L'inconnue du mercredi

Hello,

Bon, attention, spoiler alert... écrire prend un peu de temps... mais il y aura bien un épisode 6 !

Rhhhhooooo mais c’est plus tendu, que l’attente du prochain épisode de St**r W**rs !

Vivement l épisode 6....comme Star wars..plein de rebondissements.

Spoiler alert 2 : De sabre laser il n'y aura pas

Bonjour,

C'est peut-être un peu long... ou peut-être pas...

Episode 6 :


Il fallait que je respire, que je prenne sur moi. Ne pas céder à cette rage sourde qui montait, ne pas laisser sortir les mots qui se massaient dans ma bouche, prêts à jaillir comme des uppercuts. S’en prendre à Kevin, c’était s’en prendre à un chef, pire que ça, à un petit chef, du genre à vous mener la vie dure sans plus jamais vous lâcher. Peut-être sa femme s’était-elle barrée hier, ou alors, il avait eu droit à un redressement fiscal, peu importe. Aujourd’hui, il semblait d’une humeur de chien, gueulait sur tout le monde, prenait un malin plaisir à ne pas nous laisser une seconde de répit. Plus de secteur, de rayons attitrés, tout le monde devait être partout. Résultat, c’était le bordel, la désorganisation la plus complète.

- Putain, il faut qu’on s’en débarrasse… une flaque d’huile ou une avalanche de boîtes de conserve sur sa gueule, mais il faut qu’on trouve un truc avant que je le tue ce @#$%& ! me fit Fabien, visiblement dans le même état que moi.
- Mais grave, je suis même prêt à le dénoncer pour harcèlement sexuel si il faut, ajouta Karim qui nous rejoignait pour un petit conseil de guerre dans la grande allée du fond. D’ailleurs, fit-il soudain plus bas, en parlant de harcèlement sexuel, Miss gros nichon droit devant les gars.

En à peine deux secondes, notre mauvaise humeur s’était évaporée et ne restait plus que trois couillons au sourire béat. Putain, ce qu’elle était belle, avançant droit sur nous en poussant son caddie, ses talons claquant sur le carrelage au moins deux fois moins vite que les battements de mon cœur. A cet instant, et pour la première fois, elle m’a fait penser à une chatte, ses yeux émeraudes braqués sur nous comme si nous n’étions que trois pauvres moineaux. Oui, elle nous toisait, et oui, c’est à nous qu’elle adressait ce sourire incandescent capable de nous faire oublier Kevin, voir même le magasin tout entier. Ce rouge vif sur ses lèvres, c’était la première fois aussi, un truc à vous faire déglutir en vous demandant pourquoi cette couleur parle directement à certaines parties de votre corps.

- Bonjour.

Ce fut le seul mot qu’elle prononça en passant près de nous, mais pourvu qu’il sorte de sa bouche, je l’aurais volontiers échangé contre tout un dictionnaire. On lui avait répondu d’un seul homme, une vrai petite chorale, et en un seul et unique mouvement parfaitement chorégraphié, on s’était tous retournés pour la suivre du regard alors qu’elle s’éloignait.

- J’y crois pas, siffla Karim entre ses dents, elle a pas mis de soutif.
- Merde, maugréai-je, tu vas pas recommencer…
- Non, vraiment, il a raison, m’arrêta Fabien, et c’est juste canon.

Etais-je le seul à n’avoir pas réussi à détacher mes yeux des siens, à rester subjugué par ces lèvres au nappage carmin ? Il semblait bien, et maintenant, je m’en voulais d’avoir loupé ça, de ne pas avoir eu le même privilège que les autres.

- Canon ? Bandante tu veux dire ? Elle me fout la trique moi cette meuf… regardes moi ça comme elle roule du cul, si ça se trouve, elle a pas de culotte non plus...
- Putain, mais t’es qu’un crevard, faut te soigner, lui lançai-je, excédé.
- Un crevard ? Mais mec, c’est toi qui est pas normal… cette meuf, elle est méga bonne, et elle passe son temps à nous mettre ses nichons ou ses porte-jarretelles sous le nez. Y’a vraiment que toi pour faire comme si t’avais vu une apparition de la vierge à chaque fois qu’elle passe.

Fabien ne disait rien, mais à son regard, je comprenais bien qu’il partageait, au moins en partie, l’avis de Karim. Dépité, je m’inclinais :

- Bon, j’y vais avant que l’autre trou duc nous tombe dessus.
- Ouais ouais, railla Karim, dis plutôt que tu vas essayer de retrouver Miss gros nichons, juste pour vérifier qu’on te raconte pas de conneries.

Je ne pris même pas la peine de répondre. De toute façon, pouvais-je lui dire qu’il avait raison ? Oui, ça m’intriguait, et oui, cette fille était à la fois diablement sexy et sacrée. Que pouvais-je y faire si je la voyais, la plupart du temps, comme un bijou et pas comme un objet sexuel ? D’accord, elle m’avait avoué que son petit jeu était tout à fait conscient et j’avais perçu dans ses yeux une espièglerie qui m’avait mis des papillons dans le ventre. Pourtant, cet aveu n’avait rien eu de vulgaire ou de salasse, au contraire. J’en étais certes resté soufflé, mais quelque part amusé aussi, à la fois admiratif, charmé, et fier de la connaître, un tout petit peu, d’avoir une place dans ce jeu. Karim pouvait bien en rajouter des caisses, n’empêche que c’était à moi qu’elle s’était confiée, notre secret à tous les deux.
J’étais sur sa piste, l’avais entraperçue au bout d’un rayon quand Kevin me tomba dessus, et m’envoya à l’opposé du magasin. Quand je la recroisai, plantée au beau milieu de l’allée des vins, elle ne me vit même pas, trop occupée qu’elle était à sourire à son téléphone pour un selfie qui m’aurait fait tuer père et mère pour le recevoir. Bon sang, je ne comprenais même pas pourquoi son téléphone n’était pas parti en auto-combustion. Moi, je restai sidéré par la joie qui émanait de cette fille, la jubilation qui semblait l’animer aujourd’hui. Elle s’amusait, c’était évident. Pour qui était cette photo ? Un amoureux ? Un mari ? Un autre joueur ? La lame de la jalousie s’enfonça loin dans mon ventre, vrilla lorsqu’elle prit un second cliché penchée dans son chariot, faisant mine de chercher quelque chose. Qui fait ça en fixant son téléphone avec des yeux si malicieux ? Moi, je me régalais de cette vue plongeante, de ce sillon délicieux, de l’ondulation de ses seins lorsqu’elle se redressa. Karim était un petit merdeux, mais je devais bien reconnaître qu’il avait l’œil. A chacun des mouvements de la belle le tissu de sa robe s’animait, sa poitrine voluptueuse semblant dotée d’une vie propre sous l’étoffe. Étanche au monde extérieur, elle pianotait sur l’écran de son smartphone, captivée, et moi, je la contemplais, tout aussi subjugué. Là, tout de suite, je voulais la voir marcher, admirer le roulis indécent de ses seins qui naguère m’étaient apparus figés dans une arrogance divine, et se retrouvaient aujourd’hui totalement libre sous cette robe fluide. Mon esprit divaguait déjà, abreuvé de pensées inarrêtables lorsque mon audacieuse inconnue reprit sa route dans la direction opposée. Merde, on allait jouer à cache-cache semblait-il, et je n’étais même pas sûr de faire encore partie du jeu. Plusieurs fois, je l’aperçus à la dérobée, le téléphone toujours à la main, le sourire vissé aux lèvres, et les joues peut-être un peu plus colorées qu’à son arrivée. Mais voilà, il y avait un petit chef qui nous mettait une pression folle, avait réellement basculé dans le harcèlement, et je ne parvenais pas à la fixer. Pourtant, mon inconnue, elle, s’amusait visiblement, vivait sa vie comme un jeu, loin de tout stress, de toute pression, terriblement libre.
Néanmoins, à 10h30, alors que je mettais la dernière touche à mon chef-d’œuvre, un rayon pâtes et riz tiré à quatre épingles, ses talons résonnèrent derrière moi. Oui, je reconnaissais à présent son pas mesuré, à la fois nonchalant et décidé, une vraie fierté. Je n’avais plus envie de me retenir, plus le temps de le faire, et quand je relevai la tête, mes yeux se jetèrent littéralement sur cette poitrine dansant librement sous sa robe, s’abreuvèrent à ce décolleté en mouvement. Cette vision me poursuivrait des jours, ne me laisserait plus aucun répit. A cet instant, j’aurais pu être taxé de voyeur éhonté, peut-être même de vicieux, mais ma belle aux yeux verts souriait toujours, se laissant admirer sans aucune gêne perceptible, n’essayant même pas d’échapper à l’indiscrétion de mes yeux. Passant près de moi, j’eus même droit à un « Bonne journée » où ne pointait aucun reproche, un « bonne journée » qui sonna presque coquin à mes oreilles bourdonnantes. «Regardes comme elle roule du cul » avait dit Karim, et je regardai. C’était probablement ses talons, ou cette démarche tranquille, mais oui, ses hanches tanguaient, et c’était beau, d’une sensualité exacerbée. Ces quelques secondes magiques auraient suffit à rattraper sept heures d’enfer ici. Mais parfois, la vie vous en donne un peu plus, un cadeau qu’on n’attendait pas, une carotte qui vous fait avancer coûte que coûte. C’est précisément ce qui se passa quand ma belle inconnue stoppa brusquement son chariot et doucement se baissa pour attraper ce qui semblait être sa dernière course du jour.
Lentement, le bas de sa robe glissa sur sa cuisse, remonta encore et j’arrêtai soudain de respirer. Cette dentelle rouge en haut du nylon noir, c’était indescriptible, sophistiqué et scandaleux à la fois. Ce rouge,sur ses lèvres comme sur ses bas, me soufflait des histoires torrides, dessinait des scènes inavouables déjà prêtes à se jouer sous mon crâne. Encore un instant, et la robe remontait de quelques centimètres de plus pour parfaire le tableau, dévoiler la pointe d’une jarretelle assortie. Comment ne pas l’imaginer sans sa robe, comment ne pas me l’approprier, jolie inconnue aux yeux verts dans son porte-jarretelle rouge. Mon cœur allait probablement bondir de ma poitrine en fracturant mes côtes. Et alors ? Il y avait bien pire que de mourir devant une telle merveille.

@Curieuxcpl, un récit qui encore une fois, est captivant. Félicitations pour ce nouvel épisode !

@Curieuxcpl Merci…. De nous donner notre dose quotidienne
Non non c’est pas trop long… c’est chouettement écrit je n’en perds pas une miette.

Toujourd aussi bien ecrit...un plaisir a lire !

Toujours un plaisir de lire tes aventures. Comme j aimerai voir cette belle dame ...chanceux

Du rêve et de la légèreté pour ce récit où le désir est présent à tout moment.

Merci ! comme d'habitude, vous êtes toutes et tous des choux

Bonjour, je vais spoiler, elle est la femme de Kevin.

Encore une fois elle vous en a mis plein les yeux.
Sinon j'ai un doute que Kevin demande à sa femme de venir rendre visite à ses employés.....



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/05/25 10:09 par thejack56.

Lundi, mardi, …

Nous sommes jeudi.....on attend la suite avec impatience

Moi aussi ...


Merci les amis et amies pour votre fidèle soutien

Bon
Writer’s block?

On commence à taper des pieds dans les gradins… étape d’après holà synchronisée… on aide comme on peut !

Bon, on va attendre......
On a pas le choix......

Bonjour à vous toutes et tous qui suivaient ce récit, plein d attente.
On est vendredi, et toujours rien.. pas de suite.....
Il me tarde de connaitre la suite, y en a t il un des deux qui va craquer le premier ??????
Affaire à suivre....

Re,

Et bien, devant tant de ferveur, je n'ai qu'une seule chose à dire...

Episode 7 :


J’ai toujours préféré travailler le matin. 4H au turbin, l’impression d’être seul au monde, d’avoir la ville à moi tout seul quand je guide ma voiture dans les rues encore endormies. C’est marrant comme tout est différent la nuit, un monde parallèle. Au feu, je me laisse engourdir, lutte encore contre les derniers lambeaux de sommeil qui s’accrochent à mon cerveau, et je pense à mon inconnue. Des semaines qu’elle me hante, qu’elle occupe mes pensées les plus secrètes, qu’elle surgit comme un spectre dès que mon esprit dérive un peu. Immobile derrière mon volant, je la dessine, prend mon temps pour l’admirer. Ses yeux d’émeraude, reflet d’une âme joueuse et espiègle, ses joues légèrement rosies, ses lèvres charnues nappées de ce rouge vif, obsédant. Elle est belle, d’une beauté naturelle et joyeuse, le genre de soleil qui attire tous les Icare autour d’elle. Comme toujours, après son visage, mes pensées traînent sur sa gorge, son cou dégagé, le sillon de ses seins. Mon dieu, ses seins… je prend une grande respiration, sens une douce chaleur se répandre dans tout mon corps, me laisse tomber sur l’appui-tête en fermant les yeux. Depuis la dernière fois, je les imagine toujours libres, ondulants avec indolence au grès de ses pas. Qu’il doit être bon de les effleurer à travers le tissu, de sentir leurs pointes agacées par le frôlement de l’étoffe, d’oser se faufiler dans l’échancrure de cette robe si invitante. Un coup de klaxon ; je sursaute. Mais merde, il est malade ce type ! A cette heure, il va réveiller tout le quartier. J’ouvre les yeux, le feu est vert, et passe soudainement à l’orange dès que j’avance. Bon sang, j’ai dû rester là un petit moment et le gars derrière me montre tout son agacement en me dépassant sur la voix inverse comme s’il disputait une course, se paye même le luxe de m’adresser un magistral doigt d’honneur. S’il savait à quel point je n’en ai rien à foutre, moi, j’ai mon inconnue, je sais qu’au prochain feu, que j’espère rouge encore, je la retrouverai. Je dois être le seul gars au monde qui peste devant chaque feu vert qui me laisse continuer ma route, un véritable festival ce matin. Résultat, j’arrive avec cinq minutes d’avance sur le parking, me gare au côté de la petite grappe de voitures qui est déjà là, une dizaine tout au plus. Bien sûr, le gros 4x4 allemand de Kevin est là, massif, tellement prétentieux, et bien sûr, il s’est garé à l’autre bout du parking, seul. Il ne faudrait pas que nos voitures de prolo contaminent la sienne, qu’il se mélange à la populace qui se tape la honte en fiesta déglinguées ou autre 308 hors d’âge. Il fait bien de rester là, sous l’unique caméra du parking. Je connais une paire de gars qui se déchaîneraient volontiers sur la taule à défaut de pouvoir s’occuper directement de son propriétaire. Putain, c’est fou l’état dans lequel ce gars nous met rien qu’en voyant sa caisse. Je respire encore un grand coup, éteins mon moteur, et m’installe en fermant les yeux. Mes cinq minutes d’avance, je sais très bien avec qui je veux les passer. Ses hanches, larges, si féminines. C’est vrai qu’elles tanguent. Rien d’exagéré, juste le roulis tranquille d’une barque sur un lac à peine troublé par le vent. Je ne sais pas pourquoi, ça me donne envie de danser avec elle, de poser mes mains sur sa taille, enfin, quand je suis sage. Un jour, je la verrai dans quelque chose de plus moulant, un jean, ou une robe plus près du corps, et sans ce fichu manteau d’hiver. En attendant, j’imagine, je fantasme, je spécule, l’habille d’un joli string minimaliste, ou d’un tanga de dentelle assorti à ce porte-jarretelles rouge. Ma main glisse un peu sur ma cuisse, je la retiens. Ça n’est ni le lieu ni le moment. Une question me traverse : pourquoi imagine-t-on toujours une femme fatale un peu froide et distante. Mon inconnue est toute à la fois joviale et fatale, brûlante et amicale, capable de vous regarder comme une proie et de vous parler de sauce tomate l’instant d’après. Bizarrement, ça trouble mes fantasmes, remue tous mes préjugés. Peut-on paraître en porte-jarretelles en étant si solaire ? Avant elle, je ne le concevais pas, depuis, c’est une évidence qui ne cesse de m’intriguer toujours d’avantage. Comme souvent, bien installé au fond de moi-même, blottit dans la chaleur de mes pensées, je l’observe faire ses courses, tantôt habillée, tantôt juste en lingerie, poussant son chariot avec la même nonchalance. Et puis, vient toujours le moment où nos lèvres se rencontrent, où mes mains la découvrent enfin. Sans que j’arrive à me l’expliquer, dans mes songes, sa bouche a invariablement le goût de cerise.

- Eh, ça va mec ?

Putain, heureusement que je ne suis pas cardiaque, déjà mon deuxième sursaut de la journée. Thibaut, qui a toqué avec son énergie habituel sur la vitre me regarde, presque inquiet, et rassuré de me voir ouvrir les yeux. Je ne pense pas qu’il ait pu surprendre la main que j’ai prestement enlevé du haut de mon jean, main que je n’ai même pas senti moi-même s’installer sur la chaleur de mes pensées.

- Putain, tu m’as fait peur, me dit-il quand je descends un peu la vitre, j’ai cru que t’étais mort.
- Je crois que j’ai pas tout à fait fini ma nuit.

Ça n’est qu’un demi mensonge. A l’instant, j’ai réellement l’impression d’émerger, de sortir d’une sieste tout sauf réparatrice, d’avoir été littéralement arraché aux bras de Morphée, une Morphée aux yeux verts et à la bouche vorace.

- Ben, il va falloir te réveiller, et fissa, dans deux minutes, si on a pas badgé, on aura l’autre trou duc sur le dos.
- OK, je me magne.
- T’as plutôt intérêt… fait-il un peu grave avant que son visage ne s’illumine soudain d’un sourire plein de gourmandise. Et puis, c’est mercredi...

Vivement que tu prennes ton inconnue sur le capot du 4×4 de Kevin et que tes collegues se rincent l'oeil sur les images des cameras...

@Curieuxcpl : une belle histoire encore, cette inconnue s'avère dangereuse en hantant à ce point un esprit... déjà hâte de connaitre la suite. :)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/05/25 15:34 par XtraCool.

Merci pour cet entracte...j espère que la suite de ce mercredi sera croustillante

tu me régales… le style, les images… tout je prends tout.

Merciiiiii !

les journées se réchauffent de plus en plus donc les vetements d hiver vont laisser la place à ceux d'été, plus légers, plus transparents.....
a suivre avec impatience mes prochains récits..........

On a l'impression de vivre ce moment.....joli récit

Euh...on est mercredi soir et il nous tarde de lire le recit du jour ! On a hate !

Oui dejà que mercredi dernier on ne sais pas si la belle inconnue est allée au magasin ou pas ???? et pas plus d infos pour hier..... aurait-elle changé de boutique????? ON veux savoir......

Non seulement ce récit contient les 3 mots magiques me concernant (Bas nylons, porte-jarretelles et talons hauts), mais il soulève des questionnements intéressants : que faire en 2025 si l'on croise une femme en tenue provocante dans l'espace public ? Lorgner sans complexe et assumer d'être voyeur ? Voire même complimenter la personne pour révéler ainsi ses jarretelles ? Ou être prudent et rester à l'écart ?

Dans le passé, ça m'arrivait d'aborder une femme, même tout tremblant, pour lui dire simplement que j'aimais beaucoup la vision de son porte-jarretelles (oui, j'en ai croisé quelques unes en PJ). Et tout se passait avec le sourire d'un côté comme de l'autres.
Maintenant, je ne suis plus sûr que les réactions seraient les mêmes. J'ai du flou dans la tête.

@johnnylon50, merci pour le message.

Pour le questionnement, je trouve que c'est une excellente idée de sujet à poster sur le forum. Peut-être auriez-vous des réponses de femmes ou de couples concernés.

En effet, l'équilibre est toujours précaire et tout est, à mon avis, dans la façon d'aborder les choses ou les gens.

Moi je paierais bien que l’inconnue profite des ponts du mois de mai pour aller se promener ailleurs … changer de perspective … qui sait tenter de nouvelles approches sur d’autres. Ça fait du bien parfois de prendre du recul … pour mieux revenir et surprendre.

Comment se comporter devant une femme qui porte une tenue un peu plus que simplement sexy ? je reconnais qu'aujourd'hui ce n'est pas simple, mais commencer par un sourire et regarder si il y a un retour est sans doute la meilleure réaction.

Dans l'autre sens aussi on ne sait jamais comment les personnes vont réagir, on peut se faire insulter par une femme agressive et un voyeur "timide" peut complétement péter les plomps et se mettre à vous tourner autour rapidement comme un fou, attirant sur lui tous les regards dans un premier temps...

Ouais... A l'heure actuelle la tendance est plutôt à l'agressivité qu'au sourire, dans tous les domaines.

@johnnylon50, c'est que vous n'avez jamais rencontré mon inconnue...

@eurydice, comme toujours, la voix de la sagesse. Le sourire, c'est la clef.

C'est moi ou elle n'est pas venue faire ses courses la semaine derniere ??
Je suis inquiet, elle va deperir si elle ne mange pas correctement !

Demain, c'est mercredi... alors qui sait ?

Bonjour,

Oui, je sais, vous allez me dire "on est mercredi." et vous aurez raison. Du coup, je n'aurai qu'une seule chose à répondre :


Episode 8 :


Sur le parking

Dans la galerie marchande, je traine, m’attarde encore. Je sais que je vais être à la bourre sur ce chantier où l’on m’attend, mais là, c’est un cas de force majeure. Juste un paquet de chewing-gum et un red bull, un détour de 5 minutes m’étais-je dit. OK, mais ça c’était avant qu’un éclair rouge traverse mon champs de vision et attire mon attention. Machinalement, je me suis tourné vers les caisses, et suis resté figé devant le spectacle. De dos, la fille rangeait ses courses au rythme du tapis roulant qui les recrachait, posant chaque produit avec soin dans ses sacs au fond du caddie. Elle ne semblait pas réaliser qu’à chaque fois qu’elle se baissait, sa robe remontait pour dévoiler de jolis bas aux jarretières ornées d’un gros nœud rouge. La vache, c’était beau, hyper sexy, captivant. Depuis je suis planté là à la regarder sans parvenir à me détacher du spectacle. Attention, j’ai beau être jeune, je ne suis pas complètement crétin. Pour éviter d’être remarqué, et probablement être taxé de pervers en passant, je me suis approché des photomatons, fais mine d’étudier de près les machines et leur tarifs depuis au moins deux minutes. Merde, le moment que je redoutais tant est arrivé. La fête est finie et les courses sont rangées. Au revoir les jolis nœuds rouges et ces jambes galbées habillées de nylon noir. Pourtant, je ne bouge toujours pas. La cliente aux bas a fait volte-face et pousse maintenant son chariot vers moi, plongée dans la lecture de son ticket. Waouh ! Elle est canon en plus de ça. La quarantaine, cheveux longs, traits harmonieux et en prime, un rouge à lèvres assorti aux nœuds de ses bas, un rouge qui fait très… très sexy quoi. Elle doit bien avoir dix ans de plus que moi, peut-être même quinze. Les MILF, j’adore ça, tellement plus classe que les minettes de mon âge. Je me suis même laissé pousser la barbe pour avoir l’air plus vieux et ne pas me faire jeter comme un gamin quand je les aborde. Bon, OK, ça marche pas de ouf, mais moi, j’y crois. Soudain, se sentant peut-être observée, elle relève la tête et plante ses yeux émeraude dans les miens. Je sais qu’elle va m’assassiner, me lancer un de ces regards qui tuent, toutes les femmes le font quand on les observe à la dérobée. En lieu et place de la gifle mentale que je m’apprête à recevoir, je suis en fait cloué sur place par un sourire désarmant de charme. Putain, ces yeux, ce sourire, si elle continue, je tombe amoureux. Mais voilà, je suis un mec, et pas des plus subtiles, c’est à m’en foutre des claques parfois. Au lieu de lui adresser la parole, ou même de lui dire à quel point elle est belle juste avec l’intensité de mon regard, mes yeux me trahissent, plongent droit dans son décolleté. A ma décharge, je ne vois vraiment pas qui pourrait résister à cette échancrure vertigineuse, à ses seins ronds qui se dévoilent largement dans le croisé de ce col cache-cœur. La vache, ce qu’ils sont gros. Certes, mais sur ce coup là, je n’y suis pas allé avec le dos de la cuillère, un bon gros regard libidineux qui est descendu sur sa poitrine sans même tenter de se cacher. Cette fois, je me dis que c’est foutu, et qu’au moins, je me serai bien rincé l’œil. A-t-elle au moins un soutif ? Si oui, il est mini mini. Pourtant, ma jolie MILF ne fait toujours pas la gueule. Elle a vu mon regard, sait pertinemment que je viens de mater ses seins éhontément, et malgré tout, son sourire n’a pas déserté ce joli minois. Un instant, je reste hébété, la regarde s’éloigner en regrettant que ce manteau d’hiver me cache ses fesses, puis je prends une décision : impossible que je la laisse partir sans rien tenter. Cette fille est sexy, terriblement attirante, mais il y a plus, un truc sur lequel je n’arrive pas à mettre le doigt, un truc qui me rend dingue. Je me mets en marche, la dépasse rapidement. Je ne veux pas la suivre. Suivre quelqu'un, c’est anxiogène. Mieux vaut passer devant, se retourner de temps à autre. De toute façon, il n’y a qu’une solution avec un caddie aussi plein, le parking et probablement une voiture qui l’attend. Juste un coup d’œil pour m’assurer que nous allons vers la même sortie et me voilà dehors, suivi de ma belle inconnue quelques dizaines de secondes plus tard. Sans la lâcher du regard, j’ouvre la portière de la camionnette, attrape mon paquet de clopes. Le feu, ça marche toujours pour rentrer en contact, même si je ne la vois pas avec une cigarette aux lèvres. Je marche vers elle, essaye d’être le plus naturel possible. Mon cœur bat comme un tambour :

- Bonjour, excusez moi… vous auriez du feu ?
- Ah non, désolée, je ne fume pas… mais allez demander là-bas, c’est le coin des fumeurs.

Toujours ce sourire avenant, ces yeux verts qui pétillent, et me voilà dans la merde. Le coin des fumeurs… évidemment, je suis passé dans le nuage de fumée juste en sortant.

- Ah oui, merci.

Que pouvais-je dire d’autre ? A grand pas, je me dirige à nouveau vers l’entrée ou deux trois intoxiqués sont en train de s’en griller une, en espérant qu’elle ne disparaisse pas entre temps. Là, il est clair que je vais devoir y aller franchement. C’est décidé ; j’allume cette clope et j’y retourne. Quand je la retrouve, elle est prête à partir, caddie remis dans la file et courses rangées dans le coffre mais à ma grande surprise, c’est elle qui me lance, toujours aussi belle :

- Ah, vous avez trouvé on dirait.
- Oui...

Je prend une grande taffe, m’arrête, lui sourit :

- Excusez moi, mais… je peux vous demander si vous êtes célibataire ?

Au moins, je ne l’importune pas. Ma belle aux nœuds rouges arbore toujours son sourire, peut-être même est elle amusée.

- Ah, non, je ne suis pas célibataire, pourquoi ?
- Parce que j’ai très envie de vous inviter au restaurant.

Elle est flattée, ses joues rosissent, mais ses yeux pétillent aussi.

- C’est gentil… mais non merci.
- Je peux vous demander votre téléphone, ou votre snap alors ?
- Non non.

Merde… elle refuse clairement mes avances, pourtant, elle semble s’amuser aussi, c’est étrange, carrément excitant, exactement le truc que j’ai ressenti dans la galerie.

- Alors prenez le mien… vous êtes vraiment très sexy.

Putain, j’arrive pas à croire que j’ai dit ça. Mais c’est le fond de ma pensée. Cette fille pulpeuse aux yeux pétillants et au sourire coquin commence à me foutre le feu.

- Ça va, merci.
- Je vous assure, prenez le, ça vous engage en rien.

Elle a la main sur sa portière, dans quelques secondes, elle sera partie. Je n’ai plus les idées claires, je cherche comment la retenir, incapable de me résigner à ce que nos vies se séparent aussi brutalement.

- Par contre, faites attention, on voit vos bas.

Je pète un câble, c’est sûr, enfin je crois. Une autre femme serait sans doute entrée dans sa voiture en me fusillant du regard. Mais mon inconnue aux nœuds rouges n’est pas n’importe quelle femme. Je le réalise lorsqu’avec un simple « Ah mince », elle se met à glisser les mains sous sa jupe pour les remonter, devant moi. Je ne vois rien, mais la simple idée de ce qu’elle fait m’électrise, et je mets soudain le doigts sur le truc qui me travaille depuis tout à l’heure. Depuis le début, je suis dans un jeu, un jeu qu’elle mène, qu’elle dirige, un jeu qui semble beaucoup l’amuser. Oui, ce sourire espiègle, ce regard franchement coquin lorsqu’elle me demande « C’est mieux ? », ma belle inconnue n’est pas l’innocente que j’avais imaginé, et ça la rend soudain encore plus que sexy.

- Oui, mais c’est surtout quand vous vous baissez qu’on les voit en fait.
- Ah ? Et bien, il faudra que je fasse attention alors.
- Oui… surtout que je ne sais pas ce qu’il y a sous cette robe.

J’exagère, je le sais, mais puisqu’elle joue, je joue aussi.

- Euh… pas grand-chose en fait.

Et sur ce, elle me laisse avec mon sourire figé, entre dans sa berline, met le contact. Putain ! C’est l’échange le plus excitant de ma vie. On a parlé naturellement, comme si on discutait de la pluie et du beau temps, sauf que ces mots… j’en reste médusé, conscient que je suis en train de laisser partir la jolie fille la plus coquine que je n’ai jamais rencontré, certes, une vraie aguicheuse, mais bon sang, cette audace, cette confiance en elle. La mort dans l’âme, je retourne vers mon véhicule. Que pourrais-je faire d’autre ? Je ne vais pas me jeter sous ses roues pour l’empêcher de partir. Un instant, mon cerveau envisage l’idée… Merde, elle m’a mis dans un état, je deviens complètement débile. Et puis, sa voiture passe prêt de moi, lentement, et je remarque la vitre baissée, et son grand sourire :

- Bonne journée, me lance-t-elle en passant.

Petite garce, me dis-je sans aucune animosité, plein d’admiration, elle me cherche vraiment. Je tente une dernière fois ma chance avec mon plus beau sourire.

- Allez, prenez mon numéro, j'insiste.

J'ai un air de chien battu, je la supplie de mes yeux de cocker. Évidemment, c’est peine perdue. En regardant sa voiture s’éloigner, j’hésite entre remercier la vie pour ce cadeau, ces quelques minutes irréelles, ou la maudire pour m’avoir fait effleurer une telle créature. Quel jour somme nous déjà ? Mercredi. Peut-être que je devrais revenir la semaine prochaine.

A défaut d'avoir conclu, c'était un très bon moment partagé en bonne compagnie.

Nous sommes mercredi....je piétine d impatience de lire la suite...

Bin Stephx17LR, 19 jours d’attente, un nouvel épisode fraîchement posté ce matin et on s’impatiente encore?
Vous n’avez pas vu l’épisode 8 ou vous êtes un gourmand?
Je m’interroge

Miss Curieuxcpl

Sympa ton histoire ... un peu insistant vis à vis de la fille aux jarretières ornées d’un gros nœud rouge ... non ?

après qui ne tente rien n'a rien.

Merci aux habitués du mercredi


@b83s, insistant, je ne sais pas... tant que le sourire est là, c'est que tout va bien, non ?

Belle histoire :)

Effectivement, j'ai raté l épisode 8. Une autre aventure bien sexy. Il y a des chanceux.....

Ah, je me disais, ils vont me faire écrire deux épisodes par semaines si ça continue

Ah ? Ah bon? C’est pas possible ? Mais vous êtes sur ?
Il me semblait bien pourtant que j’avais souscrit à ça moi…

C’est pas Bobflix ici ? Me serais-je trompée ?



Modifié 2 fois. Dernière modification le 05/06/25 22:24 par belleronde89.

Non, ici on est plutôt sur bopple TV, un nouvel épisode disponible tous les mercredi... ou presque

Mais comment ai-je pu passer si longtemps à côté de ce post !
Et maintenant il ça falloir attendre !

Demain c'est mercredi....aura -t-on 1 ou 2 histoires.....suspense