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Les aventures de Clémentine et de Julien

Envoyé par Oncle-Julien 
Homme, 53 ans, France
- 1 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2943 -



Récidives exhibes en port de plaisance

Le mercredi, juste deux heures de cours. De dix heures à midi. Nos I-phones, posés sur nos tables de nuit, entrent en fonction très exactement à sept heures quarante huit. Quarante cinq secondes de cette bluffante illusion de nous réveiller en pleine forêt. Des cris d'animaux dans le lointain. Non identifiables. Des oiseaux qui chantent. Le bruit de l'eau d'une source qui coule nonchalamment. Et soudain ce silence. Clémentine vient se serrer contre moi. Marmonne des propos amphigouriques à mon oreille. J'adore. Ça nous fait rire. Elle est incapable, ne serait-ce que de former un mot, sans trébucher dessus. Des bisous. Des papouilles et nous courons aux toilettes. À la salle de bain où nous passons nos visages à l'eau fraîche. La salle de bain où nous revêtons nos tenues de running.

Morts de faim, nous dévalons les escaliers. En faisant le café, Clémentine retrouve l'usage de la parole. En m'occupant des fruits, je l'écoute me raconter ses rêves. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de hier en compagnie de Julie. La "soirée branle" d'après le gratin de courgettes dont les restes feront notre repas de midi. Avec deux escalopes de dinde. Nous mangeons de bon appétit en envisageant la soirée qui nous attend en compagnie de Juliette. Nous sommes attendus chez elle à partir de dix neuf heures trente. Une autre "soirée branle" en perspective après le repas "surprise". Huit heures vingt cinq. Nous sortons. La température extérieure de 18°. Un ciel d'un bleu d'azur. La journée promet d'être magnifique. Des mouvements d'échauffement sur le perron.

Dix pompes avant de descendre jusqu'à la rivière en courant. Notre jogging nous emmène, comme hier, jusqu'aux bâtiments du haras de Juliette. Retour pour neuf heures vingt. La douche. Je propose à Clémentine de venir avec elle. Elle me saute au cou. Sur sa demande, je porte un pantalon et une chemise clairs. Des mocassins clairs. Elle porte une de ses jupes de fin coton beige. Un chemisier crème. Des mocassins de daim beige. Nous prenons des poses rapides devant le grand miroir ovale de la salle de bain avant de dévaler les escaliers. C'est avec la Mercedes que nous parcourons les quinze kilomètres qui nous séparent de l'université. Clémentine joue avec ma queue tout en faisant le programme de l'après-midi. Virée vélo dès la fin du repas. Nous arrivons sur le parking. 9 h55.

Je laisse Clémentine qui entre par l'entrée des professeurs. J'entre par celle des étudiants. Salle numéro onze. Me voilà assis à une table du premier rang en compagnie d'une trentaine de jeunes gens. Clémentine fait son entrée. Mon Dieu qu'elle est attractive, charismatique dans l'exercice de sa profession. Je ne comprends évidemment rien aux combinaisons des atomes de métaux lourds. Aux équations qu'elle trace et développe devant le grand tableau noir. Mais je suis bercé par les sonorités qui sortent de sa bouche. Là, à l'instant précis, je suis amoureux fou de la femme que j'aime. Haute silhouette filiforme et athlétique. Le galbe de ses mollets. Ses seins minuscules dont on devine à peine les formes. Tout comme ses fesses sous le fin coton de sa jupe. Sa peau naturellement mate. J'admire. Je me sens le plus privilégié des hommes de cette planète.

Deux heures de cours plus tard, nous nous retrouvons à la voiture. << J'adore quand tu assistes à mes cours. Ça me stimule d'une autre façon ! >> dit elle en sortant ma queue pour jouer avec. Il est midi vingt quand nous sommes de retour à la maison. Nous montons immédiatement nous mettre en tenues vélo. Clémentine fait l'assaisonnement d'un gros concombre. Je fais rissoler deux escalopes de dindes pendant que réchauffent les restes du gratin de courgettes. C'est rapide. Nous mangeons de bon appétit en échangeant nos impressions de la matinée. Le bonheur partagé d'être ensemble d'une manière tout à fait distanciée. La vaisselle. Nous nous brossons les dents. Exactement treize heures quinze quand nous chevauchons nos bicyclettes. Je porte le petit sac à dos.

Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Sous un soleil implacable. Une température de 28°. Cette fois c'est un léger vent de Nord Est qui nous pousse. Hélas, nous l'aurons de face au retour. Cette orientation des vents apportera de belles journées. Vingt cinq kilomètres en croisant quelques cyclistes. Principalement des séniors. Nous arrivons au port de plaisance à quatorze heures trente. Il y a davantage d'animations que hier. Nous retrouvons le groupe de boulistes. Il y a des couples de touristes qui flânent. Là-bas, au bout de la jetée, la terrasse du bar restaurant. Nous fermons nos vélos à cadenas derrière la capitainerie du port. Clémentine retire sa culotte qu'elle fourre dans la pochette avant du sac à dos.

Elle saisit ma bosse en disant : << Touche-moi. Tout le temps, partout ! >>. Nous rions alors que je glisse ma main sous sa jupette de lycra beige. L'impérieux besoin de pisser qu'elle veut encore pouvoir retenir jusqu'aux extrêmes limites. Désireuse de s'offrir de délicieux frissons exhibitionnistes. Nous flânons sur les quais, main dans la main. À la recherche d'une belle opportunité. Clémentine déteste les exhibes bâclées. Nous évitons d'aller jusqu'à la terrasse où nous étions assis hier. Inutile de se faire remarquer après la véritable marre de pisse que Clémentine a laissé sous notre table. Nous en rigolons comme des bossus. Pas de situation vraiment attrayante ne se présente. Nous traversons la route pour aller à la supérette. C'est souvent là, sur le parking, que se présentent les bons plans.

Nous contournons le bâtiment Lidl. Il y a, à l'arrière, une sorte de quai auquel viennent se positionner les camions de livraisons. L'endroit offre de belles possibilités. Et avec un peu d'imagination d'excellentes mises en scène. Un Trafic Renault blanc vient se garer à côté d'une remorque. C'est un jeune type en short, T-shirt, portant casquette qui en saute. Il ne prête absolument aucune attention à notre présence. Il ouvre le hayon arrière de son véhicule. Nous restons à l'écart pour le voir en tirer des empilements de caisses en plastique bleu. << Il va revenir. Regarde, il y a plusieurs piles. Reste là. Au moindre blême tu rappliques ! >> me fait ma complice. Elle contourne les voitures derrière lesquelles je reste dissimulé. J'ai vécu cette situation tendue des dizaines de fois.

Clémentine marche lentement, les bras croisées. Le jeune homme revient. Je suis à une cinquantaine de mètres. Je n'entends pas les mots qu'il adresse à Clémentine. Il s'empare d'une seconde pile de caisses. Elles ne semblent pas peser lourds puisqu'il les porte pour les descendre de sa camionnette. Il disparaît entre les deux grands battants de caoutchouc noir de la porte. Clémentine regarde dans ma direction, lève son pouce avant de s'accroupir entre la remorque et la camionnette. Elle va pouvoir pisser et se faire surprendre. Deux plaisirs intenses dont ma compagne raffole. Je m'accroupis à l'angle d'une grosse Audi pour la regarder se mettre en position. Ça me fait toujours bander comme le dernier des salauds. Le type revient. Tombant immanquablement sur ce spectacle.

Il marque un temps d'arrêt. Son timing ne lui permet certainement pas de s'attarder longuement. Je le vois de dos. Je vois Clémentine de face. Les cuisses largement écartées, au-delà du nécessaire, dans cette indécence folle qui captive forcément les regardants. De petits jets d'une puissance incroyable et qui se brisent sur la roue de la remorque. Le jeune livreur s'empare d'une troisième pile. Il doit bosser le pauvre. Clémentine cesse immédiatement. Se redresse. Elle me fait un coucou de sa main levée. Se remet immédiatement en position dès que sa "victime" réapparaît. Le garçon s'arrête une nouvelle fois quelques instants. D'assister à la prestation de cette exhibitionniste à de quoi emplir son imaginaire de fantasmes jusqu'à la fin de ses jours. Clémentine pisse en le fixant.

Il s'empare d'une quatrième pile. Clémentine se relève à nouveau. Une main sous sa jupette à se toucher du plaisir de l'excitation que je devine. Elle lève le pouce de son autre main. Le livreur rapplique. Cette fois il regarde avec insistance. À l'arrêt. Je ne sais pas ce qu'il dit, mais Clémentine lui fait le plus adorable des sourires. Je suis certain qu'il vient de sortir sa bite. Je le vois de dos. Mais aux mouvements de ses coudes je devine ce qu'il fait. Les jets de Clémentine commencent à faiblir. Aussi, pour leur donner de dernières puissances, elle se cambre, dos contre la remorque. Le garçon se branle. J'en suis sûr. Hélas, il remballe pour s'emparer de la cinquième et dernière pile de caisses. Clémentine se redresse. Elle se touche des deux mains, cambrées sur ses genoux fléchis.

Elle a juste le temps de cesser quand revient notre jeune homme mais accompagné de la gérante de la supérette. Nous la connaissons bien depuis des années. Elle reconnaît Clémentine. Elles se saluent. La dame semble plutôt étonnée de la rencontrer là. Elle comprend probablement très vite en évitant de marcher dans la flaque de pisse et ses coulures. Elle tient des papiers en mains et accompagne le livreur à l'arrière de sa camionnette. Clémentine vient me rejoindre. Toute gênée, elle me dit : << Là, je suis tricarde. Faite comme un rat ! La bonne femme à compris ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Nous contournons le bâtiment pour entrer dans le magasin. Il n'y a plus nos pots de crèmes glacées préférés, Ben & Jerry's. Il faudra se contenter de "Carte d'Or". Sympas aussi. On voudrait faire vite pour éviter le retour de la gérante. Une haute dame blonde, quinquagénaire et plutôt jolie.

Nous passons en caisse. C'est raté. Impossible d'éviter le retour de la gérante. Elle s'adresse à la caissière en disant : << Vous appliquez la ristourne de promotion, ces clients sont des amis ! >>. Clémentine, toute gênée, ne sait plus vraiment où se mettre. La gérante lui adresse un sourire entendu. M'adresse un clin d'œil. Aurions-nous là une nouvelle complice ? Nous savourons nos glaces assis sur un des bancs, à l'ombre des platanes. Les boulistes disputant une partie de pétanque plutôt animée. Nous en reconnaissons quelques uns. Notamment notre "voyeur en titre" qui a repéré les jeux de jambes de Clémentine depuis quelques années. Ils ne sont qu'à une cinquantaine de mètres, mais le bougre s'arrange pour se rapprocher à chaque occasion. Il y en a deux qui s'engueulent.

Clémentine gratifie notre discret voyeur d'un jeu de cuisses virtuose et tout aussi discret. Le petit sac à dos entre ses cuisses écartées pour faire semblant d'y chercher quelque chose. À chaque fois qu'il mâte dans notre direction, elle soulève le sac pour le poser sur la cuisse droite. Dévoilant ainsi, à l'heureux privilégié, une vue imprenable sur sa chatte velue. Je fais mine d'être concentré sur mon téléphone. À voix basse Clémentine me donne des détails. Depuis le coup du livreur, j'ai vécu tant d'excitations que je sens ma bite trempée au fond de mon slip durcir de nouvelles fois. Il faut cesser car le jeu pourrait attirer d'autres regards. Nous quittons. Je surprends Clémentine faire un discret signe de la main au joueur de boules. Il doit être aux anges de se savoir complice de la plus merveilleuse salope qu'il aura croisé dans sa vie de bouliste. Nous flânons encore un peu. Un troisième "plan" ne serait pas pour déplaire à Clémentine.

Je la touche lorsque nous contournons les bâtiments des sanitaires du port. Je la doigte. C'est trempé. Elle m'embrasse avec tant de passion que nous en avons les mentons mouillés de salive. Elle glisse sa main dans mon short sans braguette. << Mais c'est trempé là-dedans ! Ça te fait cet effet là ? >> s'écrie t-elle. Il faut changer de coin car voilà un couple de plaisancier tenant deux gros paniers à linges. Ils se rendent à la laverie réservée aux gens des bateaux. Nous disparaissons dans les fourrés. Je veux absolument me repaître des jus de Clémentine. À genoux, entre ses cuisses, elle se frotte sur mon visage. L'inconfort de la position provoque des douleurs dans ma nuque. Je peux toutefois lécher, sucer en l'entendant gémir. Je me redresse. Des scooters. Ce sont des jeunes du bourg voisin. Cet endroit est un peu le lieu de leurs rendez-vous. Nous quittons. Il va être l'heure de repartir. Clémentine remet sa culotte. Contre le vent.

Bonne "soirée branle" à toutes les coquines qui aiment flirter à la limite de l'orgasme. Que ce soit en randonnées pédestres, à bicyclette ou encore en voiture...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 2 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2944 -



Virée vélo

Jeudi matin, c'est grasse matinée. Il n'est pas tout à fait huit heures trente quand nous nous réveillons en même temps. Clémentine, sur le dos, qui se met à chantonner. Je me tourne pour poser ma tête contre son épaule. Ma main caresse ses seins minuscules. L'impérieux besoin naturel met un terme à ces instants de recueillements. Nous courons aux toilettes. De l'eau froide sur nos visages à la salle de bain. Vêtus de nos tenues de running, morts de faim, nous dévalons les escaliers. En faisant le café, Clémentine me raconte ses aventures nocturnes. En m'occupant des fruits, je l'écoute avec passion. Nous prenons le petit déjeuner en revenant sur notre virée vélo de hier après-midi. La superbe exhibe pisseuse de Clémentine. Puis notre "soirée branle" chez Juliette. Le bon repas.

Nous mangeons de bon appétit en envisageant les récidives exhibes que pourrait offrir ce jeudi qui s'annonce chaud et ensoleillé. Clémentine n'aura plus cours avant mardi et mercredi prochain. Uniquement deux heures à chaque fois et en matinée. De quoi la réjouir. << Mais jeudi prochain, il y a réunion des profs jeudi après-midi. J'espère ne pas rater un bel après-midi ! >> précise t-elle, assise sur mes genoux, terminant la tartine qu'elle m'a chipé. Nos bisous au miel rendent nos lèvres collantes. La vaisselle. Nous nous brossons les dents avant de sortir. La température extérieure est déjà de 21° alors qu'il n'est que neuf heures quinze. Quelques mouvements d'échauffement, dix pompes sur le perron. Puis sauter les quatre marches de l'escalier à pieds joints pour courir vers la rivière.

Rivière que nous longeons jusqu'aux bâtiments du haras de Juliette. Quelques exercices abdominaux sur les murets du vieux lavoirs. Retour pour dix heures quinze. Un jogging extraordinaire de plaisirs. La douche. Nous sommes déjà vêtus de nos tenues vélos en dévalant les escaliers. Nous passons au salon. Assise sur mes genoux, me tournant le dos, Clémentine allume l'ordinateur. Un courriel de Julie. Elle est impatiente de nous retrouver samedi en fin d'après-midi. Le mail de Juliette qui nous remercie pour cette superbe soirée ensemble. Alors qu'elle écrit les réponses, je caresse les seins de ma complice. Onze heures. Nous quittons le salon pour la cuisine. La préparation de notre repas sera d'une grande simplicité. Des "croutes aux anchois" comme les appelle ma douce compagne.

Je coupe quatre longues et épaisses tranches de notre grosse miche de pain complet et bio. Pendant que Clémentine fait l'assaisonnement des crudités, radis et tomates. J'étale du beurre salé sur les tranches. J'ouvre deux boîtes d'anchois. Je les allonge sur les tranches nappées. Je recouvre de fines lamelles de ce succulent gruyère Suisse d'Appenzeller. Au four préchauffé à 300°. C'est dans le jardin que nous mettons la table. Nous mangeons de bon appétit à l'ombre du saule dont les branches trempent dans les eaux du bassin. Parmi les nénuphars et leurs splendides fleurs jaunes. Des paillons virevoltent autour de nous. Les effluves du barbecue montent jusqu'à nous. Monsieur Bertrand, trois cent mètres plus bas, fait des grillades dans son jardin. Nous adorons en respirer l'odeur.

Il est à peine midi trente que nous voilà sur nos vélos. Pressés de partir vers de nouvelles escapades. La piste cyclable est encore déserte. À peine si nous croisons un cycliste sous ce cagnard. La température est de 30°. Pas un souffle de vent. Le ciel est d'un bleu pur et immaculé. Nous pédalons très cool. Il est presque quatorze heures quand nous arrivons au port de plaisance. Pas grand monde. Quelques touristes. Ils sont d'ailleurs chaque jours plus nombreux. Il faut préciser que notre belle région attire un tourisme conséquent. Nous fermons les bicyclettes à cadenas derrière le cabanon de la capitainerie encore close. D'un geste rapide, Clémentine retire sa culotte pour la fourrer dans la pochette avant du petit sac à dos que je porte. Nous flânons sur les quais. C'est magnifique.

Des plaisanciers s'affairent sur les ponts de leurs bateaux. Des gens piquent niquent sur les bancs à l'ombre des platanes géants. Nous traversons la route. Un petit tour sur le parking de la supérette. Puis à l'arrière du bâtiment. Le souvenir encore récent de la superbe exhibe de Clémentine, ici, hier. << Viens on refait. Tu joues à l'inconnu ! >> me propose ma complice. Nous adorons les jeux de rôles. Je m'éloigne pour contourner les rares voitures garées là. Là-bas, j'aperçois Clémentine marcher lentement, les bras croisés, comme elle le fait pour attirer l'attention de ses "proies". J'arrive, nonchalant, jouant au promeneur. Elle disparaît derrière la remorque déjà stationnée là hier. Je la contourne également. Je tombe sur cette sublime jeune fille entrain de pisser. Je bande instantanément. Je vis là ce que vivent tous ces mecs qui l'ont surpris ainsi. Je sors ma bite pour me branler. Elle joue l'offusquée à la perfection. Merveilleuse.

Le bruit d'un moteur. Il faut cesser. Nous manquons de nous faire surprendre par cette grosse berline Allemande qui vient s'arrêter là. Des touristes. Deux couples. Nous nous sauvons en laissant une de ces flaques immenses dont Clémentine a le secret. << J'ai envie de baiser ! >> me dit elle alors que nous revenons sur les quais. L'endroit le plus approprié se trouve derrière les buissons, à l'ombre des acacias, le long du canal. Nos K-ways posés dans l'herbe pour nous en protéger, nous baisons comme des cinglés. Couverts de sueur, dégoulinants, il faut cesser. Le plaisir se transforme trop vite en torture avec cette chaleur. Sans parler des moustiques. Heureusement nous avons un spray répulsif. Nous nous laissons sécher à poil assis sur les k-ways trempés. L'heure de la crème glacée. Nous revenons à la supérette pour nous offrir deux bacs "Carte d'Or" nougat et pistache. Nous les dégustons sur un banc, à l'ombre des platanes.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qui aiment à pédaler dans la fraîcheur du soir en rentrant à la maison...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Vendredi, sous les risques de l'orage

Huit heures trente. Clémentine, déjà réveillée, vient se serrer contre moi. Sa douceur est immédiatement perceptible avant que je ne sois réellement conscient. Quand je le suis, elle saisit mon érection naturelle et matinale. Je passe ma main entre ses cuisses. Nous revenons aux réalités par ces douces caresses. Le besoin est urgent au point de nous faire bondir du lit pour courir aux toilettes. À la salle de bain, de l'eau froide sur nos visages. Vêtus de nos shorts de lycra noir, de nos sweats de lycra bleu, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Quand elle prépare le café, Clémentine adore partager ses aventures nocturnes. J'adore l'écouter en m'occupant des fruits. Avec les oranges pressées et les kiwis, nos affectionnons une bonne banane. Clémentine se la place sous le ventre.

Nous rions de bon cœur quand je fais pareil. Comme des gamins facétieux. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre virée vélo de hier. La température extérieure est déjà de 22°. Nul doute que la journée s'annonce belle et chaude. Nous mangeons de bon appétit en envisageant la récidive de cet après-midi. Qu'il est agréable de pouvoir prendre tout son temps. Surtout pour Clémentine qui n'a pas le stress du timing. Neuf heures quinze quand nous faisons la vaisselle. Sur le perron, en haut de l'escalier, nos mouvements d'échauffement, nos dix pompes. C'est en courant jusqu'à la rivière que nous commençons notre jogging. Une heure d'un plaisir intense avant de prendre la douche. C'est déjà en tenues vélo que nous dévalons les escaliers. Impatients.

Au salon, assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Aucun message. Elle surfe machinalement sur le site de l'université. S'affichent les reçus aux différents Master. Ce sont les résultats définitifs. Nous sortons pour faire quelques pas dans la propriété. Le ciel est d'un bleu immaculé. Pas un souffle de vent. Il va être onze heures quinze. Nous dressons la table à l'extérieur avant de préparer un repas simple mais délicieux. Clémentine prépare les crudités dont elle fait un assaisonnement riche en huile d'olive et moutarde à l'ancienne. Je fais dorer des dos de cabillaud blanc pendant que gonfle du riz complet. Une rapide sauce au Roquefort. Il n'est même pas midi que nous savourons notre repas au bord du bassin. Entouré de papillons multicolores qui virevoltent en chorégraphie désordonnées.

À peine la vaisselle terminée, les dents brossées, que nous voilà sur nos bicyclettes. Nous aimons tellement ces belles escapades d'après-midi. Peu de monde sur la piste cyclable. Il faut préciser que la chaleur est presque caniculaire. Nous dépassons plein de bateaux sur le canal que nous longeons sur ses vingt cinq kilomètres. Les quais du port de plaisance sont peu fréquentés avec cette chaleur. Juste quelques touristes à l'ombre des platanes centenaires. Nous fermons les vélos à cadenas derrière le cabanon de la capitainerie. Il est quatorze heures quinze. Clémentine retire sa culotte. Autant de rituels qui nous amusent énormément. Fort heureusement il est possible de rester à l'ombre pour flâner. Deux bateaux font des manœuvre sur les eaux calmes. C'est de toute beauté.

<< Je dois faire pipi. Ça urge. Viens, on cherche un "plan" ! >> me fait Clémentine en m'entraînant vers les bâtiments des sanitaires. Hors de question d'utiliser les toilettes publiques. Celles réservées aux plaisanciers sont bien plus sympathiques. Hélas fermées à clef cette fois encore. Chaque plaisancier recevant dorénavant la sienne pour des mesures de sécurité. << Sécurité, sécurité, ils n'ont plus que ce mot à la bouche partout ! >> lance Clémentine alors que nous contournons les bâtisses pour aller derrière les buissons le long du canal. Avec cette fournaise, rares sont les pêcheurs. << Impeccable. Viens ! >> me fait encore ma comparse en m'entraînant au bord de l'eau. Là, entre deux fourrés, il est possible de guetter les bateaux de passages et surtout de s'offrir des frissons.

Voilà d'ailleurs un petit bateau blanc qui avance doucement vers la dernière écluse avant le port. À son bord un "matelot" debout devant la barre. Coiffé d'un bob, légèrement ventru, en short, mais alors hyper poilus le bougre ! Nous nous passons la minuscule paire de jumelles pour voir. Clémentine se met en position. Je me planque derrière les bosquets. Je la vois de dos. C'est comme dans un film. Le bateau surgit soudain alors qu'elle lâche un jet d'une puissance tel qu'il vient se briser sur la coque du petit navire. Un second. J'entends le "capitaine" s'exclamer : << Bonjour ! Beau temps temps aujourd'hui, n'est-ce pas ! >>. Clémentine lève la tête pour répondre : << Bonjour ! >>. Le bateau ralenti alors que son marin tourne la tête pour ne rien perdre de ce divin spectacle. Nous ne l'avions pas vu. De l'autre côté, un cycliste assiste lui aussi à cette merveilleuse prestation. Clémentine dirige un de ses derniers jets dans sa direction. Le type mâte.

D'autres cyclistes. Clémentine se redresse juste à temps. Le voyeur remonte sur sa bicyclette pour s'éloigner. Clémentine me tient la bite pour en diriger les giclées. Avec mon érection, elle est obligée de contraindre ma queue vers le bas. Les jets sont faibles quand je bande. Elle s'accroupit pour mieux voir. Guettant les derniers pour se régaler du mélange foutre et pisse. Avec l'excitation de mes branlettes derrière les buissons, elle a de quoi savourer. Et ça jute ! Nous retournons sur les quais. Horreur ! Là-bas, au-dessus de l'horizon, un amas noir de sombres nuages menaçants. Pas l'ombre d'un doute. L'orage se pointe. Nous retournons aux vélos. Heureusement le vent d'Ouest, qui s'est levé, nous pousse à grande vitesse. Nous arrivons in extremis avant la grêle. Le ciel zébré d'éclairs. De forts coups de tonnerre comme autant de roulements de tambours. Il va être dix huit heures. Ce qui tombe des cieux est hallucinant. Un véritable déluge.

Bon week-end à tous nos amis lecteurs que nous retrouvons dès lundi...

Clémentine et Julien



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Il faut composer avec la météo

Hier matin, dimanche, notre grasse matinée nous emmène aux environs de neuf heures. Je suis réveillé par les habituels murmures, les habituels rires étouffés. Dès qu'elles me savent réveillé, Clémentine et Julie m'entourent de leurs petits soins. Clémentine, avec souplesse, passe au-dessus de moi. Se blottit en attrapant mon érection matinale. Julie vient se serrer. Mes joues mitraillées de bisous. J'ai mes bras autour de leurs épaules. Tel un bienheureux, je reviens aux réalités de l'existence dans un enchantement paradisiaque. << Nous, on a déjà été faire pipi il y a une demi heure ! >> murmure Julie. << Tu ne nous a même pas entendu tellement tu dors profondément ! >> rajoute Clémentine. Elles se refilent mon chibre en jouant avec. << Wouah, le calibre ! >> s'écrie Julie.

<< Viens, on va la lui tenir ! >> lance Clémentine alors que l'urgence absolue me force à quitter le lit. << Oh oui, j'adore ! >> s'exclame Julie. C'est un riant que nous nous précipitons aux toilettes. Julie me tient la bite pour en diriger les jets. Clémentine tient mes couilles par derrière. Il fait sombre dans la maison. Dehors le ciel est gris, bas et sinistre. Tout est trempé des pluies de la nuit. Julie secoue consciencieusement les dernières gouttes avant que nous ne filions à la salle de bain. De l'eau sur nos visages. Julie et Clémentine portent des jupettes. Je suis en short. Tous les trois en T-shirts blancs, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine s'occupe du café. Julie est aux tranches de pain qu'elle fait griller. Je pèle trois beaux kiwis, je presse les oranges. J'épluche les bananes.

Au milieu de la table trône l'énorme brioche à la pâte d'amandes. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre virée vélo de samedi. Sous un soleil caniculaire. Un sérieux contraste avec la météo qui s'annonce aujourd'hui. Nous mangeons de bon appétit en envisageant les possibilités d'activités pour cet après-midi. Il faut écarter toute perspectives de randonnées pédestres ou à bicyclette. << Il y a une exposition au bourg voisin. La piste au trésor organisée en ville ! >> explique Julie. Nous traînons à table à hésiter. << Tu as déjà été au musée de la locomotive ? >> demande Clémentine à Julie qui répond par la négative. << Alors on se fait les locos ! >> propose Clémentine. Les filles, assises sur mes genoux, leurs bras autour de ma taille, de mon cou, font le timing.

Nous partirons immédiatement après le poulet rôti et les frites du repas de midi. Qu'il est agréable de pouvoir prendre tout son temps. Les filles parlent de leurs universités. Clémentine n'aura que deux heures de cours, mardi et mercredi matins. Une réunion des professeurs jeudi après-midi. Alors que Julie n'aura plus que deux heures jeudi matin. Détentrice de son Master de Littérature Moderne, elle n'a plus à s'inquiéter. << J'ai déjà présenté mon dossier de candidature et mon inscription pour le Doctorat ! >> précise t-elle. Nous évoquons notre départ pour l'Écosse le dimanche 29 juin. En riant, les filles font l'inventaire de ce qu'elles vont emmener dans leurs valises. << Moi j'emmène une tonne de fringues que je ne mets jamais ! >> lance Clémentine. << On fera ta valise ensemble ! >> s'écrie Julie.

La vaisselle. Nous montons nous brosser les dents, recouvrir notre lit. Julie réunit ses affaires car elle devra nous laisser ce soir pour vingt et une heures trente. Nous dévalons les escaliers pour aller au salon. Julie s'installe dans le canapé avec un livre. La biographie de Gala Dali. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Je caresse ses seins minuscules alors qu'elle ouvre nos boîtes mails. Le message de Juliette qui nous remercie pour la "soirée branle" de vendredi. Nous invitant à une récidive mercredi soir prochain. Le courriel de tante Amy. Elle nous annonce que son amie, madame Hudson, s'est définitivement installée avec elle dans sa grande maison Victorienne sur les hauteurs d'Édimbourg. Oncle Alan s'approchant inexorablement de la fin d'une vie heureuse et bien remplie.

Notre appartement à l'étage nous attend dès notre arrivée à Morningside, le lundi 30 juin en soirée. Alors qu'elle répond, je redouble d'activités sous son T-shirt. Dehors il pleut des cordes. Un vacarme. Clémentine relit ses réponses à haute voix. Ponctuant chaque phrase de gloussement de plaisir causés par les errances délicates de mes doigts. Je passe même une main sous sa jupette. J'adore le doux contact du coton blanc et lisse de sa culotte. Clic sur "envoi". Elle se lève. Change de position. À califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, mitraillant mes lèvres et mes joues de bises. << Toi, tu es obligé de me faire ces douceurs toute la journée ! >> lance t-elle. << Et moi ? >> dit Julie, d'une petite voix depuis son canapé. << Viens ! >> lui fait Clémentine. Julie se lève.

Clémentine également pour lui céder ma cuisse gauche. C'est une distribution de bises. << Et moi ? >> répète Julie en pointant son index sur ses seins. Elle ne porte pas de soutien gorge ce matin. Je passe une main sous son T-shirt. Ses seins sont légèrement plus volumineux que ceux de Clémentine. Julie me fixe. Elle me regarde comme si je commettais un acte répréhensible. Puis, après quelques instants, avec un sourire amusé. << C'est comment ? >> demande Clémentine à qui j'administre le même traitement. << C'est super ! >> répond Julie. Toutes les deux palpent la bosse qui naît dans mon short. << Put-Hein comme c'est dur ! >> s'exclame Julie. Nous rions. Il va être onze heures. Nous cessons. Quittons le salon pour la cuisine. << Fais-voir ta bite ! >> s'écrie Clémentine. Nous rions

Je la sors par le haut de mon short dépourvu de braguette. << Wouah ! >> s'écrie Julie alors que Clémentine me la choppe d'une main ferme. Je glisse la mienne sous sa jupette. J'ai l'élan de faire de même à Julie mais elle a le réflexe de s'éloigner. << Seulement au signal ! >> dit elle. J'avais oublié ce détail. Elle se rapproche pour passer ses bras autour de mon cou en disant : << Le signal ! >>. Je glisse mon autre main entre ses cuisses. La douceur du coton de sa culotte est la même. Elle se laisse toucher quelques instants avant de reculer en faisant : << Je m'occupe du poulet ! >>. Nous prenons chacun notre rôle pour la préparation du repas. Clémentine fait l'assaisonnement de la laitue dont elle lave les feuilles également pour ce soir. J'épluche et je lave les pommes de terre.

Le "poulet frites" dominical. Tradition qui remonte à nos toutes jeunes années et qui se transmet dans toutes les bonnes familles. Mais également chez nous depuis un peu plus d'une année. Durant les préparations, ce sont des échanges de bisous à chaque fois que nous nous croisons autour de la table. Julie adore passer sa main sous la jupette de Clémentine. Lorsque cette dernière à les mains sèches, elle fait de même. J'adore les voir s'embrasser furtivement juste un instant avant de retourner à leurs tâches. Il est midi quinze quand nous passons à table. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur le programme de l'après-midi. Le musée de la locomotive. Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle terminée, nous montons nous brosser les dents et changer de vêtements.

Julie et moi en bermudas kakis, T-shirt gris. Clémentine en jupette "tennis" bleue nuit, T-shirt crème. Nos baskets. Impatients de filer, nous dévalons les escaliers. Il faut profiter de ce bref moment d'accalmie pour traverser la pelouse en prenant soin de rester sur les dalles de grès. Jusqu'au garage. C'est avec la Mercedes que nous parcourons les dix sept kilomètres qui nous séparent de la zone industrielle où se trouvent les bâtiments du musée. Il y a visiblement un monde fou à voir toutes les voitures garées sur le parking. Clémentine cesse de jouer avec ma queue que je remballe un peu à regret. C'est tellement agréable en roulant. Elle retire sa culotte pour la laisser dans la boîte à gants. Nous traversons le parking pour nous rendre dans le hall d'accueil. Il y a foule. Plein de familles.

La direction du musée à eu la judicieuse idée d'installer des scanners qui permettent le paiement par téléphone. Évitant ainsi de devoir perdre du temps dans la file d'attente, là-bas, qui s'étend sur une bonne dizaine de mètres. Nous voilà sur le premier quai reconstitué façon début du vingtième siècle. La décoration "modern style" est parfaite. Lorsqu'elle passe ses bras autour de mon cou, se serrant contre moi, Clémentine m'invite à la toucher. Ce que je fais quelquefois tous les vingt mètres. Nous flânons sur les quais. Il y a un kiosque à journaux, la terrasse d'un bar restaurant, la salle d'attente. Une de ces énormes locomotives à vapeur aux couleurs ravivées. Comme si elle sortait des ateliers de constructions. Sur les toits, hauts au-dessus de nos têtes, le vacarme de la pluie qui tombe.

Hors de question de sortir ma bite. Ne serait-ce qu'une seconde. Malgré les sollicitations de mes deux coquines qui aimeraient me mettre au défi de le faire. << Juste une photo ! >> insiste Julie. << Oui, juste une ! Allez ! >> surenchérit Clémentine. J'ai beau regarder partout autour de nous c'est tout simplement impossible. Il nous reste à tenter de le faire dans un des wagons. Nous montons dans le dernier. C'est le wagon restaurant parfaitement reconstitué avec ses boiseries, ses tapis, ses lustres et ses tables "bistrot" en bois de palissandre. Il y a du monde. Nous passons dans les wagons suivants à la recherche d'un de ces compartiments à l'ancienne, à deux banquettes, permettant de fermer la porte et de tirer les rideaux. Il y a des familles. Des gamins turbulents. C'est stressant.

Là, rapidement, je descends la tirette de la braguette de mon bermuda. Julie tenant son smartphone. Je sors ma bite molle. Clémentine passe son bras autour de ma taille, tout contre moi. Nous sourions. Première photo. << Je filme ! >> dit Julie. Clémentine saisit ma queue à sa base entre le pouce et l'index pour l'agiter en direction de l'objectif. Nous sourions un peu bêtement car dans le couloir, ce sont des rires, des voix et des passages incessants. Évidemment des visiteurs entrent dans notre compartiment. J'ai juste le temps de me tourner pour remballer ma queue qui commence à durcir. En me tournant vers la fenêtre, je me fais surprendre depuis l'autre wagon par une jeune femme. Elle n'a pas le temps de réellement comprendre que voilà ma tirette remontée. C'est stressant.

Me suis-je fait surprendre ? Nous descendons des wagons pour traverser les voies ferrées. Pour remonter dans les autres wagons. Nous croisons la jeune femme. Elle est accompagnée de son probable mari et d'un couple. Elle me reconnaît, me dévisage d'une étrange manière. Jette un rapide coup d'œil comme pour vérifier que ma braguette est bien fermée. Elle lance un étrange sourire à Clémentine qui me tient par la main. Nous visitons cet enchaînement de wagons. Il va être dix sept heures quand nous trouvons une table dans le second bar restaurant. Déguster trois chocolats chauds est un réel plaisir. Quelle n'est pas notre surprise. La jeune femme, son mari et le couple s'installent à une table voisine. D'étranges échanges de regards entre elle et moi. Je ressens comme un malaise. Cela dure une bonne demi heure. C'est elle qui m'adresse enfin le premier discret sourire. << Cool ! >> me fait Clémentine. << Une touche ! >> dit Julie.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qui se réjouissent d'avoir passé un agréable après-midi plein de petites surprises. Avant de retrouver les plaisirs de la préparation du repas du soir. Un repas du soir qui précède une charmante "soirée branle" et le visionnage de deux petits films réalisés durant la visite...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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Le lundi au château

Huit heures trente ce lundi matin. Nous nous réveillons en même temps. Et dans le même élan nous nous tournons l'un vers l'autre pour coller nos lèvres l'une contre l'autre. Nous gémissons. Jusqu'à l'absurde avant de nous mettre à rire comme des déments. Pipi. Nous nous précipitons aux toilettes. Puis à la salle de bain ou nous passons nos visages à l'eau fraîche. Vêtus de nos tenues de running, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Le lundi il reste toujours deux parts de brioche que je place dans le four à micro ondes. Clémentine fait le café en me racontant ses rêves. Je m'occupe des fruits tout en écoutant. Car j'adore. C'est mon histoire du matin que je savoure comme un petit garçon. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre dimanche après-midi au musée.

Dehors, le ciel est encombré de nuages. Des séquences lumineuses. Rien de menaçant. Nous mangeons de bon appétit en évaluant diverses options d'activités pour cet après-midi. Le vent est tempétueux. Il sera donc impossible de prendre un plaisir quelconque à bicyclette si ces conditions météos devaient perdurer. << On bourre le sac à dos de nectarines, de brugnons, de pêchs et on s'en va ce matin. Que dirais-tu de passer la journée au château ? >> propose ma complice. Je trouve cette suggestion captivante. En effet, lors de nos randonnées là-haut, nous éprouvons quelquefois comme une frustration de ne pouvoir y rester plus longtemps. Clémentine vient terminer sa tartine au miel assise sur mes genoux. Mettant déjà au point le programme de cette journée et le timing.

Ses capacités d'organisatrice m'étonnent toujours. Elle n'oublie rien. Nous traînons à table en pensant à cette magnifique randonnée qui nous attend. La vaisselle. Nous montons nous brosser les dents. Les vêtements pour le départ préparés sur le tabouret de la salle de bain. Nous recouvrons le lit avant de redescendre à toute vitesse pour sortir. Ce sont de véritables bourrasques venteuses qui nous accueillent. D'une puissance étonnante. Quelques mouvements d'échauffement. Nos dix pompes. C'est parti. Notre jogging d'une heure nous emmène au bord de la rivière. C'est un enchantement. Retour pour dix heures quinze. La douche. Clémentine porte une de ses jupettes façon "tennis", juste un peu plus longue. De fin coton carmin plissé. Un T-shirt beige. Ses baskets.

Je suis en bermuda kaki, T-shirt brun clair. Baskets. Nous dévalons les escaliers pour mettre les fruits dans le petit sac à dos que je vais porter. La bouteille d'eau, les K-ways. Pressés de filer nous quittons la maison en courant pour traverser le jardin. Nos godasses de marche à la main. C'est avec la Mercedes que nous parcourons les vingt cinq kilomètres qui nous séparent du parking des collines. Je roule peinard alors que Clémentine, tout en jouant avec ma queue, me parle de l'Écosse. De cet itinéraire d'un mois qu'elle nous a préparé aux "petits oignons". Le restaurant des collines est fermé le lundi. Nous changeons de chaussures. De bonnes godasses de marches, souples et basses. Quechua. C'est parti. Il est onze heures. Le ciel se débarrasse lentement de ses nuages.

Clémentine ouvre la marche, avançant d'un bon pas devant moi. Quand elle s'arrête, qu'elle se retourne, c'est pour me faire une bise. L'arrêt pipi à quelques centaines de mètres du château. Clémentine retire sa culotte définitivement. << Jusqu'à ce soir ! >> précise t-elle en la fourrant dans la pochette avant du sac à dos. << Tu es prié de procéder à quelques contrôles de routine durant la journée ! >> rajoute t-elle, en saisissant mon poignet afin de guider ma main entre ses cuisses. Un bisou. Nous repartons main dans la main. Nous n'avons pas croisé grand monde. Voilà le château. Monumental avec son donjon et ses quatre tourelles qui se détachent sur le ciel à présent bleu. Il y a un vent à décorner les bœuf. Nous traversons le pont-levis. Quelle surprise. Il n'y a quasi personne.

Quelques couples qui flânent dans la vaste cour de la forteresse. Il est un peu plus de treize heures. Nous entrons dans le restaurant. Nous voyons enfin à quoi ressemble l'endroit. Des murs de pierres où sont suspendues des appliques en formes de bras dont les mains tiennent des lampes. Un plafond aux poutres apparentes. Un dallage en quinconce noir et jaune. Des tables recouvertes de nappe jaunes et claires. Il est possible de se faire servir les repas jusqu'à quatorze heures. Nous voilà installé entre une armure du moyen-âge et une haute armoire aux portes et aux colonnes sculptées. Une décoration médiévale de très bon goût. L'établissement propose des plats médiévaux. Notre choix se porte sur des tomates farcies, accompagnées de haricots verts aux lentilles vertes rissolées.

Les trois serveuses sont vêtues façon moyen-âge. De longues robes sur lesquelles flottent de longs tabliers blancs assortis à leurs coiffes. Chaussées de ballerines qui les font se déplacer dans le plus grand silence. À peine s'il y a là une vingtaine de clients. Il y a encore école, nous échappons donc au pire. Pas de gamins pour pourrir la vie des gens, pas de familles de Simpsons. Les clients peuvent déguster leurs plats dans le plus grand calme. C'est d'ailleurs délicieux. Nous traînons à table en découvrant ces moments extraordinaires. La plupart du temps, cet endroit est noir de monde. Un petit tour aux toilettes hommes où nous nous enfermons dans un des quatre cabinets. Clémentine fait son second pissou alors que je caresse ses seins minuscules. Je descends sur sa toison.

Je n'ai pas mon pareil en tant que contorsionniste en espaces réduits. Je peux lécher le minou de la femme que j'aime tranquillement. Elle en pousse de discrets gloussements. C'est amusant d'entendre derrière la porte, des mecs venir pisser. Puis c'est à mon tour. Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets. Secouant bien les dernières gouttes. Accroupie, elle se régale de ce qu'elle croit être les tous derniers épanchements. Je lâche la petite giclée scélérate qui la fait tousser. Elle se redresse en murmurant : << Salaud. Je t'aime ! >>. Nous retournons terminer par un bon café serré. Le ciel est devenu entièrement bleu. Par contre le vent semble avoir redoublé de puissance. Apportant depuis le Nord Est une fraîcheur agréable. L'addition. Nous voilà à gravir les escaliers du donjon. En colimaçon et qui paraît ne plus finir. Arrivés sur les remparts, il faut carrément s'accrocher. Des bourrasques pourraient nous faire chuter dans le vide.

La vue est panoramique. Dans mes bras, Clémentine me confie son bonheur. Ses longs cheveux flottent au vent. Elle les attache avec un chouchou. Il n'y a que quelques touristes. Je peux glisser ma main sous sa jupette autant que je le désire. Pour son plus grand plaisir. Mon doigt fouillant son intimité alors qu'elle m'embrasse passionnément. Lorsqu'elle regarde avec la paire de jumelles, je suis derrière elle, mes bras autour de sa taille. Elle commente ce qu'elle admire. Me passe les jumelles. Passe derrière moi. Ses bras autour de ma taille, ses mains qui descendent sur ma braguette. << J'ai envie de faire des trucs dans les recoins. Pas toi ? >> dit elle à mon oreille. Je réponds : << Viens, on se trouve des recoins ! >>. Je la doigte une nouvelle fois sous le toit d'une des tourelles.

C'est une charpente recouverte de tuiles. Personne n'arrive par là. Ses bras en appuis sur les créneaux de pierres, cambrée sur ses genoux fléchis, jambes écartées, Clémentine se fait doigter en gémissant. Je m'accroupis pour sucer son clitoris géant. Le vent emporte ses gémissements. Elle caresse ma tête. Appuie parfois sur ma nuque pour bloquer ma bouche sur son "bouton". Tortille du bassin pour chercher l'angle le meilleur. Je lèche et je suce le jus qui coule. Je me redresse juste à temps. Il y a deux couples de promeneurs. Dès qu'ils sont plus loin, je reprends ma dégustation. << Il y a quatre tourelles. Viens, on se fait les quatre ! >> lance ma complice. Je me redresse juste avant l'arrivée de ce couple. Nous récidivons dans la tourelle suivante. Je m'enivre des jus de ma comparse.

Nous redescendons. Il est quinze heures trente. L'affluence est plus importante. Les touristes, plus nombreux en après-midi, nous obligent à une plus grande prudence. Nous n'avons jamais pris le sentier qui s'éloigne du château vers l'autre colline. Clémentine m'y entraîne. Excellente initiative. Il y a là, à environs trois cent mètres de la citadelle, une construction de pierres. Une sorte de terrasse d'où l'on peut admirer la vallée. Personne. Le vent souffle fort. Les branches remuent dans tous les sens. Je suis prié de faire le guet. On ne peut arriver jusque là que par l'unique sentier. Je me fais sucer comme un bienheureux par ma gourmande jouisseuse. Je la prends en levrette. Il faut rester vigilants. Ce qui gâche un peu la fête. Des touristes. Cessons. Nous retournons au château.

Bonne fin d'après-midi et bon retour à toutes les coquines qui aiment savourer des nectarines, des brugnons, des pêches et une bonne bite, assises sur les escaliers qui mènent au donjon...

Julien



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Virée vélo

Mardi matin. Même s'il faut se lever à presque sept heures, il règne tout de même une atmosphère de vacances. Le gazouillis des oiseaux émanant de nos I-phones se confond avec la réalité des oiseaux du jardin. Ils sont dans les arbres tout autour de la maison. Avec les deux portes fenêtres ouvertes la confusion est harmonieuse et totale. Clémentine vient se blottir contre moi en murmurant des propos incompréhensibles. Elle s'y reprend à deux fois, trois fois. Elle finit par éclater de rire. Elle empoigne ma turgescence naturelle. Nous nous levons pour nous précipiter aux toilettes. À la salle de bain pour passer de l'eau froide sur nos visages. Vêtus de nos tenues de running, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine s'occupe du café. Je m'occupe des fruits. J'écoute, heureux.

Je savoure l'histoire des rêves de sa nuit. Ayant retrouvé l'usage de la parole c'est un bonheur. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre journée de hier. La randonnée jusqu'au château. << C'était génial. C'est super quand il n'y a pas beaucoup de touristes ! >> précise Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en envisageant la virée vélo de cet après-midi. La journée promet d'être belle, ensoleillée et sans doute chaude. Le ciel est d'un bleu immaculé. Sept heures vingt cinq. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement dans l'agréable fraîcheur matinale. Dix pompes. Nous courons jusqu'à la rivière que nous longeons pour un jogging de quarante cinq minutes. Retour pour une agréable douche. Habillé le premier, je redescends à toute vitesse. Je retrouve le jardin.

Je sors l'auto du garage. Huit heures trente cinq. Clémentine me rejoint dans une robe d'été de coton mauve à fins motifs floraux. Sous une veste de toile beige cintrée à la taille. Ses sandalettes de cuir beige à légers talons. Ses bras autour de mon cou pour quelques derniers bisous. << C'est con, juste pour deux heures. Et demain pareil ! >> fait elle en s'asseyant au volant. Je regarde la voiture monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Le bras levé pour un dernier signe de la main. Je fais le tour de la propriété. J'aime flâner les matins d'été. Je rentre pour faire la vaisselle et recouvrir notre lit. Je descends dans l'atelier. Je n'ai absolument plus envie de me livrer à la peinture. Il y a vingt sept toiles prêtes à être exposées. Un peu de rangement s'impose.

Il est onze heures. Je lave et je coupe en fines lamelles, dans sa longueur, une beau concombre. Nos légumes sont biologiques. Il est donc tout à fait inutile de les éplucher. Ce qui serait d'ailleurs d'une stupidité absolue. La peau contenant les éléments vitaux les plus essentiels. Dans une grande assiette, j'y rajoute une cuillerée d'huile d'olive. Une cuillère de vinaigre de cidre. Des cerneaux de noix et des dés de fromage de chèvre. Je fais bouillir l'eau des coudes rayés, des pâtes biologiques également. Je fais également bouillir l'eau pour les brocolis. J'égoutte le tout pour mélanger l'ensemble. À la manière des pâtes à la carbonara, je verse un pot de crème fraîche et je rajoute du parmesan. C'est au bord du bassin que je dresse la table de jardin. Juste au retour de la femme que j'aime.

Elle range l'auto au garage et vient me rejoindre alors que je dispose les assiettes et les couverts. C'est sa culotte qu'elle fait tournoyer au-dessus de sa tête. Elle me saute au cou. << Génial. Quelle bonne idée de tout préparer dehors ! >> lance t-elle en m'entraînant par la main. Nous montons. Pipi. Lavage des mains et nous revêtons immédiatement nos tenues vélo. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Quand Clémentine découvre mes préparations, mes joues, mes lèvres sont mitraillées jusqu'à chauffer. Chacun avec un plat en main nous sortons par la véranda dont les grandes baies vitrées sont ouvertes. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. Ce sont des cours complémentaires et préparatoires pour les étudiants qui préparent leurs doctorats 2026.

Nous ne traînons pas. Nous débarrassons. Dès la vaisselle faite, les dents brossées. Nous bourrons le petit sac à dos de nectarines, de brugnons et de pêches. C'est en courant, nos bouteilles d'eau à la main, que nous pénétrons dans le garage. Nous y récupérons nos bicyclettes. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Le soleil est implacable avec une température de 28°. Un léger vent de Nord Est nous pousse. Nous l'aurons de face au retour. << La galère ! >> lance Clémentine qui évoque nos préparatifs pour l'Écosse. << Même plus deux semaines ! >> rajoute t-elle à plusieurs reprises. Nous ne croisons pas beaucoup de cyclistes. Par contre il y a plein de bateaux qui attendent aux multiples écluses du canal.

Il est pile quatorze heures trente quand nous arrivons au port de plaisance. Peu de monde. Nous retrouvons nos joueurs de pétanques. Il y a deux groupes de touristes débarqués de leurs autocars que l'on voit garés plus haut. Nous fermons les vélos à cadenas derrière le cabanon de la capitainerie. Clémentine retire sa culotte qu'elle fourre dans la pochette avant du sac à dos que je porte. Comme toujours, en arrivant, le besoin de pisser se fait ressentir. Clémentine aimerait beaucoup pouvoir se faire surprendre quelque part. En dernier recours, il reste le parking de la supérette. Nous flânons sur les quais. Là-bas, la terrasse du bar restaurant jusqu'au quel nous n'allons surtout pas. Clémentine y a pissé sous une table de la terrasse la semaine dernière. Elle ne voudrait pas être reconnue.

Nous en rions de bon cœur. Une camionnette aux armoiries du bourg voisin vient se garer le long du mur. Un employé vêtu de jaune en saute pour en faire le tour. Il en tire une brouette, un râteau et un grand balai. C'est très certainement pour faire propre sous les platanes séculaires. << Là, super plan ! >> me fait Clémentine. Moi aussi je dois pisser au point d'en avoir la vessie en feu. Elle m'entraîne vers la camionnette. Il y a environ un mètre entre le véhicule et le mur. Occasion parfaite. Et une chance en attire souvent une autre. Il y a un touriste en bermuda kaki, chemisette bleu, portant un petit sac à dos identique au nôtre, coiffé d'un chapeau de cow-boy qui descend l'escalier. Il tient un gros appareil photo armé d'un de ces objectifs phalliques et démesurés. Je reste en retrait.

Devant la camionnette, je fais semblant de consulter mon téléphone. Clémentine s'accroupit dans l'étroit espace entre le véhicule et le mur. Je la vois de dos. Son genoux gauche contre le mur. Son genoux droit contre la camionnette. Elle se lâche d'un premier jet. Le touriste l'aperçoit au même instant. Je reste soigneusement dissimulé à l'angle du Trafic Renault. Le quidam a un instant d'immobilité. Il scrute avec attention dans toutes les directions. Je vois la flaque qui s'agrandit devant Clémentine, jusque sous ses fesses. J'imagine la quantité qu'elle lâche par petits jets puissants. Le touriste vient dans notre direction. D'un pas lent, longeant le mur. Clémentine a défait ses cheveux et porte ses larges Ray-Ban "Wayfarer". Son anonymat reste ainsi parfaitement préservé. Le mec avance.

Il s'arrête, sans gêne, sans demander, il prend quelques photos. S'accroupissant même pour quelques angles plus favorables encore. Clémentine redresse la tête. Fait semblant d'être surprise. Lève sa main gauche pour adresser un petit signe amical à notre paparazzi. L'enfoiré se redresse en même temps que la fille. Il est à une dizaine de mètres. C'est un Allemand. Avec un accent guttural, à couper à la tronçonneuse, je l'entends dire : << Merci mademoiselle. Vous voulez voir les photos ? >>. Clémentine qui répond en ajustant sa jupette de lycra beige : << Avec plaisir ! >>. Elle rejoint notre gaillard. Tous les deux observent l'écran de l'appareil photo. << Magnifique, n'est-ce pas ! Je peux les garder en souvenir ? >> demande le zigoto. << Oui ! Bien sûr ! >> répond Clémentine.

<< Je peux encore ? >> fait le type en visant le visage de Clémentine de son objectif. Clémentine prend la pose. Grand sourire. Dents d'une blancheur éclatante sur la peau mate de son visage encadré de ses longs cheveux noirs. << Sans les lunettes ? >> demande encore le bougre. Là, Clémentine s'y refuse. << Par contre comme ça ! >> lance t-elle en s'accroupissant entre la camionnette et le mur. D'une indécence folle. Le mec s'accroupit et prend une nouvelle série de photos. Clémentine se redresse en disant : << Voilà. Vous avez vos souvenirs ! >> dit elle en mimant une masturbation masculine. Notre touriste à chapeau de cow-boy en reste bouche ouverte. Comme halluciné. << Au revoir monsieur ! >> fait Clémentine en tournant les talons. Le type se met à la suivre en balbutiant dans sa langue.

Il m'aperçoit en dépassant le véhicule. Il comprend immédiatement. Fait demi tour en toussotant. << C'est qu'il allait m'emmerder en plus, notre teuton ! >> me fait Clémentine alors que nous en rions aux éclats. Je contemple l'énorme flaque de pisse entre le mur et la camionnette. Nous avons bien mérité nos brugnons, nos nectarines et nos pêches. Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets contre le mur. Dessinant un bonhomme. J'ai le réflexe de regarder en l'air. Là-haut, au-dessus du mur, au bord de la route où son garés les deux autocars, notre salopiot photographie ou filme la scène. Je crie dans mon allemand de pacotille : << Schweinehund ! >>. Le mec disparaît. Nous rigolons comme des bossus. Et quand je ris en pissant, ça risque d'éclabousser n'importe comment.

Clémentine secoue les dernières gouttes. Je remballe. Nous allons nous installer sur un des bancs à l'ombre des platanes. Nous dégustons nos fruits en revenant sur cette séance photos surréaliste et insolite. << Le nombre de mecs qui m'ont déjà pris en photo ! J'aurai fait carrière dans le porno que j'en aurais pas fait autant ! >> lance Clémentine. Nous rions quand soudain, là-bas, notre photographe. Le coquin est accompagné d'une splendide jeune femme blonde. Les cheveux tressés en une longue natte. Ils regardent tous les deux dans notre direction. Avec une certaine insistance. << Peut-être des membres du "Club" ! >> fait Clémentine. Elle rajoute : << Les Allemands sont souvent cochons ! Ils vont peut-être venir nous draguer ! >>. Nous louchons derrière nos "Wayfarer".

Non, ils ne viennent pas par là. Par contre, la svelte et athlétique jeune femme, en mini short, T-shirt moulant et baskets, prend des poses devant de beaux bateaux blancs. Son compagnon la mitraille sous tous les angles. Nous assistons à un véritable shooting digne du casting d'une star. Un autre couple vient les rejoindre. Ils s'en vont en direction du bar restaurant. Nous terminons nos fruits. Julie doit venir manger à la maison ce soir. Nous rejoindre pour dix neuf heures. Il est temps de prendre la route du retour. Contre le vent qui souffle un peu plus fort. C'est une épreuve qui nous attend. Clémentine remet sa culotte alors que j'ouvre le cadenas. C'est parti. Il nous faut près d'une heure et cinquante minutes pour faire les vingt cinq kilomètres, à lutter contre ce maudit vent.

Bonne soirée à toutes les coquines qui vont se retrouver pour partager un excellent repas improvisé, en racontant leurs facéties. Avant une séance "branlette" à trois...

Julien



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Mercredi comme mardi, juste deux heures

Nos I-phones, posés sur nos tables de nuit, entrent en fonction exactement à la même seconde. Ils délivrent alors l'illusion bluffante de nous réveiller en pleine forêt. Avec tous les bruits qu'on peut imaginer. C'est le plus agréable des réveils. Quarante cinq secondes du premier enchantement de la journée. Et tout cela deux minutes avant huit heures. Clémentine, tout en venant se serrer contre moi, empoigne ma tumescence. Quelques bisous. Quelques papouilles avant de courir aux toilettes. L'eau fraîche sur nos visages à la salle de bain avant de revêtir nos lycra de running. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant ses aventures oniriques. J'écoute en pelant les kiwis, en pressant les oranges. Depuis quelques matins, Clémentine joue de la banane.

La plaçant sous son ventre, elle l'agite en me faisant un sourire lascif, un clin d'œil. Je fais pareil. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre virée vélo de hier après-midi. Le photographe sur le port de plaisance. << Je suis certaine qu'il existe des sites pornos où on doit me voir pisser. Avec tous les mecs qui m'ont déjà photographié ! >> lance Clémentine. Nous en rions de bon cœur car c'est fort probable. Nous mangeons de bon appétit en envisageant la virée vélo de cet après-midi. Dehors le ciel est d'un bleu immaculé. Huit heures vingt cinq. Nous sortons sur le perron. Une température de 16°. Nos mouvements d'échauffement. Dix pompes. C'est en courant d'une bonne foulée que nous descendons jusqu'à la rivière. Nous la longeons pour un jogging des plus gratifiants.

Quarante cinq minutes plus tard, nous voilà sous la douche. Habillé le premier, je dévale les escaliers. Le soleil est haut dans le ciel. Je sors l'auto du garage. Neuf heures trente cinq. Clémentine me rejoint vêtue d'une jupe de fin coton fuchsia. Un T-shirt mauve assorti à ses sandalettes à légers talons. Ses bras autour de mon cou pour de derniers bisous. << On mange et on se tire. À tout de suite ! >> dit elle en s'asseyant au volant. Je la regarde partir. J'adore flâner dans la propriété, en faire le tour. M'attarder aux environs de la serre. Il y fait une chaleur étouffante avec le double vitrage. D'étranges plantes poussent dans les jardinières abandonnées. Nous nous promettons chaque année d'y faire pousser des légumes, du persil, de la ciboulette. Nous n'avons pas l'âme de jardiniers.

Onze heures. Je fais cuire les dernières asperges de la saison. Je concocte une mayonnaise. Sur le barbecue électrique de la véranda, je fais griller des tranches de flétan. De fines lamelles de pommes de terre. Un assortiment de crudités. Radis, tomates et poivron rouge. C'est sur la table métallique du jardin que je mets la nappe, les assiettes, les couverts. J'aime préparer les repas en pouvant y consacrer tout mon temps. Il est midi vingt cinq. Clémentine rentre de cours. Nous passons par la véranda pour monter nous changer. << Mmmhh, comme ça sent bon ! >> lance t-elle en découvrant les préparations dans les plats. Pipi. Lavage de mains. Clémentine porte une jupette de lycra beige. Un T-shirt blanc. Je suis en short de lycra noir. T-shirt beige. Morts de faim, nous dévalons les escaliers.

Nous mangeons de bon appétit. Ma professeur me raconte sa matinée. << Tu vas voir, demain après-midi, il va faire encore plus beau alors que j'aurai ma réunion de profs ! >> s'exclame t-elle. Je propose de l'emmener, puis de la rechercher. << Je ne sais jamais combien de temps durent ces réunions. Ça fluctue ! >> précise t-elle. La vaisselle. Nous nous brossons les dents dans la salle de bain du bas. Dans le petit sac à dos, ce gros melon parfumé. Nous lui ferons un sort une fois arrivés sur les quais du port. Treize heures quinze et nous voilà sur nos bicyclettes. Poussés par le même vent de Nord Est. C'est une rude épreuve en soirée lorsque nous l'avons de face au retour. Il nous faudra être chez Juliette pour dix neuf heures trente. Il y a peu de monde sur la piste cyclable. La chaleur.

Quatorze heures trente quand nous arrivons sur les quais déserts. Juste quelques touristes. Les joueurs de boules qui ne sont cet après-midi que six. Le mercredi il n'y a pas école. Il y a des mamans avec leurs gamins à bicyclettes. Nous fermons les nôtres à cadenas derrière la capitainerie du port. Clémentine retire sa culotte pour la fourrer dans la pochette avant du petit sac à dos que je porte. L'odeur du melon est vraiment forte. Ça donne envie. Mais la priorité est une envie d'une toute autre nature. L'envie de pisser. Clémentine m'entraîne. Nous partons à la recherche d'un "plan" exhibe. Avec le peu de gens présents, ce sera certainement peine perdue. Le long du canal, sur lequel passent de nombreux bateaux de plaisance, il y a parfois de très belles opportunités. Un peu de patience.

Assis dans l'herbe, sur nos K-ways en guise de plaids, nous dégustons le melon. Un véritable délice. Tout en surveillant les bateaux qui se dirigent vers la dernière écluse avant le port. Il y en a de toutes les tailles. La paire de jumelles à portée de main, Clémentine s'en saisit à chaque arrivée d'une embarcation. << Là, regarde, le "Capitaine Haddock" ! >> lance t-elle en me passant les jumelles. Je regarde. C'est un jeune homme juste en short, coiffé d'un bob qui pilote son petit bateau jaune. Il y a deux vélos à l'avant. Ce qui indique qu'ils sont à deux. Clémentine se redresse. << Viens, tu te planques derrière les buissons ! >> dit elle en m'entraînant au bord de l'eau. Nous y trempons nos mains collantes du jus du melon. Le bateau arrive lentement. Nous pouvons êtres méthodiques.

Entre deux buissons, accroupie, Clémentine se met en scène. Je suis à quelques mètres, invisible derrière la végétation. L'embarcation glisse lentement à la surface de l'eau. Ralentissant encore. L'écluse n'est qu'à une centaine de mètres. Le jeune homme regarde sur sa droite. Il découvre ce merveilleux spectacle. Une jeune fille accroupie, cuisses largement écartées, le visage dissimulé derrière ses cheveux. Elle porte ses larges lunettes noires. C'est à l'instant précis où le quidam regarde que Clémentine lâche son premier jet. << Bonjour ! >> lance l'inconnu. Il est tout bronzé et plutôt athlétique. Clémentine lève la tête pour répondre : << Bonjour ! >>. Notre voyeur involontaire coupe instantanément les gaz. C'est par l'inertie de son propre poids que le bateau avance à présent.

Le type, sans lâcher son volant, observe jusqu'à en attraper un torticolis. Clémentine se soulage dans une série de jets plus généreux les uns que les autres. Je me branle. Même si j'ai assisté d'innombrable fois aux prestations de la femme que j'aime, c'est toujours extraordinairement excitant. J'en ai la goutte au gland ! << Merde ! >> s'écrie soudain Clémentine. Je regarde le bateau. Des profondeurs de la cale, monte une belle jeune femme brune. Bronzée. Juste en bikini bleu. Elle vient d'apercevoir la pisseuse. << Tu ne t'emmerdes plus, espèce de salope ! >> crie t-elle à l'attention de Clémentine qui se redresse sans pouvoir endiguer le jet qui va inexorablement mouiller ses cuisses. Le bateau arrive à l'écluse qui s'ouvre pour le laisser passer dans le sas. Clémentine s'essuie longuement.

Nous rigolons comme des bossus en retournant sur les quais. Le bateau continue la traversée du port pour s'engager dans le prolongement du canal. Il ne s'arrêtera pas. Nous distinguons la jeune femme en bikini. Elle regarde dans une grosse paire de jumelles. Nous restons planqués derrière le tronc des platanes. Je dis : << Tu as fait coup double. La femme semblait beaucoup plus intéressée que son mec ! >>. Clémentine répond : << Oui, mais pas pour les mêmes raisons ! >>. C'est vrai. Ces gens n'étaient probablement pas des membres de notre "Club". Nous flânons en évitant d'aller jusqu'à la terrasse du bar restaurant. Clémentine préfère se faire oublier quelques temps. La dernière fois que nous y avons consommé, elle a laissé une large flaque de pisse sous notre table ronde.

<< Regarde, le mec, là, il descend vers les bâtiments des sanitaires ! >> me fait Clémentine. << Mais c'est le joueur de boules. Mon voyeur depuis quatre ans ! >> s'exclame t-elle. Nous descendons. Le type doit être dans les toilettes publiques. Je me planque dans les fourrés. Clémentine se met en positon pisseuse. Nous n'attendons pas longtemps. Voilà notre homme qui sort des toilettes en refermant sa braguette. Il fait quelques pas. Lui aussi a le bonheur extrême de tomber sur ce divin spectacle. Il reconnaît bien évidemment la belle salope qui lui montre sa chatte depuis quelques années, assise sur un des bancs. << Bonjour ! >> fait il poliment. Visiblement aussi ravi qu'étonné. << Bonjour ! >> répond Clémentine qui reste ostensiblement dans cette position d'une indécence délirante.

Le type regarde partout autour de lui. Il descend la tirette de sa braguette pour en extraire un sexe de belle facture. Il l'agite en direction de la fille en disant : << Ce n'est pas la première fois que je vous admire. Mais là, c'est la première fois que je vous adresse la parole. Vous êtes merveilleuse. J'adore ! Toute seule aujourd'hui ? >>. Clémentine lève la tête. Visiblement sans voix, sans mots. Je la vois de dos mais je suppose qu'elle lui adresse un sourire. << Ça vous dirait de jouer un peu avec "ça" ? >> demande notre champion de la pétanque. Clémentine doit être plutôt déstabilisée. C'est tellement pertinent. Tellement direct. Le joueur de boules se branle peinard. Un long silence. Pour éviter l'ankylose qui la gagne, la crampe qui guette, Clémentine se redresse. À peine une dizaine de mètres les séparent.

Notre bouliste doit arriver à l'oreille de Clémentine. Il paraît très impressionné par la taille de la fille. Il bande à présent bien dur. Une bite droite, fine, étrangement rose tirant sur le violet. Des voix. Ce sont deux mamans avec leurs gamins qui descendent par ici. Le type remballe à toute vitesse. Clémentine lui lance : << À bientôt. On se reverra forcément. Vous m'apprendrez à jouer aux boules ! >>. Elle se dépêche de filer. Nous nous rejoignons aux bicyclettes où elle remet sa culotte. << Put-hein, tu as vu sa belle bite ! Ça me fait envie ! >> me demande t-elle. Je m'empresse de répondre : << On revient vendredi après-midi. Tu arranges ce "plan". J'aimerais bien te voir sucer ce mec ! >>. Nous pédalons contre un vent pénible. Dix neuf heures. Une douche. Le temps de nous changer.

Bonne soirée "branle" à toutes les coquines qui, après un bon repas, apprécient de flirter aux limites de l'orgasme en compagnie d'une autre membre du "Club"...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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- 8 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2950 -



Petite frustration d'un jeudi après-midi

Il va être huit heures trente. Ce matin, ce sont les gazouillis bien réels des oiseaux sur les branches des arbres qui nous tirent du sommeil. Les deux portes fenêtres de notre chambre restant grandes ouvertes. Clémentine vient se serrer contre moi en gémissant. Passant sa cuisse sous mes fesses, saisissant mon érection matinale et tout à fait naturelle, elle pose son autre cuisse sur sa main. C'est en se frottant lascivement contre ma hanche qu'elle nous berce. << J'ai fait un rêve cochon ! >> murmure t-elle à mon oreille en s'y prenant à plusieurs reprises. Nous éclatons de rire lorsqu'elle parvient enfin a prononcer une phrase intelligible. L'impérieux besoin nous fait bondir du lit pour courir aux toilettes. De l'eau fraîche sur nos visages à la salle de bain. Habillés de nos tenues sports.

Clémentine m'entraîne pour revenir dans la chambre. Sur un des deux balcons. L'agréable fraîcheur matinale. Le ciel est bleu et le soleil y règne déjà en grand maître de cérémonie. Deux mésanges nous observent depuis le coin de la balustrade. Morts de faim, qui quittons pour dévaler les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant la teneur de son rêve érotique. Je m'occupe des fruits en écoutant cette magnifique histoire. Cela se passe sur un bateau. Un capitaine barbu avec deux bites. Nous rigolons comme des bossus. << Tu sais que ça existe ! J'aimerais bien rencontrer un mec avec deux bites ! >> me lance t-elle. Je propose de mettre une petite annonce sur un site de rencontres. Nous en rions aux éclats quand elle conclue : << Tu es fou, ce serait juste par curiosité ! >>. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur l'après-midi de hier.

Le "capitaine" qui a vu pisser Clémentine hier, était bien réel, lui. Nous mangeons de bon appétit en faisant le planning de la journée. Il est entendu que j'emmène Clémentine à l'université pour quatorze heures. J'irai flâner à l'hypermarché voisin. Elle viendra m'y rejoindre et nous en profiterons pour faire les derniers achats avant notre départ pour l'Écosse, dans onze jours. Nous traînons à table. Au fur et à mesure des idées qui jaillissent, Clémentine, assise sur mes genoux, prend note pour dresser une liste. Neuf heures quinze. La vaisselle. Nous nous brossons les dents avant de sortir sur le perron. Nos mouvements d'échauffement. Nos dix pompes. Clémentine saute les quatre marches pour se recevoir avec la souplesse d'une gymnaste. Avec la fougue de ses 28 ans. Je préfère descendre normalement. Je n'ai plus vingt ans, je n'en ai plus trente et je n'en ai plus quarante.

Notre jogging nous emmène le long de la rivière. Jusqu'aux bâtiments du haras de notre amie Juliette. Juliette chez qui nous étions hier soir pour un délicieux repas sur sa terrasse. Avant une de nos "soirées branles" des plus délicieuses. Depuis quelques temps, Juliette va jusqu'à l'orgasme. Il est dix heures trente quand nous revenons pour la douche. Nous pouvons y prendre tout notre temps. Nos corps couverts de mousse que nous frottons l'un contre l'autre. Que nous caressons. Clémentine porte une de ses jupettes de fin coton carmin. Sa couleur fétiche. Un T-shirt blanc. Je suis en short gris, T-shirt bleu. Chaussés de nos baskets, nous dévalons les escaliers pour passer au salon. Assise sur mes genoux, ma complice allume l'ordinateur. Juste les courriels de Juliette et de Julie.

Julie, impatiente de nous retrouver samedi en fin d'après-midi. Juliette nous remerciant pour hier soir et nous invitant au barbecue qu'elle organise vendredi soir. Pendant qu'elle répond, je caresse les seins minuscules sous le T-shirt de Clémentine. << Pourquoi ne pas remettre en ligne ton ancienne histoire de bouquins pornos ? Tu publies les épisodes un vendredi sur deux. Entre les épisodes du "Trou" ! >> suggère Clémentine. Le lecteur intéressé trouvera ce premier opus en cliquant sur ce lien : [www.bobvoyeur.com] Nous quittons le salon pour sortir à nouveau. Quelques pas dans notre propriété. Nous parviennent les odeurs d'un feu qu'allume probablement monsieur Bertrand depuis son jardin, trois cent mètres plus bas. Nous en profitons pour dresser la table extérieure. Nappe, assiettes, couverts.

À la cuisine ce sont les préparations d'un repas simple. Axé sur les crudités. Poivron rouge, tomates, avocat. Du riz complet et deux filets de saumon grillés sur le barbecue électrique dans la véranda. Nous mangeons de bon appétit alors qu'il est tout juste midi. À l'ombre des branches du saule centenaire qui trempent dans le bassin. Nous traînons à table en révisant une dernière fois la liste des achats de vacances. La vaisselle. Nous montons nous brosser les dents, nous changer. Clémentine porte une de ses robes d'été fuschia claire et aux discrets motifs floraux. Ses sandalettes de fin cuir mauve. Légers talons. Il fait une chaleur lourde et sèche avec 32°. Je suis en bermuda gris, chemisette bleue. Mes sandalettes de cuir gris. Nous prenons des poses rigolotes devant le miroir ovale.

Il va falloir y aller. C'est avec la Mercedes que nous parcourons les quinze kilomètres qui nous séparent de l'université. Je roule peinard. Clémentine joue avec ma queue tout en revenant sur le "capitaine à deux bites" de son rêve. Le "plan" de l'après-midi est simple. Je donne les clefs de la voiture à ma compagne qui viendra me rejoindre à la fin de sa réunion de professeurs. Ne sachant pas combien de temps tout cela va durer. Un dernier bisou. Je remballe ma queue. C'est à pieds que je parcours les deux bornes qui me séparent de l'hypermarché. Peu de monde. Le parking est rarement aussi désert. La climatisation offre un endroit très agréable. J'aurais presque froid en passant dans le rayon des produits frais. Je lorgne du côté des pots de crèmes glacés. Carte d'Or et Ben & Jerry's.

Le rayon informatique où j'aime à comparer les différents accessoires "Apple". Le nouvel I-phone 16. Peu différent de nos I-phones 15 qui font parfaitement leurs jobs depuis deux ans. Le rayon des bandes dessinées. La direction de l'hypermarché a eu la bonne idée d'installer des sortes de canapés en demi lune. Pratique pour s'accorder une séance de lecture. C'est d'ailleurs dans ce rayon que nous nous sommes fixés rendez-vous. Il est seize heures trente quand la femme que j'aime se dirige vers moi. Haute silhouette filiforme. Comme elle est belle, radieuse dans sa robe cintrée. Ses longs cheveux noirs qui flottent sur ses épaules. Vision paradisiaque qui me fait prendre conscience, une fois encore, de l'heureux privilégié que je suis en ce monde. Elle vient s'installer à ma droite. Des bises.

Clémentine me raconte son après-midi. << La semaine prochaine j'ai deux heures de cours mardi matin et deux heures mercredi matin. Puis basta. Les vacances ! >> lance t-elle. Il n'y a strictement personne dans le rayon. Elle se lève. S'accroupit devant les albums de Tintin, se tourne dans ma direction en disant : << Regarde ! >>. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine. << La culotte est restée dans l'auto ! >> lance t-elle. << Viens, on va chercher un caddie ! J'étais trop pressée de te retrouver alors je n'en ai pas pris ! >> rajoute t-elle. Elle se redresse, je me lève, elle attrape ma main. Nous ressortons sous le cagnard pour prendre un charriot. Devant la cafétéria, regardant les menus affichés, nous hésitons pour ce soir. Les repas sont servis jusqu'à vingt heures. Le magasin fermant à vingt et une heure les mois d'été.

<< Non, on rentre. J'ai envie d'être seule avec toi ! >> s'exclame ma complice. Je pousse le caddie. La liste des courses en main, Clémentine nous emmène dans les rayons. Dans les allées qui nous concernent, elle s'accroupit à chaque fois pour regarder les prix, lire la notice ou les compositions. Se tournant à chaque fois vers moi, cuisses écartés, agitant l'article de ses choix. Je bande comme le dernier des salauds. Dans le rayon des vêtements hommes, ma compagne d'aventures rocambolesques s'offre même une petite exhibe devant un monsieur qui n'en demandait pas tant. Oh, juste une petite exhibe fugace d'un instant. Cuisses largement écartées, faisant semblant de comparer des paires de chaussettes. Ce brave homme, élégamment vêtu d'un pantalon bleu ciel, d'une chemisette blanche assortie à ses mocassins, à l'allure de touriste avec sa casquette blanche, n'en crois pas ses yeux. Il mâte à s'en déboîter les globes oculaires. Le bougre que rejoint sa femme.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui, après le repas dans le jardin, exigent de se faire sauter sur la table métallique dans le crépuscule naissant...

Julien



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Un air de vacances

Ce sont les oiseaux, sur les branches des arbres autour de la maison qui nous réveillent. Comme les deux portes fenêtres de la chambre sont grandes ouvertes, cet enchantement arrive jusqu'à nous. Il n'est pas tout à fait huit heures trente. Clémentine vient se frotter contre moi. Comme hier, passant une cuisse sous mes fesses, posant l'autre sur mon érection matinale. J'aime quand elle s'accroche à moi pour se frotter contre ma hanche. L'haleine de sa nuit, sa respiration. C'est tout simplement merveilleux. Je murmure : << Toi, tu as encore fait un rêve louche ! >>. Elle se contente d'un gémissement positif. Ma frotteuse cesse, descend sa tête pour sucer mon sexe. Sans excitation véritable, c'est une bien étrange sensation. Surtout que l'impérieux besoin de pisser s'invite à la fête.

Il en est de même pour ma complice qui parvient enfin à articuler : << J'ai mes petits machins. Je me suis déjà levée ce matin vers six heures pour mettre un tampon ! >>. Nous nous levons d'un bond pour courir aux toilettes. De l'eau fraîche sur nos visages à la salle de bain. Comme hier nous revenons dans la chambre pour apprécier cette magnifique journée qui s'annonce. Sur un des deux balcons. Celui qui donne sur les toits de la maison de monsieur Bertrand, notre plus proche voisin, là-bas, en contrebas, à un peu plus de trois cent mètres. Nos estomacs se rappellent à nous. En tenues de running, morts de faim, nous dévalons les escaliers. En préparant le café, Clémentine me raconte son rêve érotique de la nuit. Il y est question d'une virée à bicyclette complètement nue.

En m'occupant des fruits j'écoute amusé. << J'ai pris mes médocs. Je sens juste comme une congestion dans le ventre. Ça appui un peu parfois. Mais je crois que ça va bien se passer cette fois encore ! >> me confie t-elle alors que je caresse son bas ventre avec douceur. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le programme de cette nouvelle journée. Clémentine propose de partir pour la journée : << On va au bord du lac, et on fainéante près de l'eau à l'ombre des arbres. Ça te dit ? >>. Je trouve l'idée absolument parfaite. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, elle revient sur sa réunion des professeurs hier. De la proposition faite par l'académie des Sciences. Consacrer dix heures de son temps en laboratoire de recherche dès octobre.

<< Double salaire ! Je vais y réfléchir cet été, en Écosse ! Tu m'aideras à mettre tout ça au clair ! >> me fait ma professeur. Il va être neuf heures quinze. Dès la vaisselle faite, les dents brossées, nous sortons dans la très agréable fraîcheur matinale. Les flexions et rotations du buste. Le "moulin à vent" et les dix pompes. Lorsqu'elle a ses règles, Clémentine aime à pratiquer des exercices abdominaux. C'est un anesthésiant naturel. Je fais deux séries de 60 "groupés maximum" avec elle. Nous nous relevons pour dévaler les quatre marches de l'escalier du perron. Nous courons jusqu'à la rivière. Notre jogging est un autre plaisir. Une heure avant de revenir traînasser sous la douche. Clémentine, vêtue d'une de ses jupettes de fin coton brun. D'un T-shirt blanc. Moi, en short, T-shirt.

Chaussés de nos baskets nous redescendons à toute vitesse. Nous confectionnons deux grands sandwichs. Beurre salé. Tranches de saumon fumé. Fines lamelles de gruyère. Rondelles de tomates. Enveloppés dans des feuilles d'aluminium. Des brugnons, des nectarines, un melon. Deux bouteilles d'eau. Cette fois dans un petit sac de sport qu'il faudra porter à la main. Ne pas oublier le plaid. Tout cela n'entrera pas dans le sac à dos. Il est onze heures. C'est parti. C'est avec la Mercedes que nous parcourons les vingt cinq kilomètres. Il fait déjà chaud avec 28°. La climatisation est une bénédiction. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue qu'elle suce parfois quelques instants. << Docteur Julien, j'aime dépasser la posologie prescrite en prenant mes gouttes ! >> lance t-elle en se redressant. Nous rions.

Nous arrivons sur le parking du restaurant des collines. Il y a déjà plein de voitures. Je propose de réserver une table pour ce soir. Ce que nous faisons immédiatement. En plus il y aura un orchestre de blues. Une fête de la musique anticipée d'un jour. Nous portons le sac en le tenant chacun d'une main. Comme des touristes lambdas. Ce qui n'est vraiment pas pratique quand le chemin qui grimpe devient sentier. Nous descendons vers le lac. Une quinzaine de minutes d'une marche parfois cocasse. Nous connaissons bien les abords du petit lac des collines. Nous le contournons souvent en redescendant du château. Il y a là de charmantes petites criques, en contrebas du sentier. C'est à l'ombre des acacias que je déplie le plaid. Clémentine s'y allonge en tenant son ventre. En soufflant.

Je vais mettre les deux bouteilles dans l'eau. Je les cale avec des pierres. Ainsi que le Tupperware contenant les fruits. Je reviens m'allonger à côté de ma souffrante. Je pose délicatement mes lèvres sur chacun de ses seins. L'extrémité en est dure. Je souffle de l'air chaud. << Mmhh, docteur, vos thérapies sont autant de miracles ! >>. Je fais de même à travers le coton blanc de sa culotte. Nous restons allongés sur le dos à faire mille projets pour les deux mois qui nous attendent en Écosse. Il est quatorze heures. Nous dégustons nos sandwichs. Ce sont les meilleurs au monde. Il suffit de mettre nos maillots de bain. De nous plonger dans les eaux du lac. De nager en bavardant. De revenir. De nous laisser sécher sur les rochers avant d'aller s'allonger sur le plaid. Avant de s'endormir contre moi, Clémentine me dit : << Cet après-midi, je vais te sucer plein de fois ! >>. Il y a des jeunes sur des canoés gonflables. Un air de vacance.

Bon après-midi à toutes les coquines qui aiment s'endormir à l'ombre. À retourner dans l'eau. Puis de revenir s'allonger à nouveau. Suçoter un peu la bite de leurs "docteurs" afin de prendre leurs "gouttes"...

Docteur Julien



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Un week-end caniculaire

Hier matin, dimanche, il est un peu avant neuf heures lorsque je suis tiré de mon sommeil. Les chuchotements et les rires étouffés de notre grasse matinée. << Bonjour monsieur le dormeur ! >> me font Clémentine et Julie en même temps. Clémentine passe au-dessus de moi telle une gymnaste. Sans aucunement me faire supporter le poids de son corps souple. Elles me serrent toutes les deux en sandwich. Clémentine s'empare de mon érection naturelle au réveil. Elle gobe le lobe de mon oreille. Julie caresse mes pectoraux en posant sa tête sur ma poitrine. << Tu n'entends jamais rien le matin ! >> murmure Clémentine. Julie se redresse pour rajouter : << Oui, on s'est même déjà levées pour aller faire pipi. Et d'autres trucs ! >>. Clémentine fait encore : << Il y a au moins une heure de ça ! >>

Je dis : << Si on parle pipi et si je ne vais pas immédiatement faire pareil, c'est la catastrophe ! >>. Clémentine me tire par le Zob qui ramollit. Nous nous levons tous les trois pour courir aux toilettes où elles m'accompagnent. << J'aime trop la tenir le matin ! >> s'écrie Julie en attrapant ma queue pour en diriger les jets. Clémentine me tient les couilles par l'arrière. Les empoignant aussi fermement que Julie me tient la bite. Nous rions car je m'amuse à battre mon record de dix huit jets. << Dix sept en comptant les dernières giclées ! >> lance Julie. << Les gouttes ça ne compte pas ! >> surenchérit Clémentine. Julie secoue soigneusement les dernières gouttes en question. Elles m'entraînent à la salle de bain. Il y a deux grandes serviettes sur le carrelage. Eau froide sur mon visage.

Les coquines m'expliquent. Julie lance : << On s'est fait un soixante neuf sur serviettes ! >>. En riant, Clémentine précise : << Très sympa en salle de bain avec serviette sur le carrelage ! >>. C'est juste vêtus de nos T-shirts que nous dévalons les escaliers, morts de faim. Clémentine prépare le café. Julie s'occupe des fruits. Je coupe les parts de la magnifique brioche à la pâte d'amandes. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée à la fête de la musique. Tous les trois à flâner dans les rues de la ville jusqu'à minuit. << Chaque année c'est moins bien. Je déteste les Dj ! Je préfère voir des musiciens ! >> s'exclame Julie. << Si un Dj est musicien alors le mec de la photocopieuse est écrivain ! >> dit Clémentine. C'est vrai. Rien n'est plus chiant que ces "disc jokey", la musique de merde qu'ils imposent avec leurs systèmes de sonorisations pénibles et dictatoriaux.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de la journée. Julie devra nous laisser ce soir pour vingt et une heures trente. Ce sera une randonnée à bicyclette jusqu'au stade nautique. Nous ne sommes pas très piscine mais avec ces chaleurs caniculaires ce serait appréciable. Nous traînons à table à hésiter. D'aller jusqu'au lac des collines en voiture serait très sympa également. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, les filles évaluent le pour et le contre de chaque formule. Finalement, c'est celle du lac des collines qui l'emporte. << Mais alors on se fait des sandwichs et on se barre ce matin ! >> propose Clémentine. Toutes les deux se lèvent en même temps. La vaisselle. Nous remontons nous brosser les dents. Recouvrir le lit. Fermer les portes fenêtres.

Clémentine porte une jupette de fin coton gris. Julie et moi en shorts de fin coton kaki. Tous les trois en T-shirts blancs. Nos baskets. Nous dévalons les escaliers. C'est dans un sac de sport que nous plaçons les plaids, les maillots de bain, les nectarines, le gros melon et les brugnons. Les sandwichs, constitués de filets de saumon fumé sur beurre salé, recouverts de lamelles de gruyère et de rondelles de tomates, enveloppés dans des feuilles d'aluminium. Nous n'oublions rien. C'est le troisième et probablement dernier jour des règles de Clémentine. Elle agite la boîte de tampons en disant : << Et ça, ne surtout pas oublier ! >>. Il est dix heures trente. La chaleur impose déjà une température de 26°. La climatisation de la Mercedes est efficace et permet de rouler dans d'excellentes conditions sur les vingt cinq kilomètres qui nous séparent du restaurant des collines. Nous y avons mangé vendredi soir avec la musique d'un quatuor de Blues.

Il y a déjà plein de voitures garées sur le parking. Clémentine et moi, une poignée dans chaque main, nous portons le sac de sport. Julie nous précède. Le sentier qui contourne la terrasse du restaurant pleine de gens. Le pont en dos d'âne qui enjambe la rivière que nous longeons sur trois cent mètres. Le totem des panneaux indicateurs. Direction le lac. Par l'étroit sentier qui monte vers la droite. Je porte le sac de sport car il est impossible de marcher côte à côte. La descente vers le lac après vingt minutes à l'ombre des hêtres, des chênes et des sapins. Il y du monde. Nous avons notre petit coin habituel. Il faut l'investir avant qu'il ne soit découvert et envahi. À l'ombre de grands hêtres. Une petite crique entourée de rochers, à l'abri des regards. Les vaguelettes à proximité.

Nous étalons les deux plaids alors qu'il n'est qu'onze heures trente. Nous nous déshabillons pour rester à poil. L'invraisemblable touffe noir de ma compagnie est luisante sous la lumière extérieure. Celle de Julie, jolie triangle auburn bien taillé à l'origine, commence à devenir plus "sauvage". Elle aussi veut imiter Clémentine et se laisser pousser tout ce qui pousse. C'est juste moi, naturellement peu pileux qui présente un corps glabre. En faisant un anneau de son pouce et de son index, Julie saisit la base de ma queue molle en disant : << C'est un morceau de choix cher monsieur ! >>. Nous rions aux éclats lorsque Clémentine rajoute : << Et il faudra que tu y gouttes un de ces jours car ça fait bien trois ans que tu ne l'as plus fait ! >>. Julie répond : << Cet été, en Écosse. Miam ! >>

Allongés tous les trois, à poils, nous admirons les eaux noires qui reflètent par endroit le bleu du ciel. Là-bas, une famille qui passe sur un bateau gonflable. Plus loin, les mêmes "Djeunes" que vendredi sur des canoés gonflables. Sur l'autre rive, à environs trois cent mètres des baigneurs, des gens qui nagent. Je suis entre mes deux anges à les écouter parler de leurs universités. Julie, détentrice de son Master en Lettres Modernes depuis peu, revient sur le Doctorat qu'elle va préparer sur trois ans. Une thèse sur la littérature romantique du dix neuvième siècle. Et tout particulièrement Gérard de Nerval et Germaine de Staël. C'est elle qui saisit parfois mon Zob tout mou posé sur ma cuisse. Il y colle à cause de la chaleur. Alors Julie le décolle délicatement. Le tient à sa base pour l'agiter en rigolant. Soufflant dessus pour le rafraîchir.

Nous profitons de cette ambiance de vacances pour mettre au point notre départ pour l'Écosse dimanche prochain. Debout à six heures, départ à six heures trente. Le ferry qui traverse la manche à treize heures. Arrivée à l'hôtel de Great Yarmouth pour dix neuf heures. Arrivée à Édimbourg le lendemain, lundi, aux alentours de dix huit heures. << Je vais dormir dans la voiture. Les longs trajets m'endorment ! >> précise Julie. << Moi, je fais copilote ! >> lance Clémentine. Toutes les deux s'amusent à me faire bander. Riant des petits à coups qui font bouger mon érection quand je contracte mes muscles fessiers. Depuis l'autre rive, impossible de voir ce qui se passe dans notre petit coin tranquille. On entend parfois des voix depuis le sentier à une cinquantaine de mètre au-dessus de nous. Mais de là non plus il est impossible de nous voir. Julie joue avec mes couilles, assise en tailleur. Les faisant bouger indépendamment en riant.

Treize heures trente. Il commence à faire faim. Les sandwichs, dans leur Tupperware bloqué entre deux pierres dans l'eau. Je me lève pour le chercher. Clémentine prépare les fruits. Tous les trois, assis en tailleur, nous dégustons nos sandwichs. Toujours nus comme à la naissance. Hormis le bijoux que porte Clémentine autour du cou, sa gourmette au poignet. Idem pour Julie qui porte un minuscule tatouage de toute beauté sur l'épaule droite. Un papillon qui fait très réel, d'à peine trois centimètres. Tout en mangeant, Clémentine raconte son désir, depuis plusieurs années, de se faire tatouer sous les poils pubiens : << Mais il faudrait raser ma touffe. Et quand ça repousse, c'est tellement désagréable ! Je me sentirais toute nue en plus ! >>. Nous en rigolons comme des bossus.

Julie adore passer ses doigts à la façon d'un peigne dans la broussaille de Clémentine. Prendre son clitoris géant entre son pouce et son index. << C'est génial. C'est incroyable. On dirait une petite bite. C'est exactement pareil ! >> lance t-elle une fois encore. Lorsque l'on saisit le clitoris à Clémentine, ça l'excite toujours rapidement. Nous adorons le spasme qui agite son corps alors qu'elle mâche son sandwich. << Tu as l'autorisation de me toucher cet après-midi. Ne te gêne pas ! >> me fait Julie. En face de moi, je n'ai qu'à me pencher, allonger mon bras, pour passer le doigt entre les fines lèvres de sa vulve. Clémentine m'imite. << C'est génial tous les trois ! >> s'exclame Julie après avoir avalé sa bouchée. Les nectarines du dessert rendent nos doigts collants. Il est quatorze heures trente. Nous voilà à nager dans l'eau fraîche, sous le soleil, complètement nus. Personne ne peut s'en douter depuis les embarcations ou depuis l'autre rive. Agréable.

Nous ne connaissons pas la profondeur du lac. C'est un ancien cratère. Julie évoque le monstre du Loch Ness. << On va peut-être le voir cet été ! >> fait Clémentine. Je me mets sur le dos, en faisant la "planche" pour dire : << Mes demoiselles, je vous présente "Nessie", le célèbre monstre du lac venu passer ses vacances en France ! >>. Nous rions aux éclats en revenant à notre crique. Il va être seize heures trente. La dégustation du melon est un autre plaisir. Assis tous les trois en tailleur à faire mille projets pour les deux mois en Écosse. Cet itinéraire d'un mois, d'hôtels en hôtels, que nous a concocté Clémentine. Et dont elle refuse obstinément de nous en dévoiler les endroits. Il n'est plus question de louer un camping car. Trop de contraintes. Surtout pour trouver où se garer. La promiscuité souvent pénible des emplacements où il faut voisiner avec d'autres touristes. Là, avec cette formule, c'est l'indépendance la plus totale. Sublime.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qui l'ont passé complètement à poil au bord de l'eau. Avant de rentrer pour savourer une simple omelette aux fromages accompagnée d'une laitue en salade au bord de l'eau du bassin dans le jardin...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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Récidive au lac

Ce sont les gazouillis bien réels des oiseaux sur les branches des arbres entourant la maison, qui nous tirent du sommeil. Il est un peu plus de huit heures trente. Les deux portes fenêtres grandes ouvertes toute la nuit, apportent cette fraîcheur agréable. En gémissant, Clémentine se couche sur moi de tout son long. << On retourne au lac aujourd'hui. Juste toi et moi. Et on y fait l'amour entre deux baignades ! >> dit elle en me chevauchant. Mon érection matinale sur laquelle ma "cavalière" se frotte lascivement. Elle m'avoue être réveillée depuis une dizaine de minutes. << Je suis même allée faire pipi et vérifier qu'il n'y a plus rien ! >> rajoute t-elle en faisant allusion à ses "petits machins". Elle se lève, m'entraîne par la main jusqu'aux toilettes. Me tient la bite. Le parfait rituel.

De l'eau fraîche sur les visages à la salle de bain. Avant de revêtir nos shorts de lycra noir, nos T-shirts de lycra bleu. Chaussés de nos chaussures de running, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant ses rêves. J'écoute en m'occupant des fruits. Le lundi il reste toujours deux grosses parts de brioche à la pâte d'amandes. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre dimanche. Clémentine réitère sa proposition de retourner au lac des collines aujourd'hui. Je trouve la suggestion parfaite. En regardant par les fenêtres, le ciel est d'un bleu d'azur. Par contre des rafales de vent, parfois furieuses, agitent les feuillages. Pas de virée vélo avec un tel vent. Nous mangeons de bon appétit en mettant au point notre projet. En traînant à table. Miam.

Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, nous sortons. La température extérieure est moins élevée avec seulement 24°. Il est neuf heures quinze. Les mouvements d'échauffements. Les pompes avant de courir jusqu'à la rivière que nous longeons jusqu'aux bâtiments du haras de Juliette. Un heure d'un superbe jogging avant de traîner sous la douche. Clémentine vêtue d'une de ses jupettes de fin coton carmin, d'un T-shirt crème. Je suis en short gris, T-shirt blanc. Nos baskets. Nous dévalons les escaliers. Comme hier, préparation des sandwichs. Cette fois au gruyère sur beurre salé agrémentés de rondelles de tomates. Le tout dans les feuilles d'aluminium et dans le Tupperware. Des nectarines, des brugnons et des pèches à profusion. Dans le sac de sport avec le plaid à carreaux.

C'est parti. Je roule peinard. Clémentine joue avec ma queue tout en revenant sur les détails concernant notre départ pour l'Écosse, dimanche prochain. Il y a vingt cinq kilomètres jusqu'au parking du restaurant des collines. Il n'est que onze heures trente quand nous y garons la voiture. Il y en a d'autres. À la pleine saison touristique, le restaurant est ouvert le lundi. Je propose d'y réserver une table. Clémentine préfère rentrer. Nous improviserons un repas du soir simple une fois de retour. Nous portons le sac, chacun tenant une poignée lorsque le chemin le permet. Je le porte quand il devient sentier. Vingt cinq minutes de marche pour arriver au lac. Beaucoup moins de gens que hier. Nous retrouvons notre petite crique déserte. À l'abri du vent. Le lac étant entouré de collines.

Pendant que Clémentine déplie le plaid pour l'installer sur la table rocheuse, je coince le Tupperware dans l'eau avec les mêmes pierres que hier. Nous nous déshabillons. Complètement à poil. Comme hier. << Naturisme au bord de l'eau. Le paradis terrestre ! >> lance Clémentine en pliant nos vêtements pour les poser soigneusement à portée de main. Au cas où nous pourrions nous faire surprendre. Le sac de sport une fois vide reste un excellent coussin pour y poser nos têtes. Allongés l'un à côté de l'autre nous savourons cet instant magique en écoutant le bruit des feuillages agités par la brise. Les clapotis de l'eau contre les rochers. À l'ombre des branchages. La température idéale avec 26°. Il commence à faire faim. Presque treize heures. Nectarines en entrées. Succulentes, juteuses.

Les sandwichs que nous dégustons assis en tailleur, l'un en face de l'autre. Il n'est pas conseillé d'aller se baigner immédiatement après avoir mangé. Aussi, nous gérons notre impatience avec un cunnilingus que je prodigue à ma complice. Plus de petite ficelle blanche dans la broussaille. Je peux donc prendre mon dessert avec plaisir. Clémentine, couchée sur le dos, bougeant parfois lascivement, gémissant de temps à autre, se fait bouffer la chatte en jouissant de chaque instant. Je suce son clitoris géant qu'elle fait bouger par contractions des muscles fessiers. Une pure merveille. Ne surtout pas aller jusqu'à l'orgasme. Rester excités. Telle est notre devise. Clémentine s'écrie : << Attention ! >> justex au moments critiques. Je cesse alors qu'elle attrape mes oreilles pour me repousser. Un petit moment de calme et j'y retourne.

Je me fais sucer à mon tour. Sa tête sur mon ventre, dégustant le jus de mes couilles tout en gémissant, Clémentine cesse toutes les deux trois minutes. Pose sa tête dans le creux de mon épaule pour me confier à quel point elle aime ça. Avant d'y retourner comme une assoiffée. Parfois, à une cinquantaine de mètres, sur le sentier qui passe au-dessus de nous, il y a les voix des marcheurs. Personne ne se douterait un seul instant d'une présence en contrebas. C'est amusant mais il faut toutefois rester alors sur nos gardes. Nous cessons pour aller nous baigner. Nous nageons doucement, côte à côte dans les eaux presque froides en bavardant. Nous alternons ces baignades avec des siestes où nous évoquons les deux mois de vacances qui nous attendent. En faisant l'amour sur les rochers.

Il est dix neuf heures quand nous nous habillons. La fraîcheur du soir encore accentuée car cette partie du lac est à l'ombre. Nous réunissons nos affaires pour reprendre le sentier en sens inverse. En approchant du restaurant, nous percevons de la musique. Un jazz très américain, langoureux. Une voix féminine extraordinaire de lascivité. Par une des fenêtres ouvertes nous apercevons trois musiciens et une chanteuse noire. Leur musique est magnifique dans le silence. La salle est pleine. Un tonnerre d'applaudissements. C'est un peu à contre cœur que nous retournons à la voiture. C'est parti. Le soleil est encore haut et la chaleur impose la climatisation. Je roule peinard. Clémentine joue avec ma queue en me donnant ses impressions. Ma main droite sous sa jupette, entre ses cuisses. Il est vingt heures quand nous sommes de retour. Clémentine s'occupe de la salade. Je prépare la sauce au Roquefort pour les spaghettis.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui aiment se faire brouter encore un peu sous les draps avant un bon dodo...

Julien



NOTE
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C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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