- 9 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2600 -
Une magnifique journée
Il est aux environs de neuf heures, hier matin, mardi. Une bonne nuit d'un sommeil nécessaire. Comme le murmure Estelle en se serrant plus fort encore contre moi : << Tu n'as plus vingt ans. Il faut que je te ménage. À trois ! >>. Je ne suis même pas encore totalement conscient que me voilà à rire. Mon érection dans la poigne ferme de la coquine. Clémentine se réveille à son tour pour venir se blottir. << Pourquoi vous riez comme des petits fous ? >> murmure t-elle en s'y reprenant à trois fois. Nous rigolons comme des bossus en nous faisant plein de bisous. Je suis entre mes deux anges, mes bras autour de leurs épaules. << Ça précipite mon envie de faire pipi de rigoler comme ça ! >> s'écrie Estelle qui saute du lit comme si celui-ci était la proie des flammes. En courant vers la porte.
Clémentine, allongée sur moi, ses lèvres dans mon cou, frotte son sexe sur le mien en gémissant. Nous ne sommes pas du matin et l'envie de pisser devient intolérable. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Il fait bien chaud dans la maison. Les radiateurs fonctionnent encore à plein en ce 30 avril. Morts de faim nous dévalons les escaliers. Dans la cuisine flottent les suaves odeurs du café, du pain grillé. Au milieu de la table trône la brioche au pudding achetée durant nos courses de fin d'après-midi, lundi. Estelle presse les oranges. Mes mains sur ses seins. Mes lèvres dans sa nuque. Clémentine serrée derrière moi, ses mains dans mon slip contre les fesses d'Estelle. << J'aime les débuts de nos journées ! >> murmure Clémentine. << Moi aussi ! >> rajoute Estelle. Je pèle les kiwis.
Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la visite de Lise. Ses attitudes, ses comportements. En prévision de sa visite de jeudi soir, Estelle propose une Flamiche Picarde. Cette délicieuse tourte aux poireaux qui fait nos délices et celui de nos invités. << Avec ta bite à l'air sous la table ! >> lance t-elle en se levant pour mimer une masturbation masculine. Dans son pyjama de soie mauve. Nous mangeons de bon appétit en envisageant la sortie vélos de cet après-midi. C'est qu'il fait tellement beau aujourd'hui encore. Le ciel est quasiment bleu. Le soleil y règne en maître absolu. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, mes deux anges évoquent les livres de leurs thèses qu'il faudra aller récupérer chez l'imprimeur. Jeudi.
La vaisselle. Nous remontons nous laver les dents en déconnant. Estelle, dans des pantomimes grotesques, danse lascivement en retirant son pyjama. Nous revêtons nos tenues de running. La température extérieure n'est toutefois encore que de 14°. Nous redescendons à toute vitesse pour enfiler les K-ways. Le ciel bleu, le soleil, ne sont que la parodie d'un matin d'été. Une fois sortis nous déchantons très vite. Il faut accélérer nos mouvements d'échauffement pour mettre nos corps en conditions. Nous courons le long de la rivière. Notre itinéraire préféré. Il est dix heures trente quand Estelle est sous la douche à chantonner. Nous recouvrons le vit et revenons avec les vêtements. C'est à notre tour. Habillés tous les trois à l'identique, Levis, sweats, baskets, nous redescendons au salon.
Assises sur mes genoux, me tournant le dos, mes deux anges allument l'ordinateur. Seule Estelle a deux mails. Celui de ses parents. Celui de Gauvain son "amoureux" transis. Pendant qu'elles lisent à hautes voix, cherchant l'inspiration des réponses, je caresse leurs seins minuscules. Mes mains sous les sweats. Clémentine et Estelle surfent longuement sur le site de l'université. Là c'est du sérieux. Ce changement d'attitude est toujours étonnant. Il est onze heures. Nous quittons le salon pour la cuisine. Clémentine fait l'assaisonnement d'une belle laitue. Elle en lave les feuilles également pour ce soir. Estelle fait gonfler du riz complet. Je fais rissoler trois belles escalopes de dinde avec des champignons. Estelle concocte une sauce au Roquefort dont les parfums envahissent la cuisine.
Nous mangeons de bon appétit alors qu'il n'est pas tout à fait midi. Pressés de nous enfuir à bicyclettes. Nous ne traînons pas. La vaisselle. Nous remontons nous laver les dents, nous changer. La température extérieure étant à présent de 22°, Estelle et Clémentine porte jupettes, T-shirts. Je suis en short et T-shirt. Dans le petit sac à dos que je porte, pommes, barres de céréales, les K-ways pour le retour. Avec nos bouteilles d'eau à la main, nous traversons le jardin en courant. Je vérifie le gonflage des pneus. La tension des chaînes. Parfait. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois dont j'ouvre le cadenas à quatre chiffres. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Nous pédalons poussés par un léger vent de Nord Est. Nous l'aurons de face au retour.
Il y a nombre de cyclistes. Des groupes, des couples, des solitaires. Des filles en rollers. Des promeneurs. Nous pouvons rouler côte à côte en bavardant. Pas d'arrêt pipi au cabanon de l'écluse après dix kilomètres. Il y a là des gens. Les filles se gardent pour les quinze kilomètres restant. Ce qui laisse quelques possibilités exhibes une fois arrivé au port de plaisance. Il est à peine 14 h15 quand nous arrivons. Il y a toujours de l'animation sur les quais. L'endroit est si charmant. Nous fermons les bicyclettes à cadenas derrière le cabanon de la capitainerie aux volets clos. Rapidement, Estelle et Clémentine retirent leurs culottes pour les fourrer dans la pochette avant du sac que je porte sur le dos. Je glisse mes mains sous les jupettes. << Salaud ! >> lance Estelle. C'est tellement doux.
Nous flânons sur les quais. Dimanche prochain il y aura le premier vide grenier de la saison. Nous nous promettons d'y venir faire un tour. Pas toujours discrète, Estelle palpe ma bosse. Parfois même, elle glisse sa main dans mon short par une des cuisses. Penchée en avant à fouiller mon slip. << On va recommencer à nous donner des gages ! >> fait elle. En prévision de la fête du muguet, demain premier Mai, il y a des commerçants qui préparent leurs stands, leurs caravanes en guise de magasins. Il y a de l'activité. Des groupes de cyclistes poussant leurs vélos. Des familles. Les joueurs de pétanques à l'ombre des platanes. C'est que le soleil tape. Il y a près de 27° sous ses chauds rayons. Là, entre deux tréteaux et un petit chapiteau, Clémentine s'accroupit soudain. Nous faisons le guet.
Nous comprenons rapidement sa précipitation. Il y a un cycliste habillé façon "Tour de France" assis sur le muret. Il ne nous a pas vu. Par contre il regarde cette sublime jeune fille accroupie, dans une indécence folle, cuisses largement écartées. Lui faisant face, à une vingtaine de mètres, Clémentine nous tourne le dos. << Quelle salope. Je n'avais pas vu ce mec ! >> murmure Estelle. Il y deux hommes qui sortent du chapiteau en tenant des chaises. Heureusement qu'ils ne regardent par sur leur droite. Pour faire diversion, Estelle passe son bras autour de ma taille pour se serrer. Cet homme d'âge mûr, qu'enlace cette jeune fille, attirent immédiatement leurs attentions amusées. Là-bas, une longue coulée de pisse depuis l'entre jambes de Clémentine dégouline vers le cycliste voyeur.
Les deux hommes se dirigent vers la camionnette stationnée plus loin. << Ouf, ils n'ont rien vu ! >> chuchote Estelle soulagée en palpant la bosse qui déforme mon short. C'est que je bande comme le dernier des salauds. L'extraordinaire prestation de Clémentine nous enchante. C'est toujours très intense quand elle relève la tête pour fixer son voyeur, immobile, pour le faire profiter le plus longtemps possible du spectacle. Cette fois encore tout se passe bien. C'est un gentleman. Pas un de ces "morts de faim" pénibles et ennuyeux. Estelle et moi, pour donner le change, nous jouons aux amoureux en faisant semblant de nous douter de rien. À la limite de l'ankylose, voulant échapper à la crampe qui guette, Clémentine se redresse enfin. Le cycliste ne prononce pas un mot. Mutique.
Nous continuons notre balade. Une autre "victime potentielle" serait la bienvenue. Nous connaissons chaque recoin des quais. Des fourrés autour des bâtiments des sanitaires. Celui réservé aux plaisanciers est fermé. Celui réservé au public voit un défilé permanent de toutes sortes d'individus. Sa proximité immédiate est le lieu de rendez-vous des "D'jeunes" en scooters du bourg voisin. Nous descendons le long du canal. Un pêcheur tous les cinquante mètres. Les pêcheurs constituent le public idéal pour une exhibition féminine. Clémentine n'a qu'à choisir sa "proie". En la personne de ce sexagénaire jovial à grosses moustaches. Ce qui nous amuse toujours c'est cet équipement paramilitaire que possèdent certains pêcheurs vêtus de véritables tenues de camouflages. Façon tenues d'assauts. Pour attraper de petits poissons inoffensifs !
Celui-ci est vautré dans un fauteuil à surveiller les quatre cannes fixées sur des supports. Sous un large parasol évidemment kaki et de "camouflage". << Celui-là, il est pour moi ! >> murmure Clémentine en passant une main sous sa jupette. Estelle fait de même en disant : << J'emmène Julien là-bas, dans les bosquets. On n'est pas loin. Au moindre blême tu appelles ! >>. Clémentine s'exclame : << Vous allez baiser dans l'herbe ? >>. Estelle répond : << Non sur les K-ways dépliés ! >>. Elle m'entraîne par la main. Cinquante mètres jusqu'aux buissons. Il faut faire gaffe car il y déjà des ronces. Cachés, nous observons la manœuvre d'approche de Clémentine. Les bras croisés, marchant doucement, sans un regard pour le pêcheur à grosses moustaches, elle attire son attention.
<< Mais quelle salope ! >> lance Estelle en dépliant deux K-ways. Elle tire la minuscule paire de jumelles du sac à dos. Alors qu'elle observe Clémentine, je pose mes mains sur ses hanches. Comme je le fais le matin. Je remonte sur ses seins. Derrière elle, mes lèvres frôlant sa nuque. Je murmure : << J'ai envie de faire l'amour avec toi ! >>. Elle se retourne, laisse tomber la paire de jumelles dans l'herbe haute qui nous entoure. << C'est vrai ? Moi j'ai envie tout le temps avec toi ! >> dit elle dans un souffle. Là-bas, à une cinquantaine de mètres, Clémentine assise au bord de l'eau. Elle attend probablement le passage d'un cycliste solitaire sur la piste cyclable, de l'autre côté du canal. Estelle aménage soigneusement notre couche. Piétinant les herbes hautes pour pouvoir voir les environs.
Couchée sur le dos, les cuisses largement écartées, elle m'invite à venir. J'hésite. Je regarde partout autour de nous. L'endroit est à l'abri des regards éventuels. Je retire mon short, mon slip. En appui sur mes bras, pour ne pas peser de tout mon poids, je me positionne. Estelle saisit mon érection pour la frotter contre son sexe. Je sens la mouille qui va permettre une pénétration douce et langoureuse. Comme nous aimons. L'endroit est parfait. Je redresse simplement la tête et je vois Clémentine de dos. Estelle s'introduit mon érection. << Mmhhh, je t'aime Julien. C'est toi que j'aime ! >> murmure t-elle en s'accrochant à mon cou. Passant ses jambes autour de ma taille pour s'accrocher. Elle enfonce sa langue dans ma bouche pour un baiser passionné. Je bouge doucement. Je la berce.
Accrochée à moi, perdant toute notion de l'environnement, Estelle se laisse aller à son plaisir. Quand elle est suspendue ainsi à moi, elle ne peut pas toucher son clitoris, elle ne peut pas se masturber en même temps. Je découvre que la pénétration lui procure de délicates sensations malgré tout. Je n'ai qu'à lever les yeux pour surveiller ce qui se déroule au bord du canal. Clémentine, à présent accroupie, se tenant au tronc de l'acacia sur sa gauche. Elle guette. Je comprends. Il y a un cycliste qui l'a repéré. Il fait semblant de s'intéresser à la roue arrière de sa bicyclette. Alors qu'il mâte très probablement. Le pêcheur moustachu, que je vois de dos, semble s'être endormi. Le bougre. Il ne sait pas ce qu'il rate. C'est très excitant de faire l'amour en visionnant une scène exhibitionniste de qualité.
Impossible de voir si Clémentine pisse. Mais sa position est celle de la pisseuse de plein air. Il y a d'autres cyclistes. Clémentine doit donc ruser. Elle se tourne rapidement à droite ou à gauche pour se faire discrète. Une bonne dizaine de minutes où elle se redresse quelques instants avant de s'accroupir à nouveau. Je sais à quel point elle s'amuse. Authentique exhibitionniste s'adonnant à sa passion. À son Art. Estelle chuchote : << Raconte-moi, qu'est-ce qu'elle fait ? >>. tout en la berçant d'une lent mouvement régulier de mon bassin, je murmure : << Elle montre sa chatte ! >>. Quand je suis en elle et qu'Estelle rit, les sensations sont sublimes. Le cycliste a disparu. Il ne se passe pas grand chose. Clémentine est à nouveau assise dans l'herbe à chasser des insectes. Estelle m'embrasse.
Soudain, là, sur la droite, malgré que ce soit un vélo de course ou de compétition, arrive le cycliste. Le bougre est allé jusqu'au port pour faire une boucle et revenir jusqu'ici. Je reste vigilant. Estelle se décroche. Je me retire en lui expliquant ce qui se passe. Elle se met à plat ventre à côté de moi. Je remets mon slip et mon short. Prêt à intervenir si les choses devaient tourner au vinaigre. Clémentine a sans doute affaire à un de ces emmerdeurs, bien chiants, ne pouvant se contenter de regarder. Il pose son vélo au sol pour se rapprocher de la fille en se touchant. << Put-Hein l'enculé ! >> murmure Estelle. Je me redresse, sur les genoux, prêt à bondir. Le pêcheur semble dormir à poings fermés à une cinquantaine de mètres. Le cycliste se montre entreprenant. Le pénible. Le pot de colle.
Clémentine se redresse, l'évite en le contournant. C'est l'enfoiré dans toute sa médiocrité crasse. Clémentine nous cherche désespérément des yeux. Je bondis. Dès qu'il me voit, l'enculé se précipite vers son vélo. Il me jauge. Mon mètre quatre vingt huit de culturiste doit beaucoup l'impressionner. Je n'ai jamais vu un mec monter sur un vélo aussi vite. Il pédale comme un dément sur le chemin caillouteux. On dirait Louis de Funès dans une comédie burlesque. Estelle vient nous rejoindre. Nous échangeons nos impressions. Nous avons probablement réveillé le pêcheur qui nous contemple comme des apparitions. Nous récupérons nos affaires pour revenir sur le port. La supérette est ouverte. Nous les avons bien mérité nos crèmes glacées préférées Ben & Jerry's. Quelle plaisir de se régaler. Assis sur des bancs, à l'ombre des platanes, à regarder la partie de pétanque.
Bonne fin d'après-midi et bon retour à toutes les coquines qui ont eu, chacune, leurs émotions préférées. Avant de retrouver celles qui les attendent après le repas du soir, léchées, sucées et pénétrées par leur "garde du corps", à la bite raide comme un piquet...
Julien (garde du corps)
NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...