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Film Le Fil Rouge Créatif : Poésie libertine et frissons choisis

Envoyé par belleronde89 
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
La taille ne compte pas... la taille ne compte pas... et bien parfois, si, quand même.

Bravo Belleronde, toujours aussi intimement coquin
Transpirer
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
Ah la la vous me régalez avec ces textes magnifiques. Merci à vous pour cette lecture poétique
Homme, 42 ans, France, Auvergne-Rhône-Alpes
Je peux ?
Oui, tu peux .

Mes paupières se ferment .

Sirocco en approche.

Soufrière en éveil.

D'un pays en guerre ,
Tu rassembles .

D'un territoire sinistré,
Tu reconstruis .

Messager de la paix,
Orfèvre de la peau ,
Magicien du flux ,

Un baiser.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/05/25 17:39 par Barilla.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France

Flamme


Je m’approche
de la flamme.
Sans peur.
Fascinée.
Séduite.

Envie de découvrir
ses facettes,
sa richesse,
sa profondeur.

Je nourris le feu.
Je nourris l’échange.
La flamme sautille,
me touche
sans brûler,
me frôle,
m’entoure,
vivante,
insaisissable.

Captivante,
elle me regarde
et je vibre
de mille questions.
Homme, 42 ans, France, Auvergne-Rhône-Alpes
Magnifique allégorie !
Superbe Belleronde .
J'aime beaucoup .
Je pense , un de mes poèmes préféré :)
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Sur le fil

Je cherche le fil.
Le fil.
Du lâcher-prise.

Ce qui me permettrait
d’imaginer,
jouer,
yeux bandés,
avec un inconnu.

Sans trembler
sans penser
aux dangers.

Je cherche ce fil
qui ferait sauter l’armure.
Explorer.
Tenter.

Mais bon sang,
ma boîte à outils
est mal rangée.
Homme, 42 ans, France, Auvergne-Rhône-Alpes
Belleronde , ça arrive souvent qu'une boîte à outils soit mal rangée ... Et puis un jour , sans crier gare , on la range ..

PauldeCaen , écris nous un poème ;)
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Barilla… ah … la mienne semble manquer de ce soupçon de magie…
Et je plussoie @pauldecaen laissez vous tenter…

Bravo Clic, un joli début …
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Le chant des plaies

Cela commence doucement,
comme une petite voix
au fond des entrailles.

Comme une petite plainte
qui sourd,
qui monte,
Et qu’on ignore
dans le feu de l’action.

Soudain,
cette petite voix laisse place
à des centaines
de cris.

Ça sanglote,
s’apaise,
hurle,
trépigne,
et ainsi de suite
dans un cycle infini.

C’est assourdissant.
Cela empêche de penser,
cela empêche de bouger.
Ça prend aux tripes.
Ça plie en deux.
Ça occupe toute la place.

Jusqu’à ce que l’on se rende.
Jusqu’à se rouler en boule
dans un coin,
et rester là
à saigner.

Et puis,
au bout d’un moment,
les pleurs diminuent.

Le corps chantonne,
un doux murmure.
La vie repart.
Femme, 48 ans, France, Hauts-de-France
Rien à voir, mais à chaque fois que je vois le pseudo barilla, j'ai en tête cette publicité "ah ah ah, ma collection Barilla a disparu ahhhhhh"J'espère que maintenant vous aussi :D
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Tirer la langue quelle mémoire la Missdu80
Homme, 42 ans, France, Auvergne-Rhône-Alpes
:( Belleronde , je suis convaincu qu'on a tous cette magie ... Le plus difficile est de la trouver ... L'ouverture de ce post est une part de cette magie :)

Clic , félicitations pour t'être lancé ;)

Missdu80 ( ou plutôt Miss des années 80 :) ) , je suis allé voir la pub , je m'en souviens maintenant :) , je ne sais même pas pourquoi ce pseudo .



Modifié 2 fois. Dernière modification le 15/05/25 06:59 par Barilla.
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
À l’heure où l’aube retient la nuit,
du bout de la langue
Je recueille les perles de rosée
Qui roulent sur tes chairs ardentes.
Délicatement.
…Elles ont le goût de la vie…
Homme, 61 ans, France, Bretagne
Entre chiens et loups.

Mon souffle délicat parcoure ton cou.

Tu commence à gémir.

je me délecte en face du miroir de ce sourire.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Chouette chouette… du renfort !
Merci Plume33 de vos jolis pleins et déliés…
Et merci Esnant29 de cette délicatesse
Homme, 51 ans, France, Auvergne-Rhône-Alpes
Vécu aujourd'hui (un peu plus léger que mes haïkus !!)

Au restaurant, ce midi, un pari lancé,
Très vite, pour moi, ta culotte enlevée,
Sous la table, alors, tes cuisses bien écartées,
Etais je le seul, par la vue, à m'en délecter ?
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Voilà quelques lignes qui envoient des images très précises... et des souvenirs très coquins aussi
Rougir

Merci Maxdenvie... et merci à toutes et tous pour les derniers textes
Bisou
Homme, 61 ans, France, Bretagne
FÉERIE A LA PLAGE

Nous nous installons sur le sable avec ma compagne.
Nos regards de suite se croisent.

Ma douce occupée ajuste son pagne.
En toute impudeur vos jambes se décroisent.

Cela ne dure qu’un instant.
Votre homme scrute le bleu de la mer.

Je devine votre regard ardent.
Pendant que ma très chère enfile son bikini en pleine galère.

Le temps se fige un instant.
Je masse le dos de ma compagne allongée.

Vous aussi, à l’imitation vous massez le dos de votre compagnon apaisé.

Nous nous défions les yeux dans les yeux.
Ce petit jeu deviens langoureux.


Bien à vous.

ESNANT29
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Une étoffe sur ses reins, insouciante
Une étoffe sous ma main impatiente

Sous mes doigts curieux, pas de coutures
Sous cette robe légère, juste sa cambrure

Entre nos peaux, la seule viscose
De haut en bas, j'aime quand elle ose

Sur ce marché, ses hanches qui roulent
Juste elle, sa robe, et puis la foule
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Dérapage

Collés serrés, nous dansons.
Tes mains sur mes hanches,
mes mains sur ton cou.

De petits pas chaloupés,
en petits gestes discrets,
nous progressons.

Un baiser dans mon cou,
un baiser sur ta bouche.
Vers ma croupe, tes mains glissent.

Dans le patio,
nous prenons le frais.
Collés serrés, pour garder le chaud.

Je sens ton envie contre moi.
Grisante. Je libère ton sexe,
et te branle là, en mordant ta bouche.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/05/25 23:06 par belleronde89.
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
Mes doigts flottent sur tes monts frémissants,
Tes seins nus au creux de mes paumes frissonnent,
je resserre tes bouts durcis dans l’étau de mes doigts…
Je dessine sur ton clitoris des poèmes muets.
Les gémissements s’échappent de tes lèvres
Les caresses enfantent d’un soupir suspendu
chargeant l’air d’une volupté ardente.
On a joué avec la corde comme on joue avec le temps,
tissant dans ta chair une promesse lente.
Collé à ton dos, je t’ai frôlé dans cet ailleurs discret,
comme on approche une braise vivante.
Et avec la lenteur d’un souffle sacré,
avec la tendresse d’un serment jamais dit à haute voix,
Je suis rentré en toi dans un abandon vibrant…la chair dans la chair.
Chaque mouvement devenait empreinte,
chaque pénétration, offrande.
Le plaisir trace des cercles lents dans les profondeurs de l’être.
Ton odeur illumine mon âme.
La jouissance est puissante comme une vague qui s’échoue sur un rivage inconnu.
Peau contre peau dans un délaiement éthérée ….
…Et puis, doucement,
J’ai défait la corde qui libère ta peau,
comme une étreinte qui s’efface,
comme un frisson qui glisse le long de l’échine.
Au bord de ton monde,
J’ai senti cette onde vibrer en toi,
longtemps, comme une lumière sourde,
Comme un écho encapsulé dans des bulles
Que la nuit enferme en silence.
Déjà disparaissent les secrets qu’Hédoné
nous chuchotait dans l’intimité de notre jouissance,
nous laissant haletants et pantois par le violence du ressac.
Demeure le feu de Prométhée qui brûle sur tes lèvres
Restent le vide et la frustration,
Reste ce besoin vital de replonger dans la béatitude
Reste l’espoir au fond d’une boîte
Que maintenant qui devienne souvenir .
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
A genoux, cheveux tressés
J’attends
Dans le noir, peu habillée
Le cœur battant


Fébrile, yeux bandés,
J’écoute le silence
Haletante, affamée
Je meure d’impatience

J’entends tes pas sur le palier
Je sens ton parfum
Te ressens à mes côtés
C’est complètement divin

Ton souffle sur ma peau
Tes doigts me rendent accro
Le bruit de tes vêtements
L’attente assurément

Je m’offre en toute confiance
Ivre de ton désir
Ton bonheur, ma récompense
Jouir de ton plaisir


Miss Curieuxcpl
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Orageuse

La pluie me berce.
Mais l’orage,
l’orage…

C’est une note électrique,
C’est une douce rage,
qui gronde,
qui monte,
comme un cours d’eau.

L’orage,
l’orage …
et tous mes sens
sont en éveil.

Mon cœur pulse.
Ma peau fourmille.
Je n’ai pas assez de mains,
de bouche.
Ta peau m’attire,
ton souffle m’hypnotise.

Le tonnerre,
l’orage,
me rendent chasseresse,
font de toi mon otage.

Le tonnerre,
l’orage,
tu deviens ma proie,
dans la morsure de ma joie.
Femme, 48 ans, France, Hauts-de-France
La fatigue me fait franchir le pas... je n'ai pas votre sens de la poésie :)

Wahou
On m'avait vanté tes mérites
Mais c'était loin de la vérité
Avec toi c'est sûr je m'excite
Nul autre ne t'a surpassé
Il est tard que le temps passe vite
Zut, te voilà déchargé
Encore un qui s'use trop vite
Restent mes mains, y a qu'ça de vrai
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Merci à toutes et tous de ce voyage :)

Pour citer Paul en reprenant le début de son (fort joli) poème et avec un petit clin d’œil à Missdu80:

De lettre à lettre,
De mot à mot,
De ligne à ligne,

De style en style,
De main en main,
De peau en peau.
Je ressens
Je fais écho
Je tressaille
J’anticipe
Je voyage comme un bateau,
Ivre de vos sensations,
Libre de jouer oui, aussi avec mes mains.
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Bien venue Missdu80 et belle entrée en matière
Applaudir
Homme, 71 ans, France
Bravo Missdu80 et merci Belleronde89 d'avoir repris le poème de pauldecaen1, un poète trop vite disparu de Bob... Merci pour ces mots suspendus à vos respirations.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/05/25 17:13 par Plouf14.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Alors Plouf - repris sur une toute petite partie hélas…. Comme je regrette du coup.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Bon j’ai une petite confession à faire, en écrivant de la prose, je vais un peu l’impression de passer pour une arnaqueuse…. J’ai donc tenté de faire quelque chose dans une forme classique… donc tant qu’à faire viser le sommet… Hugo soi-même a été mon modèle: un sonnet classique, trois strophes, rimes en ABAB.
Je vous livre ci-dessous le fruit de mes efforts… cette recherche de forme était comme une façon pour moi de tromper, le manque d’inspiration et d’essayer de débloquer le fil coincé…

Jeu d’un soir

On s’est parlé d’abord, un soir rue Montaigne,
Mais là, ici, flotte un désir suspendu.
On se jauge, on sourit, les regards vont et viennent,
Quelque chose frémit, qu’aucun mot n’a rompu.

Les baisers s’enchaînent, les uns aux autres, sans hâte,
Nos mains effrontées accélèrent le programme,
La ligne du désir, d’une tension délicate,
Et nos corps affamés, lentement s’enflamment.

Et puis on déshabille, pris dans le même jeu,
D’enfin coller nos corps au bord de l’infini,
De caresser l’intime à pleine main, en feu,
Jusqu’à crier l’envie de prendre et d’être pris.


——
Moralité… je préfère la prose



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/05/25 21:54 par belleronde89.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Certes… mais j’aime tellement « Demain, je partirais dès l’aube… » pour l’avoir étudié en classe justement.
Ça a l’air…. Pas facile mais parlant, sensible…
Et quand je lis le miens je trouve rien de tout ça : ça m’a l’air faux surjoué fabriqué.
Ennuyeux
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Et bien moi j'aime bien quand tu pars en sonnet
Applaudir
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Je ne fais pas du Hugo... juste de simples mots Rougir

Joueurs

Il m’écrit un scénario
Je découvre ses mots
Me suggère des images
Les idées ne sont pas sages

Arrive mon amour
Un joueur? Il accourt
Ses mots brûlants se joignent
Pour faire vibrer sa compagne

Une histoire à quatre mains
Voilà qui est malin
Unis pour son plaisir
Nous allons la faire jouir

Les mots me font vibrer
Rien ne peut les arrêter
Ils enchaînent les idées
Tout pour me faire succomber

Je lis avec avidité
J’ai envie de me toucher
Au boulot, impossible
Ils le savent, prévisible

Mon chéri connaît mon état
Le retour sera sympa
A peine la porte passée
Sa main dans ma culotte pour vérifier

Mes lèvres sont gonflées
Ma culotte est mouillée
Je n’ai qu’une pensée
Qu’il vienne s’y glisser

Je suis à fleur de peau
Sa main dans mon dos
Je monte l’escalier
Prête à exploser

Il se fait tendre
Et fait durer
Puis vient me fendre
Je suis comblée

Miss Curieuxcpl (vous l’aurez deviné) Clin d'oeil
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
La Miss Curieuxcple chapeau… et amusant à lire Rougir

Ps: on me souffle dans l’oreillette que je dis des bêtises Demain dès l’aube n’est pas un sonnet mais un poème fait de 3 quatrains en alexandrins à rimes croisées … voilà
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Bon nouvelle tentative … inspirée par une conversation récente …

À la recherche du galet perdu

Coquiner en réel, en passant par un site,
C’est chercher le galet sur une plage de galets.
Il faut faire l’effort, trier et lever du galet,
Pour trouver la perle rare au détour d’une visite.

Trouver LE galet parfait, une première fois,
Tiens du hasard total, du coup de bol.
Mais les fois suivantes, les ratés, ras-le-bol,
Frustrant, ces fantasmeurs se prenant pour des rois.

La suite est une longue marche sur la plage.
On sait trier et filtrer en quelques phrases.
L’impatience nous quitte, on devient sage,
La route semble longue vers le graal de l’extase.
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Libre

Libre d'expérimenter, de jouer, de séduire
Libre de désirer, de tenter, de sourire
  Libre, le suis-je moi, en t'offrant ces plaisirs ?

Badiner, se chercher, sans détour
Que du sexe, du charnel, pas d'amour
Saurais-je, moi,  te le permettre un jour ?

Libre, parce que cela te va si bien
Parce que tu rayonnes, tu brilles comme un matin
Libre, sans entraves, enfin.


Mr Curieuxcpl
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
On vient d’entendre Zaho de Sagazan, parler l’amour...
Son texte aurait une belle place ici Clin d'oeil
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Embrasser

Embrasser —
et être embrassée —
c’est une douceur singulière.
Sentir une langue s’attarder sur mes lèvres,
taquiner la commissure de ma bouche,
s’y glisser doucement,
puis s’éclipser, juste au moment où je cède.

Et revenir.
Avec des dents, cette fois,
pour mordiller, pour provoquer,
pour jouer.
Une langue qui lèche doucement
l’intérieur de mes lèvres,
qui parcourt leur bord,
d’abord supérieur, puis inférieur.

Elle s’égare un instant,
descend vers le cou,
remonte vite —
pour embrasser encore,
et mordiller encore.

Embrasser est un jeu de nuances,
de rythmes,
de tensions.
Un art à mille variantes,
un prélude,
ou un monde à lui seul.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Ah la danse …la danse… oui Eurydice. Bien d’accord.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Cadence

Je ne connais rien de toi.
Il y a trop de monde.
Trop de sons.
Mais ton corps
répond et propose.

Un appui.
Une pression.
Un regard.
Un demi-pas.
On se cherche.
On se frôle.

Et parfois,
le corps dit non.
Un geste part trop tôt.
L’autre s’éteint.
Un frisson manque.
C’est un désaccord, léger,
mais il casse la danse.
Et déjà, on cherche
un autre corps à suivre.

Quand on s’accorde,
que ton épaule
répond à la mienne,
C’est comme un murmure
qui chantonne, qui monte.
Je danse
et je retiens le reste.

Ma main
qui voudrait.
Mon bassin
qui insiste.
Mon souffle
qui déborde.

Je me retiens
de danser
plus loin.
Je reste là,
juste là,
dans ce rythme
qui donne envie de plus.

Mais si alors ta bouche
s’aventure et cherche la mienne,
je perds ma retenue,
je plonge et ne suis plus
que vibration.
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Merci @Belleronde, j'étais sur la piste d'un zouk torride....
Amoureux

Que ce fil fait du bien
Amoureux
Applaudir
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
( merci, il a longtemps résisté celui-là, il vient juste de se débloquer… je suis ravie que le cadence du zouk soit passée :) )



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/06/25 22:34 par belleronde89.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Acronymes

Je me prends au jeu de l’immersion.
Je cherche encore un corps,
comme un fil qui me fait vibrer.
Je cherche encore
à aller plus loin,
à voyager.

Et quand le fil se rompt,
que le plastique casse,
qu’une brûlure soudaine sous la langue,
qu’une visite chez le gynéco
font découvrir trois lettres,
qui cassent le voyage…

L’envie est toujours là,
cette envie qui pousse à prolonger,
à retrouver,
à reprendre la route,
à ressentir à nouveau
la vibration,
qui rend sourd,
qui rend aveugle,
qui rend égoïste,
et qui veut faire oublier
… les acronymes.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Bon j’imagine que le précédent est moins porteur … fait moins écho.
Laissons le reposer et travailler Ce n'est pas moi!

J’ai fait une expérimentation avec une de mes IA préférée… oh je sais je sais… laissez-moi expliquer au moins.

Mon objectif est de faire écrire une IA en la pilotant et en l’assistant sans écrire à sa place, en inversant les rôles …

Je lui ai donné une première instruction précise consistant à écrire en respectant mon style, mes mots et mon rythme et en le contraignant à utiliser la forme d’un Djinn ( poème structuré comme dans Les Djinns de Victor Hugo — c’est-à-dire avec des strophes dont le nombre de syllabes augmente puis redescend (ex. : 2 / 3 / 4 / 5 / 6 / 7 / 8 / 9 / 10 / 9 / 8 / … / 2) ). Je lui ai fait faire 29 retouches sur le poème, depuis sa création jusqu’à la dernière modification.

Ces retouches ont concerné :
• le rythme et la forme inspirée du djinn,
• des remplacements de mots trop répétés (velours, peau, etc.),
• des vers plus explicites ou plus sensoriels,
• des choix de tension / relâchement dans le jeu entre les deux corps,
• des images plus assumées autour du chocolat, du souffle, de la main, de la lecture de l’autre,
• et plusieurs ajustements pour garder le fil rythmique et émotionnel intact.

J’ai moi même réécrit ( remplacé) un mot un seul. Et la forme est un peu moins respectée que souhaitée.
Voici le résultat de cette expérience :


———
Chocolat ( créé par une IA assistée d’un humain) Rougir

Toi.
Si dense.
Sous ma main,
ton grain me traverse.
Ta peau est une onde qui brûle.
Je suis l’attente dans ton souffle.
Je suis le souffle qui s’attarde,
là où ton corps devient tension.
Chocolat noir, veine vivante,
j’avance au creux de ta matière.

Tu vibres. Je te déplie, doux.
Je lis en toi comme on écoute.
Ta hanche s’avance, ton dos se cambre.
Ma main réclame, et tu réponds.
Tu respires plus fort.
J’effleure encore.
Je retiens,
je veux,
je prends.
Toi.
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
C'est beau
Homme, 53 ans, France, Normandie
Erotisme et humour : voilà un mélange détonnant. J'adore... Bravo, miss, belle plume !
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Merci Bruce ;)
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Une petite dédicace … et l’exploration d’un nouveau style:

Le tanka urbain ~ c’est une forme poétique inspirée du tanka japonais (5-7-5-7-7 syllabes), modernisée pour exprimer des émotions d’aujourd’hui. Il mêle tendresse, humour ou désir avec les mots du quotidien et les codes de la rue ou du digital.


———-
Tanka Faire

J’suis love de vot’ esprit
J’veux pas de vot’ booty
J’aime vot’ vibe
Curieuxcple, oh quel swag
Restez vous, restez choux

⸻ ;)
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Comment, mais comment avons nous pu passer à côté de cette dédicace
Pourquoi, mais pourquoi n'avons nous pas remercier la plus badass
La bobeuse au grand cœur, la plume à l'encre tenace
Tombés sur nos booty, ravis par ton esprit, juste MERCI !
Bisou
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Une petite récréation lors d’une petite pause au boulot … une phrase m’est resté en tête et j’en ai profité pour faire bosser mon IA préférée en la pilotant.
( résultat en deux prompts mais avec long contexte pré-existant )

Chacun sa lune (version générée vi IA)

Je scrolle.
Je tombe sur lui.
Sur eux.
Sur tous ces culs.

Des lunes tendres,
des lunes dures,
certaines d’ivoire,
d’autres d’aventure.

Il y a des lunes fières,
prises en contre-plongée,
des lunes timides,
cachées sous un drap plié.

Des lunes musclées
comme un poème.
Des lunes floues,
mais pleines d’emblème.

Certaines sont offertes
comme un sourire.
D’autres s’exposent
avec un plaisir
de carnaval,
de bacchanale,
ou juste de mardi soir banal.

Moi, je regarde,
je classe,
je ris.
J’admire aussi.
Chacun sa lune.
Et moi ?
Je choisis.
Ou j’écris.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Cette création ci fait suite à une conversation…. Conversation dans laquelle j’utilise fréquemment la dictée, ce qui donne mieux à de fréquent fou, rire, quand le correcteur orthographique intervient.
Donc c’est une poésie libre, j’ai joué avec une IA mais beaucoup corrigé beaucoup dirigé….



À l’insu de mon plein texte

C’était un soir d’envie douce,
on s’écrivait pour s’acoquiner.
Je t’ai proposé une love room…
Le correcteur,
plein d’entrain,
a validé love vroum.

Et j’ai ri.
Tu as répondu :
« Va pour l’option mobile. »

J’écris soupir, il propose soupe.
Je te veux nue devient nulle.
Je frémis ? Il me force un frais mis.
Je voulais te dire viens,
il m’a envoyé vin.
Et là, tout a débordé.

Il me connaît mieux que moi,
et propose des positions typographiques.

Il remplace sexe par sac,
corps à corps devient copro.
Je glisse un libertin qu’il lubrifie.
Tu me lis,
et tu ris.
Tu ajoutes :
« J’arrive avec l’huile. »

Et quand tu es entré dans la love vroum,
je n’étais pas seule dans mes draps.
Il y avait lui aussi,
ce correcteur fidèle,
qui, sans prévenir,
a glissé :

« Je bande passante. »
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