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30 ans plus tard

Envoyé par Ludwig 
30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 11:28

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Bonjour,

Je m'appelle Ludwig, j'ai 50 ans. Je suis originaire d'une petite ville du Valenciennois dans le nord. En 1986, j'y ai rencontré une fille et notre relation s'est consolidée. Au bout de 3 ans, on s'est fiancé, ça se faisait encore à ce moment là, j'ai étudié, passé mes examens avec succès et en 1992, départ sous les drapeaux. Et là, grosse catastrophe, elle m'annonce que nous deux c'est fini... Je dois l'avouer je n'ai pas vraiment lutté. Je suis parti, j'ai fait mes 10 mois dans le sud de la France sans même rentrer une seule fois. Elle était pourtant mignonne, pas folle de sexe, pas trop open. C'était un peu 'traditionnel'. Au début ça me convenait mais plus le temps passait et plus j'avais des besoins et envies qui ne lui convenaient plus vraiment. J'ai disparu de sa vie et elle a disparu de la mienne. J'ai su par la suite qu'elle avait essayé de me contacter mais j'avais interdit à mes parents de lui donner mon adresse ou toute information susceptible de lui dire où je me trouvais. Après mon service militaire, j'ai rencontré du côté de Fréjus une nordiste exilée, on a sympathisé, on s'est installé à deux et on s'est marié avant de faire trois gnomes... Côté professionnel, j'ai embauché dans une boîte et 5 ans plus tard, je la rachetais. On a fait du fric, beaucoup. Belle maison, belles voitures, belle vie. Et puis il y a 5 ans, on a eu envie de remonter au pays... Quitter le sud pour remonter là-haut. Ma femme en avait très envie, j'ai été plus difficile à convaincre. Finalement on a sauté le pas. On a acheté une maison dans la petite ville de mon enfance et en quelques semaines on a changé de vie... J'ai remis de l'argent dans une société spécialisée dans divers domaines du bâtiment, j'en suis devenu le patron. Moi au commercial, ma femme à l'administration... Tout aurait pu continué sans trop de nuages...
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 11:38

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Il y a un peu plus d'un an, un ami me présente un de ses collègues. Il a aussi la cinquantaine mais autant moi je suis sportif, autant lui semble avoir renoncé depuis quelques années à toute activité sportive. Il a une maison qu'il occupe avec sa famille et qui lui vient de sa mère. Il souhaite refaire la plomberie et l'électricité. Normalement je ne bosse pas pour les particuliers mais je fais une exception. RDV chez lui pour le devis. On passe la maison en revue, il a déja refait toute l'isolation, murs nus en placo. Dernière piéce la chambre de sa fille unique. Là-aussi, murs nus mais sur le bureau un portrait de sa fille. Grosse claque, c'est le portrait craché de celle qui fut ma fiancée il y a 30 ans...
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 11:48

Coolitude56
Homme, 57 ans, France, Bretagne
Très prometteur,lol
Et puis........? Ce n'est pas moi!
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 11:50

lovecunni972
Homme, 45 ans, France, Île-de-France
Et alors la suite merci
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 12:00

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
De retour au bureau je me renseigne sur le gars. Avec son nom, je trouve assez rapidement le Facebook de sa fille... La ressemblance est frappante, trop pour être le fruit du hasard. En revanche pas de photos de la maman. Piqué par la curiosité je fais un devis avec des prix au ras des pâquerettes que je balance le soir même sur la boîte du gars. Rien durant quelques jours puis un matin, le Jean-Pierre me rappelle. Affaire conclue. Il passe signer le lendemain, seul. Il verse l'acompte. On prend RDV pour le chantier la semaine suivante. Il m'explique que sa femme sera alors en congés durant 15 jours et que c'est elle restera à la maison. Je lui mets deux de mes gars, un ancien et un apprenti. Le plombier passera la deuxième semaine.
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 12:53

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Jour J. Il est environ 11h quand je me présente à sa porte. Visite de chantier. Elle ouvre, je me présente. Je fais mine de ne pas la reconnaître. Elle n'a pourtant pas changé. Un peu plus de poitrine mais toujours aussi fine ailleurs. Je sens son regard insistant sur moi. Elle me fait rentrer et mon ouvrier arrive juste à temps pour m'éviter une confrontation. On discute un bon 1/4 d'heure, puis je passe 10 minutes avec l'apprenti. Il est temps de repartir. Je me dirige vers l'entrée, elle m'emboite le pas.
- Ne me dis pas que tu ne m'as pas reconnue !
Le ton est sec.
- Si mais c'est le passé... Bientôt 30 ans !
Elle accuse le coup. Elle n'aimait pas passer en second, elle n'a pas changé. Et en plus, je viens de la mettre trés loin dans le panthéon de mes souvenirs.
- Tu aurais pu me prévenir.
- Je ne savais pas que tu vivais ici.
Elle fait la gueule.
- Je te voyais parfois en ville.
- Moi j'ignorais que tu étais encore sur place.
Cette fois elle semble vexée...
- Tu n'es pourtant pas le dernier à te retourner sur une paire de fesses... J'espérais que les miennes susciteraient encore to intérêt...
Là c'est moi qui accuse le coup... Game over, balle au centre...
- On déjeune ensemble ?
- Et ton mari ?
- Il préfère s'empiffrer avec ses potes. Et ta femme ?
- Elle est habituée à ne pas me voir rentrer.
Elle rentre prendre une veste et s'installe sur le siège passager.
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 12:53

Coolitude56
Homme, 57 ans, France, Bretagne
Je sens que cela va devenir palpitant......Rougir
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 13:12

nousdu80
Couple, 41 ans, France, Hauts-de-France
Très intéressant
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 13:19

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Il y a 30 ans j'empruntais la Renault 4 de ma mère, ça nous avait servi de chambre d'hôtel improvisée. Du coup mon Audi A6 la fit réagir :
- Tu ne te refuses rien... Si on avait eu ça à l'époque...
Elle faisait référence à nos parties de jambes en l'air mais semblait oublier qu'elle n'était pas spécialement branchée sur la chose. Je brûlais d'envie de lui faire remarquer mais il me sembla plus opportun de ne rien dire.

Nous trouvâmes un petit resto dans un lieu assez éloigné de notre ville. J'y suis connu, je sais que les ragots circulent rapidement.

- Alors tu es marié, combien d'@#$%& déjà ?
- Trois. Les deux ainés étudient et sont restés dans le sud. Le dernier est ici avec nous.
- Je sais il est dans la classe de ma fille.
- Elle te ressemble beaucoup.
- C'est préférable. Tu as vu son pére ?
Je décidais de ne pas relever mais on sentait clairement de l'animosité.
- Il travaille dans quel domaine ?
- Il est cariste dans une société belge. Il lui arrive de travailler de nuit.
Autre déclaration que je décidais d'ignorer.
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 13:41

scroc2coeur
Homme, 44 ans, France, Auvergne-Rhône-Alpes
Bien écrit, continuez on a envie de la suite
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 14:03

polo93
Homme, 55 ans, Nioué
Jolie histoire. On attend la suite
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 14:13

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Il fallait crever l'abcès. Elle s'en chargea.
- Tu sais que j'ai essayé de te retrouver à l'époque ?
- A l'époque tu m'avais largué. Le destin m'emmené très loin.
- C'est aussi le destin qui a empêché tes parents de me dire où tu étais ?
- Non c'est moi. J'ai été blessé puis furieux. Ensuite j'ai compris que ce n'était pas plus mal comme ça.
- Ah bon ?
- J'ai eu de la chance. J'ai rencontré ma femme, j'ai eu un patron génial qui m'a poussé et m'a offert une super opportunité, j'ai trois @#$%& parfaits et assez de côté pour ne plus me préoccuper du côté matériel jusqu'à la fin de ma vie. Le petit Jésus a voulu se faire pardonner...
- Oui mais il s'est vengé sur moi. Un mariage qui a foiré au bout de 5 ans, un mari qui ne me touche plus depuis 10 ans, une petite vie d'employée de mairie... Heureusement que j'ai ma fille.
- Pourquoi ne pas divorcer ?
- Il est gentil. Il mange trop, boit trop. Il ne bande plus. On fait chambre à part depuis 5 ans.
- J'ai pas souvenir que tu étais une grande fana du kamasutra...
C'était dit. Je crois que si elle avait eu des 357 magnum à la place des yeux, il aurait fallu au moins quatre épisodes des experts pour mettre tous mes restes dans de petits sacs.
- Tu me faisais prendre mon pied @#$%&.
J'avalais une gorgée de vin pour faire passer le qualificatif.
- J'étais jeune. On baisait dans une voiture l'hiver, dans la nature en été... Les rares fois où on avait un lit, fallait faire gaffe à pas faire de bruit. Si on avait vécu ensemble, chez nous, ça aurait été plus cool.
- Je te rappelle juste qu'il restait une année à tenir. C'est toi qui est partie. En plus, j'aurais pu me faire réformer.
C'était vrai. C'est tout juste si on ne nous l'avais pas proposé ouvertement. A l'époque l'armée voulait déjà faire des économies.
- J'ai eu envie de voir ailleurs. J'ai vu. C'était pas mieux. J'ai perdu.
On a compris que les sacs étaient vides. Que poursuivre cette discussion ne ferait que nous séparer et étrangement, ce n'était pas ce dont nous avions envie.
J'ai payé, on est repartis. Elle m'a demandé de la déposer à 150m de chez elle, sur un parking de supermarché.
- On se fait la bise quand même ?
J'ai dit oui.
Et on s'est fait la bise. Ça a commencé sagement mais on a dérapé. Vraiment dérapé.
- Tu veux mon numéro ?
J'ai dit oui.
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 14:42

steph35310
Homme, 46 ans, France, Bretagne
ohhhh
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 14:54

Marc62400
Homme, 52 ans, France, Hauts-de-France
Superbe retrouivaille... on attend la suite avec impatience...
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 15:29

epicurien_libertin
Homme, 41 ans, France, Hauts-de-France
Belle histoire... bien écrite. Hâte de connaître la suite.
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 15:38

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Nous avons commencé à nous revoir. Chez elle mais en restant très distants. Mes gars n'avaient pas besoin de savoir que le boss fricotait avec une cliente et il arrivait que sa fille rentre sans prévenir. J'avais rencontré sa fille, présenté comme étant l'entrepreneur qui faisait les travaux et le père de Julien.
On se voyait pour déjeuner et on se retrouvait quand elle allait faire du shopping à 15 km de chez elle. Pas le centre commercial le plus proche mais ça nous évitait de croiser toute la ville.
Le chantier s'acheva. Ce jour là, j'étais passé en fin d'après midi pour encaisser la dernière échéance et remettre toute la paperasse au mari. Ils étaient face à moi, sur le canapé. Elle portait une jupe courte et pour mon plus grand plaisir des collants couleur marron/daim. J'aimais tellement cette couleur que 3 décennies plus tôt, je lui avais offert une paire de Dim-up de cette teinte. Savement assise à côté de Jean Pierre qui lisait et détaillait sa facture. Elle décroisa lentement les jambes en me regardant. Ce n'étaient pas des collants mais des bas. Et à peine dans la voiture, un SMS me confirma qu'il s'agissait bien de ces bas là... Qu'elle les avait conservé durant toutes ces années.

Elle reprit le travail. On se voyait deux à trois fois par semaine durant sa pause méridienne. Nous déjeunions avant de faire une petite promenade sur les berges de l'Escaut. On flirtait dans la voiture. Il nous arrivait aussi de nous voir en fin d'après-midi. Bien entendu, ça devenait de plus en plus chaud. Elle était désormais tous les jours en jupe. Ses collègues s'interrogeaient. Ils n'étaient pas les seuls. Un jour où nous avions RDV dans un centre commercial et alors que par chance j'étais en avance, je remarquais un véhicule derrière elle. Je lui envoyais un SMS pour la prévenir et elle identifia le suiveur comme étant un ami de son mari. Dés lors nous fûmes extrêmement prudents, déjouant plusieurs filatures.
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 16:18

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Un soir d'automne, elle avait quitté plus tôt. Je la suivais à distance pour être sûr qu'elle n'était pas suivie. Un parking forestier discret, elle vint me rejoindre dans la voiture, sur la banquette arrière. Notre flirt s'intensifia, elle m'enfourcha, je sentais la brûlure de son sexe à travers son collant et mon jean. Je caressais ses seins à travers son pull fin, le parfum de sa peau, parfois estompé par celui de sa vulve, je reconnaissais cette fragrance unique qui émanait de son intimité juste avant que nous fassions l'amour, mon corps gardait lui aussi ce parfum en mémoire et manifestait ce souvenir par une érection si puissante qu'elle en était presque douloureuse. Elle se frottait sur moi, provoquant un bruit de succion au niveau de sa vulve. J'avais sans m'en rendre compte fait passer son soutien-gorge par dessus ses seins, j'en suçais les bouts, elle ôta son collant, me coucha sur la banquette. Avant de réaliser ce qui allait arriver, sa vulve trempée vint d'écraser sur ma bouche. Je léchais. J'aspirais. Elle s'affaissa sur mon visage en criant. Elle resta ainsi un moment puis me regarda en souriant :
- A moi de jouer maintenant !
J'avais souvenance qu'elle n'aimait pas trop sucer... Mais je me laissais emporter par les sensations qu'elle me procurait. Sans précipitation, elle donnait du plaisir, alternant coups de langue et succions intenses, caresses superficielles et profondes. Je lui indiquais que je n'allais plus pouvoir me retenir. Je notais ses progrès dans l'art de la fellation mais sans oublier qu'elle refusait d'avaler... Elle me regarda :
- Je n'avais pas joui comme ça depuis 30 ans alors laisse moi faire...
Quelques secondes plus tard, je jouissais dans sa bouche.
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 17:01

love1881
Homme, 40 ans, France, Auvergne-Rhône-Alpes
Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais ...tres beau recit
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 17:38

polo93
Homme, 55 ans, Nioué
Superbes retrouvailles
Re: 30 ans plus tard
Monday 5 October 2020 18:20

fred59500
Homme, 52 ans, France, Hauts-de-France
Très joli récit
Re: 30 ans plus tard
Tuesday 6 October 2020 08:26

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Avant de poursuivre, merci pour vos commentaires et parfois vos messages. Cette histoire, très légèrement romancée, est réelle. Par contre j'informe les représentants de commerce et marchands de tapis du sexe qu'ils peuvent s'abstenir et ne pas perdre leur temps en écrivant des messages du style 'si elle est en manque, je suis là'. D'une part parce que c'est ridicule et que ça les ramène au niveau 0 de l'intelligence sociale, le niveau 1 étant le beauf... D'autre part car il est hors de question que je transmette les coordonnées ou toute information susceptible de permettre d'identifier une personne, à fortiori pour ce type de demande. A bon entendeur...
Re: 30 ans plus tard
Tuesday 6 October 2020 08:35

Coolitude56
Homme, 57 ans, France, Bretagne
Cela n'empêche,Ludwig,que tu peux continuer ton superbe récit (pour les niveaux 3,4 et 5,lol),tout en ignorant et faisant abstraction de ces demandes débiles et déplacées Ce n'est pas moi!
Re: 30 ans plus tard
Tuesday 6 October 2020 08:39

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Nous avons continué à nous voir et à entretenir ce type d'étreintes furtives mais intenses. Nos doigts, nos mains, nos bouches devinrent des outils de plaisir. Nous réapprenions nos corps, nos sensations et nos sentiments. Bieb entendu, l'envie de pénétration était là, elle nous taraudait mais nous repoussions l'échéance. Nous étions mariés. Indéniablement, son mari avait des soupçons. En quelques mois, elle s'était transformée physiquement et moralement. De mon côté mon épouse se posait également parfois des questions. Et puis
Re: 30 ans plus tard
Tuesday 6 October 2020 09:06

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Désolé, léger bugg.
Et puis la situation s'était un peu compliquée lorsqu'une idylle était née entre sa fille et mon fils. Alexandra était le portrait craché de sa mère 30 ans plus tôt et Julien me ressemblait trop pour que ça ne reveille pas des souvenirs. Et que ça alimente les ragots. Son mari avait été absent de la ville durant cette période, mon épouse était originaire d'une ville située à une cinquantaine de kilomètres mais tôt ou tard, ils allaient avoir connaissance de ce passé. Et en tirer certaines conclusions. Nous étions de plus en plus prudents mais on se côtoyait aussi plus souvent. Mon épouse connaissait désormais les parents d'Alexandra, son mari les parents de Julien. Et nous avions des craintes sur le séisme que ça engendrerait dans l'existence de nos @#$%&.
Re: 30 ans plus tard
Tuesday 6 October 2020 15:20

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
En décembre, elle a eu l’occasion de quitter le domicile familial l’espace de quelques jours… Les formations sont rares dans la fonction publique territoriale, celle-ci tombait à point. Elle a indiqué à son mari qu’elle allait rester sur Lille, la distance est faible, à peine 70 km mais elle se voyait mal partir tôt et rentrer tard, à plus forte raison en cette période de l’année. De mon côté, j’ai aussitôt relancé quelques clients potentiels sur Lille et obtenu des RDV… Assez pour justifier trois jours d’absence. Nous avons fait le trajet séparément , son mari ayant insisté pour l’emmener jusqu’à la gare, je l’ai récupérée à la gare de Lille-Flandres et emmener jusqu’à son centre de formation. De mon côté, j’ai honoré mes RDV. Nous avions prévu de nous retrouver à l’hôtel le soir, par précaution, nous avions pris chacun une chambre et prévu de nous retrouver pour dîner à deux. Nous étions nerveux… Nous avions pourtant déjà couché ensemble et avions commencé à refaire connaissance avec nos corps. Le dîner achevé, nous sommes rentrés directement à l’hôtel.

- Ta chambre ou la mienne ?

- Nous avons deux nuits, commençons par la mienne.

- Laisse-moi 30 minutes.

Je lui laissais ses 30 minutes, en profitant moi aussi pour prendre une douche rapide et revigorante. Toujours nerveux mais pas forcément par rapport à ce qui allait se passer cette nuit. J’étais inquiet face à l’avenir, aux décisions qu’il faudrait forcément prendre car nous n’allions pas pouvoir continuer à nous cacher ; des coups à la porte, j’ouvre, elle est là. Manteau ¾ en cuir noir, talons et les bas que je reconnais d’entrée. Elle rentre, j’ouvre le manteau, elle est nue. Je suis forcé de reconnaître l’exploit, il y a 30 ans, elle osait à peine se mettre seins nus à la plage. Traverser un hôtel nue sous un manteau a été un défi pour elle : la maturité a du bon. Son corps n’a pas vraiment changé, les hanches à peine plus rondes, les seins un peu plus gros. Sa toison brune, dense, fournie, est toujours la même. C’est autre chose que de la voir ainsi, totalement nue, ça change des visions partielles qu’offraient nos ébats dans la voiture. Nous basculons presque naturellement à l’horizontale, sa peau est douce, parfumée, j’en explore chaque centimètre carré. Ma bouche plonge sur ses tétons, je les ai connu lisses et pâles, les voici désormais marqués et bruns, je descends le long de son ventre plat, puis arrive les boucles brunes… Père espagnol, mère portugaise, elle ne pouvait être que brune. Sa toison est dense, épaisse, ma bouche cherche sa fente, elle est trempée, chaude. Ma langue s’insinue, explore, fouille. Elle se cabre. Elle a jouit, s’en excuse presque, je la caresse, elle prend mon sexe, le décalotte, m’avale, je m’accroche à ses cheveux, accompagnant le va et vient de sa bouche. Je suis dur, tendu. Nous rebasculons, je suis sur elle, je m’enfonce dans son ventre, elle gémit. Mon pubis bute contre le sien. En elle, ses muqueuses m’absorbent, je glisse, je vais, je viens, ses jambes se croisent dans mon dos, m’attirant plus profondément en elle. Nous faisons l’amour doucement, profitant de chaque seconde, nous jouissons à l’unisson. Instinctivement, je me suis retiré, ne sachant pas si elle prenait toujours une contraception. Elle caresse son pubis poisseux de mon sperme, me regarde :

- La prochaine fois, je le veux en moi

Les caresses reprennent, elle me réveille, s’offre à moi croupe tendue sur le bord du lit ; cette fois, c’est moins tendre, plus bestial, plus animal. C’est ce dont elle a envie. J’écarte ses globes fessiers, je promène mon sexe sur son œillet rose, me souvenant qu’elle refusait toute incursion de ce côté-là à l’époque… Je me retire précipitamment, craignant un refus mais elle m’invite à poursuivre, alors j’y retourne, alternant plongées profondes dans son ventre et caresses appuyées sur l’entrée de ses reins, elle ronronne, minaude, se cambre, je sens la pression monter en elle, je plonge sans ménagement dans son ventre, elle gémit, mon pouce plonge dans ses reins, elle crie et jouit. Son orgasme entraine le mien, je me déverse cette fois au plus profond de son ventre.

Le réveil a sonné à 7h. Difficile réveil. Nous avions peu dormi. Je ne vais pas prétendre que nous avions fait l’amour toute la nuit mais plusieurs fois dans la nuit ; des instants fusionnels entrecoupés de longs palabres. Je ne vais pas m’étendre sur l’étrangeté de la situation, tout nous semblait si simple et si compliqué à la fois. Simple parce que nous pouvions enfin vivre notre passion, compliqué parce que nous avions pris des chemins différents et construit une autre vie.

La grande question était désormais de savoir si nous ne faisions que rattraper le temps perdu ou si nous construisions réellement une relation.

L’un et l’autre avons eu une journée épuisante, elle en formation, moi en clientèle. Mais nous attendions une nouvelle nuit avec impatience.
Re: 30 ans plus tard
Tuesday 6 October 2020 15:55

steph35310
Homme, 46 ans, France, Bretagne
super
Re: 30 ans plus tard
Tuesday 6 October 2020 18:22

Coolitude56
Homme, 57 ans, France, Bretagne
Vécu bien conté et captivant.......merci Heureux
Re: 30 ans plus tard
Tuesday 6 October 2020 20:54

ausol
Homme, 49 ans, France, Pays de la Loire
en un mot : captivant,

de plus, ce récit mélange une description suffisamment explicite pour nous plonger dans les mêmes délices que vous avez vécu, sans pour autant pencher vers le scabreux, du porno soft en somme.

ET, la dualité entre le plaisir charnel, le plaisir de se retrouver et de terminer/continuer une liaison qui aurait pu ne pas s'arrêter à l'époque (ou qui aurait suivit un autre chemin)

le tout, confronté à la réalité de vos vies respectives (sachant que vous avez visiblement, plus à perdre qu'elle)

bref, j'attend la suite avec impatience !

juste une question : la raison de votre présence sur ce forum, car on a tous une raison (et la plupart du temps, c'est : trouver ailleurs ce qu'on n'a plus chez soi), serait ce le cas chez vous ?
Re: 30 ans plus tard
Tuesday 6 October 2020 21:54

amelieantoine
Couple, 40 ans, Nioué
Merci pour votre partage Ludwig
Re: 30 ans plus tard
Wednesday 7 October 2020 10:56

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
La seconde soirée se déroula plus tranquillement, je crois que le fait d’avoir sauté le pas y était pour quelque chose. Sabine (au fait, c’est son prénom) était fatiguée mais détendue.
- Il faudra quand même que je dorme un peu cette nuit, Jean-Pierre ne va pas trop comprendre s’il voit ces cernes sous mes yeux !
- Il te regarde encore ?
- Non, tu as raison. Je vais rentrer, il sera dans son fauteuil, devant la télé.
- Qu’est-ce qui a foiré entre vous ?
- Je crois qu’on ne devait simplement pas se rencontrer… Du moins, moi, je ne devais pas le revoir.
- Vous avez quand même une fille.
- Tu te souviens combien d’@#$%& je voulais avec toi ?
Oui, elle en voulait trois. S’arrêter à un démontrait bien que ça n’avait pas été comme elle l’imaginait.
- Et toi avec ta femme ?
- Ce n’est pas comme toi et ton mari, ça a été fusionnel mais depuis quelques années, ça l’est moins.
- Côté sexe ?
- Pas seulement. On partage toujours le même lit mais côté spontanéité, c’est plus ça. On cohabite pacifiquement et en bonne intelligence, on fait l’amour une fois par semaine, pour l’hygiène.
On s’est arrêté là sur le bilan de nos vies respectives. Nous sommes rentrés à l’hôtel en nous arrêtant dans tous les petits coins sombres pour flirter ; la façon qu’elle avait de projeter son bassin contre moi me laissait penser que Jean-Pierre allait se poser des questions sur les cernes qu’elle aurait sous les yeux. Quand nous sommes rentrés dans le hall, sa culotte était dans ma poche, on a filé dans sa chambre, elle était déjà à moitié nue quand la porte s’est refermé. On a commencé à s’aimer sous l’eau brûlante de la douche, on dégoulinait sur le lit, elle s’est jetée sur mon sexe déjà tendu tout en me mettant sa vulve sur la bouche, elle avait voulu de la tendresse hier, elle voulait du sexe aujourd’hui. On a roulé sur le lit, elle en dessous ; j’allais et venais dans sa bouche, profondément. Elle gémissait pas mal et moi, craignant de l’étouffer, je ressortais mais elle m’attirait de nouveau en elle. Ma langue allait et venait sur son clitoris qui petit à petit, devenait moins petit. Elle appréciait. Nul doute là-dessus. Mes doigts ne restaient pas inactifs, fouillant sa vulve trempée, caressant en même temps l’entrée de ses reins. Je lui ai dit que je n’allais plus pouvoir me retenir, elle a aspiré mon sexe encore plus goulument, j’ai explosé au fond de sa gorge, provoquant en réaction un orgasme puissant pour elle. Nous nous sommes endormis, tête bèche, ma tête sur ses hanches, le nez dans ses boucles parfumées. C’est sa langue courant sur mon sexe qui m’a réveillé ; je me laissais faire, la laissant me remettre en forme. Elle jugea enfin l’objectif atteint et se positionna à 4 pattes sur le bord du lit… Sans intention particulière, je commençais à promener mon sexe dans le sillon de ses fesses, de la vulve à l’anus et inversement… Elle manifesta son envie par de petits mouvements vers l’arrière à chaque fois que je caressais l’entrée de ses reins… Je m’agenouillais alors, ma bouche baisa ses fesses, ma langue caressa son orifice. La réaction fut instantanée et sans équivoque ; elle gloussa de plaisir et se cambra encore plus. Ma langue fouillait désormais son sphincter qui se relâchait, s’ouvrait, se laissait entreprendre.
J’avais donné quelques coups de canifs dans mon contrat de mariage. Des femmes dont le chemin avait croisé le mien, pour quelques heures ou quelques jours. J’avais appris à déceler chez mes partenaires leur rapport à la sodomie. Entre celles qui se fermaient totalement et celles qui s’ouvraient dans tous les sens, il y avait tout un éventail de comportements. Avec Sabine, j’étais désorienté. La jeune femme que je connaissais était réfractaire à cette pratique, refusant carrément d’en parler, se bloquant totalement à la moindre caresse. La femme qui se tenait devant moi, les fesses cambrées, semblait disposée à m’ouvrir ses reins. Entre les deux, trente ans d’une vie sexuelle qu’elle décrivait comme médiocre.
Elle est restée immobile quand mon gland s’est posé sur son orifice, ma verge luisait de sa mouille. La première poussée déclencha un petit gémissement.
- Je te fais mal ?
- Viens, continue…
Alors j’ai continué, doucement, entre râles et gémissements, alternant poussées et retraits… Jusqu’à ce qu’elle se manifeste enfin :
- Mon dieu, c’est booonnn.
En l’entendant, j’ai dû fournir un effort surhumain pour me retenir d’éjaculer, tant la charge érotique de ces quelques mots était intense. Ensuite, nous avons l’un et l’autre abandonné toute réserve, toute retenue. Elle exigeait que je la baise, que je l’encule, et c’est ce que j’ai fait. Ce fut un moment magique, en un instant, elle se relâcha, s’ouvrant totalement, offrant ses reins à mes assauts qu’elle voulut puissants et profonds. Nous avons fini dans un cri commun, elle allongée à plat ventre sur le lit, moi sur elle, terminant de me vider en elle. Nous transpirions, collés l’un à l’autre.
- Je n’avais jamais joui aussi fort.
J’ai eu envie de pleurer.
Re: 30 ans plus tard
Wednesday 7 October 2020 11:25

Coolitude56
Homme, 57 ans, France, Bretagne
L'extase......lol
Partagée par les lecteurs,en espérant pour vous une longue relation,et encore vos délicieux récits érotiques Amoureux
Re: 30 ans plus tard
Wednesday 7 October 2020 13:15

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Le retour à la réalité a été compliqué… Les doutes de son mari étaient désormais des certitudes et l’ambiance chez elle s’en ressentait. Sa fille avait retrouvé dans une boîte au grenier d’anciennes photos sur lesquelles elle s’était étonnée de voir sa mère avec ce mec qui ressemblait étrangement à son petit ami. Bien entendu, elle s’en était ouvert à Julien qui de son côté avait évoqué devant sa mère ce mec qui ressemblait à son père quand il était plus jeune. Sa mère, mon épouse, avait vite deviné la portée de ces révélations et fait le lien avec certains événements récents… Pas d’explosion de colère, plutôt un tremblement de terre. Par chance, j’avais acheté quelques maisons transformées en studios meublés et j’en avais deux libres. Au moins, je n’étais pas à la rue mais la situation était vraiment compliquée. Julien avait bien entendu compris que je m’envoyais la mère de sa petite amie et était partagé entre les bénéfices qu’il pouvait tirer d’une telle situation et ce que ça signifiait pour sa famille. En attendant, je dormais seul et sur la béquille parce que Sabine me manquait désormais plus que jamais. Il y avait bien quelques incursions dans mon nouveau ‘chez moi’, quelques instants volés quand le Jean-Pierre bossait la nuit mais ça restait insuffisant pour satisfaire nos envies. Pourtant, elle y mettait du sien, les colis avaient commencé à arriver dans ma boîte aux lettres, au début, de la lingerie coquine, puis quelques gadgets. Au début, j’avais laissé faire, j’étais toujours plus ou moins ancré sur Sabine version 1990 ; Sabine version 2020 était autrement plus délurée. Puis moi aussi je me suis lancé et ça s’est vite transformé en petit jeu. Mon studio n’était qu’à 200 mètres de sa maison, elle passait en coup de vent, essayait quelques petits trucs de nature à déclencher des crises de priapisme et repartait aussi sec. Un jour, j’avais reçu un gros paquet qu’elle m’avait interdit d’ouvrir et qu’elle avait emporté immédiatement. Le soir même, profitant que son mari n’était pas à la maison, elle avait débarqué perchée sur des cuissardes noires et simplement couverte par un manteau. On avait baisé comme des bêtes avant qu’elle rentre chez elle. Nous avions des moments moins furtifs, plus tendres mais qui de plus en plus se terminaient dans la débauche et la luxure. Mais qu’il était bon de vivre ainsi dans le péché !

Je continuais à voir ma femme au boulot, vu que j’étais son patron mais je passais le plus de temps possible à l’extérieur. Je me demandais quand j’allais recevoir une lettre de son avocat. Je voyais mon fils tous les jours et ça se passait bien. Alexandra m’avait fait un peu la gueule au début mais je les avais emmené déjeuné, on avait parlé simplement, de la façon dont les choses s’étaient passées 30 ans auparavant, du hasard qui nous avait remis sur le même chemin. J’avais été sincère et elle avait compris que je n’avais pas cherché à briser le couple formé par ses parents. Elle avait aussi reconnu que c’était un couple bancal et que depuis quelques mois, sa mère avait l’air d’être plus heureuse…

Et ce satané virus est arrivé…
Re: 30 ans plus tard
Thursday 8 October 2020 17:55

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Covid : tous à la maison. J’ai réintégré le domicile familial, c’était loin d’être la fête mais plus adapté. Bien entendu, en tant que chef d’entreprise, je me suis fait immédiatement ma propre attestation. Sabine a continué à travailler. Covid ou pas, les mairies se devaient d’assurer un service minimum, par contre, son mari s’est retrouvé à la maison. Il n’a pas bossé pendant 3 semaines. Et bien entendu, il faisait les courses, promenait le chien, ce qui a fortement limité ses possibilités de sorties et donc nos opportunités de nous voir… Il lui arrivait de passer en coup de vent chez moi où il m’arrivait de la retrouver au moment de sa pause méridienne. Globalement, je passais mes journées au bureau à organiser un semblant d’activité et à me déplacer pour profiter un peu de nos étreintes. Mon bureau étant à mon domicile, la confrontation avec mon épouse fut inévitable mais relativement apaisée… Elle m’a avoué que de son côté, elle n’avait pas non plus été irréprochable, ce qui avait justifié sa complaisance vis-à-vis de mes petites aventures ces dernières années. Nous en sommes restés sur ce constat et ça ne m’a pas rassuré car ça sonnait un peu comme une tentative de faire un nouvel essai.

Sur le coup, ça m’a fait un peu bizarre d’avoir été cocu. Je m’étais souvent posé la question de ce qu’on pouvait ressentir à l’idée que sa femme se fasse tringler par un autre, j’avais la réponse même si ça m’importait peu.

Jean-Pierre est retourné bosser. Sabine est passée en télétravail. Dans un sens, c’était bien. Elle était à 200m du studio dont elle avait la clé et moi-même, j’étais à peine à 1 kilomètre. Mais sa fille était à la maison, hors de question de me pointer chez elle. Alors on s’offrait un petit réveil coquin le matin, genre 7 à 8 et on se retrouvait en milieu d’après-midi pour un autre moment coquin. C’était mieux que rien mais frustrant. Mon épouse ne disait rien mais n’en pensait pas moins. Elle attendait simplement que cesse cette relation. Dernièrement, je croisais souvent Alexandra chez moi… Elle passait ses après-midi dans la chambre de mon fils. Ca me permettait d’aller passer quelques instants dans la chambre de sa mère. On s’offrait le lit conjugal et même en sachant que Jean-Pierre n’y dormait plus depuis 5 ans, j’avoue que ça avait un côté excitant, et pas uniquement pour moi… Le déconfinement est arrivé et ça a précipité pas mal d’évènements. Etrangement, alors que j’étais quelque part à l’origine de ces bouleversements, tout ce qui arrivé ensuite a totalement échappé à mon contrôle, je n’ai pu que regarder et accepter ces situations nouvelles.

Tout avait bien commencé, on se voyait régulièrement et c’était toujours plus intense et plus décomplexé. Sabine avait ramené un soir un pot de lubrifiant anal, et il était plutôt bien entamé. J’étais toujours un peu à la traîne sur notre évolution car je la voyais toujours comme celle que j’avais connu trente ans auparavant ; j’avais peur de la brusquer, peur aussi de la perdre de nouveau. Notre relation s’affirmait pourtant chaque jour plus, au point même où j’avais revu les parents de Sabine. Bien entendu elle n’avait pas clamé haut et fort que nous étions amants mais je pense que je n’oublierai pas de sitôt les paroles de son père : ‘Enfin te revoilà !’… Sa mère n’avait rien dit mais dans la conversation, j’avais cru comprendre que Jean-Pierre n’était pas vraiment populaire dans la famille.
Re: 30 ans plus tard
Thursday 8 October 2020 19:13

Coolitude56
Homme, 57 ans, France, Bretagne
La "belle histoire" se corse.....ça peut partir dans tous les sens,et même en vrille ! Surpris
Re: 30 ans plus tard
Thursday 8 October 2020 19:50

venomnord
Homme, 51 ans, France, Hauts-de-France
Bonsoir ! Te lire est un régal !!! En outre cette histoire ou je devrais plutôt dire ta vie est palpitante.
Il me tarde de connaître la suite de vos aventures !
Merci pour le partage de votre existence
Re: 30 ans plus tard
Thursday 8 October 2020 20:57

frejus83600
Homme, 55 ans, France, Provence-Alpes-Côte d'Azur
Tu es une plume formidable Ludwig !!!

Vraiment ...

Je souhaite et espère pour toi que cette histoire d'amour, car c'est de cela qu'il s'agit puisse te permettre de vivre une vie heureuse et harmonieuse avec Sabine !

Et un grand merci pour ce récit qui donne a ressentir l'amour entre vous ... c'est magique !

Bravo
Re: 30 ans plus tard
Thursday 8 October 2020 21:29

Goldenboy2012
Homme, 40 ans, France, Île-de-France
Effectivement beaucoup de talent de narration ressortent de ce jolie post ... on se croirait presque dans un conte de fée 2.0 tellement c est bien raconté
Merci pour le partage ..
Re: 30 ans plus tard
Friday 9 October 2020 15:52

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Après le confinement est venu le déconfinement. Nous avons décidé de vivre plus ouvertement notre relation. Sans nous afficher mais sans nous cacher. Le WE suivant notre retour à la liberté, nous l'avons passé à deux et comme si ça n'avait pas été suffisant, on s'est confiné de longues heures dans la chambre. On s'amusait comme des gamins avec nos corps, à celui qui se retenait le plus longtemps, à celui qui jouissait le premier. Il n'y avait plus de tabous entre nous, Sabine sortait sans culotte, sans soutien-gorge, osait désormais le très sexy. Ca lui allait plutôt bien, elle avait 49 ans un corps attirant qui méritait d'être sublimé.
En rentrant le dimanche soir, j'étais loin de m'imaginer la semaine qui nous attendait. Je ne suis pas rentré chez moi, appelez ça de la lâcheté si vous voulez mais je ne voulais pas terminer ce WE sur une dispute conjugale... J'avais quelques clients à voir le lundi, je suis repassé chez moi vers 15h, je suis resté dans mon bureau jusqu'à 17h puis j'ai décidé d'aller parler sérieusement avec mon épouse. Je n'ai trouvé qu'une lettre et une maison vide. Nous avions conservé un appartement à côté de Fréjus, nous l'utilisions pour les vacances et un de nos @#$%& y logeait pour ses études. Elle était partie là-bas. J'allais recevoir la paperasse de la part de l'avocat... J'ai appelé, elle a décroché, elle venait d'arriver. On a discuté tranquillement, gueuler était inutile... J'ai raccroché en me sentant un peu moins coupable et c'est là que j'ai vu les clés du Range dans le vase en cristal, sur la table du salon. Salope. Heureusement que j'avais le double dans un tiroir du bureau. Mon fils est rentré un peu plus tard. Il savait mais avait décidé de rester içi. On a dîné tous les deux. Etrangement, j'ai bien dormi.
J'ai passé la journée du mardi à bosser, Sabine était bien entendu au courant, elle s'en voulait. J'avais beau lui répéter qu'elle n'y était pour rien, elle culpabilisait. Je suis rentré pour dîner, juste au moment où Alexandra et Julien s'envoyait en l'air à l'étage. Du coup je suis ressorti... La gamine gueulait comme sa mère. C'était gênant.
Le lendemain, re-boulot. Je voyais Sabine le soir. J'étais heureux. On devait se retrouver au studio. Quand elle m'a appelé vers 17h, j'ai eu peur que ce soit pour se décommander. Effectivement, il y avait un changement de programme. Jean-Pierre la mettait dehors. Je suis passé la chercher avec le Renault Trafic de la société. Et ça n'a pas été de trop pour charger la dizaine de sacs, valises, cartons et tout un tas de trucs en vrac. Bien entendu, Alexandra venait aussi. Julien allait être heureux. Sabine avait pleuré mais de rage. Avant de sortir du salon, elle a massacré la télécommande de la TV LG de Jean-Pierre... J'ai pensé à la clé de mon Range...
Elles se sont installées chez moi. Alexandra s'est installée dans une chambre libre à côté de celle de Julien, Sabine a rangé ses affaires dans une autre chambre libre avant de me demander :
- Je vais dormir où ?
- Il y a bien cette chambre mais c'est un lit d'une personne, il y a encore une chambre à côté, il y a un grand lit et sinon, il y a ma chambre.
- Dans le lit conjugal ?
- Vu ce qu'on a fait dans le tien, on sera à égalité.

Elle m'a embrassé. Le soir même, on se lovait dans le lit que j'avais partagé avec mon épouse. Elle n'avait pas encore installé ses vêtements dans le dressing. On a discuté pas mal ce soir là et nous sommes arrivés à la même conclusion, tout était évident, parfaitement logique. Le lendemain, ça m'a fait bizarre de la voir arriver dans la cuisine. Je me lève toujours très tôt, quand elle est entrée, le soleil levant traversait la baie vitrée, elle portait un peignoir court en soie, ses tétons pointaient... On a fait l'amour entre la cafetière et le grille-pain... Je n'ai eu qu'à ouvrir son peignoir, sa peau était douce, parfumée du bain de la veille. Elle était trempée, brûlante. En me déversant en elle, j'ai eu l'impression que ma vie se remettait en place, un peu comme une épaule déboîtée...
Re: 30 ans plus tard
Friday 9 October 2020 17:32

cocolight
Homme, 59 ans, France, Bretagne
Magnifique Ludwig.
C’est une histoire quasi magique, le vrai comte charmant qui va ressusciter sa princesse !
Re: 30 ans plus tard
Friday 9 October 2020 21:37

Coolitude56
Homme, 57 ans, France, Bretagne
Subjuguant...... d'intéressement,de bonheur (pour vous),c'est ce qu'il pouvait vous arriver de mieux.Pour l"instant !
Pourvu que cela dure (comme disait l'autre,lol) Amoureux
Et.......??????????
Re: 30 ans plus tard
Monday 12 October 2020 14:14

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Nous nous sommes installés dans cette nouvelle vie avec une facilité déconcertante. Sabine a organisé une véritable expédition pour aller récupérer ses affaires et celles de sa fille chez elle. J’étais présent ainsi que deux de me gars. En une heure, tout était emballé, chargé. J’ai eu droit au regard assassin de Jean Pierre mais il en faut plus pour m’impressionner.

Nous pensions déménager, j’avais peur que Sabine se sente un peu déplacée dans une maison où j’avais vécu une autre histoire mais finalement, la maison présentait de nombreux avantages, elle était grande, ce qui était un atout sachant que nous étions deux couples à y vivre. Nous avons juste décidé qu’il était plus opportun de nous installer dans une chambre d’ami située à l’opposé de celle de nos @#$%& respectifs… Une porte a été ouverte afin d’accéder directement à une salle de bain attenante. Chacun avait ainsi son espace car il était assez déroutant pour nous d’entendre nos @#$%& s’envoyer en l’air et la réciproque était toute aussi vraie. Et puis j’avais mon bureau chez moi ainsi que le siège de mon entreprise.

Je suis arrivé à un compromis avec mon épouse, nous avons décidé de ne pas nous faire une guerre qui n’aurait pas eu de sens. Elle gardait l’appartement du sud, récupérait l’Audi et bénéficiait d’une rupture conventionnelle pour son emploi. Je m’étais par ailleurs laissé dire qu’elle revoyait très régulièrement un de ses anciens amants. Finalement, tout le monde était gagnant.

Sabine a conservé son emploi. Nous voulions conserver ce mode de vie. Elle partait le matin, rentrait le soir ; et on se retrouvait régulièrement au moment de sa pause méridienne. Physiquement, elle avait évolué. Elle s’était affinée, prenait soin d’elle de façon plus méthodique. De son ancienne garde-robe, elle avait conservé peu de choses. Toute sa lingerie avait été renouvelée, exit les petites culottes en coton, les soutifs à coques. Elle accumulait les dentelles, les tulles, les matières type seconde peau. Elle couvrait tout ça avec des jupes courtes, des chemisiers et hauts féminins, des robes qui mettaient en valeur sa silhouette sexy. Elle utilisait souvent le Range et quand elle se pointait au volant pour faire les courses, elle faisait très bourgeoise coquine. Je lui avais fait remarquer et j’avais eu pour réponse :

- Attends un peu que l’automne arrive, je ne porterai que des bas ! Tu me donneras la fessée si tu me vois en collants !

L’automne est arrivé, précoce cette année. Elle a tenu sa promesse ; je lui laisse souvent le volant, juste pour le plaisir de voir sa jupe courte remonter sur ses cuisses et dévoiler la lisière de ses bas quand elle s’installe. Dommage que la console centrale soit si large.

Nous ne sommes même pas partis en vacances, trop de boulot cette année avec la reprise post-covid ; elle en a profité pour s’installer définitivement. Je décrochais tous les après-midi histoire de passer le plus de temps possible avec elle. Les @#$%& étaient dans le sud, on profitait l’un de l’autre. L’évolution physique de Sabine s’accompagnait d’une frénésie sexuelle. On ne prévoyait rien, on ne programmait rien. Elle me rejoignait sous la douche, me réveillait en me suçant. Chaque sortie s’accompagnait d’un instant coquin, sur le parking d’un centre commercial, à la lisière d’un bois, sur une aire d’autoroute. Elle me laissait toute liberté dans l’exploration de son corps, m’accordait une confiance aveugle dès lors que le plaisir était là. J’aimais la sodomiser lentement, profondément tout en lui mordillant la nuque. De son côté, elle adorait me sucer et se délectait de me mordiller les tétons.

Et puis il y eu ces jours de fortes chaleurs en août ; difficile de bosser dans ces conditions. Nous étions sur la côté, un petit appartement sympa, face à la mer… A droite les dunes, à gauche une longue digue. Nous avions prévu une petite balade sur la digue, il était 20h, la chaleur restait suffocante. Nous avions trainé nus toute la journée, ne nous habillant sommairement que pour rejoindre la plage et nous offrir une petite baignade ; elle se contentait alors d’enfiler un bas de maillot minuscule sur lequel elle passait un paréo. Elle s’allongeait sur le sable seins nus avant d’aller s’offrir aux vagues. Nous passions ces moments collés l’un à l’autre, nous titillant mutuellement. Elle m’avait demandé de l’attendre en bas de l’immeuble… Elle avait une surprise pour cette ballade. Je m’attendais à une robe sexy, moulante, j’étais bien loin de me douter de ce qu’elle allait offrir à mon regard.
Re: 30 ans plus tard
Monday 12 October 2020 14:51

Coolitude56
Homme, 57 ans, France, Bretagne
Très sympa votre nouvelle vie sex...y,
Et si bien écrite. Nous sommes "pendus" à vos lignes,Ludwig !Heureux



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/10/20 14:51 par Coolitude56.
Re: 30 ans plus tard
Monday 12 October 2020 16:09

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Oui c'est plutôt sympa. L'ancienne avait eu aussi son heure de gloire mais l'intensité était moindre. Pour répondre à une question qui est récurrente, j'ai vraiment retrouvé Sabine par hasard. Bien entendu, je m'étais réinstallé dans ma ville d'origine mais 15000 habitants à proximité d'une grosse agglomération, ça laisse la probabilité de ne pas se revoir aussi facilement. Je ne savais pas si elle vivait encore sur place. J'avais juste entrevu son père en me rendant chez un client. Je l'avais salué de la main et il m'avait répondu mais sans, je pense, me reconnaître. Sans la photo d'Alexandra et cette ressemblance incroyable avec sa mère au même âge, je ne serai même pas revenu sur ce chantier, un de mes gars aurait filé la facture et récupéré les paiements.
Re: 30 ans plus tard
Monday 12 October 2020 23:36

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Sa tenue était on ne peut plus simple, constituée de trois éléments. Une paire de sandales à talons hauts, un short noir court et moulant et par-dessus, une longue tunique noire (ou était-ce une robe) ? La tunique était particulièrement transparente et ses seins dodelinaient librement dessous. Elle a dû voir mon émotion et a eu la délicatesse de ne pas en parler. Elle était sublime, sensuelle et étrangement, la voir ainsi m’a ramené des années en arrière, jusqu’au gamin insolent et maladroit que j’avais été. Nous sommes descendus sur la plage, elle a ôté ses sandales. Déjà je sentais les regards se poser sur elle… Il y avait bien entendu, les regards admiratifs, les libidineux, les jaloux et les haineux. J’éprouvais, je l’avoue, une immense fierté. Plus rien n’existait alors qu’elle, sur cette plage, le vent dans les cheveux, les rayons du soleil caressant sa peau. Nous avons marché longtemps, silencieusement, presque religieusement si tant est qu’une religion permette à une femme d’offrir ses seins de la sorte. Nous croisions d’autres promeneurs. Certains ne voyaient rien où ne le faisaient pas paraitre, d’autres regardaient discrètement, ou pas. On s’arrêtait de temps en temps, on s’embrassait. Je pensais rentrer par la plage, sur la digue, la population restait dense.

- On fait demi-tour ?

- Je n’ai pas pris mes sandales pour rien, rentrons par la digue.

- Tu es sûre ?

- Si mes seins ne leur plaisent pas, qu’ils regardent ailleurs.

- Je ne veux pas que tu te sentes gênée pour me faire plaisir.

- Tu crois que ça ne me plaît pas ?

Nous sommes remontés sur la digue. Rapidement, elle s’est trouvée le centre d’attention de la foule qui s’ouvrait devant nous. J’avais le beau rôle, celui du chanceux, au pire de l’époux soumis ou de celui qui ‘laisse sa femme sortir comme ça’ ; nous avons marché jusqu’à un petit restaurant, on s’est installé sur la terrasse, abrités par un paravent. Le serveur fut prévenant, elle s’en amusa. Il nous restait un petit quart d’heure de marche avant de rentrer. Nous avons tardé plus de trente minutes. On s’embrassait comme des ados, collant nos bassins l’un contre l’autre, profitant de chaque entrée, de chaque banc. Sans la présence de nombreux promeneurs sur la plage, nous y serions descendu immédiatement pour faire l’amour.

Le supplice de Tantale s’est poursuivi jusqu’à ce que nous entrions dans l’immeuble. L’appartement était au troisième. Elle a retiré ses sandales entre le rez-de-chaussée et le premier, son short entre le premier et le deuxième, j’ai plongé ma bouche dans sa toison alors qu’elle essayait de mettre la clé dans la serrure. Elle a jouit appuyée sur la porte, sur le palier.

Le reste de la soirée, et une partie de la nuit fut consacrée aux plaisirs, ceux de l’amour et du sexe, je lui témoignais de mon excitation de l’avoir vu ainsi, si peu vêtue, elle me fit part du trouble qu’elle avait ressenti à se promener ainsi. Nous avons fait l’amour avec tendresse puis baisé comme des fous, lit, douche, balcon, cuisine, nous avons marqué notre territoire une partie de la nuit. Au petit matin, nous gisions sur le lit défait, exténués mais satisfaits…

Et maintenant me direz-vous ?

Pour le côté pratique, nous sommes plus que jamais à deux. De mon côté, mon épouse et moi sommes engagés dans une procédure de divorce à l’amiable, nous avons un avocat commun et nous rencontrons le notaire fin octobre pour le grand partage. Globalement, ça se passe bien.

Pour Sabine c’est différent. Jean Pierre est un con. Donc ça traîne mais comme elle n’exige rien, et que leur unique @#$%& est majeure, il ne pourra freiner les choses indéfiniment. Nos @#$%& sont toujours amoureux, sa fille lui ressemble, mon fils me ressemble. En nous voyant tous les 4, les gens sont souvent surpris !

- Mais on dirait vous en plus jeunes !

Ce n’est pas faux.

Nous n’avons pas déménagé mais nous avons désormais deux espaces distincts au sein de la maison. Sabine me disait l’autre jour qu’elle enviait sa fille car elle avait cette chance qui nous avait été inaccessible il y a 30 ans et qui aurait pu tout changer. Nous sommes inséparables, nous sommes ensemble le plus souvent possible. Sport, shopping, bricolage, cuisine… Nous avons retrouvé des tas de vieux réflexes que nous pensions avoir oublié, on écoute de nouveau du métal et promis, on se fera le premier concert possible.

Et puis il y a 15 jours, on s’est offert un vieux rêve d’ados, une moto. Nous avions 17 ans et on rêvait de grandes ballades. J’ai passé le permis et eu plusieurs engins mais je n’avais plus enfourché une selle depuis 10 ans. La belle est désormais dans le garage, nous attendons une accalmie dans ce temps merdique pour aller faire un tour… En attendant, son pantalon de cuir lui fait un cul d’enfer et elle est déjà toute émoustillée à l’idée d’une virée.

Et pour le reste ?

Vous vous doutez bien que je ne peux écrire le futur. Donc je continuerai à alimenter ce sujet en vous racontant nos petites anecdotes amoureuses et éventuellement sexuelles.

J’invite les collectionneurs de photos, les possesseurs de Range Rover qui voudraient fonder un club, les motards qui voudraient nous accompagner en virée, les vendeurs de grigris, les médiums africains, les conseillers divers et variés à s’abstenir de me contacter. Ils ne perdront pas de temps et ne surchargeront pas ma messagerie. J’allais oublier les avocats et notaires, c’est bon, on a donné ! Pour les autres je répondrai avec plaisir à vos commentaires où questions dès lors qu’il y a lieu d’y répondre !
Re: 30 ans plus tard
Tuesday 13 October 2020 00:10

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Aujourd'hui en fin d'après-midi, j'ai reçu un SMS. Colis disponible en point relais. Je lui ai commandé un petit ensemble super sex... Shorty en tulle, transparence totale et soutien-gorge assorti. Elle m'accompagne au point relais. Une retoucherie. Le mec doit être turc, la bonne soixantaine. Il la dévore des yeux. Robe pull moulante noire, cuissardes en daim de la même couleur, petit trench en vinyle, bas bleus... Oui bleus. Je doutais ce matin mais ça rendait super bien et ça faisait vraiment coquine. Elle me l'a dit elle même :
- Ça fait vicieuse, non ?
- Ça te va à merveille.
- Oserais-tu insinuer que je suis vicieuse ?
J'ai osé et du coup elle m'a obligé à l'embrasser sur les lèvres avant de partir bosser... Pas ces lèvres. Les autres.
Bon du coup nous étions là, plantés devant ce brave commerçant qui se régalait du spectacle. Il nous donne le petit paquet.
- C'est pour moi ?
- Bien sûr !
- Je peux l'ouvrir ?
- Là ? Maintenant ?

Elle acquieste, ses grands yeux dans les miens. Elle faisait déjà ça avant, ça me faisait craquer.

- Tu sais, c'est un peu intime...
- Oh je suis sûre que ça dérange pas monsieur, pas vrai ? Pas de chichis entre nous !

Elle déchire l'enveloppe, en sort le shorty qu'elle tend devant elle... Le turc frise le malaise vagal derrière son masque, puis le soutien-gorge est examiné sous toutes les coutures...
Elle me saute au coup, m'arrache presque mon masque...
- Ce soir, je les porte au dîner... Rien d'autre, juste ça...
Du coup on a perdu le turc qui sourit benoîtement derrière son masque. Nous sommes sortis en riant.
- J'ai cru que tu allais vouloir essayer !
- J'y ai pensé, en plus il y avait une cabine dans la retoucherie.

Une douce raideur s'est manifestée dans mon bas ventre...

Et elle a tenu promesse. Pour le dîner... Superbe !
Re: 30 ans plus tard
Tuesday 13 October 2020 14:30

scroc2coeur
Homme, 44 ans, France, Auvergne-Rhône-Alpes
Ludwig cette réminiscence est vraiment des plus agréables à lire. Elle nous renvoie forcément vers une histoire enfouie restée inaccomplie...
Merci
Re: 30 ans plus tard
Thursday 15 October 2020 06:57

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Hier matin réveil difficile. On a fait l'amour trois fois depuis la veille au soir... La première c'était le soir, quand j'ai commencé à titiller la petite rose qui se cache entre ses globes fessiers, elle a attrapé directement le pot de gel. Là en en voulait vraiment, je suis allé aussi loin que je pouvais avec la sensation exquise de la sentir s'ouvrir un peu plus à chaque fois... Elle a jouit une première fois, j'ai assuré en la faisant décoller une deuxième fois. Après ça, on est resté à sa papouiller puis douche commune et retour au lit. On s'est endormis l'un contre l'autre, sur le côté, son dos contre mon torse, ses fesses contre mon pubis. Je me suis réveillé à 2h37 , le sexe dur. Nous n'avions pas bougé. J'ai deviné qu'elle se caressait, discrétement. Est-ce le fait de sentir ma verge dure qui l'excitait ou de percevoir dans mon sommeil qu'elle se masturbait qui m'a fait bander ? Grand mystère... Toujours est-il qu'elle a deviné que j'étais réveillé. J'ai basculé sur le dos, elle a filé sous la couette, pas longtemps, quelques petites glissades buccales et la voilà qui émerge. Elle s'empale, trempée, chaude... Mes mains caressent ses fesses, j'ai la droite qui file et mon index se perd dans son petit trou. Elle glisse légèrement sur le côté histoire de me laisser la travailler des deux côtés. J'en profite pour glisser aussi en elle mon majeur. Deux doigts d'un côté, mon sexe dur de l'autre... Ça nous excite terriblement. On s'embrasse, on se mordille, je suçe son téton, embrasse son sein, ça balance pas mal à portée de ma langue. Elle se penche sur moi, me murmurre :
- J'aime ça, fouille-moi
Je parviens à gliser en plus l'annulaire, je la sens accélérer la cadence, je lui dis :
- Si seulement j'avais deux bites !
Elle part, je la suis... Elle s'empale sur moi et reste ainsi. C'est sympa, nous sommes gagnés par une sorte de torpeur, je débande et je sens mon propre sperme s'écouler d'elle... On se rendort sans trop savoir comment...
J'ouvre les yeux parce qu'elle me branle, lentement, délicatement. 4h56... Je bande, elle est sur le dos et ouvre les cuisses, je viens sur elle, nos sexes se cherchent, c'est poisseux, ça glisse mais ils se trouvent et s'unissent. Je suis étonné de ressentir encore de façon si intense. Son bassin prend le rythme, elle se tortille, me suce le téton pendant que je la besogne lentement. On décolle de nouveau en méme temps, ça devient une habitude. On se rendort. Elle se léve vers 7h00, je m'offre quelques instants supplémentaires sous la couette...
Re: 30 ans plus tard
Thursday 15 October 2020 16:29

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Elle reste un bon moment dans la salle de bain, puis ressort enveloppée d’une serviette et file se préparer dans le dressing. Je m’extirpe du lit et je file jusqu’à la cuisine préparer un café. Elle arrive enfin, petite jupe noire, petit pull moulant en laine sous lequel je devine ses seins se mouvant librement, bas couleur fauve, assortis au pull. J’adore son nouveau look. Au moment de partir, elle passe un perfecto, se colle contre moi. Je sens ses tétons contre ma peau, pas le temps de faire des galipettes, elle n’est pas en avance, pas en retard non plus mais on a prévu de déjeuner ensemble, il ne faut donc pas qu’elle perde du temps maintenant.

Je file à la salle de bain, douche, rasage, je m’habille et je file moi aussi à mes occupations… Devis, commandes, la routine. Je file à 11h30, j’arrive sur le parking avec de l’avance. Assez pour la voir me faire coucou derrière la vitre de son bureau. Je vois du coup Isabelle, sa collègue, qui du coup, me fait aussi coucou et ma foi, je suis bien obligé de répondre. J’espère qu’elle ne va pas s’incruster, elle l’a déjà fait et je me vois mal la supporter un repas de plus. Sabine sort enfin, démarche de reine sur ses talons de 8 cm… Un mec se retourne sur elle, j’oscille entre fierté et… Rien en fait, j’aime qu’un mec la regarde, elle fait très milf et encore, aujourd’hui, je trouve sa tenue très classique ! Elle grimpe dans le Range, le mec continue à regarder et je vois qu’il voit qu’elle porte des bas… Ayant vu que je voyais qu’il avait vu, il a détourné le regard mais je pense qu’il doit se dire que la journée n’est pas perdue… Elle s’installe, m’embrasse, je démarre, direction un petit restaurant sympa. On s’installe à une petite table, protégés des regards par une énorme cheminée… On discute, on déjeune, on se fait des papouilles. Oui je sais, c’est très fleur bleu mais de toutes façons, c’est grillé pour nous. Ceux qui nous ont vu rentré ont flashé sur ses tétons qui pointaient au travers du pull, ils nous ont catalogué dans la série ‘couple illégitime’. Nous sommes trop démonstratifs, j’ai trop souvent la main sur ses cuisses… Et on voit que ça lui plaît… Elle file aux toilettes et revient sans tarder, un sourire au coin des lèvres.

- Tu sais ce que j’ai fait aux toilettes ?

- Tu ne vas pas me dire que…

- Si, je ne l’ai plus…

L’imagination s’emballe, le coup de la serviette est archi-classique, j’opte pour le laçage de mes chaussures. Elle écarte délicatement tout en remontant légèrement sa jupe… Je découvre la lisière des bas, la peau plus clair puis enfin, sa toison d’ébène mais… Bon sang, ce n’est plus comme avant…

- Tu aimes ?

- Ce que j’ai vu me plaît mais j’ai besoin d’y voir plus clair…

On expédie l’addition, on renonce au café offert par le patron, on file… Je reprends la route, puis chemin de halage et enfin un tout petit parking. Au loin, à une cinquantaine de mètres, un pêcheur à la ligne… Il nous voit arriver…

- On fait quoi ?

En guise de réponse, elle descend et file à l’arrière… Je la rejoins. Pour ceux qui ne connaissent pas, le Range Sport est un salon roulant, sièges cuir, toit panoramique, nous nous installons… Je découvre ses bas, puis la toison noire de son pubis. Le contraste avec sa vulve glabre est saisissant. Elle est lisse, douce… Je caresse, elle ronronne… Je me prosterne face à son intimité révélée, elle est trempée, parfumée… Je la goûte, elle gémit, ma langue la pénètre, elle se laisse laper, chaque coup de langue déclenche un spasme dans son ventre, chaque spasme libère une liqueur douce et enivrante. Je la lèche, résistant aux supplices qu’elle m’adresse :

- Donne-moi ta bite, baise-moi…

Je résiste, elle a ses deux mains dans mes cheveux, appuyant ma tête contre sa vulve, j’alterne coups de langue, succions, plongées dans sa vulve. Je sens son clitoris dur et saillant, ses lèvres gonflées de désir, mes mains sont remontées sous son pull, ses tétons turgescents roulent entre mes doigts… Je sens aussi ma queue énorme, tendu dans mon pantalon. J’ai une envie folle de la prendre mais le plaisir de la lécher, de déguster cette vulve soyeuse, d’avoir le nez dans sa toison parfumée est bien plus fort que cette envie si basique de la pénétration ; son bassin roule de plus en plus sous ma langue, sa mouille perle entre ses lèvres puis soudain, elle se cambre, elle se cramponne dans mes cheveux, je m’acharne sur son clito, elle crie, plusieurs fois, sa chatte me crachant au visage et jus parfumé. Après l’orgasme, elle a encore quelques spasmes…

- Comment je vais aller bosser maintenant ?

- C’était bien ?

- Je veux ça tous les jours, plusieurs fois par jour.

Sa main enserre ma queue toujours tendue dans mon pantalon. Il est malheureusement tard. Plus le temps de jouer. On sort, on se réajuste… Le pêcheur n’est plus au bout de sa ligne, il est sur une petite digue, avec vue directe sur nous… Ca ne l’empêche pas de rajuster ses bas.

- Il a déjà tout vu, ça fait un bon moment qu’il nous matte !

Je suis scotché, j’avais souvent imaginé Sabine par le passé… Imaginé de quelle façon elle évoluerait en tant que femme ‘accomplie’ au vue de la jeune femme qu’elle avait été… Même dans mes hypothèses les plus folles, je ne pouvais imaginer qu’elle se soit libérée autant…

Le pêcheur est retourné à sa ligne, elle a ses actes administratifs… Et je n’avais qu’une hâte, profiter à nouveau de ce corps.
Re: 30 ans plus tard
Wednesday 21 October 2020 10:50

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Quelques jours de plus... C'est le bonheur absolu. Sabine se révèle être de plus en plus coquine. Chaque moment avec elle se traduit par des érections que j'ai parfois du mal à contrôler. C'est simple je ne pense qu'à ça. Et je ne suis pas le seul. C'est étrange, on se sent comme des ados en rut. Sauf que nous ne sommes plus des ados. Sabine tient sa promesse, jusqu'à maintenant, je ne l'ai vue porter que des bas ou alors des collants trés ouverts (Miss O pour les amateurs) quand ses jupes sont trop courtes. Parce qu'elle ne se contente plus d'être séduisante. Elle allume sérieusement tous les mâles à chaque sortie. Escarpins, bottes, cuissardes... Jupes courtes ou très courtes, les culottes disparaissent de sa garde-robe et sa poitrine s'accomode très bien de l'absence de soutien-gorge. Je suis assez tactile, je la caresse souvent et peu importe le lieu. Au début elle tressaillait un peu, surtout quand nous étions en public, c'est devenu une sorte de normalité et ça engendre des situations ambigües. Samedi, nous sommes allés faire un peu de shopping et j'ai caressé son pubis entre deux portants de vêtements, elle n'a pas reculé et m'a incité à aller plus loin.
Re: 30 ans plus tard
Wednesday 21 October 2020 11:03

Ludwig
Couple, 50 ans, France, Centre-Val de Loire
Et c'est comme ça un peu partout. Elle est toujours très excitée, on fait l'amour, on baise au moins deux fois par jour. Le reste du temps on se tripote, on se caresse. J'ai parfois l'impression que notre vie sexuelle est plus intense que celle de nos ados, on s'éclate vraiment, le tiroir de son chevet regorge de gadgets.
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