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Les aventures de Clémentine et de Julien

Envoyé par Oncle-Julien 
Clémentine, Julien et Estelle
Monday 24 June 2024 07:37

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 6 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2646 -



Weekend avec Estelle

Hier matin, dimanche, il est aux environs de neuf heures. La grasse matinée. Estelle à ma droite, restée serrée contre moi toute la nuit, saisit ma tumescence. Pose ses lèvres dans mon cou. Juste sous mon oreille. Le bout de sa langue sur ma peau. Clémentine à ma gauche que tout cela réveille, vient se blottir contre moi. Je suis entre mes deux anges. Mes bras autour de leurs épaules. Nous émergeons ainsi. Distributions de bisous. De câlins. N'en pouvant plus de lutter, Estelle se lève d'un bond en s'exclamant : << Pipi ! >>. Elle se précipite vers la porte en courant. Dans son pyjama de soie mauve. Clémentine se couche sur moi. Frottant son sexe sur ma turgescence. Mitraillant mon visage de bises entre deux : << Je t'aime ! >>. C'est à notre tour d'aller satisfaire nos besoins.

Morts de faim nous dévalons les escaliers pour rejoindre Estelle à la cuisine. Dans les douces et suaves odeurs du café, du pain grillé. La superbe brioche au pudding posée au milieu de la table. Pendant que Clémentine presse les oranges, je passe derrière Estelle pour poser mes mains sur ses hanches. Mes lèvres dans son cou. Le bout de ma langue qui titille la racine de ses cheveux. Mes mains remontent sur ses seins minuscules. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre samedi. La météo semble avoir repris les couleurs de l'été. Le ciel est bleu. Le soleil déjà haut. Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme de cette journée qui s'annonce peut-être belle. Nous traînons à table. Le dimanche pas de jogging, pas d'entraînement. Les corps au repos.

Assises sur mes genoux, les bras autour de ma taille, de mon cou, mes deux anges évoquent les épreuves de la semaine passée. Envisageant les stratégies de celle à venir. C'est la toute dernière ligne droite avant l'arrivée. << Ce sera peinard on n'a cours que deux jours pleins. Mardi et jeudi ! >> lance Estelle. << Et lundi matin grasse matinée tout comme mercredi. Juste encore vendredi de dix heures à midi et c'est fini ! >> rajoute Clémentine. La vaisselle. Nous remontons nous laver les dents. Voilà que la luminosité du soleil disparaît en même temps que lui. << Ah non pas aujourd'hui ! >> s'écrie Estelle la bouche encore pleine de crème dentifrice. Penchés au-dessus du lavabo, têtes contre têtes, nous rinçons nos bouche en faisant les clowns. La température extérieure n'est que de 19°

Vêtus tous les trois à l'identique, Levis, maillots à manches longues et baskets, nous dévalons les escaliers. Nous sortons pour descendre jusqu'à la rivière. Pour un 23 juin c'est très loin d'être une véritable journée d'été. Les sols encore humides des pluies nocturnes. Les filles accrochées à mes bras, nous regardons nos amis à plumes virevolter sur la surface de l'eau. Estelle se serre contre moi pour dire : << C'était bon hier soir. Toute la semaine sans câlins, sans faire l'amour, c'est trop long ! >>. Nous en rions de bon cœur. Clémentine précise : << Mais à partir de vendredi soir, on est ensemble au moins jusqu'à la mi septembre ! >>. Il n'y aura plus de rentrée universitaire. Ce sera l'attente des résultats des épreuves de leurs Doctorats. Les rendez-vous d'entreprises. D'autres échéances.

<< D'ici là, on va s'offrir du bon temps ! >> rajoute t-elle alors que nous prenons le sentier qui longe la rivière. Estelle qui ouvre la marche est devant moi. Elle se retourne souvent, s'arrête, dépose ses lèvres sur les miennes. Je fais alors pareil en me retournant vers Clémentine. Lors d'un de ces arrêts, Estelle fourre sa main dans ma braguette ouverte. S'accroupissant, elle en sort le locataire. Elle hume un instant, se redresse en disant : << Les odeurs de bite du dimanche matin sans douche ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. C'est avec la bite à l'air que nous nous promenons nonchalamment. Sans but véritable si ce n'est celui de nous câliner. Le bonheur d'être à nouveau tous les trois, depuis samedi quatorze heures. Estelle devra nous laisser ce soir à 22 h. Elle veut bien en profiter.

Il est onze heures quinze quand nous sommes de retour. Chacun a une fonction précise. Un gain de temps. Estelle s'occupe du poulet à rôtir. Clémentine fait l'assaisonnement d'une belle laitue. Elle en lave les feuilles également pour le repas de ce soir. J'épluche et je lave de belles et grosses pommes de terre. Je les passe au coupe frites. La friteuse sans huile posée sur la desserte. En nous croisant, nous nous faisons des bisous. J'ai toujours la bite à l'air mais protégée par le tablier noué sur mes reins. Estelle y glisse la main ou me palpe la bosse à travers l'épais tissu de lin. J'aime voir mes deux anges se faire des bises, leurs lèvres l'une contre l'autre. Cela ne fait pas plus de quelques semaines que j'assiste à ces manifestations de tendresses entre filles. Dans mes fantasmes d'homme préhistorique j'attends depuis plus de sept ans qu'un jour elles fassent l'amour devant moi. << Quand tu seras pédé on sera gouines ! >> me lance alors toujours Estelle.

Nous mangeons de bon appétit en envisageant le départ pour le port de plaisance. Ce ne sera hélas pas à bicyclette. << On risque de se faire saucer ! Vous avez vu le ciel ? Il se couvre encore ! >> s'écrie Estelle. << Un mois de juin aussi pourri que le mois de mai ! >> s'exclame Clémentine. Il est donc décidé, avec sagesse, de nous rendre à la fête de l'été avec la voiture. Nous traînons un peu à table. Mes deux anges assises sur mes cuisses à faire quelques projets pour les vacances. << Je prépare mes bagages dès jeudi soir ! >> précise Estelle. << Nous pareil ! >> fait Clémentine. Nous récupérerons Estelle vendredi prochain, en fin d'après-midi, chez elle. Nous passerons la nuit de vendredi ensemble. Le départ pour l'Écosse, samedi matin aux aurores. Notre ferry pour quinze heures.

C'est la seule épreuve véritable qui nous attend. Presque deux jours de voitures avant d'arriver à Édimbourg. << Je serai devant parfois ? Sel te pli ! >> s'écrie Estelle. Nous en rions de bon cœur quand Clémentine précise : << Seulement si tu n'es pas sage ! >>. La vaisselle. Nous remontons nous laver les dents. Nous restons vêtus pareil. Dans le petit sac à dos que je porte, les minis parapluies. Nous enfilons nos légères veste Levis "Truckers jackets". Nous prenons des poses devant le miroir de l'armoire. Puis devant celui de la penderie dans le hall d'entrée. J'ai la bite à l'air. << Personnellement, j'ai une méchante envie de faire ma salope ! >> lance Estelle qui me la saisit pour la faire tournoyer. Clémentine se serre contre moi. Le ciel s'est probablement couvert pour tout l'après-midi.

C'est parti. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Se penche quelquefois sur sa gauche pour me la sucer. Estelle, installée à l'arrière, ses bras autour de mon cou, nous raconte les anecdotes familiales de sa semaine. Sa mamie est montée du Var jusqu'à demain. Avec les examens et sa présence, Estelle a préféré passer la semaine avec ses parents. Trente cinq kilomètres. La circulation se densifie à quelques bornes du port. Cette fête de l'été, organisée par la municipalité du bourg voisin, est encore une franche réussite. Les gendarmes canalisent le flot des voitures. Comme à chaque fois, il faut garer la voiture le long de la route. Il y a tellement de gens. En nous tenant par la main, nous parcourons le kilomètre qui nous sépare des quais. C'est affolant de voir toute cette foule.

Il y a le grand chapiteau, on entend la musique. Des manèges rétros. Des vendeurs de sandwichs, de glaces et autres jus de fruits. Mais l'attraction principale se déroule sur l'aire aménagée, délimitée par de gros cordons rouges. Là, des danseurs en costumes folkloriques, offrent aux spectateurs une magnifique démonstration de leurs savoirs faire. Entre mes deux anges, serrées contre moi, nous admirons les couleurs, les fééries, les pas de danses. C'est formidable. Bien évidemment, pas toujours très discrète, Estelle palpe ma braguette. Et pour pour pouvoir s'adonner à son plaisir, elle se place contre moi, un bras autour de mon cou pour cacher ses activités tactiles. Nos hautes tailles, ces deux sublimes jeunes filles aux bras d'un homme d'âge mûr, attirent encore bien des regards curieux.

Non, c'est certain, personne ne peut me prendre pour le papa de Clémentine et d'Estelle qui en rajoutent. Me déposant des bises sur les joues, sur la bouche. Nous flânons sur les quais. Il faut louvoyer entre les visiteurs. Au-dessus de nos têtes toutes les déclinaisons des gris les plus sombres aux plus clairs. Une température qui n'excède pas vingt degrés. Nous n'arrêtons plus de nous câliner. De nous toucher. Un avant goût de ce que vont nous réserver juillet, aout et septembre. Estelle y fait des allusions constantes. Nous nous réjouissons tellement. Ce sera très certainement nos dernières vacances à trois. L'entrée dans la vie professionnelle, dès la fin octobre mettra fin à sept ans de vie presque commune et complice. Cette pensée qu'elles chassent, les rend parfois tristounettes.

Nous nous offrons des cônes glacés. Nous les savourons assis avec plein d'autres gens sur un des murets. En regardant les familles tourner sur le grand manège à chevaux. Il y a une démonstration hippique sur le parking de la supérette fermée. Quelle surprise. C'est Juliette et deux jeunes filles qui présentent quelques figures libres. Des chevaux absolument magnifiques. Peut-être des purs sangs. Racés, fins et athlétiques. Tout comme leurs cavalières. Dans la foule des regardants, nous rencontrons madame Walter et son mari. Contents de nous revoir, nous bavardons un peu. Bernadette et Pierre sont accompagnés d'un autre couple que nous ne connaissons pas. De rapides présentations. Nous ne nous attardons pas. Trop impatients de retourner dans notre univers à trois. Meilleur.

Comme convenu, suivant le protocole établi, pour le retour, c'est Estelle qui est assise à l'avant. Mon sexe dans sa main. Clémentine installée à l'arrière, une main dans son jeans déboutonné, qui nous parle de l'Écosse. Cet été nous inaugurons une nouvelle formule. Deux fois deux semaines à voyager d'un hôtel à l'autre. Chambres réservées depuis parfois janvier. Le tout organisé par Clémentine. Il est dix neuf heures quand nous sommes de retour. Morts de faim. Estelle réchauffe les restes de la viande de poulet. À la poêle avec des champignons. Clémentine fait l'assaisonnement de la laitue restante. Je m'occupe des spaghettis. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur notre après-midi. Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle terminée, les filles m'entraînent au salon. Des bisous.

Comme samedi soir, Estelle à l'envie folle de faire l'amour. C'est elle qui se retrouve la première juste en chaussettes et en maillot. Vautrée dans le canapé, attendant mes immiscions en elle. Alors que Clémentine, assise sur le bord du canapé, à demi nue elle aussi, me suce avec passion. Ce soir encore, elle va assister à nos ébats en se masturbant. En appui sur mes bras, au-dessus d'Estelle, je la laisse prendre les initiatives. Elle s'empare rapidement de mon sexe dur que je frotte sur le sien, pour se l'introduire en gémissant de plaisir. Clémentine vient s'assoir en tailleur près de nous. Son visage à proximité des nôtres. Nous adorons échanger nos impressions, faire mille projets, dans cette situation extraordinaire. Je ne baise plus avec Estelle. C'est son parrain qui s'en charge les mercredis soirs. Non, depuis quelques semaines, Estelle et moi faisons l'amour. Comme nous le faisons avec Clémentine. Souvent immobiles, en nous berçant.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment s'offrir des orgasmes avant de devoir rentrer chez elles. À toutes celles qui ont le privilège de vivre avec leur coquin. S'endormir tout contre lui, sous les draps, le ventre encore envahi de douces sensations et le goût de son sperme en bouche...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Clémentine et Julien
Tuesday 25 June 2024 07:41

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 7 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2647 -



Clémentine se fait baiser dans les prés

Hier matin, lundi, il est presque huit heures quand nous nous réveillons quasiment en même temps. Clémentine qui vient se blottir tout contre moi. Quelques instants de tendresses, de douceurs. Des câlins, des papouilles et beaucoup de bisous plus tard, nous nous précipitons aux toilettes. À la salle de bain nous enfilons nos tenues de jogging. Dehors le ciel et bleu et le soleil déjà haut. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant sa nuit. Le lundi il reste toujours de cette délicieuse brioche au pudding. Je la place dans le four à micro ondes afin qu'elle y retrouve son moelleux. Je presse les oranges, Clémentine pèle les kiwis. Je beurre les premières tranches éjectées par le grille pain. Le miel, les confitures. Tout est en abondance pour nos plaisirs.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur quelques grands moments du week-end. Mais ce qui nous anime c'est la perspective du départ pour l'Écosse. Nous mangeons de bon appétit en faisant l'itinéraire habituel. Notre ferry qui nous attend pour 14 h à Boulogne sur mer. Notre arrivée à Folkestone pour 15 h. C'est devenu notre rituel annuel. Nous traînons à table. Clémentine n'a cours qu'à 14 h. Une épreuve écrite à remettre en fin d'après-midi avant dix sept heures. << Si j'ai du retard, tu ne t'inquiète pas. Tu sais pourquoi ! >> dit elle en s'asseyant sur mes cuisses pour terminer sa tartine à la confiture d'églantine. Qu'elle trempe dans mon café. Il est décidé que nous commencerons à préparer les bagages mercredi. Élaborant ainsi un timing précis. Une organisation méthodique.

La vaisselle. La température extérieure est de 18°. Nous sortons. Un bon échauffement est préférable. C'est parti pour un running de quarante cinq minutes. Le long de la rivière. La douche au retour. Qu'il est agréable de pouvoir prendre tout son temps. Un avant goût des vacances qui commencent jeudi en fin d'après-midi. << Il y aura encore deux épreuves écrites et un oral de circonstance pour les présenter en cinq minutes ! >> explique Clémentine lorsque nous nous habillons. Levis, fin maillots de coton à manches longues. Nous redescendons pour passer directement dans le salon. Assise sur mes cuisses, me tournant le dos, m'offrant ses seins minuscules, Clémentine allume l'ordinateur. Nous avons trois courriels. Celui de Juliette qui nous invite à manger chez elle mercredi soir.

Celui d'Estelle qui échange quelques détails techniques concernant les épreuves écrites de cet après-midi. Le message de ma famille d'Édimbourg. Nous sommes attendus avec impatience. Oncle Alan restera hospitalisé. Nous irons le voir. Son état ne s'aggrave pas mais ne s'améliore pas non plus. Il y a les informations universitaires. Clémentine les lit à haute voix en commentant certaines phrases. Ses seins qui vivent en toute liberté sous son maillot sont délicatement caressés par mes mains. << Mmmhh, tu sais que c'est bon comme ça ! >> murmure Clémentine entre deux lectures. C'est elle qui répond aux mails. Elle commence par celui d'Estelle. Elle développe sa vision des choses et sa façon de procéder. Moi, je caresse, je caresse et je caresse encore. C'est un tel bonheur sous mes doigts.

Il va être dix heures trente. Nous sortons. La journée s'annonce magnifique. La température est de 22°. Un fort vent de Nord Est secoue les branchages, les feuillages. C'est un étrange début d'été. Nous nous réjouissons d'en retrouver un vrai en Écosse. La météo y semble bien plus agréable. Clémentine tient ma main. Nous descendons jusqu'à la rivière. Assis sur le tronc de l'arbre renversé, en regardant les canards, les colverts et les poules d'eau, Clémentine qui joue avec ma queue, me confie à quel point elle attend le départ de samedi matin. Cet été elle compte se surpasser dans ses passions exhibitionnistes. De pouvoir passer à autre chose. De réaliser ses désirs dans une sorte de catharsis bien nécessaire. Les résultats universitaires ne tomberont qu'après le quatre octobre.

Il commence à faire faim. En remontant, nous rencontrons monsieur Bertrand. Notre plus proche voisin poussant une brouette pleine. De petites branches sèches qu'il va brûler au bord de l'eau. Nous bavardons un peu. Nous confirmons notre départ pour samedi. Sans avoir de dates précises pour notre retour après le quinze septembre. Louis aime interpréter son rôle de "voisin vigilant". Il fera donc quotidiennement un ou deux tours dans notre propriété. En plus de la domotique de pointe et des caméras installées, ses visites seront une sécurité supplémentaire. Nous le saluons pour le laisser à ses écobuages. Clémentine fait l'assaisonnement d'une grosse endive. Je fais gonfler du millet doré. Deux filets de colins poêlés. Je concocte une rapide sauce au Roquefort. C'est un délice.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur les préparatifs. Clémentine aime bien noter sur une feuille de papier ce qu'il ne faut pas oublier. Je propose de l'emmener à l'université et la rechercher après ses épreuves écrites. << Et si Léo réussi à se soustraire aux griffes de sa mère ? Qu'il veut baiser ? >> lance Clémentine. Je comprends. Il est donc préférable qu'elle prenne sa voiture. << Tu sais quoi, je te téléphone. Si je baise avec lui dans la bagnole ce sera près du mirador. Tu resteras planqué en haut. Tu auras du spectacle. Ça me plairait bien ! >> lance t-elle. Je trouve la suggestion parfaite. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Pendant que Clémentine se change, je vais sortir son auto du garage. Il n'est que treize heures trente. La température extérieures de 24°.

Clémentine vient me rejoindre. Très élégante dans sa jupe de fin tissu crème. Un chemisier à manches courtes de même teinte. Des sandalettes à légers talons. Ses bras autour de mon cou pour quelques derniers bisous. << Si je baise je t'appelle ! >> dit elle en s'installant au volant. Je regarde la voiture monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Un dernier coucou. Il y a ce brusque changement d'émotion qui m'étreint à l'idée qu'elle pourrait baiser avec le jeune étudiant en fin d'après-midi. Cet étrange sentiment fait d'une sorte de nostalgie, d'un brin de tristesse mâtiné d'une excitation certaine. Je suis la victime de cet état d'esprit et je sais qu'il est extrêmement difficile de chasser ces idées. Aussi, j'ai la potion magique nécessaire. Je me masturbe un peu.

Je suis dans l'atelier. Plus question de faire de la peinture. Je fais l'inventaire des dix neuf toiles destinées à être accrochées aux cimaises de ma galerie dès vendredi. Nous serons avec Juliette et Estelle. Nous laisserons Juliette décider de leurs emplacements définitifs. Après tout c'est elle qui tiendra la galerie au mois d'août. Je place chaque toile dans un emballage de papier kraft. Afin de les protéger sommairement pendant le transport. Mon I-phone se met soudain à vibrer avant de sonner "à l'ancienne". Imitant à la perfection ces vieux téléphones gris de France Télécom. Je l'attrape. << Je baise. Il sera dix sept heures. Essaie de filmer ! >>. C'est Clémentine. Elle m'appelle depuis les toilettes de l'université. Même pas une minute. << Coucou bisou ! >>. C'est la voix d'Estelle.

Clémentine raccroche. Je reste un instant comme tétanisé. Ainsi les choses vont se faire. Je termine mes préparatifs. Un petit coup d'aspirateur dans la grande pièce. Il va être l'heure de partir. Seize heures dix. Je me précipite. Il y a une quinzaine de kilomètres jusqu'aux prés du mirador. Je roule toutefois prudemment sur l'étroite route communale. J'arrive aux abris des bovins. Ils sont une bonne vingtaine dans le pré à brouter. Je fais les trois cent mètres à pieds en longeant les clôtures. La voiture dissimulée par les bosquets et leurs feuillages abondants. Je monte immédiatement les dix marches de l'échelle. L'intérieur du mirador doit faire un mètre sur deux. La cachette idéale. J'ai la caméra. Je m'assure une dernière fois que tout fonctionne bien. La minuscules paire de jumelles.

Il va être dix sept heures. Là-bas, la voiture de Clémentine qui avance lentement dans le chemin. Elle vient se garer à une vingtaine de mètres. Depuis ma planque la vue est parfaite. Léo sort de la voiture pour sautiller, s'étirer. Je l'entends dire : << Vivement les vacances ! >>. Clémentine sort de l'auto à son tour avec le plaid qu'elle étale sur l'herbe rase. Léo y plonge le premier pour s'allonger sur le dos. Il porte un bermuda kaki, un T-shirt blanc. Il sors sa bite alors que Clémentine, riant aux éclats, s'assoit à ses côtés. La caméra fixée sur le trépieds filme en automatique. Le zoom parfaitement réglé pour que l'image soit plein écran. Avec la paire de jumelles j'observe. Clémentine se met à quatre pattes. Elle prend immédiatement la bite de Léo en bouche. Je reconnais bien cette bite.

J'ai eu tout le loisir de la voir à la petite fête d'anniversaire donnée il y a quelques mois dans notre maison d'amis. Mais cette fois je ne suis pas caché dans un inconfortable placard mais au sommet d'un mirador. Je regarde cette pipe extraordinaire qu'offre Clémentine à ce jeune garçon de vingt ans. Il reste immobile, les yeux fermés à se faire sucer comme un bienheureux. Clémentine cesse, s'allonge. Je découvre qu'elle ne porte pas de culotte. Léo se redresse, se tourne, retire son bermuda avant de se coucher sur elle. C'est absolument superbe. Car la vue est parfaite. Clémentine me sait là-haut mais elle évite le moindre coup d'œil. Soucieuse de ne pas éveiller le moindre soupçon chez ce garçon qui la baise. Un mouvement régulier. Me parviennent les gémissements de Clémentine.

Je me masturbe. Je cesse pour regarder avec la paire de jumelles. C'est passionnant. Non pas le voyeurisme en lui-même, mais de voir la fille que j'aime s'offrir totalement à un autre. Ses jambes qu'elle passe autour des siennes. Ses bras autour de son cou, de ses épaules pour se serrer dans une étreinte amoureuse. Ils s'embrassent. Cette fois, la langue du mec fouillant sa bouche, elle ouvre les yeux pour regarder dans ma direction. Elle me sait là sans en avoir pourtant aucune preuve matérielle. Elle m'adresse un clin d'œil avant de se remettre à bouger langoureusement sous son baiseur. Un baiseur remarquable. Je constate qu'il n'est pas un éjaculateur précoce et qu'il pilote la "Formule 1" avec une grande maîtrise. De quoi emmener Clémentine dans d'autres sphères, dans d'autres dimensions.

Je perçois d'ailleurs parfaitement ses petits cris de ravissements. Ses petits cris d'animal blessé. Elle se masturbe toujours en faisant l'amour. Même avec un autre. Je pourrais éjaculer tellement le spectacle de la fille que j'aime se faisant baiser m'excite. J'espère que la caméra fonctionne bien. Je jette un rapide coup d'œil sur l'écran. C'est parfait. L'image est claire, nette, précise et enregistre parfaitement le déroulement de la scène. Ce type baise avec un total contrôle de lui-même. En très peu de temps, il sait ce qu'il faut faire. J'admire sa maestria. Clémentine, comme affolée, s'agite sous son niqueur. Poussant des cris de plus en plus fort. Elle se cambre soudain. Repoussant Léo comme elle le fait avec moi. Pour se lâcher dans un orgasme pisseux. Léo, à genoux, regarde hébété.

Il se masturbe en admirant cet insolite spectacle. Clémentine se lâche dans un hurlement de plaisir. Elle se redresse. Ouvre de grands yeux. S'allonge sur le côté pour prendre la queue turgescente de Léo en bouche. Le bougre doit lui éjaculer au fond de la gorge car il la maintient fermement. Son corps agité de spasmes, poussant lui aussi un véritable hurlement, il se lâche complètement. Je sais à quel point Clémentine aime ça. Je connais trop bien ses réflexes. Sa façon de rester collée sur la bite pour s'offrir un second tour. Mais Léo, sans doute pas encore habitué à ce genre de pratique, la repousse comme pour soulager sa pauvre bite. Clémentine se redresse. Ils sont assis l'un face à l'autre. Ils parlent à voix basses. C'est frustrant parce que j'aimerais bien entendre ce qu'ils se disent.

J'éteins la caméra. Exactement 28 minutes et treize secondes. Ils se lèvent en même temps. Clémentine, avec un mouchoir en papier, se torche vulgairement avant de s'installer au volant. Léo qui a remis son bermuda s'assoit sur le siège passager. Je les vois rire. Clémentine démarre. Fait demi tour. La voiture s'éloigne. Je remballe le matériel. Je suis comme assommé par ce qui vient de se dérouler sous mes yeux. Je redescends. En roulant, je me masturbe jusqu'à la maison. J'y arrive le premier. Clémentine revient à son tour une dizaine de minutes plus tard. Elle me saute au cou. J'esquive sa bouche quand elle veut m'embrasser. Elle rit aux éclats car elle sait à quel point ça me dégoûte quand elle a sucé un autre type. Je la soulève pour la féliciter. << C'était génial ! >> lance t-elle en m'entraînant par la main sur le canapé du salon. Elle me raconte dans le détail. Elle veut absolument voir le film. Nous en rions comme des fous.

Je propose un bon restaurant pour ce soir. Clémentine, ravie, me dit : << Je mets une autre jupe et un autre haut. J'emmène juste une veste légère. Viens ! >>. Nous nous levons. Elle m'entraîne à l'étage. Nous nous changeons. << J'ai envie de te sucer tu sais ! >> me dit elle en plaquant sa main sur la braguette de mon 501. Clémentine porte une jupe en jeans et une chemisette claire. De la même teinte que la mienne. Impatients de filer, nous dévalons les escaliers. Je roule doucement sur les vingt kilomètres qui nous sépare du restaurant où j'ai réservé une table. Clémentine me suce passionnément. J'ai ma main droite entre ses cuisses. C'est étrange d'y enfoncer mes doigts en gardant à l'esprit qu'il y a une heure à peine il y avait là une bite. Je lui éjacule dans la bouche sur le parking. Nous savourons un excellent plateau de fruits de mer. Clémentine me raconte ses écrits de l'après-midi. Les aveux de Léo qui lui déclare sa flamme.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment sucer en bagnole, à l'allée comme au retour...

Julien (cocu heureux)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
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Homme, 53 ans, France
- 8 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2648 -



Le dernier chant des oiseaux

Hier matin, mardi, il va être six heures. Le chant des oiseaux, le bruit de la source, résonnent pour la dernière fois dans notre chambre. Les illusions bluffantes distribuées par nos I-phones durant quarante cinq secondes. Clémentine vient se blottir contre moi. En murmurant d'inintelligibles borborygmes. Nous en rions très rapidement de bon cœur. Quelques bisous. Quelques papouilles. Il faut réunir toute la volonté disponible au réveil pour se projeter hors de ces draps si doux. Nous nous précipitons aux toilettes. À la salle de bain, dans une espèce de ballet absurde, nous revêtons nos tenues de running. Au dehors le ciel est totalement bleu. Le soleil ne va pas tarder à faire son irruption. Morts de faim, nous dévalons les escaliers jusque dans la cuisine. Clémentine prépare le café.

J'aime l'entendre trébucher sur ses mots lorsqu'elle me raconte les rêves de sa nuit. Je pèle les kiwis, je presse les oranges. Clémentine beurre les premières tranches éjectées par le grille pain. Je place les deux gros croissants aux amandes dans le four à micro ondes. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de lundi. Ce succulent plateau de fruits de mer. Ce restaurant fort accueillant. Clémentine évite d'évoquer sa baise avec Léo. Ce n'est sans doute pas par pudeur mais par gêne. Nous mangeons de bon appétit en préparant l'emploi du temps de demain mercredi. Des réjouissances à l'idée de préparer nos bagages pour l'Écosse. Il va être six heures vingt cinq. La température extérieure est de 18°. Nous sortons dans nos vêtements de lycra noirs et rouges.

Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour un jogging de quarante cinq minutes le long de la rivière. Jogging où nous assistons à ces instants magiques d'un levé de soleil. Dans un ciel entièrement bleu. C'est peut-être la première fois cette année. La douche. Je redescends pour aller préparer la voiture. Clémentine me rejoint dans une robe d'été. Des sandalettes à légers talons. Une veste de lin léger qu'elle pourra retirer très vite. Ses bras autour de mon cou. << Merci Julien. Je m'en veux parfois d'être aussi volage et aussi salope alors que tu m'aimes tellement fort ! >> dit elle. Nous n'avons pas le temps d'en discuter. Je me contente de ma réponse habituelle : << Tu dois profiter de chaque opportunité dans ta vie. Ne regrette rien. Moi, ça me va parfaitement ! >>

Un dernier bisou. Je la regarde s'en aller. Un dernier coucou. J'aime faire le tour du propriétaire les matins d'été. Il y a encore de la rosée partout. Je rentre faire notre vaisselle, recouvrir notre lit. Je redescends pour passer dans l'atelier. Je veux y faire les rangements de fin de saison. Ordonner les classements de mes archives. Je suis ainsi occupé, plongé dans les réflexions induites par la phrase de Clémentine lorsque mon I-phone se met à vibrer. Je l'attrape. Quelle surprise. C'est Juliette. Nous bavardons un peu. Juliette me propose de me rejoindre en fin de matinée. Pour des raisons d'emploi du temps, elle souhaiterait emmener les toiles à la galerie. Elle pourra y consacrer l'après-midi à les préparer. Je trouve la suggestion très judicieuse. Astucieuse. Juliette me rejoindra pour dix heures.

Je vais ouvrir le portail depuis l'interphone dans le hall d'entrée. Je suis vêtu d'un bermuda kaki, d'un T-shirt gris, mes baskets. Je passe l'aspirateur sur les étagères de l'atelier. Le bruit m'empêche d'entendre l'arrivée de Juliette. Par derrière, elle pose ses mains sur mes yeux. C'est amusant d'être surpris de cette manière. Je me retourne. Le beau visage de notre amie. Elle porte une jupe de lin clair, un chemisier de soie crème. Des mocassins beiges. Ses cheveux tressés en une longue natte. Elle passe immédiatement ses bras autour de mon cou. << Bonjour cher monsieur ! >> dit elle d'une voix enjouée. Espiègle et mutine.

Toute contente de m'avoir légèrement effrayé. Moi aussi j'ai le réflexe de poser mes mains sur ses hanches. J'esquive ses lèvres qui effleurent les miennes. Juliette se met à rire. Je m'éloigne. << Toujours à culpabiliser quand Clémentine n'est pas là, je vois ! >> lance t-elle. Je me trouve stupide. Mais elle a sans doute raison. Pour éviter d'entrer dans des considérations que je veux occulter, je propose que nous mettions les toiles dans sa voiture. << Mais je suis venue pour ça cher monsieur ! >> s'exclame la jeune femme amusée de mon embarras. Nous faisons plusieurs allés et retours de l'atelier à sa voiture. Tout est chargé. Juliette s'approche de moi, passe ses bras autour de mon cou pour dire : << Tu viens avec moi. Je te ramène vers seize heures trente ! S'il te plaît ! >>

J'hésite. La proposition est plaisante. << Viens, ne réfléchis pas ! >> insiste t-elle. Je m'entends répondre : << OK ! Le temps de fermer la maison ! >>. Nous prenons la direction de la petite cité de caractère distante d'une quarantaine de kilomètres. Je suis assis à côté de ma conductrice qui me raconte ses journées de détentes. Son entreprise restera en stand by jusqu'à la fin septembre. Parfois, tout en parlant, Juliette pose sa main sur mon genoux, ma cuisse. Ces familiarités me causent un délicieux tourment. Elle roule toutefois prudemment. J'apprécie de me faire conduire. Nous arrivons sur la place pavée. Juliette se gare devant la galerie. Le stationnement n'est autorisé que pour les commerçants et une demi heure maximum. Cela suffit amplement pour décharger le matériel.

C'est à la fois étrange et très agréable de me retrouver là, avec Juliette. J'ouvre le grand volet métallique. Cet espace est fermé depuis septembre de l'année dernière. Il y a cette odeur caractéristique de beurre rance. Au rez de chaussée d'une maison en pierres de granit du quinzième siècle. << Oh la !. Je vais commencer par passer l'aspirateur, faire la poussière ! >> lance la jeune femme. Du sac de sport qu'elle a emmené, Juliette tire une blouse blanche. Là, devant moi, elle se déshabille. Je détourne pudiquement le regard. << Non, regarde ! >> s'écrie t-elle toute nue. Juste ses mocassins. Cette bourgeoise quinquagénaire possède le corps d'une jeune fille. Le corps athlétique de la grande sportive qu'elle est. Je suis subjugué. Elle enfile sa blouse ce qui la fait ressembler à une infirmière. Sans attendre, elle ouvre le placard de l'arrière boutique pour en sortir l'aspirateur. Je recommande d'aller mettre la voiture sur le parking obligatoire.

Je commence à passer l'aspirateur. Juliette me rejoint. << C'est amusant de traverser la place toute nue sous ma blouse ! >> s'exclame t-elle en prenant le plumeau pour faire la poussière. << Ce sera mon royaume tout le mois d'aout ! >> fait elle, enjouée. Il est treize heures. Tout est propre. << Cet après-midi on peut accrocher tes toiles ! >> dit elle en retirant sa blouse. Cette fois je regarde. J'admire. Une fois revêtue de sa jupe, de son chemisier, nous traversons la place jusqu'au restaurant qui fait face à la galerie. C'est une crêperie renommée. Attablés, dans une salle presque pleine, nous dégustons les spécialités crêpières de la maison. La saison touristique a commencé. Il y a déjà beaucoup de monde. Nous mangeons de bon appétit en parlant des détails de la galerie.

C'est la toute première fois, en sept ans, que nous passons du temps ensemble dans une situation autre. Nous traînons à table. Curieusement, je ne culpabilise plus. << À la bonne heure ! >> lance Juliette quand je le lui avoue. Il est quatorze heures trente. Nous voilà de retour dans la galerie. Je déballe les toiles. Juliette se change une nouvelle fois. Elle accroche les toiles aux cimaises au fur et à mesure. Elle précise : << On va déjà les mettre en place. Je les arrangerais plus tard à ma façon ! >>. Je connais ses goûts sûrs. Accroupie à plusieurs reprises, bien en face de moi, les cuisses parfois largement écartées, Juliette plie les emballage de papier kraft méticuleusement. J'ai une vue splendide sur son intimité. Ce triangle de poils noirs soigneusement taillés. Sa peau mate. Un bonheur.

<< Tu me la montres un peu ? >> demande t-elle après avoir suspendu le dernier tableau. Passant sa main entre les boutons de sa blouse pour se toucher. J'hésite un instant. Je déboutonne la braguette de mon bermuda. Il faut se mettre à l'abri des regards. Car la grande vitrine permet une vue parfaite depuis l'extérieur. Je montre ma queue à Juliette qui s'accroupit, tout en se touchant, pour m'observer, me sourire. Elle est hyper belle. Attractive. Hyper excitante. Et si tu me prenais là, sur le petit lit ? >> demande t-elle. Devant mon expression hébétée, elle rajoute : << Clémentine ne t'en voudra pas trop ! Tu n'es qu'un homme ! >>. Elle se redresse, éclate de rire, rajoute : << Non, je ne vais pas continuer à te soumettre à la torture. J'aimerais un mec fidèle comme toi ! >>

Nous rions de bon cœur car je ne suis pas réellement l'homme qu'elle décrit en plaisantant. Juliette se change. Toute nue elle fait quelques pas de danse alors que je me masturbe doucement. Juliette s'est rhabillée. Nous descendons le volet métallique. Nous fermons la galerie. Je laisse le trousseau de clefs à Juliette qui me dit : << J'en ferai bon usage. Je vous remercie de m'offrir ce mois d'août cet été encore ! >>. Nous traversons la place pleine de touristes. C'est enfin une véritable journée d'été. La température est de 28°. C'est sublime. Au retour, Juliette me propose de conduire. Elle pourra ainsi me faire une gâterie. Je préfère rester le passager pour les quarante kilomètres du retour. Il est prévu de nous revoir demain soir, mercredi, pour partager un bon repas chez elle.

<< J'ai passé une merveilleuse journée avec toi. J'attends la prochaine Julien ! >> lance t-elle en descendant se garer devant la porte du garage. Sa voix est devenue douce, presque implorante. Elle murmure : << Je t'aime, tu sais ! >>. Elle pose ses lèvres sur ma joue. J'ai envie de la prendre dans mes bras. Je me fais violence. Je sors de la voiture en disant : << Moi aussi j'ai passé une superbe journée ! >>. Devant mon embarras évident, Juliette démarre pour faire demi tour. Elle m'envoie des bises en remontant vers le portail. Je fais un dernier coucou. Ce terrible sentiment de solitude qui m'envahit d'un coup me projette dans la perplexité. Je reste assis sur les rochers au bord du bassin. C'est une étrange émotion qui m'étreint. Le bruit d'un moteur me sort de mes réflexions. Brutal.

La voiture de Clémentine qui descend les pavés auto bloquants. Elle me voit. Je me mets à courir pour la rejoindre. Elle me saute au cou. J'avoue tout. Que j'étais avec Juliette, que je n'ai rien préparé à manger pour ce soir. << Et elle te met dans cet état là cette salope ! >> lance Clémentine qui m'entraîne par la main. Nous rentrons. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, dans la véranda, Clémentine me raconte sa journée. Le menu du restaurant universitaire. Ce soir encore Estelle ne viendra pas nous rejoindre. Comme sa mamie reprend l'avion demain pour retourner dans le Var, elle préfère rester en famille. << Tu me fais l'amour ce soir et tu réponds à toutes mes questions ! >> s'écrie Clémentine en se levant pour changer de position. À califourchon sur mes cuisses.

Nous retournons dehors pour descendre jusqu'à la rivière. Je continue à partager les souvenirs de cette journée particulière. Je sais que Clémentine est très jalouse. Mais curieusement, en cette fin d'après-midi, elle ne semble nullement contrariée. Nous voilà assis sur le tronc de l'arbre renversé. À regarder les canards, les poules d'eau et les colverts. Nous rions de certaines séquences que je relate. Clémentine joue avec ma queue en me demandant plusieurs fois : << Elle ne t'a pas touché la bite cette vieille cochonne ? >>. Nous rions aux éclats quand elle rajoute : << Demain soir, quand on mangera chez elle, je vais lui dire ma façon de penser à cette vieille pouffe ! >>. Après un repas simple fait de tartines beurrées, recouvertes d'anchois et de gruyère, passées au four, nous faisons l'amour comme des fous. Je réponds à toutes les questions de Clémentine. Même à toutes celles déjà posées plusieurs fois. C'est sublime. Somptueux.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines rassurées qui s'endorment dans les bras de leur coquin, le goût de son sperme en bouche...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Une bonne petite soirée branle chez Juliette

Hier matin, mercredi, il est huit heures lorsque nous nous réveillons quasiment en même temps. Clémentine étant libre pour la journée, nous avons préféré profiter de cette opportunité. Dormir plus longtemps. Un pur bonheur supplémentaire. En se frottant contre ma hanche, une cuisse passée sous les miennes, l'autre posée sur ma tumescence. << J'ai fait un rêve cochon ! >> dit elle en s'y prenant à trois fois pour réussir la prononciation. Nous en rions. Je murmure, le visage mitraillé de ses bisous : << Viens, tu me racontes tout ça devant de bonnes tartines au miel et à la confiture ! >>. Poussés par l'impérieux besoin, nous nous précipitons aux toilettes. Il fait encore beau aujourd'hui. Le ciel s'est un peu encombré de nuages mais reste en grande partie bleu. Et puis ce soleil !

Nous mettons nos shorts de lycra noir, nos T-shirts de lycra jaune à la salle de bain. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant son rêve érotique. En pressant les oranges, en pelant les kiwis, j'écoute cette histoire surréaliste. Un type au sommet d'une échelle, qui pisse. Deux filles en dessous qui s'en éloignent juste à temps. Nous sommes pliés de rire. Surtout que Clémentine se souvient toujours de l'intégralité de ses rêves jusque dans le moindre détail. Le type qui descend l'échelle pour la draguer bite à l'air. << J'aimerais bien que ça m'arrive. Mais un mec sur une échelle, en pleine rue ! >>. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée de mardi. C'est Clémentine qui aborde le sujet "Léo". << Un bon coup ! >> s'exclame t-elle.

Nous mangeons de bon appétit. Si cette météo perdure, nous passerons l'après-midi sur nos bicyclettes. Un peu plus de huit heures trente. La température extérieure est de 17°. Nous sortons. En shorts et T-shirts, c'est un peu limite. Nous redoublons d'effort pour nous réchauffer, nous mettre en conditions par des sauts, des "moulins à vent" et quelques pompes. Nous courons le long de la rivière. C'est magnifique. Un véritable avant goût des vacances qui commencent demain soir, jeudi. Une heure d'un running aux extraordinaires sensations. La douche. Clémentine porte une de ses jupes plissées façon "tennis". Un T-shirt et ses baskets. Je suis en short, T-shirt et baskets. Vêtements aux mêmes teintes que nous apprécions. Nous retournons dans la chambre. Il faut préparer les bagages.

Les deux grandes valises à roulettes ouvertes sur le lit. Clémentine devant l'armoire ouverte. Elle fait les choix. Il faut prévoir deux mois de vêtures. Je range soigneusement chaque pantalon, chaque chemise, chaque sweat, chaque jupe et robes dans les valises. Au "carré" comme le ferait un militaire avant l'inspection d'un officier. C'est si drôle. Surtout que Clémentine me raconte plein d'amusantes anecdotes concernant l'université. Estelle, les profs, Léo et quelques collègues étudiants appartenant à son groupe de futurs Doctorants. Dans le grand sac de sport, je place les chaussures. Il me faut quelquefois tempérer le désir de Clémentine d'emmener tant de godasses, tant de vêtements. En lui rappelant tout de même que nous ne partons que deux mois. Qu'il y a toujours des habits qu'elle ne mettra jamais. << On s'en fout, on bourre la bagnole. On verra bien sur place. Et puis on ne pourra pas faire de lessive dans les hôtels ! >> dit elle.

Ces préparatifs nous emmènent aux environs de onze heures. Je suis assis sur une des deux valises pour permettre à Clémentine d'en fermer les serrures. Tellement elles sont pleines à craquer. Véritablement. Nous faisons deux voyages de l'étage au garage. Le coffre arrière d'une grosse Mercedes permet de tout disposer. Il y aura même de la place pour la valise et le sac de sport d'Estelle. Nous passerons la prendre chez elle, vendredi en début d'après-midi. Voilà. Tout est prêt pour le départ. << Une bonne chose de faites. Plus besoin d'y penser. Et si on a une idée, il y a du volume dans ce coffre ! >> lance Clémentine en mettant ses bras autour de mon cou. Elle rajoute : << J'ai attendu ces vacances comme jamais ! On sera tout le temps ensemble et loin ! >> s'exclame t-elle.

Pour le repas de midi nous faisons simple. Clémentine fait l'assaisonnement du dernier concombre. Je poêle deux belles escalopes de dindes. Les dernières également. La cuisson des spaghettis pendant que je râpe le reste de ce délicieux gruyère Suisse Appenzeller. Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme de la seconde partie de cette agréable journée. Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle terminée, nous montons nous laver les dents. Nous nous changeons pour des tenues sports. Clémentine porte une jupette lycra beige, un T-shirt de fin coton beige, ses baskets. Je suis en short et T-shirt. Baskets. Impatients de filer, nous dévalons les escaliers. La température extérieure de 28°. Un ciel qui semble s'encombrer de nuages plus nombreux. Un risque d'orage.

Dans le petit sac à dos, pommes, barres de céréales. Je vérifie la pression des pneus, la tension des chaînes, les freins. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière, l'étroite passerelle en bois, cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Avec cette chaleur il n'y a pas grand monde. À peine si nous croisons de temps à autre un cycliste solitaire. Nous pédalons côte à côte en bavardant. Contre un léger vent d'Ouest qui nous poussera au retour. Vingt cinq kilomètres d'un autre plaisir. Nous arrivons au petit port de plaisance pour 14 h30 pile. Nous fermons les vélos à cadenas derrière le cabanon de la capitainerie. Cet été encore c'est une jeune étudiante qui endosse le rôle de "capitaine" du port. Clémentine retire rapidement sa culotte pour la glisser dans le sac que je porte sur le dos.

Les quais sont déserts. Surtout si on sait l'affluence qu'ils connaissent les dimanches de fêtes. Quelques joueurs de pétanques bravent les chaleurs sous les feuillages des platanes centenaires. Notre voyeur habituel est là, fidèle au poste. Ils ne sont que quatre. Nous flânons un peu sur les quais. Clémentine aimerait beaucoup pouvoir faire son pipi devant un solitaire. Il n'y a hélas personne. Nous allons jusqu'à la terrasse du bar restaurant. Quelques touristes à l'ombre des parasols. C'est une véritable journée d'été. Même si le ciel à tout moment peut virer à l'orage. Attablés devant des eaux gazeuses dans lesquelles flottent les glaçons, nous savourons l'instant. << Un mec ! >> lance soudain Clémentine. C'est probablement un touriste qui vient s'assoir à quelques tables de la nôtre.

Il doit avoir la trentaine. À peine installé, il sort de son petit sac bandoulière une carte, son téléphone et une sorte de carnet. La jeune serveuse vient prendre sa commande. << La "victime" idéale ! >> murmure Clémentine. S'étant assurée de ne pouvoir être vue que par le touriste, Clémentine commence sa prestation. C'est vrai que la situation s'y prête à merveille. L'inconnu ne tarde d'ailleurs pas à s'en rendre compte. Cette sublime jeune fille, assise à quelques mètres, cuisses écartées sous la table, offrant tous les détails de son intimité velue. Nous portons tous deux nos lunettes de soleil. Ce qui permet de regarder où bon nous semble sans être "repéré". Notre inconnu louche de plus en plus souvent. Nous sommes en bout de terrasse. << Je me concentre ! >> dit Clémentine.

Je crois comprendre. Elle confirme ma pensée en rajoutant : << Je pisse ! >>. Le type, comme halluciné, ne peut s'empêcher de regarder franchement. Je sais la virtuosité de ma compagne dans le domaine de l'exhibition de qualité. Mais là, de savoir qu'elle contrôle à la perfection les petits jets qu'elle lâche sous la table, me procure une érection presque douloureuse. Ma bite contrainte au fond de mon slip qui ne demande qu'à être ajustée. Certes, il n'est pas question pour Clémentine de vider sa vessie. Juste quelques jets brefs et furtifs. Personne ne se doute un seul instant de ce qui se passe. Il faut préciser que nous sommes en tout et pour tout sept clients attablés à la longue terrasse. Il y a soudain une jeune femme qui arrive. Elle rejoint son compagnon qui cesse alors de mâter.

<< C'est à chaque fois pareil. Il y a toujours une meuf pour se pointer. Ils ne peuvent pas sortir seul ces mecs ! >> lance Clémentine. Nous en rions aux éclats. Nous quittons l'endroit. Clémentine prend une photo de notre table sous laquelle une petite flaque macule les pavés. C'est trop drôle. << Avec Estelle on s'est promis de faire une photo de chacune de nos folies, cet été ! >> me fait Clémentine en me montrant la photo. Nous traversons la route pour nous rendre dans la supérette. Personne. Nous bavardons un peu avec la gérante. Nous ne nous reverrons plus avant la fin septembre. Si la météo permet des sorties vélos. Nous achetons nos pots de crèmes glacées préférées. Ben & Jerry's. Nous les savourons sur un des bancs, à l'ombre des platanes. Le voyeur boulistes peut s'offrir son spectacle. Clémentine le gratifiant de ses cuisses largement écartées à chaque fois qu'il regarde par là. J'ajuste enfin ma bite. Quel soulagement de l'avoir droite.

La saison de la plaisance bat son plein. C'est un magnifique spectacle de voir de beaux bateaux manœuvrer dans les eaux du port pour s'y amarrer. C'est d'ailleurs la seule distraction. Soudain, dans le lointain, un coup de tonnerre. Tout aussi soudainement le soleil disparaît. Pas de réelles menaces mais un avertissement. En retournant aux bicyclettes, un éclair zèbre le ciel, là-bas, à l'Ouest. C'est parti pour le retour. Poussé par un vent devenu plus fort nous pédalons sans le moindre effort. À plus de 25 km/h. Sans la moindre goutte de pluie mais sous de lourds nuages gris qui ont font la course avec nous. Nous rejoignant un peu avant d'arriver chez nous à dix huit heures trente précise. Une bonne douche. Nous nous changeons. Le ciel s'illumine, s'éclaircit à nouveau. << Fausse alerte ! >> me fait Clémentine en passant ses bras autour de mon cou. Elle est en robe d'été. Je suis en bermuda et chemisette. Nous redescendons.

Trois kilomètres jusqu'au haras où nous garons la voiture dans la cour. Dix neuf heures tapante. Juliette sortant de la nouvelle écurie vient à notre rencontre. Elle aussi vêtue d'une robe d'été. Des bises. Clémentine et Juliette comparent leurs robes. Tournant sur elles-mêmes en échangeant leurs impressions. Notre amie nous invite à la suivre en contournant les bâtiments. Quelle surprise. Un bon repas de crudités nous attend dans la nouvelle véranda extérieure. Meublée avec goût. Nous mangeons de bon appétit en bavardant. << Je suis retournée à la galerie cet après-midi. J'ai tout finalisé. Je prépare le vernissage pour le dernier jour de juillet. Je lance les invitations la semaine prochaine ! >> explique Juliette. Nous savons pouvoir faire confiance aux compétences de cette chef d'entreprise. << Peu d'invités répondront présent en pleines vacances. Mais c'est pour la forme ! >> précise encore notre amie. Je me lève. Je montre mon Zob.

Le canapé et les fauteuils sont aussi confortables que les chaises. Nous pouvons nous y vautrer en sirotant des jus de fruits. Juliette annonce les "festivités" à venir. Chacune de ses cuisses étant posées sur les accoudoirs, elle nous présente sont intimité velue et bien taillée. Pas de culotte. Clémentine enlève la sienne. Je tripote ma queue. Nous adorons bavarder de choses et d'autres tout en nous masturbant. Je ne connais rien de plus passionnant que cette gradation des excitations qui nous gagnent. Nous échangerons par courriels durant notre absence. Juliette nous tiendra informés des ventes. Nous parlons des modalités. J'ai prévenu mon comptable. Il s'occupera de l'administratif et du mois salarié de Juliette. Elle reste comme extatique quand je lui en annonce le montant net. Il est 21 h30 quand nous prenons congé pour rentrer. Demain matin, et pour la dernière fois, il faudra se lever de bonne heure. À six heures moins cinq. Difficile.

Bonne nouille à toutes les coquines qui vont en savourer les jus de cuisson, se faire lécher, sucer et pénétrer un peu avant de s'endormir du sommeil des "justes"...

Julien



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C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Clémentine, Julien et Estelle
Friday 28 June 2024 07:38

Oncle-Julien
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La dernière journée à l'université

Il va être six heures. Hier matin, jeudi, c'est sans doute la toute dernière fois que cette application nous réveille. De cette manière bucolique, sylvestre et champêtre. En gémissant, Clémentine se tourne, pose sa joue contre mon épaule. Elle prononce quelques mots incompréhensibles. Ce qui nous fait toujours rire, encore dans nos demi sommeils. Quelques bisous. Quelques papouilles. Nous nous précipitons aux toilettes. Nous revêtons nos shorts de lycra noir, nos T-shirts de lycra rouge à la salle de bain. Morts de faim, nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine. Clémentine fait le café en trouvant enfin la bonne prononciation pour me raconter les rêves de sa nuit. Nous en rions car elle le fait en imitant l'accent Corse de Juliette. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en étant plié de rire.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre mercredi soir chez Juliette. Ces agréables soirées branles dont nous sommes si friands. Nous ne la reverrons plus avant la fin septembre. Nous resterons en contact par mails et par téléphone. Nous mangeons de bon appétit en organisant notre emploi du temps de demain vendredi. Clémentine suggère de partir dès la fin de l'après-midi. Nous serons ainsi à Boulogne-sur-mer dans la nuit. Je me charge de trouver un hôtel. << T'emmerde pas, on sera bien crevés et on pourra dormir dans la voiture. On s'en fout, on pourra prendre le ferry sans être épuisés par la route ! >> me fait Clémentine qui rajoute : << J'en parle avec Estelle ce matin en cours. On va y réfléchir ensemble ce soir ! >>. Il va être six heures vingt cinq.

La température extérieure est de 19°. Le ciel promet de rester d'un bleu d'azur car il n'y a aucun nuage. Nous sortons. Les mouvements d'échauffement avant de courir le long de la rivière. C'est sublime de courir aux aurores en assistant au levé du soleil. Nous ne connaissons pas de plus grandes joies dans l'entraînement physique. Quarante cinq minutes d'un plaisir rare. La douche. Je cavale dans les escaliers pour aller sortir la voiture du garage. Il est 7 h40. Clémentine vient me rejoindre dans une de ses belles robes d'été. Claire, à discrets motifs floraux pastels. De fines sandalettes à légers talons. Ses bras autour de mon cou pour un dernier bisou. Cette phrase devenu rituelle : << Si j'ai un peu de retard, tu sais ce qui se passe ! >>. Je confirme. Je sais ce qui se passe.

Je regarde l'auto monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Un dernier coucou. Mon petit tour dans la propriété. Je fais ce matin une inspection générale des lieux. Tout est en ordre, propre et ordonné. Nous seront absents plus de deux mois et demi. Notre voisin, monsieur Bertrand, habitant à un peu plus de trois cent mètres en contrebas, viendra régulièrement, et certainement deux fois par jour, vérifier si tout est "normal". Qu'il est agréable de respirer l'air vivifiant du matin parfumé aux évaporations suaves de la rosée des fleurs. Je rentre pour faire la vaisselle. Recouvrir le lit. Lise ne viendra pas faire le ménage samedi matin puisque nous serons partis. C'est donc ma part d'en commencer un peu. Je fais ma "Conchita" en manipulant plumeau et chiffons.

L'aspirateur à l'étage. Même formule en bas. Cette activité ludique me fait réviser mon répertoire des chansons de Georges Brassens que je parodie en changeant certaines paroles. Tout cela m'emmène aux environs de onze heures trente. Pour ce soir, je fais la surprise de pizzas. Mes deux anges en raffolent. Ce qui permettra de liquider les dernières tomates. Je concocte une onctueuse pâte à pain. J'y incorpore de la poudre de Parmesan que je râpe finement. Une gousse d'ail que je presse pour y rajouter le jus. Je la travaille longuement. Dans la poêle je fais revenir les tomates tranchées avec des champignons de Paris. Persil, ciboulette, ail, échalote. À feux doux. Pour mon repas je fais gonfler du riz complet. Je poêle le dernier filet de limande encore congelé. Il part en flotte.

La pâte ayant reposée une demi heure demande à être travaillée à nouveau. Je l'étale sur les trois plaques du four électrique. Je recouvre avec la garniture et d'une bonne couche de ce succulent gruyère Suisse. Au four pour laisser mijoter longuement sans aller jusqu'au bout de la cuisson. Ainsi, ce soir, en réchauffant, la cuisson sera parfaite. Je mets les assiettes et les couverts sur la table de la véranda. Tout est prêt pour nous accueillir vers dix neuf heures. Je prépare mon nécessaire sur la table de la cuisine. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission André Bercoff et ses invités, reviennent sur les élections législatives anticipées et provoquées par notre méprisant de la République après que ce dernier eut dissous l'Assemblée Nationale. Une autre de ses fanfaronnades clownesques. Tout cela nous laisse d'une indifférence abyssale, Clémentine, Estelle et moi. Nous ne laissons de procurations à personne. On s'en moque.

Nous serons en route pour l'Écosse dimanche. Nous arriverons à Édimbourg en soirée. La vaisselle. Je monte me laver les dents. Pressés de profiter de cette magnifique journée d'été, je dévale les escaliers pour sortir. Je suis en short et sandalettes. Je descends jusqu'à la rivière. Le ciel est bleu immaculé. Pas un nuage. Le soleil y règne en maître absolu. 29°. C'est dans une chaise longue que je m'installe en remontant. Je pose deux coussins sur le tissu. Un bon bouquin. La biographie d'une de mes peintres préférées. Élisabeth Vigée Le Brun, (1755 - 1842). À l'ombre du saule pleureur dont les pointes des branches trempent dans le bassin. L'écoulement de la fausse source et le gazouillis des oiseaux évoquent l'application qui nous réveille le matin. Je passe là un moment de détente.

Le bruit d'un moteur. Là-haut, le portail qui s'ouvre. La Golf de Clémentine, rutilante sous le soleil, descend lentement les pavés autobloquants sur la centaine de mètres. En se garant devant la porte du garage qui se soulève automatiquement, Clémentine m'aperçoit. Je viens la rejoindre. Il n'est que seize heures quarante cinq. Plein de bisous. << J'ai emmené la voiture à l'éléphant bleu et j'ai fait le plein. Ma petite auto va être au repos jusqu'en septembre ! >> dit elle en m'entraînant par la main pour en faire le tour. Je prends une seconde chaise longue pour l'installer au bord du bassin. << Pipi ! >> fait Clémentine en relevant sa robe, s'accroupissant, culotte à mi-cuisses pour pisser dans l'herbe. Une fois allongée à côté de moi, elle me raconte sa journée. Le restaurant universitaire est fermé. Avec Estelle, elles ont mangé à la cafétéria de l'hypermarché proche. << Des crudités, des fruits de mer ! Et il y avait du monde ! >> précise t-elle.

Nous restons ainsi à deviser sur cette toute dernière journée universitaire. Il faudra attendre le début du mois d'octobre pour avoir les résultats concernant le Doctorat de sciences appliquées. << Je suis confiante. Tout s'est remarquablement bien passé. Alban, mon maître de thèse nous a rassuré, c'est de l'acquis.C'est dans la poche. Idem pour Estelle ! >> me confie Clémentine. Quand on parle du loup, il ne tarde pas à sortir du bois. Voilà le Kangoo Renault qui descend le chemin. Estelle, en se garant devant le garage, nous aperçoit. C'est en courant qu'elle vient nous rejoindre. Des bisous. << On s'est tellement peu vus tous les deux depuis presque deux semaines ! >> s'écrie t-elle en me sautant au cou. Elle est vêtue d'une robe d'été mauve, sa couleur préférée. Fines sandalettes.

Je ne suis absolument pas fétichiste des pieds. Mais ceux de mes deux anges sont magnifiquement dessinés. Point de couleurs sur les ongles des arpions. Leurs plastiques parfaites n'en a nul besoin. Je veux aller chercher une troisième chaise longue quand Estelle s'exclame en s'installant dans la mienne : << Pas besoin, j'en ai une ! >>. Je m'installe sur un des rochers pour les écouter parler de cette dernière journée universitaire. Pleines d'assurances quand aux résultats qui les attendent elle reviennent sur d'amusantes anecdotes étudiantes. << J'ai un visa touristique pour les États-Unis. Dès la confirmation des résultats, je m'envole pour la Californie. Silicon Valley à l'Ouest de San José, au Sud de San Francisco ! J'ai deux rendez-vous à la mi octobre ! >> explique Estelle. C'est rassurant.

Nous envisageons d'y aller tous les trois. Un prolongement à nos vacances en quelques sortes. Clémentine attend son visa touristique. Il arrivera à Édimbourg. Elles ont décidé de quitter l'idée de devenir enseignante de troisième cycle universitaire. Carrière peu lucrative. Il est impératif de quitter la France pour d'autres latitudes. Je n'exclue pas de m'installer en Californie. Je connais très bien cette région du Sud Ouest des États-Unis. Même si j'ai une préférence pour Los Angeles, l'idée est plaisante. Mais tout cela reste encore au stade velléitaire. Je ne connais pas les contraintes budgétaires. Je peux acheter une maison où je veux. J'ai même une lointaine parente installée au Sud de Los Angeles. Cette conversation, faite de chimères et de fantasmes, nous met en joie, en appétit.

Nous rangeons les chaises pliantes au fond du garage. Quand mes deux anges découvrent ce que je réchauffe au four, mon visage est mitraillé de bisous. La table déjà prête dans la véranda dont Clémentine ouvre en grand les larges baies vitrées. Estelle retire sa culotte pour la faire tournoyer en s'exclamant : << L'école est finie, les culottes aux oublis ! >>. Nous rions aux éclats quand elle l'envoie sur le canapé en rotin. Clémentine fait de même. Estelle, en déboutonnant mon short, le fait tomber sur mes chevilles. << On se fait une soirée naturiste ! Ça vous dit ! >> lance t-elle en descendant mon slip. Tout cela nous fait rigoler comme des bossus. J'ai pas l'air d'un con avec mes vêtements sur les pieds ! Estelle s'accroupit pour les retirer. Clémentine maintient mon équilibre en riant.

Je suis le premier à me retrouver à poil. Estelle et Clémentine déboutonnent leurs robes qui vont rejoindre mes vêtements sur le rotin du canapé. La sonnerie du four. Nous nous précipitons à la cuisine pour en sortir des pizzas dorée et fumantes. La salade de carottes que je tire du réfrigérateur. Nous savourons cet exquis repas en mettant au point les emplois du temps de demain. Nous pesons le pour et le contre. Partir en fin d'après-midi de vendredi ou samedi matin aux aurores ? C'est Estelle qui fait preuve de sagesse. Il est décidé de partir à six heures du matin. Samedi. << On se réveille avec Mozart à cinq heures ! Qu'en dites-vous ? >> suggère Clémentine. C'est surréaliste d'être assis là, tous les trois, à manger de bon appétit complètement nus. Estelle se lève à quelques reprises pour mimer une masturbation masculine. << N'oubliez pas. Un défi par jour. Et bien coquin ! >> s'exclame t-elle. << Défis filmés par myself ! >> rajoute Clémentine.

Nous traînons à table. Assises sur mes cuisses, leurs bras autour de ma taille, de mon cou, mes deux anges font la liste de ce qu'il ne faut surtout pas oublier. Nous irons faire les dernières courses demain matin. Nous récupérerons Estelle en début d'après-midi chez elle, avec sa valise et son grand sac de sport. Ce soir elle devra nous laisser pour 22 h. Dernière nuit chez ses parents. << Après, nul ne sait de quoi l'avenir sera fait ! >> lance t-elle, fataliste, dans un profond soupir. Dès la vaisselle terminée, nous ressortons, nus comme à la naissance. Il fait encore chaud et lourd. Nous rions comme des fous à faire une farandole sur le gazon. À pousser des cris d'animaux qui n'existent pas. Pratiquant des mouvements saccadés de quelques danses tribales qui n'existent pas non plus.

Mais c'est au salon, sous les pâles du ventilateur, couchées toutes les deux sur le bureau, que je les honore de mes caresses, de mes cunnilingus et de pénétrations pour Clémentine. Estelle ayant ses "petits machins", ne peut que savourer mes suçages de clitoris. Elle aime tant ça ! Ce sont ce soir des orgasmes dithyrambiques. Dans les cris et les hurlements de jouissances. Aux émotions décuplées par les saveurs élégiaques d'un départ imminent. L'orgasme pisseux de Clémentine la projette dans d'autres sphères. Celui d'Estelle la fait trembler de tous ses membres. Comme hallucinée. Contemplant le monde qui l'entoure comme si c'était la première fois.

Bonne nouille à toutes les coquines qui veulent en savourer le jus de cuisson avant de s'endormir dans les bras de leur coquin...

Julien (le coquin à la nouille)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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L'école est finie

Notre grasse matinée nous emmène jusqu'aux environs de huit heures trente. C'est Clémentine qui me réveille. Empoignant ma tumescence d'une main douce. Posant sa tête sur mon épaule. Qu'il est doux de revenir à la réalité de cette manière. Je passe mon bras autour de son cou pour l'attirer à moi. En se frottant doucement contre ma hanche, elle me chuchote les premières douceurs de la journée. L'impérieux besoin de pisser met un terme momentané à nos effusions de tendresses. Sans me lâcher la bite, Clémentine m'entraîne aux toilettes. Nous rions. C'est le premier jour des vacances. Le premier jour des insouciances qui vont durer jusqu'au dernier jour de l'été. Nous revêtons nos shorts et nos T-shirts de lycra noir à la salle de bain avant de nous précipiter dans les escaliers.

Clémentine prépare le café en me donnant ses impressions de soulagement, ce sentiment de liberté totale qui l'envahit. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Les tartines au miel et à la confiture sur le pain grillé n'ont jamais semblé aussi bonnes. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre jeudi soir avec Estelle. Nous irons finalement la chercher en fin d'après-midi. Elle finalise ses préparatifs et passe cette journée avec papa et maman. Nous mangeons de bon appétit en faisant la liste des courses qu'il faudra faire avant le départ demain matin samedi. Debout à cinq heures. Ce qui implique que nous devrons nous coucher de bonne heure. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, Clémentine énumère les différents achats à ne pas oublier. Du pain, des fruits surtout.

La vaisselle. Le ciel est entièrement bleu. La température frôle les 24° alors qu'il n'est que neuf heures trente. Nous sortons. Quelques sauts sur place, des pompes. Le soleil est haut dans l'azur. Nous courons le long de la rivière. Quarante cinq minutes de pur plaisir. La douche. Il va être dix heures trente. Clémentine porte une jupette de fin coton crème. Un T-shirt blanc, des sandales. Je suis en short de coton beige, T-shirt blanc, sandales. Nous dévalons les escaliers pour passer au salon. Assise sur mes cuisses, Clémentine allume l'ordinateur. Elle me tourne le dos. Mes mains s'égarent avec d'infinies douceurs sur ses seins minuscules. C'est bien de n'avoir jamais à me débattre avec un soutien gorge. À quoi pourrait-il d'ailleurs bien servir ? Je passe sous le T-shirt. Quelle douceur.

Nous avons trois mails. Le premier émanant de tante Amy. Elle nous annonce être impatiente de nous revoir. Notre appartement au premier étage de leur grande maison Victorienne nous attend. Oncle Alan reste hospitalisé. Un message de Juliette qui nous souhaite bonne vacances. Elle joint quatre photos d'elle dans notre galerie d'Art. Nous découvrons l'agencement définitif des toiles, de la table ronde recouverte d'une nappe, sur laquelle est posé le jeu d'échec. Les deux confortables fauteuils. La table sur laquelle sont disposés les livres d'or des différentes années, les tarifs de toiles accrochées aux cimaises. Les descriptifs des différentes techniques utilisées. Son élégance jaillit des photographies. Il y a le courriel de mon Notaire, maître Rober qui m'annonce de bonnes nouvelles.

Il y aurait un acheteur américain intéressé par nos deux immeubles résidentiels. Il me tiendra informé durant les vacances. Clémentine se lève, change de position pour s'installer à califourchon sur mes cuisses. Me faisant face, ses bras autour de mon cou. Mitraillant mon visage de bisous elle me confie sa joie. << Elle est immense aujourd'hui. Je crois que je n'ai jamais accumulé autant de stress durant toute ma scolarité, durant mes huit ans d'études. Il va me falloir quelques jours pour retrouver une totale sérénité. Il faudra canaliser l'explosion qui en découlera ! >> me confie t-elle avant que nous n'éclations de rire. La forme de ses tétons en érection sous le coton de son T-shirt est saillante. C'est magnifique. Je passe délicatement l'extrémité de mes index sur chacun d'entre eux.

Je propose d'aller faire les courses en cette fin de matinée, de manger à la cafétéria de l'hypermarché, de tout faire dans la plus totale décontraction. << Tu as toujours de bonnes idées ! >> me fait -elle en se levant. M'entraînant par la main jusque dans la cuisine. Un dernier inventaire de ce qu'il faut acheter. Clémentine tient la liste. Tournant autour de la table, elle se met à chanter : << Du pain complet, des oranges, des pommes, des brugnons et des barres de céréales ! >>. Je suis plié de rire. La glacière est en charge depuis trois heures. Le voyant vert indique les moins cinq degré de son intérieur. Il ne reste qu'à y placer le beurre, les tranches de bacon, un pot de confiture déjà entamé ainsi que les trois œufs restants. Nous traversons la pelouse presque en courant.

Il y a une quinzaine de kilomètres jusqu'à la zone commerciale. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Nous rions en pensant aux exigences d'Estelle. Il y a mille cinq cent kilomètres de routes à parcourir jusqu'à Édimbourg. Il est décidé d'une pose de cinq minutes toutes les cent bornes mais également de permuter les places des passagères. Cent bornes avec Clémentine à ma droite. Cent bornes avec Estelle à ma droite. Clémentine me demande de faire le léger détour pour passer devant les bâtiments de son université. << Ça me fait quelque chose. J'ai passé là huit années de ma vie. Je n'arrive pas à concevoir l'idée que c'est terminé à jamais ! >> dit elle avec une pointe d'émotion dans la voix. Je gare la voiture sur le parking de l'hypermarché. Peu de gens.

Pas besoin de chariot. C'est en tirant une de ces corbeilles en plastique rouge montées sur roulettes que je trottine derrière Clémentine qui nous entraîne dans les rayons qui nous concernent. J'adore voir les formes de la pointe de ses seins à travers le fin coton blanc. Elle les porte avec fierté. Les allées des fruits, des légumes. La climatisation du grand magasin est aussi efficace que celle de la Mercedes. Dans les rayons des produits frais, nous avons vraiment froid. C'est amusant. Pourquoi ne pas s'offrir une petite exhibe ? En tous cas Clémentine aimerait bien s'offrir quelques frissons. Surtout que sa culotte est restée dans l'auto. Nous parcourons les allées des vêtements hommes. Aucune opportunité. Pas davantage que dans les allées de l'espace culturel. Principalement des couples.

Nous passons en caisse. Nous flânons encore un peu dans la galerie commerciale. Il y les odeurs alléchantes de la boulangerie. Notre choix se porte sur une grosse miche de pain complet aux noix. Énorme. << 880 grammes ! >> précise la jeune vendeuse. Trois baguettes de pain aux noisettes, farine complète également. << En cas de sandwichs inopinés ! >> précise Clémentine. Nous rangeons nos achats dans le coffre de la voiture. La glacière prend de la place entre la banquette arrière et le siège passager. Les menus proposés le vendredi, à la cafétéria, sont pour la plupart avec du poisson. Nous préférons les tomates farcies avec des nouilles au beurre et poêlées. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi. Le reste du ménage. Salle de bain, cuisine.

Nous traînons devant nos coupes glacées vides. Il y a deux couples assis à une table face à la nôtre. Une dizaine de mètres nous en séparent. Un des mecs n'arrête pas de mâter sous notre table. Clémentine me raconte ce qu'elle fait. Cuisses largement écartées. << J'essaie de lâcher un jet. Mais je suis tellement excitée ! >> m'explique t-elle. Nous en rions. Elle rajoute : << Je m'entraîne parce que ça va être ma spécialité de l'été. Pisser sous les tables où je serai assise ! >>. Nous sommes pliés de rire. Mais impossible de se soulager dans ces conditions. Il y a d'autres gens. Et comme notre duo attire encore bien des regards, le souhait de Clémentine reste velléitaire. Il est quatorze heures trente quand nous sommes de retour. La glacière restera dans l'auto. Nous rangeons les courses.

Une seconde douche. C'est nus comme au premier jour, juste chaussés de nos espadrilles que nous entreprenons le ménage restant. Je passe la serpillère sur les carrelages pendant que Clémentine qui me précède, manie les éponges et les chiffons. Il y a cette ambiance toute particulière qui précède les grands départs. Nous portons nos gants Mappa. Il faut donc en retirer un avant de glisser une main dans les parties intimes de nos corps. En nous faisant des bisous. J'aime écouter tout ce que raconte Clémentine. C'est un peu comme si elle pensait à haute voix. Il est dix sept heures. Toute la maison est d'une propreté clinique. Il faut s'habiller car il va être l'heure d'aller chercher Estelle. Quatre kilomètres jusqu'à chez elle. Elle vient nous accueillir en jupette, T-shirt, pieds nus. Des bises.

<< Mes parents ne sont pas encore rentrés. Mais on ne les attend pas. Venez, on s'arrache ! >> dit elle dans le hall d'entrée. La climatisation fonctionne à plein car nous avons presque froid dans sa maison. Sa grande valise à roulettes, son grand sac de sport. Tout cela va rejoindre nos bagages dans le coffre arrière. Au moment où je démarre, voilà Yvan et Michèle. Les parents d'Estelle. Nous nous saluons, tellement contents de nous voir. Nous nous reverrons au début août. Nous passerons une semaine dans leur maison près du Loch Ness. Estelle promet d'être "sage". Nous nous séparons en riant. << À bientôt ! >>. Il est dix huit heures trente quand nous sommes de retour. << On ne va pas salir, je propose qu'on bouffe au restau ! >> propose Clémentine qui s'empare de son I-phone.

Nous voilà attablés dans la salle de l'unique restaurant du bourg. Pour y savourer de belles côtes de bœuf avec de petits légumes confis. Un régal. Nous traînons longuement à table en faisant mille projets pour les vacances. Les défis que nous devrons nous lancer, que nous devrons relever en les réalisant. << Je veux du hard, du chaud bouillant ! >> précise Estelle. << Moi aussi, je veux fabriquer du souvenir impérissable ! >> rajoute Clémentine. J'écoute mes deux anges énumérer les situations les plus cocasses, les plus loufoques aussi ! Bien excités par nos conversations, nous faisons deux visites dans les toilettes hommes. Deux avec Estelle. Deux avec Clémentine. J'ai la bite raide et les couilles frémissantes. Il est 21 h quand nous sommes de retour. Il faut se coucher tôt.

Bonne petite baise avant de s'endormir dans la fraîcheur d'une nuit de fin juin à toutes les coquines impatientes de partir pour de nouvelles aventures...

Julien (chauffeur)



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Un dimanche d'une conduite exemplaire

Hier matin, dimanche, nous quittons l'hôtel, pour neuf heures. Il nous reste six cent kilomètres à parcourir. C'est frais et dispos que nous prenons la route. Samedi déjà, malgré une circulations parfois dense, nous avons très bien roulé. La plus grande partie de la distance qui nous sépare de notre but. La météo est identique. Un ciel étrangement voilé, une douceur remplaçant les grosses chaleurs de la fin de semaine passée. C'est l'heure d'Estelle. Comme convenu, mes deux anges alternent leurs présence sur le siège passager. Interdiction formelle de jouer avec ma queue. En Angleterre on roule à gauche. Ce qui implique d'être d'une extrême prudence avec une voiture dont le volant est à gauche. Le conducteur est du côté du paysage. Il peut y avoir parfois des angles morts. Danger.

De changer de place toute les heures permet également de s'arrêter cinq à dix minutes pour se dégourdir les jambes. De bien conserver toutes les facultés nécessaires pour une bonne conduite. C'est un peu absurde de faire près de mille quatre cent kilomètre un week-end. Il y a forcément beaucoup d'autos sur les routes. Surtout que comme chaque année, nous pratiquons la Nationale qui longe la mer. C'est un véritable ciel de novembre. D'un gris virant parfois sur des teintes jaunâtres. On ne peut que deviner la présence de l'astre solaire derrière ce voile. Premier arrêt. << Je reconnais bien l'endroit. On s'est arrêté là l'été dernier. Vous vous souvenez du sable gris et épais de la plage ? >> lance Estelle. Il est simple de faire pipi. Au bord de la route, entre les portières ouvertes.

C'est au tour de Clémentine d'être assise sur le siège passager. Les mêmes consignes s'appliquent. On ne touche pas la braguette du chauffeur sous peine d'un gage irréalisable. Par contre je touche les filles aux arrêts. C'est celle qui est installée à l'avant qui a droit de me tenir la bite pour en diriger les jets. Elles en profitent toutes les deux pour en recueillir les dernières gouttes. Suçant méticuleusement pour ne rien gâcher. Il va être treize heures trente quand nous arrivons à Newcastle Upon-Tyne. La Tyne étant ce presque fleuve qui vient se déverser dans la mer sur le sud du port. Grande ville, industrielle et à la circulation maritime incessante. Nous avisons un restaurant à la sortie Nord. La circulation est dense. Il faut une agilité d'esprit pour anticiper les directions grâce au GPS.

Une table sympathique dans un cadre qui ne l'est pas moins. Nous y dégustons de la dorade fumée accompagnées de pommes de terre farcies aux choux. Un régal. Nous sommes les quelques derniers clients avec deux autres groupes de touristes. Les latins se caractérisent partout dans le monde avec leur manque de discrétion. Cette fois nous avons affaire à deux couples d'italiens qui parlent fort. Comme s'ils étaient chez eux. C'est désagréable. Ça importune passablement. Nous voilà en route. C'est à nouveau au tour de Clémentine d'être assise à mes côtés. Sur notre droite la mer du Nord. Sur notre gauche les champs de céréales montant en pentes douces vers les premières véritables collines. "Welcome to Scotland". Cette inscription sur le grand panneau nous met en joie. Il est 17 h.

C'est un immense sentiment de victoire, de contentement qui nous envahit. Nous entrons dans la ville en passant sous le grand château. Là-haut, sur son promontoire rocheux qui surplombe l'avenue. Il faut rouler au pas. C'est toujours en arrivant à Édimbourg qu'il faut perdre un peu de temps dans une circulation extrêmement dense. Il y a quelques déviations à cause de travaux. Enfin Dean Village. La montée vers Morningside. C'est une émotion qui nous étreint jusqu'au quartier résidentiel. Là, sur la droite, le haut portail en fer forgé grand ouvert. Je m'engage dans la légère descente entre les platanes séculaires. Apparaît la grande maison Victorienne aux murs de briques rouges. Son toit d'ardoises et ses hautes cheminées. C'est tante Amy qui vient nous accueillir avec une inconnue.

Dans ses courriels tante Amy nous donnait quelques détails sur son existence. Son mari, Oncle Alan, restant au pôle gériatrique de l'hôpital d'Édimbourg, il est prévu d'aller le visiter demain, en début d'après-midi. Amy fait les présentations. Madame Hugson est la dame de compagnie. Cette brave dame tient compagnie à ma tante dans cette grande demeure. Il y a également de nombreux amis qui passent régulièrement voir si tout va bien. Nous montons nos bagages à l'étage. La fatigue commence à se faire sentir. Ni Clémentine, ni Estelle ne veulent rouler au Royaume-Unis. Il faudra pourtant s'y faire si elles décident de faire carrière en Écosse. Aussi, nous nous promettons de faire quelques expériences de conduite. << Tous les jours une demi heure chacune ! >> propose Clémentine. Parfait.

Les trois valises ouvertes sur le grand lit à baldaquins, Clémentine et Estelle commencent à ranger nos vêtements dans l'armoire. Considérant une fois encore qu'il y a là de quoi se vêtir six mois. Nous en rions de bon cœur. C'est assez souvent une caractéristique toute féminine d'emporter toute l'armoire de la maison pour partir en vacances. Voilà. Tout est rangé. Nous retrouvons avec plaisir cet appartement du premier étage. Estelle fourre sa main dans la braguette de mon bermuda. La tirette descendue. J'ai rapidement la bite à l'air. Tous les trois allongés sur le lit à prendre une dizaine de minutes de repos. Je suis entre mes deux anges. Estelle tient fermement ma bite semi molle. Nous échangeons nos impressions quand à ce voyage de presque vingt heures en voiture. Sur 1370 km.

Nous sommes attendus pour le repas du soir. Une bonne douche ensemble, à nous savonner. Estelle et Clémentine ont changé de jupettes. Ce soir bleu tendre, T-shirt blancs. Baskets. Je porte un short gris, un T-shirt brun clair. Baskets. Nous dévalons l'escalier de service pour sortir. La température extérieure est de 22°. Il va être dix neuf heures. En Écosse, en été, il ne fait jamais complètement nuit. Les phénomènes géographiques des latitudes du Nord de l'Europe septentrionale commencent ici. Il y a quelques mûres que nous savourons. Nous flânons dans le parc. La propriété est grande et parfaitement entretenue. C'est insolite de me retrouver là avec la queue bien raide dans la main d'Estelle. J'ai mes mains sous leurs jupettes. << Mmhh, c'est bon comme ça ! >> lance Estelle.

Il va falloir rentrer. Dix neuf heures trente cinq. C'est dans le grand salon que nous attend notre table. C'est étrange de ne pas avoir la compagnie de mon Oncle. De ne pas entendre ses histoires. Il a tenu une des plus grande chaîne de magasin d'antiquité du Nord du Royaume-Unis. Il est intarissable. Ses récits regorgent d'anecdotes plus amusantes, plus insolites les unes que les autres. Le gratin de la politique, du showbiz venait acquérir chez lui les objets, les meubles et les collections les plus rares. Les plus coûteux. Souvent les plus beaux. Madame Hugson se montre très drôle. Cette dame qui doit avoir la soixantaine est alerte, dynamique et joviale. Le repas est servi par la gouvernante souriante qui est également la cuisinière. Des fruits de mer grillés d'une saveur extraordinaire.

Nous traînons à table. Estelle et Clémentine, avec leurs vingt sept ans, sont bien évidement les reines de cette soirée. Je reste silencieux à écouter les femmes parler. J'adore. Une soirée qui s'étire sur presque deux heures. Dans un concert de bâillements. La fatigue se fait ressentir. Après une dernière infusion de romarin, nous remontons dans nos appartements. Nous nous lavons les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. Impossible pour Estelle de se coucher sans un de ses pyjamas de soie. Celui de ce soir est rose. J'adore le contact de la soie. Surtout entre ses cuisses qu'elle serre en contractant ses muscles fessiers sur ma dextre. Clémentine, sa main dans mon slip, malaxe ma biroute toute molle. Mon érection ne tarde toutefois pas. Je bande rapidement.

Sous les draps, entre mes deux anges dont je fouille le contenu des culottes, j'écoute leurs ressentis. C'est Clémentine qui pose sa tête sur mon ventre. C'est Estelle qui joue avec la peau de mon prépuce. Peau qu'elle malaxe entre le pouce et l'index. Avant que Clémentine ne prenne ma queue en bouche. L'indicible caresse me donne le vertige. Je me fais tailler une authentique pipe des familles. Estelle garde mes couilles dans sa poigne en fouillant ma bouche de sa langue. Passionnée. Je la doigte délicatement. Elle chuchote : << Demain, premier défi. Je te branle en pleine rue ! >>. Clémentine cesse de sucer pour rire avec nous. Elle rajoute : << Et moi je filme ! >>. Estelle s'écrie : << On filme tout cette fois. C'est peut-être notre dernier été ensemble ! >>. Clémentine se redresse.

Toutes les deux, leurs joues contre mes épaules, reviennent sur ce qui les attend à l'automne. Une page du livre de leurs vies va se tourner à tout jamais. L'entrée dans la vie professionnelle. Avec tout ce que cela comporte dans les relations sociales et humaines. << On y pense plus ! >> lance Estelle en descendant à son tour. Ma bite en bouche pour se régaler des épanchements provoqués par la fellation de Clémentine. Estelle n'y reste que quelques minutes pour remonter de sous les draps. Remettre sa tête sur mon épaule. C'est Clémentine qui redescend. Je n'entends plus rien. Par contre la respiration rythmée et régulière d'Estelle confirme qu'elle s'est endormie la première. Je saisis la natte de Clémentine pour la faire remonter. Elle se serre contre moi en gémissant.

Je ne sais plus qui va rejoindre Estelle dans le sommeil en premier. Clémentine me chuchote encore plein de douceurs. Nous écoutons la respiration réconfortante d'Estelle. J'aime sentir le relâchement total de son corps contre le mien. Elle reste toujours tout contre moi toute la nuit. Une habitude qui dure depuis plus de sept ans. Parfois, peut-être déjà dans ses rêves, un de ses doigts frémit, bouge. Un presque imperceptible gémissement. Je tiens le clitoris géant de Clémentine entre le pouce et l'index. Dernière caresse qu'adore Clémentine avant que son corps ne se détende à son tour. Le seul programme réellement défini pour la journée de lundi. La visite à Oncle Alan. Puis nous irons flâner dans le centre du dédale labyrinthique ce cette ville que nous apprécions tant.

Bonne nuit à toutes les coquines qui ont besoin d'une longue nuit de sommeil pour se remettre d'un long voyage en voiture...

Julien



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Notre première journée à Édimbourg

Notre grasse matinée nous emmène au-delà de neuf heures. Une excellente nuit de sommeil. Estelle, qui est restée contre moi toute la nuit, me réveille de son souffle dans mon cou. Dès qu'elle me sait prendre conscience, elle saisit mon érection naturelle. Pose ses lèvres sous mon oreille pour jouer sur ma peau du bout de sa langue. Je glisse ma main dans sa culotte. Un geste réflexe plutôt que raisonné. Elle se frotte doucement contre ma hanche qu'elle enserre de ses cuisses. Clémentine, sans doute tirée de son sommeil par les légers mouvements des draps, leurs froissements, vient se blottir. Elle aussi imprimant un doux mouvement masturbatoire contre ma hanche. Mon autre main qui se glisse dans sa culotte. Qu'il est agréable de revenir aux réalités dans de telles conditions.

Hélas, trois fois hélas, l'impérieux besoin torture rapidement Estelle qui se lève d'un bond. << Pipi ! Je prépare le petit déjeuner ! >> dit elle en courant vers la porte. Clémentine joue avec ma queue en me racontant sa nuit. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. En slips et T-shirts de nuit nous rejoignons Estelle dans la cuisine. L'odeur du café, des tranches de pain grillées. Je presse les dernières oranges, Clémentine pèle les derniers kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en dressant la liste des courses à faire impérativement. Des fruits, des légumes, de la viande et surtout du pain car nous terminons ce matin celui emmené avec nous. Nous mangeons de bon appétit en définissant le programme de cette première journée en Écosse. Dehors, le ciel est voilé. La température est de 14°.

Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de ma taille, de mon cou, mes deux anges racontent leurs rêves nocturnes. Seule Clémentine garde les plus infimes détails. Alors qu'Estelle, comme moi, nous n'en gardons qu'un vague résumé souvent succin. La vaisselle. Nous mettons nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Baskets. Nous dévalons l'escalier de service qui mène directement dans la cour derrière la bâtisse. Les K-ways sont nécessaires. Il faut s'en couvrir. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour quarante cinq minutes d'un agréable running. Nous retrouvons avec plaisir notre itinéraire sportif habituel. Rien à changé depuis les vacances d'hiver. Une petite halte au sommet de la colline. Vue splendide sur Édimbourg.

<< Le Roquefort Gothique ! >> comme Estelle aime à surnommer cette ville. La luminosité favorisée par l'humidité permet de voir au loin. La mer, les sommets des collines les plus lointaines. Nous ne nous attardons pas car nous nous refroidissons très vite. Nous croisons d'autres joggeurs que nous saluons d'un simple mouvement de tête. En revenant nous découvrons la grosse Jaguar carmin de Tante Margaret et d'oncle Jack. Ils sont arrivés de Saint Andrews pour fêter notre arrivée. Nous nous verrons au repas de midi. Estelle prend sa douche la première. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur, vérifie la parfaite connexion Internet. Son MacBook Pro est rapidement en liaison avec le monde entier. Un rapide petit tour sur le site universitaire. Absolument aucune information nouvelle.

Par contre dans nos boîtes mails nous découvrons les messages de Juliette et celui de maître Rober mon notaire. Clémentine découvre le courriel de son maître de thèse, le professeur Alban. Il donne ses impressions quand aux épreuves des Doctorats. Il se montre extrêmement rassurant. Tout s'est très bien passé. Que des bonnes nouvelles. Juliette nous souhaite bonne vacances depuis Sartène en Corse, chez sa sœur où elle est bien arrivée hier soir. Mon notaire m'annonce un rendez vous avec l'acheteur intéressé par un de mes biens immobiliers. Il me tiendra informé de la suite des évènements. Estelle vient nous rejoindre. Nous lui laissons la place pour aller à la salle de bain. Vêtus tous les trois à l'identique, nous nous rejoignons sur le balcon du salon. La fraîcheur reste étonnante. 18°.

Il va être onze heures trente. Nous descendons l'escalier de service pour rejoindre ma famille. Les retrouvailles écossaises sont toujours de véritables effusions de joies non contenues. Nous sommes tellement contents de nous revoir. Tante Margaret a tant de choses à nous raconter. L'intimité presque familiale qui s'est créée au fil des années avec Estelle et Clémentine les plonge dans de vrais ravissements. Oncle Jack m'adresse un discret clin d'œil. Ce séjour de deux mois et demi en Écosse va permettre à mes deux anges de réviser leurs anglais. Tous les réflexes de la langue reviennent rapidement. Les filles maîtrisent parfaitement la langue anglaise et même les expressions typiquement Écossaises. Nous passons au salon où une table magnifiquement montée nous attend. Morts de faim.

C'est madame Hugson qui fait le service. Elle se joint toutefois à nous pour savourer ces délicieuses croquettes de pommes de terre et ces boulettes de viande hachées. Nous mangeons de bon appétit en nous racontant les dernières aventures de chacun. Nous viendrons passer quelques jours à Saint Andrews après le 26 aout. Tante Margaret insiste pour que nous restions au moins deux semaines dans leur grande demeure du dix neuvième siècle. Nous traînons à table jusqu'aux environs de treize heures trente. Quelques pas ensemble dans le parc de la propriété. C'est touchant de voir à quel point Estelle et Clémentine font partie de la famille. Aux bras de tante Margaret et de tante Amy elles bavardent en riant comme si c'était depuis toujours. Je trottine à l'arrière avec oncle Jack.

Il va être quinze heures quand nous remontons dans nos appartements. Nous nous lavons les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. Nous restons vêtus de nos Levis, de nos sweats, de nos baskets. Un léger blouson de cuir noir et nous dévalons l'escalier de service. Je roule doucement pour descendre Morningside. Christ Church et son clocher gothique au carrefour. Quatre gros autocars garés sur le parking. La saison touristique a commencé depuis un bon mois. Même s'il y a des touristes à longueur d'année à Édimbourg, c'est à la belle saison que tous les records sont battus. Cette ville semble exercer une fascination particulière. C'est un des endroits les plus prisés par la clientèle asiatique. Chinois, Japonais en grands nombres. Je m'engage dans la rue commerçante.

Clémentine palpe ma braguette. Je reste vigilant. Estelle à l'arrière, caresse mon cou en nous rappelant que pour le retour c'est à son tour d'être assise devant. Il faut contourner Dean Village, Leith et son extraordinaire petit port de pêche, pour prendre la direction de l'aéroport. Là, sur la droite, entouré d'un grand parc, l'hôpital . Il faut laisser la voiture sur le parking. Les filles me tiennent par les mains. C'est ainsi que nous pénétrons dans l'enceinte de l'hôpital. Sous les regards intrigués, parfois amusés des gens que nous croisons. Le pôle gériatrique est au fond du parc. Beau bâtiment blanc et moderne qui barre l'horizon. La dame de l'accueil, extrêmement gentille, nous indique la chambre au second étage. Nous y montons par les escaliers car il y a plein de gens devant les ascenseurs.

Chambre numéro 17. Une infirmière nous invite à la suivre. Elle toque à la porte. C'est une chambre spacieuse, lumineuse, meublée avec gout et moderne. Oncle Alan est assis dans un fauteuil, une pile de journaux et de magazines posés sur le chevet. Quand il nous voit entrer, son visage s'illumine d'un sourire extraordinaire. Nous bavardons, racontant le repas de midi. Tante Amy vient passer chaque matin deux heures en sa compagnie. Son esprit malicieux et ses anecdotes concernant l'hôpital nous font rire aux éclats. Nous lui avons ramené un vieux livre pour sa collection. Nous l'avons trouvé chez un antiquaire Breton. Il l'ouvre, caresse le papier, le hume, le tourne, le soupèse et dit : << C'est une édition de 1910. Jaquette cuir de bovidé, frappé au balancier et gravé à l'or fin ! >>

Oncle Alan a exercé dans les antiquités plus de quarante cinq ans, il reconnaît l'authenticité des objets anciens. Nous passons là une heure de rire et de conversation enjouée. Oncle Alan, prenant une canne, nous accompagne jusqu'aux escaliers. Même s'il est considérablement amaigri, son esprit reste clair et précis. Comme il le souligne : << À plus de 90 ans, il m'est interdit de me plaindre ! >>. Il espère pouvoir retrouver sa femme et sa maison au début du mois d'aout. Nous nous saluons. Une fois de retour dans la voiture, Estelle et Clémentine échangent leurs impressions. La conclusion est sans appel, oncle Alan ne va pas fort. Il nous a joué une comédie. Direction l'hypermarché. Saint James Quarter. Immense et sur deux étages. Avec un balcon semi circulaire et large qui surplombe la galerie commerciale.

Estelle, pas toujours discrète, se place devant moi. Un bras autour de mon cou, pour dissimuler son autre main. Elle palpe ma braguette. Nous suivons Clémentine dans les différents rayons qui nous concernent. Je tire la corbeille en plastique bleu sur roulettes. Clémentine, la liste des courses à la main, nous guide avec un sens aigu de l'orientation, des directions à prendre. Il y a un monde fou. La corbeille pleine à ras bord de fruits, de légumes, de conserves et de viandes sous blisters, nous passons en caisse. Nous rangeons nos achats dans le coffre. Les produits frais dans la glacière. Nous retournons flâner dans cette immense structure. Les menus proposés dans les deux cafétéria sont alléchants. Ceux proposés dans les deux restaurants sont attrayants. Mais ce soir encore nous attend un repas de famille. Nous prenons bonne note de cet endroit pour les prochains jours. Nous allons rester à Édimbourg quelques temps. Visiter et revoir.

Comme convenu, au retour, Estelle est assise sur le siège passager. Ma queue bien raide dans sa main gauche. Clémentine à l'arrière qui caresse mon cou. << On commence nos défis dès demain. Branlettes dans des endroits à risques. Toi, et moi ! >> lance Estelle. << Je filme ! >> rajoute Clémentine. Nous en rions de bon cœur. C'est un peu contraignant de passer un troisième repas en famille. Peut-être même légèrement frustrant. Nous aimons l'indépendance et la liberté. L'effervescence constante de nos esprits en vadrouille est en contradiction avec les obligations familiales. << Juste encore ce soir et demain les folies ! >> dit encore Clémentine. Estelle me masturbe en demandant : << Ça va chauffeur, je ne vous importune pas trop ? >>. Nous rigolons comme des bossus. Je bande.

Nous sommes de retour pour 18 h30. Nous rangeons nos achats. Clémentine dispose soigneusement les produits frais dans le réfrigérateur, dans la partie congélateur du haut. Estelle et moi lui passant les achats. Nous restons vêtus ainsi. La faim commence à se faire sentir. << On ne monte pas trop tard, j'ai envie de faire des "trucs" avant de dormir ! >> lance Estelle. << Moi aussi ! >> s'exclame Clémentine. Nous dévalons l'escalier pour rejoindre la famille. Nous savourons un excellent repas de poissons fumés, grillés, accompagnés de légumes cuits à la vapeur. Un régal. Nous traînons à table jusqu'aux environs de vingt et une heures. Au lit, j'offre à mes deux anges de tout aussi savoureux cunnilingus. Avant quelques petites pénétrations. Estelle s'endort avant son orgasme.

Bonne nuit à toutes les coquines qui ont besoin de sommeil après cette première journée de vacances...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 14 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2654 -



Nous retrouvons Dean village et ses échoppes insolites

Il est un peu plus de huit heures, hier matin, mardi. Estelle à ma droite, dont les pieds bougent contre les miens. Ça fait quelques minutes que ça dure. Serrée contre moi toute la nuit. Clémentine à ma gauche qui se tourne en gémissant pour venir se blottir. Je suis entre mes deux anges qui se calent comme les pièces d'un puzzle. Nos corps imbriqués pour sortir lentement du sommeil. Estelle joue avec mon érection matinale et naturelle. Clémentine joue avec mes couilles. Je glisse mes mains dans les culottes. Estelle, n'en pouvant plus de lutter contre son envie de pisser, s'éjecte littéralement de sous les draps pour se précipiter vers la porte. Clémentine prend le relai, ma turgescence en main, pour me chuchoter les premières douceurs. Je passe mes doigts dans sa touffe comme un peigne.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Dehors, c'est exactement le même climat que lundi. Un ciel voilé. Nous rejoignons Estelle à la cuisine dans son pyjama de soie rose alors que nous apprécions de rester en slips et T-shirts de nuit. Cette suave odeur de café et de pain grillé qui est une torture tellement nous avons faim. Clémentine pèle les kiwis, je presse les oranges. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre visite à oncle Alan. Sa santé déclinante. Comme le dit tante Amy, son mari n'est pas réellement conscient de la gravité de son état. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de notre première véritable journée de liberté. Cet après-midi nous irons errer dans le dédale labyrinthique de la vieille ville. Nous nous réjouissons de retrouver ses ruelles, ses venelles.

Nous traînons à table. Les filles assises sur mes cuisses, leurs bras autour de mon cou, de ma taille. En riant elle évoquent ce fantasme un peu délirant de se faire tatouer un symbole personnel juste au-dessus du clitoris. Pour cela elle doivent s'épiler. En repoussant, les poils dissimuleront totalement ce tatouage. Nous rions de ce souhait qui semble les préoccuper. Pour répondre à leurs questions, j'avoue être triste à l'idée de la disparition de leurs toisons pubiennes. Je déteste les "abricots". Ce qui les fait rire aux éclats. << Mais ça repousse ! >> s'exclame Estelle. << En deux mois c'est comme avant ! >> rajoute Clémentine. Je conclue : << Oui mais ça fait deux mois sans touffes ! >>. La vaisselle. Nous nous lavons les dents avant d'enfiler nos tenues de jogging. De faire les clowns.

Il ne faut surtout pas oublier les K-ways car la température extérieure n'est que de 15°. Nous dévalons l'escalier de service. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour quarante cinq minutes de running dans le quartier résidentiel de Morningside. Nous croisons d'autres joggeurs. Une petite halte près des bancs pour admirer le Roquefort Gothique qu'évoque Édimbourg vu depuis le haut de la colline. Il est un peu plus de dix heures quand nous revenons. Pendant qu'Estelle investit la salle de bain, nous recouvrons le lit. C'est à notre tour de prendre la douche en entendant Estelle nous donner ses impressions et chantonner. Vêtus tous les trois à l'identique, jeans, sweats, baskets, nous passons au salon. Assises sur mes cuisses, mes deux anges allument le MacBook Pro. Connexion wifi parfaite.

Nous découvrons le message l'Alban, le professeur et maître de thèse de mes deux anges. Il présente les options possibles après l'obtention du Doctorat de sciences appliquées. Recommandant au passage d'entreprendre deux ans d'études supplémentaires qui permettent d'entrer en entreprise en tant que "cadre" en plus d'y entrer comme chercheur. << Ah non ! Moi j'en ai marre ! Je ne veux plus retourner à l'école ! >> s'écrie Estelle. << C'est à étudier tout de même ! >> s'exclame Clémentine. En caressant leurs nuques, leurs seins minuscules, je les écoute deviser. Il y a deux courriels dans la boîte mail d'Estelle. Le premier émanant de ses parents. Le second envoyé par Gauvain, son "amoureux". Même s'il ne lui a jamais déclaré sa flamme, depuis quatre ans, Estelle le sait bien.

Un petit tour sur le site de l'université. Tout y semble figé. Aucune information. Nous descendons l'escalier pour aller faire quelques pas dans le quartier. C'est parfois insolite. Le silence. Les rues désertes. Les hautes grilles et les épais fourrés qui entourent les propriétés centenaires. Estelle déboutonne ma braguette. Clémentine se place de façon à cacher l'activité au cas où il y aurait quelqu'un. Il n'y a personne. Me voilà bite à l'air. Mes deux anges serrées contre moi à rire de mon effroi. Car une voiture passe lentement. Puis c'est une camionnette. Là-bas, au coin de la rue, une vieille dame qui promène son chien. Je remballe très vite. << Considère ça comme un prélude à ce qui t'attend cet après-midi ! >> me fait Estelle. << Une sorte de mise en bouche ! >> rajoute Clémentine.

Nous en rions de bon cœur. La faim commence à se faire sentir. Nous retournons à l'appartement. Clémentine s'occupe de l'assaisonnement d'un beau concombre. Estelle fait rissoler les nems dans la poêle. Je m'occupe du riz complet que je fais gonfler. À trois, c'est rapide. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur la formule choisie. Nous réservons la promenade dans le centre ville à la journée de demain. Cet après-midi, ce sera les belles errances dans Dean Village puis Leith. Quartiers des artistes, des antiquaires et des magasins "branchés". Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle terminée, après nous êtres lavés les dents, nous revêtons nos blousons de fin cuir noir. La température extérieure n'excédant pas 18°. Le ciel reste voilé. Ambiance romantique pour la première virée.

C'est à pieds que nous descendons les trois kilomètres depuis la propriété jusqu'à Dean Village. Ses maisons à colombages, ses étroites ruelles. Ses touristes. Ses échoppes aux vitrines magnifiques. D'une année l'autre, des commerces ferment pour êtres remplacés par d'autres. Ces petites galeries d'Arts qui s'improvisent le temps d'une saison pas très concluante sous l'aspect financier. Ce sont pour la plupart des jeunes gens qui tentent leurs chances. Nous aimons découvrir ces endroits souvent insolites et originaux. << Bon, on comprend pourquoi ça ne marche pas fort en découvrant leurs "créations" ! >> lance Estelle. << C'est vrai, il y a parfois des trucs assez merdiques ! >> rajoute Clémentine lorsque nous sortons d'un des commerces. Une fille qui propose ses créations. Des peintures naïves sur de vieilles chaussures, de vieilles bottines. C'est original, certes, mais qui veut décorer une étagère, un mur avec une vieille godasse ?

Estelle me tripote. Essayant cette fois d'être discrète. << Ton défi du jour. Branlette sauvage et à risques ! >> me dit elle. Nous prenons le chemin qui longe la Leith. Cette rivière charmante qui se jette dans la mer à coté du petit port. Un chemin pavé qui s'étend sur un bon kilomètres au bas des propriétés somptueuses construites là au dix neuvième siècle. Il y a du monde à se promener. Les petits ponts de bois qui se succèdent. Les touristes se photographiant. Il y a tous les cent mètres, une venelle qui monte vers les rues supérieures. Parfois en escaliers interminables, parfois en pentes douces. C'est là, entre deux bosquets de genêts en fleurs, que se déroule le premier défi de nos vacances. Clémentine, son I-phone en main, filme la scène. Je me masturbe doucement. Estelle accroupit à ma droite, entourant ma cuisse de ses bras, sa tête posée sur ma hanche, souriant à l'objectif. Il faut rester vigilant. Je bande plutôt mou.

Mais c'est une réussite. Le tout dure exactement une minute. << Un réel pour Facebook ! >> lance Estelle en se redressant. Nous n'avons pas de profils Facebook. Mais mes deux anges ont Instagram. Nous redescendons sur le chemin pavé. Nous revenons sur l'autre rive. Nous descendons vers le port. C'est extrêmement touristique. Il y a foule sur les quais. Je suggère de réserver une table dans ce restaurant que nous apprécions tout particulièrement. C'est possible mais pour dix neuf heures. Nous prenons l'option proposée car c'est une chance. Toutes les tables étant réservées jusqu'aux environs de vingt deux heures trente. Soixante cinq places, précise la jeune serveuse qui nous accueille. Nous flânons sur les quais. Estelle veut faire un second petit film risqué.

Je m'y refuse d'abord mais sous l'insistance de Clémentine je fini par céder. C'est là, dans une impasse formée entre le large escalier qui mène sur les remparts et le mur cyclopéen de briques rouges, dissimulés par une large poubelle grise à roulettes, que je me branle face à l'objectif. Estelle, son bras autour de ma taille, le pouce levé de son autre main, nous nous faisons filmer par Clémentine. << Demain c'est à ton tour d'exiger un défi ! >> précise Clémentine. Une minute immortalisée dans l'I-phone. Personne pour venir par là. Alors que nous entendons l'incessant murmure et les éclats de voix de la foule toute proche. Je suis considérablement excité. << On te suce dans les chiottes du restau. Tu te rappelles la configuration des toilettes hommes ? >> lance Estelle. Je m'en souviens très bien. Déjà presque une année entière depuis ces instants héroïques dans les WC.

Bonne faim de soirée à toutes les coquines qui aiment se régaler de plateaux de fruits de mer dans un bon restaurant gastronomique. Avant de se régaler d'une bite juteuse, enfermées dans un des cabinets...

Julien




NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Qu'il est bon de flâner dans la vieille ville

Il est presque neuf heures, ce mercredi matin. Estelle à ma droite, son corps imbriqué contre le mien, qui gémit à mon oreille en nous réveillant. Clémentine à ma gauche qui vient se blottir. Je suis entre mes deux anges dans le premier enchantement de la journée. En ouvrant les yeux le constat est identique à celui de mardi. Le ciel est couvert. Sinistre même. Menaçant. Mais il ne pleut pas. Quelques bisous. La poigne ferme d'Estelle qui tient ma turgescence elle murmure : << C'est à ton tour de fixer nos défis ! >>. Elle n'attend pas la réponse car l'irrépressible besoin naturel est devenu trop fort. Se levant d'un bond en s'écriant : << Pipi ! >> elle se met à courir vers la porte. Clémentine saisit mon érection pour me masturber doucement en disant à voix basse : << Un défi salace ! >>

C'est en riant de bon cœur que nous allons aux toilettes à notre tour. La fraîcheur s'accentuant chaque matin, nous passons immédiatement nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge à la salle de bain. D'où nous parviennent les effluves délicieusement parfumées du café et du pain grillé. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. Clémentine presse les oranges, Je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos promenades de mardi après-midi. Dean Village et Leith restent nos lieux d'explorations privilégiés. Mais le centre historique de la ville ne manque pas de séduire avec ses charmes particuliers. Nous mangeons de bon appétit en envisageant le parcours pédestre pour y arriver. Plutôt que de prendre la voiture. Trois quart d'heure de marche. C'est sympathique.

Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, les bras autour de mon cou, de ma taille, mes deux anges parlent de l'impatience grandissante concernant les résultats des épreuves de leurs Doctorats. Clémentine, pleine de sagesse, propose de faire tous les efforts pour ne plus y penser. << Tu te rends compte, on ne saura pas avant le 4 octobre. Si on y pense tout le temps, ça va nous pourrir les vacances ! >>. Estelle rajoute : << Oui, écoutons plutôt les défis que Julien va nous imposer aujourd'hui ! >>. Nous en rions. Je précise que je n'ai encore rien imaginé. Que j'improviserai durant notre jogging et au courant de la matinée. Que je ferai mes suggestions durant le repas de midi. << Filets de saumon à la poêle avec nouilles au beurre ! >> lance Estelle. Nous applaudissons l'idée.

La vaisselle. Déjà 9 h45. Nous nous lavons les dents en faisant les pitres devant le miroir de la salle de bain. Estelle quitte son pyjama de soie rose pour revêtir sa tenue sport. La température extérieure étant de 13°, c'est en K-ways que nous dévalons l'escalier de service. Dans le couloir du bas nous parviennent des éclats de rire. Très certainement tante Amy et madame Hugson. Quelques mouvements d'échauffement dans la désagréable fraîcheur humide. C'est parti pour quarante cinq minutes d'un running plaisant. Nous croisons d'autres joggeurs. La petite halte au parterre fleuri entourant les bancs. Admirer la ville depuis ce point de vue exerce une sorte de fascination. Il est dix heures trente cinq quand nous sommes de retour. Estelle prend sa douche, nous recouvrons notre lit.

Nous la rejoignons à la salle de bain. Vêtus tous les trois comme la journée précédente, nous passons au salon. Assises sur mes genoux, Estelle et Clémentine allument l'ordinateur. La première des visites virtuelles se fait bien évidemment sur le site universitaire. << Faut qu'on arrête d'y aller jusqu'au premier août ! >> s'exclame Estelle. << Oui, on fait comme ça. C'est la dernière fois aujourd'hui ! >> dit Clémentine. Pendant qu'elles surfent, je caresse leurs seins minuscules sous le coton de leurs sweats bleus. Nous n'avons aucun courriel. Nous faisons un petit tour sur les forums où nous publions nos aventures. Il y a toujours quelques messages privés. Mais ce matin il n'y en a aucun. << Les vacances. Ils sont tous partis ! >> lance Estelle. Un petit aperçu de la côte Ouest du pays.

C'est le long de la côte Ouest, à partir du lundi 15 juillet, que nous entamerons notre périple de deux semaines. D'Hôtels en hôtels. Réservés pour certain depuis février. Clémentine étant une organisatrice de tout premier ordre. Je rappelle que le principal handicap sur la côte Ouest de l'Écosse ce sont les midges. Ces minuscules moustiques qui s'immiscent partout. Je dis : << Rappelez-vous toutes ces voitures stationnées au bord des routes, de tous ces gens qui se grattaient ! >>. Nous rions. Estelle rajoute : << En espérant éviter les canicules tropicales de ces contrées ! >>. Il faudra acheter du Midges repellent et porter des vêtements blancs et longs. Comme la dernière fois ! >> précise Clémentine. Il va être onze heures trente. Nous quittons le salon pour aller en cuisine. La faim.

Clémentine fait l'assaisonnement des belles tomates achetées lundi. Estelle s'occupe des filets de saumon fumé qu'elle passe au four à micro ondes. J'égoutte les nouilles avant de les poêler au beurre avec de l'ail, du persil et une pointe de safran. Estelle râpe une bonne quantité de Parmesan. Nous emmenons tous les ans, dans la glacière, nos fromages préférés en grosse quantité. Il est difficile de trouver du gruyère Suisse, du Parmesan ou encore du Roquefort en Écosse. Hors des grandes villes point de salut pour les amateurs de fromages. Nous mangeons de bon appétit. << À plusieurs reprises, se levant pour mimer une masturbation masculine, Estelle me demande : << C'est quoi mon défi de l'après-midi ? >>. Pour être honnête, je n'y au plus pensé depuis la salle de bain.

Aussi, j'improvise en faisant semblant d'être sûr de moi : << La main dans le jeans déboutonné, devant d'éventuels spectateurs mâles ! >>. Toutes les deux se regardent. Un long silence. Un fou rire soudain. << Facile. On fera ! >> s'écrie Clémentine. << Qui filme ? >> demande Estelle. Je réponds : << Moi ! >>. Je me lève, j'ouvre ma braguette. J'agite mon sexe. Je rajoute : << Je veux du vice, du glauque et du contraire aux bonnes mœurs ! >>. Nous rigolons tous les trois comme des bossus. << Put-Hein, il pleut ! >> s'écrie soudain Clémentine. << C'est en bagnole qu'on ira en ville ! >> s'exclame Estelle. C'est un peu dommage. Nous ne traînons pas. La vaisselle. Le lavage des dents. Nous changeons nos baskets pour des bottines. Une écharpe de soie autour du cou, blousons de cuir.

Nous dévalons l'escalier de service. C'est en voiture que nous descendons Morningside. La circulation est dense. Il pleut. Le ciel est lugubre. Nous traversons Dean Village, Leith, pour arriver dans les faubourgs. Toute la ville est piétonne. Il faut donc se garer dans un des parkings obligatoires. En Écosse les conditions et les règles de circulations sont drastiques. Les sanctions en cas d'infractions routières sont lourdes et dissuasives. Véhicules immobilisés, mis en fourrière aux frais du propriétaire jusqu'au paiement de contraventions qui s'élèvent au minimum à 500 £. Un peu plus de 500 euros. Il faut donc rester vigilants. Il y a une vingtaine de minutes en marchant vite et sous le grand parapluie pour arriver sur Princess Street. Quel bonheur de retrouver Édimbourg et son ambiance.

Malgré la pluie, il y a un monde fou. La présence des touristes asiatiques semble s'accentuer chaque année. Ce sont souvent des groupes de plusieurs dizaines d'individus qui déambulent nonchalamment. Prenant des centaines de photos. En flânant nous faisons l'inventaire de tout ce que nous voulons revoir durant les prochains jours. Estelle, se moquant éperdument de la discrétion, me palpe la braguette à chaque occasion. Ce qui est extrêmement gênant en étant observés par plusieurs promeneurs. Du moins, le croit-on car les gens ne sont pas forcément braqués sur les agissements des autres mais plutôt subjugués par les rues, les vitrines et les monuments. Je me venge. Moi aussi je passe ma main entre ses cuisses lorsqu'elle ne s'y attend pas. << T'es fou ! Arrête ! >> lance t-elle.

C'est là, dans une des ruelles qui relie Cowgate à Chambers Street, que j'exige la réalisation du défi lancé durant le repas. Mes deux anges, debout devant la vitrine d'un tatoueur, regardent partout autour de nous. Je sors l'I-phone de la poche de mon blouson. Clémentine m'abrite sous le parapluie. Inspirant un grand coup d'air, Estelle ouvre son blouson, relève son sweat, ouvre la boucle de sa ceinture, déboutonne son Levis. Il y a quelques passants mais aucun ne porte une attention particulière à nos présences. Estelle avise les marches d'un escalier qui mène à une porte entre deux magasins. Un illusoire petit endroit qui abrite des regards. Elle se colle contre la porte. Cambrée sur ses genoux fléchis, elle se touche. Sans tricher. En se masturbant vraiment. Son visage devenant sérieux.

Je filme. Nous faisons plus ou moins écran à ce qui se passe presque une minute entière. Très exactement cinquante et une secondes. C'est très long en se livrant à de telles activités en pleine rue. Un vieux monsieur, très élégant sous son parapluie, s'arrête un instant derrière nous. Le bougre n'en croit probablement pas ses yeux. Il ne faudrait pas que notre trio attire un attroupement. Estelle cesse, se tourne pour tout refermer. << It is an exquisite pleasure. Congratulations. Have a good afternoon ! >> lance le quidam avant de s'éloigner. Estelle, encore rouge de honte saute les marches de l'escalier pour nous prendre par les bras. Nous nous éloignons. << Bravo ! Je veux aussi ! >> lance Clémentine. Nous décidons de retourner au même endroit. Pas trop de monde.

C'est Estelle qui tient le parapluie en disant : << Put-Hein c'est excitant. Quand je commence à me branler, je pourrais passer le reste de la journée à "ça" ! >>. Je filme Clémentine qui reproduit exactement ce qu'a fait Estelle une dizaine de minutes plus tôt. Bien plus exhibitionniste, elle fait durer. Se tournant pour dissimuler ses activités lorsque des passants regardent dans sa direction. Très exactement une minute et dix huit secondes. Il faut préciser que dans ces conditions extrêmes, une minute et dix huit secondes paraissent une éternité. Cette fois c'est deux femmes qui semblent avoir découvert ce qui se passe. Elles me jettent un étrange regard. Clémentine se tourne pour tout refermer. Nous quittons la ruelle précipitamment en rigolant comme des bossus. Bien "allumés".

<< Défis accomplis ! >> lance Estelle. << Et très plaisants ! >> rajoute Clémentine. Nous réservons une table dans un de nos restaurants gastronomiques préférés. Sur Calton Road. Le personnel y exerce en tenues folkloriques Écossaises. En kilts. << J'aimerais bien savoir si les serveurs portent leurs kilts selon la tradition, avec rien en dessous ! >> lance Estelle quand nous ressortons de l'établissement. << Et bien ce soir tu demandes ! >> dit Clémentine. Nous flânons sur Calton Road. Il y a là quelques librairies réputées. Nous entrons dans l'une d'entre elles. Il y a les dédicaces d'une célébrité à l'étage. Nous montons voir. Il y a une dizaine de clients qui font la queue pour faire signer le livre de la "star". C'est Bill Wyman, l'ancien bassiste des Rolling Stones. Un vieux monsieur tout gris.

Il répond gentiment à toutes sortes de questions. Pour Estelle et Clémentine ce personnage ne signifie pas grand chose. Estelle qui palpe ma braguette entre deux rayonnages où il n'y a personne. Moi aussi je touche son entre jambes. << Salaud ! >> murmure t-elle. Je chuchote : << Salope ! >>. Nous rions. Nous quittons l'endroit pour une autre librairie spécialisée en rééditions d'ouvrages anciens. << Sors ton Zob, je veux faire une photo ! >> lance Estelle. << Ce n'est pas le jour du défi pour Julien ! >> dit Clémentine. Je regarde partout autour de nous. Pas de caméra de surveillance mais une jeune employée de la librairie. Rapidement, d'un geste sûr, je sors ma bite toute molle. Dix secondes. Le temps qu'Estelle immortalise l'instant sur son I-phone. Je remballe. C'est une réussite.

Puis c'est sur Holyrood Road que nous flânons longuement. La pluie a cessé. C'est momentané car le ciel, désespérément lugubre, ne laisse qu'un répit de courte durée. C'est dans une boutique de jouets en bois qu'Estelle réalise son second défi. Paradoxalement, c'est beaucoup plus facile dans le rayon entre les puzzles et les jeux de sociétés, de filmer les quarante secondes d'une masturbation véritable. Elle en est toute rouge. En ressortant du magasin, elle dit : << Put-Hein comme c'est excitant. Encore ! >>. Nous en rions de bon cœur. Il est presque dix neuf heures trente quand nous prenons place à la table réservée. C'est un serveur très souriant qui vient prendre notre commande. Un jeune garçon, probablement un étudiant dans un job d'été. Estelle lui pose la fameuse question.

<< Are you wearing something under your kilt ? >> demande t-elle. Le jeune homme rit aux éclats en répondant : << Yes of course. It's folklore you know. It makes the ladies laugh ! >>. Nous rions tous les trois. Estelle conclue : << Damage ! >>. Nous nous régalons de queues de homards fumées avec de petites pommes de terre chips. Un délice. Nous venons chaque année savourer les délices proposés dans ce restaurant typique. Deux visites dans les toilettes hommes. Enfermés dans un des cabinets. Je prends Estelle en levrette. Avec ses multiples excitations de l'après-midi, ça rentre facilement. Cinq minutes. Je me fais sucer par Clémentine. Nous flânons en retournant au parking. La pluie a cessé. C'est Estelle qui est assise à l'avant pour le retour. Jouant avec mon érection juteuse.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont encore s'amuser un peu sous les draps...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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Des branlettes à risques

Hier matin, jeudi, notre grasse matinée nous emmène aux environs de neuf heures. Nous nous réveillons quasiment en même temps. Estelle à ma droite qui s'étire en poussant un petit cri. Clémentine à ma gauche qui vient se serrer contre moi. Nous nous étirons en modulant nos gémissements jusqu'à l'absurde. Riant des sonorités matinales et surréalistes que nous émettons. Estelle, s'écriant : << Je vais faire pipi au lit ! >> se lève d'un bond pour se précipiter vers la porte. Clémentine m'attire sur elle. Mon érection matinale enveloppée dans mon slip qui frotte contre sa culotte. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Depuis la salle de bain où nous revêtons nos leggings et nos sweats de sport, nous parviennent les suaves odeurs du café, du pain grillé. Nous courons vers la cuisine.

Je presse les oranges, Clémentine pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre après-midi de mercredi. Nous rions des défis relevés par mes deux anges. << Cet après-midi c'est à toi. Branlettes sauvages en situations à risques ! >> me fait Estelle qui se lève pour mimer une masturbation masculine. Nous rions quand Clémentine se lève pour l'imiter. Je fais pareil. Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme de la journée. En regardant par les fenêtres il faut se faire une raison. Le climat est identique à celui de mercredi. Il faudra se rabattre sur des activités d'intérieurs. << Un musée que nous n'avons jamais visité par exemple ! >> lance Estelle. << Ça va être difficile ! >> dit Clémentine. Des balades sous le parapluie sont des probabilités.

Nous traînons à table. Il va être 9 h45 quand nous faisons notre vaisselle. Que nous nous lavons les dents. Il faut enfiler les K-ways avant de descendre par l'escalier de service. Il ne pleut pas mais tout est mouillé des pluies de la nuit. La température est de 15°. Quelques mouvements d'échauffement. C'est le long de notre circuit quotidien que nous courons. Croisant d'autres joggeurs. Il se met à pleuvoir juste avant le retour. La douche. Les filles consultent nos boîtes mails. Pas de courriels. Il va être onze heures vingt. Un peu de ménage. Il est temps de préparer le repas. Clémentine s'occupe de la salade. Estelle poêle trois escalopes de dinde. Je fais gonfler le blé complet. Pendant ce temps je concocte une sauce au Roquefort. Nous mangeons de bon appétit en bavardant, en riant.

Nous ne traînons pas. La vaisselle. Lavage des dents. Vêtus de nos Levis, de nos sweats, blousons de cuir noir, bottines, impatients de partir vers de nouvelles aventures, nous redescendons à toute vitesse. Il ne pleut plus. Cette alternance permet d'éviter le parapluie. C'est en voiture que nous descendons Morningside. Le même itinéraire pour garer l'auto sur le même parking. Nous marchons d'un bon pas. Les filles accrochées à mes bras ou me tenant les mains. C'est sur Princess Street que nous déambulons dans une véritable foule. Principalement des touristes. Nos flâneries nous emmènent au Writers' Museum. Le musée des écrivains. Nous n'y avons jamais mis les pieds. L'ancienne maison de Lady Stair au Lawnmarket sur le Royal Mile. La grande demeure est vraiment superbe.

Munis de nos passes touristiques nous n'avons pas besoin d'attendre dans la file. Il suffit de passer nos I-phones devant le scan. Nous voilà dans un endroit extraordinaire. Plongés dans un autre siècle. Il y du monde. << Ton défi. C'est ici, cher monsieur ! >> me fait Estelle, se mettant devant moi pour cacher sa main qui palpe ma braguette. Je refuse de prendre un tel risque. << Pas de caméras partout. Je les repère ! >> précise Clémentine. Il y a là, dans des vitrines, les manuscrits d'auteurs écossais célèbres. Robert Burns, Walter Scott ou encore Robert Louis Stevenson. C'est devant une des lettres écrites par Emily Brontë que nous restons rêveurs. Exposée à l'horizontale sous un verre de sécurité. Il y a là de véritables trésors nationaux. Estelle revient à la charge en me touchant.

Il y a une sorte de corridor à l'étage. Il relie différentes salles. Il s'y trouve les archives des principales villes Écossaises. Il faut traverser ces couloirs entre des statues d'auteurs, grandeurs natures, qui semblent étrangement réels. C'est là, entre deux de ces personnages de bois qu'Estelle me coince. << Tu filmes notre branleur national ! >> lance t-elle à l'attention de Clémentine qui tient son téléphone constamment à la main. Prête à s'en servir à tout instant pour faire des photos du lieu. Personne. Je déboutonne ma braguette d'un geste précis. Je prends une longue inspiration. Je prends mon courage à deux mains pour sortir ma bite. Estelle s'accroupit à ma gauche. Entourant ma cuisse de ses bras, sa tête contre ma hanche. Je me masturbe. Je bande mou. Clémentine filme la scène.

Le tout n'a pas duré trente secondes. << Quarante très exactement ! >> précise Clémentine. Je remballe. Un groupe de visiteurs arrive. Nous continuons nos découvertes. Cette visite est épatante. C'est aux toilettes hommes, enfermés dans un des cabinets, tous les trois, que Clémentine filme ma seconde branlette. Une fois dans la rue, nous éclatons de rire. Clémentine nous montre les deux films. << Supers ! >> s'exclame Estelle. C'est agréable de se promener quand il ne pleut pas. Même si la température ne dépasse pas 19° nous y prenons un grand plaisir. Pour ce soir, il est préférable de réserver une table dans un bon restaurant. << Une troisième branlette. J'adore quand tu fais ça dans des lieux "dangereux" ! >> lance Estelle. Durant nos balades, elle cherche le bon endroit.

C'est dans le petit square de Hanover Street, un peu à l'écart et dont l'entrée discrète se trouve entre deux édifices Victoriens, que nous trouvons le lieu idéal. Hanover Street regorge de bistros conviviaux. De salons de thé. Il y a de hautes haies de houx dont certaines sont taillées en formes d'animaux. Un labyrinthe circulaire. De minuscules fontaines plus ravissantes les unes que les autres. C'est là, à l'abri des regards, que je me branle devant l'objectif de Clémentine. Nous improvisons une rencontre. Estelle et moi jouons aux inconnus. Une fille dans un parc qui tombe sur un mec qui se paluche. Nous pouvons réaliser ce "chef-d'œuvre" sans trop nous inquiéter. L'entrée de ce parc est tellement discrète que rares sont les touristes qui s'y aventurent. Il y a tout de même des promeneurs.

Clémentine réalise un film magistral de six minutes. Dont les images s'achèvent sur une superbe pipe que me prodigue Estelle. Jouant son personnage à la perfection, en se sauvant d'un pas rapide à la fin. Je remballe tout de même juste à temps. Et avec difficulté. Voilà un groupe de touristes. Nous quittons les lieux. C'est attablés dans un salon de thé à la décoration Victorienne, devant des chocolats chauds, que nous admirons nos prestations d'acteurs improvisés. Les yeux braqués sur l'écran du téléphone de Clémentine. Nous traînons là longuement avec nos habituelles visites à deux aux toilettes hommes. Une fois avec Estelle que je prends dix minutes en levrette. Un fois avec Clémentine qui se régale d'une pipe juteuse. Nous terminons l'après-midi dans une galerie commerciale.

Bonne faim de soirée à toutes les coquines heureuses d'avoir réalisé le challenge de cette nouvelle journée. Savourant un excellent repas dans un nouveau restaurant...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 17 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2657 -



L'ascension d'Arthur Seat

Il va être neuf heures. Hier matin, vendredi, Estelle collée contre moi toute la nuit, nous réveille d'un cri. Clémentine vient se serrer contre moi alors qu'Estelle, en se blottissant, dit : << J'ai fait un cauchemar. Il y avait des fourmis partout à l'université, dans mon lit ! >>. Nous rions aux éclats quand Clémentine demande : << Il n'y en avait pas dans ta culotte ? >>. Estelle se lève d'un bond pour courir vers la porte en lançant : << Je vais aller voir ! >>. Clémentine, une cuisse sous mes fesses, l'autre posée sur sa main qui tient mon érection, se frotte contre ma hanche. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. À la salle de bain nous revêtons nos habits de sports. Quel bonheur, le matin, en rejoignant Estelle à la cuisine que de humer les suaves parfums du café, du pain grillé.

Je presse, les oranges. Clémentine pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en dressant la liste des courses qu'il nous faudra faire aujourd'hui. Nous mangeons de bon appétit en débattant du programme de l'après-midi. Édimbourg, grande métropole, offre quantité d'activités et de découvertes. Et les redécouvertes sont souvent pleines de nouvelles surprises. C'est Estelle qui suggère une randonnée si cette météo qui s'améliore persiste toute la journée. En effet, en regardant dehors, le ciel est voilé mais lumineux. La température extérieure de 16°. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, les filles passent en revue les différentes possibilités de randonnées. << Le volcan ! >> s'écrie Estelle. Nous applaudissons l'idée.

Arthur Seat est un des quatre volcans éteints depuis des milliers d'années autour de la ville. Nous y avons passé d'agréables moments. Cette "montagne" ne mesure pas plus de 250 mètres de haut. C'est le point culminant de la région. Depuis son sommet la vue est formidable. Ce sera donc le site de notre escapade de l'après-midi. La vaisselle. Nous nous lavons les dents en faisant nos clowneries habituelles devant le miroir de la salle de bain. Nous enfilons les K-ways pour dévaler l'escalier de service. Juste avant de sortir, Estelle m'attrape par la taille pour demander : << Et mon défi du jour ? Tu n'oublies pas, hein ! >>. Nous en rions de bon cœur. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. Quarante cinq minutes de running le long de notre circuit quotidien.

Il est dix heures trente cinq quand nous sommes de retour. Il y a une camionnette dans la cour. Deux employés tondent les pelouses et taillent les haies. Estelle prend sa douche pendant que nous recouvrons notre lit après avoir changé les draps. Nous la rejoignons à la salle de bain. Vêtus à l'identique de nos jeans, de nos chemises à carreaux, de nos baskets, nous passons au salon. La consultation de nos boîtes mails. Estelle a deux courriels. Celui de ses parents. Celui de Gauvain son "amoureux transi" << Et qui risque de le rester longtemps ! >> précise t-elle. Nous avons un message de Juliette qui nous raconte ses journées à Sartène, en Corse, chez sa sœur. Joignant deux photos où on les voit toutes les deux sur une grosse moto. Une dame inconnu à proximité. Clémentine répond.

Mes deux anges s'interdisent d'aller sur le site de l'université. Pour cesser d'êtres tourmentées par les résultats de leurs Doctorats, elles ont opté pour cette solution radicale. << On n'y va plus avant le début septembre ! >> lance Estelle. << Je dirais même la mi septembre ! >> rajoute Clémentine. Onze heures trente. Clémentine fait l'assaisonnement des carottes. Estelle réchauffe les crevettes décongelées dans la poêle. Je jette les petites pommes de terre précuites dans une casserole d'eau bouillante. C'est rapide. Nous mangeons de bon appétit en mettant au point les détails de notre expédition de l'après-midi. Se levant pour mimer une masturbation masculine, Estelle s'écrie : << Et mon défi du jour ? >>. Je me lève en agitant ma queue pour répondre : << Pipi en public ! >>

<< Je veux aussi ! >> rajoute Clémentine. Je conclue : << Bon, alors c'est moi qui filme ! >>. Nous ne traînons pas. Trop impatients de filer. Surtout que l'on devine un soleil qui risque de faire son apparition sous peu. La vaisselle, les déconnades en nous lavant les dents. Les filles hésitent. Jupettes ou pas ? Je suggère de les emmener avec nous et d'aviser au dernier moment. << Riche idée ! >> lance Estelle en fourrant sa main dans ma braguette ouverte. Nous restons vêtu comme nous le sommes. Il faut juste emmener les chaussures de marche. Dans le petit sac à dos que je porte, barres de céréales, abricots secs, la gourde d'eau fraîche. Nous dévalons l'escalier. Je roule doucement en descendant Morningside. Clémentine joue avec ma queue. Estelle à l'arrière caresse mon cou, mes joues.

Il faut prendre le périphérique qui contourne la ville. Pour le retour Estelle nous rappelle que c'est elle qui sera assise devant. Je gare la voiture sur le grand parking. Il reste quelques places affichées sur le tableau lumineux. Cette année, il est payant. Deux livres sterling pour trois heures de stationnement. << Les enfoirés ! >> lance Clémentine quand nous changeons de chaussures. Là-bas, sur la droite, les bâtiments du musée géologique et préhistorique. À côté le bar restaurant et sa terrasse noire de monde malgré les seulement 20°. Les toilettes publiques et la salle d'exposition temporaire réservée aux artistes locaux. Nous y ferons un tour en revenant. << N'oublions pas, on a des courses à faire. Sinon plus de pain ! >> lance Clémentine. Ça y est c'est parti. Il y a un monde fou.

Nous entamons l'ascension du volcan. Nous portons notre choix sur le sentier Nord. Il est moins fréquenté car souvent abrupte et raide. Ses escaliers taillés dans la roche granitique. Aux endroits les plus critiques, de lourdes chaînes sécurisent la falaise. Des adeptes de varappes sont collés aux parois. J'évite de regarder de ce côté-ci du précipice. Le vertige pourrait me faire tomber dans le vide. Je contemple la muraille granitique sur ma gauche. Sous les rires de mes deux anges. C'est une demi heure de marche. Nous arrivons au sommet. Ça valait le coup. La vue est formidable. Là-bas la mer, le port, au loin les montagnes. La ville, en bas, ce "Roquefort gothique", grouille de vie. Quand il y a du soleil les toits d'ardoises scintillent de mille feux. Clémentine prend des photos, filme notre arrivée.

Il y a foule. Impossible de réaliser un défi pisseux ici. Pourtant j'insiste auprès d'Estelle en disant : << C'est obligatoire. Un pipi pourrait éteindre le feu qui couve dans les entrailles du volcan ! >>. Nous parcourons le plateau. Il y a cette année un cabanon proposant des souvenirs. Cartes postales, boules de verre pleines de neige qu'il suffit de secouer pour la voir tomber. Nous ne nous attardons pas car là haut le vent souffle. La température n'est que de 18°. Nous prenons le sentier Ouest pour la descente. Estelle, pas toujours très discrète, me palpe la braguette. Nous revenons à la voiture pour seize heures. Une petite visite aux expositions temporaires. Cet été ce sont des artistes amateurs de Glasgow qui présentent leurs œuvres. Il y a des choses étonnantes, parfois magnifiques. Parfois plus douteuses.

Mais c'est à l'arrière du bâtiment qui fait penser à une école que les filles réalisent leurs défis. À l'abri des regards. Entre une palissade et une camionnette aux effigies de la ville. Sous les fenêtres. Les jeans et les culottes à mi cuisses, se tenant d'une main contre le véhicule blanc, tenant leurs fringues de l'autre, elles se soulagent toutes les deux en souriant à l'objectif. Je filme la scène en tournant doucement autour des pisseuses. C'est encore un de ces concours de jets où Clémentine reste la grande gagnante. Je suis accroupis pour filmer sous des angles différents. Estelle se redresse la première. Elle se torche longuement, effrontée et vicelarde, souriante. Clémentine se redresse à son tour. Elle aussi prend tout son temps pour se torcher. C'est à cet instant que nous découvrons ce type caché qui mâte.

Un employé de la ville. Il porte une combinaison de travail aux mêmes armoiries que la camionnette. C'est une jeune homme. Il était planqué derrière une des grandes poubelles jaunes. << Le salaud ! >> lance Estelle. << L'enfoiré ! >> s'exclame Clémentine. Amusé, il nous regarde fuir l'endroit. C'est en courant que nous revenons à la voiture. Juste à temps car les trois heures seront écoulées d'ici deux minutes. Nous voilà en route pour le centre commercial en dehors de la ville, direction l'aéroport. Un autre parking mais gratuit. Estelle me tient par le bras. Je tire la corbeille de plastique rouge sur roulettes. Clémentine, la liste des courses en main, nous entraîne dans les allées. Un monde fou là aussi. C'est un Lidl géant. Un des plus grands du Royaume Unis. Nous flânons entre les rayons.

Estelle n'arrête pas de me tripoter. La discrétion étant une option qu'elle semble avoir laissé dans la voiture. Nos hautes tailles, nos dégaines attirent encore bien des regards. Nous traînons longuement. Il va être dix huit heures trente. Les menus de la cafétéria sont alléchants. << Et si on bouffait là ce soir ? >> propose Estelle. << Bonne idée ! >> répond Clémentine. Estelle rajoute : << On se fait un repas clodo. Regardez, ailes de poulets avec frites et salades vertes ! >>. Nous allons ranger nos courses dans le coffre de la voiture pour revenir. Installés sur les banquettes confortables, attablés devant des plats savoureux, nous dégustons nos ailes de poulets avec de fines frites absolument délicieuses. On mange là aussi bien que dans un trois étoiles. Le service en moins, le bruit en plus.

Bonne faim de soirée à toutes les coquines qui aiment à flâner encore un peu en ville avant de rentrer. De s'amuser sous les draps...

Julien (Stanley Lubrique aux caméras)



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Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
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Nous nous offrons une belle randonnée

Hier matin, dimanche, il est un peu plus de neuf heures. C'est Estelle qui nous tire du sommeil. Je la sens contre moi toute la nuit et pourtant le matin elle réussit le tour de force de se serrer encore plus fort. Se frottant contre ma cuisse en posant ses lèvres dans mon cou. Juste sous l'oreille. Le bout de sa langue qui caresse ma peau. << C'est salé ! >> murmure t-elle. Clémentine qui vient se blottir demande : << Qu'est-ce qui est salé ? >>. Nous rions aux éclats encore à demi endormis. Je suis entre mes deux anges qui impriment un léger mouvement masturbatoire contre mes hanches. Cela ne dure que quelques instants. Estelle, se levant d'un bond s'écrie : << Les toilettes ! >> en se précipitant vers la porte. Clémentine se couche sur moi. Je frotte mon sexe contre le sien.

C'est à notre tour d'aller pisser. Quelle belle surprise. Le ciel est bleu. Le soleil offre enfin cette lumière attendue depuis notre arrivée à Édimbourg. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. Les douces odeurs du café, du pain grillé baignent dans l'atmosphère. Clémentine pèle les kiwis, je presse les oranges. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur l'ascension d'Arthur Seat samedi après-midi. << On a réalisé chacun de nos défis. Aujourd'hui c'est à toi ! >> me fait Estelle en se levant pour mimer une masturbation masculine. Depuis quelques jours, Clémentine l'imite. Nous rions. Je me lève à mon tour pour agiter ma biroute. C'est assez surréaliste de nous voir ainsi autour de la table. Nous mangeons de bon appétit en envisageant différents circuits de randonnées.

Nous les connaissons très certainement tous pour les avoir fait les années précédentes. C'est Clémentine qui propose le magnifique parcours de douze kilomètres qui sépare Dean Village de South Queensferry. Si cette météo persiste, c'est ce que nous décidons de réaliser. << Toi, ton défi du jour, c'est la branlette. Et il y a un endroit à risque où tu devras pisser ! >> lance Estelle en se relevant une nouvelle fois pour une de ses imitations. Le dimanche, pas d'entraînement. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, bras autour de mon cou, de ma taille, mes deux anges mettent au point un système de "gages". Celle qui parlera de l'université ou des études avant la fin aout aura un "gage". Il est décidé que ce soit un truc bien vicelard et en public. Nous rions aux éclats.

C'est moi qui aura la responsabilité de le faire exécuter. Je suis donc prié de faire preuve d'imagination dans mes sentences. La vaisselle. Nous nous lavons les dents avant de nous habiller. Levis, sweats, baskets. Estelle quitte son pyjama de soie violette pour faire comme nous. Nous passons au salon. Un petit tour sur l'ordinateur. Aucun message. Par contre nous étudions les divers circuits de randonnées proposés. Il y en a quelques uns que nous n'avons pas encore parcouru. Ce sont surtout des tronçons qui se rejoignent ou se recoupent. Nous descendons l'escalier de service pour aller nous dégourdir les jambes. La température extérieure est de 18°. Un blouson s'impose. Nous faisons à pieds une partie de notre itinéraire de jogging. Jusqu'aux bancs du mini square. Regarder la ville d'en haut.

Il va être onze heures trente. Clémentine fait l'assaisonnement des tomates. Estelle fait rissoler trois filets de saumon rose. Je m'occupe de la cuisson des spaghettis et de la sauce au Roquefort. Nous en raffolons. La préparation du repas de midi est rapide. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur l'itinéraire choisi. Nous rappelant des bons souvenirs que nous gardons de cette superbe randonnée. Vingt quatre kilomètres de pure beauté. Nous ne traînons pas. La vaisselle, lavage des dents. Dans la déconne. Le petit sac à dos que je vais porter contient des brugnons, des barres de céréales, la minuscule paire de jumelles. Les K-ways pour le retour en soirée. Nous nous changeons. Les filles portent leurs jupettes beiges façon tennis, leurs T-shirts crèmes. Je suis en short, T-shirt.

C'est en voiture que nous descendons Morningside jusqu'à Dean Village. Trois bornes. Nous la garons sur le parking du port de Leith. De la chance, un automobiliste s'en va. Il y a évidemment un monde fou. Clémentine suggère de réserver immédiatement une table dans un des restaurants du port. Il faut en faire deux pour y réussir au troisième. Pour 20 h. Nous quittons le port pour longer les rives du Firth of Forth. Entre les deux rives de l'estuaire. Là où la reine Margaret avait instauré la liaison fluviale. Ce n'est qu'en 1964 que fut inauguré le pont routier. Une armature de métal peinte en rouge et gigantesque que l'on aperçoit de loin. Un véritable colosse d'acier rouge. << La Tour Effel renversée ! >> fait chaque année Estelle quand nous voyons la structure, là-bas, au loin.

Il y a trois structures identiques qui enjambent l'estuaire. << C'est très sciences fiction vu d'ici ! >> s'écrie Clémentine. Nous quittons le chemin côtier pour nous retrouver sur le chemin ombrageux. La température est de 24°. Nous marchons d'un bon pas en croisant plein de promeneurs. C'est dimanche, l'endroit est une des promenades préférées des autochtones et des touristes. Il va être difficile de réaliser mes défis. Et je ne vois pas comment cela serait possible. Nous attirons déjà quelques regards intrigués. Ces deux sublimes jeunes filles, sexys, au bras de cet homme d'âge mûr. Non messieurs dames, je ne suis pas un papa incestueux. Quand un regard se fait plus insistant, Estelle passe son bras autour de ma taille pour me faire une bise. Clémentine fait exactement la même chose. Ça situe les choses.

Nous arrivons à la jetée où son amarrés les bateaux privés. La plaisance bat son plein dans l'estuaire. Des estivants sur le pont de leur yacht, vautrés dans des transit, savourent quelques boissons fraîches sous des parasols. Il y a là la première réelle possibilité de réaliser mon défi. Un parking entre la route voisine et le chemin. Un endroit exclusivement réservé aux caravanes, aux vans et au camping cars. Il y a une guérite. C'est là, entre un trafic Renault et la cloison de la guérite que je sors ma bite. Clémentine s'éloigne de quelques mètres pour filmer. Estelle s'accroupit pour entourer ma cuisse de ses bras. Sa tête contre ma hanche. Je me masturbe doucement jusqu'à bander comme le dernier des salauds. C'est insolite car nous entendons les voix des promeneurs à une vingtaine de mètres.

Je peux faire durer. C'est parfait. Estelle sourit à l'objectif où tournant la tête pour regarder le mouvement de ma main. Je me branle et c'est extrêmement bon. Le claquement d'une portière. Un éternuement féminin. J'ai à peine le temps de remballer. C'est une jeune fille brune qui est sorti de son van pour le contourner. Elle nous découvre étonnée. << Bonjour ! >> lance t-elle. Une française. Estelle s'est fait surprendre à se redresser. Moi j'ai tourné le dos pour cacher mon remballage. La jeune inconnue ne semble pas dupe de ce qu'elle suppose. C'est trop flagrant. Elle m'adresse un merveilleux sourire avant d'ouvrir la porte côté passager. Nous la saluons avant de retourner sur le chemin. << Je suis certaine qu'elle a tout vu ! >> suppose Clémentine. << C'est sûre, vu son attitude ! >> rajoute Estelle.

South Queensferry est une petite ville de bord de mer absolument charmante. Dix mille habitants tout de même. Nous adorons y flâner. Ses rues pavées, ses maisons à un étage, toutes semblables et aux fenêtres fleuries. Pierres de granit, toits d'ardoises. Ce charme indéfinissable qui entraîne le visiteurs dans un dédale de ruelles. Il y a là de quoi satisfaire la réalisation du second défi. Au centre de la ville se trouve une des plus somptueuses architectures de toute l'Écosse. Houpetoun House. Nous en faisons le tour. C'est somptueux. Une sorte de savant mélange de gothique, de victorien et de médiéval. Nous prenons la venelle qui mène aux remparts. Il en subsiste là une muraille de plusieurs centaines de mètres. Nous y montons par un large escalier de pierres. Monumental.

Parmi une foule de touristes, nous longeons la mer sur les hauteurs de la muraille. Elle défendait jadis ces côtes des envahisseurs venus des pays du Nord. Estelle, pas toujours discrète, se place devant moi. Passe un bras autour de mon cou et me dépose des bisous. Tout en palpant ma braguette. Clémentine doit souvent faire écran de son corps. Là-bas, dans le lointain, l'autre rive de l'estuaire. À droite, l'immensité de la mer. Les cris des mouettes, les goélands toujours à l'affut. Leur spécialité étant de voler à basse altitude, de venir par derrière, de voler le fruit ou le sandwich que vous tenez en main. Redoutables oiseaux sans complexe. Le soleil tape vraiment fort. Nous redescendons par l'autre extrémité. << Là, l'endroit rêvé ! >> lance Estelle. En effet, entre l'escalier et le mur, il y a un espace sombre et lugubre. Nous y allons. L'odeur de marée basse, de merde, est difficilement supportable dans la fraîcheur de cet endroit peu fréquenté. À l'ombre.

En y arrivant on comprend rapidement que ce sont des toilettes "sauvages". À voir les mouchoirs en papiers qui traînent au sol, pas l'ombre d'un doute. Il faut même faire attention à ne pas marcher dans des étrons parfois tout frais. Nous quittons immédiatement. Il y a plusieurs venelles qui joignent les rues parallèles. Nous guettons la plus appropriée à nos jeux. C'est l'arrière de la supérette. Il y a des piles de cageots. Des caisses en plastiques. De quoi se dissimuler. << On fait ici ! >> lance Estelle qui s'accroupit, sa culotte à mi cuisses. Je sors ma bite. Debout à ses côtés, je me masturbe doucement en pissant par petits jets puissant. Elle tente d'harmoniser ses jets avec les miens. On arrive parfois à être synchrone. Clémentine filme cette scène surréaliste en se déplaçant pour des angles différents.

Quand nous avons terminé, elle s'accroupit à son tour pour pisser. C'est que nous en avions les besoins pressants depuis une bonne heure. Chose faite. Nous remontons sur la rue principale. En marchant jusqu'à l'église nous découvrons un marché sur la place. Il y a de tout. Des fruits, des objets alimentaires et même des crèmes glacées que nous savourons en déambulant. Il va être dix sept heures. Il y a douze kilomètres qui nous attendent. Nous marchons d'un bon pas, sans forcer, en sens inverse. Pour arriver sur le port de Leith à dix neuf heures trente. Je réalise le troisième défi entre les palettes empilées contre le mur de la jetée. C'est Estelle qui me branle. Nous sourions à l'objectif. Tout cela nous met en appétit. Nous voilà attablés devant des plateaux de fruits de mer. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos jeux de l'après-midi. La fatigue commence insidieusement à se faire sentir. Deux tours aux WC hommes, à deux.

Bonne rentrée à toutes les coquines impatientes de retrouver les draps d'un bon lit après une rapide douche. À se faire lécher, sucer, pénétrer avant de s'endormir contre leur coquin...

Julien (le coquin)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Le château d'Édimbourg

Hier matin, lundi, il est très exactement neuf heures. Estelle à ma droite qui saisit ma tumescence en suçotant le lobe de mon oreille. Clémentine à ma gauche qui vient se blottir. L'enchantement paradisiaque de cette nouvelle journée n'en est qu'à son prologue. Je glisse mes mains dans les culottes. Mes doigts, tels des peignes, défont quelques nœuds. Effleurent les intimités de mes deux anges. Je me fais branler avant qu'Estelle ne se redresse en criant : << Pipi ! Vite ! >>. C'est un véritable spectacle de la voir courir vers la porte. Clémentine saisit mon poignet pour que surtout je n'arrête pas de jouer avec son clitoris géant. << C'est tellement bon ça. Fais-moi ça toute la journée et partout ! >> murmure t-elle. C'est à notre tour d'aller satisfaire nos impérieux besoins naturels.

Nous rejoignons Estelle à la cuisine. Les parfums du café, du pain grillé embaument toute la pièce. Clémentine presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la randonnée de dimanche après-midi. Ce furent de grands moments que les réalisations de mes défis devant l'objectif de l'I-phone de Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en envisageant les différentes options pour cette nouvelle journée. Dehors le ciel est entièrement bleu. Le soleil y est déjà haut. La température extérieure est de 18°. C'est sûr, il va faire beau et chaud. << On se fait le château ? >> lance Clémentine. << Excellente idée ! >> fait Estelle qui se lève, mime une masturbation masculine en rajoutant : << Et nos défis du jour, c'est quoi, sel te pli ? >>

Nous rions de bon cœur. Je n'en ai aucune idée. Clémentine qui se lève pour faire pareil dit : << Du salace si possible ! >>. Je dois avouer que je n'ai pas une imagination débordante. Pas ce matin. Je fini par répondre, debout moi aussi, agitant mon sexe : << Ça va me venir durant la matinée ! >>. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, les filles fignolent les détails de notre emploi du temps. La vaisselle. Nous nous lavons les dents avant de revêtir nos tenues de jogging. Nous dévalons l'escalier de service pour sortir. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour quarante cinq minutes de running. Il est dix heures quarante cinq quand nous revenons. La douche. Les filles portent des jupettes d'été. T-shirts et baskets.

Je suis en short et T-shirt. Au salon, assises sur mes cuisses, Estelle et Clémentine allument l'ordinateur. Un courriel des parents d'Estelle. Ils racontent leurs quotidiens, leurs impatiences de venir dans leur maison à Inverness. Un message de Juliette. Elle nous raconte ses journées Corses. En joignant deux photos avec sa sœur dans les rues de Sartène. Les maisons de pierres aux fenêtres fleuries ne sont pas sans évoquer celle de certains bourgs Écossais. Il commence à faire faim et nous aimons partir tôt dans l'après-midi. Clémentine fait l'assaisonnement d'un concombre. Estelle réchauffe six gros nems aux crevettes dans la poêle. Je fais gonfler du riz complet en râpant du gruyère. Nous mangeons de bon appétit. Lorsqu'il est question des "défis", j'improvise un peu n'importe quoi.

<< Ce n'est pas très original, on fait ça souvent ! >> lance Estelle quand je dis : << Pipi dans des endroits à risques ! >>. Clémentine rajoute : << Mais, en fonction des endroits, ça peut être grisant ! >>. Dans tous les cas, mes deux anges ont pour challenge de ne pas porter de culottes jusqu'à notre retour en soirée. << Je ne peux pas ! >> s'exclame Estelle. Je précise : << C'est pourtant ton défi du jour ! >>. Résignée, faisant une horrible grimace, elle conclue : << Bon, puisque c'est comme ça. Mais ma vengeance sera terrible. Attends toi au pire pour ton défi de demain ! >>. Nous ne traînons pas. À peine la vaisselle terminée que nous nous précipitons à la salle de bain, faisant les pitres en nous lavant les dents. Dans le petit sac à dos, fruits, barres de céréales, de la flotte.

Pressés de filer nous descendons à toute vitesse pour prendre la voiture. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. C'est très inconfortable dans mon short un peu trop moulant. << Tu es tellement sexy là dedans ! >> s'exclame Estelle installée à l'arrière. Il faut contourner la ville pour atteindre les aires de stationnements au Sud. Là-haut, sur sa colline, le château d'Édimbourg. Nous y revenons chaque été. Parfois deux fois durant nos deux mois de séjours. Il faut marcher un quart d'heure avant de pouvoir monter l'esplanade naturelle. La grande place est noire de monde. Il y a des attractions foraines, des baraques à frites, fish and chips, glaces, pommes d'amour et autres barbes à papa. Les culottes sont dans la pochette avant du sac à dos que je porte. Très bien pliées.

Munis de nos passes touristiques nous n'avons pas à nous engager dans une des deux longues files d'attente. Il suffit de scanner les QR code de nos téléphones et nous voilà à l'intérieur du grand hall d'accueil. Nous connaissons cet endroit par cœur. Le dallage savant du sol qui représentent les effigies des seigneurs d'Écosse. Le bureau de tourisme, la boutique souvenirs. Les groupes de touristes qui vont êtres menés par de jeunes guides. Le plus souvent des étudiants qui accomplissent un job d'été. Le nôtre est une jeune fille rousse très sympathique et pleine d'humour. Nous faisons partie d'un groupe de douze visiteurs. Des hollandais, des danois. Mais presque tout le monde s'exprime en anglais. Nous retrouvons avec plaisir la salle d'armes, la salle des officiers, celle des archives.

En queue de cortège, Estelle n'arrête pas d'empoigner ma bosse. Je glisse ma main entre ses cuisses. Il faut se montrer d'une prudence de guerrier Sioux. Mais nous ne manquons pas de pratique. Là, entre deux tables horizontales sous les vitres desquelles sont exposées des manuscrits anciens, Clémentine s'accroupit. Je suis prié de faire la photo. Le plus rapidement possible sans éveiller de curiosités. Les cuisses largement écartées, se tenant de chaque côté au haut des tables, ayant mis ses larges lunettes de soleil pour la circonstance, elle pose quelques secondes. Estelle prend une photo en même temps que moi. Clémentine se redresse juste au moment où un autre groupe passe à l'arrière. Elle l'a échappé belle. Nous regardons les clichés. C'est parfait. Nous suivons la guide.

La visite du château dure une heure trente. Nous croisons nombre de groupes qui suivent chacun un guide. Dans une des salles du haut, reconstitution exacte d'un appartement d'officier du dix septième siècle, c'est Estelle qui relève son défi. Entre une armoire monumentale et une bibliothèque elle est accroupie. Sans ses lunettes. Cuisses largement écartées, se tenant aux meubles de chaque coté, elle pose. Quelques secondes. Le temps d'une photo où elle sourit à l'objectif. << Défi relevé ! >> chuchote t-elle quand nous rejoignons rapidement notre groupe. Nous redescendons le large escalier pour aller sur les chemins de rondes. C'est la première année où les remparts sont accessibles au public. La vue sur la ville est majestueuse. Le ciel entièrement bleu, le soleil qui tape avec 26°.

Une fois à l'extérieur de cette formidable citadelle, nous nous offrons des cornets de glaces. Cornets géants avec deux énormes boules de vanille et de pistache. Nous flânons en redescendant la rue commerçante. Accès direct au centre historique. Il y a un monde fou. Estelle et Clémentine me tiennent par les mains. Parfois l'une d'elle passe son bras autour de ma taille. Nous admirons les vitrines. C'est dans un des élégants restaurants de Princess Street que nous réservons une table pour la soirée. Il y aura des festivités à partir de vingt heures. Des animations de rues, orchestres, troupes de théâtre, jongleurs et autre compteurs à la cornemuse. Sur Waterloo place il y a un attroupement. << C'est le mec de l'année dernière ! >> s'écrie Estelle. En effet, un guitariste chanteur qui fait la musique de tout un groupe à lui tout seul. Entouré de matériel électronique. Un panneau sur lequel est écrit son nom "Markus K". Nous écoutons ce qu'il joue.

<< Il a une chaîne Youtube. C'est super ce qu'il fait. Très vintage ! >> dit Estelle en palpant ma bosse comme si nous étions seuls. Fort heureusement nous ne sommes pas vus. C'est une sorte de Blues plein de feeling et de groove. Magnifique. Nous descendons Regent Road car il y a là deux petits squares privés mais ouverts aux visiteurs à la saison d'été. Pas trop de gens. Nous y savourons nos brugnons confortablement installés sur un banc. Devant nous une fontaine. Un jet projeté de la bouche d'un lion vient se jeter dans un bassin. << Ça me donne envie de faire pipi le bruit de l'eau ! >> lance soudain Estelle. Il n'y a personne à proximité. Elle se lève pour venir appuyer son dos contre le granit du bassin. Cuisses largement écartées, elle se concentre. Clémentine et moi sortons les I-phones. Clémentine se lève pour s'accroupir face à Estelle qui lâche de petits jets confus. Deux photos. Je fais de même mais en photographiant debout. Parfait.

Clémentine regarde partout autour de nous. Elle aussi doit pisser depuis un bon moment. Elle s'accroupit à son tour. Ses jets d'une puissance inouïe viennent se briser sous le banc à bien quatre mètres. Éclats dorés luisants sous le soleil. Je préfère filmer la scène car c'est véritablement un autre exploit pisseux. Une chance inespérée que personne ne vienne se promener dans ce coin du square. Nous entendons les voix, les rires derrière les bosquets taillés. << Et toi ? >> me fait Estelle en pointant l'endroit du socle de la statue du lion. Je vérifie. Personne. Estelle se précipite pour tenir ma bite afin d'en diriger les jets. La chance continue de nous sourire car je peux pisser peinard. Clémentine filme la scène. Assis sur le banc, nous admirons les images tournées. En riant de ce "record absolu". Estelle aimerait bien baiser. Elle se touche discrètement. Clémentine fait de même en palpant ma bosse. Attention. Voilà un groupe de promeneurs.

L'après-midi est tellement agréable. La douceur d'un généreux soleil. Les flâneries nous emmènent aux environs de dix neuf heures trente. Attablés dans un établissement gastronomique nous savourons des moules grillées aux petits légumes confis ou frits. Les deux salles sont pleines et c'est un incessant va et vient de clients qui aimeraient une place. Les toilettes sont à l'étage. Deux visites dans les WC hommes avec Estelle. Deux visites avec Clémentine. Je prends Estelle en levrette dans un des cabinets. Dix minutes au moins la seconde fois, avant le dessert. Je lèche le minou de Clémentine. Elle me taille une pipe. Il est vingt et une heures quand nous déambulons dans les rues animées. Musiques, chants, inévitables cornemuses. Des danseurs en tenues folkloriques qui passent dans la foule. Que ce soit en été, que ce soit en hiver, Édimbourg reste une des villes les plus festives. Il y a même des attractions foraines. Des manèges de style rétro.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui se sont promenées en ville tout l'après-midi et le soir sans culottes. Même au restaurant où quelques clients ont pu assister à d'insolites croisements et décroisements de jambes sous la table...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 20 - Tous droits réservés - © - 2024- Épisode 2660 -



Vadrouilles, balades et défis coquins

Il est une fois encore neuf heures, hier matin, mardi quand Estelle nous tire du sommeil. Blottie contre moi, ses pieds s'engagent dans un mouvement régulier. Ses "impatiences" comme elle les nomme. Mais c'est le cri soudain qu'elle pousse qui nous réveille. << J'ai tout foiré ! >> lance t-elle immédiatement en se redressant. << Tu as foiré quoi ? >> demande Clémentine qui vient se serrer. En saisissant mon érection naturelle au réveil, Estelle, laconique, fataliste, répond : << Mon Doctorat ! >>. Nous rions aux éclats. Ce n'est évidemment qu'un mauvais rêve. Elle n'a rien foiré du tout mais cela laisse deviner les tourments qui habitent mes deux anges. << Je fais parfois le même genre de cauchemar ! >> dit Clémentine. << Défense d'en parler on a dit. J'ai un gage ? >> fait Estelle.

En glissant ma main dans culotte jusque avant qu'elle ne se lève pour se précipiter aux toilettes, je rajoute : << Oui, tu as un gage. Pas de culotte sous ta jupette. Et toute la journée ! >>. Nous la regardons courir vers la porte. Clémentine passe sous le drap pour prendre mon sexe en bouche. Je ne bande pas, il n'y a aucune excitation. C'est une très étrange sensation. Quelques instants avant que nous nous levions à notre tour pour aller satisfaire le même besoin qu'Estelle. Estelle que nous rejoignons à la cuisine dans les senteurs parfumées du café et du pain grillé. Clémentine pèle les kiwis, je presse les oranges. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la superbe randonnée de lundi. Les défis réalisés dont nous rions de bon cœur. Nous évoquons ceux d'aujourd'hui.

Nous mangeons de bon appétit en envisageant la randonnée de cet après-midi. Clémentine propose qu'avec cette météo d'été, nous poussions jusqu'à la plage de Portobello. Applaudissements. << Excellente suggestion ! >> s'exclame Estelle qui se lève pour mimer une masturbation masculine. Suivie par Clémentine qui l'imite. Je me lève pour agiter ma queue toute molle. Il faut nous voir autour de la table à rigoler comme des bossus. << Il faut impérativement faire des courses ce matin. Plus de pain, plus d'oranges, plus de kiwis, plus de fruits pour les balades ! >> lance Clémentine. Il est décidé de descendre faire les courses au bas de Morningside, à la supérette Lidl. Nous ne traînons pas. La vaisselle. Lavage des dents, nos tenues de running. Dehors il fait tellement beau. Et 20°.

Nous dévalons l'escalier de services. Quelques mouvements d'échauffement. C'est sur le circuit habituel que nous pratiquons notre jogging. Quarante cinq minutes de pur plaisir. Tous les trois sous la douche à nous savonner, à faire les clowns, avant de nous habiller. Les filles portent des jupettes façon tennis. Beiges. Des T-shirts crèmes. Basket. Je suis en short et T-shirt des mêmes teintes. Nous établissons la liste des courses avant de redescendre à toute hâte. C'est à pieds que nous descendons jusqu'à Christ Church. Plein d'autocars qui déversent leurs flots de touristes. Nous traversons le carrefour pour nous engager dans la rue commerçante. Il faut s'armer de patience tant il y de clients au Lidl. Nous portons chacun des sacs en papier kraft, lourds, contenant les fruits et les légumes.

C'est chez le traiteur asiatique que nous achetons des nems. Crabes, crevettes et au saumon. Dans la boulangerie que nous achetons une grosse miche de pain complet et aux noix. Une brioche au pudding. Ici, elles ressemblent à des cakes. Il faut remonter le kilomètre et demi en portant lourd. Il est presque midi quand nous arrivons. Il faut ranger les achats. Clémentine fait l'assaisonnement d'une belle petite laitue. Estelle fait rissoler des tranches de saumon. Je réchauffe les patates précuites à la poêle. Nous mangeons de bon appétit en faisant l'itinéraire de notre escapade de l'après-midi. Clémentine réserve une table dans un de nos restaurant préférés sur le port de Leith. Nous ne traînons pas. Vaisselle. Salle de bain. Préparation du petit sac à dos. Flotte, fruits, céréales.

Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Il faut mettre la climatisation car il n'y a pas loin de 29°. Estelle, assise à l'arrière, cuisses largement écartées, me fait des sourires ou me tire la langue dans le rétroviseur. Conformément à son obligation d'exécuter son gage elle ne porte pas de culotte. Clémentine non plus. En roulant j'aime passer ma main droite entre ses cuisses. Nous traversons Dean Village, pour prendre immédiatement à droite. Trois kilomètres jusqu'au quartier de Portobello. La mer est rarement aussi bleue sous ces latitudes. << On se croirait au bord de la Méditerranée ! >> lance Estelle en sortant de l'auto. Pas d'autres solutions que de la garer en plein cagnard. << On va en chier au retour ! >> dit Clémentine. Je remballe avant de sortir.

La promenade de Portobello s'étend sur environ quatre kilomètres. Sur la gauche la mer, les rochers, de magnifiques bateaux blancs, au loin de gros navires marchands ou de croisières. Sur la droite les maisons basses, des jardins magnifiques. Les filles me tiennent les mains. Nous attirons encore bien des regards. Le défi fixé par Estelle me trotte en tête. Je dois me branler dans un endroit à risque. Pisser en me faisant surprendre. Avec tous les touristes que nous croisons c'est évidemment impossible. Enfin de l'ombre. De hauts chênes séculaires, des hêtres majestueux. Tous les bancs sont occupés. Nous nous installons sur le muret. Entre un groupe de touristes asiatiques et deux familles. Cet après-midi, l'intimité sera difficile. << Ça nous change. Jouons le jeu ! >> fait Clémentine.

Ce qui ne l'empêche pas de s'offrir de petites exhibes furtives en écartant ses cuisses lorsque passe un promeneur solitaire. Comme c'est agréable ce peu de fraîcheur avant de repartir. Nous quittons le front de mer pour entrer dans la rue principale du bourg. Il y a des boutiques souvenirs partout. << On se croirait à St Tropez ! >> s'exclame Estelle. C'est vrai que ça y ressemble étrangement. Portobello étant la station balnéaire de cette région au Nord Est d'Édimbourg. Il y a de l'ombre dans les rues. << Ton défi ! >> me rappelle Estelle en empoignant ma bosse. Pas très discrète puisque ces deux couples nous observent amusés. Il y a une sorte de venelle qui sépare deux rues. Pas de fenêtres basses. Elle fait un coude. Si je fais vite, Clémentine peut nous filmer dans une réalisation coquine.

Je sors ma queue. La fraîcheur humide entre les murs de pierres de taille est un véritable répit. Il faut faire vite. Je bande mou. Clémentine, accroupie, les cuisses écartées, tient son I-phone sur lequel elle se concentre. Personne. Estelle, accroupie à côté de moi, ses bras autour de ma jambe, sa tête contre ma hanche, sourit à l'objectif. Soudain, tout en filmant, Clémentine lâche un jet de pisse. Estelle éclate de rire en levant le pouce. Peut-être trente secondes. Pas davantage. Je remballe à toute vitesse. Les filles se redressent. Un groupe de touristes arrive. Nous l'avons vraiment échappé in extremis. Nous reprenons notre périple. Un cône de glace à la pistache à la main, nous flânons à l'ombre. Des verres d'eaux gazeuses avec une rondelle de citron à la terrasse d'un café bar.

<< Je dois pisser ! >> lance Clémentine. << Moi aussi ! >> fait Estelle. Pas question d'utiliser les toilettes du bar. Et encore moins les toilettes publiques. C'est donc à la recherche d'un endroit s'y prêtant bien que nous continuons nos explorations. Retourner dans l'étroite venelle ? C'est une option. Nous devons vraiment pisser tous les trois. Nous retournons sur la promenade du front de mer. Là, un cabanon rouge. Des bouées suspendues. Un défibrillateur dans sa cage grillagée. C'est une sorte de poste de secours comme il y en a un tous les cinq cent mètres. À chaque fois à la montée des marches en venant de la plage noire de monde. Des parasols multicolores, des cris, des baigneurs. << Put-Hein, moi qui ai horreur de la côte d'azur, nous y voilà en plein ! >> s'exclame Estelle.

Entre le cabanon et le chariot en bois couvert de fleurs, un espace réduit permet de nous soulager. À tout de rôle car il faut surveiller des deux côtés. Ouf ! Soulagés. Nous descendons sur la plage. Nous marchons les pieds dans l'eau, nos basket et nos soquettes à la main. En plein cagnard. L'eau est fraîche, heureusement. Nous ne sommes absolument pas "plage". Aussi nous parcourons les cinq cent mètres jusqu'au prochain escalier de sortie. Nous retrouvons la fraîcheur à l'ombre des grands arbres de tout à l'heure. Clémentine propose de retourner sur Leith et de flâner sur le port. Nous ne nous attardons pas. D'entrer dans la voiture est un véritable enfer. Heureusement que la climatisation de chez Mercedes est d'une redoutable efficacité. Nous avons presque froid. C'est Estelle qui est assise à l'avant, jouant avec ma queue alors que je la doigte sur les cinq kilomètres. Clémentine à l'arrière se touche en me souriant dans le rétro.

Bonne faim de soirée à toutes les coquines qui retrouvent les quais, avant la dégustation d'un bon repas dans un restaurant dont une des fenêtres donne sur la mer et ses bateaux revenant à quais...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
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La National Gallery

Comme tous les jours notre grasse matinée nous entraîne jusqu'aux environs de neuf heures. Entre mes deux anges qui bougent toutes les deux en même temps pour se serrer contre moi, je me réveille dans un enchantement paradisiaque. Il est difficile d'exprimer chaque matin le bonheur dans lequel nous sortons du sommeil. Estelle qui saisit ma tumescence en suçant le lobe de mon oreille. Clémentine qui se frotte contre ma hanche, ses lèvres dans mon cou. Plus d'un y laisserait la raison. C'est ainsi que la réalité vient nous rattraper. << Pipi ! >> s'écrie Estelle en se levant comme propulsée par un ressort invisible. De la voir courir vers la porte dans son luisant pyjama de soie violette est un véritable spectacle. Je passe mes doigts comme un peigne dans la touffe de Clémentine.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle dans les suaves odeurs qui flottent à la cuisine. Le pain grillé qu'elle beurre. Le café déjà versé dans les bols fumants. Clémentine pèle les kiwis, je presse les oranges. La brioche au pudding achetée mardi matin trône au milieu de la table. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre promenade à Portobello. Les plages, les baignades, les châteaux de sable, ce ne sont vraiment pas nos aspirations lorsque nous sommes en vacances. Dehors, le ciel est couvert. Rien de menaçant toutefois. La température extérieure est de 19° alors qu'il n'est que 9 h15. Nous mangeons de bon appétit en envisageant le planning de l'après-midi. << La National Gallery ! >> s'écrie Estelle en se levant pour mimer une branle masculine.

Faisant de même, Clémentine rajoute : << Très bon choix ! >>. Je me lève à mon tour, agitant ma queue toute molle, je dis : << Quel sera mon défi aujourd'hui ? >>. Nous rions aux éclats, les bouches pleines de cette succulente brioche. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, les filles évoquent quelques souvenirs de nos visites à la National Gallery les années précédentes. Séjourner à Édimbourg sans visiter ce musée extraordinaire est impossible. L'édifice est néo classique, impressionnant de beauté. Gratuit, en plein centre ville, à proximité de Princess Street. C'est la météo idéale pour nous y rendre. << Cet après-midi, tu dois parcourir cinquante mètres avec la bite à l'air. Je compte cinquante pas ! >> lance Estelle. Rires.

C'est encore un de ces défis insensés, difficilement réalisables qu'elle me fixe là. << Non, pour cinquante mètres il faut compter au moins jusqu'à 70 ! >> précise Clémentine. La vaisselle. Nous nous lavons les dents dans les pitrerie habituelles. Nous revêtons nos tenues de sports. Pressés d'aller nous remuer la couenne, nous dévalons l'escalier de service. Quelques mouvements d'échauffement dans la douceur matinale. Nous courons le long de notre itinéraire préféré. Avec le petit arrêt pour admirer la ville depuis les hauteurs de Morningside. Quarante cinq minutes d'un jogging vraiment gratifiant. C'est le second matin où nous prenons la douche avec Estelle. En riant elles se font savonner le dos avant de savonner le mien. << Jeux de mains, jeux de vilains ! >> s'exclame Estelle.

Les filles portent jupettes et T-shirts. Je porte short et T-shirt. Nos baskets. Une fois encore nous portons les mêmes teintes. Impatients de faire quelques pas dans le quartier, nous voilà à nouveau dans la douceur de ce dixième matin Écossais. << Déjà dix jours. Il faut inventer une machine à fixer le temps ! >> lance Estelle en passant son bras autour de ma taille. << Bricolage de génie ! >> rajoute Clémentine qui me tient par la main. Cette encore une exquise petite promenade dans le silence qui entoure les magnifiques propriétés Victoriennes que l'on aperçoit parfois derrière les hautes grilles et par delà les frondaisons. Je sors ma bite en disant : << Il faut donc compter jusqu'à soixante dix ! >>. Mes deux anges me lâchent, s'écarte. Estelle s'écrie : << Ça ne compte pas ici ! >>

C'est moi qui avance d'un pas décidé en comptant à voix haute jusqu'à soixante dix. << Bravo. Mais ce défi est à réaliser en situation de risques ! >> précise Estelle en choppant mon sexe avant que je ne le remballe. Je suis pris en sandwich entre mes deux coquines lorsque nous nous faisons surprendre ainsi par une dame promenant un hideux caniche. Elle nous regarde comme si nous étions des extra terrestres. Nous la saluons de manière obséquieuse. Ce qui finit par la faire sourire. Elle ne se doute pas qu'Estelle, serrée contre moi, cache mon Zob qu'elle malaxe avec force. Pliés de rire nous reprenons le chemin de la maison. Clémentine fait l'assaisonnement des tomates. Estelle poêle les filets de saumon achetés mardi. Je fais bouillir l'eau des spaghettis. Je concocte une Béchamel.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur mon défi du jour. Je ne vois vraiment pas comment parcourir soixante dix mètres, bite à l'air, en plein centre ville. << Tu te démerdes comme tu veux. Sinon tu as un gage. Un truc comme faire le tour du pâté de maison à poil ! >> lance Estelle, debout, entrain de mimer une masturbation masculine. Nous rigolons comme des bossus, tous les trois à faire la même chose avant de nous rassoir pour terminer ce simple mais délicieux repas. Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle terminée, les dents lavées, nous préparons le petit sac à dos que je vais porter. Abricots, barres de céréales, K-ways, la gourde d'eau. C'est parti. Je roule doucement pour descendre jusqu'à Dean Village. Clémentine joue avec ma queue. Le ciel s'obscurcit.

Il faut garer la voiture sur un des parkings obligatoires car toute la ville est piétonne. Ce sera le Dakota. Deux livres sterling l'heure. Je paie pour l'après-midi entier. Nous tenant par les mains, nous traversons West End jusqu'au bas du château, puis Sandwick Place avant d'arriver sur Princess Street. Seuls les bus rouges à un étage circulent sur la large avenue. Il y a un monde fou. Des touristes de toutes nationalités. Surtout des Asiatiques en groupes importants. Des Néerlandais, des Danois, des américains dont l'accent à couper à la tronçonneuse nous fait rire aux éclats. Depuis qu'il faut un visa et un passeport pour venir au Royaume Unis, il y a peu d'européens. Voilà le grand parc à gradins. Les somptueux bâtiments néo classiques de la National Gallery. Là aussi, il y a foule.

À tel point que cette année les visites sont guidées. C'est beaucoup moins drôle. Je rappelle à Estelle qu'il y a des caméras de surveillance partout et qu'il est préférable de rester "civilisés". En riant elle répond : << Tu sais bien que je sais te tripoter avec une discrétion virtuose ! >>. Clémentine rajoute : << Oui, enfin, tu as tendances à oublier la plus élémentaire des prudences une fois lancée ! >>. Nous faisons partie d'un groupe de quinze visiteurs. C'est une jeune fille en uniforme qui nous guide. Très certainement une étudiante dans son job d'été. Bien évidemment, en queue de cortège, Estelle palpe souvent la mienne. Je suis obligé de la gronder. Ce qui la fait rire. Rien n'est plus ennuyeux, plus frustrant dans notre cas, que de suivre un guide dans un musée. Cela retire beaucoup de l'attrait ludique exercé.

Nous jouons le jeu. Une heure et tout est expédié. Ce merveilleux petit tableau de Gerrit Dou devant lequel nous aimons nous extasier longuement nous est interdit. Nous pouvons simplement l'apercevoir, à une dizaine de mètres en écoutant des explications de la guide. Explications qui nous laissent d'une indifférence abyssale. Vivement la sortie. Il faut comprendre qu'avec une telle affluence la direction du musée a opté pour la seule solution viable. Tant pis pour les petits salopiots de notre espèce qui espéraient trouver là un autre terrain de jeux. Nous flânons dans le parc. Les parfums floraux sont enivrants. Le ciel s'est éclaircit. Nous avons nos petites habitudes sur Princess Street. Un de nos salons de thé préférés. À l'étage. << Un décors de château de Versailles ! >> s'exclame Estelle.

Nous savourons une coupe glacée avec de délicieux jus de mangue. Presque toutes les tables rondes sont occupées. Le murmure continuel des conversations. Ambiance feutrée. Impossible de rester trop longtemps enfermés à deux dans un des cabinets des toilettes hommes. Une visite avec Estelle que je doigte alors qu'elle fouille ma bouche de sa langue. Après son pipi je la lèche un peu. Ce qui la rend hystérique. Nous rions en entendant des mecs pisser de l'autre côté de la porte. << Pourquoi que certains parlent à leurs bites ? >> murmure t-elle alors que nous devons étouffer nos rires. La même situation avec Clémentine qui me taille une pipe. Nous voilà sur Nor Bridge avant de flâner sur The Real Mary King's Close. Le quartier des antiquaires. Nous réservons une table dans un des restaurants gastronomiques. Nous en prendrons possession d'ici deux heures. << Toi, mon petit père, tu ne t'en tireras pas comme ça ! >> me lance Estelle.

Elle fait évidemment allusion à mon défi toujours pas réalisé. Honnêtement, je ne vois vraiment pas comment le réaliser. Elle empoigne ma bosse d'une main ferme en rajoutant : << Bite à l'air sur cinquante mètres où demain tu es à poil pour faire ton jogging ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. La cathédrale St Gilles. Un peu de fraîcheur presque désagréable à l'intérieur. C'est qu'avec 27° à l'extérieur, le contraste est étonnant. Il fait lourd et l'ambiance est orageuse. Il n'y a pas trop de monde dans le grand édifice gothique. L'intérieur est magnifique. Splendide, de toute beauté. << Et si tu réalisais ton défi ici ? Regarde, c'est tout à fait possible ! >> chuchote Clémentine en sortant son I-phone de sa pochette banane. << Oui, c'est super, allez, on compte ! >> rajoute alors Estelle.

C'est surtout pour leurs faire plaisir que pour prendre le risque. Nous sommes seuls dans l'allée latérale. Elle doit bien mesurer une centaine de mètres jusqu'au transept. La plupart des visiteurs sont agglutinés dans l'allée centrale autour d'un conteur qui raconte l'histoire d'une des plus majestueuses cathédrales Écossaises. Je sors ma bite. Je me rends compte que je tremble. C'est vrai, je suis empli de trouille. Mais il est impossible de voir en dessous de la taille, à cause des bancs. Estelle commence à compter : << Un, deux , trois... >> Clémentine me filme. Estelle marchant à côté de moi pour me dissimuler complètement. Je regarde mes baskets. N'osant pas jeter de coups d'œils autour de moi. Je crois bien que c'est une des épreuves la plus intense de mon existence. Mort de peur.

<< Soixante quinze ! >> achève de compter Estelle. Elle se serre contre moi pour cacher ma biroute que je remballe. Je bande mou, c'est assez rapide et facile. << Bravo ! Tu as fait fort ! >> me dit Clémentine en enfonçant sa langue dans ma bouche. Nous ne nous attardons pas. Comme des cambrioleurs, leur coup fait, nous nous nous sauvons. Une fois dehors sur Cowgate, Clémentine me montre ce qu'elle a filmé. Je n'en crois pas mes yeux. Nous rions aux éclats. << Félicitations. C'est un véritable tour de force ! >> me fait Estelle en posant sa main sur ma bosse. Sans la moindre discrétion. Alors que ce groupe de touristes asiatiques nous dévisage sourires aux lèvres. << On ne change pas une équipe qui gagne ! >> lance Estelle en nous entraînant par les mains. Il va être 19 h

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui, après avoir savouré un excellent repas dans un endroit magnifique, vont encore flâner un peu dans les rues animées d'une des plus belles villes du monde. Avant de retrouver la douceur des draps et les extravagances sensuelles qui précèdent une bonne nuit de sommeil...

Julien



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Encore une belle randonnée

Neuf heures, hier matin, jeudi. C'est une fois encore Estelle qui nous tire du sommeil. Blottie contre moi toute la nuit, ce sont ses pieds qui bougent en rythme contre les miens. Juste avant qu'elle ne saisisse ma tumescence. Le lobe de mon oreille gauche entre ses lèvres. Je peux sentir le bout de sa langue qui titille ma peau. Elle se frotte doucement contre ma hanche en gémissant. Clémentine vient se serrer en murmurant : << Qu'est-ce que vous faites ? >>. Je passe mes bras autour de leurs épaules alors qu'elles impriment toutes deux un léger mouvement masturbatoire contre mes hanches. Nous restons ainsi à lutter contre l'impérieux besoin naturel. C'est toujours Estelle qui cède la première en se levant précipitamment pour courir vers la porte. Cette fois en chantant : << Pipi ! >

Je démêle quelques poils dans la culotte de Clémentine qui continue à se frotter. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Il fait à nouveau beau au dehors. Un ciel presque entièrement bleu. Un soleil majestueux et une température extérieure de 19°. Nous rejoignons Estelle à la cuisine où flottent les parfums du café, du pain grillé et du reste de la brioche au pudding dans le four à micro ondes. Clémentine presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la promenade en ville de mercredi après-midi. L'excellente soirée au restaurant et à flâner dans les rues jusqu'à la nuit. Nous mangeons de bon appétit en envisageant une randonnée pour l'après-midi. << Il fait trop beau. On se fait un truc super. Tu nous fixes nos défis d'aujourd'hui ? >> lance Estelle.

Je n'en ai strictement aucune idée mais, en regardant Estelle, debout, entrain de mimer une masturbation masculine, je dis : << Ça va me venir au courant de la matinée ! >>. Clémentine suggère les Pendland Hills au Sud d'Édimbourg. Nous applaudissons l'idée. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de ma taille, de mon cou, mes deux anges regardent l'écran de l'I-phone de Clémentine. Il y a les itinéraires de cette magnifique randonnée. Ce sera le circuit le plus court, celui qui ne fait que quatre heures de marche. Un terrain accidenté qui parcourt de basses montagnes qui ne sont pas sans évoquer les Monts d'Auvergne, le Massif Central. << C'est superbe. Et avec cette météo ça va être formidable ! >> précise Clémentine. La vaisselle. Lavage des dents.

Vêtus de nos shorts de lycra noir, de nos T-shirts de lycra rouge, nous dévalons l'escalier de service. Quelques mouvements d'échauffement avant de courir quarante cinq minutes le long de notre circuit quotidien. La douche au retour. Les filles portent une de leurs jupettes façon "tennis", T-shirt et baskets. Je suis en short, T-shirt et baskets. Assises sur mes cuisses, au salon, elles allument l'ordinateur. << Interdiction absolue d'aller sur le site de l'université ! >> rappelle Clémentine. Nous avons des courriels dans nos boîtes mails. Celui de ses parents dans celle d'Estelle. Trois dans la nôtre. Celui de Juliette, celui de Lise notre "fille de ménage" et celui de Maître Rober le notaire. C'est toujours Clémentine qui répond à nos messages. Mes mains sous leurs T-shirts je caresse leurs seins.

Nous faisons une machine. Le linge de corps. Pour éviter les soucis de teintes nous portons tous les trois des couleurs similaires. Il n'y a donc aucun besoin de trier les vêtements. C'est pratique. Et suspendu sur l'étendoir du balcon, tout est sec en quelques heures. Il commence à faire faim. Clémentine prépare l'assaisonnement des tomates. Estelle fait revenir les champignons et les trois filets de colin dans la poêle. Ils sont encore congelés. On peut récupérer la flotte pour en faire une sauce au pistou. Au goût de poisson. Je fais bouillir les tortellinis au saumon. Repas simple, facile mais délicieux pour trois estomacs affamés. Nous ne traînons pas. Il faut profiter de ce capital temps puisqu'il n'est que midi trente. La vaisselle, lavage des dents. Inutile de se changer. Le petit sac à dos.

Il contient des fruits secs, des abricots, la gourde d'eau, la minuscule paire de jumelles. Les K-ways. Nous dévalons les escaliers pour prendre la voiture. Il faut contourner Édimbourg par le périphérique jusqu'à Flotterstone, petite bourgade aux pieds des monts. Clémentine joue avec ma queue tout en commentant les paysages qui nous entourent. Peu d'arbres. On devine les chaumes sur les sommets. Sur le parking, il y a de nombreuses autos. Des vans, des camping cars. Ça grouille évidemment de touristes. Tous ces gens ne s'apprêtent pas à randonner. Flotterstone est un petit bourg traditionnel et historique. Nous changeons de godasses. C'est hyper sexy des filles en jupettes, portant de grosses chaussures de marche. Estelle et Clémentine tournent sur elles même comme des pin-up. En riant, en levant leurs jambes comme pour un frensh cancan. Pas de culottes. Là-bas, ce qui ressemble à un groupe de curés en soutanes. Ils regardent.

Nous réservons une table dans un des deux restaurants du bourg. La chance nous sourit. Je prends quelques photos sur fond de montagnes. C'est parti. Je porte le sac à dos. Le chemin devient rapidement sentier. Il est raide et monte en épingles à cheveux. Une légère brise de la mer rend la marche très agréable. Il n'y a pas le moindre arbre. Le soleil tape. Nous régulons notre pas pour ne pas être en sueur. Un rythme de promenade. On se fait évidemment dépasser par des randonneurs sportifs. Les culottes sont dans la pochette avant du sac à dos. Le défi que j'ai fixé aux filles consiste à s'accroupir et à se masturber une minute à chaque fois quand je l'ordonne. C'est en gloussant de joie qu'elles m'ont sauté au cou lorsque je l'ai révélé. En improvisant totalement. Pour dire quelque chose.

Nous parcourons un itinéraire stupéfiant. Le sentier est moins raide au fur et à mesure de l'ascension. Les marches sculptés dans la pierre des escaliers raides et dangereux sont impressionnants. Et là-bas, la mer qui scintille. Nous arrivons sur les crêtes. Ce sont exactement les sommets des ballons d'Auvergne ou encore des Vosges mais sans arbres. Il y a des moutons partout. Curieusement ce sont des bergères accompagnées de grands chiens qui assurent la surveillance des troupeaux. L'endroit est magnifique. Nous croisons nombres de marcheurs. Certains suréquipés comme pour affronter l'Everest. Ce qui nous amuse. En bas, dans la vallée, Nine Mile Burn, l'autre bourg dont les toits d'ardoises brillent de mille feux. Clémentine prend des photos. Estelle palpe ma bosse en chantant.

C'est un moment magique, de plaisir pur. Là-haut il fait si bon. La brise. Partout de la bruyère. Le sentier monte, descend, suit les clôtures des pâturages. Des centaines de moutons paissent sans nous prêter la moindre attention. Un solitaire marche sur le sentier parallèle. Un peu en contrebas. Vêtu façon "Indiana Jones". J'ordonne : << Position salope les filles ! >>. Toutes les deux, dans un réflexe bien naturel, regardent partout autour de nous. Les groupes de marcheurs les plus proches sont à environs deux cent mètres. C'est parfaitement jouable. Je me mets en contrebas pour filmer la scène. "Indiana Jones" arrive à la hauteur de notre sentier. S'il prend sur sa gauche, il ne peut manquer de tomber sur Estelle et Clémentine, accroupies, cuisses largement écartées dans une "pose pipi".

Ce qui ne manque pas d'arriver. Je suis dissimulé derrière un amas pierreux, couché à plat ventre. Toutes les deux, dans une indécence folle, se font surprendre ainsi. Estelle, trop gênée, resserre ses cuisses alors que l'inconnu s'arrête pour engager une conversation. Elle n'ose plus les écarter, comme trop honteuse. Je la devine pourtant très excitée. Par contre Clémentine, trop heureuse de s'offrir les indicibles émotions d'une exhibe de très haut vol, profite de l'aubaine. Notre aventurier de l'arche perdu bavarde. Il sort même une carte géographique à l'ancienne de sa musette. La déplie, la pose au sol en s'accroupissant lui aussi. Je filme. C'est hyper excitant. Je pourrais me branler tellement c'est formidable. Estelle, doucement, face à cet inconnu aimable et gentleman, écarte ses cuisses.

Comment font elles pour rester dans cette position aussi longtemps ? Ça fait plus de cinq minutes. Pas d'ankyloses ? Pas de crampes ? Je m'en mets plein les yeux tout comme notre randonneur. Je les vois rire aux éclats. Je suis trop loin pour entendre les échanges. Estelle se redresse enfin. Sautillant d'une jambe sur l'autre pour retrouver la libre circulation sanguine. Je n'en crois pas mes yeux. Clémentine, tout en riant, en conversant, lâche plusieurs jets de pisse. Ils brillent de mille feux sous la lumière du soleil. C'est prodigieux. Elle cesse pour se redresser. Sautant elle aussi d'une jambe sur l'autre. Un groupe de marcheurs arrive. "Indiana Jones" se redresse en repliant sa carte. Remerciant les deux jeunes filles, il reprend sa route comme si tout cela avait été la chose la plus normale au monde. Nous nous faisons dépasser par une dizaine de curés en soutanes. C'est totalement surréaliste.

Nous nous rejoignons au carrefour de deux sentiers. << Put-Hein génial ! >> s'exclame Estelle. Elle rajoute à propos des religieux : << Ils doivent en chier avec ce soleil ! >> en passant sa main sous sa jupette, entre ses cuisses. << J'adore quand il n'y a pas de propositions. Le voyeur idéal ! >> rajoute Clémentine. Je les félicite pour cette performance "sextraordinaire". << Tout le plaisir est pour nous ! >> lance Estelle en empoignant la bosse qui déforme mon short. Je bande comme le dernier des salauds. Nous reprenons notre promenade. Le circuit choisit fait une vaste boucle. Un peu plus de cinq heures de dénivelés, de montées, de descentes, de raidillons et de sentiers rocailleux. << Et si tu montrais ta bite à une des bergères ? Regarde ! Celle-là là-bas ! >> me fait Estelle en posant sa main sur mon sexe, étant certaine d'être vue par la jeune fille.

Probablement des étudiantes qui font là un job d'été. Que feraient sinon des filles de vingt ans sur les hauteurs à encadrer des troupeaux de moutons ? L'endroit est idéal. Clémentine à ma gauche. Estelle à ma droite, pas de randonneurs à proximité immédiate. Je sors ma bite. Là-bas, à une centaine de mètres, la bergère nous observe. Je me concentre. Je bande mou. Je dois pisser depuis un bon moment. L'excitation m'en empêche. Surtout que mon érection est devenue énorme. Clémentine lève le bras pour agiter sa main d'un signe amical. J'ai le souffle coupé quand la jeune fille fait de même. Estelle fait pareil. Je lève mon bras libre moi aussi. C'est totalement surréaliste. Hélas, la situation ne peut continuer. De chaque côté arrivent des groupes de marcheurs. Je remballe in extremis.

Un des groupes s'arrête. Les membres s'assoient dans l'herbe en cercle. << Put-Hein, on est abonné aux cons ! >> s'écrie Estelle. Nous n'avons d'autres choix que de repartir. La jeune bergère nous adresse un dernier coucou de la main. Estelle choppe ma bosse d'une main et agite l'autre pour une dernière salutation. Nous sommes coutumiers de ce genre de situations qui n'aboutissent jamais à rien. C'est un peu frustrant. Il est dix huit heures cinquante quand nous revenons à la voiture. Fourbus mais heureux. << Je pourrais baiser là, sur les cailloux, tellement je suis excitée ! >> lance Estelle. << Toi aussi ? >> rajoute Clémentine. Nous changeons de chaussures. Notre table nous attend. Enfermés dans un des cabinets des toilettes hommes, nous nous en donnons à cœur joie. À chaque fois une dizaine de minutes. Entre la dégustation d'un plateau de fruits de mer, et les énormes coupes glacées du dessert. La fatigue se fait sentir sur le retour.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment s'offrir les derniers sacrements d'une journée haute en messes basses, tripotées par un curé sans soutane mais au goupillon nerveux. Sous les draps, avant de s'endormir après les confessions...

Julien (improbable curé crapuleux)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Le retour des nuages et des pluies

Il va être neuf heurs ce vendredi matin. Entre mes deux anges qui bougent doucement, en même temps, je suis réveillé de la plus douce des manières. Estelle et Clémentine viennent se blottir contre moi dans la plus parfaite symbiose. Elles se frottent lascivement contre mes hanches en gémissant. Je passe mes bras autour de leurs épaules. C'est ainsi que nous sortons de nos profonds sommeils. Distributions de bisous. Papouilles, câlins avant qu'Estelle, comme une désespérée, ne se lève d'un bond en s'écriant << pipi ! >>. Nous la regardons courir vers la porte alors que Clémentine se couche sur moi, de tout son poids pour continuer à frotter son sexe contre le mien, encore bien dur. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Quelle tristesse là dehors. Il fait à nouveau moche.

Nous rejoignons Estelle entrain de terminer de beurrer les tartines. Nos sens affolés par les parfums du café et du pain grillé. Je presse les oranges, Clémentine pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre superbe randonnée de jeudi après-midi. Notre soirée dans ce restaurant charmant. Nous rions des défis réalisés par mes deux coquines. Nous mangeons de bon appétit en envisageant le "plan B" en cas de temps pourri. Ce qui est visiblement le cas aujourd'hui. Le ciel est bas, d'un gris uniforme. Une pluie fine et régulière. << On ne pourra même pas faire notre jogging, quelle merde ! >> lance Estelle, debout, à mimer sa première masturbation masculine de la journée. Imitée par Clémentine. Nous rigolons comme des bossus quand je me lève en agitant le Zob.

Nous traînons à table. Installées sur mes cuisses, leurs bras autour de ma taille, de mon cou, les filles envisagent les options d'activités de l'après-midi. << Et si on allait refaire les rues de Dean Village ? On quitte Édimbourg lundi matin ! >> suggère Estelle. << Mais tu as de très bonnes idées toi ! >> dit Clémentine. Dean Village, quartier branché, grouille de petites galeries d'Art d'une saison, de brocantes ou encore de boutiques de fripes d'occasions. << On n'a encore jamais visité la Galerie Nationale d'Art Moderne ! >> précise encore Estelle. << On va se faire chier avec l'Art moderne ! >> lance Clémentine. Il est décidé de visiter pour se faire une exacte opinion. La vaisselle. Je propose un entraînement en salle. Pourquoi ne pas aller au club de sport pas très loin de Christ Church ?

<< Mais tu es génial ! >> s'écrie Estelle en se levant d'un bond. Nous faisons la vaisselle. Nous nous lavons les dents à la salle de bain. Pressés de filer nous revêtons nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Les K-ways. Nous dévalons les escaliers avec le sac de sport contenant d'éventuels fringues de change. C'est en voiture, sous une pluie fine et constante que nous descendons Morningside jusqu'au carrefour de Christ Church. Quelle que soit la météo, des dizaines d'autocars déversent là des flots de touristes. Il faut prendre à gauche, la rue descend en pente raide jusqu'à la Place de l'ancien Hôtel de ville. C'est le quartier des anciennes friches industrielles. La salle de sport est située dans un ancien bâtiment de briques rouges. C'est un beau jeune homme, hyper musclé qui nous reçoit. Nous lui expliquons. Quelle surprise lorsqu'il nous annonce que la première séance est gratuite. Il y à là tous les agrès nécessaires à un entraînement. Il nous offre même des casquettes publicitaires.

Il n'y a pas trop de gens. Peut-être une dizaine de personnes motivées occupées à soulever de lourdes charges. Nous investissons immédiatement les tapis roulants alignés contre le mur de briques rouges. Aussi sophistiquées que les nôtres, ces stations permettent de courir en réglant très précisément la vitesse du tapis. Bien évidemment, avec leurs corps d'athlètes, filiformes, Estelle et Clémentine attirent quelques regards concupiscents si pas libidineux. Il y a trois autres jeunes filles. Nous suivons le même processus qu'à la maison lorsqu'il est impossible d'aller courir en extérieurs. Abdominaux sur bancs avant les charges additionnelles. Nous préférons les barres et les haltères plutôt que les machines car devant le miroir on exécute chaque mouvement avec la rigueur nécessaire.

Retour au calme avec un stretching concentré. << On ne prend pas la douche ici ! >> propose Clémentine. << De plus on n'a pas trop transpiré ! >> dit Estelle. Nous saluons le jeune culturiste pour retourner à la voiture. Il est onze heures quinze quand nous prenons notre douche. Depuis quelques jours Estelle insiste pour la prendre ensemble. C'est trop amusant de se savonner les dos en riant, en passant nos doigts dans tous les plis de nos corps. << Oh pardon, j'ai glissé ! >> lance par exemple Estelle en saisissant mon sexe tout mou et plein de mousse. Aujourd'hui point de jupettes. La température extérieure n'est que de 16°. Levis, sweats, baskets. En riant, nous portons tous les trois les casquettes "Gold Gym" offertes par la salle de sport. Pub. Casquettes bleues aux logos dorés.

Clémentine fait l'assaisonnement des carottes. Estelle réchauffe six gros nems à la poêle. Pendant que gonfle le riz, je concocte une sauce à l'oignon et aux piments "langue d'oiseau". << Ça brûle la gueule ! >> s'écrie Estelle en venant goûter. Il y en a pourtant très peu. Je verse le contenu d'un pot de crème fraîche pour adoucir le tout. << Miam ! >> lance Clémentine qui vient goûter à son tour. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur notre découverte de la matinée. Cette salle de sport est un endroit convivial. << On y retourne à la fin aout et au début septembre les jours où il fait moche ! >> suggère Clémentine. << Parlons un peu de ton défi de l'après-midi cher monsieur ! >> me fait Estelle en se levant une nouvelle fois pour mimer une autre masturbation masculine.

Elle rajoute : << Bite à l'air et branlette en musée d'Art Moderne. Ça doit être sympa à filmer ! >>. Nous rions aux éclats. Nous ne traînons pas. La vaisselle. Se laver les dents en faisant les pitres devant le miroir de la salle de bain nous fait tant rire. Tous les trois, têtes contre têtes, au-dessus du lavabo à nous rincer les bouches. Impatients de filer, nous passons nos blousons de fin cuir noir. Nous changeons nos baskets contre des bottines. Habillés à l'identique nous prenons quelques poses ridicules devant le grand miroir de la chambre à coucher. C'est parti. Nous dévalons l'escalier de service. C'est à nouveau avec la voiture que nous descendons Morningside sur les trois kilomètres qui nous séparent du port de Leith. C'est là qu'il faudra la garer. Je roule doucement car la circulation est dense. Il pleut. Clémentine joue avec ma queue. Assise à l'arrière, me caressant le cou, Estelle nous rappelle qu'au retour, ce soir, ce sera à elle d'être à l'avant.

Un petit port de pêche Écossais, quelle que soit la météo, reste un spectacle à nul autre pareil. Une marée de parapluies multicolores. C'est tellement surréaliste que Clémentine prend quelques photos. C'est sous le nôtre que nous remontons sur Dean Village. Mes deux anges blotties contre moi pour s'abriter au mieux sous le grand parapluie que je tiens. Des bisous lorsque nous croisons des regards amusés ou interrogateurs. Voilà donc ce musée d'Art Moderne. Nous y passons souvent devant en nous promenant. Au centre d'un parc. Un bâtiment évoquant une construction architecturale de la Grèce antique. De style Renaissance. La rivière Water of Leith fait une boucle comme pour éviter la grande bâtisse. Il y a plusieurs ponts de pierres. Plein de touristes sous leurs parapluies. Malgré cette météo peu favorable, il y a du monde. Munis de nos passes touristiques, il suffit de scanner les QR codes sans avoir à prendre la file.

L'intérieur de ce musée est déroutant. << Moderne ! >> lance Estelle. Nous sommes accueillis dans le hall par des mannequins portant les uniformes blancs du film "La guerre des étoiles". << Il manque plus que Dark Vador pour nous servir de guide ! >> fait Clémentine. Ce qui est exposé là nous déconcerte. Nous ne pouvons pas rester une minute de plus entre des maquettes futuristes, les figurines, des moulages et autres corps humains enchevêtrés dans des postures impossibles. Une fois dehors, nous rigolons comme des bossus. << Immonde ! >> lance Estelle. << Répugnant ! >> rajoute Clémentine. Un peu plus haut il y a la galerie Dean. Autrement plus attractive à nos goûts. Il y a là des expositions d'Arts surréalistes où le Dadaïsme figure en bonne place. Il y a de belles choses.

Peu de visiteurs dans la salle consacrées aux grands peintres. On y découvre des toiles de Salvador Dali, de Miro , de Magritte et même de Picasso. << Picasso a fait plus laid en une seule toile que tous les peintres abstraits réunis ! >> s'exclame Estelle. Les deux toiles exposées justifient amplement l'affirmation d'Estelle. Il serait difficile de barbouiller plus moche. Mais c'est une question personnelle. << Ton défi ! >> me rappelle soudain Estelle quand un des gardiens en uniforme quitte la salle, nous laissant en compagnie de deux couples d'asiatiques en extase. C'est Clémentine qui repère les caméras. Il faut ruser. Elle sort son téléphone. Je me place dans l'angle, juste sous la caméra et pour ne pas être vue par celle fixée de l'autre côté, Estelle fait écran de son corps. Clémentine filme. Je sors la bite.

Il faut être rapide, concentré. Impossible de bander en trente secondes. Je suis mort de trouille. Le bout du nez me picote à cause de la subite sueur. << Branleur de musée ! >> me chuchote Estelle qui passe ses bras autour de mon cou pour cacher mon activité licencieuse et punissable. Je remballe car un groupe de touristes arrive dans la salle. Ouf ! Je dis : << Défi réalisé ! >>. Clémentine nous montre ce qu'elle a filmé. On devine plutôt qu'on ne voit. << Chapeau ! >> lance Estelle. Un peu comme une revanche, je passe ma main entre ses cuisses en disant : << Merci mademoiselle ! >>. "Forage and Chatter" est un restaurant traditionnel devant lequel nous passons régulièrement. Il est seize heures quarante cinq. Clémentine propose d'y réserver une table pour la soirée.

Note table réservée, nous reprenons nos flâneries. Cette fois nous explorons des lieux et des ruelles que nous n'avons jamais parcouru. Dean Village est un village dans la ville. Un peu comme l'est Montmartre à Paris. Un endroit à part. Édifiées il y a plus de huit cent ans, de vieilles demeures, constamment restaurées au fil des siècles, présentent des architectures étonnantes. << Put-hein là, c'est génial pour un défi ! >> s'écrie Estelle en indiquant le porche d'une cour intérieure. C'est privé. Nous y pénétrons quand même. Personne. Je sors ma queue. Comme elle adore le faire, Estelle s'accroupit sur ma gauche, ses bras autour de mes jambes, sa tête contre ma hanche, alors que j'agite mon sexe face à l'objectif. Clémentine filmant la scène. Quarante secondes très exactement.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui aiment déguster de bons plats dans des établissements gastronomiques après s'être livrées à toutes sortes de déviances plus excitantes les unes que les autres...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Notre dernière journée à Édimbourg

Hier matin, dimanche, il est un peu plus de neuf heures trente. Estelle reste toujours contre moi toute la nuit. Comme si elle cherchait à réchauffer ses pieds, elle les bouge de manière régulière contre les miens. Ce qui finit par me réveiller. C'est là que la plupart du temps elle saisit mon érection toute naturelle d'une poigne ferme. Avant de gober le lobe de mon oreille, elle murmure : << J'ouvre la boîte de ma journée en tirant la poignée ! >>. Nous rions. Ce qui réveille Clémentine qui vient se blottir contre moi. Je suis entouré de mes deux anges pour des échanges de bisous de plus en plus sonores. Ce qui nous fait rire. Soudain, n'en pouvant plus, Estelle dans son élan presque quotidien, se lève d'un bon en s'écriant : << Je vais faire pipi au lit ! >>. Elle coure vers la porte.

Clémentine se couche sur moi. En frottant son sexe contre le mien elle me dit : << C'est génial. À partir de demain nous pratiquerons le "nomadisme en hôtels" ! >>. Je trouve cette formule en parfaite adéquation avec l'idée que nous nous faisons de nos prochaines semaines. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle à la cuisine où flottent les effluves de café et de pain grillé. La superbe brioche au pudding achetée samedi trône au milieu de la table. << Il fait un temps de départ ! >> lance Estelle alors que je presse les oranges. En pelant les Kiwis, Clémentine énumère les choses à faire pour ce dernier jour à Édimbourg. Nous prenons notre petit déjeuner en envisageant le périple composé par Clémentine. Elle a tout préparé depuis le mois de janvier. En cachette.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de la journée. Le dimanche, pas de sport. Nous traînons à table. Assises sur mes cuisses, mes deux anges reviennent sur ces deux semaines passées dans cette ville étonnante et festive. Nous y reviendrons au début septembre pour une durée de deux semaines. La vaisselle. Nous commençons par nettoyer la cuisine de fond en comble. En nous croisant nous nous faisons des bises. Depuis peut-être un mois et demi, Clémentine et Estelle se font des bises sur la bouche. Ce qui éveille en moi ce vieux fantasme d'homme des cavernes de les voir se livrer au saphisme. Hélas, comme le dit à chaque fois Estelle en voyant la libido embrouiller mon regard : << On sera gouines quand tu seras pédé ! >>. C'est à dire jamais.

Nous sommes invités en soirée pour le repas familial de départ. À midi nous irons << Manger Chinois, c'est sympa aussi ! >> comme le dit Estelle. Une rapide toilettes avant de nettoyer la salle de bain, de récupérer le linge sec. Nos valises grandes ouvertes sur le lit, Estelle et moi rangeons soigneusement les vêtements que nous tend Clémentine. Estelle les plie méticuleusement. Il faut réunir les affaires de sports, les chaussures dans les sacs de sport. Je fais le tour de la chambre et du salon pour voir si nous n'oublions rien. Tout est parfait. Il va être midi. Nous descendons avec nos lourds bagages pour les mettre dans le coffre. C'est avec la voiture que nous descendons Morningside jusqu'au carrefour de Christ Church. Je prends à droite, la rue commerçante. Le parking plus bas.

Il suffit de remonter deux cent mètres pour retourner dans la rue animée. Plein de touristes. Il y a là quatre fastfoods asiatiques. Nous faisons le choix des spécialités Japonaises. C'est devant des makis au thon et au crabes, accompagnés de "riz Tokyo" et de crudités que nous savourons ce délicieux repas exotique. Il y a du monde. Première visite dans les toilettes hommes avec Estelle. << On ne baise pas, regarde, ce n'est pas très propre ! >> dit Estelle à voix basse. En effet, mais nous ne sommes pas dans un établissement gastronomique habituel. Nous ne nous attardons pas. Nous prévenons Clémentine. Nous y retournons afin qu'elle puisse se rendre compte. Pour une petite pipe de quelques minutes après m'être accroupis pour lécher son "après-pipi", c'est quand même "accueillant". En ne touchant surtout à rien autrement qu'avec un mouchoir en papier.

La température extérieure est de 22°. Le ciel reste couvert de nuages. Des nuages déclinant toutes les nuances des gris. Mais rien de menaçant. Estelle et Clémentine portent des jupettes noires, des T-shirts bruns, des baskets. Je suis en bermuda kaki et T-shirt gris, baskets. Nous laissons la voiture sur ce parking payant et surveillé par caméra. Un vigile dans une guérite. Désireux de nous promener une dernière fois à Dean Village. Ce quartier d'Édimbourg exerce sur les visiteurs son extraordinaire attractivité. C'est jeune, il y a de l'ambiance. En passant devant la vitrine d'un tatoueur je demande aux filles où est ce projet de se raser la touffe pour se faire tatouer un symbole personnel. << On n'en parle plus ! >> lance Estelle. << Un truc à réaliser, mais pas maintenant ! >> dit Clémentine. Ces deux sublimes jeune filles, terriblement sexys, accrochées aux bras d'un homme d'âge mûr attirent encore bien des regards. Ce qui nous amuse.

Nous longeons Water of Leith. Cette rivière est traversée d'une multitude de ponts chinois en bois, en acier ou en pierres. De l'autre côté un chemin semblable sous de hauts remparts. Puis, le parc. L'endroit est très fréquenté. Et comme c'est à moi de relever mon défi d'aujourd'hui, nous n'avons qu'une étroite marge de manœuvre. Les filles sont euphoriques à l'idée de nos prochaines aventures. C'est communicatif. Nous rigolons comme des bossus pour un mot, pour une phrase. Par exemple celle-ci que lance Estelle en passant devant deux superbes motos : << Vous savez à quoi on reconnait une moto Anglaise ? >>. Clémentine et moi nous nous arrêtons pour dire : << Non ! >>. Estelle conclue : << C'est parce que le guidon est à gauche ! >>. Nous nous promenons ainsi dans cette ambiance.

En prenant un des étroits passages qui montent vers les villas en hauteur, nous pouvons réaliser le défi du jour. De chaque côté il y a une haie de houx. << Attention, c'est piquant ! >> chuchote Estelle quand je me glisse entre deux bosquets. On ne me voit ni du chemin en contrebas, ni de la rue en haut. Clémentine surveille, son téléphone à la main. Je sors mon Zob. Estelle s'accroupit sur ma gauche, entoure ma jambe de ses bras, pose sa tête sur ma hanche, écarte ses cuisses pour sourire à l'objectif. Je reste avec les mains sur les hanches. Je bande mou. Par contractions des muscles fessiers, je fais bouger mon sexe. C'est à la fois excitant et inquiétant d'entendre les voix, les rires des gens qui ne passent pas très loin. Nous entendons également des voix derrière la clôture en bois.

Je bande comme le dernier des salauds. Estelle saisit ma bite pour me masturber. Toujours en souriant. Clémentine filme la scène en énumérant les secondes, puis les minutes. Elle reste toutefois extrêmement vigilante. Quand elle s'accroupit pour filmer sous un angle différent, c'est avec les cuisses largement écartées. Les culottes de mes deux anges sont dans la pochette avant du petit sac à dos que je porte. << Deux minutes et dix sept secondes ! >> lance Clémentine. C'est vraiment une chance extraordinaire. Personne ne passe dans cette venelle où nous sommes déjà venu délirer à plusieurs reprises. Estelle change de position pour se placer devant moi. Prendre ma bite en bouche et se frotter contre la cheville de ma jambe droite que j'avance tout spécialement à cet effet. Branle de fille. J'attrape sa natte au plus court pour la maintenir. J'enfonce la totalité de ma queue. Elle en tousse, manque de s'étouffer. Elle chercher à se dégager.

Enfin, je la libère de mon étreinte. Reprenant son souffle, se redressant en toussant, elle dit : << Je veux voir ce film ! >>. Clémentine s'avance pour lui tendre un mouchoir en papier. Du foutre coule d'une de ses narines. Quand je m'enfonce au fond de sa gorge, de la jute monte à son nez. << Ça pique ! >> fait elle en retrouvant ses couleurs. Je dis : << Défi réalisé ! >>. Nous redescendons. Notre balade nous emmène sur le port de Leith. C'est à la terrasse d'un bar que nous dégustons un jus de mangue. << On se prend des glaces, on va s'installer sur un des bancs là-bas et on se regarde le film ! >> propose Estelle. Actrice dans l'âme, Estelle adore se regarder dans les nombreux films que nous avons déjà tourné en sept ans. Son fantasme d'adolescente, de faire du porno, l'habite toujours encore à vingt sept ans. << Un jour, j'en ferai un vrai pour une boîte de production ! >> précise t-elle alors que nous marchons vers la supérette.

Installés sur un des bancs qui font face à l'estuaire, nous savourons nos glaces Ben & Jerry's. Il n'y a pas un souffle de vent. Le ciel reste couvert. La température est douce. Je suis entre mes deux anges. Je tiens le téléphone. Nous découvrons le film réalisé il y a une heure trente. << C'est génial. Une réussite. Vous savez quoi ? On va rester sur ce thème et en réaliser partout où on va ! >> s'exclame Estelle en posant le sac à dos entre ses cuisses écartées. Je peux la doigter dans la plus certaine des discrétions. << Mmhh, c'est bon ça ! >> lance t-elle en saisissant mon poignet afin que surtout je ne cesse pas. << À moi ! >> dit Clémentine alors qu'Estelle, se mordillant la lèvre inférieure, pousse de petits cris d'animal blessé. Je fais : << J'ai envie de vous lécher toutes les deux ! >>. Estelle s'écrie : << Ce soir au lit ! >>

Clémentine attrape le sac à dos pour l'installer entre ses cuisses. Estelle resserre vivement les siennes car des touristes passent à proximité. Des familles, des groupes. Il vaut mieux faire ça derrière un sac à dos judicieusement placé. Je doigte Clémentine. Je tiens son clitoris géant entre le pouce et l'index. Je presse un peu, en rythme. Clémentine se trémousse légèrement. Tortillant discrètement des hanches en murmurant : << C'est trop bon. J'adore ! >>. Rien n'excite autant Clémentine que les situations à risques, les possibilités de s'exhiber et les lieux publics. Sommes-nous repérés par les gens là-bas, qu'on distingue à contre jour sur la jetée ? Il vaut mieux cesser. Nous prenons le chemin du retour. Il faut remonter jusqu'au parking. Deux bornes. Nous sommes attendus pour le repas chez tante Amy pour dix neuf heures trente. Il va être dix huit heures quarante cinq. Estelle est sur le siège passager pour le retour. Ne cessant pas de sucer.

Bonne "faim" de soirée familiale pour toutes les coquines bien "allumées" par les déviances de l'après-midi et par la perspective des aventures qui les attendent...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 25 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2665 -



Nous quittons Édimbourg pour Glasgow

Il est presque neuf heures, hier matin lundi. Estelle à ma droite, enroulée contre moi, me réveille de ses mouvements lents et réguliers. Ses pieds cherchant la chaleur des miens. À ma gauche Clémentine qui vient se blottir. C'est ainsi que nous émergeons lentement. Des bisous, des papouilles. Estelle qui saisit ma tumescence en suçotant le lobe de mon oreille. C'est un instant magique. Bien trop court mais l'impérieux besoin naturel y met fin pour Estelle qui se lève d'un bond pour se précipiter vers la porte. Clémentine se frotte contre ma hanche qu'elle enserre de ses cuisses. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Dehors, le ciel est bleu. Des nuages blancs d'altitude. Le soleil et une température extérieure de 19°. La journée s'annonce magnifique. Nous rejoignons Estelle à la cuisine.

C'est dans les parfums du café, du pain grillé et du reste de brioche au pudding dans le four à micro ondes que Clémentine presse les oranges, que je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre promenade à Dean Village dimanche. Le repas de famille en soirée. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de la journée. Nous quitterons Édimbourg en fin de matinée. Nos bagages déjà dans le coffre de l'auto. Nous n'avons gardé que le strict minimum. Nos affaires de sport, nos affaires de toilettes. Nous traînons à table. Assises sur mes cuisses, Estelle et Clémentine évoquent les choses à visiter à Glasgow. Il y a bien sûr le musée Kelvingrove que nous affectionnons tout particulièrement à cause de la célèbre et magnifique toile de Salvador Dali.

"Le Christ de saint Jean de la Croix" est exposé là depuis 1951. Nous ne manquons jamais d'y faire une visite. La vaisselle. Tout est hyper propre. Nous nous lavons les dents dans une salle de bain nickel. Nos shorts de lycra noir, nos T-shirts de lycra jaune et rouge. Nous dévalons l'escalier de service. Quelques mouvements d'échauffement. Notre running quotidien nous emmène le long de notre circuit habituel. Sur les hauteurs de la ville où nous croisons d'autres joggeurs. Quarante cinq minutes de pur plaisir. Les déconnades sous la douche avant de nous vêtir et de réunir toutes les affaires restantes. Estelle et Clémentine portent une de leurs jupettes façon "tennis", brunes, un de leurs T-shirts crèmes. Je suis en bermuda kaki et chemisette beige. Nos baskets.

<< Au revoir petit appartement. À bientôt ! >> dit Estelle lorsque nous fermons la porte derrière nous. Les draps en paquet que je descends. Tante Amy et madame Hugson sont en pleine conversation lorsque Clémentine tape trois coups contre la porte. Nous saluons tante Amy, la remercions pour notre séjour. Discrètement je lui remets l'enveloppe préparée dimanche. Nous reviendrons passer deux semaines en septembre. Les deux femmes nous accompagnent jusque dans le jardin. Un dernier coucou depuis la voiture et nous voilà partis. Il y a un peu plus de soixante dix kilomètres qui nous séparent de Glasgow. La circulation sur l'A 720 est dense. Beaucoup de camions. Je roule prudemment et avec une grande attention. Clémentine joue avec ma queue. Estelle assise à l'arrière qui caresse mon cou, mes joues. << Tu ne nous as encore fixé aucun défi pour aujourd'hui ! >> lance t-elle. En me faisant un clin d'œil dans le rétroviseur.

<< C'est vrai. On se sent un peu déstabilisées ! >> rajoute Clémentine. Nous en rions de bon cœur. Le paysage est magnifique. De chaque côté de la route à quatre voies se déroulent des champs de céréales. Ils montent à flancs de collines. Il est midi trente quand nous arrivons à destination. La circulation est ralentie. Glasgow est une ville beaucoup plus industrielle. Son architecture est résolument moderne. L'harmonie entre l'ancien et le contemporain semble avoir été le souci premier de ses concepteurs. Une totale réussite. Le Kimpton est un hôtel de grand luxe situé dans Blysthwood square. Une demeure néo classique. Clémentine fait le numéro sur son I-phone. Nous nous faisons guider par une dame. Le parking est souterrain. Je descends lentement. Il va être treize heures.

La jeune femme de l'accueil nous reçoit avec une grande amabilité. Notre chambre est située au second étage et donne sur le green. Nous y admirons les golfeurs qui, par petits groupes, évoluent sur une pelouse moquette. Nous rangeons les affaires et les vêtements nécessaires dans l'armoire. Tout ici est décoré avec un goût prononcé pour le classique. La pièce est grande. La salle de bain est moderne. Il y a une baignoire ronde à bulles. Estelle palpe ma bosse en répétant : << Tu ne nous as encore fixé aucun défi ! >>. Nous rions. Je promets d'y réfléchir durant le repas. Nous redescendons par le grand escalier impérial. Des lustres aux plafonds. << C'est Versailles ! >> lance Estelle. << Buckingam Palace plutôt ! >> fait Clémentine. Notre table nous attend au restaurant de l'établissement.

C'est dans un cadre Victorien que nous savourons nos homards fumés accompagnés de leurs florilèges de petits légumes. Il y a un sujet à éviter sous peine d'un gage. C'est celui des résultat des Doctorats ou encore des études. Chacune y fait une allusion avant de se rattraper. Ce qui nous fait rire. Sous la pression je finis par improviser le défi tant réclamé. << Pipi devant des inconnus et dans des endroits à risques ! >>. Estelle s'exclame : << Ah, enfin ! >>. Il y a de nombreux clients de l'hôtel dans la salle. Les grands miroirs accrochés partout entre les boiseries donnent une impression d'infini. Le personnel est d'une efficacité et d'une discrétion rare. Il y a une forte majorité de séniors attablés. Estelle et Clémentine sont probablement les plus jeunes femmes installées dans cette grande salle.

Nous traînons à la table ronde recouverte d'une nappe blanche immaculée. Le serveur est amusé en venant débarrasser. Estelle, Clémentine et moi nous nous tenons par les mains. Nous prenons nos coupes glacées en faisant le timing de l'après-midi. Le centre ville propose d'attractives découvertes. Nous remontons dans la chambre pour nous laver les dents. Dans le petit sac à dos que je porte, des brugnons, des barres de céréales, la minuscule paire de jumelles. C'est à pieds que nous parcourons les deux kilomètres qui nous séparent du centre historique. En passant devant un square, Clémentine nous montre les frondaisons derrière le kiosque rond. << On va faire nos salopes ? >> s'écrie Estelle. << Oui, je n'en peux plus, je dois pisser depuis une demi heure ! >> dit Clémentine.

Nous entrons par le portail ouvert. Deux lourdes portes massives de grilles métalliques. Il y a peu de gens. Nous nous tenons par les mains. Nous contournons le kiosque rond. Des dames y sont installées sur des chaises longues pliables. Là, en passant derrière les bosquets, l'endroit idéal. Il y a un bassin. Un homme assis sur un des bancs en arc de cercle. Il est plongé dans la lecture d'un livre. Un bermuda, une chemisette, des sandales. Il ne prête aucune attention à ce qui l'entoure. << Génial ! >> murmure Clémentine. Estelle m'entraîne derrière les bosquets de lauriers taillés. Clémentine s'avance. Les culottes des filles sont dans la pochette avant du sac à dos. Accroupie à quelques mètres du bassin, à une trentaine de mètre du quidam, Clémentine se met à pisser. Loin devant elle.

<< Ça ne se fait pas de pisser dans l'eau d'un bassin dans un parc ! >> chuchote Estelle. Elle dit cela en découvrant l'expression du visage de l'homme assis. Il vient de découvrir cette sublime jeune fille, accroupie, juste en face de lui, de l'autre côté du bassin. Clémentine nous tourne le dos mais nous imaginons très bien le spectacle vue de face. Le type observe avec curiosité. Trop heureuse de cette opportunité, Clémentine joue de l'instant. Lâchant plusieurs jets qui viennent se briser sur la surface de l'onde. Dans cette position d'une indécence folle, elle relève la tête pour fixer l'inconnu. Elle porte ses larges Ray-Ban aux verres fumés. Préservant ainsi son anonymat elle peut jouer dans les toutes meilleures conditions. << Quelle salope ! >> dit Estelle. Je réponds : << Quand elle revient, ce sera à ton tour. C'est ton défi du jour, n'oublie pas ! >>. Je vois Estelle déglutir de travers en murmurant : << Je n'aurai pas le courage, t'es fou ! >>

Clémentine lâche ses dernières giclées que nous voyons tomber sur le pavage. Une flaque sous elle. Elle se redresse. Se touche un peu pour prolonger le plaisir d'une exhibe de très haute qualité. Absolument personne ne vient par là. Clémentine vient nous rejoindre. L'homme est retourné à sa lecture. << À toi ! >> dit Clémentine. Je rajoute : << Votre défi mademoiselle ! >>. Luttant contre sa légitime inhibition, Estelle nous laisse en murmurant : << Vous êtes salauds ! >>. Elle vient se positionner exactement au même endroit. Clémentine filme la scène. Je me branle. Estelle, accroupie, concentrée. Essayant de pouvoir enfin se soulager. La proximité de l'eau, le bruit de la petite fontaine. Les conditions d'un bon pipi sont réunies. Le type relève la tête. Cette fois complètement halluciné.

Il vient très certainement de comprendre qu'il est l'objet d'un jeu de salopes. Estelle ne peut pas pisser aussi loin devant elle que Clémentine. On voit toutefois distinctement les jets tomber dans l'eau à environ un mètre. Cette fois le quidam a posé son livre. Il se palpe la braguette d'une main. Il mâte. Il ne tente toutefois aucune approche. Il ne se lève pas. Se contentant de regarder. En se redressant, Estelle se touche elle aussi. Secouant ses doigts mouillés au-dessus de l'eau. Une attitude hyper vicelarde. Clémentine commente les images qu'elle immortalise sur son téléphone. J'ai une main entre ses cuisses. Je me branle de l'autre. Estelle vient nous rejoindre. << Alors ? >> demande Clémentine. << Trop bien. J'ai failli perdre l'équilibre tellement c'était bon ! >> répond Estelle. Nous quittons le square pour nous diriger vers Kelvingrove. Ce musée est épatant. Nous admirons longuement la toile de Dali avant de flâner au centre ville.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qui adorent êtres excitées dans leurs explorations citadines. Toujours à la recherche d'un plan exhibe...

Julien



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- 26 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2666 -



En route pour Kilmartin

Hier matin, mardi, il est presque neuf heures quand nous nous réveillons quasiment en même temps. Estelle à ma droite serrée contre moi. Clémentine à ma gauche qui vient se blottir. C'est Estelle qui tient mon érection naturelle au réveil. Elle la lâche rapidement pour se précipiter aux toilettes. La grande chambre de notre hôtel nous paraît plus ravissante encore à la lumière du jour. Il fait beau. Quelques nuages sur l'horizon. Du soleil. C'est à notre tour d'aller satisfaire nos besoins. Vêtus de nos tenues de jogging nous prenons l'ascenseur pour descendre au restaurant. Le petit déjeuner est royale dans une salle où sont déjà attablés nombre de clients. Nous en reconnaissons certains qui ont mangé là lundi soir. Le café est délicieux. Le jus d'oranges exquis. Le pain complet succulent.

Nous traînons un peu. Je félicite Clémentine pour le choix de cet établissement équivalent d'un quatre étoiles. Nous avons vu sur le parc et le green où des golfeurs matinaux s'exercent par petits groupes. << En fonction des endroits il n'a pas toujours été possible de réserver dans d'excellents hôtels, mais j'ai fait au mieux ! >> précise Clémentine. << En tous cas tu es une formidable organisatrice. Bravo ! >> lance Estelle. Nous sortons dans le parc. La température extérieure est de 20°. Nul doute que cette nouvelle journée s'annonce belle et ensoleillée. Il faut improviser un parcours. C'est facile. Estelle possède un sens de l'orientation à toute épreuve. C'est la campagne à l'Est de Glasgow. Nous longeons une adorable petite rivière dont les eaux ont des reflets d'argent. Retour pour 10 h30.

Estelle veut essayer la baignoire à bulle. Large et ronde, elle se remplit assez rapidement. Nous voilà tous les trois installés dans une eau agitée de bulles. Des bulles propulsées selon notre choix. Nous tentons toutes les puissances en tournant un simple bouton doré. << C'est insensé tellement c'est bien ! >> lance Estelle. << Fabuleux ! >> rajoute Clémentine. Nous passons là plus d'une vingtaine de minutes pas seulement à nous laver mais à savourer l'instant. Il faut s'habiller. Nous avons quarante kilomètres à parcourir jusqu'à notre prochaine étape. Le village de Kilmartin. Il y a là un site préhistorique avec mégalithes, dolmens et autres vestiges d'un autre temps. Les filles portent jupettes et T-shirts. Je suis en bermuda et chemisette. Nous réglons le solde à la réception.

C'est parti. La route quitte Glasgow pour s'engager très rapidement dans un paysage de collines, de roches et de forêts qui paraissent denses. Tout est vert. De ce vert intense typique de ce pays. Je roule doucement car nous aimons profiter de ce qui nous entoure. Clémentine joue avec ma queue. La circulation est fluide. Estelle, assise à l'arrière caresse mon cou en nous donnant ses impressions. << Tu as ton défi à réaliser, n'oublie pas. Bite à l'air et branlette ! >> me dit elle. Nous en rions de bon cœur. Ça roule plutôt bien. Il est midi trente quand nous arrivons dans un grand bourg adorable. Nous sommes dans la région d'Argyll and Bute. La mer juste au bas de la route qu'on distingue par instants. Les maisons blanches aux angles de pierres, aux toits d'ardoises. Aux fenêtres fleuries.

Nous découvrons l'hôtel réservé par Clémentine. Lui aussi tout blanc. Dunchraigaig House. Encore un endroit magnifique. Aux pieds des collines qui nous entourent cette demeure de taille moyenne fait penser à une maison de poupée. Je gare la voiture sur le parking à l'arrière. L'hôtel est entouré d'un jardin. Il y a même un potager. C'est une jeune fille qui nous accueille à la réception. Notre chambre nous attend au premier étage. Et c'est parfait car nous pouvons y accéder par un escalier extérieur. Nous laissons toujours nos bagages dans le coffre de la voiture en nous équipant du minimum nécessaire. Affaires de toilettes, vêtements de sport et de change. Nous découvrons notre chambre. << C'est mimi comme tout. Je fais des photos, c'est trop beau ! >> s'exclame Estelle.

Après avoir pris possession de notre habitat, morts de faim, nous redescendons au restaurant. Ce n'est pas le grand luxe mais d'une convivialité sans égale. Les murs de pierres, les poutres apparentes, les tables rondes recouvertes de nappes à carreaux vichy noirs et bleus. Le service est rapide. La salle est pleine. Pas seulement des clients de l'hôtel mais de touristes découvrant Kilmartin. Nous traînons à table à déguster du saumon flambé accompagné de têtes d'asperge frites. Coulis d'artichauts. Un délice. Nous prenons conscience d'être dans un endroit réellement fabuleux. Clémentine aussi prend quelques photos. Ce seront autant de souvenirs car ce périple s'annonce plein de belles surprises. Merci Clémentine. Impatients d'aller visiter le bourg, nous ne nous attardons pas trop. Il va être 14 h15.

La rue principale du village est noire de monde. Les commerces sont pris d'assaut. Notre trio attire encore considérablement l'attention. Des filles aux jambes interminables, en jupettes, aux bras d'un homme d'âge mûr. Estelle et Clémentine qui me font des bises quand les regards se font interrogateurs. Pas de doute possible quand à la nature de notre relation. Je ne suis pas le papa. Les rues perpendiculaires ne proposent aucun commerce. Estelle nous entraîne dans l'une d'entre elles. Nous contournons l'angle de la brasserie. C'est un chemin étroit, pavé, qui longe une haute palissade. C'est là que je suis prié de réaliser mon défi du jour. << Le premier car il y en aura au moins un second ! >> précise Estelle. Je sors ma bite. Je reste dos au mur pour ne pas être vu depuis les fenêtres.

Estelle vient s'accroupir à ma gauche. Entourant ma jambe de ses bras, la tête contre ma hanche. Souriant à l'objectif de Clémentine qui filme avec son téléphone. Il faut regarder sur la droite, sur la gauche pour ne pas risquer d'être surpris. Estelle saisit ma queue toute molle en se redressant. Elle l'agite alors que Clémentine se rapproche pour nous avoir "plein écran". Des cris de gamins. Je remballe in extremis. Ce sont deux familles de vacanciers qui viennent se balader par là. Personne ne peut se douter un seul instant de ce qui vient de se dérouler. Tant mieux. Kilmartin Glen est un champs de menhirs évoquant celui de Carnac. De hautes pierres de parfois trois mètres, plantées dans le sol, entourées d'une herbe aussi douce et fine que de la moquette. Il y a du monde partout.

Sur la droite il y a une série de petites maisons de pierres. Nous découvrons que ce sont des locations de vacances. << Ça doit être sympa de vivre là deux ou trois jours ! >> lance Estelle. Nous contournons cet ensemble de maisons miniatures. Elles sont évidemment toutes habitées par des touristes en cette période. Là-bas, sur une colline isolée, les ruines d'un petit château médiéval. Il n'en faut pas davantage pour attiser notre curiosité. Il faut longer la rivière. Cet endroit est un véritable paradis de verdure. C'est à l'arrière des ruines que nous trouvons un coin isolé pour pisser. Les filles portent leurs larges Ray ban. Je les photographie accroupies, cuisses largement écartées, dans le soulagement qu'elles éprouvent à se vider enfin les vessies. C'est à mon tour. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets. Dessinant un bonhomme sur le mur de granit. C'est amusant d'entendre des touristes rire et bavarder à seulement trente mètres.

Comme toujours, la chance est avec nous. Nous pouvons nous offrir nos déviances sans êtres dérangés. Mais il y a une fois encore des gens qui manquent de nous surprendre. Deux groupes de touristes Asiatiques, armés d'appareils photos envahissent l'endroit au moment où nous le quittons. << On l'a encore échappé belle ! >> précise Estelle. Nous prenons le sentier touristique qui mène au "vieux Kilmartin". À l'origine, il y a sept cent ans, le village se trouvait à flanc de colline autour d'une sorte de prieuré. La vue sur l'océan, sur les îles, est magnifique. Il fait chaud avec 28°. Il fait toujours beaucoup plus chaud sur la côte Ouest de l'Écosse. Le climat y est souvent tropical. Un vent du large est bienfaisant. Nous pouvons nous isoler beaucoup plus facilement. C'est là, cachés par plusieurs amas rocheux, au-dessus d'une pente raide et vertigineuse, que je doigte mes deux anges alors que nous sommes assis dans l'herbe. Un peu d'ombre.

Bonne "faim" d'après-midi à toutes les coquines dont l'appétit est ouvert par une superbe escapade et de splendides découvertes. Une bonne fin de soirée à flâner dans les rues du bourg follement animées...

Julien



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C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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- 27 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2667 -



En route pour Oban

Il va être neuf heures, hier matin, mercredi. Nul besoin d'un appareil quelconque. Estelle se charge de nous réveiller. Et j'aime beaucoup sa façon de procéder. Ses pieds qui bougent contre les miens. Juste avant qu'elle n'empoigne ma turgescence. Sa bouche qui se referme sur le lobe de mon oreille alors qu'elle se serre encore plus fort. C'est son gémissement qui tire Clémentine de son sommeil alors que je sors à peine du mien. Elle vient se blottir en empoignant mes couilles. Comment font les élastiques de mes slips pour ne pas casser avec ces deux mains baladeuses ? Je glisse les miennes dans les culottes. À la manière d'un peigne je dénoue quelques nœuds, je lisse, je passe les doigts entre les lèvres de leurs intimités. C'est magique au réveil. Des bisous, des papouilles.

Estelle qui se lève pour se précipiter de toute urgence aux toilettes. Clémentine me chevauche en tenant mes bras écartées. En mimant l'acte d'amour. C'est à notre tour d'aller pisser. Nous découvrons les charmes de notre chambre. Cet hôtel tient de la maison d'une fée. Tout y est fonctionnel, rationnel et aménagé avec goût. Là-bas, le village. Kilmartin dont nous avons parcouru les rues avec tant de plaisir. Ce n'est que le troisième jour mais nous n'avons qu'à nous féliciter de cette formule de nomadisme. C'est la garantie de faire chaque jour de nouvelles découvertes. En fin de matinée nous partirons pour Orban à une cinquantaine de kilomètres. Par la route sinueuse, montagneuse du bord de l'océan. Nous revêtons nos shorts de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Baskets.

Morts de faim, nous descendons l'escalier jusqu'au restaurant. Nous avons prévu le coup. Si le pain n'est pas à notre goût, nous avons du stock. La salle est presque pleine. Nous reconnaissons quelques visages vus pendant le repas du soir. Le jus d'oranges pressées devant nous. Le café est délicieux. Les tranches de pain complet sont succulentes, beurrées et recouvertes de confiture d'abricots. Nous prenons un copieux petit déjeuner en revenant sur nos promenades de mardi. Les ruines du château, les sentiers empruntés. Comme dans tous les lieux que nous trouvons plaisants, il faudrait rester là au moins trois jours. Pour tout voir. Il en résulte une certaine frustration. Nous mangeons de bon appétit en faisant le timing de cette nouvelle journée au ciel presque entièrement bleu et ensoleillée.

Nous sortons. Nous avons repéré les lieux. La température extérieure est de 20°. Nous sommes sur la côte Ouest. Il y fait bien plus chaud. D'autres gens s'apprêtent à faire pareil. Quelques sauts sur place, quelques pompes. Et nous voilà partis. Un jogging de quarante cinq minutes qui nous emmène aux bas des murailles. Puis au bord d'une petit lac dont les eaux immobiles reflètent les cieux comme le ferait le plus parfait des miroirs. Il est dix heures trente quand nous revenons pour prendre la douche. Le compartiment est plus étroit. D'y être à trois relève de la performance. Mais depuis plusieurs jours, Estelle insiste pour que nous la prenions ensemble. C'est tellement rigolo de de savonner et de se frotter, nos corps glissant les uns contre les autres. Sous le filet d'eau qui nous rince.

Estelle et Clémentine portent une de leurs jupettes "Tennis". T-shirts, baskets. Je suis en bermuda, chemisette, baskets. Il va être onze heures. Nous réglons le solde à l'accueil. C'est une dame souriante qui nous encaisse. C'est parti. Je roule lentement. Non pas seulement parce que l'étroite route est dangereuse par endroit, mais également pour profiter du paysage qui nous entoure. Clémentine joue avec ma queue. Estelle à l'arrière, ses mains dans mon cou, évoque le défi qui m'est lancé aujourd'hui. Ce n'est pas très original. Mais en fonction de l'endroit cela le devient très vite : << Bite à l'air et branlettes ! >> lance t-elle. Nous arrivons dans le village d'Orban pour midi quarante. Il fallait se faire violence pour ne pas nous arrêter des dizaines de fois pour tout voir. C'est si magnifique.

Il faut rouler au pas pour passer dans une rue parallèle à celle qui traverse le bourg. La circulation est dense. Il y a une telle concentration de camping cars, de vans et de caravanes. Formules économiques pour visiter l'Écosse mais souvent source de ralentissements énervants pour les voitures. Et là, cet été, il y en a carrément partout. À tel point que des municipalités en interdisent l'accès à moins d'un mile (1,6 km). Notre hôtel "The Manor House Hotel" est à l'extérieur du bourg. Ce qui frappe en arrivant à Orban c'est cette forteresse qui évoquent le Colisée. Une structure de pierre au sommet d'une des collines qui entourent les maisons. Le port de pêche et de plaisance est entouré de hautes maisons médiévales. Nous avons en projet de rester ici deux jours. La chambre est réservée.

Nous découvrons une grande demeure d'aspect médiéval. Des tourelles carrées. Le parking est souterrain. C'est fébriles et impatients que nous prenons l'ascenseur. C'est un jeune indien qui nous reçoit à l'accueil. Nous prenons possession de la clef de notre chambre. Située au second étage. C'est une lourde porte en bois, de forme gothique. C'est impressionnant. Au fond d'un couloir qui en comporte six de chaque côté. C'est comme d'être soudain dans un film impressionniste allemand des années trente du siècle dernier. Notre table nous attend au restaurant de l'hôtel. Mais la surprise est encore plus grand en entrant dans nos appartements. La décoration est magnifique. Un lit à baldaquins. Des tentures d'épais velours aux motifs floraux. Une plongée dans un autre âge.

Nous défaisons nos bagages. L'essentiel restant dans le coffre de l'auto. Juste le nécessaire. C'est extrêmement gratifiant de savoir que nous allons passer deux jours et deux nuits dans cet endroit vraiment étonnant. La salle de bain par contre est ultra moderne. << Génial, un bain à bulles ! J'adore ! >> s'écrie Estelle en caressant la robinetterie dorée. Morts de faim nous redescendons par le large escalier. Il y a du monde dans le hall d'accueil. Attablés dans le restaurant nous savourons des pommes de terres farcies d'une viande de mouton. C'est excellent. Le service est parfait. Toutes les places sont occupées. Nous ne traînons pas. Nous sommes pressés d'aller de découvertes en découvertes. Il fait tellement beau. La température extérieure est de 26°. Quelques nuages d'altitudes épars.

Il faut marcher un demi mile pour entrer dans la première rue. Ce sont des maisons à deux étages, aux toits pointus. De pierres et d'ardoises ces constructions ont souvent plusieurs siècles. C'est un univers féérique qui nous entoure. La haute cheminée d'un autre temps de la fameuse distillerie. Un établissement construit en 1794. Nous ne buvons pas la moindre goutte d'alcool mais la visite s'impose. Dans l'odeur du malt et de l'orge d'un Whisky qui fait la réputation de la fabrique. Les visites sont guidées et gratuites. Les caves. D'énormes tonneaux entre lesquels il faut passer. Des cuves en cuivres ou en laiton, toutes plus énormes les unes que les autres. L'embouteillage. Le Whisky vieillit là parfois plusieurs dizaines d'années pour le très haut de gamme. La boutique de vente.

La dégustation se fait sans nous. Clémentine murmure : << Cette odeur me donne la nausée. Je vais avoir envie de vomir ! >> nous ressentons subitement la même chose. Une fois à l'air libre, ça va beaucoup mieux. L'air du large emmené par une brise rafraîchissante. Il y a une ruelle déserte. C'est là que je réalise mon défi. Contre le mur de pierres taillées, dans une certaine obscurité, je sors mon Zob. Estelle vient s'accroupir à mes côtés. Ses bras autour de mes jambes, sa tête contre ma hanche, ses cuisses largement écartées. Clémentine, s'accroupissant elle aussi, filme la scène. Une fois encore c'est à la fois angoissant et excitant de vivre cette situation. Clémentine prononce toujours à haute voix le nom du village où du lieu dit où nous réalisons le film. << Quarante sept secondes ! >> conclue t-elle avant de se redresser très vite. Aussi vite que je me tourne vers le mur, caché par Estelle pour remballer mon érection naissante.

Nous rions de nos jeux. Les culottes sont dans la pochette avant du petit sac à dos que je porte. Notre curiosité attisée par cette sorte d'arène Romaine qui culmine au-dessus de la ville, nous prenons le chemin qui y monte. C'est évidemment un endroit extrêmement touristique. C'est quasiment une foule qui monte là-haut. C'est spectaculaire. Une structure parfaitement ronde d'au moins cent cinquante mètres de diamètre. Une cour intérieure circulaire. Des murailles de pierres d'une épaisseur d'au moins trois mètres par endroits. Ici sont donnés des spectacles. Théâtre, concerts, animations diverses. C'est fantastique, totalement insolite et inoubliable. Mais Orban regorge de trésors architecturaux étonnants. Estelle, pas toujours discrète, prend plaisir à m'embarrasser de ses attouchements. Ça aussi c'est magnifique mais au sein d'une foule cela peut s'avérer très gênant. C'est qu'elles s'amusent toutes les deux à me "terrasser".

Nous visitons la gare ferroviaire. Un bâtiment vieux d'un siècle. C'est formidable car d'anciennes locomotives sont exposées dans le gigantesque hangar. On peut entrer dans les vieux wagons parfois aménagés avec un luxe invraisemblable. Il y a la fameuse locomotive du film Harry Potter. Avec des photos des acteurs. C'est là, de l'autre côté, entre le mur de brique rouge, caché par le wagon à charbon, que je réalise le second défi. Je suis littéralement paniqué par ce que je suis entrain de faire. En effet, de l'autre côté de la locomotive le bruit de la foule de visiteurs, moi qui sort mon Zob. Estelle se mettant en position. Clémentine qui filme. << Une minute et dix huit secondes ! >> lance t-elle juste avant de se redresser. Nous sommes au bord de la catastrophe. Deux employés en uniformes bleus, se dirigent vers nous. Je remballe avec le cœur battant la chamade. Ouf ! Ce n'est pas nous qui les intéressons mais ce petit chien noir égaré.

Nous préférons toutefois nous sauver. L'accès est interdit au public. Nous voilà à flâner dans une des rues animées de cette surprenant petite ville. Nous lisons les menus proposés par différents restaurants. Même si c'est à celui de l'hôtel que nous avons ce soir notre table. Le port mérite une visite. C'est de là que partent les bateaux qui desservent les îles Écossaises. Les croisières et le fret. L'activité y est bourdonnante. Mais l'endroit est aussi magique que le reste. Qu'il doit faire bon vivre dans cette ville ! Sur les ports, il y a toujours des endroits où se soustraire aux regards. Nous les repérons toujours. Un de ceux-là se présente sous la forme d'une longue barge posée à l'envers sur des plots. Cachées derrière, mes deux anges se refilent ma queue. J'aime les voir rire et partager leurs impressions. << Ta bite à le goût de la distillerie ! >> lance Estelle accroupie. << C'est vrai, mais tous nos fringues en sont imprégnés ! >> rajoute Clémentine

Une fois encore, nous manquons de nous faire surprendre. Des employés d'une compagnie maritime semblent chercher un coin pour s'y dissimuler. Nous restons cachés pour regarder. << Ils sont entrain de fumer des joints, regardez ! >> chuchote Estelle. En effet, ce sont deux énormes "pétards" que se passent les deux hommes et la femme qui discutent et rient. Estelle, sa main dans ma braguette, rajoute : << Je préfère fumer celui-là ! >>. Nous rigolons comme des bossus quand Clémentine rajoute : << Le joint à moustache ! >>. Nous flânons sur les quais. Deux gros navires de croisières arrivent de la mer. Ils s'apprêtent à entrer dans le port. C'est un spectacle à ne surtout pas manquer. Il va être dix neuf heures. La faim commence à nous tenailler. Sachant que nous allons rester deux jours ici, c'est emplit d'une joie intense que nous retournons à l'hôtel. Ce soir c'est poulet aux légumes. Nous traînons à table. La fatigue se fait sentir.

Bonne soirée à toutes les coquines qui vont encore se promener un peu dans les rues. Jouant avec une queue parfois à l'air libre, parfois au fond d'un slip humide...

Julien (possesseur du slip humide)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Une seconde journée à Orban

Hier matin, jeudi, il est presque neuf heures. Qu'il est agréable d'être à la fois en vacances et de pouvoir faire la grasse matinée tous les jours. C'est Estelle qui nous réveille de ses gémissements plaintifs. << J'ai fait un cauchemar ! >> s'écrie t-elle en se serrant contre moi. Tout comme le fait Clémentine qui demande : << Raconte ! >>. Estelle reprend ses esprits pour répondre : << J'ai raté mon Doctorat ! >>. Nous rions de bon cœur. Je dis : << C'est tout à fait improbable ! >>. Estelle se lève d'un bond en s'exclamant : << Bon ! Mais je vais faire pipi quand même ! >>. Clémentine se couche sur moi pour frotter son sexe contre le mien. Mon érection matinale et naturelle permettrait une pénétration. Nous ne sommes pas du matin et notre envie de pisser nous l'interdirait totalement.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous nous passons un peu d'eau sur le visage avant de revêtir nos tenues de jogging. C'est par l'escalier que nous descendons au restaurant de l'hôtel. Nous avons de la chance. Même si les petits déjeuners ne sont servis que jusqu'à neuf heures, nous pouvons encore prendre le nôtre à 9 h10. Un café délicieux au vrai goût de café que nous récupérons à la machine. Le pain grillé est bon. Beurre et confiture de fraises. Nous préférons les petits pots de miel dont il suffit de retirer l'opercule. Nous mangeons de bon appétit en écoutant Estelle nous raconter son mauvais rêve insensé. << Si tu avais foiré une épreuve, Alban n'aurait pas manqué de te le faire savoir ! >> précise Clémentine. Alban, leur maître de thèse aurait agit de cette façon.

Nous ne trainons pas car visiblement la dame avec un chariot plein de balais et de seaux attend de pouvoir commencer son nettoyage. Nous voilà sous un ciel presque entièrement bleu. Un soleil majestueux. Déjà 21°. Quelques sauts sur place, quelques flexions, quelques pompes et c'est parti. Un running de quarante cinq minutes sur un parcours improvisé dont nous avons quand même repéré un semblant d'itinéraire durant nos promenades de mercredi après-midi. La douche. Le compartiment n'est prévu que pour une personne. D'y être à trois, à se savonner, nous fait rire aux éclats. Estelle et Clémentine en jupettes "tennis", T-shirts et baskets. Je suis en short, T-shirt et baskets. Bien décidé à nous offrir une visite plus complète de cette charmante petite ville, nous marchons le demi mile qui nous sépare d'Orban. C'est impressionnant cette citadelle parfaitement ronde au sommet de la colline. Ses fenêtres gothiques et régulières. Insolite.

Il y a deux autres châteaux à visiter juste à l'extérieur de la ville. Il n'est que dix heures quarante cinq. Nous faisons des repérages pour cet après-midi. Estelle, se mettant contre moi pour cacher sa main, me tripote la bosse en disant : << Dis-moi mon défi à relever aujourd'hui ! >>. Clémentine répond : << Et tu as un gage car tu as parlé du Doctorat ! >>. Je rajoute : << Tu es donc obligée de t'exhiber devant un parfait inconnu. Et de te masturber ! >>. Estelle s'écrie : << C'est du sévère. Vous êtes salauds tous les deux ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Le planning de l'après-midi est alléchant à plus d'un titre. Nous longerons la presqu'île qui protège le port de l'Océan. Après avoir visité le château nous retournerons en ville pour faire le magasin Chalmers et la librairie.

<< Pourquoi ne pas manger en ville et sur le pouce ? >> propose Clémentine. Nous applaudissons la suggestion. Nous avisons un des nombreux fastfoods. Ce seront des fish & chips. Avec trois petites bouteilles d'eau en verre. En Écosse il est devenu difficile de trouver des bouteilles en plastique. Retour aux bonnes vieilles traditions des bouteilles consignées qu'il faut ramener pour récupérer quelques cents. Nous savourons ce frugal repas confortablement installés sur un des bancs du parc devant l'Hôtel de ville. Il y a du monde. La côte Ouest attire encore davantage de touristes. Il fait vraiment chaud aujourd'hui avec 28°. Les culottes sont dans la pochette avant du petit sac à dos que je porte. Là, il est posé entre les cuisses de Clémentine qui aimerait s'offrir des émotions exhibes.

Ce ne sont pas pas les opportunités qui manquent. Il y a quelques promeneurs solitaires. Notamment celui qui téléphone en marchant. Il est vêtu d'un short, d'un T-shirt et porte un étui de guitare sur son dos. Un jeune type filiforme qui vient de remarquer que Clémentine ne porte aucun sous vêtement. Estelle et moi derrière les verres fumés de nos Ray-Ban nous pouvons constater à quel point cet inconnu semble subjugué par ce qu'il découvre. Il revient sur ses pas. S'arrête pile en face de notre banc à environ une vingtaine de mètres. Derrière la statue d'un notable des siècles passés, il se rince l'œil sans trop s'inquiéter d'être repéré. << L'enfoiré, il fait semblant de téléphoner ! >> lance Estelle. << Il ne fait même pas semblant, il fait des photos ! >> rajoute Clémentine qui se touche.

Adroite et vigilante, Clémentine pose ou relève notre petit sac à dos en fonction des passages. C'est vraiment une situation torride. Il y a un autre gars qui arrive, portant lui aussi un étui noir dans le dos. Un musicien en rejoint un autre. Nous terminons nos chips. Les deux guitaristes ont disparu. Nous jetons nos cornets et nos serviettes grasses dans une poubelle. Il y a une fontaine pour se rincer les doigts. Nous ramenons nos bouteilles vides au fastfood en laissant la monnaie de la consigne. Nous prenons la direction du château en ruines. Il faut remonter vers l'insolite construction circulaire McCaig's Tower, pour passer sur l'autre colline. La vue sur l'Océan est superbe. De grands bateaux arrivent ou sortent du port. Au loin de gros navires transportant du fret maritime. Des cargos.

Dunollie Castle est perché sur un promontoire rocheux qui surplombe l'océan. Pour y accéder il faut solliciter nos mollets. Ce qui dissuade nombre de touristes peu entraînés. C'est toujours beaucoup plus petit que vu de loin. L'espace intérieur est rénové. Le sol pavé. On peut monter dans le donjon carré. Clémentine prend des photos. Estelle me palpe la bosse sans trop se soucier de la discrétion. Fort heureusement il y a peu de visiteurs. Principalement des Asiatiques ou des néerlandais. Il y a cet homme assis, les pieds dans le vide, n'étant certainement pas sujet au vertige, qui regarde au loin en tenant une grosse paire de jumelles. Est-ce sa femme assise sur les marches de l'escalier au sommet de la tour ? Alors qu'Estelle, sans vergogne, palpe ma bosse, je lui dis : << Tu as un défi et un gage. Voilà l'occasion de les réaliser ! >>. Elle cesse soudain de me tripoter, s'éloigne, me regarde consternée en s'écriant : << Ici ? T'es fou ! >>. Nous rions.

<< Je filme ! >> lance Clémentine. Je la rejoins. Estelle descend l'escalier. Nous la voyons sur cette portion du chemin de ronde, au bas des pieds de l'inconnu aux jumelles. Personne dans les environs. Il faut toutefois agir très vite. Anticiper chaque mouvement en restant d'une grande vigilance. Estelle, s'accroupit. Des hauteurs, impossible de savoir que cette sublime jeune fille ne porte rien sous sa jupette. Mais c'est lorsqu'elle passe sa main entre ses cuisses écartées, qu'il est évident qu'elle se touche. Notre homme a repéré son manège. Il pointe résolument son appareil oculaire pour mieux constater ce qui se passe dix mètres plus bas. Je bande comme le dernier des salauds car d'ici, la vue est splendide. Estelle n'a pas la fibre exhibitionniste mais quand elle s'y met c'est du grand Art.

Nous voyons deux groupes de touristes arriver de chaque côté. L'un montant l'escalier des remparts, l'autre descendant depuis la tour. Estelle ne peut pas encore les apercevoir, aussi elle se fait surprendre. Sa réaction est instantanée. Trop tard. Elle s'est fait surprendre. Sans regarder personne, debout, en s'enfuyant, elle remonte les marches pour nous rejoindre. Oui, c'est bien la compagne de l'homme aux jumelles qui vient le rejoindre. Estelle nous raconte ses impressions. Les émotions folles vécues en étant vue par des dizaines de visiteurs. En nous croisant, le couple nous adresse un sourire complice avant de disparaître. Je pose mes mains sur les hanches d'Estelle en disant : << Félicitations mademoiselle. Vous avez réalisé là une formidable prestation ! >>. Nous rions.

Nous voilà sur le chemin pavé qui nous ramène au bas des collines. Il va être quatorze heures trente. Pour aller admirer la ville et son port depuis la presqu'île il faut compter une petite demi heure de marche sur un charmant sentier côtier. Parfois au haut de falaises vertigineuses. Sujet au vertige, j'évite de regarder en bas. C'est un itinéraire touristique très fréquenté. Nous ne sommes pas les seuls à vouloir découvrir. C'est une vaste plate forme construite en grosses pierres de taille. Entourée de rambardes métalliques. C'est évidemment noir de monde. Mais la vue en vaut la peine. Orban est une ville magnifique située dans un lieu magnifique. Il fait chaud, le soleil cogne et pas d'ombre. Après quelques photos, nous ne nous attardons pas. << J'ai envie de baiser ! >> s'exclame Estelle.

C'est impossible car en revenant par le même sentier, nous croisons un monde fou. À cause de mon vertige j'anticipe les passages en me collant le premier contre la paroi rocheuse ou en quittant le chemin pour grimper sur le talus. Il est seize heures quand nous retrouvons le centre ville. Les ombres salvatrices de ses rues pittoresques. Quelle surprise. Les deux guitaristes du parc sont entrain de jouer et de chanter. Leurs étuis ouverts devant eux posés au sol. Il est assez simple de s'offrir à la vue des deux chanteurs. Tournant le dos à l'attroupement des auditeurs qui nous entourent, Clémentine s'accroupit face aux musiciens. En prenant des photos, c'est le prétexte idéale pour écarter les cuisses et leurs offrir la vue sur une touffe dantesque qu'ils ne reverront certainement plus de si tôt.

Le chanteur voyeur du parc ne perd pas son texte et ne chante aucune fausse note. C'est une chanson très connue de Simon et Garfunkel "Sound of silence". Il faut toutefois rester prudente. Des promeneurs se doutent très rapidement du jeu de la fille accroupie. Les chanteurs sont dos au mur. Personne ne peut passer derrière eux. Heureusement. Nous laissons les artistes à leur prestation pour reprendre nos découvertes. Peace Museum est un endroit à visiter. Même s'il n'y a pas de choses relatives à l'histoire de la ville. On y trouve tout ce qui fait la culture populaire des cinquante dernières années. Posters des Beatles, cartes postales "underground", mannequins vêtus selon les modes successives, hippie, beatnick, punk, disco, etc... C'est amusant. Il faut louvoyer entre les nombreux visiteurs. C'est un lieu surréaliste à défaut d'être pittoresque. Il y a même des reproductions de Salvador Dali ou encore d'Andy Warhol.

Puis c'est le grand magasin Chalmers et ses trois étages. Vêtements, chaussures, articles ménagers, librairie et souvenirs. Aucune possibilité de s'offrir le moindre frisson exhibe pour Clémentine un peu frustrée de ne pouvoir s'y adonner. La visite de The Jetty Gallery permet de découvrir les toiles et les sculptures d'artistes locaux. Il y a des choses magnifiques. D'autres plus discutables. Il va être dix neuf heures trente quand nous revenons à l'hôtel. Fourbus et morts de faim. Une douche s'impose car avec ces grosses chaleurs, nous avons bien transpiré. Une fois vêtus de propre, nous descendons au restaurant. Notre table nous y attend. Savourer des plateaux de fruits de mer dans une salle climatisée est la récompense de cette nouvelle journée d'enchantements paradisiaques.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont encore se balader un peu après un repas succulent. Avec concours de pissous en plein air et une petite exhibe crapuleuse devant un cycliste poussant sa bicyclette dont le pneu arrière est à plat...

Julien



NOTE
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En route pour Fort William

Notre grasse matinée nous emmène aux environs de neuf heures. Hier matin, vendredi, Nous nous réveillons en même temps. Je suis entre mes deux anges. En nous étirant, nous modulons longuement nos gémissements. Jusqu'à l'absurde. Estelle saisit mon érection naturelle en disant : << C'est à ton tour d'avoir un défi à réaliser aujourd'hui ! >>. Clémentine qui se frotte langoureusement sur ma cuisse, rajoute : << Une petite branlette publique ! >>. Nous rions de bon cœur de ces premières et surréalistes préoccupations. Se levant d'un bond, se précipitant vers la porte des toilettes, Estelle prononce le mot habituel : << Pipi ! >>. Clémentine, qui aime s'allonger sur moi de tout son long, qui aime à se frotter sur ma turgescence, me chuchote des << Je t'aime ! >> avec plein de bisous.

C'est à notre tour d'aller satisfaire nos besoins. À la salle de bain, nous revêtons nos tenues de sports. Un peu de flotte sur le visage. Quelques grimaces dans le miroir au-dessus du lavabo. Morts de faim nous dévalons l'escalier. Il y a du monde dans le restaurant. Heureusement. Nous pouvons encore prendre notre petit déjeuner. Le jus d'orange est frais et crémeux. Le pain grillé est succulent. Tellement bon que nous en dévorons une tranche moelleuse sans rien dessus. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de la matinée. Le planning de la journée. En sortant par derrière pour faire nos mouvements d'échauffement nous découvrons un groupe faisant de la gymnastique. Un coach donnant le tempo et expliquant les exercices à faire. Nous faisons quelques uns avec eux.

Notre jogging nous emmène sur le même parcours que jeudi matin. Le ciel est bleu. Il n'est que neuf heures quarante cinq et il fait déjà 22°. La journée s'annonce magnifique. Quarante cinq minutes plus tard nous prenons notre douche. Tous les trois à rire comme des petits fous dans l'étroitesse d'une cabine prévue pour deux en se serrant. Nous nous habillons en faisant les pitres. Les filles portent une de leurs jupettes tennis, T-shirts, baskets. Je suis en short, T-shirt, baskets. Nous réunissons rapidement toutes nos affaires pour redescendre. Il faut régler le solde. Le jeune homme de l'accueil, probablement indien ou pakistanais, est d'une grande gentillesse. Nous quittons l'hôtel "The Manor House" en nous promettant de le recommander et d'y revenir. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Nous quittons Orban pas l'A 828. La route longe l'estuaire. Sur notre gauche la mer et ses bateaux. Sur la droite les contreforts des montagnes.

Clémentine nous a concocté un itinéraire plein de délicieuses surprises. Une fois de plus nous la remercions, nous la félicitons. Je dis : << Et dire que lorsque nous sommes tous les deux à travailler dans l'atelier, je te crois à tes études alors que dès janvier tu nous prépares les vacances ! >>. Clémentine répond : << Tu sais, je n'y consacre qu'une dizaine de minutes tout au plus, mais tous les soirs ! >>. Estelle à l'arrière, qui caresse mon cou, rajoute : << Tu es une fantastique organisatrice ! >>. Il va être midi quarante cinq quand nous arrivons en vue de la petite ville de Glencoe. La circulation est dense. La climatisation de la voiture nous protège de la chaleur. Le thermomètre indique 28°. Nous perdons du temps à traverser le bourg pour pousser jusqu'à Onich et son petit port.

Nous sommes sur la côte Ouest. Il y a une chaleur humide. Presque tropicale. Et ces maudits midges, d'abominables et minuscules moustiques qui s'immiscent absolument partout. Je gare la voiture sur le parking obligatoire à l'entrée du bourg. Nous nous grattons. La faim nous tenaille. Attablés à la terrasse d'un restaurant, à l'ombre du large store tiré, nous savourons des quenelles de mouton avec de petites pommes de terre pannées. Une sauce au poivre et à la moutarde agrémente ce repas simple mais goûteux. Là-bas, la supérette. Clémentine suggère d'y acheter un répulsif contre ces maudites bestioles. Nous ne traînons pas car notre curiosité nous pousse à flâner dans les rues pittoresques. Plein de boutiques de souvenirs, des ballons colorés, de bouées multicolores accrochés partout. C'est touristique.

Il faut affronter la foule. Tout particulièrement dans la supérette. Nous y faisons provisions de fruits, de barres de céréales et surtout de ce répulsif "Smidge insectifuge". Nous prenons deux grands sprays et un paquet de fine poudre à disposer dans les endroits à protéger. Le port accueille aussi bien les gros navires marchands en partance pour l'île de Sky que les chalutiers des pêcheurs. Il y a la criée sur les quais. Nous adorons nous promener dans ces ambiances de bords de mer. Les homards géants, les crabes, tous ces crustacés vivants aux pinces serrées par de gros élastiques sont impressionnants. Ils trouvent rapidement preneurs. Les touristes en sont friands mais pas seulement. Les restaurateurs viennent y faire leurs emplettes. Souvent accompagnés de leur Chef de cuisine.

Comme sur tous les quais, il y a des amoncellements de grands paniers d'osiers, de palettes, de caisses et autres cordages enroulés. C'est là, à l'abri des regards, que nous nous cachons. Il faut tout de même rester prudents car depuis la route qui passe au-dessus, on pourrait nous apercevoir. Il faut donc ruser. Je réalise le défi qui m'est fixé. Non sans appréhension. Habité de la peur habituelle de me faire surprendre bite à l'air entrain de me branler. La hauteur des caisses en plastique bleu et rouge, dissimule mon activité licencieuse mais pas mon buste. Difficile d'imaginer ce que je suis entrain de faire si quelqu'un regardait par ici. Estelle, accroupie, ses bras autour de ma jambe, sa tête contre ma hanche, cuisses écartées, fait un grand sourire alors que Clémentine filme.

Nous reproduisons cette situation à chaque fois que c'est à mon tour de relever le défi. On ne s'en lasse pas car à c'est différent en fonction du lieu. Je me masturbe. On entend des voix se rapprocher. C'est du chinois ou alors du japonais. Estelle se redresse. Je remballe. Juste à temps comme d'habitude. << Exactement une minute et trente sept secondes ! >> lance Clémentine en nous montrant l'écran de son I-phone. Nous pouvons y voir nos "exactions" alors que des touristes asiatiques vont jusqu'à photographier les caisses en plastoc devant lesquelles ils posent, tous sourires. Nous sommes pliés de rire. Il est temps de retourner à la voiture. Il y a encore vingt kilomètres jusqu'à Fort William et il est déjà quinze heures. Cette fois, c'est Estelle qui est devant pendant que je roule.

Ma queue dans la main, elle commente les magnifiques paysages qui nous entourent. Les hautes montagnes rocheuses qui font la joie des amateurs de grimpes, d'escalades et de varappes du monde entier qui se donnent rendez-vous au moins une fois dans leurs vies à Fort William. Ce sont des falaises vertigineuses qui nous entourent. Il faut perdre un temps fou pour contourner la ville. Mais l'environnement est tellement exceptionnel que c'est très supportable. Le produit répulsif s'avère drôlement efficace. Notre hôtel est situé en direction du port qu'on distingue là-bas. Alexandra Hotel est un grand manoir de pierres de granit taillées. Aux toits d'ardoises. Je gare l'auto dans le parking sécurisé. Nous prenons le grand sac de sport contenant le nécessaire pour les deux jours que nous allons passer là. La jeune femme de l'accueil nous reçoit avec une gentillesse et une politesse presque obséquieuse. Notre chambre nous attend au premier étage.

<< C'est mignon comme tout ! >> s'exclame Estelle lorsque nous découvrons nos appartements. La couverture du lit, à carreaux, est identique aux tentures des deux grandes portes fenêtres qui donnent sur le large balcon. Tout est meublé avec un goût certain des propriétaires pour le baroque romantique. C'est superbe. Vraiment. Estelle et Clémentine se jettent sur l'énorme lit pour s'y enrouler en riant. Elles se relèvent pour sauter dessus comme des collégiennes le premier jour des vacances. Je m'écrie : << Pas avec les godasses tout de même ! >>. Estelle lance : << Viens voir par là toi ! >>. Je plonge entre les deux coquines pour me retrouver rapidement avec le short et le slip aux chevilles. Toutes les deux jouant avec mon chibre qui durcit inexorablement. Quand je bande comme le premier des bienheureux, les filles se lèvent, m'attrapent par les mains pour aller à la découverte de la salle de bain. Ultra moderne, hyper fonctionnelle. Baignoire à bulles. Bidet de marbre rose.

La douche permet de s'y mettre à trois. << Même à quatre ! >> précise Estelle en jouant avec ma queue qui dépasse par le haut de mon short que j'ai remonté. Nous nous installons ainsi que nos affaires. Vêtements de changes et de sports. Trousse de toilettes. Clémentine palpe le coton des grandes serviettes à carreaux comme les tentures et le dessus de lit. << Mmmhh, vivement la douche ! >> lance t-elle en y passant la joue. Nous découvrons le balcon, les transats, la table basse, les parasols. L'endroit est véritablement passionnant. Impatients de partir en exploration nous dévalons le grand escalier évoquant celui d'un palace. Le haut plafond du hall, aux poutres apparentes d'où pendent d'énormes lustres. C'est féérique. Une grande bibliothèque, des tables rondes, des fauteuils sur des tapis somptueux. Alexandra Hotel est un établissement de grand standing. Merci Clémentine pour tes choix judicieux. Nous découvrons le magnifique jardin.

Nous connaissons très bien Fort William pour y venir tous les ans. Mais ce côté-ci de la ville, en allant vers le port, nous est inconnu. Nous marchons le long de la large rivière qui se jette dans l'estuaire. Il y a un monde fou. La chaleur est presque caniculaire mais rend les corps moites. Quand nous nous tenons par les mains, celle-ci sont trempées de sueur au bout de quelques minutes. Désagréable. << Vivement la douche ! >> fait Estelle à son tour. La plus grande partie du port est réservée aux frets et aux grands bateaux de croisière. Nous y avons accosté l'année dernière lors de notre périple en mer pour faire le tour de l'Écosse. De bons souvenirs même si mes deux anges ne supportent pas la promiscuité de la vie sur un bateau. Il y a la partie réservée aux chalutiers et aux pêcheurs.

C'est là que vont nos préférences. Une fois encore des pêcheurs proposent des crustacés et autres poissons. << Et si tu nous montrais ta bite et une bonne branlette ! >> me fait Estelle en posant sa main sur ma bosse. Sans se soucier le moins du monde d'éventuels spectateurs. Je murmure : << Salope ! >>. Elle répond : << Pour nos plus grands plaisirs cher salaud ! >> alors que je passe ma main entre ses cuisses. Nous avisons ce coin typique à tous les ports. Le coin des caisses, des cordages et des barques posées à l'envers sur des cales. C'est là qu'une nouvelle fois j'expose mes organes génitaux à l'objectif du téléphone de Clémentine. Cette fois, Estelle debout derrière moi, s'empare de mon chibre pour me masturber. Accélérant jusqu'à rendre le mouvement presque douloureux.

Personne ne vient par là. C'est parfait. Estelle me contourne en souriant à l'objectif, s'accroupit, gobe ma turgescence pour me tailler une authentique pipe des familles. Elle se redresse pour éviter la crampe, me laissant avec une terrible excitation. << Trois minutes et trente huit secondes ! >> lance Clémentine qui nous montre le film. << Je vais faire un de ces montages cet automne ! >> dit Estelle en empoignant mon Zob. Cette fois il y a risque. Un groupe d'employés du port se dirigent par là. Nous quittons l'endroit sous leurs regards interrogatifs. Il va être dix huit heures. Nous passons par le centre ville et ses rues animées. Le tourisme attire ici des dizaines de milliers de visiteurs de mai à octobre. Morts de faim nous arrivons à l'hôtel à 19 h30. La douche tant attendue. Son restaurant est digne d'un 4 étoiles.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui aiment à se promener après le repas, dans les rues, jusqu'à la nuit. En s'encanaillant un peu dans les coins sombres...

Julien (maître canaille)



NOTE
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En route pour Kyle of Lochalsh

Nous dormons ce dimanche matin avec la ferveur d'une enclume du Titanic au fond de l'océan Atlantique. Un peu plus de neuf heures quand nous nous réveillons. D'abord Estelle qui joue de ses pieds contre les miens avant de saisir ma tumescence. Puis Clémentine qui vient de blottir. Je me réveille entre mes deux anges. Je glisse mes mains dans les culottes. Depuis samedi, Clémentine à ses règles. << Attention ! >> dit elle malgré toutes les précautions dont je fais preuve. J'aime jouer avec la petite ficelle que je trouve dans la touffe. << Arrête ! >> murmure t-elle. Distribution de bisous, de papouilles. Estelle se lève d'un bond pour se précipiter vers la porte des toilettes. Clémentine me chevauche en disant : << C'est génial, cette fois je n'ai pas du tout mal. Juste parfois ! >>

C'est à notre tour d'aller pisser. Je laisse Clémentine seule avec ses "petits machins" de fille. Nous nous habillons. Les filles sont en jupettes "tennis", T-shirts. Je suis en short, T-shirt. Nos baskets. En regardant par la fenêtre c'est un enchantement. Par delà le bras de mer on aperçoit au loin le bourg de Craignure. Ses maison blanches et basses au-dessus du port. Le ciel est entièrement bleu. La température extérieure est déjà de 26°. Les moustiquaires sont efficaces car nous pouvons dormir sans êtres importunés. Morts de faim nous dévalons l'escalier pour rejoindre le restaurant. Alexandra Hotel est un établissement luxueux et ses décorations fastueuses. Pas le moindre mauvais goût. La salle est à moitié pleine de clients. Nous prenons un délicieux petit déjeuner en faisant le bilan de ces derniers jours d'escapades.

Cette première semaine de nomadisme hôtelier s'avère la meilleure formule de découvertes que nous connaissions. Nous traînons à table en revenant sur nos expéditions et nos défis quotidiens. Celui de samedi a failli mal tourner. C'était à mon tour et je me suis fait surprendre par deux petites vieilles. Mon slip et mon short sur les chevilles en train de me masturber dans une arrière cour que je croyais déserte. Heureusement Estelle m'a caché aux yeux des deux femmes alors que je remontais mes vêtements. << Elles ont quand même eut la joie de revoir une belle bite avant leurs fins inéluctables ! >> lance Estelle en riant aux éclats. Je fixe le défi du jour que devra relever Estelle. << Je veux filmer du lourd ! >> s'exclame Clémentine. << C'est quoi aujourd'hui ? >> me demande Estelle en riant.

Je réponds : << Pipi dans un endroit public mais avec le plug anal dans le cul ! >>. Nous éclatons de rire quand Estelle demande : << Tu ne vas pas me forcer à me balader toute la journée avec un truc dans le cul ? >>. Le dimanche, pas de sport, pas d'entraînement physique. Par contre avant de partir une bonne douche. La chaleur tropical qui règne à l'Ouest de l'Écosse rend moite. C'est assez désagréable. Nous remontons. La cabine est spacieuse et permet d'y tenir à trois. En se cognant les coudes tout de même lorsque nous nous savonnons le dos. C'est un spectacle pour les filles que de me voir me raser. Je ne suis pas très pileux. C'est un privilège supplémentaire. Souvent seulement tous les deux jours sans que ça "pique". Nous nous revêtons des mêmes habits. Nous réunissons nos affaires. Heureux de partir vers de nouvelles aventures nous dévalons les escaliers. Je règle le solde à l'accueil. C'est un jeune garçon très sympathique.

Je roule doucement. La circulation est dense. Fort William est un des grands centres touristiques du pays. Il y a chaque années des records d'affluences. À tel point que même l'accès aux faubourg de la ville est interdite à tous véhicules. Un vrai casse-tête. Notre formule hôtelière nous privilégie. Clémentine joue avec ma queue. Les paysages montagneux qui nous entourent, les parois rocheuses défiant l'entendement, enserrent la route sinueuse. Estelle, installée à l'arrière, joue avec le plug anal en acier doré. Elle fait miroiter les facettes du faux diamant bleu en me faisant des grimaces dans le rétroviseur. Il y a 110 kilomètres à parcourir. Spean Bridges et son architecture gothique. Le viaduc qui enjambe la vallée au fond de laquelle coule la large rivière Ness. Un viaduc qui a une fonction double.

Une voie ferrée et une route se partagent le haut de cette construction défiant les lois de la pesanteur. En apparence. Car c'est du solide. Dornie au bord du Loch Alsh. Un grand bourg avec son port de pêche. Nous longeons le lac. Là-bas, sur sa presqu'île, Eilean Donan Castle. Sous le soleil, l'apparition de ce château est irréelle. Clémentine prend des photos. Il est treize heures lorsque nous arrivons enfin à Kyle of Lochalsh. Nous y sommes venus à quelques reprises les années passées. C'est de son port que partent les navires pour l'île de Sky. Destination prisée des touristes du monde entier. Nous y étions il y a cinq ans. Son attrait est incompréhensible car ce ne sont que hautes collines, vallées désertes et ce climat étouffant, écrasant de chaleur. Sans évoquer les moustiques et autres nuisibles.

Notre hôtel est à l'extérieur de la ville. En direction de Lochcarron. Balmacara Hotel est une grande bâtisse blanche. Quatre étoiles. Une demeure du dix neuvième siècle entièrement rénovée et modernisée. Le parking est souterrain. C'est avec l'ascenseur que nous montons jusqu'au hall. La décoration est moderne mais magnifique. << Put-Hein la classe ! >> s'exclame Estelle. La jeune fille de l'accueil nous donne la clef de nos appartements. Une fois encore il faut féliciter Clémentine pour ce choix judicieux. C'est une vaste chambre qui nous attend. Le dessus de lit, les coussins, les tentures, tous les tissus décoratifs sont en toile de jeans, bleu délavé. C'est étonnant, original et superbe. Dès notre grand sac de sport contenant nos affaires posé, Estelle plonge sur le lit pour y mimer l'hystérie. En se touchant, en gémissant. Nous rions en la rejoignant pour faire les pitres.

Nous resterons là deux nuits. Nous gardons de beaux souvenirs de Kyle of Lochalsh et de ses environs. Une fois nos affaires rangées,morts de faim, nous dévalons les escaliers pour descendre au restaurant. C'est magique. Que des couleurs pastels. Des violets, des mauves, des fuchsias époustouflants. Attablés à une table ronde, vautrés dans des chaises qui tiennent davantage du fauteuil, nous savourons de la langoustine grillée. Accompagnées de tomates fumées en sauce moelleuse aux champignons. C'est un délice. Nous ne traînons pas car le désir de partir en vadrouille nous rend impatients, presque fébriles. Il y a un demi mile pour arriver au village. Les maisons des bourgs de cette région se ressemblent toutes. À un étage, blanches, aux angles de pierres de granit taillé.

Il y a un pont routier qui traverse l'estuaire. Prenant appui sur un enchaînement de petits îlots. C'est absolument magnifique. Il n'y a pas d'endroit au monde où les constructions humaines s'harmonisent aussi parfaitement aux éléments naturels. Rien en trop. Rien qui choque. Il faut flâner dans les ruelles. Découvrir ces échoppes spécialisées en tissus des Highlands. Si on veut acquérir un véritable Kilt Écossais, c'est ici qu'il faut le faire. De petites entreprises familiales tissent à partir des meilleurs tartans. À partir des meilleures laines de moutons d'Écosse. Estelle me touche à chaque occasion. De se donner les mains en marchant sous le cagnard est rapidement désagréable car elles sont immédiatement moites et humides. C'est donc des attouchements brefs, tactiles qu'il faut dissimuler.

Les culottes sont dans la poche avant du sac à dos que je porte. Les quais du port sont noirs de touristes. De grands bateaux de croisières amarrés offrent une ombre agréable nous protégeant des morsures du soleil. Nous qui détestons les grosses chaleurs nous voilà en pleine canicule. Chaleur humide à peine apaisée par le souffle venant de l'océan. C'est là, entre deux camionnettes blanches, aux armoiries de la ville, que nous trouvons l'endroit du défi. Il faut faire vite car des groupes de touristes hantent toutes les parties des quais. Clémentine sort le plug anal et son téléphone du sac à dos. Estelle me tourne le dos, me présente son cul. Elle écarte les fesses avec ses mains en disant : << Tu fais doucement ! >>. Je crache sur le plug. En tournant avec douceur, je l'enfonce lentement. << Salaud ! >> lance notre enculée. Deux fois. Je dis : << Mais depuis au moins une année tu te fais enculer par ton parrain, ça doit le faire. Petite salope ! >>

<< Pourquoi petite ? Je te rappelle que je mesure un mètre quatre vingt deux ! >> lance t-elle avec le truc à présent complètement enfoncé. Clémentine filme la scène d'introduction du plug. Malgré que nous soyons à l'ombre des camionnettes, le moindre effort nous couvre de sueur. Estelle, tenant sa jupette retroussée, tourne sur elle-même pour bien se présenter à l'objectif. Elle finit par s'accroupir. Je viens me positionner sur sa gauche. Je la tiens par sa natte comme par une laisse, en hauteur. Elle fixe l'objectif pour se mettre à pisser. Clémentine tourne autour de nous, parfois penchée, parfois accroupie pour saisir toute la scène. Une certaine appréhension car pas loin nous entendons parler Néerlandais, Danois ou encore Allemand. Des rires aussi. Tout se passe très bien. Je la torche.

<< Tu me le sors sel te pli ! >> s'écrie Estelle. Je réponds : << Non, tu vas le garder une demi heure ! >>. Elle se redresse, s'ajuste en répondant : << T'es fou c'est désagréable. C'est comme si tu avais l'envie de chier sans pouvoir le faire ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. En continuant notre balade, nous passons devant les passerelles permettant aux touristes de monter dans les bateaux de croisières. D'en descendre également. C'est à la terrasse d'un bar, en dégustant des coupes glacées qu'Estelle dit : << J'en ai marre, je vais aux chiotte retirer ce truc ! >>. Nous rions. Elle se lève, me prend la main pour m'entraîner aux toilettes. Sous quelques regards interrogatifs. Enfermés dans un des cabinets des WC hommes, je retire le plug. Je le hume. Aucune odeur. Estelle est propre. Je la prends en levrette quelques minutes. Ses mains en appui sur le carrelage du mur, elle doit étouffer ses gémissements de plaisir.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qui aiment s'encanailler dans les coins et les recoins. Avant de savourer les délices de spécialités gastronomiques pas forcément Écossaises. Avant de retourner profiter des crépuscules de bords de mer...

Julien (canaille)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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- 31 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2671 -



Seconde journée à Kyle of Lochalsh

C'est une constante de nos vacances. Hier matin, lundi, c'est aux alentours de neuf heures que nous nous réveillons. Estelle à ma droite qui saisit ma turgescence bien naturelle. Clémentine à ma gauche qui vient se blottir. Nous dormons avec la porte fenêtre du balcon grande ouverte. La moustiquaire nous protège des midges et autres nuisibles nocturnes. Mais pas de la fraîcheur étonnante une fois la nuit tombée. Estelle, d'un bond, se redresse, se lève, pour se précipiter vers la porte des toilettes. Il fait déjà beau. Grand soleil, ciel d'azur immaculé. C'est à notre tour d'aller soulager nos vessies. Je laisse Clémentine seule. C'est le troisième jour de ses "petits machins". Nous revêtons nos habits de sport. Un peu de flotte sur la gueule. En faisant les clowns à la salle de bain.

Morts de faim nous nous précipitons dans l'ascenseur. Il y a du monde dans le hall de l'hôtel. Il faut jouer des coudes pour nous rendre au restaurant. Là aussi, il y a plein de clients attablés. Nous prenons un copieux petit déjeuner en revenant sur nos aventures à Kyle of Lochalsh. Surtout le défi relevé dimanche après-midi. Estelle fixe le mien. Celui d'aujourd'hui est tout à fait identique aux autres. << Bite à l'air et branlette. Si tu pouvais te faire surprendre entrain de pisser, ce serait extra ! >> me fait Estelle en mimant discrètement une masturbation masculine de sa main gauche. L'autre tenant sa tartine à la marmelade d'orange. En général nous n'aimons pas trop la marmelade d'orange, si typiquement Britannique. Mais la combine consiste à étaler d'abord du miel sur le pain grillé beurré. Miam !

Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de ce que nous voulons encore voir dans cette charmante et minuscule ville bourdonnante d'activités. Cet après-midi nous irons visiter le château sur sa presqu'île. Eilan Donan Castle. C'est une forteresse typiquement Écossaise. Construite au XIIIème siècle par le roi d'Écosse. Il fallait défendre le nord du pays contre les envahisseurs Vikings. Au treizième siècle les Vikings constituaient une menace pour la plupart des pays entourés de mer. << L'endroit parfait pour réaliser ton défi dans les toutes meilleures conditions ! >> rajoute Estelle. Nous en rions aux éclats. C'est évidement un des derniers endroits où cela serait possible. Le petit déjeuner terminé, nous sortons par l'arrière. Nous avons repéré un bon itinéraire à jogging.

La piscine couverte de l'hôtel est une véritable invitation à y plonger. Nous nous promettons d'en profiter en revenant. Quelques sauts sur place, quelques flexions, quelques pompes et c'est parti. Nous prenons en direction de l'océan mais en grimpant le chemin sinueux. Un running des plus gratifiant car les vues sur la ville, sur le port sont absolument magnifiques. De plus la température est déjà de 23°. La brise de mer est un bienfait supplémentaire. Là-bas, de l'autre côté, juste séparé par une des montagnes rocheuses, Loch Alsh et son château. Nous sommes impatients de partir à sa découverte. Une heure d'exercice et nous voilà de retour. Il va être dix heures trente. << La piscine ! >> lance Estelle. Il nous faut d'abord monter dans nos appartements mettre nos maillots de bain et récupérer nos serviettes, le savon. Nous prendrons notre douche dans les cabines. Quel plaisir optionnel et assumé que de plonger dans le grand bassin bleu.

Nous ne sommes pas seuls à faire des longueurs. Estelle qui plonge pour me tripoter. Parfaitement invisible. Elle remonte à la surface, son visage devant le mien en faisant : << Bouhhh ! >>. Pour replonger et saisir ma bosse sous l'eau. Nageuses émérites, Estelle et Clémentine donnent le rythme. Moi aussi je plonge pour passer mes mains entre leurs cuisses. Nous nous amusons comme des petits fous. Moment plaisant et inoubliable. Comme tous les autres que nous finissons fatalement par oublier pour n'en garder que quelques clichés. Ces jeux aquatiques achèvent de nous mettre dans un appétit de lions. C'est amusant le regard des baigneuses qui nous regardent nous enfermer dans une des cabines douches. Nous continuons à y faire les pitres. Nos vêtements dans le grand sac.

Estelle et Clémentine portent une de leurs jupettes tennis. Aujourd'hui les carmins. T-shirts bruns clair.s Je suis en short et T-shirt des mêmes teintes. Nos baskets. Après avoir remonté nos affaires nous dévalons les escaliers pour retrouver notre table au restaurant. Le service est irréprochable. Ce sont des sortes de tartelettes au saumon haché accompagnées de tout un panel de légumes préparés à la vapeur. La présentation est digne de cet établissement quatre étoiles. Nous mangeons en savourant ces délices. << C'est génial de n'avoir rien à préparer, de mettre les pieds sous la table partout ! >> lance Estelle. << Oui, mais bonjour la diététique ! >> rajoute Clémentine. Nous ne traînons pas. Dès les coupes glacées terminées nous remontons pour nous laver les dents. En déconnant. Estelle poussant des cris d'animaux qui n'existent pas. Nous l'imitons avant d'entamer une danse tribale. Heureusement que personne ne nous voit !

Dans le petit sac à dos, les abricots secs achetés dimanche. Nourrissants et chargés de nutriments. Barres de céréales, la gourde d'eau et surtout la minuscule paire de jumelles. Pressés de filer nous prenons l'ascenseur qui arrive à l'étage à l'instant où nous voulions prendre les escaliers. Les deux couples qui en sortent nous observent amusés. C'est parti. Il faut prendre la direction du bourg. Un demi mile sous le cagnard. Nous portons nos casquettes bleues au logo Mercedes. Les lunettes de soleil permettent de ne pas êtres éblouis. Impossible de nous tenir par la main plus de quelques minutes. Elles sont rapidement moites. La température avoisine les 29°. Heureusement le souffle venant de l'océan tempère ce début de fournaise. Il faut tourner le dos à la mer pour aller vers le lac. Loch Alsh est une étendue d'eau comme il y en a beaucoup en Écosse. Ce lac est circulaire, profond et ses eaux mystérieuses reflètent les falaises à l'entour.

Nous ne sommes pas seul à parcourir le chemin qui longe les eaux. Il y a nombre de pêcheur assis un peu partout. C'est un sport national. << Ça développe les paupières ! >> précise Estelle. Nous en rions. Pas d'arbres, pas d'ombre. C'est un peu pénible car il n'y a plus le vent du large. Le lac se trouve dans un ancien cirque de l'ère glacière entourés de falaises rocheuses. Il y a un pont en pierre qui rejoint l'entrée du château. C'est plus petit que ce que l'on peut imaginer en voyant la forteresse depuis la rive opposée. Enfin de l'ombre. Enfin de la fraîcheur. Et bien sûr une véritable foule de visiteurs. Il y a le choix entre la visite libre ou en compagnie d'un guide. Nous préférons la liberté d'aller et de venir comme bon nous semble. Une chance extraordinaire. Il y a une exposition dans une des salles du bas. Les anciens appartements des habitants de jadis sont décorés de mobiliers et de tentures d'époque. Il y a des panneaux qui en expliquent l'histoire.

L'entrée étant payante, munis de nos passes touristiques, nous n'avons pas à attendre dans une des files. Il suffit de passer l'écran de nos I-phones devant un des deux scanners. Nous voilà dans la place. Il règne là une ambiance particulière. La première salle propose l'historique de la citadelle. Ses origines. Ses hauts faits d'armes. Ses victoires. Sa période d'abandon. Sa restauration. Des photos d'un film tourné là avec pour acteur principal Sean Connery. Estelle, cette fois discrète, pose sa main sur ma bosse à chaque occasion. La coquine aime tellement me mettre dans l'embarras. Je me venge moi aussi, en glissant ma main entre ses cuisses. Clémentine, amusée et ingénieuse sait se placer pour dissimuler nos jeux de vilains. L'exposition de peinture est une véritable surprise.

Les toiles accrochées sont des œuvres de peintres Écossais. Aucun tableau abstrait. Ce qui nous satisfait. Ce sont des toiles "académiques", réalistes et figuratives. Un bonheur et une caresse pour le regard. Rien d'agressif qui pose question où qui déstabilise. Rien que du beau. Interdiction de prendre des photos. Il faut souvent attendre pour pouvoir se placer devant un des tableaux. Il y a tant de monde. Beaucoup sont venus chercher la fraîcheur et se moquent éperdument de ce qui est accroché aux cimaises. << Ton défi, n'oublie pas ! >> me rappelle Estelle. C'est complètement impossible. Et hors de question d'aller aux toilettes il y a de véritables queues devant les portes. Des familles. Des couples. Des groupes. C'est assez rapidement pénible. Nous terminons la visite.

Il y a quelques salles interdites au public, par contre on peut monter sur les créneaux. La vue sur le lac est un spectacle grandiose. Clémentine prend des photos. Les culottes sont dans la pochette du sac à dos que je porte. Je doigte discrètement Estelle qui murmure : << Salaud ! >> à chaque fois. Nous reprenons le chemin inverse. Enfin de retour dans les rues du bourg. L'ombre et ses fraîcheurs. Installés à la terrasse du bar de l'hôtel afin de savourer des jus de mangues aux glaçons et des cornets de glaces pistaches noisettes, nous préparons notre prochaine balade sur le port. Nous devions impérativement aller aux toilettes. Il est dix sept heures trente quand nous flânons sur les quais. À l'ombre des grands navires de croisières. Leurs sirènes assourdissantes. Les voyageurs en instance de départ, ceux qui arrivent. Une activité portuaire propre à tous les ports du monde.

Il y a l'étroite route que nous prendrons demain matin et qui va vers Strathpeffer en direction d'Ullapool, prochaine destination. Les arbres nous offrent un peu d'ombre. Il y a des bancs. C'est sur l'un d'entre eux que je peux m'acquitter de mon défi. Il y a un monde fou sur la promenade qui longe la mer. Le petit sac à dos posé entre mes cuisses, dissimule ma queue. Estelle à ma droite, Clémentine à ma gauche. Je me branle doucement. << On se fait un film ? >> propose Estelle qui nous expose un rapide scénario. Toutes les deux se lèvent me laissant seul. Clémentine s'assoit sur le muret de l'autre côté de la route. Son téléphone à la main elle me filme. Je dois être d'une prudence de guerrier Sioux car le sac à dos ne protège pas des regards de côté. Estelle revient en jouant la touriste. La touriste qui remarque ce que fait ce type assis sur le banc. Elle s'y installe. Elle joue l'inconnue à la perfection. Une inconnue découvrant l'impensable.

Clémentine nous fait signe. Elle se rapproche sans cesser de filmer. Traverse la route. Continue de filmer en tournant autour du banc. Je suis à la fois inquiet et hyper excité. Impossible de se lasser de nos improvisations libidineuses. Surtout qu'Estelle saisit mon chibre alors que Clémentine s'assoit à ma gauche. Nous attirons quelques regards. Il est donc préférable de cesser. Un groupe de cavaliers passe derrière nous. Nous reprenons notre promenade. Il y a des manèges rétros en redescendant sur la place au bord de la mer. Une place noire de monde. Principalement des familles. Il est dix neuf heures quarante cinq quand nous revenons à l'hôtel. Une bonne douche. Nous nous changeons en faisant les pitres avant de redescendre au restaurant. Durant le succulent repas, je garde la bite à l'air. La nappe de notre table ronde permet de le faire en toute discrétion. << Ça me frustre. J'ai envie de passer sous la table ! >> lance Clémentine.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui adorent flâner encore un peu en bord de mer jusqu'au crépuscule, jusqu'à la nuit. S'amuser à quelques coquineries en sentant la fatigue les envahir...

Julien



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En route pour Ullapool

Hier matin, mardi, notre grasse matinée quotidienne nous emporte jusqu'aux environs de neuf heures. Les pieds d'Estelle contre les liens, qui se mettent à bouger en rythme.Sa main saisissant ma tumescence. Ses lèvres se collant juste sous mon oreille. La douceur d'un réveil sans effort. Clémentine qui vient se serrer contre moi. Nous sortons ainsi d'un sommeil princier. C'est toujours un instant d'étrangeté en ouvrant les yeux dans une nouvelle chambre d'hôtel. Et Balmacara Hotel ne déroge pas à cette étonnement chaque jour renouvelé. Nous avons passé deux nuits dans celui-ci. Nous avons encore engrangé un tas de souvenirs épatants dont la plupart resteront inoubliables. Après m'avoir bien tripoté, Estelle se lève d'un bond pour courir vers la porte des toilettes. << Pipi ! >> s'écrie t-elle fidèle à son habitude.

Clémentine se couche sur moi. Elle mitraille mon visage en murmurant des : << Je t'aime ! >> en frottant son sexe contre le mien. << C'était délicieux encore avant de dormir ! >> conclue t-elle alors que c'est à notre tour d'aller pisser. Nous nous passons les visages à l'eau fraîche avant de nous habiller de nos tenues de sports. Morts de faim nous quittons nos appartements pour dévaler les escaliers. Dans le hall des clients s'apprêtent à partir, d'autres arrivent. Tout ce beau monde souvent entourés d'impressionnants bagages. Le restaurant est à moitié plein. Notre table nous attend près de la grande fenêtre. Ce matin le ciel est voilé mais lumineux. La température extérieure de 23°. Nous prenons un copieux petit déjeuner en revenant sur nos aventures de lundi après-midi. Nos défis.

Nous mangeons de bon appétit en faisant mentalement l'itinéraire du jour. Il nous faudra parcourir 75 miles, (120 km) pour arriver à notre prochaine étape. La charmante petite ville côtière d'Ullapool. Nous resterons là également deux nuits. Il y a tant de belles choses à voir, à revoir et à découvrir. Cette formule itinérante, d'hôtels en hôtels, est celle qui nous convient le mieux. << Ton défi du jour cher monsieur. Il consistera à faire au moins cent mètres, bite à l'air ! >> lance Estelle alors que nous nous apprêtons à nous lever. Je réponds : << Comment veux-tu que je réalise un tel truc alors qu'il y a des touristes partout ! >>. Nous voulons sortir par derrière. Il faut passer par la piscine intérieure. << Ça donne envie d'y plonger ! >> s'exclame Clémentine. Nous nous regardons.

Estelle suggère de remonter à la chambre pour chercher nos maillots de bain et nos affaires de toilettes. << Bonne idée ! >> conclue Clémentine. Ce que nous faisons immédiatement. Nous laissons le paquet dans un des casiers à code avant de sortir. Quelques mouvements d'échauffement. D'autres sportifs reviennent de leurs courses matinales. D'autres encore s'apprêtent à faire comme nous. Il suffit de rejoindre le même chemin que lundi matin. C'est parti pour quarante cinq minutes d'un jogging extraordinairement gratifiant. Doublé du plaisir que quelques longueurs nous attendent dans le grand bassin de l'hôtel. Ce que nous réalisons au retour avant de nous enfermer tous les trois dans une des vastes cabines. À nous savonner, à rire avant de nous rincer et de nous habiller de frais.

Nous remontons pour réunir et récupérer nos affaires restantes. Pressés de repartir vers de nouveaux périples, c'est avec l'ascenseur que nous redescendons. Je règle le solde à l'accueil. C'est une jeune fille qui ressemble étrangement à Clémentine qui récupère notre clef. Il faut reprendre l'ascenseur pour descendre au parking souterrain. C'est parti. Je roule doucement sur cette A 890 tortueuse. La circulation est dense. D'incessantes files de vans, de campings cars, qu'il faut dépasser quand l'occasion se présente, ralentissent considérablement le trafic. Ce qui fait rager Estelle à l'arrière qui caresse mon cou. M'étrangle parfois en disant : << Dépasse ! >>. Clémentine, qui joue avec ma queue, tempère les choses en rajoutant : << Ralentis ! >>. Ce qui nous fait tout de même beaucoup rigoler.

Voilà Strathpeffer. Grand bourg entouré de hautes montagnes. C'est au débouché d'une succession de vallées que traverse la route que nous décidons là une halte. Il va être midi trente et nous avons déjà parcouru 80 bornes. Comme partout en Écosse, il faut laisser la voiture sur un parking extérieur et payant. Faire un demi mile à pieds pour découvrir un autre des ces magnifiques endroits. C'est au milieu de nulle part et pourtant grouillant de vie, d'animations. Les maisons basses, blanches, parfois à un étage et aux fenêtres fleuries sont disposées en demi lune autour de l'église gothique. C'est au Victorian Railway Cafe que nous trouvons une table. Charmante construction qui n'est pas sans évoquer l'architecture de la Louisiane de l'époque colonisatrice. Un délicieux repas composé de fruits de mer. La serveuse viens flamber les moules devant nous, sur une desserte à roulettes. Des flammes impressionnantes juste un quart de seconde.

Il y a du monde. Le ciel reste obstinément voilé. La chaleur rend les corps moites. Le peu de vêtements que nous portons colle à la peau. << On pourrait prendre une douche toutes les dix minutes ! >> lance Estelle. C'est vrai que c'est assez désagréable. Le produit répulsif contre les midges s'avère très efficace. Nous en trimballons d'ailleurs les parfums assez obsédants. Une visite des toilettes hommes. D'abord avec Estelle. Enfermés dans un des cabinets. Hors de question de s'assoir ou de toucher quoi que ce soit sans tenir un mouchoir en papier. Je tiens donc le parfait équilibre d'Estelle qui fait son pissou avant de la prendre en levrette quelques minutes. Ses mains tenant un mouchoir en appui sur le mur. Une seconde visite avec Clémentine. Sous quelques regards interrogateurs. Pour aller pratiquer de même.

Avec Clémentine l'après pissou se solde par quelques minutes d'une pipe "céleste" où le vertige m'oblige à me tenir aux murs. L'addition, le ventre bien tendu, nous retournons à la voiture. Petite promenade digestive où Estelle me rappelle mon défi du jour. Insistant même pour que je le réalise sur cette portion du chemin pavé. C'est évidemment impossible car nous croisons des touristes. C'est parti pour les quarante kilomètres qui nous séparent de notre destination. Cette fois c'est Estelle sur le siège passager. Clémentine à l'arrière qui se touche en commentant les paysages sublimes que nous traversons. Estelle jouant avec ma queue. Se penchant parfois pour la suçoter quelques instants. Je "doigt" redoubler de vigilance en conduisant parfois avec ma main entre ses cuisses.

Fort heureusement Mercedes propose des climatisations remarquables dans ses véhicules haut de gamme. Réglage aux petits oignons. À la descente d'une route sinueuse, l'arrivée à Ullappol est une fois encore un instant intense. Nous connaissons bien la ville. Impossible d'y entrer. À gauche l'itinéraire obligatoire des campings cars et des vans. À droite le parking des voitures. Il reste dix sept places sur trois cent. Chance. Derrière nous Loch Broom aux eaux reflétant le gris des cieux. Devant nous les maisons, le port. C'est le départ et l'arrivée des gros bateaux qui desservent l'île Lewis. On l'aperçoit d'ailleurs au loin, barrant l'horizon. C'est à pieds, avec le grand sac de sport contenant notre nécessaire, que nous arrivons au Westlea Hotel. Une bâtisse blanche enserrée entre des maisons de pierres.

C'est un jeune Indien ou Pakistanais, de toute beauté, qui nous reçoit à l'accueil. Notre chambre nous attend à l'étage. Malgré le style sans ostentation, c'est luxueux. Ce n'est pas très grand. Il y a là seulement six chambres. Clémentine a réservé cet endroit depuis la mi janvier. Nous la remercions pour ses choix judicieux. Le lit est recouvert d'une couverture à carreaux. Tout comme les fauteuils. Les tentures et la nappe posée sur la petite table. Nous prenons possession des lieux. Une fois nos affaires disposées, nous dévalons l'escalier pour nous retrouver au grand air du large. Il suffit de descendre la rue en longeant les maisons basses pour aller jusqu'au long quai qui surplombe l'étrange plage constituée de gros galets. Chaque année, lors de nos passages, ça nous étonne.

Ces gros chalutiers posés sur d'énormes cales en encombrent toute la partie droite. Il fait lourd. Estelle et Clémentine portent des jupettes "tennis", des T-shirts. Je suis en short, T-shirt. Il y a foule. À droite les maisons alignées présentant les vitrines de leurs boutiques. Il y a même le musée de la mer que nous avons visité à quelques reprises les années passées. À gauche la plage de galets puis la longue jetée qui la sépare du port. Les infrastructures modernes permettant de recevoir les gros tonnages dénotent avec l'ensemble typique du Nord Ouest de l'Écosse. Flâner sur les quais reste un plaisir dont nous raffolons. Il y a toute cette partie réservée au fret. D'énormes containers métalliques, rouges, bleus ou noirs constituent de hauts murs. Sans doute en partances pour l'île Lewis. Nous nous faufilons entre eux. C'est lugubre.

Mais l'endroit me permet de réaliser mon défi. Ce n'est pas seulement cent mètres que je parcours en agitant ma bite, mais bien le double. Allée et retour. Estelle contre moi, son bras autour de ma taille, souriant à l'objectif de l'I-phone avec lequel Clémentine filme cette scène totalement surréaliste. << Ça compte pas vraiment car il n'y a personne, donc aucun risque ! >> lance Estelle. Nous longeons le quai pour remonter sur la route. Prendre la première ruelle qui monte dans le bourg. Il y a des touristes partout. Nous en faisons partie. Il faut quelquefois se noyer dans une véritable foule pour avancer d'une centaine de mètres. Nous avisons la rue pavée qui monte assez raide en direction des montagnes. On voit le lac. Loch Broom est un des nombreux lacs des Highlands. Mystérieux.

Nous nous promettons d'y faire notre randonnée de demain. C'est là, à l'abri des regards, en contrebas du chemin, assis derrière un amas rocheux que nous savourons nos brugnons. Il va être dix sept heures. Notre table au restaurant de l'hôtel nous est réservée. Pas d'inquiétude. Je fais l'amour avec Estelle. En se touchant, en filmant, Clémentine tourne autour de nous. De là-haut on ne peut distinguer que sa tête. Aucun risque d'êtres vus. Nous ne baisons pas, nous faisons réellement l'amour. Heureusement que le répulsif protège nos fesses des minuscules moustiques. Pas question d'aller jusqu'à l'orgasme que nous réservons pour la fin de soirée, une fois au lit. Quand je me retire, la bite toute congestionnée, Clémentine se précipite pour s'en régaler. Je demande : << Tu veux qu'on fasse pareil ? >>. Clémentine s'empresse de répondre : << Non, je préfère attendre les draps d'un bon lit ! >>. Nous en rions de bon cœur.

Bonne fin d'après-midi à flâner encore un peu pour toutes les coquines que ces balades mettent en appétit. Avant de retourner en promenade après un bon repas dans un petit restaurant au charme désuet mais tellement attrayant. Avant une bonne partie à trois sous les draps...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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- 33 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2673 -



Seconde journée à Ullapool

Il est presque neuf heures, hier matin, mercredi. C'est Clémentine qui me réveille en venant se blottir contre moi. C'est émouvant. << Je t'aime ! >> me chuchote t-elle à l'oreille. Je me tourne pour la prendre dans mes bras. Nous nous faisons des papouilles lorsque le bras d'Estelle s'enroule autour de ma poitrine. Elle est imbriquée contre moi comme la pièce d'un puzzle. Ses lèvres se posent dans ma nuque. Sa main descend pour empoigner mon érection naturelle. << Et moi ! >> gémit elle alors que je me repositionne sur le dos, entre mes deux anges que je serre fort. C'est dans cet enchantement que nous sortons véritablement du sommeil. Estelle se lève d'un bond dans son premier entraînement quotidien. C'est à dire courir vers la porte des toilettes en s'écriant : << Urgence absolue ! >>

Clémentine me chevauche, penchée en avant, mitraillant mon visage de bisous. Je débande doucement car c'est à notre tour d'aller pisser. Nous redécouvrons notre chambre. Ce n'est pas très grand mais tellement charmant. Nous nous prêtons à rêver de vivre là toute l'année. En nous mettant de la flotte sur le visage, Clémentine suggère une expérience bien tentante : << On vient passer une semaine ici au mois de décembre juste avant d'aller à Édimbourg ! >>. En fonction de ce qui adviendra après l'obtention de son Doctorat tout cela est parfaitement envisageable. Nous nous habillons de nos tenues de sports. Ce matin le ciel est voilé mais lumineux. La température extérieure de 22°. Morts de faim nous dévalons l'escalier pour rejoindre la salle du restaurant. Une ambiance familiale.

C'est une atmosphère conviviale qui règne là. Il n'y a que cinq chambres. Ce qui réduit considérablement le nombre de touristes y séjournant. Le pain grillé, le café, l'inévitable marmelade d'orange, le beurre légèrement salé, le miel crémeux font encore notre ordinaire de ce copieux petit déjeuner. C'est un couple qui tient l'hôtel. La petitesse de l'endroit permet un contact facile. Nous traînons à table en ordonnant le programme de la journée. Estelle étudie les différents itinéraires sur Google. Clémentine vient s'assoir sur mes genoux, ses bras autour de mon cou. Les regards amusés des deux couples installés à la table voisine. Notre trio ne passe que très rarement inaperçu. Nous partirons en début d'après-midi pour découvrir le sentier côtier jusqu'aux ruines du vieux château "Lorie".

Nous sortons au grand air. Une brise venant de l'océan rafraîchit agréablement l'atmosphère suffocante de ces derniers jours. Le climat tropical, à la fois chaud et humide de l'Ouest de l'Écosse peut s'avérer éprouvant. Nous avons plus ou moins repéré l'itinéraire d'un jogging durant nos balades de mardi. Quelques sauts sur place devant des promeneurs médusés. Quelques flexions, quelques pompes avant de descendre la rue jusqu'au port. Quarante cinq minutes d'un running qui nous emmène le long des quais déjà très fréquentés. Un pur bonheur. Il est presque onze heures quand nous revenons. À trois dans la cabine étroite, nous rions comme des fous en prenant notre douche. Nos corps entièrement savonnés glissent les uns contre les autres jusqu'au rinçage. Une véritable boîte à sardines.

Estelle et Clémentine portent une de leurs jupettes "tennis", T-shirts. Je suis en short et T-shirt. Nos baskets. Cela fait plusieurs jours que nous n'avons plus interrogé nos boîtes mails. Curieusement, il n'y a aucun message. << Snif, tout le monde nous a oublié ! >> lance Estelle d'une voix faussement plaintive. << Tant mieux ! >> dit Clémentine. Les filles s'interdisent d'aller surfer sur le site universitaire. La première qui succomberait à cette tentation aurait un gage. Nous en rions de bon cœur. Estelle tente de détourner cette loi édictée entre elles en me demandant de m'y rendre et de leurs raconter. Elles sont installées sur mes cuisses et mes mains sont bien trop occupées à caresser leurs seins minuscules sous les T-shirts. Je m'y refuse sans cesser mes douces explorations tactiles.

Il commence à faire faim. L'air du large et le jogging, ça creuse. Surtout que nous avons regardé les trois menus du jour qui sont proposés dans ce petit établissement familial. Des tourtes miniatures farcies à la viande de mouton hachée, accompagnées de ravioles d'épinards. De quoi avoir l'eau à la bouche dès la lecture. Nous prenons l'escalier qui mène directement à la salle. Les grandes baies vitrées à l'arrière sont ouvertes. C'est magnifique. La vue sur un coin de montagnes et sur un bout de l'océan. Nous savourons ce délicieux repas. << C'est encore meilleur que ce qu'on pouvait imaginer ! >> précise Estelle. Nous mangeons de bon appétit en anticipant les plaisirs qui nous attendent cet après-midi. Notre itinéraire de randonnée parfaitement établi. Six heures de marche.

Impatients de partir en exploration, nous montons nous laver les dents en faisant les pitres devant le miroir de la salle de bain. << Et notre défi du jour cher monsieur ? Vous êtes priez de le fixer maintenant ! >> lance Estelle alors que nous préparons le petit sac à dos. Abricots secs, barres de céréales, gourde d'eau, la minuscule paire de jumelles. J'ai la tête dans les préparatifs alors je réponds : << C'est encore un secret. Vous serez informées au dernier moment. Mais attendez-vous à du sévère ! >>. Pas dupes, toutes les deux me regardent avec un air de conspiratrices. Avant que nous n'éclations de rire après mon gros mensonge. Nous restons vêtus comme nous le sommes. Le sentier côtier ne présente aucune difficultés notoires. Il est même recommandé à tous les publics.

En route. Nous redescendons la rue jusqu'au port. Il faut longer le long quai jusqu'aux dernières maisons. Là, le sentier s'engage entre une paroi rocheuse et les premières falaise surplombant la mer. Ce ciel voilé ajoute un romantisme délicieux à notre début de randonnée. Estelle ouvre la marche. Nous croisons quantité de touristes. Certains nous rejoignent parfois et nous les laissons nous dépasser. Pas vraiment discrète, Estelle se retourne régulièrement. Empoignant ma bosse sans ménagement pour m'attirer à elle, déposer ses lèvres sur les miennes. Je me retourne pour poser les miennes sur celles de Clémentine. Mon bras derrière moi, le sien avancé, nous nous tenons souvent par les mains. << C'est un vrai boulevard ! >> s'exclame Estelle. C'est vrai que ce sentier est très fréquenté.

Sur la gauche, au loin, barrant l'horizon, l'île Lewis. Des navires de gros tonnages, des cargos, des paquebots et des voiliers de plaisance sillonnent cette partie de l'océan. Sur la droite, les hautes montagnes. Le sommet du Ben Nevis apparait quelquefois. Trois heures de marches qui sont une succession de découvertes. Des panneaux explicatifs jalonnent notre parcours. Toute cette partie de la côte fait partie d'une réserve ornithologique. Une multitude d'oiseaux habitent les falaises et notamment des macareux dont l'espèce a été sauvée ici in extremis il y a une vingtaine d'années. Les ruines apparaissent soudain devant nous. Il faut quitter le sentier côtier pour prendre celui mon monte sur notre droite. Des escaliers raides sont taillés dans la roche granitique. La végétation se fait rare.

Il y a du monde. Nous devons faire pipi. << Urgence absolue ! >> répète Estelle. Les culottes des filles sont dans la poche avant du sac à dos que je porte. Il suffit de trouver le bon endroit. Nous contournons les murailles de la forteresse, beaucoup moins grandes que leurs silhouettes imposantes pouvaient laisser penser. Le sentier monte en pente raide et en épingles à cheveux. Moins de gens. Voilà le lieu idéal. En hauteur, sur une sorte de piton rocheux, au-dessus d'un véritable gouffre qui surplombe le château. Estelle et Clémentine se soulagent alors que je les tiens par leurs nattes. J'évite surtout de regarder en bas car le vertige me ferait tomber. Je m'accroupis derrière elle pour enfoncer chacun de mes index dans les trous du cul. << Enculeur de fille ! >> s'écrie Estelle. Je tourne les doigts. Les doigts dans le cul provoquent des jets plus puissants. C'est donc un concours improvisé où ceux de Clémentine tombent dans le vide. Nous rions.

Estelle me tient la bite pour en diriger les jets contre la roche. Dessinant un bonhomme qu'elle coiffe d'un chapeau avec les dernières giclées. Clémentine, accroupie, attendant les dernières gouttes, se fait offrir mon chibre par Estelle qui le frotte d'abord un peu sur son visage. Je me tourne. Clémentine saisit mes hanches pour gober ma queue toute molle. Estelle s'accroupit en attendant son tour. Elles se refilent mon chibre en échangeant leurs impressions. C'est dans cette situation pour le moins singulière que nous nous faisons surprendre par deux couples de randonneurs. Un des messieurs tousse, gêné. Une des dames s'écrie : << Oh, excuse us ! >>. Les filles se redressent précipitamment. Je remballe en remontant mon short et mon slip en même temps. Je me sens très con.

Nous redescendons ce périlleux sentier pour entrer dans les ruines de cette citadelle du vertige. Ce château a été bâtit au treizième siècle. Il faut imaginer la prouesse technique dont les constructeurs on fait preuve. Soudain, je glisse ma main entre les cuisses des filles. En même temps. Juste derrière un pan de muraille. Toutes les deux, étonnées, ont ce sursaut typiquement féminin en me regardant, effarées. Je murmure : << Le défi du jour ! >>. Je ne peux hélas pas faire durer. Voilà un autre groupe de visiteurs. Nous flânons un peu. Assis sur la roche nous savourons nos fruits secs. Si nous voulons êtres de retour pour vingt heures, il va falloir repartir. Nous n'avons pas d'autres choix que de revenir accompagnés de gens qui nous précèdent ou qui nous suivent. Promiscuité non désirée et détestable.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines, que la fatigue gagne en dégustant une délicieuse salade au crabes avant des langoustines à la mayonnaise...

Julien (doigteur)



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En route pour Lochinver et Drumberg

Hier matin, jeudi, nous sommes réveillés par le bruit d'un moteur. C'est horrible d'être arraché ainsi à nos profonds sommeils. Il est toutefois huit heures trente. << C'est le camion des poubelles. Écoutez ! >> murmure Estelle en se serrant encore plus fort contre moi. Clémentine se tourne pour faire pareil en disant : << Mais qu'il s'en aille ! >>. Je suis entre mes deux anges. Je passe mes bras autour de leurs épaules. Nous restons ainsi, immobiles, tout le temps que dure l'opération. Enfin le bruit s'éloigne. Estelle saisit mon sexe redevenu tout mou. << Oh ! >> s'écrie t-elle. N'en pouvant plus elle se lève d'un bond pour se précipiter vers la porte des toilettes. Clémentine, couchée sur moi, me noie de câlins. En revenant des toilettes Estelle nous apprend ses "petits machins".

<< Docteur Julien, vos compétences thérapeutiques vont êtres sollicitées ! >> dit elle alors que nous nous levons pour aller pisser. Nous nous passons de l'eau sur le visage. << Put-Hein la tâche sur les draps. Je n'ai rien senti et je n'ai même pas mal ! >> s'exclame Estelle en s'habillant comme nous de sa tenue de running. Morts de faim nous dévalons l'escalier pour aller directement dans la salle du restaurant. Tous les clients de l'hôtel sont attablés. Le grand sujet de la matinée est ce camion poubelle qui a visiblement réveillé tout le quartier. Nous apprenons par la patronne qui sert les cafés que c'est tous les jeudis. Il faut bien que cela soit fait. Mais quand même. Les pancakes sont absolument délicieux. Le café fumant est sans défaut. Le pain grillé délicat avec du miel et de la marmelade d'oranges.

Nous prenons tout notre temps en savourant ce succulent petit déjeuner. << Je commence à sentir des choses dans mon ventre ! >> dit Estelle. L'extrémité de ses seins commence à devenir hyper sensible. Elle rajoute : << J'espère que je ne vais pas en chier ! J'ai pris mon médoc préventif ! >>. Nous mangeons de bon appétit en étudiant l'itinéraire de la journée sur Google Map. Il n'y a qu'une soixantaine de kilomètres jusqu'à Lochinver. Puis une trentaine par la route côtière jusqu'à notre prochaine destination. La bourgade de Drumberg. C'est le Nord Ouest de l'Écosse. Peu de choses ont changé dans ses contrées sauvages, grandioses depuis un siècle, voire davantage, si ce n'est l'arrivée d'Internet. Nous y sommes passés les années précédentes en camping car. Un bon souvenir.

Le ciel est bas, gris, mais pas menaçant. En consultant la météo Estelle annonce, solennelle : << Pas de pluie, pas de précipitations, température moyenne de 22° ! >>. Nous voilà informés de tout ce qu'il faut savoir. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement. C'est sur le même itinéraire que mercredi que nous courons quarante cinq minutes. L'air du large que nous respirons à plein poumons. Longeant l'océan sur le quai au-dessus de la plage de galets puis au-dessus du port d'Ullapool. Avec cette atmosphère étrange le contraste avec une journée ensoleillée est bizarre. Estelle ne tient pas le rythme ce matin. Ses seins sont de plus en plus douloureux. Ils semblent même avoir pris du volume. Nous nous arrêtons en hauteur. Une fois encore j'applique la thérapie du docteur Julien.

Penché en avant, je pose délicatement ma bouche sur chacun de ses petits seins. Au travers le lycra rouge de son T-shirt, je souffle de l'air chaud. Ma main dans son short de lycra noir, je masse avec une prudence infinie le bas de son ventre. Son bras autour de ma nuque, Estelle murmure : << Mmhh, comme c'est bon docteur ! >>. Tout comme Clémentine, quand Estelle à ses règles, il y a un soutien gorge. Il faut souffler plus fort. Je souffle sur celui de gauche alors que Clémentine souffle sur celui de droite. Estelle qui rit aux éclats. Nous revenons à l'hôtel au petit trot. La douche. Nous laissons Estelle la prendre seule et la première pendant que nous réunissons nos affaires. Il faut récupérer notre linge de corps à la buanderie où il a séché. C'est à notre tour d'aller sous l'eau.

Estelle et Clémentine portent une jupette noire, des T-shirts bruns. Je suis en short beige, T-shirt gris. Nos baskets. Je règle le solde à l'accueil. Nous remercions la gentille dame pour un hébergement extrêmement chaleureux. L'endroit est simple mais tellement "couleur locale" que ça vaut très largement un quatre étoiles. Ces ambiances familiales sont exquises. C'est parti. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Assise à l'arrière Estelle donne ses impressions quand à la qualité de ces petits établissements hôteliers. Le plus souvent disponibles aux touristes que du début mai à la fin septembre. Nous quittons Ullapool par l'A 835. La route quitte le littoral pour s'enfoncer dans les vallées encaissées. Nous sommes entourés de montagnes couvertes de bruyère. D'herbes rêches. D'amas rocheux en équilibres insensés.

Les reflets d'argent bleuté des bruyères donne à ces paysages sauvages un aspect irréel. Il faut rouler avec une extrême prudence. Je peste contre la lenteur excessive des caravanes. Mais il faut bien comprendre et s'armer de patience. Après tout, nous aussi, les années passées, en camping car, nous faisions chier les automobilistes. Nous finissons par en rire de bon cœur. << Venons-en à ton défi cher docteur ! >> lance Estelle en passant ses mains autour de mon cou. Je réponds : << Bite à l'air et branlettes, c'est ça ? >>. Nous rigolons comme des bossus. Le gros camping car qui nous précède vient de se garer sur sa gauche afin de permettre à la file de voitures de le dépasser. C'est le réflexe des plus intelligents des conducteurs. Mais ils n'ont pas tous la capacité mentale de le comprendre. Et puis il y a les égoïstes aussi...

Il faut une heure trente pour parcourir les soixante kilomètres dans des paysages époustouflants. La route semble avoir été tracée à coups d'explosifs car nous évoluons entre d'abruptes et vertigineuses parois rocheuses. Au débouché de cet angoissant encaissement apparaît l'océan. Les maison basses de Lochinver. L'ensemble évoque des maisons jouets. Plusieurs hameaux agglutinés l'un à l'autre forme ce village étonnant. Une petite église au style néo gothique en indique le centre. << C'est magnifique ! >> font Estelle et Clémentine en même temps. C'est vrai que la surprise est à la taille des montagnes que nous quittons. Le parking est obligatoire. En sortant de la voiture, en nous moquant éperdument d'êtres vus ou regardés, j'administre à Estelle le traitement "souffle" du docteur Julien.

Il est midi trente. Nous descendons l'étroite rue qui débouche sur celles du village. Des touristes partout. Mais pour s'aventurer dans ces contrées sauvages, le profil des touristes n'est plus le même. Le plus souvent des bourlingueurs. Beaucoup d'Indiana Jones accompagnés de leurs compagnes aventurières. L'air est lourd. Le ciel bas. Les nuages offrent toutes les gammes des gris. L'océan est calme. Il y a une supérette. Nous pouvons y acheter nos fruits, des biscuits secs à défaut de barres de céréales. Du pain, du pâté de saumon pour faire nos sandwichs. Des crêpes sous blisters. Nous descendons jusqu'au port de pêche. Port vraiment typique de ces régions du Nord de l'Écosse. Tout ici respire la simplicité, la rigueur d'une existence austère et retirée. Des chalutiers entrent au port.

Les habitants se reconnaissent à leurs expressions de gravités que leurs sourires ne masquent pas vraiment. Mais d'un accueil, d'une gentillesse extraordinaires. C'est là, assis sur le muret que nous préparons nos sandwichs. C'est une toute autre séquence de notre périple qui nous attend pour les prochains jours. Ce changement est réjouissant. Après tout, nous voyageons dans les toutes meilleures conditions. Une grosse berline Allemande fiable, d'établissements hôteliers en établissements hôteliers, à la découverte rassurante d'endroits sublimes. Avec une météo plutôt clémente. Ce repas simple et frugal nous emplit d'énergies. J'administre une fois encore le traitement du docteur à Estelle. Elle tient mon poignet pour que je ne n'enlève surtout pas ma main de son entre jambes.

L'île Lewis barre l'horizon. Des bateaux de gros tonnages passent au loin. Des yachts de plaisanciers, plus près des côtes", se détachent par leurs blancheurs immaculées sur le gris de l'eau. Les filles posent leurs têtes sur mes épaules. Nous restons ainsi longuement à admirer cet environnement spectaculaire. << Ton défi docteur ! >> lance soudain Estelle. Il y a du passage. Les touristes sont moins nombreux à s'aventurer si haut dans le Nord. Mais il faut composer avec leurs présences. C'est donc dissimulé par le petit sac à dos entre mes cuisses, que je sors ma bite. Estelle s'en saisit en disant : << Je n'ai pas encore pris mes gouttes docteur ! >>. Nous rions. Je réponds : << Tout à l'heure, dans la voiture ! >>. Elle se lève pour rajouter : << Ah non, ici, on se trouve un coin ! >>. Nous nous levons pour reprendre nos errances portuaires. Il y a toujours de bons coins sur les quais. C'est d'ailleurs dans ces endroits qu'il y a les meilleurs.

C'est là, entre deux piles de palettes, protégés des regards éventuels, que j'offre ses gouttes à Estelle. Clémentine filme cette superbe pipe des familles en tournant autour de nous. Estelle suce comme si sa vie en dépendait. C'est toujours insolite d'entendre des voix, des rires, pas très loin. Ce qui impose de rester vigilants. C'est doublement excitant sachant les risques possibles. Assise sur une palette, ses mains sur mes hanches, Estelle se délecte de mon foutre épais et gluant. Je lui éjacule dans la bouche. Sans bouger. Un peu en sournois. Elle tousse, manque de s'étouffer, mais ne lâche pas le "morceau". Je saisis sa natte pour la forcer à cesser. Son regard plein de reconnaissance elle se redresse en disant : << Merci docteur ! >>. Clémentine nous montre des extraits du film. Super.

Nous reprenons notre exploration des lieux. Les ruelles. La rue principale et ses quelques boutiques d'un autre temps. Il faut remonter à la voiture car il n'est pas loin de quinze heures trente. La route qui quitte Lochinver est étroite, sinueuse, spectaculaire, parfois effrayante au-dessus de précipices impressionnants. Des park places permettent tous les cent mètres de se garer pour laisser passer les véhicules qui viennent d'en face. Au-dessus de falaises vertigineuses. La moindre fausse manœuvre pourrait nous faire tomber dans la mer à quelques centaines de mètres plus bas. La mort certaine. Aussi, interdiction à Estelle, assise devant à son tour, de jouer avec ma queue. Trente kilomètres qui en paraissent cent. Dans des paysages de fin du monde. C'est extraordinaire et lunaire.

Voilà enfin Drumberg. Un bourg de quelques dizaines de maisons basses. C'est pauvre. Impressionnant de rigueur. Nous arrivons dans une autre époque. Des îlots dans la mer. Notre hôtel n'est qu'une de ces masures mais en plus grand. Le Suilven View et ses huit chambres. Dont l'une réservée par Clémentine depuis février nous attend. C'est une dame forte, pleine d'humour qui nous reçoit. C'est comme si nous étions attendus par un membre de la famille tellement l'accueil est chaleureux. La présence des clients assurent quelques entrées d'argent à ces gens. Nous resterons ici deux nuits. Nous voulons découvrir les sentiers côtiers et visiter quelques ruines médiévales. Il y a même des grottes à proximités. Des habitations troglodytes du dix neuvième siècle. Étrangetés à découvrir.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines désireuses de partir à la découverte d'endroits différents et de sensations nouvelles.. Une bite à disposition...

Docteur Julien



NOTE
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Seconde journée à Drumberg

Hier matin, vendredi, notre grasse matinée nous emmène aux environs de huit heures trente. Estelle à ma droite, qui se serre encore plus fort. Clémentine à ma gauche qui vient se blottir. Nous émergeons lentement en nous étirant. << Docteur Julien, bobo ! >> fait Estelle en se mettant sur le dos. Je pose ma bouche sur chacun de ses seins. À travers la soie rose de son haut de pyjama, je souffle de l'air chaud. Lorsque je pose délicatement ma main sur son bas ventre elle s'écrie : << Non, attention, pipi ! >>. Elle se redresse pour se lever, courir vers la porte. Clémentine saisit mon sexe pour chuchoter : << Moi je vais très bien mais si le docteur veut procéder à un contrôle ! >>. Je glisse ma main entre ses cuisses bouillantes. << Moi aussi, pipi, attention ! >>. Nous rions de bon cœur.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Après nous êtres aspergés les visages d'eau au-dessus du lavabo, nous enfilons nos tenues de jogging. Le ciel est couvert mais sans menaces imminentes. La température extérieure est de 20°. Morts de faim nous dévalons l'étroit escalier qui mène au petit restaurant de l'hôtel. Nous y croisons un couple qui remonte en nous saluant. Ce sont probablement des Suédois, leur accent est celui des pays nordiques. C'est la propriétaire de l'établissement qui fait le service. Souriante, affable, elle nous demande si la nuit était bonne et reposante. Nous la rassurons. Nous dormons toujours d'un sommeil de plomb, quelque soit l'endroit. Nous prenons notre petit déjeuner en savourant les pancakes, les tartines à la marmelade d'oranges. On s'y habitue.

Nous traînons à table en étudiant l'itinéraire de nos découvertes de cette seconde journée à Drumberg. Nous découvrons que nous sommes toujours encore sur le territoire communal de Lochinver, village beaucoup plus proche par le sentier côtier que par la route qui fait une boucle d'au moins trente bornes. Nous irons randonner aujourd'hui sur le sentier côtier qui mène au village de Kylesku. En étudiant la destination sur Google Map, Kylesku est deux fois plus important que Drumberg. Il va être neuf heures quinze. La dame s'apprête à faire le ménage. Nous ne voulons pas êtres les derniers. Aussi nous sortons de la salle pour nous diriger vers la porte qui donne sur le jardin extérieur. C'est un potager sous serres où poussent d'énormes tomates, des choux verts et de hauts poireaux verts.

Quelques mouvements d'échauffement. Nous avons repéré les lieux lors de nos balades de la veille. Quarante cinq minutes de running nous gratifient de paysages hors normes. Le gris de la mer. Une légère brume. On ne discerne plus l'île Lewis. Il faut courir en montant, en redescendant puis en montant à nouveau. Un terrain accidenté qui permet un exercice parfait. Estelle se plaint de ses seins douloureux malgré le médicament préventif. Elle prend sa douche la première pendant que nous consultons nos boîtes mails. Un courriel de Juliette qui nous raconte un peu de ses journées de vacances à Sartène, en Corse, chez sa sœur. Joignant deux photos où nous les voyons ensemble toutes les deux, chevauchant de magnifiques motos rouges et noires. C'est Clémentine qui répond.

Nous voilà à notre tour dans l'étroite cabine douche. Nous entendons Estelle souffler en faisant ses abdominaux. Façon efficace de soulager les viscères en période de règle. Cette méthode ne s'applique évidemment qu'aux sportives aguerries à ce genre d'exercices. Estelle et Clémentine portent ce matin une jupette noire, un T-shirt gris. Je porte un short et un T-shirt des mêmes teintes. Il est presque onze heures. Nous descendons jusqu'au port pour apprécier l'ambiance magique des ventes de crustacés. Il y a beaucoup moins de touristes. C'est très agréable de flâner là. En remontant nous achetons quelques fruits dans la petite supérette. L'odeur du pain frais se mêle à celles des légumes fraîchement livrés. Ces senteurs particulières propres aux épiceries de villages. Tellement charmant.

Il est midi quinze quand nous sommes attablés dans la salle du restaurant. Cette petite salle qui confère une ambiance presque familiale. Nous dégustons des pommes de terre farcies à la viande de mouton hachée. Accompagnées de petits pois et de poireaux en sauce. Il n'y a qu'un menu à midi. Un autre en soirée. Mais l'absence de choix permet de savourer cette simplicité. Notre trio attire évidemment l'attention. Non, je ne suis pas le papa des deux jeunes filles assises avec moi. Nous échangeons parfois des sourires entendus avec nos voisins. Des Américains de la côte Est car leur accent ne laisse aucun doute. Très certainement New-York ou Boston. Nous ne traînons pas. Nous remontons dans la chambre. J'administre le traitement du docteur Julien à Estelle qui en redemande.

Pendant que Clémentine prépare le petit sac à dos. Oranges, bananes achetées il y un peu plus d'une heure. La gourde d'eau. Lavage des dents. Pressés de filer, nous dévalons l'escalier en même temps que le couple déjà rencontré au levé. Il faut redescendre jusqu'au port, prendre le chemin de droite. Nous marchons d'un bon pas. Un mile et le chemin devient sentier. Nous croisons des promeneurs. Je suis sujet au vertige. En les laissant passer je me colle contre la paroi rocheuse. Le vacarme des vagues qui se brisent sur les rochers une centaine de mètres sous nos pieds. Le ciel restera gris toute la journée. À peine une brise du large. Aucun vent pour chasser la grisaille. Estelle palpe ma bosse à plusieurs reprises en disant : << Il faut que je prenne mes gouttes ! >>. Nous en rions.

Je passe ma main sous sa jupette, entre ses cuisses en posant mes lèvres dans sa nuque. À chaque arrêt. Elle ouvre la marche et s'arrête souvent. Les paysages qui nous entourent sont grandioses. Peut-être au-delà des perceptions humaines. Nous ne souffrons pas de la lourdeur et de la moiteur. La température reste à 21°. Voilà les premières maisons basses de Kylesku. Typiques du Nord de l'Écosse. Avec le port au fond de l'estuaire. On distingue les habitations de Scourie sur l'autre rive. Avant d'aller plus loin nous profitons d'une aire de repos au bas des falaises. Il y a des bancs. Personne. J'administre une nouvelle fois la thérapie du docteur à Estelle. Avant de déguster nos bananes, nos oranges et des biscuits secs. J'ai la bite à l'air. Il faut rester prudents. Les marcheurs ne s'en doute pas.

Ils passent parfois en petits groupes, parfois en couples. Le sac à dos entre mes cuisses dissimule la main d'Estelle qui joue avec ma queue. Elle se penche sur le côté pour prendre ses "gouttes". Clémentine qui m'embrasse d'un baiser au goût sucré. Elle se penche pour dire : << Quand tu as tes "petits machins", tu es une sacrée suceuse ! >>. Estelle cesse, se redresse pour demander : << Seulement quand j'ai mes règles ? >>. Nous en rions de bon cœur alors que je la saisis par la nuque pour l'obliger à y retourner. Je dis : << Prenez vos "gouttes" ma chère patiente mais ne dépassez pas la dose prescrite ! >>. L'impensable jaillit soudain. Là, devant nous, à une trentaine de mètres, sur ce sentier relativement dangereux et vertigineux, quatre gaillards sur des vélos tous terrains.

<< Put-hein les kamikazes ! >> lance Estelle qui garde ma queue serrée dans sa main. << Il faut être fou ! La moindre chute et c'est la mort ! >> rajoute Clémentine. C'est vrai, les adeptes des sports extrêmes ne prennent peut-être pas toujours pleinement conscience des risques encourus. Mais à leurs manières de maîtriser leurs machines, ils savent ce qu'il font. Estelle veut retourner à son biberon mais Clémentine la précède en gloussant. On voit les marcheurs arriver. Heureusement. Ce qui permet à mes deux anges de se redresser à la moindre alerte. Elles se refilent une bite juteuse. C'est un véritablement enchantement que de se faire tailler une pipe dans cet environnement extraordinaire. Deux couples. Ils viennent prendre place sur un des bancs. Je remballe discrètement et vite.

Nous ne nous attardons pas. Nous voulons découvrir le bourg. Il n'y a qu'une seule rue. De chaque côté des maisons basses, le plus souvent peintes en blanc ou recouvertes de chaux. Les toits aux tuiles d'ardoises grises. C'est étrange, touts les roches sont recouvertes d'une fine mousse couleur rouille. Des moutons paissent dans de minuscules prés sans clôtures. Parfois traversant la rue sans montrer la moindre inquiétude en présence des humains. Il y a un bar restaurant. C'est mignon. Toujours cette ambiance familiale. Il se parle ici un dialecte incompréhensible. Des hommes âgés qui rient. Des femmes debout, les mains sur les hanches qui les regardent jouer aux dés. Quelques touristes attablés. Nous savourons là un "Perrier citron". Il nous semble être la meilleure boisson au monde.

Il faut penser à revenir car il est déjà dix sept heures. Estelle se plaint de maux de ventre. Je la masse délicatement en soufflant de l'air chaud à travers le fin coton gris de son T-shirt. << Mmhh, docteur, vous êtes un magicien ! >> lance t-elle alors que Clémentine joue avec sa main dans mon short, dans mon slip, derrière moi. Il ne faudrait pas se faire attraper sur ce sentier au haut des falaises car nous ne pourrions nous cacher nulle part. Le retour est aussi enchanteur que l'aller. Un total de cinq heures de marches. En revenant à Drumberg, la fatigue nous gagne. Une bonne douche achève d'ouvrir nos appétits de randonneurs. Couchée sur le lit, tenant son ventre en respirant fortement et de façon régulière, Estelle fait des exercices respiratoires qui apportent un véritable soulagement.

Soulagement que j'appuie en me mettant à plat ventre, ma tête entre ses cuisses, pour suçoter son clitoris. Elle a d'abord ce réflexe typiquement féminin. Voulant d'abord m'en empêcher. La douceur de ma caresse, faisant partie de la thérapie du docteur, procure toutefois rapidement l'effet souhaité. En gémissant, elle se laisse aller au plaisir. Clémentine me fait changer de position. Je me retrouve à quatre pattes, la nuque rapidement douloureuse, entrain de suçoter alors que Clémentine, couchée sur le dos, me taille une pipe. J'emmène tout de même Estelle à un orgasme salvateur. Haletante, reprenant ses esprits alors que Clémentine et moi sommes déjà debout, elle s'écrie : << Ça donne faim ! >>. c'est vrai. Il est 19 h30. Nous dévalons l'escalier. Notre table nous attend.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui dévorent des queues de langoustines après avoir dévoré de la queue juteuse. Avant une dernière promenade sur les quais du port où se donne une petite fête aux musiques Celtiques...

Docteur Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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- 36 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2676 -



Seconde journée à Durness

Hier matin, aux environs de neuf heures, je suis tiré de mon sommeil de cette sympathique manière dont fait preuve Estelle. Serrée contre moi, saisissant mon érection naturelle, elle pose ses lèvres sous mon oreille. Quelques instants avant d'en gober le lobe. Mordillant légèrement. Clémentine se réveille pour venir se blottir. Je suis entre mes deux anges qui se frottent contre mes hanches en gémissant. Nous contemplons la chambre où nous venons de passer la première nuit. Un espace presque austère, sans ostentation mais meublé avec goût. Par contre la peinture blanche mériterait de disparaître d'un coup de baguette magique. De l'ocre clair nous plairait davantage. Mais ces petits hôtels du Nord Ouest de l'Écosse ne sont fonctionnels qu'aux mois d'été. Exploités par des familles dont c'est un second revenu. Un revenu d'appoint et non négligeable.

Estelle se lève pour se précipiter vers la porte des toilettes. Clémentine me chevauche en mitraillant mon visage de bisous. C'est à notre tour d'aller satisfaire nos besoins urgents. L'endroit est si minuscule qu'il est impossible d'y tenir à deux. Tant pis pour nos rituels pisseux. Le dimanche, pas de jogging. Le ciel est voilé mais lumineux. La température extérieure est de 20°. Morts de faim nous dévalons l'escalier pour aller dans la salle du restaurant. Il y a huit chambres. Il est fort probable que tous les clients de l'hôtel soient assis là. Les conversations sont feutrées. Comme un discret bourdonnement continuel. Le Kempies-Cozy house est une maison blanche, toute en longueur et à un étage. Ici aussi c'est la propriétaire qui fait le service. Il ne manque rien. Pancakes, marmelade d'oranges.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur les découvertes de la veille. L'adorable port de pêche, principale ressource économique de la petite ville, semble tiré d'un roman de Dickens. Nous y avons flâné un peu samedi en soirée. Qu'il est agréable de savourer un véritable café. Des pains grillés en formes de barquette qu'il suffit de recouvrir d'un beurre crémeux, d'un peu de miel sous la confiture d'oranges. Prendre tout notre temps et traîner à table. Ce que semblent faire les autres clients. Des couples, plutôt jeunes, qui mangent de bon appétit. Nous remontons à la chambre. Estelle et Clémentine portent une de leurs jupettes "tennis", carmins, des T-shirts beiges. Je suis en short kaki, T-shirt brun. Nos baskets. Nous nous lavons les dents en faisant nos clowneries.

Pressés de partir en exploration, nous redescendons par l'ascenseur extérieur. Une cage en verre ultra moderne qui dénote complètement avec le cadre. Mais discrètement installée à l'arrière de la maison. C'est d'un pas de promenade que prenons la rue principale et commerçante. C'est une ambiance très particulière. Le voile du ciel se déchire par endroit pour laisser apparaître un bleu d'azur. Il n'y a pas foule, aussi de se balader là est un plaisir de chaque instant. C'est insolite parfois. Les vitrines des magasins ne sont autre que les fenêtres basses des maisons. Nous entrons dans la supérette pour y acheter des fruits. Des gâteaux secs qui remplacent les barres de céréales plutôt rares hors des villes. Le tout rangé dans le petit sac à dos que je porte. Sac qui nous suit partout.

Sur le port c'est la criée. De grands casiers en osiers contiennent de ces crustacés géants. Impressionnants par leurs tailles et leurs mouvements lents. Il y a autant de touristes que d'autochtones à venir faire leurs emplettes sur les quais. Des chalutiers partent ou reviennent de la haute mer. Entre deux barques posées sur des cales, je sors mon Zob. En restant vigilants, nous pouvons réaliser un petit film voulu par Estelle. Ses règles sont terminées. Elle voudrait marquer ce fait par un truc bien torride. En appui sur ses coudes, installée sur une sorte de table où sont posés des outils, elle écarte ses cuisses pour m'inviter à la pénétrer. Clémentine, son I-phone en main, filme la scène. Je m'approche en regardant bien partout autour de nous. Personne à moins de cent mètres.

Je me penche pour lécher son minou. Il y a encore l'odeur du savon intime au goût vanillé. Je pose mes lèvres sur son clitoris. Je me mets à sucer. Des frissons agitent l'intérieur de ses cuisses, contre mes joues. J'adore. Ses gémissements de plaisir m'enivrent. Je me redresse, mon short et mon slip tombent sur mes chevilles. Clémentine tourne autour de nous. Je frotte mon sexe contre celui d'Estelle. Elle me fixe de son regard interrogateur. Vais-je m'immiscer ou pas ? Tout en filmant et en se déplaçant, Clémentine contrôle totalement l'environnement immédiat. Personne. Avec précautions, je m'introduis dans Estelle qui pousse un petit cri de ravissement. Je reste immobile. Puis, lentement, je me mets à suivre le rythme qu'elle m'impose. Un rythme lent, régulier, où elle ne cesse de me fixer.

Cette espèce de table de travail sent fortement l'huile de vidange. Il y a un gros moteur au sol à côté de la barque. Nous restons ainsi une bonne dizaine de minutes. Filmés par Clémentine qui prend des gros plans de nos visages. Je soulève Estelle pour l'emmener en marchant. Je fais un cercle entre les deux embarcations distantes d'environ cinq mètres. On ne peut nous voir de nulle part. C'est vraiment une opportunité parfaite. Même si cela reste inquiétant tout de même, l'excitation est à son comble. À tel point que Clémentine se masturbe tout en restant concentrée sur son téléphone. Des voix. Là-bas, deux pêcheurs vêtus d'épaisses toiles bleues. Ils viennent par là. Je me retire rapidement. Je remonte slip et short, Estelle se réajuste, toute rouge et encore souriante d'extase.

Nous contournons la barque pour retourner vers la rue qui remonte en ville. Clémentine nous montre quelques extraits. Sur l'écran ont me voit, ridicule, les fringues sur les godasses, portant le sac à dos, enfoncé dans Estelle. Nous sourions parfois à l'objectif. << Put-hein, c'est génial la petite baise à risques du matin ! >> lance t-elle. Nous en rions de bon cœur. Nous contournons les maisons du bord du port pour prendre en direction des falaises. Le sentier côtier les surplombe à plus d'une centaine de mètres en hauteur. C'est un environnement spectaculaire. Le ressac des vagues de la mer qui se jettent aux pieds des falaises est assourdissant. De l'écume blanche. Ce sera le lieu du départ de notre randonnée de cet après-midi. << On refait. Ce sera notre défi ! >> dit Estelle.

Vu le nombre de promeneurs et la configuration des lieux, il ne sera pas trop difficile de trouver quelques endroits propices. Estelle ne cesse de palper ma bosse. << Encore ! Plein de fois cet après-midi. On doit battre notre record ! >> lance t-elle en me touchant. Estelle fourrant sa main par le haut dans mon short sans braguette. Je suis sujet aux vertiges. Que ces derniers soient sexuels ou conséquences de l'altitude, je suis confronté à cette pathologie. Ce qui fait rire mes deux anges qui gambadent sur ce sentier dangereux comme sur le trottoir d'une rue passante. Je les admire mais c'est effrayant. Nous repérons les lieux. Avec la minuscule paire de jumelles nous regardons au loin. Tout le bord de mer n'est que falaises vertigineuses, sauvages et lunaires. C'est un paysage accidenté, surprenant. Époustouflant...

Il est presque midi quand nous revenons à l'hôtel. Son restaurant est également ouvert au tourisme. C'est une cuisine simple et local avec un seul menu du jour. Nous dégustons des moules grillées, des queues de langoustines à la mayonnaise accompagnées de pommes de terre aux fromages. C'est un régal. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos "loisirs" de la matinée. Clémentine nous montre quelques extraits. Estelle se promet de faire un montage de tous les films réalisés cet été. Nous ne traînons pas. Trop impatients de repartir en virée, nous nous lavons les dents. Dans le petit sac à dos, des abricots, des gâteaux secs, la gourde d'eau. C'est parti. Direction le port puis le sentier sinueux qui part à droite. Ce sentier contourne l'estuaire au fond duquel il y a le port.

Évoluant constamment à plus d'une centaine de mètres au-dessus des eaux écumantes. Ça résonne comme aux portes de l'enfer. Estelle ouvre la marche. Elle aussi prend des photos. L'endroit est extraordinaire. Des oiseaux de mer nichent dans les falaises. Leurs petits à l'abri dans d'inaccessibles anfractuosités. Il y quelquefois sur notre droite, des possibilités de quitter le sentier. Afin de préserver la faune et la flore, il est formellement interdit de quitter le chemin balisé. Mais des individus tels que nous, se plaisant dans les transgressions de toutes natures, savent à quel point contourner les lois est un plaisir qui se savoure comme il se "doigt". Et je doigte Estelle comme rarement. Devant l'objectif du téléphone de Clémentine. Là, un amas rocheux. Personne ne nous voit y monter.

Nous escaladons la roche en pente douce pour y accéder. L'endroit semble conçu par dame nature pour nous permettre une nouvelle péripétie. Estelle, couchée au sol, sur une dalle rocheuse, ses cuisses écartées, montre son sexe de l'index de la main droite. M'invite à y pénétrer de l'index de sa main gauche. Je me mets en position. Restant en appui sur mes bras, au-dessus de son corps, je la pénètre une nouvelle fois. Clémentine filme en tournant autour de nous. C'est amusant d'entendre, en contrebas, les conversations où les rires des marcheurs. Impossible de nous voir. Si ce n'est du ciel. Nous faisons véritablement l'amour. En évitant toutefois d'aller jusqu'à l'orgasme. N'en pouvant plus, après s'être masturbée tout le temps, Clémentine cesse de filmer pour s'allonger à nos côtés.

Je la pénètre à son tour. Elle ne veut pas être filmée. Estelle joue avec mes couilles qu'elle empoigne parfois fermement. Je pourrais éjaculer tellement c'est bon. Nous passons là un peu plus d'une heure. Les jupettes froissées ainsi que les T-shirts, mes deux anges tentent d'y remédier en riant. Je remets mon slip, mon short et nous redescendons sur le sentier. Le soleil fait une apparition glorieuse. Nous reprenons notre randonnée habités des plus merveilleuses sensations. Pas de récidives mais d'innombrables attouchements au risque de nous faire surprendre. J'ai très souvent la bite dans une main ou dans une bouche alors que nous sommes juste dissimulés par la roche au détour du sentier. Nous jouons avec le feu mais en chanceux, nous ne nous faisons pas attraper. Retour pour 19 h30.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines à qui les jeux OlymPipes ont ouvert un appétit d'ogresses. Avant de retourner pratiquer quelques déviances extérieures jusqu'au crépuscule. Puis de retrouver la douceur des draps, d'une bouche, d'une bite et d'un orgasme qu'il faut rendre le plus silencieux possible...

Julien



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En route pour Thurso

Il va être neuf heures, hier matin, lundi. Aujourd'hui nous attendent 130 km de routes étroites, sinueuses, dans les paysages les plus sauvages de l'Europe géographique et septentrionale. La mer du Nord sur notre gauche les montagnes sur notre droite. Estelle à ma droite qui se serre contre moi en saisissant mon érection naturelle au réveil. Clémentine à ma gauche qui vient se blottir. Je passe mes mains dans les culottes pour démêler quelques nœuds. Glisser mes doigts entre les lèvres de leurs intimités. C'est dans des gémissements que nous nous étirons. Estelle se lève pour se précipiter vers la porte en disant : << Pipi ! >>. Clémentine m'attire sur elle en chuchotant : << J'ai envie de faire l'amour. J'ai fait un rêve où je n'arrêtais plus. Partout ! Tout le temps ! >> Nous en rions.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous nous habillons de nos tenues de sports. Un peu d'eau sur nos visages. Morts de faim nous dévalons l'escalier pour rejoindre la salle du restaurant. L'hôtel ne compte que huit chambres. Et probablement que tous les clients sont présents. Nous reconnaissons d'ailleurs des visages croisés la veille. Nous prenons un de ces copieux petits déjeuners typiques des contrées nordiques. Le café est délicieux. Les pancake succulents. Les tranches de pain grillé sont longues et font penser à des barques. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de la matinée. En étudiant l'itinéraire sur l'I-phone d'Estelle. Oui, ce ne seront pas moins de 130 km qu'il faudra parcourir. Thurso est la ville la plus haute sur la carte avec près de 9 500 habitants.

Nous ne traînons pas. Nous sortons par l'arrière de l'hôtel. Un couple s'apprête à faire comme nous. Le ciel est presque entièrement bleu. Un bleu pâle. La température extérieure de 20°. La journée s'annonce magnifique. Quelques mouvements d'échauffement. Quarante cinq minutes d'un jogging qui nous emmène sur le sentier côtier. La vue sur l'océan est grandiose. La vue sur le port est splendide. Clémentine cesse de courir pour prendre de sublimes photos. Il est dix heures trente quand nous prenons notre douche. D'abord Estelle pendant que nous réunissons nos affaires. Puis c'est à notre tour. Mes deux anges portent ce matin des jupettes "tennis" grises, des T-shirts mauves. Je suis en short noir et T-shirt gris. Nous descendons à l'accueil où je règle le solde. Tout est parfait.

C'est parti. Nous quittons Durness en direction de Tongue. Je suis obligé de rouler lentement. La route est étroite et n'est pas toujours en bord de mer. Quand elle longe le littoral c'est au haut de falaises vertigineuses. Nous sommes souvent à plus de trois cent mètres au-dessus de l'océan. De quoi avoir le palpitant mis à rude épreuve. Clémentine se contente de palper ma bosse. Me permettant ainsi de parfaitement contrôler ma conduite. Il faut se garer sur des parks places tous les cent mètres afin de laisser passer les véhicules qui viennent d'en face. C'est du sport. C'est une des routes interdites aux caravanes. Seuls les vans et campings cars sont autorisés. Estelle à l'arrière commente les paysages lunaires qui nous entourent. La route est encaissée entre de hautes falaises parfois abruptes, verticales. S'il devait y avoir un éboulement il serait impossible d'échapper au pire au fond de ces nasses. Clémentine filme notre avancée épique.

Cinquante kilomètres dans des conditions éprouvantes. Mais qui valent la peine d'êtres vécues. L'environnement est époustouflant. Il faut une heure trente pour faire cinquante bornes. Voilà Tongue. Une petite ville encaissée au débouché d'une vallée, entourée de montagnes. Tout est vert. Le ciel est magnifique. Le soleil dans toute sa splendeur. La lumière est diaphane. Il règne cette atmosphère mystérieuse des contrées perdues. Sur la gauche, les ruines d'un château. Il faut garer l'auto sur le parking extérieur. La circulation est fluide. Morts de faim nous nous mettons en quête d'un restaurant. Il y en a cinq. Pas de chance. Toutes les tables sont prises d'assauts. Il faut donc ruser. Un peu affolés, mais en riant de nos angoisses, c'est finalement l'établissement luxueux Norse Bakehouse qui nous accueille. Le principe que nous appliquons est simple. C'est dans les restaurants les plus chers qu'on trouve toujours une table. Il suffit d'y mettre le prix.

Nous savourons un énorme plateau de fruits de mer. Le service est impeccable. Nous renouons même avec la "tradition" des visites aux toilettes hommes. D'abord avec Estelle. Enfermés dans un des deux cabinets. Après son besoin naturel, je la prend quelques minutes en levrette. Puis elle me tient la bite pour en diriger les jets. De l'autre côté de la porte un pisseur qui n'arrête pas de tousser. << Il doit en mettre partout ! >> chuchote Estelle en remontant sa culotte. C'est au tour de Clémentine. Enfermés dans le même cabinet. C'est étroit. Je dois mettre en pratique tous mes talents de contorsionniste pour lui lécher le minou d'après pipi. Elle me suce un peu avant que nous ne rejoignons Estelle sous le regard de quelques clients intrigués. Ce qui nous fait rire aux éclats.

Nous achetons des fruits dans la supérette Lidl. Quelque soit l'endroit dans le monde, chez Lidl les légumes ou les fruits sont d'une fraîcheur irréprochable. Ça se vérifie encore ici, dans ce grand bourg perdu au milieu de l'immensité rocailleuse. Il y a de nombreux îlots au large. Tongue possède son petit port de pêche situé au fond de l'estuaire. Nous ne pouvons hélas pas nous attarder. Nous reprenons la route. La même route sinueuse, tortueuse, souvent encaissée entre des murailles de plusieurs centaines de mètres. Les quatre vingt derniers kilomètres sont aussi éprouvants que les précédents. L'arrêt pipi est un casse tête. Tout doit se passer très vite. Je gare la voiture sur un park place. Les deux portières côté roches ouvertes. C'est entre les deux qu'Estelle et Clémentine pissent.

De la route personne ne se doute de rien. C'est comme après une bonne blague. Nous rions en repartant. Il faut deux heures quinze pour faire les 80 bornes. Je suis nerveusement épuisé. Quand je gare enfin la voiture sur un des deux parkings obligatoires aux touristes, nous restons tous les trois silencieux un bon moment. Devant nous l'océan. Le port de moyenne importance qui dessert les îles Okney et Shetlands. De grands bateaux blancs quittent les terres ou au contraire y arrivent. Nous dégustons les brugnons achetés à Tongue. Le vent du large est assez fort. Clémentine me sort la bite. En crachant le noyau du brugnon qu'elle aime à sucer longuement, elle se met à sucer mon chibre. Estelle assise à l'arrière caresse mon cou en disant : << Un peu de détente ! >>

Clémentine cesse, se redresse en rajoutant : << C'est mérité. Tu nous as emmené à bon port ! >>. En l'occurrence le port de Thurso. Il va être seize heures. Nous récupérons grâce aux fruits et à l'eau gazeuse. Notre hôtel se trouve juste sur la colline qu'on voit sur notre gauche. Un grand manoir blanc, un peu surréaliste dans son écrin de verdure. Je démarre pour quitter le parking. J'emprunte le chemin pavé sur environ un kilomètre. Nous ne croisons qu'un véhicule de livraison qu'il faut laisser passer en priorité. Le parking de l'hôtel Forss House est situé derrière la bâtisse. C'est effectivement un manoir du dix neuvième sicle, bâtit sur les restes d'un château médiéval. Nous félicitons Clémentine une fois encore pour le choix de ses réservations. C'est un quatre étoiles superbe.

La jeune femme de l'accueil nous reçoit chaleureusement. Nous sommes attendus. C'est avec l'ascenseur qu'elle nous emmène au second étage où nous attend une belle chambre. Une salle de bain avec jacuzzi. La jeune femme nous laisse nous installer en nous donnant le menu "champion" de la soirée. De quoi saliver. C'est un grand lit, recouvert d'une couette aux motifs Écossais. Une tenture Écossaise à la grande fenêtre. Un fauteuil, un bureau, une armoire. De splendides petites reproductions des toiles de Johannes Vermeer. au-dessus du lit et sur le mur opposé. L'odeur de fraîcheur. La propreté exemplaire en font un endroit de rêve. Surtout en ouvrant le battant vertical à croisillons de la fenêtre. La vue est panoramique, extraordinaire et époustouflante. Clémentine prend des photos.

Nous défaisons nos bagages. Nous resterons ici deux nuits. Et les environs promettent de nous réserver de belles surprises. Je m'allonge sur le lit. J'ai besoin de récupérer un peu de toutes nos émotions. Estelle s'allonge à ma droite, Clémentine s'allonge à ma gauche. Je suis entre mes deux anges qui me couvrent les joues de bisous. << Pauvre chauffeur pour dames qui a besoin d'affection ! >> murmure Estelle en fourrant sa main dans mon short sans braguette. Elle descend la tête pour la poser sur mon ventre. Je ne tarde pas à avoir mon sexe dans sa bouche. Encore mou, il durcit rapidement sous l'effet de la succion. Clémentine descend à son tour. Elles se refilent ma bite au gout 'salin" d'après leurs dires. Elles se redressent en même temps. Estelle me chevauche la première. Je suis complètement enfoncé alors que Clémentine descend mon short et mon slip jusqu'à pouvoir me le retirer. Elle joue avec mes roubignoles.

Estelle fait du "dada". Cette position n'est vraiment pas sa préférée. Pas davantage que pour Clémentine qui prend le relai. Tout cela ne dure qu'une petite demi heure. Nous nous rhabillons. Il serait bien dommage de ne pas partir à la découverte de Thurso. Ville que nous connaissons bien pour y être passé les années précédentes. En camping car de location. La rue principale. Ses boutiques. Ses rues transversales pavées. Tout cela respire cette nostalgie d'un autre temps. Nous nous offrons des cônes de glace à la pistache en flânant. Les touristes sont nombreux mais ce ne sont pas les foules redoutables habituelles. Estelle me palpe la bosse à chaque occasion. Clémentine fait de même sans s'entourer de la moindre précaution. Il est dix neuf heures trente quand, morts de faim, nous sommes attablé dans la superbe salle du restaurant. Des moulures au plafond, des lustres. << C'est Versailles ! >> lance Estelle. << Mieux ! >> dit Clémentine.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui aiment à flâner sur les quais des ports pour admirer les crépuscules enchanteurs du Nord de l'Écosse. Une queue juteuse à disposition...

Julien (chauffeur pour dames)



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Seconde journée à Thurso

Hier matin, mardi, nous sommes réveillés par la sirène d'une ambulance ou d'une voiture des pompiers. Estelle à ma droite, serrée contre moi, se raidit soudain en gémissant. Il n'est pas tout à fait huit heures trente. Clémentine à ma gauche, se tourne pour venir se blottir. Gémissant elle aussi. Je suis entre mes deux anges à émerger assez durement. Notre nouvelle chambre nous apparaît magnifique. La pureté des lignes de son mobilier. Sa discrète élégance. Sa décoration subtile. Estelle se lève d'un bond pour courir à la fenêtre qu'elle ouvre. << Il y a de la fumée là-bas, en allant vers le port ! >> lance t-elle avant de se précipiter vers la porte des toilettes. Clémentine m'entraîne par la main. Nous allons voir à notre tour. Si c'est un incendie c'est sur les quais du port que cela se passe.

À notre tour d'aller soulager nos vessies. Nous enfilons nos shorts de lycra noir, nos T-shirts de lycra rouge. Il fait beau. Le ciel est presque entièrement bleu. La température extérieure de 20°. Morts de faim, nous dévalons les escaliers des deux étages. Il y a des clients prêts à partir. D'autres viennent d'arriver. L'hôtel fait le plein. C'est un des plus bels édifices de la ville, situé à flanc de collines boisées, recouvertes de hêtres et de chênes séculaires. Entourée d'un parc à l'herbe évoquant quelques moquettes verte et rousse. La salle du restaurant nous accueille dans ses fééries. Les conversations tournent autour des évènements de la matinée. Nous apprenons que c'est un incendie qui s'est déclaré à la capitainerie du port mais qu'il n'y pas de blessés. Nous prenons notre petit déjeuner.

Un café aux arômes délicats. Un jus d'oranges fraîchement pressées. Des pancakes succulents. Du pain blanc que je recouvre d'un beurre crémeux et légèrement salé. Délicieux avec le miel issu de notre pot qui se vide doucement. Astuce qui permet d'apprécier la marmelade d'orange qui est proposée dans tous les établissements hôteliers du Royaume Unis. Il est n'est que neuf heures lorsque nous sortons du grand manoir blanc. Un air vivifiant venant de l'océan participe de nos premiers enchantements. D'autres clients s'apprêtent à faire leur running matinal. Quelques mouvements d'échauffement et nous prenons le chemin qui monte en pente douce. C'est un vrai plaisir et la surprise est plus grande encore quand nous arrivons sur un véritable parcourt sportif. Avec agrès.

Nous pouvons nous suspendre à des barres, à des anneaux, faire des abdos sur des installations spécifiques en bois. Il faut parfois attendre notre tour car tous les coureurs matinaux de la ville semblent s'être donnés rendez-vous dans cette forêt. Le plaisir est double. Celui de la découverte, celui de pratiquer notre jogging dans des conditions idéales. Il est dix heures quand nous sommes dans la salle de bain. Clémentine et moi sous la douche. Estelle dans le jacuzzi. Nous alternons. Les bains à bulles procurent d'intenses sensations de massages. C'est jouissif. Nous n'avons jamais passé autant de bon temps dans une salle de bain. << C'est génial ! >> lance Clémentine. << L'érection de Julien où la baignoire ronde ? >> demande Estelle en se penchant pour saisir ma queue raide et dure.

Il va être onze heures. Mes deux anges portent aujourd'hui une jupette "tennis" noire, des T-shirts blancs. Je suis en en short et T-shirt des mêmes teintes. Baskets. Nous dévalons les escaliers pour sortir. Il y du monde partout dans le parc. Là-bas, des gens sont vêtus à la façon du dix neuvième siècle. Deux grandes caméras sur pieds. Est-ce le tournage d'un film ? En effet, en écoutant les conversation autour de nous, nous apprenons que c'est un petit film publicitaires. Les costumes des dames et des messieurs sont extraordinaires. Les ombrelles que portent les actrices apportent cette touche d'un autre temps, d'un autre siècle. Pas très discrète, Estelle pose sa main sur ma bosse et disant : << Aujourd'hui, je te la sors partout. Tu n'as pas le droit de dire non ! >>

Nous en rions de bon cœur. Nous quittons le parc pour prendre le chemin parfois en larges escaliers qui descend vers les premières maisons de la ville. Nous arrivons dans les rues du quartier résidentiel de Thurso. De grandes villas ne sont pas sans évoquer Deauville en Normandie. De style colonial, de style victorien ces bâtisses sont spectaculaires. Nous avons fait un détour pour descendre jusqu'au port. Mais la promenade en valait vraiment la peine. L'accès à cette partie des quais est interdite. Des pompiers sont entrain de remballer leur matériel. Là-bas, sur la droite, le phare blanc surmontant des bâtiments blancs. Sur la gauche, on distingue les ruines d'une ancienne église gothique. Nous nous promettons de belles découvertes pour cette nouvelle journée. L'endroit est magique.

<< Et si on restait en ville pour tout voir ? >> propose Estelle. << On se trouve des fish & chips alors ! >> suggère Clémentine. Je porte le petit sac à dos contenant nos nectarines, nos brugnons, la gourde d'eau et la minuscule paire de jumelles. Nous longeons les quais accessibles du port. Thurso compte environ 9 500 habitants à l'année. Mais avec l'afflux touristique il faut en rajouter la moitié de juin à septembre. L'endroit exerce un véritable envoûtement sur les visiteurs. La ville et son port font parties intégrantes de la baie magnifique qui s'ouvre aux regards. << Dommage de devoir repartir demain ! >> lance Clémentine. Estelle stoppe nos flâneries. Devant moi, un bras autour de mon épaule, elle cache son autre main qu'elle fourre carrément dans mon short.

Par le haut avant d'aller explorer dans mon slip. Notre trio attire déjà quelques attentions en temps normal, mais là il les suscite. Ces deux jeunes filles hyper sexy dans leurs tenues légères, aux bras d'un homme d'âge mûr. Nous nous amusons une fois encore de ces situations. Même si c'est parfois extrêmement gênant, les initiatives coquines d'Estelle me font bander comme le dernier des salauds. Les rues de Thurso sont semblables à toutes celles des petites villes d'Écosse. Entourées de maisons basses, quelquefois à un étage. Les boutiques sont de véritables invitations à y entrer. Il y a même un tailleur de pierre qui réalise des sculptures de visage d'un réalisme hallucinant. Un artisan maroquinier propose des confections en cuir d'une beauté extraordinaire. Nous entrons dans sa boutique. Ce sont ces sacs à dos de petites tailles qui sont en fait des sacs à mains adroitement détournés qui nous ravissent immédiatement. Magnifiques.

Ils n'ont rien d'artisanaux au sens artisanal du terme. Pourtant, chacun d'eux, dans sa préciosité, est unique. Des coutures, des tailles, d'une précision étonnante. << Louis Vuitton n'a plus qu'à aller se rhabiller ! Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau ! >> lance Estelle. Je m'adresse au monsieur en montrant les deux sacs que regardent Estelle et Clémentine. Les tournant dans tous les sens. Je demande : << I'll take these two bags please. Can I pay you with my bank card ? >>. L'artisan, un homme d'âge mûr, portant chemisette blanche et pantalon blanc, me répond : << Oh yes of course sir ! >>. Estelle et Clémentine me regardent comme hallucinées. Je sors ma carte Gold internationale. Je m'acquitte de la somme demandée. Voilà ces superbes sacs propriétés de mes deux anges.

<< Tu es fou Julien ! >> me fait Estelle en sortant de la boutique. << Tu es merveilleux ! >> lance Clémentine. Chacune portant un grand sachet de papier kraft contenant leurs nouvelles acquisitions. Il commence à faire faim. Ce ne sont pas les restaurants, les fasfoods qui manquent dans les rues bondées de touristes. Là, le stand extérieur d'un traiteur. Il faut attendre dans la file. Heureusement ils sont deux employés à faire le service. Nos sachets de papier kraft en mains nous trouvons un endroit peinard pour dévorer notre repas frugal. Les frites en cornets sont succulentes mais encore bouillantes sous nos doigts rapidement poisseux. Les morceaux de poissons en beignets frits sont un autre délice. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de nos visites de l'après-midi.

Les serviettes en papier ne suffisent pas. C'est à une fontaine de rue que nous pouvons les nettoyer de leurs graisses. Les filles s'arrêtent souvent pour admirer leurs achats. C'est vrai que ces petits sacs à dos, sacs à mains, sont les plus beaux qu'il m'ait été donné de voir. À tel point que mes deux anges les mettent sur leur dos. Vides, sans rien à l'intérieur que du papier froissé pour en garder les formes. Elles se regardent dans les vitrines. Je prends quelques photos pour qu'elles puissent s'admirer. << Wouah, on est hyper sexys ! >> lance Estelle. << On comprend qu'on nous dévore des yeux ! >> rajoute Clémentine. Nous prenons en direction des ruines de l'église. St Peter Church. Il n'y a pas trop de visiteurs. Il n'est que treize heures et les touristes sont aux terrasses des restaurants. << Je te fais une pipe ! >> me fat Estelle en fourrant sa main dans mon short par le haut. Fouillant dans mon slip pour provoquer une érection.

C'est là, cachés des regards que je suis debout devant une stèle. Toutes les deux, assises, se refilent ma queue. Je me fais tailler une authentique pipe des familles. Clémentine se lève, sort son I-phone du sac à dos que je porte. Elle filme la scène en tournant autour de nous. On entend des cris, des voix par très loin. Je reste donc vigilant et très observateur. Estelle se régale en poussant de petits gémissements lascifs. C'est sublime. Je pourrais éjaculer tellement c'est bon. Je n'en fais rien car je préfère distiller mon foutre au compte goutte durant cet après-midi qui s'annonce "sirupeux". Il faut cesser car un groupe arrive. On ne voit encore que leurs têtes au-dessus des murs délabrés. Je remballe à toute vitesse. Nous reprenons la visite en lisant l'historique des lieux. Intéressant. Ensuite c'est la visite de North Coast Visitor Centre. Un musée d'accès libre qui offre à découvrir l'historique de cette ville étonnante. C'est plein de monde.

Notre après-midi passe bien trop vite. Cette petite ville ravissante aurait encore bien des secrets à nous offrir mais il va être dix neuf heures et notre table nous attend. Il faut remonter à Forss House. Attablés devant des queues de homards fumées, accompagnées d'un assortiment de légumes cuits à la vapeur, nous dégustons en revenant sur les moments forts de cette belle journée. Nous ne traînons pas. Trop impatients de redescendre dans les rues animées. Il y a des groupes folkloriques qui interprètent la musique celtique si particulière à ces contrées. De la cornemuse. C'est épuisés que nous remontons à l'hôtel vers vingt trois heures. Je demande à la jeune femme de l'accueil. Il est impossible de rester une nuit supplémentaire. Tout est réservé jusqu'en octobre. C'est dommage.

Bonne nouille à toutes les coquines qui apprécient d'en savourer le jus sous les draps soyeux d'un grand lit moelleux...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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En route pour Wick

Notre réveil est synchrone. Hier matin, mercredi, nous quittons nos profonds sommeils en même temps. Il va être neuf heures. Estelle à ma droite qui se serre encore plus fort en se frottant contre ma hanche. Une cuisse sur ma tumescence. Clémentine à ma gauche qui vient se blottir pour faire pareil. Je passe mes bras autour de leurs cous. Nous prenons doucement conscience des réalités en observant une fois encore la décoration de notre chambre. << On resterait bien encore une journée supplémentaire ! >> lance Clémentine. Je dis : << J'ai demandé si c'était possible ! >>. Estelle rajoute : << Et c'était non ! >>. Hélas. Nous nous étirons en modulant nos gémissements jusqu'à l'absurde. Estelle se redresse, lance son : << Pipi, vite ! >> quotidien avant de se lever d'un bond pour courir vers la porte des WC.

Clémentine m'attire sur elle. Je reste en appui sur mes bras pour ne pas peser de tout mon poids. Mon érection matinal s'estompe. Nous ne sommes pas du matin. Même en mimant l'acte d'amour. Et l'envie de soulager nos besoins est bien trop forte. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Un peu de flotte sur le visage et nous nous habillons de nos tenues de running. Morts de faim, nous dévalons l'escalier, parcourant les deux étages qui nous séparent de la salle du restaurant. En prenant place à une table libre, nous admirons une nouvelle fois le luxe insoupçonnable du grand salon. Jusqu'à présent, durant tout notre périple dans le Nord Est de l'Écosse, nous n'avons eu que de très bons cafés. Celui de ce matin nous paraît encore meilleur. Le jus d'oranges fraîchement pressées aussi.

Ce sont les baguettes de pain coupées dans leurs longueurs, beurrées, couvertes de miel, qui sont succulentes. Notre pot de miel personnel diminue comme neige au soleil. Il faudra songer à en acheter un nouveau. Sinon nous serons condamnés à manger de la marmelade d'orange. Ça passe mais avec du miel. Nous prenons notre petit déjeuner en compagnie des clients de l'hôtel. Dans le bourdonnement incessant des murmures des conversations. Dans ces établissements de haut standing pas de gamins chiants à pourrir la vie des touristes. Peu de familles. Beaucoup de séniors ou de couples très "classes". Nous mangeons de bon appétit en étudiant l'itinéraire de notre prochaine station. La petite ville de Wick n'est qu'à 40 km par les terres. Nous prendrons la route du littoral. 80 bornes.

Ce qui fera le double de distance mais les paysages en valent largement la peine. Nous connaissons les endroits pour y êtres passés en camping-car les années précédentes. << Put-Hein, plus jamais en camping car ! >> s'écrie Estelle. << Ah non, plus jamais ! >> surenchérit Clémentine. C'est vrai. Même si nous en gardons de fabuleux souvenirs, la formule itinérante d'hôtels en hôtels permet une existence peinarde sans soucis. Pas la peine de trouver où se garer. Pas d'emmerdements sur les routes. La vie en vacances est bien plus agréable cet été. << Surtout que ce sont peut-être mes dernières vacances avec vous ! >> rajoute Estelle en prenant une expression dramatique. Nous sortons. Quelques sauts sur place. Quelques flexions, une dizaine de pompes chacun. C'est parti.

Le ciel est voilé mais lumineux. Il y a une lourdeur orageuse. La température est de 22° alors qu'il n'est que neuf heures trente. Cinquante minutes d'un superbe jogging qui nous emmène le long du même circuit que mardi. Courir le long de la mer reste un moment passionnant. Nous croisons nombre d'autres joggeurs. C'est souvent d'un mouvement de tête ou d'un sourire que nous nous saluons. Au retour, c'est l'immersion dans le jacuzzi. Plaisir intense que nous aimons faire durer. Estelle adore s'amuser avec la pression des jets, avec la puissance des bulles. Nous traînons là jusqu'aux environs de onze heures. Estelle et Clémentine portent une de leurs jupettes "tennis" et un T-shirt. Je suis en short, T-shirt. Baskets. Nous récupérons nos vêtements lavés et sec au guichet de la buanderie.

Nous réunissons nos affaires. Je règle le solde à l'accueil. La dame s'excuse encore de ne pouvoir donner suite à notre demande. Toutes les chambres de ce somptueux manoir blanc sont réservées depuis le début mars. Nous voilà en route. Je n'ai d'autres choix que de rouler lentement. L'étroite route qui longe la côte surplombe de véritables précipices. Sur notre gauche l'océan, sur notre droite des falaises souvent vertigineuses. La circulation est dense. Il faut plus d'une heure pour arriver à la Pointe de Duncansb. Mais cela en vaut la peine. Le grand bourg dont les maisons sont construites autour d'un haut phare. Un mur blanc l'entoure, évoquant une sorte de château surréaliste. Nous garons l'auto sur le parking obligatoire. Pour préserver la flore et la faune interdiction de quitter le sentier balisé. Il y a du monde partout. C'est un spectacle grandiose, de bout du monde. La nature dans sa plus totale intégrité. C'est absolument magique.

Le vent du large. Les cris stridents des oiseaux de mer. Il y a le fameux îlot aux phoques. C'est avec la paire de jumelles que nous les admirons s'ébattre sur la rocaille de leur île inaccessible. Au mépris de toutes les conventions sociales, Estelle palpe ma bosse sans la moindre discrétion. << C'est ton défi monsieur. Je vais te tripoter partout et devant tout le monde ! >> lance t-elle dans cette sorte d'euphorie qui nous submerge. L'endroit est tellement féérique. Je la gronde. Je la tance. Rien n'y fait. Je suis même terriblement gêné car des gens regardent. Heureusement que cela les amuse. Nous allons jusqu'aux extrêmes limites des falaises. Je suis pétrifié par le vertige. De grosses barrières métalliques protègent du gouffre bruyant où les vagues viennent se fracasser contre les rocailles.

C'est un spectacle dantesque. Tous nos sens ne suffisent pas à en appréhender les beautés extraordinaires. La faim commence à se faire sentir. Nous avons des fruits en bonne quantité. Nous retournons à la voiture pour déguster nos brugnons, nos nectarines et nos abricots. En route. Sur notre gauche Sinclair Castle. Les ruines encore grandioses d'un château médiéval construit sur une presqu'île. Au sommet de falaises inquiétantes. Une prouesse incroyable d'avoir bâtit cette forteresse sur cet éperon rocheux. Voilà Wick. Petite ville portuaire accueillante et semblant sortie d'un comte de fée. Notre hôtel est situé en bord de mer, juste à une centaine de mètres de la jetée qui le sépare du port. Mackays Hotel est une grande bâtisse de pierres taillées. Toute en longueur et étrangement étroite.

Le parking est à l'arrière, entre la mer et le bâtiment. La jeune fille de l'accueil, sans doute Indienne ou Pakistanaise, est d'une invraisemblable beauté. Notre chambre nous attend au second étage. L'intérieur de l'établissent est d'un luxe incroyable. La décoration de notre chambre est magnifique. C'est moderne, contemporain mais faisant preuve d'un goût certain. La fonctionnalité étant probablement le souci premier des concepteurs. La salle de bain est une invitation à y passer des heures. Là aussi baignoire à bulles , lavabos doubles, bidet et même une coiffeuse à miroir qui permet aux femmes de se préparer, de se maquiller, de se pomponner. Il est presque quinze heures trente. Morts de faim nous descendons jusqu'aux premières maisons. << Un fish & chips, vite ! >> dit Estelle.

Nous trouvons notre bonheur à l'un des fastfoods du centre. Une fois encore le tourisme attire ici un monde fou. Il faut préciser qu'avec cette météo plutôt clémente, il y a foule à parcourir les rues. Les vitrines des magasins ne sont qu'autant de prétextes pour qu'Estelle me tripote en nous observant dans le reflet des vitres. Nous dégustons nos cornets de frites, nos cornets de poissons en beignets, assis sur le muret au-dessus du port. Le petit sac à dos cache mon érection. Estelle me branle de ses doigts poisseux de graisse de frites. En riant. << Ce sera un délice de te la pomper quelque part ! >> dit elle. Nous rigolons comme des bossus. Ce "quelque part" se présente lors de nos errances sur les quais. Encore une fois, et il faut le répéter, il y a là des endroits très "coquins".

Je recommande à tous les couples désireux de s'encanailler un peu de le faire sur les quais d'un port de pêche. Ce sont ces empilements de palettes qui nous offrent l'endroit parfait. Mon slip et mon short sur les chevilles, je me fais sucer à l'abri des regards. Clémentine tourne autour de nous pour filmer la scène. C'est tellement excitant qu'elle se touche d'une main. Estelle qui cesse toutes les deux trois minutes pour partager ses impressions. << Ta bite a un goût de friture. C'est exquis ! >> dit elle avant de retourner à ses succions délirantes. Je pourrais éjaculer tellement c'est bon. Même si ma position debout devient inconfortable pour mes pauvres lombaires de quinquagénaire libidineux. << Tiens, filme ! >> lance Clémentine en tendant son I-phone à Estelle médusée.

Il est rare que Clémentine se fasse filmer ou photographier dans ce genre de situation. Ce qui est paradoxale pour l'authentique exhibitionniste qui sommeille en elle. C'est Estelle qui tourne autour de nous. Je me fais tailler une pipe des familles. Des voix. Ça fait bien un quart d'heure que nous sommes cachés en cet endroit pourtant discret. Des voix de femmes. Nous cessons immédiatement. Je remballe. Nous contournons les empilements de palettes, de corbeilles en osiers. Nous comprenons. Ces deux jeunes femmes cherchent un endroit pour faire leurs pissous de touristes. Leurs hommes les attendent d'ailleurs un peu plus loin. Nous remontons vers la ville. Il faut acheter un pot de miel. Ce ne sont pas les supérettes qui manquent. Nous y trouvons notre bonheur. Ici le miel est un luxe.

<< Put-Hein, c'est du caviar ou du miel à ce prix là ! >> s'exclame Estelle. Nous prenons un pot de 500gr. Avec ce stock, de quoi tenir jusqu'à la mi septembre et peut-être bien davantage. Nous nous offrons des pots de glaces. Notre marque préférée Ben & Jerry's. Délices vanille aux noix de pécan et pralin aux noisettes que nous savourons assis sur un des bancs devant l'Hôtel de ville. Bâtiment magnifique de l'époque Victorienne. Les rues de la ville sont animées. Il y aura ce soir une de ces fêtes dont l'Écosse a le secret. Groupe de rock celtique au programme. Nous nous promettons d'en être. Il va doucement sur dix neuf heures. Nous retournons à l'hôtel. Un petit rafraîchissement dans notre salle de bain. Flotte sur la gueule. Petite pipe partagée. Avant de redescendre au restaurant.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui savoure des fruits de mer autour d'une table ronde, dans un cadre luxueux. Sans culottes. Impatientes d'aller s'encanailler encore un peu dans les rues au son de la musique d'un groupe "farouche" en kilts. Avant les cunnilingus et les pénétrations sous la couette...

Julien



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C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Seconde journée à Wick

Hier matin, jeudi, nous sommes réveillés, par des chants. Ils semblent provenir de l'extérieur. Serait-ce une chorale ? Ou quelque chose qui y ressemble fort. Estelle me fait un rapide bisou avant de se lever pour se précipiter à la fenêtre. Notre chambre est au second étage. La vue est panoramique. << C'est des filles qui chantent dans le parc ! >> lance t-elle avant de rajouter : << Ça me donne envie de faire pipi ! >>. Elle coure vers la porte des toilettes. Nous nous levons pour regarder à notre tour. En effet, une dizaine de filles, en arc de cercle, devant une dame qui donne la mesure, chantent en cœur en tenant une partition. << C'est quoi ce délire à huit heures du matin ? >> s'exclame Estelle en revenant. C'est à notre tour d'y aller. Nous aurons la réponse une fois descendus.

Revêtus de nos tenues de sports, nous dévalons les escaliers sur les deux étages qui nous séparent de la salle du restaurant. Morts de faim, en passant devant l'accueil, nous demandons au jeune homme de quoi il en retourne. << These are the members of the Canoe Kayak Club. There is an amateur championship this morning. These are the girls from Team Wick ! >> nous explique t-il. Nous le remercions pour aller nous installer à notre table. Informés. Les chants ont cessé. Il y a maintenant des applaudissements. En regardant par la fenêtre qui nous fait face, nous découvrons des supporters entrain d'encourager nos futures championnes. Notre copieux petit déjeuner nous fait rapidement oublier notre réveil en chansons et à huit heures du matin. Une heure avant l'heure habituelle.

Grace à notre nouveau pot de miel, nous pouvons oublier le goût un peu oppressant de l'obligatoire marmelade d'oranges. Le café mériterait d'être cité dans l'anthologie des merveilles de ce monde. Le jus d'oranges est un réel délice. Tout comme les pancakes aux noisettes. Nous traînons à table. D'autres clients arrivent à leur tour. Le sujet de conversation reste bien évidemment la chorale des championnes. << C'est sympa, ça nous fait une heure supplémentaire de découvertes ! >> lance Clémentine. << Et j'ai l'impression qu'on ne va pas s'ennuyer ! >> répond Estelle avant de poser sa main sur la mienne et rajoutant : << Et ton défi du jour ? Me sauter quelques part dans un endroit à risques et qui le permet ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Voilà un défi délirant.

Très certainement irréalisable mais dont l'idée est excitante autant que charmante. Il va être huit heures quarante cinq. Le ciel est bleu. Quelques nuages sur l'horizon, au-dessus de l'océan. Une température de 20°. La journée s'annonce splendide. Estelle consulte les prévisions météos sur son I-phone. Elle confirme. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement entre le parc et l'hôtel. D'autres joggeurs matinaux reviennent. C'est parti. Nous suivons le sens de l'orientation dont fait preuve Estelle qui donne également le rythme soutenu de notre running. Qu'il est agréable de découvrir l'endroit en courant. Les quais du port. Le chemin qui longe les falaises vertigineuses à une cinquantaine de mètres au-dessus du niveau de la mer. Le vent du large. C'est un émerveillement.

Une heure de plaisir pur plus tard nous voilà de retour à l'hôtel. Tous les trois dans le bain à bulles, à savourer cet instant magique. Estelle adore jouer avec la robinetterie, les réglages de la puissance des jets, des bulles. Nous rions. Ce n'est pas seulement avec la robinetterie que joue notre adorable coquine. Mais également avec ma bite, mes couilles qu'elle empoigne à plusieurs reprises d'une main ferme. Je caresse ses seins avant de passer à ceux de Clémentine. Des seins minuscules qu'il est doux de câliner. Mes mains entre leurs cuisses. Un pur plaisir. Mes deux anges portent une de leurs jupettes "tennis". Aujourd'hui carmins. Des T-shirts beiges. Je suis en short gris et T-shirt brun clair. Nos baskets. Il va être dix heures quarante cinq quand nous redescendons. Très vite.

Impatients d'aller revoir les endroits découverts durant notre jogging. Nous nous réservons la visite du port et de la ville basse pour cet après-midi. Ce que nous voulons voir ce matin, ce sont les ruines du château Sinclair. Situées sur une presqu'île. Comment une telle prouesse architecturale a t-elle été possible au treizième siècle ? Les bâtisseurs détenaient-ils un mystérieux secret ? Les ruines, comme souvent, sont beaucoup plus petites à l'intérieur qu'elle ne paraissent de loin. Il y a de nombreux visiteurs. << Tu me montres ta bite ? >> me fait Estelle alors que nous franchissons un pont de pierres au-dessus de l'abîme. Le vacarme du ressac au bas des falaises couvrant sa voix elle est obligée de gueuler. Ce qui nous fait rire. Elle se place devant moi pour cacher sa main baladeuse.

Un muret protège les touristes du vide parfois effrayant et vertical des falaises. Clémentine prend des photos. Dans un soubassement de caillasse, entre un escalier interdit d'accès et le mur du donjon carré, je pose bite à l'air. Estelle, son bras autour de ma taille, pointant son index sur mon érection mollasse. Nous sourions tous les deux à l'objectif. Clémentine prend deux photos. Il faut faire vite. Partout autour de nous des voix, des rires dans des langues inconnues. Nous quittons les ruines. << Et si on se prenait des fish & chips à midi, on pourrait rester dans l'action ! >> suggère Clémentine. Nous applaudissons l'idée. J'ai le petit sac sur le dos mais il ne contient que nos papiers, la minuscule paire de jumelles et un paquet d'assortiments de fruits secs. De quoi tenir quelques temps.

De retour en ville, nous avisons le supermarché Lidl devant le théâtre. Nous y faisons un stock de brugnons, de pêches qu'il faudra manger rapidement. << Put-hein tout est cher en Écosse ! >> lance Estelle en découvrant les prix. Ici, les fruits s'achètent à la pièce. Denrée de luxe. Un exemple, un brugnon est équivalent à un euro. Une pêche un euro dix. Il faut bien comprendre que tout cela ne pousse pas sous ses latitudes. Mais nous ne connaissons pas les soucis de budget. Il y a du monde mais beaucoup moins que dans le Sud de l'Écosse. Wick Heritage Center est un peu le musée historique de la région. L'accès y est gratuit. Nous découvrons une extraordinaire collection de modèles réduits des plus beaux voiliers. Des bateaux construit ici dans les anciens ateliers de la ville.

Des pièces archéologiques de tout premier ordre. Une collection incroyable de nœuds marins. Des mannequins en bois habillés des costumes locaux des siècles passés. Le musée n'est pas très grand. Parfois tout cela est présenté de manière hétéroclite. Il faut ruser. De rares visiteurs à cette heure-ci. Il n'est que midi et demi. Je pose donc une nouvelle fois bite à l'air entre deux mannequins en bois, féminins, avec Estelle debout sur le socle derrière moi faisant des pitreries. Clémentine prend plusieurs clichés. Une fois à l'extérieur elle nous les fait voir dans une véritable explosion de rires. Nous avons repéré un traiteur qui, devant sa boutique propose un stand de fish & chips. Il faut patienter dans une file d'une dizaine de personnes. Les cornets de frites sont énormes. Morts de faim.

Nous savourons ce repas simple mais délicieux en flânant dans les rues parfois pittoresques de Wick. Nous repérons la fontaine publique où nous pourrons laver nos mains. Nos doigts poisseux d'huile de friture et de beignets de poisson. Une rapide visite de la distillerie de whisky. Les odeurs de malt et d'orge fermentés nous sont écœurantes. << Si on reste je vomis ! >> s'exclame Estelle. Nous quittons les ruelles pour prendre le chemin au-dessus des falaises. Le bruit de la mer se fait entendre de loin. Il nous guide. Voilà le château d'Ackergill. Splendide restauration habitée par une famille aristocrate de la branche des Windsor. Il ne se visite pas. Mais d'en faire le tour permet d'en admirer toutes les subtilités architecturales. C'est magnifique. Un grand panneau en raconte la genèse. En descendant le sentier inquiétant, taillé en escalier, on peut accéder à l'entrée d'un souterrain. Condamnée par une épaisse et inviolable grille de métal noir.

Le ventre plein, repus, un peu lourds, nous revenons sur le port. De gros navires de croisières amarrés entre des cargos. Ces gros bâtiments desservent les Shetlands et les Orcades. Ces îles habitées au Nord du pays. Des chalutiers. Il y a là un intense trafic maritime. Une partie des quais est réservée aux pêcheurs traditionnels. Là aussi, une criée attire les badauds. D'énormes crustacés, aux pinces attachés par de solides cordes, bougent lentement dans leurs casiers d'osier. C'est inquiétant. Estelle qui me palpe la bosse sans vergogne et sans le moindre complexe, nous propose d'aller voir le phare blanc au bout de la jetée. La mer est légèrement houleuse. Les gros nuages au-dessus de l'horizon s'approchent inexorablement. Nul doute que d'ici ce soir les conditions auront changé.

Il n'y a personne entre le mur blanc qui interdit l'accès au phare et l'extrémité de la jetée. << Tu me baises là ! Tu me prends ici ! >> s'exclame Estelle. Devant mon air consterné, elle rajoute : << Ton défi du jour ! >>. Je regarde partout autour de nous. Il y a des embarcations qui passent à proximité. On pourrait nous voir depuis la mer. << Couchés parterre vous ne risquez pas d'êtres vus ! >> précise Clémentine avant de rajouter : << Et puis je fais le guet ! >>. Elle sort son I-phone. Je suis mort de trouille. Estelle se place sur une pierre plate un peu surélevée, au sol. En appui sur ses coudes, écartant ses cuisses, elle dit : << Maintenant ! >>. Si je me mets à genoux, c'est la bonne hauteur mais ça va être douloureux au bout d'une minute. Clémentine vide le sac, le pose au sol.

Je m'y mets à genoux. Je frotte mon sexe contre celui d'Estelle. Elle se touche. Me fixe de ses yeux du même bleu que les cieux. Elle saisit mon érection naissante pour se l'introduire. Doucement mais avec détermination. Elle se mordille la lèvre inférieur. D'un dernier coup de reins elle s'enfonce toute la queue. Clémentine tourne autour de nous en filmant. Impossible de nous voir de la mer. Par contre, des ruines de Sinclair Castle, avec une bonne paire de jumelles, il est tout à fait possible et probable d'êtres observés. Clémentine, tout en filmant, s'écarte, s'éloigne pour surveiller les environs immédiats. Nous ne faisons pas durer. Défi relevé et réalisé. << Deux minutes et dix sept secondes ! >> lance Clémentine. Nous nous réajustons avant de quitter l'endroit. Précipitamment.

Nos errances nous mènent dans un lieu étrange. Une sorte d'encaissement, entre deux falaises, permet d'atteindre le niveau de l'océan. C'est un large chemin pavé entre des falaises aux roches rousses. Il y a du monde. C'est une crique. La plage d'une trentaine de mètres de large est couverte de gros galets. Le vent du large s'engouffre là avec force. Au-dessus de l'horizon, de gros nuages sombres annoncent les évènements à venir. Fort heureusement rien ne se passe jusqu'au soir. Attablés dans le restaurant de l'hôtel, entourés de clients, savourant des fruits de mer flambés, nous revenons sur nos "folies" de l'après-midi. Nous en rions en revoyant les images sur l'écran du téléphone. Lorsque soudain un grondement assourdissant pétrifie tout le monde. Un orage éclate. Des éclairs zèbrent le ciel devenu noir d'encre. Tout aussi subitement un déluge de pluie rajoute aux grondements extérieurs. Nous n'irons pas en promenade ce soir...

Bonne fin de soirée à toutes les coquines adorant avoir peur des éléments déchaînés, couchées sur le grand lit de leur chambre d'hôtel à se partager une bite juteuse, à se faire brouter les minous, à se faire pénétrer entre deux succions expertes d'un maître es cunnilingus...

Julien

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En route pour Helmsdale

Il est presque neuf heures, hier matin, vendredi. Pas de chorale pour nous réveiller à cette heure. Juste quelques rires que nous percevons depuis le parc derrière l'hôtel. Estelle, restée contre moi toute la nuit, ses pieds collés aux miens pour y récupérer toute la chaleur, saisit ma tumescence. Ses lèvres se referment sur le lobe de mon oreille. J'aime l'haleine de ses nuits. Tout comme j'aime celle de Clémentine qui vient se blottir. Entre mes deux anges, dans un enchantement paradisiaque, je sors lentement de mon sommeil. C'est merveilleux. Mes mains glissent dans les culottes pour défaire quelques nœuds. C'est ainsi que nous revenons à la réalité. Admirer la décoration de notre chambre quelques minutes. Avant qu'Estelle ne se lève pour se propulser vers la porte des toilettes dans son cri primal : << Pipi ! >>

<< J'aime ce que tu nous fais le soir avant de dormir. C'était encore exquis ! >> murmure Clémentine en se frottant contre ma hanche. C'est à notre tour d'aller soulager nos impérieux besoins. Morts de faim, en riant parce que nous en perdons l'équilibre, nous revêtons nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Avec l'orage de fin du monde de la soirée, la température est descendue à 17°. Par contre le ciel est à nouveau bleu d'azur. Le soleil ne tardera pas à réchauffer l'atmosphère. Nous dévalons l'escalier jusqu'à la salle du restaurant. Ces odeurs où se mêlent pain chaud et café nous étourdissant de douceurs. Il y a certainement tous les clients de l'établissement car il ne reste que deux tables disponibles. Nous prenons notre petit déjeuner en évoquant l'orage violent de la soirée.

D'après les dires du serveur, ce fut un véritable ouragan. À voir les branches cassées qui jonchent le gazon du parc, c'était d'une force inouïe. Le café est un nectar de roi ce matin encore. << Je ne sais pas comment ils font mais je veux ce secret ! >> lance Clémentine. << Moi, je veux la recette de ces pancakes aux noisettes ! Vous sentez cet arrière gout de sirop d'érable ? >> rajoute Estelle. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi. L'itinéraire de notre prochaine destination. Helmsdale n'est qu'à 70 km. La route longera le littoral sur toute sa longueur. Des réjouissances en perspective. Nous traînons à table en revenant sur notre défi de jeudi. << Je m'offrirais volontiers une récidive ! >> dit Estelle en posant sa main sur la mienne. Nous en rions.

Il va être 9 h30. Nous sortons. La température est déjà de 20°. Nous risquons d'avoir trop chaud en leggings et sweats. Nous remontons rapidement nous mettre en shorts et en T-shirts. Pour dévaler l'escalier une nouvelle fois. En effet, il fait une fraîcheur très agréable au dehors. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour une heure de running. Sur le même parcours que jeudi matin. Le ciel est entièrement bleu. Nous constatons les dégâts causés par la violente tempête de la veille. Tout cela a duré une partie de la nuit. Des employés communaux et des pompiers sont au travail pour dégager les axes principaux. De grosses grues, des camions et des pelleteuses sont mis en œuvre. C'est impressionnant. Nous revenons à l'hôtel pour dix heures. En sueur.

Le bain à bulles est une récompense. Nous apprécions vraiment. Au point que j'envisage de faire équiper notre grande salle de bain de l'étage d'un tel dispositif. Peut-être même dans la salle de bain du bas. Estelle et Clémentine portent une de leurs jupettes "tennis". Un T-shirt. Aujourd'hui en noir et blanc. Je suis en short, T-shirt des mêmes teintes. Nos baskets. Nous réunissons nos affaires avant de redescendre. Je règle le solde à la sublime jeune fille Indienne ou Pakistanaise. << Elles sont merveilleusement belles ces filles ! >> lance Estelle une fois que nous sommes sortis. << J'en suis jalouse ! >> rajoute Clémentine. Nous remontons jusqu'à la ville. Wick exerce sur les touristes qui la visitent une sorte de fascination. Ses rues, ses commerces aux vitrines souvent superbes.

Nous faisons provisions de nectarines, de brugnons et d'abricots. Nous en faisons grande consommation. Il est onze heures vingt et nous flânons une nouvelle fois en repérant les fastfoods. C'est sympathique de prendre des repas sur le pouce les midis. Ce que nous prévoyons de faire aujourd'hui encore. Départ pour Helmsdale après la bouffe. Il y a cette venelle qui relie deux rues commerçantes. Nous sommes de fervents adeptes des "plans" glauques. C'est la porte arrière d'un restaurant qui donne sur cet étroit passage. Il y a de grosses poubelles vertes sur roulettes. Il suffit de se placer entre elles pour se livrer à des facéties que la morale réprouve mais pas nous. Clémentine filme la scène. Je suis debout, un bras autour des épaules d'Estelle qui tient ma bite, son bras autour de ma taille.

Nous sourions à l'objectif. Je passe ma main sous sa jupette, j'adore le contact du fin coton blanc de sa culotte. Il y a du bruit provenant de la porte du restaurant. Nous cessons juste à temps. C'est une jeune fille rousse, vêtue de vêtements blancs de cuisine, qui vient probablement mettre un grand sac dans une des poubelles. Elle nous adresse un étrange sourire. Se douterait-elle de quelque chose ? Nous quittons en riant de nos "méfaits". C'est toujours ainsi. Une fois que l'on commence ce genre d'extravagances, on n'a qu'une envie. Recommencer, continuer. Nous entrons dans la grande boutique souvenirs, bureau de tabac, journaux. C'est évidemment le genre de commerce à attirer le plus de monde. Estelle collectionne les cartes postales en noir et blanc. Il y a deux tourniquets.

Là aussi, il est très facile de se livrer à quelques "exactions" en étant dissimulés par les deux présentoirs que nous nous faisons tourner. Nous ne sommes pas les seuls à regarder ces belles cartes postales. Mais Estelle est sans doute la seule à tripoter l'érection qui déforme l'avant de mon short sans braguette. Je suis certainement le seul à tripoter son entre jambes. Ce qui fait rire Clémentine qui adore faire le guet. Je la gratifie elle aussi d'attouchements discrets. << C'est délicieusement vicelard ! >> murmure t-elle. Impossible de s'y livrer plus longtemps. Une famille vient nous encercler pour choisir des cartes. Nous allons au rayon des magazines. Très rapidement, les nombreuses présences touristiques nous oppressent. Nous ressortons. Il va être l'heure d'un repas improvisé.

Nous hésitons entre les fish & chips et les plats à emporter proposés par ce traiteur asiatique. Estelle propose de faire pile ou face avec une pièce d'un shilling. << Face fish & chips, pile nem et riz cantonnais ! >> dit elle en lançant la pièce en l'air. << Face ! >> s'écrie t-elle en nous montrant le sous. Il suffit de prendre notre mal en patience dans la file devant le même stand que jeudi. Avec nos énormes cornets de frites et de beignets de poissons, nous cherchons un endroit où nous assoir. Cette fois ce sera à la terrasse d'un bar. D'y manger ne pose aucun problème à condition d'y consommer une boisson. Perrier est une marque aussi internationale que Coca-Cola. Aussi, c'est devant les célèbres bouteilles ventrues que nous savourons notre repas simple, frugal, mais ô combien délicieux.

Il est treize heures quand nous revenons à la voiture. Je roule doucement et avec prudence car la circulation est dense. Cette route est touristique. À droite les montagnes, à gauche la mer. Les falaises sont moins abruptes. L'axe routier est plus large. Nous passons dans le bourg de Berriedale et son pittoresque port de pêche. Ça roule difficilement. Il faut presque deux heures pour arriver à Helmsdale. Magnifique petite ville côtière. Son obligatoire port de pêche. Notre hôtel est situé sur les hauteurs. The Bridge Guest House est un véritable château. Cinq étoiles. Félicitations Clémentine pour cette réservation. L'endroit est magique. Divin. Le parking est souterrain. La jeune femme de l'accueil est d'une élégance folle, étonnante. Notre chambre nous attend au second étage d'un vrai palace.

C'est somptueux. On pénètre dans une bâtisse d'un standing invraisemblable. Le personnel masculin officie en smokings. Le personnel féminin en jupes noires, chemisiers blancs. Nous découvrons nos appartements. Fauteuils et canapé de cuirs bruns. Tapis profonds. Un lit recouvert d'une parure de soie mauve. Tout comme les tentures des deux fenêtres. Mais c'est surtout la salle de bain qui intéresse mes deux anges. Jacuzzi, baignoire double à bulles. Grande cabine douche. Toute la grande salle de bain est faite de marbres, de robinetteries dorées. C'est vraiment le grand luxe. << Un des châteaux du Roi d'Angleterre ! >> lance Estelle estomaquée. Nous sommes époustouflés par l'endroit, par sa décoration. Une fois nos affaires rangées, nous sommes impatients de découvrir la ville.

Il faut y entrer en traversant un pont de pierres. Comme un viaduc à deux piliers. Les maisons basses, pour la plupart blanches, offrent des rues bondées de touristes. Des commerces. La descente vers le port est extraordinaire. Il y a des arbres partout dans la ville. Nous sommes entourés de hautes collines verdoyantes et forestières. Il fait chaud et lourd. Les culottes sont dans la pochette du petit sac à dos que je porte. C'est sur les quais que Clémentine s'offre sa première véritable exhibe. Se faisant surprendre entrain de pisser entre deux empilements de grands casiers à crustacés en osier. C'est un marin pêcheur ou un employé du port qui a droit à ce privilège. Estelle et moi restons cachés pour filmer et admirer cette scène sextraordinaire. Qui ne dure hélas qu'une minute.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qu'une bonne exhibe met en appétit et en forme olymPipe pour des séquences canailles ouvrant les fesses tivités de la soirée...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 42 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2682 -



En route pour Inverness

Hier matin, dimanche, notre grasse matinée quotidienne nous emmène aux environs de neuf heures. Le dimanche pas d'entraînement. Pas de sport. Pas de jogging. Estelle à ma droite, qui est restée serrée contre moi toute la nuit, commence ses mouvements de pieds contre les miens. Mouvements réguliers. Elle saisit ma turgescence matinale d'une poigne ferme en murmurant : << Je passe la première, on attaque le démarrage ! >>. C'est en riant que je me réveille. Ce qui sort également Clémentine de son sommeil. Je suis entre mes deux anges qui se blottissent comme en proie au froid ou encore à quelques craintes inconnues. Estelle ne peut lutter plus longtemps. Elle se lève comme catapultée du lit pour courir vers la porte des toilettes. Clémentine se couche sur moi de tout son long.

Écartant mes bras qu'elle tient par mes poignets. Elle se frotte en me faisant des bisous. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous nous mettons de l'eau sur le visage avant de quitter nos T-shirts et slips de nuit. Estelle et Clémentine portent une jupette "tennis" carmin. Un T-shirt blanc. Je suis en short beige et T-shirt gris. Nos baskets. Morts de faim nous dévalons les escalier jusqu'à la salle du restaurant. Il y a là probablement tous les clients de l'hôtel. Dehors il fait beau. Quelques nuages d'altitude. Une température extérieure de 20°. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan des deux semaines écoulées. Notre périple dans le Nord Est du pays nous laisse d'agréables souvenirs. Nos découvertes nous ont enchanté. Il y eut de grands moments. Il y eut de belles aventures.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi. Nous quitterons Helmsdale en matinée. Direction Inverness. Nous y prendrons le repas avant de retrouver Yvan et Michèle, les parents d'Estelle. Nous passerons une semaine dans leur maison de North Kessock à cinq kilomètres d'Inverness. Des réjouissances en perspective. Nous allons pouvoir découvrir en profondeur toute cette région montagneuse. Nous traînons à table. Nous reprenons de ce café délicieux. Ce dimanche matin l'hôtel fête ces 50 ans d'existence. Il y a de grosses tranches de brioche à la pâte d'amande offertes aux résidents. Les deux serveuses viennent saluer chaque convive en présentant le plateau. Il n'y a qu'à se servir. Une brioche faite par le Chef de cuisine. C'est monstrueusement bon.

Nous sortons dans le jardin qui jouxte l'hôtel. De petites pancartes indiquent les espèces végétales du potager ainsi que de la partie botanique. Nous flânons pour aller jusqu'aux premières maisons à trois cent mètres en contrebas. Je suis entre les filles qui me tiennent les mains. Nous attirons inévitablement quelques regards curieux. Ces deux sublimes jeunes filles tenant les mains d'un homme d'âge mûr. À qui elles font des bisous. Nous nous amusons une fois encore de ces situations. De toutes façon ces attitudes nous suivent partout. Ce matin encore durant le petit déjeuner dans la salle du restaurant de l'hôtel. << C'est ça d'être une "star" ! Et très bientôt on aura des paparazzis qui nous suivront jusque dans les chiottes ! >> lance Estelle alors que nous en rigolons comme des bossus.

Estelle qui, sans être discrète, palpe ma bosse. Elle soulève mon T-shirt pour constater qu'aujourd'hui mon short est muni d'une braguette. << Tu peux l'ouvrir dès à présent et pour le restant de la journée. Ça m'évitera de l'ouvrir à tout bout de champs ! >> dit elle. Nous revenons à l'hôtel. Nos pitreries habituelles à la salle de bain où nous nous lavons les dents et faisons un brin de toilette. Clémentine fait des photos de nos poses ridicules devant le miroir. Il faut réunir toutes nos affaires. Il va être dix heures trente. Pressés de partir vers de nouvelles aventures, nous redescendons à toute vitesse. Je règle le solde à l'accueil. C'est une jeune fille blonde, souriante et affable à qui Clémentine remet la clef de notre chambre. Estelle derrière moi, ses bras autour de ma taille. Une main qui descend.

Je suis gêné de me faire palper la bosse devant cette inconnue. De poli son sourire devient amusé. Elle vient de s'en rendre compte alors que je range ma carte bancaire. Elle se penche même pour mieux voir. Peut-être pour constater qu'elle ne rêve pas. C'est en riant que nous quittons le hall. C'est parti. Ça roule plutôt bien pour un dimanche. Sur notre gauche la mer. Sur notre droite les montagnes verdoyantes. Nous retrouvons avec joie des endroits couverts de forêts. Les paysages cessent d'êtres lunaires. Clémentine me sort le Zob. N'oublions pas qu'au Royaume Unis on roule à gauche. Mon volant est donc toujours du côté du bord de la route. Ce qui impose une conduite prudente et réfléchie. Mais ma queue dans une main douce et câline ne perturbe pas mes sens. C'est même plutôt stimulant.

Il y a cent vingt kilomètres à parcourir. La circulation reste fluide jusqu'à l'approche de Dornoch. Le tronçon entre Dornoch et Alness ralenti considérablement notre moyenne. Nous avons tout notre temps. Arrêt pipi au bord de la route. Je prend un chemin qui quitte l'A 9 sur une cinquantaine de mètres. Une chapelle entourée d'un cimetière. Il y a d'autres voitures garées. Mais l'endroit semble parfait pour y pisser tranquillement. Des gens se promènent entre les pierres tombales. Dans un cimetière il y a toujours un espace dédié aux composts, aux déchets. On peut y pisser peinard. << Regardez le mec là-bas, il fait des photos ! >> lance Estelle en indiquant ce touriste solitaire. << Viens on lui fait notre numéro ! >> propose Clémentine. Je me planque derrière la grosse poubelle.

Estelle et Clémentine montent sur une sorte de socle en béton. Elles attendent quelques instants. Le type, là-bas, à une cinquantaine de mètres, vient de voir les deux filles. D'un même élan elles s'accroupissent. Les culottes sont dans l'auto. Les cuisses largement écartées, dans une indécence folle, elles fixent le touriste avant de lâcher leurs jets. Ceux d'Estelle viennent se briser au sol à moins de deux mètres. Par contre ceux de Clémentine viennent se briser sur le mur à quelques quatre mètres devant elle. C'est impressionnant. Je me masturbe en observant. Le type mâte franchement. Sans chercher à dissimuler son intérêt. Peut-être trop absorbé par ce spectacle il ne tente même pas de prendre des photos. Les deux coquines font durer. C'est à la limite de la crampe qu'Estelle se redresse.

Elle se torche longuement. Sans cesser de fixer le touriste. Clémentine se redresse à son tour pour s'essuyer en prenant son temps. Une jeune femme vient rejoindre l'homme. Estelle et Clémentine sautent de leur socle en riant. À présent seules leurs têtes restent visibles. Le couple ne prête plus aucune attention aux filles qui viennent me rejoindre. J'agite ma bite en disant : << Félicitations ! >>. Estelle s'écrie : << Put-Hein tu n'as même pas filmé ! >>. J'avoue que moi aussi j'ai totalement oublié de prendre des photos. Trop occupé à me branler en admirant leurs prestations pisseuses. Nous en rions de bon cœur avant de repartir. Clémentine se penche pour prendre mon sexe en bouche. Elle s'accroupit en gémissant du plaisir de sucer un peu du liquide séminal de mon excitation.

C'est reparti. Il est treize heures quand nous arrivons à Inverness. Le soleil nous accompagne depuis notre réveil. La journée est magnifique. Il faut se garer sur un des parkings obligatoires aux touristes. Dix minutes de marche et nous voilà à l'entrée d'une des rues qui mènent au centre. Nous connaissons parfaitement celle ville où nous passons chaque année du bon temps. Morts de faim nous lisons les menus affichés devant les établissements gastronomiques. Pour être certain de trouver une table à cette heure, il faut choisir un établissement de standing. C'est le "River House", au bord du fleuve Ness qui nous offre un cadre enchanteur et des plats hautement gastronomiques. Les prix dissuasifs permettent une sélection rigoureuse de la clientèle. On est certain de manger tranquilles.

Le jeune serveur en smoking vient à note table pour flamber les queues de langoustines. C'est toujours un spectacle de voir pratiquer les flambées devant nous. Nous savourons ce délicieux repas en nous régalant. Nous rions de notre aventure au cimetière. << Quand je commence, j'aimerais être vue pour le reste de la journée ! >> lance Clémentine. << On se trouve un autre plan avant ce soir ! >> répond Estelle. Nous traînons à table. Nous flânons longuement dans les rues de la ville. Le centre historique d'Inverness est un haut lieu culturel. Les édifices médiévaux sont nombreux. Nous dégustons des glaces Ben & Jerry's, installés sur un banc du parc. Nous reprenons la voiture. North Kessock est un petit bourg médiéval à cinq kilomètres vers l'Est. Nous y arrivons pour dix sept heures.

Nous retrouvons la grande maison aux couleurs ocres. Plus aucun échafaudage. Les travaux d'aménagements extérieurs et intérieurs sont terminés. Yvan et Michèle, ne cachant pas leurs joies, nous accueillent chaleureusement. Ils retrouvent leur fille avec une émotion qu'ils ne cherchent pas à dissimuler. Estelle les retrouve avec le même bonheur. Yvan et moi, en nous serrant la main, nous retrouvons notre amitié virile. C'est un véritable plaisir de nous retrouver. Les parents d'Estelle sont devenus au fil des années des amis intimes. Nous retrouvons notre appartement au premier étage. Le balcon donne sur la rivière qui coule à une vingtaine de mètres. Nous rangeons nos affaires. Nous vivrons ici une semaine, jusqu'au lundi 12 aout. Estelle et Clémentine dansent de joie sur le lit.

Je les regarde imiter des ballerines qui feraient leurs pointes. En sautant du lit elles prennent appui sur les montants des fauteuils pour faire des relevés de jambes. Sans culottes. S'accroupissant toutes les deux, cuisses écartées, elles me font des sourires, me tirent la langues. Estelle se redresse pour s'installer dans le fauteuil. Cuisses écartées, posées sur les accoudoirs. << Viens ! >> me dit elle. Je viens me mettre à genoux devant le fauteuil pour me régaler de son cadeau. Clémentine se couche sur le côté, passe sa tête entre le fauteuil et mes cuisses pour pouvoir me sucer. Nous sommes attendus en bas pour le repas du soir à dix neuf heures. Nous avons une petite demi heure à consacrer à nos "mises en bouches". Nous évitons l'orgasme de justesse. Ce sera pour après le repas, une fois sous les draps.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines avides de coquineries qui s'annoncent féériques cette nuit encore...

Julien



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North Keyssock

Hier matin, lundi, il n'est que huit heures. La main d'Estelle qui saisit mon érection naturelle. Me tirant ainsi du sommeil comme elle le fait si souvent. Gobant le lobe de mon oreille avant de murmurer : << Je n'aime pas être réveillée toute seule ! >>. Ses pieds contre les miens. Clémentine se tourne pour venir se blottir en gémissant. Je suis entre mes deux anges. Nous émergeons doucement. La chambre de notre appartement est décorée très simplement mais chaque meuble a pour priorité la fonctionnalité. Le blanc cassé qui recouvre les murs agrémente les teinte du bois de pin du mobilier. Nous sommes au premier étage de la maison des parents d'Estelle. Avec la porte fenêtre donnant sur le balcon, on discerne le bruit de la rivière qui coule une vingtaine de mètres plus bas, dans le jardin.

Estelle me lâche aussi soudainement qu'elle m'a saisi. Elle se lève pour se précipiter vers la porte. Spectacle épique auquel nous avons droit chaque matin. Clémentine m'attire sur elle en chuchotant : << J'ai envie de faire l'amour ! >>. Nous ne sommes pas du matin. En appui sur mes bras afin de ne pas peser de tout mon poids, je frotte mon érection déclinante contre son sexe. Les cotons de nos slips de nuit se mettant à chauffer. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Comme nous l'avons fait dimanche pour le repas du soir, il est prévu de descendre prendre notre petit déjeuner avec Yvan et Michèle. Nous sommes attendus pour huit heures trente. Ce qui explique l'attitude matinale d'Estelle qui revient des toilettes. C'est à notre tour d'y aller. Nous revêtons nos tenues de sports.

Morts de faim nous dévalons l'escalier. Yvan est en bermuda, T-shirt, Michèle porte une magnifique robe d'été rouge à motifs floraux jaunes. Le café fumant et odorant nous attend dans la véranda. Nous prenons place autour de la grande table ronde. Les fauteuils en rotin sont extrêmement confortables avec leurs épais coussins. Nous prenons un copieux petit déjeuner en partageant nos dernières aventures et découvertes. Notre périple de deux semaines dans le Nord Est de l'Écosse passionne les parents d'Estelle. Ils se promettent de faire la même chose l'année prochaine. Ils apprennent à leur fille qu'ils ont eux aussi reçu leurs visas touristiques pour les États-Unis. Yvan et Michèle accompagneront leur fille à Los Angeles à la fin septembre. Elle a deux rendez-vous très importants.

Travailler dans la recherche scientifique pour de grosses entreprises Américaines, en étant titulaire d'un Doctorat, permettra à Estelle de commencer dans la vie professionnelle avec un premier salaire de sept mille dollars. À ce tarif on hésite pas à quitter la France et son économie déclinante. Nous écoutons le déroulement des opérations. Pour Clémentine ce sera un rendez-vous dans une firme Américaine basée à Aberdeen sur la côte Est de l'Écosse. Destination de notre prochain périple à partir de lundi 12 août. Pour deux semaines avant d'aller passer quelques jours à Saint Andrews chez tante Margaret et son mari Jack. Là aussi nous y passerons un semaine. Nous traînons à table. Yvan et Michèle nous exposent leurs projets. Leur entreprise à Inverness connait un grand succès.

Nous sommes invités au repas de midi. Michèle insiste. Ils sont trop heureux d'avoir leur fille auprès d'eux et Estelle l'est toute autant. Yvan nous propose même de partager tous les repas de midi ensemble durant notre séjour chez eux. Nous promettons d'y réfléchir car notre indépendance reste toujours le critère prioritaire. Par contre Clémentine encourage vivement Estelle à passer le maximum de temps en compagnie de ses parents. Surtout que pour elle, dès cet automne, la vie va considérablement changer. Discrètement, sous la table, Estelle me fait du pied. Il va être neuf heures. Nous prenons congé de nos hôtes pour sortir. Le ciel est immensément bleu. Un bleu plus prononcé. Annonçant de belles journées à venir. La température extérieure est de 20°. Le soleil est déjà haut.

Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. C'est le parcours que nous avons emprunté l'année dernière. Un sentier qui longe la rivière jusqu'à l'embouchure de la Ness, fleuve qui se jette plus loin au Sud dans le Loch Ness. Une heure d'un running des plus agréables. Il est dix heures quinze. Estelle prend sa douche la première pendant que nous recouvrons le lit. Que nous consultons enfin nos mails. Les messages de Juliette qui est depuis quatre jours tenancière de ma galerie d'Art et qui nous annonce déjà deux ventes. Mes toiles hyper réalistes semblent remporter un vif succès. Des messages de mon notaire, de mon expert comptable. Tout se passe au mieux pour mes affaires. Même deux courriels de Lise notre "femme de ménage" des samedis matins.

C'est à notre tour d'investir la salle de bain. Estelle reste avec nous pour nous donner ses impressions. Elle nous confie être partagée. Elle aussi aime notre intimité à trois. Aussi elle va couper la poire en deux. Elle a décidé d'alterner. Manger avec ses parents à midi, un jour sur deux seulement. Nous ne savons quoi dire. Cela semble un bon compromis mais c'est son choix exclusif. Estelle et Clémentine portent une de leurs jupettes "tennis" et T-shirts. Je suis en short, T-shirt. Nous redescendons pour aller flâner dans le bourg. North Keyssock est un peu la banlieue résidentielle d'Inverness. Un pont ultra moderne relie le village à la ville. Il enjambe l'estuaire de ses enchevêtrements métalliques rouges. De grands bateaux passent sous une circulation routière incessante. Reflet de l'essor économique du pays. Car depuis le Brexit, et malgré tous les mensonges médiatiques, le Royaume-Unis s'est très bien remis de son traumatisme Européen.

Il y a certes actuellement dans le Sud de l'Angleterre des émeutes raciales. De violents combats de rues dont nous entendons parler. Mais rien de tout cela n'est encore monté jusqu'en Écosse. Les vitrines des boutiques de luxe de North Keyssock proposent d'alléchantes vêtures. Je propose à mes deux anges de faire une razzia sur de belles robes, de belles jupes, avant la fin de notre séjour à Inverness. Estelle, avec son volontaire manque de discrétion habituel, me palpe la bosse sans vergogne. << Je te la sors cet après-midi et n'importe où. Te voilà prévenu ! >> dit elle en fourrant sa main dans mon short sans braguette et par le haut. J'ai tout de même le réflexe de me tourner vers la vitrine. Manque de bol il y a une employée entrain d'habiller un mannequin de bois clair. Et là, je suis "fait" !

La jeune fille nous adresse un sourire complice. Ces choses passent beaucoup mieux en compagnie de deux jeunes filles. Je lui fais un petit signe de la main alors qu'Estelle farfouille dans mon slip. L'employée lève son pouce pour me conforter, pour me rassurer, cela semble beaucoup l'amuser sinon la divertir. Il est midi quinze quand nous revenons avec le dessert. Des tartelettes aux abricots achetées dans une pâtisserie. Attablés dans la véranda, en compagnie d'Yvan et de Michèle, nous savourons un gratin de purée au bœuf haché et recouvert d'une croute de gruyère doré. Un régal. Estelle expose sa formule. Un repas de midi avec ses parents, un repas de midi avec nous. Ce à quoi Michèle s'exclame : << L'un comme l'autre on mange ensemble tous les midis. Obligatoire ! >>.

Nous en rions de bon cœur. << À condition que nous emmenions chaque jour le dessert ! >> lance Clémentine. C'est Yvan qui ponctue : << C'est une affaire qui marche. Marché conclu ! >>. Nous ne traînons pas car notre impatience de partir à l'aventure est la plus forte. Après nous êtres lavés les dents, nous dévalons l'escalier pour prendre la voiture. << Elle a besoin d'un coup de flotte ! >> précise Estelle. C'est vrai qu'avec notre équipée de deux semaines le noir de la carrosserie Mercedes a besoin de trouver un "Éléphant bleu". << Oh oui ! Tu me fais le coup de l'éléphant à trompe rose ! >> s'écrie Estelle en palpant ma bosse dans le jardin. C'est parti. Nous empruntons le pont sur ses trois kilomètres. C'est impressionnant. En-dessous de nous de grands bateaux. Je suis sujet aux vertiges. Je me concentre sur ma conduite. Clémentine gardant sa main immobile sur ma bosse.

Je gare la voiture sur le parking du supermarché Tesco. Il y a là une station de lavage et des pompes à essences. Des bornes à rechargements électriques. Je passe la bagnole au jet. Je fais le plein. Chacun veut s'amuser un peu avec le pistolet à pression d'eau. Encore un bon prétexte à facéties. Mais l'auto a retrouvé sa propreté. Il y a environ quinze minutes jusqu'au centre historique. Nous retrouvons avec plaisir les rues animées de la métropole. Pas seulement des touristes car les autochtones aiment leur cité. Il y a la grande galerie commerciale sous son toit de verre. D'y flâner dans l'odeur des fruits, des légumes présentés sur les stands est une joie. Je me fais tripoter à chaque recoin. Recoins où m'entraîne Estelle qui répète inlassablement : << L'éléphant à trompe rose sel te pli ! >>. Rires.

Mon short n'ayant pas de braguette, il m'est impossible de présenter la trompe de mon "éléphant". Nous flânons longuement. Avant le salon de thé où nous dégustons des coupes glacées et après la visite aux toilettes hommes où nous nous livrons à nos petites habitudes pisseuses. C'est au "Garden café", recommandé par le guide Michelin, que nous réservons une table. C'est un établissement gastronomique qui propose une cuisine moderne tout en s'inspirant de la tradition. C'est un défilé d'assiettes avec juste quelques légumes, quelques viandes, mais qui curieusement remplissent bien nos estomacs. Nous traînons à table a faire l'inventaire de tout ce que nous voulons revoir dans la région. Randonner sur les chemins forestiers au-dessus du Loch Ness. Voir où en sont les travaux de rénovations du manoir de Boleskine House. Randonner dans la vallée de Glen Afric. Visiter la fameuse roseraie qui participe de la fierté de la ville.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment rentrer à la nuit après quelques escapades polissonnes. Impatientes de retrouver les draps pour s'y entortiller dans la luxure d'indicibles autres plaisirs...

Julien



NOTE
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Seconde journée à North Kessock

Hier matin, mardi, nous revenons à notre heure de levé habituelle. Il est presque neuf heures quand Estelle nous tire du sommeil. Collée à moi toute la nuit. Ses pieds contre les miens qui ne cessent de bouger en rythme. Ma tumescence dans sa poigne ferme. Clémentine vient se blottir. Je suis entre mes deux anges, mes mains glissant dans leurs culottes. << Attention pipi ! >> murmure Estelle en me lâchant la queue pour se lever d'un bond. C'est notre premier spectacle matinal. Voir Estelle courir affolée vers la porte de la chambre. Clémentine prenant le relai, tenant mon érection naturelle en se frottant contre ma hanche pour se réveiller complètement. Estelle qui revient en disant : << Je prépare le petit déjeuner ! >>. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Déjà l'odeur du café.

Nous rejoignons Estelle dans la cuisine. Là aussi un balcon donne sur la rivière. La cuisine est équipée de façon ultra moderne. C'est presque dommage de bousculer l'ordre des choses. Il nous reste de la brioche qu'il faut placer dans le four à micro ondes afin de lui rendre son moelleux. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Clémentine beurre les tranches de pain éjectées par le grille pain. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur l'accueil réservé par les parents d'Estelle. Nous revenons également sur la formule choisie. Estelle prendra son repas de midi une fois sur deux avec ses parents, une fois sur deux avec nous. Ce qui semple être parfait pour ce séjour d'une semaine que nous passerons ici, dans leurs grande maison. << Par contre il faut faire des courses ! >> précise Clémentine.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de cette seconde journée à North Kessock. Nous pourrons enfin visiter ce que nous n'avons pas vu les années précédentes. Tout spécialement le château d'Inveness. En consultant son téléphone pour lire les informations concernant cette forteresse musée, Clémentine s'écrie : << Génial, il y un restaurant directement dans le château ! >>. Estelle s'exclame : << On réserve une table pour ce soir ! Manger dans un château ! Superbe ! >>. Je trouve l'idée passionnante. Aussi Clémentine fait immédiatement le numéro pour y réserver une table. Estelle, assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, nous écoutons la brève conversation. Positive. << C'est fait ! >> lance Clémentine avant de venir s'assoir sur ma cuisse. Nous faisons la liste des courses.

La vaisselle. Impatients d'attaquer cette nouvelle journée par le second plaisir d'un jogging, nous nous lavons les dents en déconnant devant le miroir de la salle de bain. C'est la toute première fois que cet appartement est occupé. Nous inaugurons en quelques sorte l'endroit. Même si nous y avons passé quelques nuits l'année dernière, dans un état de "chantier". Nous changeons nos T-shirts et nos slips de nuit pour nos shorts de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Nous dévalons l'escalier. Des rires nous parviennent. Les parents d'Estelle reçoivent aujourd'hui des amis. Le ciel est légèrement voilé mais la température est de 22°. Quelques mouvements d'échauffement. C'est le long de la rivière que nous pratiquons notre heure de jogging. Un cadre romantique avec ses teintes vertes et rousses.

Il est dix heures trente quand nous revenons. Estelle prend sa douche pendant que nous recouvrons le lit et que nous préparons les vêtements à mettre. C'est à notre tour. Estelle aime rester dans la salle de bain à nous raconter plein de choses. Nous voilà prêts. Les filles en jupettes "tennis" noires. En T-shirts blancs. Moi en short noir et T-shirt blanc. Nos baskets. Il y a une supérette au bourg. Dix minutes à pieds en descendant la route. Les filles me tiennent par la main. Leurs cheveux détachés qui flottent au vent. Nous marchons d'un bon pas. Nous attirons encore bien des regards en remontant la rue principale. Des touristes. Le village n'offre pas de particularité notoire. Des maisons basses, blanches, parfois à un étage. Une petite église. Une petite Mairie. Une école primaire en briques rouges.

Il n'y a pas trop de monde dans la supérette. Le rayon des fruits propose des nectarines, des brugnons, des pêches et des abricots dont nous faisons provisions. << Spaghettis à midi ! Ça vous tente ? >> lance Estelle. Nous en prenons un paquet. Des tranches de saumon étiquetées "Loch Ness", des barquettes de viande de bœuf. Des carottes, des tomates. Nous passons en caisse. Chacun tenant un grand sac en papier dans chaque main, nous prenons le sens inverse. Il est midi pile quand nous sommes de retour. Clémentine prépare l'assaisonnement des tomates. Estelle s'occupe des spaghettis en râpant le gruyère. Je fais rissoler trois galettes de viande hachée. Repas simple mais ô combien délicieux. Nous ne traînons pas. La perspective d'aller vadrouiller à Inverness nous rend assez fébriles.

La vaisselle. Lavage des dents. Dans le petit sac à dos que je porte des fruits. Il faut commencer par les pêches car elles se conservent difficilement. La gourde d'eau, la minuscule paire de jumelles. La météo restera favorable toute la journée. C'est parti. Je roule doucement dans une circulation fluide. La traversée du pont qui relie North Kessock à Inverness. La circulation se densifie. J'utilise la même formule que lundi. Je gare l'auto sur le parking du supermarché Tesco. Je remballe ma queue avec laquelle s'est amusée Clémentine sur les cinq kilomètres. << C'est mieux un short avec une braguette ! >> précise Estelle en palpant ma bosse. Il n'est pas encore treize heures trente. À pieds il faut traverser cette partie de la ville pour accéder aux collines. C'est sur la plus haute qu'est érigée l'imposante forteresse médiévale. Pas besoin d'attendre dans une des deux files, aux guichets. Il suffit de présenter nos QR codes devant l'écran du scanner et c'est réglé.

Le hall d'accueil propose une galerie commerciale. Un bureau d'accueil. Une boutique souvenir et même un salon de coiffure. << Put-Hein on est chez Disney land ! >> lance Estelle. En effet, la décoration générale est insolite dans un château. Les mosaïques du sol présentent les différentes armoiries des seigneurs du passé de la région. Dissimulés des regards derrière les tourniquets proposant des cartes postales, Estelle me palpe la braguette. Il y a foule. Il faut donc redoubler de prudence. Ce qui semble anecdotique pour Estelle que je suis quelquefois obligé de gronder comme une petite fille. Ce qui la fait rire aux éclats. Les visites sont libres ou guidées aux choix des visiteurs. Nous retrouvons ces groupes de touristes Asiatiques photographiant absolument tout. Même les portes.

Notre choix se porte sur une visite guidée. Il est préférable de découvrir l'histoire de ce lieu étonnant. En quittant le hall dans un groupe d'une quinzaine de touristes, nous découvrons la salle d'armes. Les murs de pierres. Les hauts plafonds boisés aux énormes poutres apparentes d'où pendent de gros lustres de fer. Les armures, les canonnières, les boulets, les hallebardes et toutes les armes nécessaires pour défendre la citadelle entre le treizième et le seizième siècle. C'est une jeune fille qui explique l'historique du château. Évoquant trois fantômes d'époques différentes qui hanteraient les salles et les couloirs. Estelle me palpe la bosse effrontément. Au sein d'un groupe dont tous les participants regardent et écoutent, rien de plus simple. Je bande comme le dernier des salauds. Superbe.

Il faut simplement que je trouve la ruse idéale pour redresser ma queue dure comme le bois qui est enroulée au fond de mon slip. Contrainte. Rien de plus désagréable. J'enfile ma main par le haut sous le regard amusé de mes deux anges. Ça y est, j'ai redressé mon Zob. Je peux continuer la visite dans les toutes meilleures conditions. Glissant quelquefois mes mains sous les jupettes des deux coquines. << Salaud ! >> murmure Estelle. Les culottes sont dans la pochette avant du sac que je porte sur le dos. Clémentine fait des photos. << On fait une photo "challenge" ? >> murmure Estelle. Comment serait-ce possible dans des salles où se croisent souvent deux à trois groupes ? Impossible. Par contre Estelle, sa main sur ma braguette, nous sourions à l'objectif. Clémentine fait des photo

Mais une des "spécialités" d'Estelle est de me mettre dans l'embarras. Ce qu'elle fait une fois encore en me palpant devant la guide. Très certainement une étudiante qui occupe un job d'été. Elle vient d'ailleurs de se rendre compte, pour la seconde fois, des tripotages d'Estelle. Elle fait comme de rien, continuant son argumentaire appris par cœur. Je suis terriblement gêné. Parfois mort de honte. Mais je reconnais que c'est également excitant. Nous visitons les appartements reconstitués. Tout est gigantesque dans cette citadelle. Sur les remparts la vue est magnifique. On voit les Black Mounts qui entourent le Loch Ness. C'est là, entre deux gros canons, que nous accomplissons l'impensable. Estelle, assise sur un des gros boulets en fer, cuisses écartées, me tient la bite alors que Clémentine fait quelques photos. Il faut faire hyper vite. Je ne bande pas du tout. C'est carrément l'angoisse. Mais une fois encore nous réalisons le défi du jour.

La visite dure une heure et demi. Nous redescendons le large chemin pavé pour aller vers la ville. Il y a un parc aux hautes grilles de fer forgé. Des statues de Dianes Chasseresses. Des fontaines. C'est l'endroit idéal pour une petite exhibe pisseuse. Estelle et moi, dissimulés derrière les bosquets, nous admirons la prestation de Clémentine. Accroupie, les cuisses écartées, dans une indécence affolante, elle pisse devant ce monsieur assis sur son banc. Il pose le livre qu'il est entrain de lire sur ses genoux. Il contemple la scène comme hypnotisé. Estelle filme alors que je la doigte. Clémentine s'offre là quelques frissons tant désirés. Lâchant de multiples jets, d'une puissance impressionnante, face à cet inconnu qui n'est qu'à une vingtaine de mètres. Personne ne passe. Parfait.

Jusqu'à la limite de l'ankylose Clémentine reste dans cette position. La bonne fortune est avec elle car il n'y a pas d'autres promeneurs dans ce coin du parc. << Quatre minutes et douze secondes à faire sa salope ! >> me dit Estelle avec mon doigt dans la chatte. Le type n'a pas bougé. Quand Clémentine se redresse pour se torcher le plus vulgairement possible, il retourne à sa lecture. << Étrange bonhomme ! >> rajoute Estelle. Clémentine vient nous rejoindre. Estelle montre l'écran de son I-phone. Clémentine visionne le film en se touchant. Nous quittons le parc pour descendre en ville. Nous reviendrons en soirée pour notre réservation. Le restaurant du château et ses décorations médiévales. Qu'il est agréable de flâner dans Inverness. Cette ville moderne propose de belles découvertes. Bien évidemment agrémentées des tripotages de braguette que me prodigue Estelle. Prenant un plaisir fou à me mettre dans les pires situations.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines bien allumées par des promenades libidineuses et délicieusement excitantes...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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Troisième jour à North Kessock

Notre douce grasse matinée prend fin un peu avant neuf heures. Estelle, dans son irrépressible besoin de ne pas être réveillée seule, se serre encore davantage contre moi. Saisissant ma tumescence d'une poigne ferme, suçotant le lobe de mon oreille droite. Je me réveille donc ainsi dans une sorte de volupté. Tout cela réveille également Clémentine qui vient se blottir. Entre mes deux anges, qui se frottent lascivement contre mes hanches, je prends contact avec nos délicieuses réalités. Quelques bisous. Quelques papouilles qui deviennent câlins. Estelle, n'en pouvant plus, se lève comme éjectée du lit pour courir vers la porte en criant : << Ça urge ! Vite ! >>. Clémentine continue à se frotter contre ma cuisse en gémissant d'aise. Nous entendons chantonner Estelle depuis les WC, et la cuisine.

Après avoir été soulager nos vessies, nous la rejoignons dans les effluves parfumées du café, du pain grillé. Un pain aux noix qui donnent l'impression de griller. Ça ouvre l'appétit. Tous les trois, en T-shirts et slips de nuit, nous préparons nos tartines, nos jus d'oranges et les kiwis dont nous raffolons aux petits déjeuners. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur la visite du château et nos balades de mardi. Dehors c'est exactement le même climat ce mercredi matin. Un ciel voilé, lumineux et une douce température de 22°. Dès la vaisselle faite, les dents lavées, nous passons nos tenues de running. Nous dévalons l'escalier avec l'impatience d'aller nous dégourdir les jambes avec un bon jogging. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Nous courons le long du parcours habituel.

Une heure de pur plaisir plus tard, nous revenons. Dans le jardin il y a Michèle. Nous la saluons. Elle est en short, T-shirt et s'apprête à faire son jogging elle aussi. Yvan ne tarde pas à arriver, vêtu lui aussi en sportif. Les parents d'Estelle lui rappellent qu'elle est invitée à partager le repas de midi avec eux. Comme il est convenu, un jour sur deux. << Promis ! Je fais même la salade ! >> lance Estelle. Nous remontons à l'appartement. Elle prend sa douche la première alors que nous recouvrons le lit et préparons les vêtements du jour. C'est à notre tour. Estelle reste avec nous dans la salle de bain à nous donner ses impressions et à partager ses ressentis. << Je vous rejoins pour treize heures ! >> précise t-elle contente de passer un peu de temps avec ses parents. Nous l'y encourageons.

Les filles portent une de leurs jupettes carmins, façon "tennis". Des T-shirts bruns clairs. Je suis en short gris et T-shirt blanc. Nos baskets. Il va être onze heures quinze. Nous descendons faire quelques pas. Il y a une entreprise paysagère dont la camionnette est garée dans l'allée. Un jardinier au sommet d'une échelle armé d'un gros sécateur qui débarrasse un arbre de ses branches mortes. << Un bon "plan". Regarde comme il est mignon avec ses cheveux en catogan ! >> lance Estelle. Clémentine réfléchit un instant avant de demander : << Ici ? Dans la propriété de tes parents ? >>. Nous rions de bon cœur en étudiant les possibilités. Estelle nous entraîne derrière les garages. De là, cachés, nous observons le jeune homme. << Allez, j'y vais, c'est trop tentant ! >> dit Clémentine.

Nous la voyons remonter l'allée. Il ne faut pas tarder car Yvan et Michèle ne vont pas tarder à revenir. Leurs joggings s'achèvent toujours par un tour à la boulangerie pour revenir avec le pain frais. À une dizaine de mètres de l'échelle sur laquelle se trouve le jardinier, Clémentine s'accroupit derrière les rangs de tomates. Certaines déjà rouges, d'autres encore vertes. Elle fait semblant de les admirer, de les caresser. Cuisses largement écartées offrant la vision de sa culotte de fin coton blanc. Nous sommes à une vingtaine de mètres. Mais nous distinguons parfaitement les attitudes du voyeur involontaire. << Il se rince l'œil le salopiot ! >> murmure Estelle en passant sa main dans mon short par le haut. Je glisse ma main sous sa jupette. J'adore le contact du coton de sa culotte.

La situation ne dure que quelques minutes. Voilà Yvan et Michèle qui reviennent. Chacun tenant une longue baguette à la main. Clémentine se redresse juste à temps. Nous réapparaissons. Le jardinier reste occupé à ses tailles et à ses coupes. Nous bavardons un peu avant de laisser les parents d'Estelle aller prendre leur douche. Plus question pour Clémentine de continuer son exhibe. Ce qui la frustre légèrement. Nous faisons quelques pas le long de la rivière. Il y a un agriculteur sur son tracteur de l'autre côté. << Tes souhaits sont exaucés. Voilà ton second "plan" ! >> lance Estelle. << Génial ! >> s'exclame Clémentine qui lâche ma main. Estelle m'entraîne derrière les fourrés de fougères. Là, parfaitement dissimulés aux regards, nous pouvons admirer la seconde prestation de Clémentine. Les cuisses largement écartées, attendant le prochain passage du tracteur, elle se concentre visiblement pour pisser dans la rivière. Prodigieux !

Le type assis sur son tracteur a vu la fille. Il ralentit. Lui adresse un signe amical de la main. Il doit avoir la quarantaine. Hyper baraqué. Chemise à carreaux et short en jeans. Clémentine lui répond du même signe. Depuis notre planque impossible de voir si elle pisse. La situation perdure quelques minutes. Aux deux passages suivants, Clémentine se remet à chaque fois en position "pisseuse". Il va être midi. Estelle s'écrie : << Il faut que j'y aille ! >>. Clémentine se redresse pour venir nous rejoindre. L'agriculteur sur son tracteur, pour son quatrième passage découvre que nous sommes trois. Il accélère. Nous revenons à la maison. Un dernier bisou à Estelle qui palpe ma bosse en disant : << À tout à l'heure ! >>. Clémentine prépare l'assaisonnement des carottes que j'épluche pendant que gonfle le riz complet. Dans la poêle rissolent deux beaux filets de saumon avec des champignons noirs réhydratés. Nous mangeons de bon appétit. Un délice.

Je félicite Clémentine pour ses deux superbes exhibes. << Jamais deux sans trois ! >> dit elle. Nous en rions de bon cœur. Ça nous fait tout drôle de nous retrouver à deux. << J'aime aussi être seule avec toi tu sais ! >> me confie t-elle en posant sa main sur la mienne. Elle rajoute : << De toute manière il faudra se préparer aux changements qui vont s'opérer dans nos vies. On ne la verra plus très souvent si elle décroche un job à Los Angeles ! >>. Devant ce constat nous restons longuement silencieux à nous fixer. Je dis : << Ce sera une épreuve. Tant pour elle que pour nous. Et tout particulièrement pour toi ! >>. Elle vient s'assoir sur mes genoux avec son assiette pour la terminer ainsi. À peine la vaisselle terminée, alors que nous sommes dans la salle de bain, Estelle est de retour.

Nous nous lavons les dents en faisant les clowns devant le miroir. Mais, il est certain que durant ce repas séparé, nos pensées étaient identiques. Car c'est avec gravité qu'Estelle, d'un ton solennel, précise : << C'est génial avec mes parents. Ça l'est beaucoup moins sans vous ! >>. À peine nos bouches essuyées que nous nous serrons tous les trois à nous faire des bises sur la bouche. Estelle et Clémentine se tiennent par la taille en se regardant. << Il faudra êtres fortes, toutes les deux ! >> lance Clémentine. Je ne dis rien, je reste éloigné. Elles se font des bises. C'est émouvant. Pas le moindre élan libidineux dans l'étreinte soudaine qui les unis. Ce sont comme deux sœurs siamoises qui refusent de se séparer. Je quitte la salle de bain pour les laisser surmonter leurs émotions.

Une dizaine de minutes où je prépare le petit sac à dos. J'y place des brugnons, des nectarines et des abricots. La gourde d'eau. Les filles viennent me rejoindre en se tenant par la main. Je vois bien à leurs yeux humides qu'elles ont été confrontées à un moment d'une prise de conscience à laquelle il est impossible d'échapper. << Il nous reste un mois et demi ensemble ! On va profiter de chaque seconde ! >> lance Estelle alors qu'elles viennent toutes les deux se serrer contre moi. Des bisous, des câlins. Elles respirent toutes les deux d'une profonde inspiration qui soulage leurs poitrines oppressées. Pressés de filer pour mettre un terme à ces instants de gravités, nous dévalons l'escalier. C'est parti. Je roule doucement. La traversée des deux kilomètres et demi du pont métallique se fait dans un étrange silence. Clémentine me tient la queue d'une main inerte. Je caresse l'intérieur de sa cuisse. Estelle à l'arrière caresse mes joues, mon cou.

Nous nous garons comme mardi, sur le parking du supermarché Tesco. Meilleure formule pour accéder rapidement au centre historique. La bonne humeur, la joie et l'optimisme sont de retour. Elles me tiennent par la main, nous marchons d'un pas vif et énergique. Attirant de nombreux regards curieux. Ces deux superbes jeunes filles, hyper sexys, tenant un homme d'âge mûr par les mains. Nous nous amusons énormément de ces situations épiques. Cet après-midi, ce sera la visite du musée "Inverness Art Gallery". L'entrée est gratuite mais les contributions sont les bienvenues. Je laisse 45 £ à la jeune femme du bureau d'accueil. L'équivalent d'environ cinquante euros. Nous commençons par les salles proposant les artefacts archéologiques découverts lors de fouilles récentes.

Peu de visiteurs. Ce qui permet à Clémentine de faire des photos "spéciales". Réaliser une fois encore un de nos défis absurdes. Estelle, accroupie sur ma gauche, cuisses largement écartées, ses bras autour de ma cuisse, sa tête posée contre ma hanche. Nous sourions à l'objectif. Je m'apprête à sortir rapidement ma bite lorsque deux jeunes femmes entrent dans la petite salle. Autour de nous, dans des vitrines horizontales, de vieux squelettes humains datant de l'âge du bronze. Les deux visiteuses nous surprennent ainsi. Estelle, sciemment, comme pour relever cette partie du défi, reste dans sa position. Se contentant de resserrer ses cuisses. Je laisse aux lecteurs d'imaginer mon profond embarras. Mon trouble. Les deux charmantes visiteuses nous adressent de beaux sourires.

L'une d'entre elle lève son pouce en souriant à Clémentine. Comme pour la féliciter de prendre des clichés hautement suggestifs. Mon excitation revient au galop. Comme les deux jeunes femmes semblent beaucoup plus préoccupées par nos présences que par les squelettes. Clémentine, s'adressant à elles, demande : << A souvenir photo ? Does that tempt you ? >>. Ravies de la proposition les deux visiteuses viennent rejoindre notre duo. Quelle n'est pas notre surprise quand elles s'accroupissent. L'une à côté d'Estelle qui écartent à nouveau ses cuisses. L'autre à ma gauche approchant son visage de ma hanche. << Be careful, a smile! It's OK ! >> lance Clémentine à chaque photo. Dommage qu'elles soient toutes les deux en bermudas car elles écartent largement les cuisses.

Clémentine propose d'échanger les numéros de téléphone, seul façon de partager les photos. Elles rient aux éclats, comme émerveillées de cette opportunité de rencontres. Je propose d'aller prendre un café ensemble. Hélas, elles sont attendues. Faisant parties d'un groupe de touristes Irlandais. Nous nous saluons longuement. L'une d'entre elles lève son pouce en nous faisant un merveilleux sourire avant de quitter la salle. << Hyper excitant ! >> s'exclame Estelle. << Tu aurais sorti ta bite qu'elles riaient encore plus fort ! >> lance Clémentine. Nous en rigolons comme des bossus. À la fin de la visite nous parcourons les rues du centre. Nous lisons les menus affichés devant des restaurants "classes". Nous réservons une table dans l'un d'entre eux. Nous flânons dans l'immense roseraie. Inverness est également célèbre pour ses roses. Des scientifiques manipulent génétiquement ces fleurs pour créer des teintes nouvelles. Une petite exhibe ?

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines que les aventures insolites excitent au point de prier leur coquin de les doigter dans tous les coins où c'est possible...

Julien (le coquin)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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Quatrième jour à North Kessock

Hier matin, jeudi, il va être neuf heures. Estelle à ma droite, imbriquée contre moi comme la pièce d'un puzzle, me tire du sommeil en gémissant. Elle murmure à mon oreille : << J'ai fait un cauchemar ! >>. Clémentine, que cela réveille également, en venant se blottir, chuchote : << Tu nous racontes devant des tartines et un bon café ! >>. Estelle se lève d'un bond en s'écriant : << D'abord pipi et je prépare le café ! >>. Elle se précipite vers la porte. Clémentine, en glissant sa tête sous les draps, gobant mon érection naturelle et matinale, dit : << C'était bon ce que tu m'as fait avant de dormir ! >>. C'est une bien étrange sensation que de se faire sucer alors qu'il n'y a aucun stimuli sexuel ni aucune excitation. Cela ne dure que quelques secondes avant qu'elle ne remonte à la surface.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous parviennent de la cuisine les suaves odeurs du petit déjeuner qui se prépare. Nous rejoignons Estelle qui chantonne en beurrant les tranches éjectées par le grille pain. Je presse les oranges, Clémentine pèle les kiwis. Nous mangeons de bon appétit en écoutant Estelle nous raconter son cauchemar. Une fois encore son inconscient lui a fait douter d'elle-même pour la rattraper dans son sommeil. << J'ai tout raté et je suis obligée de refaire une année d'université ! >> développe t-elle. Nous en rions de bon cœur. << C'est tout bonnement impossible. Tu le sais bien. On est dans les petits papiers d'Alban, notre maître de thèse. Si on avait foiré, il nous aurait déjà prévenu ! >>. Tout cela est parfaitement exact. C'est l'évidence. C'est rassurant.

Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de ma taille, de mon cou, mes deux anges font l'inventaire des courses qu'il faudra faire aujourd'hui. Principalement des fruits dont nous faisons une consommation immodérée. C'est tellement bon et surtout énergisant. Clémentine, en montrant l'écran de son I-phone, nous annonce une grande nouvelle. << Surprise ! Je me suis occupée de tout. Notre bateau ! >> dit elle. Sur l'écran un yacht blanc immaculé. "Nessie" écrit sur sa proue. Nous regardons sans comprendre. << J'ai réservé trois places en février pour une croisière sur le Loch Ness. Nous embarquons à quatorze heures à Dochgarroch. Le tour du lac, jusqu'au château Urquhart et retour pour dix sept heures ! >> rajoute t-elle. Un grand silence.

Comme pour laisser exploser notre joie après la surprise, nous mitraillons le visage de Clémentine de bisous. Elle nous explique la marche à suivre. L'embarcadère. La visite est guidée. Possibilité de prendre une collation sur le navire. "Nessie" peut accueillir jusqu'à 80 passagers. Clémentine a choisi la meilleure option et places de choix en première classe sur le pont supérieur. Ravis, nous faisons la vaisselle. Nous nous lavons les dents dans la plus totale déconnade. En rigolant comme des bossus de la moindre plaisanterie. Tellement la surprise réservée par Clémentine nous enchante. Nous quittons nos T-shirts et nos slips de nuit pour nos vêtements de sport. C'est dans une certaine euphorie que nous dévalons l'escalier pour sortir. Le ciel est bleu, sans un nuage.

Quelques mouvements d'échauffement. Au moment de quitter le jardin par la porte arrière, nous rencontrons Yvan et Michèle. Les parents d'Estelle reviennent de leur jogging. Nous bavardons un peu. Ils ont réalisé la croisière que nous nous apprêtons à faire cet après-midi, la semaine passée. Ils nous recommandent en précisant que c'est absolument magique. Nous nous saluons. C'est parti pour un running de quarante cinq minutes le long de notre circuit habituel. Il va très certainement faire chaud aujourd'hui. Il est 10 h45 quand nous revenons à l'appartement. Pendant qu'Estelle prend sa douche en chantant, nous recouvrons le lit et consultons nos boîtes mails. Juliette nous annonce trois ventes. Ma stratégie de présenter des toiles hyper réalistes fonctionne à la perfection. Ça marche !

C'est à notre tour d'aller à la salle de bain. Estelle reste avec nous en préparant nos vêtements. En revenant sur son cauchemar. Les filles portent une de leurs jupettes grises façon "tennis", des T-shirts blancs. Je suis en short et T-shirt des mêmes teintes. Nos baskets. Nous redescendons pour aller jusqu'au centre du bourg. La supérette offre un vaste choix d'agrumes, de fruits de saisons et de légumes. Nous effectuons une véritable razzia sur les nectarines, les brugnons, les abricots et les premières prunes jaunes. Portant nos grands sacs de papier kraft, nous revenons pour midi. Clémentine fait l'assaisonnement des tomates et des avocats. Estelle réchauffe les pommes de terre précuites. Je fais rissoler trois escalopes de dinde. Nous mangeons de bon appétit en évoquant notre croisière.

La vaisselle. Le lavage des dents. Le tout dans une euphorie grandissante. Dans le petit sac à dos, nos fruits frais, la gourde, la minuscule paire de jumelles. Pour pouvoir prendre les plus belle photos, nous prenons le Nikon. C'est un Z8 + Z, professionnel. Il est lourd mais permet de réaliser des films d'une qualité 4K de toute beauté. Des clichés extraordinaires. C'est parti. Je roule doucement car Clémentine m'a sorti la queue avec laquelle elle joue. Sur la demande d'Estelle je porte aujourd'hui un short à braguette. Elle m'a promis de me mettre dans l'embarras sur le bateau. << Et pas qu'une fois ! >> précise t-elle. Je redoute donc le pire en bandant comme le dernier des salauds dans la poigne ferme de ma passagère. Nous en rions de bon cœur. Il faut traverser le pont métallique.

Deux kilomètres et demi dans un paysage grandiose. Arrivés sur l'autre rive, au lieu de prendre sur Inverness, il faut prendre à droite en direction de
Drumnadrochit, agglomération distante de quelques miles. Puis c'est Dochgarroch et son embarcadère. Un véritable petit port sur la rive Nord du lac. Munis de nos QR codes téléchargés sur le site, confirmant nos réservations, il nous est inutile d'attendre dans la file. Nous montons presque immédiatement sur le navire. Ils sont quatre grands bateaux à prendre le départ. Plusieurs compagnies proposent des promenades sur le lac. Le Loch Ness s'est formé sur une faille. Il mesure 37 km de long sur neuf cent mètres dans sa plus grande largeur. Pour une profondeur moyenne de 350 mètres. Entouré de montagnes principalement couvertes d'épineux. Sapins, pins et autres conifères. Malgré le ciel bleu, les eaux noires du lac restent mystérieuses et d'une certaine manière inquiétantes.

Nous prenons place sur le pont supérieur. La température est de 26°. Pas un souffle de vent. Les conditions idéales. Merci Clémentine. Je suis entre mes deux anges sur des banquettes confortables à trois places. À côté de nous des touristes Asiatiques. Derrière nous des Américains. On les reconnaît à leurs accents. Nous devons êtres une trentaine en première classe. Une hôtesse passe entre les banquettes pour demander aux passagers si tout va bien. Si nous avons besoin d'eau par exemple, il suffit d'appeler. C'est parti. Le yacht quitte le quai. Le bateau fend rapidement les eaux noires pour longer la rive Ouest. Discrètement, je passe ma main entre les cuisses de mes deux anges. << Salaud ! >> murmure Estelle. << Superbe ! >> chuchote Clémentine, armée de l'appareil photo.

Vu depuis le lac, les paysages préservés sont somptueux. On voit les voitures qui roulent sur la route qui mène à Fort William. Dans les hauts parleurs, une hôtesse commente ce que nous voyons. C'est réellement spectaculaire. Je connais le Loch Ness depuis mes cinq ans mais c'est la toute première fois que je navigue dessus. << Vengeance ! >> murmure Estelle en palpant ma bosse. C'est une braguette à tirette. Si je pose le petit sac à dos sur mes cuisses, Estelle peut l'ouvrir pour y fourrer sa main. Ce qu'elle ne manque pas de faire. Il faut toutefois rester prudents car l'hôtesse fait de fréquents aller et retour entre les banquettes. Un moteur électrique déploie une bâche aux rayures bleues et blanches au-dessus de nos têtes. C'est très agréable de se retrouver à l'ombre.

Estelle joue avec mon érection. C'est absolument sublime d'admirer les paysages en étant excité. << J'ai envie de te sucer ! >> murmure Clémentine entre deux photos, voyant la main d'Estelle remuer dans ma braguette. Il est vraiment impossible d'en faire davantage. Nous contournons Castle Urquhart sur sa presqu'île. Des gens sur les remparts nous font de grands coucous. Un autre bateau arrive en sens inverse. Ils se croisent dans un bruit de sirène grave qui résonne étrangement. Notre bateau contourne le château pour s'engouffrer dans l'étroit goulot qui mène aux chutes de Foyers. Là-bas, le manoir blanc de Boleskine House. Il a retrouvé toute sa splendeur après l'incendie criminel de 2018. Nous nous passons la paire de jumelles. Clémentine filme en zoomant.

Nous remontons par la rive Est pour revenir à notre port d'attache à très exactement dix sept heures. Le bateau repartira encore deux fois. Une croisière nocturne clôturera sa journée. Nous revenons à la voiture qui est sous le cagnard. Le soleil a tourné et nous n'avions pas prévu. En remontant sur Inverness la climatisation fonctionne à blinde. C'est Estelle qui est devant pour le retour. Parfois penchée sur sa gauche pour me sucer. La circulation est dense. Au point qu'il faut quarante minutes pour faire les quinze kilomètres qui nous séparent du parking du supermarché Tesco où je gare l'auto. Nous en avons encore plein les yeux et cette croisière restera un souvenir "historique". << Un de plus ! >> précise Clémentine. << J'aime quand tu me doigtes sur un bateau ! >> lance Estelle en massant ma bosse sans la moindre discrétion. En pleine rue, juste tournée vers la vitrine d'un magasin animaliers. Là, les menus des restaurants.

Nous avons une table au restaurant The Mustard Seed. Recommandé par le Guide Michelin pour ses spécialités tournant autour de préparations à la moutarde. Nous ne savions pas qu'il existait autant de moutardes différentes et que c'est un Écossais qui en a inventé le principe au dix septième siècle. La moutarde n'est arrivée en France qu'au milieu du dix neuvième siècle. Nous savourons des saumons fumés accompagnés de plusieurs moutardes présentées dans de petites écuelles. Des queues de langoustes accompagnées d'autres saveurs moutardières. La plupart tiennent d'ailleurs davantage des mayonnaises que des moutardes. Il n'y a pas d'autre façon de décrire ce succulent repas. << Nous nous éclatons la panse ! >> comme le précise si bien Estelle. C'est tellement bon. Un délice.

Une première visite dans les toilettes hommes en compagnie d'Estelle qui m'y emmène par la main pour traverser la salle. Sous quelques regards étonnés. Enfermés dans un des cabinets. Là, après son pissou, les mains en appui sur le carrelage, je la prends en levrette quelques minutes. Nous rejoignons Clémentine pour le dessert. Après quoi c'est elle qui m'entraîne par la main. Sous des regards encore plus intrigués. Nous nous amusons comme des fous de la curiosité dont nous faisons l'objet. Enfermés dans le même cabinet, après son pissou, Clémentine me taille sur superbe pipe. L'addition. Il va être vingt et une heures. Qu'il est bon de flâner dans les rues du centre historique et pourtant si modernes. Je doigte mes deux anges à chaque fois que c'est possible. Je me fais tripoter dans quelques recoins. Avec son I-phone, Clémentine fait un petit film de trente secondes où je pose, bite à l'air, tenue entre le pouce et l'index d'Estelle. Souriants.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines adorant s'encanailler dans les rues à la nuit tombée. Avant de se livrer aux plus doux sévices une fois sous les draps...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Cinquième jour à North Kessock

Une fois encore presque neuf heures, hier matin vendredi. Notre horloge biologique nous emmène naturellement à cette heure. Et c'est Estelle qui se charge de nous le rappeler. Réveillée la première, ne supportant pas l'être seule, elle sait comment s'y prendre. Et ça fonctionne plutôt bien. Se serrant encore plus fort. Empoignant ma tumescence. Suçotant le lobe de mon oreille droite. C'est sa manière favorite pour m'extraire de l'onirisme. Ce qui tire Clémentine de son sommeil. Alors, entre mes deux anges, dans une volupté paradisiaque, tous les trois renaissons à un nouvelle journée. Nous savourons cet instant de grâce absolue. Jusqu'à ce qu'arrivée aux extrêmes limites de ses possibilités de retenue, Estelle se lève comme éjectée du lit pour se précipiter vers la porte. Pipi.

Après quelques câlins, c'est à notre tour d'aller aux toilettes. Il y a quelque chose d'éminemment rassurant à l'entendre chanter depuis la cuisine où Estelle prépare le café. Les suaves odeurs du pain grillé s'y mêlent alors que nous la rejoignons. Je pèle les kiwis. Clémentine presse les oranges. Estelle passe derrière moi pour me tripoter en murmurant : << Tu es sexy juste en T-shirt et en slip ! >>. Je me tourne pour la soulever. Ses bras autour de mon cou, ses jambes autour de ma taille pour mitrailler mon visage de bisous. J'administre le même traitement à clémentine. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre croisière de jeudi. Presque trois heures sur le Loch Ness à profiter d'une magnifique journée. << On refera parce que c'était trop bien ! >> rajoute Estelle.

Nous mangeons de bon appétit en envisageant les options d'activités de la journée. Il fait le même temps que jeudi. Un ciel entièrement bleu, sans un nuage. Une température extérieure de 22°. À midi, Estelle mangera avec ses parents. C'est un jour sur deux. Il faut donc tenir compte de ce paramètre. << On se fait une randonnée. Glen Affric. a vous tente ? >> suggère Clémentine. Nous applaudissons l'idée. Ce serait un crime d'être au milieu des Highlands sans un pèlerinage dans cette vallée magnifique. Juste à côté du Loch Ness. Ses petits lacs, ses pierriers, ses sentiers escarpés, ses sommets rocheux et lunaires. La vaisselle. Nous quittons nos T-shirts et slips de nuit pour nos shorts de lycra noir, nos maillots de lycra violet. Nous nous lavons les dents dans la déconne.

Pressés d'aller courir, nous dévalons l'escalier pour sortir. Quelques sauts sur place, quelques flexions et quelques pompes avant de prendre le parcours habituel le long de la rivière. Une heure d'un superbe jogging avant de revenir pour la douche. Estelle la prend pendant que nous recouvrons le lit, que nous préparons nos vêtements de la journée. Pendant que nous sommes à notre tour sous le filet d'eau, Estelle reste dans la salle de bain. Elle adore nous donner ses impressions. << Dans Glen Affric on va pouvoir se livrer à toutes sortes d'exactions sexuelles ! >> précise t-elle. Nous rions. << Baiser par exemple ! >> rajoute t-elle. Les filles portent une de leurs jupettes "tennis" carmins, des T-shirts bruns clairs. Je suis en short kaki, T-shirt gris. Nos baskets. Il faut aller chercher le pain au bourg.

Excellent prétexte pour une petite balade. North Kessock n'est pas sur un itinéraire touristique mais il y en a tout de même dans les rues. Sur la place de l'Hôtel de ville. Devant l'église néo gothique. Nous en profitons pour prendre des fruits. Une belle brioche à la pâte d'amande. Il est onze heures quarante cinq quand nous revenons. Estelle nous souhaite bon appétit, me fait "pouet-pouet" aux couilles en disant : << Toi, tu vas voir cet après-midi. Tu ne vas pas comprendre ce qui t'arrive ! >>. Nous en rions de bon cœur. Un dernier bisou avant qu'elle ne rajoute : << Je suis de retour dans une heure ! >>. Elle file. Clémentine prépare l'assaisonnement des carottes et du gros poivron rouge. Je fais bouillir l'eau des spaghettis. Je fais dorer de beaux filets de colins achetés il y a une heure.

Nous mangeons de bon appétit. Clémentine, assise sur mes cuisses, son assiette à côté de la mienne où elle picore aussi, me confie à quel point elle apprécie d'être seule avec moi. Même si elle s'empresse de rajouter : << Estelle ne commence à me manquer qu'au bout d'une heure en vacances ! >>. Je dis : << Moi, environ une demi heure ! >>. Nous sommes entrain de nous laver les dents. Estelle entre dans la salle de bain pour s'emparer de sa brosse à dents. Nous faisons les clowns devant le miroir. Estelle nous raconte son repas avec ses parents. Steaks avec haricots verts et pommes de terre. Glaces au dessert. Dans le petit sac à dos que je vais porter, des brugnons, des abricots, des nectarines. La gourde d'eau. La minuscule paire de jumelles. Nous voilà d'attaque. 13 h15.

Nous dévalons l'escalier. Je roule doucement dans une circulation fluide jusqu'au pont métallique suspendu qui traverse l'estuaire sur ses deux kilomètres et demi. Clémentine joue avec ma queue. Installée à l'arrière Estelle me caresse le cou. La circulation se densifie en prenant la route qui descend sur Fort William, sur la rive Ouest du Loch Ness. << Oh, regardez, je suis certaine que c'est le bateau sur lequel nous étions jeudi ! >> lance Estelle. Il faut prendre à droite à la hauteur de Castle Urquhart. Voilà le village de Drumnadrochit. Son église gothique au clocher si particulier. Nous garons la voiture sur le parking obligatoire et réservé aux randonneurs. À quelques centaines de mètres du splendide manoir de Kilmartin Hall. Grande demeure tout droit sortie d'un film de Harry Potter.

Il faut longer la rivière sur un mile avant d'arriver au départ de cette vallée exceptionnelle. C'est la plongée dans un monde parallèle. On aimerait y rester pour l'éternité. Interdiction toutefois de quitter les sentiers balisés. Ici, la protection de la faune et de la flore est un concept sans dérogations. C'est la plus belle vallée d'Écosse. Inimaginable. Même d'après les meilleures photographies. Il faut respirer l'atmosphère extraordinaire qui émane de ces lieux hors du temps. Nous pouvons marcher côte à cote sur certains tronçons. Nous croisons beaucoup de visiteurs. Parfois en tenues "ville". Des gens n'ayant pas imaginé les conditions alpestres de certains endroits. Mon short est à braguette. Pratique. Le bas de mon T-shirt cache parfaitement ma virilité lorsque qu'elle est mollasse.

Ce qui n'est pas toujours le cas quand l'une de mes deux anges me fait bander. Il suffit de m'embrasser, de fouiller ma bouche d'une langue exploratrice pour provoquer mon érection. Nous adorons nous amuser ainsi. Les culottes étant dans la pochette avant du sac que je porte sur le dos, il m'est facile d'accéder à leurs intimités. Et je ne m'en prive pas non plus. Estelle et Clémentine portent leurs Ray-Ban "aviateur". C'est moi qui prend les photos où, accroupies l'une à côté de l'autre, cuisses largement écartées, elles présentent leurs chattes velues à l'objectif. Puis, un peu plus loin, c'est Clémentine qui prend les photos. Estelle alors accroupie à côté de moi, ses bras autour de ma jambe, sa tête contre ma hanche, ses cuisses largement écartées, souriant à l'objectif. Ma bite à l'air.

On fait même des photos de pipes. Des photos de cunnilingus. Il faut juste rester sur nos gardes. On entend quand des marcheurs arrivent. Il faut ruser. Et à ces jeux là, nous sommes passés maîtres. Les communications ne passent plus dans la vallée. Et nous avons omis de réserver une table dans un restaurant. Il y en a plusieurs à Drumnadrochit. Peut-être aurons-nous de la chance. Il y a deux petits lacs de toute beauté qu'il faut contourner pour le retour. Nous n'irons pas plus loin si nous voulons êtres de retour au plus tard pour dix neuf heures. Et par une chance extraordinaire, il y a des tables libres au Loch Ness inn. Nous y savourons des saumons pêchés dans le lac. Accompagnés de crudités à foison. Visites aux toilettes hommes pour nous y amuser un peu. Avant de repartir.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment à flâner encore un peu dans la nuit avant de retrouver la douceur des draps. La douceurs des caresses. La douceurs des jeux habituels...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Nous quittons North Kessock

Hier matin, dimanche, notre grasse matinée nous emmène au-delà de neuf heures. Estelle à ma droite qui se frotte lascivement contre ma hanche. Saisissant mon érection matinale et naturelle. Clémentine à ma gauche qui vient se serrer contre moi en gémissant. Je suis entre mes deux anges à émerger lentement. Nous savourons l'instant. Estelle, comme éjectée du lit, en s'écriant : << Pipi ! >>, bondit vers la porte. Clémentine se couche sur moi. Elle frotte son sexe sur le mien en me chuchotant les premières douceurs. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Quelle plaisir d'entendre chantonner Estelle depuis la cuisine. Nous la rejoignons dans les parfums du café et du pain grillé. Clémentine presse les oranges. Je pèle les kiwis. Estelle beurre les tranches éjectées par le grille pain.

Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan de cette semaine, passée trop vite, à North Kessock. L'accueil des parents d'Estelle. Nous sommes invités à partager le repas de midi. Un barbecue dans leur jardin. << La fête ! >> s'exclame Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en envisageant l'itinéraire à prendre. Nous partons pour Elgin pour le début de notre prochain périple. Mais cette fois dans le Nord Est de l'Écosse. Nous y passerons deux nuits. Il y a tant de choses à voir dans cette petite ville. Capitale administrative de la région du Moray. Ce sont de nouvelles réjouissances. Nous traînons à table en étudiant la route à prendre. Elgin n'est distante que d'environ 60 km. La route longe le littoral. Assises sur mes cuisses, mes deux anges évoquent notre défi de la journée.

C'est à mon tour de devoir relever le défi imaginé par Estelle. << Je filmerai ça ! >> précise Clémentine. Nous en rions de bon cœur. Il est question une fois encore de masturbations dans des endroits et situations à risques. Le ciel est toujours aussi pur, limpide et bleu. La température extérieure est de 22°. Une stabilité qui va perdurer durant les prochains jours. C'est de très bon augure. Le dimanche pas de jogging. Leurs bras autour de ma taille, de mon cou, les filles reviennent sur ce que nous avons déjà filmé dans ce domaine. << Il y a bien une heure d'images ! >> précise Clémentine. << J'en ferai un montage cet automne ! >> dit Estelle. La vaisselle. Nous nous lavons les dents en faisant les pitres devant le miroir de la salle de bain. Puis une rapide toilette au lavabo.

Il faut absolument faire quelques courses avant midi. Du pain, des fruits et de cette brioche au pudding que nous adorons. Dont nous venons de terminer le dernier tiers. Estelle et Clémentine portent une de leurs jupettes "tennis" et de leurs T-shirts assortis. Aujourd'hui noires et blancs. Je suis en short et T-shirt des mêmes couleurs. Nos baskets. Nous n'arrêtons pas de nous faire des bises dans cette sorte d'euphorie qui annonce la saveur élégiaque d'un départ imminent. Des câlins. Nous dévalons l'escalier. Yvan et Michèle sont dans le jardin. Sous l'auvent de la véranda. Entrain de préparer le mobilier de jardin, de disposer le nécessaire pour le barbecue. Nous bavardons quelques minutes. Nous ramènerons également de la viande à griller. Cuisses de dindes et de poulets. Parfait.

C'est en nous tenant par la main que nous parcourons les cinq cent mètres qui nous séparent du centre. Il y a du monde. C'est dimanche et ce ne sont pas seulement des touristes. La supérette est largement fournie en fruits, en légumes, en denrées alimentaires de toutes natures. Le rayon des viandes propose de magnifiques assortiments à grillades. Nous y faisons les achats nécessaires. Tenant nos lourds sacs en papier kraft dans chaque main, nous remontons. Il va être onze heures cinquante. Nous déballons les viandes sur la desserte à côté du barbecue aux braises déjà rougeoyantes. Yvan veut s'occuper de la cuisson. Nous aidons Michèle à couper les belles et grosses tomates ramenées à l'instant. Des poivrons rouges. Pour le dessert nous avons ramenés deux beaux gros ananas.

Clémentine et moi remontons vite pour mettre nos achats au frais. Nous réunissons toutes nos affaires. Il ne faut rien oublier. Nous défaisons le lit pour mettre les draps dans la machine. << On mange ! >> s'écrie Estelle sous le balcon de la chambre. << On arrive ! >> répond Clémentine en éteignant l'aspirateur. Morts de faim nous dévalons l'escalier. Les odeurs des grillades enchantent nos sens olfactifs. Tous les cinq, installés autour de la table, dans de confortables fauteuils en rotin, nous savourons ce repas de fête. Yvan, en virtuose de barbecue s'occupe avec brio des cuissons. C'est un régal. << Goutez-ça. Ce sont de minuscules pommes de terre grillées à sec ! >> dit il en nous en déposant dans nos assiettes. C'est absolument dément avec la barbaque. On s'en pourlèche.

Nous traînons à table en bavardant. Les parents d'Estelle resteront en Écosse jusqu'au vendredi 30 août. Ils prendront l'avion du retour dans l'après-midi. Estelle les retrouvera le lundi 23 septembre. Ils partirons ensuite tous les trois pour Los Angeles le samedi 28 septembre. Pour une semaine. << Tout va se jouer là ! >> lance Estelle. Ils mettent au point quelques détails. << On va enfin quitter l'école pour se lancer dans la vie professionnelle. À vingt sept ans ce n'est pas mal ! >> lance Estelle. Nous en rions de bon cœur malgré une petite pointe d'amertume. Car c'est également une page que mes deux anges vont tourner dans leurs vies. Estelle aura un dernier besoin de ses parents. Clémentine aura besoin de mon soutien. Toutes les deux se fixent soudainement avec une certaine gravité.

<< On y est tous passés ! >> dit Yvan en s'asseyant enfin pour manger. << Et puis on viendra te voir à Los Angeles dès que tu y seras installée ! >> rajoute Michèle. << Nous aussi ! >> s'écrie Clémentine. Nous traînons à table. Clémentine et moi débarrassons la table. Il est judicieux de laisser Estelle et ses parents seuls tous les trois. Ils ont plein de choses à se raconter. Aussi, nous remontons préparer nos bagages. Clémentine me saute au cou comme soudain la proie à un intense bouleversement. Je la prends dans mes bras. Je la berce doucement. Je l'entends pleurer. Quand elle se retire, mes mains sur ses épaules, elle chuchote : << Heureusement que tu es là. Je crois que cet automne va être le plus difficile de ma vie. Tout va changer ! >>. Je la rassure, je serai là, présent.

Tout est propre. Nettoyé. Nous laissons un appartement aussi clean qu'à notre arrivée. Nous faisons deux aller et venues pour descendre nos affaires, les mettre dans le coffre de la voiture. Estelle et ses parents sont certainement dans la cuisine car nous entendons des rires, des voix. Nous respectons cette intimité bien nécessaire en nous installant dans les transats. Il fait tellement agréable à l'ombre. Le soleil tape avec une température avoisinant les 28°. Nous nous tenons les mains en évoquant ce qui attend les filles cet automne. Il va être quinze heures trente. Michèle revient la première avec le plateau sur lequel il y a les tasses de café fumant, les petits gâteaux secs. Estelle arrive au bras de son papa. Nous voilà installés autour de la table à savourer cette collation d'avant départ.

Il va être seize heures trente. La séparation est un peu difficile. Les parents d'Estelle sont devenus au fil du temps des amis intimes. Et comme des parents adoptifs pour Clémentine. Aussi, je me lève le premier pour les laisser tous les quatre. Je fais un rapide contrôle de la voiture. Le plein est fait. Mercedes Classe S propose sans doute les voitures les plus fiables du marché. Je vais garder celle-là jusqu'au printemps prochain. J'en change tous les trois ans et c'est Yvan qui me les rachète à chaque fois. La prochaine sera le nouveau modèle "Maybach". Clémentine, Estelle, Yvan et Michèle viennent me rejoindre. Les yeux humides de larmes. Nous nous faisons la bise avec beaucoup d'émotions. Il faut y aller. Nous saluons Yvan et Michèle avant de les laisser debout à l'entrée du portail. Un dernier coucou.

Je roule doucement dans une circulation qui se densifie à l'approche du pont qui enjambe l'estuaire. Clémentine joue avec ma queue. Assise à l'arrière, Estelle, en caressant mon cou, partage son ressenti avec nous. Rapidement, après s'être mouchée le nez, son naturel revient à la surface. Sa joie de vivre, son humour sont de retour. Ses yeux secs. << Après tout il reste presque sept semaines ensemble ! >> lance t-elle. Sur notre gauche la mer. Sur notre droite les contreforts des monts Grampian. Des champs de céréales se suivent. Entrecoupés de prés où paissent bovins à longs poils et aux longues cornes, et bovidés tondus à ras. La circulation reste dense sur les soixante kilomètres. L'A 96 est un axe routier de grande importance pour le district du Moray. Elgin en étant la capitale.

L'arrivée dans cette ville, avec le soleil descendant derrière nous, est d'une certaine manière féerique. The Craigellachie Hotel est bâtit à flanc de colline et permet une vue majestueuse sur la ville. C'est un hôtel cinq étoiles. Un grand manoir blanc. Entouré de verdure, dans son parc parfaitement entretenu. Nous y sommes attendus. Merci Clémentine pour le choix et l'organisation de notre périple. Nos appartement nous attendent au premier étage. C'est d'un luxe invraisemblable. Nous y resterons deux nuits. Il n'est que dix huit heures quarante cinq mais la fatigue causée par les émotions se fait sentir auprès de mes deux anges. Nous installons nos affaires dans une grande chambre meublée dans un style Victorien. Une vaste salle de bain avec jacuzzi, baignoire à bulles.

Installés à une des tables rondes recouvertes de nappes blanches à dentelles, nous savourons un excellent repas à base de crustacés. Le Chef de cet établissement gastronomique vient saluer chaque client comme si c'était un ami de longue date. Nous le félicitons pour ce repas digne de la cour d'un roi. Quel plaisir de découvrir le chemin pavé qui descend de l'hôtel jusqu'aux premières habitations. C'est par le quartier résidentiel que nous arrivons au centre historique. Derrière nous, au-dessus des sommets, le soleil disparaît subitement. Comme si quelqu'un éteignait la lumière. C'est un instant magique. Les ruines de la cathédrale que nous nous promettons de visiter demain. Le musée de l'automobile sur la liste de nos priorités. Je me fais tripoter par Estelle qui prétexte son chagrin lorsque je la gronde pour son manque de discrétions. Nous en rigolons souvent comme des bossus. Il y a des touristes partout. Et en nombre.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui adorent s'encanailler un peu dans les rues avant de retrouver la douceurs des draps d'un grand lit inconnu et à baldaquins...

Julien



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Une belle journée à Elgin

Il est un peu moins de neuf heures, hier matin, lundi. Nous nous réveillons en même temps. Estelle à ma droite qui joue déjà avec mon érection matinale. Clémentine à ma gauche qui se frotte lascivement contre ma cuisse qu'elle enserre des siennes. En ouvrant les yeux c'est encore une belle surprise. Notre grande chambre est d'un luxe très dix neuvième siècle. Une fois encore nous nous félicitons d'avoir choisi cette option de découvertes. D'aller d'un hôtel à un autre. Cela permet de voyager dans le cadre d'un confort total. Merci Clémentine de nous avoir préparé ce voyage et d'avoir réservé dans les meilleurs hôtels. Nous en faisons une fois encore le constat en nous réveillant dans un nouvel établissement. Estelle, n'en pouvant plus, se lève d'un bond en criant : << Pipi ! >

Clémentine se lève, m'entraîne par la main jusqu'à une des deux portes fenêtres. Sur le balcon. La vue est prestigieuse autant qu'imprenable. Il fait beau. Le ciel est d'un bleu d'azur. Sous nos yeux, la ville d'Elgin, la mer, la hanse que forme les côtes rocheuses. Serrée contre moi, sa tête contre ma poitrine, Clémentine aussi me remercie pour ce privilège. Estelle vient nous rejoindre. Comme par un effet télépathique, elle aussi, en venant se blottir, me remercie. << Ce seront probablement nos dernières vacances ensemble aussi longtemps ! >> dit elle avec une amertume dans la voix. << Alors il faut en profiter comme jamais ! >> lance Clémentine qui la prend dans ses bras. Nous quittons nos T-shirts et slips de nuits pour revêtir nos shorts de lycra noir, nos T-shirts de lycra rouge.

Morts de faim, nous dévalons l'escalier impérial qui descend dans le hall d'accueil. Il y a du monde. Des arrivants, des partants. Dans ces établissement de haut standing pas de familles. Ce sont surtout des séniors et des couples. Estelle et Clémentine sont encore très certainement les plus jeunes clientes de l'hôtel. En les voyant aux bras d'un homme d'âge mûr, certains touristes ouvrent de grands yeux. Nous nous en amusons énormément. Notre table nous attend dans la salle du restaurant. Le plus souvent dans les établissement cinq étoiles, la table est attitrée. Ce qui est le cas. Nous savourons un petit déjeuner copieux dans un véritable salon au luxe invraisemblable. Les boiseries, les lustres gigantesques qui pendent des moulures du plafond. Un balcon en fait le tour pour voir de haut.

Le café est succulent. Tout comme le jus d'orange que la jeune serveuse vient presser devant nous. Les pancakes aux noisettes sont divins. Le pain grillé succulent. Du miel crémeux sur le beurre légèrement salé. De véritables délices que nous dégustons en prenant tout notre temps. Là-bas, en contrebas, par la grande fenêtre qui nous fait face, nous distinguons les ruines de la cathédrale. Nous sommes impatients de les découvrir, d'en savoir davantage. Car nombreuses sont les cathédrales à avoir brulé entre le treizième et le quatorzième siècle. Les explications sont souvent assez "fumeuses". Nous prenons tout notre temps à cette table ronde recouverte d'une splendide nappe de dentelles blanches. Partout autour de nous ce bourdonnement incessant du murmure des conversations.

La veille au soir, durant nos flâneries, nous avons repéré les lieux. Nous sortons. La température est de 22°. Il va être 9 h45. Deux couples reviennent de leur jogging. Nous voyant pratiquer nos mouvements d'échauffement dans le parc de l'hôtel, une des jeunes femmes nous indique l'itinéraire du parcours sportif équipé sur les hauteurs de la ville. Le départ est juste à droite, à la sortie du parc. Effectivement, c'est un chemin balisé sur lequel nous pouvons courir côte à côte. Comme chaque matin, c'est Estelle qui impose le rythme soutenu. Il y a des agrès. D'abord un dispositif à abdominaux. Permettant à plusieurs de faire les exercices. C'est qu'il y a foule à courir ici. Dix stations d'exercices. Il faut quelquefois attendre notre tour en sautillant sur place pour rester en conditions.

Le parcours s'inscrit parfaitement dans une nature verdoyante, souvent à l'ombre de grands hêtres et de chênes séculaires. Un pur bonheur que de pratiquer un running dans ces conditions idéales. Il est 10 h45 quand nous revenons à nos appartements. Estelle rempli la baignoire à bulles. Nous prenons une douche ensemble. Elle insiste. La cabine pourrait contenir deux personnes de plus. Tout est vaste. Puis, tous les trois, dans la grande baignoire ronde, nous nous faisons masser par les jets, par les bulles dont Estelle adore régler les puissances. En tapant dans ses mains, elle s'amuse à régler l'intensité du plafonnier. << C'est génial. Je veux une vie dans le luxe ! >> s'écrie t-elle. Nous en rions de bon cœur lorsqu'elle rajoute : << Il faut que je mette la main sur un Julien ! >>

Il est onze heures trente quand nous sommes prêts à affronter cette nouvelle journée. Mes deux anges portent leurs jupettes "tennis" carmins, leurs T-shirts crèmes. Je porte un short gris, à braguette, sur l'insistance d'Estelle, un T-shirt blanc. Nos baskets. Nous redescendons l'escalier impérial pour prendre le temps de visiter le hall d'accueil. Il y a de magnifiques toiles suspendues aux murs. Il y a une bibliothèque dans la seconde salle où sont disposés des fauteuils autour de tables rondes. Des séniors participent probablement à un concours interne de jeux d'échecs. Le silence studieux. Ils sont une bonne dizaine à se concentrer sur les pièces de leurs échiquiers. D'autres, debout, observent, font des mimiques. C'est amusant. Estelle, discrète cette fois, palpe ma bosse avec insistance.

Il commence à faire faim. Le restaurant propose plusieurs menus. Nous faisons le choix de queues de homards grillées accompagnées de leurs assortiments de légumes. C'est invraisemblable de douceur. Ça fond dans la bouche. Nous n'avions encore jamais goûté des fond d'artichauts confis. C'est à tomber. Des pointes d'asperges blanches plantées à la verticale dans une mayonnaise épaisse et onctueuse dans laquelle flottent des cerneaux de noix. Une fois encore le Chef de cuisine, tout de blanc vêtu, vient saluer les clients. Nous le félicitons pour la qualité de ce succulent repas. Malgré nos impatiences de partir à nos découvertes, nous traînons à table. Nous remontons nous laver les dents en faisant les pitres devant le miroir en verre fumé de la salle de bain. Nous préparons le sac à dos.

Brugnons, nectarines, abricots, la gourde d'eau. Nous dévalons une fois de plus le large escalier pour sortir. C'est parti. D'un bon pas. Nous prenons le chemin pavé qui mène aux premières villas sur les hauteurs résidentielles d'Elgin. Le ciel à tendance à se voiler mais la température avoisine les 28°. En quittant le chemin pour prendre un des sentiers mystérieux qui part sur la droite, nous trouvons la solitude nécessaire. Estelle et Clémentine retirent leurs culottes pour les fourrer dans la poche avant du petit sac à dos que je porte. Je passe mes mains sous les jupettes. Je glisse mes doigts le long des lèvres de leurs intimités. << Mmhh, c'est bon comme ça ! >> lance Estelle quand je titille son clitoris. << Encore et tout le temps ! >> rajoute Clémentine dont je saisis le clitoris géant.

Nous arrivons dans une des rues du centre. C'est noir de monde. Première envie. Celle de visiter le fameux musée automobile. Munis de nos passes touristiques, (merci Clémentine), nous n'avons pas à attendre dans la file. Il y a là des modèles anciens, des modèles plus contemporains. Mais surtout de ces voitures extraordinaires des années cinquante. Les créateurs de l'époque donnaient dans la surenchère futuriste. Il y a là des autos prestigieuses. Malgré la foule, Estelle ne cesse de tripoter ma bosse. Je refuse de sortir mon Zob dans de telles conditions alors que Clémentine aimerait beaucoup prendre des photos d'un défi irréalisable. Nous en rigolons comme des bossus. Il y a toute la gamme des Rolls Royces produites depuis le début de la marque. Ma préféré, la Silver Cloud. Clémentine rejoint mon admiration pour cette Rolls presque produite en série durant les années soixante. Je propose d'en louer une au retour à Édimbourg.

En sortant du musée nous découvrons un ciel totalement voilé mais dans une chaleur orageuse. Et là-bas, au-dessus de la mer, des amoncellement de gros nuages noirs. Nous remontons le rue commerçante pour nous diriger vers les ruines de la cathédrale. Elgin est un centre médiéval d'une grande importance. Certains lieux donnent l'impression d'une remontée dans le temps. La cathédrale porte un surnom étrange "La lanterne du Nord". En arrivant au grand portail ouvert, il y a des panneaux d'explications historiques. Nos curiosités sont satisfaites. Bâtie au treizième siècle cette cathédrale fut l'orgueil de la région des Grampians. Elle fut incendiée en 1390 pour se sinistres raisons de rivalités. Mais ce n'est qu'une des explications. Il y a une haute tour ouverte aux visiteurs.

Il faut prendre un escalier étroit qui n'arrête plus de monter. Laisser passer les visiteurs qui redescendent. Autant de prétextes pour Estelle qui peut me tripoter. Me faire bander. Rire de mes embarras. Je ne me gêne pas pour faire de même, sa chagatte accessible et à portée de mes mains toutes aussi baladeuses que les siennes. Depuis le sommet de cette tour située au Nord des ruines, la vue d'ensemble est réellement époustouflante. Jadis, les cathédrales de l'Écosse étaient construites au sein de fortifications. Celle-ci sont gigantesques. Son vieux cimetière aux pierres tombales horizontales. Certaines abritent les restes des chevaliers du Temple s'étant enfuit de France sous Philippe le Bel, roi de France félon avec la complicité du pape Clément V. Ils convoitaient le trésor du Temple.

Il y a là des recoins où je peux poser pour les photos que prend Clémentine. Estelle accroupie à ma gauche, ses bras autour de ma jambe, ses cuisses largement écartées, sa tête contre ma hanche, alors que j'agite ma bite vers l'objectif de l'I-phone. C'est terriblement troublant. Clémentine filme cette scène que nous reproduisons à trois reprises. La dernière où je pisse par plusieurs jets dans sa direction. Estelle accroupie qui pisse elle aussi. Nous sourions un peu bêtement alors que Clémentine tourne autour de nous pour filmer sous différents angles. C'est réfléchi, pensé et nous nous entourons de toutes les précautions possibles. C'est insolite d'entendre des voix, des éclats de rire pas loin, derrière des pans de murs. Nous serions bien restés une seconde journée à Elgin. Clémentine propose de négocier dès notre retour. Morts de faim nous revenons à l'hôtel pour dix neuf heures trente. Super. Il y a la possibilité d'une nuit supplémentaire.

Ce qui a évidemment un coût conséquent. Il y a des séries d'annulations de derniers moments. La jeune femme de l'accueil nous invite à aller manger puis de revenir la voir après le repas. S'il est possible de rester une troisième nuit, il nous en coûtera 1000 £, (environs 1150 euros). Nous ne connaissons pas les problèmes de budget. Nous voilà attablés. Le ciel devient sombre. Nous savourons un gratin de courgettes aux fruits de mer. Spécialité gouteuse qui nous fait saliver. C'est tellement bon. Ce sont de petites portions de gratin servies dans des ramequins de terre cuite. Un assortiments de crudités, de légumes cuits à la vapeur de différentes espèces. Nous en avons le vertige. Soudain, un éclair illumine l'extérieur. Suivi de l'énorme fracas d'un coup de tonnerre apocalyptique. Il n'y aura pas de flâneries en ville ce soir. La jeune femme de l'accueil, un immense sourire, nous annonce que nous pouvons profiter d'une nuit supplémentaire.

Bonne fin de soirées à toutes les coquines qui apprécient de faire quelques longueurs dans la piscine d'un hôtel inoubliable. Couverte d'un dôme de verre. Avant de retrouver la douceur des draps et des "attentions" de leur coquin...

Julien (le coquin)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France


Le petit monde de Clémentine et de Julien

Après quelques 2689 épisodes le plaisir de partager nos aventures reste intact. De sacrés moments.
C'est une véritable joie de publier nos récits quotidiennement. C'est même devenu une nécessité.

Bien évidement, les noms, les prénoms, les lieux ne sont qu'autant de pseudonymes sans réalités.
Il est préférable de préserver son anonymat. Sur Internet mais également sur les forums "sexes".

Je remercie nos lectrices, nos lecteurs pour leurs fidélités, pour l'intérêt qu'ils nous portent.
Tout particulièrement celles et ceux qui entretiennent avec nous un contact en messagerie privée.

Nous avons autant de joie à pratiquer les échanges en messagerie privée qu'à narrer nos aventures.
C'est très intéressant, souvent amusant et parfois passionnant. Certains "amis" depuis six ans.

Je vous souhaite d'excellentes lectures, de belles découvertes et de passer du bon temps avec nous.

Cordialement


Homme, 53 ans, France
- 1 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2690 -



Seconde journée à Elgin

Hier matin, mardi, il est presque neuf heures quand nous nous réveillons quasiment en même temps. Je suis entre mes deux anges. Nous nous étirons en modulant longuement nos gémissements. Jusqu'à l'absurde avant de nous mettre à rire. << Aïe une crampe au mollet ! >> s'écrie Estelle en lâchant ma tumescence pour bondir hors du lit. << Manque de magnésium ! >> s'exclame Clémentine qui prend le relai. Agitant mon érection matinale et naturelle. Estelle se précipite vers la porte en boitant. Clémentine me masturbe un peu. Ce qui est une sensation étrange au réveil. Nous en rions de bon cœur. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous quittons nos T-shirts et nos slips de nuit pour nos tenues de sports. On prend des poses un peu ridicule devant le grand miroir. Rires.

Nous quittons la salle de bain en riant. Morts de faim, nous dévalons l'escalier qui descend dans le vaste hall d'accueil. Nos tenues de jogging attirent autant les regards que notre trio. Cet homme d'âge mûr que tiennent par les mains deux sublimes et hyper sexys jeunes filles. Encore un prétexte à nous amuser en entrant dans la salle du restaurant de l'hôtel. Notre table attitrée nous y attend. Devant la grande fenêtre qui donne sur l'étonnante vue panoramique. Sur la ville, son port et la mer. C'est la même jeune serveuse qui vient presser les oranges à notre table. Nous conversons un peu. Le petit déjeuner copieux est composé d'une sublime compote de pommes, de pancakes aux noix, de tranches de pain grillé encore chaudes. Le beurre légèrement salé y fond. Ainsi que le miel.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur la journée précédente. Nos découvertes de cette ville magnifique. En restant une journée supplémentaire il a fallu annuler la nuit dans l'hôtel de notre prochaine étape à Banff. << Les arrhes ne sont pas remboursés. 800 euros de perdus ! >> lance Estelle. Je réponds : << Oui mais l'immense plaisir de rester à Elgin n'a pas de prix ! >>. Nous en rions. Nous traînons à table. Ce luxueux restaurant est tellement agréable, nos chaises qui tiennent davantage de fauteuils tellement confortables. Et puis de reprendre de ce délicieux café n'est pas pour nous déplaire. Il est neuf heures quarante cinq quand nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement. Je masse énergiquement le mollet encore douloureux d'Estelle qui caresse ma tête.

C'est parti. Notre running nous emmène le long du même circuit que lundi. Ce parcours sportif ombragé, qui nous protège du soleil revenu. L'orage de cette nuit a très certainement été bref car le sol est à peine humide et par endroits. Toute la ville semble s'être donné rendez-vous sur ce parcours sportif car nous croisons beaucoup de joggeurs. Une heure d'un pur plaisir plus tard nous revenons à l'hôtel. La vaste salle de bain nous attend dans nos appartements. Estelle insiste une fois encore pour que nous prenions notre douche ensemble, tous les trois, avant de nous prélasser dans le jacuzzi. Qu'il est agréable de s'offrir du bon temps sans êtres régentés par un timing. Nous nous amusons jusqu'aux environs de onze heures quinze. Je masse le mollet d'Estelle qui adore se faire masser.

Mes deux anges portent aujourd'hui des jupettes noires et des T-shirts blancs. Mon short et mon T-shirt sont des mêmes teintes. Morts de faim, nous dévalons l'escalier impérial pour retourner dans la salle du restaurant. La même jeune serveuse s'occupe de notre service. En entrée des crudités accompagnées de différentes vinaigrettes. Du caviar sur de fins canapés de pain brioché. Nous ne sommes vraiment pas caviar, nous n'aimons pas trop le goût, mais là, avec les tomates cerises qui éclatent en bouche, c'est exquis. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi. C'est à mon tour de fixer le défi du jour. Masturbations dans des endroits à risques pour Estelle. << Et moi ? >> s'exclame Clémentine dont cette pratique est une de ses préférences. En étant surprise et regardée.

Nous ne traînons pas. Nous remontons nous laver les dents, préparer le petit sac à dos. On y met le reste des brugnons et des nectarines. La gourde d'eau. << Il faudra acheter des fruits pour demain ! >> précise Clémentine. C'est parti. Nous voilà sur le chemin pavé qui descend de l'hôtel aux premières maisons du quartier résidentiel. Là-bas, en contrebas, à droite des ruines de la cathédrale, la tout carrée du palais de Spynie. Comme la veille, nous quittons le chemin pour prendre le même sentier. Une centaine de mètres plus loin, Estelle et Clémentine retirent leurs culottes qu'elles fourrent dans la pochette avant du sac que je porte. Elles m'entraînent par les mains en sautillant. Nous arrivons dans les rues commerçantes. Il y a encore foule. Il fait chaud avec plus de 29°. Un ciel bleu.

C'est dans Cooper Park que nous entrons. C'est un grand jardin à la française. Deux grandes fontaines à chaque extrémité d'une allée centrale. Nous prenons une des allées latérales pour en découvrir les frondaisons. Des statues de pierres blanches jalonnent les petits espaces circulaires entourés de bancs. Il n'y a pas des gens partout. Le calme. C'est là que mes deux anges choisissent de réaliser leur défi du jour. Estelle s'enfonce entre deux bosquets de genêts. D'abord debout, une main sous sa jupette, elle se touche. Clémentine tire son I-phone du sac. Je passe derrière Estelle en contournant les bosquets. Je regarde avec beaucoup d'attention dans toutes les directions. Personne. On entend toutefois des éclats de voix, des rires. Estelle se masturbe. Filmée par Clémentine. Je sors ma bite.

Je reste à quelques mètres à l'arrière d'Estelle qui s'accroupit. Face à l'objectif, en se masturbant. Elle ne joue pas. Elle se donne véritablement du plaisir. Moi aussi. Clémentine s'accroupit pour filmer sous un angle différent. Elle aussi, cuisses largement écartées. Elles se font face. Je reste en retrait. Je me branle en assistant à ce merveilleux spectacle. C'est là que je me rends compte que je ne suis pas le seul à apprécier la situation. Il y a un jeune type en bermuda et chemisette, coiffé d'une casquette. Il mâte. Je comprends maintenant pourquoi Clémentine s'est accroupie elle aussi. Elle a vu le mec bien avant moi. C'est absolument fabuleux. Ma présence, remarqué par le voyeur, le dissuade certainement d'intervenir. Il se planque un peu mieux mais reste effrontément à observer la scène.

Estelle ne se doute encore de rien. Elle se contorsionne avant de se cambrer pour lâcher un jet de pisse. Est-ce que cet inconnu la voit pisser, de dos ? C'est peu probable. Par contre, quand Clémentine lâche sa première salve, impossible de ne pas s'en rendre compte. Virtuose, sans cesser de filmer, elle pisse. Le type sait que je ne suis pas loin. Estelle, entendant du bruit dans les fourrés, tourne la tête. Elle aperçoit enfin le quidam. Un groupe de touristes arrive par là. Il faut absolument cesser. Estelle se redresse la première, dégoulinante de pisse. Elle s'essuie les cuisses avec un mouchoir en papier. Je remballe. Le voyeur s'esquive rapidement. Clémentine est la seule à se faire surprendre. Trop tard. Le groupe de six visiteurs regarde comme halluciné. Elle s'en rend compte. Elle se relève.

C'est presque en fuyant que nous quittons l'endroit pour nous rejoindre dans l'allée principale. En sortant du parc, nous rigolons comme des bossus. << Hyper excitant. J'en veux comme ça tous les jours ! >> lance Estelle. << Et moi donc ! >> rajoute Clémentine qui s'essuie l'intérieur des cuisses avec un mouchoir en papier derrière un grand bac à fleurs. Première des choses, acheter des fruits dans une des supérettes. Nous reprenons nos découvertes. Elgin Museum propose aux visiteurs l'histoire archéologique de la région. Il y a là des fouilles qui durent depuis plus de cinquante ans. Nous ne nous y attardons pas car il y a foule. Une balade sur les quais du port s'impose. Il y a une partie industrielle. De gros cargos de frets sont amarrés. Il y a la partie plus traditionnelle des chalutiers de hautes mer. C'est que nous aimerions beaucoup renouveler nos jeux exhibitionnistes ici. Il est rare qu'Estelle se touche aussi souvent. Toujours discrètement.

Il y a du monde. Nous cherchons l'endroit idéal. Nous le trouvons entre deux barques sur cales. Depuis le haut du quai, passe la route. Il faut donc ruser. Estelle se glisse sous une des barques. Accroupie. Cuisses écartées, elle reprend sa masturbation. Je sors ma bite. Je reste debout mais dissimulé. Clémentine filme la scène. Estelle et moi entrain de nous branler. Je suis en sueur car il y a peu d'ombre. Ce n'est pas très agréable. Cinq minutes de masturbations intensives immortalisées par l'I-phone de Clémentine. Il faut absolument cesser, se calmer, car une fois encore arrivent des promeneurs. Nous reprenons nos flâneries. << Quand je commence, je pourrais faire ça jusqu'au soir ! >> lance Estelle. << Moi aussi ! >> fait Clémentine en passant sa main sous sa jupette. Nous profitons de chaque recoin isolé pour nous toucher. C'est hyper excitant. Il est dix neuf heures trente quand nous revenons à l'hôtel. Morts de faim. Après la douche.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui, après le repas, aiment à flâner dans les rues. Surtout quand sont proposées des animations musicales et folkloriques sur de petites scènes. Recommencer les petits jeux "touche-pipi"...

Julien (branleur pour dames)



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En route pour Fraserburgh

Hier matin, mercredi, il est presque neuf heures. C'est Estelle évidemment qui nous tire du sommeil. Gobant le lobe de mon oreille, bougeant ses pieds contre les miens, elle saisit mon érection matinale. Clémentine vient se blottir contre moi. Mes bras autour de leurs épaules, je les serre. Une fois encore nous arrivons aux réalités dans cet enchantement paradisiaque qui fait notre quotidien. Estelle ne peut s'attarder plus longtemps. La pression qu'exerce sa vessie lui est rapidement insupportable. C'est un spectacle que de la voir se propulser vers la porte des toilettes en poussant son habituel : << Pipi ! >>. Clémentine se frotte contre ma hanche comme elle le fait presque chaque matin. C'est à notre tour d'aller soulager nos impérieux besoins. Nous rejoignons Estelle à la salle de bain. Nous quittons nos T-shirts et nos slips de nuit pour les shorts de lycra noir et les T-shirts de lycra violet. Baskets. Morts de faim nous quittons la chambre.

L'escalier impérial nous mène dans le hall d'entrée où bouillonne déjà l'activité hôtelière. Des arrivants entourés de leurs bagages. Des partants entourés des leurs. Notre trio ne passe bien sûr par inaperçu. Notre table nous attend au restaurant. Beaucoup de clients encore attablés malgré l'heure tardive. La jeune serveuse qui vient presser les oranges, servir nos cafés fumants. Nous prenons notre petit déjeuner en savourant chaque élément plus délicieux que le précédent. Ici, point de marmelade mais le choix entre de la compote de pomme, de poire ou encore du coulis d'abricot à étaler sur le beurre légèrement salé de nos tranches de pain grillé. Ce qui incite à traîner à table. Nous quitterons cet endroit magnifique en fin de matinée. << On reviendra ! >> lance Clémentine.

Il va être neuf heures. Nous sortons. Le ciel est voilé mais pas menaçant. Nous bénéficions d'un temps splendide. Et cela dure depuis notre premier périple dans le Nord Ouest. La température est de 20°. Quelques mouvements d'échauffement derrière le manoir blanc. Nous nous offrons le second plaisir de cette nouvelle journée en courant sur le parcours sportif. En croisant nombre de joggeurs. Une heure de joies pures avant de revenir à l'hôtel. La cabine douche pourrait recevoir cinq à six personnes. Nous pouvons y évoluer à l'aise, rire, nous savonner, nous toucher. Avant de profiter du jacuzzi. Prendre tout notre temps avant de nous sécher, de nous habiller puis d'ouvrir nos boîtes mails. Surprise. Juliette nous annonce un total de huit ventes. Elle nous raconte quelques anecdotes.

Ma stratégie hyper réaliste a fonctionné. Il ne reste plus que douze toiles accrochées aux cimaises de ma galerie. Sur les photos que Juliette joint à son message, on la voit entourée des acquéreurs. Sur les recommandations de Clémentine, j'ai fixé le prix de mes toiles à un montant proprement indécent. Et ça fonctionne au-delà de toutes les espérances. Même si je n'y ai mis aucune espérance puisque je ne peins que par pure passion. Mes deux anges portent leurs jupettes façon "tennis" en fin coton gris, leurs T-shirts blancs. Je suis en short et T-shirt des mêmes teintes. Nous réunissons nos affaires. Nous redescendons une dernière fois cet escalier hollywoodien pour rejoindre la jeune fille de l'accueil. Je règle le solde. Une lingère nous ramènes nos vêtements lavés et secs.

Il va être midi. Nous avons prévu le repas. Ce seront des fish & chips dans un des fastfoods repérés la veille. De plus, il est sur la route. Je roule doucement jusqu'au parking du musée automobile. C'est juste à côté que nous faisons nos emplettes. Assis sur un des bancs du petit parc qui jouxte le musée, nous dégustons nos frites, nos beignets de poissons en faisant le bilan de ces deux jours et trois nuits à Elgin. Il faut recommander cette ville à toute personne désireuse de découvrir les charmes intimes d'une Écosse traditionnelle et intemporelle. << On se prend des glaces ? >> propose Clémentine. Une supérette n'est pas loin. Nous y prenons les minis pots de nos parfums préférés. Ben & Jerry's nous régale de ses crèmes glacées à la noisette, au pécan et à la pistache.

Ce coup-ci, c'est reparti. Il y a soixante dix kilomètres de routes côtières jusqu'à notre prochaine destination. Fraserburgh et son port à l'extrême Nord Est du comté d'Aberdeen. À gauche la mer et ses reflets argentés. Sur notre droite les montagnes qui deviennent collines aux flancs recouverts de champs de céréales. La circulation est assez fluide. Clémentine peut jouer avec ma queue sans troubler ma conduite prudente et souvent concentrée. Estelle à l'arrière qui caresse mon cou, ses bras entre l'appui tête et le dossier. Un arrêt pipi juste après Pennan, petit ville typique. Un port de pêche, le double clocher de son église gothique. Des maisons basses et blanches qui s'étendent à flancs de collines jusqu'à la mer. Le soleil fait sa première apparition. Par contre il souffle un fort vent du large.

C'est entre deux bâtiments en bois, aux abords d'une exploitation agricole, que nous satisfaisons nos urgences. Estelle et Clémentine, accroupies, tournant le dos au vent, lancent leurs jets en riant. Je les tiens par leurs nattes avant de m'accroupir à mon tour. D'enfoncer mes index mouillés dans les trous de leurs culs. Ce qui décuple la puissance de leurs jets. << Enculeur de fille ! >> s'écrie Estelle. Je pose mes lèvres dans sa nuque pour titiller la racine de ses cheveux du bout de ma langue. Trop absorbés par nos jeux, nous ne voyons pas cet ouvrier agricole qui arrive en poussant une brouette. Contenant une montagne de fumier. Il reste comme abasourdi. Consterné. Pantois. Ce qu'il découvre là dépasse son entendement. Les filles d'abord effrayées, puis surprises en profitent.

Je me redresse rapidement en me tournant pour cacher mon érection. Le brave bougre reste un instant immobile, pose sa brouette, rectifie la position de sa casquette, reprend sa brouette sans mots dire et s'en retourne à sa besogne. Je torche mes deux anges qui rient aux éclats des expressions d'effrois du quidam. Estelle va même jusqu'à se mettre à l'endroit où nous observait le bonhomme pour l'imiter. Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets. Avec cet évènement j'ai débandé aussi sec. C'est en rigolant comme des bossus que nous revenons à la voiture. Pour retourner dans le flot de la circulation. Il est aux environs de quinze heures trente quand nous arrivons à Fraserburgh. Ses maisons blanches bien alignées autour de l'église, surplombant son port de pêche.

Down on the Farm n'est pas un établissement aussi luxueux que celui que nous venons de quitter à Elgin. Mais il est noté quatre étoiles. C'est un ancien corps de ferme entièrement rénové. Une cour en U entourée de bâtiments à un étage où sont garées les voitures de la clientèle. L'endroit respire le calme, la sérénité et invite à la découverte. Les étages sont à colombages. De couleurs ocre jaune. La jeune fille de l'accueil nous reçoit avec une gentillesse presque obséquieuse. Clémentine a réservé deux nuits. Le grand salon est meublé avec goût à l'ancienne. De hautes bibliothèques. Des tables basses entourées de fauteuils. Des toiles très académiques accrochées aux murs de pierres. C'est d'un charme extraordinaire. C'est à l'étage que nous prenons possession de nos appartements.

Tout ici est meublé avec un goût pour l'ancien. D'excellentes vibrations règnent partout. Estelle plonge sur le lit pour "l'essayer". Nous défaisons nos légers bagages. Notre chambre est composée d'une grande armoire aux boiseries sculptées. D'un canapé, d'une table basse, d'un bureau, de deux chevets identiques aux bois du lit. Estelle respire les draps en s'écriant : << Mmhh, ça sent la lavande comme chez ma mamie dans le Var ! >>. Impatients de partir en explorations, nous ne nous attardons pas. Il faut descendre la route étroite et en pente pour arriver aux premières maisons. Là-bas, en contrebas, le grand phare blanc et carré. Il y a moins de touristes à déambuler dans les rues commerçantes. << On dirait des maisons de poupées partout ! >> lance Clémentine.

Le bâtiment blanc, tout aussi carré que le phare. Museum of Scottish Lighthouse propose diverses expositions plus insolites les unes que les autres. L'entrée n'est que de cinq livres sterling. La visite est libre. Peu de visiteurs. Les conditions idéales pour réaliser nos défis du jour. Dans une des petites salles de l'étage sont reconstituées des intérieurs bourgeois du dix huitième siècle. Four à pain, cuisinière à bois, mobilier étonnant. C'est là, entre deux énormes bahuts que je pose pour Clémentine qui filme. Il n'y a strictement personne. Je me branle comme un véritable onaniste fou. Estelle joue à la visiteuse. Elle joue à la perfection la jeune fille découvrant un vicelard dans un lieu public. Passant plusieurs fois. S'arrêtant pour regarder. Prenant un air offusqué. Farouche même. Vengeresse.

C'est un petit film de cinq minutes capturé à l'I-phone 14. C'est à dire dans des conditions optimales 4K. Nous pouvons reproduire des scènes "odieuses" dans la plus parfaite sérénité. Jusqu'au moment où s'entendent des voix dans l'escalier qui monte. Je prends même le temps de remballer tranquillement. D'ajuster mon érection démente dans mon slip. L'avant de mon short déformé par une énorme bosse que palpe Estelle. Nous redescendons. Il est très agréable de flâner dans les rues de cette petite ville. Le soleil brille dans un ciel d'un bleu clair. Là-bas, sur la mer, de gros bateaux. Ils se dirigent vers les grands ports industriels et pétroliers d'Aberdeen. Le phare de Kinnaird Head semble une réplique du musée. Il ne se visite pas mais on peut pénétrer dans l'enceinte. Un endroit charmant.

Clémentine s'offre le luxe d'une petite exhibe de qualité en se faisant "faussement" surprendre par un promeneur solitaire. Estelle et moi dissimilés derrière une sorte de kiosque. Clémentine entre deux petits garages blancs aux portes rouges. Le type s'arrête. Il mâte. Se délecte du spectacle. Il s'approche pour demander : << Can I be useful ? Do you need help ? >>. Clémentine, sans cesser de lâcher d'impressionnants jets en direction de l'inconnu, répond : << No thank you but it's very kind of you to offer it to me ! >>. Estelle et moi rions discrètement. Sa main dans ma braguette à tripoter ma raideur revenue. Il y a deux femmes qui se dirigent vers ici. Elles rejoignent le voyeur sympa et poli un peu plus loin. Sans avoir vu la pisseuse qui s'est redressée et qui se torche.

<< Excellente prestation ! >> lance Estelle à l'attention de Clémentine qui vient nous rejoindre. << J'en veux encore ! Trop bien ! Trop bon ! >> répond Clémentine. Nous descendons vers le port. Impossible de s'y offrir une autre exhibe. Il y a une petite foule qui écoute une sorte de prêcheur qui s'exprime en gaelique. On ne comprend strictement rien. Il y a également une criée. Des marins pêcheurs proposent aux touristes les fruits de leurs sorties en mer. Quel bonheur intense que de respirer ces ambiances. L'odeur de la mer. Il est dix neuf heures quand nous revenons à l'hôtel. Une table nous attend dans la salle du restaurant. Nous dégustons des plateaux de fruits de mer en revenant sur nos aventures de l'après-midi. << Demain, on baise dans tous les coins ! >> lance Estelle. Ce sera notre défi du jour. Nous en rions de bon cœur. Clémentine précise qu'elle a repéré des endroits où nous pourrons nous en donner à cœur joie.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment encore flâner un peu dans les rues d'une ville inconnue après un bon repas. Avant de retrouver la douceur d'un bon lit. Les douceurs d'une langue, les assauts d'une queue, les orgasmes. Avant de s'endormir avec le goût du sperme en bouche...

Julien



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Seconde journée à Fraserburgh

Quand elle se serre aussi fort, qu'elle saisit ma tumescence, qu'elle prend le lobe de mon oreille droite entre ses lèvres, je sais qu'Estelle vient de se réveiller. Elle déteste alors rester la seule réveillée. Je glisse ma main dans sa culotte par réflexe. << Mmhh ! >> murmure t-elle en posant ses lèvres telle une ventouse dans mon cou. Clémentine sort du sommeil comme alertée par ce qui se passe. Elle aussi se blottit contre moi. Mon autre dextre que je passe dans sa culotte. C'est ainsi que tous les trois, hier matin, jeudi, une fois encore, nous quittons le monde onirique pour celui des réalités. En nous étirant, en gémissant, en riant. Avant qu'Estelle, comme éjectée du lit, se précipite vers la porte, ses mains entre ses cuisses en lançant : << Vite ! vite ! Pipi ! Urgent ! >>. Premier cri primal.

Clémentine me chevauche en disant : << J'ai beaucoup aimé ce que tu m'as fait avant de dormir ! >>. Elle fait allusion au cunnilingus que je lui ai prodigué avant qu'elle ne sombre dans le sommeil. Alors qu'Estelle, après son orgasme, dormait déjà à poings fermés. En ronflant légèrement. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous changeons nos T-shirts et slips de nuit pour nos vêtements de jogging. Un coup de flotte sur la gueule dans la salle de bain. Dans celle-ci point de jacuzzi, point de baignoire à bulles mais une belle et grande cabine douche pouvant accueillir au moins cinq personnes. Aux vitres fumées. Morts de faim, nous courons dans le couloir jusqu'à l'escalier. Nous traversons le hall d'accueil au sol carrelé comme un échiquier de noir et de blanc. Il y a du monde.

La salle du restaurant est carrelée de la même manière. La veille, durant le repas du soir, nous faisions des spéculations sur la probable origine ou appartenance de cette bâtisse du dix neuvième siècle à la Franc-Maçonnerie. En effet on y retrouve quelques symboles comme le triangle sculpté dans les boiseries. Le compas et l'équerre sculptés dans quelques pierres. Pas de table attitrée ici. Il est presque neuf heures et des clients sont installés. C'est un jeune homme fort élégant qui fait le service. Nous insistons toujours pour que les oranges soient pressées devant nous. Nous ne voudrions pas de produits industriels mais de véritables jus d'oranges. Nous avons notre propre pot de miel. Les tranches de pain sont grillées délicatement. Le beurre qu'y étale Clémentine fond doucement. Miam !

Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le très vague programme du jour. Découvrir en profondeur cette petite ville du Nord Est de notre chère Écosse. En consultant Google sur son I-phone, Estelle énumère les différents sites à visiter. Notre première expédition sera aux ruines de Pitsligo Castle. Un château construit au treizième siècle et ayant résisté à plusieurs reprises aux envahisseurs Vikings. Puis ce serait très intéressant de visiter le musée des tacots Fraserburgh Leisure Center. Avant de terminer sur les quais du port de pêche. << Et ton défi sera de te branler dans des endroits à risques, car c'est à ton tour aujourd'hui ! >> conclue Estelle. << Enfin, c'est devenu un peu "sauvage" nos défis. On ne sait plus à qui c'est le tour ! >> rajoute Clémentine. Nous rions.

Dehors le ciel est voilé. Par la fenêtre nous apercevons la mer. Toute grise, calme. De grands cargos à l'horizon qui descendent vers les ports industriels d'Aberdeen. La température extérieure est de 20°. Sur la côte Est, le climat est beaucoup plus tempéré. Point de ces journées étouffantes où les corps deviennent moites même sous les cotons les plus fins. Nous sortons. Lors de nos frasques de la veille nous avons repéré les lieux. Des endroits légèrement en hauteur qui conviennent parfaitement pour nous offrir les joies d'un bon jogging. Comme dans chacun des hôtels que nous découvrons, il y a des sportifs comme nous. Voilà d'ailleurs un couple qui en revient. Ils nous saluent. La jeune femme nous recommande de prendre le chemin qui mène vers les ruines du château.

Quelques mouvements d'échauffement. Un autre couple s'apprête à courir lui aussi. Ils nous imitent. L'homme lève son pouce, ravi de découvrir notre façon de pratiquer les pompes. Mains serrées pour solliciter les deltoïdes plutôt qu'écartées pour solliciter les pectoraux. Dix fois. Nous voilà à courir au rythme imposé par Estelle en direction des ruines que l'on aperçoit en hauteur. La citadelle devait être un endroit hautement stratégique. Aujourd'hui il n'en reste que des pans de murs délabrés. << On fait nos saloperies ici cet après-midi ! >> lance Estelle lorsque nous passons juste au-dessus. Sans cesser de courir. Nous en rions en prenant garde de nous essouffler. Une heure d'un plaisir extraordinaire plus tard, nous revenons à l'hôtel. Depuis quelques jours Estelle insiste. Douche à trois.

Debout sur la balance, nue, Estelle s'écrie : << Put-Hein ! J'ai encore perdu ! 62 kg ! >>. Clémentine après s'être pesée répond : << Pareil. Mais c'est toujours pendant les vacances. On fait tellement de trucs ! >>. Toutes les deux pèsent 62 kg pour 1,82 m. Je me contrôle moi aussi. 80 kg pour 1,88 m. Je dois en conclure que nos randonnées, participent de ces pertes de poids. << Pourtant on bouffe comme des salauds ! >> lance Estelle. Nous en rions de bon cœur. Les filles portent une jupette "tennis" noire. Des T-shirts crèmes. J'ai un short et un T-shirt des mêmes teintes. Nos baskets. Il nous faut des fruits dont nous faisons grande consommation. En quittant l'hôtel nous nous dirigeons vers les premières rues à cinq cent mètres plus bas. La vue sur le port est absolument superbe.

Il y a trois supérettes. Notre choix se porte sur Tesco Super Store. On y trouve de tout et surtout des produits frais. Il y a du monde. Tant dans les rayons qu'aux caisses. Estelle, pour me mettre dans l'embarras, comme elle aime tant le faire, me tripote effrontément. Alors, par "représailles", je passe ma main sous sa jupette. Toujours par devant. C'est plus galant que de mettre une main au cul. << Salaud ! >> dit elle à chaque fois. Parce que moi aussi je la mets dans des situations plutôt cocasses. Il faut remonter avec les bras chargés. Chacun portant un lourd sac de fruits. << Put-Hein les prix ! Comment font les gens pour se nourrir ici ! >> s'exclame Estelle. Nous repérons deux fastfoods sympas. Un asiatique et un traditionnel. L'odeur des fish & chips ouvre nos appétit . Une torture.

Attablés dans la salle du restaurant nous dégustons des tomates farcies aux crabes. Des courgettes rondes farcies à la viande de mouton. Accompagnées de légumes et de sauces plus délicieuses les unes que les autres. En évitant celle à la menthe si typiquement anglo saxonne. Nous ne traînons pas. Nous remontons dans nos appartements pour nous laver les dents. Il fait doux, le soleil ne va pas tarder à apparaitre car le ciel s'éclaircit de plus en plus. Dans le petit sac à dos que je porte, des pêches, des brugnons, des nectarines, la minuscule paire de jumelles. C'est parti. Nous courrons dans le couloir en riant. La descente de l'escalier en nous tenant par les mains. Nous traversons le hall en attirant encore bien des regards. Estelle et Clémentine sont tellement sexys. De quoi susciter l'intérêt. Voilà le soleil. Nous remontons vers les ruines du château. Il y a bien davantage de visiteurs que ce matin. L'intérieur des ruines est aménagé. Clean.

Des panneaux informatifs en décrivent l'historique. Il y a là la légende de la dame s'étant jetée dans le vide en apprenant la mort de son époux parti en guerre avec William Wallace contre l'envahisseur Anglais. Son fantôme hanterait le château. Légende que l'on rencontre un peu partout en Écosse. << Ton défi ! >> me fait Estelle quand nous nous retrouvons seuls tous les trois. Entre deux pans de murs. Une sorte de couloir à ciel ouvert qui mène à un souterrain dont l'entrée est condamné par une épaisse grille de fer. Appuyé contre cette dernière, je sors ma queue. Estelle s'accroupit à ma droite. Ses bras autour de ma jambe, cuisses écartées, sa tête contre ma hanche. Je me branle. Nous sourions à l'objectif de l'I-phone que tient Clémentine pour filmer cette scène. On entend des voix pas très loin. Il faut faire vite. Là, une jeune femme. Heureusement que Clémentine masque nos activités. Mais je me retourne en vitesse pour cacher ma biroute.

Estelle n'a que le temps de de redresser que voilà le compagnon de la femme. Se douteraient-ils de quelque chose ? Nous préférons ne pas le savoir. Je remballe. Nous quittons l'endroit. Un autre recoin permet une récidive. Estelle et Clémentine, rapidement, retirent leurs culottes qu'elles glissent dans la poche avant du sac. C'est moi qui filme leurs pissous. Côte à côte, portant leurs lunettes de soleil, souriantes, en lâchant plusieurs jets. C'est risqué mais, trop excitées, toutes les deux veulent s'offrir de délicieux frissons. Une fois encore nous manquons de nous faire surprendre par deux couples de séniors. Elles n'ont même pas le temps de se torcher. << Je déteste ça ! De la pisse sur mes cuisses qui ruisselle jusque sur mes mollets ! >> s'écrie Clémentine. Elles se torchent un peu plus loin. Nous en rions aux éclats. Nous quittons les ruines de Pitsligo Castle pour descendre vers la ville. C'est très touristique cet après-midi. Du monde partout.

Fraserburgh Leisure Center est un musée des vieux tacots et des vieilles motos. L'entrée est de 8 £. Environs dix euros. Mais la visite est libre. De vieilles autos, souvent centenaires, sont présentées là. Nous découvrons avec étonnement qu'en 1902 beaucoup de véhicules fonctionnaient à l'électricité ! Même de grosses trottinettes ! Je peux réaliser un second défi entre une ancienne Rolls Royce bleue et une Bugatti crème. Il faut faire vite. Être sûr de son coup. Estelle se met en position. Avant de s'accroupir à côté de moi, elle regarde dans toutes les directions. Les visiteurs les plus proches sont à une trentaine de mètres. Je sors ma bite. Clémentine filme. Estelle s'accroupit. Le tout ne dure même pas dix secondes. Elle se redresse pour chopper ma bite, l'agiter devant l'objectif. Je regarde autour de nous. Un groupe de touristes vient par là. Je remballe en parfait virtuose. << C'est dans la boîte. Bravo ! >> dit Clémentine en nous montrant l'écran.

Nous quittons cet endroit charmant aux machines désuètes pour descendre sur les quais du port. Ça grouille d'activités. Un port de pêche reste un lieu très animé. La vente de crustacés, de poissons, reste une constante dans tous les ports du pays. À n'importe quelle heure. Du matin au soir. Nous flânons en repérant les lieux où nous pourrions nous adonner à nos petites joies intimes. Difficile. Mais il y a le mur du quai contre lequel sont empilées des casiers à crustacés. Ils offrent un abri précaire à un autre film. Là, accroupie, Estelle pisse alors que je la tiens par sa natte puis par sa nuque avant de frotter ma bite sur son visage. Clémentine filme en tournant autour de nous. Je tente d'enfoncer mon sexe dans la bouche d'Estelle qui m'en empêche en gardant les lèvres serrées. Il faut cesser, remballer, des gens viennent par là. En remontant le large escalier, Clémentine nous montre le film. Celui-ci dure quatre minutes. Un record de durée.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui aiment à flâner encore un peu après des plateaux de fruits de mer. Les ruelles parallèles de Fraserburgh offrent quelques recoins très sympathiques où le coquin se fait tenir la bite pour en diriger les jets contre un mur de granit. Avant de retrouver la douceur des draps...

Julien (Monsieur bite à l'air)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 4 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2693 -



En route pour Fyvie

Hier matin, vendredi, juste un peu avant neuf heures, Estelle nous réveille. En gémissant. Puis en disant : << J'ai fait le même cauchemar ! >>. Elle se redresse pour s'assoir dans le lit en rajoutant : << J'ai tout foiré ! >>. Clémentine et moi, tirés ainsi du sommeil, nous ne comprenons pas immédiatement de quoi il est question. En saisissant mon érection naturelle au réveil, Estelle précise : << Mon Doctorat ! Je suis certaine que c'est un rêve prémonitoire ! >>. Je passe ma main entre ses jambes, sous sa cuisse, pour caresser son intimité. Clémentine se redresse elle aussi pour répondre : << Mais c'est des conneries. Arrête de te tourmenter inutilement ! >>. Je suis entre mes deux anges, couchée sur le dos alors qu'elles sont toutes les deux assises à jouer avec leurs longues nattes.

Estelle bondit du lit en s'écriant : << Tout ça me donne une méchante envie de pisser ! >>. C'est le spectacle de presque tous nos matins que de la voir courir vers la porte. Clémentine se couche sur moi de tout son long. De tout son poids, tenant mes bras écartés aux poignets pour frotter lascivement son sexe sur ma turgescence. Nous mimons l'acte d'amour alors que nous ne sommes absolument pas du matin. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle dans la salle de bain pour passer nos visages à l'eau fraîche, changer nos T-shirts et slips de nuit pour nos vêtements de sport. Dehors il fait beau. Un ciel d'un bleu d'azur clair. << Ça y est, ça va mieux, tu es rassurée ? >> demande Clémentine. Estelle en palpant ma bosse, répond : << Je déteste les cauchemars ! >>

Morts de faim nous courons dans le long couloir, passant devant les portes des autres chambres, pour aller jusqu'à l'escalier. Escalier que nous dévalons en nous tenant par les mains. Il y a du monde dans le hall d'accueil. Des arrivants, des partants, entourés de leurs bagages. Attablés devant une des grandes fenêtres à croisillons, nous nous faisons servir. Il est plaisant de voir presser les oranges devant nous. La même serveuse sert nos cafés, nous apporte les tranches de pain grillées encore chaudes. Je les beurre. Clémentine y étale notre miel épais et crémeux plutôt que celui de l'hôtel trop coulant et translucide. Nous prenons un copieux petit déjeuner en faisant le bilan de notre magnifique séjour à Fraserburgh. Fraserburgh que nous quitterons en fin de matinée pour la ville de Fyvie.

Cette fois nous découvrirons l'intérieur des terres. Nos préférences vont aux itinéraires côtiers. Depuis toutes ces années où nous nous promettons de découvrir des endroits autres qu'en bords de mer, voilà enfin une occasion de le faire. Clémentine ayant organisé notre périple et réservé les hôtels, nous promet de belles surprises. Estelle étudie l'itinéraire sur son I-phone. Elle nous en montre l'écran. Il y a une soixantaine de kilomètres par une route étroite, sinueuse, encaissée dans des vallées entourées des contreforts des Black Mounts. Nous connaissons bien ces routes étroites et souvent vieilles de plus d'un siècle. À peine entretenues, peu signalées, afin de dissuader les touristes de les emprunter. Mais c'est l'aventure garantie. Nous sortons. La température est de 22°. Il fait beau.

Quelques sauts sur place. Quelques flexions du buste, quelques touchés de sol bras tendus, quelques pompes. Imités par d'autres clients s'apprêtant à partir courir comme nous. C'est le même parcours que celui de jeudi. À flancs de collines, surplombant les ruines hantées du château. Ses murailles sinistres se découpant sur le gris bleu de la mer. Une heure d'un gratifiant jogging. L'agréable brise du large de face jusqu'au retour à l'hôtel. Notre douche. Tous les trois à nous savonner. Estelle empoigne mon érection naissante d'une main pleine de mousse. Ça glisse. Tout comme mes doigts entre ses cuisses. Nous rions de nos attouchements glissants. Les filles sont vêtues d'une jupette "tennis" carmin, de T-shirts mauves. Je suis en short noir et T-shirt blanc. Nous réunissons nos affaires. À l'accueil je règle le solde. La jeune fille nous offre des brochures décrivant la région où nous nous apprêtons à nous rendre. De superbes photos.

C'est parti. Il faut revenir en arrière sur l'A 89 en direction de Banff sur quelques kilomètres. C'est notre GPS qui nous sauve la mise. C'est entre deux maisons isolées, en pierres de tailles et aux fenêtres fleuries qu'il faut prendre à gauche. On passerait à côté mille fois en croyant que c'est l'entrée privative d'une cour. Non, c'est bel et bien la petite route qu'il faut prendre. Ça monte entre les champs de céréales. Très vite ce sont des pâturages où paissent des centaines de bovidés. Ces moutons typiquement Écossais à la longue laine. Il faut être d'une prudence de chaque instant car la topographie change rapidement. Rares sont les voitures venant en sens contraire. Fort heureusement. Car il serait totalement impossible de se croiser. Il faut attendre un de ces nombreux parcs places qui permettent de se garer pour laisser passer l'autre véhicule. Priorité à celui qui monte. Nous montons. Clémentine palpe ma bosse sans sortir ma bite. Prudence.

Il faut plus de deux heures pour parcourir les 57 km. Mais la beauté des paysages est à couper le souffle. Pas d'arrêts pipis car c'est tout simplement infaisable. Soudain, au détour d'une paroi rocheuse vertigineuse, Fyvie. Au débouché de cette vallée, c'est un grand plateau horizontal sur lequel est bâtit la ville. C'est insolite car les constructions modernes alternent avec les maisons traditionnelles. L'endroit est réputé pour ses terrains de golf. Il y a là quelques châteaux magnifiques. Nous passons devant de splendides constructions à tourelles, aux architectures de comtes de fées. << Put-Hein ! C'est génial ! >> lance Estelle. << On a été bien inspirés ! >> rajoute Clémentine. Meldrum House Hotel Golf And Country Estate est un grand manoir de pierres. Ce qui n'est pas sans évoquer un jeu de Lego. Notre hôtel.

Mais ce qui est surprenant ce sont ces dômes de verres sous lesquels il y a des tables, des chaises. De véritables salons. C'est totalement surréaliste. Il faut garer la voiture derrière l'établissement. Il va être treize heures trente. La faim nous tenaille. Nous allons passer ici deux nuits. La jeune femme femme de l'accueil nous reçoit avec cette gentillesse caractéristique des gens du Nord. Nos appartements nous attendent à l'étage. Nous découvrons une vaste chambre meublée avec goût. Un canapé, des fauteuils en cuir brun. Des boiseries murales asymétriques et charmantes. Un grand lit recouvert d'une couettes aux motifs celtiques. D'épais tapis. Estelle plonge sur le lit comme à son habitude pour l'essayer. << Génial ! >> s'exclame t-elle. Nous disposons nos affaires. Avant de découvrir la salle de bain. Grande cabine douche, baignoire à bulles. De quoi nous ravir plus que de raison. Tout ici est d'un luxe incroyable. C'est un hôtel cinq étoiles.

Merci Clémentine. Nous mitraillons son visage de bisous. Depuis quelques semaines, mes deux anges semblent prendre beaucoup de joie à se faire des bises sur la bouche. J'adore car ça remue au fond de ma psyché ce vieux fantasme libidineux d'homme des cavernes. Morts de faim, nous prenons l'ascenseur en compagnie de deux vieilles dames très élégantes. La salle du restaurant n'est pas sans évoquer une grande bibliothèque d'un film d'Harry Poter. Les tables sont attribuées. Ce que nous apprécions car cela évite les hésitations. La nôtre porte le numéro 11. Attablés, nous nous faisons servir parmi les rares clients encore présents à 14 h15. Les entrées aux crevettes et crudités. Les spécialités de haggis sont tout simplement paradisiaques. Les coupes glacées étourdissantes.

Nous étudions les brochures remises par la jeune fille de l'hôtel précédent. Il y a dans cette petite ville plusieurs châteaux. Certains ne se visitent pas car privés. D'autres, même en étant privés, se visitent. Cet après-midi nous commencerons par Hideaway Cottage. Puis nous ferons les ruines de Gight Castle avant de terminer par le grand château de Fyvie. Impatients de partir à la découverte de ce patrimoine unique, nous ne traînons pas. Nous remontons nous laver les dents. Les filles retirent leurs culottes. << Aujourd'hui le défi consiste à prendre tous les risques y compris celui de ne rien porter sous nos "kilts" ! >> lance Estelle en palpant ma bosse. << Comme le veut la coutume Écossaise ! >> rajoute Clémentine qui saisit ma main pour la placer entre ses cuisses chaudes.

Nous prenons le chemin pavé qui quitte l'hôtel. Nous longeons un grand terrain de golf où évoluent des joueurs en tenues. << C'est comme dans un film ! >> s'écrie à plusieurs reprises Estelle. Clémentine prend des photos. Quand cela est possible, je pose bite dans la main d'Estelle qui me tient par la taille. Nous réalisons cette scène huit fois avant de visiter les ruines du vieux château médiéval. C'est curieux mais la plupart des touristes que nous croisons sont des séniors. Les proximités des bains d'une cure thermale, de terrains de golf réputés y sont sans doute pour beaucoup. Nous réalisons notre programme prévu. La journée de demain samedi sera consacrée à visiter tout cela en profondeur. Il est dix neuf heures trente quand nous sommes à notre table. Ce soir des fruits de mer grillés, fumés et en sauces. Extraordinairement bons. Nous allons terminer la soirée à la découverte des rues commerçantes de Fyvie. C'est magnifique.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont d'enchantements en émerveillements et VICE versa. En jouant avec la queue de leur coquin à chaque fois que cela est possible. Avant de retrouver d'autres douceurs sous les draps...

Julien (Le coquin queutard)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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Départ pour Alford

Hier matin, dimanche, pas d'entraînement, pas de jogging. Par contre une agréable grasse matinée. Nous nous réveillons quasiment en même temps. Je suis entre mes deux anges. Nous nous étirons en modulant nos gémissements jusqu'à l'absurde. << Aïe ! Une crampe ! >> s'écrie Estelle en relevant sa jambe droite pour masser son mollet douloureux. Elle se lève, se précipite en boitant jusqu'à la porte les mains entre ses cuisses. Clémentine joue un peu avec mon érection naturelle en me disant : << Aujourd'hui je te suce dans tous les coins ! >>. Nous en rions de bon cœur en allant aux toilettes à notre tour. Nous passons de l'eau fraîche sur nos visages avant de nous habiller. Les filles sont en jupettes noires, T-shirts crèmes. Je porte un short beige et un T-shirt gris. Nos baskets.

Morts de faim nous courons dans le couloir. Entre les portes des chambres. Nous dévalons l'escalier jusque dans le hall. L'animation commune à tous les halls d'hôtels au monde à neuf heures du matin. La salle à manger grouille de clients. Nous nous faisons servir notre petit déjeuner par un beau jeune homme en smoking noir. Il presse les oranges devant nous pendant que les tranches sont dans le grille pain. Le tout sur la desserte à roulette que ce brave serveur pousse entre les tables. Nous mangeons de bon appétit. Les pancakes sont un délice. Et il y en a tant qu'on veux sur la table là-bas. Nous faisons le programme du jour et l'itinéraire qui nous sépare d'Alford. Prochaine destination dans les Monts Grampian. Nous resterons deux nuits dans Grange Farm Park, notre nouvel hôtel.

Nous traînons à table. Pas seulement parce que c'est tellement bon, mais parce qu'aucun timing ne nous est imposé. Alford n'est qu'à une soixantaine de kilomètres. C'est très agréable d'aller faire un dernier petit tour dans les rues de Fyvie. C'est un endroit réellement charmant. Il faut recommander les cures thermales à proximité. Des sources chaudes réputées bienfaisantes pour toutes sortes d'affections osseuses. Estelle n'arrête pas de rire de nos attitudes. Comme elle me l'a confié au réveil, Clémentine veut absolument me faire une première petite pipe. Estelle est chargée de filmer. C'est évidemment du domaine de l'impossible. C'est qu'il y a du monde partout. Mais c'est très sympathique et surtout amusant de chercher un coin. Sans chercher vraiment réellement.

Nous sommes de retour à l'hôtel pour onze heure quarante cinq. Nous y prenons notre repas de midi en faisant le bilan de notre séjour dans cette agréable petite ville. Chacune nous réserve d'ailleurs de bien belles surprises. Nous prenons tout notre temps. Le ciel est voilé mais lumineux. La température est de 24°. Nous remontons dans la chambre pour nous laver les dents, récupérer nos affaires. Clémentine met une casquette et ses lunettes de soleil. Des Ray Ban "aviateur". Elle tend son-phone à Estelle en s'asseyant sur la chaise devant le bureau. Le dossier entre ses cuisses largement écartées. Ses coudes en appui sur le dossier. Je frotte mon sexe sur son visage avant qu'elle ne le gobe entre ses lèvres Une véritable pompe à foutre . << Une ventouse à déboucher aujourd'hui encore ! >> comme le précise Estelle.

Estelle tourne autour de nous pour filmer sous tous les angles. Cela ne dure que quelques minutes car il faut avoir quitté la chambre avant treize heures trente. C'est impressionnant le foutre qu'elle m'a tiré des couilles, en deux trois minutes. Les longs filaments qui relient ses lèvres à ma bite et qu'elle aspire comme le gruyère des spaghettis. Montrant à l'objectif toute la jute quelle garde en bouche pour la laisser se mélanger à la salive. Avant de déglutir avec un mouvement de tête appuyé d'une horrible grimace. Puis d'un sourire et d'un clin d'œil. Estelle nous montre le film dans l'ascenseur. C'est parti. Il faut reprendre une de ces étroites routes communales qui ne sont plus utilisées que par les gens qui vivent là. Clémentine joue avec ma queue alors que je conduis très prudemment.

Le massif des Monts Grampians est le troisième plus important d'Écosse. Tantôt escarpées, ou au contraire plus vallonnées, ses montagnes restent impressionnantes. La route sillonnent des vallées désertiques. Il faut se garer pour laisser passer le véhicule qu'on croise. C'est incessant. Il faut presque deux heures pour effectuer les soixante sept kilomètres. Alford est une petite ville aux maisons modernes. C'est insolite dans cette région qui respire la solitude des vaste étendues montagneuses. Situé à 4 km de Mablethorpe, le bourg immédiatement voisin, notre hôtel, le Grange Farm Park est tout aussi insolite. Il y a un manoir traditionnel où nous avons nos appartement qui nous attendent. Mais ce qui attire l'attention ce sont ces bungalows aux toitures rondes. C'est étrange.

Ce sont des annexes de l'hôtel. La jeune femme de l'accueil nous donne toutes les explications tout en nous apprenant les choses à voir et à découvrir dans les environs. Notre chambre est à l'étage. C'est lumineux. Une décoration moderne, lumineuse et offrant une ambiance très sympathique. Nous y rangeons nos affaires. Il va être seize heures et nous sommes impatients de partir en exploration. Juste avant de sortir de la chambre Clémentine s'accroupit. Ses mains sur mes hanches. Je sors ma bite pour la frotter sur son visage. Estelle filme à nouveau cette pipe de quelques minutes. Je remballe. Nous courons dans le couloir en riant. Il faut longer la rivière sur trois cent mètres avant d'arriver aux premières rues. Les maisons basses, blanches en fenêtres colorées de fleurs. Tout ici respire l'aisance et la joie de vivre. C'est une station de ski fort prisée. Il y a même un casino et un établissement thermal. Un centre hippique.

Le Grampian Transport Museum présente une dizaine d'anciennes locomotives. Repeintes de couleurs attrayantes qui leurs donnent l'air de sortir de l'usine. Nous adorons découvrir de tels endroits. Il n'y a pas trop de touristes. Nous pouvons faire des photos pornos entre des wagons, des machines à vapeur. Il y a même des mannequins vêtus à la manière du début du vingtième siècle. Un groupe d'une dizaine entourés de leurs bagages sur un bout de quai reconstitué. C'est là, au milieu de cet attroupement que je pose avec la bite à l'air pour deux clichés. Puis avec la bite dans la main d'Estelle pour deux autres. Estelle est priée de filmer alors que Clémentine vient s'accroupir pour me tailler une nouvelle pipe. Il n'y a personne à proximité. On peut faire ça consciencieusement mais vite.

Nous rions comme de fous en découvrant les photos et le film. Je crois bien que nous n'avons jamais rien réalisé d'aussi surréaliste. Sur les photos on ne se rend pas immédiatement compte qu nous sommes entourés de personnages en résine synthétique. Par contre dans le film c'est flagrant puisque ces mannequins restent figés dans un éternel immobilisme. Nous visitons ce musée dont la plus grande partie des collections est extérieure. Nous flânons dans les rues. Nous repérons les lieux pour notre jogging de demain matin et pour le départ de notre petite randonnée de trois heures. Nous avons en projet de monter sur les chaumes et de rester sur les hauteurs. La visite du parc du château de Graiglevar, un tour en locomotive avec Alford Valley Railway. De nouvelles découvertes.

Alford est une station de ski en hiver. Mais sur les pistes en kevlar il est possible de skier même sous un soleil de plomb. Ce que font des touristes en familles. C'est insolite de voir des gens en shorts, T-shirts, faire des descentes en ski sur des pentes parfois impressionnantes. En hiver cette station connait chaque année des pics d'affluences. Nous pouvons découvrir des photos. << On se croirait à Megève ou à Chamonix ! >> lance Estelle. Effectivement rien ne ressemble davantage à un paysage blanc qu'un autre. Il est dix neuf heures trente quand nous sommes attablés dans la salle du restaurant de l'hôtel. Grange Farm Park est un établissement cinq étoiles. On y mange évidemment les plats les plus raffinés. Ce soir du magret de canard "à la française" comme le dit la carte.

Avec des petits pois, des haricots verts et des sauces "chasseurs" absolument renversantes. Nous traînons à table dans l'incessant bourdonnement des conversations. Il y a un concert en ville. Un groupe de rock Celtique. Nous apprécions cette musique qui allie la tradition et le dynamisme moderne. L'ambiance est d'ailleurs à la fête. Des messieurs en kilts qui jouent de la cornemuse. De magnifiques jeune femmes en costumes folkloriques de cette région de l'Écosse. << On dirait des Bretonnes de la région de Fouesnant ! >> lance Estelle. C'est vrai. Surtout les cornettes de dentelles blanches amidonnées qui forment de belles boucles de chaque côté de la tête. Estelle filme une pipe délirante et à risque entre deux camionnettes. Clémentine qui me taille un nouveau pompier juteux.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines que le rock Celtique met dans tous leurs états...

Julien



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