Dédé-la-Lopette - (Episode 12) - Dédé à l'hotel

Les aventures de Dédé-la-Lopette (Episode 12).


Note :

Pour savourer pleinement ce nouvel épisode, j'invite le lecteur à découvrir les onze épisodes précédents, ici, sur ce superbe forum où on s'amuse comme des petits fous, dans la même rubrique < Être exhib >.

Bonne découverte.



Dédé à l'hotel

Dédé-la-Lopette, viré du camping où il avait réservé pour dix jours, roulait depuis deux heures sur cette petite route qui longeait l'océan. Il décida d'arrêter son véhicule afin de retrouver un peu ses esprits et de ranger ses affaires. Des affaires jetées pêle-mêle dans la précipitation du départ. Il fallait absolument mettre un peu d'ordre dans tout cela. Dédé avisa le premier parking qui se présenta et gara sa Clio rouge.

Après une bonne demi heure, tout fut plié, rangé et ordonné. Fermant la voiture à clefs, Dédé décida d'une promenade au dessus des falaises. Fumant une cigarette, humant l'air du large, notre vacancier pouvait entendre le ressac de la mer se jetant sur les rochers, à cent mètres, en contre-bas. Le ciel était bleu et le soleil brillait généreusement.

Il était midi moins le quart. La faim commençait à se faire sentir. De plus, il fallait trouver un "plan B" pour se loger dans les jours à venir et un endroit pour dormir ce soir. Retournant à la voiture, Dédé sortit du vide-poche un prospectus touristique vantant les produits et les mérites de cette magnifique région. La liste des hotels fut la priorité absolue.

A l'aide de son téléphone portable, Dédé-la-Lopette contacta le premier hotel de la liste. Cet établissement , "Le Caroussel", offrait, par chance, suite à un désistement de dernière minute, une chambre tous conforts avec vue sur la mer. 70 euros la nuit plus le petit déjeuner. A ce prix-là, en pleine saison touristique, c'était une opportunité à ne pas rater. Dédé sû la saisir. Surtout que la chambre serait libre sept jours !

Parcourant les dix kilomètres qui le séparaient de Brugnon-les-Oseilles, petit bourg où se situait "Le Caroussel", notre ami, rassuré se sentait un appétit d'ogre. Garant la voiture sur le parking de l'hotel, Dédé-la-Lopette pouvait découvrir une grande maison sans réelle personnalité. Un restaurant "Au routier heureux", occupait tout le rez-de-chaussée. Quelques camions étaient stationnés un peu partout. Dédé entra dans l'établissement.

La salle du restaurant était pleine de personnes attablées qui mangeaient et bavardaient. Notre ami s'approcha du bar pour demander à la jeune fille où se trouvait la reception de l'hotel. < Bonjour monsieur. Mais la reception de l'hotel c'est ici. C'est vous qui avez téléphoné pour la chambre ? > fit-elle, souriante. < Oui, oui, c'est moi ! > fit Dédé-la-Lopette.

La jeune fille, après avoir encaissé les 490 euros correspontants aux sept nuits réservées par Dédé, proposa à ce dernier de monter afin de lui montrer la chambre. Dédé, retourna à la voiture afin de récupérer quelques affaires. Lorsqu'il revint, il fut invité à suivre la ravissante personne. Préférant l'ascenseur à l'escalier, Dédé se retrouva au second étage de la grande maison.

Chambre 11. En pénétrant dans la pièce, Dédé pouvait découvrir un espace clair et lumineux. Un lit occupait le milieu de la chambre. Sur sa droite, la table de nuit supportait une grosse lampe de chevet. Sur la gauche, un lavabo, une petite table avec une chaise. Sur le côté droit, une armoire. Dans le coin, sur une petite table, une télévision. Le coin douche et la cabine WC. Tout cela constituait le mobilier du lieu.

- Tous les matins, je fais le ménage à dix heure. Il faut donc avoir quitté la chambre pour dix heure moins le quart jusqu'à dix sept heure l'après-midi. Je monte le petit déjeuner dans la chambre entre sept heure et huit heure et demi. Au restaurant, le petit déjeuner c'est jusqu'à neuf heure. Fit la jeune fille en ouvrant la fenêtre sur les immensité de l'océan et de la plage.

- Pas de problèmes. Je suis venu dans la région pour faire du tourisme, c'est parfait pour moi. répondit Dédé, heureux de la chance extraordinaire de se retrouver là.

Dédé-la-Lopette, après avoir pris possession des clefs, retourna à la voiture pour chercher le reste de ses affaires. Lorsque tout fut enfin monté, notre ami prit place au restaurant afin d'y déguster son premier vrai repas depuis deux jours. Un grand gaillard moustachu, sans doute le père de la jeune fille, se frottant les mains sur son tablier vint saluer notre ami avant de prendre la commande.

C'est devant des moules-frites à la crême que notre Dédé savourait sa présence en ces lieux très conviviaux et où régnait une ambiance familiale.
Une femme, sans aucun doute la mère de la jeune fille, servait ou débarassait les tables des convives. Saluant également notre ami. La jeune fille faisait régulièrement des sourires à Dédé-la-Lopette. Nous le connaissons bien notre Dédé. Mais là, maîtrisant ses penchants, il resta un parfait gentlemen. Elle servait également quelques clients attablés.

Dans l'après-midi, repus et satisfait, notre vacancier parcouru les environs immédiats de l'hotel. Le petit bourg était fleuri, très chaleureux et acceuillant. Si le beau temps se maintenait, le séjour en ces lieux serait paradisiaque. Dédé-la-Lopette revint à l'hotel avec de la bière, un journal et un sandwich dans un cornet en papier. Il était vingt et une heure. La jeune fille, assise à une table, seule, semblait faire des comptes devant un grand cahier. Lorsque Dédé arriva, une fois de plus, elle lui lança un splendide sourire. Quelques vacanciers, clients de l'hotel, partageaient leurs repas à une dizaine de tables.

Une fois dans sa chambre, se mettant en slip, notre Dédé se jeta sur le lit. Ouvrant une canette de bière, se saisissant du journal, allumant la télévision, notre ami se laissa aller à un moment de farniente. Vers vingt deux heure, après le sandwich, la douche et le pipi du soir, que notre ami plogea dans un profond sommeil. Eh oui, dans la vie de Dédé-la-Lopette, il se passe des journées tout à fait ordinaires...



Ne manquez surtout pas le prochain épisode, car, c'est le lendemain matin que notre ami recommença à donner libre cours à ses penchants naturels. A bientôt...


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Modifié 3 fois. Dernière modification le 15/04/14 13:10 par Oncle-Julien.