A la lecture de JB41 « ma première turlutte » j’ai repensé à ceci….
A l’été de mes 17 ans, et grâce à mes petits boulots des années précédentes, j’avais amassé assez d’argent pour m’offrir le permis AL (moto 125) et la 125 enduro d’occase (suzuki RH jaune, légèrement boostée... ) dont je rêvais. Le cuir, la moto et souvent la canette de bière à la main (pas en roulant… afin presque…) faisait selon moi à l’époque, l’étoffe d’un tombeur sans avoir le palmarès…
Ça ne m’empêchait pas de fanfaronner et de faire le dur. Les paroles de la chanson de Souchon me caractérisaient très bien à l’époque :
J'suis mal dans ma peau en coureur très beau ,
And I just go with my pince à vélo, J'suis bidon, j'suis bidon.
Mes conquêtes étaient toutes des filles bien plus jeunes, à la recherche, elle aussi de notoriété devant les copines, en sortant avec un "pseudo séducteur", un peu plus vieux… Leur jeune âge ne m’avait pas permis de beaucoup dépasser les flirts de gamins.
J’allais régulièrement dans un salon de coiffure, et une des coiffeuses, environ la trentaine, était selon moi à l’époque, le top de la féminité. Superbe visage et un maquillage léger, et toujours parfait (selon mes critères de l'époque), des petits seins très souvent en libertés sous des tee-shirts semi transparents et des mini-jupes qui mettaient en valeur ses jolies jambes. Je savais comme tout le village qu’elle était célibataire et qu’elle avait beaucoup d’aventures avec des beaux gosses du canton, quelquefois mariés. A la campagne, à cette époque, il n’en fallait pas plus pour faire parler et être détestée des femmes et raillée par tous les hommes qui n’avaient jamais pu la séduire… Dans les bistrots les vannes fusaient à son sujet, et je n’étais pas le dernier pour en rajouter.
Chaque fois qu’elle me coiffait j’étais aux anges, car elle me parlait d’enduro et de mécaniques. Je pensais qu’elle adorait écouter les moult détails que je donnais notamment sur les modifications effectuées sur ma machine pour la rendre plus réactive et aussi plus puissante… En fait elle se contentait d’être professionnelle, en prêtant toujours beaucoup d’attention à la conversation de tous ses clients, même si cela ne l’intéressait pas forcément. Mais j’étais trop jeune et trop innocent pour m’en rendre compte. Croyant à une ouverture possible, je m’enhardis et lui proposai de faire un tour dans les chemins, domaine de prédilection de mon engin qui était beaucoup moins spectaculaire sur le bitume. A ma grande surprise, elle accepta et me proposa le soir même d’essayer dès la sortie de son boulot.
A 19 h j’étais à la porte de son salon, avec mon bruyant engin. Je lui passe un casque et elle enjambe ma machine. Elle se colle à moi, et se tient fermement avec ses deux bras enlacés autour de ma taille. J’imaginais sa minijupe remontée au maximum vue la position de ses jambes derrière moi, et je devinais le tissu de sa fine culotte tendue qui venait se coller à l'arrière de mon jean. Rien que d’y penser j’avais une érection.
Les chemins et les kilomètres défilèrent, j’essayais d’assurer sans trop faire l'imbécile et la décevoir.
L’itinéraire était un grand classique pour moi, lorsque j'avais une "passagère" à impressionner, avec quelques sensations de vitesse et de jolis paysages de forêt. Son faible poids et sa position faisant corps avec moi rendaient les manœuvres très faciles et sans risques. Beaucoup d'autres à sa place, se cramponnaient, se tortillaient et refusaient de pencher en même temps que moi, ce qui rendaient certains passages périlleux et désagréables. Elle était une vraie "motarde", du moins en passagère.
Je finis par le clou du spectacle, la traversée d’une rivière à guet. Le passage était technique et devait se faire avec précision, pour éviter de chuter sur un obstacle caché ou un trou. Arrivé sur l’autre berge, je m’arrêtais pour vérifier qu’elle n’avait même pas mouillé ses chaussures, alors que nous avions provoqué une superbe gerbe d'eau et franchi les 15 mètres du guet à bonne vitesse. Elle semblait ravie, et elle me proposa de faire une pause afin de profiter du paysage de cette belle rivière sauvage, un soir d’été. J’ai coupé le moteur et mis l’engins sur béquille. J’avais l’habitude de finir sur la béquille d’ailleurs à cette époque, mais je m’égare et je gâche le couché de soleil romantique… Ma passagère descendit en premier et alla s’asseoir sur un arbre mort à quelques mètres pour fumer une cigarette.
- Vous avez aimé ?
- Oui génial, c’est cool ça donne envie de passer le permis bécane. Et sinon tu arrêtes de me vouvoyer, je suis pas encore une vieille.
A l'époque le vouvoiement, même chez les jeunes, au début d'une rencontre était de rigueur... et j'étais un grand timide.
Je la regardais assise là les jambes serrées sur ce banc improvisé, rêvant, en tirant doucement sur sa cigarette. Le maquillage parfait, la chevelure ondulante, et le coucher de soleil sur la rivière.
Ouah pour moi c’était une vraie scène de cinéma !
Maintenant comment assurer… et pas non plus passer pour un lourd et prendre un râteau directement. Ce n’était pas une minette de 14 ans, fallait vraiment être à la hauteur…
Je vins m’asseoir à côté d’elle. Elle me tendit sa cigarette, je tirais une taffe. Sans trop montrer mon manque de pratique dans ce domaine aussi.
Elle rompit le silence
- T’es doué, j’aime bien ta conduite, t’es pas foufou, tu maitrises et tu donnes justes les bonnes sensations.
Inutile de dire que j’étais aux anges. J’avais bien fait de la jouer pas trop "branleur à mobylette"
- Quand tu veux on le refait, j’adore me balader avec toi, tu es la passagère de rêve. Tu te comportes comme si tu faisais de la moto régulièrement. C'est cool avec toi...
Je vis se dessiner un léger sourire sur ses lèvres. Je tentais de me rapprocher d’elle, en penchant doucement mon visage vers elle, mes lèvres en avant... en m'arrêtant à quelques centimètres des siennes, pour ne pas risquer de gâcher l'instant !!!
- Je vais être franche avec toi. Tu connais ma réputation dans le village. T’inquiète, je sais et je devine ce qu’ils racontent…et je m’en fous !
Je ne disais plus rien, j’étais scotché.
- T’es un mec sympa, je voudrais pas que tu t’imagines des choses avec moi. Quand je dis que j’ai envie de faire un tour en bécane ce n’est pas pour autre chose… sinon t’inquiète, je te l'aurais bien fait comprendre aussi !
Là je venais de prendre le beau râteau prévu…mais en douceur...elle avait retenu le manche !!! En une seconde j’étais passé de l’admiratif béat, à la haine de cette fille !!
Quelle salope !! Quelle allumeuse !!! Je la détestais !!! A l'époque, je ne pouvais pas admettre qu'une fille accepte une promenade en moto, juste pour faire de la moto !!!
Elle comprit rapidement sûrement tout cela, et la confusion qui régnait dans ma tête lui fit de la peine.
Elle se retourna vers moi pris mon visage dans ses mains et me donna un doux baiser sur la bouche.
- Désolée de t’avoir laissé espérer des choses…
J’étais complètement pétrifier, mon cerveau tournait en boucle. C’était quoi ce plan. Je n’y comprenais plus rien.
- Soit pas triste, la vie est belle, on est bien la… T’a une super bécane, t’es jeune, beau et sympa...
Je m’en foutais maintenant de ses compliments, j’avais qu’une idée, la ramener au village et aller me prendre une cuite avec les copains. Une fois bourré, je la pourrirai devant tous les habitués, en inventant des détails scabreux sur son comportement !!!
- T’as une copine ?
- Non euh.. pas en ce moment !
- Tu vas en retrouver une je suis sûr, t’as tout pour plaire aux filles.
- Bof c’est pas évident et de toute façon, j’aime plus les filles du coin…
- Oui je comprends, tu préférais une femme plus âgée ?!
Je ne dis rien mais elle comprit mon problème et peut-être aussi ma grande déception...
En me passant à nouveau sa cigarette elle se tourna vers moi, et avec son regard si doux remplis de compassion, elle me fit, rien que par son regard, regretter toute ma colère et ravaler ma haine.
- Je vais être très indiscrète, t’es pas obligé de répondre..Tu as déjà couché avec une fille ?
Officiellement dans le village je me vantais de multiples coucheries, avec moult détails !!! Je n’aurais jamais admis le contraire, à qui que ce soit. Mais là... face à ses yeux, ma carapace de macho frimeur venait de s'envoler. Je me suis fait tout petit devant une poupée.... Comme disait Brassens.
- Non jamais… C’est le problème… euh avec mes ex...
Je baissais les yeux comme si j'avais avoué une faute grave !!!
- Ca viendra, elles sont jeunes, c’est normal. Tu sais moi aussi à leur âge, je ne faisais pas grand-chose. Pour une fille, il faut se sentir prête. Mais ensuite quand ce sera la bonne et qu’elle te fera confiance, ça sera génial.
Suivi un long silence.
- C’est très courageux de l’avouer, beaucoup de gars de ton âge auraient menti.
Je me sentais bien avec elle, malgré une étrange sensation de perte de contrôle. N'étais-je pas en pleine croissance... je grandissais !!!
- Tu sais ma première fois c’était à 16 ans.
- Oui alors moi j’ai 17 passés !
- Tes ex-copines avaient quel âge ?
- Beuh…
- Beaucoup moins, je suis sûr !
Elle écrasa sa cigarette, je sentais que la parenthèse allait se refermer. J’avais vraiment la mine défaite. Je lui fis surement pitié. Elle reprit mon visage dans ses mains et appliqua longuement ses lèvres sur les miennes. Je n’osais entrouvrir la bouche et lui rouler une pelle, de peur d’être encore renvoyé dans les cordes. Le chaud et le froid c'était vraiment le thème de cette soirée pour moi...
- Écoutes, tu es mignon, tu as été adorable, on est tellement bien ici, c’est romantique. J’ai envie d'un truc.... Mais attention t'es plus un gamin, tu ne te fais pas un film ? hein ?
- Euh... oui pas problème !!!
J’étais encore une fois suspendu à ses lèvres… J'étais prêt à tout à cet instant !!! Le paradis ou l'enfer ?
- Ca sera notre secret, chutttt !!!
Elle finit sa phrase par un sourire complice que je n'oublierai jamais !!!
Elle bascula à genou devant moi et descendis mon short. Machinalement, suite à son mouvement je me suis levé. Ainsi le caleçon sur les chevilles, j’étais face à elle. Elle prit mon sexe, encore mou dans sa bouche. C’était allé si vite que je n’étais même pas en érection. Elle comprit ma stupeur. Elle remonta son haut rapidement, libérant ses deux adorables petits seins toujours aussi libres. Elle prit mes mains et les colla sur chacun des deux. Mon sexe devint rigide à la seconde. Elle reprit sa pipe avec application et technique. Elle savait admirablement jouer de sa langue, une sensation qu’il m’a fallu des années pour retrouver lors d’une pipe. J’ai même cru pendant des années qu’elle était seule au monde à sucer comme ça. Malheureusement ce ne fut pas très long, c’était beaucoup trop pour moi. Je n’ai pas pu me retenir longtemps. Sa langue, ses doigts, les aspirations de sa bouche, ses lèvres, tout était irrésistible. Très vite, j’ai poussé un cri comme jamais auparavant. Elle a reçu immédiatement une forte giclée dans sa bouche, puis deux ou trois autres sans qu'elle ne relâche sa succion diabolique. D’une main experte, elle me branla pour me vider totalement. Elle me fit ensuite un bisou tendre sur mon sexe, puis alla, la bouche gonflée, prendre des kleenex dans son sac pour tout nettoyer.
Nous sommes rentrés tout doucement, elle derrière, lovée tendrement à moi. J'étais sur un nuage... comme dans un film... Un vrai travelling de cinéma avec le soleil couchant en fond.
Au moment de notre séparation, elle me fit un rapide bisou sur les lèvres.
- J’ai adoré la balade en moto avec toi.
- Je .. euh… merci…
Elle me mit un doigt sur ma bouche.
- Tais-toi ne gâches pas tout. Pas de merci, c’était un instant magique comme il y en a parfois, ou tout est possible. J’avais envie, tu avais envie, et c’est tout. Il faut profiter en silence.
J’ai bien compris la leçon, j’ai favorisé plus souvent le silence aux grandes envolées… ainsi je n’ai jamais parlé de cette promenade éducative à mes copains qui n’auraient surement rien compris à la situation. Et dorénavant quand des remarques et des rumeurs fusaient sur la conduite et la morale de cette jolie coiffeuse, je prenais sa défense en faisant taire les ragots des jaloux.
J’avais beaucoup appris ce soir-là, et grandi un peu. Je commençais à comprendre que le costume de macho dragueur, n’étais pas le meilleur costume pour le rôle dont je rêvais dans la vie !
Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/06/25 15:18 par Misterhetero.