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Les aventures de Clémentine et de Julien

Envoyé par Oncle-Julien 
Homme, 53 ans, France
- Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2893 -



Lundi à Tiffauges

Notre première journée de vacances débute aux environs de huit heures. C'est le bruit de la pluie qui nous réveille. Clémentine vient se blottir. Prise en sandwich entre Julie et moi. << Bonjour ! >> faisons nous en même temps avant d'en rire. Cette bonne nuit de sommeil nous a agréablement ragaillardis. Julie se lève d'un bond en s'exclamant : << Je suis au boulot moi ! Je vais tout préparer ! >>. Elle coure vers la porte des toilettes, juste vêtue de son long T-shirt jaune. Clémentine me chevauche. Frottant son sexe sur mon érection matinale. Je la remercie une fois encore pour ses choix. Celui de la destination. Celui de l'appartement. Ce dernier est grand et lumineux. Malgré le ciel bas et sinistre. << Pas de chance avec la météo, c'est le seul impondérable ! >> lance t-elle.

Julie revient nous faire une bise à chacun avant de filer vers la porte de la cuisine. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Elles sont grandes, équipées d'un petit lavabo. Une petite armoire contenant réserve de papier cul, de savonnettes et de serviettes éponges. Un tour à la salle de bain qui est vaste. Une grande douche où l'on pourrait tenir à six. Parois de verre fumé. Différents réglages. Un grand lavabo. Une grande armoire contenant serviettes, gants, savonnettes de multiples couleurs. Un équipement ultra moderne et sophistiqué. << Vivement la douche ! >> fait Clémentine alors que nous essuyons nos visages passés à l'eau froide. Nous restons nous aussi en T-shirts de nuit. La température, sans être vraiment chaude, est très supportable avec 20°. Morts de faim nous rejoignons Julie.

Elle s'est déjà familiarisé avec son environnement. L'odeur du café. Du pain grillé. L'énorme brioche à la pâte d'amande dont elle coupe trois parts. J'aime me placer derrière elle, mes mains sur ses hanches, pour lui murmurer des douceurs à l'oreille. Oreille dont je gobe le lobe pour lui procurer un doux frisson. Clémentine qui vient se coller à mon dos, ses bras autour de ma taille. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée au restaurant. L'auberge du donjon. << On se fait tous les soirs un autre restau, ça vous dit ? >> lance ma compagne. Je trouve l'idée absolument parfaite. C'est d'ailleurs devenu une caractéristique de la plupart des soirées de nos vacances. Nous remercions Julie pour la préparation de ce superbe et copieux petit déjeuner. Elle est souriante.

<< Ce sera mon job tous les matins ! >> dit elle avec une certaine fierté. Nous traînons à table. Avec cette météo, pas de jogging. Le contraste avec les jours précédents, beaux et ensoleillés, est déplorable. << Cet après-midi, on se fait le musée de l'horlogerie ! >>. Julie s'exclame : << On se fera le Puy du fou ? >>. Clémentine s'empresse de préciser : << C'est prévu. J'ai tout organisé en amont. Avec les passes touristiques ! >>. Julie ouvre de grands yeux. Je précise : << Clémentine est une organisatrice incomparable. Et en plus, elle a toujours un "plan B" pour toutes les situations ! >>. Clémentine vient terminer sa tranche de brioche assise sur ma jambe droite. << Viens ! >> fait elle. Julie se lève à son tour pour venir s'installer sur mon autre jambe. Nous parlons de l'après-midi.

Nous nous réservons la visite des ruines du château pour Jeudi. Nous prenons tout notre temps. Il est prévu d'aller faire les courses. Clémentine qui a tout organisé, propose le Super U au village voisin de La Bruffière. << C'est à une dizaine de bornes puis on file sur la Biocoop de Cholet ! >> précise t-elle. Julie se lève pour se mettre à débarrasser. << Je fais tout ! >> dit elle une fois encore. Nous déposons une bise sur ses joues, en même temps. Clémentine m'entraîne. Nous recouvrons le lit. Quelques mouvements aérobic, quelques exercices abdominaux. C'est frustrant de ne pouvoir aller courir. Julie nous rejoint, nous regarde faire nos pompes, nos flexions de buste, nos relevés de jambes. Elle nous laisse pour occuper la salle de bain. Nous terminons notre petite séance par un bon stretching.

Nous rejoignons Julie à la salle de bain. Elle est vêtue d'un jeans, d'un sweat, chaussée de baskets noires. Elle se coiffe alors que nous prenons notre douche. << Il y a une salle de sport à Tiffauges ! >> précise Clémentine. Si cette météo persiste, nous irons y faire un tour les prochains matins. << Moi, je bosserai un peu pour mon Master pendant ce temps. J'ai emmené un peu de travail ! >> lance Julie alors que nous nous habillons. Jeans, sweats, baskets. Il va être dix heures. Les anoraks. Nous dévalons l'escalier métallique extérieur. Il est protégé d'un toit de tôle. C'est le bruit que fait la pluie en tombant dessus que nous percevons le matin. Il faut courir jusqu'à la voiture. Nous avons le grand parapluie. J'allume le GPS. Le voix féminine de l'I.A. va nous guider jusqu'à La Bruffière.

Je roule doucement. Les essuies glaces fonctionnent à plein. Clémentine me sort la bite. Julie, à l'arrière, se redresse pour regarder entre les deux sièges. << On va fixer le premier défi des vacances. Julien doit nous montrer sa bite dans un lieu public ! >> dit Clémentine. Julie m'observe dans le rétroviseur intérieur. Elle me fait un sourire avec un air inquiet. Clémentine rajoute : << On prend chacune des photos ! >>. C'est en riant que je me gare sur le parking du Super U. Peu de monde en ce lundi matin. C'est Julie qui pousse le charriot. Clémentine tient la liste des courses en nous entraînant dans les allées. Rien ne ressemble davantage à un supermarché qu'un autre supermarché. Et certainement partout dans le monde. Pourtant nous apprécions d'aller à la découverte de ces endroits si quelconque et d'une certaine façon, si prosaïques.

Fruits, légumes, riz, pâtes. Aux rayons des produits "bio". Levure diététique en paillettes, barres de céréales et autres biscuits secs. Amandes, noix. Toutes ces choses que nous aimons à consommer. Nous flânons dans cette grande surface avec nonchalance. << N'oublie pas ton défi ! >> me fait Clémentine en palpant discrètement ma braguette. Julie jette des regards inquiets dans toutes les directions. Clémentine rajoute : << Pas d'inquiétude, nous sommes des "virtuoses" ! >>. Julie nous fait un sourire peu rassuré. Nous passons en caisse. Les achats dans le coffre de la voiture. Je sors ma bite avant de m'installer au volant. Les filles refusant de conduire. Direction Cholet à une autre dizaine de kilomètres. C'est surtout pour la visite et la découverte de la Biocoop. Il y a très certainement là de bons pains.

Je gare l'auto sur le parking presque désert. Clémentine nous abrite du grand parapluie. Jusqu'à l'auvent qui abrite la proximité du bâtiment. C'est là que je sors une nouvelle fois ma queue en disant : << Le défi mes demoiselles, le défi ! >>. Elles ont toutes les deux le réflexe de s'emparer de leurs téléphones. Je m'avise bien qu'il n'y ait personne. Pas de caméras de vidéo surveillance. Je me branle. Discrètement tout de même. Je ne tarde pas à bander comme le dernier des salauds. Julie préfère prendre des photos de près. Accroupie devant moi, à deux mètres, elle prend plusieurs clichés. Clémentine, en retrait, prend des photos d'ensemble. Il faut cesser car une camionnette vient se garer. Je remballe sous les rires de mes deux adorables photographes. Il y a un grand choix de pain complets. Ce seront deux grosses miches "campagne" aux noix et aux graines. Poires et abricots secs.

Il est midi trente quand nous sommes de retour à l'appartement. << Interdiction d'entrer dans la cuisine ! >> prévient Julie. << Ce sera un repas simple mais super bon ! Une surprise ! >> rajoute t-elle. Nous la laissons seule pour retourner dans la grande et unique pièce. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Juste le courriel de Juliette qui nous raconte son quotidien. Deux photos jointes, prises durant les festivités organisées dans son haras, hier, dimanche. Je caresse les seins minuscules de ma compagne pendant qu'elle rédige la réponse. Pendant qu'elle télécharge les huit photos prises devant la Biocoop. On y voit Julie, accroupie devant moi, son téléphone en main, pour me photographier. Il y a un film de trente secondes. On me voit bien me branler.

Julie vient nous rejoindre : << C'est prêt. On peut passer à table ! >> lance t-elle en venant voir. << Regarde ! >> fait Clémentine. Sur les photos et dans le film, on distingue Julie. De dos. Anonyme jeune fille qui photographie. << Génial ! Venez, on regarde les miennes ! >> dit elle. << On mange d'abord ! >> s'exclame Clémentine. C'est un plat de spaghettis façon carbonara accompagné d'une laitue. Un délice. Nous remercions notre "employée cuisine" pour ce simple mais succulent repas. Le Parmesan est agréablement parfumé. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi. Je demande : << Quel est le défi de l'après-midi. C'est une de vous deux, moi j'ai réalisé le mien ce matin ! >>. Les filles se regardent. << Mais il pleut ! >> lance Julie. Nous en rions. Par contre je promets de sortir ma bite et de les amuser à chaque occasion. << Au musée ! >> s'écrie Julie en mimant de la main une branlette masculine.

Bon après-midi à visiter le musée de l'Horlogerie et à découvrir les rues de Tiffauges à toutes les coquines dans l'impossibilité de réaliser un défi "consistant" sous le parapluie. Bonne "faim" de soirée au "Presbytère", autre restaurant gastronomique de la petite ville...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 2 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2894 -



Mardi à Tiffauges

Les grasses matinées des vacances. Il faudrait y consacrer tout un épisode. Que dis-je, tout un chapitre. Ce mardi matin il est presque neuf heures quand nous ouvrons l'œil. Clémentine vient se serrer contre moi. Prise en sandwich par Julie dont les doigts caresse mes abdominaux. Son bras autour des hanches de ma compagne. Curieusement, il n'y a pas de ces pulsions passionnées. Ni en soirée, en nous couchant. Ni durant la journée. Clémentine m'avoue apprécier ce calme. Il faut préciser que chaque instant est d'une densité extraordinaire. Julie se montre la plus "docile" des "animaux de compagnie". Ce n'est bien évidemment qu'un "petit nom" que lui donne ma complice et que Julie apprécie en ronronnant. Elle se lève d'un bond pour se diriger vers la porte des toilettes.

Courant dans son t-shirt jaune qui lui arrive à mi-cuisses. Clémentine saisit ma turgescence pour murmurer : << J'ai beaucoup aimé hier soir ! >>. Elle fait allusion au cunnilingus que Julie et moi lui avons prodigué à tour de rôle avant qu'elles ne s'endorment toutes les deux enlacées. Merveilleux spectacle. Julie revient nous déposer à chacun une bise sur nos lèvres. << Je vais tout préparer ! >> dit elle en courant vers la porte de la salle de bain. Puis celle de la cuisine. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. De passer à la salle de bain. Nous hésitons. Il y a une salle de sport à Tiffauges. Dehors, le ciel est gris et bas mais il ne pleut pas. La température extérieure est de 13°. En T-shirts de nuit également, nous rejoignons Julie à la cuisine. Dans les suaves et douces odeurs du café, du pain grillé.

Le reste de la brioche dans le four à micro ondes. Comme chaque matin, je pose mes mains sur ses hanches, contre son dos, mes lèvres dans sa nuque. Clémentine me prend en sandwich, ses bras autour de ma taille. Ce qui semble devenir un des tous premiers rituels de nos journées. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la visite du musée de l'horlogerie, hier après-midi. La soirée au restaurant "Le presbytère". Un endroit à recommander. Et bien sûr sur la séance cunnilingus qui a précédé le sommeil. << Ce soir c'est à ton tour ! >> fait Clémentine à Julie qui en glousse de joie. Je rajoute : << Ça fait trois ans que je ne t'ai plus "goûté" ! >>. Comme un peu gênée, Julie baisse les yeux. Je me lève pour passer derrière sa chaise. Je me penche. Mon visage près du sien.

Je dis : << Je vais me régaler. Je me rappelle à quel point tu étais savoureuse ! >>. Elle rit. Je retourne m'assoir lorsque Clémentine vient s'installer sur ma jambe droite. Julie sur ma jambe gauche. Nos bols alignés devant nous pour y tremper nos parts de brioche. Qu'il est agréable de traîner à table. Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme de l'après-midi. Randonner sur les terres détrempées par les pluies des deux derniers jours ne nous emballe pas vraiment. Nous profiterons de la voiture pour des visites touristiques lambdas. C'est très sympathique également. Avec cette météo, Clémentine déplore de ne pouvoir porter une jupe. << De bonnes petites exhibes en jupe constituent l'épice de mes découvertes des vacances ! >> précise t-elle. Julie rit aux éclats.

Elle se lève pour commencer à débarrasser. Clémentine change de position pour se mettre à califourchon sur mes cuisses. Se frottant lascivement. Je ne tarde pas à bander. Ne portant pas de slip ni de culotte, il nous est facile de jouer de nos mains exploratrices. J'adore la vulve moite de Clémentine, le matin. J'y enfonce un doigt. Elle a alors ce réflexe féminin qui la fait frissonner. Nous essuyons la vaisselle que lave Julie. Déposant à chaque passage une bise sur ses joues. À la salle ce bain, nous revêtons nos leggings de lycra noir. Nos sweats de lycra rouge. Baskets et K-ways. Première tentative de jogging. << Vous en avez du courage ! >> nous fait Julie qui s'apprête à prendre sa douche. Elle n'est pas très "sport". Son corps à la limite de la maigreur ne le supporterait pas.

<< À tout de suite ! >> lui lance Clémentine en m'entraînant par la main. Nous descendons l'escalier métallique. La fraîcheur nous fait hésiter. Au bas de l'escalier nous respirons un grand coup. Les mouvements d'échauffement suivis de quelques pompes, nous mettent en condition. Pas un souffle de vent. Fraîcheur humide dans un paysage détrempé. Nous quittons la propriété pour improviser un circuit repéré hier. Une habitude lors de l'arrivée sur un lieu de vacances. Finalement, c'est très agréable d'affronter cinquante minutes d'un running fort plaisant. Nous remontons les escaliers d'une bonne foulée. Nous retrouvons Julie installée devant son ordinateur. Elle a prévu un travail de révisions quotidien. De s'y astreindre chaque jour constitue alors son "entraînement".

Nous prenons notre douche avant de nous vêtir comme elle. Jeans, sweats, baskets. Nous la rejoignons. Assis à la même table mais en lui faisant face. Clémentine assise sur mes genoux, allumant son MacBook Pro. Un seul et unique courriel. Juliette. Ses messages se font de plus en plus longs. Elle semble trouver beaucoup de plaisir à nous raconter ses journées. Alors que Clémentine répond, me tournant le dos, je caresse ses seins, les mains sous son sweat. Julie éteint son ordinateur. Jeune fille studieuse, elle range ses fiches avant de se lever. << Je vais à la cuisine. Je vous appelle quand tout est prêt ! >> fait elle en venant nous faire une bise. Clémentine clique sur envoi, se lève, se met à califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou. Elle m'embrasse soudain.

J'ai rapidement la trique. C'est gênant une bite en érection, coincée et tordue au fond d'un slip. Tout en fouillant ma bouche de sa langue, Clémentine déboutonne ma braguette. C'est en virtuose mais non sans peine qu'elle parvient à en extraire le Zob. Je l'aide dans la phase finale. Ce qui nous fait rire. Je dis : << J'ai envie de te la mettre ! >>. De son index elle montre d'abord son sexe puis sa bouche en demandant : << Ici, ou là ? >>. Nous en rions de bon cœur. Clémentine se lève pour s'accroupir entre mes jambes écartées. Elle frotte ma bite sur son visage avant de la gober. L'effet "aspirateur" est immédiat. Ses lèvres, telles des ventouses, se referment sur l'extrémité de mon chibre. Clémentine adore mâchouiller la peau fripée de mon prépuce. La tirer avec ses lèvres.

Elle me fixe de son regard amusé avant de fermer les yeux pour nous offrir une pipe des familles. Se mettant à genoux sur le carrelage en quinconce. C'est ainsi que nous surprend Julie en sortant de la cuisine. << Oh pardon, je dérange ! >> s'écrie t-elle en voulant y retourner. Clémentine cesse pour dire : << Mais tu ne déranges pas. Au contraire. Si tu en veux un peu, c'est le bon moment ! >>. Julie s'approche doucement, penchée en avant, pour regarder. Clémentine lui tend mon Zob qu'elle agite en rajoutant : << Regarde, ça coule ! >>. Effectivement, les épanchements de liquide séminal inonde les doigts de ma complice. Julie hésite. Se rapproche. Observe. Se redresse. Se penche à nouveau. << Venez, c'est prêt, on mange ! >> finit elle par lancer. Peut-être pour se tirer d'affaire. Pour se soustraire à l'irrépressible tentation qui la gagne.

Clémentine se redresse. Se masse les genoux. Je me lève. J'essuie ma queue avec un mouchoir en papier. Je la remballe. Nous quittons la chambre pour la cuisine. Ce sont de petites pommes de terre poêlées. Trois belles escalopes de dinde à la crème. Champignon. Gruyère. Une salade de concombre. L'odeur est un supplice. Nous mitraillons les joues de Julie de bises en la remerciant. << C'est mon job de vacances ! >> dit elle. Elle prend du recul pour scruter ma braguette avec attention. Je demande : << Tu la préfères ouverte ? >>. D'un timide murmure, elle répond : << Oui ! >>. Clémentine rajoute : << C'est ton défi de l'après-midi, jouer avec la queue de Julien. Et dans les endroits à risques ! >>. Julie cache son visage dans ses mains en gloussant. Nous faisons honneur à ce repas exquis. Merci Julie.

Clémentine propose l'itinéraire de l'après-midi. D'abord Montfaucon Montigné. Elle nous montre les photos sur son I-phone. Tout en mangeant de bon appétit, nous nous passons le téléphone. D'impressionnantes fortifications. Un petit village médiéval. Les réjouissances de la découverte nous rendent déjà impatients. Puis ce sera le Pont Saint Antoine. Ses arches gothiques sur la rivière Moine. << On fera des photos "bite à l'air" sur le pont ! >> lance ma compagne. Julie me jette un regard amusé. Je mime une masturbation masculine en lui adressant un clin d'œil. Nous reviendrons par le menhir de la Bretellière. En soirée ce sera la "Crêperie du Vidame". Clémentine nous y réserve une table alors que je me lève pour agiter ma queue toute molle en direction de Julie. Son sourire timide.

J'adore quand elle me fixe avec ses yeux interrogateurs, par en dessous. C'est à la fois très suggestif et très excitant. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, les filles mettent au point les derniers détails. Nous découvrons quantité d'endroits à visiter. Clémentine propose déjà les activités de demain. Elle a tout prévu depuis deux semaines. En secret. Elle précise une nouvelle fois : << Avec chaque jour un autre défi. Le tiens, cet après-midi, s'est d'extirper la bite à Julien par surprise, partout où c'est faisable ! >>. Julie rit aux éclats en cachant son visage dans ses mains. Une grande première pour cette jeune étudiante timide et réservée. Nous faisons la vaisselle. Dans le petit sac à dos, fruits, amandes, barres de céréales, gourde isotherme de thé bouillant. Les anoraks. La température extérieure est de 15°. Il ne pleut pas. Le ciel reste gris.

C'est parti. La voix de la dame du GPS nous guide sur les petites routes communales que nous préférons. Je roule lentement. Les paysages vendéens sont exceptionnels. Surtout en cette saison. Toutes les déclinaisons des verts. Les touches de couleurs florales. Clémentine joue avec ma queue. Julie se redresse souvent pour se pencher au-dessus des sièges. Elle attrape mon Zob que lui tend ma passagère. La position n'est pas confortable. Onze kilomètres. Voilà Montfaucon. C'est magnifique. Nous garons l'auto à l'extérieur des fortifications. Il y a quelques autres voitures garées sur le parking. Je suis prié de garder la braguette ouverte. Mon anorak fermé permet de tout cacher. << Je peux te filmer ? >> demande Clémentine. Julie répond : << Oh oui. On regardera ce soir ! >>

Flâner dans les ruelles de ce village médiéval est un véritable plaisir. Malgré cette météo peu favorable. On serait bien mieux en T-shirts, jupettes et bermuda. Julie se montre entreprenante. Fourrant sa main sous mon anorak, pour fouiller ma braguette. Je l'aide à chaque fois à en extraire le locataire. Elle ne peut cacher sa joie en jouant avec mon chibre. Je bande mou car il faut tout de même rester d'une grande prudence. Je me fais même branler devant une poterne. À contre jour. Clémentine filme la scène. Mon anorak, dont je tiens les pans écartés. Alors que Julie me masturbe consciencieusement. Elle s'accroupit un instant pour sourire à l'objectif. Nous quittons l'endroit pour la prochaine étape. Le Pont Saint Antoine. Julie prend goût à relever tous les défis qui lui sont fixés. Souvent suggérés par Clémentine qui s'écrie : << Là ! >>. Ou encore : << Ici ! >>. J'ai la bite bien dure malgré la fraîcheur humide. L'après-midi passe ainsi.

Bonne "faim" de soirée dans une crêperie au décors magnifique. Aux crêpes succulentes. Clémentine initie Julie aux visites dans les toilettes hommes en ma compagnie. Toute timide, seule avec moi, enfermés tous les deux dans un des cabinets, elle n'ose pas vraiment se "lâcher". Ni me tenir la queue. Me tournant même le dos pour ne pas voir. Adorable jeune fille...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 3 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2895 -



Mercredi à Tiffauges

Qu'il est agréable d'être réveillé par des fous rires. Je me retourne. Clémentine et Julie se chatouillent en se racontant des trucs hilarants. Dès qu'elles me voient bouger, c'est Clémentine qui se serre contre moi. << On t'a réveillé ! >> s'exclame t-elle. Elle me chevauche alors que Julie se rapproche en rajoutant : << On ne le fera plus ! >>. Je ris aux éclats. << Si tu t'assois là-dessus, tu vas faire du dada ! >> lance Clémentine en cédant sa place à Julie. Elle hésite un instant avant de me chevaucher à son tour. Bien évidemment, mon érection matinale à de quoi gâter n'importe quelle jeune fille un peu curieuse. << Wouah ! >> s'écrie t-elle en se mettant à bouger. Clémentine, allongée à présent sur ma droite, s'amuse du spectacle. Julie se retire soudainement comme si elle venait de se brûler.

Elle relève mon T-shirt pour constater le démonte pneu de camion qui se cache sous les draps. << Ça ne peut pas rentrer ! >> s'écrie t-elle alors que nous rigolons tous les trois comme des bossus. Je dois pisser. Ça urge. Nous nous levons en même temps. Julie se précipite vers la porte de la cuisine en disant : << Je m'occupe de tout ! >>. Elles se sont déjà levées pour aller se soulager. Je n'ai rien entendu. J'ai un sommeil de plomb. Clémentine m'accompagne aux toilettes. Elle me tient la bite pour en diriger les jets. Secoue les dernières gouttes avec cette douceur toute particulière. Comme si c'était la première fois et chaque matin. Nous allons à la salle de bain pour nous passer les visages à l'eau fraîche. C'est en T-shirts de nuit que nous rejoignons Julie dans les odeurs du pain grillé.

Les odeurs du café s'y mêlent. Il est un peu plus de neuf heures. Quelle agréable surprise, il y a du soleil. Par contre la température extérieure n'est que de 15°. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos découvertes de hier. Les défis relevés que nous avons revu avant de nous endormir sur le téléphone à Clémentine. Julie les a téléchargé sur le sien. << Cela fera de beaux souvenirs supplémentaires ! >> précise t-elle ce matin alors que Clémentine évoque déjà les challenges d'aujourd'hui. Il est prévu d'aller au Puy du Fou cet après-midi. Si cette météo se maintient ce sera un grand évènement. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme. Peu de place à l'improvisation. Je préviens : << Pas de bite à l'air dans le parc d'attraction ! >>. Elles prennent un air triste.

Clémentine et Julie, assises sur mes genoux, terminent leurs tartines en imaginant différents stratagèmes. << On ne peut tout de même pas passer une journée de vacances sans sacrifier à nos penchants libidineux ! >> s'exclame Clémentine. << C'est vrai, maintenant que vous m'avez habitué ! >> rajoute Julie. Nous en rions aux éclats. Elle se lève pour débarrasser. Nous l'aidons à la vaisselle avant d'aller nous brosser les dents. Nous assistons à un véritable "lâcher prise" de la part de notre amie. Julie manifeste ses joies sans chercher à les dissimuler. Nous la découvrons déconneuse. Pleine d'esprit et d'un humour subtil. Clémentine et moi revêtons nos tenues sport. Julie prend sa douche alors que nous dévalons l'escalier extérieur. Des mouvements d'échauffement avant notre jogging.

C'est le même circuit que hier. Cinquante minutes d'un running sous des séquences d'ensoleillements très agréables. Nous revenons pour onze heures. Julie aux fourneaux. Nous sous la douche. Vêtus de nos jeans, de nos sweats, baskets, nous retournons dans la chambre. Devant l'ordinateur. Il nous est interdit d'accéder à la cuisine avant d'y êtres invités. Ce matin, aucun courriel. Par contre quelques messages privés sur des forums où nous publions nos aventures. C'est Clémentine qui lit à voix haute et qui répond quand ça en vaut la peine. Mes mains sous son sweat à caresser ses tous petits seins. Julie vient nous rejoindre : << On peut passer à table ! >> dit elle en venant derrière moi. J'adore ses initiatives sensuelles de plus en plus nombreuses. D'une grande douceur.

Elle caresse mon cou puis celui de Clémentine. Ça nous fait frissonner. Nous nous levons pour la suivre. Encore un repas simple mais invitant à la dégustation. Des tomates farcies avec un mélange d'ail, d'échalote, de poulet et de champignons. Accompagnées d'un riz façon "Créole". Nous mitraillons ses joues de bises pour la remercier. Nous mangeons de bon appétit. Les réjouissances quant à cet après-midi ne font que s'accentuer. Le Puy du Fou. << J'ai réservé nos entrées depuis deux semaines ! >> précise Clémentine dont les qualités d'organisatrice ne peuvent plus nous étonner. Nous ne traînons pas. Il est pile midi vingt quand nous faisons la vaisselle. Le brossage des dents. La température extérieure étant de 19°, Clémentine hésite : << Jupe ou pas jupe ? >>. Julie propose jupe mais d'emmener un jeans.

Julie reste en jeans comme moi. Nous portons des chemises à carreaux, bottines. Dans le petit sac à dos, fruits secs, le Levis de Clémentine. Elle porte une jupe de velours carmin. Une chemise à carreaux identique aux nôtres. Des baskets. Nous dévalons l'escalier métallique. Il ferait presque doux. Il est fort probable que les choses s'améliorent encore au fil des heures. Je roule doucement malgré nos impatiences. Clémentine joue avec ma queue. Il y a vingt kilomètres qui nous séparent du célèbre et fameux parc d'attractions. En constatant le nombre de voitures garées sur un des parkings, nous sommes un peu affolés. << Put-hein on est seulement en avril et tout ce peuple ! >> s'exclame Clémentine en retirant sa culotte. Elle la fourre dans la pochette avant du sac que je porte sur le dos.

Julie, en totale admiration, attrape le bras de Clémentine qui me tient la main. "Les Epaisses" sont le quatrième site le plus visité de France. Et en découvrant l'intérieur du parc, on comprend immédiatement l'attrait qu'il exerce. Le gigantisme. L'immense stade de jeux Romain est impressionnant. C'est comme dans le film "Ben-Hur". Même en étant encore plus virtuose que nous, toutes exhibes ici relèveraient de la folie pure. Pour un mec. Pas pour une meuf. Clémentine s'empare du sac à dos qu'elle veut porter. Nous comprenons assez rapidement pourquoi. << Tu filmes ? >> demande t-elle à Julie en mettant ses lunettes de soleil et en défaisant ses cheveux. Accroupie, le petit sac à dos entre ses pieds, faisant mine d'y chercher quelque chose, ma complice peut s'offrir une exhibe.

Un touriste parmi les centaines à assister à la course de chars est particulièrement ciblé par la belle exhibitionniste. Julie et moi restons à l'écart. Dans la foule, il est aisé de faire ce genre de chose en passant inaperçu puisque tous les regards sont rivés sur le spectacle. Le nôtre est d'une toute autre nature. Julie, dans un de ses élans de plus en plus fréquents, se serre contre moi pour filmer la discrète prestation de Clémentine. Elle filme également le voyeur qui l'a remarqué. Un grand moment. D'un geste rapide, Clémentine soulève le petit sac à dos pour le poser sur sa cuisse droite. Dévoilant ainsi son intimité velue, juste quelques instants. Le quidam n'en croit certainement pas ses yeux. Julie me parle à l'oreille pour se faire entendre dans le bruit de la foule. Avec les tonnerres d'applaudissements.

<< Son exhibe devrait faire partie des attractions du parc ! >> dit elle. Nous rions. Il y a un autre mec, là-bas, qui vient de capter. Lui aussi paraît beaucoup plus subjugué par la fille que par les gladiateurs Romains. À la limite de l'ankylose, Clémentine se redresse. Le second type se rapproche, se frayant un passage entre les spectateurs. Pas de doute, il "attaque". Aussi, dans un réflexe commun, afin d'éviter qu'elle ne soit importunée, Julie et moi venons la rejoindre. Efficace. L'individu a disparu dans la foule. Nous continuons nos découvertes. Au bas des fausses ruines de l'arène Romaine, il y a des manèges étonnants. Il y a surtout ces délicieux cornets de glaces que nous savourons en nous promenant. L'épée du Roi Arthur. Nous ratons le début de la séance. Les chevaliers de la Table Ronde. De beaux acteurs.

Clémentine tente le test de la perturbation d'acteur. Est-ce Lancelot qui la découvre accroupie, fouillant dans le sac à dos entre ses pieds ? Notre "professionnel" de la chevalerie garde son calme et interprète son rôle sans se laisser divertir. << Chapeau ! >> lance Julie à nouveau serrée contre moi pour filmer. Puis ce sont les Mousquetaires de Richelieu. Là aussi, il faut souligner la parfaite maîtrise d'une sorte de "D'Artagnan" plus vrai que vrai. En plein duel avec un coquin. Spectacle bien rodé et époustouflant. Puis ce sont les Vikings. Là aussi la prestation de Clémentine est à la hauteur de celles des comédiens. << Quel culot. Je n'oserais jamais faire ça ! >> me confie Julie. Je lui avoue bander comme le dernier des salauds. << À cause des Vikings ? >> demande Julie, facétieuse. Nous rions.

Pour profiter pleinement de ce parc d'attractions extraordinaire, il faut y venir dès le matin. Et peut-être deux ou trois jours de suite. << On revient vendredi ! >> propose Clémentine alors que nous dégustons un esquimau glacé à la pistache. Discrètement, Clémentine palpe ma braguette. Il suffit qu'elle se colle à moi pour que cela passe inaperçu. De plus, Julie fait écran en se plaçant contre nous. Bien évidemment, notre trio attire parfois l'attention par nos attitudes un peu trop "intimes". << C'est génial ! >> lance Julie. Elle n'ose toutefois pas imiter Clémentine et ses mains exploratrices. Je bande ! Mes amis ! Si vous saviez comme je bande. La trique. Le démonte-pneu de camion. << Tu veux qu'on trouve un coin pour te branler un peu ? >> me demande Clémentine. Nous rions.

<< Ça aussi ce serait super ! >> rajoute Julie en mimant discrètement une branlette. Le mystère de la Pérouse retrace l'histoire de ce capitaine de vaisseau, parti sur ordre de Louis XVI afin d'ouvrir une nouvelle voie maritime vers les Amériques. Dommage de ne pouvoir assister à toutes les représentations plus théâtrales les unes que les autres. Il est déjà dix huit heures trente. C'est aux "Deux couronnes", l'un des restaurants gastronomiques du parc, que Clémentine nous a réservé une table. Il y a évidemment un monde fou. C'est bruyant car la clientèle lambda est celle qui visite. Par contre les repas servis sont de véritables tours de forces culinaires. Par les baies vitrées nous assistons au passage des Mousquetaires, à celui des chevaliers du "secret de la lance". C'est surprenant.

Nous n'assisterons pas aux spectacles nocturnes. Dommage pour la représentation du "dernier panache". Il est vingt et une heures. Clémentine s'est changée dans les toilettes du restaurant. À présent en Levis. C'est beaucoup plus supportable avec les fraîcheurs du soir. Nous enfilons nos K-ways. << Coupes vent mais pas coupe froid ! >> précise Julie à ma gauche saisissant ma main. Clémentine à ma droite tenant la mienne. Des touristes se retournant sur notre trio. La voiture. Je suis prié de sortir mon Zob. Enfin libéré de ses contraintes. Les coulées successives de liquide séminal ont maculé mon slip. Clémentine veut absolument en voir les effets avant que je ne démarre. << C'est marrant ! >> fait Julie en se penchant pour mieux voir. Elle hume les odeurs en gloussant.

Bon retour à toutes les coquines, installées à deux sur le siège passager pour jouer avec la bite juteuse du chauffeur. Au mépris du code de la route qui l'interdit formellement...

Julien (chauffeur "bite à l'air" pour dames)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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- 4 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2896 -



Jeudi à Tiffauges

Une fois encore, les rires matinaux, les murmures. Je suis tiré de mon sommeil par toute cette joie de vivre. Je me tourne. Les deux coquines me font le plus adorable des sourires. Clémentine vient se serrer. Comme tous les matins, Julie chatouille mes abdominaux du bout de ses doigts. Son bras autour de la taille de Clémentine qu'elle serre ainsi encore plus fort contre moi. Qu'il est agréable de rire dès le réveil. Julie se lève d'un bond en s'écriant : << Je vais tout préparer. Prenez votre temps ! >>. Clémentine s'empare de mon érection naturelle. Il va être neuf heures. Sans me lâcher le chibre, nous allons aux toilettes. << Tu ne nous entends jamais nous lever. On fait doucement. On était réveillée depuis huit heures et demi ! >> m'apprend ma compagne en guidant mes jets avec soin.

En secouant les dernières gouttes elle me raconte : << J'ai rêvé qu'on prenait le train. Qu'il n'y avait personne et qu'il ne s'arrêtait pas aux stations ! >>. J'écoute. Les rêves de la femme que j'aime sont souvent surréalistes. Nous allons à la salle de bain. De l'eau froide sur nos visages avant de rejoindre notre "préparatrice" à la cuisine. Dans l'odeur du café et du pain grillé. Mes mains sur ses hanches, contre son dos, gobant le lobe de son oreille en la remerciant. Clémentine, ses bras autour de ma taille, derrière moi. Ses lèvres dans ma nuque. Ce matin, c'est un petit déjeuner à l'anglo-saxonne que nous prenons en revenant sur la visite du Puy du Fou hier. << On y retourne demain. Mais il faut réserver dès aujourd'hui pour les billets. Sur l'ordinateur ! >> dit Clémentine.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi. Ce sera des flâneries dans les environs du château de Gilles de Rais. Le fameux "Barbe-Bleue" des comtes. La réalité est monstrueuse puisque l'Histoire lui attribue plus de cent meurtres de gosses lors de rituels de magies noires. Avec son "grand Maître", l'ignoble Francesco Prelati. Ils tentaient tous deux d'entrer en contact avec un démon afin de remplir les caisses vides de Gilles de Rais, Maréchal de France et compagnon d'armes de Jeanne d'Arc. Gilles de Montmorency-Laval, seigneur de Tiffauges, menait grand train dans ses deux châteaux. Les pièces d'or coulaient de ses coffres comme source d'eau claire au soleil. S'étant ruiné en quelques années, notre psychopathe criminel éviscérait alors de jeunes gamins, à vif dans les souterrains de ses forteresses. Les gens des villages où il procédait aux enlèvements de leurs progénitures ne tardèrent pas à prévenir les autorités du Comté. Il fut arrêté, jugé et condamné à la pendaison. Alors que son "sorcier", Prélati, alla proposer ses services au Vatican. Mystérieusement disculpé...

Cette histoire est terrifiante. Elle marque l'Histoire de la Vendée autant que le fameux premier génocide perpétré par les criminels de la Révolution Française. Les Vendéens, fiers royalistes dans l'âme, refusaient ce nouveau système républicain. Des criminels comme Danton, Robespierre ou encore Marat décidèrent alors d'envoyer des troupes pour exterminer les Vendéens. Premier haut fait d'arme de la République Française. Le premier génocide, crime contre l'humanité de l'Histoire moderne. Nous aidons Julie. Nous la laissons prendre sa douche pendant que nous enfilons nos lycra de sport. La météo est sensiblement la même que hier. C'est parti. Nous dévalons l'escalier métallique. Quelques mouvements d'échauffement, quelques pompes sous une température de 15°. C'est un peu limite.

Notre jogging nous emmène sur le même itinéraire. Cinquante minutes d'un running gratifiant. Les apparitions du soleil s'enchaînant à un rythme presque constant. Nous retrouvons Julie devant son ordinateur. Plongée dans les révisions de ses cours. La douche. Vêtus de nos jeans, de nos chemises à carreaux, chaussés de nos baskets, nous la rejoignons dans la seule et unique vaste chambre. Assise sur mes genoux, me tournant le dos, Clémentine allume son ordinateur. Le seul courriel de Juliette. Agrémenté de deux belles photographies. Quelle surprise. Nous ne la reconnaissons pas immédiatement. Devant deux chevaux, Juliette est accompagnée de Séverine. Toutes les deux souriantes. Juliette précise que c'est Madame Walter qui a pris la photo. Une belle surprise.

Je caresse les seins de Clémentine, mes mains sous son sweat, alors qu'elle écrit la réponse. Julie éteint son ordinateur, vient nous déposer à chacun une bise en disant : << Je vais préparer le repas ! >>. Elle nous laisse. Clémentine zoome sur les photos. Séverine, aux côté de Juliette. Elles sont de mêmes tailles, vêtues à l'identique de leurs tenues équestres. Un clic sur "envoi" et notre message est parti. Clémentine change de position. À califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, elle me confie à quel point elle se réjouit pour cette soirée barbecue que va organiser Juliette. << Nous en saurons davantage sur Séverine, et de sa bouche même. Cette fois ce ne seront pas seulement quelques mots échangés à la sauvette ! >> lance ma complice en se frottant lascivement.

Nous restons ainsi à revenir sur les souvenirs récents. Toutes ces fois où je présentais ma bite à Séverine. Rien n'excite davantage Clémentine que de me voir faire le vicelard devant une autre fille. Nous nous embrassons passionnément entre chaque phrase. Entretenant ainsi une excitation galopante. Clémentine se lève. M'entraîne vers le lit. Elle m'y fait tomber. Déboutonne la braguette de mon 501. En extrait le locataire. Couchée en "chien de fusil", sa tête sur mon ventre, elle joue un peu avec ma queue dure et raide, avant de la suçoter du bout des lèvres. Tout en me donnant ses impressions. La porte s'ouvre. Julie reste comme hallucinée devant le spectacle. << On peut manger. Mais on peut aussi réchauffer si vous préférez continuer ! >> dit elle. Nous éclatons alors de rire.

Nous nous levons d'un bond pour la rejoindre. J'ai la bite secouée dans tous les sens. Julie l'observe avec une attention particulière. << Tu veux te la goûter un peu, l'apéro ? >> lance Clémentine en attrapant le Zob pour l'agiter devant notre "cuisinière". Julie décline la proposition en cachant son visage dans ses mains. Nous savourons ce repas. Des pommes de terres farcies comme les tomates de hier. Ail, échalote, viande de poulet et champignons. C'est la sauce qui est différente. Un délice accompagnée d'une salade de concombre. Nous revenons sur le programme de l'après-midi. La météo offre la possibilité d'une petite randonnée. Il faut bien préparer le timing car le château n'ouvre ses portes que de 14 h à 18 h. << Nous avons nos "pass-Vendée" ! >> précise Clémentine.

Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, nous préparons le contenu du petit sac à dos. Fruits secs, les K-ways. La gourde isotherme contenant le thé bouillant. Cet après-midi, pas de jupe pour Clémentine. Elle charge Julie d'avoir l'idée d'un défi à relever durant notre expédition. Julie ouvre de grands yeux en précisant : << Je manque cruellement d'imagination ! >>. Clémentine rétorque : << Tu penses à la bite à Julien. Tu verras, ça viendra tout seul ! >>. Nous en rigolons tous les trois comme des bossus. C'est parti. Il faut environ trente minutes, en passant par le chemin qui longe la Moine pour arriver aux château. Il y a des animations qui sont proposées dans la vaste enceinte du château. Elles ne sont pas sans rappeler celles proposées au Puy du Fou. Superbes.

Nous assistons aux tirs des gigantesques catapultes. Aux joutes de quelques chevaliers en armures montés sur de robustes chevaux. C'est extraordinaire. Le soleil est de la partie. Par contre la température reste à 19°. Il y a un vent parfois désagréable. Nous visitons les murailles de la forteresse. La visite des souterrains est guidée. Nous frissonnons d'horreur à l'idée de ce qui s'est passé en ces lieux, il y a plus de 500 ans. Le guide prétend que certaines nuits, les gens à l'entour entendent les cris des jeunes suppliciés agonisant longuement dans les caves. Nous faisons partie d'un groupe d'une vingtaine de visiteurs. Nous avons en commun le même effroi. Mais cela participe de l'attraction. Pas de possibilité de relever un quelconque défi "bite à l'air". Il y a bien trop de monde.

Les environs du château permettent de belles promenades. Il est dix sept heures trente quand nous quittons le parc du château. Une boucle de deux heures pour revenir à Tiffauges. Il y a des vestiges médiévaux un peu partout sur l'itinéraire. Nous croisons nombre de promeneurs. Julie sait faire preuve d'imagination. La pause pipi. Toutes les deux, accroupies l'une à côté de l'autre, se soulagent alors que je fais le guet, mouchoirs en papier à la main. Quand c'est à mon tour, c'est Julie qui me tient la bite. Elle en dirige les jets en la secouant dans tous les sens, au risque de nous éclabousser. Nous rions comme des fous alors que Clémentine filme la scène. Julie secoue longuement les dernières gouttes. Elle découvre la fameuse "giclée scélérate". Ce qui l'amuse follement.

Clémentine lui tend son I-phone avant de s'accroupir. Julie se met alors à filmer cette pipe forestière en tournant autour de nous. Quelques minutes avant que la crampe ne vienne tout gâcher. Clémentine se redresse in extremis pour sautiller sur ses jambes. << Les fourmis ! >> s'écrie t-elle en reprenant son téléphone. Alors que Julie attrape ma queue pour la secouer, l'agiter devant l'objectif. Cette fois ce n'est pas de la pisse qui s'écoule mais les premières arrivées de liquide séminal. C'est ce groupe de touristes qui met un arrêt brutal à nos jeux. Je remballe à toute vitesse. Et avec une telle érection, c'est un véritable tour de force. Ouf ! Nous prenons la direction de Tiffauges. Le "Presbytère" et sa succulente gastronomie nous attendent. Notre table réservée par les soins de notre organisatrice.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui font le bilan de ces quatre jours dans un endroit magique. Avant un petit tour aux toilettes, chacune à son tour, avec le même coquin...

Julien (le coquin)



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Vendredi à Tiffauges

Une véritable thérapie que ces réveils matinaux. Il va être neuf heures. Des rires étouffés. Des murmures. Mes deux coquines sont déjà réveillées. Dès qu'elles savent que je le suis également, j'ai droit à des égards de douceurs et de tendresses. Clémentine se rapproche. Se couche sur moi de tout son long dès que je me positionne sur le dos. Julie se rapproche. J'adore son haleine quand sa bouche est tout près de la mienne. L'odeur du minou de Clémentine. J'en suis certain. Il ne se passe pas grand chose le soir quand nous nous couchons le plus souvent épuisés. C'est donc le matin qu'elles font l'amour toutes les deux. Et c'est Clémentine, en se frottant sur mon érection, qui le révèle : << On fait ça à la salle de bain, aux toilettes pour ne pas te réveiller. Mais parfois au lit aussi ! >>

C'est donc ça que je perçois dans mes rêves dont je ne me souviens jamais. Julie glousse de rire. Et pour bien appuyer le propos, les deux coquines se roulent une pelle d'enfer au-dessus de mon visage. Julie se lève d'un bond en s'écriant : << C'est pas tout ça, mais il faut que j'aille préparer le petit déjeuner ! >>. L'haleine de Clémentine ne laisse pas non plus le moindre doute. Nous en rions aux éclats lorsqu'elle m'emmène aux toilettes. J'ai a présent l'explication à mes interrogations. Toutes ses serviettes posées un peu partout dans les sanitaires. Elles servent à se protéger de la dureté et de la fraîcheur du carrelage. Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets en me murmurant des << Je t'aime ! Je vis un incroyable bonheur tu sais ! >>. Je comprends parfaitement.

De l'eau fraîche sur nos visages à la salle de bain avant de rejoindre Julie à la cuisine. Dans les effluves parfumées du café et du pain grillé. Mes mains sur ses hanches, mes lèvres gobant le lobe de son oreille, je chuchote : << Merci Julie. Merci d'exister pour Clémentine et moi ! >>. Elle se retourne pour me faire le plus merveilleux des sourires. Je hume ses odeurs. Elle lève la tête pour regarder les poutres du plafond. Me permettant ainsi de venir renifler jusque dans son cou. Nous sommes tous les trois vêtus de nos longs T-shirts de nuit. Il est donc simple de passer ma main dessous pour la poser entre ses cuisses. J'adore ce réflexe féminin qui provoque un spasme de tout son corps. Je fais pareil à Clémentine. Elles s'embrassent une nouvelle fois. C'est tout simplement merveilleux.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la visite du château de Tiffauges. Ses attractions. Le délicieux repas au "Presbytère" en soirée. Julie commence à beaucoup apprécier quand c'est à son tour de m'accompagner dans les toilettes hommes entre le dessert et le café. << J'adore les regards de certains clients. C'est à la fois hyper gênant et hyper excitant ! >> précise t-elle. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi. Nous retournerons au parc d'attraction du Puy du Fou. << Trop bien ! >> lance Julie. << On pourra voir tout ce qu'on n'a pas vu avant hier ! >> rajoute Clémentine. C'est devenu un autre rituel lorsqu'elles viennent toutes les deux finir leurs tartines, installées sur mes genoux. Leurs lèvres sucrées au miel et collantes. Miam.

Nous ne traînons pas. Il faut absolument chercher du pain ce matin. Sous peine d'en manquer jusqu'à dimanche, jour de notre départ. Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, nous prenons notre douche. C'est la toute première fois que nous la prenons tous les trois ensemble. Je savonne Clémentine qui savonne Julie. Nous rions comme des fous quand Clémentine dissimule ma bite sous une mousse épaisse à l'Aloa Vera. Nous nous rinçons en faisant les clowns. Tous les trois, vêtus de nos jeans, de nos sweats, chaussés de nos baskets, nous enfilons les anoraks. La température est de 14°. Il va être dix heures quinze. Le ciel est légèrement plus couvert que les deux derniers jours. Nous dévalons l'escalier métallique. Pas de jogging ce matin. Nous marchons d'un bon pas jusqu'au village.

La boulangerie "Le grignon d'pain" propose de nombreuses spécialités. Le magasin est lumineux, bien agencé et l'accueil convivial. Nos choix se portent sur une superbe brioche et sur une grosse miche de pain complet. De quoi assurer pour les cinq jours à venir. Sachant que le lundi de Pâques est férié. c'est une agréable promenade. Il y a des touristes dans les rues. Tiffauges est un endroit magique. Il y règne une ambiance indéfinissable. Julie et Clémentine se tiennent par la main. Je porte le sac contenant nos achats. De son autre main Clémentine tient celle qui m'est libre. Une fois de retour, il nous est interdit d'entrer à la cuisine avant d'y êtres invités. Julie prépare la surprise du repas de midi. Installée sur mes cuisses, me tournant le dos, Clémentine allume l'ordinateur.

Mes mains sous son sweat pour caresser ses seins. Nous avons deux courriels. Celui de Juliette qui joint deux photos. Celui d'Estelle qui confirme sa visite mardi prochain pour quatorze heures. Nous mangerons ensemble en soirée. << Elle ne nous consacre même plus une journée entière, l'ingrate ! >> lance Clémentine. Je lui rappelle qu'Estelle a tourné une page de sa vie et qu'elle est à présent dans un tout autre chapitre de son existence. Pendant qu'elle répond, je caresse ses seins minuscules avec davantage de douceur encore. << Mmmhh, mais comme c'est doux, comme c'est bon ! >> dit elle entre deux phrases où elle se relit à haute voix. La porte s'ouvre. << On peut manger ! >> chantonne Julie en venant nous rejoindre. Morts de faim, nous nous levons pour attraper ses mains. Des bises.

Cette fois c'est un gratin de courgettes accompagné d'une salade de tomates. Julie mérite allègrement toutes ces bises que nous déposons sur ses joues. Nous faisons honneur à ce repas en définissant bien le timing de l'après-midi. Le défi de la journée sera axé sur des caresses discrètes mais dans des endroits à risques. Il ne s'est encore rien passé entre Julie et moi. Je propose de filmer leurs ébats publics. Lorsqu'elles s'embrasseront goulument. Elles se regardent, silencieuses, avant de pouffer de rire. << OK ! Ça marche ! >> s'exclame Clémentine. << Excellent ! >> s'écrie Julie. Nous ne traînons pas. La vaisselle, la salle de bain. Nous restons vêtus comme nous le sommes. C'est parti. 20 km jusqu'au parc d'attraction. Je roule alors que Clémentine joue avec ma queue. Julie à l'arrière, qui est souvent redressée, la tête contre le toit de la voiture, pour bien regarder ce que fait Clémentine. Elle caresse nos têtes. Avant de retomber sur la banquette arrière en soupirant.

Bon après-midi à toutes les coquines qui vont retrouver des joutes de chevaliers, des courses de chars Romains, des mousquetaires et des personnages historiques interprétés par d'excellents figurants. En se faisant filmer dans des baisers passionnés et publics qui les excitent. Une autre attraction pour touristes...

Julien (caméraman)



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Le jour du départ

Hier matin, dimanche, notre grasse matinée nous emmène jusqu'au delà de neuf heures. Je suis tiré de mon sommeil par les habituels murmures, les rires étouffés. Dès qu'elles me savent réveillé, Clémentine et Julie me font : << Bonjour monsieur le dormeur ! >>. En même temps. Elles ont donc prévu mon "accueil". Clémentine vient se serrer. Julie passe son bras autour de sa taille. Ses doigts jouant sur mes abdominaux. C'est divin d'être ainsi dans cette béatitude. Hélas de courte durée car mon envie de pisser devient rapidement redoutable pour finir par devenir intolérable trente secondes de plus. Julie se lève en s'exclamant : << Il y a de la brioche. Je vais tout préparer ! >>. Elles se sont déjà levées dans le plus grand silence. Je n'ai absolument rien entendu. Clémentine m'accompagne. Elle me tient la bite pour en diriger les jets. En secouant les dernières gouttes, elle me raconte ce qui s'est passé à mon insu.

<< On a fait l'amour hier soir, tu dormais déjà. On a fait l'amour ce matin, tu dormais encore ! >>. Nous en rions de bon cœur en rejoignant Julie à la cuisine. Dans les délicats parfums du café, du pain grillé. La grosse brioche à la pâte d'amandes achetée hier, trône sur la table. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la randonnée de samedi. Le repas au restaurant. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de la matinée. Nous quitterons Tiffauges en début d'après-midi. Étrangement, aucun de nous trois n'éprouve la moindre nostalgie. << C'était bien ! >> précise Julie. << À refaire cet été, puissance 10 et en Écosse ! >> lance Clémentine. Julie rajoute : << Deux mois. Je vais y penser tous les jours ! >> rajoute Julie en venant s'assoir sur les genoux de Clémentine.

Elles se font des bises en riant. Julie me fait d'adorables sourires en me demandant à plusieurs reprises ; << Tu ne m'en veux pas que je m'accapare parfois Clémentine ? >>. Je la rassure alors que Clémentine rajoute : << Ne t'inquiète pas. Julien n'œuvre qu'à notre bonheur. Notre bonheur est le sien ! >>. Je ne peux mieux résumer mon état d'esprit. Je précise : << J'aime les belles histoires d'amour. Alors quand ces histoires concernent les gens que j'aime, je suis le plus heureux des hommes ! >>. Julie se lève. Saisit la main de Clémentine. Elles viennent s'assoir sur mes cuisses. Mitraillant mes joues de bises. Nous traînons à table à faire le bilan de ce séjour Vendéen. La conclusion est sans appel : << Nous reviendrons ! >> lance Clémentine. Julie se lève pour débarrasser. Clémentine se positionne à califourchon.

Ses bras autour de mon cou. Nos baisers sont passionnés. Au goût de la pâte d'amandes, du café et du miel. Quand nous voulons l'aider, Julie s'écrie : << Non, restez, c'est tellement beau. Je m'occupe de tout ! >>. Nous finissons tout de même par cesser pour nettoyer la cuisine. Pendant que Julie y passe la serpillère, Clémentine retire les draps du lit pour les mettre dans la machine. Je passe l'aspirateur dans la chambre. Julie vient passer la serpillère dans la salle de bain et les toilettes. Nous nous retrouvons devant l'armoire ouverte pour ranger nos vêtements dans nos valises. Tout en revenant sur les moments forts de ces vacances. Chacun gardant un souvenir différent d'une séquence précise. Évidemment, ce qui reste commun ce sont sont les "défis" réalisés. C'est tellement drôle.

Il va être onze heures trente. Je propose de ne plus toucher à rien et d'aller manger au restaurant. Un instant de silence. Les filles hésitent. L'idée est attirante mais cela signifie la fin de notre intimité. << On se fait des spaghettis avec des œufs au plat et du Parmesan. Ça ne salira pas la cuisine et on reste tous les trois ! >> lance Clémentine. << Oh oui, c'est mieux ! >> s'écrie Julie en sautillant autour de nous. Alea jacta est. C'est décidé. Nous nous mettons immédiatement aux préparations. Quand l'un croise un autre, c'est pour lui faire une bise. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos découvertes Vendéennes. Le parc d'attraction du Puy du Fou. Un endroit unique, féérique, à nul autre pareil. La gentillesse des Vendéens. L'accueil qui est réservé partout. Une belle convivialité.

La vaisselle. La cuisine reste dans l'état où nous l'avons trouvé en arrivant. Nous nous brossons les dents en faisant les clowns devant le miroir. La salle de bain reste dans l'état où nous l'avons trouvé en arrivant. Un dernier pipi. Julie s'y rend seule alors que Clémentine joue avec ma queue devant le miroir. Elle l'agite en murmurant : << Je suis tellement heureuse, ce que je vis est tellement épanouissant. Comment pourrais-je être attristée d'un départ quelconque puisque tout continue partout où nous allons ! >>. Cette vue de l'esprit, que je partage totalement, est toujours apaisante. Un départ sans tristesse est quand même infiniment plus gratifiant. Julie nous rejoint, marque un temps d'arrêt devant le "spectacle". << J'adore ! >> dit elle à voix basse en fixant mon sexe qu'agite mollement Clémentine.

<< Viens ! On va jouer un peu ! >> fait elle à Julie en me tirant par la bite jusqu'aux toilettes. Elle pisse d'abord. Julie sur sa droite. Moi sur sa gauche qui attend l'instant des dernières gouttes. Je m'accroupis pour savourer la vulve de la femme que j'aime sous les gloussements de Julie qui s'accroupit tout près de moi pour me regarder faire. Clémentine debout, cambrée sur ses genoux fléchis, jambes largement écartées, pieds de chaque côté de la cuvette. << À moi un peu ! >> s'écrie Julie en posant sa bouche à son tour sur le sexe de Clémentine. Je me lève pour l'embrasser pendant qu'elle se fait sucer. Nous entendons Julie pousser de petits gémissements entrecoupés de soupirs de plaisir. Elle est à genoux, tenant Clémentine par ses fesses. Je bande comme le dernier des salauds.

Julie cesse pour se relever. Je m'accroupis pour masser ses pauvres genoux. Clémentine remonte son jeans. Je me redresse. Julie me dit : << Tu es toujours si prévenant, si attentionné ! >>. En saisissant mon érection, Clémentine répond : << C'est une des qualités de mon homme ! >>. Comment pourrais-je pisser avec une telle érection ? Julie vient se positionner sur ma gauche. Je l'attire contre moi de mon bras gauche. Clémentine à ma droite, contre moi. Elle contraint ma turgescence vers le bas. C'est presque douloureux. Nous restons silencieux, à attendre. Seules nos respirations pour emplir cet espace carrelé qui résonne du moindre bruit. Julie se penche pour observer de plus près. Ce qui n'aide pas vraiment à débander. Je me concentre. J'arrive parfois à pisser en bandant. Souvent dans les tourments délicieux des excitations les plus folles. Une dizaine de minutes ou aucun de nous trois ne prononce la moindre parole. Insolite.

C'est extrêmement troublant. L'excitation est affolante. Je frissonne. Ce qui amuse mes deux comparses. Enfin, en me concentrant, m'imaginant avec les pieds dans l'eau froide, je parviens à lâcher de petites coulées. Clémentine propose ma bite à Julie qui s'en empare. Elles se la refilent à tour de rôle. C'est rigolo et cela me permet de débander un peu et de pisser dans de meilleures dispositions. Julie, comme effarée, se penche pour mieux regarder Clémentine se régaler des derniers épanchements. Je passe ma main sous ses cheveux pour saisir sa nuque. À chaque fois que j'ai cet élan, Julie pousse un gloussement de plaisir. Je lâche la fameuse "giclée scélérate" qui fait toujours tousser Clémentine. Elle cesse de sucer pour se redresser en faisant une grimace de révulsion. En toussant.

Julie me jette un étrange regard. Elle se détache de moi, prend du recul sans cesser de me fixer avec interrogation. Clémentine tient sa gorge en la raclant. << Le salaud me surprend à chaque fois ! >> dit elle. Nous éclatons de rire. Julie s'écrie : << C'est dégueulasse ! Tu fais ça à chaque fois ? >>. Je me contente de lui adresser un clin d'œil alors que Clémentine saute à mon cou en répondant : << J'adore mon salaud ! >>. Nous quittons les toilettes pour un dernier tour d'inspection de tout l'appartement. C'est "nickel". Nous réunissons toutes nos affaires. Les valises pour descendre l'escalier métallique. Nous mettons le tout dans le coffre arrière de la voiture. Nous contournons la maison pour remettre les clefs à madame et monsieur Perle. Les assurant d'avoir passer un agréable séjour. C'est parti pour trois heures trente de voiture par les petites routes de campagne que nous affectionnons. Clémentine joue avec ma queue souvent raide.

Toute les demi heures, nous permutons. C'est Julie qui vient s'assoir sur le siège passager. C'est timidement qu'elle joue avec mon érection. << Suce un peu, c'est délicieux en voiture ! >> lui fait Clémentine installée momentanément sur la banquette arrière. << Je n'ose pas. Ça ne me fait pas envie. Sans doute à cause de ce que j'ai vu aux toilettes ! >> répond à chaque fois Julie. Je la rassure en riant : << Je ne pisse pas tout le temps ! >>. J'observe les expressions de Clémentine dans le rétroviseur intérieur. Elle me fait des clins d'œil, mime des branlettes de sa main libre, l'autre le plus souvent dans son Levis déboutonné. Il est dix huit heures quarante quand nous déposons Julie devant chez elle. << On se revoit mardi, avec Estelle et Grayson ! Tu vas passer une joyeuse Pâques avec tes parents. Interdit d'être triste ! >> lui fait Clémentine qui reste blottie dans ses bras. Puis Julie se met un peu dans les miens.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui sont toujours heureuses de retrouver leur maison. Les joies d'un repas "vite fait" et la douceur de draps de lin tous frais. Une bite juteuse, une langue exploratrice et le sommeil qui achèvent leur journée...

Julien (qui cache ses œufs toujours au même endroit, sous son gros lapin)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
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Lundi de Pâques

Il est presque neuf heures. Je suis réveillé par les gémissements de Clémentine, tout près de mon oreille. << Bobo ! >> murmure t-elle. C'est hier soir, au retour de notre séjour à Tiffauges, "qu'ils" sont arrivés. Les "petits machins". Elle vient se blottir dans mes bras. << J'ai pris mes médocs en allant faire pipi il y a une heure ! >> dit elle. Je demande : << Et depuis tu ne dors plus ? >>. Elle répond : << Je somnole ! >>. Clémentine se met sur le dos. Je pose mes lèvres sur chacun de ses seins minuscules dont les extrémités sont turgescentes. Je souffle de l'air chaud au travers du fin coton de son T-shirt de nuit. Tout en massant délicatement le bas de son ventre par de petits cercles concentriques. Cette façon de faire apporte toujours un certains soulagement aux contractions.

<< Mmhh, docteur Julien, il faudra me prendre en consultation plusieurs fois aujourd'hui ! >> dit elle en caressant ma tête. Je n'en peux plus. L'impérieux besoin torture ma vessie. Clémentine m'attrape le Zob tout mou. C'est ainsi que nous allons aux toilettes. De l'eau fraîche sur nos visages à la salle de bain. Dehors, le ciel est bleu. Par contre la température extérieure n'est que de 12°. Nous revêtons nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Après chaque absence, il règne dans la maison une odeur très particulière. Pas désagréable mais comme "étrangère". Il fait bien chaud. Les radiateurs ronronnent. Clémentine fait le café pendant que je presse les oranges, que je pèle les kiwis. Nous avons ramené le reste de brioche.

C'est un petit déjeuner à l'anglo-saxonne que nous prenons en revenant sur des moments précis de nos vacances Vendéennes. Bacon, œufs au plat avec du pain grillé qui embaume toute la cuisine. Clémentine revient sur sa relation avec Julie. Me confiant ses sentiments pour notre amie. Me demandant de la rassurer une nouvelle fois quand à mes ressentis. Ce que je m'empresse de faire en précisant à nouveau que je trouve cela magnifique. Cette tendance homosexuelle s'est réveillée tardivement. Cela a commencé avec Estelle l'année dernière, à la fin de notre séjour d'été en Écosse. Clémentine vient s'assoir sur mes genoux. << Je t'aime. Tu me comprends si bien. C'est merveilleux ce que je vis. L'amour pour toi. L'attirance pour Julie. Elle m'aime sincèrement ! >> explique ma compagne.

Nous traînons à table. En hésitant. Jogging ou entraînement en salle ? Nous optons pour le courage. La première option. Dès la vaisselle faite, les dents brossées, nous enfilons nos K-ways. La fraîcheur humide nous accueille. Nos mouvements d'échauffement sont une nécessité. Quelques pompes achèvent de nous mettre en conditions. Je pose ma main sur le ventre de Clémentine en demandant : << Ça ira ? >>. Elle me rassure : << Juste de légères contractions désagréables plutôt que douloureuses. Les médocs font leur effet ! >>. C'est parti. C'est le long de la rivière que nous courrons. Presque une heure d'un running gratifiant. La douche au retour. J'administre à ma compagne les soins du docteur Julien. L'air chaud sur les extrémités de ses seins, puis les massages délicats.

Nous recouvrons le lit. Vêtus de nos Levis, de nos chemises à carreaux, chaussés de nos baskets nous redescendons pour passer au salon. Assise sur mes genoux, me tournant le dos, Clémentine allume l'ordinateur. Quatre mails. Celui d'Estelle qui confirme sa venue demain pour dix sept heures. Le message de tante Amy d'Édimbourg. Elle passe tous ces après-midi au pôle gériatrique de l'hôpital pour tenir compagnie à oncle Alan. Le courriel de Juliette qui nous invite à venir manger chez elle mercredi soir. Précisant qu'elle nous réserve une petite surprise. Et enfin le message de Julie qui nous remercie pour cette semaine qu'elle prétend d'un bonheur infini. Clémentine répond pendant qu'avec précautions je caresse ses seins. Sans toucher aux extrémités. Elle se relit à haute voix.

Une fois retournée, à califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, Clémentine revient sur sa relation avec Julie. << Je l'aime beaucoup. Je n'en tomberais toutefois pas amoureuse, contrairement à elle. Dans quelle histoire suis-je encore allée me fourrer ! >> lance t-elle. Je l'écoute avec attention. Que pourrais-je bien répondre. Elle rajoute : << En tous cas je m'éclate comme une dingue avec elle au lit. Elle lèche, elle suce, elle embrasse, c'est divin ! >>. Nous en rions de bon cœur. La suite m'amuse beaucoup : << Elle me confie à quel point elle t'apprécie. Tu n'as jamais aucune attitude "déplacée", elle se sent respectée, comprise, écoutée ! >>. Je réponds : << Me voilà flatté. Tu sais, ce qui m'importe, c'est que tu trouves ton bonheur. Quelle qu'en soit la situation ! >>

Clémentine enfonce sa langue dans ma bouche. Cette intrusion délicieuse qui me surprend à chaque fois. Des baisers follement passionnés qui mouillent nos mentons de nos salives. Mon érection contrainte et presque douloureuse au fond de mon slip. La bite coincée n'importe comment dans le tissu. Clémentine fourre sa main dans ma braguette sans cesser de m'embrasser avec fougue. Je dois l'aider à en extraire ma turgescence. Je bande comme le dernier des salauds dans sa poigne ferme. Elle se lève. Sans lâcher ma queue qu'elle tire, je me lève aussi. << Je vais prendre mes gouttes plusieurs fois aujourd'hui ! >> lance t-elle en s'accroupissant pour gober l'extrémité de mon sexe dur comme le bois d'un chêne centenaire. Elle prend ses "gouttes" en ne respectant pas la posologie.

Deux minutes à me faire tailler une véritable pipe des familles avant qu'elle ne se redresse. Ses bras autour de mon cou, sa bouche ouverte pour m'en faire respirer l'haleine de foutre. Il va être onze heures. Nous descendons à la cave, au cellier. Il reste des pommes de terre, des poireaux, un gros choux fleurs. Des brocolis. Des carottes. Nous avons ramené des fruits et des tomates de Tiffauges. Du congélateur je sors une pâte feuilletée, deux dos de cabillaud blanc. Nous remontons. Clémentine fait l'assaisonnement d'une salade de tomates. Je coupe et je lave les brocolis avant de les mettre dans l'auto cuiseur. Les deux dos de cabillaud blanc dans la poêle avec des champignons. J'égoutte les brocolis. Clémentine râpe de ce délicieux gruyère Suisse d'Appenzeller. L'odeur est sublime.

Je vide un petit pot de crème fraîche sur le contenu de la poêle après en avoir coupé le feu. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi. La météo idéale pour une belle randonnée. La température extérieure étant à présent de 18°. Ce sera le circuit du château. Nous ne traînons pas. Ce soir il suffira de réchauffer le brocolis, avec une omelette; le tout accompagné d'une salade de carottes. Nous nous brossons les dents. La thérapie du docteur Julien avant de préparer le contenu du petit sac à dos. Fruits secs, la gourde isotherme de thé bouillant. Nous enfilons les anoraks. Grosses godasses à la main, nous traversons la pelouse jusqu'à la voiture. C'est parti. Il y a vingt cinq kilomètres jusqu'au parking du restaurant des collines. La circulation est fluide. Il fait beau.

Je roule tranquillement. Clémentine joue avec ma queue qu'elle suçote parfois. << Je t'ai négligé durant ces vacances Vendéennes ! Tu m'en veux ? >> demande t-elle en se redressant lorsque nous arrivons au parking. J'éclate de rire en répondant : << J'adore être négligé en te sachant heureuse et épanouie ! >>. Son baiser a le goût de ma bite. Je la remballe après avoir coupé le moteur. Il y a plein d'autos garées. Nous changeons de chaussures. Les anoraks. Le petit sac sur mon dos. Nous traversons le parking pour prendre à droite de la terrasse du restaurant encore déserte. Il fait bien trop frais pour manger à l'extérieur. L'étroit sentier jusqu'au pont de pierres en dos d'âne. Il enjambe un véritable torrent. C'est un vacarme qu'émet cette rivière surchargée d'une eau tumultueuse.

Le large chemin où nous pouvons évoluer en nous tenant par la main. Clémentine marque de nombreux arrêts. Ses bras autour de mon cou pour me chuchoter des << Je t'aime ! >> ou encore des << Je suis si bien avec toi ! >>. Nous croisons nombre de randonneurs. En couples, en groupes. La journée, quoi que fraîche, est magnifique. Avec l'effort des différentes montées, nous gardons nos anoraks noués par leurs manches, autour de nos tailles. Ce qui impose que ma braguette reste bien fermée. Ce qui n'empêche nullement ma complice d'y poser sa main autant de fois qu'elle le désire. C'est à dire environ tous les trois cent mètres. Nous en rions souvent. Par contre, quand ma "patiente" ressent le besoin de prendre ses "gouttes", elle m'entraîne en contrebas des différents sentiers.

Le château. Son ouverture officielle se fera le jeudi premier mai. Début de la saison touristique. La vaste cour est noire de monde. Principalement des groupes. Il y a deux marches populaires organisées par deux associations différentes. Ce qui explique ces banderoles suspendues un peu partout aux croisements des sentiers que nous avons emprunté. Ce qui explique également tous ces gens que nous avons croisé. Il a fallu deux heures pour arriver là. Déjà quinze heures quarante cinq. Il fait vraiment doux au soleil. Assis sur les larges marches de l'escalier qui mène à l'entrée du donjon, en compagnie d'autres marcheurs, nous savourons nos poires et nos abricots secs. Notre thé au jasmin. Impossible de s'isoler vraiment. Pas trop de gamins hurleurs. Pas trop de clébards renifleurs.

Nous redescendons par le sentier qui contourne le petit lac. Nous croyons halluciner. Il y a trois zodiacs qui font la course, bourrés de "D'jeunes" qui poussent des cris. C'est invraisemblable en cette fin avril et sur ces eaux probablement encore froides. Le second arrêt pipi où je laisse Clémentine seule. Changement de tampon. C'est près de l'abri qu'elle prend ses "gouttes", en "tétant" la "tétine", alors que je la tiens par ses oreilles. Un lent mouvement du bassin. Je me suis fais sucer ainsi tout le long du parcours. Clémentine se redresse en disant : << Huitième prise de "gouttes". Merci docteur ! >>. C'est en riant, en sautillant, qu'elle m'entraîne par la main pour revenir sur le sentier. Il est dix neuf heures quand nous sommes de retour à la voiture. Fourbus mais tellement heureux. Sublime.

Je propose de manger au restaurant. Il y a certainement encore une table pour nous. Malgré toutes ces autos encore stationnées. << Non, j'ai envie d'être seule avec toi. On rentre, on réchauffe et on s'aime ! >> lance Clémentine. Nous changeons de godasses. C'est parti. Je me fais sucer sur la quasi totalité des vingt cinq kilomètres du retour. Clémentine fait l'assaisonnement de la salade de carottes. Pendant que réchauffe le brocolis, dans une autre poêle, je concocte une belle omelette au fromage. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur les instants forts de notre randonnée. Après la vaisselle, c'est au salon que je prodigue les derniers soins à ma patiente. À genoux sur un des épais coussins, ma tête entre ses cuisses écartées. Je suce son clitoris géant. Il n'existe pas de mots pour décrire l'extase dans laquelle je plonge ma "patiente". Deux orgasmes dont le second est pisseux. La cuvette pleine aux deux tiers. Merveilleux.

Bonne nouille à toutes les coquines qui vont se la déguster sous les draps avant de s'endormir dans les bras de leur thérapeute attentionné. Praticien dont les soins soulagent bien des maux...

Docteur Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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La visite d'Estelle et de Grayson

Presque neuf heures. Clémentine, serrée contre moi, caresse ma poitrine. C'est ainsi qu'elle me réveille. << Bonjour docteur. Je suis en attente de vos soins ! >> murmure t-elle. Je passe ma bras sous sa nuque pour l'attirer encore plus intimement. C'est magnifique d'être tiré du sommeil en riant. Je change de position alors que ma "patiente" attrape ma tumescence. Sans la lâcher pendant la durée du traitement. Couchée sur le dos elle en gémit de plaisir. Je pose ma bouche sur chacun de ses seins. À travers le fin coton de son T-shirt, je souffle de l'air chaud. Tout en massant délicatement le bas de son ventre. Entortillant les poils de sa touffe qui montent en pointe jusqu'à son nombril. C'est le second jour de ses "petits machins". Ça se passe plutôt bien. Elle a déjà pris ses médocs.

<< Tu m'as entendu me lever, il y a une heure ? >> me demande t-elle alors que je cesse. Je ne l'entends jamais. J'ai un sommeil de plomb. Il faut absolument que j'aille aux toilettes. Pas un seul instant ma "patiente" n'a lâché la queue à présent molle de son docteur. Queue qu'elle tient pour en diriger les jets, serrée contre lui. En secouant les dernières gouttes, Clémentine me rassure. Ce ne sont qu'une succession de contractions. Pas réellement douloureuses mais arrivant spontanément. Nous allons à la salle de bain afin de nous rafraîchir avec de l'eau fraîche. Habillés de nos tenues de jogging, nous dévalons les escaliers. Dehors, il fait beau. Clémentine, en faisant le café, propose une virée à bicyclette cet après-midi. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en écoutant les destinations possibles..

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre superbe randonnée du lundi de Pâques.<< On monte au château, le jeudi premier mai. Il y a aura des festivités médiévales pour l'ouverture. Ça te dit ? >> me demande ma compagne en venant s'assoir sur mes genoux. Nous mangeons de bon appétit en évoquant l'arrivée d'Estelle en fin d'après-midi. Après quelques réflexions quant aux options de repas, nous choisissons la Flamiche Picarde. Cette tourte aux poireaux qu'Estelle adorait au point que nous en faisions souvent deux fois dans la semaine. Nous traînons à table. Le ciel est bleu. Le soleil y règne déjà en maître. Même si la température n'est encore que de 12°, nous commencerons cette nouvelle journée par un jogging. La vaisselle. Le brossage des dents.

Nous enfilons les K-ways. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur. Une dizaine de pompes. Clémentine pratique une dizaine de flexions abdominales. C'est sa façon de soulager d'éventuelles contractions désagréables. C'est parti. Notre running nous emmène au bord de la rivière. Cinquante minutes d'un absolu plaisir. À petites foulées. En bavardant même parfois. Il est presque onze heures quand nous revenons. La douche. Vêtus de nos jeans, chemises à carreaux, chaussés de nos baskets, nous redescendons à la cuisine. La pâte feuilletée sortie hier du congélateur et du frigo ce matin est molle. Clémentine, coupe et lave deux gros poireaux. Je concocte une belle Béchamel. Pendant que cuit le poireau, Clémentine râpe de ce succulent gruyère Suisse.

J'étale les deux tiers de la pâte dans le grand plat rond à bords hauts. Clémentine égoutte le poireau avant de le rajouter à la Béchamel avec le gruyère. Noix de muscade, curcuma, gingembre, poivre noir. Elle remue pour rendre le mélange homogène. Je le verse sur la pâte. J'étale bien. Clémentine recouvre du dernier tiers de la pâte restante. Elle jointe consciencieusement les bords. Puis badigeonne le dessus d'œufs battus. Au four pour une longue et lente cuisson à 100°. Le thermostat s'occupera du reste. Voilà notre repas de ce soir assuré. Pour midi, nous faisons gonfler du riz. Quatre gros nems à la poêle. Il reste un peu de Béchamel et de gruyère. Préparations rapides. Nous mangeons de bon appétit en préparant l'itinéraire vélo de l'après-midi. Il faudra être de retour pour 17 h.

Soudain, le téléphone de Clémentine se met à vibrer. Elle se lève d'un bond pour l'attraper sur le buffet. Elle met sur "haut parleur". J'entends la voix de Julie. Elle s'excuse de ne pouvoir nous rejoindre avant vendredi. Son papy et sa mamie sont venus passer quelques jours. Elle nous confie ses états d'âme. Elle adore ses grands parents, elle adore ses parents. Et sa semaine d'absence à pesé sur son papa et sa maman. C'était la première fois qu'elle s'absentait si longtemps depuis trois ans. Fille unique. Couverte d'amour. Clémentine n'a pas sa pareille pour rassurer, pour négocier. Une conversation qui dure cinq minutes. Avant de raccrocher, Clémentine rapproche le téléphone. Le temps que je dise : << Bonjour Julie. Je penserai très fort à toi jusqu'à vendredi ! Et plein de bisous ! >>

Nous faisons la vaisselle. Nous remontons nous brosser les dents, nous mettre en tenues vélo. La température extérieure ne dépasse pas les 19° Un léger vent de Nord Est. Soyons prévoyants. Ce seront nos leggings, nos sweats qui nous permettront de passer du bon temps sur nos machines. Dans le petit sac à dos, les K-ways, les fruits secs, la gourde isotherme de thé bouillant. Pressés de filer, nous dévalons les escaliers. L'odeur de la tourte aux poireaux parfume agréablement la cuisine où la table est déjà préparée. Assiettes, verres, couverts. Nous nous faisons des bisous. C'est en courant que nous traversons la pelouse. Je vérifie la pression des pneus. La tension des chaînes. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable.

Nous croisons nombre de cyclistes. Avec ce soleil, les amateurs de vélo sont de sorties. Des filles en rollers. Des familles. Des joggeurs. Nous prenons la direction du bourg, contre le vent. Il nous poussera au retour. Il n'est que treize heures quinze. La piste est légèrement en pente. Il faut donc fournir quelques efforts. Nous roulons côte à côte. Nous venons rarement au-delà de la chapelle désacralisée. On l'aperçoit à une centaine de mètres pour continuer la grimpée. Il faut prendre à droite pour éviter les pentes devenues plus accentuées. Prendre à droite. Ça descend. L'ancienne voie ferrée, devenue piste cyclable. C'est très sympathique. Peu de cyclistes sur ce tronçon d'environ dix kilomètres. Arrêt pipi à la maison abandonnée de l'ancien garde barrière. Je me fais sucer un peu.

C'est aux Dolmens que nous dégustons nos victuailles. Poires et abricots secs. Thé encore bouillant. C'est très amusant. Un seul petit nuage blanc dans un ciel entièrement bleu. Il masque le soleil un instant. Quand ce dernier disparait, il y a une soudaine sensation de fraîcheur. Avant de repartir, j'applique la thérapie du docteur. Souffle chaud sur les seins de ma "patiente". Petits mouvements circulaires du bout de mes doigts sur son bas ventre. Elle attrape mon poignet pour diriger ma main. Je comprends immédiatement. Je saisis son clitoris géant entre le pouce et l'index. J'adore le spasme qui secoue alors son corps. Elle enfonce sa langue dans ma bouche. En gémissant, elle se fait toucher comme elle aime. Cinq minutes au moins. Alors qu'elle joue avec mon érection naissante.

Il faut y aller. C'est par le sentier qui longe le ruisseau, qui passe à trois cent mètres des bâtiments du haras, que nous rejoignons le chemin qui longe la rivière. Il est seize heures trente cinq quand nous arrivons à la maison. Une rapide toilette avant de revêtir nos Levis, nos pulls de fin coton bleu nuit. À peine sommes-nous redescendus que nous entendons des voix. Nous reconnaissons celle d'Estelle. Nos cœurs ont rarement battu aussi fort. Sur le perron, Estelle, vêtue d'un jeans, d'une chemise bleu, chaussée de baskets, un grand paquet à la main. À ses côtés un grand gaillard blond, à la mâchoire carrée. Il est plus grand que moi. C'est impressionnant. Style acteur de film d'action. Façon Dolph Lundgren. Estelle et Clémentine tombent dans les bras l'une de l'autre. Grayson me serre la main. Puissante poignée de main.

Avec mon mètre quatre vingt huit, je me sens petit devant le mètre quatre vingt seize du colosse. Estelle fait les présentations. Nous parcourons la propriété en bavardant. C'est le premier séjour en France pour Grayson. << De plus, il fête son anniversaire demain ! Trente six ans ! >> précise Estelle qui le tient par la main. Quatre mois sans la voir et tant de changements. C'est étonnant. Elle paraît plus belle encore. Elle porte ses vingt huit ans avec une extraordinaire prestance. À plusieurs reprises les filles se serrent dans leurs bras. Grayson me fait des sourires. Nous marchons devant. En nous éloignant. Les femmes, en se retrouvant, ont toujours tant de choses à se raconter. Nous bavardons en Anglais. Grayson ne parle pas Français, si ce ne sont les mots que lui a enseigné Estelle. Il est culturiste. Professeur. Directeur d'un département de recherche à l'UCLA. << Mon Julien ! >> rajoute Estelle en rejoignant son homme.

Nous en rions de bon cœur quand Clémentine rajoute : << Tu te souviens le nombre de fois où tu disais qu'il te fallait un "Julien" ? Tu en as trouvé un superbe ! >>. Nous rions. Nous conversons tous les quatre exclusivement en Anglais. C'est ma première langue, natale, ça me fait un bien fou. Nous rentrons. Je fais visiter la maison à Grayson. Quand il découvre notre salle d'entraînement à l'étage, il pousse un cri d'admiration. Il y a là tout ce dont peut rêver un adepte du Body Building. Les bancs, les agrès, les haltères de différents poids. Les grands miroirs partout reflètent nos images à l'infini. Nous prenons tous deux des poses. J'ai arrêté la compétition depuis plus de quinze ans. Grayson continu. Je suis véritablement impressionné par sa carrure. Je fais un peu "crevette" à ses côtés.

Nous redescendons pour rejoindre nos compagnes au salon. Comme toujours, les gens qui découvrent mon ateliers de peintre sont comme subjugués. La grande pièce. Les chevalets sur lesquels sont posée des toiles achevées ou en devenir. Grayson découvre mes réalisations en "vraies". Il ne les connaît que par les photos que lui a montré Estelle. Il reste en admiration. << I want to buy this one ! >> lance t-il en désignant le petit paysage au moulin. Je le saisis pour le lui tendre en précisant : << It's a gift. And it's a great pleasure to give it to you ! >>. Les filles sont en admiration devant la poignée de mains virile qui scelle notre amitié. Nous quittons l'atelier pour la cuisine. Nous savourons cette Flamiche Picarde en bavardant, en riant. Estelle et Grayson nous laisseront pour vingt deux heures.

Ils passent encore deux jours dans la région avant d'aller quelques jours à Paris. Un Américain en France, sans voir Paris, n'existe tout simplement pas. Durant tout le repas il n'est pas question une seule fois de sexualité. C'est comme une entente tacite entre les filles. Nul n'aborde d'ailleurs le sujet. Il y a tant d'autres choses à partager. Estelle nous raconte sa vie à Los Angeles. Précisant qu'en ce qui concerne Trump, il ne faut pas croire un seul instant les propagandes médiatiques européennes et surtout françaises. << Votre président français est l'humain le plus détestable et la risée de toute l'Amérique ! >> précise Estelle. Grayson rigole de toutes ses dents blanches en appuyant le propos : << Yes, it's true. You have a real idiot as president. It's a shame for your country ! >>. Estelle réitère son invitation : << Vous venez à Los Angeles quand vous voulez. Ça nous ferait bien plaisir ! >>. Nous promettons d'y réfléchir pour la fin de l'année. Les fêtes à Los Angeles.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines trop heureuses d'avoir retrouvé l'amie intime et complice de tant d'aventures. Avant de se serrer dans les bras de leur coquin, sous les draps, pour faire le bilan de ces retrouvailles. En jouant avec sa bite parfois molle, parfois dure...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
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Juliette nous réserve une surprise

Hier matin, mercredi, il est presque neuf heures. Clémentine, en venant se blottir contre moi, me confie être réveillée depuis une demi heure. Je ne l'ai pas entendu aller aux toilettes, ni prendre son médicaments préventif aux douleurs menstruelles. << Juste encore un peu. Normalement c'est fini dans l'après-midi ! >> précise t-elle en saisissant mon érection toute naturelle. << Docteur, vos soins ! >> dit elle en s'installant sur le dos. Je pose ma bouche sur chacun de ses seins. L'air chaud que je souffle à travers le fin coton de son T-shirt est un soulagement presque immédiat. Mes délicats massages que je prodigue sur son bas ventre également. Je ne peux m'empêcher de jouer avec la petite ficelle blanche en fouillant dans l'invraisemblable broussaille de son intimité. Une merveille.

<< Merci docteur ! >> lance t-elle en me tirant par le Zob à présent mou. Nous rions en allant aux toilettes. En me tenant la bite pour en diriger les jets, elle me raconte avoir regarder les photos prises la semaine dernière à Tiffauges. Pendant que je dormais. En secouant les dernières gouttes, elle rajoute : << Nous avons une collection de photos de ta bite qui doit avoisiner les deux cent pièces. Des pièces rares ! >>. Nous en rigolons comme des bossus en allant à la salle de bain. De l'eau froide sur nos visages. Nous revêtons les tenues sports. En regardant par les fenêtres le constat est amer. Pas de jogging. Il pleut. Un ciel nuageux. Toutes les déclinaisons des gris les plus sombres aux plus clairs. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. En préparant le café, Clémentine me raconte ses rêves. Je presse les oranges.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée de mardi. D'avoir revu Estelle nous laisse une profonde émotion. Peut-être encore non définissable. Mais il subsiste une sensation de joie intense. << Tu te rends compte, 6 800 dollars pour son activité d'enseignante. 2 700 dollars pour son activité de chercheuse ! Et elle ne bosse que depuis janvier. Le rêve Américain ! >> lance Clémentine. C'est vrai que cela laisse perplexe. Ma compagne rajoute : << Et les médias de propagandes gouvernementales prétendent que des scientifiques Américains pourraient venir travailler en France ! Mais quels sont les imbéciles qui peuvent croire à de telles balivernes ? >>. Nous en rions de bon cœur. Nous mangeons en évoquant Grayson, son compagnon. Un "géant" très impressionnant.

Nous sommes invités chez Juliette en soirée. Elle nous attend pour 19 h. << Une surprise nous y attend également ! >> me rappelle Clémentine. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, ma compagne évoque l'aspect sentimental que nous avons perçu entre Estelle et Grayson. << De vrais amoureux dilettantes. Nul doute que ces deux-là se sont trouvés comme les pièces d'un puzzle. Il y a des signes qui ne trompent pas ! >> confie Clémentine. Elle est médium et son sixième sens est infaillible. Je conclue : << Souhaitons-le de toutes nos forces ! >>. La vaisselle. Nous remontons nous brosser les dents et nous livrer à nos quarante cinq minutes d'entraînement. Aérobic, jogging sur tapis roulants, exercices abdominaux qui procurent bienêtre.

Clémentine les pratique encore plus assidument lorsqu'elle a ses règles. Ces exercices spécifiques qui soulagent ses viscères en renforçant la sangle abdominale. Ce fameux "gainage" aux vertus magiques. Les charges additionnelles. En m'étant comparé aux formes de Grayson, je suis doublement motivé. C'est un véritable colosse. << Un Viking ! >> lance Clémentine lorsque nous entamons les étirements d'un agréable retour au calme. La douche. Nous revêtons nos Levis, nos chemises à carreaux et nos baskets avant de redescendre. Directement au salon. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Elle me tourne le dos. Avec d'infinies précautions, en évitant d'en frôler les extrémités encore hyper sensibles, je caresse ses seins minuscules. Nous avons des mails.

Celui de Julie qui nous remercie une fois encore pour cette semaine de vacances. Pour l'enveloppe que je lui ai remise. Son "salaire" de préparatrice en cuisine. Elle passe du bon temps chez elle avec ses parents le soir, son papy et sa mamie qu'elle emmène promener l'après-midi. Julie viendra nous rejoindre samedi en fin d'après-midi. Le dernier week-end avant la rentrée. Le courriel de Juliette qui nous raconte quelques anecdotes concernant son haras, depuis deux mois certifié "centre hippique". Elle nous attend avec impatience en précisant de ne rien emmener. Clémentine répond. Il va être onze heures. Comme il faut absolument aller faire des courses cet après-midi, je propose de partir déjà maintenant. De manger à la cafétéria de l'hypermarché. Clémentine préfère improviser le repas.

<< On se fait un gratin de pommes de terre avec de l'émincé de poulet. Comme ça on peut également réchauffer les restes demain ! >> précise t-elle avec sagesse. Nous quittons le salon pour descendre à la cave, au cellier. Récupérer de belles patates, des escalopes de poulet dans le congélateur. Nous remontons. Nous épluchons, lavons et coupons les pommes de terre en fines lamelles. Le poulet encore congelé, dans la poêle. C'est un jeu de placer les rondelles de pommes de terre comme des dominos dans le grand plat carré en terre cuite. Clémentine coupe de fines tranches de Morbier et de Saint-Nectaire. Ces deux fromages complémentaires sont préférables à l'habituel fromage à raclette. Je prépare le liant avec de l'œuf, de la crème fraîche, du lait de soja et des épices. Les deux escalopes cuisent peinardes et à feux doux.

Je verse le liant sur les "dominos". Clémentine les recouvre des tranches de fromages qu'elle entrecroise savamment. Des graines de sésame grillées qu'elle saupoudre sur le tout. Je dispose onze cerneaux de noix de chaque côté de ce qui ressemble à un terrain de basket. Au four préchauffé à 350°. Le temps de faire l'assaisonnement d'une salade de tomates, de mettre les assiettes, les couverts, de prodiguer quelques soins du docteur Julien et voilà la sonnerie du four. Nous savourons ce gratin en revenant sur les présences d'Estelle et de Grayson. << Ils sont sans doute dans l'avion pour Paris à cette heure ! >> suppose ma compagne. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, Clémentine fait la liste des courses. Notant soigneusement tout ce qui nous vient à l'esprit. Parfait.

La vaisselle. Nous remontons nous brosser les dents en faisant les pitres devant le miroir de la salle de bain. Tête contre tête, à nous rincer les bouches au-dessus du lavabo, en rigolant comme des fous. << Plus rien, c'est fini ! >> lance ma compagne en revenant des toilettes. Nous nous changeons. Levis "bruts". Chemises jeans "Western", blousons Levis avec la fourrure synthétique blanche. Les bottines noires. Nous prenons des poses devant le grand miroir de la penderie du hall d'entrée. << Regarde un peu comme on est beaux tous les deux ! >> lance Clémentine en se serrant contre moi. Elle pose sa main sur ma braguette en rajoutant : << Merci docteur pour vos gouttes ! >>. Nous rigolons comme des bossus. C'est sous le grand parapluie que nous traversons le jardin.

C'est parti. Il y a quinze kilomètres jusqu'à la zone commerciale. Il pleut à verse. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue en me donnant ses impressions quand au couple Estelle / Grayson. J'écoute avec attention tous les détails qui m'ont échappé. Estelle et Clémentine ont bavardé ensemble pendant que je faisais visiter la maison à Grayson. << Elle m'a confié à quel point elle était heureuse avec cet homme. À quel point il était heureux avec elle. Dans leur maison de Westwood. Un quartier huppé principalement habité par des professeurs et des chercheurs de l'université ! >>. L'UCLA étant la plus réputée des États-Unis. Je gare l'auto sur le parking de l'hypermarché. Avec cette météo il n'y a pas grand monde. Je pousse le chariot. Clémentine nous entraîne dans les différents rayons.

La liste des courses en main, elle nous guide. Nos hautes tailles, nos vêtement identiques, attirent quelques regards. Non messieurs dames, la sublime jeune femme qui me tient par le bras n'est pas ma fille. Et lorsque des têtes se retournent sur notre passage, Clémentine pose ses lèvres sur ma joue. Nous flânons longuement dans les allées. Au rayon culturel. Pas d'opportunité exhibes pour ma complice qui aimerait beaucoup s'amuser un peu. Nous mettons nos achats dans le coffre avant de revenir dans la galerie commerciale. Un bon chocolat chaud dans un des deux salons de thé. Il n'y a quasiment personne. Il est dix huit heures quinze quand nous sommes de retour. Le temps de ranger nos achats, de faire le dernier pipi et il faut repartir. Trois kilomètres jusqu'au centre hippique.

Pour une surprise, c'est une authentique surprise. À peine sommes-nous montés aux appartements de Juliette que nous y découvrons Séverine. Nous nous serrons la main. Elle est amusée de nos étonnements. C'est la toute première fois que nous la voyons en jeans, chemisier et mocassins. Je surprends rapidement son regard furtif sur ma braguette boutonnée. Juliette est également vêtue d'un jeans, d'un chemisier, chaussée de bottines. Nous prenons place dans le canapé. Juliette s'installe dans le fauteuil de droite, Séverine dans celui de gauche. Elles nous font face. Juliette raconte ses journées. << Ses parents l'ont déposé, je ramène Séverine pour vingt deux heures. Ce sont de bons amis depuis quelques années ! >> dit elle. Séverine précise : << Nous avons nos chevaux en pension ici depuis sept ans. J'avais douze ans quand j'ai commencé l'équitation ! >>. Ce sont les vacances. Séverine peut donc s'adonner à ses passions équestres.

Juliette se lève en disant : << Que personne ne bouge. Interdiction absolue de venir en cuisine ! >>. Nous restons tous les trois. Séverine est très loquace. Elle parle de ses études avec autant de passion que de ses chevaux. Elle va fêter ses vingt ans en octobre prochain. << Je ferai une fête dans la salle des écuries. Vous êtes déjà invités ! >> dit elle. Je surprends son regard sur ma braguette à plusieurs reprises. Souvent un regard appuyé si ce n'est insistant. Clémentine me fait discrètement du coude ou du genoux. Elle a remarqué les coups d'œils. Ces situations provoquent sur ma psyché de délicieux tourments. Et une érection contrariée au fond de mon slip. Je donnerais cher pour pouvoir redresser ma queue raide afin que ce soit plus confortable. La bite tordue dans le slip. L'horreur.

Juliette revient : << Nous pouvons passer à table. Ce soir, nous mangeons à la cuisine ! >> fait elle. Morts de faim, nous nous levons pour la suivre. Quelle belle surprise. La cuisine est éclairée de bougies. Il y règne une ambiance magique. Ce sont de petites tartelettes au saumon, aux crevettes et au crabe. Accompagnées d'un assortiment de crudités. Radis, tomates, concombre. << C'est la saison des asperges. Vous allez m'en dire des nouvelles ! >> lance Juliette en les disposant sur un plat. Nous mangeons de bon appétit en parlant chevaux, moniteurs d'équitation et animations équestres qu'organisent Juliette. C'est avec des mots choisis, sans vulgarité aucune que Juliette aborde nos déviances sexuelles. Nous découvrons que Séverine est très portée sur les mêmes intérêts.

Dans le flot de la conversation, la jeune fille précise : << J'ai commencé à m'y intéresser au début de l'adolescence ! >>. Juliette rajoute : << À l'époque c'était James le palefrenier, vous vous souvenez ? >>. Effectivement nous nous en souvenons, c'était il y a six ans. << C'était un vrai vicieux, il m'a initié à des situations ambiguës le salaud. À cause de lui, j'ai développé un penchant voyeuriste. J'adore ! Je l'en remercie ! >> s'exclame Séverine. Nous rions. Clémentine me fait du pied sous la table. Elle vient de comprendre, tout comme moi. Séverine semble prendre un grand plaisir à raconter quelques anecdotes bien salaces. James lui montrait sa queue à de nombreuses occasions. << Sans toutefois me faire la moindre proposition ! >>. Clémentine lance : << Je l'ai sucé ce mec ! Et plusieurs fois ! >>. Nous rions aux éclats quand Juliette rajoute : << Moi aussi et j'ai baisé avec lui ! >>. J'observe les expressions de Séverine. Elles sont explicites. C'est une petite vicelarde.

La soirée se passe ainsi. Nous rions de nos aventures. Nous prenons le dessert au salon. Il va être vingt et une heures trente. Nous descendons tous les quatre. Nous nous serrons les mains sous les parapluies. << On se voit vendredi en début d'après-midi ? >> demande Séverine. J'ai l'impression que cette question s'adresse plus spécifiquement à moi. Clémentine répond : << Oui, certainement, tu "la" vois vendredi ! >>. Nous rigolons tous les quatre comme des bossus. L'astuce est évidente. Nous sommes de retour pour vingt deux heures. Une rapide toilette. Nous faisons l'amour sous nos draps en échangeant nos ressentis, nos impressions et en mettant au point l'éventuelle exhibe tant attendue pour vendredi...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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Juste Clémentine et moi

La grasse matinée. Le premier des rituels des jours qui la permettent. Celle de ce jeudi nous emmène aux environs de neuf heures. Clémentine se tourne pour venir se blottir contre moi. La douceur de ses élans a quelque chose d'irréel. C'est toujours un peu comme si elle redoutait de me réveiller. Je passe ma main sous son T-shirt de nuit pour caresser ses seins. Je murmure : << C'était merveilleux hier soir avant de dormir ! >>. En gémissant, elle se serre encore plus fort. Empoignant mon érection matinale elle chuchote : << Oh oui, comme c'était bon ! >>. Nous luttons encore un peu contre l'impérieux besoin d'aller aux toilettes. C'est les vessies en feu que nous courons vers la porte. Un soulagement. De l'eau fraîche sur nos visages à la salle de bain. Nos vêtements sports.

Morts de faim nous dévalons les escaliers. Il pleut. Les vitres sont dégoulinantes d'eau jetée par paquet avec des bourrasques de vent. En préparant le café, Clémentine me raconte ses aventures nocturnes. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en savourant ses histoires. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée avec Juliette et Séverine. << Dis-moi ce que cette fille te laisse comme impression ? >> me demande Clémentine. Je reste un long moment silencieux. À vrai dire il m'est impossible de m'en faire une idée. << Elle n'a pas sa langue dans sa poche et est plutôt extravertie. Tendance "salope", tu ne trouves pas ? >> rajoute ma compagne. Cette fois je réponds : << Peut-être bien. Tu situes les gens bien mieux que moi. Je la trouve très loquace ! >>

Nous mangeons de bon appétit en survolant les différentes options d'activités avec cette journée qui s'annonce pluvieuse. En consultant le site météo sur son téléphone, ma compagne précise : << Pluie, pluie et encore pluie. Températures maximales 14°. Bref, ça s'appelle une météo pourrie et une journée merdique ! >>. Clémentine propose d'aller en ville. Faire les magasins est toujours une occupation de secours. Une sorte de plan B pas réellement désagréable. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, nous restons à table. Le pain acheté hier à l'hypermarché est un délice. La boulangerie de la galerie commerciale propose des variétés de pains étonnantes. Certifiées biologiques. Et surtout sans poudres d'insectes et de larves rajoutées à la farine. Des rajouts monstrueux, autorisés depuis peu par cet immonde parlement européen.

La vaisselle. Nous remontons nous brosser les dents, recouvrir le lit avant de passer à la salle. Quarante cinq minutes d'entraînement en véritables dilettantes. Clémentine allume le grand écran. Pendant nos efforts nous regarderons un film tourné en Écosse il y a trois ans. Les paysages parcourus sur les petites routes que filmait Estelle pendant que je roulais. Les mouvements aérobics. Le jogging sur les tapis roulants. Les exercices abdominaux. Les charges additionnelles, sur machines. Les étirements d'un agréable stretching que nous pratiquons correctement. Durant les vacances pas besoin de faire vite. Nous prenons des poses devant les miroirs qui reflètent nos images à l'infini. Sous tous les angles. Nous courons à la salle de bain pour y traîner longuement, durant la douche et après.

Nous redescendons pour passer au salon. Assise sur mes genoux, me tournant le dos, Clémentine allume l'ordinateur. Mes mains caressent ses seins. Nous avons trois mails. Julie qui nous raconte ses journées en familles. Impatiente de nous retrouver samedi en fin d'après-midi. Le message de Juliette qui nous remercie pour la soirée. Le message de tante Amy. Alarmant en ce qui concerne l'état de santé déclinante d'oncle Alan. Elle précise que nous ne le reverrons peut-être plus à notre arrivée à Édimbourg le mardi 1 juillet. Clémentine répond à nos courriels. Lisant, se relisant à haute voix. Hésitante sur une tournure de phrase ou sur une suite de mots. Je n'écoute que la musique de sa voix. Elle le sait. Aussi, amusée, elle demande souvent : << J'ai dit quoi là, maintenant ? >>

Nous quittons le salon pour la cuisine. Pendant que réchauffe le reste du gratin de pommes de terre, j'aide Clémentine à la préparation de l'assaisonnement. Je lave les feuilles de la magnifique laitue achetée hier. Rayon "bio" bien entendu. Inutile d'avoir comme condiments des pesticides sur des légumes traités. Nous mangeons de bon appétit en envisageant les flâneries de l'après-midi. << J'aimerais faire ma salope, être en jupe. Quel temps de merde ! >> lance t-elle en venant s'assoir sur mes genoux. Elle rajoute : << Ma revanche sera à la hauteur de mes frustrations ! >>. Nous en rions de bon cœur. Nous traînons à table en revenant sur quelques séquences de notre séjour Vendéen. Des attitudes particulières de Julie à des moments précis. << Vivement samedi ! >> dit Clémentine.

La vaisselle. Nous remontons. Nous nous brossons les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. Y sont préparés les vêtements que nous allons mettre. Ensembles Levis, comme hier. Bottines noires comme nos écharpes. Nous dévalons les escaliers pour prendre des poses devant le grand miroir du hall d'entrée. Le ciel est gris, bas, composé de nuages lourds et sinistres. C'est sous le grand parapluie que nous traversons la pelouse en restant sur les dalles de grès. C'est parti. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Il y a vingt cinq kilomètres par les petites routes communales que nous apprécions tant. Parfois, entre deux histoires, Clémentine se penche sur sa gauche pour me sucer. Ma main droite sous ses cheveux, j'appuie sur sa nuque. En sournois.

Quand elle se redresse, elle me dit : << J'aime quand tu me prends par surprise, quand tu es salaud. Fais-moi des surprises bien vicieuses cet après-midi ! >>. Elle revient pomper en gloussant lorsque je réponds : << Je manque cruellement d'imagination. Aussi, chère demoiselle, je vous propose de m'en créer ! >>. Je gare la voiture sur le parking du centre Leclerc. C'est pratique. Il y a toujours de la place et c'est à dix minutes du centre. Je remballe avec difficulté car je bande comme le dernier des salauds. C'est sous le parapluie que nous marchons d'un pas pressé. Il faut ruser car il y a de sournoises rafales de vent. Clémentine reste à mon bras. Il y a pourtant du monde dans les rues piétonnes aux pavés luisant d'eau. C'est par le grand magasin à quatre étages que nous commençons notre périple. Après avoir hésité car le musée des Beaux-Arts permet quelquefois de belles opportunités exhibes. Mais l'ambiance y est tristounette un jour de pluie.

Au dernier étage, c'est le restaurant salon de thé. Au troisième ce sont les vêtements de luxe. La partie femmes, la partie hommes. Nous y flânons. Il y a toujours là des recoins, des cabines d'essayages, où il est possible de s'offrir des instants ludiques. J'entraîne Clémentine entre les mannequins. Je plaque ma main entre ses cuisses pour palper vulgairement. J'adore le spasme de surprise qui agite son corps. Il y a du monde. Il faut donc agir avec circonspection. Nous sommes passés maîtres dans l'art des choses discrètes. Nous sommes entourés d'une dizaine de mannequins féminins. Clémentine imite quelques poses. Je ris aux éclats. Elle le fait si bien. Restant parfaitement immobile quand passent des gens. Ils ne se rendent pas immédiatement compte que c'est un être humain.

Je l'entraîne dans une des cabines d'essayages avec un pantalon posé sur bras. Je tire le rideau. J'adore les expression de ma compagne dans ces moments de totale improvisation. Je palpe son entrejambes de la main droite en déboutonnant mon 501 de la main gauche. Je saisis sa tignasse pour l'a faire s'accroupir en murmurant : << Suce ! >>. C'est à genoux que se positionne Clémentine. Elle suce avec gourmandise. En effet, m'ayant déjà pompé dans la bagnole, avec l'excitation, elle se ramasse de la jute. J'adore quand elle suce en se contemplant dans les deux miroirs de la cabine. Je sors mon téléphone en murmurant : << Attends, je filme ! >>. Depuis quelques mois, Clémentine ne s'y oppose plus. Avant, elle exigeait de porter des lunettes noires et de masquer son visage avec ses cheveux. Je filme cette pipe gourmande en chuchotant : << On aura un beau film à montrer à Julie, samedi soir ! >>. Clémentine en glousse, en gémit de joie.

Je l'aide à se redresser. En s'essuyant la bouche, après me l'avoir fait respirer, elle dit à voix basse : << J'adore ton manque d'imagination. C'est remarquable ! >> Je remballe alors que nous en rions. << J'ai le goût de ton foutre. Tu vas m'entretenir ça jusqu'au coucher s'il te plaît ! >> lance t-elle alors que nous passons dans le rayon des vêtements hommes. Je dis : << Tu n'as pas envie de te sucer un inconnu dans une cabine ? Regarde le mec là-bas ! >>. Clémentine s'arrête net. Fait semblant de scruter les chemises tout en observant le quidam très élégant qui choisit des pulls. Il en a déjà deux sur un bras. << Tu vois, tu fais preuve d'imagination ! >> me dit elle. L'inconnu doit avoir la quarantaine, plutôt grand, élégant. Clémentine m'entraîne immédiatement vers les cabines.

Il y en a cinq de chaque côté d'un couloir avec des banquettes. << Va dans celle du fond. Attends-moi. Si je peux allumer ce type, on va bien s'amuser ! >>. Je file dans la cabine du fond. Je tire le rideau de manière à pouvoir garder un œil sur le couloir. Clémentine se touche, légèrement cambrée en avant. C'est ainsi qu'elle se fait surprendre, de dos, par le quidam. L'expression d'abord surprise, puis amusée, je l'entends dire : << Oh pardon, excusez-moi ! >>. Sans cesser de se toucher, Clémentine se redresse, se tourne pour répondre : << C'est moi qui m'excuse ! J'avais des envies ! >>. Son sourire désarmant achève d'interroger notre "victime". Ils restent tous deux un instants silencieux à s'observer. << Si vous avez des envies et que je peux faire quelque chose, n'hésitez pas ! >> lance notre homme. Il y a deux types qui arrivent en tenant des vêtements. Ils sont étonnés eux aussi de voir une jeune femme en cet endroit réservé aux hommes.

Ce qui met un terme à ce qu'allait entreprendre Clémentine. Je la rejoins au rayon des pyjamas. Elle éclate de rire en me donnant ses impressions : << Dommage, je l'aurais volontiers pipé. Il avait l'air si courtois ! >>. Je propose de l'attendre, de renouveler la situation. Nous restons quelques minutes à proximité des cabines. Il y a une femme élégante qui arrive. Nous avons exactement la même pensée en même temps. La même que celle du lecteur qui lit ces lignes. L'homme revient avec ses pulls à la main. C'est sa femme. Nous quittons rapidement les lieux. Nous descendons au second étage. Le rayon des ordinateurs, des articles ménagers, des téléphones, des livres. Discrètement, dans une allée où nous sommes seuls, je palpe l'entre jambes de Clémentine.

Elle passe ses bras autour de mon cou en murmurant : << J'ai envie de faire l'amour ! >>. Je chuchote : << C'est vraiment dommage. Je t'aurais bien filmé entrain de sucer ce type dans une cabine ! >>. Elle enfonce sa langue dans ma bouche quelques secondes avant de répondre : << Arrête, tu m'excites ! C'est la tienne que je vais sucer. Viens, on remonte ! >>. Nous prenons l'escalator. Le rayon des vêtements hommes. Une cabine. Le rideau tiré. Clémentine assise sur la banquette, ma bite dans la bouche. Nous nous sourions en nous regardant dans les miroirs. Sans prévenir, alors qu'elle ne s'y attendait pas, j'éjacule en maintenant sa tête par ses cheveux. Elle toussote. Tente de déglutir le torrent de jute que je déverse par saccades au fond de sa gorge. Je la lâche enfin. Elle murmure : << Salaud ! >>. J'attrape sa nuque. Je frotte ma bite sur sa gueule avant de la lui enfoncer une nouvelle fois. Bien décidé à partir pour un second tour.

Elle tente de se soustraire à mon étreinte alors que je la maintiens fermement. Cela ne dure que quelques instants avant qu'elle ne redevienne docile. Nous nous observons dans les miroirs, je chuchote : << Merveilleuse salope ! >>. Ses yeux, à l'expression amusée, me fixent. Un clin d'œil en toussant, elle recommence à sucer comme si sa vie en dépendait. Cette fois, je fais durer. Nous entendons des mecs parler en essayant leurs fringues. Parfois quelqu'un veut tirer le rideau. Je dis : << C'est occupé ! >>. Je me fais tailler une pipe des familles. Je me penche pour murmurer : << Ce soir on se fait un restaurant. Et ce sera dans les chiottes que je te balancerai toute la purée une seconde fois ! >>. Clémentine se redresse. Me montre l'intérieur de sa bouche pleine de jute épaisse. Elle fait une grimace en tentant d'avaler. Mon foutre est tellement épais qu'elle doit s'y prendre à deux fois. Nous quittons pour notre salon de thé préféré. Chocolats chauds.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qui sucent dans les chiottes d'un salon de thé, qui se font palper vulgairement dans quelques recoins, parfois sous le parapluie, qui sucent dans les chiottes d'un restaurant gastronomique. Qui se font juter une seconde fois dans la bouche avant de tirer la chasse...

Julien (qui peut faire preuve d'imagination)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Récidives

Presque neuf heures en ce vendredi. Je suis réveillé par des chatouillis sur le bout de mon nez. Je sais que ce n'est pas un insecte. Avec ce froid, il n'y en a pas encore à entrer dans les maisons. C'est Clémentine. Tenant une petite mèche de ses cheveux du bout de ses doigts, qu'elle agite comme un pinceau sur le bout de mon nez. Je l'attrape pour la chevaucher. Je la chatouille sous les bras. Je ne suis pas encore vraiment conscient. Aussi je rigole avec elle. Elle me fait basculer pour me chevaucher à son tour. Frottant son intimité sur mon érection matinale. Mitraillant mon visage de bises. << J'aime pas être réveillée toute seule ! >> lance t-elle. Il faut aller soulager nos vessies sous peine d'un accident regrettable. Nous courons aux toilettes. L'eau froide sur les visages à la salle de bain.

Dehors, cette épouvantable météo persiste. Il pleut. Il fait sombre. Le ciel est gris et bas. Vêtus de nos leggings de lycra noir, de nos sweats de lycra rouge, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine s'occupe du café en me racontant ses aventures oniriques et totalement surréalistes pendant que je pèle les kiwis, que je presse les oranges. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos flâneries citadines de hier après-midi. Avec cette météo pourrie, nous allons vers une récidive. << On se fait le musée des Beaux-Arts et la FNAC ! >> lance Clémentine. Je rajoute : << Et un cinéma après le restaurant en soirée ! >>. Elle vient terminer sa tartine au miel sur mes genoux en concluant : << Excellentes perspectives ! >>. Nous traînons longuement à table. C'est si bien.

La vaisselle. Nous remontons nous brosser les dents avant l'entraînement. Quarante cinq minutes d'une intensité maximale. Aérobic. Jogging sur tapis roulants. Exercices abdominaux. Barres, haltères. Les étirements d'un bon stretching. Il n'y a que durant les vacances que nous prenons le temps de bien les faire. La douche. Vêtus de nos Levis, de nos chemises à carreaux, chaussés de nos baskets, nous redescendons pour passer directement au salon. Installée sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Juste le message de Julie qui nous confie son impatience de nous retrouver pour le week-end. Elle joint une photo où nous la découvrons, studieuse, devant ses livres. Sans doute au bureau, dans sa chambre. Clémentine répond, alors que je caresse ses seins avec délicatesse.

Elle se lève pour se mettre à califourchon, ses bras autour de mon cou. Entre deux bises elle me demande de faire comme hier. De prendre des initiatives susceptibles de la surprendre. << J'aime tellement quand tu es imprévisible ! >> précise t-elle. Nous rions quand je dis : << Je te fais sucer dans tous les endroits où c'est possible ! >>. Clémentine éclate de rire avant de rajouter : << Alors on va trouver un tas d'endroits où c'est possible ! >>. Sa langue exploratrice qui fouille ma bouche me procure une de ces érections héroïques qui ferait la fierté d'un "superman" d'Hollywood. Sachant à quel point il m'est désagréable de la garder ainsi coincée, contrariée et tordue au fond de mon slip, Clémentine se lève pour s'accroupir entre mes jambes écartées. Extraire mon chibre est alors très facile. La coquine est adroite.

Le gardant fermement dans sa poigne, elle me dit : << Voilà déjà un endroit où c'est possible ! >>. Sans me laisser réagir elle le prend en bouche. Se met à genoux. Je me fais tailler une pipe des familles. Deux ou trois minutes avant qu'elle ne cesse pour murmurer : << La voilà prête. Je n'aurai qu'à en extraire le jus plusieurs fois dans la journée ! >>. C'est vrai qu'après un tel traitement, l'excitation sera quasi permanente et la bite bien juteuse. Il va être onze heures quinze. Nous quittons le salon pour la cuisine. La préparation d'un gratin de choux fleurs ne prend pas plus de vingt minutes. Il est au four préchauffé à 350°. Pendant que Clémentine procède à l'assaisonnement des carottes que je râpe. Nous allons dans la véranda. Elle n'est pas chauffée mais permet de se faire une idée. La température extérieure est de 15°. Il ne pleut plus. Ce n'est que momentané. Il ne faut se faire aucune illusion. La journée restera pourrie et médiocre.

La sonnerie du four. Nous courons à la cuisine. Le temps de mettre les assiettes, les couverts, de sortir le gratin du four. Nous mangeons de bon appétit en envisageant de passer au haras avant d'aller en ville. << Avec cette météo, personne n'ira faire de balades à cheval. Ça m'étonnerait fort que nous puissions rencontrer Séverine ! >> précise ma compagne en venant s'assoir sur mes genoux. Elle rajoute, espiègle et mutine : << Mais tu pourras me montrer ta bite dans tous les coins et recoins. Je te promets de ne pas en être offusquée ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Qu'il est agréable de pouvoir prendre tout son temps. Nous traînons à table avant de faire la vaisselle. Nous remontons nous brosser les dents, nous changer. Levis, chemises blanches, pulls aux cols en "V".

Bottines noires. Nous dévalons les escaliers. Nous enfilons nos "perfectos" noirs. Écharpes bleues assorties à nos jeans. Quelques poses en déconnant devant le grand miroir du hall d'entrée. C'est sous le grand parapluie que nous traversons le jardin. Vingt cinq kilomètres jusqu'en ville. Je roule doucement. Quand elle ne joue pas avec ma queue, ma passagère me la suce. Tout en me parlant de la rentrée universitaire d'ici lundi. << Jeudi, jour férié. Je fais le pont jusqu'au lundi suivant. Puis c'est exactement pareil la semaine suivante. Cool ! >> dit elle. J'appuie sur sa nuque quand elle retourne à sa pipe. J'entends les gargouillis de la jute qu'elle se ramasse en gémissant. Je gare l'auto sur le parking du centre Leclerc. C'est vendredi. Malgré la pluie, il y a davantage de bagnoles. Je remballe.

Il y a dix minutes jusqu'au musée des Beaux-Arts. Nous le connaissons par cœur. Ce sont surtout les possibilités de se livrer à de discrètes exhibes qui nous motivent. Clémentine s'est déjà offerte là de magnifiques frissons. Il n'y a pas grand monde et principalement des couples. Mais, comme convenu, à chaque fois que c'est possible, je sors ma bite. Nous adorons jouer aux parfaits inconnus qui se croisent. Je peux donc vivre les sublimes émotions de l'exhibitionniste qui montre sa queue à une "inconnue" dans un lieu public et à risques. De risques, je n'en prends aucun. C'est tellement facile dans des salles vides entre des socles de statues. Aucune caméra de surveillance. Pour surveiller quoi ? Il y a parfois une des trois "gardiennes" qui se lèvent de leurs chaises pour faire un petit tour.

Ces jeux nous excitent. Clémentine joue son rôle à la perfection. Fuyant la salle où ce sale mec lui montre sa bite. L'agite dans sa direction. Il se branle même, le goujat. Bien évidement ce sale mec la suit dans la salle suivante. Recommençant son numéro. Trois quart d'heure à interpréter nos personnages avant de nous retrouver dans le hall d'accueil. J'ai à présent la braguette boutonnée. Nous saluons la jeune femme installée derrière son bureau. Il ne pleut plus. Direction la FNAC. << Tu sais que tu as manqué ta vocation d'acteur porno. Tu joues super bien. J'ai adoré ! >> me fait Clémentine en attrapant mon bras pour marcher tout contre moi. Je réponds : << Toi aussi, tu joues super bien. Tu es affolante et terriblement excitante. Alors, je ne joue plus, je le fais pour de vrai ! >>. Elle s'arrête, m'embrasse passionnément avant de préciser : << J'adore ces mecs ! >>. Il est bien évidemment impossible de jouer à nouveau dans les rayons de la FNAC. Il faudra attendre le cinéma.

Bonne fin d'après-midi et bonne soirée à toutes les "comédiennes" et à tous les "comédiens". Nous retrouverons nos fidèles lecteurs dès lundi...

Julien



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Julie, Clémentine et moi

Neuf heures. La grasse matinée du dimanche. Cela fait un petit moment que, dans mon sommeil, je perçois des murmures, des rires étouffés. Je reste immobile. Les yeux fermés. Mais avec Clémentine, impossible de faire semblant. Son sixième sens est infaillible. Elle sait. Aussi, elle dépose une bise sur ma joue. Saisit mon érection matinale. Murmure : << Bonjour monsieur ! >>. Je tourne la tête. Julie serrée contre elle, toutes les deux me font le plus merveilleux des sourires. L'enchantement paradisiaque de mon réveil est sans égal. Incomparable. Clémentine vient se blottir contre moi. Julie reste accrochée, ses bras autour de sa taille. << Bonjour Julien ! >> me fait elle timidement. Je descends les draps. J'ai soudain presque trop chaud. Julie découvre ce que tient Clémentine.

Son regard se fait légèrement plus timide. Par en-dessous. Son sourire un peu gêné. << Tu nous as entendu ? >> me demande ma compagne en jouant avec ma tumescence. Je dois vraiment soulager ma vessie. Je réponds : << Juste avant de me réveiller, il y a cinq minutes ! >>. Les filles se sont déjà levées il y a une bonne demi heure. C'est à mon tour d'aller aux toilettes. << Je vous attends en bas ! >> lance Julie en se levant d'un bond. Clémentine m'entraîne aux toilettes. Puis à la salle de bain où nous passons de l'eau fraîche sur nos visages. << C'était génial hier. Et avant de dormir aussi ! >> me confie ma compagne alors que nous revêtons nos jeans, nos sweats. Dehors il fait beau. Un ciel presque entièrement bleu. Du soleil. Morts de faim, nous dévalons les escaliers.

Les parfums suaves du café, du pain grillé. Julie qui presse les oranges. La belle brioche au pudding sur la table. Parmi les bols, les pots de miel et de confitures. Je me positionne derrière elle, mes mains sur ses hanches pour chuchoter à son oreille : << Merci mademoiselle ! >>. Clémentine se serre contre mon dos, ses bras autour de ma taille. Je suis pris en sandwich. Mes lèvres dans le cou de Julie qui ronronne de plaisir. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre samedi. La balade à vélo de l'après-midi. La soirée cinéma à revoir d'anciens films tournés en Écosses les années passées. Il ne reste plus que les films coquins tournés avec Estelle. Ils sont nombreux et les montages qu'elle en a fait rendent l'ensemble très "professionnel". Julie en était sidérée autant qu'inspirée.

Nous mangeons de bon appétit en nous promettant de faire encore mieux d'ici deux mois, lorsque nous y retournerons pour juillet et août. Julie m'adresse de magnifiques sourires, le regard par en-dessous, luttant pour ne pas baisser les yeux. C'est absolument génial. Très excitant aussi. Avec cette météo, le programme est simple. Nous partirons sur nos bicyclettes en tout début d'après-midi. Julie a son vélo dans le garage, avec les nôtres. Nous traînons à table. Clémentine assise sur ma cuisse gauche, Julie assise sur ma cuisse droite. Je les écoute évoquer la rentrée universitaire de demain, lundi. L'une en tant qu'étudiante, l'autre en tant que professeur. Elles s'en réjouissent. J'aime caresser leurs dos. Julie, ses bras autour de ma taille n'ose pas me serrer. C'est très amusant. Magique.

Les bras de Clémentine autour de mon cou. Julie se lève pour commencer à débarrasser. Nous nous levons pour l'aider. La vaisselle. Nous nous brossons les dents dans la salle de bain du bas avant de passer au salon. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Julie s'installe dans le canapé avec un livre. Nous avons un mail de Juliette qui confirme sa présence mercredi soir. Précisant qu'elle aura de belles choses à nous raconter. Un courriel de tante Amy, d'Édimbourg. Elle aussi s'impatiente. Nous la retrouverons d'ici deux mois, au tout début juillet. Nous en profitons pour mettre en ligne l'épisode 14 de "La fille au van" que les lecteurs retrouveront en cliquant sur ce lien : [www.bobvoyeur.com] - Julie se lève pour venir le découvrir. << C'est une histoire beaucoup plus romantique qu'érotique ! >> s'exclame t-elle. Une histoire du passé que j'inscris dans un présent hypothétique.

Nous quittons le salon pour le hall d'entrée. La fraîcheur est encore vive à dix heures trente. Avec une température ne dépassant guère les 17°. Mais il fait vraiment beau. Le printemps dans toute sa splendeur. Tout est vert. L'incessant gazouillis des oiseaux. Des papillons virevoltent autour de nous. Nous enfilons les K-ways avant de descendre jusqu'à la rivière. Nous y trouvons monsieur Bertrand. Notre voisin vient nourrir les canards. Nous bavardons un peu. Julie est gênée des compliments que lui adresse le retraité. Elle a le réflexe de se serrer contre Clémentine. Ce qui éveille évidemment la libido de notre vieux coquin. Nous remontons le chemin ensemble avant de le saluer en disant : << Au revoir. Passez un bon dimanche ! >>. La préparation du repas nous attend. La faim.

Julie s'occupe du poulet à rôtir. Clémentine de l'assaisonnement de la laitue dont elle lave les feuilles également pour ce soir. J'épluche et je lave les pommes de terre avant de les passer au coupe frites. Les filles évoquent les souvenirs communs. Quand Julie et moi étions cachées dans l'étroit placard à regarder monsieur Bertrand baiser avec Clémentine. C'était il y a trois ans. Ces souvenirs agissent sur nos libidos d'une façon explosive. Mais c'est le côté drôle qui nous fait rire aux éclats. << Tu te fais encore sauter par ce vieux salaud ? >> demande Julie. << Beaucoup moins. Pour tout dire, ça fait bien six mois qu'il ne s'est plus rien passé ! >> répond ma compagne. Je dis : << On devrait se refaire ce plan. J'aimerais bien être enfermé dans le placard avec Julie ! >>. Nous rions aux éclats.

Le poulet rôti avec des frites. Rituel du dimanche qui rappelle à beaucoup d'entre nous les repas de nos primes jeunesses. Quand nous étions "petits". Nous avons renoué avec cette tradition il y a un peu moins d'un an. C'est un délice. Dès la dégustation terminée, nous faisons la vaisselle. C'est en courant que nous remontons nous brosser les dents, nous mettre en tenues sports. Julie et moi, en shorts de lycra noir. Un T-shirt de lycra rouge sous un sweat de lycra jaune. Clémentine en jupette de lycra beige, hauts identiques aux nôtres. Tous les trois, chaussés de nos baskets, nous dévalons les escaliers. Dans le petit sac à dos, fruits secs, barres de céréales, les K-ways, la minuscule paire de jumelles. Nous remplissons nos bouteilles. C'est en courant que nous traversons le jardin jusqu'au garage.

Je vérifie une fois encore la pression des pneus, la tension des chaînes. La température extérieure est à présent de 23°. Pas un souffle de vent. C'est magique. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Nous y retrouvons nombre de cyclistes. Des familles, des promeneurs. Direction le port de plaisance. Vingt cinq kilomètres de plaisir brut. Il faut retirer les sweats et les nouer par leurs manches autour de nos tailles. Il fait bien chaud. Nous pédalons d'un bon rythme en bavardant. En revenant sur notre séjour Vendéen d'il y a une semaine. Le contraste climatique étant étonnant. Nous arrivons alors qu'il n'est que quinze heures. Sous un chaud soleil. Il y a un monde fou sur les quais. Nous avions oublié. La fête du printemps. Il y a un orchestre sur une estrade. Des couples qui dansent en tenues folkloriques de la région. Ambiance de kermesse. Quelle bonne idée d'être là.

Nous fermons les vélos à cadenas parmi une centaine d'autres, derrière le cabanon de la capitainerie. Clémentine, rapide comme l'éclair, d'un mouvement tout naturel, retire sa culotte pour la fourrer dans la pochette avant du sac à dos que je porte. Sous le regard amusé et légèrement intrigué de Julie. Elle s'accroupit devant nous, cuisses largement écartées, dissimulée par l'armada de bicyclettes. Elle nous demande : << C'est comment ? >>. Julie et moi, sans même nous consulter, répondons : << C'est génial ! >>. Clémentine se redresse, attrape ma main. Julie prend l'autre. Nous flânons ainsi dans la foule bruyante. Une opportunité exhibitionniste serait la bienvenue pour Clémentine qui guette la moindre occasion. Ce n'est certainement pas dans la foule que cette opportunité s'offrira.

Aussi, nous descendons vers les bâtiments des sanitaires. Il y a du monde partout. Nous devons absolument soulager nos vessies. Nous contournons les bâtiments pour longer le canal sur une centaine de mètres. Des pêcheurs tous les dix mètres. Il faut traverser les bosquets pour enfin trouver l'endroit idéal. Julie et Clémentine, accroupies l'une à côté de l'autre, maintenant leurs équilibres en se tenant par les poignets. Je fais le guet avec les mouchoirs en papier à la main. Pour Julie, qui découvre ma façon de procéder depuis peu, c'est une grande nouveauté de se faire torcher. Elle en est encore toute gênée mais demandeuse. C'est à mon tour. Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets alors que Julie, accroupie, admire les multiples giclées. Exactement seize !

Elle est estomaquée quand Clémentine s'accroupit pour se régaler des derniers reliquats. << La giclées scélérate ? >> demande t-elle en passant son bras autour des épaules de ma suceuse. Elle cesse, tend ma bite à Julie en répondant : << Tient, tu la veux ? >>. Julie a un mouvement de recul en faisant une affreuse grimace. Clémentine se redresse, lâche mon Zob que je remballe précipitamment. Il y a des gens. Un chien vient renifler nos pisses. Nous retournons à la fête. Nous traversons la route pour aller dans la supérette. Tout ce monde ! C'est décourageant. Tant pis pour les pots de crèmes glacées Ben & Jerry's. C'est à un des vendeurs de cônes glacées que nous nous adressons. C'est moins bon. Mais, après-tout, c'est agréable de les savourer en flânant. Sous le chaud soleil.

Pas d'opportunités exhibes avec toute cette ambiance de kermesse. Ce qui frustre légèrement ma compagne. Discrètement, car c'est assez simple dans une foule dense et compacte, je passe ma main entre ses cuisses. C'est humide, moite, je m'en lèche les doigts. Sous le regard amusé de Julie qui y met parfois les siens. Pour les lécher également. Il est dix sept heures quand nous retournons aux bicyclettes. Un léger vent de Nord Est s'est levé. Nous l'avons de face au retour. Il suffit d'enfiler les sweats pour que tout reste vraiment très agréable. Julie devra nous laisser pour vingt et une heures trente. Il est dix huit heures trente quand nous sommes de retour. Retirer le reste de viande de la carcasse du poulet, préparer les spaghettis, faire l'assaisonnement des feuilles de la laitue.

Nous nous changeons avant le repas. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur les moments forts de l'après-midi. Julie aimerait beaucoup pouvoir être "initiée" aux plaisirs exhibitionnistes auxquels elle assiste de trop rares fois. Clémentine la rassure : << Avec les beaux jours à venir, tu vas voir, on va s'éclater comme des salopes ! >>. Nous en rions de bon cœur. Julie est toujours un peu complexée en jupe. Ses jambes maigres. Son corps maigre. << Ce n'est pas très sexy. J'aimerais avoir ta plastique ! >> lance t-elle souvent à Clémentine. Clémentine qui la rassure à chaque fois en précisant : << Tu t'en fous, si c'est pour montrer ta chatte et te faire surprendre entrain de pisser tu n'es pas obligée d'être Miss France ! >>. Après la vaisselle, nous passons au salon. Le bon dessert.

Bonne nuit à toutes les coquines qui n'ont pas cessé de se faire toucher, lécher tout le week-end. Elles vont se déguster du jus de cuisson d'une grosse nouille juteuse sous les draps, avant un bon dodo. Demain, il y a école...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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La rentrée

La fin des vacances. Il faut renouer avec les obligations. Les enchantements sylvestres nous tirent de nos profonds sommeils un peu avant sept heures. Le gazouillis des oiseaux. L'écoulement d'une source. L'étrange résonance d'une forêt que l'on devine dense. Ce sont quarante cinq secondes d'une illusion bluffante. Le silence soudain de nos I-phones, qui lui succède, est presque angoissant. Déprimant. Clémentine vient se blottir contre moi. Son gémissement est un peu le prolongement des bruits de la forêt. Quelques bisous, quelques papouilles et nous nous précipitons aux toilettes. Puis à la salle de bain. L'eau fraîche sur nos visages avant d'enfiler nos lycra de sports. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Le lundi matin, il reste de la brioche. Il suffit de la mettre au four à micro ondes. Elle retrouve son moelleux.

Clémentine fait le café en me racontant ses rêves nocturnes. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en écoutant mon histoire. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre virée vélo de hier. Nous mangeons de bon appétit en envisageant d'en refaire une plus courte en fin d'après-midi. Clémentine termine à seize heures et est de retour vingt minutes plus tard. << Deux heures de biclou c'est jouable ! >> précise t-elle. La journée s'annonce magnifique avec ce ciel déjà entièrement bleu. Sept heures vingt cinq. Nous hésitons. Un bon jogging ça situe bien les choses. La température extérieure est de 12°. << Allez, on fait preuve de courage ! >> s'exclame ma complice. Nous revêtons les K-ways. La fraîcheur est cinglante. Des mouvements d'échauffement. Des pompes surtout.

C'est parti. Quarante cinq minutes d'un running gratifiant. Tels des vainqueurs, fiers d'avoir surmonté nos craintes, nous revenons pour la douche. Habillé de mon jeans, d'un sweat, chaussé de baskets, je redescends le premier. Je sors l'auto du garage pour la faire chauffer un peu. Il est huit heures quarante. Clémentine me rejoint. Vêtue d'un pantalon beige à pinces et à plis, de mocassins brun clairs assortis à sa veste de fin velours cintré à la taille. Haute silhouette aux cheveux flottant sur ses épaules. Ses bras autour de mon cou pour me confier : << Tu vas me manquer jusqu'à midi. C'est toujours difficile le premier jour ! >>. En s'asseyant au volant, elle conclue : << À tout à l'heure ! >>. Je regarde la voiture monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement.

Je fais quelques pas sous un soleil généreux. Pas encore gratifiant en chaleur mais enthousiasmant par sa présence. Tout est vert, fleuri et printanier. Je rentre pour faire notre vaisselle, recouvrir notre lit. Je redescends pour aller dans l'atelier. J'ai une nouvelle toile qui m'attend. Posée sur le chevalet. Un paysage d'après une photo prise lors d'une de nos randonnées pédestres. Installé sur ma chaise, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins dans une sorte d'extase pas du tout mystique. Trop heureux de retrouver ma passion. Le temps s'écoule alors dans une dimension autre. Je n'en ai plus la réelle perception. Ce sont mes horloges biologiques qui prennent le relai de mes sens. Quand mon estomac se met à gargouiller, je sais que midi n'est plus très loin. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Je fais gonfler du riz complet. Deux filets de colin à la poêle. J'y rajoute un petit pot de crème fraîche. Je râpe de ce succulent gruyère d'Appenzeller.

L'assaisonnement de deux endives. Très certainement les dernières de la saison. À peine ai-je posé les assiettes et les couverts que Clémentine rentre de cours. Elle me saute au cou, mitraille mon visage de bises avant de m'entraîner dans le cabinet de toilettes de la salle de bain du bas. Déjà en se lavant les mains elle me raconte sa matinée. Nous mangeons. Clémentine aime son métier d'enseignante. C'est une passion sans doute égale à la mienne pour la peinture. Je l'écoute partager d'amusantes anecdotes universitaires. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, nous mettons au point l'itinéraire vélo de cet après-midi. Ce ne seront que deux petites heures mais avec cette météo elles s'annoncent prometteuses. La vaisselle. Brossage des dents.

Clémentine m'entraîne à l'étage. Elle se change. Jupe beige pour remplacer le pantalon. << Toujours une culotte en cours ! >> lance t-elle. Nous en rions de bon cœur. Un T-shirt sous une fine veste beige. Les mêmes mocassins aux pieds. Nous récupérons nos tenues vélos. Nous dévalons les escaliers. J'accompagne ma complice jusqu'à sa voiture. Un dernier bisou. Je la regarde partir. La main levé pour un dernier coucou. Je descends jusqu'à la rivière. Il fait chaud avec 24°. Une invitation à l'évasion. C'est une bonne idée de prévoir une escapade d'ici deux heures. Je peins en nous imaginant pédaler allègrement sous le soleil de cette fin avril. Seize heures. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je quitte l'atelier pour la salle de bain du bas. Je revêts mon short de lycra noir, mon T-shirt de lycra bleu. Mes baskets. Je sors pour vérifier l'état de nos bicyclettes. Un petit coup de pompe dans les pneus. 5,5 bars à l'avant et à l'arrière. Huile sur les chaînes.

La voiture descend les pavés autobloquants depuis le portail. Clémentine la range dans le garage. Me saute au cou. << Regarde ! >> fait elle en faisant tournoyer sa culotte au-dessus de sa tête. Elle rajoute : << C'est pour toi ! >>. Nous rions aux éclats en courant pour rentrer. Un pipi. Clémentine se change. Vêtue d'une de ses jupettes de lycra, d'un T-shirt, nous nous précipitons au dehors. Trop impatients de filer. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois qui l'enjambe. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Cette fois, en direction du bourg. Contre un léger vent de Nord Est qui nous poussera au retour. Il fait chaud. Ce lundi 28 avril est une véritable journée de juillet. Il y a quelques cyclistes. Principalement des séniors vêtus façon "Tour de France".

Nous traversons le bourg désert et silencieux pour prendre en direction des collines. La piste monte. Voilà la chapelle. Ça grimpe sur deux kilomètres. Puis c'est un enchaînement de petits cols. C'est absolument magnifique. Là-bas, les ruines de l'ancienne ferme. C'est là que nous savourons nos pommes et que nous buvons quelques rasades d'eau fraîche. << C'est une journée d'été. C'est génial ! >> s'écrie Clémentine en tournoyant sur elle-même. Sur la pointe des pieds comme le ferait une ballerine. Sa culotte noire. J'applaudis. << Tu sors ta bite ! >> lance t-elle. Nous rions. C'est par le côté gauche de mon short moulant que je sors mon Zob. Tout mou. Le short fait garrot. L'aspect est plutôt ridicule. << Il faut la mettre au soleil. Cette pauvre petite chose sent toujours le renfermé ! >> dit elle. Nous rigolons comme des bossus. << Regarde, un mec en vélo ! >> s'exclame soudain Clémentine. Il y a cycliste en tenue "Tour de France" qui arrive.

<< On se planque ! >> lance Clémentine. Je remballe. Nos vélos sont invisibles derrière les bosquets. Nous les rejoignons. C'est un sénior athlétique qui descend de sa bicyclette qu'il pousse sur une dizaine de mètres. Il marche en canard à cause de ses chaussures à crans. Il pose sa machine contre le muret. Il sort sa bite en regardant partout autour de lui. Il se met en position. << Tu surveilles. Au moindre blême tu rappliques ! >> chuchote Clémentine. Le mec se met à pisser contre le muret quand cette superbe jeune fille, le dépassant d'une demi tête, lui fait : << Bonjour. Oh, excusez-moi ! >>. Il tourne la tête. Certainement bloqué par cette apparition, son jet cesse immédiatement. Clémentine enfonce le clou en s'arrêtant. Elle se retourne pour demander : << Vous auriez peut-être l'heure s'il vous plaît ? >>. Le type, tenant sa bite de la main droite consulte sa montre à la gauche << Dix sept heures trente ! >> répond -il.

Il est encore gêné par la surprise. Rapidement toutefois il prend conscience de la chance et du privilège qui viennent de surgir. Je suis planqué derrière les broussailles. Prêt à intervenir. Notre champion cycliste se tourne pour présenter sa bite à la jeune fille. Celle-ci reste immobile, souriante, à fixer son sexe. Le mec me tourne le dos mais j'imagine aisément ce qu'il fait en voyant bouger son coude. << Je vous ai dérangé. Je vous laisse à vos petites affaires ! >> lance t-elle en tournant les talons. << Attendez, on pourrait faire connaissance ! >> s'exclame le bougre. Clémentine se retourne une nouvelle fois. Elle reste silencieuse et souriante. Notre gaillard se pignole à présent frénétiquement. << Ça vous tente ? >> demande t-il. << Quoi donc ? >> demande la jeune fille, espiègle. J'adore quand ma complice fait sa vicelarde. Je me branle moi aussi en admirant sa prestation. Que va t-il se passer ? Elle reste immobile, silencieuse.

Il se passe peut-être deux ou trois minutes. Notre sénior branleur est soudain agité de soubresauts. Pas l'ombre d'un doute, il éjacule. Je vois du foutre tomber au sol alors qu'il pousse un profond râle. Je suis pourtant à une cinquantaine de mètres et je l'entends marmonner. Clémentine s'accroupit. Cuisses écartées, ses coudes posés dessus, son menton en appui sur ses mains. Elle admire l'air amusé. Le type se ressaisit. C'est à son tour de s'excuser. << Oh mais il n'y a aucun mal à se faire du bien ! >> lance t-elle. Sa position, d'une indécence folle, qu'elle accentue encore devant cet inconnu qui n'en croit probablement pas ses yeux. Clémentine se redresse en disant : << Je suis dans les environs demain, vers quinze heures. On se voit ? >>. Notre gagnant au loto du sexe s'écrie : << Oui, sans problème, je serai là ! >>. Le type agite sa queue pour en faire tomber les dernière gouttes en se mettant à pisser. << À demain alors ! >> lance la fille.

Clémentine vient me rejoindre. Me découvre en pleine branlette. << Viens, on s'arrache avant qu'il ne se pointe ! >>. Nous poussons nos vélos à toute vitesse en évitant les orties. Nous sautons sur nos selles pour dévaler la pente à toute vitesse. C'était sans compter sur notre Raymond Poulidor à la retraite. Il nous dépasse sur son vélo de course. Sans rien dire. Il doit comprendre. Il fonce pour disparaître après le virage. Nous arrivons au bourg en riant de nos frasques. << On revient demain ? J'ai envie de m'amuser. Ce mec à l'air du bon vieux vicelard ! >> me fait Clémentine alors que nous arrivons à la maison. Je l'encourage vivement à y retourner. Morts de faim, nous préparons la bouffe. Des pommes de terre précuites avec deux escalopes de poulet. Salade de carottes. C'est miam.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur cette nouvelle aventure. << Je m'éclate dans ces situations ! C'est délirant. Si je ne te savais pas dans les environs, je serais morte de trouille. Sans toi, tout cela ne serait tout simplement pas possible ! >> me fait Clémentine à plusieurs reprises durant le repas. Elle me confie ses ressentis dans ces situations. << Il y a quand même de sacrés vicelards ! >> lance t-elle en venant s'installer sur mes genoux. Je réponds : << Il y a quand même de sacrées vicelardes ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Le mardi Clémentine termine à midi. Nous mettons rapidement au point la stratégie de la "rencontre". La vaisselle. Tout cela nous a considérablement excité. Au salon, alors qu'elle est vautrée dans le canapé, j'offre à ma complice un cunnilingus qui la fait trembler de plaisir. Un premier orgasme pisseux avant de lui faire l'amour. Entre deux "frénésies", elle me confie ses secrets de femme.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui se réjouissent des choses à venir. Sous les draps, dans les bras de leur coquin, avant de plonger dans ceux de Morphée...

Julien (vigile pour coquines exhibitionnistes)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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Éjaculator

Presque sept heures ce mardi matin ensoleillé. Clémentine me réveille avant les bruits enchanteurs de la forêt. Venant se serrer contre moi, une cuisse sous mes fesses, l'autre posée sur mon érection naissante, elle se frotte lascivement. << J'ai fait un rêve érotique ! >> murmure t-elle à mon oreille. Juste à l'instant ou se font entendre les oiseaux invisibles qui gazouillent, la source qui s'écoule. Elle attrape ma tumescence alors que je la serre encore plus fort. Je chuchote : << Viens, tu vas me raconter tout ça devant des tranches de pain grillées, beurrées ! >>. Nous nous levons pour nous précipiter aux toilettes. Puis à la salle de bain où nous passons de l'eau froide sur nos visages. Vêtus de nos tenues sports, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine se met à la préparation du café. En m'occupant des œufs et du bacon, j'écoute son rêve érotique : << Nue sur mon vélo, dans la forêt, avec gens qui se branlent et qui applaudissent ! >>


Les rêves de la femme que j'aime sont le plus souvent surréalistes. Surtout les fins. Cette fois elle tombe dans une sorte de marre qui devient baignoire. Nous prenons notre petit déjeuner en rigolant comme des bossus. Un rêve très certainement suscité dans son inconscient par notre aventure de la fin d'après-midi de hier. << Je veux absolument y retourner cet après-midi ! >> s'exclame Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme. Sept heures vingt cinq. Nous nous brossons les dents dans la salle de bain du bas avant d'enfiler les K-ways. Quelques mouvements d'échauffement sur le perron. Quelques pompes dans la fraîcheur matinale. Le ciel est déjà entièrement bleu. Seulement 13°. Nous courrons le long de la rivière. Quarante cinq minutes d'un super jogging.

La douche. Habillé le premier, je redescends pour remettre le K-ways. Je sors la voiture du garage. Huit heures quarante. Clémentine me rejoint vêtue comme hier. Pantalon beige, mocassins bruns clairs, veste de fin velours marron clair sur un chemisier crème. Ses bras autour de mon cou pour de derniers bisous. << Je veux faire du vélo ! >> dit elle en s'asseyant au volant. Avec un clin d'œil et en mimant une masturbation masculine. Je la regarde partir. Je me dépêche de rentrer pour faire la vaisselle, recouvrir notre lit. Je descends dans l'atelier. Installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à notre virée vélo de hier. À l'impatience de ma compagne pour la récidive de l'après-midi. C'est carrément une rendez-vous avec "Éjaculator". Ce sénior cycliste qui se branlait frénétiquement jusqu'à l'éjaculation. Devant elle. Clémentine l'a baptisé ainsi "Éjaculator".

Il est onze heures. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Je fais une pâte à pain. Je la laisse reposer sous un linge dans le saladier. Dans la poêle je fais rissoler ail, oignon, champignons avant d'y rajouter des tranches de tomates. Je râpe de ce délicieux gruyère Suisse. J'étale la pâte sur les trois plaques du four électrique. Four qui préchauffe rapidement à 350°. Je répands la garniture sur la pâte. Je recouvre de gruyère. Au four. Pendant que je fais l'assaisonnement d'un gros concombre. Les assiettes, les couverts. Clémentine rentre de cours. Elle me saute au cou, morte de faim en devinant ce que j'ai préparé. L'odeur qui flotte dans la cuisine. Elle m'emmène dans le cabinet de toilettes de la salle de bain du bas. En se lavant les mains elle raconte sa matinée.

Nous savourons ces pizzas délicieuses en revenant sur le programme de l'après-midi. Julie viendra nous rejoindre en soirée. Il suffira de refaire une garniture, la pâte étant déjà prête. Avec une salade de carottes. Il faudra être de retour pour dix huit heures trente. Nous disposons donc de tout notre temps. Nous traînons un peu à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine revient sur "Éjaculator". << Un beau vieux. Tu ne l'a pas bien vu parce qu'il te tournait le dos. Une drôle de bite avec une sorte de bourrelet sur la gauche. Sans doute une malformation ! Mais la quantité de sperme impressionnante ! >> raconte ma complice. Je garde à l'esprit la quantité de foutre que j'ai vu tomber dans l'herbe. Nous en rions aux éclats. Je dis ; << Et tu vas revoir ce type ! >>

<< Je suis une salope, que veux-tu ! >> s'exclame t-elle. Nous en rions aux éclats. Dès la vaisselle terminée, nous montons nous brosser les dents et nous changer. Il fait chaud avec une température extérieure de 24°. Une véritable journée d'été pour un 29 avril. Clémentine porte la même jupette lycra beige, un T-shirt de coton gris. Je suis en short de lycra noir, T-shirt de coton vert. Je pourrais mieux me fondre dans la verdure, caché pour surveiller et regarder. Nos baskets. Nous dévalons les escaliers. Dans le petit sac à dos, des fruits secs, les K-ways. C'est avec nos bouteilles d'eau à la main que nous traversons le jardin en courant. Je vérifie le gonflage des pneus. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Comme hier, un léger vent de Nord Est de face qui nous poussera pour le retour. Nous croisons quelques cyclistes.

C'est sous un soleil chaud que nous pédalons d'un bon rythme. Nous traversons le bourg désert. Deux voitures garées devant la chapelle. La côte s'annonce. Il faut cesser de bavarder pour se donner dans l'effort de la montée. Nous arrivons aux bâtiments abandonnés de l'ancienne ferme. Nous planquons mon vélo. Il va être quatorze heures trente. Clémentine retire sa culotte. Nous choisissons ensemble la meilleure cachette. Je sors la minuscule paire de jumelles du sac. Nous restons dissimulés derrière le haut muret. La cachette idéale car il y a du lierre et des herbes. Clémentine me fait un dernier bisou avant de monter sur sa bicyclette. Je la vois monter la pente pour passer derrière les arbres. Nous n'attendons pas plus d'une dizaine en minutes en nous faisant des signes. Des coucous de loin.

Voilà "Éjaculator". Vêtu comme hier de sa tenue "Tour de France". Il pose son vélo de course blanc contre le muret. Il observe dans toutes les directions. Il se penche pour regarder derrière le muret. Je ne suis qu'à une cinquantaine de mètres mais il ne peut pas me voir derrière les épais bosquets. Il voit arriver Clémentine. Elle met pieds à terre à une dizaine de mètres du quidam. J'entends correctement. << Bonjour ! C'est un plaisir de vous revoir ! >> lance le cycliste. << Bonjour ! >> répond simplement la jeune fille. Notre sénior athlétique ne perd pas de temps. Il me tourne le dos. Je regarde avec la paire de jumelles qui agrandit huit fois. C'est certain, il a déjà sa bite à la main. Il prend appui contre le muret. Je le vois à présent de profil. Le bougre se masturbe.

Clémentine reste debout, en retrait, tenant sa bicyclette. Ils bavardent à présent à voix plus basses. Je n'entends plus vraiment. En effet, la bite de ce type présente une particularité. Ce "bourrelet" dont à parlé Clémentine. Une bite d'une quinzaine de centimètres. Plutôt fine si ce n'est cet étrange renflement au milieu. Clémentine pose son vélo contre le muret. Le chemin est désert. Rares doivent êtres les cyclistes qui quittent la piste à une centaine de mètres plus haut pour s'aventurer jusque là. Elle s'accroupit. Comme hier, cuisses écartées, coudes posés dessus, son menton sur ses mains. L'absence de culotte rajoute à l'érotisme extraordinaire de la situation. Le type, tout en se branlant, se rapproche. << C'était votre mari, hier quand je vous ai croisé ? >> demande notre masturbateur.

<< Non, mon ami. Il me rejoint d'ailleurs ici dans une vingtaine de minutes ! >> répond la jeune fille. Sur cette révélation, notre gaillard accélère encore le mouvement de son poignet. Il se déplace. Se rapproche de Clémentine. Je suis prêt à sauter par dessus le muret et à courir à son secours si les choses devaient mal tourner. Je me masturbe donc en restant extrêmement vigilant. Clémentine ne bouge pas mais se redresse pour éviter la crampe. "Éjaculator" éjacule. Cette fois j'assiste à ce véritable déluge de foutre qui tombe sur la terre caillouteuse du chemin. C'est impressionnant. Le type est agité de spasmes en poussant de petits cris ridicules. Suraigus. Surréalistes. Il s'appuie contre le muret en haletant. Il reprend son souffle. Je l'entends dire : << De telles émotions, ce n'est plus de mon âge ! >>. Clémentine se rapproche. S'accroupit devant ce type. Il tient sa bite toute molle. Clémentine pose ses mains sur ses hanches. Hume la queue.

Je n'en crois pas mes yeux. Elle se met à sucer ce salaud avec une expression passionnée. Le type semble très gêné. Il pose ses mains sur le muret derrière lui pour regarder la pompeuse. Je ne comprends pas ce qu'il murmure. Il y a un profond sentiment de dégoût qui se mêle à mon excitation. Pourquoi sucer après plutôt qu'avant ? Clémentine, tout en suçant, se redresse. Penchée en avant, tenant "Éjaculator" par la taille. À présent, il tente de la repousser. Je l'entends s'écrier : << Arrêtez s'il vous plaît, vous n'arriverez plus à rien. Je suis trop épuisé ! >>. Clémentine cesse. Se redresse en demandant, inquiète : << Ça ira pour redescendre ? >>. Note sénior se précipite vers son vélo pour saisir la gourde. Il boit longuement en remballant sa bite mollasse et étrangement déformée.

Clémentine reprend sa bicyclette. << Bonne route ! >> lance t-elle à notre Laurent Jalabert à la retraite. Il monte sur sa machine. Il semble avoir retrouvé toutes ses facultés. Il pédale avec difficulté pour monter la pente en rajoutant : << Ce n'est plus de mon âge. En tous cas, c'était génial. Merci ! >>. Il disparaît en haut du chemin. Je rejoins Clémentine. Nous rigolons comme des bossus. Nous grignotons nos fruits secs. << Dommage, je l'aurais bien fait juter une seconde fois cet emmanché. Ce que j'ai gouté semblait prometteur ! >> dit elle alors que nous ne cessons de rire de cette aventure pour le moins épique. Elle rajoute : << Il me reste à savourer la tienne ! >>. Posant sa main sur ma bosse. Je sors ma queue. Trempée par les effets de mon excitation et de mes branlettes.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qui se réjouissent de retrouver le "petit animal de compagnie" et de savourer une seconde pizza en soirée...

Julien (vigile)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Virée à bicyclettes

Il est sept heures dans deux minutes. Les bruits de la forêt. Nos I-phones, posés sur nos tables de nuits, de chaque côté du lit, nous offrent ce premier enchantement. Quarante cinq secondes capturées en live quelque part dans le monde. Clémentine vient se blottir dans mes bras. J'adore son gémissement matinal. Quelques bisous, quelques papouilles et nous nous précipitons aux toilettes. À la salle de bain pour nous passer les visages à l'eau fraîche. Vêtus de nos lycra de sports, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine prépare le café en me racontant ses aventures oniriques. Je savoure son récit en pelant les kiwis, en pressant les oranges. Je n'ai pas le privilège de me rappeler de mes rêves. C'est donc un plaisir d'entendre ceux de la femme que j'aime. Une joie.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur ce qui c'est encore passé hier. "Éjaculator". Nous en rions aux éclats. << J'espère qu'il n'a pas fait un malaise sur son vélo en rentrant ! >> lance Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en envisageant déjà l'escapade de cet après- midi. << C'est la journée conne. Je suis obligé de partir juste pour une heure. C'est vraiment très con ! >> rajoute t-elle. Nous ferons comme d'habitude. À peine sera t-elle de retour que nous filerons sur nos machines. Sept heures vingt cinq. La journée s'annonce magnifique. Nous revêtons les K-ways. La température extérieure n'est que de 16°. Nos mouvements d'échauffement. Nos pompes. C'est parti pour un jogging de quarante cinq minutes le long de la rivière. La douche au retour. Je me vêts en premier.

Je dévale les escaliers pour me retrouver sous un ciel bleu où règne en maître une soleil majestueux. Je sors l'auto du garage. Huit heures quarante. Clémentine me rejoint. Une jupe beige. Des mocassins beiges. Un chemisier crème sous une veste de lin beige. Élégante jeune femme qui passe ses bras autour de mon cou pour de dernières bises. << N'oublie pas que je t'aime ! >> dit elle en s'asseyant au volant. Je regarde la voiture monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Un dernier coucou. Je fais quelques pas dans la propriété avant de rentrer pour faire la vaisselle, recouvrir notre lit. Je redescends dans l'atelier. Installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à hier, à "Éjaculator" et à la compagnie de Julie en soirée.

Onze heures. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Pendant que cuisent les coquillettes j'émince trois belles escalopes de poulet et de gros champignons de Paris. Ail, échalote. Persil, ciboulette. Le tout à feux doux dans la poêle. Je concocte une Béchamel. J'égoutte les coquillettes que je verse autour des cinq grosses bouchées à la reine dans le plat carré en terre cuite. Je râpe de ce succulent gruyère Suisse. Je verse le contenu de la poêle dans la Béchamel. J'y rajoute du gruyère. Je remplis les bouchées de cette garniture. Je recouvre le tout du reste de gruyère. Je saupoudre de graines de sésames grillées. Onze cerneaux de noix. Au four électrique afin de laisser mijoter longuement à 100°. Il reste de la garniture pour accompagner le riz complet que je fais gonfler à l'eau des pâtes.

L'assaisonnement d'une laitue dont je lave les feuilles également pour ce soir. Les assiettes, les couverts et voilà Clémentine qui rentre de cours. Elle me saute au cou avant de m'entraîner aux toilettes dans la salle de bain du bas. Nous mangeons de bon appétit. J'adore l'entendre me raconter sa matinée. Il y a souvent d'amusantes anecdotes universitaires. Quand elle porte une jupe, Clémentine aime bien s'installer à califourchon sur mes cuisses, ses mains caressant ma nuque. Elle se frotte lascivement en me confiant s'être masturbé au retour. Précisant une fois encore : << Je fais très attention, je te promets. De toute façon je ne commence que sur le tronçon de la route communale, je ne croise jamais aucune bagnole ! >>. Je caresse ses seins minuscules sous son fin chemiser de coton crème.

La vaisselle. Nous sortons pour faire quelques pas sous cet étonnant soleil de juillet alors que nous ne sommes encore que le 30 avril. Je dis : << Cet après-midi, je sors le mobilier de jardin. Demain nous prendrons notre premier repas dehors ! >>. Clémentine sautille autour de moi en s'écriant : << Bonne idée ! >>. Elle s'accroupit soudain à l'angle de l'abri à bois. Je comprends rapidement. Monsieur Bertrand monte le chemin depuis chez lui. Un sachet de vieux pain à la main pour aller nourrir les canards au bord de la rivière. Je me planque dans l'abri à bois. La porte entre baillée. Louis tombe sur ce spectacle qui n'est pas nouveau. Il s'arrête : << Bonjour Clémentine. Toujours à me réserver de belles surprises. Tu es adorable ! >> lance t-il en s'appuyant contre le portillon de la clôture qui sépare notre propriété du chemin. << Bonjour Louis. C'est plus fort que moi, quand je te vois monter, j'ai des pulsions ! >> répond t-elle. Ils rient.

Clémentine se redresse pour aller faire trois bises à notre voisin. Elle lui palpe la braguette. << Tu la veux un peu ? >> demande le retraité salace. << Non, je n'ai pas le temps, je bosse dans trois quart d'heure ! >> répond t-elle en retirant sa main. En s'éloignant elle conclue : << À un de ces jours. Tu me la donneras un peu ! >>. Notre vieux salopard continue pour descendre vers la rivière. Je rejoins Clémentine devant sa voiture. Elle me dit : << Je le suce un de ces jours ce vieux pervers. Tu es d'accord ? >>. En riant, je réponds : << Moi oui, mais lui ? >>. Clémentine attrape ma main en riant. C'est en courant que nous rentrons afin qu'elle récupère son cartable et son sac à main. Un dernier pipi. Je l'accompagne jusqu'à son auto. Il va être treize heures quarante. Deux derniers bisous.

À peine est-elle repartie que je vais au garage. Je retire les bâches du mobilier de jardin soigneusement empilé au fond. Plusieurs allées et venues. La table et les quatre chaises de métal blanc installées près du bassin. Les fauteuils en rotin synthétique. Les coussins. À l'ombre du saule dont les branches trempent dans l'eau. C'est un véritable orchestre de grenouilles qui croassent sur les nénuphars. La saison des amours. Je fixe la balancelle aux montants métalliques. Les coussins. Tout est près et si cette météo persiste nous pourrons prendre nos prochains repas à l'extérieur. Je vérifie également le gonflage des pneus de nos bicyclettes. Il est quatorze heures trente quand je retourne dans l'atelier. Juste pour y peindre une petite demi heure. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je monte me mettre en tenue vélo. Short et T-shirt.

Vautré dans un des deux fauteuils du jardin, j'admire les vols de papillons au-dessus du bassin. Le bruit du moteur. Clémentine rentre de cours. Elle découvre le mobilier de jardin. À peine a t-elle rangé la voiture au garage qu'elle me rejoint précipitamment. J'ai la queue dans la main, bien raide en disant : << Dis bonjour à la professeur. Elle est toute contente de te retrouver ! >>. Clémentine, éclatant de rire, me fait une bise sur le front avant de se pencher pour gober l'extrémité de ma bite quelques secondes. Elle s'exclame : << Bonjour bitounet ! >>. Je me lève. C'est en courant que nous rentrons. Un pipi et Clémentine revêt ses vêtements vélo. Il fait chaud avec 27°. C'est en jupette lycra noire, en T-shirt de coton blanc, baskets qu'elle me saute au cou en s'écriant : << Viens, on s'arrache ! J'attends ce moment depuis ce matin ! >>. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable.

Nous croisons nombre de cyclistes. Il nous faudra être de retour pour dix neuf heures. Juliette vient manger à la maison. Elle va apprécier les bouchées à la reine. Nous aussi. Il est seize heures quand nous arrivons au pont en fer. Nous prenons le sentier de gauche. Quelle surprise de retrouver les vaches dans les prés. Ce sont des journées extraordinaires depuis une semaine. L'été avec deux mois d'avance. Il faut que ça dure. Nous arrivons aux étangs. Il y a les cabanons. Des jardins potagers privatifs. Il y a là des pêcheurs mais également des gens qui préparent les semences, qui bêchent leurs parcelles. Une ambiance bucolique et intemporelle. Celle de nos campagnes. Clémentine m'a emmené par là avec l'idée d'une opportunité exhibe. En rusant il est possible de s'amuser.

Il y a une occasion en or. Un pêcheur, isolé, à l'angle d'un des trois étangs. À l'ombre des acacias en fleurs et feuillus. En poussant les vélos, nous nous approchons discrètement. Dissimulés par les fourrés. Clémentine retire sa culotte qu'elle me tend en disant : << Au moindre souci tu viens ! >>. C'est évident. Je suis le "vigile" depuis plus de sept ans. Le "garde du corps". Je reste caché. Les vélos dans l'herbe. On ne peut nous voir de nulle part. Je sors ma queue. J'adore me branler en regardant ma compagne se livrer à ses exhibitions. Là-bas, à une trentaine de mètres, elle me tourne le dos. Accroupie, cuisses écartée, face au pêcheur à une vingtaine de mètres. Je tire l'I-phone du petit sac à dos. Je filme d'une main, je me branle de l'autre. Tout en jetant des coups d'œil attentifs partout autour de nous.

Le pêcheur, un quinquagénaire à l'air débonnaire, observe cette sublime salope qui reste immobile. Elle porte ses lunettes noires, ses cheveux défaits contribuent à préserver son anonymat. Elle redresse la tête. Fixe t-elle sa "victime" ? Impossible de le savoir. Je cesse de me masturber pour éviter de bouger en filmant. Même si l'I-phone permet la fonction anti mouvements. Je préfère avoir de belles images. Clémentine sera tellement heureuse de se voir en pleine "action". Le silence. Quelques gazouillis d'oiseaux. Des papillons blancs virevoltent. Le pêcheur vient de faire une touche car son flotteur vient de disparaître. Il se lève assez péniblement. Sa canne se courbe. C'est une sacrée prise. Une carpe d'au moins cinq kilos. Il ne prête plus la moindre attention à la jeune fille qui pisse subitement. << Bravo ! >> s'écrie Clémentine en dirigeant ses jets avec la puissance habituelle. << C'est ma seconde prise aujourd'hui ! >> répond le type.

<< Vous les mangez ? >> demande la pisseuse en laissant s'échapper les dernières giclées dans l'onde. Le pêcheur répond, comme si tout cela était parfaitement normal : << Avec des frites et une salade verte, c'est un délice. C'est ma femme qui prépare la cuisone ! >>. Devant cette scène surréaliste, j'ai complètement débandé. Clémentine se redresse. Toujours en me tournant le dos, cambrée sur ses genoux fléchis, elle se touche. Le pêcheur, bien plus préoccupé par ce poisson qui s'agite en agonisant dans l'épuisette, n'y prête plus attention. Ce n'est qu'après l'avoir déposé dans le grand seau à sa gauche qu'il s'adresse à la branleuse : << Vous m'avez porté chance dites donc. Revenez pisser quand vous voulez. L'étang ne débordera pas ! >>. Je suis plié de rire. Ce n'est pas la première fois que j'assiste aux exhibes de Clémentine. Mais c'est la première fois que cela se passe dans de telles situations épiques et surréalistes.

Elle vient me rejoindre en se touchant. << Tu as vu ça. Il préfère sa carpe ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Nous récupérons nos bicyclettes. Une seconde expérience serait la bienvenue. Je félicite la femme que j'aime pour sa remarquable prestation. Nous rions comme des fous. À n'en point douter, ce souvenir nous restera à tout jamais. << Montre-moi le film ! >> s'écrie Clémentine. Nous posons les bicyclettes contre la clôture. Un couple de retraité bêche son jardin. Assis sur une pierre nous regardons l'écran du téléphone. Nous revivons la scène délirante. Il n'y a pas de réelle autre occasion. Là-bas, il y a bien un cycliste en VTT qui se pointe. Je m'éloigne pour aller bavarder avec le couple. Je ne vois que la tête de Clémentine derrière les bosquets qui se fait surprendre ainsi, accroupie.

Le cycliste met pieds à terre et se met à bavarder. L'heureux privilégié ne s'attendait probablement pas à tomber sur une merveilleuse salope. Je suis à une cinquantaine de mètres. Tout en discutant avec ces gens qui ne se doutent évidemment de rien, je jette de fréquents regards vers le mec. Je le vois parler avec de grands gestes. Je le vois rire. Il se touche quelques instants. Sans doute pour appuyer des propos que je devine bien salaces. Lui aussi, regarde souvent par là. Notre présence doit très certainement tempérer les possibilités. Il finit par remonter sur sa machine. Il passe tout près de nous en nous adressant un : << Bonjour ! >>. Là-bas, Clémentine s'est redressée. Je salue le couple avant d'aller la rejoindre. Nous remontons sur nos machines. Direction la piste cyclable. Elle me raconte les propos échangés : << Il m'a proposé une pipe. Il en avait une grosse dans son short. Il se la touchait ! >>. Retour à la maison pour 18 h45.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui retrouvent une autre salope pour savourer un bon repas en évoquant toutes sortes de déviances vécues par l'une comme par l'autre. Avec le coquin qui se lève à plusieurs reprises pour agiter sa bite vers l'une, vers l'autre. Avant une soirée branle...

Julien



NOTE
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Le premier mai

Notre grasse matinée nous emmène aux environs de neuf heures. En ouvrant les yeux, quelle joie de voir un ciel bleu par les deux portes fenêtres de la chambre. La luminosité d'un mois d'août. Clémentine saisit mon érection matinale, imite le bruit d'un moteur et change les vitesses. Nous rions aux éclats. L'impérieuse envie de soulager nos vessies ne nous permet pas de passer la cinquième et de rouler plus vite. Nous courons vers la porte. Après les toilettes, c'est la salle de bain. Vêtus de nos tenues de jogging, nous ouvrons une des portes fenêtres pour nous enivrer de cet enchantement sur le balcon. Il y a certes une fraîcheur mais mais c'est tellement agréable et revigorant. Morts de faim nous dévalons les escaliers. Clémentine s'occupe du café en racontant son rêve.

Je presse les oranges, je pèle les kiwis, plié de rire car elle le fait en imitant l'accent Corse de Juliette. Juliette avec qui nous avons passé la soirée. Une "soirée branle" après le délicieux repas. Juliette qui se réjouit de tenir notre galerie d'Art durant le mois de juillet. De pouvoir interpréter le rôle de la bourgeoise désœuvrée pendant un mois la ravie au plus haut point. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre ballade à bicyclettes hier après-midi. Le pêcheur, homme privilégié, bénit des Dieux, devant lequel Clémentine s'est offerte une superbe exhibe pisseuse. Nous mangeons de bon appétit en envisageant déjà notre virée vélo de cet après-midi. Ce jeudi premier mai est le premier jour des quatre d'une liberté totale que peut s'octroyer ma compagne. Le "pont".

<< Et c'est exactement pareil la semaine prochaine ! >> s'exclame t-elle en venant terminer sa tartine au miel, assise sur mes genoux. Nous traînons à table en faisant mille "plans" d'exhibitions possibles. En riant comme des fous des plus improbables. << Je pensais me calmer avec les années. Queue dalle. À vingt huit ans je me sens encore plus salope ! >> dit elle. Nous rigolons comme des bossus. La vaisselle. Nous nous brossons les dents. Trop impatients d'aller courir le long de la rivière. Nous assistions chaque jour à tous ces extraordinaires changements de ce printemps unique. Il est dix heures du matin et la température extérieure est déjà de 20°. Prometteur. Nous sortons. Shorts et T-shirt de lycra pour faire nos mouvements d'échauffement. Dix pompes l'un à côté de l'autre sur le perron.

C'est parti pour un running d'une heure. Nous pouvons prendre tout notre temps en ce jour férié. C'est tout simplement magique. Pas un souffle vent. Le gazouillis des oiseaux est une véritable symphonie. Il est onze heures quand nous revenons pour la douche. Vêtus de nos tenues vélos, nous dévalons les escaliers pour passer au salon. Installée sur mes cuisses, Clémentine allume l'ordinateur. Un mail de Julie qui nous rejoint samedi en fin d'après-midi. Un courriel de Juliette qui nous remercie pour la soirée de hier. Qui nous rappelle qu'elle organise un barbecue vendredi soir. Que nous sommes invités. Qu'il y aura entre autres invités, Séverine. Clémentine répond alors que je caresse ses seins, mes mains sous le fin lycra beige de son T-shirt. Sous sa jupette de fin lycra noir parfois.

Nous quittons le salon pour la cuisine. Il n'y a qu'à réchauffer les deux grosses bouchées à la reine dans leurs coquillettes. Pendant que nous procédons à la préparation de l'assaisonnement d'une salade de tomates que je lave une à une. Tout cela est méthodique et rapide. C'est par la baie vitrée de la véranda, grande ouverte, que nous allons mettre la nappe, les assiettes et les couverts sur la table de métal blanc près du bassin. Notre premier repas en extérieur. Un premier mai de surcroît. Clémentine suppute que ce sont peut-être là les signes annonciateurs d'un été caniculaire. C'est à l'ombre du saule dont les branches trempent dans l'eau que nous savourons notre repas. C'est toujours tellement meilleur quand c'est réchauffé. Nous ne traînons pas. Trop pressés de fuir.

Dès la vaisselle faite, les dents brossées, nous préparons le contenu du petit sac à dos. Barres de céréales, fruits secs. Nous nous enfuyons. Les bouteilles d'eau fixées sur les cadres de nos machines, nous descendons jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. C'est sous un soleil de plomb que nous prenons la direction du port. Vingt cinq bornes où nous croisons plein de monde. Des cyclistes, des joggeurs, des familles, des filles en rollers et même de ces sinistres crétins qui laissent déambuler leurs chiens sans les tenir en laisse. Idiots. La température qu'affichent nos compteurs kilométriques s'élève à 29°. Sur le canal que nous longeons il y a les premiers bateaux de plaisance. La saison commence officiellement ce premier mai sur ce tronçon.

C'est un spectacle de les voir franchir les écluses. Les employés VNF ne sont pas de congés aujourd'hui. Nous arrivons au port pour quatorze heures quarante cinq. Il y a un monde fou. C'est la fête du muguet. Organisée par la municipalité du bourg voisin. Nous fermons les vélos à cadenas derrière le cabanon de la capitainerie. Les volets sont ouverts. C'est une jeune femme qui s'occupe de l'accueil des premiers plaisanciers. Discrètement, Clémentine retire sa culotte pour la fourrer dans le petit sac à dos que je porte. Il contient nos K-ways et nos lampes frontales. Nous flânons un peu entre les stands et les manèges. Sous un véritable cagnard. Je propose de réserver une table pour la soirée. Manger sur la terrasse du bar restaurant au bout de la jetée est toujours sympa. Pizzéria.

Clémentine hésite. << Non, on rentre. Ce serait trop dur de rouler dans la nuit avec les ventres pleins ! >> finit elle par conclure. Nous traversons la route pour nous rendre à la supérette. Il n'y a pas foule. Ce qui est parfait. Dans les armoires congélateurs du fond, nous attendent nos pots de crème glacées Ben & Jerry's, "vanille pécan". Un must. Nous les dégustons assis sur le muret, les pieds dans le vide. L'endroit est stratégique. Juste à la bonne hauteur. Ce qui permet à Clémentine de s'offrir de petites exhibes. Ce cycliste qui pousse sa machine, débonnaire, a une vue parfaite sur l'invraisemblable touffe de cette sublime jeune fille qui suce sa cuillère de façon suggestive. Comme je suis assis à ses côtés, elle peut s'amuser en y mettant tout son talent. Je fais évidemment semblant de ne me douter de rien.

Pareil pour ce type qui tient son clébard à la laisse en longeant le mur. Il lève la tête. Lui aussi est gratifié de cette vue rare. Il va se luxer la nuque à se retourner ainsi. Nous portons tous deux nos larges Ray-ban "aviateurs" aux verres fumés. Ce qui permet de loucher sans que personne ne sache où nous regardons. Je bande comme le dernier des salauds des jeux de ma complice. Je bande au point de devoir redresser ma queue dans mon slip. C'est bien plus agréable. Clémentine y pose sa main, palpe en lançant : << Waouh, j'adore ! >>. Une envie de pisser après avoir jeté les pots vides dans une des poubelles. Les toilettes publiques, même pas la peine d'y penser. Le défilé est incessant. Les toilettes réservées aux plaisanciers sont fermées. Eux seuls détiennent la clef.

Il y a la possibilité d'aller pisser le long du canal. Il y a un pêcheur tous les dix mètres. Il y a la possibilité de pisser derrière les bâtiments de la supérette. Mais il y a celle beaucoup plus plaisante de monter jusqu'aux cimetière médiéval au sommet de la colline. Notre choix. Le chemin monte droit sur trois cent mètres. Sous l'écrasant soleil de plomb. Personne n'est plus enterré là depuis des dizaines d'années. C'est devenu un lieu touristique. Il y a évidemment du monde. Nous connaissons l'endroit idéal. Le local poubelles. C'est un rectangle entouré de murs d'environs cinq mètres sur cinq. De hautes poubelles grises sur roulettes qui dégorgent de branches, de fleurs fanées et de papiers gras. C'est là que Clémentine s'accroupit, bien au milieu, à l'abri d'éventuels regards. Je fais le guet.

<< Le mec au clebs ! >> lance t-elle. Il arrive par là, tenant son caniche blanc à la laisse. Le type est en bermuda, en chemisette, baskets. Une casquette vissée sur son crâne probablement chauve. Son ventre proéminent le précède. Clémentine attend mon signal. En filant me planquer entre deux poubelles, je dis : << Il arrive ! >>. Notre heureux privilégié vient de gagner au Loto. Il tombe sur cette sublime jeune fille, accroupie, cuisses largement écartées. La tête baissée pour se regarder le fion. Notre quidam ne se doute pas un seul instant que c'est une situation voulue. Il reste immobile à l'entrée du rectangle de béton. Silencieux. Il tourne la tête pour regarder partout. Personne. Nous entendons des voix, des éclats de rires plus loin, entre les tombes, les calvaires et les caveaux de familles.

Je vois Clémentine de dos. Mais je vois le mec de face. Son caniche qui tente de l'entraîner. Le bruit caractéristique du premier jet que lance Clémentine. Un jet qu'elle propulse à au moins trois mètres. Presque jusqu'aux pieds de notre heureux veinard. << Oh pardon, excusez-moi ! >> lance t-il mais sans bouger. Certainement pour se faire remarquer. Comme si Clémentine ne l'avait pas vu venir dans ses gros sabots. Un second jet ou elle répond : << Oh mais vous n'avez pas à vous excuser. C'est moi, je ne pouvais plus me retenir ! >>. Elle doit le fixer effrontément car elle a la tête relevée pour un troisième jet. Je me branle. J'assiste à ces choses depuis plus de sept ans. Et c'est encore comme une première fois. Le type palpe la braguette de son bermuda kaki. Vulgairement.

Je sais de quelles prouesses ma compagne est capable avec des records qui dépassent les cinq mètres. Il suffit qu'elle se cambre, prenne appui d'une main au sol derrière elle, qu'elle dirige son sexe vers le haut. Ce qu'elle fait en visant le mur à droite de notre "gagnant". Il descend la tirette de son short en disant d'une voix à peine audible : << Tu es une sacrée salope toi ! Ça te tente ? >>. Il présente une queue tordue vers la gauche. Petite et nerveuse. Je compte le huitième jet, tout aussi généreux. Une longue traînée de pisse forme une flaque sur au moins trois mètres. Il en dégouline du mur. Le type évite de marcher dedans. Comme à chaque fois qu'elle entend cette proposition Clémentine répond : << Quoi donc ? >>. Le mec répond en agitant sa queue : << Ça ! >>. Les jets commencent à faiblir. Se raccourcissent.

Notre ventru ne tente aucune approche. Il reste dans cette position. Clémentine se redresse. S'essuie avec le mouchoir en papier qu'elle tient à la main. Longuement. Prenant un grand plaisir à continuer cette exhibition d'une indécence folle. Notre homme doit lui arriver aux oreilles. L'expression de la plupart des voyeurs est toujours la même devant la haute taille de Clémentine. Avec son mètre quatre vingt deux encore accentué par un centimètre de semelles. Un regard souvent admiratif. Clémentine évite de marcher dans la véritable marre qu'elle a créé. Marre qu'elle contourne en passant tout près du quidam qui tient toujours sa bite. << Le spectacle vous a plu ? >> demande la jeune fille. Devant tant d'aplomb, notre quidam ne sait quoi répondre. Il se tourne pour la regarder s'en aller. Elle lui adresse un dernier signe amical de la main. Je suis bloqué là à regarder ce mec se "terminer" par une branlette frénétique. Clémentine qui revient en disant : << Et bien ! >>

Le type éjacule, complètement paniqué par le retour inopiné de la fille. Son foutre tombe dans la pisse. << Je vous ai fait cet effet là ? Vous m'en voyez flattée ! >> lance Clémentine alors que le mec, comme hébété, regarde partout autour de lui. Il ne pouvait pas s'attendre à ce retour. Ne pouvant se douter un seul instant de la salope à qui il avait affaire. Clémentine se touche effrontément en rajoutant : << Il fallait m'attendre, je vous aurai arrangé ça ! >>. Le type, confus autant que sidéré, remballe précipitamment. Son caniche peut enfin continuer sa ballade. C'est son chien qui l'entraîne alors qu'il bégaie des propos incompréhensibles. Je sors enfin de ma cachette. Nous rigolons comme des bossus. Clémentine me montre le foutre laiteux qui flotte sur la pisse. Il est 16 h30.

Bon retour à toutes les coquines bien allumées par cette exhibe rigolote mais excitante...

Julien (garde du corps)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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Le pont du premier mai

Qu'il est agréable de se réveiller ce vendredi sans artifice. Les bruits extérieurs sont bien réels. Surtout avec une des deux portes fenêtres de la chambre ouverte. Il a fait aussi chaud qu'un mois de juillet hier. Le gazouillis des oiseaux n'est pas issu d'une application. Clémentine vient se blottir contre moi. Saisissant mon érection naturelle au réveil, elle murmure : << J'ai beaucoup aimé nos aventures hier après-midi. Au point que je crois bien les avoir revécu en rêve cette nuit ! >>. Je glisse mes mains entre ses cuisses. C'est délicieusement moite. Impossible de résister plus longtemps à l'impitoyable envie de pisser. Nous nous précipitons aux toilettes. Puis à la salle de bain pour passer nos visages à l'eau fraîche. Vêtus de nos tenues sports, morts de faim, nous dévalons les escaliers. En préparant le café, Clémentine revient sur son rêve. Il diffère légèrement de la réalité vécu. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en écoutant.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur cette superbe exhibe dans le local poubelles du cimetière. << Les cimetières sont vraiment des endroits qui se prêtent à ce genre de jeux ! >> précise Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en organisant le planning de cette nouvelle journée. La météo sera identique. Il est prévu qu'il fera encore plus chaud. Ce soir nous sommes invités au premier barbecue de la saison, au haras, chez Juliette. Des plaisirs nous y attendent forcément. << Une vie d'hédonistes ! >> conclue ma compagne alors que nous débarrassons pour faire la vaisselle. Le brossage des dents avant de sortir dans l'agréable fraîcheur matinale. Quelques mouvements d'échauffement. Une dizaine de pompes. C'est le long de la rivière que nous pratiquons notre running. Une heure de plaisir sans concessions. La douche. Nous sommes déjà en tenues vélo alors qu'il n'est que dix heures quarante cinq. Nous allons au salon.

Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Deux courriels. Celui de Julie, impatiente de nous retrouver demain, samedi, vers 18 h30. Celui de Juliette qui nous rappelle que les festivités commenceront pour dix neuf heures. Alors que ma complice répond, je caresse ses seins sous le fin coton de son T-shirt. Du dehors nous parviennent le chant des oiseaux. Ils sont nombreux ce printemps. Nous interrogeons les messageries privées des différents forums où nous publions. Clémentine aime beaucoup répondre aux plus intéressants. En gémissant de plaisir sous mes caresses. Il va être onze heures quinze. Nous quittons le salon pour la cuisine. Nous mettons la nappe et les couverts sur la table du jardin. Clémentine fait l'assaisonnement d'un concombre et d'un avocat.

Je fais gonfler du riz complet pendant que je rissolent deux dos de cabillaud blanc à la poêle. Préparations rapides. Nous mangeons de bon appétit pour la seconde fois de la saison à côté du bassin. À l'ombre du saule. Des papillons virevoltent partout autour de nous. Les grenouilles qui croassent. << Elles niquent. C'est la saison des amours ! >> lance Clémentine. Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, nous mettons les fruits secs, les barres de céréales dans le petit sac à dos que je porte. Nos bouteilles d'eaux fixées sur le cadre de nos machines. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Il n'est même pas treize heures et nous croisons déjà plein de cyclistes. 29° sous un soleil qui tape vraiment dur.

Vingt cinq kilomètres jusqu'au port de plaisance. Le long du canal ou naviguent nombre de bateaux de plaisance. Pas un souffle de vent. Nous arrivons vers quatorze heures vingt. Il y a du monde. La municipalité du bourg voisin organise une festivité en soirée. Il y a les mêmes stands que hier. Les mêmes manèges. Nous fermons les vélos à cadenas derrière la capitainerie du port. La capitaine est d'ailleurs fort occupée avec les couples de plaisanciers qui s'agglutinent devant les marches de l'escalier. Clémentine retire discrètement sa culotte qu'elle fourre dans la pochette avant du sac. L'envie de pisser est urgente. Ma complice aimerait beaucoup mettre cette urgence au service d'une belle exhibe de qualité. Nous flânons donc, main dans la main, à la recherche de cette belle opportunité.

Il y a bien trop de gens. Il faut se résoudre à remonter au sommet de la colline. << Peut-être qu'il y aura le mec de hier et son caniche ! >> dit Clémentine alors que nous montons le chemin droit et raide sur ses trois cent mètres. Heureusement qu'il y a l'ombre des arbres au sommet. Là aussi, du monde entre les tombes. Pas de chance. La grille du portillon du local poubelle est fermée. Un gros cadenas. C'est entre deux pierres tombales que Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets. Alors qu'elle suçote les derniers reliquats, je lâche la "giclée scélérate". En toussant, elle se redresse. << Mon salaud que j'aime ! >> dit elle. Clémentine aussi doit absolument se soulager. Il n'y a aucun "solitaire" à rôder dans les allées du cimetière. C'est donc derrière le socle d'une statue qu'elle se soulage alors que je fais le guet. Chance. Un mec. Je me planque. Il tombe sur le spectacle. Hélas, sa femme l'appelle. Pas de "rencontre" cet après-midi.

Bonne soirée barbecue à toutes les coquines qui retrouvent avec joie la compagnie habituelle les membres du "club". En savourant de délicieuses grillades...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Retour d'un climat morose

La grasse matinée du dimanche. Depuis quelques semaines, en compagnie de Julie. Les rires étouffés et les murmures des deux filles. C'est un enchantement paradisiaque. Dès qu'elles me savent réveillé, Clémentine vient se blottir contre moi. Julie contre elle, la prenant en sandwich. Son bras autour de sa taille permet à ses doigts de chatouiller mes abdominaux. Clémentine mitraille ma joue gauche de bisous. << Bonjour monsieur le dormeur ! >> me font elles en même temps. Ayant très certainement prévu la réplique dès ma sortie du sommeil. Il va être neuf heures. L'extraordinaire luminosité de ces derniers jours a fait place à cette sinistre ambiance des jours maussades de la mauvaise saison. Il pleut. Funeste climat qui fait son retour. Clémentine attrape mon érection.

Elle descend le drap pour montrer le "trophée" qu'elle tient victorieusement en main. << Wouah, déjà ! >> lance Julie, admirative, qui se redresse pour mieux voir. Clémentine la lui tend en disant : << C'est du lourd le matin ! >>. Julie s'en saisit en faisant : << Effectivement, il n'y a pas duperie sur la marchandise ! >>. Nous rions aux éclats. Les filles m'apprennent qu'elles sont déjà allées aux toilettes il y a bien une demi heure. En faisant attention à ne pas faire trop de bruits. Je n'ai absolument rien entendu. Mon besoin de soulager ma vessie devient impérieux. Torture. Julie lâche mon Zob pour se lever d'un bond. << Je descends pour tout préparer ! >> s'exclame t-elle en courant vers la porte juste vêtue de son T-shirt de nuit jaune. Clémentine m'entraîne par la queue jusqu'au WC.

Nous passons à la salle de bain. De l'eau fraîche sur nos visages. Le T-shirt jaune est posé sur le tabouret. Nous faisons donc comme Julie, nous revêtons jeans et sweats. Baskets avant de dévaler, morts de faim, les escaliers. Au bas de ceux-ci, les suaves parfums du café et du pain grillé. Julie, entrain de presser les oranges. Je pose mes mains sur ses hanches, contre son dos, murmurant à son oreille : << Merci mademoiselle. Vous êtes comme la chicoré, un trésor de bienfaits ! >>. Clémentine vient se serrer contre mon dos, ses bras d'abord autour de ma taille, ses mains qui descendent sur ma braguette largement ouverte. Je coupe des parts de la brioche géante à la pâte d'amandes qui trône au milieu de la table. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée.

Un samedi après-midi à randonner et une soirée à regarder des films tournés en Écosse lors des années passées. << On a plus d'une soixantaine d'heures d'images et on en a vu environ le tiers ! >> précise Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en faisant l'inventaire du peu d'options d'activités possible un dimanche pluvieux. Julie propose de faire un ou deux musées. Nous l'écoutons développer ses arguments. Ce sont d'excellentes suggestions auxquelles nous adhérons immédiatement. Le musée des Beaux-Arts et le musée de l'Hôtel de ville. << Entre les deux un bon chocolat chaud dans un salon de thé ouvert ! >> rajoute Clémentine. Je trouve tout cela réjouissant. Nous traînons à table. Julie et Clémentine assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille.

La température extérieure n'est encore que de 12°. Avec un peu de chance elle avoisinera les quinze ou seize degrés cet après-midi. Clémentine me sort le Zob. Quand il est bien mou, il est facile à extraire. Elle le fait bouger en le tenant à sa base entre le pouce et l'index. << On se fixe quelques défis bite cet après-midi ? >> propose t-elle. Julie s'exclame : << Oh oui ! >>. Clémentine s'empresse de rajouter : << Pas de caméra de surveillance. Dans aucun des deux musées ! >>. Julie conclue << On filme à tour de rôle, tu es d'accord ? >>. Ma compagne s'écrie : << Une fois toi, une fois moi. Et la bite à Julien tout le temps ! >>. Nous rions aux éclats. La vaisselle. Nous remontons. Nous nous brossons les dents en faisant les pitres devant le miroir de la salle de bain. Julie se révèle très inspirée.

Nous recouvrons le lit. Julie réuni ses affaires car elle devra nous laisser ce soir pour vingt et une heures trente. << Demain, il y a école ! >> dit elle d'un ton fataliste. << Jusqu'à mercredi et puis c'est le pont du 8 mai ! >> précise Clémentine. Nous redescendons pour passer au salon. Julie s'installe avec son livre dans le canapé. Les radiateurs fonctionnent à nouveau. Ce qui permet d'avoir bien chaud. Assise sur mes genoux, me tournant le dos, Clémentine allume l'ordinateur. Le courriel dominical et redouté de tante Amy. Les nouvelles en provenance d'Édimbourg sont de plus en plus alarmantes. Oncle Alan n'est plus conscient que quelques heures par jour. Ce serait bien qu'il tienne jusqu'à notre arrivée début juillet. En Écosse aussi le printemps ressemblait à un été.

Le mail de Juliette qui nous remercie d'être venu au haras pour le barbecue. Nous y avons passé deux heures très agréables. Comme il y avait des gens invités, ne faisant pas partie du "club", ce fut une soirée très "normale". À peine quelques allusions même pas déplacées. La présence de Séverine avec qui j'ai bavardé plus particulièrement. Clémentine lit les messages à haute voix, tout comme les réponses. Mes mains sous son sweat à caresser ses seins minuscules. << Tu veux interroger ta boîte mails ? >> demande ma compagne. Julie répond : << Déjà fait depuis mon téléphone en préparant le café ! >>. Clémentine se lève pour changer de position. À califourchon sur mes cuisses, tenant ma queue dans la main droite, son bras gauche autour de mon cou. Elle me fait bander doucement.

Elle me branle tout en parlant de la rentrée de demain. << J'ai cours à neuf heures et toi ? >> demande ma branleuse. << À huit heures ! >> répond Julie depuis le canapé sans se douter de ce qui se passe au bureau. Je bande comme le dernier des salauds en caressant les seins de ma masturbatrice. << Cet après-midi je te branle dans toutes les salles du musée ! >> dit elle. Julie qui vient probablement de comprendre, se lève pour nous rejoindre. Elle découvre les agissements de Clémentine. Passe derrière elle pour caresser sa nuque en maintenant ses cheveux relevés. << Et moi je filme ! >> dit elle. << On monte se faire des tresses ? >> propose ma compagne en lâchant mon érection pour se lever. << Oh oui ! >> lance Julie qui fixe mon Zob qui bouge comme une tringle sur ressort alors que je me redresse.

Elle me l'attrape en disant : << J'adore la tenir quand elle est dure comme ça ! >> dit elle. Nous quittons le salon pour remonter. Toutes les deux, assises devant un des grands miroirs de la salle de bain, sur les tabourets. Je suis passé maître dans l'Art de faire les nattes. Elles s'amusent à me regarder œuvrer. << Notre garçon coiffeur ! >> dit Julie alors que je commence par ses cheveux. Je les divise en trois parties égales pour les tresser soigneusement. Je les fixe avec un "chouchou" noir. Je passe à ceux de Clémentine. Toutes les deux bavardent à propos de leurs universités. Je montre les résultats avec un miroir que je passe derrière elles. << Super ! >> s'écrie Julie, admirative. << Splendide ! >> s'exclame Clémentine. Nous redescendons. Les anoraks, le grand parapluie. 10 h50.

Il pleut. Nous prenons garde à rester sur les dalles de grès car la pelouse est détrempée. Julie à ma droite, Clémentine à ma gauche, toutes les deux accrochées à mes bras. Le retour de la fraîcheur est encore plus désagréable que la pluie. En vingt quatre heures nous avons quitté l'été pour revenir en hiver. Nous ne nous attardons pas. Nous attendent la préparation du poulet à rôtir, la confection des frites et l'assaisonnement d'une bonne salade verte. Chacun à son rôle précis. Tout est méthodique. J'écoute les filles échanger d'amusantes anecdotes universitaires. Midi quinze quand nous passons à table. Nous savourons ce délicieux repas rituel du dimanche. << Poulet frites comme quand j'étais petite ! >> lance Julie. Nous traînons à table. L'autre rituel. Les filles assises sur mes genoux.

La vaisselle. Le brossage des dents. Nous restons vêtus de nos jeans, de nos sweats. Par contre nous changeons nos baskets pour des bottines. Nos anoraks. Je suis prié de garder ma braguette ouverte. Cela ne se verra pas si je descends bien mon sweat. Ou si je garde mon anorak fermé. << C'est ton défi ! >> lance Clémentine. << Ton gage aussi pour bander comme un cochon devant des filles innocentes ! >> rajoute Julie. Depuis notre séjour Vendéen, il y a deux semaines, l'attitude de notre amie intime à changé. Elle est totalement décontractée, "naturelle", se montre même "entreprenante" et pleine d'initiatives qui nous étonnent. C'est parti. Il y a vingt cinq kilomètres jusqu'au parking du centre Leclerc où je gare la voiture. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Julie, souvent redressée à l'arrière, regarde ce que fait ma passagère. Passagère dont elle caresse également la nuque en tenant sa tresse relevée.

<< Tu veux être assise à l'avant pour le retour ? >> demande ma compagne. << Oh oui ! >> s'exclame Julie alors que nous sortons de l'auto. Toutes les deux, accrochées à mes bras, c'est sous le parapluie, d'un pas rapide, que nous parcourons les dix minutes qui nous séparent du centre ville. Malgré cette météo plutôt austère et sinistre, il y a du monde dans les rues piétonnes. Le musée des Beaux-Arts, cadre de nombreuses de nos "exactions" sexuelles, n'est pas très fréquenté. Aussi, nous pouvons réaliser quelques uns de nos projets délirants. Il y a trois surveillantes qui parcourent les différentes salles d'un pas nonchalant. On les entend aller et venir sur le parquet ou sur les dallages. Il y a quelques visiteurs. Des couples. Je peux sortir ma bite avec énormément de précautions.

J'attire l'attention du lecteur en précisant que s'adonner à te telles pratiques, nécessite une attention de chaque instant. Car aucune des deux accompagnatrices ne peut le faire à la place de l'impétrant. Un coup, c'est Clémentine qui filme alors que Julie, un bras autour de ma taille, tient ma queue toute molle dans son autre main. Nous essayons de sourire le plus naturellement possible à l'objectif. Clémentine se déplace alors, filmant sous différents angles. Ce qu'il faut redouter ce sont les visiteurs chaussés de baskets. On ne les entend pas venir. Puis, c'est au tour de Julie de filmer. Inutile de préciser que sur les images des films ainsi réalisés, j'ai la plupart du temps le sourire d'un vrai con. Trop inquiet de ce qui pourrait se passer si quelqu'un devait nous surprendre. Ce serait fou.

Il faut donc ruser. Les œuvres d'Arts, suspendues à leurs cimaises, étant les seules témoins de nos délires. Il y a sept salles sur deux étages. Sept films réalisés. << Chapeau l'artiste ! >> me fait Julie en mimant une masturbation masculine. Nous rions. Trop impatients de découvrir les résultats, c'est en bas, dans la salle d'accueil, vautrés dans le canapé, que nous découvrons les images. Sur les deux derniers films, je me fais branler par l'une et par l'autre. On voit très bien ce qui se passe. << Génial. Je peux en avoir une copie ? >> lance Julie. << Bien sûr, on fait ça ce soir après la bouffe ! Venez on refait au musée de l'Hôtel de ville ! >> répond Clémentine. Je vérifie que tout soit parfaitement invisible avant de me lever. << Put-hein je ne connais rien de plus excitant ! >> me fait Julie.

Le musée de l'Hôtel de ville est à deux pas de celui des Beaux-Arts. Par contre, il est un peu plus fréquenté. C'est un des endroits de prédilection des premiers touristes. Ce n'est plus seulement la prudence d'un guerrier Sioux qu'il faut appliquer, mais sa stratégie. Ce sont quatre gardiennes qui parcourent les lieux. Leurs déplacements s'entendent parfaitement. Il faut redouter les visiteurs chaussés de baskets. Il y a là huit salles sur deux étages. Nos réalisations ne sont possibles que dans celles du haut, consacrées aux fouilles archéologiques régionales. Là, entre deux squelettes reconstitués, je m'allonge rapidement, bite à l'air pour me faire filmer par mes deux "cinéastes". Elles sont écroulées de rires devant mes initiatives délirantes. Le tout en même pas une minute. << Chapeau l'artiste ! >> me lance une seconde fois Julie. Une seconde possibilité dans une des salles reconstituant les pièces d'une ancienne maison. Bite posée sur une table de cuisine du dix septième siècle.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qui adorent déguster un bon chocolat chaud dans un des rares salons de thé ouvert le dimanche. Pour admirer les films réalisés dans les lieux les plus insensés...

Julien (acteur de films d'action)



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La rentrée du lundi

Après un week-end prolongé de quatre jours, c'est la réadaptation. Deux minutes avant sept heures. Le gazouillis des oiseaux. Le bruit de l'eau d'une source qui s'écoule. La résonance étrange d'une profonde forêt. Quarante cinq secondes avant que nos I-phones ne redeviennent silencieux. Clémentine vient se serrer tout contre moi. Son gémissement n'est pas une illusion mais bien réel. Quelques bisous. Quelques papouilles. Nous nous précipitons aux toilettes. Puis c'est la salle de bain où nous passons de l'eau fraîche sur nos visages. Avant de revêtir nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant ses aventures nocturnes. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en écoutant ma première belle histoire matinale.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos "exactions" exhibitionnistes aux musées, hier après midi. C'est en riant que nous décrivons les scènes selon notre façon de les avoir vécu. Les attitudes de Julie nous ont impressionné. Nous mangeons de bon appétit en évoquant cette relation qui se développe entre nous trois. Je suis tellement heureux pour Clémentine. Elle a son "petit animal de compagnie" à disposition. J'aime quand elles font l'amour toutes les deux. J'aime m'endormir le samedi soir dans les douceurs discrètes de leurs ébats. Sans m'en mêler surtout. Julie ne semble d'ailleurs pas du tout attirée par une autre relation que celle qu'elle partage avec ma compagne. Il y a quelque chose d'éminemment flatteur dans cette attitude. Clémentine m'en fait encore part en savourant la brioche.

Sept heures vingt cinq. Pas de jogging avec seulement 11° et une météo plutôt menaçante. Restons au chaud. Nous remontons pour nous entraîner à l'étage. Aérobic dont les mouvements sont le plus parfait des échauffements. Le jogging sur les tapis roulants qui en sont l'agréable prolongement. Avant de passer à nos préférences, les exercices abdominaux. Les redoutables charges additionnelles guidées par les cadres de nos machines. Les étirements salvateurs d'un bon stretching. Parfait retour au calme avant la douche. Je suis habillé le premier. Je descends à toute vitesse pour enfiler l'anorak. Il est huit heures trente cinq. Je sors l'auto du garage pour la faire chauffer. j'ai l'impression d'être au mois de février. Il fait vraiment froid. Une détestable fraîcheur humide. Tout est détrempé.

Clémentine me rejoint. Haute silhouette toute de noire vêtue. Manteau, pantalons à pinces et à plis, bottines. Les longs cheveux flottant sur ses épaules, Clémentine passe ses bras autour de mon cou. Quelques bises. << C'est toujours dur le lundi. Mais une fois que j'y suis, c'est superbe ! >> dit elle en s'asseyant au volant. Je regarde la voiture monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Un dernier coucou. C'est en courant que je retourne au chaud pour faire la vaisselle, recouvrir le lit. Je redescends dans l'atelier. Je renoue avec cet autre rituel. Allumer la flambée dans la cheminée. C'est rare de le faire au début du mois de mai. Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à hier, bite à l'air aux musées.

Il est onze heures. Je mets deux bûches sur les braises avant de quitter l'atelier pour la cuisine. J'épluche les pommes de terre avant de les laver et de les couper en tranches. Tranches que j'ébouillante à l'autocuiseur pendant que je prépare le mélange œufs, crème fraîche et lait de soja. J'égoutte les patates avant de les disposer dans le grand plat carré en terre cuite. Je verse le mélange. Sur le tout j'entrecroise des tranches de Morbier et de Saint Nectaire. Je saupoudre de chapelure, de graines de sésame grillées. Des cerneaux de noix avec lesquels je forme une bite et des couilles. Au four préchauffé à 300°. Le temps de faire l'assaisonnement d'une laitue dont je lave les feuilles également pour ce soir. Je mets les assiettes, les couverts. Dire qu'il y quelques jours encore nous prenions nos repas dans le jardin, à l'ombre du saule. C'est comme un cauchemar de devoir reprendre les habitudes de l'hiver. Midi vingt. Clémentine rentre de cours.

Elle me saute au cou. M'emmène dans le cabinet de toilettes de la salle de bain du bas. Me raconte déjà sa matinée en se lavant les mains. J'adore quand elle m'entraîne partout avec elle tout en parlant. Quand elle découvre le gratin fumant que je sors du four, mon visage est mitraillé de bisous. Nous mangeons de bon appétit. Ma professeur a toujours d'amusantes anecdotes universitaires à partager. Comme le matin, au petit déjeuner, j'écoute tel un petit garçon. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, ma compagne me demande : << Tu sais que j'adore les surprises que tu sais me faire les lundis soirs ? >>. Je comprends immédiatement. Je réponds : << Je saurai t'en réserver une. Mais tu sais que je manque quelquefois d'imaginations ! >>

Nous en rions de bon cœur. Un petit café avant de faire la vaisselle. De nous brosser les dents. Il est treize heures trente cinq. Clémentine met son manteau. Je mets l'anorak pour l'accompagner jusqu'à sa voiture. Sous le parapluie. Un denier bisou. Le lundi ma compagne termine à seize heures. Je la regarde s'en aller. Il faut rentrer du bois. Je remplis la brouette de bûches. Je pensais ne plus avoir à le faire avant la fin de l'automne. Installé devant mon chevalet, avec le crépitement du feu dans la cheminée, je peins en essayant de faire preuve d'imagination. J'en reviens toujours aux mêmes références. Le collier canin, la laisse, éventuellement la paire de menottes. Ce cruel manque d'originalité me désole. Mais à l'idée que ma complice en raffole, j'y trouve un certain soulagement.

Aussi, je quitte l'atelier pour aller au salon. Je récupère les accessoires dans le tiroir du bas du bureau. Je dispose le collier canin et la laisse bien en vu sur la table, à côté de l'ordinateur de ma compagne. Je retourne à ma peinture. Mes pensées m'emmènent rapidement dans les égarements de nos charmantes déviances. Je pose la palette, les pinceaux. Je prends le téléphone. Dans la galerie photos il y a celles qui me font bander instantanément. Pourquoi ne pas me mettre dans les meilleures conditions ? Je pose le téléphone sur la table. Ce sont les quatre photos de Clémentine, le visage maculé de foutre, souriante, innocente et ingénue que je fais défiler en mode diaporama. Je me branle. Je ne connais pas de meilleurs déclencheurs. De meilleures sources d'inspirations.

Je retourne à ma peinture cinq minutes. Je reviens me palucher cinq minutes. L'après-midi passe ainsi. J'en ai la queue congestionnée et dégoulinante. J'hésite. Me ferais-je surprendre en pleine branle ? Ou ferais-je semblant de peindre ? J'opte pour la seconde formule. Il est seize heures trente. J'entends Clémentine chantonner. Des bruits divers. Je bande comme le dernier des salauds. Mon impatience est accablante. Le silence. Elle est probablement montée pour se changer. La porte s'ouvre enfin. Je fais mine d'être concentré sur ma toile. Elle se précipite. Je pose palette et pinceau pour la recevoir. À califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, elle me raconte son après-midi. Ma blouse est fermée. Mais pas ma braguette. Elle se rend rapidement compte du gros Zob qui déforme le vêtement.

Clémentine le saisit immédiatement en s'écriant : << Mais elle est trempée ta queue ! Tu t'es branlé ? >>. Elle se lève pour s'accroupir entre mes jambes écartées. Déboutonne ma blouse pour découvrir ma bite dure comme le bois de hêtre qui se consume dans les flammes de la cheminé. << Oh le salaud, il se branle quand je ne suis pas là ! >> lance t-elle en saisissant ma queue dégoulinante. Il en coule sur ses doigts. Cette vision exerce sur la psyché de ma compagne les plus troublants tourments. Aussi, elle se met à sucer en gémissant du plaisir de la dégustation. Je caresse sa tête avant de réunir ses cheveux pour la tenir d'une poigne ferme. Elle en glousse. Deux minutes où le gargouillis des bruits bulleux résonnent dans la grande pièce avec ses gémissements.

<< Salaud ! >> me fait elle en articulant difficilement. Sa main prête à récupérer se qui pourrait s'en échapper, elle me montre le contenu de sa bouche. D'un mouvement de tête, me fixant de son regard lubrique, elle avale avec difficulté. Mon foutre est épais, gluant et visqueux. << Salaud ! >> répète t-elle en se relevant. Clémentine a son travail de préparation pour sa matinée de demain. Elle saisit ma main pour m'entraîner jusqu'à la table. Elle découvre le collier canin, la laisse et le téléphone. Comme le font toutes les femmes avec le téléphone de leurs comparses, Clémentine l'allume. Découvrant les photos. << Salaud ! >> dit elle une nouvelle fois. En mimant une masturbation masculine, elle rajoute : << Je sais ce que tu fais durant mes absences ! >>. Elle me saute au cou.

Sa langue exploratrice fouille ma bouche. Elle tient mon Zob d'une poigne ferme. Elle cesse en concluant : << J'ai une petite heure de boulot. Après, je vais m'occuper très sérieusement de ta queue de salaud ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Assise devant son ordinateur qu'elle allume, elle me tend le collier canin. Elle tient ses cheveux relevés afin que je le passe autour de son cou. J'y fixe la laisse. Debout derrière elle, je lisse longuement ses cheveux de mes doigts. Rien ne suscite davantage de plaisir quand elle se met à ses préparations. Je me penche, mon visage tout près du sien pour murmurer : << Je vous aime ma chère professeur ! >>. Elle chuchote : << Au point de vous masturber sur des photos de ma personne quand je ne suis pas là. C'est flatteur monsieur ! >>

Je retourne devant mon chevalet. C'est un autre bonheur que d'êtres tous les deux plongés dans nos activités. Parfois, Clémentine chantonne. Parfois elle lit à haute voix. Parfois ce sont de longs silences. Dix huit heures. << Terminé ! >> lance t-elle en éteignant l'ordinateur, en réunissant ses fiches. Je nettoie la palette, les pinceaux. Nous nous retrouvons devant le petit lavabo de l'atelier où je me lave les main, la bite posée sur le rebord de faïence. Clémentine l'attrape pour en diriger les jets. << J'aime le salaud qui m'attend à la maison ! >> dit elle à mon oreille. Je réponds : << J'aime la salope qui rentre de son travail ! >>. Penchée en avant, dégustant le "mélange" foutre pisse, ma suceuse glousse de plaisir quand je décris les plaisirs insensés de mes branlettes sur ses photos.

La giclée scélérate que je lui réserve. Une giclée qui la fait tousser, s'étouffer. Une horrible grimace au-dessus du lavabo pour vider sa bouche. Je saisis la laisse. Je donne un à coup. Elle se redresse, les yeux humides en répétant une nouvelle fois : << Salaud ! >>. Avant de se blottir contre moi, murmurant : << Mon salaud à moi ! >>. Il commence à faire faim. C'est en la tenant par la laisse que nous quittons l'atelier pour la cuisine. J'allume le four pour réchauffer le gratin. Le temps de préparer l'assaisonnement du reste de la laitue. De mettre les assiettes et les couverts. La sonnerie du four. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos aventures des derniers jours. Les exhibes de Clémentine durant nos virées à bicyclettes. << Je veux refaire. Qu'il fasse beau le plus vite possible ! >> lance t-elle en venant s'assoir sur mes genoux. Nous traînons à table. La vaisselle. Clémentine m'entraîne par la queue jusqu'au salon. La fête.

Elle me fait tomber dans le canapé où je m'affale. J'ai la bite molle mais les coulures ont maculé le tissu de mon jeans jusque sur le haut de ma cuisse droite. Clémentine jette un coussin au sol, entre mes pieds. Elle s'y met à genoux pour prendre son second dessert. Ses yeux plongent dans les miens. Elle est merveilleusement belle avec ses joues creusées par l'effort de succion. Elles sont toujours si belles quand elles font "ça". Je caresse ses cheveux. Je passe l'extrémité de mes doigts sur ses sourcils, ses joues. Je murmure des douceurs. Des souvenirs de moments précis. Je propose : << Et si je te faisais l'amour, là, maintenant, qu'en penses-tu ? >>. Clémentine cesse, se lève, attrape ma main pour m'entraîner. << Ce soir, c'est sous les draps. Viens ! >>. Nous montons.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui apprécient de faire l'amour "à l'ancienne", sous les draps, avant de s'endormir dans les bras de celui qui les aime au point de se branler sur leurs photos lorsqu'elles sont absentes...

Julien (branleur sur photos)



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Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
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Un mardi de novembre en ce 6 mai

L'enchantement des bruits de la forêt. Deux minutes avant sept heures. Ce sont alors quarante cinq secondes de douces sorcelleries offertes par nos I-phones. Clémentine vient se blottir contre moi. Le silence qui suit est presque angoissant. Quelques bisous. Un petit câlin et nous nous précipitons aux toilettes. Par les fenêtres de la salle de bain, où nous passons de l'eau fraîche sur nos visages, nous découvrons une véritable journée de novembre. Nous revêtons nos tenues de gymnastique. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Il fait bien chaud partout dans la maison car le thermomètre extérieur indique seulement 9°. C'est épouvantable. En me racontant ses rêves de la nuit, Clémentine fait le café. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Ce matin c'est œufs, bacon sur pain grillé.

Nous prenons notre petit déjeuner en dissertant sur cette météo absurde. Stupide et surréaliste. << Il se mettrait à neiger que ce ne serait pas plus étonnant. Ça me dégoûte ! >> lance ma compagne. Nos considérations passent toutefois rapidement à des choses bien plus plaisantes. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur notre soirée. << J'aime les surprises que tu me fais les lundis soirs ! >> précise ma comparse en venant terminer sa tartine sur mes genoux. Juste une petite minute car il est sept heures vingt cinq. Notre organisation exige que chaque minutes soit comptée. Nous remontons pour nos quarante cinq minutes d'entraînement. Redoutables avec seulement 12° dans notre salle. Les échauffements aérobics permettent d'affronter la situation. Jogging sur les tapis roulants.

Les exercices abdominaux avant les charges additionnelles. Le retour au calme avec les étirements d'un stretching bien trop hâtif. La douche. Je suis habillé pour dévaler les escaliers. J'enfile l'anorak. Le ciel est gris, bas, sinistre. Comme un jour de la Toussaint. Je sors la voiture du garage pour la faire chauffer. Il va être huit heures quarante. Clémentine, vêtue d'un pantalon noir, de bottines noires, un pull à col roulé noir sous son blouson d'épais cuir noir. Ses cheveux flottant sur ses épaules, elle me rejoint pour passer ses bras autour de mon cou. Quelques derniers bisous. << On est ensemble jusqu'à demain matin à partir de midi ! >> dit elle en s'asseyant au volant. Je la regarde partir, ma main levée pour un dernier coucou. Je m'empresse de rentrer au chaud. Je vais allumer la cheminée.

Dès la vaisselle faite, notre lit recouvert, je descends à l'atelier. Une belle flambée qui donne un peu de joie à cette ambiance véritablement morose. Installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant au prochain week-end prolongé qui s'annonce. Ces pensées m'emmènent aux environs de onze heures. Je mets deux bûches sur les braises avant de quitter l'atelier pour la cuisine. J'adore me consacrer aux activités culinaires. Pour midi ce sera un gratin de choux fleurs. Je descends à la cave pour le récupérer. J'en profite pour sortir une pâte feuilletée du congélateur. Je coupe les branches du choux fleurs pour les laisser tremper dans l'eau vinaigrée. Le temps de préparer une sauce au Roquefort. J'y rajoute, ail, oignon, persil et ciboulette. Les épices.

Après avoir ébouillanté le choux fleurs quelques minutes, je l'égoutte pour le disposer dans le plat carré. Je verse la garniture. Je râpe une bonne quantité d'Appenzeller. Une grosse couche de ce délicieux gruyère Suisse recouvre le plat. Je saupoudre des graines de sésame grillées. Des cerneaux de noix que je dispose cette fois en forme de cœur. Ça change de la bite et des couilles. Ce qui fera beaucoup rire ma complice. Le tout au four électrique préchauffé à 350° . L'assaisonnement d'une salade de carottes. Le temps de mettre les assiettes, les couverts et voilà la femme que j'aime qui rentre de cours. Me saute au cou. M'emmène aux toilettes de la salle de bain du bas. Nous revenons à la cuisine à l'instant précis ou résonne la sonnerie du four. Clémentine découvre le plat.

<< Mais tous les jours j'ai droit à des surprises avec toi ! >> s'écrie t-elle en m'enlaçant par l'arrière alors que je pose le plat sur la table. << Viens, je monte d'abord me changer ! >> s'exclame t-elle en m'entraînant par la main. C'est en Levis, chemise à carreaux et baskets, comme moi, que nous dévalons les escaliers. Nous mangeons de bon appétit. Ma professeur me raconte sa matinée. << J'ai une superbe proposition pour octobre. Un poste de recherche en laboratoire. Déchargée de fonction les mercredis et jeudis. Super bien rémunérée ! >> dit elle toute joyeuse. Elle précise : << Mon salaire d'enseignante, ma prime d'excellence scientifique auxquels viendra se rajouter mon salaire de chercheuse ! C'est génial ! >>. Je la félicite. Elle vient s'assoir sur mes genoux.

Nous traînons à table en envisageant le programme de l'après-midi. C'est la météo idéale pour une randonnée. Il faudra être de retour pour dix huit heures trente. Julie vient nous rejoindre en soirée. Il n'y aura qu'à réchauffer les restes du gratin de choux fleurs. La vaisselle. Nous nous brossons les dents en faisant un concours de grimaces. Dans le petit sac à dos, des fruits secs, la gourde isotherme de thé bouillant. Les deux minis parapluies. C'est à partir de la maison que nous partons pour la "boucle des quatre heures". Grosses godasses. Pulls, anoraks. La température extérieure est de 12°. Pas le moindre souffle de vent. Nous évoluons sur terrain humide. Il suffit d'éviter les endroits boueux et les flaques. De nombreux arrêts où Clémentine se serre contre moi, me confie son bonheur.

Avec ce froid, pas de bite à l'air pour marcher. Par contre, aux arrêts pipis c'est la fête du Zob. Et du minou. Clémentine adore lorsque je doigte son clitoris géant quand elle se met à pisser. Avec l'excitation naissante le jet s'arrête net. Je cesse. Il reprend de plus belle. Je recommence. Il s'arrête. Ce qui met rapidement un terme à ce jeu, c'est la température. Le cul nu dans l'herbe par cette météo n'est pas encourageant. << Tu as remarqué, toutes les couleurs du printemps ont disparu avec ce froid ! >> constate ma complice alors que je la torche avec un mouchoir en papier. Par contre, il subsiste le jaune des champs de colza que nous longeons. C'est dans le dédale rocheux que Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets. Dessinant contre le granit un "bonhomme". Puis son "chapeau".

Penchée en avant, savourant les dernières gouttes, elle me serre les fesses. Je caresse sa tête. Je saisis ses oreilles pour la surprendre en enfonçant davantage de chibre mou. Nous rions de mes initiatives. Pas la moindre goutte de pluie malgré un ciel constamment menaçant. Jusqu'à notre retour pour dix huit heures. Qu'il est agréable de retrouver la douce chaleur de la maison. Clémentine m'entraîne dans l'atelier. Assise devant son ordinateur, elle consacre une petite demi heure à ses préparations de demain. Je nettoie la palette et les pinceaux que j'ai abandonné ce matin. Devant la cheminée où je remue les braises avec le tisonnier, je sors la bite. Les couilles. Le tout garrotté par l'étroitesse de la braguette bouton de mon 501. Je le fais discrètement alors que Clémentine travaille.

Elle ne s'en rend compte qu'en levant les yeux pour dire : << Voilà, tout est OK pour demain ! >>. Elle reste un instant silencieuse avant de s'écrier : << Bonne idée monsieur. Venez donc un peu par là ! >>. Je m'approche alors qu'elle éteint l'ordinateur et referme un classeur. Je reste devant la table, mains sur les hanches, avec ce début d'érection que je fais bouger par contractions des muscles fessiers. Clémentine, ses coudes sur la table, le menton posé sur ses mains, regarde avec une attention amusée. << J'adore quand tu la fais bouger ! >>. Je bande à présent comme le dernier des salauds quand la porte de l'atelier s'ouvre soudain. Julie. Elle découvre la scène. << Bonsoir. Je dérange ? >> dit elle. << Non, viens tu arrives au bon moment ! >> lance Clémentine en riant.

Julie s'approche. Trois bises à Clémentine. Elle contourne la table pour m'en faire trois, hésite un instant avant de saisir ma turgescence à pleine main. Elle lève les yeux, me fait le plus merveilleux des sourires. << Je sens les battements de ton cœur ! >> fait elle. << Julien est un romantique ! >> dit Clémentine. Nous en rigolons tous les trois comme des bossus. Julie est vêtue d'un jeans, d'un pull bleu à col roulé, chaussée de bottines. Ses cheveux noués en catogan. Elle lâche mon Zob pour retourner vers Clémentine. S'assoir sur ses genoux. Toutes les deux m'observent, amusées. Je continue à faire bouger mon Zob. << De profil ! >> demande Clémentine. Je fais mon numéro en me déplaçant devant la table. << Branle toi un peu ! >> rajoute ma compagne. Je me masturbe dans l'allégresse.

Il va être dix neuf heures. << Et si on allait manger ? >> lance Clémentine. Elles se lèvent d'un bond. Je veux remballer les outils quand ma complice rajoute : << Non, garde la bite dehors ! >>. Julie rajoute : << Oh oui, c'est mieux ! >>. Elles m'attrapent les mains. Nous quittons l'atelier pour la cuisine. Pendant que réchauffe le gratin de choux fleurs, j'aide Clémentine à faire l'assaisonnement d'un gros concombre. Julie met les assiettes, les couverts en racontant sa journée d'étudiante. Clémentine passe derrière moi, me tient le Zob pour l'agiter en direction de Julie. << Ce soir je me la bouffe. Tu veux partager ? >>. Julie, soudain silencieuse, nous fixe. C'est toujours extraordinaire cette étincelle dans le regard d'une femme lors d'un instant de lubricité partagée. Ça me fait bander très fort.

Nous mangeons de bon appétit. Les filles parlent de leurs universités. J'écoute car c'est très intéressant. Dès le repas terminé, la vaisselle faite, nous passons au salon. Julie devra nous laisser pour vingt et une heures trente. Il nous reste une heure et demi. Nous prenons le dessert et l'infusion au salon. Clémentine tout contre moi dans le canapé. Julie installée dans le fauteuil qui nous fait face. Elle déboutonne son jeans en nous fixant. Depuis quelques temps, Julie est passée à la "vitesse supérieure", prenant des initiatives étonnantes. Sa confiance est devenue totale. Elle glisse sa main droite dans sa culotte en disant : << Tu étais censée bouffer de la queue ! >> dit elle en s'adressant à Clémentine. Nous rions aux éclats. Je sors mon érection naissante. Avec l'excitation ça gicle un peu.

Clémentine me l'attrape en disant : << Tu viens la bouffer avec moi ? >>. Julie hésite un instant. Se lève, sans retirer sa main, elle vient s'assoir sur le tapis. << Non. Mais je vais regarder ! >>. Clémentine s'allonge sur le côté. Sa tête contre mes abdominaux. Elle dit : << Si l'envie te prend, viens ! >>. Julie se contente d'un sourire, assise en tailleur, toujours à se toucher. Clémentine prend l'extrémité de mon chibre entre ses lèvres. Mâchouille la peau fripée de mon prépuce trempé. Elle doit probablement lancer un clin d'œil à notre voyeuse car cette dernière en fait un. Je me fais tailler une pipe des familles. Le bruit bulleux. La respiration excitée et parfois haletante de notre regardante. Toutes les deux trois minutes Clémentine cesse. Donne ses impressions. Invite une nouvelle fois Julie à partager la dégustation. Julie est a présent à genoux pour pouvoir s'emmener au bout plus facilement. J'éjacule en sournois. En hurlant.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui, une fois sous les draps, se font sucer et lécher jusqu'à ce qu'orgasme s'en suive...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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Mercredi après-midi, juste une heure

Les bruits de la forêt nous réveillent toujours deux minutes avant l'heure. Nos I-phones, posés sur nos tables de nuit, se mettent en fonction exactement au même instant. C'est alors en stéréophonie que les enchantements se mêlent à nos rêves. Le gazouillis des oiseaux. Le bruit de l'eau qui s'écoule. Quarante cinq secondes avant que le silence, lourd et presque inquiétant n'envahisse la chambre. Clémentine qui vient se blottir contre moi. Son premier gémissement du matin. Des bisous. Des papouilles. Il faut se lever. Nous courons aux toilettes. Puis à la salle de bain où nous rafraîchissons nos visages à l'eau froide. Nous revêtons nos tenues sports. Morts de faim, dans la continuité de nos rituels quotidiens, nous dévalons les escaliers. J'aime entendre Clémentine me raconter ses aventures oniriques en faisant le café. Pendant que je presse les oranges, que je pèle les kiwis. Avec grâce elle récupère les tranches éjectées par le grille pain.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre randonnée de hier après-midi. La présence de Julie en soirée. Julie qui s'est masturbée une grande partie du temps en observant la pipe que me faisait Clémentine. << J'adore être regardée ! >> me confie une fois encore mon adorable complice. Nous mangeons de bon appétit en envisageant le repas de ce soir. Comme tous les mercredis, Juliette viendra nous rejoindre. << Une autre merveilleuse salope ! >> précise ma compagne. Nous en rions de bon cœur quand je rajoute : << Une autre membre du "club des branleuses" ! >>. Il va être sept heures vingt cinq. Avec une température extérieure à 9°, hors de question d'aller courir au dehors. Nous remontons à l'étage pour notre entraînement en salle. Bien au chaud.

Enfin, au chaud. Seulement 12°. Ce qui motive sévèrement. Les mouvements d'échauffement d'un aérobic consciencieux. Le jogging sur les tapis roulants. Les exercices abdominaux. Nous voilà bien chauds pour les barres et les haltères. Les étirements d'un bon stretching avant de courir à la salle de bain. Une douche salvatrice. Je suis habillé le premier. Levis, chemise à carreaux, baskets pour redescendre à toute vitesse. L'anorak. Il y a un désagréable vent d'Est. Responsable de cette fraîcheur humide. Presque huit heures quarante. Je sors l'auto du garage pour la faire chauffer. Clémentine vient me rejoindre. Haute silhouette filiforme dans son long manteau noir. Ses bras autour de mon cou pour de dernières bises. << C'est con d'y retourner juste pour une heure cet après-midi. Je resterais bien avec toi ! >> dit elle en s'asseyant au volant. Je la regarde s'en aller, le bras levé pour un dernier signe de la main. Je rentre au chaud.

La vaisselle. Je recouvre notre lit avant de redescendre à l'atelier. C'est insensé mais j'allume la flambée dans la cheminée. Les deux radiateurs fonctionnent parfaitement. Avec cette météo de novembre pour un début mai, c'est un réflexe. Le ciel reste désespérément gris et bas depuis quatre jours. Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à hier soir. Une de ces "soirées branles" dont nous sommes adeptes autant que friands. À n'en point douter celle de ce soir sera une récidive. Avec une autre protagoniste toute aussi passionnée que nous. J'adore voir Juliette se masturber. Sa manière de faire est unique. Surtout lorsqu'elle porte son pantalon d'équitation beige. Je distingue parfaitement l'auréole plus sombre qui se forme à l'endroit de son sexe. C'est sublime. Génial.

Il est dix heures quand mon téléphone se met à vibrer. Il est posé sur la desserte à ma droite. Comme à chaque fois, voulant le saisir machinalement, sans regarder, j'attrape un tube de peinture. Je peste. C'est le visage de Juliette qui apparaît à l'écran. Radieuse et souriante. << Bonjour. Vous venez manger ce soir. Je prépare une bonne surprise. Je vous attends à partir de dix neuf heures ! >>. Je suis ravi. Certainement autant que ne le sera Clémentine. Juliette est dans son bureau. Chef d'entreprise elle n'a qu'une petite minute à consacrer à cet appel. Avant que son visage ne disparaisse, elle m'adresse un clin d'œil. C'est en bandant comme le dernier des salauds que je continue à manier mes pinceaux. Je mets deux bûches sur les flammes avant de quitter l'atelier pour la cuisine.

Il est onze heures trente. La pâte feuilletée est à bonne température. Je l'étale dans le plat à tarte rond à bords hauts. Je coupe en fines tranches deux belles courgettes et une aubergine. J'empile en spirale façon domino. Je concocte le liant. Mélange constitué d'œufs, de crème fraîche, de lait de soja et de moutarde à l'ancienne. Je verse sur le tout. Je râpe du gruyère. Je recouvre la tarte d'une grosse couche de ce succulent Appenzeller Suisse. De la chapelure. Sans graines de sésame grillées et sans quelques cerneaux de noix la préparation ne serait pas complète. Je mets le tout dans le four préchauffé à 350°. J'ai le temps de faire l'assaisonnement de deux endives. De mettre les assiettes, les couverts. Clémentine rentre de cours. Elle me saute au cou avant de m'emmener aux toilettes.

En revenant de la salle de bain, juste avec la sonnerie du four, elle me serre dans ses bras en disant : << Je rentre à quinze heures trente et on ne se quitte plus avant lundi prochain ! >>. Elle enfonce sa langue dans ma bouche pour un bref baiser fougueux. Elle découvre ma préparation. J'ai droit à une seconde fougue. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. Je raconte l'invitation de Juliette. << Génial ! >> s'exclame Clémentine. Nous traînons à table en spéculant sur la "surprise" que nous réserve notre amie. << Ce sera une "soirée branle", ça c'est sûr. Pour le reste mystère et jus de cramouille ! >> rajoute ma complice. Nous en rions de bon cœur. La vaisselle. << Put-hein, être obligée de repartir. Et pour une heure ! >> s'écrie Clémentine à la salle de bain.

Je propose de m'habiller en vitesse. C'est avec la Mercedes que nous irons jusqu'à l'université. Je précise : << Puis, à quinze heures je te récupère et on va flâner en ville ! >>. Clémentine me saute au cou en s'exclamant : << Tu es un amour. C'est une proposition géniale ! >>. En cinq minutes je suis suis vêtu comme elle. Pantalon noir, bottines noires. Chemise blanche sous un pull noir au col en "V". Nos manteaux. C'est sous le parapluie que nous allons jusqu'au garage. Pendant que Clémentine range la Golf, je sors la Mercedes. Il faut rouler un peu plus vite que d'habitude car tout cela a grignoté de précieuses minutes. Clémentine palpe ma braguette en me confiant à quel point ce programme la réjouis. Je la dépose pile à l'heure. Un rapide bisou. C'est sous le parapluie qu'elle monte en courant les larges marches de l'escalier. Je gare l'auto sur le parking de l'université. Le petit salon de thé au coin de la rue. Un bon petit café crème.

Je feuillette le journal local. Ce que je ne fais jamais. La seule chose vraie dans un journal étant la date, je m'amuse des nouvelles concernant toutes nos petites crevures en costumes cravates qui, depuis huit ans, se succèdent aux "affaires" du pays. C'est désolant. C'est navrant. C'est consternant. Cette petite heure passe très vite. Je retourne à la voiture. Il ne pleut plus mais le ciel reste menaçant. Clémentine vient me rejoindre. Elle s'installe dans l'auto en jetant son cartable sur le siège arrière. Des bisous. << Ouvre ta braguette ! >> dit elle alors que je démarre. Direction le centre ville à dix bornes. Je roule peinard. Clémentine me raconte son heure de cours en jouant avec ma queue. << On se fait les cabines d'essayages aux Galeries ! >> suggère ma passagère. Un des grands magasins que nous affectionnons.

Je gare la bagnole sur le parking du centre Leclerc. Dix minutes du centre. La pluie tombe à nouveau. Clémentine accrochée à mon bras alors que je tiens le parapluie, nous marchons d'un bon pas. Nos hautes tailles, notre élégance, font se tourner quelques têtes sur l'escalator qui mène aux étages. C'est dans une cabine d'essayage du rayon des vêtements hommes que Clémentine peut se régaler du jus de mes couilles. << J'en ai trop envie ! >> n'a t-elle cessé de répéter jusqu'ici. Assise sur la banquette, elle suce en se regardant dans le grand miroir. Je filme. Sur sa demande. C'est devenu une habitude. Clémentine adore montrer ces petits films à Julie. J'adore moi aussi entendre glousser notre amie en découvrant ces images. Je filme consciencieusement. Je montre à ma suceuse ravie à chaque fois qu'elle cesse.

C'est insolite et très excitant d'entendre des gens parler à proximité. Nous saisissons des bribes de phrases qui nous font quelquefois rire aux éclats. Nous flânons le long des rayons des quatre étages du magasin. Sous mon manteau fermé, j'ai la bite à l'air. Clémentine exige de l'avoir à portée de mains, (et de bouche) lorsqu'une opportunité se présente. Nous prenons d'ailleurs l'ascenseur pour remonter. Je me fais sucer avec la terreur de nous faire surprendre. Impossible de jouir convenablement. L'ascenseur peut s'arrêter soudainement pour laisser entrer des clients. Je laisse aux lecteurs d'imaginer la panique qui me gagne à chaque signal sonore. Nous prenons un chocolat chaud au premier étage de notre salon de thé préféré. Pipe dans les toilettes. Je lèche le minou de ma comparse après son pissou, comme je le fais à chaque fois. C'est excitant. Elle préfère le contact de ma langue à celui du papier. Et puis c'est mieux "nettoyé".

Il y a un autre grand magasin sur trois étages. Là aussi les cabines d'essayages permettent de petits écarts de conduite dont nous sommes coutumiers. Avec la différence qu'il y a une jeune vendeuse qui accueille les clients désireux d'essayer des vêtements. En leurs donnant un jeton. Nous prenons le nôtre sous le regard amusé de la jeune fille. Je tire le rideau. Clémentine attrape mon Zob en murmurant : << Tu paries qu'elle va se débrouiller pour venir voir ? >>. Effectivement, comme nous sommes là depuis un bon quart d'heure, la jeune employée, de l'autre côté du rideau, nous demande : << Ça va ? >>. Clémentine cesse de sucer pour répondre : << Oui, c'est parfait ! >>. La tête de la jeune vendeuse apparaît soudain. J'ai juste le temps de me tourner. Hélas, en oubliant que je présente ma superbe érection dégoulinante dans le miroir. Elle tousse en rajoutant : << Excusez-moi ! >>. Elle disparaît. Je remballe à toute vitesse.

Allons-nous êtres dénoncés ? Avec les vêtements que nous n'avons évidemment pas essayé, nous repassons devant le guichet pour remettre son jeton à la jeune employée. Son sourire est éloquent. Complice. Ce qui est plutôt rassurant. Clémentine lui dit : << Merci. C'est sympa. On adore faire ça en cabine ! >>. La jeune fille se contente d'un rire discret en me lançant un étrange regard. La délicieuse employée a vu ma queue. Je comprends son expression. Je lui rend son sourire. Nous la saluons. Quand nous quittons le rayon, en nous retournant, nous avons le plaisir supplémentaire de la voir nous adresser un amical signe de la main. << Nul doute que la fin de son après-midi sera pénible ! >> lance Clémentine dans l'ascenseur, ma queue dans la main. Nous en rions aux éclats.

Il est exactement dix neuf heures quinze quand nous arrivons au haras. Juliette, ce soir en Levis, sweats noirs et bottines noires, nous reçoit sans pouvoir cacher son plaisir. Quelle surprise. Séverine est installée dans le canapé. Elle se lève pour venir nous serrer la main. Elle est élégante dans son ensemble jeans. Nous bavardons en revenant sur la soirée barbecue de vendredi dernier. << Il faisait bien meilleur et on était en T-shirt ! >> lance la jeune fille. L'autre surprise est un autre plaisir. De petites tourtes aux champignons. << Cette fois, c'est mon traiteur qui les a faite ! >> précise Juliette alors que nous passons à table. Avec la présence de Séverine, la conversation reste très "conventionnelle". Pas d'allusion au sexe. Quelle surprise quand c'est elle qui aborde le sujet avec une suggestion amusante. Elle s'adresse à moi : << J'aime beaucoup vous voir avant de partir pour une de mes ballades à cheval ! >>. Clémentine et Juliette me regardent. Silencieuses. Le message est passé.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines, dont la libido mise à rudes épreuves par toutes ces émotions, trouve son exutoire sous les draps. Cette fois avec la bite de leur coquin qui fouille leur intimité...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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Le pont du 8 mai

La grasse matinée. Voilà une de nos spécialités préférées. Ce jour férié de la "Victoire", nous en offre la possibilité. Tous comme les trois jours qui vont lui succéder. Clémentine est restée contre moi toute la nuit. C'est du moins l'impression que j'en garde. Comme nous ne chauffons pas notre chambre à coucher à plus de 12° c'est un peu une réaction féminine tout à fait "normale". Elle saisit mon érection matinale et toute aussi naturelle de sa poigne à la fois ferme et douce. Ses lèvres dans mon cou, sous mon oreille. Ce sont toujours des réveils extraordinaires en ces jours de congé. Il va être neuf heures. Dehors, c'est un ciel lumineux. L'impérieux besoin de courir aux toilettes ne nous laisse pas savourer ces instants plus longtemps. C'est en courant que nous nous y précipitons.

De l'eau fraîche sur nos visages à la salle de bain où il fait bien chaud. Nous revêtons nos tenues sports. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine prépare le café en me racontant ses rêves. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en écoutant ses belles histoires. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos aventures de hier, dans les grands magasins. La soirée chez Juliette en compagnie de Séverine. << Tu en penses quoi ? Tu crois qu'il se passe quelque chose entre Juliette et Séverine ? >> demande Clémentine. J'avoue ne pas encore y avoir réfléchit. Rien dans leurs attitudes ne pourrait le laisser penser. << Je n'arrive pas à le percevoir. Aucun indice. Pourtant ça fait la troisième fois qu'elles sont présentes quand on mange là-bas ! >> rajoute Clémentine.

Nous mangeons de bon appétit en envisageant différentes options de randonnées. << On se fait le château. Les activités touristiques ont commencé depuis jeudi dernier. Ça te tente ? >> propose ma compagne en venant terminer sa tartine sur mes genoux. Je trouve l'idée parfaite. Hélas, aujourd'hui encore il faudra s'habiller chaudement. La température extérieure n'est que de 8° et il est déjà 9 h30. Nous traînons à table. Ma complice revient sur nos visites dans les cabines d'essayages hier après-midi. La jeune vendeuse qui a failli nous surprendre en pleine fellation et qui a malgré tout aperçu ma queue. << Et tu bandais comme le dernier des salauds ! >> précise Clémentine. Nous en rigolons comme des bossus. Pas le courage d'aller courir dehors. La vaisselle et nous remontons très vite.

La salle d'entraînement n'est pas chauffée au-delà de 12°. Les mouvements aérobics permettent un bon échauffement que vient parfaire le jogging sur tapis roulants. Les exercices abdominaux avant les charges additionnelles. Les étirements d'un stretching que nous prenons le temps d'exécuter correctement. Après ce retour au calme pour éviter de trop nous refroidir, nous courons jusqu'à la salle de bain. La douceur d'une douche sous laquelle nous prenons également tout notre temps. Clémentine, accroupie, sous le filet d'eau, me suce quelques instants en gloussant de rire alors que je passe le pommeau autour de ses épaules. Revêtus de nos jeans, de nos chemises à carreaux, chaussés de nos baskets, nous dévalons les escaliers pour aller au salon. Clémentine allume l'ordinateur.

Assise sur mes genoux, me tournant le dos, alors que je caresse ses petits seins, elle ouvre nos boîtes mails. Juste le courriel de Julie qui est impatiente de nous rejoindre samedi en fin d'après-midi. Dans la perspective des vacances de cet été, que nous passerons ensemble durant deux mois, elle préfère consacrer le maximum de temps à ses parents. Fille unique et choyée elle agit autant par diplomatie que par amour. Elle nous avoue parfois que c'est un choix difficile. C'est Clémentine qui répond. Elle se lève, change de position pour s'installer à califourchon. Elle évoque l'Écosse, ses réjouissances à l'idée d'y passer juillet et août. Elle m'avoue avoir commencé depuis un mois les réservations dans les hôtels qui jalonneront nos périples deux semaines en juillet, deux semaines en août.

J'adore ses cachoteries. Ses talents d'organisatrice nous réservent toujours de magnifiques surprises. << Tout se passe superbement. Je nous ai concocté un bel itinéraire. Mais je le garde secret ! >> précise t-elle en mitraillant mon visage de bisous. Je ne veux surtout pas lever le moindre côté du voile de ce mystère. J'aime trop aller de découvertes en découvertes. Il va être onze heures trente. Il n'y a qu'à réchauffer la moitié de la tarte aux courgettes et à l'aubergine de hier. Nous quittons le salon pour la cuisine. Pendant que réchauffe la tarte, nous faisons l'assaisonnement d'une petite laitue bien verte et bien grasse. Je propose qu'en revenant de randonnée, nous mangions au restaurant des collines. Il suffit de réserver une table dès maintenant. Clémentine reste silencieuse.

<< Ça nous fait rentrer tard ! >> finit elle par dire. La sonnerie du four. Elle en sort la tarte. C'est tellement meilleur réchauffé. Nous mangeons de bon appétit en évaluant la possibilité du restaurant. Ma compagne s'écrie soudain : << Non, on réserve une table au "Bol d'Or". Comme ça, après le repas, on est qu'à trois bornes pour rentrer ! >>. Sa formule est l'idéale. Elle vient s'assoir sur mes genoux en rajoutant : << Et demain matin, grasse matinée ! >>. Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle faite, nous remontons nous brosser les dents. Récupérer d'épais sweats de coton bleu. Nous dévalons les escaliers. Dans le petit sac à dos que je vais porter, des fruits secs, la gourde isotherme de thé bouillant. La minuscule paire de jumelles. Nous enfilons les anoraks. Température extérieure 16°.

Il y a vingt cinq kilomètres jusqu'au parking des collines. Il n'est que treize heures. Je roule peinard. Tenant ma queue bien raide de sa main gauche, ma passagère téléphone au "Bol d'Or", le restaurant du bourg. Ça fait longtemps que nous y avons plus mis les pieds. << Et voilà, notre table nous attend pour dix neuf heures trente ! >> lance Clémentine en jouant avec mon Zob. Elle commente les paysages verts que nous traversons. La circulation est fluide. Je gare l'auto sur le parking. Il est presque treize heures trente. Il y a plein de voitures. Des séquences ensoleillées apportent un peu d'optimisme. Nous changeons de chaussures. C'est parti. Le sentier qui monte jusqu'au pont en dos d'âne. Il enjambe un véritable torrent dont les hautes eaux imposent un vacarme infernal.

Le chemin qui le longe permet de marcher main dans la main. Clémentine me raconte des anecdotes universitaires. << Tu sais, ce vieux fantasme de l'adolescence. Ce truc de faire l'actrice dans un film porno. Et bien il revient de plus en plus souvent dans ma tête ! >> me confie t-elle. Je ne dis rien. Mes silences sont pourtant autant de questions auxquelles répond ma complice. Elle développe. Nous croisons de nombreux marcheurs. Il m'est impossible de sortir ma queue comme j'aimerais à le faire. Car cette conversation me procure de fortes érections. Je suis enchanté à l'écoute de ce scénario qu'elle partage. Mais cette fois ce ne serait pas un film "privé", entre nous, secrets. Non, ce serait un vrai film. Il existe des maisons de productions sérieuses. Surtout en Californie.

<< Il est hors de question de me faire sauter par un con équipé d'une caméra dans une chambre d'hôtel. Tu imagines un peu le glauque de ces réalisations de merde ! >> précise Clémentine. J'imagine très bien. Non. Ce qu'elle veut c'est la villa luxueuse, la piscine, un super mec. Une équipe de tournage. J'écoute tout cela avec beaucoup d'attention car c'est d'une précision inouïe. Clémentine s'arrête, passe ses bras autour de mon cou pour dire : << Je crois bien que cela restera du domaine du fantasme. Il faut un permis de travail aux États-Unis. Et les syndicats d'acteurs verraient d'un très mauvais œil une "amatrice" française piquer le job d'une actrice Américaine ! >>. Je me range à cette certitude. C'est du domaine de l'impossible. Pourtant les productions Californiennes sont les meilleures au monde. L'excellence. << Tant dans le domaine de l'image que dans celui de la réalisation. Dans les toutes meilleures conditions ! >> lance t-elle.

Deux heures de marche. Avec l'effort des montées successives, il faut retirer les anoraks pour les nouer par leurs manches autour de nos tailles. Ce qui est fort pratique pour évoluer "bite à l'air". Le nœud cache le Zob. Parfait pour Clémentine qui peut l'attraper quand elle le souhaite. Pour les arrêts pipis il faut descendre en contrebas des sentiers. Parfois, me plaçant derrière ma pisseuse, je peux enfoncer mon index. Ce qui stoppe à chaque fois le jet. Alors que quand je l'enfonce dans le cul, cela semble en décupler la puissance. Nous en rions de bon cœur. Il est quinze heures quarante cinq quand nous arrivons au château. Il y a là un monde fou. De plus il y a le soleil. Il a du mal à réchauffer en altitude. Le restaurant du château, son salon de thé, ainsi que son musée sont ouverts.

Nous pouvons monter dans le donjon pour parcourir les chemins de rondes en haut des remparts. C'est magnifique. La vue est magistrale. Avec les jumelles nous pouvons apercevoir le bourg pourtant distant d'une vingtaine de kilomètres. J'ai la bite au chaud. Avec tout ce monde il serait fou de prendre le moindre risque. Mais quand elle passe un bras autour de mon cou pour se serrer contre moi, Clémentine, de sa main exploratrice, sait maintenir nos excitations. Je bande mais avec la queue bien droite dans mon slip. Ce qui reste confortable. Pas une seule table libre aux terrasses du restaurant ou du salon de thé. Aussi, nous nous installons sur les larges marches de l'escalier qui mène au donjon. Nous y savourons nos poires et abricots secs. Le thé au jasmin encore bien chaud.

Nous nous promettons de revenir demain, vendredi, pour visiter le musée médiéval. Entièrement consacré à l'Histoire de cette forteresse du treizième siècle. Y sont présentés les objets retrouvés lors des fouilles archéologiques qui ont précédé la rénovation du château. Nous achetons les billets au bureau de tourisme à l'entrée du musée. Qu'il est agréable de flâner dans la vaste cour de la forteresse. Même s'il y a foule et des gamins hurleurs. Par contre, il faut remettre les anoraks à l'ombre. Pensons à prendre le chemin du retour car il va être seize heures quarante cinq. C'est par l'itinéraire qui contourne le petit lac aux eaux noires que nous redescendons. Les arrêts pipis. Impossible pour Clémentine de s'offrir une de ses petites exhibes dont elle raffole. Se faire surprendre en pissant. Pas de promeneur solitaire. Et lorsqu'en surgit un, il y a des randonneurs à proximité. Elle me tient la bite pour en diriger les jets. En restant cachés.

Dix neuf heures quand nous sommes retour à la voiture. Dans la désagréable fraîcheur humide et sous un ciel à nouveau couvert. Nous changeons de godasses. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue en me donnant ses impressions. C'est notre itinéraire préféré. Ce château a été restauré puis rénové d'une façon exceptionnelle. Ce qui en fait une citadelle prestigieuse. Il y a d'ailleurs deux sociétés cinématographiques Américaines qui vont investir les lieux à l'automne prochain. Notre table nous attend au "Bol d'Or". Nappée de blanc. Des bougies. Un personnel que nous ne connaissons pas. C'est un sanglier à la sauce chasseur, accompagné de "Spaetzle", sortes de gnocchi Allemands qui constituent le plaisir gastronomique qui clôt cette superbe journée. Nous sommes à trois kilomètres de chez nous. Ce qui nous permet de traîner à table. Des coupes glacées. Un café après avoir été nous amuser un peu dans les toilettes hommes.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui se font lécher, sucer, tringler sous les draps. Avant de s'endormir dans les bras de leur coquin avec le goût de son sperme en bouche...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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- 23 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2915 -



Le pont du vendredi

Presque neuf heures. Très certainement notre horloge biologique. Nous sortons du sommeil en même temps. Clémentine vient se serrer tout contre moi. Nous nous étirons longuement en modulant nos gémissements jusqu'à l'absurde. Jusqu'à en rire comme des fous. Des fous qui ont le besoin urgent d'aller soulager leurs vessies. Toujours en riant, nous courons jusqu'aux toilettes. L'eau fraîche sur nos visages à la salle de bain où nous revêtons nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. En me racontant ses aventures de la nuit, Clémentine prépare le café. Je pèle les kiwis, je presse les oranges en savourant ses récits. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre randonnée de hier. Du restaurant en soirée. Superbes.

Nous mangeons de bon appétit en organisant le planning de cet après-midi. Nous avons les billets pour le musée médiéval. La perspective de refaire ce même itinéraire qui reste notre préféré, nous comble de joie. D'autant plus que ce vendredi s'annonce sous davantage de soleil et une température plus élevée. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine me confie son impatience de pouvoir remettre ses jupes, ses tenues d'été. La vaisselle. Avec seulement 9° au dehors, par manque de courage, nous remontons pour l'entraînement en salle. Après nous être brossé les dents, ce sont les mouvements d'échauffement de l'aérobic. Le jogging sur tapis roulants. Les exercices abdominaux. Les charges additionnelles. Le stretching et ses étirements.

La douche. Vêtus de nos Levis, de nos chemises à carreaux, chaussés de nos baskets, nous redescendons. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Aucun courriel ce matin. Par contre quelques messages privés sur les forums où nous publions nos aventures. Clémentine répond aux plus intelligibles et au plus intéressants. Alors que je caresse ses seins, elle se relit à haute voix. Je n'écoute pas vraiment le sens de ses mots. Seules leurs musiques me charment. Elle le sait. Depuis le temps. Aussi, pour contrôler mon attention, elle demande : << Qu'est-ce que j'ai dit ? >>. Alors moi, confus, je répète bêtement les derniers mots de sa phrase. Comme le ferait l'enregistreur de l'I-phone. Elle se lève, s'installe à califourchon, un bras autour de mon cou. Bises.

De son autre main elle fouille ma braguette. Elle en extrait facilement le locataire mou et flasque. << J'adore sucer de la bite molle ! >> lance t-elle en se redressant pour s'accroupir entre mes jambes écartées. C'est une étrange mais délicate sensation que de se faire sucer "mou". Sous l'effet de cette extraordinaire douceur, je ne tarde pas à durcir. Je me fais rapidement tailler une pipe des familles. Quelques minutes avant que ma complice ne cesse pour se relever. << Mmhh, ça commence à venir de plus en plus tôt. Je peux me goinfrer ! >> dit elle en se penchant pour me montrer l'intérieur de sa bouche. << Viens ! >> fait elle en me prenant par la main pour m'entraîner. Nous quittons le salon pour enfiler les anoraks. La désagréable fraîcheur humide. Surprenante.

Le soleil vu par les fenêtres, est trompeur. Nous faisons le tour de la propriété. L'impressionnant stock de bois dans l'abri. Il doit y avoir là dans les soixante stères de hêtre et de chêne en bûches de 33 centimètres. De quoi tenir quatre à cinq hivers. Il commence à faire faim. Nous allons faire rapide. Clémentine fait l'assaisonnement d'une salade de tomates. Pendant que bouillissent les spaghettis, je fais rissoler deux escalopes de dinde avec des champignons. Ail, oignons, persil et ciboulette. En fin de cuisson, après avoir égoutté les spaghettis, je rajoute un petit pot de crème fraîche sur le contenu de la poêle. Nous mangeons de bon appétit car ce repas simple est délicieux. Nous prenons tout notre temps mais sans traîner. La vaisselle. Nous remontons nous brosser les dents. Des pulls.

Dans le petits sac à dos, comme hier, fruits secs, amandes, la gourde isotherme de thé bouillant. Il est pile treize heures quand nous parcourons les vingt cinq kilomètres qui nous séparent du parking des collines. Comme hier, Clémentine, en jouant avec ma queue, nous a réservé une table au "Bol d'Or". On y mange tellement bien. Ce restaurant a la particularité d'être spécialisé dans la viande de gibiers. Nous changeons de chaussures. À présent la température est de 20°. Soyons prévoyant. Au retour, en fin d'après-midi, la température sera redescendue de quelques degrés. C'est avec les anoraks noués par leurs manches autour de la taille que nous commençons l'ascension des sentiers. Le nœud des manches cache le "nœud" que je peux laisser pendre de ma braguette béante. Sympa.

Clémentine n'a qu'à se servir lorsqu'elle en ressent l'envie. Nous croisons moins de promeneurs que hier. Tout le monde ne fait pas le pont. Deux heures pour arriver aux château. En sueur car avec l'effort de la montée c'est un véritable exercice. Les anoraks autour de nos tailles handicapent notre marche. Il y a des tables libre aux terrasses du restaurant ainsi qu'à celle du salon de thé. Ce sont surtout des groupes d'une dizaine de personnes qui visitent. Peu de familles. Quelques couples. Heureux possesseurs des billets d'entrée, nous pénétrons dans le hall d'accueil du musée. Il fait également office de bureau de tourisme. Il y a quatre salles sur deux étages. La visite est libre. Peu de monde. C'est la première fois que nous entrons ici. Ça débute par la salle d'armes. Impressionnante.

Tout est d'époque. Les armures, les armes ont été découvertes durant dix années de fouilles. << On se fait des "défis" ? >> me demande Clémentine en saisissant mon sexe tout mou dissimulé par le nœud des manches de mon anorak. Nous sommes absolument seuls dans la salle des parchemins. Aucune caméra. Cette salle est la reconstitution des différentes chambres du château au quatorzième siècle. Ce ne sont pas des murs qui les séparent mais de grosses chaînes. Je dénoue les manches de mon anorak que je pose sur un des bancs. Les mains sur les hanches, bite durcissante, je pose entre le four à pain et le buffet de la cuisine. Puis, de la même façon, je pose cette fois avec une érection majestueuse à côté d'un mannequin féminin portant les vêtements de l'époque.

Puis, c'est dans la chambre seigneuriale que j'agite ma queue dure comme le bois du chêne séculaire de l'armoire. Clémentine alterne photos et films. << Nous pourrons faire rire Julie avec ces images demain soir ! >> précise Clémentine. Des gens. Nous les entendons arriver sur le dallage en quinconce. Brun et crème à l'ancienne. Je n'ai qu'à me tourner pour cacher mon chibre qui pointe fièrement vers les poutres apparentes des plafonds. C'est un peu plus ardu de remballer. Mais il suffit de se placer entre différents mobiliers pour y parvenir. Nous terminons notre visite par la salle des costumes. Il y a là une bonne trentaines de mannequins. En armures, en tenues d'apparats ou encore habillés de vêtements de tous les jours de l'époque médiévale. Un chocolat chaud à la terrasse du salon de thé clôt cette visite. Avant de monter faire un tour sur les remparts. Y faire quelques photos supplémentaires. Il est dix neuf heures de retour à l'auto.

Bonne "faim" de soirée à tous les couples qui aime savourer un bon plat de gibier dans un bon restaurant après un bon après-midi...

Julien



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Dimanche sous le soleil

Pas tout à fait neuf heures. Des rires étouffés. Des murmures. Je tente bien de faire semblant de dormir. Mais il y a sans doute quelque chose qui vient de me trahir. Ce sont les lèvres de Clémentine qui se collent dans ma nuque. Son bras qui entoure ma taille. Sa main qui descend dans mon slip. Je me retourne. << Bonjour ! >> font elles en même temps. << Regarde un peu ce que j'ai attrapé sous les draps ! >> lance Clémentine. Julie se couche sur elle pour me faire une bise et observer la proie que montre fièrement ma comparse. << Wouah. Il y en a de belles choses qui se promènent dans ce lit ! >> fait Julie en chevauchant Clémentine. Mon envie d'aller aux toilettes est extrême. << Je descends. Je prépare tout ! >> s'exclame Julie en s'éjectant du lit pour se précipiter vers la porte.

C'est en me tenant par la queue que Clémentine m'emmène aux toilettes. << Tu nous as entendu nous lever il y a une demi heure ? >> me demande t-elle en tenant ma bite à nouveau molle pour en diriger les jets. Je n'entends jamais. Nous allons à la salle de bain. Julie s'est habillée car son T-shirt de nuit jaune est abandonné sur le dossier de la chaise. De la flotte froide sur nos visages. Nous revêtons jeans et sweats. Les baskets pour dévaler les escaliers. Morts de faim. L'odeur du café, du pain grillé. Julie entrain de presser les oranges. La belle brioche au pudding qui trône au milieu de la table. J'aime passer derrière Julie, poser mes mains sur ses hanches pour murmurer à son oreille. << Merci mademoiselle ! >>. Clémentine qui vient contre moi, pour me prendre en sandwich. Coincé.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre virée vélo de hier. Le port de plaisance. Les photos que j'ai prise d'une superbe exhibe de Clémentine devant un cycliste. << Tu les choisies toujours vieux ? >> demande Julie. << Non, je ne choisies pas vraiment. Je prends ce qui vient ! >> réponds Clémentine. Nous en rigolons comme des bossus. Nous avons passé la soirée tous les trois à regarder des films tournés en Écosses. Les images des défis tournés avec Estelle. En découvrant des photos de Clémentine, le visage maculé de foutre, Julie émet une idée. << Et si ton défi de l'été consistait à collectionner les photos de ton visage recouvert de sperme de mecs différents ? >>. Clémentine reste silencieuse. Ouvre de grands yeux. Me fixe avec étonnement. Nous regardons Julie.

C'est un silence qui dure. L'idée est tellement folle que nous ne savons comment exprimer l'effet qu'elle produit. << Et comment réaliser de telles photos ? >> continue Julie toute contente de nos expressions. Elle rajoute : << En prenant un selfie immédiatement après l'éjaculation ! >>. Ce long silence persiste. Nous mangeons de bon appétit. Julie se lève pour aller s'assoir sur les genoux de Clémentine qui finit par dire : << Tu es une sacrée salope. Je n'y avais encore jamais pensé ! >>. Julie rajoute : << Tu imagines un peu la "collection" unique que tu te constituerais ? >>. Je reste sans parler. J'écoute. C'est encore totalement surréaliste. Je scrute le visage de ma compagne. L'idée d'abord saugrenue émise par Julie semble à présent s'installer en Clémentine avec la logique habituelle.

Dehors il fait beau. Même si la température extérieure n'est encore que de 9° la journée promet d'être belle et ensoleillée. La vaisselle. Nous montons nous brosser les dents. Recouvrir le lit. Julie devra nous laisser pour vingt et une heures trente, aussi, elle réunit ses vêtements. Elle me saute au cou avant de descendre avec son sac de sport qu'elle pose au sol. << Et nous deux, on reste cachés, on filme et on sécurise les situations ! >> dit elle. Clémentine passe ses bras autour de la taille de notre amie pour rajouter : << Tu sais qu'à cause de toi je ne vais plus cesser de penser à "ça" jusqu'à notre départ pour l'Écosse ? >>. Julie conclue : << Départ dans exactement sept semaines ! >>. Nous dévalons les escaliers en riant. Il est préférable d'enfiler les anoraks avant de sortir.

Le soleil est haut dans un ciel où flottent quelques nuages lenticulaires. Nous descendons jusqu'à la rivière. Julie au bras de Clémentine qui tient ma main. << On va faire une super équipe cet été ! >> lance Julie. << Plutôt. Si tu as d'autres idées du même genre, n'hésite surtout pas ! >> fait Clémentine. Nous en rions de bon cœur. Nous longeons la rivière. Il faut retirer les anoraks car doucement, la température monte. En interrogeant son téléphone, Julie précise : << 18° et il n'est que dix heures trente. << Cet après-midi, je m'entraîne pour les selfies de cet été ! >> s'exclame Clémentine. Nous rions quand Julie lui tend son smartphone. Clémentine s'en saisit et s'accroupit devant moi. Je sors ma bite. Je bande mou. Julie s'éloigne de quelques mètres pour contempler la scène.

Clémentine rapproche son visage, prend la photo, se redresse. Nous nous approchons pour regarder l'écran. << Génial ! >> lance Julie. << Fameux ! >> rajoute Clémentine. Nous n'avions pas vu la jeune fille sur son cheval, de l'autre côté de la rivière. A t-elle assisté à la scène ? Mystère. Toujours est-il qu'elle nous adresse un beau sourire accompagné d'un signe amical de la main. Avant de continuer son chemin et de disparaître rapidement. << Elle nous a vu, sûre ! >> fait Julie. << Certaine ! >> rajoute Clémentine alors que je remballe précipitamment. << J'adore ces situations depuis que je vous fréquente ! >> dit Julie. Nous rions comme des fous en prenant le sens du retour. Il est onze heures. Julie s'occupe du poulet à rôtir. Clémentine prépare l'assaisonnement de la laitue. J'épluche et je lave les pommes de terre pour le coupe frites.

Les filles font mille plans pour nos vacances à venir. Clémentine précise une nouvelle fois qu'elle nous a préparé un itinéraire magnifique. Durant trente jours nous irons d'hôtels en hôtels sur un circuit qu'elle appelle "Tournée des grand ducs". << Put-hein mais ça va couter un pognon fou ! >> s'écrie Julie. Clémentine précise : << Avec Julien, nous ne connaissons pas les problèmes de budget ! >>. Je conclue : << Il faut bien que je dépense mon argent sinon que ferais-je avec ! >>. Il est midi pile quand nous mangeons de bon appétit. Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle terminée, nous montons nous brosser les dents, nous mettre en tenues vélos. La température extérieure est à présent de 24°. Pressés de filer, nous dévalons les escaliers. Julie et moi en shorts. Clémentine en jupette.

Dans le petit sac à dos que je porte, des fruits secs, les K-ways et la minuscule paire de jumelles. C'est en courant, nos bouteilles d'eau à la main, que nous traversons la pelouse. Comme hier, je vérifie la pression des pneus. La tension des chaînes. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Il y a un monde fou. Des familles, des filles en rollers, des cyclistes. Un léger vent de Nord Est nous pousse. Nous l'aurons de face au retour. Il y a vingt cinq kilomètres jusqu'au port de plaisance. Il y a la fête des bateaux, organisée par la municipalité du bourg voisin. Les quais sont noirs de monde. Nous fermons les vélos à cadenas derrière la capitainerie du port. Clémentine retire sa culotte pour la fourrer dans le sac à dos.

Nous avons tous les trois l'impérieux besoin de pisser. Clémentine veut absolument s'offrir les délicieux frissons d'une exhibe de qualité. Julie veut filmer la scène. Ça va être difficile avec cette foule. Il y a un orchestre. Des gens qui dansent. Des manèges. Les parfums de la barbe à papa et des pommes d'amour. Nous traversons la route. Sur le parking de la supérette il y a souvent de belles opportunités exhibes. Un type derrière sa voiture. Seul. Il range ses courses. << Celui-là ! >> lance Clémentine. Je saisis Julie par le coude en disant : << Viens, on se planque ! >>. Je l'entraîne derrière un camping car. << Attends, je filme ! >> me fait Julie en tirant le smartphone de sa pochette banane. C'est un type à moustache. Un peu enrobé. En bermuda et chemisette. Des baskets.

Clémentine, s'avance. Penchée en avant. L'attitude de la fille qui cherche quelque chose. Le mec la voit contourner sa voiture. Il n'y prête pas vraiment attention. Julie filme. << Zoom sur quatre ! >> précise t-elle. J'ai la main dans mon short de lycra noir. Elle n'y prête pas encore attention. Clémentine, bien en vue du type, s'accroupit entre deux autos. Notre voyeur involontaire comprend soudain que cette superbe jeune fille cherchait un endroit pour se soulager. Il reste immobile, les bras ballants. Il contemple cette scène comme médusé. Julie découvre que je me branle. En pissant contre le camping car. Elle me fait un adorable sourire. Sans cesser de filmer. On ne voit pourtant que la tête de Clémentine. Mais très bien le buste de son "spectateur". Clémentine se redresse. S'essuie probablement. En prenant tout son temps. Comme elle le fait à chaque fois. Impossible de comprendre ce que dit le mec qui s'avance de quelques pas. Nous voyons Clémentine lui faire un merveilleux sourire.

Elle lui tend le mouchoir en papier que saisit le type. Comme si c'était une relique précieuse il regarde le mouchoir. << Un fétichiste ! >> murmure Julie alors que je me branle. Elle s'en rend enfin compte et me fait un autre sourire. Nous rejoignons Clémentine dans l'entrée de la supérette. Nous y achetons nos pots de crèmes glacées Ben & Jerry's. Nous les dégustons assis sur le mur qui surplombe les quais bourdonnant de monde. Elle nous raconte la rapide conversation avec le mec. << il m'a demandé mon mouchoir en souvenir ! >> précise t-elle. Julie montre le film. On ne distingue pas grand chose mais on se doute bien de ce qui se passe. Clémentine découvre les expression de son voyeur à moustaches. << Génial ! >> dit elle. Je la félicite pour son exhibe. << Tu as vu les plaisirs que tu procures à ces messieurs ! >> lance Julie. Nous en rions lorsque Clémentine rajoute : << J'adore être vue ! >>

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qui aiment provoquer de discrètes situations en pleine nature. Derrière des autos, derrière des buissons ou encore accroupies à côté de leurs bicyclettes pour contrôler la pression de leurs pneus, vêtues de leur jupette...

Julien (vigile)



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Le lundi il y a école

Deux minutes avant sept heures. Le gazouillis des oiseaux. L'écoulement de l'eau d'une source. Les bruits non identifiables de la forêt. Quarante cinq secondes qui nous tirent du sommeil dans la douceur. La transition du rêve à la réalité sans le moindre traumatisme. Clémentine vient se serrer. Elle se blottit dans mes bras en gémissant d'aise. Quelques bises sont toutefois nécessaires pour mieux situer les choses. Des papouilles avant de nous précipiter aux toilettes. Un peu vaseux tout de même, nous passons de l'eau fraîche sur nos visages à la salle de bain, avant de revêtir nos leggings de lycra noirs, nos sweats de lycra rouge. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine s'occupe du café. J'adore lorsqu'elle me raconte ses aventures nocturnes, imaginaires et très amusantes.

Le lundi matin, il reste de la brioche. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre virée vélo de dimanche après-midi. La petite exhibe de ma complice, filmée par notre amie. << Je crois que la suggestion de Julie va beaucoup tourner dans ma tête ! >> lance Clémentine. C'est une allusion à l'idée émise par Julie. Faire des selfies avec le visage couvert du sperme de différents mecs sucés au hasard de nos pérégrinations. << Ça reste cérébral. Bien plus simple à fantasmer qu'à réaliser ! >> rajoute Clémentine en venant terminer sa part de brioche sur mes genoux. Je l'écoute en parler avant que nous n'éclations de rire devant le côté farfelu et totalement loufoque de ce concept. Dehors, il pleut. La température extérieure est de 9°. Il va être sept heures vingt cinq.

Nous remontons pour nous offrir quarante cinq minutes d'entraînement. Les échauffements aérobics sans grandes convictions. Puis le jogging sur tapis roulants, bien plus motivant. Les exercices abdominaux qui offrent des variantes sympathiques et ludiques. Les redoutables charges additionnelles sur machines. Le retour au calme d'un stretching avant la douche. Vêtu le premier d'un jeans, d'un sweat, chaussé de baskets, je dévale les escaliers pour mettre l'anorak. Je sors la voiture du garage pour la faire chauffer. Il va être huit heures quarante. Clémentine me rejoint sous son parapluie, habillée d'un imperméable clair, pantalon noir, bottines claires. Ses bras autour de mon cou pour de derniers bisous. << Devine ce que je vais faire en allant à l'université ? >> dit elle en s'asseyant au volant.

C'est en mimant une masturbation masculine qu'elle me fait un dernier sourire. Un clin d'œil. Je regarde l'auto monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Un dernier signe de la main, c'est en courant que je retourne au chaud et au sec. Je fais la vaisselle, je recouvre le lit. Je descends à la cave pour récupérer une pâte feuilletée dans le congélateur. Les poireaux dans le cellier. L'atelier m'attend. J'allume une belle flambée dans la cheminée. Installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à Julie. Frêle jeune fille d'apparence innocente, qui se révèle sous un autre jour depuis quelques semaines. Clémentine et moi nous nous réjouissons à l'idée de sa compagnie en Écosse. Deux mois à trois. Cette pensée m'excitent terriblement.

Il est onze heures. Je mets deux bûches dans l'âtre avant de quitter l'atelier pour la cuisine. La pâte feuilletée est à température et bien souple. J'en étale les deux tiers dans le grand plat à tarte rond aux bords hauts. Je coupe, je lave les poireaux que j'ébouillante quelques minutes. Le temps de concocter une Béchamel, de râper de ce succulent gruyère Suisse d'Appenzeller. J'égoutte les poireaux pour les rajouter avec le gruyère à la Béchamel. Je verse le tout dans le plat. Je recouvre du dernier tiers de pâte feuilletée. Je jointe consciencieusement les bords. Je badigeonne le dessus du mélange œuf, lait de soja. Au four préchauffé à 300°. Je fais l'assaisonnement d'un gros concombre. J'y rajoute des tranches d'un avocat bien mûr. Le temps de mettre les assiettes, les couverts.

Midi vingt. Clémentine rentre de cours. Me saute au cou. M'emmène dans le cabinet de toilettes de la salle de bain du bas. << Regarde ! >> fait elle en saisissant mon poignet après avoir fait pipi. Je découvre sa vulve trempée. << Je me suis touchée en rentrant aussi ! C'est la faute à Julie et à ses idées saugrenues ! >> dit elle alors que nous éclatons de rire. J'ai l'envie folle de sucer et de lécher son sexe. << Viens, on mange d'abord ! >> rajoute t-elle en se lavant les mains, mes bras autour de sa taille, mon visage à côté du sien. Nous nous sourions dans le miroir. Quand Clémentine découvre la Flamiche Picarde que je tire du four, mes joues sont mitraillées de bises. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. J'adore l'écouter. C'est toujours très intéressant.

Nous traînons à table. Il faut lutter contre la tentation. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, ma complice revient sur cette amusante idée de selfies. Il est préférable de ne pas nous livrer à une quelconque sexualité. Entre midi et deux, le temps nous est compté. Ce serait terriblement frustrant de bâcler, de précipiter les choses. Mais nous savons parfaitement surmonter nos pulsions, nos désirs et nos envies. << Plus j'y pense, plus je trouve le concept plaisant. Tu en penses quoi, toi ? >> me fait ma compagne. Je réfléchis un instant. Je dis : << Je crois bien que c'est parfaitement faisable. Tu adores sucer des inconnus. En garder des souvenirs photographiques permettrait de nous remémorer les scènes. Imagines un peu, l'hiver prochain, des soirée "diapos" ! >>

Nous en rigolons comme des bossus. Il va être treize heures trente. Nous nous brossons les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain du bas. Clémentine revêt son imper, j'enfile l'anorak. Il ne pleut plus mais ce n'est que momentané. Le ciel reste gris, bas et aux lourds nuages menaçants. Ses bras autour de mon cou pour de dernières bises, Clémentine me prie de lui réserver une de mes petites surprises pour son retour à seize heures trente. << Ne cherche pas à être original. Que tu sois bien salaud et vicieux me suffit amplement ! >> précise t-elle en s'asseyant au volant. Elle mime une masturbation masculine en démarrant. Je la regarde partir, le bras levé pour un dernier coucou. Des gouttes. Voilà la pluie. Je me dépêche de retourner au sec, au chaud.

La vaisselle. Ce soir, il n'y aura qu'à réchauffer plus que la moitié restante de cette délicieuse tourte aux poireaux. Je retourne à l'atelier. Je mets deux bûches sur les braises. Confortablement installé devant mon chevalet, je peins en imaginant ces scènes surréalistes. Clémentine faisant des selfies, sont visages maculé du foutre du mec qu'elle vient de sucer. Dans la galerie photos de mon I-phone, il y a de tels souvenirs. Ces pensées me font bander comme le dernier des salauds. Je prends mon téléphone que j'allume. À l'écran, le visage recouvert de mon foutre de la femme qui partage ma vie. Ce sont des photos qui datent d'il y a cinq ans. Clémentine n'a pas changé. Peut-être un peu plus juvénile d'apparence. Sur une des photos, elle a une paupière fermée, collée par le foutre épais.

Je me branle. Je commence à fantasmer sévère. Me reviennent à l'esprit toutes ces situations auxquelles j'ai assisté depuis huit ans de vie commune. Nous rions beaucoup en comptabilisant le nombre de queues différentes qu'elle a sucé. Nos chiffres ne sont jamais les mêmes et surgissent souvent de nos mémoires des situations oubliées. Je retourne à ma peinture. Dix minutes. Je recommence à me branler. Je cesse pour retourner peindre. L'après-midi se passe ainsi. Je me demande quelle façon la plus appropriée pour accueillir le retour de ma bien aimée. J'opte pour la branlette devant la cheminée. Du bruit. Elle arrive. J'adore l'entendre chantonner. Quand je n'entends plus rien c'est qu'elle est montée se changer. Tout cela décuple mon impatience. Et le mouvement de mon poignet.

Tenant le téléphone dans la main gauche, me pignolant de la droite, devant les flammes dansantes de la cheminée, je me fais surprendre en pleine masturbation. Véritable et non feinte. J'adore lorsqu'elle pousse son << Wouah ! >>. En marchant lentement pour tourner autour de moi. Se touchant. Se penchant pour observer la jute qui coule le long du chibre. << Tu regardes quoi ? >> demande t-elle d'une voix innocente et ingénue. Elle saisit mon poignet pour orienter le téléphone. << Vicieux. C'est ta compagne pleine de sperme. Tu n'as pas honte ? >> lance t-elle en passant derrière moi. Ses bras autour de ma taille. Ses lèvres qui se posent dans ma nuque. Je me cambre sur mes genoux fléchis pour lui permettre le meilleur accès à mon cou. Tout en me masturbant.

Je murmure : << J'ai envie de vous faire l'amour mademoiselle !>>. Elle me contourne pour répondre, ses bras autour de mon cou : << Vous ne préférez pas une bonne pipe d'abord cher monsieur ? >>. Sans attendre une réponse, Clémentine s'accroupit. Me présente son visage. J'y frotte mon érection. Maculant ses joues de mon liquide séminal épais, gluant et visqueux. Ses gémissements sont éloquents et décuplent encore davantage mon étourdissante excitation. Elle ouvre la bouche. J'y enfonce mon sexe. Ses joues se creusent. Elle redresse légèrement la tête pour me fixer de son regard perçant. Une expression amusée puis interrogative. Innocente puis terriblement vicelarde après son clin d'œil. Son visage d'ange encadré de ses cheveux noirs et raides. Ses yeux d'un bleu encore plus clair et intense, reflétant les flammes de la cheminée. Mes lombaires me rappellent que je n'ai plus vingt ans. Que je n'ai plus trente ans non plus. Même plus quarante...

Je l'aide à se redresser avant la crampe. Elle me montre le contenu de sa bouche. Clémentine adore garder le fruit de ses efforts pour le laisser se diluer avec sa salive. << J'avale mieux quand c'est plus liquide ! >> affirme t-elle souvent quand je la vois déglutir avec une certaine difficulté. Je caresse ses seins. Je passe une main entre ses cuisses. Elle déboutonne son 501 en murmurant : << Viens voir ! >>. Je glisse ma main dans sa culotte. Tout est trempé. Au point que le protège slip commence à se décoller. Je murmure : << Laissez-moi savourer vos intimités mademoiselle ! >>. Clémentine avale et répond : << J'ai la préparation de mes cours pour demain. Une petite heure. Si vous patientez un peu, cela n'en sera que meilleur ! >>. Nous nous embrassons comme des fous.

Clémentine, assise devant son ordinateur. J'aime peindre en l'entendant se relire, se questionner, chantonner. Je suis alors l'homme le plus heureux de la création. Parfois, je pose mes accessoires pour aller la rejoindre. Debout derrière elle, je passe mes doigts dans ses cheveux. Elle apprécie tant. Je me penche pour murmurer une coquinerie à son oreille. Sur l'écran je vois des graphiques. Elle fait des saisies. Je la laisse pour ne pas trop la perturber. Six heures quinze. << Terminé ! >> lance ma professeur en éteignant sa machine. Je nettoie la palette, les pinceaux. Nous nous rejoignons au petit lavabo de l'atelier. Pendant que je lave mes mains, Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets. Secoue les dernières gouttes penchée en avant pour les voir tomber. Elle s'accroupit.

Quelques instants où elle se régale de ce véritable mélange de pisse et de foutre. Ses joues creusées par l'effort en gémissant de plaisir. Avant de me remettre à bander, je lâche la "giclée scélérate". Elle cesse pour tousser. Une grimace déforme son visage alors qu'elle se redresse avec une expression d'écœurement. Il en coule de ses narines. Elle se mouche après avoir craché dans le lavabo. << Salaud ! >> fait elle dans un souffle avant de me sauter au cou pour fouiller ma bouche de sa langue exploratrice. Tenant mon érection qu'elle tord dans tous les sens pour me "punir". Je la soulève. Ses jambes autour de ma taille, accrochée à mon cou, je la promène dans toute la grande pièce. Jusqu'à l'une des deux grandes baies vitrées. Nous regardons tomber la pluie. Elle murmure : << Je t'aime ! Si tu savais comme je t'aime ! >>. Quand Clémentine prononce ces mots, mon émotion pourrait me faire pleurer. Je me sens le plus privilégié des hommes.

Bonne "faim" de soirée à tous les amoureux qui vont faire l'amour après un bon repas. Baisaille après ripaille...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Le mardi, Clémentine termine à midi

Et quand Clémentine termine à midi, ses levés sont le plus souvent lyriques. Il va être sept heures dans deux minutes. Nos I-phones distribuent quarante cinq secondes de bruits de la forêt. Clémentine vient se blottir dans mes bras. Saisit ma tumescence en murmurant d'incompréhensibles mots. Elle s'y prend à deux fois. Trois fois. Dans l'impossibilité de rendre son propos intelligible elle éclate de rire. Nous rions aux éclats tous les deux. Il faut se lever. Nous courons aux toilettes. À la salle de bain où nous passons nos visages à l'eau froide avant de nous vêtir de nos tenues sports. Clémentine me fait : << Je suis de plus en plus bègue le matin. Comme quand j'étais petite. Ça recommence ! >>. Morts de faim, rigolant comme des bossus, main dans la main, nous dévalons les escaliers.

Clémentine me raconte ses rêves de la nuit en préparant le café. Imitant mon accent Écossais. Je presse les oranges, pliés de rire. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre lundi soir en amoureux. << Tu te branles quand je ne suis pas là ? J'adore te surprendre quand tu fais ça ! >> dit elle en mimant une masturbation masculine. Je réponds : << Il me suffit de penser à certaines situations et ça y est, je me branle ! >>. Nous mangeons de bon appétit en envisageant différentes options pour cet après-midi. Dehors il fait beau. Il y a toutefois le passage fréquent de quelques nuages gris. La température extérieure reste à 9°. Sept heures vingt cinq. Par manque de courage pour aller courir, nous remontons pour notre entraînement en salle. C'est très sympathique aussi.

Les mouvements aérobics nous échauffent. Nous mettent en conditions. Le jogging sur les tapis roulants. Clémentine, déconneuse, me fait rire autant qu'elle m'étonne par ses prouesses. Tournant sur elle-même tout en courant, faisant semblant de chuter. Les exercices abdominaux. Principalement à la barre ce matin. Là aussi, j'ai du mal à me concentrer à la voir suspendue faisant une gymnaste hérétique. Ce n'est qu'une fois aux charges additionnelles que le sérieux semble la gagner. Pour reprendre durant les étirements du stretching. Quarante cinq minutes de pur plaisir. La douche. << J'ai envie de rester avec toi, de faire ma folle toute la matinée ! >> s'écrie t-elle alors que je m'habille en premier pour dévaler les escaliers. J'enfile l'anorak. Je sors la voiture du garage. Il y a du soleil.

Il va être huit heures quarante. Clémentine me rejoint. Ses longs cheveux noirs flottent sur ses épaules. Son blouson noir sur un pull noir. Un pantalon noir, des bottines noires. Je dis : << Miss Black, you look beautiful this morning. I'll keep you with me ! >>. Ses bras autour de mon cou elle répond : << Oh yes. Keep me safe ! >>. Deux derniers bisous. En s'asseyant au volant elle rajoute : << On échange nos idées d'activités dès mon retour ! >>. Je la regarde s'en aller. Je me dépêche de rentrer au chaud, faire notre vaisselle, recouvrir notre lit. Je redescends à l'atelier. J'allume la flambée dans la cheminée. Installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en envisageant les activités possibles. Si le temps se maintient au beau, ce sera une virée à bicyclette.

Onze heures. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je quitte l'atelier pour la cuisine en laissant s'éteindre la cheminée. Avec les radiateurs il fait bien trop chaud. Je coupe les branches du gros choux fleurs pour les ébouillanter après trempage. Pendant ce temps je prépare le liant. Crème fraîche, œufs, lait de soja. Je râpe de ce délicieux gruyère Suisse. J'égoutte le choux fleurs pour le mettre dans le grand plat carré en terre cuite. Je verse le liant. Je recouvre de gruyère. Je saupoudre des graines de sésame grillées et de la chapelure. Des cerneaux de noix. Au four. Seulement à 100° degré, ce gratin va pouvoir mijoter longuement. Ce sera notre repas de ce soir. Julie nous rejoindra pour dix neuf heures. Pour le repas de midi, ce seront des spaghettis façon "carbonara". Revues et corrigées.

Du poulet émincé, rissolé à la poêle, remplace avantageusement les lardons. Je râpe du Parmesan. J'égoutte les spaghettis. À peine ai-je mis les assiettes et les couverts que ma professeur rentre de cours. Elle me saute au cou. Je la soulève. Ses jambes autour de ma taille. C'est ainsi que je l'emmène au cabinet de toilettes dans la salle de bain du bas. Quand elle se lave les mains, je suis derrière elle, les miennes sur ses hanches. << Je vous aime monsieur. Cet après-midi j'aimerais bien partie à vélo ! >> fait elle. Je réponds : << J'ai les mêmes idées mademoiselle ! >>. Nous quittons la salle de bain pour la cuisine. Quand elle découvre ma petite préparation, j'ai droit à un assaut de bises qui laissent mes joues brûlantes. Nous mangeons de bon appétit. Elle me raconte sa matinée.

Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle terminée, nous montons nous brosser les dents et nous mettre en tenues. La température extérieure est de 24°. Il y a quelques séquences nuageuses mais aucune menace de pluie. Clémentine porte une de ses jupettes de lycra noir. Un T-shirt de coton beige. Je suis en short de lycra noir, T-shirt blanc. Nos baskets. Pressés de nous évader, nous dévalons une nouvelle fois les escaliers en poussant des cris d'animaux qui n'existent pas. Dans le petit sac à dos, les poires et les abricots secs. Les barres de céréales, les K-ways. Nous sortons sous un chaud soleil. Je vérifie la pression des pneus. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle qui l'enjambe. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Un léger vent d'Ouest et de face.

Il y a vingt cinq kilomètres jusqu'au port de plaisance. Notre objectif préféré. Il y a du monde à pédaler. Nous ne sommes pas seuls à vouloir profiter de cette belle journée. Une heure trente d'un autre plaisir avant d'arriver. Il est quatorze heures quarante cinq. Nous fermons les vélos à cadenas derrière le cabanon de la capitainerie dont les volets sont clos. Clémentine retire rapidement sa culotte pour la glisser dans la pochette avant du petit sac que je porte. << Pipi ! >> lance t-elle en m'entraînant par la main. Il n'y a pas trop de gens sur les quais. Nous assistons aux manœuvres d'un magnifique bateau blanc et noir. Là-bas, au bout de la jetée, le bar restaurant dont la terrasse est bondée de clients. Principalement des cyclistes et les premiers touristes. Nous avons besoin de pisser.

Nous contournons les bâtiments des sanitaires pour longer le canal. Il y a quelques pêcheurs. Le soleil tape. Les buissons tout le long de ce tronçon permettent de se dissimuler. Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets. Sautillant en secouant les dernières gouttes car elle est à la torture. Elle se retient, désireuse de s'offrir une petite exhibe pisseuse. Nous guettons les passages de l'autre côté du canal, sur la piste cyclable. Il faut un cycliste solitaire. Mais une autre opportunité fait son apparition. C'est un petit bateau de plaisance, jaune, qui avance doucement. À la barre un jeune homme en short, T-shirt et Bob blancs. Il n'est plus qu'à une centaine de mètres. Il se dirige vers la dernière écluse qui permettra l'accès au port. On y distingue deux employés des VNF.

Clémentine se met en position pipi. Je me cache derrière les buissons. Je la vois de dos, accroupie, cuisses largement écartées, dans une indécence folle. Je l'imagine à se concentrer, tête baissée, le visage dissimulé par ses cheveux qu'elle a dénoué pour la circonstance. Le bateau arrive. D'abord la proue. Le type aperçoit la fille. << Bonjour ! >> lance t-il en ajustant ses lunettes noires de sa main libre. Clémentine redresse la tête en lâchant un de ses jets d'une incroyable puissance. Un jet qui se jette contre la coque du navire. Je me branle. Je l'ai vu faire d'innombrables fois. Mais c'est comme une première. Tellement excitant. Clémentine a le temps de lancer trois jets d'une puissance étonnante contre le bateau. << Super ! >> lance le matelot tout en pilotant et regardant.

Clémentine lève sa main pour un signe amical. Notre capitaine Haddock va attraper un torticolis à force de garder sa tête tournée vers l'arrière. La pisseuse termine sa série de jets, perdant à présent de leur puissance. Son plaisir est double car voilà un cycliste qui pédale lentement. Débonnaire et nonchalant. Lui aussi semble enchanté du spectacle. Au point d'en mettre pieds à terre pour regarder. Le canal doit mesurer une quinzaine de mètres en largeur. Il a donc le loisir d'admirer la prestation de cette sublime jeune fille. Clémentine se redresse pour s'essuyer. Cambrée sur ses genoux fléchis, elle prend tout son temps. Trop contente des sensations vécues par cette "doublette" inattendue. << Salut ! >> lui fait le mec en faisant signe de la main levé. Clémentine fait le même geste.

Elle vient me rejoindre. Tend son bras pour me montrer la tremblotte qui agite sa main. << Trop génial ! >> dit elle en passant ses bras autour de mon cou. Je glisse ma main sous sa jupette pour enfoncer un doigt. Elle m'embrasse avec fougue. << Viens, on retourne sur les quais, on va peut-être pouvoir s'amuser encore un peu ! >> lance t-elle en empoignant ma bosse. C'est en riant que nous remontons le chemin. Le bateau fait sa manœuvre pour s'aligner très précisément entre deux autres. Il y a des plaisanciers sur les ponts. Ils se mettent à bavarder. Il y a également le cycliste voyeur de tout à l'heure. Il discute avec un couple. Nous traversons la route pour aller à la supérette. Deux pots de crèmes glacées Ben & Jerry's sont amplement mérités. Le soleil est chaud.

C'est assis sur le mur, les pieds dans le vide, que nous dégustons nos parfums vanilles aux noix de pécan. Avec vue sur les quais. Le cycliste pousse son vélo. Il vient par là. Je me lève précipitamment pour me planquer derrière le panneau du plan du port. Le mec s'arrête. Je comprends immédiatement. Clémentine me tourne le dos. Une jambe relevée, le pied posé sur la pierre. La vue doit être sensationnelle car notre heureux élu s'arrête. Il doit avoir la trentaine, vêtu d'un bermuda brun et d'une chemisette bleu. Il a bien évidemment reconnu la pisseuse. Notre cycliste lève la tête, se met à bavarder. Clémentine plonge la petite cuillère dans son pot de glace tout en continuant à savourer. Et tout en bavardant. Je voudrais bien me branler mais c'est impossible. Il y a des voitures qui passent parfois derrière moi.

On pourrait également me voir depuis le parking ou depuis les grandes baies vitrées du magasin. C'est hyper frustrant. De plus, je n'arrive pas à entendre les propos échangés. Je vois le type rire. Il fait de grands gestes de sa main libre. Tenant sa bicyclette de l'autre. Lorsqu'il y a des promeneurs, Clémentine baisse sa jambe pour la remonter immédiatement après qu'ils aient disparu. Je m'imagine à la place de ce bienheureux. C'est son jour de chance. Je ne comprends pas de suite. Clémentine se redresse. Regarde dans toutes les directions. Les bornes de béton, reliées par de lourdes chaînes, masquent ses activités. J'hallucine. Là, devant ce mec, elle place le pot de glace à présent vide sous elle, accroupie, elle pisse dedans. J'entends le mec se marrer avec elle. Saisissant le pot, Clémentine l'agite.

Doucement pour ne pas en renverser le contenu. Je suis au bord de l'apoplexie. Je n'ai jamais assisté à une exhibe aussi poussée, aussi vicelarde. Clémentine pose le pot. Elle se lève. Le type se rapproche. Je ne le vois plus en contrebas du mur. Clémentine recule de deux pas, se mettant hors de portée, s'accroupit à nouveau. Je vois la main du cycliste s'emparer du pot plein de pisse. Il disparaît. J'en ai le souffle coupé. Je le vois repartir, tenant le pot comme une relique sacrée, poussant sa machine. Il se retourne pour lancer un << Salut ! >> sonore, presque hurlé. Clémentine lui adresse un coucou de la main avant de me rejoindre. << J'ai fait un heureux ! >> dit elle en me palpant la bosse avant de m'embrasser. Je la félicite pour cette prestation extraordinaire. Il est temps de penser au retour car il va être dix sept heures. Le vent d'Ouest nous pousse. Il faut juste une heure pour revenir. Le ciel se couvre inexorablement. En K-ways.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui racontent leurs aventures à leurs amies venues manger à la maison...

Julien



NOTE
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Un autre mercredi soir chez Juliette

Ce matin, les bruits de la forêt sont extraordinairement présents dans notre chambre. Quarante cinq secondes d'une bluffante impression. Il faut vraiment ouvrir les yeux pour se rendre compte que ce n'est qu'illusion. Clémentine, en se tournant pour venir contre moi, saisit mon érection naturelle en gémissant. Elle tente de donner le fond de sa pensée mais elle trébuche sur les mots. Ce qui nous fait toujours rire. Et rire dès le réveil est tout simplement formidable. L'impérieux besoin de courir aux toilettes. Puis à la salle de bain pour nous asperger les visages d'eau froide. En revêtant nos lycra de sport, Clémentine retrouve l'usage de la parole : << Quand j'attrape ton Zob bien dur le matin, c'est le premier contact avec la réalité ! >>. Nous rigolons comme des bossus en dévalant les escaliers.

Morts de faim, nous préparons le café, les oranges, le kiwis, les œufs, le bacon et le beurre salé sur les tranches éjectées du grille pain. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos aventures de hier, au port de plaisance. Je demande : << Tu crois qu'il a fait quoi, le mec, avec le pot plein de ta pisse ? >>. Nous n'arrêtons pas de rire quand ma complice répond : << Un fétichiste. Arrivé chez lui, il y a probablement mis des fleurs ! >>. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur la soirée qui s'en est suivie, la présence de Juliette venue partager le délicieux gratin de choux fleurs dont nous réchaufferons les restes pour le repas de midi. Il va être sept heures vingt cinq. Dehors, le ciel est principalement bleu. Mais les 8° de la température extérieure nous dissuadent d'un running.

C'est donc à l'étage que nous nous entraînons. Les échauffements aérobic, le jogging sur les tapis roulants avant les exercices abdominaux. Les barres et les haltères avant le retour au calme du stretching. Quarante cinq minutes de pur plaisir avant la douche. Je suis habillé le premier pour redescendre. L'anorak s'impose. Le soleil est déjà rayonnant. Je sors la voiture du garage pour la faire chauffer. Il va être huit heures quarante. Clémentine me rejoint vêtue d'un Levis "brut", de son "Perfecto" noir sur un pull bleu "jeans". Ses bottines noires. Une écharpe de soie mauve autour du cou. Ses cheveux noués d'un catogan mauve. Ses bras autour de mon cou pour un dernier bisou. Je la regarde partir. Un dernier coucou, je me dépêche de retourner au chaud. La vaisselle. Je recouvre le lit.

À l'atelier, j'allume la flambée dans la cheminée. Installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à ce qui s'est passé hier après-midi, sur les quais du port. La superbe exhibe de Clémentine. Le pot de crème glacée Ben & Jerry's vide dans lequel elle a pissé devant ce mec avant de le lui offrir. De la démesure dans un parfait surréalisme. Ce matin, au petit déjeuner, elle m'a confié vouloir refaire. Me priant de filmer la scène. C'est donc un nouveau projet que nous comptons bien mettre en application. Dès la prochaine virée vélo au port de plaisance. À ces pensées, je suis à la fois amusé et excité. Dix heures. Mon téléphone se met à vibrer. Je le saisis parmi les tubes de peintures. Quelle surprise de voir le visage de Juliette apparaître à l'écran. Souriante.

<< Bonjour. Vous venez manger ce soir ? Il y aura Séverine. C'est elle qui s'est débrouillée pour être là. Je la cherche chez elle et je la ramène après le repas ! >> lance Juliette. Je reste un instant sous l'effet de la surprise. Je finis par répondre : << Et comment ! Ça marche. J'en parle à Clémentine quand elle rentre ! >>. Juliette est dans son bureau. Elle n'a que très peu de temps. Nous ne bavardons pas longtemps avant de nous saluer, de raccrocher. Je peins à présent avec les pensées pour Juliette et pour Séverine. Il est onze heures trente. Je nettoie la palette, les pinceaux. Deux bûches sur les flammes de la cheminée avant de quitter l'atelier pour la cuisine. Pendant que réchauffent les restes du gratin de choux fleurs, en quantité, je fais l'assaisonnement d'un beau et gros concombre.

Il fait beau. La température extérieure est de 24°. Je passe un coup d'éponge sur la surface de la table métallique du jardin. J'y mets la nappe, les assiettes, les couverts. La porte fenêtre de la véranda grande ouverte, permet d'aller et venir. Il fait vraiment trop beau pour ne pas prendre notre repas dehors. La Golf rouge, bronze sous le soleil, descend lentement le chemin pour se garer devant le garage. Clémentine m'aperçoit. C'est en courant qu'elle vient me rejoindre. Enchantée par mon initiative, elle m'emmène d'abord aux toilettes. En se lavant les mains elle me me confie la frustration de devoir repartir cet après-midi juste pour une heure de cours. Nous mangeons de bon appétit au bord du bassin. Clémentine me raconte sa matinée. J'évoque l'invitation de Juliette. << Génial ! >> lance Clémentine.

En venant s'assoir sur mes genoux elle rajoute : << Pas besoin de faire à bouffer, on aura qu'à s'assoir, pieds sous la table ! >>. C'est vrai que c'est sympathique. Je propose de faire comme mercredi dernier. Nous prenons la Mercedes, j'emmène Clémentine à l'université. J'attends devant un café dans le salon de thé voisin et je la récupère pour quinze heures ! Elle mitraille mon visage de bisous en répétant : << Génial ! >>. Elle rajoute : << Viens, on fait la vaisselle ! On se prépare ! >>. En faisant la vaisselle, Clémentine émet l'idée de repartir à vélo cet après-midi. << Juste deux heures parce que j'ai mes préparations pour demain. Ma journée "longue" ! >>. Nous montons nous changer. Clémentine porte une jupe, un chemisier et de simples mocassins. Je porte un jeans propre.

Un simple T-shirt blanc, des baskets. Nous dévalons les escaliers. C'est finalement avec sa Golf que nous prenons la route. Je suis prié de conduire. Quinze kilomètres où je me fais branler. Je la dépose devant l'entrée des professeurs avant d'aller garer la voiture sur le parking de l'université. Le salon de thé est au coin de la rue. Un petit café serré. Je lis rarement les journaux. Et encore moins les journaux locaux. Les faits divers sont toujours la partie la plus divertissante. Il va être l'heure de récupérer ma professeur adorée. Je file. C'est un véritable après-midi d'été. Clémentine s'installe sur le siège passager. << Donne-moi ton Zob ! >> lance t-elle. C'est en jouant avec ma queue qu'elle me raconte son heure de cours. Arrivés à la maison, nous nous changeons immédiatement.

Clémentine porte sa jupette lycra de hier. Je porte le même short lycra. Tous les deux en T-shirts jaunes. Baskets. C'est en courant que nous traversons le jardin. Je vérifie rapidement la pression des pneus. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle qui l'enjambe. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Cette fois dans le sens du bourg. Le léger vent d'Ouest nous pousse. Nous l'aurons de face au retour. Traverser le bourg désert et silencieux est toujours assez bizarre. Puis c'est la montée en pente douce jusqu'à la chapelle. Puis la piste devient route étroite. << Pas de pot de glace dans lequel pisser aujourd'hui ! >> lance Clémentine en pointant son doigt vers le cabanon au bord de la route. Je ne l'avais pas vu. Il y a un cycliste qui consulte son téléphone.

Habillé façon "Tour de France", il ne nous voit pas passer. Deux cent mètres plus loin, avant la côte qui s'accentue, Clémentine met pieds à terre. << On va se faire un super plan ! >> dit elle. Je comprends immédiatement. Mais nous ne sommes pas certain que cet inconnu vienne dans cette direction. Il peut très bien redescendre la route. << Dans le doute, ne nous abstenons surtout pas ! >> lance ma complice. La configuration des lieux est parfaite. C'est un chemin qui quitte la route sur la droite. Je peux me cacher. Sécuriser la prestation que souhaite réaliser Clémentine. Elle retire sa culotte pour la passer au guidon de sa bicyclette. Je lui fais un bisou avant d'aller dans la forêt. L'endroit idéal à une trentaine de mètres. Je peux rester hors de tous regards. Je peux surveiller.

Je regarde Clémentine. Elle observe la route. Parfois, sans me voir, mais devinant les buissons derrière lesquels je suis dissimulé, elle m'adresse un coucou de la main. Mime une masturbation masculine, le pouce levé. Soudain. Comme paniquée, elle s'immobilise. J'ai le téléphone à la main pour filmer. Elle s'accroupit à côté de sa machine. Elle fait tourner le pédalier en arrière. Voilà notre coureur du "Tour de France" qui arrive. Il s'arrête à la hauteur de la fille. Est-ce pour mieux admirer l'absence de culotte ou pour proposer son aide ? Je suis trop loin pour saisir les mots qui s'échangent. C'est sans doute un quadragénaire malgré ses cheveux blancs. Il pose sa bicyclette contre le tronc d'un arbre. Je le vois de dos s'accroupir. Par contre je vois parfaitement Clémentine accroupie, de face.

Le type fait tourner le pédalier à son tour. J'imagine le trouble qui doit envahir notre heureux privilégié. Clémentine se redresse. Je filme en restant toutefois prêt à intervenir. L'inconnu est de la taille de Clémentine. Plutôt mince. Pas vraiment athlétique. Tous les deux se mettent à bavarder. Clémentine s'accroupit une nouvelle fois. Notre Laurent Jalabert doit probablement prendre conscience de la merveilleuse salope qu'il vient de rencontrer. Il se penche pour mieux regarder. Sans gêne. Cette fois il lève le pouce en parlant. Clémentine se redresse en riant. Lui aussi se marre. Il y a un groupe de cyclistes qui montent. L'un d'entre eux semble connaître notre champion. Toute la bande s'arrête. Évidemment, avec la présence de cette sublime jeune fille ils font tous les "jolis cœur". J'entends rire.

Ils discutent une dizaine de minutes. Le plus drôle c'est que chacun, à tour de rôle, vient examiner le vélo de Clémentine. Alors que tout fonctionne à la perfection, chacun y va d'une explication. Ça drague sévère. Sous les rires de Clémentine que chacun de ces gaillards tente de séduire. Finalement, désireuse de fuir cette situation, Clémentine remonte sur son vélo. Ont-ils remarqué que c'est sa culotte qui est accrochée au guidon ? Elle qui déteste s'assoir sur la selle sans culotte, salue notre bande de joyeux drilles avant de prendre la descente. Je suis coincé. D'autant plus que cette dizaine de cyclistes bavardent encore un peu avant de prendre la montée. Je peux enfin sortir de ma cachette. Je descends à vive allure. Clémentine est dans le cabanon. Elle m'appelle. Je m'arrête.

En reprenant la direction du bourg, elle me raconte : << C'est hyper excitant de faire semblant d'avoir un problème de pédalier. Tu as vu comme le type mâtait entre mes cuisses ? J'avais l'impression d'être chez mon gynéco ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Il est dix huit heures quand nous sommes de retour. Clémentine se met immédiatement à ses préparations de cours. En tenue vélo. Je suis chargé de préparer les vêtements pour la soirée. << Pas de jupe ! >> précise ma complice. Elle me rejoint à la salle de bain. Nous nous changeons. Levis et chemises blanches. Baskets. Clémentine me saute au cou pour m'embrasser passionnément. Nous sommes attendus chez Juliette pour dix neuf heures trente. C'est avec la Mercedes que nous parcourons les trois bornes.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qu'une petite exhibe quotidienne met dans les meilleures dispositions...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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La "journée longue"

Quand les bruits de la forêt se font entendre à presque six heures plutôt qu'à presque sept heures, le charme n'est pas le même. Pas d'enchantement. Quarante cinq secondes de gazouillis d'oiseaux que nous quittons à regret lorsqu'ils cessent. Pour faire place à un silence angoissant. Clémentine vient se serrer contre moi.En gémissant plaintivement. Le jeudi est sa "journée longue". Nous devons réunir tout notre courage, toutes nos forces, faire un effort de volonté pour nous extraire de ces draps bien chauds. De sous cette couette maternelle et protectrice pour courir aux toilettes. L'eau froide sur nos visages, à la salle de bain, n'a pas vraiment l'effet souhaité. Nous revêtons nos lycra de sport en réalisant chaque mouvement comme des robots. Comme des actes véritablement héroïques.

Sans un mot, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Ce n'est que lorsqu'elle se met à la préparation du café que Clémentine me raconte ses aventures oniriques. En trébuchant sur les mots. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en riant. C'est une épreuve insurmontable le jeudi matin. Et pourtant nous la surmontons avec panache. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre virée à bicyclettes de hier après-midi. << Le plan du petit soucis vélo est excellent. Tu ne trouves pas ? >> lance Clémentine. Je réponds : << Tu as d'épatantes capacités d'improvisations ! >>. Nous mangeons de bon appétit en évoquant la soirée chez Juliette. Un délicieux repas et la présence de Séverine. Nous spéculons sur la relation entre Séverine et Juliette. C'est un vrai mystère.

Nous connaissons bien la bisexualité de notre amie quinquagénaire. Mais est-ce également le cas chez cette jeune fille de dix neuf ans ? Juliette a déjà entretenu jadis une relation avec Julie alors qu'elle n'avait qu'un peu plus de dix huit ans. Clémentine, pourtant perspicace et fine psychologue n'a pas de réponse. Toujours est-il que Séverine s'avère une jeune fille intellectuellement brillante, curieuse des choses de l'existence et passionnée d'équitation. << Voyeuse aussi ! Je surprends ses regards sur ta braguette à de nombreuses reprises ! >> précise Clémentine. Braguette que je garde ostensiblement fermée sur les conseils de ma compagne. Juliette est dans la "combine" et doit trouver mon attitude fort à propos. Durant le repas, la sexualité était abordée de façon conventionnelle.

Nous en rions de bon cœur. Il va être six heures vingt cinq. Nous remontons pour achever de nous réveiller complètement. Rien de meilleurs que quarante cinq minutes d'un entraînement intense. Les mouvements aérobics. Le jogging sur tapis roulants. Les exercices abdominaux. Les charges additionnelles. Les étirements du stretching. C'est en vainqueurs que nous prenons notre douche. Habillé le premier, je redescends à toute vitesse pour enfiler l'anorak. La température extérieure est de 8°. Le ciel est d'un bleu pâle. C'est un vent de Nord Est qui est très désagréable. Il va être sept heures quarante. Je sors la voiture du garage pour la faire chauffer. Clémentine me rejoint dans son ensemble Levis. Des bottines brunes assorties à son écharpe de fine laine brune. Ses bras à mon cou.

Quelques dernières bises. << Je déteste me lever à six heures. Mais une fois que je suis en cours, c'est super ! >> dit elle en s'asseyant au volant. Je la regarde partir. Le bras levé pour un dernier coucou. C'est en courant que je retourne au chaud pour faire la vaisselle, recouvrir le lit avant de descendre à l'atelier. C'est sans doute la première année où j'allume encore des flambées dans la cheminée à la mi mai. Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à Juliette. Elle m'a chuchoté hier soir, dans sa cuisine, que nos "soirées branles" lui manquaient. Je lui ai ai fait part des mêmes frustrations. Nous en avons beaucoup rit. Selon Clémentine, s'il devait se passer quelque chose entre Juliette et Séverine, nos superbes "soirées branles" auraient reprises. À cinq.

C'est sur ces réflexions que vibre mon téléphone. Je le saisis. Le visage de Juliette s'affiche à l'écran. << Bonjour. Je n'arrête pas de penser à toi ce matin. Bravo pour ton "maintien" hier soir. On se voit vendredi. J'ai trop envie d'une "soirée branle" ! >> lance mon interlocutrice. Je réponds : << Ça c'est extraordinaire car moi aussi je n'arrête pas de penser à toi. J'en parle à Clémentine quand elle rentre à midi ! >>. Nous bavardons un peu. << Je fais un peu de cheval cet après-midi. Je passe de l'autre coté de la rivière vers quinze heures. Ça te dis ? >> lance t-elle en m'adressant un clin d'œil. J'allais le répéter quand Juliette rajoute : << Oui, je connais la chanson, tu vas en parler à Clémentine ! >>. Nous en rions aux éclats. Nous nous saluons avant de raccrocher. Je peins en pensant à la façon de présenter cette possibilité à Clémentine. Juliette étant la seule femme pouvant la rendre jalouse. Et hors de question de cacher quoi que ce soit à la femme qui partage ma vie. Rien de dégueulasse entre nous. Jamais.

Onze heures. Je mets deux bûches sur les braises. Je quitte l'atelier pour la cuisine. J'épluche, je lave et je coupe de grosses pommes de terres. Je les coupe en tranches que je fais bouillir à l'autocuiseur. Je prépare le liant. Crème fraîche, lait de soja, œufs, moutarde à l'ancienne. Je fais rissoler une grosse escalope de dinde que j'ai finement émincé. Je la rajoute à la garniture. J'égoutte les pommes de terre avant de les disposer dans le grand plat en terre cuite. Je verse le liant. Je recouvre de fines lamelles de Morbier et de saint Nectaire que j'entrecroise. De la chapelure. Des graines de sésames grillées. Des cerneaux de noix avec lesquels je forme un cœur. Au four préchauffé à 350°. Je prépare l'assaisonnement d'une laitue dont je lave les feuilles également pour le repas de ce soir.

Je prépare la table dans le jardin, à l'ombre du saule dont les branches trempent dans l'eau. La voiture descend lentement pour s'arrêter devant le garage. Clémentine m'aperçoit. Elle me rejoint toute souriante. M'emmène aux toilettes. En se lavant les mains elle me confie à quel point son métier de professeur l'épanouit. Quand elle découvre ce que je tire du four, mon visage est mitraillé de bises. Je ne peux réagir puisque je tiens le plat brûlant avec les maniques. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. Je raconte la conversation téléphonique avec Juliette. La proposition. Clémentine reste un moment silencieuse. Me regarde avec une certaine sévérité. Je m'empresse de la rassurer. Elle sait très bien n'avoir rien à craindre. Je ne suis ni un traître, ni un fourbe.

Venant s'assoir sur mes genoux pour terminer son yaourt, elle précise toutefois : << Tu ne te laisses pas entraîner dans un de ses délires, hein ? >>. Je la rassure une nouvelle fois : << Je lui montre ma bite. C'est tout. Elle nous invite vendredi pour une "soirée branle". C'est un bon prélude que de lui montrer ma queue ! >>. Clémentine enfonce sa langue dans ma bouche. Elle m'embrasse avec fougue. Cesse pour rajouter : << J'aime quand tu fais ça devant une autre meuf mais c'est frustrant de ne pas te voir le faire. Cette vieille salope va encore te faire des propositions tu verras ! >>. Nous en rions quand je dis : << Propositions rejetées ! >>. Nous débarrassons la table pour tout rentrer. Ce soir il n'y aura qu'à réchauffer les restes de ce délicieux gratin de patates. Nous nous brossons les dents.

En s'asseyant au volant, Clémentine dit : << Amuse-toi bien. Tu me racontes ce soir. Mais tu ne fais rien d'autre que de lui montrer ton Zob. Promis, hein ? >>. Un dernier bisou. Je réponds : << Promis ! Mais par contre ce soir, avec toi, tu ne vas pas seulement le voir ! >>. Elle m'adresse un sourire et un clin d'œil en démarrant. Je la regarde s'en aller. Je fais le tour de la propriété sous un chaud soleil. Hélas, ce vent de Nord Est est de plus en plus fort. Ne parvenant pas à refroidir le climat, il se venge par sa violence. Je rentre pour faire la vaisselle. Dans l'atelier, je mets deux buches sur les flammes. Je peins en gardant un œil sur la pendule. Quatorze heures cinquante quand mon téléphone se met à vibrer. Le visage de Juliette. << Je m'apprête à prendre le chemin de la rivière ! >> dit elle. Je réponds : << Je vais y faire un petit tour ! >>. Nous raccrochons. C'est en jeans, T-shirt et baskets que je descends les trois cent mètres.

Je longe la rivière sur environs trois cent mètres. Là-bas, la cavalière, fière sur sa monture, les cheveux au vent. Pas de doute, c'est Juliette. Je me cache derrière un buisson. Je sors ma bite. Je bande comme un salaud depuis l'appel téléphonique. Je me branle. Je guette l'instant où elle va réapparaître sur l'autre rive. Ce jeu est passionnant. C'est absolument génial de le partager. La belle écuyère m'aperçoit. J'agite mon érection dans sa direction. Nous jouons aux plus parfaits des inconnus. La cavalière, droite sur sa monture, avance à présent lentement. Une trentaine de mètres nous séparent encore. Elle se rapproche. Plus que vingt mètres. Plus que dix mètres, plus que la largeur de la rivière. Mon cœur bat la chamade. Dommage que Clémentine ne soit pas cachée derrière les buissons. Cette pensée m'excite encore davantage. À présent l'écuyère est immobile sur son cheval. Elle fixe la scène. Comme le ferait une authentique inconnue.

Je me branle lentement. Je pourrais éjaculer tellement c'est bon. Pas un mot échangé. Juste le bruit du vent dans les branches, le gazouillis des oiseaux et le bruit de l'eau. Le soleil au-dessus de nos têtes. Je suis rapidement en sueur dans mes activités masturbatoires. La cavalière avance lentement. L'air sérieux de Juliette, qui interprète parfaitement l'inconnue étonnée, surprise, fait encore monter d'un cran mon excitation démente. Son cheval accélère. Je la regarde continuer sur le chemin. Elle s'arrête. Se retourne. Repart. S'arrête. Avant de disparaître derrière les bosquets, là-bas, à une centaine de mètres, elle m'adresse un signe de la main. Je me secoue le poireau avec fébrilité. Impatient de la voir réapparaître. Hélas, elle joue vraiment. Les inconnues ne reviennent jamais sur leurs pas. Jamais. C'est immuable...

J'attends pourtant une bonne demi heure. La queue presque douloureuse de tant de sollicitations du poignet. Je remballe. Elle ne reviendra plus. Je remonte le chemin. Dans l'atelier, je reprends la palette, les pinceaux. Je peins, animé de frissons, en pensant à ces instants extraordinaires. Dix sept heures. Mon téléphone vibre. Le visage de Juliette. << Merci. C'était du grand Art ! >> lance t-elle. Je réponds : << C'est moi qui te remercie. C'était géant ! >>. Elle rajoute : << Tu sais qu'on peux refaire plein de fois avant ton départ pour l'Écosse ? J'ai du temps libre au haras ! >>. Nous nous promettons de belles récidives. << À demain pour la "soirée branle" ! >> conclue t-elle. Nous nous saluons avant de raccrocher. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je n'en plus plus, je recommence à me branler. C'est comme ça que je veux accueillir Clémentine à son retour, d'ici un quart d'heure. C'est effectivement ainsi qu'elle me surprend. Je raconte...

Bonne fin de soirée à toutes les coquines que les aventures complices de leurs coquins excitent au plus haut point. Le fameux point G...

Julien (branleur pour dames)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 29 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2921 -



Le vendredi Clémentine termine à midi

Hier matin, il est prêt de sept heures quand nous sommes agréablement réveillés par les bruits de la forêt. Juste quarante cinq secondes d'une délicieuse illusion. Clémentine vient se serrer contre moi en gémissant. Lorsqu'elle termine à midi, ma douce complice a tendance à l'euphorie dès le levé. Elle m'attrape par la tumescence pour m'entraîner jusqu'aux toilettes. Puis nous passons nos visages à l'eau fraîche à la salle de bain. Dehors le ciel est bleu et prometteur. Vêtus de nos leggings de lycra noir, de nos sweats de lycra rouge, morts de faim, nous dévalons les escaliers. En préparant le café, Clémentine me raconte ses voyages nocturnes. Partant dans un dialogue surréaliste avec elle-même. Posant les questions en imitant mon accent Écossais. Répondant en imitant l'accent Corse de Juliette. Je suis plié de rire en pelant les kiwis, en pressant les oranges. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la petite exhibe cycliste.

<< C'est un excellent petit plan qu'il va falloir développer, simuler un petit souci vélo au bord de la route ! >> lance t-elle en mimant une pipe, tournant le poing fermé devant sa bouche. Nous mangeons de bon appétit en envisageant déjà d'appliquer cette formule pour la virée vélo de cet après-midi. Sept heures vingt cinq. La température extérieure est de 8°. Dissuasive. Nous manquons de courage. Aussi c'est à l'étage que nous montons nous entraîner. C'est un peu frustrant. Les mouvements aérobics. Dans une certaine déconne. Le jogging sur tapis roulants où Clémentine se livre à toutes sortes de facéties. J'ai beaucoup de mal à me concentrer sur les exercices abdominaux. Nous passons aux charges additionnelles. Là, le sérieux prévaut. Les étirements d'un stretching bâclé.

La douche. Sur sa demande, je m'habille comme elle. Jeans, chemise blanche, bottines noires. Nous dévalons les escaliers pour enfiler nos blousons noirs. Clémentine attrape son cartable. Le soleil est de la partie mais il ne parvient pas encore à chauffer l'atmosphère. C'est avec la Mercedes que nous parcourons les quinze kilomètres. Je roule prudemment alors que ma passagère joue avec ma queue. C'est une habitude. J'assiste le vendredi matin à ses cours. Nous arrivons à l'université un peu avant neuf heures. Je suis installé en haut de l'amphithéâtre, à gauche, avec une trentaine d'étudiants. Pour moi, un cours de mathématique équivaut à une conférence sur les hiéroglyphes en dialecte Mandarin du seizième siècle avant Jacques Dutronc. Mais ce sont trois heures d'un merveilleux spectacle.

Nous nous rejoignons à midi. Comme à l'allée, je roule avec prudence. Clémentine joue avec ma queue en me confiant à quel point elle apprécie de me savoir présent dans la salle. Midi trente quand nous sommes de retour. Nous nous changeons immédiatement. Tenues vélo avant de dévaler les escaliers. Clémentine prépare l'assaisonnement des tomates. Je fais bouillir l'eau des spaghettis pendant que je m'occupe de panner deux filets de colins à peine décongelés. C'est rapide. Nous mangeons de bon appétit en faisant mille projets pour ce week-end. << Dimanche, il y a le premier vide grenier de la saison au port de plaisance ! >> lance ma complice. C'est une de ces manifestations populaires que nous ne manquerions pour rien au monde. Si le temps permet d'y aller à bicyclette se sera superbe.

Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, nous mettons des fruits secs dans le petit sac à dos. Avec les K-ways. Nos bouteilles d'eau à la main, c'est en courant jusqu'au garage que nous traversons le jardin. Vérification de la pression des pneus. Ce sont des Schwalbe "Marathon plus", anti crevaison et qui tiennent longtemps la pression de 5,5 bars. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle pour la franchir. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. La température extérieure est de 26°. Un léger vent de Nord Est nous pousse. Nous l'aurons de face au retour. Détestable car en soirée ils est plutôt froid. Clémentine en jupette de lycra beige. Je porte le short de lycra beige. Tous les deux en T-shirts de fin coton blanc. Vingt cinq bornes d'un immense plaisir.

Il y a nombre de cyclistes à profiter de cette belle journée. Nous arrivons au port de plaisance pour quatorze heures cinquante. Les joueurs de boules. Des groupes de cyclistes, des touristes, des employés communaux qui tracent les emplacements au sol. Il y a un chapiteau qui se monte, là-bas, à côté du bar restaurant. Il y aura la fête demain soir, samedi. Nous fermons les vélos à cadenas derrière la capitainerie du port. Rapidement, Clémentine retire sa culotte pour la fourrer dans le sac à dos que je porte. L'envie de pisser que nous retardons car elle aimerait beaucoup s'offrir les frissons d'une première exhibe. Nous flânons sur les quais, main dans la main. Pas seulement pour le plaisir mais pour l'éventualité d'une opportunité. Elle se présente sur le parking de la supérette.

C'est un cycliste qui se pointe. Lui aussi ferme sa machine à cadenas. << Tu rappliques en cas de problème ! >> me fait Clémentine en marchant d'un pas rapide dans sa direction. Je sors le téléphone pour filmer. Je suis derrière une camionnette "Trafic" Renault. C'est par les vitres que je peux voir et filmer. Comme elle sait si bien le faire, elle attire l'attention du quidam. Probablement la trentaine, habillé d'une tenue "Tour de France". Il regarde avec attention ce que fait cette sublime jeune fille. Il entre dans la supérette. Clémentine vient me rejoindre, en se touchant. << Tu filmes. Je vais faire mon numéro ! >> dit elle. Nous n'attendons pas longtemps. Notre cycliste revient vers sa machine en tenant un paquet de gâteaux et une bouteille de jus de fruits. Mais il a une belle surprise.

Il découvre la jeune fille de tout à l'heure, accroupie entre le mur et une voiture. Depuis ma planque la vue est idéale. Je filme. Clémentine porte ses larges lunettes de soleil. Son anonymat préservé, elle lâche une première salve. Un de ces jets d'une puissance inouïe qu'elle propulse à bien quatre mètres devant elle. Tirant sa vulve vers le haut de la main droite, se calant contre le sol de sa main gauche. Cuisses largement écartées. Le quidam doit avoir l'impression d'halluciner. Il reste les bras ballants. Contemplant l'impensable. Un second jet. Puis un troisième. J'ai envie de me branler car moi aussi je jouis du spectacle. Il y a un couple qui arrive. Certainement les propriétaires de la voiture. Une grosse Audi. Clémentine se fait surprendre. Elle n'avait pas anticipé. C'est fabuleux.

Elle cesse instantanément. Le regard incendiaire que lui adresse la femme me fait rire. En se redressant, Clémentine ne peut retenir la pisse qui s'écoule entre ses jambes qu'elle ne peut que resserrer. S'en mettant sur les cuisses, les mollets. Ça coule sur ses soquettes, dans ses baskets. J'imagine le désastre. Le type monte sur sa machine pour s'en aller. Clémentine vient me rejoindre en disant : << Put-hein les cons. Je suis abonnée au cons ! Morts aux cons ! >>. Malgré la catastrophe, nous rigolons comme des bossus. Heureusement, dans la supérette, il y a de quoi trouver du change. Soquettes. Baskets. Et même une bouteille d'eau qui servira à se laver. C'est sur le parking, derrière la même camionnette, que Clémentine procède aux opérations. Nous rions aux éclats. Une fois tout réglé, nous retournons dans la supérette pour nous offrir deux pots de crème glacées Ben & Jerry's bien mérités. Nous les dégustons sur un des bancs du quai.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qui vivent de passionnantes aventures en compagnie de leur coquin...

Julien



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La virée vélo du dimanche

Il y a des choses sacrées. Comme par exemple la grasse matinée du dimanche. Celle de hier nous emmène un peu avant neuf heures. Je suis réveillé par les murmures et les rires étouffés des dimanches matins. Dès qu'elles me savent conscients, Clémentine et Julie me réservent un : << Bonjour monsieur le dormeur ! >>. Elles ont préparé l'accueil à la réalité. Clémentine passe au-dessus de moi pour se placer sur ma droite. Julie vient se placer sur ma gauche. Je suis entre mes deux anges. C'est la toute première fois que Julie a cette attitude. Je passe mes bras autour de leurs épaules pour les serrer contre moi. C'est un mitraillage de visage qui m'assaille. Clémentine attrape ma tumescence. Julie a le même réflexe. Lui laissant mon érection, Clémentine empoigne mes couilles.

Elles en rient toutes les deux. << Tu nous as entendu nous lever ce matin ? >>. La première question de Clémentine à laquelle je réponds : << Je ne vous entends jamais ! >>. Julie joue avec ma queue sans dire un mot. Leurs bouches ont les odeurs de leurs sexes. Je demande : << Vous avez encore fait des trucs toutes les deux ? Je n'entends vraiment rien ! >>. Elles continuent à rire. Ouvrant toutes les deux la bouche pour mieux me faire humer leurs haleines. Pas le moindre doute. L'impérieux besoin va mettre un terme à ce cérémonial dominical. << Je descends pour tout préparer ! >> lance Julie en me lâchant et en se levant d'un bond. Elle traverse la pièce en courant. Juste vêtue de ton long T-shirt jaune. Clémentine attrape ma bite redevenue molle pour m'emmener aux toilettes. Puis à la salle de bain.

De l'eau sur nos visages. Nous enfilons nos jeans, nos sweats. Les baskets. Morts de faim nous dévalons les escaliers. Les effluves parfumées du café, du pain grillé, baignent la cuisine où Julie presse les oranges. Habillée comme nous. Petit bout de femme derrière laquelle je passe pour poser mes mains sur ses hanches. Murmurer à son oreille : << Merci mademoiselle. Pour le réveil et pour vos préparations ! >>. Elle lâche un de ses gloussements que j'adore. Clémentine vient se caler dans mon dos, ses bras autour de ma taille pour dire : << Un avant goût de ce que nous allons vivre tous les matins pendant deux mois ! >>. Julie se retourne pour rajouter : << En Écosse que vous allez me faire découvrir ! >>. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de hier, samedi. Promenade dans les rues du bourg.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de la journée. Dehors, le ciel est presque entièrement bleu. Le soleil en est le maître absolu. La température extérieure n'est toutefois encore que de 16°. Il va faire beau, c'est une certitude. Nous traînons à table. J'écoute les filles parler de leurs universités. Pour Julie, les partiels de son Master prennent fin lundi. << Juste un dernier oral le matin. Et j'aurais les résultats à partir du lundi 2 juin ! >>. précise t-elle. Elles viennent s'installer sur mes genoux, leurs bras autour de ma taille, de mon cou pour continuer à bavarder. Clémentine réitère sa demande : << Tu ne nous entends pas le soir et le matin, tu es sûr ? >>. Je m'empresse de répondre : << Je m'endors comme une enclume qui coule au fond de l'océan ! >>

<< C'est mieux ! >> dit Julie d'un ton espiègle. Je demande : << Pourquoi donc ? >>. Julie répond : << On fait des trucs et on a toujours peur de te réveiller ! >>. Nous en rions de bon cœur quand je précise : << Allez-y franco. Mon seul regret est de ne pouvoir y assister ! >>. Elles collent leurs lèvres sur mes joues. Elles sont collantes de miel. Elles se mettent à lécher. Ce sont des fous rires. La vaisselle. Nous nous brossons les dents dans la salle de bain du bas. Nous tentons la sortie sans anoraks. C'est jouable. Il est dix heures quinze et la température est montée à 19°. Elles me tiennent par les mains pour descendre jusqu'à la rivière. Les poules d'eau, les canards, les colverts nous font la fête. Nous n'avons hélas rien à leurs offrir. Là-bas, les deux cygnes blancs. Distants.

Ils nidifient. Impossible de s'approcher pour voir les trois énorme œufs. Ils deviendraient farouches. Clémentine passe derrière moi. Ses bras autour de ma taille. Ses lèvres dans mon cou. Julie, accroupie au bord de l'eau, se redresse pour venir nous rejoindre. J'ai la braguette béante sur mon slip de coton blanc immaculé. Elle reste debout à environs deux mètres devant moi pour observer. << Tu la lui sors ? >> lance Clémentine. Julie reste immobile. Je la sens hésitante. Joue t-elle la fille craintive ? Clémentine rajoute : << Il va falloir t'y habituer. Julien adore quand on la lui sort ! >>. Nous rions tous les trois. << Je n'ose pas ! >> finit par lancer Julie. Je sors ma bite bien molle pour l'agiter dans sa direction. Je la lâche ? C'est clémentine qui, restant derrière moi, la saisit à sa base entre le pouce et l'index. Pour la secouer.

J'adore l'expression de Julie. À la fois amusée, curieuse et intriguée. Je regarde dans toutes les directions. Il faut rester vigilant. Nous nous sommes fait surprendre à plusieurs reprises depuis l'autre rive de la rivière. Et notre plus proche voisin, monsieur Bertrand, descend lui aussi très souvent pour nourrir nos amis à plumes. Il va être onze heures quand nous remontons. Le cérémonial "poulet frites" du dimanche nous attend. Julie s'occupe du poulet à rôtir. Clémentine de l'assaisonnement de la laitue dont elle lave les feuilles également pour ce soir. J'épluche, je lave et passe les pommes de terre au coupe frites. Préparations rapides et méthodiques, tout en parlant des vacances d'été qui nous attendent. << Et notre départ dans six semaines les amis ! >> lance Clémentine.

Nous remontons nous changer. Nos tenues vélos. Clémentine porte sa jupette de lycra beige. Julie et moi nos shorts de lycra noir. Tous les trois en T-shirts kakis. Les baskets. Nous dévalons les escaliers en entendant la sonnerie du four. Nous mangeons de bon appétit. Julie sera obligée de nous quitter ce soir pour vingt et une heures trente. << C'est toujours une épreuve redoutable ! >> précise t-elle. << C'est bientôt fini. Dans six semaines on est ensemble vingt quatre heures sur vingt quatre ! >> rajoute Clémentine. Les assiettes, les couverts dans le lave vaisselle alors que nous allons nous brosser les dents. Dans le petit sac à dos que je vais porter tout l'après-midi, des fruits secs, des barres de céréales, la minuscule paire de jumelles et nos K-ways. Pour la fraîcheur du retour en soirée.

C'est en courant que nous traversons la pelouse jusqu'au garage. Je vérifie la pression des pneus. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois qui la franchi. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Une température de 24°. Un léger vent d'Ouest de face qui nous poussera au retour. Il y a du monde à profiter de cette belle journée. De nombreux cyclistes. De nombreuses filles en rollers. Des familles. Vingt cinq kilomètres jusqu'au port de plaisance. Le long du canal où naviguent déjà des bateaux. C'est un spectacle de les voir manœuvrer pour franchir les écluses. Les employés VNF ont du travail et ne connaîtront pas les congés du dimanche jusqu'à la fin septembre. Nous arrivons au port pour quatorze heure trente. Il y a foule. Vraiment un monde fou.

C'est le premier vide grenier de l'année. Un véritable capharnaüm hétéroclite partout. Des habitants du bourg voisin viennent tenter de vendre de l'inutile depuis ce matin. Nous fermons les vélos à cadenas derrière le cabanon de la capitainerie. Il y a des plaisanciers qui ont des conversations animées avec la jeune femme, capitaine de ce port où arrivent tous les jours de nouveaux bateaux. Clémentine, rapide et discrète, retire sa culotte pour la fourrer dans le sac. Elle s'adresse à Julie : << En Écosse c'est l'absence de culotte obligatoire pour les filles en virée ! >>. Julie rit aux éclats avant de répondre : << J'ai compris le message ! >>. Clémentine empoigne ma bosse à travers le lycra de mon short pour rajouter : << Et bite à l'air pour les messieurs en goguette ! >>. Nous rions.

Il faut se frayer un passage dans cette foule dense. Sous un soleil implacable. Il y a là de nombreux stands. Des vêtements aussi divers que variés. Des meubles. Des bouquins. Toutes sortes de choses parfois étranges comme ces luges, ces énormes tonneaux ou encore ces vieilles mobylettes bleues et rouges d'un autre temps. Nous avons une priorité qui nous tourmente de plus en plus. Le besoin de soulager nos vessies. Pas questions d'utiliser les toilettes publiques. Ce serait se condamner à faire la queue. Aussi, c'est le parking de la supérette qui offre les meilleures possibilités. Entre deux bagnoles. Julie sautille sur place à côté de moi alors que nous faisons le guet. Clémentine, accroupie entre deux voitures, se soulage la première. Elle n'en pouvait plus d'attendre une opportunité.

Elle nous rejoint, soulagée. C'est au tour de Julie. Comme paniquée, elle regarde dans toutes les directions avant de descendre son short et sa culotte. Elle se soulage. << Oh put-hein, j'allais faire dans ma culotte ! >> s'écrie t-elle en se lâchant. Une longue coulée qui forme une flaque contre la roue d'une auto. Elle s'essuie, vient nous rejoindre. C'est à mon tour. J'arrive à me retenir avec davantage de facilité. C'est derrière une camionnette qu'elles se placent toutes les deux. Clémentine à ma gauche, me tenant la bite pour en diriger les jets contre le mur de la supérette, Julie à ma gauche, penchée en avant pour regarder. Nous rions car Clémentine dessine ce fameux "bonhomme". << Il promène son toutou ! >> dit elle en orientant la dernière giclée à la droite du personnage.

<< Tiens, prends-la, tu secoues les dernières gouttes ! >> lance Clémentine. Cette fois, Julie n'hésite pas. Elle s'empare du tuyau d'arrosage, le tenant entre le pouce et l'index, pour le secouer doucement. Puis plus énergiquement alors que je passe mon bras autour de sa taille pour la serrer contre moi. Je dis : << Félicitations mademoiselle, vous avez de la technique ! >>. Elle répond : << Pas encore assez de pratique ! >>. Clémentine rajoute : << Vous allez en acquérir durant votre stage de deux mois en Écosse, mademoiselle ! >>. Nous rions aux éclats. Julie, cette fois, ne lâche pas ma queue qui commence à grossir et à durcir. Je devine le plaisir qui l'envahit. Elle me jette un regard amusé. Je dépose une bise sur le bout de son nez. Elle recommence à agiter mon chibre bien dur.

Des voix. Ce sont des gens qui reviennent à leurs voitures. Julie me lâche. Je remonte mon short et mon slip. Nous contournons la camionnette pour filer. Dans la supérette nous attendent nos pots de crèmes glacées. Ben & Jerry's, vanille pécan. Le stratagème est simple. Julie nous attend dans la file aux caisses. Nous permettant d'aller récupérer nos achats au fond du magasin. Nous la rejoignons juste au bon moment. Nous dégustons nos pots assis sur le mur au-dessus des quais noirs de monde. Les pieds dans le vide avec une vue d'ensemble parfaite. De gros bateaux font des manœuvres pour quitter le port ou pour y arriver. Nous flânons encore un peu avant de retourner aux bicyclettes. Il va être dix sept heures trente. Le vent nous pousse. Aucun effort. Nous revenons à la maison pour dix huit heures quarante cinq. Le temps de préparer le repas. Les restes du poulet à la poêle. Des coquillettes. Nous mangeons de bon appétit en faisant le bilan.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui apprécient les petites "branle parties" d'après dessert en évoquant les vacances qui se profilent à l'horizon...

Julien



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La reprise du lundi

Presque sept heures. Quarante cinq secondes de l'illusion parfaite d'être réveillés par les bruits au plus profond d'une forêt. Clémentine vient se serrer contre moi. Ce qui vient parfaire ce sentiment de bienêtre qui nous étreint en ces instants de retour à la réalité. Tout cesse pour laisser place à un silence lourd et inquiétant. Quelques bisous. Quelques papouilles et nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain, de l'eau froide sur nos visages avant de nous habiller de nos leggings de lycra noir, de nos sweats de lycra rouge. Ça sent bon la lessive le lundi matin. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me raconter ses aventures nocturnes. Je l'écoute en mettant les restes de la brioche au pudding dans le four à micro ondes, en pelant les kiwis.

Quelle chance de pouvoir se rappeler ses rêves. J'en suis privé. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan des grands moments du week-end. De belles exhibes qui font la joie de ma coquine qui m'en décrit les émotions suscitées. Elle revient également sur ses ébats extrêmement discrets avec Julie. Je n'y participe pas et pour tout dire, je ne les entends même pas. Secrets de filles dont Clémentine me révèle les arcanes. J'écoute avec une sorte de béatitude. Nous mangeons de bon appétit en envisageant les préparatifs pour les vacances qui approchent. Clémentine me confie avoir quasiment bouclé toutes les réservations d'hôtels le long de l'itinéraire qu'elle nous a concocté. Mais là aussi, mystère. Elle adore m'en faire la surprise. << Toi, tu ne seras que le chauffeur ! >> dit elle.

J'adore les cachoteries auxquelles ma compagne se livre. Cela participe de sa joie, de son bonheur. Et je dois avouer que ses surprises sont le plus souvent magnifiques. Je suis comme un gamin qui s'apprête à visiter un parc d'attractions. Il va être sept heures vingt cinq. Même si le ciel est déjà lumineux, la température extérieure n'est que de 12°. Dissuasive pour les lâches que nous sommes. Nous préférons monter à l'étage, nous entraîner dans notre salle. << Dont la température est exactement la même ! >> me fait remarquer ma complice. Nous en rions. Les échauffements aérobics, le jogging sur tapis roulants. Les exercices abdominaux. Les charges additionnelles. Tout cela durant quarante minutes d'une suite méthodique et consciencieuse. Tout en discutant parfois.

Nous terminons par les étirements d'un stretching qui, par manque de temps, est une fois encore trop hâtif. La douche. Je m'habille le premier pour dévaler les escaliers. Enfiler l'anorak. Il va être huit heures quarante. Je sors l'auto du garage pour la faire chauffer. Le soleil est bien présent au-dessus de la cime des arbres. Clémentine me rejoint dans son ensemble clair. Un ensemble à rayures verticales. Veste sur un chemisier crème assorti à ses mocassins. Une écharpe de soie beige. Ses élégances matinales me ravissent, suscite mon admiration. C'est à chaque fois surprenant. Ses bras autour de mon cou pour quelques derniers bisous. << Tu sais ce que je vais te demander ? >> demande t-elle en s'asseyant au volant. Je réponds : << Je sais, de te faire des surprises au retour ! >>

Je regarde la voiture monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Je fais quelques pas dans la propriété avant de rentrer un panier de bûches. Je fais notre vaisselle. Je recouvre notre lit. Je redescends à l'atelier. J'allume la flambée dans la cheminée à côté de laquelle j'ai entassé les bûches. Installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à Juliette. Elle se réjouit pour tenir notre galerie d'art durant tout le mois de juillet. Sans vraiment compter, j'ai quand même vingt six toiles à suspendre aux cimaises. Elle va pouvoir interpréter le rôle de la bourgeoise désœuvrée parmi ses tableaux. Les visiteurs ne se douteront pas un seul instant que cette belle chef d'entreprise abat un travail monumental huit mois dans l'année.

Il va être onze heures. Je mets deux bûches sur les braises avant de quitter l'atelier pour la cuisine. Je fais une pâte à pain que je travaille longuement. Je la laisse gonfler pendant que je lave et coupe deux belles courgettes, une aubergine et de gros champignons de Paris. Je prépare une garniture à base d'œufs, de crème fraîche et de lait de soja. Une pointe de moutarde à l'ancienne. Je dilue en remuant énergiquement. Je râpe de ce succulent gruyère d'Appenzeller. J'étale la pâte dans un grand plat à tarte aux bords hauts. Je dispose les rondelles de courgettes, d'aubergine et de champignons en domino. C'est amusant à faire. Je verse le liant. Je recouvre d'une grosse couche de gruyère. Je saupoudre chapelure et graines de sésame grillées. Cerneaux de noix. Au four préchauffé à 300°

Je fais l'assaisonnement de quatre belles tomates. Olives noires que je dénoyaute. C'est sur la table métallique du jardin que je prépare la table. Il n'y a pas le moindre souffle de vent. La température est de 23°. Il y a quelques nuages à l'horizon. C'est par la baie vitrée de la véranda, grande ouverte, que je fais les allées et venues pour faire la mise en place. La Golf rouge bronze descend lentement pour se garer devant le garage. Clémentine m'aperçoit entrain de mettre les assiettes. Elle traverse la pelouse en souriant. Mais comme elle est belle ! Haute silhouette filiforme. Ses longs cheveux noirs et raides flottent sur ses épaules. Elle passe ses bras autour de mon cou. Elle m'emmène aux toilettes de la salle de bain du bas où elle se lave les mains en me racontant sa matinée.

Quand elle découvre la tarte que je tire du four, c'est un assaut de bisous. << Viens, je m'en occupe ! >> lance t-elle en me retirant les maniques pour les enfiler. Nous mangeons de bon appétit à l'ombre du saule. Ses branches trempent dans l'eau du bassin. Nous assistons à quelques sauts de grenouilles d'un nénuphar à l'autre. Il fait doux. Il fait bon. Cet un enchantement paradisiaque. Clémentine revient sur la proposition qui lui est faite. Un poste de chercheuse qui l'attend dès le début octobre. Je la vois passionnée. Elle en parle animée de fougues et de joies : << Terminé les levés du jeudi à six heures. Deux jours en laboratoires, deux jours à l'université. Trop bien ! Payée double ! >>. Je reste silencieux, sous le charme de sa narration. Elle vient s'installer sur mes genoux.

<< Quand je t'ai rencontré, cette terrible intranquillité existentielle, que toute orpheline ne peut s'empêcher d'éprouver, m'a totalement quitté. Ta rencontre m'a complètement rassérénée ! >> dit elle en revenant sur le passé. C'est toujours avec un ton grave. Je m'empresse de préciser : << Si tu ne m'avais pas rencontré, il y aurait eu un autre scénario mais tu t'en serais très bien tirée. Tu es une "gagnante" ! >>. Clémentine mitraille mes joues de bisous pour conclure : << Tu as été mon scénario préféré. Merci ! >>. Nous revenons sur nos projets de vacances. J'essaie d'avoir des indices quand à l'itinéraire qu'a préparé ma merveilleuse cachotière. Que nenni, elle déjoue toutes mes tentatives en riant de mes "ficelles" grossières. Je ne suis pas assez rusé. Il va être bientôt l'heure.

Nous débarrassons pour ramener le tout à la cuisine. Nous nous brossons les dents en faisant un concours de grimaces devant le miroir de la salle de bain. Je raccompagne Clémentine jusqu'à sa voiture. Ses bras autour de mon cou pour un dernier bisou. Ces yeux d'un bleu si clair le sont encore davantage par cette luminosité. S'en est toujours troublant. Son visage d'ange encadré de ses cheveux noirs. Sa peau naturellement matte l'est encore davantage sous le soleil. << Tu me prépares une belle surprise pour ce soir ? >> lance t-elle en s'asseyant au volant. En mimant une masturbation masculine, Clémentine démarre. Je la regarde partir. Le bras levé pour un dernier coucou. Je retire la nappe de la table. Là-bas, sur l'horizon, les nuages avancent inexorablement. C'est pour ce soir.

Je fais la vaisselle. Je retourne à l'atelier. Je laisse le feu s'éteindre dans la cheminée. Installé devant mon chevalet, je peins en pensant à la femme que j'aime. À ses propos quand à notre rencontre en août 2016. Bientôt déjà neuf années. Dont huit d'une vie commune exaltante et sans nuages. L'après-midi passe ainsi. Ma surprise sera d'une banalité affligeante. C'est avec la bite à l'air que je l'entends revenir de ses cours. Il est presque seize heures trente. Dehors le ciel est devenu gris, chargé de nuages. Pas encore menaçants mais annonciateur des évènements météorologiques à venir. J'aime entendre Clémentine chantonner. Quand tout cesse, je sais qu'elle est montée se changer. Je me branle en regardant l'écran de mon I-phone. Son visage maculé de foutre. Un superbe "déclencheur".

C'est comme ça, une fois encore, que je me fais surprendre quand elle ouvre la porte. C'est en riant qu'elle se précipite pour regarder l'écran. Saisissant mon poignet en murmurant : << Toujours sur du porno je vois ! >>. Je la prends contre moi en disant : << Oui, toujours. Mais exclusivement avec mon actrice préférée ! >>. Elle enfonce sa langue dans ma bouche, attrape mon Zob dur comme le bois. Ce baiser, à la fois langoureux et lascif, achève de mettre ma libido à très rude épreuve. Clémentine cesse, me tire par la bite pour m'emmener vers la table de travail. Elle a ses préparations pour ses cours de demain matin. Le mardi elle termine à midi. Elle me lâche le chibre pour s'assoir devant son ordinateur. Je reste avec elle. Derrière sa chaise. Je lisse ses cheveux en l'écoutant.

<< Demain après-midi, on part en expédition. S'il fait beau, exhibes en extérieurs. S'il fait moche, exhibes en intérieurs ! >> lance t-elle tout en étant concentrée sur l'écran. Elle rajoute : << J'ai envie de faire ma salope, tu n'imagines pas ! >>. Un dernier bisou dans sa nuque. Je la laisse pour retourner à ma peinture. Ces séances d'activités, l'un près de l'autre, agissent comme un sortilège. Parfois Clémentine chantonne. Se relit. Me lance : << Tu sais que je t'aime, toi ? >>. Je suis constamment comme un gamin sous le sapin de Noël. Dix huit heures. << Voilà. Terminé ! J'ai même déjà préparé pour mercredi matin ! >> s'écrie t-elle. Je nettoie la palette, les pinceaux. Nous nous rejoignons devant le petit lavabo de l'atelier. Clémentine tient ma bite pour en diriger les jets.

Elle me tire par la queue pour me faire tomber dans le vieux canapé de velours carmin de l'atelier. À genoux sur un des coussins, entre mes jambes écartées, elle me suce par petites séquences tout en parlant des vacances. Nous commençons à y penser tous les deux, plusieurs fois par jour. Je me fais sucer en parlant à mon tour. C'est un dialogue surréaliste mais terriblement excitant. Il commence à faire faim. Elle cesse. Se redresse. Me tire par les mains. Nous quittons l'atelier pour la cuisine. Il n'y a qu'à réchauffer la moitié de la tarte. Pendant que nous faisons l'assaisonnement d'un concombre. Nous mangeons de bon appétit en nous promettant une soirée en amoureux. Dès la vaisselle terminée, nous courons au salon pour nous y déshabiller en riant comme des fous. Clémentine, nue, debout sur le bureau, dans une danse de Flamenco surréaliste. Je tourne autour en applaudissant en rythme et en poussant des : << Olé ! >>. Nous baisons comme des fous...

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui adorent le contact du cuir en se faisant tringler sur le canapé... Olé !

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 32 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2924 -



Le musée de la locomotive

Hier matin, mardi, un peu avant sept heures, ce sont les bruits de la forêt. Quarante cinq secondes d'une surprenante illusion. Puis soudain ce silence terrible. Fatal. Heureusement qu'il y a le gémissement de Clémentine en venant chercher ma douceur. L'énergie nécessaire pour revenir au réel. Des bisous, des papouilles. Nous nous précipitons aux toilettes. Puis à la salle de bain pour nous asperger les visages d'eau. << Les autistes aspergés ! >> lance Clémentine. Quand elle termine à midi, ma complice est facétieuse. Ce qui est le cas des mardis et des vendredis. Je ne saisis pas le double sens immédiatement. Vêtus de nos tenues de sport, nous dévalons les escaliers en riant comme des fous. Clémentine prépare le café en me racontant ses aventures nocturnes. Surréalistes.

Je pèle les kiwis, je presse les oranges, plié de rire. Ses imitations de l'accent Corse de Juliette sont d'amusantes parodies. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de hier, en amoureux. Dehors il pleut. Le ciel est sinistre. << Un désastre ! >> s'écrie Clémentine. Nous avions en projet un après-midi vélo. << Il y a l'ouverture du musée de la locomotive dans les anciens bâtiments de la friche industrielle jadis abandonnée. On va y faire un tour. Ça te dit ? >> propose ma compagne en venant terminer sa tartine assise sur mes genoux. Nous mangeons de bon appétit en organisant le timing. Sept heures vingt cinq. Nous remontons pour quarante cinq minutes d'entraînement. Aérobic, jogging sur tapis roulants. Le tout dans la déconne la plus délirante. Le sérieux revient.

Les exercices abdominaux. Les charges additionnelles. Le stretching. La douche. Habillé le premier je redescends pour mettre l'anorak. Une température de 14°. Je sors l'auto du garage. Il va être huit heures quarante. Clémentine me rejoint sous son parapluie. Jeans, blouson "perfecto" noir. Bottines noires. J'attrape le parapluie. Ses bras autour de mon cou pour de derniers bisous. << Cet après-midi, je place la barre très haut ! >> dit elle en s'asseyant au volant. << La barre ! >> répète t-elle en mimant une masturbation masculine. Je la regarde partir. Un dernier coucou avant de rentrer au sec. Je fais la vaisselle. Je recouvre le lit. Je descends à l'atelier. Pas de flambée. Il n'y en aura plus avant l'automne prochain. De toute façon, il ne faut plus allumer. Le ramoneur passera lundi prochain.

Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à ce musée de la locomotive qui a ouvert ses portes il y a huit jours. Inauguration en grands pompes. Bon, certes, le sujet des locomotives ne nous intéresse pas vraiment mais, par simple curiosité allons à la découverte. Onze heures. Je nettoie la palette, les pinceaux. L'odeur de suie dégageant de la cheminée éteinte est un peu désagréable. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Je fais gonfler du riz complet. Quatre gros nems au crabe à la poêle. Je fais l'assaisonnement d'un salade de carottes. Pour ce soir ce seront des bouchées à la reine. Julie viendra manger à la maison. Je me mets immédiatement à leurs préparations. Les coquillettes. La Béchamel. Les escalopes de dindes émincées finement.

Les champignons. Le gruyère. Tout cela avec méthode et rigueur. Les bouchées à la reine sont au four pour midi. Elle vont y mijoter longuement à seulement 100°. Je mets les assiettes, les couverts. Ma professeur rentre de cours. Pour me sauter au cou. Virevolter sur elle-même avant de m'emmener au cabinet de toilettes de la salle de bain du bas. Nous revenons à la cuisine. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. << Sur la route, il y avait un mec à côté de sa camionnette qui pissait. J'ai ralenti. Je lui ai fais un grand sourire et un petit signe avant d'accélérer ! >> m'explique t-elle. J'écoute, admiratif. J'aurais volontiers assisté à cette séquence "sextraordinaire". Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, Clémentine lit les informations musée sur l'I-phone.

<< Ouverture à 14 h, fermeture à 17 h. Ouvert du lundi au samedi. Fermeture les mardis. Ouverture exceptionnelle mardi 20 mai. Génial ! >>. Nous faisons la vaisselle quand Clémentine s'écrie : << Ouh la la, ça y est ! Mes "petits machins" ! >>. Elle laisse tout pour se précipiter à la salle de bain. Je termine de nettoyer la cuisine. Les parfums des bouchées à la reine y flottent agréablement. Clémentine me rejoint. << C'est génial, je n'ai absolument aucun des symptômes habituels. Du moins pas encore ! >>. Nous montons nous changer. La température extérieure est de 22°. Il ne pleut plus mais le ciel reste nuageux et tourmenté. Clémentine porte une de ses jupes "mi-cuisses" de fin coton carmin. Un sweat brun clair de fin coton. Des mocassins assortis. Simple et élégante.

Je suis en bermuda kaki, sweat léger de coton gris. Mes baskets. Pressés de filer, nous dévalons les escaliers. Dans le petit sac à dos que je porte, fruits secs, tampons, boîte de médocs au cas où. Le climat est lourd et humide. C'est très désagréable. C'est avec la Mercedes que nous parcourons les dix huit kilomètres. En passant devant l'hypermarché et l'université. Je roule doucement. Clémentine, en jouant avec ma queue, me montre l'endroit où elle a vu le mec pisser. << C'est là. De sa main libre il m'a fait un grand coucou en souriant. Beau gosse. Je n'ai hélas pas vu sa bite ! >> dit elle. Nous en rigolons comme des bossus.

Je gare la voiture sur le grand parking. Il y a du monde. Le musée de la locomotive se trouve dans les immenses bâtiments de briques rouges. Jadis un complexe industrielle métallurgique. Une de ces aciéries bradées pour un dollar symbolique par un de ces politiciens véreux qui, au passage, s'est très certainement offert quelques dizaines de millions en douce. L'entrée est payante. C'est surprenant car, une fois franchie la porte, l'intérieur contraste fortement avec l'extérieur. Tout y est blanc. Le sol de béton à été vitrifié. Douze euros par personne. Visite libre ou guidée, au choix. Nous choisissons évidemment la liberté. En franchissant une seconde grand porte nous tombons sur un spectacle grandiose. Des quais de gare ont été reconstitués. Façon rétro. C'est phénoménal.

Les locomotives, de véritables monstres de fer, sont alignées à gauche. Il y en a sept. Du monde sur les quais. Nous admirons ces mécaniques d'un autre temps, d'un autre siècle. << Franchement, ça vaut vraiment le coup ! >> lance Clémentine aussi enchantée que moi. Nous pénétrons dans les salles d'attentes. Les salles des guichets. C'est bluffant. Une véritable plongée dans le passé. Il y a même les WC. << Viens ! >> fait Clémentine en m'y entraînant. Les toilettes hommes. Ultra modernes toutefois, une fois passée la porte faussement ancienne. Personne. Je laisse Clémentine à ses petites affaires de femmes. C'est le premier jour de ses "petits machins". Nous retournons sur les quais. Il y a les wagons. Reconstitués dans leurs apparences du début du vingtième siècle.

Des salons luxueux. Des compartiments qui permettaient toutes sortes d'intimités. Des bruits de pas dans le couloir. << Reste planqué ! >> me fait Clémentine en passant la tête par la porte coulissante. Je monte sur la couchette du haut. Invisible. Clémentine retire sa culotte, s'accroupit entre les deux banquettes de vieux cuir craquelé, brun. Je la vois d'en haut. Soudain, il y a un un type, vêtu en contrôleur à l'ancienne, comme un agent de police. C'est un employé du musée, très probablement un guide car nous entendons des voix dans le couloir. Le jeune type découvre la sublime jeune fille dans cette position d'une indécence folle. Clémentine fait semblant de consulter son téléphone. << Oh pardon, excusez-moi. Vous faites partie de ce groupe de visiteurs ? >> demande t-il un peu gêné.

<< Non, j'étais venue voir l'intérieur des wagons ! >> répond Clémentine en levant la tête. Dans le reflet de la vitre du couloir je découvre le merveilleux sourire qu'elle adresse à ce jeune garçon. Elle se redresse toutefois rapidement car les voix se rapprochent. Les bruits de pas d'une dizaine de visiteurs. J'attends qu'ils soient passés. Je descends de la couchette. Clémentine palpe ma bosse en disant : << Vite, il me faut un autre "plan". C'est trop bien. Trop bon ! >>. Nous reprenons nos découvertes. Il n'y a hélas pas d'autres opportunités dans ce train là. Nous changeons de wagon. << Génial, regarde ! >> me fait Clémentine. Je regarde le wagon voisin. Je reste pantois. Clémentine monte sur la banquette en bois de ce vieux wagon restauré. Accroupie. Face à la fenêtre. Fabuleux.

Je reste caché derrière le rideau tiré. Je peux voir ce type, là-bas, dans l'autre wagon, qui observe la sublime jeune fille qui fait semblant de ne pas l'avoir remarqué. C'est hyper excitant. La culotte de Clémentine est dans la pochette avant du petit sac à dos que je porte. Elle commente à voix basse les attitudes de son voyeur : << Il est seul dans cette partie de son wagon. Tu as vu. Regarde, il se touche. Il va me montrer sa queue, j'en suis certaine ! >>. Je tente de voir entre le rideau et la cloison. En effet, pas le moindre doute, le mec est entrain de s'astiquer. Il regarde dans toutes les directions. En montant sur une banquette, il colle sa bite contre la vitre. Quelques secondes car nous voyons arriver une jeune femme. Il saute de sa banquette et disparaît. Une petite exhibe bien menée.

Bonne fin de visite à toutes les coquines qui se promettent de revenir s'amuser dans cet endroit dont les recoins semblent conçus pour des jeux épiques...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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- 33 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2925 -



Le mercredi après-midi, juste pour une heure

Quand les illusions forestières envahissent la pièce, c'est qu'il va être sept heures dans deux minutes. Quarante cinq secondes qui nous tirent du sommeil avec douceur. Clémentine vient se serrer contre moi. En gémissant. Des mots incompréhensibles à mon oreille. Des bisous. Il faut se lever. Les toilettes. J'y laisse Clémentine seule. C'est le second jour de ses "petits machins". Elle me rejoint à la salle de bain où nous passons nos visages à l'eau froide avant de revêtir nos lycras de sport. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. En faisant le café, ma complice me raconte ses aventures oniriques. J'écoute en pressant les oranges. << Cette fois, ça se passe super bien. Parfois une légère crampe, des congestions. Mais aucune douleur ! >> m'explique t-elle quand à ses règles. C'est parfait.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la découverte du musée de la locomotive, hier après-midi. Je félicite Clémentine pour ses superbes et discrètes petites exhibes. << On y retourne vendredi s'il fait moche, ça te dit ? >> me propose ma compagne. Je m'empresse de m'écrier : << Et comment. J'ai beaucoup aimé le cadre, l'ambiance et toutes les opportunités sympas ! >>. Nous mangeons de bon appétit en envisageant donc cette prochaine visite. Il va être sept heures vingt cinq. Il pleut. Le ciel est gris et bas. La température extérieure de 16°. Nous remontons. Quarante cinq minutes d'un entraînement intense. De l'aérobic d'échauffement jusqu'aux étirements du stretching. La douche. Habillé le premier, je redescends pour enfiler l'anorak. Le climat sinistre.

Il va être huit heures quarante. Je sors la voiture du garage. Clémentine, sous son parapluie, vient me rejoindre. Ce matin vêtue de son imperméable clair, d'un pantalon beige et chaussée de bottines. Marron clair. Ses bras autour de mon cou pour de derniers bisous. << Cet après-midi sera absurde car je devrais y retourner juste pour une heure. Oui, absurde ! >> lance t-elle en s'asseyant au volant. Le bras levé pour un dernier signe de la main, je la regarde s'en aller. Je me dépêche de rentrer au sec pour faire la vaisselle. Recouvrir le lit avant de redescendre à l'atelier. Installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. L'odeur de suie d'une cheminée éteinte après avoir fonctionné six mois est extrêmement désagréable. Aussi, la seule solution reste de la rallumer.

Je peins en pensant à nos aventures de hier après-midi. Le musée de la locomotive a été inauguré très récemment après deux ans de travaux. C'est vraiment une réussite du Conseil Général et du Département. Il y a même des sociétés de productions cinématographiques désireuses de tourner là des scènes. Tout cela est expliqué par de grands panneaux sur les quais d'une gare "rétro" reconstituée. Il va être onze heures. Je mets deux bûches sur les braises. Les mauvaises odeurs ont disparu au prix d'une chaleur qui oblige à ouvrir une des deux grandes baies vitrées. Je quitte l'atelier pour la cuisine. J'épluche, je lave et je coupe de belles pommes de terre. Dans l'auto cuiseur quelques minutes avant de les égoutter pour en faire une onctueuse purée. Lait de soja et fromage blanc.

Dans la poêle je fais revenir des escalopes de dindes que j'ai finement émincé. Avec un gros oignon, de l'ail, des champignons. Persil, ciboulette. Juste avant de couper le feu, je rajoute un pot de crème fraîche. Dans le grand plat carré en terre cuite, j'étale une première couche de purée. J'y dépose un peu de la poêlée. Je recouvre d'une seconde couche de purée. Seconde partie de poêlée. Troisième couche de purée. Sur laquelle je vide le reste de la poêlée. Je recouvre de la quatrième et dernière couche de purée. De ce délicieux gruyère Suisse en copieuse strate que je saupoudre de chapelure, de graines de sésame grillées. Au four préchauffé à 300°. Je prépare l'assaisonnement d'un gros concombre. Je mets les assiettes, les couverts. Midi vingt cinq. Ma professeur rentre de ses cours.

J'adore quand elle me saute au cou avant de m'emmener à la salle de bain du bas. Seule dans le cabinet de toilettes, elle me confie à quel point c'est frustrant de devoir repartir cet après-midi juste pour une heure. En me rejoignant pour se laver les mains, je pose les miennes sur ses hanches. Derrière elle, son visage près du sien nous nous sourions dans le miroir. Je chuchote à son oreille : << Cet après-midi, je viens avec toi. Je t'attends dans le salon de thé et je te récupère après le cours ! >>. Elle se retourne, attrape la serviette pour s'exclamer : << Tu es un amour. Oh oui ! Et après on se balade un peu en ville ! >>. Morts de faim, nous courons à la cuisine. Quand ma complice découvre ma préparation gratinée, c'est un assaut de bises sur mes joues jusqu'à les rendre brûlantes.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur notre soirée en compagne de Julie. Les partiels de son Master se sont très bien passés. Elle est convaincue d''avoir fait de son mieux. Les résultats tomberont après le lundi 2 juin. Nous évoquons également Juliette chez qui nous sommes invités ce soir. Avec cette fameuse "surprise" qui n'en est plus vraiment une. Il y aura probablement la présence de Séverine. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine fait le tour des options de l'après-midi. << Exhibes en grands magasins avec pipes en cabines d'essayages. Qu'en penses-tu ? >> propose t-elle. Nous en rions de bon cœur. Dès la vaisselle faite, nous remontons afin de nous changer. Un Levis "brut. Une chemise Levis. Blouson Levis.

Mes mocassins noirs. Clémentine est vêtue à l'identique. Nous dévalons les escaliers. Quelques poses déconnantes devant le grand miroir de la penderie. C'est sous le grand parapluie qu'il faut traverser le jardin. C'est avec la Golf que nous partons. Je suis prié de rouler. Clémentine revient sur ses exhibes au musée de la locomotive. Tout en jouant avec ma queue, elle me confie avoir repéré des endroits qui permettent de superbes "figures de style". De préférence en jupe. J'écoute. Je me remémore ces endroits qu'elle décrit avec moult détails. Je n'y avais pas pensé mais c'est vrai que les possibilités son vastes. Je gare l'auto sur le parking des professeurs. Un dernier bisou pendant que je remballe. Je laisse la femme que j'aime pour me diriger vers le salon de thé au coin de la rue.

Un petit café en lisant le journal local. Il n'y a que deux jeunes filles attablées. Probablement deux étudiantes. L'endroit est charmant. Les journaux locaux regorgent d'informations étonnantes dans les pages "faits divers". Je découvre un article relatant le procès en correctionnel d'un exhibitionniste récidiviste. Sans doute un type peu futé, pas stratège et avec une bite à la place du cerveau. S'étant fait toper au jardin zoologique un dimanche. Le con ! Je pense à Clémentine et à ses rires quand je vais lui raconter ça tout à l'heure. Il va d'ailleurs être quinze heures. Je retourne vers l'université. La pluie a cessé de tombé mais le ciel reste très menaçant. Une courte accalmie, car à peine Clémentine installée sur le siège passager qu'il se remet à pleuvoir. Je raconte le coup de l'exhibitionniste.

<< Il faut vraiment être très con, un dimanche après-midi, au zoo, avec tout ce monde ! >> lance Clémentine en fourrant sa main dans ma braguette déboutonnée. Dix bornes. Je gare l'auto sur le parking du centre Leclerc. C'est à dix minutes du centre. Clémentine accrochée à mon bras, je tiens le parapluie. Nous marchons vite. La température est de 22°. Avec l'humidité, on se sent moite. Malgré la météo, il y a du monde dans les rues piétonnes. Un petit tour à la FNAC. Puis aux "Galeries". Les quatre étages offrent un réel divertissement avec de telles journées. Le salon de thé restaurant tout en haut. Le troisième étage étant consacré aux vêtements. C'est là, dans le rayon hommes, que nous fréquentons les cabines d'essayages. Il y a la jeune fille de la dernière fois. Souriante.

Elle aussi nous reconnaît quand nous présentons le pantalon que je suis censé vouloir essayer. Sous sourire et son regard complice ne laissent aucun doute. Il y a une semaine, elle nous a surpris en pleine fellation. C'est toujours très excitant d'avoir de telles complices un peu partout. Il faut préciser que pour un couple, c'est tellement plus simple que pour un homme seul. À peine le rideau tiré, Clémentine s'assoit sur la petite banquette en chuchotant : << Je vais te sucer fort. Fais gaffe ! On va voir si elle revient ! >>. Je sors mon chibre déjà en érection. << Filme ! >> murmure ma complice en me tendant son I-phone. Il y a un miroir sur la droite et un autre dans le fond. Je me fais tailler une pipe des familles. Clémentine fixant l'objectif dans les différents angles offerts par les miroirs.

Je retiens mon souffle. On entend des bruits furtifs. Impossible de les identifier mais ça rajoute au suspens. D'autres clients fréquentent les cabines voisines. On entend la jeune fille les inviter à prendre telle ou telle cabine. Tirant le rideau derrière eux. Revenant parfois chez l'un ou chez l'autre pour demander, devant le rideau : << Il vous va ? Je vous cherche la taille au-dessus ? >>. Toutes les deux trois minutes, Clémentine cesse. Pour laisser reposer sa mâchoire et pour déglutir. Me faire un clin d'œil ou un merveilleux sourire dans l'un des miroirs. Le "truc" consiste à occuper l'espace suffisamment longtemps afin d'attirer la curiosité de notre nouvelle complice. En effet, que peut donc faire un couple aussi longtemps avec un seul pantalon ? Un quart d'heure. La jeune fille rapplique.

<< Tout va bien ? >> demande t-elle. Clémentine, la bouche pleine de foutre, cesse de sucer pour répondre : << Oui. Peut-être un peu serré à la braguette ! >>. Nul doute que cette voix de quelqu'un qui avale et l'allusion à la braguette ne peut qu'éveiller la curiosité. << Je peux ? >> demande la jeune fille. Je vois sa main saisir le rideau. << Bien sûr ! >> répond Clémentine. À l'instant précis où entre la belle employée, je me tourne pour cacher mon Zob. Dans le miroir, comprenant immédiatement, la jeune fille m'adresse le plus adorable des sourires. Elle doit avoir vingt deux, vingt trois ans. Belle. Maquillée comme le sont les filles d'aujourd'hui. Un peu à outrance. Se ressemblant toutes. Elle tente de regarder ce que je cache de mes deux mains quand Clémentine dit : << Parfait ! >>

La jeune employée éclate d'un rire sonore car ce pantalon, trop serré à la braguette, est accroché sur son cintre à un des trois crochets. Elle se doute bien que je ne l'ai même pas essayé. Nous la devinons chercher rapidement une astuce pour rester encore un peu avec nous. C'est absolument génial. Pour un couple, dont la jeune femme est sublime, tout est tellement plus simple dans ce genre de situation. << J'ai des clients, vous m'excusez ! >> lance notre nouvelle comparse en nous laissant. Je préfère remballer. C'est avec le cintre à la main, que nous repassons devant son guichet d'accueil. << Au revoir ! >> dit la jeune fille en nous souriant. << On peut revenir de temps en temps ? Parce que vous avez de belles choses ! >> fait Clémentine. << Avec plaisir ! >> lance la jeune fille.

Nous flânons dans les étages inférieurs avant de remonter au salon de thé. Quelle surprise de découvrir la jeune employée entrain de boire un café, debout devant le bar. Très certainement en pause. Elle aussi est agréablement surprise. Clémentine lui adresse un signe amical. Je lève le pouce de la main droite. C'est vraiment que du bonheur car elle répond par le même signe. Nous savourons nos tranches de tartes aux pommes en revenant sur cette petite aventure. << On revient la semaine prochaine. Il y a très probablement un "plan" à l'horizon ! >> me confie Clémentine. Je sais qu'elle ne se trompe jamais sur les individus. Nous flânons sous le parapluie avant de retourner à la voiture. Il va être dix huit heures quarante. Nous sommes attendus chez Juliette à partir de dix neuf heures

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines toujours très enchantées de faire la connaissance d'une éventuelle complice, peut-être membre du même "Club"...

Julien (l'homme des cabines)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Jeudi, la "journée longue"

Les cruautés du jeudi commencent par le réveil. Deux minutes avant six heures. Les bruits de la forêts, d'habitude si rassurants, provoquent le jeudi un agacement. Clémentine, en venant se blottir contre moi, ne vient pas seulement récupérer un peu de chaleur, mais surtout l'énergie nécessaire pour affronter le traumatisme du jeudi matin. Il faut se lever. Courir aux toilettes. Je l'y laisse seule. C'est le troisième jour de ses "petits machins". Elle me rejoint dans la salle de bain où, tels des robots, nous passons nos visages à l'eau fraîche. Vêtus de nos tenues de gym, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant ses rêves. J'écoute en pelant les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée chez Juliette. Une "soirée branle".

<< C'était génial hier soir. Tu as vu cette vieille salope, comme elle haletait en tentant de garder le contrôle ! >> lance Clémentine alors que nous en rions aux éclats. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur notre petite aventure de l'après-midi aux "Galeries". La pipe dans la cabine d'essayage. La jeune employée du magasin dont nous avons très certainement fait une nouvelle complice. Clémentine adore quand je montre ma bite à une autre fille. De voir ses expressions, son comportement, ses attitudes, amuse follement ma compagne de débauche. Il va être six heures vingt cinq. Dehors, le ciel reste gris et bas. Il ne pleut pas. Avec seulement 8° hors de question d'aller courir en extérieur. Nous remontons. Avec ses 12° notre salle d'entraînement est bien plus accueillante.

Les échauffements aérobic commencent à nous mettre les idées au clair. Le jogging sur tapis roulants vient parfaire cette agréable impression. Les exercices abdominaux avant les charges additionnelles. Les étirements du stretching avant de filer sous la douche. Habillé le premier, je descends pour enfiler l'anorak. La désagréable fraîcheur humide alors qu'il va être sept heures quarante. Je sors l'auto du garage pour la faire chauffer. Il va pleuvoir, c'est certain. Clémentine me rejoint dans son imperméable "Colombo". Son pantalon brun clair. Ses bottines beiges assorties à son béret. Haute silhouette filiforme et souriante qui passe ses bras autour de mon cou pour de derniers bisous. << C'est dur le jeudi matin, mais une fois que je suis au boulot, c'est génial ! >> dit elle , assise au volant.

Je la regarde partir. Je me dépêche de retourner au chaud sous les premières gouttes. Je fais notre vaisselle. Je recouvre notre lit avant de redescendre à l'atelier. J'y allume une bonne flambée dans la cheminée. Seule manière de neutraliser les odeurs de suie. Nous sommes le 22 mai et sa chaleur apporte un appréciable confort. Installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à hier soir. La "soirée branle" chez Juliette après un délicieux plateau de fruits de mer. L'absence de Séverine nous a permis de renouer avec nos petites habitudes masturbatoires à trois. Ce sont les gargouillis que fait mon estomac qui m'alertent. Il va être midi dans dix minutes. Je mets deux bûches sur les braises avant de quitter l'atelier pour la cuisine. Je me hâte.

Pendant que réchauffe le reste de la purée Parmentier, je compose l'assaisonnement d'une salade de tomates. J'y rajoute les fines tranches d'un avocat bien mûr et des cerneaux de noix. Le temps de mettre les assiettes, les couverts, il est midi vingt cinq. Ma professeur adorée rentre de ses cours. Elle m'entraîne à la salle de bain. Je la laisse seule dans le cabinet de toilette d'où je l'entends me raconter quelques anecdotes de ses quatre heures d'enseignements. Les mains sur ses hanches, derrière elle, alors qu'elle se lave les siennes, je gobe le lobe de son oreille. Nous nous précipitons à la cuisine ou nous appelle la sonnerie du four. Nous mangeons de bon appétit. Ma complice revient sur sa matinée. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, elle me raconte.

<< Tu sais ce qui me fait toujours plaisir le jeudi soir après huit heures de cours ? >> lance t-elle en se levant. Je réponds : << De belles surprises qui te couvrent de frissons ! >>. Elle m'emmène à la salle de bain en disant : << Mais comment tu sais ? >>. Nous nous brossons les dents. C'est sous le parapluie que je la raccompagne jusqu'à sa voiture. Ses bras autour de mon cou pour de derniers bisous. Il va être treize heures quarante. << Réserve-moi un "truc" bien "sévère" pour ce soir ! >> dit elle en s'asseyant au volant. Je la regarde s'en aller. Un dernier coucou. C'est en courant sous le parapluie que je retourne au sec. La vaisselle. Je passe au salon. Du dernier tiroir du bureau, je tire le collier canin et la laisse. J'emmène le tout dans l'atelier. Les accessoires à frissons.

Confortablement installé devant le chevalet, je peins en imaginant le déroulement du retour de la femme que j'aime. Elle exige du "sévère". Je dois me montrer à la hauteur de ses attentes. J'entrecoupe ma séance de peinture de petites séquences masturbatoires. J'ai de quoi stimuler ma libido. Sur l'écran de l'I-phone il me suffit de regarder une nouvelle fois les photos de son visage maculé de mon sperme. De revoir le petit film tourné hier dans la cabine d'essayage. Il me revient à l'esprit les suggestions de Julie. De réaliser cet été, en Écosse, des photos du visage de Clémentine, maculé de sperme, mais pas forcément du mien. C'est un défi qu'à lancé notre jeune amie et que Clémentine se fait fort de relever. Julie a bien précisé : << Cinq photos au minimum ! >>. Cette idée est folle.

C'est donc avec ces pensées délirantes, en guise d'inspirations picturales, que la pendule sonne dix sept heures quarante cinq. Les trois petits tintements qui viennent briser le silence. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je viens d'achever la vingt cinquième toile destinée à ma saison d'été. Juliette aura de quoi s'occuper. Je me branle en regardant quelques photos de Juliette. Pour la plupart elle est en tenue d'équitation, tenant un cheval par sa longe. Magnifique bourgeoise quinquagénaire au corps sculptural et athlétique. Je me branle en regardant des photos de Julie. Beaucoup plus "lycéenne" en jeans malgré ses vingt quatre ans. Du bruit. Clémentine rentre de cours. Je suis tout rouge d'excitation. En sueur. J'en ai la bite congestionnée. Les couilles en ébullition. Ça chauffe.

Je l'entends chantonner. Puis c'est le silence alors qu'elle est montée se changer. La porte s'ouvre. Superbe. Elle porte une de ses jupes kilt, un chemisier crème, des mocassins à légers talons sur des soquettes blanches. Je tiens le collier canin dans la main droite, la laisse dans la main gauche. La bite et les couilles garrottées par l'étroitesse de la braguette bouton de mon Levis. Je présente un véritable "démonte-pneu" de camion. Clémentine pousse un gloussement de plaisir en se précipitant. Une rapide bise avant de s'accroupir devant moi. Puis de se mettre à genoux, les mains sur la tête. Je passe le collier autour de son cou. J'y fixe la laisse. Je frotte ma bite sur son visage. Je lui fais lécher mes couilles. Je donne un à coup sur la laisse que je tire pour entraîner ma "Soumise".

À quatre pattes, j'entraîne ma coquine pour faire deux fois le tour de la grande pièce. À l'angle de chaque meuble, elle lève la cuisse. Parfois, je me penche pour glisser ma main entre ses jambes. Il y a encore la petite ficelle blanche. C'est donc son trou de balle que je fouille de mon index. Je reste consterné. Là, à entre les montant d'un des chevalets, elle lève la cuisse pour pisser. C'est hallucinant. Juste un tout petit jet de rien du tout mais ô combien ravissant et surprenant. Devant le vieux canapé, je jette un coussin au sol. J'ordonne : << À genoux, mains sur la tête ! >>. Droite et fière, Clémentine se redresse. Elle ouvre la bouche. J'y enfonce la moitié de ma bite juteuse. Avec toutes les branlettes de l'après-midi, ma "Soumise" à de quoi se régaler. Et elle se régale en gloussant.

Je me retire. J'ordonne : << Debout. On va aller préparer le repas ! >>. Clémentine se redresse. Je tire sur la laisse. Nous quittons l'atelier pour la cuisine. J'attache la poignée de la laisse à une des poignées du buffet. Ne laissant qu'environs un mètre de liberté à ma captive. J'ordonne : << Touchez-vous. Je prépare ! >>. C'est rapide. Je fais gonfler du riz complet. Je fais rissoler quatre gros nems au crabe. Je fais une mayonnaise pour accompagner les belles asperges qui sont dans l'eau bouillante. Clémentine m'observe. Elle se masturbe. Son visage en sueur que je viens lécher. Je passe ma main entre ses cuisses bouillantes. J'enfonce ma langue dans sa bouche. Je frotte ma bite sur ses cuisses en relevant sa jupe. << Je vous aime mon doux "Maître" ! >> n'arrête t-elle de murmurer

Je détache la laisse. C'est par sa tignasse que je l'attrape pour l'assoir sur sa chaise. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte son après-midi. Elle se réjouit à l'idée que je l'accompagne demain matin en cours. Notre habitude des vendredis matins. Nous faisons mille projets pour le week-end. Différentes options selon la météo. << Pourvu que je puisse porter des jupes. J'ai trop envie de faire ma salope ! >> précise ma complice en venant s'assoir sur mes genoux. Les jeux du "Maître" et de sa "Soumise", reprendront après la vaisselle. << Soit bien salaud et vicelard, j'adore ! >> s'écrie la femme que j'aime. Dès la vaisselle achevée, nous passons au salon. Attachée sur la chaise à l'envers, le dossier l'obligeant à garder ses cuisses écartées, je la fais sucer. Je me comporte en véritable pervers. Alternant les jets de pisse sournois avec les épanchements de sperme. Faisant très attention à ne pas mouiller ses cheveux avant le lit.

Bonne nouille à toutes les coquines, épuisées par une journée de travail et par une soirée de "Soumise", et qui, sous les draps, se font sucer le clitoris par leur "Maître". Avant un bon dodo...

Julien ("Maître" pour de semblant)



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J'assiste aux cours du vendredi matin

Quand elle termine à midi, Clémentine est facétieuse. Encore davantage le vendredi. Mais quand, en plus, ces "petits machins" sont terminés, c'est un réveil en fanfare. Avant même que ne se font entendre les gazouillis des oiseaux, l'écoulement de la source et tous les autres bruits de la forêt, Elle saisit mon Zob. Je suis réveillé de cette manière qui, je dois bien le reconnaître, est des plus agréables. Quoique surprenante. Quarante cinq secondes de l'illusion sylvestre. C'est dans sa main que naît mon érection matinale et peut-être plus tout à fait naturelle. Elle s'en sert soudain comme d'un levier de vitesse en imitant les trépidations d'un moteur. Nous rions comme des petits fous. L'impérieux besoin de pisser nous fait courir aux toilettes. Puis nous filons à la salle de bain.

De l'eau froide sur nos visages. Vêtus de nos leggings de lycra noir, de nos sweats de lycra rouge, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine, en imitant mon accent Écossais qu'elle parodie en grossissant les toniques jusqu'à l'absurde, prépare le café. Pressant les oranges, plié de rire, je l'écoute me raconter ses aventures de la nuit. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur les jeux du "Maître" et de sa "Soumise" auxquels nous avons sacrifié hier soir. << Tu me fais ça tous les jeudis soirs. C'est trop bien, trop bon ! >> lance t-elle mais cette fois avec l'accent Corse de Juliette. Nous mangeons de bon appétit en choisissant entre deux options d'activités pour l'après-midi. Retourner au musée de la locomotive. Où retourner aux "Galeries" et ses cabines d'essayages.

En regardant au dehors, force est de constater que la météo ne permettra aucune escapade à bicyclette. << On peut se faire les deux, remarque ! >> rajoute ma facétieuse complice. Sept heures vingt cinq. Pas de running à l'extérieur avec ce ciel menaçant et une température de 7°. << Ça refroidit les plus hardis ! >> précise Clémentine alors que nous faisons rapidement la vaisselle. C'est en courant que nous montons à l'étage. Les 12° de notre salle d'entraînement nous accueillent. Les mouvements aérobics. Le jogging sur tapis roulants. Clémentine, déconneuse, fait ses figures de style habituelles. Les exercices abdominaux. Les charges additionnelles avant les étirements d'un stretching véritablement bâclé. La douche. Nous revêtons nos ensembles Levis. Jeans, chemises, blousons.

Les bottines noires. Les cols de fourrures synthétiques blanches de nos blousons relevés, nous affrontons la désagréable fraîcheur humide jusqu'au garage. C'est avec la Mercedes que nous parcourons les quinze kilomètres qui nous séparent de l'université. Tout en jouant avec ma queue, Clémentine me confie préférer les cabines d'essayages. << Mais tu me niques et on se fait surprendre ainsi par la fille ! >>. Je reste pantois. << Oui, je mets une jupe cet après-midi. Des bas. Tu as l'air abasourdi. Tu ne niques plus ? >> rajoute t-elle. C'est plié de rire que je la dépose devant l'entrée des professeurs pour aller garer la voiture. Je rentre par l'entrée des étudiants. La trentaine présente dans l'amphithéâtre ne s'étonne plus de la présence de ce quinquagénaire attentif, toujours souriant et courtois.

Clémentine fait son entrée. Je suis assis tout en haut à gauche. Elle est sublime dans sa chemise "Western" bleu et son 501 "brut". Merveilleuse silhouette filiforme athlétique. Elle paraît encore plus grande vue de ma place. Même si pour moi les mathématiques ne sont que dialecte auvergnat du huitième siècle avant Francis Cabrel, j'écoute la chanson de ses mots. Trois heures d'un spectacle devenu le rituel de mes vendredis matin. Nous nous rejoignons devant la voiture. Midi. Clémentine décline ma suggestion d'aller manger à la cafétéria de l'hypermarché tout proche. << Non, on se fait des spaghettis et des escalopes de dinde. On peut traîner et je pourrais me changer ! >> propose ma passagère en extrayant mon Zob. Je roule en l'écoutant me confier sa joie quand j'assiste à ses cours, le vendredi matin.

Arrivés à la maison pour midi vingt cinq, les pissous, le lavage des mains et nous nous mettons immédiatement à la préparation rapide de ce repas simple. Des spaghettis avec des escalopes de dindes à la crème. Parmesan. Accompagnés d'une salade de tomates. Nous mangeons de bon appétit. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine revient sur ce souhait un peu fou de nous faire surprendre en pleine baise dans une cabine d'essayage. << J'ai une méchante envie de baiser après quatre jours de restriction pour cause de règles ! >> dit elle avant d'enfoncer sa langue au gout du yaourt au miel de notre dessert dans ma bouche. La vaisselle. Nous montons nous brosser les dents. Clémentine revêt une jupe en jeans bleu. Elle garde la chemise western.

Ses bas couleurs chairs mais avec la couture à l'arrière. C'est très rétro. Fixés à son porte-jarretelles noir. Je reste habillé comme ce matin. Chaussée de ses mocassins bleus à légers talons, elle m'entraîne devant le grand miroir ovale de la salle de bain. Nous prenons des poses déconnantes. Quand elle s'accroupit, cuisses largement écartées, c'est toujours ce petit choc de "première fois" qui m'envahit. << Pas de culotte pour les salopes ! >> dit elle. Je vois bien cette invraisemblable touffe. Elle saisit son clitoris géant pour rajouter : << Je bande cher monsieur. J'ai le feu au cul. Bref, il me faut du secours ! >>. Elle se redresse en riant pour me sauter au cou. Nous nous embrassons d'un baiser au goût anisé. Nous descendons. Nous emmenons le grand parapluie. Prudence.

C'est avec la Mercedes que nous parcourons les vingt cinq kilomètres jusqu'au parking du centre Leclerc. C'est là que nous laissons la voiture. Je remballe ma bite dure comme le bois de chêne que vient enfin de lâcher ma passagère. Le ciel reste gris et bas. Nous marchons d'un bon pas en nous tenant par la main. La jupe jeans de Clémentine est légèrement évasée aux genoux. Ce qui lui confère une allure encore plus élancée. Parfois je marche derrière elle pour l'admirer. On s'en fout des gens. Elle tourne une fois sur elle-même en me souriant. Voilà les "Galeries". Il y a bien davantage de monde un vendredi qu'un mercredi. Le troisième étage et les rayons de vêtements. La jeune employée est là. Débordée de travail car les clients défilent. Monopoliser une cabine va relever du défi outrancier.

La jeune fille nous reconnaît, nous fait un adorable sourire. Je porte un pantalon à plis sur le bras. Nous pénétrons dans le couloir entre les rideaux des cabines. La jeune employée nous lance : << Prenez celle du fond à gauche. Vous y serez tranquille. Je place une chaise devant le rideau ! >>. À l'écoute de ses paroles nous avons comme une soudaine révélation. Cette jeune fille se veut complice de nos jeux. Ses mots résonnent comme un aveux. Nous tirons le rideau derrière nous. De l'autre côté la voix de la jeune fille qui conclue : << Essayez tranquillement. Vous ne serez pas dérangés ! >>. Clémentine s'assoit sur la banquette. Elle positionne son I-phone. Réglé sur retardateur dix secondes. << En mode film ! >> précise t-elle alors qu'elle déboutonne ma braguette. Mon cœur bat.

Je le sens battre jusque dans mes tempes. C'est hyper excitant d'avoir une nouvelle complice. Nouvelle complice que nous entendons parler avec différents clients. Je me fais tailler une pipe des familles. Clémentine s'observe dans les deux miroirs, me fait des clins d'œil. Une bonne dizaine de minutes. Derrière le rideau, la voix de la jeune employé : << Tout va bien ? >>. Clémentine répond : << Un peu serré à la braguette ! >>. Elle se lève. Bien droite avant de se pencher en avant. Les mains posées sur la banquette en murmurant : << Viens! >>. Je me place derrière elle pour la pénétrer. Nous nous observons dans le miroir. Je la baise comme un cinglé en retenant mon souffle. Soudain, le rideau s'ouvre de quelques centimètres. Le visage de la jeune fille. C'est un choc. Un choc merveilleux et exaltant.

L'expression sur son visage est tout simplement extraordinaire. C'est Bernadette Soubirou ayant une vision mariale dans la grotte de Lourdes. Jane Birkin devant les caméras chez Drucker. Elle m'adresse un des plus beaux sourires de ma carrière de salaud diplômé Docteur Honoris Causa es vice. Je me retire. La bite dégoulinante de foutre afin qu'elle puisse admirer ce somptueux "démonte-pneu" de camion. Une autre voix féminine : << Sophie, vous pouvez voir avec monsieur, c'est pour une retouche ! >>. C'est très certainent la supérieure hiérarchique. << Excusez-moi, on m'appelle ! >> fait la jeune fille en disparaissant. Je remballe. Clémentine s'ajuste en murmurant : << On a eu du nez. C'est un super "plan" ! >>. Nous quittons les cabines. Clémentine adresse de loin un signe amicale à notre nouvelle complice. Elle est occupée avec un couple. Nous montons au dernier étage, le salon de thé où nous dégustons nos chocolats chaud en faisant le bilan de cette nouvelle formule ludique.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment les séances cinéma d'action en jouant avec la bite de leur coquin. Après un bon restaurant...

Julien



NOTE
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Un dimanche sous les nuages

Presque neuf heures. Dans mon sommeil se mêlent des murmures. Un peu comme un bourdonnement. Des rires étouffés. Mes réveils des dimanches. Dès que je suis conscient, le bras de Clémentine enserre ma taille. Sans que je ne sente véritablement le poids de son corps, elle passe au-dessus de moi d'un seul élan. Elle attrape ma tumescence. Julie vient se serrer à son tour. Me voilà entre mes deux anges. << Bonjour monsieur le dormeur ! >> lancent elles en même temps. << Regarde ! >> dit Clémentine en montrant le trophée qu'elle agite à sa base, entre le pouce et l'index. << Je vois ! >> fait Julie qui en attrape la partie supérieure. Je suis sur le dos, mes bras autour de leurs épaules. Je commence à devoir lutter contre la forte envie de pisser. C'est rapidement une torture.

Julie me lâche le Zob pour se lever d'un bond. << Je descends, je vais préparer ! >> lance t-elle en courant vers la porte dans son T-shirt de nuit jaune pâle. Clémentine m'accompagne aux toilettes. Me tenant la bite pour en diriger les jets, elle me demande : << On ne t'a pas réveillé ce main en faisant les clowns ? >>. C'est la question des dimanches matins. Je réponds : << Non, pas du tout. Mais j'aimerais bien faire le pitre avec vous deux. Surtout que j'imagine parfaitement ce que vous faites ! >>. Nous rions en allant à la salle de bain. Un peu d'eau fraîche sur nos visages avant d'enfiler jeans, sweats et baskets. C'est toujours émouvant de voir le T-shirt de Julie sur le dossier de la chaise. Morts de faim, nous dévalons les escaliers pour la rejoindre à la cuisine. Dans les suaves parfums du café, du pain grillé.

La superbe brioche au pudding qui trône au milieu de la table. Derrière Julie, mes mains sur ses hanches, je murmure à son oreille : << Merci pour vos préparatifs chère demoiselle ! >>. Clémentine me prend en sandwich, derrière moi, ses bras autour de ma taille. Ses lèvres dans mon cou. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la randonnée de samedi après-midi. La soirée avec Julie qui est venue nous rejoindre vers dix neuf heures. Nous mangeons de bon appétit en envisageant les possibilités de ce dimanche. Dehors, le ciel est gris, bas, mais pas réellement menaçant. << On peut se faire la fête folklorique au port de plaisance ou la braderie en ville ! >> lance Clémentine. << Oh oui, la braderie, c'est une ambiance que j'aime bien ! >> s'exclame Julie. Je partage.

<< Va pour la ville ! >> conclue Clémentine. C'est Julie qui vient s'assoir sur ma cuisse gauche. Ses initiatives sensuelles sont de plus en plus fréquentes. J'apprécie. Puis c'est au tour de Clémentine. Leurs bras autour de mon cou, de ma taille, elles échangent leurs impressions. << On pourrait faire l'amour toute la nuit, toutes les deux, sans que notre dormeur ne se réveille ! >> dit Julie. << Et on ne s'en prive pas ! >> rajoute Clémentine. Nous rions de bon cœur. C'est vrai que je n'entends strictement rien. Ni en nous couchant. Ni le matin. Je dis : << Par contre, l'odeur de vos bouches les dimanches matins, ne laissent aucun doute quant à vos petites activités matinales ! >>. En riant, toutes les deux mitraillent mes joues de bisous. Nous traînons ainsi à table à bavarder, à bien rigoler.

La vaisselle. Nous remontons. Nous nous brossons les dents en faisant un concours de grimaces devant le miroir de la salle de bain. Julie réunit ses affaires car elle devra nous laisser ce soir pour vingt et une heures trente. Elle nous laisse également ce matin pour revenir en début d'après-midi. C'est la fête des mères. Julie adore ses parents qui le lui rendent bien. Fille unique, couverte d'affection et d'amour. Elle reste vêtue de son jeans, de son sweat bleu et chaussée de ses baskets. Nous recouvrons le lit. Fermons une des deux portes fenêtres de la chambre avant de redescendre. Il va être dix heures trente. Il faut mettre les anoraks car la température extérieure n'est que de 14°. Les premières séquences de quelques timides et fugaces ensoleillements. Des bourrasques de vent fort.

En s'asseyant au volant de son auto, Julie nous dit : << Je suis là au plus tard pour quatorze heures trente. Je pense très fort à vous ! >>. Chacun à notre tour lui faisons un bisou avant de la regarder partir. Nous retournons au chaud. Au salon, assise sur mes genoux, me tournant le dos, Clémentine allume l'ordinateur. Trois messages. Celui de ma famille d'Édimbourg. Tante Amy nous apprend qu'oncle Alan ne retrouve sa lucidité que deux à trois heures par jour. Qu'elle craint fort qu'il ne tiendra pas jusqu'à notre retour au début juillet. Le courriel de Juliette qui nous rappelle que nous sommes invités mercredi soir. Et, surprise, un mail d'Estelle. Ces petits mots se font de plus en plus rares. Celui-ci ne fait qu'une dizaine de phrases. Accompagné de quelques photos de la maison de Grayson.

Elle y vit depuis un mois et compte abandonner très prochainement son appartement. Clémentine répond alors que mes mains, sous son sweat, s'égarent sur ses seins minuscules qui semblent palpiter sous mes caresses douces et délicates. << Mmhh, tu me fais ça toute la journée, s'il te plaît ! >> murmure t-elle en se relisant à haute voix. Comme tous les dimanches matins, nous publions un épisode de "La fille au van". Épisode que nos lecteurs retrouveront en cliquant sur le lien suivant : [www.bobvoyeur.com] Clémentine en lisant les premières phrases avant de cliquer sur "envoi". Elle se lève. Change de position pour s'installer à califourchon. Posant ses lèvres sur ma bouche. Jouant de la pointe de sa langue qu'elle enfonce entre les miennes. << J'adore quand tu t'occupes de mes seins. Tu ne le fais pas assez souvent ! >>

Lorsqu'elle prononce ces mots, je passe à nouveau mes mains sous son sweat. Le mouvement régulier de ses hanches. Nous restons ainsi un petit moment à jouir de toute cette tendresse sensuelle. Nous quittons le salon pour la cuisine. Clémentine m'aide à éplucher les pommes de terre, à les laver avant de passer les feuilles de la laitue sous l'eau. Je mets les patates dans le coupe frite. Pendant que Clémentine fait l'assaisonnement de la salade, j'enduis le poulet à rôtir de moutarde à l'ancienne. Je le fourre de champignons de Paris et de deux tomates. Au four préchauffé à 350 °. Il va rôtir rapidement. Nous mettons les assiettes, les couverts. Clémentine vient se blottir dans mes bras en murmurant : << J'aime aussi beaucoup être toute seule avec toi les dimanches à midi. Et toi ? >>

Je réponds : << Moi ? Mais peut importe tant que je te sais près de moi ! >>. Elle palpe ma braguette, y fourre sa main en rajoutant : << Et je peux même prendre mon dessert après le repas aujourd'hui ! >>. En me sortant la bite elle conclue : << J'adore le goût qu'elle a le dimanche. Et si tu ne la lavais pas de toute la semaine ? Je m'en occuperais tous les soirs ! >>. Nous en rions de bon cœur. Je promets de suivre ce conseil en précisant : << Attends-toi à des "émotions" particulières ! >>. Elle s'écrie : << J'adore le Parmezob ! >>. La sonnerie du four. Nous savourons ce repas dominical en finalisant le projet de l'après-midi. La braderie en ville. Clémentine me confie sa forte envie de s'offrir de petits frissons exhibes. Dans ce but elle portera sa jupe jeans légèrement évasée au-dessus du genoux. Elle lui va si bien.

Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, la femme que j'aime revient sur nos aventures de la semaine. De se faire surprendre en pleine levrette dans une cabine d'essayage reste un grand moment. D'être vue des fenêtres d'un wagon voisin au musée de la locomotive reste également un must. << On va tout soigneusement développer pour faire encore mieux ! >> s'exclame t-elle. Nous en rions aux éclats. La vaisselle. Pour ce soir il n'y aura qu'à récupérer le reste de viande, le poêler avec des spaghettis. Ce sera rapide et succulent avec du Parmesan. Nous montons nous brosser les dents, nous changer. Sur sa demande, je mets mon ensemble Levis. Clémentine porte sa jupe jeans, la même chemise "western" que moi et un blouson Levis. Nos mocassins bleus. Mme et Mr bleu.

Nous prenons des poses devant le grand miroir ovale de la salle de bain quand nous entendons : << Coucou ! >>. Clémentine s'écrie : << On est là ! En haut ! >>. Julie monte les escaliers en courant. Quelle surprise, elle aussi porte un ensemble jeans. Nous rions de bon cœur en nous découvrant ainsi habillés tous les trois. Clémentine s'accroupit, écarte largement ses cuisses pour lancer : << Pas de culotte ! >>. Julie rajoute : << Quand on est une salope ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Nous dévalons les escaliers. Les séquences d'ensoleillements sont presque régulières. Mais la température ne dépasse pas les dix neuf degrés. C'est avec la Mercedes que nous parcourons les vingt cinq kilomètres qui nous séparent du parking Leclerc où nous garons la voiture. De la place.

Durant toute la route, Clémentine a joué avec ma bite. Julie, souvent redressée à l'arrière, observait. Pour nos périples Écossais de l'été, les deux coquines ont en projet d'alterner leurs places de passagères. Julie nous raconte son repas de midi avec ses parents. La fête des mamans est un évènement familial très important pour notre amie. Toutes les deux, accrochées à mes bras, nous marchons d'un bon pas. Une dizaine de minutes avant d'arriver dans les rues piétonnes. C'est comme un jour de marché. La foule. Des stands partout. Une ambiance de fête. Il faut rapidement louvoyer entre les gens. C'est dense. C'est un succès. Là, sur la place de l'Hôtel de ville, nous rencontrons Yvan et Michèle, les parents d'Estelle. Ils sont fous de joie en nous revoyant. Nous également.

Michèle tient Clémentine dans ses bras. Je présente Julie. Ils ont tous deux pris un "coup de vieux". Il est certain que l'absence de leur fille unique doit lourdement peser. << Et si vous veniez passer quelques jours chez nous, à North Kessock, cet été ? >> propose Yvan. << Oh oui, s'il vous plaît ! >> s'écrie Michèle sans lâcher Clémentine. Nous promettons de le faire. pour la seconde quinzaine d'août. << Venez, on va se prendre quelque chose à une terrasse ! >> propose encore le papa d'Estelle. Julie semble un peu perdu dans ces retrouvailles. Installés autour d'une table ronde, sous un parasol, nous savourons des cafés en bavardant. Yvan et Michèle iront passer deux semaines à Los Angeles à la mi juillet. Pour retrouver leur fille. Avant de retrouver leur maison en Écosse jusqu'en septembre.

Finalement, nous passons une bonne partie de l'après-midi ensemble. Nous sentons bien que pour eux c'est précieux. Michèle reste au bras de Clémentine. Retrouvant un peu d'Estelle. Julie ne sait trop comment se comporter. Aussi, très souvent, je prends sa main. Elle m'en est reconnaissante. Pas de petites exhibes pour Clémentine. Mais elle comprend l'importance de sa présence auprès de la maman d'Estelle. L'émotion est palpable. L'absence de leur fille est une lourde épreuve. Nous nous séparons aux environs de dix sept heures en promettant de venir manger chez eux un de ces prochains jours. << Pourquoi pas jeudi 29 mai, c'est un jour férié ! >> précise Michèle. C'est conclue. Nous serons là pour midi. La séparation est assez difficile. Nous le sentons bien. Dix sept heures.

Bonne fin d'après-midi, bon retour et bon appétit à toutes les coquines qui avouent avoir fait preuve de charité affective avant une petite "soirée branle"...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 37 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2929 -



C'est reparti pour un tour

Il va être sept heures dans deux minutes. Ce sont les quarante cinq secondes d'illusions forestières qui nous tirent du sommeil. Clémentine vient se blottir contre moi. Nous restons à apprécier l'instant en nous offrant bisous et papouilles. Urgence absolue. Nous courons aux toilettes. Puis à la salle de bain où nous aspergeons nos visages d'eau froide. Habillés de nos tenues gym, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine s'occupe du café alors que je presse les oranges. J'adore quand elle me raconte ses aventures nocturnes. C'est comme une belle histoire. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre rencontre de hier après-midi, à la braderie. Les parents d'Estelle que nous n'avions plus vu depuis longtemps. << Depuis l'Écosse ! >> précise Clémentine.

Nous mangeons de bon appétit en envisageant leur invitation jeudi prochain. Clémentine se montre soudain hésitante. << N'entrons pas dans le plan "transfert affectif". Soyons prudents. Ce ne serait vraiment pas bien pour eux ! >> rajoute t-elle. Le reste de la brioche, passée au four à micro ondes, est savoureux. Sept heures vingt cinq. Nous remontons pour nous livrer à notre entraînement. Quarante cinq minutes d'un autre plaisir. Aérobic. Jogging sur tapis roulants. Exercices abdominaux. Charges additionnelles, stretching. La douche. Habillé le premier, je dévale les escalier pour enfiler l'anorak. Le ciel reste couvert mais sans menace. La température extérieure est de 13°. Je sors la voiture du garage. Il va être huit heures quarante. Clémentine me rejoint. Perfecto, jeans, bottines.

Ses bras autour de mon cou pour de dernières bises. << J'aime les surprises du lundi ! >> lance t-elle en s'asseyant au volant. Je regarde l'auto monter jusqu'au portail qui s'ouvre automatiquement. Il restera ouvert car nous attendons ce matin le ramoneur. Une de ces deux visites annuelles et obligatoires. Avant de retourner au chaud, je fais quelques pas dans la propriété. L'entreprise paysagère fera une intervention lundi prochain. Elle aura du travail. Je rentre pour faire la vaisselle, recouvrir notre lit. Je descends à l'atelier. Installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant aux parents d'Estelle. C'est curieux. Ils ont tous les deux pris un "coup de vieux". Surtout Michèle. Je suis abimé dans mes réflexions. Trois coups de sonnette. Je me lève.

Je vais accueillir l'artisan. Cela va faire dix huit ans qu'il vient nettoyer les cheminées de la maison. Un homme plein d'humour, débonnaire et dynamique. Il connaît parfaitement la demeure. Je le laisse vaquer à ses occupations. Je ne suis pas le seul rendez-vous de sa longue journée. Je retourne à ma peinture, à mes réflexions, à mes déductions. C'est amusant d'entendre la brosse métallique frotter l'intérieur des conduits. Des bruits qui ne sont pas sans rappeler ceux que fait notre fantôme en hiver. Monsieur Didier vient me rejoindre dans l'atelier. C'est la dernière cheminée à ramoner. Quand je vois tomber toute cette suie, je reste stupéfait. Il y a là de quoi remplir deux fois le seau de l'artisan. Je le raccompagne. Nous nous serrons la main sur le perron. << À cet automne ! >> dit il.

Sur ses conseils, je fais une belle flambée pour éliminer les dernières poussières. Onze heures. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Je fais une pâte à pain que je pétris longuement. Je la laisse reposer, recouverte d'un linge tiède. J'allume le four électrique à son maximum. J'émince un gros oignon, de l'ail, du persil, de la ciboulette. Une noix de beurre dans la poêle. Je tranche quatre belles et grosses tomates. Quatre gros champignons de Paris. Je fais revenir tout cela dans la poêle. Le temps de râper de ce succulent gruyère Suisse d'Appenzeller. Il me reste à étaler la pâte sur les deux grandes plaques du four que j'ai préalablement saupoudré de farine. Je verse le contenu de la poêle que je répands consciencieusement jusqu'aux bords. Je recouvre de gruyère. Au four qui est monté à 350°

Je fais l'assaisonnement d'un gros concombre. Le temps de mettre les assiettes, les couverts. Clémentine rentre de cours. L'odeur des pizzas trahit ma préparation. Elle me saute au cou avant de m'emmener dans le cabinet de toilettes, dans la salle de bain du bas. En se lavant les mains elle me confie à quel point elle se réjouit de faire honneur à ce repas. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. Ce sont là aussi de belles histoires. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux elle parle de l'après-midi qui l'attend. Avec ses étudiants, il y aura la visite d'un laboratoire en périphérie de la ville. << Ça va encore passer à une vitesse. Le temps d'y aller, le temps de revenir ! >> précise t-elle. Il va être treize heures trente. Nous nous brossons les dents.

Le ciel se libère lentement de ses nuages. Mais avec ce vent, la température ne dépasse pas les vingt degrés. Je la raccompagne jusqu'à sa voiture. Un dernier bisou. << Je te raconte en revenant ! >> fait elle en s'asseyant au volant. Le bras levé pour un dernier coucou, je la regarde partir. Je descends jusqu'à la rivière. Les canards, les poules d'eau et les colverts. À chaque printemps, ils sont plus nombreux. Les deux grands cygnes blancs restent à l'écart. Je remonte pour faire la vaisselle. De retour à l'atelier, confortablement installé devant le chevalet, je peins en pensant à la surprise de ce soir. Je manque cruellement d'imagination. Aussi, je laisse l'improvisation faire le nécessaire. Il n'y aura qu'à réchauffer la seconde pizza. Avec une salade de carottes. Je retourne dans mes introspections.

Du bruit. Il est donc déjà seize heures trente ! J'entends ma professeur chantonner. Puis ce silence qui me rend toujours impatient. Elle est montée se changer. Enfin. La porte s'ouvre. Elle se précipite. J'anticipe toujours. Je pose palette et pinceaux sur la desserte. À califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, elle me raconte son après-midi. J'aime l'écouter. Clémentine est un peu mon lien avec le monde extérieur. Elle a ses préparations pour la matinée de demain. Elle se lève pour aller s'assoir devant son ordinateur. Là aussi, c'est magique. Tout en étant concentrée, elle chantonne. S'arrête. Lit un truc. Se remet à chantonner. Je peins dans une sorte d'extase inspirante. Dehors le soleil semble avoir gagné la partie. Il est dix sept heures trente. L'atelier est lumineux.

<< Terminé ! >> s'écrie Clémentine. Je nettoie la palette, les pinceaux. << Viens, on sort, on en profite ! >> lance la femme que j'aime en m'emmenant par la main. Le vent est retombé. Le ciel est presque entièrement bleu. Nous descendons jusqu'à la rivière. Fourrant sa main dans ma braguette béante, Clémentine en sort le locataire. Elle tient ma bite pour en diriger les jets dans l'eau. Sous les ballets aquatiques de nos amis à plumes totalement indifférents à nos jeux. Je regarde dans toutes les directions pendant que ma complice, accroupie, secoue les dernières gouttes. Ce ne serait pas la première fois que nous nous ferions surprendre. Le danger vient de l'autre rive. Ce sont le plus souvent des cavalières qui viennent du haras, de chez Juliette. Je me fais sucer dans une douce extase.

Personne. Deux minutes exaltantes. Clémentine se redresse en disant : << Ça n'a pas le même attrait quand tu n'as pas passé l'après-midi à te branler ! >>. Nous rigolons comme des bossus. En me prenant la main pour courir, elle rajoute : << Je préfère ! >>. Nous longeons la rivière sur quelques centaines de mètres. Il y a de brusques séquences nuageuses. Les contrastes de luminosités sont soudains. Clémentine s'arrête. Se tourne vers moi. Prend un air grave pour dire : << Je suis si heureuse. Parfois ça me fait peur. Tout ce bonheur ! >>. Ses bras autour de mon cou pour m'embrasser passionnément. Nous revenons sur nos pas pour remonter. Dix huit heures quarante cinq. Clémentine fait l'assaisonnement des carottes que je lave. Au four, la grande pizza parfume la cuisine.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur l'étrange sentiment de Clémentine. La folie des dirigeants européens pourraient plonger nos existences dans un enfer. Nous en parlons quelquefois. << Dès que ça pue, on quitte pour l'Écosse. De là, l'avion pour les États-Unis. On sentira l'odeur. La merde ça sent mauvais. On se casse avant ! >> précise Clémentine. C'est toujours sa conclusion. Dès la vaisselle terminée, nous allons au salon. << Fais-moi l'amour ! >> dit elle en me faisant tomber dans le canapé. Nous retirons nos vêtements dans une précipitation maladroite qui nous fait rire aux éclats. C'est avec un soixante neuf passionné que nous plongeons dans les délices charnels de nos étreintes. Il est rare que Clémentine me chevauche. Mais là, tout en bougeant doucement, elle me confie ses secrets de femmes. Se penchant pour m'embrasser.Se redressant pour reprendre sa chevauchée.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment partager leurs émotions dans les passions amoureuses...

Julien



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- 38 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2930 -



Randonnée château

Hier matin, mardi, c'est deux minutes avant sept heures que nous sommes réveillés par les enchantements sylvestres. Le gazouillis des oiseaux. Des cris d'animaux dans les profondeurs de la forêt. L'eau de cette source mystérieuse qui s'écoule. Quarante cinq secondes avant que le silence assourdissant n'envahisse la chambre. Clémentine vient chercher le réconfort dans mes bras. Pour quelques bisous, pour quelques papouilles. Nous courons aux toilettes. À la salle de bain, l'eau froide sur nos visages avant de revêtir nos tenues sports. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. En faisant le café Clémentine raconte son rêve. Il y est question du château. En pressant les oranges, en pelant les kiwis, j'écoute son histoire avec délectation. Les tartines en sont plus savoureuses encore.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur son rêve. Je propose de faire cette randonnée cet après-midi. << Ah oui ! Super idée ! >> lance t-elle. Nous mangeons de bon appétit en mettant au point le programme. Dehors, la météo reste à l'identique. Un ciel chargé de nuages. Cette température plutôt fraîche. Sept heures vingt cinq. Nous remontons pour le second plaisir de la journée. Quarante cinq minutes d'entraînement. Les mouvements d'échauffement avant de courir sur les tapis roulants. Les exercices abdominaux que nous aimons varier. Aujourd'hui debout avec des figures de style spécifiques. Les barres et les haltères avant le retour au calme d'un stretching hâtif. La douche. Habillé le premier, je dévale les escaliers pour mettre l'anorak. Température extérieure 12°.

Je sors l'auto du garage. Huit heures quarante. Clémentine arrive vêtue d'un pantalon beige. De son blouson de fin cuir brun assorti à ses bottines. Son écharpe de soie assortie à son pantalon à plis. Ses bras autour de mon cou pour de dernières bises je ne peux m'empêcher de répéter, comme chaque jour : << Tu es magnifique ! >>. En s'asseyant au volant, elle répond : << Ce serait bien que tu viennes avec moi le mardi matin, comme tu le fais le vendredi matin ! >>. La main levé pour un dernier coucou, je la regarde monter le chemin jusqu'au portail. Je me dépêche de rentrer au chaud pour faire notre vaisselle. Recouvrir notre lit avant de redescendre à l'atelier. Installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à la proposition de Clémentine.

Onze heures. Je nettoie palette et pinceaux avant de quitter l'atelier pour la cuisine. La préparation des bouchées à la reine est un autre plaisir. Julie viendra manger avec nous en soirée. Elle en raffole. C'est une préparation rapide. Les coquillettes à bouillir pendant que j'émince ail, oignon, champignons et escalopes de dinde. À la poêle avant de rajouter à la Bechamel. Tout comme le gruyère Suisse que je râpe grossièrement. J'égoutte les coquillettes avant de les verser dans le plat pour caler les bouchées à la reine que je remplis de l'onctueuse garniture. Au four afin de laisser mijoter longuement à seulement 100°. J'ai gardé de la garniture que je verse sur le riz complet qui a bien gonflé. L'assaisonnement de quelques petites tomates bien rouges. Je mets les assiettes et les couverts.

Midi vingt cinq. Ma professeur rentre de ses cours. Elle me saute au cou en s'écriant : << Viens on monte, on se change tout de suite. Je suis tellement pressée d'aller marcher ! >>. Elle m'entraîne par la main. Pipi. Lavage des mains, Clémentine porte une de ses jupettes de lycra noir. Je porte un bermuda kaki. Nos T-shirts de coton brun. Morts de faim, nous redescendons à toute vitesse. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. Revenant sur sa proposition. Je suis partant. Mardi prochain, j'irai assister aux cours de ma professeur. Et ce, jusqu'aux vacances. Dès le repas terminé, c'est la vaisselle. Nous nous brossons les dents. Dans le petit sac à dos que je porte, abricots secs, pommes, barres de céréales et bouteille d'eau. Salvetat aujourd'hui. Les K-ways.

C'est avec nos chaussures de marche basses et légères à la main que nous traversons le jardin en courant. C'est avec la Golf de Clémentine que nous parcourons les vingt cinq kilomètres. Le parking du restaurant des collines. Le ciel est moins encombré. Il y a même de furtives apparitions du soleil. La température est de 21°. Il y a plein de véhicules garés. Des groupes qui se préparent à côté de leurs autos. Nous changeons de godasses. Il n'est que treize heures quarante. C'est parti. Le sentier qui contourne la terrasse du restaurant. Qui monte jusqu'au vieux pont de pierres. La rivière torrentueuse que nous longeons sur environ trois cent mètres. Le totem des panneaux indicateurs. Le sentier de droite. Ce sont de véritables réjouissances qui nous animent là.

La culotte de Clémentine est dans la pochette avant du sac que je porte. Souvent, au détour d'un sentier, elle guide ma main sous sa jupette en disant : << Touche-moi. Tout le temps. N'arrête pas ! >>. Nous en rions de bon cœur. J'adore passer mon index entre ses lèvres charnues. J'adore passer mes doigts dans cette touffe invraisemblable. J'adore enfoncer mon index. Il y a parfois une récidive tous les cent mètres. Nous croisons quelques randonneurs. Je relève le défi de parcourir des tronçons de sentiers avec la bite à l'air. Arrêt pipi. Derrière Clémentine accroupie, je passe mes doigts dans la raie de ses fesses. J'enfonce soudain mon index. La surprise la fait rire et décuple la puissance de son jet. Nous rions aux éclats. Pas question de l'essuyer avec le mouchoir qu'elle me tend.

Je la fais se relever pour me mettre à genoux dans l'herbe. Son sexe sur ma bouche que je lèche et que je suce comme un bienheureux. << Mmhh , c'est bon quand tu me fais ça tout de suite après ! >> s'écrie t-elle quand je suce son clitoris géant. Des voix. Je me relève in extremis. Deux couples de marcheurs. À peine ont-ils disparu à l'angle du virage que Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets. Son bras gauche autour de ma taille, mon index enfoncé dans son intimité. Il est seize heures quand nous arrivons au château. L'endroit est touristique. Il y a du monde. Principalement des séniors. Nous entendons parler Anglais, Allemand et même Français. C'est à la terrasse du salon de thé que nous dégustons un délicieux chocolat chaud. En altitude il fait un peu plus frais.

Nous bavardons en regardant les visiteurs faire le tour de la vaste cour intérieure de la forteresse. Il y a le type là-bas, à l'autre terrasse, celle du restaurant. Il mâte avec insistance tout en discutant avec les trois autres personnes qui l'accompagnent. Clémentine prend ma main, croise ses doigts entre les miens, en disant : << J'ai fait une "touche" ! >>. Elle m'explique le jeu de ses jambes sous la table. J'imagine le spectacle. Nous portons tous les deux nos Ray-Ban "Wayfarer" aux verres fumés. Nous pouvons donc tranquillement regarder où nous voulons. Nous nous amusons des attitudes du voyeur. Clémentine reste toutefois très prudente. Il y a d'autres clients attablés. << Si nous étions seuls, je pisserais volontiers ! >> rajoute mon exhibitionniste adorée. Nous en rions.

J'ai déjà assisté à ce superbe "plan". L'an dernier, en Écosse. Nous flânons encore un peu dans le château. Nous montons dans le donjon pour faire le tour de la citadelle sur ses remparts. La vue est magnifique. Le ciel reste voilé mais clair. Une extraordinaire ambiance. Typique des mois de mai. Lorsque nous errons ainsi dans des lieux fréquentés, c'est Clémentine qui prend le sac. Quand se présente une opportunité ce sac devient un accessoire d'une toute autre fonction. Ce qui est le cas dans l'espace circulaire de cette tourelle. Entre le canon et les boulets. Clémentine s'accroupit. Il y a un type qui vient de se séparer d'un groupe de touristes. Il tient un gros appareil photo. Il vient par là. Clémentine pose le sac à dos au sol. Entre ses cuisses écartées. Fait semblant d'y chercher quelque chose. Je bande comme le dernier des salauds.

C'est juste à l'instant ou cet inconnu arrive dans l'espace circulaire qu'il tombe sur la fille. Je suis à l'écart, faisant semblant de regarder dans la petite paire de jumelles. J'assiste à cet "évènement" peut-être pour la centième fois depuis huit ans. Mais c'est à nouveau comme une "première". Le type ne sait trop quoi faire. Contourner la jeune fille sublime dont il peut admirer la chatte velue ? Faire demi tour pour revenir plus tard ? Je ne suis qu'à environ six mètres. Un autre groupe de touristes arrive sur la gauche. Notre voyeur contourne la fille pour venir prendre des photos tout près de moi. Clémentine se redresse. Je la regarde marcher vers le poste de garde. Je la rejoins. << Je suis trempée ! >> me dit elle en sautant à mon cou. Discrètement, je passe la main entre ses cuisses.

Je me pourlèche les doigts de son jus. Quand je goûte j'ai envie de lui bouffer le minou. Elle rit quand je le lui dis. Impossible de le faire ici. C'est frustrant. Il va être dix sept heures. Nous reprenons le même sentier. C'est le plus direct. Même si nous préférons celui qui contourne le lac. Arrêt pipi. Allongée sur les K-ways ouverts, comme sur un plaid, Clémentine m'offre ma gourmandise. Je suis à plat ventre, dans une très inconfortable position, pour la sucer, la lécher, me goinfrer de sa foutrine onctueuse. À quelques dizaines de mètres, plus bas, sur le sentier, les voix des marcheurs. Clémentine s'offre un orgasme pisseux. Je me régale. Elle rit du bas de mon visage trempé de ses jus. Elle me lèche avant de m'essuyer. Il est dix huit heures trente quand nous sommes de retour à la voiture.

Sous le soleil qui a réussi à percer le voile gris clair. Nous changeons de chaussures. Clémentine remet sa culotte après s'être soigneusement essuyée. << Put-hein, rien de plus génial que ces balades ! On refait dès que possible ! >>. Je démarre. Je me fais sucer sur les vingt cinq bornes. Toutes les deux ou trois minutes ma passagère se redresse. << Jeudi, on bouffe chez les parents d'Estelle et on se refait une randonnée. Spéciale "éclate" ! >> dit elle après avoir déglutit non sans une certaine difficulté. Juste avant d'arriver à la maison, elle cesse de pomper pour s'écrier : << Jute, lâche tout. J'ai trop envie ! >>. Le portail que nous avons laissé ouvert. La voiture de Julie garée en contrebas. J'éjacule en beuglant, sans cesser de rester concentrer sur la descente du chemin. Clémentine suce encore, désireuse de repartir pour un second tour. Je coupe le moteur dans le garage. << Bonsoir ! >> La voix de Julie. Clémentine se redresse...

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui vont se régaler de délicieuses bouchées à la reine avant de s'envoyer en l'air une seconde fois mais avec la "visiteuse"...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
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Juste pour une heure

Le gazouillis des oiseaux. Des cris d'animaux non identifiables. Une source qui s'écoule. Dans la résonance magique d'une profonde forêt. Est-ce la forêt de Brocéliande ? Quarante cinq secondes de l'illusion parfaite de nous y réveiller. Quand tout cesse, c'est un silence accablant. Clémentine vient tout contre moi. Son gémissement est un peu le prolongement de l'enchantement sylvestre. Il va être sept heures. Il faut se lever. Nous courons aux toilettes. À la salle de bain pour y passer de l'eau fraîche sur nos visages. Nous enfilons nos tenues de sport. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Ayant retrouvé l'usage de la parole, tout en faisant le café, Clémentine me raconte ses rêves. Je presse les oranges en l'écoutant. C'est souvent surréaliste. Là, il est question d'un tramway en ville.

Nous prenons le petit déjeuner en revenant sur notre superbe randonnée de hier après-midi. Le sentier qui mène au château. Les petites exhibes ont particulièrement ravi ma complice qui aimerait une belle récidive aujourd'hui. Comme tous les mercredis après-midi j'irai avec elle. Juste une heure de cours durant laquelle j'irai boire un café au salon de thé. Au coin de la rue de l'université. Nous mangeons de bon appétit en mettant au point ce programme. Dehors, c'est le même climat. Un ciel chargé de nuages lourds et gris. Peut-être plus menaçants que hier. Sept heures vingt cinq. Nous remontons. Notre entraînement en salle alors que nous aimerions tant aller courir à l'extérieur. Mais avec seulement 10°, nous manquons de courage. Cette fin mai est décidément spéciale.

Les mouvements aérobic. Le jogging sur tapis roulants. Les exercices abdominaux. Les barres et les haltères. Le stretching. Pour éviter une ennuyeuse routine, il faut varier les exercices. La douche. Habillé le premier, je descends pour mettre l'anorak. Il y a un vent à décorner les bœufs. La fraîcheur humide des pluies de la nuit qui on tout détrempé. Je sors la voiture du garage. Huit heures quarante. Clémentine me rejoint dans son long manteau noir. Haute silhouette filiforme un peu fantomatique. Ses bras autour de mon cou pour un dernier bisou. << Demain, jour férié, jeudi 29 mai et le pont jusqu'à lundi ! >> dit elle en s'asseyant au volant. Je la regarde s'en aller. La main levé pour un dernier coucou sous les premières gouttes de pluie. Je me dépêche de rentrer au chaud et surtout au sec.

Je ne me souviens pas d'un 28 mai où les radiateurs de la maison fonctionnaient encore. Je fais la vaisselle. Je monte recouvrir le lit avant de redescendre à l'atelier. Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à la soirée de hier, en compagnie de Julie. En me branlant j'ai assisté à des étreintes passionnées et passionnantes. Clémentine en "Maîtresse" de cérémonie. Julie en "officiante" de qualité. J'adore les voir faire l'amour sur le canapé alors que je suis vautré dans le fauteuil. Le salon résonne alors de leurs gémissements, de leurs petits cris d'animal blessé. Onze heures. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Il n'y a qu'à réchauffer les deux bouchées à la reine restantes, dans leurs coquillettes. Four à feu doux.

Je fais cuire de belles asperges. Je concocte une mayonnaise. J'égoutte les asperges que je fais refroidir en les posant sur le rebord extérieur de la fenêtre. Tout est parfait. Je mets les assiettes, les couverts. Et dire qu'il y a deux semaines, nous prenions nos premiers repas dehors, dans le jardin, au bord du bassin. C'est rageant. Ce sont autant de jours volés à la belle saison. Midi vingt cinq. Clémentine rentre de cours. Me saute au cou. M'emmène au cabinet de toilettes de la salle de bain du bas. Alors qu'elle se lave les mains, je pose les miennes sur ses hanches. Mon visage près du sien à murmurer à son oreille : << Vous étiez merveilleuse hier soir ! >>. Elle pousse un gloussement amusé en s'essuyant les mains. Morts de faim, nous courons à la cuisine. Les asperges sont froides.

Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. Se réjouit à l'idée que je viens avec elle cet après-midi. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, elle passe en revue les différentes options d'un après-midi en ville sous une météo affligeante. << On se fait la cabine d'essayage. Ça te dit ? >> propose t-elle après avoir hésité longtemps quant au musée de la locomotive. Je suis bien évidemment partant. Quoi que le musée de la locomotive nous laisse d'agréables impressions. Il y a là-bas de belles possibilités exhibes. La vaisselle. Nous montons nous brosser les dents. Nous nous changeons. Clémentine porte une jupe de velours carmin. Ses bas couleur chair fixés à son porte-jarretelles noir. Un chemisier crème sous sa veste de fin velours brun, cintrée à la taille. Ses mocassins bruns à légers talons. Sur sa demande je porte un pantalon beige à plis. Une chemise crème sous ma veste de fin velours marron clair.

Nous dévalons les escaliers. Il ne pleut plus. C'est avec la Golf de Clémentine que nous parcourons les quinze kilomètres. En jouant avec ma queue pendant que je roule, elle me confie sa nouvelle hésitation. << On se fait le musée de la locomotive. Et si on a le temps on se fait la cabine d'essayage, c'est jouable. On doit être chez Juliette pour dix neuf heures trente ! >> lance t-elle alors que je gare l'auto sur le parking des professeur. Un dernier bisou. Je remballe. Le salon de thé est à environ trois cent mètres. Il va être quatorze heures. C'est devant un café bien serré que je lis un de ces journaux locaux dont les pages "faits divers" offrent de savoureuses histoires plus loufoques les unes que les autres. Il y a quelques étudiants attablés. Je passe là un bon moment. Et plutôt sympathique.

Je récupère Clémentine. Il est quinze heures cinq. Direction la zone industrielle à une dizaine de kilomètres. Le parking du musée de la locomotive. Plein de voitures garées. Nous retrouvons avec joies le grand hall d'accueil. L'intérieur entièrement rénové contraste étrangement avec l'aspect extérieur des immenses bâtiments de briques rouges. Nous prenons nos billets. La température n'est que de dix huit degrés. Nous voilà sur les quais reconstitués. Un décors de gare du début du vingtième siècle. Avec ses fers forgés façon "modern style". Il y a du monde. Principalement des groupes de visiteurs suivant des guides vêtus à l'ancienne. Des uniformes rappellent ceux de la gendarmerie des années 1920. C'est à la fois insolite et captivant. << Très Harry Potter ! >> lance Clémentine.

Les grosses locomotives sont alignées le long des quais. Des passerelles permettent de traverser les voies. Comme la dernière fois, nous entrons dans un des wagons. Le luxe des salons qu'ils renferment. Des boiseries, des lustres accrochés aux plafond. Là, c'était le wagon restaurant. Celui-ci était le salon de lecture. Nous pouvons circuler librement. Puis ce sont les wagons aux cabines couchettes. En regardant par la fenêtre on voit le wagon d'en face. C'est un point stratégique pour des exhibes de très haute qualité. Juste quelques mètres séparent les wagons. Il suffit à Clémentine de monter sur une des deux banquettes qui se font face. Je reste dissimulé derrière le rideau. L'attente n'est que de quelques minutes. Je doigte Clémentine. Il faut toutefois surveiller derrière nous. Des visiteurs passent dans le couloir. J'ai tiré les rideaux mais l'accès est libre. Il ne faudrait surtout pas se faire surprendre par un des employés. Prudence.

Là-bas, dans le wagon d'en face. Un type, il mâte. Clémentine s'accroupit, cuisses écartées. Pas de culotte. Son invraisemblable touffe noire offerte aux regards du quidam qui, comme halluciné, la découvre. Il colle son nez sur la vitre, n'en croyant pas ses yeux. Je bande comme le dernier des salauds. Clémentine commente ses émotions en murmurant. C'est absolument génial. Le type doit être accompagné car il disparaît rapidement. On distingue d'autres gens. Clémentine cesse et descend de la banquette. Nous nous asseyons en touristes car un groupe passe dans le couloir et le guide ouvre notre cabine. << Bonjour ! >> nous fait il sans se douter un instant de la raison réelle de notre présence ici. Ils s'en vont. Là-bas, dans l'autre wagon. Le même mec refait son apparition.

Immédiatement Clémentine reprend sa position d'une indécence folle. Le type regarde également derrière lui. Il sort son Zob pour le coller contre la vitre. Il adresse un signe de la main à Clémentine qui fait de même. Elle se touche. Des voix. Un autre groupe arrive dans le couloir. Elle saute de la banquette. Je referme précipitamment la tirette de ma braguette. << Bonjour ! >> nous fait le guide dans son uniforme ancien de contrôleur de la SNCF. Nous quittons le wagon pour une des salles d'attentes reconstituées années 1920 ou 1930. C'est qu'ils avaient bon goût les décorateurs, il y a cent ans ! Ce sont des banc en bois. Il y a de nombreux visiteurs. Il y a là une boutique où acheter des souvenirs. Impossible de se livrer là à quelques exhibes de qualité. Il y a les toilettes.

Là non plus. Trop de monde. Nous entendons la pluie tomber sur les toits. Nous achevons cette seconde visite sans pouvoir renouveler nos petits plaisirs. Là-bas, en "famille", le type du wagon d'en face. Il découvre sa belle exhibitionniste accrochée à mon bras. Il détourne un regard confus. Nous en rions. Il va être dix sept heures trente. Nous prenons la direction de la ville. Je me fais sucer sur les cinq kilomètres qui nous séparent du parking du centre Leclerc. J'y gare la voiture. Je lèche mes doigts qui ont pénétré ma passagère. C'est sous le parapluie qu'il faut marcher d'un bon pas une dizaine de minutes. Voilà les rues piétonnes du centre. Les "Galeries" et leurs quatre étages nous attendent. Malgré la météo, il y a pas mal de gens. Nous montons au troisième étage. Les rayons vêtements. Sophie n'est pas là. C'est une dame qui s'occupe des cabines. Certainement son jour de congé. C'est un peu une amère désillusion pour nos libidos.

<< Tant pis ! Viens, on monte au salon de thé. On se prend un bon chocolat chaud ! >> propose Clémentine. Il y a tout de même une petite opportunité bien sympathique. Assis à l'une des tables carrées, près des grandes baies vitrées qui donnent sur les toits de la ville, nous savourons nos boissons chaudes. À une des tables voisines, deux couples qui bavardent. Clémentine est une experte. Elle n'a pas sa semblable pour attirer l'attention d'un éventuel voyeur. Effectivement, elle a réussi un nouveau coup. Un des messieurs regarde avec une grande attention sous notre table. Il a droit à un spectacle de très grande qualité. Clémentine me confie ses émotions, ses sensations. Sur l'écran noir de mon I-phone, comme dans un rétroviseur, je regarde les expressions de notre voyeur. << J'aimerais bien lui faire le "test WC" ! >> me fait Clémentine. Hélas, avec l'incessant passage des clients aux toilettes, ce "test" restera pur fantasme. De retour à la voiture, à genoux devant son siège, j'offre à ma complice un délicieux cunnilingus d'une petite dizaine de minutes. Bien mérité !

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont s'offrir une de ces "soirées branles" en compagnie d'une autre délicieuse salope et de leur coquin branleur. Avant de se faire bouffer la chatte sous les draps...

Julien (branleur pour dames)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Une journée à belles randonnées

Les matinées des jours fériés sont marquées par nos propensions à dormir jusqu'aux environs de neuf heures. Sans doute notre horloge biologique. Clémentine tout contre moi, attrape mon érection tout naturelle. Je passe ma main entre ses cuisses. Nous jouons un peu en tentant de lutter contre l'impérieux besoin d'aller aux toilettes. Nous y courons à toute vitesse. Dans la salle de bain, de l'eau fraîche sur nos visages avant de nous vêtir de nos tenues sport. Morts de faim, nous courons tout aussi vite pour descendre les escaliers. En faisant le café, Clémentine me raconte ses rêves. Je m'occupe des oranges et des kiwis en me régalant de ses belles histoires. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre après-midi au musée de la locomotive. La discrète petite exhibe.

Nous mangeons de bon appétit en évoquant la soirée qui s'en est suivie. Le repas délicieux chez Juliette avant la "soirée branle". Fameux. Dehors il fait beau. Même si tout est encore humide des pluies de la nuit, la journée s'annonce plutôt agréable. La température extérieure n'est toutefois que de onze degrés. Nous pouvons traîner à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine propose le programme de l'après-midi. Elle aimerait beaucoup remonter au château. << Personne ne nous attend ce soir, on peut prendre tout notre temps ! >> précise t-elle. Je rajoute : << Et on peu même se réserver une table au restaurant des collines ! >>. Clémentine mitraille mes lèvres des siennes. Collantes et aux goût du miel. La vaisselle. Pas de running en extérieur.

Nous remontons un peu frustrés. D'aller courir nous manque cruellement. Il faut donc se résoudre à un entraînement en salle. Les mouvements aérobics. Le jogging sur tapis roulants. Les exercices abdominaux. Les charges additionnelles. Le stretching et ses étirements que nous réalisons avec soins les jours fériés. La douche. Tous les deux vêtus de nos Levis, de nos sweats, chaussés de nos baskets, nous dévalons les escaliers. Au salon, devant le bureau, Installée sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Trois courriels. Celui de tante Amy depuis Édimbourg. Les nouvelles concernant oncle Alan ne sont vraiment pas bonnes. Le mail de Julie qui nous rejoindra samedi en fin d'après-midi. Le message de Juliette pour nous remercier, faisant référence à cette excitante "soirée branle".

Nous en profitons pour mettre en ligne et publier l'épisode 51 de cette histoire romanesque et pourtant bien réelle "Le trou". Le lecteur pourra le retrouver en cliquant sur ce lien : [www.bobvoyeur.com]. La luminosité s'accentue encore dans la grande pièce. Je caresse les seins de ma complice qui est entrain de répondre à nos courriels. << Mmhh, tu me fais ça toute la journée. Et de préférence quand je ne m'y attend pas ! >> dit elle entre deux phrases où elle se relit à haute voix. Elle éteint l'ordinateur, se lève, et m'entraîne vers les portes fenêtres. Effectivement, le soleil semble remporter la victoire. Les nuages blancs sont bien moins nombreux. La journée s'annonce belle. De quoi nous motiver pour la randonnée "château" prévue cet après-midi. Jupette, shorts, T-shirts et aventures bucoliques.

Elle m'emmène par la main. Nous sortons pour descendre jusqu'à la rivière. Les canards, les poules d'eau et les colverts s'amusent sur l'onde. Ils sont entourés de leurs petits. Nul doute qu'un jour ce tronçon de la rivière ne pourra plus suffire à leurs survies. Là-bas, les deux magnifiques cygnes blancs et leurs quatre petits. Il en manque déjà un. Ces jeunes cygnes encore tous gris font les délices des renards qui hantent les environs. Nous longeons la rivière en parlant de l'Écosse. Clémentine m'apprend qu'elle a finalisé notre itinéraire : << Trente jours d'aventures. D'hôtels en hôtels. Je n'ai pas toujours trouvé des "palaces" mais nous y serons bien ! >>. Je la prends dans mes bras. Connaissant ses capacités d'organisatrice, je ne doute pas un seul instant de la qualité de cette découverte.

Comme demandé, alors qu'elle ne s'y attend pas, souvent en passant derrière elle, je caresse ses seins minuscules. Elle pose sa main sur ma braguette en disant à chaque fois : << Encore ! >>. Nous remontons. Nous sommes attendus chez les parents d'Estelle pour midi. Nous préparons nos vêtements de randonnée. Jupette de lycra noire et T-shirt blanc pour Clémentine. Short de lycra noir et T-shirt blanc pour moi. Nos chaussures basses de marche. Dans le petit sac à dos, fruits secs, barres de céréales, bouteille d'eau et les K-ways. C'est parti. Nous arrivons chez Yvan et Michèle un peu avant l'heure. Ils sont tellement heureux de nous accueillir. Nous mangeons de bon appétit. Nous apprenons qu'ils ont l'intention d'acheter une petite maison dans Westwood à Los Angeles. Afin de se rapprocher d'Estelle. C'est le quartier ou se trouve l'UCLA, ses universités, ses laboratoires scientifiques et de recherches, les magnifiques complexes sportifs.

Nous prenons congé vers treize heures trente. Promettant de nous revoir. Yvan et Michèle viendront manger à la maison un de ces prochains dimanches. C'est parti. Direction les collines. Vingt kilomètres où je me fais branler, sucer. Où j'ai ma main entre les cuisses de ma passagère. Je gare la voiture sur le parking du restaurant. Il y a un monde fou. Nous changeons de godasses. Je mets le sac sur le dos. Avant de prendre le sentier, nous entrons dans le restaurant. Il y a toujours là une ambiance de ferme auberge. C'est accueillant, chaleureux. Nous réservons une table pour vingt heures. C'est parfait. Le chemin qui monte vers le pont de pierres donne une idée de la fréquentation de ce parcours hautement populaire et prisé. Il va falloir s'en accommoder mais c'est tellement charmant.

Impossible de me balader bite à l'air. D'abord parce que mon short ne le permet pas, puis parce qu'il est impossible de faire trois cent mètres sans croiser des marcheurs. La culotte de Clémentine est dans le sac que je porte. Je peux donc, tout à loisir, caresser son intimité. L'entendre glousser de plaisir à chaque fois que mes doigts viennent s'y glisser. Nous prenons le même sentier que mardi dernier. Arrêt pipi en quittant le sentier pour monter dans les amas rocheux. Je surprends Clémentine. Accroupis derrière elle, alors qu'elle pisse, j'enfonce mon index dans le cul. Elle en rit en propulsant son jet encore plus loin. C'est quand elle me tend le mouchoir en papier que je propose une petite gâterie. Debout sur ses jambes écartées, les genoux fléchis elle frotte sa chatte sur ma bouche.

Elle adore autant que moi. Je suce son clitoris géant pour conclure. Ce spasme qui secoue tout son corps est ma récompense. Je suis à genoux. La nuque rapidement douloureuse. Je me redresse. Clémentine essuie le bas de mon visage trempé de ses jus. Elle me tient la bite pour en diriger les jets. Accroupie, elle se régale des dernières gouttes. Pas de giclée scélérate. Nous redescendons sur le sentier. Il faut marcher l'un derrière l'autre. Clémentine est à l'avant. Elle se retourne souvent, s'arrête, me fait un bisou, puis reprend son avancée. Arriver au château est toujours magique. C'est un véritable bond de 500 ans en arrière. Une citadelle entièrement restaurée. Il y a un monde fou. Quelques selfies sur le pont-levis. Adroite, agile, rapide Clémentine s'accroupit, cuisses écartées.

Je prends la photo immédiatement. Nous pénétrons dans la vaste cour intérieure. Les deux terrasses sont noires de monde. Devant l'entrée du musée, c'est une file de plus de dix mètres. Nous savourons nos fruits secs assis sur une des marches du large escalier qui mène au donjon. Clémentine guettant le "solitaire" à qui elle pourrait offrir un "bonus". Ils ne sont pas nombreux les hommes seuls. Ou alors c'est momentané. Assise sur la dernière marche, elle est obligée de garder les cuisses serrées. Toutefois prête à les écarter si une belle opportunité devait se présenter. Elle finit par se présenter sous la forme d'un touriste moustachu. Rapide, véloce, virtuose, Clémentine le gratifie de ses charmes intimes une poignée de secondes. Le temps qu'il gravisse la dizaine de marches.

Je fais mine de lire l'emballage de ma barre de céréales. Mais derrière mes Ray-ban "Wayfarer", je louche pour observer les expressions de cette brave "victime". Le bougre. Il redescend pour faire semblant d'attendre quelqu'un. Ce n'est qu'un prétexte pour remonter. S'en mette plein la vue une seconde fois. Mais en fait, il ne faisait pas semblant. C'est bien sa famille qui le rejoint en haut de l'escalier. Nous montons sur les remparts. La vue panoramique est splendide. Il fait même bien chaud avec 27°. Nous traînons dans l'enceinte du château. Clémentine aimerait beaucoup s'offrir d'autres émotions. Impossible, à moins de bâcler. Nous redescendons pour arriver au restaurant pour vingt heures. Dans la fraîcheur humide d'une belle fin d'après-midi. Repas chasseur. Sanglier en sauce et patates rissolées.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines ravies de leurs escapades sans culottes...

Julien



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Vendredi, le "pont" de l'Ascension

Seconde grasse matinée. Il est presque neuf heures. Clémentine vient se lover contre moi. Saisissant mon érection naissante, matinale et naturelle. Passant une cuisse sous mes fesses, posant l'autre sur sa main tenant ma tumescence, elle se frotte contre ma hanche. Un de ces réveils délicats, sensuels et plein de tendresses. Je passe mon bras autour de son épaule. Elle gobe le lobe de mon oreille. Cet enchantement paradisiaque ne dure hélas que peu de temps. L'urgent besoin de courir aux toilettes y met un terme abrupte. Nous y courons en riant. De l'eau froide sur nos visages avant de revêtir nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Chaussés de nos chaussures de running, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Dehors, le ciel est entièrement bleu. Un beau soleil.

En préparant le café, Clémentine me raconte ses aventures oniriques. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en écoutant ces histoires surréalistes. Il y est question d'une bague en argent, aux motifs Celtes et qui émet un signal musical toutes les heures. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre randonnée de hier. Le circuit du château. En regardant une nouvelle fois par les fenêtres de la cuisine, pas l'ombre d'un doute, cet après-midi sera consacré à la bicyclette. La température est déjà de 18° Pas d'hésitation non plus en ce qui concerne le running qui nous attend. Nous nous réjouissons avec impatience de pouvoir retourner enfin courir dehors. Traîner à table aux petits déjeuners des jours fériés est une de nos spécialités. Clémentine assise sur mes genoux, racontant.

Dès la vaisselle terminée, nous sortons sur le perron. << Enfin, le printemps est revenu ! >> s'exclame Clémentine. Quelques flexions du buste, quelques rotations et des pompes avant de sauter les marches de l'escalier. Notre jogging le long de la rivière dans une agréable fraîcheur. Une heure de pur plaisir avant de revenir pour la douche. Nous préparons immédiatement les tenues vélos que nous descendons pour les laisser dans la salle de bain du bas. Clémentine met les barres de céréales, les poires séchées et la bouteille d'eau dans le petit sac à dos. Nous passons au salon. Assise sur mes genoux, me tournant le dos, elle allume l'ordinateur. Je caresse ses seins minuscules sous son sweat de fin coton bleu. << Mmhh, mais c'est un plaisir divin ! >> murmure t-elle en surfant.

Nous n'avons aucun courriel. Quelques petits mots en messageries privées sur les différents forums où nous publions. Principalement sur le Dark Web beaucoup plus intéressant. Les forums qu'on y trouve sont souvent extraordinaires. Notamment celui où des couples publient des photos de leurs aventures exhibitionnistes avec les récits parfois extravagants de leurs péripéties. Ce forum les présente comme les feuilles d'un vieux livre dont il faut tourner les pages. C'est superbement bien fait. Clémentine se relit à voix haute avant de cliquer sur "envoi". Elle se lève. << Viens, on va se préparer un bon petit repas et on mange dans le jardin ! >>. Il est onze heures trente. Un coup d'éponge sur la table métallique que l'on recouvre de la nappe. Les assiettes et les couverts.

Clémentine prépare des assiettes de crudité. Tomates cerises, avocat. Je fais bouillir les asperges. Je concocte une mayonnaise. Des ravioles de saumon. Tout cela est rapide, méthodique et surtout facile. Il est midi tapante quand nous mangeons de bon appétit. Danièle nous livrera demain matin en asperges roses dont nous faisons grande consommation. La vaisselle. Nous brossons les dents avant de revêtir nos tenues vélos. Je vérifie la pression des pneus, la tension des chaînes qu'il faudra changer bientôt. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Sous un implacable soleil. Presque accablant. Une véritable journée d'été. Sans y avoir été préparé alors que hier encore la température n'était que de 22° . Là 30°.

Vingt cinq kilomètres sous le cagnard. Contre un léger vent d'Ouest qui nous poussera au retour. Nous croisons de nombreux cyclistes. Beaucoup de groupes cet après-midi. Il est quatorze heures cinquante quand nous arrivons au port de plaisance. Il y a du monde. De beaux bateaux font des manœuvres sur les eaux. Nous fermons les vélos à cadenas derrière la capitainerie du port. C'est la même dame que l'autre fois, en pleine conversation avec des plaisanciers nouvellement arrivés. Rapidement, discrètement, Clémentine retire sa culotte pour la fourrer dans la poche avant du sac que je porte. << Première des choses, pipi ! >> fait elle en m'entraînant par la main. Nous flânons un peu sur les quais à la recherche d'une opportunité exhibe. Difficile. Quasi impossible surtout.

Clémentine a une nette préférence pour les exhibes de qualité. Par pour les trucs bâclés. Nous contournons les bâtiments des sanitaires. Hors de question d'utiliser les toilettes publiques. Surprise. La porte de la buanderie laverie réservées aux plaisanciers est ouverte. Deux des grosses machines tournent à plein régime. Pour accéder à cette porte, il faut passer entre deux haies de lauriers méticuleusement taillés. L'endroit idéal pour se faire surprendre. Il suffit d'être patient. Un avantage supplémentaire, nous sommes à l'ombre. Nous n'attendons pas longtemps. Voilà un type en bermuda, T-shirt, coiffé d'un bob. Je me planque derrière les buissons. Clémentine se met en position. C'est en pissant qu'elle se fait surprendre par le quidam. << Oh excuse me ! >> lance le type.

Bonne fin d'après-midi à tous nos fidèles lecteurs à qui nous laissons deviner la suite. Fidèles lecteurs que nous retrouverons lundi et que nous invitons à trouver le nouvel épisode de "La fille au van" dès demain matin, dimanche. Bon week-end les coquins...

Julien (vigile et garde du corps)



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Un agréable dimanche

La grasse matinée du dimanche. Nous pourrions y consacrer un chapitre entier. À presque neuf heures, je suis tiré de mon sommeil par des rires étouffés, des murmures. Impossible de tricher. De faire semblant de dormir encore. Il y a des choses qui doivent trahir mon réveil. Clémentine passe son bras autour de ma taille. Quelques instants. Avant de passer au-dessus de moi, légère, en appui sur ses mains, pour venir s'installer sur ma droite. Julie reste sur ma gauche en venant se serrer. Je suis entre mes deux réveilleuses qui, d'une même voix, me font : << Bonjour monsieur le dormeur ! >>. Mes joues sont aussitôt mitraillées de bises jusqu'à en devenir brûlantes. Clémentine agite ma turgescence comme elle le ferait d'un trophée. Julie rit en disant : << Put-hein le machin ! >>

Elles sont toutes les deux réveillées depuis une bonne demi heure et sont déjà allées aux toilettes. Je n'ai absolument rien entendu. Mon besoin de faire pareil devient une véritable torture. Mes bras autour de leurs épaules, je les écoute me raconter leurs petites aventures nocturnes. Hier soir non plus en m'endormant, je ne les ai pas entendu. Elles prétendent avoir fait l'amour au moins une heure. Julie se lève d'un bond en s'écriant : << Je descends, je vais tout préparer ! >>. C'est un spectacle de la voir courir jusqu'à la porte dans son long T-shirt de nuit jaune. Clémentine, sans lâcher le "trophée", m'emmène aux toilettes. Elle me tient la bite pour en diriger les jets. Me racontant à quel point elle adore s'amuser avec son "petit animal de compagnie". << Superbe lécheuse ! >> dit elle.

De l'eau froide sur nos visages à la salle de bain. Clémentine en jupette. Je porte un short. Nos T-shirts blancs. Le T-shirt jaune de Julie sur le tabouret. Morts de faim, nous dévalons les escaliers pour la rejoindre à la cuisine. Dans les suaves parfums du café et du pain grillé. Julie, en bermuda kaki, T-shirt crème. Derrière elle, je pose mes mains sur ses hanches. À son oreille, je chuchote : << Merci pour toutes vos attentions mademoiselle ! >>. Clémentine vient derrière moi, ses bras autour de ma taille, pour me prendre en sandwich. Ses lèvres dans mon cou. Je coupe les parts de l'énorme brioche à la pâte d'amande qui trône au milieu de la table. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de samedi. Une promenade nocturne au bourg où se tenait la fête du village.

Nous mangeons de bon appétit en envisageant les options de l'après-midi. Le ciel est voilé. Aucune menace. Une température extérieure de 23° alors qu'il n'est que neuf heures trente. Nous hésitons entre une virée vélo ou une randonnée. Nous aimons les deux et avec autant de passion. Clémentine propose de laisser l'inspiration nous gagner durant la matinée. Traîner à table est un autre plaisir. Julie, assise sur ma cuisse gauche, Clémentine assise sur ma cuisse droite, leurs bras autour de ma taille, de mon cou, reviennent sur leur semaine à l'université. C'est à partir de demain, lundi 2 juin, que Julie aura les premiers résultats des partiels de son Master en Lettres Modernes. Elle est très sereine et prétend ne pas être trop inquiète. << J'ai beaucoup bossé, j'étais affutée ! >> résume t-elle.

La vaisselle. Nous montons en courant. Pendant que nous recouvrons le lit, Julie réuni ses affaires. Elle devra nous laisser ce soir vers vingt et une heures trente. Nous nous brossons les dents en décidant que cet après-midi sera consacré à une virée à bicyclette. Nous dévalons les escaliers pour sortir. Il fait très agréable. La journée promet d'être aussi chaude que celle de samedi. Le soleil en moins toutefois car il s'obstine à rester caché. Nous descendons jusqu'à la rivière. Les filles me tiennent par les mains. << On mange dehors ! >> lance Clémentine. << Génial ! >> s'exclame Julie. Nous admirons le ballet aquatique des canards, des poules d'eau et des colverts. Entourés de la myriade de leurs petits. Clémentine me sort la bite par le haut de mon short en coton dépourvu de braguette.

<< Notre jouet ! >> fait elle en l'agitant tel un tuyau d'arrosage en direction de Julie. Julie qui regarde avec le plus grand sérieux. Clémentine rajoute : << Depuis ton retour en février, tu n'as pas encore vraiment joué une seule fois avec ! Même pas une petite pipe ! >>. Julie met son visage dans ses mains pour répondre : << Je n'ose pas ! >>. Nous rions aux éclats. << Tiens, amuse toi un peu ! >> fait encore Clémentine. Julie avance la main pour saisir le Zob qui commence à durcir. << C'est génial. J'adore. On sent les battements de cœur ! >> dit elle en l'empoignant plus fermement encore. Clémentine se place derrière elle, me fait un clin d'œil, ses bras autour de la taille de Julie. Elle demande : << Et tu n'as pas envie que Julien s'amuse parfois avec toi ? >>. Julie fuit mon regard comme une adolescente tétanisée par sa timidité.

Elle reste silencieuse, sans répondre, fixant mon érection qu'elle décalotte légèrement avec son autre main. J'avance mon bras pour glisser la mienne entre ses cuisses. Un spasme secoue son corps frêle. Je dis : << En Écosse, je te fais ça tous les matins. Je t'enfoncerai même un doigt ! >>. Elle lève les yeux, me fait un timide sourire. Elle finit par répondre : << Et moi je te fais ça ! >> en me tirant la queue d'un coup sec. Nous rions aux éclats. Qu'il est agréable de longer la rivière sur quelques centaines de mètres avant de revenir sur nos pas. Nous remontons. La préparation du poulet à rôtir, des frites et de la salade ne nous prend pas plus d'une trentaine de minutes. Nous dressons la table du jardin. Pas un souffle de vent. Par contre, le ciel semble s'obscurcir inexorablement. Ça craint !

Nous mangeons de bon appétit alors qu'il est tout juste midi. Les branches du saule trempent dans l'eau du bassin. Les magnifiques fleurs jaunes entre les nénuphars sur lesquels sautent parfois une grenouille. Les papillons qui virevoltent autour de nous. C'est absolument magique. Clémentine suggère qu'une randonnée serait peut-être préférable. Julie consulte les prévisions météos sur son smartphone. << Pluies possibles en soirée ! >> dit elle. << Oui, prenons nos précautions ! >> rajoute Clémentine. Notre randonnée partira depuis la chapelle gothique à la sortie du bourg. Direction les anciennes tuileries. << Mais c'est superbe ! >> lance Julie. << Tu te souviens, c'était là-bas qu'on a tourné ton premier porno ! >> fait Clémentine. << Je le regarde parfois ! >> répond Julie.

Elle rajoute : << Je le mets sur clef USB, on se le regarde samedi prochain ! >> dit elle en se levant pour commencer à débarrasser. Nous l'aidons. Dès la vaisselle terminée, nous nous brossons les dents. Dans le petit sac à dos, fruits secs, brugnons, barres de céréales, bouteille d'eau et K-ways. Nous restons vêtus comme nous le sommes. Je change juste de short. Un avec une braguette. C'est beaucoup plus pratique. << Plus sympa surtout ! >> dit Julie. Julie propose de partir avec sa voiture. Je préfère prendre la Mercedes. Je demande << On se fait le restau du bourg ce soir ? >>. Toutes les deux s'écrient : << Non, on rentre. C'est mieux d'êtres juste nous trois ! >>. Je n'insiste pas. C'est parti. Il n'y a que cinq kilomètres jusqu'à la chapelle. Je roule peinard. Clémentine joue avec ma queue.

Comme à chaque fois, Julie, à l'arrière, se redresse souvent pour regarder. Il y a plein de voitures garées le long du muret et le long du chemin. C'est un circuit de randonnée très prisé. Mais ils le sont tous à la belle saison. Nous restons en baskets. Les deux heures du sentier qui mène aux bâtiments abandonnés des anciennes tuileries ne présentent pas de difficultés particulières. Si ce n'est que ça monte parfois très raide. Le sol est bien sec. Je porte le petit sac sur le dos. Dès que nous sommes dans la forêt, Clémentine retire sa culotte pour la fourrer dans la pochette avant du sac. Sous le regard amusé de Julie qui dit : << En Écosse, je vais t'imiter en tous points ! >>. Je réponds : << Tu seras à la bonne école ! >>. Rires. Clémentine rajoute : << Je vais assurer ta formation ! >>

Clémentine ouvre la marche. Julie la referme. Nous croisons nombre de promeneurs, principalement de petits groupes de quatre à six personnes. Nous arrivons au-dessus des anciennes carrières d'où était extraite l'argile nécessaire à la fabrication des tuiles. Je suis sujet au vertige. C'est toujours une sérieuse épreuve que de contourner ces ravins et ces falaises. J'évite de regarder vers le bas. Ce qui amuse beaucoup Clémentine. << Sors ta bite. Il n'y a personne ! >> dit elle quand nous retrouvons la forêt. Le sentier monte en raidillons. Des escaliers naturels formés par la roche. Il faut se concentrer sur la marche pour ne pas chuter. Avec la bite qui flotte à l'air, je ne suis vraiment pas rassuré. Si quelqu'un devait descendre, je serais "fait comme un rat". Ce qui fait énormément rire les filles.

Fort heureusement, sur ce tronçon d'environ un kilomètre, nous ne rencontrons personne. Le premier arrêt pipi. << Tu vois, en jupette, c'est beaucoup plus simple et surtout rapide ! >> lance Clémentine en s'accroupissant. Julie descend son bermuda et sa culotte en répondant : << Je suis en jupette dès dimanche prochain ! >>. Julie complexe beaucoup sur son physique à la limite de l'anorexie. Je lui fais souvent : << Julie, tu as un squelette magnifique. Recouvert d'une peau magnifique. Mais entre les deux tu devrais y mettre du muscle ! >>. C'est dans sa nature. Sa génétique est ainsi faite. << J'ai des jambes comme des baguettes, je déteste les montrer ! Je ne parle même pas des bras ! >> se contente t-elle de répondre en pissant. Je les essuie toutes les deux. Elles rient.

C'est Julie qui me tient la bite pour en diriger les jets. En contrebas, nous entendons des randonneurs. Loin de se douter de ce qui se passe plus haut, derrière les fourrés. Voilà les bâtiments de briques rouges envahies de végétations. Abandonnés depuis longtemps. Il y a plusieurs groupes. Des gens assis dans l'herbe où sur les rebords de béton. Nous savourons nos poires séchées, nos brugnons en faisant le résumé de cette montée une fois encore épique. Le ciel s'obscurcit encore. Nul doute que la soirée sera pluvieuse. Ne prenons pas de risques. Il est dix sept heures quand nous prenons le sens du retour. Le ciel est à présent chargé de lourds nuages. À dix minutes de la voiture, un coup de tonnerre impressionnant. Le gris sinistre du ciel est zébré d'un éclair tout aussi impressionnant. Ça gronde partout dans les cieux. C'est cataclysmique. De violents coups de tonnerre. Des éclairs impressionnants.

Nous arrivons à la maison sans la moindre goutte de pluie mais dans une obscurité inquiétante. C'est durant la préparation du repas qu'une pluie diluvienne se fait entendre. De véritables hallebardes s'abattent sur la nature. Nous regardons depuis les baies vitrées de la véranda. C'est un spectacle dantesque. Julie filme. Nous prenons le repas du soir dans la véranda. En faisant le bilan de cette belle journée. Julie viendra passer la soirée de mardi avec nous. Nous évoquons le départ pour l'Écosse. << Plus que quatre semaines ! >> lance t-elle en venant s'assoir sur ma cuisse gauche. Clémentine sur ma cuisse droite. Nous nous faisons des bises en faisant mille projets. Julie insiste de plus en plus souvent sur cette fameuse "formation" dont parle parfois Clémentine. Nous en rigolons comme des bossus. Surtout quand Clémentine conclue : << Tu auras ton diplôme de salope en septembre ! >>. Julie, écroulée, répond : << Honoris causa ! >>

Bonne fin de soirée à toutes les coquines que ces randonnées ravissent au point d'en devenir addicts...

Julien (à qui les coquines demandent de se branler)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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- 43 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2935 -



Un lundi de début de semaine

Sept heures dans deux minutes. Quarante cinq secondes de l'illusion bluffante de nous réveiller au plus profond d'une étrange forêt. Tout y résonne de manière extraordinaire. Une source qui s'écoule. Des oiseaux qui chantent. Des cris d'animaux dans le lointain. Brusquement, c'est le silence. Comme un traumatisme. Clémentine vient se blottir tout contre moi. Son gémissement lorsqu'elle place sa tête dans le creux de mon épaule. Des bisous. Des papouilles. Il faut se lever. Nous courons aux toilettes. Puis à la salle de bain. L'eau fraîche sur nos visages avant d'enfiler nos tenues de gym. Il pleut. C'est moche. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant ses rêves. C'est toujours avec moult détails. Il y a même les couleurs, les odeurs. Stupéfiant.

J'écoute en pressant les oranges, en pelant les kiwis. Il reste de la brioche que je place au four à micro ondes. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre superbe randonnée de hier après-midi. La chance d'êtres rentrés juste avant les pluies diluviennes d'un orage qui restera dans les mémoires. Nous mangeons de bon appétit en évoquant les attitudes de Julie. << C'est une lécheuse de tout premier ordre. C'est sublime de baiser avec elle ! >> précise ma complice en appuyant son propos d'un clin d'œil. Elle rajoute : << Put-Hein cet été en Écosse je vais triplement m'éclater. Cette fille est carrément mon "sex toy" ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Sept heures vingt cinq. Nous remontons. Quarante cinq minutes d'un autre plaisir nous attendent à l'étage. Nous y montons en courant. En riant.

Aérobic. Jogging sur tapis roulants. Exercices abdominaux. Charges additionnelles. Stretching. Une douche salvatrice. Habillé le premier, je dévale les escaliers pour mettre l'anorak. La température extérieure est de 18°. Il pleut. Il va être huit heures quarante. Je sors l'auto du garage. Clémentine me rejoint sous son parapluie. Son imperméable clair. Un pantalon beige à pli. Des mocassins beiges. J'attrape le parapluie. Ses bras autour de mon cou pour de dernières bises. << Le lundi, parfois, c'est le jour de mes surprises ! >> dit elle en s'asseyant au volant. J'ai compris le message. Je regarde l'auto monter jusqu'au portail qui reste ouvert. Nous attendons ce matin l'entreprise paysagère. Avec cette météo, ils ne vont pas vraiment être à la fête. Je me dépêche de rentrer au chaud, au sec.

La vaisselle. À peine ai-je recouvert le lit que j'aperçois la camionnette rouge et verte à laquelle est accrochée une remorque qui descend le chemin. Je descends pour aller accueillir Caroline. Elle connaît son boulot et chaque centimètre carré de notre propriété. Elle est accompagnée aujourd'hui d'un jeune employé que je n'ai jamais vu. Je lui souhaite bon courage pour la laisser à ses occupations. Je file à l'atelier. Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant aux surprises que je vais réserver à la femme que j'aime. Depuis la grande pièce, je perçois le bruit très sonore des machines. Tronçonneuses, taille haies, tondeuse. Il est onze heures quand je quitte l'atelier pour la cuisine. Il ne pleut plus. Mais à voir les nuages lourds et gris, ce n'est que momentané.

Je lave deux belles courgettes et une grosse aubergine. Je les coupe en rondelles. Je les dispose en domino dans le grand plat carré en terre cuite. Je concocte un mélange œufs, crème fraîche, lait de soja et moutarde à l'ancienne. Je verse la garniture sur les légumes. Je recouvre d'une épaisse couche de gruyère Suisse que j'ai préalablement râpé. Au four préchauffé à 250°. L'assaisonnement de deux belles tomates auxquelles je rajoute persil et ciboulettes. Olives noires à la grecque que je dénoyaute. À peine ai-je mis les assiettes et les couverts que ma professeur adorée rentre de ses cours. Elle me saute au cou avant de m'emmener au cabinet de toilettes de la salle de bain du bas. En se lavant les mains elle me confie son impatience d'être en vacances. Elle compte les jours.

Quand Clémentine découvre le gratin de légumes que je tire du four, c'est carrément une explosion de joie. Je dis : << La première surprise ! >>. Elle mitraille mes pauvres joues de bisous brûlants. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. Un groupe de vingt huit étudiants achèvent les partiels pour leur Doctorat. << Je me tape les corrections à partir de cet après-midi. Ce seront des après-midi de quatre heures jusqu'à jeudi. On est quatre profs à se les farcir ! >> m'explique t-elle. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine développe le programme. << Il n'y aura pas d'après-midi ensemble avant vendredi ! >> lance t-elle un peu dépitée. Je m'empresse de rajouter : << On fera avec. De toute façon la météo sera pourrie cette semaine ! >

Même si ce n'est pas une consolation, au moins nous aurons la certitude de ne pas rater de virées vélos. Treize heures trente. Nous nous brossons les dents. Je raccompagne Clémentine jusqu'à sa voiture. Là-bas, Caroline et son employé, aux hauts des échelles où ils passent de gros sécateurs. Ses bras autour de mon cou pour un dernier bisou, ma professeur chuchote : << Tu as déjà montré ta bite à Caroline ? >>. Nous rigolons comme des bossus. Lorsqu'elle s'assoit au volant, je réponds : << Non, encore jamais ! >>. En démarrant, Clémentine mime une masturbation masculine. Le bras levé pour un dernier coucou, je la regarde s'en aller. Il recommence à pleuvoir. En retournant au sec pour faire la vaisselle, je regarde par une des deux fenêtres. Je n'ai pas l'intention de montrer ma queue à cette dame probablement mariée et mère de famille.

Mais je ris de l'allusion de ma coquine. Je retourne à l'atelier. Confortablement installé devant le chevalet, je peins en imaginant la scène. Ce serait cocasse de montrer ma bite à Caroline. Mais je reste convaincu que ce n'est certainement pas le genre de femme à apprécier ces facéties. L'idée farfelue est toutefois amusante si pas légèrement excitante. Il va être dix huit heures. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je quitte l'atelier pour aller enfiler l'anorak. Il ne pleut plus. Le ciel reste toutefois sinistre et menaçant. Je découvre le travail réalisé par l'entreprise. C'est du super boulot. Les arbres sont débarrassés de leurs branches mortes, ainsi que la pelouse qui en était jonchée. Les haies sont taillées au carré. C'est la dernière intervention avant l'automne. Il me vient une idée de surprise. Coquine.

Je passe derrière la dépendance. Sous l'auvent, je me place devant la grande fenêtre du garage. Je sors ma bite. La fraîcheur humide est désagréable. J'ai chaussé mes bottes en caoutchouc. Je me branle en guettant l'arrivée de ma professeur. J'entends le bruit du moteur depuis le portail à une centaine de mètres. Je me paluche animé d'une réelle excitation. Une excitation encore grandissante. Va t-elle regarder par cette fenêtre ? Aussi, dès que je perçois la lumière qui s'allume automatiquement, je colle ma bite contre la vitre. Le cœur battant la chamade, comme si c'était une inconnue qui arrivait, je me branle comme un dément. En priant tous les dieux de la mythologie Celte que Clémentine me découvre ainsi. Gagné ! Elle vient de s'en rendre compte. À qui est ce chibre ?

Elle s'approche prudemment de la fenêtre. Contourne l'établi et les trois bicyclettes sous leur bâche. Clémentine n'est absolument pas du genre craintive. Nullement sujette à la paranoïa. Je suis certain qu'elle croit avoir affaire à monsieur Bertrand, notre plus proche voisin. Mais Louis ne possède pas un "démonte pneu" de camion. J'adore les expressions qui se succèdent sur le visage de la femme que j'aime. Elle vient de comprendre que c'est le chibre de son salopiot. Elle colle son front contre la vitre, me fait un sourire, tapote contre la fenêtre. Je contourne la dépendance, bite à la main, en bandant comme le dernier des salauds. << Mais toi alors ! >> s'exclame Clémentine en me rejoignant devant les portes du garage qui se rabattent automatiquement. Elle m'attrape le Zob.

Sa langue qui fouille ma bouche, tenant fermement ma biroute, je la serre dans mes bras. Il pleut. Elle cesse pour ouvrir le parapluie que j'attrape. Accrochée à mon bras, nous traversons le jardin pour rentrer au sec. Je la débarrasse de son imperméable "Colombo". Je retire les bottes. Nous filons aux toilettes. Clémentine prépare l'assaisonnement d'un gros concombre. Je mets les assiettes, les couverts. Elle me raconte son après-midi consacré aux corrections des partiels. La sonnerie du four. J'en retire le gratin. Nous mangeons de bon appétit. << J'adore tes surprises. Je me suis très rapidement doutée que ça ne pouvait être que toi ! Au fait, tu as montré ta queue à la paysagiste ? >> lance t-elle. Nous en rigolons comme des bossus. << Si j'étais là, ce serait beaucoup plus simple ! >> rajoute t-elle.

Bonne fin de soirée à touts les coquines qui, après la vaisselle, vont s'envoyer en l'air sur le canapé du salon. Se faire niquer par l'exhibitionniste du garage. Avant de faire l'amour avec leur coquin aux idées farfelues...

Julien (le mec du garage)



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Un mardi à la météo pourrie

Quarante cinq secondes de l'enchantement forestier. Avec ses bruits d'animaux, ses gazouillis d'oiseaux, sa source qui s'écoule en cascades. Il va être sept heures dans deux minutes. Nos I-phones s'éteignent. C'est toujours ce silence abrupte et soudain qui est presque terrifiant. Clémentine vient chercher l'énergie nécessaire contre moi. En gémissant. Des bises, des papouilles. Nous nous levons un peu comme des robots pour aller aux toilettes. De l'eau fraîche sur nos visages à la salle de bain. Nous y revêtons nos lycra de sport. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine prépare le café en me racontant ses rêves. Je m'occupe des fruits en l'écoutant. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur "l'homme du garage", dont j'ai interprété le rôle hier soir au retour de ma professeur.

<< Ce sera le sujet d'un film. Qu'en penses-tu ? >> lance t-elle. Nous en rions de bon cœur. Tout en mangeant de bon appétit nous évoquons la semaine qui attend Clémentine. Tous ses après-midi seront consacrés à la correction des partiels des Doctorats de ses étudiants. Ce qui signifie que, jusqu'à jeudi, elle ne rentrera qu'après dix huit heures. Elle s'écrie : << Bon, question météo, je ne raterai rien. Tu as vu dehors ? C'est plus que pourri ! >>. Effectivement. Le ciel est lourd, bas et nuageux. Pas de running au bord de la rivière ce matin encore. Sept heures vingt cinq. Nous remontons. Notre salle d'entraînement nous attend. Les mouvements aérobics. Je jogging sur tapis roulants. Les exercices abdominaux. Les charges additionnelles. Les étirements d'un stretching bien bâclé.

La douche. Habillé le premier, je redescends pour mettre l'anorak. Il va être huit heures trente cinq. La température extérieure n'est que de 16°. Je sors l'auto du garage. Clémentine me rejoint, vêtue comme hier de son imperméable clair. Cette fois un pantalon gris, ses mocassins marrons clairs. Ses bras autour de mon cou pour un dernier bisou. << J'aime les surprises, je te rappelle ! >> dit elle en s'asseyant au volant. Comme hier, mimant une masturbation masculine. La main levée pour un dernier coucou, je regarde la voiture monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Tout est trempé des pluies de la nuit. Je rentre pour faire la vaisselle, recouvrir le lit. Je vais à la cave récupérer une pâte feuilletée et deux dos de cabillauds blancs du congélateur, deux gros poireaux sur l'étagère du cellier.

Dans l'atelier, installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à hier soir, à "l'homme du garage". Je cherche le bon "plan" pour la surprise de ce soir. Julie viendra nous rejoindre pour dix huit heures trente. Je pourrais la mettre à contribution pour la surprise demandée. Onze heures. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Il pleut. J'étale deux tiers de la pâte feuilletée dans un grand plat à tarte rond, aux bords hauts. Je coupe, je lave et fais bouillir les poireaux. J'allume le four pour le faire chauffer à 100°. Je concocte une Béchamel. Je râpe de ce succulent gruyère Suisse d'Appenzeller. J'égoutte les poireaux pour les disposer sur la pâte. J'y verse la Béchamel à laquelle j'ai rajouté de gruyère. Je recouvre du dernier tiers de pâte que je jointe soigneusement.

Je badigeonne le mélange œuf, moutarde sur le tout avant de placer la Flamiche Picarde dans le four. Elle va y mijoter longuement. Le riz complet a gonflé. Dans la poêle je fais rissoler l'émincé de dos de cabillaud blanc. J'ai gardé un peu de Béchamel. J'y rajoute le contenu de la poêle. Je mets les assiettes, les couverts et il est déjà midi vingt cinq. Ma professeur rentre de ses cours pour me sauter au cou. M'emmener dans le cabinet de toilettes de la salle de bain du bas. En se lavant les mains, elle m'annonce une nouvelle qui la réjouit. << Je ne bosse qu'à dix heures demain et jeudi ! >>. Morts de faim, nous courons à la cuisine. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. Assises sur mes genoux pour le dessert, elle revient sur ses après-midi de corrections : << C'est d'un ennui ! >>

Treize heures trente. Nous nous brossons les dents. J'accompagne ma compagne jusqu'à sa voiture. Il y a une séquence ensoleillée qui fait briller la végétation trempée de mille feux. Ses bras autour de mon cou pour un dernier bisou. << C'est une bonne idée que tu as pour ce soir. J'apprécie ! >> fait elle en s'asseyant au volant. Nous rions car je n'ai pas un dit un seul mot concernant une quelconque idée. Elle mime une masturbation masculine en démarrant. Je la regarde partir. Je rentre pour chausser mes bottes en caoutchouc. J'aime faire le tour de la propriété en début d'après-midi. Le soleil a une nouvelle fois disparu. Il est quatorze heures quinze quand je suis confortablement installé devant mon chevalet. Je peins en essayant de faire travailler mon imagination. Trouver un "plan".

Il est dix sept heures quand mon I-phone, parmi les tubes de peinture, se met à vibrer. C'est le visage de Julie qui s'affiche. << Bonjour Julien. Je termine mes cours à l'instant. Je peux déjà venir ? >> fait elle avec son beau sourire. Un déclic dans ma tête. Voilà la surprise idéale pour le retour de Clémentine. Je m'empresse de lui expliquer que Clémentine ne rentrera pas avant dix huit heures trente et que nous pourrons lui réserver un accueil "spécial". << OK , j'arrive. Je suis là dans vingt minutes ! >> lance Julie avant de raccrocher. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je sors ma bite pour me branler. Autant réserver également une petite surprise à Julie. Le téléphone dans la main gauche, affichant les photos de Clémentine avec le visage maculé de sperme, je me paluche de la droite.

Du bruit. Mon cœur bât la chamade. C'est absolument génial de se faire surprendre ainsi. La porte s'ouvre. Dans l'encadrement, Julie. Comme consternée par le spectacle qu'elle découvre. Mon jeans et mon slip sur les chevilles, cambré sur mes genoux fléchis, en pleine masturbation, je la regarde. Elle m'observe. Un long moment. << Je dérange ? >> finit elle par demander timidement. Je réponds : << Non, au contraire. Je le fais exprès, sachant que tu allais me découvrir ainsi ! >>. Un silence. Un rire. << Tu es génial ! >> lance t-elle en fermant la porte derrière elle. Je remonte mes vêtements. Je laisse simplement mon érection hors de la braguette. Julie vient me faire trois bises. Elle dit : << J'attends avec impatience les résultats des partiels de mon Master. Je n'aurai rien avant vendredi 13 ! >>

Je réponds : << Si tu es superstitieuse, le vendredi 13 te portera de bonnes nouvelles ! >>. Julie s'assoit sur ma chaise pour contempler ma toile en voie d'achèvement. Je viens m'installer sur le tabouret à sa gauche. Je l'écoute me confier ses impressions. << C'est toujours comme des photos ! >> lance t-elle. Julie est extrêmement douée pour la peinture. Elle comprends parfaitement la technique, les "trucs" et les astuces qui permettent cet effet photographique hyper réaliste. Nous restons ainsi à bavarder. Ma bite est redevenue toute molle. Julie y jette de furtifs regards tout en discutant. << On prépare quoi comme surprise ? >> lance t-elle soudain. J'avoue ne pas en avoir la moindre idée. << J'ai un plan ! >> s'exclame la jeune étudiante. Je l'écoute en développer la teneur.

Nous rions comme des fous à ce scénario. Je suis complètement à poil, debout devant Julie qui est installée dans le vieux canapé de velours carmin de l'atelier. Elle prend des photos avec son téléphone. Elle filme. Du bruit. Je murmure : << Elle sait que tu es là, elle a vu ta voiture ! >>. Julie met son index à la vertical en faisant : << Chut. Mais elle ne sait pas ce qu'on fait ! >>. Clémentine ne tarde pas à le savoir. La porte de l'atelier s'ouvre. Elle tombe sur ce spectacle surréaliste, incongru et cocasse. Elle me voit de dos, en pleine branle, devant Julie, assise sur le bord du canapé, qui filme la scène, l'arrivée et les expressions de Clémentine. Ma professeur pousse un simple gloussement. Sans voix elle s'approche, tourne autour de moi, fait un sourire à l'objectif. Se met à rire aux éclats. << Souriez, vous êtes filmée ! >> lance Julie.

<< Put-Hein mais c'est que vous ne jouez pas. Julien se branle pour de vrai ! >> lance t-elle en s'asseyant à côté de Julie. Elle passe son bras autour de ses épaules pour demander : << Et ça fait longtemps que vous faites ça ? >>. Julie répond : << Regarde, ça fait bien vingt minutes ! >>. Clémentine saisit le téléphone pour en découvrir les images. << Trop génial ! >> finit elle pas murmurer. Il y a une goutte de liquide séminal qui prend de la longueur. Pour pendre de mon Zob sur une bonne dizaine de centimètres. Mon foutre est épais, visqueux et gluant. Il va mettre un moment avant de se détacher pour tomber au sol. << Filme ! >> lance Clémentine en se levant pour venir s'accroupir légèrement à ma droite. Julie se lève tout en filmant. Elle s'accroupit aux côtés de la prof.

D'un gracieux mouvement de tête, ma professeur attrape la coulure en remontant jusqu'à prendre ma bite dans la bouche. Elle suce en gloussant. Julie filme consciencieusement. Deux minutes avant que Clémentine cesse pour se redresser. Julie fait de même. Ma complice ouvre la bouche pour monter à l'objectif ce qu'elle contient. Julie a un tremblement qui secoue tout son corps. Clémentine, d'un mouvement de la tête, avec une horrible grimace, déglutit. Elle me fait enfin la bise du retour. Nous en rigolons tous les trois comme des bossus. Je veux me rhabiller quand Clémentine s'écrie : << Non, reste à poil ! >>. Julie rajoute : << Oui, trop bien ! >>. Elles m'attrapent les mains pour m'entraîner. Nous quittons l'atelier pour la cuisine. Quand elles découvrent la tourte aux poireaux, mes joues sont mitraillées de bisous. Clémentine choppe ma bite à nouveau molle en disant : << Soirée branle après la bouffe ! >>. Julie s'écrie : << Oh oui ! >>

Bonne "soirée branle" à toutes les coquines qui en raffolent après le dessert. Vautrées dans les fauteuils, à se masturber en bavardant...

Julien (Le mec à poil)



NOTE
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Un mercredi à la météo médiocre

Il va être huit heures dans deux minutes. Les habituels enchantements de la profonde forêt où nous nous réveillons. Quarante cinq secondes d'une illusion parfaite. Avant ce silence accablant. Le gémissement de Clémentine qui se love tout contre moi. Quelques bisous. Quelques papouilles. Nous courons aux toilettes. Puis à la salle de bain. Les visages passés à l'eau fraîche avant de revêtir nos tenues de sport. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Tout en préparant le café, Clémentine me raconte ses aventures de la nuit. Un rêve où nous étions tous deux dans un village étrange aux vieilles maisons avec des gens tout aussi étranges. J'écoute avec intérêt car les fins sont toujours surréalistes. En pressant les oranges, en pelant les kiwis. En étalant le beurre sur le pain.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée de hier. La surprise. << J'adore et j'ai encore beaucoup aimé ! >> précise ma complice. Elle revient sur ses horaires : << C'est génial de ne commencer qu'à dix heures. Mais c'est moins génial de terminer à dix huit heures. Juste aujourd'hui et demain ! >>. Je réponds : << Comme tu n'as pas cours vendredi matin, c'est demain que je viens avec toi ! >>. Clémentine se lève pour venir s'assoir quelques minutes sur mes genoux. << C'est super. J'aime te savoir présent dans la salle ! >>. Il va être huit heures vingt cinq. La température extérieure n'est que de seize degrés mais c'est un ciel gris, bas, tourmenté qui nous dissuade de prendre le risque d'aller courir dehors. Tout est d'ailleurs trempé des pluies incessantes de la nuit.

Nous remontons pour nous offrir quarante cinq minutes d'entraînement en salle. Dans une sorte de volupté. C'est à la fois insolite et très agréable de commencer à huit heures trente. Aérobic. Jogging sur tapis roulants. Exercices abdominaux. Principalement des relevés de jambes debout en comptant à haute voix. Les charges additionnelles avant les étirements d'un stretching hâtif. La douche. Habillé le premier, je redescends à toute vitesse pour mettre le K-way. Il pleut. Neuf heures trente cinq. Je sors la voiture du garage. Clémentine me rejoint sous son parapluie. Blouson de fin cuir brun sur un chemisier beige. Un jeans et ses mocassins beiges. Ses bras autour de mon cou pour un dernier bisou. << De belles surprises ? >> demande t-elle en s'asseyant au volant. Un clin d'œil.

Le bras levé, agitant ma main dans un dernier coucou, je la regarde s'en aller. Je m'empresse de retourner au sec. Je fais la vaisselle. Je recouvre notre lit. Je descends à la cave, au cellier, pour y récupérer de belles pommes de terre. Les tomates, un concombre. À la cuisine, je me mets immédiatement à la préparation du repas de ce soir. Juliette viendra passer la soirée avec nous. Il me vient subitement une idée. Et si la surprise demandée par ma professeur était du même ordre que celle que je lui ai offerte hier soir avec Julie ? En épluchant les patates, en les lavant et en les coupant, cette amusante idée prend une forme presque réelle. Je fais bouillir les pommes de terre avant de les passer au presse purée. J'y rajoute du lait de soja et du jus d'ail pressé. J'émince les escalopes de poulet.

Je fais rissoler avec des champignons, des échalotes, persil, ciboulette. Je vide un pot de crème fraîche sur le tout après avoir coupé le feu. J'étale la purée en couches que j'alterne. Purée, viande, purée, viande. Quatre strates que je recouvre de fines lamelles de Morbier et de saint Nectaire. De la chapelure. Des graines de sésame grillées. Cette bite et ces couilles que je forme en déposant des cerneaux de noix. Au four à seulement 100°. Le thermostat pilotera l'ensemble. C'est tellement meilleur quand ça mijote longtemps. Voilà notre repas du soir assuré. Pour celui de midi ce seront des moules. Je fais bouillir des coquillettes. Je concocte une Béchamel dans laquelle je rajoute de ce sublime gruyère Suisse d'Appenzeller. Je plonge les moules dans un bouillon persillé.

Les tomates sont destinées à la salade d'accompagnement de la purée Parmentier. Le gros concombre dont je prépare l'assaisonnement pendant que s'ouvrent les moules. J'adore l'odeur qui envahit la cuisine. J'égoutte les moules avant de les poêler quelques minutes, à feu doux. Je mets les assiettes, les couverts. Je passe au salon dans une sérénité qui me fait chanter du Brassens. J'allume l'ordinateur. Deux courriels. Celui de tante Amy d'Édimbourg. Elle annonce la perte de conscience de son mari. Oncle Alan va probablement s'éteindre dans les prochains jours. Je suis attristé. J'ai toujours beaucoup aimé cet homme plein d'humour. Le courriel de Juliette qui confirme sa venue pour dix huit heures trente. Je m'empresse de lui faire un SMS. Lui demandant s'il était possible de venir à 18 h15.

J'éteins l'ordinateur pour retourner à la cuisine. À peine suis-je à remuer les moules que mon I-phone indique l'arrivée de la réponse de Juliette. ""OK, pas de soucis. Je suis là pour dix huit heures précises" indique son SMS. C'est parfait. Midi vingt. Clémentine rentre de cours. Me saute au cou. Je la soulève. Ses jambes autour de ma taille, je l'emmène dans le cabinet de toilettes de la salle de bain du bas. En se lavant les mains, elle s'écrie : << Génial de savoir que demain matin tu viens avec moi ! >>. Elle découvre les moules. Le gratin de purée Parmentier. Mes joues sont rapidement brûlantes des bises qu'y dépose la femme que j'aime. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. Je lui annonce la mauvaise nouvelle d'Édimbourg concernant Oncle Alan.

<< On ne le verra plus ! Comme c'est dommage. Il était un peu devenu mon oncle également ! >> s'exclame Clémentine. Elle rajoute : << Nous pourrons même pas être présent au cas où ! >>. C'est un coma qui peut s'éterniser. Nous en revenons à des choses beaucoup plus gaies. La présence de Juliette. La "soirée branle" que nous allons encore partager tous les trois. Une sorte de cérémonial des mercredis soirs dont nous raffolons. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, ma complice me confie qu'elle va même commencer cette "soirée branle" en rentrant de cours en fin d'après-midi. << Peut-être même en y allant ! >> rajoute t-elle alors que nous en rions de bon cœur. Treize heures trente. Nous nous brossons les dents. Je raccompagne Clémentine jusqu'à sa voiture.

Il pleut. Je tiens le parapluie alors qu'avec ses bras autour de mon cou elle me prodigue de dernières bises. Je murmure : << Je viens avec toi demain matin. On mange au restau à midi. Je t'emmène à l'université pour quatorze heures et je reviens te chercher à dix huit heures ! >>. En s'asseyant au volant, elle s'exclame : << Trop bien ! Je t'aime ! >>. Le bras levé pour agiter ma main, je regarde l'auto monter jusqu'au portail. Je m'empresse de rentrer au sec. J'ouvre à nouveau le portail pour l'arrivée encore "secrète" de Juliette. Je fais la vaisselle avant d'aller à l'atelier. Installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en imaginant différentes mises en scène pour la surprise de ce soir. Ce serait sympa de renouveler celle de hier soir. Juliette au lieu de Julie.

Abîmé dans mes pensées, je ne vois pas tourner les aiguilles de l'horloge. Du bruit. Il n'est pourtant que dix sept heures. Trois petits coups contre la porte avant qu'elle ne s'ouvre. Quelle surprise. Juliette. Ce soir dans un ensemble Jeans, baskets blanches assorties à son chemisier blanc. Ses longs cheveux noirs aux mèches argentées flottent sur ses épaules jusqu'au milieu de son dos. Merveilleuse bourgeoise quinquagénaire. << Bonjour. Je suis un peu en avance. Nous pourrons ainsi parler des modalités pour le mois de juillet ! >> dit elle en venant s'assoir sur le tabouret à ma gauche. Juliette aime également me regarder peindre. Elle se réjouit chaque jour davantage à l'idée de tenir ma galerie d'Art tout le mois de juillet. Avant de passer le mois d'août en Corse, à Sartène, chez sa sœur.

Je l'écoute m'expliquer le déroulement des opérations telles qu'elle les envisage. Juliette, chef d'entreprise, gère parfaitement toutes les initiatives de sa vie. << Le vernissage. Je m'occupe des invitations. Les mêmes personnalités que les années passées. Samedi 28 juillet à dix neuf heures. Je prépare la réception. L'ouverture de la galerie à partir du dimanche 29 juillet. Fermeture mercredi 30 juillet. J'ai mon avion pour la Corse le lendemain, jeudi 31 ! >>. J'écoute avec attention. Je la félicite pour l'organisation qui semble parfaite. Je précise avoir tout réglé avec mon ami, monsieur Philippe, expert comptable. Il gère depuis plus de vingt ans mes "affaires". Le salaire conséquent versé sur le compte à la jeune femme. Le pourcentage sur les ventes effectuées sera versé à la fin septembre.

Ce sont les clauses habituels du contrat qui nous lie chaque été. Nous bavardons ainsi une petite heure à finaliser le projet, à revenir sur les détails. Les "faux frais", victuailles pour le vernissage, l'essence pour les déplacements ainsi que les repas que je tiens à prendre à ma charge. Juliette n'aura aucune dépense et pour ça, je lui ferai une avance par chèque. Toute heureuse, rassurée, sereine, Juliette se lève pour me faire deux bises. << Avec toi, tout est tellement simple. Tu es un homme génial. Jamais d'embrouilles ! >> lance t-elle en posant sa main sur ma braguette. Je nettoie la palette, les pinceaux en précisant : << Tu auras vingt sept toiles en exposition. De quoi faire ! >>. Juliette se met à tourner sur elle-même comme une collégienne avant les vacances. Elle fait : << Et la surprise pour Clémentine ? Tu as déjà une idée ? >>. Je me lave les mains lorsqu'elle rajoute : << Je te fais une pipe, j'ai trop envie et elle nous surprend comme ça. Ça te chante ? >>

Je m'essuie les mains alors qu'elle les saisit pour m'entraîner vers la chaise. Il va être dix huit heures vingt. À genoux, entre les montants du chevalet, ses mains sur mes cuisses, elle hume mes odeurs d'homme de la journée. Du bruit. Je tremble, animé de frissons. Quelle sera la réaction de Clémentine ? Elle sait que Juliette est là puisqu'elle a forcément vu sa Mercedes. Juliette se contente de renifler ma queue qui vient de durcir. Nous entendons Clémentine chantonner. Les toilettes. Va t-elle monter se changer ? Juliette les narines sur ma bite, murmure : << J'ai envie de te sucer pour de vrai ! >>. Je saisis ses cheveux pour l'en empêcher en chuchotant : << Attends. Tu sais que tu es la seule femme sur terre à pouvoir la rendre jalouse. Je ne voudrais pas qu'elle t'arrache les yeux ! >>. Nous rions.

Clémentine reste comme consternée dans l'encadrement de la porte. Découvrant Juliette, de dos, à genoux entre mes jambes écartées. C'est un instant terrible pour moi. Je me sens soudain seul au milieu du lac. Elle ne prononce pas un mot. S'avance. Penchée en avant pour découvrir que Juliette ne suce pas. Juliette qui tourne la tête pour lui adresser un de ses merveilleux sourires. << Salope ! >> lance Clémentine en s'accroupissant à ses côtés. Juliette s'empresse de répondre : << Je ne suce pas, je hume. On t'attendait ! >>. Juliette présente ma queue qu'elle agite devant le visage de Clémentine. Ma bite sèche confirme les dires de notre amie intime. << Pas de ça quand je ne suis pas là ! OK ? >> lance Clémentine en s'emparant de mon chibre comme étant sa propriété personnelle. Ce qui parfaitement exacte.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui après avoir savouré une succulente purée Parmentier, se partagent une succulente saucisse en sauce...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
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- 46 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2938 -



Un jeudi plutôt sympathique

Il va être huit heures dans deux minutes. Quarante cinq secondes d'un enchantement forestier nous arrachent du sommeil. Clémentine vient tout contre moi. Son gémissement dans le creux de mon épaule. Des bisous. Des papouilles. Nous courons aux toilettes. À la salle de bain, de l'eau fraîche sur nos visages. Vêtus de nos tenues de running, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine prépare le café en me racontant ses rêves. J'adore l'écouter en pelant les kiwis, en pressant les oranges. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée avec Juliette. Une de nos très agréables "soirées branles". Nous mangeons de bon appétit en faisant le timing de la journée. Il va être huit heures vingt cinq. Nous hésitons. Dehors le ciel est voilé de gris mais lumineux.

La température extérieure de 18°. Nous optons pour un bon jogging. C'est trop frustrant de s'en priver depuis tant de jours. Nous sortons. Sur le perron des mouvements d'échauffement. C'est un peu limite sans K-way. Une dizaine de pompes et nous voilà au top. Quarante cinq minutes d'un running des plus gratifiants. La douche. Sur sa demande, je porte un pantalon beige clair, à pinces et à plis. Une chemise crème sous une veste de fin coton beige également. Des mocassins de la même teinte. Clémentine porte exactement les mêmes couleurs. Jupe, chemisier, mocassins. Nous refermons le lit avant de dévaler les escaliers. Nous prenons quelques poses devant le grand miroir du hall d'entrée. << Regarde un peu, comme on est beau tous les deux ! >> lance Clémentine.

C'est avec la Mercedes que nous parcourons les quinze kilomètres qui nous séparent de l'université. Clémentine joue avec ma queue tout en revenant sur notre "soirée branle". Nous sommes invités à récidiver demain soir, chez Juliette après un bon repas. Le prétexte étant de mettre au point et de finaliser le vernissage de notre galerie d'Art. Il est neuf heures cinquante cinq quand je dépose Clémentine devant l'entrée des professeurs. Des bisous. Je vais garer la voiture sur le parking. J'entre dans les grands bâtiments par l'entrée des étudiants. Ce matin, c'est en compagnie d'une bonne soixantaine d'entre eux que je suis installé dans une grande salle. J'arrive à attraper une place à l'avant. Ma professeur fait son entrée sous des << Bonjours >> impressionnants. Une émotion me gagne.

Pour moi, la physique quantique reste aussi accessible qu'un patois chinois de l'an mille sept cent douze avant Charles Aznavour. Je me contente d'écouter la musique de sa voix. J'admire la plastique de ma compagne en prenant une nouvelle fois conscience que je suis un des hommes les plus privilégiés de la planète. Les choses de la vie quotidienne voilent quelquefois des évidences. Je redécouvre la femme que j'aime sous l'angle "professionnel". Ce sont de belles et grandes sensations. Il y a même des moments où je bande comme le dernier des salauds. Les questions que posent certains intervenants. Les réponses que donne Clémentine en saisissant une craie pour tracer une équation au tableau noir. Une équation qui n'est pour moi qu'un hiéroglyphe sumérien ou peut-être même babylonien.

Midi dans cinq minutes. Nous quittons la salle sous de multiples : << Au revoir ! >>. Il y a même des << Bons week-end ! >>. J'attends la professeur au volant de la voiture. C'est d'un pas rapide, bavardant avec une de ses collègues, qu'elle me rejoint. << J'adore quand tu es assis devant en cours. Ça me trouble parfois. Tu n'imagines pas. Je suis obligée de me concentrer pour ne pas divaguer ! >> me confie t-elle en me faisant des bisous. Il y a un restaurant sur la route qui mène à la ville. Juste après la zone commerciale. C'est là que nous garons l'auto sur le parking. Il n'y a qu'une dizaine de tables occupées. Nous avions crainte de ne plus en trouver aucune. C'est près de la fenêtre que nous attend la nôtre. Ce n'est pas un établissement gastronomique mais on y mange vraiment très bien.

Nous savourons des carpes frites en faisant les "plans" du week-end à venir. << Un week-end qui commence déjà ce soir puisque je n'ai pas cours demain ! >> précise ma professeur. Discrètement, sous la table recouverte d'une nappe bleue, je sors ma bite. Clémentine, n'étant pas certaine de ce que je suis entrain de faire, m'observe d'un air amusé. Je dis : << Mademoiselle, j'ai la bite à l'air. Et c'est avec la bite à l'air que je vais prendre le dessert ! >>. Elle éclate de rire. Laissant tomber un mouchoir en papier, elle se baisse pour le ramasser. Prétexte pour regarder sous la nappe. Elle se redresse en disant : << J'adore ! >>. Je remballe évidemment très rapidement car nous traversons la salle pour nous rendre aux toilettes. Là, dans un des cabinets des WC hommes, nous "pratiquons".

J'ai développé des dons de contorsionniste. Je n'ai pas mon pareil pour lécher un minou après un pissou dans un espace réduit. Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets. C'est insolite de se faire sucer quelques instants en entendant, de l'autre côté de la porte, des mecs pisser. Nous nous lavons les mains avant de retourner dans la salle. Les coupes glacées sont succulentes. Je découvre la glace à la myrtille. Par vraiment extraordinaire mais surprenante par sa légère acidité. Un petit café serré. L'addition. Nous marchons un peu pour faire le tour du restaurant. Il y a parfois des apparitions du soleil. Un léger vent d'Ouest apporte cette note d'agréable fraîcheur. Il temps de retourner à l'université. Clémentine retrouvera la correction des épreuves des doctorants. Quatre heures.

Un dernier bisou. Quand je précise : << Je viens te récupérer pour dix huit heures. Bon courage ! >>, ma passagère pose sa main sur ma braguette pour répondre : << J'ai envie de faire l'amour. Reviens vite ! >>. Je la regarde gravir les marches du large escalier. Retrouver deux professeurs avec lesquels Clémentine disparaît dans le bâtiment. Je n'ai nulle envie de rentrer. La motivation me gagne toutefois rapidement. Je termine cet après-midi la vingt septième toile destinée à ma saison d'été. Les horaires de Clémentine seront différents à partir de la semaine prochaine. Elle aura des après-midi entiers libres de toutes contraintes professorales. S'il fait beau, nous avons prévu quantité de randonnées et de virées à bicyclettes. J'arrive à la maison pour quatorze heures trente.

Je me change. Le ciel se couvre. Dans l'atelier, confortablement installé devant le chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins en pensant à ma matinée. Les images de ma compagne en tête. Je revis des moments précis. Sa voix posée lorsqu'elle développe ses explications. Lorsqu'elle répond à des questions. Sa plastique lorsqu'elle écrit au tableau. De quoi me rendre fou amoureux de la femme que j'aime. Il va être dix sept heures. Je dépose la dernière touche d'ocre rouge sur la surface de la toile achevée. Je nettoie la palette, les pinceaux. Me voilà en route pour l'université. Je récupère Clémentine à dix huit heures précises. Le ciel est parsemé de lourds nuages gris. Nous sommes de retour pour dix huit heures trente. Il n'y a qu'à réchauffer les restes de la purée.

Clémentine monte se changer alors que je fais l'assaisonnement d'une salade de carottes. Lorsqu'elle redescend la table est mise. Tout est prêt. Elle me saute au cou en s'écriant : << Lundi j'ai juste deux heures le matin, réunion des profs. Pareil mardi matin. Rien mercredi. Et rebelote jeudi matin. Plus cool tu meurs ! >>. La sonnerie du four. J'en tire la purée Parmentier. C'est encore meilleur réchauffé. Nous mangeons de bon appétit en faisant mille projets pour les jours à venir. Dès la vaisselle terminée, Clémentine m'entraîne au salon. Me fait tomber dans le canapé. À genoux sur un des épais coussin, elle m'offre une affolante fellation. Puis nous faisons l'amour. Le contact du cuir agit comme un véritable stimulant avant qu'il ne soit trempé de nos sueurs. Nous continuons sur le tapis.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui adorent faire l'amour en sachant qu'elle pourront récidiver autant qu'elles le souhaitent dans les prochains jours...

Julien (chauffeur)



NOTE
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- 47 - Tous droits réservés - © - 2025 - Épisode 2939 -



Le week-end commence ce vendredi

La grasse matinée de ce vendredi, ressemble fort à celle que nous nous offrons aux jours fériés. Il va être neuf heures quand Clémentine saisit mon érection naissante et toute naturelle. La bandaison du matin. Je passe ma main entre ses cuisses. Quelques bisous. Quelques papouilles. Inutile de vouloir lutter contre l'impérieux besoin. Nous courons aux toilettes. Dehors, toujours ce ciel laiteux. Sans soleil. À la salle de bain, nous passons nos visages à l'eau fraîche avant de revêtir nos shorts de lycra noir, nos sweats de lycra bleu. Baskets. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. En préparant le café, Clémentine me raconte ses aventures oniriques. Je m'occupe des fruits. Ce matin, tranches de pain grillé avec bacon, œufs et beurre salé au sel de Guérande. Le tout à l'anglo saxonne.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de jeudi, en amoureux. << J'aime quand on est que nous deux. Je commence vraiment à préférer. Je dois vieillir ! >> me confie une fois encore Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en envisageant les activités du week-end. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, ma complice à de judicieuses suggestions. Je l'écoute toujours avec beaucoup d'intérêts. Elle me propose de partir après la douche. << Pourquoi ne pas nous faire une virée lointaine jusqu'à dimanche soir ? >>. Je lui rappelle que Julie doit nous rejoindre demain en fin d'après-midi. << On ne va se mettre un autre boulet aux pieds. Je l'appelle après la douche. Si elle est partante, on passe la récupérer chez elle ! >> propose Clémentine.

Je reste silencieux. Après tout je me fie toujours à ses décisions. Dès la vaisselle terminée, nous nous brossons les dents. La température extérieure est 19°. Nos mouvements d'échauffement. Une dizaine de pompes. C'est parti pour un peu plus d'une heure d'un jogging qui nous emmène le long de la rivière. Le ciel restera probablement voilé toute la journée. Nous sommes de retour pour dix heures cinquante. Une douche des plus revigorantes. Vêtus de nos bermudas, de nos T-shirts, en baskets, nous redescendons pour passer au salon. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Trois courriels. Celui de Juliette qui nous rappelle que nous sommes invités au repas de la "soirée branle", à partir de dix neuf heures. << Encore un autre boulet à la patte ! >> s'exclame t-elle.

Un mail de Julie qui est impatiente de nous retrouver demain soir. Un message d'Estelle. << Tiens donc ! On existe encore ! >> s'écrie Clémentine en le lisant à voix haute. Mes mains sous son T-shirt, je caresse ses seins. Elle se redresse, se tourne pour s'installer à califourchon, ses bras autour de mon cou. << Je suis partagée. Ce matin je voulais qu'on s'en aille jusqu'à dimanche et maintenant je me réjouis de revoir nos intimes ! Je dois saturer du boulot de ces derniers jours ! >> développe t-elle. Je ne sais quoi dire. << Conseille-moi ! >> rajoute t-elle. Je réunis mes idées pour les exposer le plus clairement possible. Je fini par répondre : << Question saturation, le plus dur est passé, tu vas avoir des journées hyper cool. Et nous partons pour l'Écosse dans trois semaines ! >>

Elle mitraille mes joues, mes lèvres de bisous avant de s'exclamer : << Tu as raison. On se fait une bonne randonnée cet après-midi et je vais calmer mes agitations spirituelles ! >>. Nous éclatons de rire. Clémentine se lève pour se remettre en position permettant de répondre aux courriels. Je continue mes caresses. Clémentine relit ses réponses en parsemant ses phrases de << Mmhhh, c'est bon, c'est doux ! >>. Un clic sur "envoi". Trois fois. Elle éteint l'ordinateur. Nous quittons le salon pour la cuisine. Ce sera un repas simple et rapide. Nous voulons manger tôt pour partir le plus vite possible. Une "nécessité" pour ma compagne. Je comprends son état d'esprit après avoir passé quatre après-midi plongée dans les corrections des partiels de ses étudiants doctorants.

Spaghettis à la farine "bio" et complète. Clémentine fait l'assaisonnement d'un gros concombre. Je panne deux filets de flétan avant de les faire dorer à la poêle. Une sauce au Roquefort. Nous mangeons de bon appétit en faisant le choix de l'itinéraire de notre randonnée de l'après-midi. Un fort vent d'Ouest s'est levé. Ce qui élimine définitivement l'option de partir à bicyclette. En consultant la météo sur son téléphone, Clémentine lance : << Pluie possible pour dix huit heures ! >>. Elle rajoute : << La merdouille habituelle, quoi ! >>. Dès la vaisselle terminée, nous remontons nous changer. Jupette noire et T-shirt gris pour Clémentine. Short noir et T-shirt gris pour moi. Nous nous brossons les dents. Nous dévalons les escaliers. Dans le petit sac à dos, fruits secs, barres de céréales, K-ways.

Il est midi trente quand nous prenons la direction du port de plaisance. Trente cinq kilomètres par la route. Je roule peinard. Tout en me racontant d'amusantes anecdotes universitaires, ma passagère joue avec ma queue. << Je ne connais pas de meilleure thérapie que ta grosse queue quand j'ai des tourments existentiels ! >> lance t-elle. Nous en rions de bon cœur. Je gare la voiture sur le parking de la supérette. Il y a du monde sur les quais. Nous changeons de godasses. Je mets le sac sur le dos. C'est parti. Nous montons le chemin raide qui gravit la colline jusqu'au cimetière médiéval. Des employés municipaux sont entrain de placer des bottes de foin pour marquer la piste de la course de caisses à savon organisée dimanche. C'est une attraction à laquelle nous aimons assister chaque année. Il y a les premiers touristes à visiter le cimetière. Un des plus beaux, des plus étranges de toute la région. Clémentine m'y entraîne.

<< Une petit exhibe situerait bien les choses ! >> lance t-elle alors que nous contournons les pierres tombales, les statues d'anges et les caveaux de familles. L'endroit idéal reste l'emplacement des poubelles. C'est un carré d'environs six mètres sur six, entouré de murs. À l'intérieur du matériel d'entretien sous des auvents, de grandes poubelles jaunes et grises sur roulettes. Personne ne vient par là. Nous y avons déjà vécu de belles aventures. Clémentine retire sa culotte pour la fourrer dans la pochette avant du sac à dos. << Sors ta bite ! >> dit elle en fourrant sa main dans mon slip par le haut de mon short. Je glisse la mienne entre ses cuisses. Des voix et des rires nous parviennent depuis le cimetière. Nous restons aux aguets. Il ne reste plus qu'à attendre une opportunité sympa.

Dix minutes à nous masturber, à nous rouler des pelles. Clémentine me propose même de l'enfiler en levrette. C'est à ce moment là que se pointent deux employés communaux. Nous manquons de nous faire surprendre. Nous filons sous leurs regards étonnés. Nous reprenons le chemin. Ce chemin reste aux sommets des collines qui s'enchaînent. Le panorama est superbe. Nous croisons nombre de promeneurs. Là-bas, l'entrée de la forêt de hêtres et de chênes. Le sol est couvert de mousse. C'est un décor de comte de fée. La forêt nous permet d'être à l'abri de ce vent à décorner les bœufs. Nous quittons le chemin pour monter vers un des amas rocheux. << Regarde, une caverne ! >> s'exclame Clémentine alors que nous longeons les rochers. En effet, l'entrée d'une grotte.

Personne à proximité. Dans la trouée des arbres nous avons une vue parfaite sur le chemin. De nombreux marcheurs. << On dirait un pèlerinage. Regarde, ils avancent comme des dévots ! >> me fait Clémentine en plongeant sa main dans mon short. << Demain tu mets un short à braguette. C'est plus pratique ! >> lance t-elle. Elle s'accroupit, je me plaque contre la roche. Elle descend mon short et mon slip en même temps. Je bande comme le dernier des salauds. Je me fais rapidement tailler une pipe des familles. Clémentine cesse, se redresse et me dit : << Viens, on fait l'amour ! >>. L'endroit s'y prête à merveille. Du sac à dos que je pose au sol, je tire les K-ways. Ils serviront à nous protéger de l'humidité du sol moussu. Nous faisons l'amour comme si c'était une première fois.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qui se réjouissent pour le repas et la "soirée branle". En arrivant à la voiture sous les premières gouttes de pluie...

Julien



NOTE
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La belle randonnée du dimanche

Presque neuf heures, hier matin, dimanche. L'habituel réveil causé par les murmures, les rires étouffés. Dès qu'elle me savent conscient, mes deux coquines m'entourent de délicates attentions. Je ne sais pas comment elle réussi ce prodige, mais en passant sur moi, Clémentine ne m'impose pas le poids de son corps. C'est "aérien" autant que rapide. Couchée à ma gauche, elle saisit mon érection matinale. Tandis que Julie, restée à ma droite, caresse mon torse glabre. J'ai une pilosité quasi inexistante. Ce qui permet des douceurs tactiles incomparables. << Bonjour monsieur le dormeur ! >> font elles en même temps. Je passe mes bras autour de leurs épaules pour répondre : << Bonjour mes belles réveilleuses ! >>. Elles se serrent encore plus fort en gloussant de plaisir. Merveilleux.

Ah, si je n'étais pas torturé par l'impérieux besoin d'aller pisser, les évènements prendraient probablement une autre tournure. Julie attrape le "trophée" que lui tend Clémentine. << Wouah, c'est toujours impressionnant ! >> s'exclame t-elle en jouant un peu avec. << Viens, on va la lui tenir toutes les deux ! >> propose Clémentine. Julie ne me lâche par la queue alors que nous nous levons tous les trois. Nous traversons la chambre dans nos T-shirts de nuit. Aux toilettes, c'est Julie qui me tient la bite pour en diriger les jets. Je continu à bander, mais mou. Ce qui permet de belles giclées régulières. Julie, sur ma droite, son bras gauche autour de ma taille, me tenant le Zob de la main gauche, penchée en avant pour admirer ce qu'elle réalise. Clémentine penchée sur ma droite.

Nous rions tous les trois de bons cœurs. << Tu ne nous as pas entendu nous lever ce matin ! >> lance Clémentine. << Il y a un peu plus d'une heure ! >> précise Julie. << Après, on a baisé un peu, dans le plus grand silence ! >> conclue Clémentine. Je le sens bien à l'odeur de chattes de leurs bouches. Julie secoue soigneusement les dernières gouttes en y mettant beaucoup de zèle. Trop heureuse de pouvoir me la tenir le plus longtemps possible. Je lui enfonce un index "nerveux" qui rentre comme dans du beurre. Elle est encore trempée de leurs jeux de gouines. Nous rions comme des fous quand je fais pareil à Clémentine en disant : << Aujourd'hui je vais faire ça tout le temps. Le doigt ! >>. Nous passons à la salle de bain pour éclabousser nos visages d'eau fraîche.

Nous quittons nos T-shirts pour des jeans et des sweats. Dehors, le ciel reste voilé et de fortes bourrasques de vent agitent les arbres. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Chacun son rôle. Clémentine, le café. Julie les oranges et les kiwis. Je beurre les tranches éjectées par le grille pain. Ce matin miel, confiture. Et surtout les parts de cette énorme brioche au pudding qui trône sur la table de la véranda. C'est dans la véranda que nous prenons ce copieux petit déjeuner. J'aime les écouter parler de leurs rêves. Tout comme Clémentine, Julie se souvient également et parfaitement des siens. Nous mangeons de bon appétit en envisageant différentes possibilités de randonnées cet après-midi. << On retourne au château ! >> s'écrie Julie. << Génial ! >> s'exclame Clémentine.

Je trouve cette proposition parfaite. C'est la météo idéale. Il va être neuf heures trente et la température extérieure n'est que de 18°. Le soleil reste obstinément caché. Nous traînons à table. Assises sur mes cuisses, leurs bras autour de ma taille, de mon cou, les filles mettent au point le programme et ses détails. Je suggère de réserver une table au restaurant des collines pour la soirée. Nous pourrons cuisiner et assaisonner les restes du poulet d'aujourd'hui au repas de midi de demain. Elles se consultent du regard. Comme Julie ne sera pas obligée de nous quitter en soirée, puisqu'elle reste avec nous demain, lundi férié, mon idée est applaudie. Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, nous passons au salon. Julie s'installe dans le canapé avec un bouquin. Clémentine sur mes genoux.

Assis devant l'ordinateur qu'elle allume, nous consultons nos boîtes mails. Deux courriels. Celui de Tante Amy d'Édimbourg. Les nouvelles concernant oncle Alan ne sont pas bonnes. Il a totalement perdu conscience et reste dans une sorte de coma. Nous ne le reverrons sans doute plus. Le message de Juliette qui nous invite à assister aux divertissements équestres qu'elle organise cet après-midi et demain. Nous n'y serons pas aujourd'hui précise Clémentine dans sa réponse. Alors que je caresse ses seins minuscules, mes mains sous son sweat. Elle se lève, se retourne pour s'installer à califourchon. Se frottant lascivement elle nous propose de sortir faire quelques pas. Julie se lève d'un bond, en même temps que nous. Le vent est presque tempétueux. Nous descendons jusqu'à la rivière.

Les canards, les poules d'eau et les colverts, entourés de la myriade de leurs petits, nous font la fête. Clémentine et Julie s'embrassent langoureusement sans me lâcher les mains. << C'était trop bon hier soir, c'était trop bien ce matin ! >> lance Clémentine. << Oh oui ! >> s'écrie Julie. Je n'entends jamais rien car je m'endors comme une pierre qui tomberait au fond de l'océan. << Ce soir, on te maintient réveillé, tu vas pouvoir t'en faire une idée très précise ! >> me fait Clémentine. << Te branler comme tu aimes ! >> rajoute Julie en mimant une masturbation masculine. Nous en rions aux éclats. Nous remontons. Il va être onze heures quinze. Le traditionnel poulet frites du dimanche. Julie s'occupe du poulet. Clémentine fait l'assaisonnement de la laitue. J'épluche les patates.

Nous mangeons pour midi. Toujours dans la véranda. Le ciel semble se charger davantage. Toutefois, aucune menace prévue ce jour. Nous ne traînons pas. La vaisselle. Le brossage des dents. Nous nous changeons. Les filles en jupettes. C'est la première fois que je vois Julie en porter une. Plissée, de coton bleue clair. Clémentine en lycra noir. Je suis en bermuda kaki. Tous les trois en T-shirts beiges. Baskets. Dans le petit sac à dos, fruits secs, bouteille d'eau, les k-ways et la minuscule paire de jumelles. C'est avec la Mercedes que nous parcourons les vingt cinq kilomètres. Clémentine joue avec ma queue tout en téléphonant au restaurant des collines afin d'y réserver notre table pour ce soir. Restaurant des collines devant lequel, sur le grand paking, je gare la voiture lorsque nous y arrivons. Treize heures quinze.

Nous changeons de godasses. Il y a un monde fou. Le vent souffle à décorner les bœufs. Clémentine retire rapidement sa culotte. << Et toi ? >> lance t-elle à Julie qui hésite un instant avant de faire pareil. Les culottes dans la pochette avant du petit sac à dos que je porte. C'est parti. Le sentier qui contourne la terrasse du restaurant. Toutes les tables occupées par des bandes de joyeux drilles qui doivent fêter quelque chose. Ça rigole et ça crie. Presque aussi fort que le torrent un peu plus haut. << Tu sors ta bite à chaque fois qu'il n'y a personne. Tu dois battre tous les records cet après-midi ! >> lance Clémentine. Julie rajoute : << Et moi je filme ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Nous longeons le torrent sur ses trois cent mètres. Jusqu'au totem des panneaux indicateurs.

Le sentier de droite. Parfois raide, sinon abrupte, mais tellement agréable. Clémentine ouvre la marche. Je pourrais voir sa chatte à certains instants tellement sa jupette noire est courte. C'est un enchantement supplémentaire. J'y glisse quelquefois la main. Elle s'écrie : << Génial ! >>. Elle se retourne pour me déposer un rapide bisou avant de reprendre la montée. Je me retourne à mon tour pour faire pareil à Julie. En glissant ma main entre ses cuisses. Elle en est à chaque fois surprise et comme étonnée. Nous croisons nombre de marcheurs. Impossible de sortir ma bite de peur d'être surpris au détour du sentier. Nous le quittons pour grimper l'amas rocheux. Premier arrêt pipi. Toutes les deux accroupies pour un concours de distances. Dans les rigolades. Évidemment, à ce jeu, Clémentine est toujours la grande gagnante.

Accroupis derrière elles, sans prévenir, mes mains dans les raies de leurs fesses, j'enfonce soudainement mes index. Julie en perd l'équilibre, surprise par cette première fois. Alors que Clémentine, tout en lâchant des salves encore plus puissantes, la retient fermement. Nous en rigolons comme des bossus. Julie se redresse, se retourne pour me dévisager. Un regard interrogateur, emprunt d'une certaine gravité. << Pourquoi tu fais ça ? >> me demande t-elle alors que Clémentine se redresse pour s'essuyer. C'est elle qui répond : << Une sorte de petit rituel ! >>. Je rajoute : << Excuse-moi, je ne le ferai plus ! >>. Julie s'essuie en disant : << Je n'ai pas dit ça. Mais on ne m'a encore jamais enfoncé un doigt dans le cul ! Surtout quand je fais pipi ! >>. Elle ne peut terminer cette phrase sans éclater de rire

Nous la rejoignons dans un fou rire alors que Julie attrape mon poignet pour renifler mon doigt. << Ça me gêne quand même ! >> dit elle en retrouvant difficilement le sérieux pour prononcer ces mots. Je hume mes index, aucune odeur particulière. C'est Clémentine qui me tient la bite pour en diriger les jets. Soudain, la main de Julie dans mon bermuda. Mais par derrière. La coquine, adroite et agile, m'enfonce son index dans le cul. << Tiens, prend ça ! >> dit elle. Quand je rigole comme un bossu, il faut bien me tenir le Zob car ça gicle n'importe comment. Et Clémentine anticipe. C'est une véritable crise de fou rire qui nous anime tous les trois. Julie et Clémentine s'embrassent entre deux rires. La coquine garde bien son doigt. M'enculant en l'enfonçant encore davantage. Nous redescendons sur le sentier. Voilà le château. La saison touristique n'a pas encore véritablement commencé.

Il y a pourtant là une véritable foule. Aucune chance de pouvoir prendre une coupe glacée ou une boisson aux deux terrasses. Il y a une file devant l'entrée du musée. C'est sur les larges marches de l'escalier qui mène au donjon, qu'avec d'autres gens assis là, nous savourons nos fruits secs. Les filles restent avec les cuisses bien serrées car il est impossible de contrôler la moindre petite exhibe. Julie en est d'ailleurs presque incommodée. À tel point qu'elle cherche du regard un endroit où elle pourrait remettre sa culotte. Clémentine précise : << Ça te fait un entraînement pour l'Écosse ! >>. Julie répond : << Je ne pourrais jamais me promener des après-midi entiers dans des endroits aussi fréquentés, sans porter ma culotte. Jamais ! C'est trop ! >>. Nous en rigolons comme des bossus.

Nous montons sur les remparts. Il faut louvoyer entre les groupes de visiteurs. Impossible de ne pas les frôler tellement nous sommes nombreux. La vue panoramique est extraordinaire. Le vent pourrait nous pousser dans le vide tellement il souffle en tempête. C'est une aventure extraordinaire. Nous redescendons pour flâner encore un peu dans la vaste enceinte du château. Elles ne s'y attendent pas du tout. Je passe mes mains entre les cuisses de Clémentine pour y fourrer un doigt. Elle passe ses bras autour de mon cou dans le réflexe de se serrer contre moi. Par contre Julie n'a pas encore ce réflexe. Quand je le fais, elle s'écrie : << Je n'aime pas quand tu fais ça. Et là où il y a du monde ! >>. Clémentine précise : << C'est pourtant génial. Surmonte ! >>

Nous sortons du château pour prendre le sentier qui descend vers le lac. ll y a des jeunes qui y font du kayak. À chaque arrêt, je passe ma main entre les cuisses de Clémentine pour y enfoncer le doigt. Toujours le même réflexe de se serrer contre moi. Permettant ainsi une parfaite discrétion. Julie esquive en s'écriant à chaque fois : << Non ! >>. C'est sérieux alors je ne tente plus rien. Clémentine rit aux éclats en disant : << Tu vas voir, tu vas t'y faire, c'est trop bien ! >>. Julie ne répond pas et préfère s'éloigner. Clémentine m'embrasse alors que je la doigte. Il est dix neuf heures trente quand nous arrivons au parking. Nous changeons de chaussures à la voiture. Julie, comme heureuse de retrouver sa culotte, l'enfile prestement. Notre table nous attend au restaurant.

Ce soir, sanglier, sauce chasseur avec pommes de terre rissolées. Un délice. Il y a un trio de jazz sur la petite scène. La salle est peine et l'établissement affiche complet. Nous mangeons de bon appétit en faisant le bilan de cette superbe randonnée. Julie, confuse et un peu gênée, me présente ses excuses quand à ses réactions. << Je me comporte en gamine parfois. Je suis conne ! >> dit elle. Je la rassure. C'est moi qui lui présente mes excuses. Je n'aurai plus de telles initiatives envers sa personne. Elle me fait le plus adorable des sourires, baisse les yeux pour murmurer : << Laisse-moi m'habituer. Je n'y trouve pas encore le plaisir de la spontanéité. Je te le ferai savoir ! >>. Clémentine rajoute : << Moi aussi j'aime avoir des spontanéités ! >>. Julie nous regarde avec des étoiles dans les yeux. Je pose ma main sur la sienne en chuchotant : << Tu es géniale ! >>. Clémentine fait de même en rajoutant : << Ce soir, on fait l'amour pour en parler ! >>. Julie nous sourit.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment à s'offrir de somptueux "69" sous le regard bienveillant du branleur que les observe...

Julien (le branleur)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Virée à bicyclettes d'un lundi de Pentecôte

Presque neuf heures. Les murmures, les rires étouffés. Clémentine qui passe au-dessus de moi, inexplicablement légère comme une plume. Où alors très agile et rapide. Comme hier, me voilà en sandwich entre elle et Julie. Ma tumescence dans sa main, qu'elle présente une fois encore à Julie comme un trophée. Je passe mes bras autour de leurs épaules. L'haleine de leurs bouches présente l'odeur de leurs intimités. Elles font d'ailleurs exprès de les ouvrir tout près de mon visage pour m'en faire respirer les effluves. Nous rions. Clémentine tend ma turgescence à Julie qui s'en empare sans la moindre hésitation. Clémentine descend sa tête pour la prendre en bouche. Étrange sensation quand il n'y a pas d'excitation. Julie me dépose une bise sur la joue. Clémentine suce quelques instants. Fort.

Elle cesse, revient poser sa bouche sur celle de Julie. Elles s'embrassent en gloussant, juste au-dessus de mes yeux. Julie se lève la première. << Tu viens la lui tenir ? >> demande Clémentine. Julie hésite une seconde en se précipitant vers la porte. Elle s'arrête, regarde Clémentine m'entraîner en me tirant par la queue. << Oh oui ! >> dit elle. Comme hier matin, me voilà entre les deux coquines. Julie me tenant la bite pour en diriger les jets, Clémentine penchée en avant, me tenant les couilles par derrière. Julie me la secoue avec insistance. Jusqu'à la toute dernière goutte. Clémentine s'accroupit pour la récupérer du bout des lèvres alors que Julie, penchée pour regarder, retient sa respiration. Elles se redressent toutes deux en même temps. Clémentine embrasse soudain Julie. Comme tout à l'heure, dans le lit, Julie a cet étrange réflexe de vouloir esquiver.

À la salle de bain, de l'eau sur nos visages. Nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Julie s'habille de son jeans, de son sweat. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café. Julie pèle les kiwis, presse les oranges. Je m'occupe des œufs et du bacon. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre randonnée de hier après-midi. Dimanche au château. Dehors, le ciel est bleu. La journée promet d'être belle. Même si la température n'est encore que de 18° Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme du jour. Une virée à bicyclette. Partir le plus tôt possible. Julie devra nous laisser pour vingt et une heures trente. << Demain, j'aurai peut-être déjà les résultats des épreuves de mon Master. Je suis sereine et sûre de mon coup ! >> dit elle.

C'est une bosseuse. Déjà carriériste et fine stratège. << Pour mes parents, mes études sont un sacrifice. Je n'ai pas intérêt à me planter, de toute façon ! >> rajoute t-elle. << Et ton job d'été te permettra une certaine indépendance ! >> lance Clémentine. Julie m'adresse le plus adorable des sourires en murmurant : << Merci ! >>. Nous traînons à table. Toutes les deux, assises sur mes cuisses, parlent de l'Écosse. << Je compte les jours ! >> précise Julie. << Moi, je le fais tous les ans à la même époque ! >> surenchérit Clémentine. Le départ est fixé au lundi 30 juin. Debout à 6 h30 pour prendre le ferry à quatorze heures. Un peu l'ultime épreuve avant la "victoire". Julie se lève la première pour débarrasser. Nous l'aidons. << Allez courir, je m'occupe de tout. Je suis au boulot ! >> dit elle.

Nous déposons une bise en même temps sur ses joues. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement. Dix pompes sur le perron. C'est d'une bonne foulée que nous descendons jusqu'à la rivière que nous longeons. Une heure d'un superbe jogging. Les bourrasques de vent de hier ont totalement disparu. Tout est calme. Il est dix heures quarante cinq quand nous revenons. Julie est aux fourneaux. Deux bises avant de monter à la salle de bain. La douche. Un véritable petit bonus au bonheur de cette matinée. C'est en tenues vélos que nous prenons des poses devant le grand miroir ovale. Clémentine porte une de ses jupettes lycra. Bleue nuit. Un T-shirt de coton crème. Je suis en short de lycra brun. T-shirt kaki. << J'ai envie de faire ma salope, si tu savais ! >> me confie Clémentine.

Elle s'accroupit de manière à pouvoir s'observer dans le miroir. Gobant ma basse à travers le lycra de mon short. Je caresse sa tête en murmurant : << J'aime la compagnie des salopes, je m'ennuie tant avec celles qui ne le sont pas ! >>. Clémentine se redresse, empoigne mes couilles à travers le lycra pour rajouter : << Tu vas être servi aujourd'hui ! >>. Je glisse ma main entre ses cuisses pour palper le coton blanc de sa culotte. C'est en riant que nous dévalons les escaliers pour rejoindre Julie. << Spaghettis, restes de poulet rôti à la poêle avec des champignons et sauce à l'œuf avec poivre et Parmesan ! >> dit elle en mettant les assiettes et les couverts sur la table de la véranda. À nouveau des bises sur ses joues. << Installez-vous, le temps de monter me changer ! >> rajoute t-elle.

Clémentine se met à califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou. J'adore quand elle se frotte lascivement. Ça me fait bander. Elle me roule des pelles d'enfer entre deux impressions. << J'aimerais faire l'amour au soleil cet après-midi ! >> murmure t-elle. Puis elle chuchote : << Me faire lécher le minou dans l'herbe ! >>. Je bande comme le dernier des salauds sous les assauts répétés de sa bouche. << Et voilà ! >> fait Julie en faisant son apparition dans la véranda. Une jupette violette, un T-shirt mauve. << Mais tu es magnifique ! >> lance Clémentine en se levant. << Il me faudrait surtout du muscle entre la peau et les os ! >> dit Julie en levant sa jambe gauche. Elle rajoute : << Je vous présente mon superbe squelette ! >>. Nous rions tous les trois aux éclats.

Nous mangeons de bon appétit alors qu'il n'est même pas midi. Ce soleil, ce ciel bleu, sont de véritables invitations à l'évasion. Aussi, nous ne traînons pas. Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, nous mettons des fruits secs, des barres de céréales et les K-ways dans le petit sac à dos que je porte. Nos bouteilles d'eau à la main, nous courons pour traverser le jardin. Je vérifie la pression des pneus, la tension des chaînes. Je surprends les filles à se toucher. Chacune une main sous la jupette de l'autre. Elles me font le plus merveilleux des sourires en cessant comme des gamines prises en faute. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Soleil. Il subsiste un léger vent d'Ouest. Il nous poussera au retour.

Nous croisons nombre de cyclistes, de joggeurs, de filles en rollers ou de familles en balades. Il est toutefois souvent possible de pédaler tous les trois côte à côte. En bavardant. J'écoute les filles évoquer l'Écosse. Julie nous confie étudier l'Histoire de ce pays depuis quelques mois. << La thèse de mon Doctorat sera sans doute consacrée à une partie de son Histoire ! >> précise t-elle. Nous longeons le canal sur lequel se succèdent de beaux bateaux de plaisance. Presque chaque écluse est occupée par l'un d'entre eux. C'est un spectacle. Vingt cinq kilomètres jusqu'au port de plaisance où nous arrivons pour treize heures quarante cinq. Il y a des festivités folkloriques sur les quais noirs de monde. Encore une organisation réussie de la municipalité du bourg voisin. On entend la musique.

Nous fermons les vélos à cadenas derrière le cabanon de la capitainerie. Rapidement, discrètement, Clémentine retire sa culotte et disant : << Et toi ? >>. Julie hésite un instant avant de retirer la sienne. Elles les fourrent dans la pochette avant du sac que je porte. Une envie de faire pipi encore accentuée par la proximité de l'eau. Les clapotis contre les pierres. Nous descendons vers les bâtiments des sanitaires que nous contournons pour longer cette partie du canal. Juste après la dernière écluse. Un pêcheur tous les dix mètres. Il faut donc passer derrière les buissons. Elles s'accroupissent en même temps. << Prête ? Attention, au signal, on se lâche ! >> dit Clémentine. Elles s'observe. Je m'accroupis derrière elles. << Go ! >> lance Clémentine. Je passe mes mains dans les raies. Et, une fois encore, pour les surprendre, j'enfonce mes index dans les trous de balle. Julie s'accroche à Clémentine pour ne pas tomber. Deux enculées.

Je les essuie alors que Julie me dit : << Je déteste quand tu fais ça ! >>. Clémentine se met à rire. Je présente mes excuses à Julie en promettant de ne plus le faire. Elle rajoute : << Pas tout le temps. Je te dirai quand j'ai envie ! >>. Je sors ma bite. Par contre la coquine s'en empare presque immédiatement en disant : << Je préfère ça ! >>. Elle en dirige les jets consciencieusement alors que Clémentine la tient par sa taille. Je fais : << Julie, à moi, tu peux me faire tout ce que tu veux, quand tu veux. Et surtout sans demander ! >>. Nous rions. Quand je ris en pissant ça éclabousse. Julie anticipe. Comme si elle maîtrisait déjà parfaitement l'art de la "prise en main". Nous retournons sur les quais. Notre trio attire évidement quelques regards. Julie à ma gauche, Clémentine à ma droite. Nous nous tenons par les mains. Il y a un joli manège rétro. Un marchand de frites. Une scène sur laquelle danse des garçons et des filles en tenues folkloriques.

Nous traversons la route pour aller à la supérette. Nous y attendent nos délicieux pots de crèmes glacées Ben & Jerry's. Il ne reste plus que vanille pécan. Le truc est simple. Julie nous attend dans une des files des deux caisses. Pendant que nous nous rendons au fond du magasin. Devant les portes des armoires congélateurs, Clémentine empoigne ma bite et mes couilles à travers le lycra de mon short. << Touche-moi tout le temps cet après-midi ! >>. Rapidement, je regarde à droite, à gauche et je glisse ma main sous sa jupette. C'est humide. Je passe mon index entre les lèvres pulpeuses et charnues de sa vulve avant d'y enfoncer le doigt. J'adore le sursaut que fait son corps. Elle se dresse sur la pointe des pieds en se tenant à la porte vitrée. Je cesse. Il y a de nombreux clients.

Nous rejoignons Julie juste à temps. C'est assis sur le mur qui surplombe les quais, avec les pieds dans le vide, que nous savourons nos délices. Les filles gardent leurs cuisses bien serrées car il y a vraiment foule. Nous restons là un long moment. Les pots vides dans une des poubelles avant de reprendre nos flâneries. Quand Clémentine se place devant moi, ses bras autour de mon cou, c'est le "signal". Je glisse une main sous sa jupette. Julie nous regarde. D'abord étonnée, puis amusée. Clémentine me lâche pour passer ses bras autour du cou de Julie. Elle comprend. Elle fait comme moi, tripote Clémentine qui fait des bises sur son front. Elles se touchent souvent. C'est presque devenu un geste naturel. Je fais écran de mon corps pour leur permettre une meilleure discrétion.

Quelle n'est pas ma surprise lorsque nous revenons aux bicyclettes. Julie, sur la pointe de ses pieds, place ses bras autour de mon cou. Elle chuchote : << Le signal ! >>. Je comprends immédiatement. Je glisse ma main sous sa jupette pour découvrir son intimité trempée. Ruisselante. J'enfonce mon doigt comme dans du beurre. Julie pousse un gloussement de plaisir, suivi d'un gémissement d'extase en se serrant contre moi. Clémentine est aussi surprise que moi et m'adresse un clin d'œil. Julie se retire en disant : << C'est comme ça qu'il faut que ça se passe. Quand je donne le "signal" ! >>. Elles remettent leurs culottes. La fraîcheur de cette fin d'après-midi est étonnante. Il faut enfiler les K-ways. Retour à la maison pour dix neuf heures. On réchauffe. Spaghettis, omelette.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui s'offrent encore une séquence "branle" avant de devoir se séparer pour quelques jours...

Julien (doigts de fée)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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Juste deux heures

Il est presque huit heures ce mardi matin. Clémentine est déjà réveillée lorsqu'elle vient se blottir contre moi. Me sortant ainsi du sommeil. Saisissant ma tumescence, elle gobe le lobe de mon oreille. Des bisous. Des papouilles. Nous éteignons l'alarme de nos I-phones. Il n'y aura pas les bruits de la forêt ce matin. Nous nous précipitons aux toilettes. De l'eau sur les visages à la salle de bain. Nos tenues de running. Morts de faim nous dévalons les escaliers. Clémentine prépare le café en me racontant ses aventures de la nuit. J'aime m'en régaler en m'occupant des fruits. << C'est génial de commencer à dix heures. Et ce sera pareil demain matin. Ce qui sera tout pour la semaine ! >> s'écrie t-elle en attrapant les tranches éjectées par le grille pain. Tranches que je beurre. Confiture.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre virée vélo de hier avec Julie. Il flotte cette ambiance de vacances qui suscite une sorte de nonchalance. << C'est superbe. La semaine prochaine je n'aurai cours que les matins. Et à chaque fois deux heures. Juste jeudi après-midi où il y aura réunion des profs ! >> me dit elle. Nous mangeons de bon appétit en envisageant déjà la virée vélo de cet après-midi. Huit heures vingt cinq. Nous sortons. La température n'est que de 18°. Le ciel est laiteux, voilé mais lumineux. Un léger souffle de vent. Les mouvements d'échauffement sur le perron. La dizaine de pompes que nous aimons réaliser à toute vitesse en les comptant. Nous descendons jusqu'à la rivière en courant vite. Nous la longeons sur ses trois kilomètres, jusqu'aux bâtiments du haras.

Les bâtiments du haras de Juliette que nous apercevons de l'autre côté de la route. Quelques exercices abdominaux sur les murets du vieux lavoir et nous revenons en sens inverse. Quarante cinq minutes d'un très agréable jogging. La douche. Habillé le premier, je dévale les escaliers. Je sors l'auto du garage. Il va être neuf heures quarante. Clémentine me rejoint vêtue d'une jupe claire, légèrement évasée au-dessus des genoux. Un chemisier beige sous sa veste de fin velours brun clair, cintrée à la taille. Des mocassins beiges. Ses cheveux flottant jusqu'au milieu de son dos. Ses bras autour de mon cou pour de derniers bisous. << C'est con de partir juste pour deux heures ! >> fait elle en s'asseyant au volant. Le bras levé, j'agite la main pour un dernier coucou en regardant la voiture monter vers le portail.

J'aime faire le tour de la propriété aux matins de la belle saison. J'adore ce ciel voilé. Il y a de la magie dans tout cela. Il est dix heures quand je fais la vaisselle. Je monte recouvrir notre lit. Je redescends à l'atelier. Je possède un stock de vingt sept toiles. De quoi emplir les murs de notre galerie d'Art. Je passe un coup d'aspirateur. J'ordonne un peu mes tubes de peintures. Mes flacons d'huiles précieuses. Je fais l'inventaire des toiles peintes depuis octobre de l'an dernier. Je n'ai pas l'intention d'en réaliser une autre avant notre départ pour l'écosse. Je suis absorbé dans ces réflexions lorsque mon téléphone se met à vibrer dans la poche arrière de mon Levis. Quelle surprise. Le visage de Julie apparaît à l'écran. << Bonjour Julien. J'ai passé un superbe week-end. Génial ! >> lance t-elle.

<< Je t'appelle pour t'annoncer la bonne nouvelle. Je viens de recevoir les résultats. J'ai obtenu mon Master. Je suis folle de joie. Même si je m'y attendais, que j'en étais certaine, cette missive officielle trouvée dans ma boîte mails est comme un talisman ! >> rajoute t-elle. Je la vois si heureuse. Elle est belle quand elle jubile ainsi, en proie à une certaine euphorie. Je la félicite. Julie revient sur cette histoire de "doigt" : << Tu n'es pas fâché, hein, tu promets ? >>. Je la rassure alors que nous rions aux éclats. Je conclue : << Dorénavant, j'attendrai ton "signal" pour le faire ! >>. Elle s'écrie : << Oui, quand je passe mes bras autour de ton cou ! >>. Nous rions encore un peu avant de mimer un bisou. << À ce soir alors ! >> dit elle avant de raccrocher. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Il va être onze heures.

Je lave et je coupe en rondelles deux belles courgettes et une aubergine. Je les place en dominos dans le plat carré. Je prépare le mélange œufs, lait de soja, crème fraîche et moutarde à l'ancienne. Je verse sur les légumes. Je recouvre d'une copieuse couche de gruyère Suisse. Au four à seulement 100°. Ce sera notre repas du soir. Pour midi je fais gonfler du riz complet. Quatre gros nems au crabe dans la poêle. Une petite Béchamel aux champignons. Je n'ai plus qu'à faire l'assaisonnement de la salade verte. C'est sur la table de métal blanc du jardin que je mets la nappe. Les assiettes et les couverts. La température est de 24°. Un léger vent qui fait frémir les branches du saule qui trempent dans les eaux du bassin. Voilà la Golf qui descend lentement le chemin. Clémentine m'a vu.

Je la rejoins dans le garage. Elle me saute au cou. << Génial, tu as tout préparé pour manger dehors ! Trop bien ! >> lance t-elle en m'entraînant par la main. Nous traversons le jardin en courant. Pipi, lavage des mains. << Viens, on monte se mettre en tenues vélos tout de suite ! >> dit elle. Elle porte une de ses jupettes de lycra noir. Un T-shirt de fin coton beige. Je suis en short de lycra noir, en T-shirt beige. Mêmes teintes pour faire les pitres quelques instants devant le grand miroir ovale de la salle de bain. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. Deux heures de mathématiques avec la vingtaine d'étudiants présents. << Plutôt des révisions du genre "devoirs de vacances" pour l'été ! >> précise t-elle encore.

Nous ne traînons pas. Treize heures. La vaisselle. Le brossage des dents. Dans le petit sac à dos que je porte, nectarines, abricots secs, barres de céréales, les K-ways. Vérification de la pression des pneus. Tout est OK. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Étrangement déserte aujourd'hui. Nous pédalons côte à côte contre un léger vent d'Ouest. Ce qui est toujours sympa car il nous poussera au retour. Je raconte l'appel téléphonique de Julie ce matin. << Génial ! Elle doit être hyper contente. Elle nous en parlera ce soir ! >> s'exclame Clémentine. Il est quatorze heures trente quand nous arrivons au port de plaisance. L'ambiance et l'endroit n'ont rien de commun avec ce que nous avons vu hier. Presque désert.

<< Même pas les joueurs de boules ! >> lance Clémentine. Nous fermons les vélos à cadenas derrière le cabanon de la capitainerie aux volets clos. Clémentine retire sa culotte qu'elle fourre dans la pochette avant du sac. Empoignant ma "grappe" à travers le lycra de mon short, elle dit : << J'ai envie de faire ma salope. C'est comme si j'étais déjà en vacances ! >>. Je glisse ma main sous sa jupette. Je passe l'index entre les lèvres charnues de sa vulve. << Mmhh, c'est bon comme ça ! >> lance t-elle dans un souffle. Elle m'entraîne pour contourner le cabanon. Nous flânons sur les quais. Seuls quelques touristes s'y promènent, prennent des photos. Des plaisanciers s'affairent sur les ponts de leurs bateaux. << Je dois faire pipi, ça commence à urger très fort ! >> me fait ma complice.

Nous allons jusqu'à la terrasse du bar restaurant. Il n'y a pas plus d'une dizaine de clients attablés. Nous choisissons la table la plus éloignée. Juste au coin qui mène à la seconde terrasse sous pergolas. La serveuse vient prendre la commande. Ce sera deux jus de mangue avec des glaçons. La température est de 26°. C'est parfait. Il y a deux couples qui viennent s'installer à une table voisine. Probablement des Allemands. Ils doivent avoir la quarantaine. Clémentine pose sa main sur la mienne en disant : << Observe le mec avec les cheveux noués en catogan. Il mâte ! >>. Derrière les verres fumés de nos Ray-Ban "Wayfarer", nous pouvons loucher discrètement. Clémentine commente ce qu'elle fait. Ce qu'elle s'apprête à faire. Elle se lève pour s'installer plus confortablement. Je le crois.

<< Je pisse ! >> chuchote t-elle. Je n'en crois pas mes oreilles. Je sais qu'elle en est bien capable. << Par petits jets. C'est hyper difficile j'ai envie de tout lâcher. Je dois tellement pisser ! >> rajoute t-elle. Je constate que le touriste Allemand, tout en bavardant avec ses amis, regarde avec attention sous notre table. Je laisse tomber le paquet de mouchoirs en papier. Un prétexte pour me pencher et regarder moi aussi. Ce sont des pavés autobloquants. Trempés de pisse. La chaise de Clémentine est dans une véritable flaque. << Je vise très exactement entre les lamelles en plastique ! >> dit elle pour bien m'expliquer. Avec cette marre sous notre table, nous allons nous faire repérer. Il y a déjà cette autre femme, là-bas, qui doit se douter de ce qui se passe. Son regard est sévère.

<< Viens, on s'arrache ! >> lance Clémentine en se levant. Les consommations sont déjà payées. Nous filons à l'Anglaise, laissant les Allemands à leurs bavardages. Nous nous retournons pour découvrir la flaque que nous abandonnons sous nos chaises. Discrètement, derrière un des bancs, Clémentine s'essuie l'intérieur des cuisses avec un mouchoir en papier. Je la félicite. << C'était assez foireux cette fois. Il va falloir que je reprenne l'entraînement. Faire ça beaucoup plus proprement. Mais j'avais une telle envie de pisser ! >> lance t-elle. Nous traversons la route pour aller dans la supérette. Un pot de crème glacée Ben & Jerry's, pour deux. Nous la dégustons assis sur un des bancs sous les platanes. C'est étrange de constater que les quais habituellement si animés restent vides.

Un cycliste pousse sa bicyclette en consultant son téléphone. Un jeune type habillé "Tour de France". Toute la panoplie d'un champion. Clémentine se lève d'un bond, me tend sa petite cuillère. Contourne le banc pour s'accroupir derrière moi. Le cycliste s'apprête à passer devant moi mais c'est comme s'il se ravisait d'un coup. Je comprends immédiatement. Il a aperçu la fille. Je fais mine d'être absorbé dans la dégustation de ma glace vanille pécan. Il ralentit. Passe une première fois. Repasse une seconde fois. Je ne vois pas ce qui se passe mais je devine aisément. Clémentine revient s'assoir à mes côtés pour me raconter : << J'ai encore pissé un peu. Je suis couverte de frissons. Il m'a fait un de ces sourires ! >>. Je me retourne pour regarder parterre. Effectivement, il y a une flaque.

Nous en rions aux éclats. Là-bas, le cycliste longe la route en poussant sa machine. Il regarde avec attention dons notre direction. Clémentine lui adresse un signe amical de la main. Je fais de même. Il monte sur sa bicyclette pour accélérer et disparaître rapidement. Nous en rigolons comme des bossus. Julie doit nous rejoindre aux environs de dix neuf heures. Il est dix sept heures. Clémentine remet sa culotte. Nous prenons le sens du retour. Aucun effort véritable à fournir. Le vent nous pousse. Les derniers bateaux que nous croisons se dirigent dans le sens inverse. Vers le port que nous avons quitté. Le ciel est resté laiteux toute la journée. << On refait demain. Il faut que je m'entraîne ! >> dit Clémentine alors que nous rions. Je fais : << Oui, mais on évite cette terrasse ! >>

<< Je suis sans doute repérée ! >> rajoute ma complice. Je dis : << Oui, tu es certainement tricarde ! >>. Il est dix huit heures quarante quand nous sommes de retour. Une rapide douche. Jeans et sweats. Baskets. Nous dévalons les escaliers pour accueillir Julie. Elle saute au cou de Clémentine, puis au mien. Nous l'avons rarement vu aussi joyeuse. Aussi exaltée. Je la soulève pour la faire tourner dans les airs. Elle ne pèse rien. Légère comme une plume. Petit bout de femme à la limite de l'anorexie. Il suffit de faire l'assaisonnement du reste de la laitue pendant que réchauffe le gratin de courgettes. Julie nous raconte le déroulement de sa matinée. La découverte des résultats sur le site de son université. Elle aussi n'aura plus que quelques heures de cours avant les vacances.

Bonne soirée "branle" à toutes les coquines qui se racontent leurs aventures pisseuses et qui font mille projets pour les vacances qui se profilent à l'horizon...

Julien (assistant de pisseuses)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
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