Mon érection est totale, m'en ferait presque mal. Je suis ko debout, comme dépassé par le cours des choses. Ma femme demande à boire. Je pars à la cuisine chercher de l'eau et des verres.
En revenant, je suis fébrile, énervé en quelque sorte. Elle ne s'est pas levée, mais assise, adossée au canapé, une jambe repliée contre son autre cuisse. Les photos ont repris. Il la photographie de près, la vision qu'elle donne est pleine de féminité animale. Son sexe est à peine écarté, son clitoris lui aussi tendu, discrètement mais très nettement, cette érection redouble mon émoi.
Le photographe me surprend. Il ne débande pas si vite, je trouve son pénis vraiment beau, dans sa forme et son volume. Mais je reste muet, spectateur sidéré, comme si le moindre mot allait être une décharge d'émotion, comme si je craignais de parler. Tout m'échappe, je ne maîtrise plus rien, ni le moment ni ma volonté. Et je bande toujours aussi fort.
Je pose les verres, y verse l'eau, leur tend. Je remarque le regard sur ma bite. Je réalise l'inhabituel qui se déroule. On me voit bander, c'est un homme et j'aime ça. Il s'est tourné vers moi pour saisir le verre, qu'il descend d'un trait avant de me le rendre. Il à son appareil, me prend en photo. Il prend ma queue en gros plan. Pendant ce temps, mon épouse a bu, a reposé nos deux verres, me prend par la main pour m'attirer vers elle. C'est un baiser qu'elle veut. En m'approchant de son visage, je remarque sur ses lèvres les traces de son action passée. D'ailleurs, son souffle sent la liqueur séminale, je reconnais cette odeur qui prolonge mon excitation lorsque nos langues se mélangent et que mon sperme tapisse encore son palais. Sauf que cette fois, ce n'est pas mon sperme. Et cependant, le parfum ne me dégoute pas, pas plus que l'idée. Je comprends les parfumeurs qui utilisent le musc, l'hormone mâle agit sur les mâles, nous sommes du monde animal.
Nous nous embrassons à pleine bouche, nous n'avons pas consommé notre excitation. Ma femme s'allonge sur le dos, son bras enserre mon épaule pour que je vienne sur elle. Sa jambe gauche est contre le dossier, sa droite repliée, elle a descendu sa main derrière son genou pour la soulager. Je repose sur mes coudes, le canapé est assez large tout de même. Je vois son visage à la fois fatigué et serein, ses yeux ont une lumière pleine de désir, ses seins pointent. Ma bite est comme aimantée, je la pénètre. Habituellement, quelque soit le temps de préliminaire, la pénétration est assez progressive, il faut un peu de temps pour qu'elle s'ouvre à moi. Cette fois, il n'en est rien. Son vagin est prêt, depuis quelques temps sans doute. Je ressens à peine le frottement des parois, je suis comme happé. Au premier coup de rein, mon sexe est entièrement entré. Elle est trempée, mouille comme jamais, je sens cette mouille un peu collante qui enrobe mon sexe. C'est chaud, presqu'un peu piquant, c'est inconnu. Mon sexe nage en elle, mon gland ne trouve aucun obstacle, ne ressent pas de frottement. Après quelques aller-retours, je sens que je dois me retenir, je pourrais déjà jouir. Hors de question, même si plus rien ne se passe normalement.
Je ralentis la fréquence, fixe son regard. Ses sourcils sont un peu froncés, elle est comme en attente, à besoin de sexe, c'est palpable. A ma gauche, je vois le photographe. Je l'avais presque oublié. La situation m'envahit de nouveau. Je suis en train de faire l'amour à ma femme, complètement excitée, devant un homme qu'elle vient de sucer devant moi, en prenant soin d'avaler son sperme par pure excitation. Et cette situation est en train d'emporter mon jugement. Le sang cogne dans mes tempes, je me rends compte que la mouille de mon épouse fait un bruit très prononcé sous le frottement de nos corps, qu'elle ruisselle sur mes couilles tant il y en a. Le photographe a débandé cette fois, mais il redouble d'activité pour le coup. J'aime la présence d'un homme nu devant nous qui faisons l'amour, c'est très excitant. Il va falloir que je me concentre, ne pense qu'au plaisir de mon épouse si je ne veux pas tout gâcher. Mais quoi gâcher au juste ? Nous sommes en pleine volupté, ensemble. Tout va bien, chacun semble vivre le moment intensément. Je regarde le visage de ma femme, empourpré soudain. Elle bloque sa respiration, je sais ce qui se passe. Je recule à peine mon bassin et redresse ma queue autant que je le peux. Le frottement sur la paroi de son vagin, du côté de son ventre, l'emporte rapidement. Elle a retenu sa respiration jusqu'au moment de lâcher son plaisir. Une plainte accompagne son orgasme, un léger tremblement des jambes aussi. Curieusement, je me sens reprendre le contrôle, comme si c'était ma réussite. Le photographe a mitraillé son visage, explique que son rêve était de capter l'expression du plaisir, il est comblé également.
Je me sens trempé. Mon épouse a joui en relâchant ses sens. Sans être fontaine, elle laisse s'écouler beaucoup de liquide. Je sors ma queue, toujours aussi dure et luisante. Elle la remplace par sa main, ne peut s'empêcher de se masturber. Son deuxième orgasme arrive très vite. "encore, encooooore..." dit-elle tout en caressant son sexe. Elle appuie fortement dessus. Lorsqu'elle se masturbe, ses doigts sont agiles et légers. Mais lorsque le plaisir vient, elle met davantage d'intensité, de rudesse.
Elle jouit de nouveau, toutes les trente secondes, c'est habituel à défaut d'être le cas chaque fois. Mais son excitation pouvait le laisser penser, on est dans un jour où son état est propice à une jouissance extrême.
Elle nous regarde alternativement dans sa frénésie. Elle est impressionnante de féminité, de sexualité totale. Elle me demande du menton de m'occuper de son sexe. Elle a besoin que mes doigts la pénètrent pendant qu'elle s'occupe de son clitoris. Ma caresse se fait précise également, je connais sa demande par cœur. Elle est animale désormais, ravagée par son désir, par son plaisir. Je m'arrête, me lève et me rapproche de son visage, j'ai envie qu'elle me suce. Elle relève le menton pour me donner sa bouche, ses deux mains restent occupées par son sexe, l'une pour écarter ses lèvres, l'autre pour ne laisser aucun répit à son clitoris. Le photographe ne perd rien de la fellation, puis s'intéresse à son sexe. Elle le voit, écarte les jambes au maximum. Puis relève sa jambe droite, qu'elle lui tend. Il pose son appareil, enserre sa cheville d'une main. Elle appuie son pied contre le torse du type, est très agitée. Il saisit alors son pied à deux mains, le porte à sa bouche. Il lèche le dessous, lui suce les orteils. Sa réaction est immédiate, elle jouit encore. Bruyamment. Le photographe passe sa langue entre chaque orteil, il semble s'exciter de nouveau. Je vois en effet qu'il bande un peu. Puis que sa queue se dresse d'un coup, se déploie sous l'afflux de désir. Ma femme me suce toujours, me lèche les couilles, l'anus. Elle est sexuelle à l'extrême, ne se maîtrise plus. La situation s'emballe, l'instant est irréel. Je place ma jambe gauche tant bien que mal au dessus de mon épouse, et me penche vers son ventre. On fait une sorte de 69, elle a éloigné ses mains, qui parcourent mes jambes, mes fesses. Le photographe me fait face, ne suce plus son pied. Il se penche, regarde de près le sexe que lèche, approche sa main et touche son anus. J'ai relevé ma tête, toujours en 69, je regarde ses doigts pénétrer ma femme. Elle pousse son ventre, il a son majeur au fond de son cul. Quelques va-et-vient et il le retire, se redresse, approche sa bite. Elle bande incroyablement, il a vite rechargé. Elle doit faire plus de vingt centimètres, mais ce qui m'impressionne est cet énorme gland. Je le vois se présenter à l'entrée de son vagin. C'est le moment le plus intense de ma vie sexuelle. Ses lèvres s'étirent inhabituellement sous l'effort nouveau. Elle sait ce qui se passe même si elle ne le voit pas. Je vois son sexe entrer en elle. Il rentre tout, elle émet une plainte.
Fais doucement ! Elle le dit, mais bascule son bassin pour mieux s'offrir. Quelques mouvements de sa part où il ne met que la moitié de sa bite, déjà trempée de mouille, et il recommence à la pénétrer au plus profond. Elle accepte la prise, je m'éloigne pour profiter du spectacle. Elle jouit une fois de plus, puis le repousse. Elle se relève d'un bond, il est stupéfait, son énorme bite est magnifique et prête à tout.
Dans le même mouvement, elle se retourne, s'agenouille sur le canapé. J'entends sa phrase dans un vertige. "Encule-moi..."