Bonjour,
Aujourd’hui je franchis le pas. Depuis longtemps je vous suis, sans jamais m'inscrire ni partager.
Cette histoire me parait maintenant lointaine. Je remémore chaque instant, parfois avec surement un peu de nostalgie.
J'avais un peu moins de 27/28 ans.
A cette moment là, je ne vivais pas en Rhône Alpes mais en France-Comté. Et tout a commencé sans que je ne le provoque. Certainement même, que jamais je n'aurai moi provoqué une telle situation.
J'étais, à ce moment là passionné de "Prestidigitation" (manipulation de cartes, foulards, cups etc..) et c'est une passion qui n'est pas très pratiquée. Il y avait un petit club non loin de chez moi que je fréquentais régulièrement. Et nous n'étions pas nombreux, tout juste une petit dizaine, dont la plupart ne pratiquait d'ailleurs plus vraiment mais venait plus par habitude qu'autre chose. Je me suis facilement lié de sympathie avec un autre membre, que je vais appeler "Francis", la petite cinquantaine.
La magie, est un monde de secret et d'argent. Les tours, astuces, savoir, se payent souvent chers. Et les magiciens amateurs et passionnés vont souvent dans des clubs pour s'échanger trucs, astuces et tours... Et de surcroit, c'est une discipline ou la pratique est souvent intensive.
C'est donc fréquemment que je passais des soirées de semaine chez Francis. Jamais le weekend, où je voyais mes potes et copines du moment.
Je pense que vous voyez tous ici, ce qui vas se passer, mais moi je n'y étais pas préparé, mais alors pas du tout.
Sa femme, que je vais ici appeler "Jeanne", était plus jeune que lui, et devait avoir 45 ans environ.
Elle nous préparait souvent un repas. Mais ne participait jamais à nos conversations passionnées.
Je ne saurai dire si elle était une "jolie" femme. C'était sa femme en fait. J'y prêtais pas attention.
C'est en plein été, et après un repas très arrosé que Francis et Jeanne se sont lancés.
On avait beaucoup bu. Et ils savaient que j'étais célibataire à ce moment là.
C'est très "gêné" que Francis lança le sujet. "Veux tu que Jeanne te soulage ?"
Sincèrement, j'ai alors fait semblant de ne pas entendre... Je sais, ça parait con. Mais moi j'en menais pas large.
Après des petits rires étouffés, les yeux baissés. Il a reposé la question. "Veux tu que Jeanne te soulage ? Elle serait d'accord, et moi ça me dérangerait pas, au contraire..."
Cette phrase a eu l'effet d'une bombe en moi.
IL PROPOSAIT QUE SA FEMME ME FASSE UNE FELLATION !
Comme ça, sans rien.
J'étais tétanisé. Et Jeanne qui était assise à coté de moi à table me sourit en acquiesçant.
C'est là que tout a vraiment commencé. Ma vie a changé à ce moment précis.
Je bougeais pas, et de sa main, elle a vérifié mon érection. Malicieuse, elle a vu que j'étais très excité, et que j'en avais honte.
Elle s'est mise à quatre-pattes, devant ma chaise, a déboutonné mon jean, baissé le devant de mon caleçon et a caressé mon sexe.
Je savais pas ou regarder. Merde, qu'est ce qui se passait ??? Putain !!!
Francis ne me regardait pas moi, mais elle. Manifestement il trouvait ça super. Il décrochait pas du regard.
Voyant ma gêne, il me servit un rasade de vin. Et me dit : "Profite, elle est douée..."
J'ai baissé mon pantalon et mon caleçon car c'était très inconfortable. Et Jeanne me suça avec une avidité dingue.
Francis contemplait la scène, et expliqua avec beaucoup de simplicité que c'était un de leur fantasme commun.
Je n'osa pas à ce moment là jouir. C'est con, mais voilà ;)
J'ai remercié comme on remercierait pour un truc banal et je suis parti. J'ai très peu dormi cette nuit là.
Le lendemain, pas de nouvelle. Et impossible pour ma part de reprendre contact.
C'est la semaine suivante, comme ci de rien ne s'était passé, que Francis me convia à nouveau par sms.
J'étais perdu mais tellement excité. J'ai préféré appeler, surement pour me rassurer... Je suis revenu le jour J.
A peine arrivée, j'ai tout de suite remarqué que Jeanne était habillée beaucoup plus "sexy".
Voyant le malaise s'installer, Francis me dit que je pouvais poser toute les questions que je voulais. Et bordel, j'en avais plein.
- Était ce juste une fois ou plus ?
- Est que Francis voulait être actif ?
- Allaient ils dans des boites échangistes ?
- Étais je le seul ? Était-ce un coup d'essai ?
La discussion fut sincère, courte, et complètement rassurante.
Francis n'avait jamais partagé sa femme. Il voulait, et elle voulait, que je fasse l'amour à sa femme qui en avait l'envie, le besoin et qui lui trouvait ça super.
Ils ne fréquentaient aucune boites échangistes, pas de rien qui me semblait "sale" ou "dégradant" à yeux de l'époque.
On n'avait pas d'engagement. Ils comprenaient que je fréquente des femmes de mon age de mon coté.
Ils demandaient juste une hygiène parfaite et un comportement respectueux.
20 minutes plus tard, elle me suçait devant lui. Sur le canapé du salon...
Il se trouve que je suis plutôt dans la moyenne haute coté format du sexe. Et plutôt que de se sentir "menacé", au contraire, Francis se réjouissait d'offrir à sa femme un sexe plus long, plus large, et je l'apprendrais plus tard bien plus endurant que lui.
Il adorait l'entendre crier de plaisirs.
On se voyait occasionnellement. Pas d'obligation, mais on pouvait chacun proposer un moment pour se voire.
Je sais qu'ils ne voyaient personne d'autre que moi.
C'était dingue. rassurant. Excitant.
J'ai fait énormément l'amour à cette femme.
Ça a duré 4 ans.
J'ai déménagé pour le boulot. Au début j'ai cru qu'on se verrait les week end parfois. Mais la distance éloigne plus qu'on ne le croit.
Les appels se sont espacés. Les SMS se sont faits plus rares... Puis plus rien, et c'est surement plus ma faute que la leur.
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Je repense désormais avec parfois un peu de nostalgie à cette période de ma vie.
J'ai souvent repensé revivre ce genre d'histoire.
Je viens d'un milieu social plutôt favorisé et intellectuel, et je ne fréquente pas les lieux de débauches.
Jamais je n'ai songé faire le premier pas et rechercher un couple. Cette histoire m'est plus tombée dessus qu'autre chose.
Si j'en parle librement ici, c'est surement caché derrière l'anonymat d'internet d'ailleurs.
Au plaisirs de lire vos commentaires.
HG
