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Les aventures de Clémentine et de Julien

Envoyé par Oncle-Julien 
Homme, 53 ans, France
Classe - 6 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2253 -



Une soirée chez Juliette

Hier matin, mercredi, nous sommes tirés du sommeil par l'application "forêt". C'est agréable d'être réveillé par le gazouillis des oiseaux, par le bruit d'une source qui s'écoule entre des rochers. Clémentine se blottit contre moi en murmurant des choses incompréhensibles. Ce qui nous fait rire. Quelques bisous, quelques papouilles et nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous mettons nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra jaune. Les radiateurs viennent de se mettre en fonction. Il fait toujours aussi frais dans toute la maison.

Morts de faim nous dévalons les escaliers. Pendant que Clémentine fait le café, presse les oranges, pèle les kiwis, j'allume le feu dans la cuisinière à bois. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée "baise sur bureau". Une activité ludique et lubrique qui est devenue un véritable cérémonial après avoir été longtemps un rituel. Ce qui nous fait rigoler comme des bossus en savourant nos tartines de pain grillé au miel. Nous mangeons de bon appétit en évoquant la soirée qui nous attend chez Juliette. Notre départ demain matin jeudi.

Il est 6 h25. Nous remontons afin de nous offrir notre second plaisir de cette nouvelle journée. Les échauffements de l'aérobic, du jogging sur les tapis roulants. Les exercices au sol. Les charges additionnelles. Les étirements du retour au calme d'un stretching un peu bâclé par manque de temps. La douche. Je dévale les escaliers pour aller préparer la voiture. Le thermomètre extérieur indique 5°. Le ciel est bleu par endroits. Il y a ce maudit vent de Nord Est qui est responsable de ce froid hivernal. Presque 7 h45. Clémentine vient me rejoindre. Anorak.

Un dernier bisou. Je regarde l'auto monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Je me dépêche de retourner au chaud pour faire notre vaisselle, notre lit. La température intérieure est maintenant de 22°. C'est très agréable. Dans l'atelier j'allume une belle flambée. Le tirage de la cheminée est excellent. Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je termine probablement dans l'après-midi mon œuvre de commande. Je peins dans une sorte d'exaltation qui me fait baver aux coins des lèvres.

C'est inquisitorial. Ça me gratte. Ça me démange. Mais je résiste. C'est une volupté supplémentaire de pouvoir me soulager les démangeaisons après avoir réalisé un nouveau et sublime détail sur la surface de la toile. La matinée passe ainsi dans l'introspection et le plaisir. Je mets deux bûches sur les braises avant de quitter l'atelier pour la cuisine. Il suffit de réchauffer le reste des galettes de pommes de terre. Accompagnées d'une salade de carottes. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. L'émission d'André Bercoff, "dans tous ses états".

Il reçoit aujourd'hui deux journalistes d'investigations. Il est question des agressions que subissent des élus locaux. Les proches de certains personnages publics. Ces gens ont beau se donner bonne conscience en affirmant que la violence est intolérable. Mais quelle violence ? Celle faites à la constitution ? Celle faite à la Démocratie ? Celle faite aux manifestants par une police devenue la milice privée de gens qui usent d'une inqualifiable violence contre la nation ? Une fois encore, cette station radio indépendante propose une toute autre vision de la réalité.

Je fais la vaisselle. Je monte me laver les dents. Pressé d'aller me dégourdir les jambes, je dévale les escaliers. La température extérieure est de 17°. Il y a quelques séquences ensoleillées. On devine la chaleur que voudrait nous offrir le soleil. Hélas ce détestable vent de Nord Est prédomine en imposant le froid. Dans mon anorak, je vais jusqu'à la rivière. Je fais le tour de la propriété. Il est 13 h30 quand je suis confortablement installé devant mon chevalet. Je peins dans la continuité de cette extraordinaire extase qui m'habite depuis ce matin.

Il est exactement 16 h45 quand je dépose la dernière touche de terre de Sienne avec la pointe de mon plus fin pinceau. Ce portrait de commande est terminé. Je le place sur un support où il pourra sécher à l'abri de la poussière sous un linge tendu au-dessus de lui. Les inconvénients d'une cheminée sont ces poussières qui se déposent insidieusement partout. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je pose une toile vierge sur le chevalet. Je commencerai une nouvelle réalisation dès lundi prochain. Je range mon matériel en faisant la poussière.

Il est 17 h30 quand Clémentine rentre de cours. En sautillant, jetant son cartable sur le fauteuil à bascule, elle vient me sauter au cou. Je la soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes. Elle me raconte sa journée, le menu du restaurant universitaire tout en se faisant promener dans tout l'atelier. Mitraillant parfois mon visage de bisous. Elle a encore quelques notes à mettre au propre. Sa journée fut consacrée à la rédaction du compte-rendu de la conférence de hier. Assise devant son ordinateur elle m'en lit de larges extraits. J'écoute avec attention.

Debout derrière elle, je lisse ses cheveux. J'y passe mes doigts à la manière d'un peigne. Clémentine adore. Parfois je soulève ses cheveux pour poser mes lèvres sur sa nuque. Je veux la laisser à ses écrits lorsqu'elle s'écrie : << Non, ne pars pas ! >>. Elle attrape mes poignets pour m'empêcher de partir. Ça m'amuse. Alors je m'assois à ses côtés. J'aime voir les expressions de son visage. Quelle que soit l'activité à laquelle elle s'adonne. C'est un jeu auquel je prends rapidement grand plaisir. << Tu m'aimes ? >> demande t-elle souvent, espiègle.

Il est dix huit heures trente. Clémentine cesse. En rangeant ses affaires elle dit : << Terminé jusqu'à lundi ! Demain direction la Suisse ! >>. Elle m'avoue souvent être tombée sous le charme de Genève lors de nos vacances de Pâques dans le Jura. Elle se réjouit d'y retourner pour une plus grande découverte. Elle m'entraîne pour une danse virevoltante dans toute la grande pièce. Elle s'arrête brusquement pour glisser sa main dans ma braguette ouverte. Elle en tire le locataire en disant : << Je suis impatiente de découvrir les plans possibles sur un bateau ! >>

Nous rions de bon cœur. Elle enfonce sa langue dans ma bouche. Ce qui provoque une érection presque instantanée. En cessant, passant derrière moi, tout en me masturbant, elle me confie son impatience de tenter de nouvelles expériences sur un bateau de croisière. Nous rions aux éclats. Nous quittons l'atelier pour monter nous changer. Nous sommes attendus chez Juliette pour dix neuf heures trente. À cet effet Clémentine n'a pas rangé sa voiture dans le garage. C'est avec la sienne que nous irons. Sur sa demande, je revêts mon costume bleu nuit.

<< Tu l'emmènes sur le bateau. J'emmène une robe longue. Avec Estelle on s'est promis le "grand jeu" sur le bateau ! >> lance Clémentine en s'habillant de son ensemble tailleur. Veste laser, jupe droite, bas noirs, escarpins à talons. Elle se fait un chignon devant le miroir de la salle de bain. Ce qui achève de lui donner ce look "secrétaire de direction" qui me fait copieusement bander. << Comment tu me trouves ? >> demande t-elle ingénue et mutine. Je réponds : << Si j'étais Elon Musk, je te t'emmènerais partout en voyage à travers le monde ! >>

Nous préparons nos bagages. Je rappelle à Clémentine que nous ne partons que quatre jours. Une seule valise peut amplement suffire. Chacun deux jeans, des slips, des culottes, des chaussettes, des sweats. Malgré nos efforts dans un choix raisonné, avec les chaussures, la grande valise est presque pleine. Il faut se faire à l'idée qu'une femme emmène toujours pour quatre jours de quoi s'habiller huit jours. Nous prenons des poses ridicules devant le grand miroir de l'armoire. Tout en faisant l'inventaire des affaires de toilettes à rajouter aux vêtements.

Nous redescendons prudemment. Hors de questions de prendre le moindre risque avec les talons hauts de Clémentine. Je mets la petite tarte aux noix décongelée dans le Tupperware rond. C'est parti. Je suis prié de conduire. La nouvelle Golf acquise en janvier se pilote comme un jouet. Je roule doucement. Clémentine garde sa main dans ma braguette ouverte. Nous arrivons au haras. Je gare la voiture dans la cour. Nous sommes pile à l'heure. Juliette nous accueille sur le pas de la porte des bureaux de son entreprise. Vêtue elle aussi d'un tailleur strict.

Trois bises. Nous la suivons dans l'escalier. Ses bas noirs ont une couture sur l'arrière. C'est absolument divin. Nous retirons nos manteaux une fois arrivés dans ses appartements. Clémentine et moi, installés dans le canapé, Juliette assise dans le fauteuil qui nous fait face. Nous revenons sur la "soirée branle" de vendredi. Nous adorons nous offrir de temps à autre, tous les trois, des soirées entières consacrées à la masturbation. Nous sommes d'ailleurs tous les trois vêtus de la même manière. Je regarde les genoux serrés de Juliette. Absolument exquis.

Clémentine joue avec ma queue. Nous faisons quelques projets de soirées folles avant les vacances d'été. Une soirée gloryhole ne serait pas pour déplaire à Clémentine. << J'ai quelques belles surprises pour vous ! >> précise Juliette en se levant d'un bond. Elle rajoute : << Installez-vous, je fais le service. J'insiste ! >>. Clémentine me tire par la queue pour m'entraîner vers la table. Nous entendons Juliette s'affairer depuis la cuisine. Je trousse la jupe étroite de Clémentine pour la doigter. L'absence de culotte permet quelques doux égarements.

Juliette revient avec un plat sur lequel il y a une tourte fumante et dorée. << Tourte aux brocolis avec saumon ! >> dit elle en posant le tout sur la table. Elle nous fait un clin d'œil avant de retourner à la cuisine. Clémentine me masturbe en chuchotant : << J'ai envie que tu me prennes là, sur la table ! >>. Juliette revient avec la salade. Une laitue au persil et à la ciboulette. Nous faisons honneur à ce délicieux repas. Nous mangeons de bon appétit tout en bavardant. Juliette propose une série de dates pour les prochains vendredis. C'est en soirée.

C'est finalement la date du vendredi 23 juin qui est arrêtée. << C'est parfait, je serais en plein partiels pour mon Doctorat. Ça va me changer les idées ! >> lance Clémentine. << Je m'occuperai tout particulièrement de Julien ! >> dit Juliette. Je me lève pour faire "l'hélicoptère". Clémentine rajoute : << Julien aime beaucoup vos attentions ! >>. Nous rigolons tous les trois comme des bossus. Ce soir, exceptionnellement, c'est le lave vaisselle qui tourne. C'est beaucoup moins convivial mais nous laisse plus de temps pour savourer le dessert. Et la soirée.

À nouveau installés dans le canapé, dans le fauteuil nous dégustons cette succulente tarte aux noix. Juliette écarte ses cuisses autant que le permet sa jupe droite. C'est peut-être bien plus excitant encore. Je tente de discerner dans la pénombre. Je crois distinguer la touffe. Pas de culotte sous son porte-jarretelles noir. Nous bavardons. Juliette, sans cesser d'observer la main de Clémentine qui joue avec ma queue, revient sur le projet gloryhole. << Combien de queues dois-je réunir ? >> demande t-elle. Nous rions. Elle rajoute : << Moi c'est six ! >>

<< Avec une nouvelle à chaque fois ? >> demande Clémentine. Nous rigolons comme des bossus. Juliette répond : << Je plaisante. Personnellement je ne dépasse pas les quatre. Après ça me dégoûte de trop ! >>. J'écoute Juliette et Clémentine échanger leurs impressions quand aux goût des bites. C'est très instructif et bien évidemment très excitant. Elles sont toutes les deux des "affamées" de queues. << La plus dégueulasse ? >> demande Juliette. << Lors du dernier gloryhole, une que je connaissais pas ! >> répond Clémentine.

Nous rions tous les trois comme des fous. Combien de fois n'ai-je pas vu Clémentine dégueuler après des pipes particulièrement dégueulasses. Juliette s'en souvient également. Elles évoquent la queues de Gérard, l'ancien palefrenier à la retraite. << Il va mal ! Il vieillit mal ! >> précise Juliette. Il va être vingt deux heures. Demain nous avons notre avion pour neuf heures. Juliette nous raccompagne dans la nuit glaciale jusqu'à la voiture. Nous nous revoyons mercredi prochain. Le long de la route du retour, Clémentine suce sur les trois kilomètres.

Bonne nuit à toutes les coquines bien excitées par une soirée à remémorer des souvenirs vicelards. Bonne nouille à toutes celles qui vont en déguster une juteuse sous les draps avant un bon dodo...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 7 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2254 -



Départ et arrivée à Genève

Il est six heures quarante cinq quand les illusions de l'application "forêt" nous arrachent du sommeil. Clémentine se blottit contre moi en gémissant. Quelques papouilles où elle se couche sur moi. Quelques bisous. Nous nous précipitons aux toilettes. Les radiateurs fonctionnent depuis quarante cinq minutes. Il fait bien chaud partout. Nous descendons en slips et en T-shirts de nuit. Il y a déjà 22° dans la cuisine. Clémentine fait le café, je presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre agréable soirée.

La compagnie de Juliette, exquise et toujours pleine de surprise, alimente une bonne partie de la conversation. Il est 7 h15. La vaisselle. Nous remontons prendre notre douche, faire notre lit et nous habiller. Levis, sweats, baskets. Je prends la valise. Clémentine prend ma main. Nous redescendons habités de cette saveur élégiaque d'un départ imminent. Nous vérifions les fermetures des volets. Dans le hall d'entrée j'enclenche l'alarme. La demeure est protégée par une domotique de pointe. Un petit tour à la cave. Tout est parfait. En ordre.

Depuis l'interphone j'ouvre le portail. Il est pile sept heures quarante cinq quand mon ancienne Mercedes descend lentement le chemin. Michèle au volant. Estelle à ses côtés. La température extérieure est de 8°. Le ciel est couvert. Nous traversons le jardin. Nous nous faisons des bises. La maman d'Estelle est souriante. Aussi contente que sa fille de nous revoir. Je mets la valise dans le coffre, contre celle d'Estelle. C'est parti. Il y a 45 km jusqu'à l'aéroport. Notre vol pour Genève est direct. Clémentine et moi, assis à l'arrière. Michèle nous raconte.

Je fixe le rétroviseur intérieur pour croiser le regard de Michèle. Elle s'en rend rapidement compte. Je dois être vigilant car Estelle voit tout. Comme Clémentine. La circulation est fluide. C'est un jour férié. Ça roule parfaitement. Nous arrivons à l'aéroport pour 8 h20. Les formalités. L'enregistrement des bagages. Pour entrer en Suisse une simple carte d'identité suffit. Nous avons emmené nos passeports. On ne sait jamais. Michèle nous accompagne dans le grand hall. << On garde le contact ! >> la rassure Estelle. << Super ! >> dit Michèle.

Voilà la navette qui arrive pour se garer devant l'une des deux grandes portes. Le tableau lumineux indique "Genève". Nous faisons trois bises à Michèle. << À dimanche seize heures ! >> précise t-elle en nous accompagnant jusqu'à la navette où nous montons. Heureusement que nous portons nos anoraks car il fait vraiment froid. Nos places nous attendent en première classe. Clémentine à ma gauche, près du hublot, Estelle à ma droite. Elle n'arrive pas à s'y faire. Une certaine phobie de l'avion. Nos ceintures. La structure de l'appareil bouge, vibre.

C'est parti. Clémentine filme la montée de l'avion qui quitte le sol rapidement pour s'élever dans les airs. Air France est une compagnie extrêmement fiable. Le personnel au petit soin. Il y a le dernier film de James Bond sur l'écran. Nous ne portons pas les écouteurs. Il n'y a pas le son. C'est amusant et nous ne désirons pas du tout nous couper du monde. Estelle s'est endormie. Clémentine fait mille projets pour nos vacances d'été en Écosse. Il est presque onze heures quand l'avion survole Genève. Entre les Alpes à droite, les monts du Jura à gauche.

C'est magnifique. Estelle, réveillée depuis quelques minutes fait tous les efforts pour surmonter sa peur. Elle palpe ma braguette rigoureusement fermée en disant : << J'ai emmené mon doudou ! >>. Nous rions quand elle rajoute : << J'ai envie de jouer avec ! >>. L'avion se pose. La navette vient nous récupérer pour nous emmener dans l'immense hall aux gigantesques baies vitrées brillantes comme autant de miroirs géants. En Suisse, tout est soigneusement orchestré pour accueillir les voyageurs dans les toutes meilleures conditions.

Il faut passer un guichet pour présenter les pièces d'identités. Nous récupérons nos bagages étiquetés en Jaune. Nous prenons le bus qui nous emmène sur Genève ville. Genève est une ville alliant modernisme et tradition. C'est une grande métropole enclavée entre les Alpes et le Jura. Le Mont Blanc dresse fièrement ses 4800 mètres, entouré de ses pairs. Il y a surtout le Lac Léman tellement grand que ses rives opposées sont à peine visibles. Surtout avec cette météo détestable. Il est 11 h45 quand nous arrivons à l'hôtel Bristol en quittant le taxi.

C'est une grande bâtisse du dix neuvième siècle entièrement rénovée. Notre chambre, numéro 11 nous attend au dernier étage. La jeune fille de l'accueil nous remet la clef en nous souhaitant bon séjour. Clémentine ne nous a pas seulement réservé une chambre pour deux nuits mais également une table dans le restaurant gastronomique de cet hôtel quatre étoiles. Nous prenons l'ascenseur avec un jeune homme, un des grooms de l'établissement. Notre chambre est vaste, luxueusement meublée et qui donne sur le lac. Il y a un balcon façon renaissance.

Estelle se jette sur le lit en s'écriant : << Superbement confortable. Pas trop dur, pas trop mou ! >>. Nous posons nos valises près de l'armoire. Inutile de les défaire puisque son contenu servira sur le bateau. Clémentine plonge sur le lit pour vérifier les dires d'Estelle. L'aménagement de cette chambre est somptueux. << Si déjà ! Pour le prix ! >> s'exclame Estelle. Je dis : << On ne parle jamais d'argent ! >>. Elle me saute au cou en s'exclamant : << Je mérite une punition alors ! >>. Clémentine me déboutonne la braguette en disant : << Oui ! Et sévère ! >>

Me voilà avec la bite à l'air. Estelle m'entraîne devant le lit où elle s'assoit. Me tenant par les fesses, elle gobe ma biroute en miaulant comme une petite chatte affamée. Clémentine s'assoit à ses côtés. << Et moi ? >> demande t-elle. Estelle lui tend mon chibre qui commence à durcir sérieusement. << L'apéro français en suisse ! >> dit Estelle qui se redresse pour enfoncer sa langue dans ma bouche. Il faut cesser car nous sommes morts de faim. Clémentine, en se redressant, lance : << Quand j'ai l'estomac vide ça me donne des suées ! Des nausées ! >>

Nous quittons la chambre pour prendre l'ascenseur. Le restaurant est au premier étage. Luxueusement décoré et aménagé. Notre table nous attend devant une des baies vitrées. Clémentine qui a organisé notre séjour n'a négligé aucun détail. Nous voilà confortablement installés sur des chaises qui tiennent davantage du fauteuil. On nous emmène la carte. La grande salle est presque pleine. Il y a là des gens très élégants mais également plus "sportswear" comme nous. L'ambiance est feutrée. Les conversations discrètes sont comme un bourdonnement continu.

L'entrée choisie est faite d'avocats farcis à la truffe et à l'andouillette de crabe. Un délice vertigineux. Nous savourons chaque bouchée en la laissant fondre. Les escalopes de saumon aux morilles et aux feuilles de choux confites sont une merveille. Nous mangeons d'un excellent appétit en regardant les bateaux qui sillonnent l'immensité du lac. L'embarcadère où nous prendrons le "Vevey" demain matin à dix heures. Le dessert est tout aussi exquis. Composé de crèmes glacées aux éclats de noix de pécan. De petites gâteaux secs qui craquent sous la dent.

Nous traînons à table. Nous attirons évidemment quelques regards. Surtout lorsque les filles tiennent mes mains en bavardant avec passion de nos vacances en Écosse. Pas de visites aux toilettes hommes. Nous sommes en Suisse. << Préservons ces gens de nos déviances aujourd'hui encore ! >> dit Clémentine. << Ils ne perdent rien pour attendre ! >> rajoute Estelle. Nous quittons le restaurant pour remonter. Nous récupérons nos anoraks. Avec la proximité des montagnes et une altitude de 380 mètres, la température n'excède pas 12°.

Nous marchons d'un bon pas pour retrouver les rues piétonnes découvertes durant les vacances de Pâques. les impressions sont les mêmes. Il règne dans la ville une sorte de nonchalance. Tout est au ralenti. << Put-Hein les bagnoles ! >> lance Estelle. C'est vrai que le nombre de voitures de standing est impressionnant. Nous n'avons jamais vu une telle concentration de Porches, de Ferraris, de Maseratis, de Rolls Royce ou encore de Jaguars, de Mercedes ou de Bentley. << L'odeur du pognon ! >> lance Estelle. << Ma préférée ! >> s'écrie Clémentine.

Nous faisons un grand magasin. Le Balexert. C'est un vaste centre commercial qu'il faut absolument visiter. Les boutiques de grand luxe, les salons de thé et même des salons de coiffures. En Suisse Romande est parlé le Français. Tout est écrit et indiqué en Français. Nous pouvons donc rapidement trouver nos repères. Bien évidemment, Estelle, à chaque fois qu'elle se serre contre moi, me touche discrètement en murmurant : << J'ai envie que tu me la mettes ! >>. Nous rions de bon cœur. Je demande : << C'était bon hier soir avec ton parrain ? >>

Estelle nous raconte sa baise des mercredis soirs avec Jean-Marc. Nous parcourons les galeries de ce véritable labyrinthe commercial. Il y a une boutique de fournitures Beaux-Arts. C'est Clémentine qui insiste pour y entrer. C'est une véritable supérette de produits et matériaux destinés à la création artistique. Il y a même mes peintures préférées, sans doute les meilleures au monde BLOCKX. Bien évidemment, avec les prix Suisses. Environ un tiers plus cher. Un tube de jaune de Cadmium en France est à 60 euros. Ici il est à plus de 90 francs Suisse.

Nous flânons longuement dans les rues du vieux Genève. << J'adore cette ville. Je ne sais pas pourquoi mais elle me passionne ! >> lance souvent Clémentine. << Moi aussi. Surtout les recoins ! >> dit Estelle qui m'y attire pour me tripoter. Je lui rappelle qu'à Genève il y a des caméras absolument partout. << On s'en fout, on les emmerde ! >> s'exclame t-elle avant d'enfoncer sa langue dans ma bouche. Nous avisons un des nombreux salons de thé tous plus luxueux les uns que les autres. Nous choisissons le Bergamote. Un salon de thé superbe.

Deux étages avec des salles façon Renaissance. Ce sont des fauteuils qui entourent des tables rondes. Des lustres dignes du château de Versailles pendent des moulures extraordinaires des plafonds. Nous savourons les fameuses Manu Gelato. Ces crèmes glacées italiennes absolument délicieuses. Accompagnées de noisettes, de noix de cajou torréfiées. C'est vertigineux quand on laisse fondre en bouche. Cette fois Estelle exige que je l'accompagne aux toilettes. Il y a un monde fou. Je refuse. Elle m'entraîne par la main. Les toilettes hommes.

C'est aussi luxueux que les toilettes de notre hôtel. << On pourrait manger parterre tellement tout est clean ! >> lance Estelle en fermant la porte du cabinet à clef. Je maintiens son équilibre car elle ne s'assoit jamais sur les lunettes de toilettes publiques. Je la torche. Elle prend appui sur le carrelage rose. Me présente son cul. Je la pénètre en levrette. De l'autre côté de la porte on peut parfois entendre un mec pisser. Il est 19 h30 quand nous sommes de retour à l'hôtel. Un bon repas nous attend au restaurant. Même table. La salle est pleine.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont se faire brouter le minou, se faire pénétrer et sucer de la queue dans une chambre de grand standing. Pour des folies toutes aussi luxueuses...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
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Homme, 53 ans, France
Classe - 8 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2255 -



La croisière s'amuse

Hier matin, vendredi, il est huit heures. Clémentine à ma gauche, Estelle à ma droite. Nous nous réveillons quasiment en même temps. Notre soirée de folies nous a emmené dans une grasse matinée fort agréable. Estelle saisit ma tumescence en se serrant contre moi. Clémentine passe une cuisse sous les miennes, l'autre sur la main d'Estelle. Elle se frotte contre ma hanche en gémissant. << Comme c'était bon ! >> murmure t-elle. Distribution de bisous, de câlins, de papouilles. Je glisse mes mains dans les culottes. C'est chaud. Moite.

Estelle se lève la première pour se précipiter aux toilettes. Elle revient dans son pyjama de soie mauve pour exécuter une sorte de danse du ventre lascive. << On se fait notre gym ou on baise ? >> lance t-elle. Ce n'est qu'une boutade parce nous ne sommes pas du matin. C'est à notre tour de courir aux toilettes. En slips et en T-shirts de nuit. La douche. Nous rejoignons Estelle assise devant l'ordinateur. << Je regarde le programme de ce qui nous attend ! >> dit elle déjà vêtue de son Levis, de son sweat. Elle lit à voix haute pendant que nous nous habillons.

Tous les trois vêtus à l'identique nous regardons l'écran. C'est qu'il commence à faire faim. Clémentine ouvre la porte fenêtre pour nous entraîner sur le balcon. Il pleut. C'est désespérant. Impossible de voir l'horizon sur le lac. << La vue ne peut pas être magnifique avec cette météo. C'est une juste une vue ! >> lance t-elle. << Une météo de merde ! >> précise Estelle. Ce lac et ses rives, habituellement si colorés, ont présentement un aspect lugubre. Il fait vraiment froid. Estelle interroge son téléphone. << 8° ! De la folie pure un 19 mai ! >> dit elle.

Nous prenons l'ascenseur pour descendre. La grande salle de l'hôtel connait l'affluence. Notre table est réservée. Nous passons commande. Nous prenons la formule "Royale". Nous savourons un petit déjeuner composé de jus d'oranges fraîchement pressées, de ravissantes brioches, de fines tranches de pain grillé que nous beurrons avant de recouvrir de miel. Le café est délicieux et ses arômes sont passionnants. Nous mangeons de bon appétit en évoquant ce curieux séjour en Suisse. Curieux à cause de cette météo pitoyable. << À chier ! >> lance Estelle.

Nous traînons à table sous les dorures, les moulures des hauts plafonds, les lustres dignes du château de Versailles. Au-dessus des boiseries il y a d'ailleurs de hauts et grands miroirs encadrés comme autant de tableaux précieux. Je recommande l'hôtel Bristol de Genève. C'est un véritable palace quatre étoiles fréquenté par du très beau monde. Clémentine attire notre attention sur ce trio assis à une table devant l'immense cheminée. Il y a un homme probablement quinquagénaire comme moi. Accompagné par deux jeunes filles de l'âge de mes anges.

<< Je comprends mieux les interrogations que nous pouvons susciter en regardant ce trio ! >> dit Clémentine. << C'est un autre Julien ! >> fait Estelle en posant sa main sur mon poignet tout comme Clémentine. Eux aussi nous ont vu. Les filles nous adressent un large sourire en posant leurs mains sur les poignets de l'homme. Une trentaine de mètres nous séparent. Nous remarquons d'ailleurs qu'il y des couples composés d'un homme d'âge mûr et de femmes bien plus jeunes. << C'est la Suisse ! >> lance Estelle. Nous en rions de bon cœur.

Nous quittons la table pour aller faire quelques pas dans le grand hall. Il y a là une serre que nous visitons. C'est formidable. Des roses, des tulipes, des orchidées et même des physalis chinois. Dans de grandes cages, des oiseaux exotiques. Plus loin c'est l'accès à la piscine et au sauna de l'hôtel. Des proportions dignes d'un bassin olympique. On peut voir les baigneurs à travers les grandes baies vitrées légèrement fumées. << On se fait un sauna demain aprême ? >> demande Estelle. << Être confrontée à la promiscuité ? Ah non ! >> s'exclame Clémentine.

C'est vrai. Un sauna impose d'être en compagnie d'autres gens. Ce qui ne nous intéresse absolument pas. Il y a un jacuzzi dans notre salle de bain. Nous pourrons en profiter au retour demain. Il y a également un salon bibliothèque à la décoration très victorienne. En consultant les titres de certains ouvrages, il y a là de véritables encyclopédies, des ouvrages d'auteurs mondialement connus. Décidément cet hôtel renferme un complexe de vie interne très particulier. Nous terminons par la salle de jeux. En Suisse, les Casinos sont un sport national.

La salle se visite mais n'est pas encore ouverte aux joueurs. Nous admirons l'immense table autour de laquelle se réunissent les passionnés de roulette. Il y a un grand bar, des tabourets. C'est le luxe des endroits prestigieux. Des machines à sous dans la partie "Las Vegas" aux décors très western. De véritables cactus géants. Le parquet vitrifié reflète toute chose comme un miroir. Estelle palpe ma braguette alors qu'il y a un tas de visiteurs. Je lui rappelle que c'est une salle de jeux truffées de caméras anti tricheurs. << M'en fout ! >> s'exclame t-elle.

<< Elles ne fonctionnent certainement pas avant l'ouverture de la salle à seize heures ! >> précise Clémentine. Nous remontons mais cette fois par la partie droite du grand escalier double. << Hollywood ! >> fait Estelle. Nous réunissons nos affaires. << Je n'ai jamais été dans un endroit aussi luxueux ! >> s'écrie Estelle en me sautant au cou. << Merci Julien ! >> lance Clémentine en faisant de même. Serrés tous les trois nous nous faisons plein de bisous. Il est neuf heures trente. Et nous nous promettons d'en découvrir davantage dès notre retour.

Jadis, avec ma compagne disparue, nous fréquentions beaucoup ces grands hôtels de luxe. Mais nous ne sommes jamais venus à Genève. C'est donc pour moi des instants d'émotions aussi intenses que pour mes deux anges. Nous prenons le nécessaire. Inutile de trop s'encombrer. Il y a tout ce qu'il faut sur le Vevey. Ce grand bateau blanc sur lequel nous allons passer le reste de la journée, la nuit, jusqu'à demain quatorze heures. Nous redescendons en prenant cette fois l'ascenseur. << Ça m'excite beaucoup les ascenseurs ! >> lance Estelle.

Il y a trois étages. Elle s'accroupit devant moi dès les deux battants fermés. Je montre la caméra en précisant : << Attentat à la pudeur, vous connaissez mademoiselle ! >>. Elle se redresse immédiatement pour se coller contre moi. Masquant ainsi sa main exploratrice. Clémentine se serre contre nous pour faire écran. << La bite à l'air dans un hôtel de luxe. À réaliser absolument ! >> dit elle. Nous rigolons comme des bossus en arrivant dans le hall. Des partants, des arrivants. Nous quittons l'établissement pour traverser la rue du Mont Blanc.

Il y a une Rolls Royce qui se gare juste devant le large escalier. Le chauffeur ouvre la portière arrière. Il en sort une espèce d'individu qui tient davantage de la "Rock Star" que du touriste fortuné en goguette. Une fille l'accompagne toute aussi fantaisiste dans son accoutrement. Nous longeons cette partie du lac sous nos minis parapluies. Pas très efficaces lorsqu'un coup de vent nous arrose. L'embarcadère est à environ huit cent mètres. Il y a quatre grands bateaux à quai. Le nôtre est évidemment tout au bout. Puisqu'il est le premier à appareiller.

Il y a du monde. C'est le seul bateau qui reste sur le lac vingt quatre heures. Là aussi règne le grand luxe. C'est un casino flottant. Nous sommes accueillit par un un employé vêtu à la manière d'un capitaine de cinéma. Il prend nos billets de réservation en nous invitant à prendre le couloir 6. Une jeune femme vêtue à l'identique invite le groupe dont nous faisons partie à la suivre. Un ascenseur nous emmène aux étages inférieurs. C'est un véritable palace flottant. Notre cabine est un véritable salon. La décoration façon Renaissance. C'est exquis.

Une fois seuls, Estelle plonge sur le lit en s'écriant : << Put-hein je veux cette vie pour le restant de mon existence ! >>. Nous rions aux éclats quand Clémentine lance : << Il te reste à trouver un Julien ou à gagner au Loto ! >>. Clémentine déboutonne la braguette de mon 501 en rajoutant : << Bite de luxe ! >>. Nous rigolons comme des bossus quand elle me la sort pour l'agiter vers Estelle. << Wouah, génial ! >> s'écrie t-elle en sautant du lit pour venir s'accroupir devant moi. Je me fais immédiatement tailler une véritable pipe des familles.

<< Merci Julien pour toutes ces découvertes ! >> dit Clémentine en se serrant contre ma hanche où elle se frotte lascivement. Nous regardons Estelle se régaler d'une fellation aussi luxueuse que le cadre de notre cabine première classe. Toute la structure du navire se met soudain à trembler légèrement. << C'est parti ! >> s'écrie Clémentine. Estelle se redresse pour masser ses cuisses endolories. Nous regardons par un des trois hublots. Le quai s'éloigne lentement. Je suis entre mes deux anges qui me tiennent par la taille. Il pleut sur les eaux tourmentées.

<< On baise ou on visite un peu ? >> demande Estelle toujours aussi excitée. << On visite ! >> répond Clémentine en lâchant ma queue qu'elle remballe en s'accroupissant à son tour. Nous sortons dans le couloir. Il y là quelques autres plaisanciers. Nous nous saluons. Dans cet univers très particulier, le sourire est une convenance. surtout en Suisse privilégiée ou tout est sourire. Nous remontons par l'escalier. Ce navire est un véritable palace. << Pour le prix ! >> s'exclame Estelle. Je réponds : << C'est inconvenant de parler d'argent. Vraiment ! >>

<< Ça fait "prolo" ! >> lance Clémentine. Nous visitons le bateau. Le restaurant n'a rien à envier à celui de l'hôtel. Nous n'avons pas l'impression d'être sur un navire. Notre table porte le numéro 11. Elle nous est réservée pour quatre repas. Nous pénétrons dans le casino. Les jeux commencent à quatorze heures. Il y a partout du personnel de bord qui reste à disposition des passagers. Il y a une salle de cinéma. Les films présentés sont affichés. Il y a une salle de sport. Machines de musculation, agrès divers. Tout le matériel "Gold Gym".

Nous faisons le tour du bateau sur les trois ponts des trois différents niveaux. Protégés de la pluie par des baies vitrées coulissantes. Le vent y jette des paquets de pluie. Dommage car par beau temps, c'est magique. Il commence à faire faim. Nous voilà attablés à commander trois plateaux de fruits de mer. Un délice. Le service est extraordinaire. Le personnel de grande classe. J'interdis à Estelle de prononcer sa phrase : << Pour ce que ça coûte ! >>. Elle m'entraîne aux toilettes. Je la baise une dizaine de minutes. Clémentine m'y entraîne à son tour. Pipe.

Nous traînons à table. Le lac Léman a une superficie de plus de 550 kilomètres carrés. Ces rives sont aménagées. On y voit de luxueuses propriétés du côté Suisse. Du côté français c'est... français. Il est proposé plusieurs escales. Des visites guidées de Lausanne, de Vevey ou encore de Montreux. Pour ceux qui veulent. Nous désirons absolument visiter ces endroits. En petits bus privés au nom de la compagnie. C'est un réel bonheur. Clémentine confie que cette découverte, cette nouvelle expériencee, suscite son fort désir de s'offrir une vraie et grande croisière.

Estelle avoue que cette découverte est une des plus sensationnelles de son existence après l'Écosse. Je propose d'étudier les possibilités. Après tout, les filles disposent de deux mois de vacances chaque été. << Il y a des croisières autour de l'Irlande. Rappelle-toi, on avait lu des brochures quand nous étions à Dublin ! >> lance Clémentine. << Génial ! >> s'écrie Estelle. Nous sommes de retour en soirée. Ces visites nous ont ouvert un appétit d'ogres. Assis sur la banquette au fond des différents bus, les coquines ont souvent joué avec ma queue. Nous rions.

Notre table 11 nous attend pour 19 h. Le bateau fait escale à Montreux. De l'autre côté du lac. Face à Genève. La wifi fonctionne parfaitement. Je peux donc consacrer quelques minutes pour continuer cette aventure passionnante. D'autant plus que pour Estelle et Clémentine se sont des enchantements de chaque instant. Malgré cette météo pourrie. Nous traînons à table. Il y a un orchestre sur la scène. Des musiciens en smokings, une chanteuse noire, magnifique, en longue robe lamée or. Une soirée fabuleuse. Du jazz années 30.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui découvrent un tout autre monde, qui y prennent goût. Avant de bons léchages de minous, de bonnes pénétrations sous les draps d'un lit en cabine première classe.

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 9 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2256 -




La matinée sur le bateau. L'après-midi à terre...

Hier matin, samedi, nous sommes réveillés conformément à nos souhaits pour huit heures. Une agréable et douce musique nous tire de nos profonds sommeils. Probablement du Vivaldi. Je suis entre Clémentine à ma droite et Estelle à ma gauche. Nous avons baisé une bonne partie de la nuit. Les draps sont à moitié parterre. Estelle saisit ma tumescence en collant ses lèvres dans mon cou. Elle se frotte contre ma hanche. Clémentine se blottit pour se frotter en gémissant. << Put-hein c'était bon cette nuit ! >> murmure Estelle. Distribution de bises.

Estelle se lève d'un bond pour se précipiter aux toilettes. Nous regardons par un des trois hublots. Le bateau est à quai et nous avons vu sur le lac. Le ciel s'est considérablement dégagé. Même s'il reste voilé il est lumineux. C'est à notre tour d'aller pisser pendant qu'Estelle prend sa douche. C'est à nous. Nous nous vêtons de nos Levis, de nos sweats, de nos baskets. Nous quittons notre cabine pour monter au restaurant des premières classes. << Elles préfèrent l'amour en mer ! >> chantonne Estelle dans l'ascenseur. Elle rajoute : << Et au pluriel ! >>

Nous rions de bon cœur en prenant le couloir qui mène à la salle. Il y a déjà du monde. Nous reconnaissons beaucoup de gens croisés en soirée. Le souvenir de cette orchestre et de sa chanteuse restera en mémoire. Le service est assuré par un personnel aux petits soins. Très classe. Nous prenons le menu habituel. Jus d'oranges fraîchement pressées. Ces petites brioches Suisses sont de véritables délices. Les tranches de pain grillé, beurrées, avec cette succulente gelée de myrtilles Alpestres ravissent nos palais. Nous prenons notre petit déjeuner en traînant.

Il y a bien sûr une salle de sport sur le navire. Mais mes anges prétendent que nous avons notre dose de gymnastique nocturne. Nous quittons le restaurant et notre table pour flâner sur le pont supérieur. Nous avons participé vendredi après-midi aux visites guidées de Lausanne, de Vevey et de Montreux où nous sommes encore. Chacune de ces villes méritent d'y passer quelques jours car en une heure il est impossible de découvrir les trésors que recèlent ces lieux. Estelle et Clémentine sont tombées amoureuses de la Suisse Romande. Moi aussi.

Dommage que cette météo soit aussi exécrable. Pour sûr que par beau temps l'endroit est magnifique. Nous pouvons visiter le poste de pilotage du navire. Le personnel est habillé de manière très "Hollywood". C'est très solennel. Tout est contrôlé par ordinateurs. Des écrans, des voyants qui clignotent. << Ça fait très cliché ! >> murmure Clémentine. << C'est peut-être un bateau avion ! >> chuchote Estelle. C'est certainement le commandant de bord qui sort d'une cabine. Sans doute son bureau. Il s'adresse aux deux femmes en uniformes.

Nous quittons le poste pour descendre sur le pont inférieur à l'instant où le navire s'ébranle. Nous courons à l'arrière avec d'autres passagers. C'est toujours un superbe spectacle que de voir s'éloigner les quais. Le lac Léman est immense. Plus de trois cent mètres de profondeur. Soixante dix kilomètres de long. Quatorze kilomètres de largeur. Nous croisons d'autres bateaux. Ce sont ceux qui effectuent les petites croisière sd'une à deux heures. C'est sympathique de saluer les passagers d'un navire à l'autre. Le son grave des sirènes de chacun.

Le bateaux longe à présent la côte. Nous revoyons défiler Vevey, Lausanne. Le navire vire sur bâbord, c'est à dire sur la gauche. Il s'apprête à traverser le lac vers les côtes Françaises. Il fait moins froid que vendredi. Nous sommes emmitouflés dans nos anoraks. << Regarde le beau matelot black ! >> murmure Estelle. C'est un membre de l'équipage. Il a presque ma taille. Athlétique. Il semble vérifier l'intérieur d'un placard plein de fusibles et de voyants. << Je lui ferais volontiers une pipe à celui-là ! >> chuchote Clémentine. Nous rions aux éclats.

Je l'encourage à trouver un "plan" en disant : << Dans une coursive, dans la salle des machines ! >>. Clémentine est pliée de rire avant de s'écrier : << T'es fou, c'est juste pour rire. Et puis je ne vois pas comment avec tout ce monde ! >>. Estelle rajoute : << Oh mais tu es très démerde. Tu trouverais facilement la bonne formule ! >>. Clémentine se serre contre moi en répondant : << No comment ! >>. Voilà la ville d'Évian et ses immeubles blancs qui se détachent sur les Alpes. Le bateau ralentit sans s'arrêter pour permettre de bien admirer la vue.

Puis c'est Thonon-les-Bains et son grand port de plaisance. Ses maisons basses du bord du lac. Voilà Yvoire et ses constructions médiévales. C'est insolite et ne manque pas d'évoquer l'Écosse. Surtout qu'un rayon de soleil perce enfin les nuages. Trop peu de temps hélas. << Je te sors la bite. On parie ? >> me fait Estelle. Je murmure : << Chut ! Tu déconnes ! >>. Clémentine chuchote : << Les gens à côté t'ont entendu ! >>. En effet, les deux dames me lancent un étrange regard. Alors que ceux des messieurs qui les accompagnent sont espiègles. Nous rions.

Estelle est toujours sérieuse. Elle tient toujours à donner suite à ses propos. Là, elle pose sa main sur ma braguette en disant : << On parie que je te la sors ? >>. Je sais bien que dans ce genre de challenges je suis perdant. La bougresse arrivera à ses fins d'une manière ou d'une autre. Nous marchons pour faire une nouvelle fois le tour du bateau. Nous allons visiter les parties intérieures. La salle de sport. Il y a des couples qui s'entraînent. Des joggeurs sur les tapis roulants. Tous les vélos sont occupés. Pour nous ce serait une promiscuité difficile à l'entraînement.

Nous nous félicitons de ne pas avoir mis les pieds ici et d'avoir sauté une séance d'entraînement. Nous visitons le casino. La salle de jeux. Toutes les machines à sous, ces fameux "bandits manchots" sont pris d'assaut par une petite foule avide d'y perdre son argent. Je déteste les jeux de hasards. Ils répugnent également Estelle et Clémentine. Estelle profitant de cette nouvelle aubaine pour tripoter ma braguette. Je rappelle qu'il y a des caméras partout. Surtout ici. << M'en fout ! Je joue à mon jeu préféré. Le billard de poche ! >> s'exclame t-elle.

<< Tu as passé la queue à la craie avant de tirer les boules ? >> demande Clémentine qui fait écran de son corps. Permettant ainsi à Estelle de palper ma bosse. Nous croyons êtres discrets. Erreur. Ce couple, là-bas, a remarqué notre manège. Les deux dames assises à la table du Black Jack également. Nous ne nous attardons pas. En fait ce sont ces deux sublimes jeunes filles accrochées à cet homme d'âge mûr qui attirent leurs attention. << À cause de toi, on se fait remarquer partout ! >> lance Clémentine en riant aux éclats. << Génial ! >> dit Estelle.

Il commence à faire faim. Le bateau ne va pas tarder à revenir aux quais de Genève. Notre dernier repas à bord. La table 11 nous attend dans le restaurant. La salle est presque pleine. On nous apporte la carte. Nous choisissons le plat genevois de circonstance. La longeole. En principe la longeole est faites à base de viandes de porcs. Mais est proposée sur la carte une version au saumon. Accompagnée de pommes de terre farcies aux morilles et à l'Appenzeller. Délicat fromage Suisse qu'il faut absolument goûter. Le service est parfait. Digne d'un palace.

Nous mangeons de bon appétit. La vue sur Genève qui approche inexorablement par la baie vitrée. Le ciel est redevenu menaçant. Nous faisons le programme de l'après-midi. << Je veux un endroit où tu peux me la mette un peu ! >> lance Estelle. Nous rigolons comme des bossus. << Mais tu t'es faite démonter jusqu'à une heure du matin ! >> s'écrie Clémentine. J'essuie mes larmes car je suis plié de rire. Je rajoute : << Et je te jure que ma bite en garde encore le douloureux souvenir ! >>. Estelle consulte Google. Il y a plusieurs musées en ville.

<< La Maison Tavel ! Regardez, c'est le musée historique de la ville ! >> s'écrie t-elle. Leurs gouts du savoir, leurs soifs de découvertes reprennent leurs prépondérances. Je trouve la suggestion excellente. Il est quatorze heures. Notre croisière arrive à son terme. Nous quittons le bateau. Estelle prend quelques dernières photos. Notre hôtel est à huit cent mètres. Nous y déposons nos affaires. Inutile de s'encombrer avec une petite valise contenant nos slips et nos chaussettes à laver. Le personnel de l'hôtel s'en chargera. On se change.

Levis propres, sweats propres, baskets. Dans le petit sac à dos que je porte, nos papiers, des barres de céréales, les minis parapluies. Nous laissons nos vêtements à laver à l'accueil du pressing de l'hôtel. C'est parti. Genève est une grande ville mais de taille humaine. Nous flânons un peu. Les rues du centre sont piétonnes. Les vitrines des boutiques de luxe se disputent aux salons de thés de grands standings. Et toujours cette ambiance feutrée et cette bonne humeur presque palpable qui règnent partout. Les sourires entre inconnus sont faciles ici.

La Maison Tavel est une grande bâtisse de style Haussmann. On y retrouve les mêmes architectures robustes. Les fers forgés des balcons. Les portes aux arches d'inspiration romane. L'entrée à 16,50 francs Suisses, l'équivalent de 17 euros environ. La visite est libre. Il y a pas mal de monde. On y entend parler Hollandais, Allemand, Américains. Les Américains sont d'ailleurs les plus nombreux. Déjà sur le bateau c'était flagrant. Beaucoup d'asiatiques aussi. Genève est un des pôles d'attractivités touristiques les plus prisés par les touristes fortunés.

Les salles se succèdent, offrants quantité de maquettes de Genève au travers des siècles. Nous apprenons des choses surprenantes sur ses origines. Alors qu'Estelle lit à haute voix les explications, sa main palpe ma braguette. Je dois rappeler une nouvelle fois que les caméras de "Big Brother" sont partout. << M'en fout ! J'ai envie de jouer avec mon doudou ! >> lance t-elle entre deux lectures historiques. La visite est des plus instructives. Passée sous la domination romaine il y a deux mille ans, Genève n'a cessé de connaître des succès économiques.

La ville adopte la Réforme protestante et Calvin en personne y possède une demeure pour rayonner sur l'ensemble de l'Europe. À la grande colère de la papauté. Dès le seizième siècle l'avènement de l'horlogerie fait de Genève le centre temporel de l'occident. La chute de l'aristocratie puis la domination Napoléonienne précède une indépendance devenue farouche. La Suisse décidant de ne compter que sur elle-même. Préservant son tissu économique et exportant ses principes bancaires dans le monde entier. Son industrie prospère reste un véritable exemple.

Les plus grands laboratoires pharmaceutiques ont une filiale de recherche en Suisse. La Maison Tavel se révèle extraordinairement intéressante. Ce qui n'empêche nullement Estelle de me tripoter. Discrètement le plus souvent car je dois la gronder. Ce à quoi elle répond : << J'ai tout le temps envie ! >>. Clémentine se serre soudain contre moi. << Mes petits machins ! Merde ! Ça y est ! >> s'écrie t-elle. Estelle lance : << C'est toujours quand on est en vacances quelque part ! >>. Nous avisons les toilettes. Il y a ce qu'il faut dans le petit sac à dos.

Je refuse d'entrer dans les toilettes femmes. Nous laissons donc Clémentine à ses petites affaires. Estelle m'entraîne dans les toilettes hommes. Tout est rutilant. Nickel. Nous nous enfermons dans un des cabinets. Elle ne s'assoit jamais dans les WC publics. Aussi je l'aide à garder son équilibre. Je m'accroupis aussitôt terminé. Avec nos petits rituels j'ai développé quelques aptitudes au contorsionnisme. Je peux lécher son croupion. Ce qui l'excite bien évidemment encore davantage. Comme elle a le pantalon et la culotte sur les genoux, c'est parfait.

Elle prend appui contre le carrelage avec ses mains. Elle se cambre pour m'offrir son cul. Ce n'est jamais dans le cul que j'enfonce ma bite. Je la prends en levrette. Je suis obligé de poser ma main sur sa bouche. On entend parfois un mec pisser de l'autre côté de la porte. Nous avons l'habitude mais ça nous fait toujours rire. Nous baisons une bonne dizaine de minutes. C'est terriblement inconfortable. Surtout pour moi et mes lombaires de quinquagénaire. Nous rejoignons Clémentine qui vient de prendre son médicament contre les règles douloureuses.

Il est dix sept heures. Nous sommes attablés au premier étage de "La brioche Dorée". Un salon de thé doublement prestigieux. C'était la première maison de Calvin. Et c'est aujourd'hui un des salons de thé les plus huppés. Il faut imaginer une décoration façon châteaux de la Loire. Les tables Louis XVI, rondes, nappées de dentelles blanches, les dorures, les miroirs, les lustres. Le personnel. Tout ici respire ce luxe désuet qu'à perdu le reste de l'Europe. Nous savourons des savarins à la crème de nougat. C'est une pâtisserie divine. On ne s'en remet pas.

Un bon chocolat chaud dans lequel il est recommandé de rajouter un soupçon de lait d'amande au miel. C'est à tomber tellement c'est bon. Nous traînons à table. Clémentine se plaint de quelques contractions désagréables. Le bout de ses seins minuscules devient hyper sensible. << Put hein, ça va encore me faire chier jusqu'à demain soir ! >> lance t-elle. Estelle m'entraîne dans les toilettes hommes. Enfermés dans un des cabinets nous nous livrons à nos déviances avec notre enthousiasme habituel. << J'aime baiser dans les chiottes avec toi ! >> lance t-elle.

Nous rejoignons Clémentine. C'est elle qui m'entraîne. Le regard des clients Suisses n'est pas très différent de tous les autres. On nous regarde entrer dans les toilettes. Moi, pour la seconde fois en cinq minutes et avec l'autre fille. Enfermés dans un des cabinets j'administre à Clémentine la thérapie du docteur Julien. Je souffle de l'air chaud sur ses seins à travers le coton de son sweat. Ma main droite dans son Levis déboutonné, je caresse délicatement. Je masse son bas ventre. << MMhh Julien, comme ça fait du bien ! >> murmure t-elle. Je fais durer.

Clémentine me suce un peu, prétextant que c'est son médicament préféré. Nous rions en rejoignant Estelle entrain d'écrire un mail à ses parents. Nous flânons dans les rues piétonnes sous les premières gouttes de pluie. Il y a une autre spécialité à Genève. Ce sont les antiquaires. Nous adorons chiner, visiter ces boutiques à mystères. Il y a là de quoi ravir n'importe quel collectionneur en quête de raretés. Des meubles extraordinaires. Aux fonctions parfois étonnantes. Des jouets anciens. Il y a même là une collection de "poupées hantées".

Il est dix neuf heures trente quand nous sommes attablés à la table 11 du restaurant de l'hôtel Bristol. Je recommande cet établissement. C'est le nec plus ultra pour y faire la base d'un séjour à Genève. Cette fois ce sont ces fameuses galettes de pommes de terre au couchole. Cet étonnant gruyère Alpestre au lait de brebis. Ce plat appelé Rösti est tout simplement divin. Accompagné de haricots verts confits et de fricassé de brochets du lac. Ce n'est pas seulement gastronomique, c'est vertigineux. Il y a un orchestre le samedi en soirée. La classe.

Des musiciens en smokings blancs qui interprètent des grands classiques de Franck Sinatra, de Bing Crosby ou encore de Dean Martin. Le chanteur est exceptionnel. Tant par son talent que par sa présence scènique. Il y a une petite piste de danse circulaire où nous pouvons admirer des couples de danseurs. À tout point de vue, malgré cette météo médiocre, notre séjour Suisse restera inoubliable. Nous traînons longuement à table. Le dessert est un autre délice. De la crème glacée, purée de bananes avec des noisettes torréfiées. C'est à tomber tellement c'est goûteux.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui ont besoin d'un repos bien mérité. Sous les draps d'un grand lit à baldaquins, à se faire sucer le clitoris, à gémir d'u indicible plaisir avant de sombrer dans les bras de Morphée...

Julien



Classe

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C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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La dernière matinée Suisse

Il est huit heures hier matin, dimanche. Comme dans tous les hôtels du monde, il est possible de se faire réveiller. Dans un hôtel quatre étoile ce réveil peut prendre une forme originale. Il y a un haut parleur. Comme dans la cabine du bateau. C'est du Mozart qui est diffusé. C'est magnifique. Clémentine à ma droite. Estelle à ma gauche qui attrape mon érection naturelle la première. C'est qu'elle a du réflexe la coquine. Quelques bisous, quelques papouilles. Elles se frottent langoureusement toutes les deux contre mes hanches, le haut de mes cuisses.

Estelle se projette littéralement du lit en s'écriant << Pipi du matin ! >>. Elle se précipite vers la porte dans son pyjama de soie mauve. Clémentine se blottit contre moi en murmurant : << Docteur Julien, bobo ! >>. En appui sur mes bras, je pose ma bouche sur chacun de ses seins. Je souffle de l'air chaud à travers le tissus de son T-shirt. Je masse délicatement son bas ventre congestionné. << Mmhh, merci docteur ! >> chuchote t-elle. C'est par la bite qu'elle m'entraîne aux toilettes. Estelle s'habille dans la salle de bain où nous la rejoignons.

Morts de faim, vêtus de nos Levis, de nos sweats, de nos basket, nous prenons l'ascenseur. C'est le second jour de ses règles. Clémentine a pris son médicaments qui ne semble pas agir très vite. Nous ne sommes pas seuls dans la grande salle de restaurant. Pourtant beaucoup de gens se font monter les plats dans leur chambre. Nous préférons prendre notre petit déjeuner dans la promiscuité. Comme le précise Estelle : << C'est sympa d'avoir du spectacle en buvant son café ! >>. Un café suprêmement bon. Un bon jus d'oranges fraîchement pressées.

Les petites brioches fondantes, les tranches de pain grillé, beurrées, recouvertes de cette gelée de myrtilles des Alpes que nous découvrons. Nous traînons à table. Dehors il y a des séquences ensoleillées. Enfin. Par la baie vitrée cette grande partie du lac aux eaux scintillantes. Nous allons faire un tour dans la roseraie de la grande serre. Les parfums des fleurs sont enivrants. D'autres clients de l'hôtel s'y promènent. Nous croisons parfois les mêmes gens. Échanges de sourires. Les Américains et leurs accents particuliers en fonction de l'état d'où ils viennent.

Nous faisons un petit tour dans le grand hall. Il y a un salon de coiffure, des boutiques de luxe. Vuitton semble remporter tous les suffrages car nous ne comptons plus les boutiques à son nom à Genève, à Lausanne, à Vevey ou encore à Montreux. Une boutique de souvenirs. Un magasin de journaux et même un bureau de poste ouvert. Partout en Suisse il y a cette ambiance feutrée, cette atmosphère de sérénité, de calme et de nonchalance. C'est appréciable. C'est comme en Écosse. << En fait c'est comme ça dans tous les pays calvinistes ! >> précise Clémentine.

<< Les latins sont sonores, bruyants et même parfois agressifs ! >> rajoute Estelle. Elles sont toutes les deux de confession protestante. Je suis de confession anglicane. << Nous sommes donc tous les trois du bon côté ! >> lance Estelle. Nous en rions de bon cœur en reprenant l'ascenseur. Il y a une jeune femme entrain de faire le ménage dans la chambre. Elle nous dévisage avec étonnement. Un homme d'âge mûr tenu aux bras par deux sublimes filles bien plus jeunes qu'elle. Elle nous adresse un grand sourire en disant : << Je termine dans cinq minutes ! >>

Nous la laissons vaquer à ses occupations. Quoi que nous fassions, je trimballe toujours le petit sac à dos. Il contient nos papiers, nos liquidités et les minis tampons pour Clémentine. Il n'y a donc aucun risque de se faire dépouiller. Nous réunissons nos affaires. Les valises sont prêtes. Seules nos affaires de toilettes sur le lit. Il faudra avoir quitté la chambre pour midi. La salle de bain est presque aussi grande que la nôtre. Il y a un jacuzzi. une baignoire ronde à bulles et à jets d'eau. Nous nous mettons à poils pendant que les robinets la remplissent.

La dame du ménage est partie. Nous l'avons prévenu de notre intention d'utiliser encore la salle d'eau. << Pas de souci, je reviens après votre départ ! >> a t-elle précisé. La baignoire à jacuzzi est vaste. Tous les trois, en frottant nos pieds les uns contre les autres, le cul, les croupions et mes couilles massés par les bulles dont Estelle s'amuse à régler la puissance. Nous rions comme des fous. Nous faisons le bilan de ce séjour Suisse. Nul doute que nous y reviendrons au moins pour une semaine. << À la Toussaint. D'accord ? >> propose Clémentine.

Je trouve la suggestion parfaite. Estelle aussi. Qu'il est agréable de traîner dans cette vaste baignoire ronde. Des bulles jaillissant du bas qui nous poussent vers le haut. Des bulles jaillissant derrière nous, nous propulsent en avant. En fonction des réglages d'Estelle. << On a un jacuzzi à la maison mais plus petit ! >> précise t-elle. Avec Clémentine nous avons déjà évoqué la possibilité de faire installer un jacuzzi dans notre salle de bain. C'est à étudier une nouvelle fois. << Faites gaffe, on ne fait plus rien que de rester dedans. C'est si bon ! >> lance Estelle.

Il est dix heures trente quand nous nous essuyons. Clémentine prétend que les jets de bulles agissent à la manière d'un massage. Elle ne ressent plus que cette légère congestion du bas ventre. Nous nous habillons des mêmes vêtements. Nous laissons la chambre pour reprendre l'ascenseur. Nous quittons l'hôtel pour une dernière promenade dans cette partie de Genève. Tous les magasins sont ouverts. Ici le dimanche ressemble à tous les autres jours de la semaine. Avec peut-être encore davantage de gens dans les rues. Il y a un beau soleil.

La température extérieure est de 22°. On a presque trop chaud dans nos sweats que nous retirons pour rester en T-shirt. Nous longeons la rue Mont Blanc pour prendre la partie piétonne du pont de l'île Rousseau. Il y a un nombre incroyable de vélos qui circulent partout. Voilà la Cathédrale Saint-Pierre. Un édifice néo Gothique absolument magnifique. Bien évidemment, c'est dans les recoins qu'Estelle en profite. << Je te sors la bite. On parie ! >> murmure t-elle alors que nous croisons des groupes de touristes. Clémentine rajoute : << Arrête de déconner ! >>

<< J'aime ! >> s'écrie Estelle qui nous entraîne derrière le transept. Il y a là du matériel. Un échelle, des seaux, des produits d'entretiens. Personne ne vient par là. Il y a une allée circulaire donnant sur une dizaine de chapelles. Chacune dédiée à une divinité. Dans les édifices Calvinistes aucune statuaire, aucune représentation du divin. C'est un peu austère mais infiniment moins oppressant. C'est là qu'Estelle s'accroupit devant moi. Clémentine me ceinture de ses bras autour de ma taille. Ses lèvres dans ma nuque. Estelle ouvre ma braguette.

Je suis mort de trouille car nous entendons le murmure incessant des voix des nombreux visiteurs. C'est d'autant plus angoissant que n'importe qui peut faire comme nous. Gravir les marches, contourner la stèle des prêches et nous découvrir là. Estelle maintient son équilibre en se tenant aux passants de mon Levis. Ma bite dans la bouche, elle me fixe avec un regard de défi. Elle cesse pour murmurer : << Gagné ! >>. Je l'aide à se redresser. J'ai le réflexe de vouloir remballer quand Clémentine fait de même. Estelle me ceinture fermement. Prisonnier.

Je me fais sucer quelques instants une nouvelle fois. Je bande mou. L'angoisse me gagne un peu plus. Clémentine qui, tout en pompant, me fixe de son regard amusé. Mutine. Je la force à cesser car des voix résonnent de plus en plus près. À peine s'est-elle redressée qu'une voix féminine lance : << Excuse me. I did not want ! >>. Heureusement que cette femme me voit de dos. J'imagine un attentat à la pudeur caractérisé dans une cathédrale de Genève. Un scandale national dans un pays où les faits divers restent les chats renversés par un vélo.

Je remballe en disant : << C'est un avertissement. On arrête de déconner ! >>. Estelle s'écrie : << J'ai gagné ! >>. Je réponds : << Je n'ai rien parié ! >>. Nous quittons la cathédrale pour reprendre le pont. Le ciel est bleu et se reflète dans les eaux du lac. Derrière nous les hauts sommets des Alpes. Devant nous les sommets du Jura. À droite l'immensité du lac. À gauche cette ville où nous aimerions encore flâner un peu. Il est midi. Notre table 11 nous attend. Nous choisissons une "Charbonnade à la fondue". Du poisson du lac grillé au feu de bois.

Accompagné dune fondue aux fromages Suisses. C'est tellement bon que ça en donne le vertige. Dommage, nous ne pouvons pas traîner. Nous récupérons nos vêtements propres au pressing de l'hôtel. Je règle le solde de notre location. << Hallucinant ! >> murmure Estelle. Nous récupérons nos valises à l'accueil. Notre taxi arrive pile pour 13 h30. Direction l'aéroport. Notre avion décolle à 14 h30. Estelle, morte de trouille comme à chaque fois que l'appareil quitte le sol. Je suis entre mes deux anges sous la bienveillance d'une belle hôtesse d'Air France.

Le voyage se fait sans escale et se déroule sans encombre. Ce qui est normal puisque nous ne l'avons pas emmené avec nous. Vol direct qui nous fait atterrir à 16 h15. Michèle et Yvan nous attendent dans le hall. Les parents d'Estelle nous accueillent comme des membres de la famille. Nous récupérons les bagages. Estelle à ma gauche, Clémentine à ma droite, installés sur la banquette arrière, nous racontons notre séjour. Yvan conduit comme moi. Lentement. Estelle, caresse son cou et ses joues avec ses mains. Comme elle le fait avec moi quand je conduis.

Quarante cinq kilomètres et nous voilà de retour sous un chaud soleil. Enfin. Michèle et Yvan ne veulent pas trop s'attarder. Aussi ils déclinent notre invitation à prendre le thé. Estelle les rejoindra ce soir pour 22 h. Nous retrouvons notre grande demeure avec le plaisir habituel du retour. Nous avons pour principe de défaire nos valises immédiatement à l'arrivée. C'est rapide. Il fait presque trop chaud partout dans la maison. Nous avions oublié de régler le thermostat. C'est dans la véranda, baies vitrées ouvertes, que nous prenons le thé.

Une collation où nous revenons sur les principaux évènements de ce séjour Suisse. << À refaire absolument ! >> lance Clémentine. Vautrés dans le canapé de la véranda nous savourons autant l'instant que les crêpes dentelles sèches que nous adorons tremper dans le thé au jasmin bouillant. Nous bavardons. Estelle joue avec ma queue. Je bande mou. Heureusement car elle me la tord dans tous les sens. Il est dix huit heures trente. Pour ce soir, ce sera spaghettis, filets de lotte, parmesan et concombre en entrée. Le dernier est d'ailleurs tout mollasse.

La préparation est rapide. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos souvenirs tous frais. << J'aime te voir paniqué quand je t'extrais la queue dans les lieux publics ! >> dit Estelle en se levant pour mimer une masturbation masculine. La fatigue du voyage commence à se faire sentir. La vaisselle. Je mets mes dernières forces à baiser Estelle sur le bureau du salon. Sous le regard concupiscent de Clémentine qui se masturbe en nous observant. En nous posant des questions. L'orgasme d'Estelle est tellurique. Il est déjà 21 h 45.

Bonne nuit à toutes les coquines qui aiment retrouver leurs petites habitudes au retour des vacances. Se faire sucer le clitoris sous les draps. Sucer de la bite avant de s'endormir tout contre leur coquin...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 11 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2258 -



La crème pâtissière vanillée

Hier matin, lundi, c'est Vivaldi qui nous tire du sommeil. Clémentine tenait à être réveillée par une des nombreuses applications proposant des extraits de "grandes musiques". Elle a beaucoup apprécié cette formule lors de notre récent séjour Suisse. Elle se blottit contre moi pour chuchoter d'incompréhensibles paroles. Quand elle n'a pas émergé complètement cela tient davantage du borborygme. Nous rions alors qu'elle se blottit contre moi. Saisissant mon érection naturelle pour rajouter, distinctement cette fois : << Même plus mal. C'est super ! >>

Elle fait évidemment allusion au troisième jours de ses "petits machins". Quelques bisous, quelques papouilles. Nous nous précipitons aux toilettes. Je l'y laisse seule par aller dans la salle de bain. Clémentine me rejoint pour enfiler son legging de lycra noir, son sweat de lycra rouge, comme moi. Morts de faim, nous dévalons les escaliers jusque dans la cuisine. Pendant que Clémentine fait le café, je presse les oranges, je pèle les kiwis. La brioche a décongelée. Les deux parts que je coupe retrouvent un peu de leur moelleux dans le four à micros ondes.

Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan définitif de ces quatre jours à Genève. << J'ai adoré. La Suisse, vraiment, que c'est agréable ! >> précise Clémentine. Nous mangeons de bon appétit. La grosse miche de pain aussi a bien décongelé. Nous avons de quoi tenir jusqu'à nos livraisons, samedi prochain. Six heures vingt cinq. Nous remontons pour nous offrir notre heure d'entraînement. Elle est intense. Les échauffements de l'aérobic et du jogging sur tapis roulants. Les exercices au sol, pompes, abdos avant les charges additionnelles. Puis les étirements d'un stretching hâtif. La douche. Je descends le premier pour aller préparer la voiture. Le ciel est voilé mais clair et lumineux.

Presque sept heures quarante cinq. La température extérieure est de 14°. Clémentine vient me rejoindre vêtue de son blouson de cuir brun assorti à ses bottines brunes. Son levis, une écharpe crème assortie à son béret. Un dernier bisou. Je regarde l'auto monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Je rentre au chaud pour faire notre vaisselle, notre lit. Dans l'atelier il fait bien agréable. Les radiateurs de la maison distillent leurs douces chaleurs. Je ne vais pas faire fonctionner la cheminée. Une toile vierge est posée sur le chevalet.

Je vais procéder au dessin préparatoire d'un tout petit paysage. D'après une photo prise près du vieux moulin lors d'une de nos randonnées. Je suis rapidement absorbé dans mon travail. Je prends une fois encore conscience que je devrais dessiner plus souvent. Jadis, jeune homme, j'avais toujours un carnet à croquis et un crayon avec moi. Je suis plongé dans mes introspections lorsque la musique imbécile de mon téléphone retentit. Il est posé sur la petite desserte sur ma droite. En maugréant je m'en saisis. Quelle surprise. C'est l'imprimeur.

J'apprends que les quarante ouvrages commandés sont disponibles, prêts à êtres livrés. Je propose de venir les récupérer cet après-midi. C'est conclu ainsi. Je serai là pour 14 h30. Je raccroche pour reprendre mon dessin que je termine pour onze heures. Dans le petit récipient en demi sphère je prépare le mélange acrylique, "terre de Sienne" et eau. Avec un pinceau large je recouvre mon dessin préparatoire de trois couches croisées. Chacune séchée au sèche-cheveux. Le dessin ressort parfaitement. Je me mets à la peinture dès demain matin. Réjouis.

Je quitte l'atelier pour la cuisine. Je réchauffe le reste de spaghettis. Pendant que rissole le filet de flétan, je prépare l'assaisonnement d'une salade de carottes. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission André Bercoff reçoit un économiste. Christophe Plassard, député "Horizon" de la Charente Maritime, propose de mobiliser les économies des français pour financer l'effort de guerre. C'est la consternation parmi les autres invités dont l'un s'écrie : << Ces ordures nous auront imposé toutes les saloperies ! Ils en sont arrivés là ! >>. Sur Sud Radio pas de censures.

Ma première réaction est l'hilarité. Même si la presque totalité de mon argent est en Écosse, mon pays, je ne peux m'empêcher de penser que, peut-être, pour une première fois, ces fameux "Français" dont parle tant les politiciens, sauront réagir avec la violence nécessaire aux violences qui leurs sont faites tous les jours. Légitime défense. Peut-être. Ils sont tellement veaux, bœufs et léthargiques qu'ils se laisseront dépouiller. Je prépare mentalement la surprise du repas de ce soir. Ce seront des bouchées à la reine avec des coquillettes. Clémentine et Julie adorent.

J'ai tout prévu depuis ce matin en sortant le nécessaire du congélateur. J'émince un pavé de saumon. Je le fais revenir à la poêle avec des champignons, de l'ail, de l'oignon. Je concocte la Béchamel en y rajoutant le délicieux gruyère Suisse finement râpé. Nous en avons ramené de l'authentique de Genève. Ainsi que du chocolat fabriqué par un véritable artisan chocolatier. Je rajoute le contenu de la poêle en remuant afin de rendre le mélange homogène. J'égoutte les coquillettes. Je pose les quatre grosses bouchées à la reine dans le plat en terre cuite.

Je les cale avec les coquillettes. Je remplis les quatre bouchées à la reine de cette savoureuse garniture. Je recouvre le tout du reste de gruyère râpé, de graines de sésame grillé. Onze cerneaux de noix. De la chapelure. Le plat au four électrique pour une lente et longue cuissons à 160°. La vaisselle. Je monte me laver les dents en sifflotant. La sérénité en sachant que pour ce soir la surprise est prête. Pressé d'aller me dégourdir les jambes je dévale les escaliers. La température extérieure est de 22°. Je suis en chemises à carreaux, Levis, baskets.

Il y a quelques nuage dans un ciel principalement bleu. Le soleil est radieux lorsqu'il parvient à briller entre eux. Je vais jusqu'à la rivière. Les canards cancanent. Les poules d'eau, les colverts entourés d'une myriade de petits, virevoltent sur l'eau. Tout est vert. Les arbres ont retrouvé leurs habits d'été. Je remonte afin de sortir la voiture du garage. Il va être quatorze heures. La surprise va être double ce soir pour Clémentine. Elle va trouver les vingt exemplaires de la première version de sa thèse en rentrant de cours. Je m'en réjouis. Elle sera contente.

J'enfile une simple veste. Me voilà en route. Il y a une vingtaine de kilomètres jusqu'à la zone industrielle où exerce l'imprimeur. Je gare l'auto sur le parking. Une jeune femme m'accueille dans son bureau. Il y a deux cartons. Chacun contient vingt ouvrages. Un carton pour Clémentine, l'autre pour Estelle. Je règle le solde. Un jeune employé est chargé d'emmener les cartons jusqu'à ma voiture. Pour lui éviter deux voyages, j'en prend un. Me voilà sur la route du retour. J'en profite pour m'arrêter dans une pâtisserie. Pour ce soir des "mille feuilles".

Il est presque seize heures quand je suis de retour. Le ciel s'est partiellement couvert. Il va tourner à l'orage. Je rentre les deux cartons. C'est lourd vingt bouquins. Je mets le dessert du soir dans le bas du réfrigérateur. Je sors les vingt livres destinés à Clémentine sur sa table de travail. À côté de son ordinateur. Ce sont des livres brochés dont la couverture est carmin. Sa couleur préférée. Le titre et son nom en lettres d'or. C'est du plus bel effet. Je suis fébrile et impatient à l'idée de sa réaction. Ceux d'Estelle restent dans le carton pour demain soir.

Je m'installe dans le fauteuil à bascule en plongeant dans la lecture d'un ouvrage consacré à l'Art médiéval. Il est 17 h30 quand Clémentine rentre de cours. On entend le bruit du tonnerre au loin. Le ciel s'est assombrit. En déposant son cartable sur la table elle découvre les livres. << Julien ! >> s'exclame t-elle en saisissant le premier sur la pile. Elle le feuillette en disant : << Avec toi, tout est toujours si facile ! >>. Elle se précipite pour s'assoir sur mes genoux. Elle feuillette sa création en lisant des passages à haute voix. Je la félicite pour ses écrits.

Même si je n'y comprends strictement rien en physique quantique, en mathématiques quantiques, c'est la chanson de ses mots qui m'enchante. Clémentine tourne son livre dans tous les sens, l'ouvre, le referme. << Merci Julien. Tu te rends compte qu'avec Estelle nous serons les deux seuls étudiants à proposer un livre à la présentation de nos thèses ! C'est fantastique ! >>. Elle me couvre le visage de bisous. Elle a encore du travail. Assise devant son ordinateur elle me raconte sa journée de cours, le repas du restaurant universitaire.

Je reste plongé dans la lecture de mon bouquin. Parfois je me lève pour la rejoindre. Debout derrière elle à lisser ses cheveux. << Même plus mal tu sais ! >> lance Clémentine en faisant allusion au dernier jour de ses règles. Il est 18 h30. Un léger bruit. La porte s'ouvre. Julie se précipite vers nous. Trois bises à Clémentine entrain de ranger ses affaires. Julie dépose ses trois bises sur mes lèvres. Rapide. Elle pose un tas de questions sur notre séjour à Genève. C'est Clémentine qui raconte. Julie est assise dans le vieux canapé à côté de Clémentine.

Julie fixe ma braguette ouverte tout en buvant les paroles de clémentine. Pas une seule fois elle n'ose soutenir mes regards pourtant insistants. Je sors ma queue. Je bande mou. Clémentine m'observe. Elles sont toutes les deux silencieuses. Mes mains sur les hanches, par petites contractions répétées des muscles fessiers, je fais bouger mon érection grandissante. << J'aime ! >> lance Julie. << Oui, c'est toujours génial ! >> rajoute Clémentine. Je bande à présent comme le dernier des salauds. Clémentine montre son livre à Julie admirative.

Je les rejoins à la table. Je découvre que Julie est placée contre un des coins. Juste entre ses cuisses. Elle y repose de tout son poids en feuilletant le bouquin. Magnifique. Je me masturbe. Elle fait mine de ne pas s'en rendre compte. Clémentine me fait un clin d'œil. Il commence à faire faim. Nous quittons l'atelier pour la cuisine. J'allume immédiatement le four pour réchauffer. Lorsqu'elles découvrent ce que j'ai préparé, elles inondent toutes les deux mes joues de bises en mitrailles. Julie mets les assiettes et les couverts en regardant mon "hélicoptère".

Clémentine fait de même en préparant l'assaisonnement de la salade de tomates. Je n'arrête pas de me masturber. Franchement. N'hésitant pas à changer de positions, à contourner la table pour être toujours en face de Julie. Elle finit par dire : << Ce comportement devra faire l'objet, le sujet de mon prochain film ! >>. Clémentine demande : << Développe ! >>. Julie répond : << Il faut que j'y réfléchisse d'abord ! >>. La sonnerie du four. C'est Julie qui enfile les maniques, qui s'accroupit, pour ouvrir la porte. Elle en tire les bouchées à la reine. Dorées à souhait.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur notre séjour Suisse. Julie nous raconte son week-end de serveuse. << Rien de particulier ! >> précise t-elle. Il n'y a pas toujours d'opportunités dans les toilettes hommes pour ses penchants et sa passion de voyeuse. Je me lève à plusieurs reprises pour agiter ma bite. Une fois vers Julie, une fois vers Clémentine. J'adore leurs regards. Comme si c'était une première fois. La vaisselle. C'est au salon qu'elles découvrent toutes les deux la surprise du dessert. Les mille feuilles que j'emmène avec le thé fumant.

Installée dans le fauteuil qui nous fait face, Julie regarde Clémentine jouer avec ma queue tout en bavardant. Avec la petite cuillère à moka Clémentine dépose de la crème pâtissière sur l'extrémité du prépuce. Elle tire un peu la peau afin d'en maculer le méat. << Tu viens goûter ? >> demande t-elle à Julie que nous voyons hésitante. Prête à bondir. Elle évalue la distance. L'endroit où se mettre à genoux entre mes jambes écartées. Finalement, après une bonne minute de silence, elle lance : << Je dois partir d'ici une demi heure. C'est trop court. Non ! >>

Bonne nuit à toutes les coquines qui vont se régaler dune bite à la "crème pâtissière" sous les draps. Avant de plonger dans un profond sommeil...

Julien



Classe

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C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Classe - 12 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2259 -



Une belle surprise pour Estelle

Hier matin, mardi, il est presque six heures quand Wolfgang Amadeus Mozart nous réveille de son Requiem en ré mineur. Clémentine se blottit encore plus fort contre moi en murmurant : << J'aime Ludwig van Mozart ! >>. Nous rions de bon cœur en nous offrant quelques papouilles. Des bisous. Nous nous précipitons aux toilettes. << Terminé ! >> lance Clémentine faisant allusion à ses "petits machins". Nous nous vêtons de nos tenues de gym dans la salle de bain. Mort de faim nous dévalons les escaliers jusque dans la cuisine. Il y fait agréable.

Avec le redoux de ces deux derniers jours les radiateurs n'ont aucune peine à réchauffer la maison. Clémentine fait le café. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Il suffit de réchauffer le reste de brioche au four à micros ondes pour en retrouver le moelleux, la saveur. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée avec Julie. Ses attitudes, son comportement qui nous amusent beaucoup. << C'est typique des vraies vicieuses. Regarde, moi par exemple ! >> lance Clémentine en venant terminer sa tartine de miel assise sur mes genoux.

Rires. Il est 6 h25. Nous remontons prestement pour aller nous livrer à un entraînement intensif. Les mises en conditions de l'aérobic, du jogging sur tapis roulants. Les exercices au sol. Les charges additionnelles. Les étirements d'un superbe retour au calme avant la douche. Je descends le premier pour aller sortir la voiture du garage. La température extérieure est de 16°. Le ciel est presque entièrement bleu. Il n'est pas loin de 7 h45. Clémentine vient me rejoindre vêtue de son blouson de cuir noir, son Levis, ses bottines noires. Une écharpe mauve légère.

Un dernier bisou. Je la regarde partir. Je rentre faire notre vaisselle, notre lit avant de passer dans l'atelier. Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. J'attaque ce matin le "paysage au moulin" dont j'ai fait le dessin lundi. Je peins dans une véritable allégresse qui me fait pousser des cris surréalistes. La matinée passe tellement vite qu'il est rapidement midi. Je quitte la grande pièce pour la cuisine. Je réchauffe la quatrième bouchée à la reine de la soirée. Accompagnée d'une salade de tomates dont je fais l'assaisonnement.

Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission, avec son invité, André Bercoff revient sur le scandale de ce fameux "fond Marianne" créé après l'assassinat de Samuel Paty par Marianne Shiappa. Plus de deux millions d'euros récupérés en quelques mois pour soi-disant financer des associations de lutte contre les discriminations. C'est fort louable en soi. Seulement voilà, quatre vingt mille euros ont été détournés au profit de la Conpsiracy Watch, émanation de fondations pilotées par George Soros et Bill Gates. Deux criminels "légitimes" et "autorisés".

Je prépare mentalement les ingrédients de ma surprise de ce soir. J'opte pour une tourte aux brocolis selon la recette de Juliette mercredi dernier. Je vais la préparer en y mettant une touche personnelle. J'étale les deux tiers d'une belle pâte feuilletée dans un grand plat à tarte aux bords hauts. Je coupe deux magnifiques brocolis que je lave à l'eau vinaigrée avant de les ébouillanter cinq minutes à l'autocuiseur. Je prépare un flan. Un mélange d'œuf, de fromage blanc, de lait de soja et de Parmesan finement râpé. Presque de la poudre. C'est mon "truc".

J'égoutte les brocolis pour les déposer sur la pâte feuilletée. Je verse le flan. Je dispose de fines lamelles de Morbier entrecroisées sur le tout. Je recouvre du dernier tiers de pâte feuilletée. Je badigeonne le reste du mélange. Je saupoudre de graines de sésame grillé. Au four électrique pour une longue et douce cuisson à 160°. La vaisselle. Je monte me laver les dents. Pressé d'aller me dégourdir les jambes je dévale les escaliers. Il fait vraiment beau. Il y a bien quelques nuages mais le soleil reste le grand vainqueur de cette journée magnifique. Il y a 24°.

J'ai trop chaud dans ma chemise à carreaux. Je vais jusqu'à la rivière. Le plaisir de revoir nos amis à plumes virevolter sur l'eau. Il est 13 h45 quand je suis confortablement installé devant mon chevalet. C'est un format 4P (33 x 22 cm). J'administre à ce paysage le traitement hyper réaliste. En respectant scrupuleusement la photographie punaisée sur le montant du support. Avec la technique hyper réaliste il est impératif de peindre sans rajouter le moindre effet intime. Se détacher de tout aspect émotionnel. Passionnel. Sinon c'est le parfait ratage.

L'après-midi passe aussi vite que la matinée. Il est 17 h30 quand Clémentine rentre de cours. Elle pose son sac sur la table avant de se précipiter vers moi. À califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, elle me raconte sa journée. Le menu du restaurant universitaire. Elle a encore du travail. Assise devant son ordinateur, entourée de ses notes, elle revient sur notre séjour en Suisse. Un séjour bien trop court. Je propose de récidiver aux vacances de la Toussaint. Au moins dix jours. La suggestion la ravie. Revoir Genève, le lac.

<< Ras-le-bol ! >> lance t-elle en se levant d'un bond. Il est 18 h30. Je nettoie la palette, les pinceaux. Clémentine vient me rejoindre devant le petit lavabo de l'atelier. Elle me tient la bite pour en diriger les jets pendant que je me lave les mains. En imitant l'accent Corse de Juliette elle me fait rire. Et quand je ris en pissant, ça gicle un peu n'importe comment. C'est notre rituel de fin d'après-midi. Clémentine aime sucer un peu dès la dernière goutte secouée. Je caresse un peu ses cheveux avant de l'aider à garder son équilibre en se redressant.

Je la soulève. Les jambes enserrées autour de ma taille, elle couvre mon visage de bisous. Je l'emmène. Nous sortons de l'atelier pour aller jusqu'au hall d'entrée. Je descends les marches du perron. Nous voilà dans le jardin, caressés par la douceur d'une fin d'après-midi fort agréable. Je la dépose au sol. Clémentine me saisit par la queue pour m'entraîner dans le jardin. Elle revient sur l'immense satisfaction d'être "affutée" pour les épreuves de son Doctorat. Les partiels commencent mardi prochain 30 mai. C'est un Doctorat en "blanc". Un test.

Un principe qui permettra de corriger les erreurs, rectifier le tir pour le Doctorat réel de l'an prochain. Tout cela excite considérablement Clémentine qui m'en parle avec passion. Tout en jouant avec mon sexe. Voilà le Kangoo blanc qui descend lentement le chemin aux pavés auto bloquants. Estelle saute de son véhicule d'entreprise pour se précipiter vers nous. Elle me saute au cou en saisissant ma biroute molle. Je la soulève. Le même réflexe que Clémentine. Enserrer ma taille de ses jambes. Elles ont passé la journée ensemble sur les bancs de la fac.

Il est 18 h50. Morts de faim nous rentrons. Quand elles découvrent ce qu'il y a dans le four que j'allume, j'ai droit à une avalanche de bisous. Estelle ne lâche pas mon chibre. Clémentine fait l'assaisonnement d'une salade d'endives. Estelle met les assiettes et les couverts. Elle aussi se réjouit à l'idée de passer une dizaine de jours à Genève pendant les vacances de la Toussaint. << Put-Hein c'est encore loin. Il y a deux mois en Écosse d'abord ! >> s'écrie t-elle. << C'est bien de se projeter dans l'avenir ! >> s'exclame Clémentine. Je partage.

La sonnerie du four. Cessant de malaxer ma queue, Estelle enfile ses maniques pour s'accroupir devant le four. Dans le reflet de la vitre elle observe mon "hélicoptère". Elle ouvre pour en tirer une superbe tourte, dorée, fumante, qui parfume immédiatement toute la grande pièce. Nous mangeons de bon appétit tout en évoquant nos prochaines vacances en Écosse. << C'est dans quarante jours ! >> précise Estelle qui se lève à plusieurs reprises pour mimer une masturbation masculine. Quand je me lève c'est pour faire "l'hélicoptère". Sous les applaudissements.

Nous ne traînons pas à table. Ma suggestion d'une soirée "baise sur bureau" est reçue avec un enthousiasme délirant. La vaisselle. Quand Estelle m'attrape par la bite pour m'entraîner la première au salon. C'est moi qui l'emmène dans l'atelier. Suivis de Clémentine dans la combine nous y pénétrons. << C'est baise sur la table alors ! >> lance Estelle avant de découvrir la pile d'une vingtaine de livres posés sur la table. Les couvertures mauves, sa couleur préférée, son nom et le titre de sa thèse frappés en lettres d'or. Elle en reste le souffle coupé.

Estelle saisit celui du dessus en s'écriant : << Julien ! >>. Elle feuillette. << C'est tellement merveilleux. Ma première vraie réalisation. C'est grâce à toi ! >> lance t-elle en me prenant dans ses bras. Je suis pétri d'émotion. Rien que pour ce sentiment j'aime à faire des surprises. Clémentine qui n'a rien révélé de la journée montre son livre. Elles comparent toutes les deux. << Put-Hein, présenter de vrais bouquins aux profs et au jury, c'est trop fort ! >> s'exclame Estelle. << On est certainement les seules du groupe ! >> dit Clémentine.

Estelle se penche, retire ses bottines, déboutonne son Levis pour le retirer en même temps que sa culotte. Il est 20 h30. Le crépuscule commence à assombrir l'atelier. Elle s'installe sur la grande table. << C'est froid au cul ! Viens vite ! >> lance t-elle alors que Clémentine se dessape pareillement. Je vais récupérer deux épais coussins en velours carmins sur le vieux canapé de l'atelier. Je rejoins mes deux anges qui se touchent, cuisses largement écartées, jambes relevées, juste en chaussettes et sweats. Ces deux merveilleuses coquines me sourient.

Je frotte mon sexe contre celui d'Estelle. Quelques instants. Je le frotte contre celui de Clémentine. Les odeurs de filles sont fortes et agissent sur mes sens comme des phéromones. << Tu me prépares pour demain soir ! >> lance Estelle qui fait allusion à la visite hebdomadaire de son parrain qui, depuis qu'elle a seize ans, vient la niquer à la maison. Je réponds : << Je vais te démonter Estelle ! >>. D'un coup de reins elle s'enfile toute la longueur de mon chibre en se mordillant la lèvre inférieure et en criant : << Oh oui ! Démonte moi ! >>

Je la baise à la hussarde, avec toute la délicatesse d'un lutteur ukrainien. Elle pousse de véritables hurlements d'extase. Je pousse de véritables mugissements d'ours des cavernes. Clémentine nous observe en se masturbant. Je quitte le fourreau d'Estelle pour enfoncer mon sabre dans celui de Clémentine. Elles se touchent tout le temps en étant pénétrées. Je les besogne comme elles aiment. À la manière d'un homme des bois en rut. Un "bigfoot" des profondes forêts américaines du Nord Ouest de la Californie. Clémentine se lève d'un bond pour fuir.

L'impérieux besoin de pisser. Nous n'avons pas prévu de cuvette dans l'atelier. C'est donc dans le seau à cendres, à côté de la cheminée, que nous observons l'orgasme pisseux de Clémentine. La pisse fait remonter de la poussière. Estelle connait un orgasme cataclysmique. Je suis exténué. Mes lombaires de quinquagénaire me rappellent qu'elles ont encore subi une épreuve ce soir. Clémentine, cambrée au-dessus du vieux seau, pousse de véritables hurlements en se tenant au montant de la cheminée. Demain, en peignant, me restera cette image sublime.

Il est 21 h45. Estelle devra nous laisser d'ici un quart d'heure. Je mets les vingt livres dans le carton pendant que les filles se rhabillent. << Jeudi soir, j'aurai mes "petits machins", je consacre la soirée entière à te sucer. Tu mérites bien quelques attentions ! >> lance Estelle. << Moi je me branle en vous regardant ! >> rajoute Clémentine qui se touche au travers le tissu de son Levis. Nous raccompagnons Estelle jusqu'à sa voiture. Je dépose le carton à l'arrière. Nous restons encore un peu assis avec elle dans l'auto. La séparation est difficile.

Bonne nuit à toutes les coquines qui vont vider les couilles de leur bienfaiteur sous les draps. Avant un bon sommeil réparateur...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Classe - 13 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2260 -



Juliette vient manger à la maison

C'est le concerto pour piano No 23 qui nous tire de nos profonds sommeils. Avec délicatesse. Il est cinq heures cinquante cinq hier matin, mercredi. Clémentine, en gémissant se serre encore plus fort contre moi. Elle saisit mon érection matinale en se frottant contre ma cuisse qu'elle enserre des siennes. Quelques bisous, quelques papouilles et nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous mettons nos tenues de sports. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café. Je presse les oranges. Je pèle les kiwis un peu mous.

Les premières tranches qu'éjecte le grille pain et nous prenons notre petit déjeuner. Clémentine revient sur la soirée baise dans l'atelier. << J'aime beaucoup baiser là. On devrait le faire plus souvent dans cette grande pièce ! >> dit elle. Nous mangeons de bon appétit en évoquant la venue de Juliette ce soir. C'est à notre tour de la recevoir. << Tu fais ton vicelard hein. Ça aussi j'adore ! >> lance Clémentine. Je promets de faire de mon mieux. Il est 6 h25. Nous remontons pour l'entraînement. Nous aimerions courir mais la température extérieure est de 6°.

Les échauffements de l'aérobic et du jogging sur tapis roulants. Les pompes, les abdos et autres exercices au sol nous préparent aux charges additionnelles. Les étirements du retour au calme avant la douche. Je descends le premier pour aller préparer la voiture. Le ciel est voilé. Il fait froid. Un vent de Nord Est contribue à cette baisse du thermomètre. Presque 7 h45. Clémentine vient me rejoindre dans son manteau noir, son Levis, ses bottines noires. Son écharpe crème assortie à son béret. Son élégance, ce matin encore, me fascine. Un bisou.

Je la regarde partir. Un dernier coucou. Je m'empresse de rentrer au chaud pour faire notre vaisselle, notre lit. Dans l'atelier j'allume un bon feu dans la cheminée. C'est surréaliste un 24 mai. Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je fixe ma loupe frontale autour de la tête. Je vais commencer aujourd'hui la succession des détails infimes qui font le charme d'une œuvre hyper réaliste. Je peins dans une sorte d'extase mystique. J'aime quand la bave sèche aux coins de mes lèves. J'aime résister quand elle se met à gratter.

La matinée passe ainsi. Il va être midi. Je mets deux bûches dans l'âtre avant de quitter l'atelier pour la cuisine. Il suffit de réchauffer les restes de la tourte aux brocolis. Accompagnés d'une salade de concombre. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. André Bercoff reçoit un essayiste. Il est une fois encore question des fripouilles de la Conspiracy Watch et de leurs propensions à dénoncer publiquement les gens qui affichent d'autres opinions, qui posent les questions qui fâchent en les traitants de complotistes. Bonnes méthodes scélérates.

C'est cette façon de traiter tous les opposants pour laquelle optent la plupart des gouvernements. Un accord tacite pour discréditer tout individu susceptible d'alerter les opinions. Je prépare mentalement la surprise de ce soir. Ce sera un gratin dauphinois revu et corrigé à ma manière. Je fais rissoler à feu doux des ronds de calmars encore congelés. Ça tire de la flotte que je verse dans l'évier. J'épluche, je lave et je coupe de belles pommes de terre en fines tranches. Je les dispose à la verticale comme autant de dominos. Je retourne aux calmars qui rissolent.

Je rajoute ail, oignons, persil, ciboulette. En fin de cuisson j'y verse un pot de crème fraîche. Dans un bol je prépare le flan. Du lait de soja, du fromage blanc et deux œufs. Poivre, sel, paprika, curcuma et un peu de moutarde à l'ancienne. Je mélange correctement avant de verser le tout sur les pommes de terre. Je recouvre de la garniture aux calmars. Une copieuse couche de gruyère Alpestre. Je saupoudre de graines de sésame grillé, de chapelure. Au four pour une lente et longue cuisson à 160°. Il me reste à faire la vaisselle. À monter me laver les dents.

Pressé d'aller faire quelques pas je dévale les escaliers. Il y a du soleil. Des nuages d'altitude. Mais l'obstiné vent du Nord Est gâche la fête en imposant 19°. Je fais le tour de la propriété. Il y a deux poules qui sont montées depuis la propriété de notre voisin, trois cent mètres plus bas. Elles ne sont pas farouches et viennent m'observer de plus près. Amusantes bestioles qui termineront un jour en complément d'un plat de frites du dimanche. Monsieur Bertrand et sa femme étant de farouches défenseurs des produits issus de leurs cultures et élevages.

Il est 13 h50. Je suis confortablement installé devant mon chevalet. Je peins animé des mêmes émotions que ce matin. Et l'après-midi passe tout aussi vite. Clémentine rentre de cours. Il est 17 h30. À califourchon sur mes genoux elle me raconte sa journée. Le menu du restaurant universitaire. Un éminent chercheur est venu donner une conférence l'après-midi. Elle a encore quelques notes prises à la hâte à mettre au propre. Elle en a enregistré et filmé des parties conséquentes. Mais à cause de la sonorité de l'amphithéâtre tout n'est pas parfaitement audible.

Assise devant son ordinateur elle tend l'oreille, décrypte. J'aime ces moments de travaux communs. Chacun plongé dans son labeur. << Là, je cesse tout. Sinon, je pète une durite ! >> s'écrie t-elle en se levant d'un bond. Il est 18 h30. Clémentine range ses affaires. Je nettoie la palette, les pinceaux. Si tout se passe bien j'aurai terminé mon "paysage au moulin" vendredi dans la matinée. Clémentine vient me rejoindre devant le petit lavabo de l'atelier. Tout en me racontant ses notes, elle me tient la bite pour en diriger les jets dans le trou du fond.

Nos rituels pisseux de fin d'après-midi nous amusent toujours considérablement. << Garde ta bite à l'air ! >> lance Clémentine en se redressant pour s'essuyer la bouche avec un mouchoir en papier. Parfois, je suis sournois. Je fais semblant d'avoir fini de pisser. Je lâche la dernière giclée dans sa bouche. Elle pousse un petit cri de surprise. Cette fois encore. Lorsque je la soulève pour la promener dans toute la grande pièce, elle rit aux éclats en me couvrant le visage de bises. C'est ainsi que Juliette nous découvre en entrant dans l'atelier. Sourire.

Nous sommes contents de nous revoir. Nous nous faisons des bises, les mains de Juliette dans les nôtres. Ce soir encore Juliette est terriblement sexy dans sa tenue d'écuyère. Son pantalon beige aussi moulant qu'un legging. Son gilet de coton brun qui enserre sa taille de guêpe. Ses hautes bottes de cuir noir. Ses longs cheveux d'un noir de jais attachés en une longue natte qui pend jusqu'au milieu de son dos. Elle s'installe sur ma chaise, devant le chevalet pour observer la toile en gestation. << On dirait une photo tellement c'est précis ! >> fait elle.

Clémentine, discrètement, me faisant un clin d'œil, mime une masturbation masculine. Comme toujours Juliette a fait mine de ne pas se rendre compte de ce qui pendait de ma braguette. Juliette rajoute : << J'économise. Je vous achète une toile dès septembre. J'aimerais bien un paysage comme celui-ci ! >>. Je suis juste derrière elle à me branler. Elle se tourne soudain pour dire : << Monsieur bite à l'air ! >>. Nous rigolons tous les trois comme des bossus. Juliette lance : << Et je vous fais une pipe en prime ! >>. Je m'approche un peu en l'agitant.

J'adore ce regard par en-dessous, sévère, lourd de reproches qu'elle m'adresse. Ce n'est qu'un jeu. Mais c'est sublime. Pour ne pas me laisser d'illusions, Juliette se redresse soudain pour se diriger vers la cheminée. << C'est génial d'avoir un bon feu chez soi ! >> dit elle. Nous la rejoignons. Je découvre qu'elle a sa main droite posée sur son sexe. Clémentine se blottit contre moi. Je bande comme le dernier des malotrus. << Branleur va ! >> lance Juliette qui se tourne franchement vers nous en mimant elle aussi une masturbation frénétique de mec.

Nous rions quand Clémentine également se met à m'imiter. << On se refait une "soirée branle" avant la soirée Gloryhole ? >> demande Juliette. << Oh oui, excellente idée ! >> s'écrie Clémentine qui se touche à présent pour de bon. Tous les trois, touchant nos sexes nous rions aux éclats. Il commence à faire faim. Nous quittons l'atelier pour la cuisine. J'allume immédiatement le four pour réchauffer la surprise qui ravit les deux coquines. J'ai droit à un déluge de bisous. Clémentine attrape ma queue avant que Juliette n'en ait l'initiative. Un peu par jalousie.

Juliette effleure mes lèvres des siennes. Elle me fixe de son regard perçant. Ses yeux noisettes qui plongent dans les miens alors que Clémentine, penchée en avant, me suce en gloussant. Cela ne dure pas. Juliette met les assiettes et les couverts. J'aide Clémentine à préparer l'assaisonnement de la salade de carottes. Juliette nous raconte un peu de son quotidien de chef d'entreprise. Les propriétaires de chevaux qui viennent récupérer leurs bêtes. Les relances par huissiers à tous ceux qui ne paient pas la pension de six mois de leurs équidés.

Elle a souvent la main entre ses cuisses tout en parlant de sujets qui n'ont strictement rien à voir avec sa sexualité débridée. C'est Clémentine qui pose les premières questions insidieuses et tendancieuses. << Baise samedi dernier ? >> demande t-elle. << Oui, pendant que vous étiez en Suisse, j'ai partouzé avec Pierre, Bernadette et le grand black de l'entreprise de nettoyage. C'était géant à quatre. Je crois bien que c'est la configuration que je préfère ! >> répond Juliette en se touchant. Je fais tournoyer mon Zob devant elle en l'écoutant.

La sonnerie du four. Juliette enfile les maniques pour s'accroupir devant la vitre fumée. C'est dans le reflet qu'elle peut me voir me branler derrière son dos. Une fois encore, juste avant d'ouvrir la porte, Juliette tourne la tête pour me fixer avec cette sévérité inquisitoriale. C'est sublime. J'en ai des décharges électriques le long de la colonne vertébrale. Juliette sort le plat fumant et doré pour le poser sur la table. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur les deux projets en commun. La nouvelle "soirée branle", la prochaine soirée Gloryhole en juin.

Les "soirées branles" sont d'exquis moments d'un plaisir raffiné. Nous en raffolons. Clémentine pose quelques questions précises quand à la soirée Gloryhole prévue pour le vendredi 23 juin. << En pleine dernière partie de mes partiels ! >> précise t-elle. << Ça va drôlement vous changer les idées car je vous réserve une belle surprise ! >> lance Juliette. Excité par cette conversation entre femmes partageant les mêmes vices, je joue avec ma queue sous la table. Bite dans la main gauche, fourchette dans la main droite. C'est un repas succulent.

La vaisselle. C'est au salon que nous dégustons la petite tarte aux poires confectionnée et ramenée par Juliette. Elle devra nous laisser pour 22 h. Il reste un peu plus d'une heure. Vautrée dans le fauteuil qui nous fait face, ses jambes posées sur les accoudoirs, tout en bavardant, elle regarde Clémentine jouer avec mon sexe. Moi je n'ai de yeux que pour cette auréole plus sombre qui n'arrête pas de grandir à l'endroit de sa chatte. Son index caressant la couture centrale de son pantalon. Cette couture qui sépare sa vulve en deux magnifiques petites bosses.

Ce sont les lèvres charnues de son sexe qu'elle malaxe entre son pouce et son index. Pourtant c'est avec un calme et une maîtrise totale que Juliette continue à raconter la dernière fellation qu'elle a prodigué à Robert, son vétérinaire. Nous écoutons avec intérêt. Quand une goutte de liquide séminal perle à l'extrémité de mon méat que Clémentine décalotte légèrement, elle se penche sur sa droite pour la récupérer. La sucer. << Pendant que Clémentine se régalera durant son Gloryhole, moi je me régalerai de la vôtre ! >> me fait Juliette. Avec un clin d'œil.

Bonne nuit à toutes les coquines excitées par une soirée troublante, du foutre, de la tarte aux poires et une bourgeoise bien vicelarde...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 14 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2261 -



Estelle, toute contente, vient nous rejoindre

Il est presque six heures, hier matin, jeudi. C'est le concerto pour piano No 1 de Chopin qui nous réveille. Clémentine, en gémissant, se blottit tout contre moi. Elle murmure d'incompréhensibles borborygmes. Nous rions en nous faisant des bisous, des papouilles. Il faut réunir toutes nos volontés pour nous lever. Nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous passons nos vêtements de gym. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant son rêve. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en écoutant.

Le grille pain éjecte les premières tranches que je beurre, que Clémentine couvre d'un miel crémeux. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée en compagnie de Juliette. Ses propositions d'une prochaine "soirée branle" et surtout de ce Gloryhole qu'elle organise pour le 23 juin. << Ça me dégoûte de plaisir un mois avant ! >> s'écrie Clémentine qui vient terminer sa tartine assise sur mes genoux. Nous mangeons de bon appétit en évoquant le départ pour l'Écosse le samedi premier juillet. Il est 6 h25. Nous remontons pour le sport.

Les échauffements aérobics, conjugués à ceux du jogging sur tapis roulants. Les exercices au sol principalement composés de différentes variantes d'abdos, de ciseaux arrières et avants, de pompes. Les charges additionnelles sur les machines aujourd'hui. Les étirements d'un stretching un peu bâclé concluent cette heure d'entraînement intense. La douche. Je redescends le premier pour aller sortir l'auto du garage. La température extérieure n'est que de 11°. Le ciel est bleu avec des nuages d'altitude. Presque 7 h45. Clémentine vient me rejoindre.

Vêtue de son blouson de cuir brun, de son Levis, de ses bottines brunes, de son écharpe crème autour du cou. Un dernier bisou. Je la regarde s'en aller. Je me dépêche de rentrer au chaud pour faire la vaisselle, le lit. Impatient de me livrer corps et âme à ma passion, je file dans l'atelier. Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je vais continuer le travail sur les infimes détails de mon "paysage au moulin". Je peins dans cette extraordinaire sérénité qui me fait pousser des cris insensés à l'idée des joies qui nous attendent.

Les heures passent à une vitesse folle. Il est midi lorsque je quitte l'atelier pour la cuisine. Il suffit de réchauffer le reste de gratin, de faire l'assaisonnement de la salade de tomates. J'en profite également pour préparer une belle pâte à pain avec de la farine complète et bio. J'y rajoute le jus d'une gousse d'ail pressée, du Parmesan râpé en poudre. Du sel, du poivre noir, du curcuma et du paprika. Tout cela donne à la pâte une saveur délicate. Je la pétri jusqu'à la sonnerie du four. Je la recouvre d'un linge dans son saladier. Pour les pizzas de ce soir.

Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission, avec ses invités, André Bercoff revient sur le fameux "Fond Marianne" et la manière scandaleuse dont les médias mainstreams tentent d'étouffer l'affaire, les détournements d'argent au profits de la Conspiracy Watch et d'autres obscures officines. En posant la question légitime : est-ce le cas à chaque collecte de fonds pour une "noble cause" ? Sont évoqués les milliards donnés à l'Ukraine pour sa guerre alors qu'une partie remplira les poches de Zelensky et de toute sa bande de voyous.

Je lave et je coupe de belles tomates, de gros champignons, du persil, de la ciboulette. Dans la poêle je fais revenir le tout à feux moyen sans cesser de remuer. En fin de cuisson je rajoute le reste de Parmesan que j'ai finement râpé jusqu'à le réduire en poudre. J'éteins la plaque. Je recouvre d'un couvercle. Voilà une excellente garniture de préparée. Je fais la vaisselle en écoutant une chanson de Tina Turner qui vient de s'éteindre à l'âge de 83 ans. Cette chanteuse extraordinaire mérite bien le petit bout d'émission que lui consacre André Bercoff.

Je monte me laver les dents. Pressé d'aller me dégourdir les jambes, je dévale les escaliers lorsque la musique imbécile de mon téléphone le fait vibrer dans ma poche. En sortant sous le soleil je décroche. Quelle surprise, c'est Julie. Elle s'excuse pour vendredi après-midi. Elle préfère consacrer chaque moment libre aux révisions de ses partiels. Sa Licence de Lettres Modernes l'accapare totalement. Je la rassure. Nous nous revoyons samedi matin pour le ménage et lundi soir devant un bon repas. Je lui souhaite courage. Nous nous saluons. Je raccroche.

Je vais jusqu'à la rivière. Le léger vent de Nord Est n'arrive pas à refroidir la douceur de cette magnifique journée de printemps. La température extérieure est de 24°. En remontant je sors le mobilier de jardin que je place à côté du bassin emplit d'une eau claire dans laquelle se reflètent quelques rares nuages blancs. J'installe la balancelle. Si cette météo persiste nous pourrons enfin prendre notre premier repas dans le jardin, à l'ombre des deux saules dont les branches trempent dans l'ondée. Quel plaisir que d'être caressé par le chaud soleil.

Il est 13 h50 quand je suis confortablement installé devant le chevalet. Je peins animé des mêmes sentiments que ce matin. Les heures défilent toutes aussi vite. Je sais qu'il est dix sept heures trente aux bruits que j'entends. Clémentine rentre de cours. Elle pose son sac sur la table pour se précipiter vers moi. À califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, elle me raconte sa journée. Le menu du restaurant universitaire. Je suis soulagé, il n'y avait pas "pizzas". Clémentine a encore ses notes à mettre au propre et surtout à revoir.

Tout en travaillant elle me raconte les appréhensions légitimes qui l'envahissent. Les partiels pour son Doctorat "blanc" commencent mardi de la semaine prochaine. 30 mai. Le week-end sera prolongé puisque le lundi de Pentecôte est férié. Je l'informe à propos de Julie qui ne vient pas vendredi après-midi. << Génial ! S'il fait beau on part à bicyclette. On se met quelque part dans l'herbe et je révise ! >> lance t-elle. Il est dix huit heures trente. << Put-Hein, j'arrête, je ne capte plus ! >> s'écrie t-elle en se levant. Je nettoie la palette, les pinceaux.

Clémentine me rejoint devant le petit lavabo de l'atelier. Pendant que je lave mes mains, elle me tient la bite pour en diriger les jets. << C'est superbe un week-end de trois jours ! >> fait elle en imitant l'accent Corse de Juliette. Ce qui me fait toujours rire. Et quand je ris elle doit doit redoubler d'attention car je pisse sans contrôle. Ce qui la fait rire également. Ce soir encore je fais semblant d'avoir lâché les dernières gouttes. Elle secoue bien avec attention avant de s'accroupir devant moi pour savourer les reliquats qu'il faut à présent pomper.

C'est là qu'en sournois je lâche la petite giclée. Ma machination de pervers fonctionne. À force, Clémentine n'est pas dupe. Elle glousse en riant. Je l'aide à garder son équilibre lorsqu'elle se redresse. << Je l'aime mon vicieux ! >> s'exclame t-elle en me prenant dans ses bras. Je la soulève pour la promener dans toute la grande pièce. Ses jambes autour de ma taille, ses bras autour de mon cou, elle mitraille mon visage de bisous. Du bruit. C'est Estelle qui apparaît dans l'encadrement de la porte. Elle se précipite, me fait des bises en choppant mon Zob.

<< Mon visa pour l'Écosse est arrivée ! >> s'écrie t-elle en sautillant autour de nous. Cette formalité nécessaire pour pouvoir entre au Royaume Uni inquiète toujours Estelle qui a peur de ne pas recevoir le document à temps. Avec les lenteurs de l'administration Française il vaut mieux rester prudent et s'y prendre dès janvier. << Cinq mois pour un visa ! Tu imagines un peu si c'est pour un passeport ! >> lance t-elle. Clémentine et moi sommes pacsés. Je suis citoyen Écossais. La double nationalité. Un simple passeport suffit. Une pièce d'identité.

Estelle joue avec ma queue molle qu'elle tord dans tous les sens. Elles ont passé la journée ensemble et reviennent sur quelques anecdotes particulières. Je caresse leurs nuques. << On mange chez mes parents lundi de Pentecôte ! >> fait Estelle. << On emmène le dessert ! >> dit Clémentine. Je rajoute : << Et ils sont invités dimanche prochain ! >>. Nous quittons l'atelier pour la cuisine. Quand elles découvrent la surprise préparée, elles me couvrent de bisous. Estelle travaille la pâte afin de la rendre plus onctueuse encore. Je réchauffe la garniture.

Clémentine prépare l'assaisonnement de la salade de concombre. Je râpe une grosse montagne de ce succulent gruyère Suisse. Les filles parlent des partiels qui les attendent mardi. Toutes les deux plutôt sereines devant cette nouvelle épreuve préparent les stratégies à mettre en œuvre pour que tout se passe dans les toutes meilleures conditions. Je leurs rappelle qu'avant les oraux devant le jury, nous allons préparer cette épreuve au préalable devant la caméra. Revoir l'ensemble, corriger des comportements. << Génial ! >> s'exclament t-elles.

Les pizzas sont dans le four électrique. Estelle met les assiettes, les couverts. Clémentine me tient la bite en revenant sur nos "répétitions" devant la caméra. << Ça va nous changer des tournages de films pornos ! >> lance Estelle. Nous en rigolons comme des bossus. La sonnerie du four. Estelle en tire les trois pizzas fumantes aux surfaces bouillonnantes comme des volcans. La quatrième pizza sera pour notre repas de demain, midi. Nous mangeons de bon appétit. << Pas de baise avec parrain hier soir. Mes "petits machins ! >> raconte Estelle.

<< Tu l'as sucé ? >> demande Clémentine. << Non, il n'est pas venu puisque je le préviens par SMS ! >> répond Estelle. Je dis : << Et bien ce soir je te suce le clitoris ! >>. Elle se lève pour mimer une masturbation masculine. Elle rajoute : << C'est génial. Cette fois j'ai juste un peu mal au ventre ! >>. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de ma taille, de mon cou, mes deux anges reviennent sur leurs doctorats "blancs". J'écoute car c'est passionnant de découvrir les stratégies toutes féminines et les ruses qui seront appliquées.

La vaisselle. Nous passons au salon. Estelle devra nous laisser pour 22 h. Il reste une heure et demi. Toutes les deux, vautrées dans le canapé, juste en chaussettes et en sweats, m'offrent leurs chattes. Je joue avec la petite ficelle blanche qui dépasse tout en suçant le clitoris d'Estelle. Je passe à celui de Clémentine. Géant, plein de petites surprises fromagères quand elle le décalotte. Je suis à genoux sur les épais coussins à savourer les jus de Clémentine. À devoir me contenter du petit bouton rose d'Estelle. Son orgasme lui fait oublier sa "peine".

Elle me repusse délicatement. Comme à son habitude, mains entre ses cuisses serrées, elle se couche sur le côté en haletant. Reprenant ses esprits. C'est là que je me redresse. Elle ne s'y attendait pas du tout. Je pénètre Clémentine qui ouvre de grands yeux. Ça rentre comme dans du beurre. En temps normal je reste immobile. Nous adorons baiser sans bouger. Mais là, je me comporte en homme de Néandertal. Poussant des mugissements cromagnonesques, je la baise avec la délicatesse d'un Sumo Japonais. Son orgasme pisseux mouille le parquet.

Bonne nuit à toutes les coquines qui adorent vider une queue dégoulinante sous les draps. En poussant de petits râles de dégustation avant de s'endormir, la bouche aux goûts de sperme, dans les bras de leur coquin...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 15 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2262 -



Vendredi. Juste Clémentine et moi...

Hier matin, vendredi, c'est le concerto pour clavecin de Vivaldi qui nous réveille. Il n'est pas tout à fait six heures. Le vendredi, Clémentine termine à midi. Ce qui a tendance à la rendre légèrement euphorique. Elle se blottit contre moi en saisissant ma tumescence. Elle me chevauche en me couvrant le visage de bisous, frottant son sexe sur mon érection naturelle. Des papouilles avant de nous précipiter aux toilettes. Dans la salle de bain nous mettons nos tenues de sports. Morts de faim nous dévalons les escaliers en nous tenant par la main.

Clémentine fait le café en me racontant son rêve. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en écoutant. Je suis rapidement plié de rire quand elle prend l'accent Corse de Juliette. Imitant ses tics verbaux, exagérant ses intonations. En me voyant rire ainsi, elle me saute au cou. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur le léchage de minous de la soirée et de la pénétration surprise qui s'en est suivie. Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme de l'après-midi. Partir à bicyclette. Trouver un coin. Clémentine doit réviser.

La température extérieure est de 14°. << On tente le jogging ? >> me demande Clémentine. Je réponds : << Soyons fous ! >>. Nous enfilons les K-ways. Ça nous manquait trop de courir le matin. Quelques mouvements d'échauffements où Clémentine fait des pitreries. C'est parti pour une heure de running. Il est 6 h20. Nous courons le long de la rivière. Au retour nous assistons à un splendide levé de soleil. Le ciel est entièrement bleu. C'est certain, une belle journée s'annonce. Enfin. La douche. Je redescends le premier pour préparer la voiture.

Clémentine vient me rejoindre dans sa veste de cuir noire, cintrée, sur un sweat bleu nuit. Son Levis, ses bottines noires. Une écharpe de soie carmin et légère. Un dernier bisou. Je regarde l'auto monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Je rentre. Je fais notre vaisselle, notre lit avant d'aller dans l'atelier. Confortablement installé devant mon chevalet je prépare les couleurs sur la palette. Sous l'emprise d'une certaine euphorie laissée par Clémentine je peins en chantonnant. "Le paysage au moulin" me plonge dans ma passion.

Il est onze heures trente quand j'achève cette toile au format 3P (27 x 19 cm). Je la pose sur le second chevalet, à l'abri d'un drap qui la protègera de la poussière durant le processus du séchage. J'en profite pour reprendre le portrait de Bernadette et de Pierre. Ce tableau de commande à présent parfaitement sec. Nous passerons le remettre à Juliette en début de soirée. Comme convenu. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je fais un peu de rangement dans l'atelier. Un petit coup d'aspirateur. Alignement nécessaire des tubes de peinture sur la desserte.

Il est presque midi. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Il suffit de réchauffer la quatrième pizza. Elle est immense. Je la coupe en deux pour la disposer sur les plaques du four électrique. Pendant ce temps je prépare l'assaisonnement de la salade d'endives. Nous arrivons à la fin des provisions en légumes. Nous serons livrés demain matin. Comme tous les samedis. Je mets les assiettes, les couverts. Il est midi trente cinq quand Clémentine rentre de cours. Elle me saute au cou en s'écriant : << Ensemble jusqu'à mardi matin ! >>. Se mettant à sautiller autour de moi.

Je la soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes, me couvrant le visage de bisous. C'est comme ça que je l'emmène aux toilettes. Le rituel pisseux, le lavage des mains. Elle m'entraîne précipitamment dans la cuisine car on entend la sonnerie du four. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. << Mardi on commence les partiels. On va tout faire à deux comme toujours, avec Estelle ! >> m'explique t-elle. Les épreuves du Doctorat "blanc" débutent le lundi 19 juin pour s'achever le jeudi 29. << Le dernier coup de collier ! >> précise t-elle.

Nous ne traînons pas. La vaisselle. Il fait vraiment trop beau. La température extérieure est de 24°. Nous montons nous laver les dents, nous mettre en tenues vélo. Clémentine est déconneuse et me fait rire. << C'est pour éviter de penser à mes partiels ! >> prétexte t-elle. Clémentine porte une de ses jupettes carmins plissées qui tombent à mi cuisses. Un T-shirt rouge. Ses baskets. Je porte un short de coton beige et un T-shirt gris clair. Mes baskets. Pressés de filer nous dévalons les escaliers. Dans mon petit sac à dos les affaires de Clémentine.

Un bouquin, un carnet de notes, nos téléphones, les barres de céréales. Dans celui de Clémentine un plaid léger, deux pommes. Nous sortons les bicyclettes du garage. Je vérifie la pression des pneus. 5,5 bars à l'avant, 5,5 bars à l'arrière. Un petit coup de burette pour huiler la chaîne. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. J'ouvre le cadenas à codes chiffrés du portillon sur la passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Cette fois nous prenons la direction du bourg. Contre un léger vent de Nord Est assez frais. Pas super.

Nous croisons quelques séniors cyclistes. Il y a cinq kilomètres par la piste cyclable jusqu'à la chapelle désacralisée. Il y a probablement une exposition ou un concert ce week-end car des gens s'affairent. Les coffres des voitures grand ouverts. Des tables et chaises pliantes posées contre le muret de l'enclos paroissiale. Il faut prendre à gauche. Le chemin qui mène aux pâturages. Une vision bucolique nous attend là. Près de la forêt, à côté de l'étang, le grand pré est peuplé de vaches. Il y en a une bonne trentaine à brouter sans se soucier de notre arrivée.

C'est là, à côté de l'étang que Clémentine déplie le plaid pour le poser dans l'herbe. Il est à peine 14 h15. Juste ce qu'il faut d'ombre, à l'abri du vent, nous nous installons. Clémentine s'allonge sur le dos, sa tête sur ma cuisse. Je caresse ses cheveux en l'écoutant me faire part de ses appréhensions quand aux épreuves qui l'attendent. Même si elle est parfaitement "affutée" pour les affronter, ses questionnement sont légitimes. C'est un Doctorat en "Blanc" qui n'a que valeur de test. Mais il est d'une importance capitale pour situer le niveau de l'étudiant.

Il y a des papillons blancs qui s'ébattent autour de nous. Il y en a parfois un qui se pose sur nous. Sur le genoux de Clémentine. Il se détache magnifiquement sur sa peau naturellement mate. Avec le soleil, quand elle bronze, la peau de Clémentine a des éclats dorés. C'est du plus bel effet. Elle retire sa culotte qu'elle fait tournoyer en s'asseyant en tailleur. Elle la pose sur ma tête en riant avant de tirer le livre, le carnet et le stylo du sac. Son téléphone posé à ses côtés en connexion Google. Je prends le petit livre que j'ai emmené. Quelques bisous.

Clémentine a cette capacité toute féminine de passer d'une activité à l'autre spontanément. Elle se plonge dans la lecture de son ouvrage, prenant des notes en lisant à haute voix le passage dont elle fait un succin résumé. Elle consulte les sites qui concernent le sujet étudié. Je m'allonge, le sac à dos faisant office d'oreiller sous ma tête. Dans cette ambiance bucolique je me plonge dans la lecture de l'étrange histoire de Peter Schlemihl, l'homme qui vendit son ombre au Diable. Une nouvelle écrite en 1813 et publiée en 1822 par Adelbert Von Chamisso.

Les gazouillis des oiseaux, le mugissement de quelques vaches qui se rapprochent pour nous observer, la cavalière qui passe à quelques dizaines de mètres, sur le chemin qui longe l'étang. Tout cela participe d'un moment tant attendu. Cet hiver qui n'en finissait plus. Parfois Clémentine s'extrait de ses concentrations pour me faire une bise. Parfois elle se relit à voix haute avant de s'exclamer : << Put Hein c'est nul faut que je change cette phrase ! >>. La lecture de mon livre en est agréablement perturbée. Le temps passe si vite quand on est bien.

Il est seize heures. Nous grignotons nos pommes. << Raconte-moi l'histoire de Peter Schlemock ! >> lance t-elle en glissant sa main dans mon short déboutonné. Dans mon slip pour jouer avec ma bite un peu moite. << Et si tu écrivais l'histoire de Julien Schledur qui vendit sa bite au Diable ? >> s'exclame t-elle. Nous rigolons comme des bossus en savourant une barre de céréales. Je glisse ma main entre ses cuisses. L'affolante exploration de son sexe moite lui aussi me procure une belle érection. << Mmhh, je constate que c'est dur ! >> fait elle.

Clémentine me fait tomber sur le dos pour me chevaucher. Elle frotte son sexe sur mon érection. Par chance, aucun insecte pour venir nous emmerder. En appui sur ses bras, accélérant son mouvement, elle me couvre le visage de bisous. << Bonjour Julien Schlebite ! >> dit elle en saisissant mon pale pour se l'empaler. C'est si soudain que je n'en prends conscience qu'une fois enfoncé. Ce n'est pas la position préférée de Clémentine. Ça peut même provoquer quelques douleurs. Mais là, soudainement excités comme nous le sommes, c'est si passionnant.

J'aime quand Clémentine ferme les yeux, penche sa tête jusqu'à avoir son menton posé sur le haut de sa poitrine. Tortillant du bassin pour trouver le meilleur angle. Les premiers murmures du plaisir qui nous envahit insidieusement. Elle ouvre les yeux pour me fixer de ce regard interrogateur qu'ont parfois les femmes dans ces instants de partage. C'est merveilleux. Personnellement j'adore cette position. Cela permet une liberté de mouvements à ma cavalière. Et en évoquant cette pensée, voilà justement la cavalière de tout à l'heure qui repasse par là.

<< Bonjour ! Excusez-moi ! >> lance la jeune femme toute confuse. Elle détourne la tête par pudeur. << Bonjour. On n'excuse plus personne. On donne des gages ! >> répond Clémentine trop heureuse d'être vue ainsi. La cavalière se met à rire sans s'arrêter avant de dire : << Amusez-vous bien. Bon après-midi ! >>. Nous cessons pour la regarder s'éloigner, fière et droite sur sa monture. Clémentine se retire. Quand elle reprend son livre, je reprends le mien. C'est merveilleux de s'offrir de petites pauses. Nous récidivons par un doux cunnilingus.

Nous aimerions bien nous faire surprendre une nouvelle fois par cette belle cavalière. Surtout quand Clémentine, couchée sur le coté, sa tête sur mon ventre, me taille une pipe aussi bucolique que le paysage qui nous entoure. Hélas pour nos libidos débridées, personne ne passe plus. Il est dix huit heures quand nous remballons nos affaires. 18 h30 quand nous revenons à la maison. Nous nous changeons. Levis, chemises crèmes, mocassins, vestes de coton noir et léger. Habillés tous les deux pareils pour aller passer la soirée dans un bon restaurant.

Sur la route nous nous arrêtons au haras pour remettre le tableau à Juliette. Elle est toute contente de nous revoir. << Je viendrais volontiers au restaurant avec vous ! >> lance t-elle dans sa tenue d'écuyère. Elle s'empresse de rajouter : << Mais ce soir j'ai du travail au bureau. Toute ma compta en retard ! >>. Nous la laissons. Il y a une vingtaine de bornes. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Notre choix se porte ce soir sur le restaurant de l'Étang. Nous voulons faire la bonne surprise de notre arrivée impromptue à Julie.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui aiment entraîner leur coquin dans un des cabinets des toilettes hommes pour s'y amuser...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 16 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2263 -



Un samedi matin très "classique"

Hier matin, samedi, il est aux environs de sept heures trente quand Clémentine me tire de mon sommeil. D'abord ses lèvres qui se collent dans mon cou, juste sous l'oreille. Sa cuisse droite qui se glisse sous les miennes. Sa cuisse gauche qui se pose sur mon érection naturelle. En se frottant contre ma hanche elle murmure des douceurs. Je fonds littéralement. Je passe mon bras autour de ses épaules pour la serrer fort contre moi. Bisous. L'impérieux besoin de pisser ne nous permet pas de résister plus longtemps. Nous nous précipitons aux toilettes.

Dans la salle de bain nous mettons nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra jaune. Morts de faim nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine. Clémentine fait le café en me racontant son rêve. Je presse les dernières oranges dont une fait un peu la gueule. Je pèle les derniers kiwis très mous. Le grille pain éjecte les premières tranches. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée au restaurant. Julie qui était toute contente et surprise de nous voir arriver. Par chance ils restaient deux tables. Dont l'une pour nous. Près de la fenêtre.

Nous mangeons de bon appétit en inventoriant les tâches de la matinée. << D'abord un bon jogging ! Tu as vu comme il fait beau dehors ! >> lance clémentine assise sur mes genoux pour savourer sa tartine de miel. Le thermomètre extérieur n'affiche que 14°. Mais nous avons tant attendu ces possibilités d'aller courir le long de la rivière. La vaisselle. Nous sortons dans la fraîcheur matinale. Il est presque huit heures. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Notre itinéraire préféré le long de la rivière sur quatre kilomètres dans un sens.

Il est neuf heures quand nous revenons. La Clio rouge de Julie est garée devant la maison d'amis. Quand nous rentrons, que nous montons pour prendre notre douche, nous entendons l'aspirateur quelque part à l'étage. Elle est entrain de faire notre chambre. Julie éteint l'appareil pour se précipiter vers nous. Trois bises sur nos lèvres. << C'était superbe de me faire la surprise en soirée ! >> lance t-elle. Nous la laissons à son ménage pour filer dans la salle de bain. Le shampoing du samedi matin. C'est un rituel auquel nous sacrifions avec bonheur.

Le sèche cheveux dans la main gauche, la brosse dans la main droite je coiffe Clémentine assise devant un des miroirs. Nous adorons ce moment où Clémentine me confie ses interrogations. Interrogations aujourd'hui liées aux partiels qui débutent mardi. J'écoute en la coiffant. Je partage ses longs cheveux noirs en trois parties pour les tresser en une natte qui pend jusqu'au milieu de son dos. Nous nous vêtons de nos Levis, de nos sweats de fin coton bleu. Les baskets. Au bas de l'escalier Julie qui passe l'aspirateur dans le couloir. On lui fait une bise.

La température extérieure monte vite sous ce ciel entièrement bleu et sous ce soleil rayonnant. Il y a 19° d'affichés. Nous sortons pour traverser le jardin. << On mange dehors à midi, ça te dit ? >> lance Clémentine. Je trouve la suggestion excellente. J'ai déjà sorti le mobilier de jardin en début de semaine. Avec la balancelle. Il suffit de retirer la bâche calée avec de gros poids en fonte. << Fais voir ! >> dit Clémentine en s'accroupissant devant moi. Elle ajuste mon Zob par dessus l'élastique du slip. Au moindre mouvement brusque il peut jaillir.

En riant elle précise : << Il faut savoir recevoir les jeunes femme vicieuses chez soi avec panache ! >>. Je suis plié de rire mais également extrêmement gêné. Voilà d'ailleurs la jeune femme vicieuse au volant de son utilitaire Mercedes blanc qui descend le chemin. Elle nous adresse le plus merveilleux sourire en sautant du véhicule. << Bonjour ! Alors ce séjour Suisse, c'était bien ? >> lance Danièle en nous tendant son poing que nous touchons des nôtres. Elle constate évidement que ma braguette est béante. Elle contourne la camionnette.

En tirant le premier cageot contenant les fruits et les légumes Danièle dit : << Il était temps, j'attendais avec impatience les beaux jours ! >>. En fixant ostensiblement ma braguette ouverte. Je saisis le lourd cageot pour le poser sur le banc en pierre contre le mur de la dépendance. Je reviens pour prendre le cageot contenant les fromages, les yaourts, les pots de crème fraîche, le beurre et les œufs. Dans l'effort ce qui devait arriver arriva. Comme l'avait prévu et préparé Clémentine, ma queue, comme mue par un ressort, jaillit de mon froc.

Danièle a soudain ce sourire équivoque et ce regard par en-dessous qu'ont les femmes "complices". Je la trouve belle ce matin. Ses cheveux courts, auburn, à la garçonne, son sweat gris et moulant, son pantalon beige, ses baskets. Danièle est de taille moyenne. Mariée, mère de famille. Avec son mari ils dirigent leur exploitation maraîchère. Ce qui n'empêche nullement que cette jeune femme gaie et optimiste prenne grand plaisir à vivre quelques aventures qui la sortent de la routine. Je crois bien qu'elle m'en est reconnaissante. Son clin d'œil troublant.

Lorsqu'elle tend le terminal pour que j'y introduise la carte de crédit, elle dit : << Vraiment, j'adore le retour de ces beaux jours. C'est fameux ! >>. Tout en se penchant sur sa gauche pendant que je fais le code. Elle regarde avec une ostentation délibérée. Je bande mou. Derrière Danièle, Clémentine aussi me fait un clin d'œil. Danièle rajoute pour lever mes derniers doutes : << Rassurez-vous, je suis aussi secrète qu'une pierre tombale ! Tout cela reste entre nous ! >>. Elle se met à rire avant de rajouter : << Si vous le voulez bien ! >>. Nous rions avec elle.

Danièle remonte dans son véhicule. En faisant la manœuvre de demi tour elle nous fait un nouveau clin d'œil. Cette fois, je saisis mon sexe pour l'agiter dans sa direction. Après tout, j'ai le "feu vert". Elle freine brusquement pour lever le pouce de sa main gauche avant de repartir. Un dernier signe amical une fois arrivée au portail, elle nous fait un sourire. << Tu vois, je le savais. Elle est membre du "Club" ! >> lance Clémentine qui saisit ma bite dure comme le bois. Nous savons que depuis la fenêtre de la cuisine, Julie, notre petite voyeuse vicelarde, est occupée à voir.

Je remballe avec difficulté. Juste à temps. Voilà le tube Citroën rénové de notre boulangère. Madame Marthe, hilare au volant, se gare derrière l'auto de Julie. Malgré sa corpulence cette dame saute du marche pieds avec une étonnante vitalité. << Bonjour ! Alors, la Suisse, c'est comment ? >> lance t-elle en faisant coulisser la porte latérale dans un affreux bruit de ferraille. Elle en tire le cageot contenant les deux grosses miches de pain complet, "Bio", les deux pâtes feuilletées, l'énorme brioche, un "chinois" au pudding, les bouchées à la reine.

Avec madame Marthe pas de jeux "troubles". Cette dame honorable n'est pas membre du "Club". Paiement par carte. Même commande pour samedi prochain, comme avec Danièle. Nous nous saluons. Notre boulangère s'en va vers bien d'autres livraisons. Nous prenons les cageots affreusement lourds pour contourner la maison. Descendre à la cave par l'escalier extérieur. Sur les étagères du cellier nous disposons les fruits, les légumes. Clémentine m'ouvre la braguette pendant que je mets une miche et une pâte feuilletée dans le congélateur. Bite à l'air.

J'en sors le paquet de moules, les sachets de haricots verts et de petits pois. << Je t'aime. J'adore quand tu fais ton pervers avec Danièle. Ça m'excite ! >> murmure Clémentine en me tordant le sexe dans tous les sens avant d'enfoncer sa langue dans ma bouche. Ce qui me fait instantanément bander comme le dernier des salauds. Nous remontons par l'escalier intérieur. Julie s'apprête à passer la serpillère dans la cuisine. << J'ai pris du retard parce que je vous ai regardé depuis la fenêtre ! C'était génial. J'adore quand vous faites "ça" ! >> dit elle.

Nous rangeons les produits frais dans le réfrigérateur. Julie, accroupie tout près de moi, scrute les mouvements que fait ma queue lorsque je me baisse, lorsque je me relève. Avec l'intérêt que mettrait une entomologiste observant au microscope. Je passe ma main sur sa tête en demandant : << Vous appréciez les "gros plans" ? >>. En riant, en se redressant, Julie répond : << J'adore tellement voir ! >>. Nous rions tous les trois aux éclats. Je mets les produits congelés sur le rebord de la fenêtre. Le paquet de moules, les sachets de haricots et de petits pois au soleil.

Avant de quitter la cuisine nous déposons chacun une bise sur le front de Julie. Au salon, assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Quatre messages. Celui de ma famille d'Édimbourg, impatiente de nous revoir dans un peu plus d'un mois. Le courriel de Juliette qui nous prose une "soirée branle" vendredi prochain. Le mail d'Estelle qui nous rejoint en début d'après-midi. Surprise énorme. Un message de Danièle qui nous fait part de l'immense plaisir que lui procure ses livraisons chez nous les samedis matins. C'est fabuleux.

Pendant que Clémentine répond je glisse deux billets dans l'enveloppe jaune. 50 € et 20 €. Le court mot de Clémentine que je signe du petit personnage facétieux de "Bitonio". Il est onze heures trente. Julie vient nous rejoindre. Debout devant le bureau, comme une écolière. << Vous voilà dans une belle maison bien propre ! >> dit elle. Clémentine se lève, contourne le bureau pour poser ses mains sur les épaules de Julie. << Merci ! >> dit elle. Je les rejoins pour tendre l'enveloppe à Julie. << Merci ! >> me fait elle à son tour. J'ai la bite toute mollasse.

Nous raccompagnons Julie jusqu'à sa voiture. Assise au volant, la vitre baissée, tristounette, elle nous confirme qu'elle ne pourra pas venir lundi soir. C'est une famille "pratiquante". Le lundi de Pentecôte revêt donc une signification particulière. Nous comprenons. << Je ne pourrai pas non plus venir vendredi après-midi. Je révise et j'ai mes partiels ! >> rajoute t-elle. Nous la rassurons. Clémentine me tient la bite. Je colle mes cuisses contre la portière. Ma queue dans l'habitacle, à quelques centimètres seulement du visage de Julie. Elle y dépose une bise.

En démarrant elle s'écrie : << Je dois me faire violence. J'ai tellement envie de rester avec vous ! >>. Nous la regardons partir. Arrivée en haut du chemin, au portail, elle souffle plein de baisers dans sa main vers nous. Un dernier coucou. Morts de faim nous nous précipitons dans la maison. La délicieuse odeur du magnolia répandue par les diffuseurs d'arômes que Julie allume toujours à la fin de son ménage. Je sors immédiatement avec les assiettes, les verres et les couverts. Clémentine me rejoint avec une cuvette, une éponge et une serviette.

Il faut d'abord nettoyer la table et les chaises en fer du jardin. C'est vite fait. Clémentine fait l'assaisonnement d'une magnifique laitue toute fraîche. Je prépare le bouillon des moules pendant que réchauffent dans le wok les haricots verts et les petits pois. C'est rapide. Nous mangeons de bon appétit. Notre premier repas de l'année dans le jardin. À l'ombre des deux saules dont les branches trempent dans l'eau du bassin. Il fait encore un peu frais sous les feuillages. Des papillons virevoltent. Un gros frelon, tel un hélicoptère, vient faire son petit tour d'inspection.

Qu'il est bon d'êtres installés là. Nous avons pris le soin de poser des dessus de chaises confortables sur le métal blanc et froid avant de nous assoir. Clémentine m'entraîne sur la banquette. Nous nous balançons en revenant sur nos aventures de la matinée. << Tu aimes être entouré de salopes ? >> me demande t-elle en jouant avec ma queue. Je réponds : << J'aime les salopes. Je m'ennuie tellement avec celles qui ne le sont pas. Mais tu restes ma préférée ! >>. Nous rigolons comme des bossus avant que Clémentine ne m'embrasse avec passion.

Nous débarrassons la table pour tout mettre sur un grand plateau. Il y a l'odeur des grillades qui monte depuis la propriété de nos voisins pourtant à plus de trois cent mètres en contrebas. C'est très agréable. Nous rentrons pour faire la vaisselle. Nous montons nous laver les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. À l'étage flottent les effluves de jasmin répandues par les diffuseurs d'arômes. << Qu'ils sont où les gens qui me manquent ! >>. C'est la voix d'Estelle qui entre dans la salle de bain. Posant son sac de sport.

Nous nous serrons tous les trois pour couvrir nos visages de baisers fougueux. C'est tellement bon d'êtres à nouveau ensemble. << Et jusqu'à lundi soir ! >> lance Estelle en saisissant mon chibre. << J'ai envie de faire ma salope quand mes règles sont finies ! >> s'écrie t-elle en sortant son pyjama de soie mauve du grand sac de sport. Sa paire de chaussettes, deux culottes. Nous nous changeons pour nos tenues vélo. Clémentine et Estelle en jupettes "tennis", T-shirts, baskets. Moi en short lycra, T-shirt, baskets. Nous dévalons les escaliers.

Dans le petit sac à dos que je porte, les affaires de Clémentine. Le livre de sa thèse, son carnet de notes, un plumier avec des stylos. La caméra, des barres de céréales. Estelle nous montre le contenu de son petit sac à dos identique. Elles vont consacrer l'après-midi aux premières révisions. Je sors le vélo d'Estelle de son kangoo. << Papa a tout vérifié ! >> précise t-elle. Nous sortons les nôtres du garage. Les bouteilles de jus de fruits fixées sur les cadres de nos bicyclettes. C'est parti. 330 m jusqu'à la rivière. La passerelle. 500 mètres jusqu'à la piste cyclable.

Nous retournons vers le bourg. Contre un vent de Nord Est qui nous poussera au retour. Il y a un peu plus de six kilomètres pour retrouver le bord de l'étang, les vaches dans leur pré et l'ombre des chênes où Clémentine déplie le plaid. Assises en tailleurs, Estelle et Clémentine tirent leurs affaires des sacs. J'ai moi aussi emmené mon livre. "L'étrange histoire de Peter Schlemhil", l'homme qui vendit son ombre au Diable. << Tu me le prêteras ? >> demande Estelle. Je m'allonge, tête sur le sac à dos en guise d'oreiller. J'entends les filles converser.

Dans ce cadre bucolique, il fait bon s'offrir de longs moments de quiétude. Quand Clémentine pose une question en lisant un extrait de la thèse d'Estelle, cette dernière répond du tac au tac. Quand c'est au tour d'Estelle, Clémentine fait de même. Je cesse souvent de lire pour écouter. Elles connaissent toutes les deux leurs écrits à la perfection. Capables de les développer. Parfois Estelle pose une main sur ma bosse. Machinalement elle palpe sans cesser de rester concentrée sur son travail. Des papillons blancs virevoltent tout autour de nous.

Quand je suis couché sur le ventre, plongé dans ma passionnante lecture. Estelle me palpe les fesses. Toujours en restant dans ses questions / réponses. Il est seize heures quand nous croquons dans nos belles pommes jaunes. Assis tous les trois en tailleurs. Entourés de livres, de carnets de notes et de feuilles sur lesquelles sont posés des stylos, des règles et les téléphones. L'accès à Internet est parfait. << Tu nous niques ce soir ? >> lance Estelle. << On a besoin de se changer les idées ! >> rajoute Clémentine en mettant sa main sur ma bosse.

Clémentine tire la petite caméra numérique du sac à dos. Elle me la tend en disant : << Tu nous filmes. Comme ça on peut voir nos réactions et nos expressions durant les réponses. Tu veux bien ? >>. C'est moi qui avait proposé ce principe. Aussi je suis content de pouvoir réaliser cette demande. Estelle glisse sa main dans mon short par la cuisse. Elle accède facilement au Zob en disant : << On commence par moi ! >>. Toutes les deux s'installent en respirant plusieurs fois profondément. Elles ont toutes les deux la natte sur l'épaule gauche.

Clémentine, tenant le livre de la thèse d'Estelle pose la première question. Je film Estelle qui répond. C'est amusant. Une demi heure avant que ce ne soit l'inverse. Je suis à genoux. Je me lève. Je tourne autour de celle qui répond, filmant en gros plan les expressions des visages. Elles pourront ainsi corriger certaines mimiques, supprimer ou améliorer les mouvements et réflexes faciaux. C'est passionnant. Il est dix sept heures trente. La même cavalière que hier qui passe. Elle a un regard à la fois étonné et amusé. Elle découvre que nous sommes cette fois à trois. << Bonjour ! >>.

Clémentine a déjà raconté à Estelle que nous nous étions fait surprendre au même endroit entrain de baiser. Clémentine me chevauchant. Sa jupette cachait toutefois la pénétration. Nous regardons la jeune femme s'éloigner, fière et très droite sur son cheval. << Je la connais de vue. C'est une bourge qui habite une des grandes villas à la sortie du bourg ! >> précise Estelle qui rajoute : << On fait pareil quand elle repasse. Mais c'est moi qui te chevauche ! >>. Nous rions de bon cœur à cette fort plaisante suggestion. Nous dégustons nos jus de fruits.

Mes deux anges ressentent le besoin d'arrêter les révisions. << On a fait du bon boulot ! >> précise Clémentine. Une demi heure à grignoter nos barres de céréales où les filles font le point en rangeant leurs affaires. C'est l'épisode pipi où je les tiens toutes les deux par la nuque afin de parfaire leurs équilibres. Je les lèche à grand coups de langues. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets contre le tronc moussu d'un grand chêne. Clémentine, accroupie dans l'herbe qui observe de près. Je tiens Estelle par sa taille, Clémentine par sa nuque.

C'est là, comme ça, que nous nous faisons surprendre par la cavalière. << Oh, vraiment, excusez-moi, je suis confuse ! >> lance t-elle en détournant la tête par pudeur. << Confuse ou troublée ? >> lui fait Estelle alors que la jeune femme n'est qu'à une dizaine de mètres. Elle tourne la tête pour nous adresser une merveilleux sourire. Estelle secoue les gouttes qui s'écoulent de ma bite mollasse. Je suis vraiment gêné. La cavalière s'arrête pour répondre : << Comment ne pourrait-on pas être troublée ! >>. Nous rions tous quatre. Moi un peu honteux. Je me sens très con.

La jeune femme donne un coup de talon au flanc de sa monture en disant : << Bonne fin d'après-midi. Jamais deux sans trois. Peut-être à bientôt ! >>. Nous la regardons s'éloigner. Elle ne se retourne pas. << Ça me rappelle il y a cinq ans, quand nous avons fait la connaissance de Juliette. C'était un peu dans les mêmes conditions ! >> lance Clémentine en se redressant. Estelle contraint mon érection vers le bas afin que je termine. Impossible de pisser en bandant de la sorte. << Ça te fait cet effet là les cavalières ? >> s'exclame t-elle. Nous en rions aux éclats.

Il va être dix huit heures trente. Nous rangeons nos affaires. Il commence à fraîchir à l'ombre. Nous voilà sur la piste cyclable, poussés par le vent. Dix neuf heures quand nous arrivons à la maison. Assis tous les trois à la table, nous épluchons les pommes de terre, les carottes, les navets et le céleri en revenant sur notre aventure de l'après-midi. << Monsieur Bite à l'air s'est encore payé le luxe d'une bourgeoise voyeuse ! >> lance Estelle. Nous rigolons comme des bossus. Clémentine fait l'assaisonnement du reste de la belle et grosse laitue de midi.

Estelle remue la potée de légumes. Je fais dorer trois beaux dos de cabillaud blanc. Clémentine concocte une sauce au Roquefort. Nous mangeons de bon appétit en faisant mille projets pour ce week-end prolongé. << Demain, on retourne réviser au même endroit, vous êtes OK ? >> propose Estelle. << Non, il y a une animation au port de plaisance. Demain, pas de révision ! >>. Estelle s'écrie : << Excellent ! >>. Nous traînons à table. Mes deux anges, assises sur mes genoux, font le "plan" de la soirée. Cette "baise sur bureau'" dont elle raffolent.

Bonne soirée à toutes les coquines qui vont se faire sauter sur le large bureau centenaire d'un salon victorien éclairé à la bougie. Jusqu'à ce qu'orgasmes s'en suivent...

Julien



Classe

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Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Randonnée à bicyclette

Notre grasse matinée nous emmène aux environs de neuf heures en ce dimanche. Clémentine à ma gauche qui se serre contre moi en murmurant des choses totalement incompréhensibles. Estelle à ma droite qui saisit mon érection naturelle. Nous nous étirons en modulant longuement nos gémissements. Jusqu'à l'absurde et aux éclats de rire. << Tu bandes déjà comme une bête mon salaud ! >> s'écrie Estelle qui se lève d'un bond pour courir vers la porte. << C'est vrai ça ? >> lance Clémentine en saisissant à son tour ma turgescence à pleine main.

Je glisse la mienne dans sa culotte. C'est chaud, c'est doux, c'est moite, une fois que mes doigts se soient frayés un chemin à travers la broussaille. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous passons nos Levis, nos sweats avant de dévaler les escaliers, morts de faim. Nous rejoignons Estelle qui presse les oranges, pèle les kiwis dans les suaves odeurs du café et du pain grillé. Elle est dans son pyjama de soie mauve. J'adore poser mes mains sur ses hanches, debout derrière elle. Déposer une bise sur sa nuque. Monter mes mains sur ses seins.

<< Mmhh, comme tu es coquin ce matin ! >> lance t-elle. << Je peux voir ? >> s'écrie Clémentine que je soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes. J'inflige le même traitement à Estelle. L'énorme "chinois", la brioche au pudding, trône au milieu de la table. Il y en aura pour demain. Peut-être même pour mardi. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée à baiser comme des déments. Je me suis encore comporté en ours des cavernes. << Tu es un super coup Julien ! >> fait Estelle en venant s'assoir sur mes genoux, tartine en main.

Je réponds : << Quel mec ne le serait pas avec deux diablesses comme vous ! >>. Clémentine vient s'installer sur mon autre jambe en savourant la tranche de brioche qu'elle trempe dans mon café. Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme du jour. Les filles ne veulent pas entendre parler de révisions aujourd'hui. Je les comprends. Je les vois bosser. Nous traînons à table en évoquant notre départ pour l'Écosse d'ici trente trois jours. << J'ai mon visa. Et mon passeport est encore valable quatre ans ! >> précise Estelle.

Mes deux anges me déposent des bisous sur les joues. Leurs lèvres collantes de sucre, de miel. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Estelle quitte son pyjama mauve qu'elle plie soigneusement pour ce soir. << J'aime les week-end à rallonge, j'ai l'impression d'être déjà en vacances ! >> dit elle. Pressés d'aller nous dégourdir les jambes, nous dévalons les escaliers. Le thermomètre extérieur indique 16°. Il n'est que dix heures. Le ciel est d'un bleu de lapis lazuli. Un soleil généreux et étincelant y règne en maître. C'est un peu juste en sweats.

Nous descendons jusqu'à la rivière. Mes deux anges me tiennent par les mains. Elles sautillent à l'idée de tous les bonheur, de tous les plaisirs qui nous attendent cet été. Clémentine a dans l'idée une croisière autour de l'Irlande. Dix jours sur un grand bateau. Ce que nous avons vécu sur le navire du lac Léman reste une expérience qu'elle veut renouveler puissance dix. Estelle appréhende quelque peu. La peur du mal de mer. << Cette fois, j'emmène des médocs ! Avec mon doudou ! >> précise t-elle en glissant sa main dans ma braguette béante.

Nous prenons le sentier facile sur la gauche. Il longe la rivière sur les trois kilomètres qui nous séparent de l'ancien lavoir. Il faut marcher l'un derrière l'autre. Estelle devant qui se retourne pour me faire des bises, sa main empoignant ma queue qui pend. Je me retourne pour offrir ces bises à clémentine qui elle aussi saisit mon Zob. Il est onze heures trente quand nous revenons. Comme il arrive souvent que nous tombions sur monsieur Bertrand, notre voisin, par prudence, je remballe le 'hochet joujou" de mes deux anges. Clémentine prépare la salade.

Estelle, sur le barbecue électrique de la véranda, fait cuire les pavés de saumon en papillotes. Je réchauffe la potée de légumes. Nous en avons fait en grande quantité. Clémentine propose une tourte aux brocolis et aux fruits de mer pour demain midi. Le lundi de Pentecôte étant chômé, les parents d'Estelle viendront manger. Ils ne s'attarderont pas car eux aussi ont des occupations pour l'après-midi. Quand je regarde Estelle par la vitre fumée qui sépare cette partie de la cuisine de la véranda, elle mime des masturbations masculines bien vicieuses.

Je colle ma bite contre la vitre. Clémentine vient se serrer contre mon dos, ses bras autour de ma taille. Estelle nous tire la langue. Je propose de manger dehors. Il fait à présent 23°. Immédiatement Clémentine prépare le seau, l'éponge. Je mets les assiettes, les verres, la carafe d'eau sur un plateau. Nous sortons. Il fait tellement beau. << Manger dehors sera un de nos péchés de la journée ! >> lance Clémentine en essuyant le dessus blanc de la table. Je dispose les couvres chaises afin de les rendre plus confortables. Nous rentrons vite.

Clémentine porte le saladier, Estelle les papillotes, moi la potée de légumes. Il est midi tapante quand nous mangeons de bon appétit. Lorsque Clémentine suggère la tourte aux brocolis pour demain, Estelle s'exclame : << Trop bien. Trop bon ! >>. Ce sera dons le menu. Nous ne traînons pas, impatients d'enfourcher nos bicyclettes. La vaisselle avant de monter nous laver les dents, nous mettre en tenues vélos. Estelle et Clémentine en jupettes façon "tennis" qui arrivent à mi cuisse. T-shirts. Je porte un short de fin coton et mon T-shirts. Nos baskets.

Dans le petit sac à dos que je porte, trois pommes, les barres de céréales, les K-ways, la petite paire de jumelles. C'est partit. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Depuis que le soleil a fait son grand retour, un vent de Nord Est souffle toute la semaine. Il nous pousse en direction du port de plaisance distant de 25 km. Nous l'aurons de face au retour. C'est moins drôle. Nous croisons nombre de cyclistes, de filles en rollers, de familles en promenade. Ça roule bien et facilement.

Pas d'arrêt pipi au cabanon de l'écluse. Tout un groupe de cyclistes est assis là. << On se garde pour le port. On y fera les porcs ! >> lance Estelle qui aimerait bien me voir pédaler avec la bite à l'air. Je m'y refuse. Avec tous ces gens que nous croisons ce serait folie. Nous en rions toutefois de bon cœur quand elle rajoute : << Je te la sors au port, vieux porc ! >>. Nous arrivons dans cet endroit que nous apprécions tant. Les vélos fermés à cadenas derrière la capitainerie, les filles retirent leurs culottes pour les fourrer dans la poche avant du petit sac à dos.

Habituellement Estelle garde la sienne. Mais comme elle le précise plusieurs fois depuis ce matin, elle a trop envie de faire sa "salope". D'abord, le rituel de la crème glacée. Il y a un monde fou sur les quais. Plein de clients dans la supérette où nous trouvons notre marque préférée. Ben & Jerry's. Il ne reste plus que vanille pécan. Chacun son pot. Assis sur le muret, les pieds dans le vide, armés de nos petites cuillères à moka, nous dégustons les meilleures crèmes glacées du monde. Nous regardons les joueurs de boules, les familles en balade, les couples d'amoureux.

Plein de cyclistes qui poussent leurs machines en errant sur les quais. Deux beaux bateaux font des manœuvres. La saison de la plaisance à commencé. Le long de la piste cyclable qui longe le canal, nous avons assisté au fonctionnement de nombre d'écluses. Autant de bateaux qui les franchissaient. Les agents VNF aux commandes, surveillant si les passages se faisaient sans problèmes. Estelle prend toujours des photos. << J'ai une méchante envie de pisser après la glace ! >> s'exclame t-elle. << Moi aussi ! >> s'écrie Clémentine. Moi également.

Inutile d'espérer trouver un "plan" exhibe car il y a foule. Les sanitaires réservées aux plaisanciers ne sont accessibles qu'à ces derniers. Les WC publiques sont assaillis par une file d'individus qui attendent leur tour. En descendant le long du canal il y a quantité de pêcheurs. << Il nous reste le vieux cimetière en haut de la colline ! >> dit Estelle. Nous traversons la route. Nous contournons le parking de la supérette pour prendre le chemin qui monte en zigzag jusqu'au sommet de la colline. Même si là aussi c'est l'affluence, il y aura toujours un petit coin.

Depuis plus de cinquante ans, personne n'est plus enterré ici. Le cimetière est devenu une des curiosités touristiques. Sont caractère médiéval, sa statuaire étrange et nombreuse, ses caveaux de familles aux allures de minuscules châteaux gothiques. Nous y entrons. << Si je ne fais pas pipi dans la minute, je me pisse dessus ! >> murmure Estelle. << Pareille ! >> chuchote Clémentine. Il faut longer le muret d'enceinte jusqu'à l'emplacement des poubelles. C'est un carré d'une dizaine de mètres sur dix. À l'abri des regards. On peut enfin pisser.

Toutes les deux, côte à côte, se soulagent, jupettes relevése, cuisses largement écartées. Je les tiens par leurs nuques, debout derrière elles. J'ai deux mouchoirs en papier pour les torcher. En riant, elles se cambrent pour diriger les jets le plus loin possible. Des rires qui ont probablement attirés le quidam qui apparaît soudain par le portillon. Le type tombe sur ce spectacle extraordinaire. Il paraît complètement décontenancé en bafouillant : << Excusez-moi ! >>. Estelle tout en lâchant le dernier jet, dit : << On n'excuse plus, on donne des gages ! >>

L'inconnu ne répond pas. Il me lance un étrange regard avant de s'en aller. << Tu n'étais pas là, ce mec nous draguait ! >> lance Clémentine. << Sûre ! >> rajoute Estelle en se redressant la première. Accroupis, je veux l'essuyer quand elle s'exclame : << Pas tout de suite. On ne sait jamais, il est peut-être planqué à mâter ! >>. Quelques gouttes qui tombent avant un dernier jet, bref et sonore. Clémentine se redresse à son tour. Toutes les deux, cambrées sur leurs genoux fléchis, laissent s'écouler les derniers épanchements. Je caresse leurs cuisses.

Estelle avait vu juste. Le type, repéré, sort de sa cachette pour filer comme un voleur. Je passe entre les jambes de Clémentine pour lécher son sexe. << Mmhh ! >> gémit elle en bougeant doucement du bassin. Je fais pareil entre les jambes d'Estelle qui se pâme. J'ai le bas du visage trempé. Ce qui fait rire mes deux anges qui m'essuient avec un mouchoir en papier. << Gourmand ! >> me fait Estelle. Tout cela nous a considérablement excités. Estelle toujours en quête d'un nouveau défi, me fait : << Tu n'es même pas chiche de me baiser ici ! >>

Je réponds : << Non, je ne suis même pas chiche ! >>. Clémentine rajoute : << Comment veux-tu faire ça ici avec tous ces gens ! >>. C'est vrai que serait totalement incongru et tout à fait impossible. Clémentine s'offrirait volontiers une petite exhibe dans une allée secondaire du cimetière. Mais il faut y renoncer avec tout ce monde partout. Il y a bien ce caveau de famille aux portes de bois toujours ouvertes. Nous y avons déjà forniqué à plusieurs reprises. Les deux cercueils de pierre de part et d'autre sont de véritables lits en granit.

Mais là aussi, c'est impossible. Surtout que deux familles sont assises à grignoter à même les pierres tombales. Les gamins courant dans tous les sens en poussant des cris joueurs. Nous redescendons en contournant la colline. Depuis son sommet la vue est magnifique. On distingue la ville, là-bas, à près de 20 km. Pas de possibilités de se livrer au stupre, à la luxure. Si nous voulons palper nos sexes, il faut se placer l'un contre l'autre. Ce que nous faisons. Bien évidemment nous suscitons bien des attentions des promeneurs que nous croisons.

Nous hésitons. Un second pot de glace ou un verre de jus de fruit au bar restaurant au bout du quai ? Assises à une table, mes deux coquines pourraient s'amuser à croiser, à décroiser leurs jambes devant quelques voyeurs occasionnels. Hélas, évidement, toutes les places sont occupées. Il faut se résoudre à de légères frustrations. Je bande à plusieurs reprises comme le dernier des salauds. Car être entraîné par deux coquines désireuses de faire leurs "salopes", mettrait n'importe quel mâle "normal" dans un état de délabrement mental et libidineux.

Il est dix sept heures trente quand nous revenons à nos bicyclettes. Les filles remettent leurs culottes car comme le précise Estelle : << Il n'y a que dans les films pornos que les "actrices" n'en portent pas sur leur vélo ! >>. Il faut pédaler contre un vent parfois assez fort. << C'est une dure lutte à défaut d'une turlute ! >> lance Estelle, penchée sur son guidon. Après une heure trente d'efforts soutenus, nous arrivons enfin. Morts de faim. Clémentine fait l'assaisonnement de la salade de concombre. Estelle concocte sa spécialité des dimanches soirs. Une omelette.

Je réchauffe la potée de légumes. La fatigue se fait sentir. Un bon repas nous remet temporairement d'aplomb. Nous mangeons de bon appétit. Estelle se lève à plusieurs reprises pour mimer une masturbation masculine. Elle retrousse sa jupette pour nous montrer la tache qui macule sa culotte de coton blanc. << Moi pareille ! >> lance Clémentine qui se lève pour nous montrer la sienne. << Malgré le protège slip ! >> précise t-elle. Nous rigolons comme des bossus. Je suis impatient de goûter à ces deux cramouilles. Du jus de filles. Nous ne traînons pas. La vaisselle.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont se faire nettoyer les minous, au bord de l'épuisement, avant un orgasme bien mérité. Avant un bon dodo avec leur coquin pris en sandwich sous les draps...

Julien (le sandwich)



Classe

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Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Classe - 18 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2265 -



Les parents d'Estelle viennent manger

La grasse matinée de la Pentecôte nous emmène aux alentours de neuf heures hier matin, lundi. Clémentine à ma gauche qui pose ses lèvres contre ma joue en se serrant contre moi. Estelle à ma droite qui fait exactement pareille. Je suis entre mes deux anges. Mes bras autour de leurs épaules. Je distribue plein de bisous. Leurs mains, en même temps, tente de s'emparer de mon érection naturelle. Encore dans un demi sommeil nous rions aux éclats. Estelle lâche rapidement "l'affaire" pour se précipiter vers la porte en s'écriant : << Pipi ! >>.

Clémentine me masturbe doucement en murmurant : << C'était bon hier soir ! >>. Elle fait allusion aux léchages de minous de notre soirée. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Dans la salle de bain nous mettons nos tenues de jogging. Morts de faim nous dévalons les escaliers pour rejoindre Estelle. Elle presse les oranges, pèle les kiwis. La cuisine embaume les senteurs du café et celle de la brioche dans le four à micros ondes. Comme Estelle est encore dans son pyjama de soie mauve, derrière elle, je caresse ses hanches, puis ses petits seins.

Elle se retourne pour s'accrocher à mon cou. Clémentine vient se frotter contre mes fesses, ses bras autour de ma taille. << Te voilà notre tranche de jambon prise en sandwich ! >> dit Estelle. Nous en rions de bon cœur. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée "léchages de minous". J'adore me pourlécher de leurs chattes après un après-midi vélo. Je précise d'ailleurs même que je récidive ce soir. Nous mangeons de bon appétit en faisant l'inventaire des ingrédients nécessaires pour la préparation du repas de midi. De la tourte.

Nous ne traînons pas. Je sors la pâte feuilletée du réfrigérateur. Du congélateur je sors un gros pavé de saumon. Clémentine vient me rejoindre à la cave. Elle palpe ma bosse en enfonçant sa langue dans ma bouche. Un baiser fougueux qui me fait encore bander comme un malheureux atteint du syndrome de Priape au stade terminal. Nous remontons pour essuyer la vaisselle que termine Estelle. Nous remontons nous laver les dents. Estelle se met elle aussi en tenue sport. Nous dévalons les escaliers, trop heureux d'aller courir enfin.

Quelques mouvements d'échauffement sous un ciel entièrement bleu. Le soleil y règne en maître. La température est de 18°. C'est parti. C'est notre circuit préféré, le long de la rivière. Estelle impulse son rythme soutenu. Parfait. Il est 10 h20 quand nous revenons après une heure d'une superbe running. Estelle prend sa douche la première pendant que Clémentine et moi faisons la chambre, le lit. C'est à notre tour d'aller sous l'eau. Pendant qu'Estelle, en s'habillant, revient sur la présence de ses parents qui viennent manger pour midi. Le repas.

Vêtus tous les trois à l'identique de nos Levis, de nos sweats de coton bleu, baskets, nous redescendons à toute vitesse. Plus une minute à perdre. Clémentine fait l'assaisonnement d'une belle et grasse laitue dont elle lave les feuilles. Estelle émince finement le pavé de saumon. Pour le faire décongeler plus vite nous l'avons posé sur le rebord de la fenêtre sous une cloche en verre. J'étale les deux tiers de la pâte dans le grand plat à tarte aux bords hauts. Je concocte une Béchamel. Estelle lave, et coupe deux gros brocolis qu'elle met dans l'auto cuiseur.

Tout en préparant les filles évoquent leurs partiels qui commencent demain, mardi. Je rajoute le saumon finement coupé et le brocolis ébouillanté dans la Béchamel. Je verse le tout sur la pâte. Clémentine répand le mélange avec une spatule. Estelle dépose d'une couche de gruyère Suisse. Je recouvre l'ensemble du dernier tiers de pâte feuilletée. Estelle badigeonne le dessus du mélange œuf, lait de soja, moutarde à l'ancienne. Le tout au four électrique pour une cuisson longue et lente. C'est préférable de laisser mijoter aux environs de 160°.

Pour le dessert, ce sera une salade de fruits. Nous coupons les bananes, les pommes, les poires et les oranges en fines tranches. Estelle arrose de sirop d'érable. Le saladier placé dans le bas du réfrigérateur. Le repas de midi est prêt. Un soulagement. Nous hésitons. Manger dehors ou au salon ? C'est Estelle qui tranche : << Mes parents adorent la cuisine ! >>. C'est donc là que nous mettons les assiettes, les couverts. Estelle fait de ravissantes fleurs avec les serviettes qu'elle dispose dans les verres. Les carafes d'eau et de jus de fruits emplies.

Il est onze heures quarante cinq. Nos invités ne vont pas tarder. J'ouvre le portail depuis l'interphone dans le hall d'entrée. << Si tu fais ton vicelard avec ma mère, je t'arrache les couilles avec les dents ! >> me dit Estelle. Nous rions de cette formule à laquelle j'ai droit à chaque visite de ses parents. Nous sortons pour les accueillir. Michèle et Yvan sont vêtus à l'identique. Levis, chemisettes claires à manches courtes, baskets. Une fois encore je ne peux m'empêcher de penser à cet anachronisme impossible. C'est comme si sa maman était sa grande sœur.

Nous nous touchons les poings. Yvan aime faire le tour de cette partie de la propriété. Estelle reste accrochée au bras de son papa. Clémentine au mien. Michèle à ses côtés nous parcourons le jardin, la serre, les arbres fruitiers qui promettent de belles récoltes. Les cerisiers surtout. Nous rentrons. Nous n'avons pas entendu la sonnerie du four. Je propose de faire le service. Tout le monde s'installe. Je sors l'énorme tourte aux brocolis du four. Dorée, fumante et magnifique. Nous mangeons de bon appétit en évoquant nos séjours Écossais à venir

Les parents d'Estelle ont acheté une maison à quelques kilomètres d'Inverness. Son papa s'est déplacé à de multiples reprises pour assurer les travaux des locaux de la filiale qu'il a créé là-bas. Nommant un collaborateur chargé de recruter deux employés et une secrétaire. Tout est prêt pour démarrer l'entreprise dès septembre. Pas de tracas administratifs au Royaume Unis. Tout y est fait de manière à faciliter l'installation des partenaires économiques venant investir dans le pays. Michèle me lance quelquefois des regards troublants par en dessous.

Estelle me surveille du coin de l'œil. Quand je parle avec sa maman, j'ai droit à un coup de pied sous la table. La salade de fruits est l'exquis dessert qui suit ce repas succulent. Nous sommes invités à passer une semaine dans la région d'Inverness au début du mois d'aout. Chez Yvan et Michèle qui s'y installent mi juillet. Ils passeront deux mois en Écosse chaque été avant de s'y installer six mois de l'année d'ici deux ans. Je débarrasse. Michèle insiste pour m'aider alors que Clémentine propose de prendre le thé au salon. Elle s'y emmène les tasses.

Nous voilà seuls. Michèle commence à disposer les assiettes, les couverts et les verres dans le lave vaisselle. Les parents d'Estelle devront nous laisser pour 14 h15. Ils sont invités à passer l'après-midi chez le parrain et la marraine d'Estelle. Ce fameux Jean-Marc qui la tronche tous les mercredis soirs. Je profite de ce moment qui ne durera pas pour ouvrir ma braguette. Michèle pose son regard insistant à l'endroit de mon sexe depuis cinq minutes. Nous entendons les rires provenant du salon. Je sors rapidement ma queue. Je bande mou en la faisant tourner.

<< J'aime "l'hélicoptère" ! >> murmure Michèle. Ce n'est pas la première fois que je lui montre ma bite. Elle apprécie une fois encore la vulgarité à laquelle je suis coutumier lorsque l'occasion se présente trop rarement. Tous les deux, tous nos sens aux aguets, nous prêtons l'oreille. Il ne faudrait pas qu'Estelle me surprenne. << Cet été, j'y goûte ! >> chuchote Michèle avant de mimer une pipe. Nous n'entendons plus le rire d'Estelle. Je remballe immédiatement alors que Michèle murmure : << Merci Julien ! >>. Juste à temps car Estelle entre dans la cuisine.

Son regard inquisiteur me fait rougir. Elle a probablement compris. Elle nous entraîne au salon. Clémentine contre moi dans le canapé. Estelle assise sur l'accoudoir du fauteuil dans lequel est installé son papa. Michèle assise en tailleur sur un des poufs. Nous savourons les petits gâteaux secs en mettant au point notre présence à Inverness début aout. Nous raccompagnons Yvan et Michèle jusqu'à leur voiture. Ils nous invitent à leur tour pour dimanche prochain. Repas de midi ensemble. Nous nous saluons. Un dernier coucou en regardant l'auto partir.

Nous nous précipitons pour monter nous changer. << Espèce de vieux saligaud ! Tu as montré ta bite à ma mère, hein ! >> s'écrie Estelle en empoignant mes organes génitaux avec force. Ils sont certes protégés dans mon slip mais c'est quand même douloureux. Clémentine répond : << Mais non, que vas-tu penser là, Julien est incapable d'une chose pareille ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Clémentine et Estelle en jupettes, T-shirts, moi en short et T-shirt, nos baskets, nous redescendons à toute vitesse. Le petit sac à dos que je porte est prêt.

C'est parti. Nous enfourchons nos bicyclettes. 300 mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle. 500 mètres jusqu'à la piste cyclable. Il fait beau et aussi chaud qu'en plein été. Toujours ce vent de Nord Est qui nous pousse sur les 25 km qui nous séparent du port de plaisance. Il y a un monde fou partout sur les quais car la municipalité du bourg voisin a organisé une manifestation festive. Ce sont des concours divers. Pétanques, jeux pour les gamins, expositions de chevaux, de vieilles voitures de collections. Nous savourons nos glaces Ben & Jerry's.

Estelle, pas toujours discrète, profite de chaque opportunité pour me palper la bosse. << Salaud, tu montres ta queue à ma mère quand j'ai le dos tourné. Tu devrais avoir honte ! Que je ne t'y prenne pas, sinon je t'émascule ! >> lance t-elle. Nous rions. À l'affut pour s'offrir une petite exhibe, Clémentine nous entraîne dans tous les recoins du port que nous connaissons bien. Hélas pas l'un d'entre eux pour permettre nos petits jeux fripons. Comme hier nous remontons jusqu'au cimetière. Il y a là deux stands. Une forte odeur de frites, de saucisses.

Inutile d'espérer trouver là un domaine de jeux propice aux désirs de Clémentine. C'est frustrant car nous sommes tous les trois considérablement excités. Trop de monde. Il fait vraiment chaud. Si ces chaleurs persistent nous allons droit vers les premières canicules. << Si le mois de juin n'est pas pourrave ! >> précise Estelle en passant sa langue de manière suggestive sur les deux boules de glace au sommet du cornet qu'elle tient. Gourmands que nous sommes nous en avons pris une autre au stand des glaces. Nous cherchons quelques coins d'ombre.

Ils sont tous occupés par des familles, des groupes, des couples. Aussi nous ne nous attardons pas. La gérante de la supérette où nous achetons des asperges pour ce soir nous donne le programme des festivités à venir. Dimanche prochain bénédiction des bateaux avec orchestre. Sous chapiteau s'il pleut. Dimanche d'après, une course de "caisses à savon". Dimanche suivant premier vide grenier de l'année. Nous en prenons bonne note. Nous adorons traîner là. Il y a des bateaux qui font des manœuvres. Ça aussi c'est magnifique. Un bel endroit.

Il faut prendre tous les risques pour pisser. C'est dans les fourrés. Je fais le guet. Pas seulement pour sécuriser les pissous de mes deux anges mais pour permettre à Clémentine de se mettre en situation si un "solitaire" devait rôder par là. Hélas, il n'y a que des groupes ou des couples à passer à proximité. Il est dix sept heures trente quand nous remontons sur nos bicyclettes. Comme hier il faut lutter contre un vent parfois violent. 25 km d'un effort soutenu qui nous épuise. Il est dix neuf heures quand nous sommes de retour. Préparation du repas.

Il reste de la potée de légumes. Estelle prépare une belle mayonnaise. Clémentine fait cuire les asperges dans la cocotte. Je mets les assiettes, les couverts. Nous mangeons de bon appétit. La fatigue nous gagne. Je dis aux filles : << Il me reste assez de force pour vous nettoyer les minous ! >>. Pressées de se faire lécher, mes deux anges débarrassent. Nous faisons la vaisselle. Estelle devra nous laisser pour 22 h. Elle est la plus impatiente. Encore en jupettes, toutes deux vautrées dans le canapé se font bouffer la chatte. Je suis à genoux.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui adorent se retrouver cul à l'air, à se faire brouter le minou, à se contorsionner et à gémir de plaisir sous la divine caresse d'une langue et d'une bouche gourmande...

Julien



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Tous trois réservés - ©- pour un mardi soir fou

C'est la cantate No 147 de Jean-Sébastien Bach qui nous tire de nos sommeil. Il est presque six heures, hier matin, mardi. Clémentine gémit en se blottissant contre moi. Quelques bisous, quelques papouilles. Nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous revêtons nos tenues de sports avant de dévaler les escaliers, morts de faim, jusque dans la cuisine. Clémentine fait le café en me racontant son rêve. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Le reste de brioche dans le four à micros ondes embaume toute la grande pièce. Le jour est levé.

Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan des moments forts de ce week-end. Les soirées léchages de minous qui ravissent tant mes deux coquines. Nous mangeons de bon appétit en faisant milles projets pour l'Écosse. Clémentine va nous organiser une croisière d'une semaine entre l'Irlande et les Shetlands. Des réjouissances en perspectives car elle garde un excellent souvenir de celle qui n'a duré que 24 h sur le lac Léman. Il est 6 h15. La température extérieure n'est encore que de 16°. Nous enfilons nos K-ways avant de sortir. Le ciel est bleu. Lumineux.

Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti contre cet habituel vent du Nord Est qui souffle depuis plus d'une semaine. Il est dans notre dos le long de la rivière. De face au retour. Une heure d'un running des plus agréables. La douche. Je redescends le premier pour aller sortir la voiture du garage. Presque 7 h45. Clémentine vient me rejoindre dans sa veste de cuir noir cintrée à la taille, son Levis "brut", ses bottines noires. << J'ai la trouille à cause de mes partiels. Ils commencent aujourd'hui ! >> me dit elle en se serrant fort tout contre moi.

Un dernier bisou. Je la regarde s'en aller. Un dernier coucou et je m'empresse de rentrer faire la vaisselle, le lit. Dans l'atelier, confortablement installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. J'attaque ce matin un autre paysage d'après une photo que nous avons prise lors d'une de nos randonnées. La chapelle désacralisée devant laquelle nous garons souvent la voiture avant de prendre le chemin. C'est bucolique en diable avec le petit étang sur la gauche. Les collines en arrière fond. Quelques vaches dans les prés.

Le dessin préparatoire ainsi que la couche d'impression sont déjà réalisés depuis l'automne de l'an dernier. Je peins dans un enthousiasme délirant qui me fait pousser les cris les plus surréalistes. La matinée passe très vite. Il est presque midi. J'ai une faim de loup. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Je fais bouillir l'eau des spaghettis. Dans la poêle je fais rissoler des crevettes, des ronds de calmars. Je prépare l'assaisonnement de la laitue dont je lave chaque feuille. Il y en aura surtout pour ce soir. En accompagnement des beignets et des chips.

Je mange en écoutant Sud Radio. Dans son émission, André Bercoff reçoit deux journalistes d'investigations. Sont évoqués les corruptions des élites, leurs rémunérations scandaleuses. 60 % d'entre eux traînent des casseroles, ont affaire à la justice ou ont été l'objet de condamnations. C'est dire le degré de corruptions jamais atteint dans les ministères et dans l'Assemblée Nationale. Ces individus parlent de fraudes sociales, médicales, viennent donner des leçons de morales et s'apprêtent à faire mains basses sur les terrains privés des propriétaires.

De nouvelles propositions de lois plus scélérates les unes que les autres, qui doivent êtres votés dans la précipitations pour faire face à une dette publique abyssale de trois milles milliards d'euros. Ce n'est pourtant pas ce "public" qui a créé ce gouffre dont personne ne sortira plus. Mais bien cette succession d'élites corrompus. Chacun sait que les dettes sont publiques mais que les bénéfices sont privés. Des quantités astronomiques d'argent sont blanchis en Ukraine sous le fallacieux prétexte d'aides à la guerre. Circulez. Rien à voir. "Secret défense".

Je prépare une belle pâte à crêpe dans le saladier. Je la recouvre d'un linge. Je recouvre la poêle qui contient les crevettes et les ronds de calmar. J'épluche, je lave, je coupe en fines tranches des pommes de terre que je fais frire pour en faire des chips. Je les tourne sans arrêt afin de les faire dorer sur les deux faces. Ce soir il n'y aura qu'à les réchauffer au four électrique. Voilà le nécessaire pour les beignets. C'est prêt. La vaisselle avant de monter me laver les dents. Pressé d'aller me dégourdir les jambes, je redescends à toute vitesse. Il fait si beau.

La température extérieure est de 24°. Le ciel est bleu avec de légères traînées vaporeuses. Le soleil est haut et généreux. Toujours ce vent de Nord Est qui va finir par rendre tout le monde fou. Un peu comme une tramontane. Je vais jusqu'à la rivière. Il est 13 h45 quand je suis confortablement installé devant mon chevalet. Je peins animé du même enthousiasme que ce matin. L'après-midi passe tout aussi vite. Il est dix sept heures trente quand Clémentine rentre de cours. Elle pose son cartable sur la table avant de se précipiter vers moi en sautillant.

À califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, elle me raconte sa journée. Le menu du restaurant universitaire. << Put-hein, les salauds, ils ont commencé par les partiels de maths ! >> m'explique t-elle. << Heureusement que je suis "affutée". Avec Estelle on en a bien chié tout de même. C'est niveau Maths Sup. La semaine prochaine ce sont les partiels physique chimie. Alors là, on va déguster ! >> rajoute t-elle. Clémentine désire se replonger un peu dans le livre qu'elle a écrit. Sa thèse. Car il y aura également des oraux en partiels.

Installée dans le vieux canapé en velours carmin de l'atelier, elle se plonge dans sa lecture. J'aime quand elle m'en lit quelques extraits. Des paragraphes entiers. Je peins bercé par la musique de sa voix, de ses phrases. Quand elle referme son ouvrage, qu'elle se lève d'un bond, elle vient me rejoindre. Passant sous le chevalet, à genoux entre ses montants, et entre mes pieds écartés, elle susurre : << Tu me la donnes un peu ? >>. Je pose ma palette, mes pinceaux sur la desserte à ma droite. J'ouvre ma blouse pour déboutonner ma braguette.

Je sors ma bite toute molle que j'agite sous son nez alors qu'elle en hume les odeurs de ma journée d'homme. << Mmhh, ça sent un peu comme dans les écuries ! >> murmure t-elle avant de prendre la peau fripée du prépuce entre ses lèvres. Lorsqu'elle mâchouille ainsi je peux sentir sa langue qui tente de pénétrer. Elle y parvient quand je commence à bander. Je nettoie la palette, les pinceaux tout en me faisant suçoter. Les petits gémissements, les râles de plaisir à peine audibles. Ses coudes sur mes cuisses, à genoux, Clémentine me suce.

Je n'ai qu'à prendre appuis contre le dossier de ma confortable chaise de peintre. Une chaise qui tient davantage du fauteuil. C'est dans cette situation qu'Estelle nous surprend en entrant dans l'atelier. << Génial ! >> s'écrie t-elle en venant se placer derrière moi. Se pencher pour enfoncer sa langue dans ma bouche. Bien évidemment mon érection est celle d'un patient atteint du syndrome de Priape en phase terminale. C'est une véritable pipe des familles à laquelle se livre Clémentine. C'est un peu comme une catharsis après l'épreuve des partiels.

<< Et moi ! >> finie par s'écrier Estelle qui me contourne pour se mettre à genoux sur ma gauche. Clémentine cesse de sucer pour tendre mon chibre à Estelle qui s'empiffre immédiatement de mes épanchements juteux en gémissant de surprise. Clémentine s'est redressée. Je masse ses genoux sans doute un peu douloureux. Après tout elle est restée dans cette position un bon quart d'heure. Elle reste debout entre la desserte et moi, me caressant la tête. Penchée parfois pour regarder la fellation que me prodigue Estelle. Elle cesse. Sa bouche trempée.

Il y un long filament de foutre laiteux, épais, gluant et visqueux qui relient ses lèvres mouillées à mon prépuce dégoulinant. << Mmhh, excellent apéro ! >> lance t-elle en se redressant. Elles sont toutes les deux debout de chaque côté. Je les tiens par la taille, toujours assis. Nous regardons ma bite trempée. Par petites contractions des muscles fessiers je la fais bouger. << J'adore quand tu fais ça ! >> lance Estelle. << C'est génial ! >> rajoute Clémentine. Je me lève. Clémentine enlève ma blouse alors qu'Estelle m'entraîne par la biroute.

<< Pipo dans le lavabi ! >> dit elle en tenant ma bite pour en diriger les jets. Toutes les deux se refilent ma queue pour en savourer le mélange. Je suis terriblement excité. Il commence à faire faim. Nous quittons l'atelier pour la cuisine. Quand mes deux anges découvrent ce que j'ai préparé, elles me couvrent le visage de bisous. J'allume le four pour réchauffer les pommes chips. Clémentine fait l'assaisonnement pour le reste de la laitue. Estelle fait bouillir l'huile de friture. Elle trempe chaque crevette, chaque rond de calmar dans l'onctueuse pâte à crêpe.

Elle les récupère avec une cuillère à soupe pour les plonger une minute dans l'huile bouillante. Clémentine les récupère avec l'écumoire dès que les beignets viennent flotter à la surface. Je mets les assiettes et les couverts en écoutant les filles revenir sur leurs partiels. Ce sont d'authentiques matheuses. Elles sont aguerries aux équations algébriques les plus ardues. Je ne comprends pas le traître mots de leurs échanges mathématiques. Pour moi, c'est du latin hébraïque teinté de Chinois de la période Ming. Par contre j'adore la musique de leurs voix. Chansons.

Nous mangeons de bon appétit. La conversation est à présent axée sur les vacances en Écosse qui se profilent à l'horizon. Cette année Clémentine les veut encore plus originales, plus fécondes. Sont envisagés les escapades en camping car, les croisières et de nouvelles expériences. << Je vais être salope cet été ! >> lance Estelle. << Pas autant que moi ! >> s'écrie Clémentine. Nous en rigolons comme des bossus quand je dis : << J'en veux un aperçu ce soir. Sur le bureau par exemple ! >>. Les filles viennent s'installer sur mes genoux. Bisous.

La vaisselle. Notre "baise sur bureau" nous attend. Ce rituel du mardi soir est presque devenu une nécessité. Aujourd'hui, avec l'épreuve des partiels, il prend une signification toute particulière. Toutes deux, couchées sur le bureau, têtes posées sur les coussins, juste en chaussettes et en sweats se font pénétrer à tour de rôle. Je donne de ma personne, certes, mais aussi de la queue que j'enfonce dans l'une, puis dans l'autre. Je ne fais pas de distinction ce soir. Selon les préférences de l'une ou de l'autre. Je les baise à la hussarde comme un ours en rut. Comme une bête.

Estelle s'agite sur ma bite en unissant ses cris à mes rugissements. Clémentine est secouée par mes coups de boutoirs. Elle aussi harmonise ses hurlements sur mes mugissements de sauvage. L'orgasme d'Estelle est un cataclysme nucléaire. Celui de Clémentine, se masturbant, pissant accroupie au-dessus de sa cuvette, tient de la démence pure. Je dois la tenir pour qu'elle ne s'effondre pas, secouée de spasmes incontrôlables. Elle en met évidemment toujours un peu à coté. Estelle devra nous laisser pour 22 h. Il reste à peine une dizaine de minutes.

Bonne nuit à toutes les coquines qui vont encore piper un peu, vider les couilles de leur baiseur fou, sous les draps, avant de plonger dans un profond sommeil régénérateur. Bien mérité...

Julien (niqueur fou)



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Le repas du soir chez Juliette

Il est presque six heures, hier matin, mercredi. C'est le concerto pour clavecin de Vivaldi qui nous tire en douceur de nos profonds sommeils. Clémentine se love contre moi en gémissant. Je la serre doucement. Quelques bises, quelques papouilles. Nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous revêtons nos habits de gym. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant sa nuit en imitant l'accent Corse de Juliette. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en étant déjà plié de rire. C'est gigantesque.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée "baise sur bureau". Rituel de nos mardis après vingt heures trente. Il est 6 h25. Nous enfilons nos K-ways. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. Le thermomètre extérieur indique 17°. S'il n'y avait pas ce maudit vent de Nord Est il ferait bien meilleur encore. Nous courons le long de la rivière. Allée et retour. Une heure d'un très agréable running et nous voilà sous la douche. Je descends le premier pour aller préparer la voiture sous un ciel lumineux. Entièrement bleu.

Presque 7 h45 quand Clémentine vient me rejoindre. Comme mardi matin, vêtue de sa veste de cuir noire cintrée à la taille, un Levis, ses bottines noires. Je la complimente toujours pour son élégance en ajustant sa fine écharpe de soie mauve. Un dernier bisou. Je regarde l'auto monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Je rentre pour faire la vaisselle, notre lit. Dans l'atelier, installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Me reviennent les sensations de la fellation prodiguée par Clémentine ici même, hier.

Je m'attelle à la peinture de ce "paysage à la chapelle". Je peins dans une sorte de volupté jouissive en me remémorant quelques superbes pipes vécues avec la fille que j'aime. Et d'autres. Les heures défilent. Il est presque midi quand je quitte l'atelier pour la cuisine. Il me suffit de réchauffer les derniers beignets de crevettes et les dernières pommes chips. Accompagnées d'une bonne salade de concombre dont je fais l'assaisonnement en exagérant la moutarde à l'ancienne. J'aime sa saveur avec les cucurbitacées. Surtout quand il y a plein de graines.

Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans la première partie de son émission, André Bercoff reçoit le professeur Didier Raoult. Cet homme conspué, traîné dans la boue par toutes sortes d'officines politiques et journalistiques. Vilipendé par de sinistres cons n'y connaissant strictement rien en virologie ou en médecine. Cet éminent professeur réhabilité par la plupart de ses confères avouant aujourd'hui avoir été muselés par de véritables salopards complices des laboratoires pharmaceutiques qui ont pilotés cette machination.

Je ne m'attarde pas. Je fais la vaisselle avant de descendre à la cave, dans le cellier. Du congélateur je tire une des trois dernières petites tartes aux noix préparées à l'automne dernier. Elle sera notre dessert de la soirée chez Juliette. Je monte me laver les dents avant de dévaler les escaliers. Je sors sous la douce chaleur de ce soleil de printemps. Le thermomètre extérieur affiche 24°. Je vais jusqu'à la rivière lorsque mon I-phone se met à vibrer dans la poche arrière de mon vieux 501. Je l'en sors en regardant les canards, les colverts, les poules d'eau.

C'est Clémentine. Il est extrêmement rare qu'elle m'appelle depuis l'université. << J'ai cru foirer mes partiels de math ce matin. Ça m'a coupé l'appétit. Mais là, en reprenant, Alban vient de me rassurer. Je suis dans un de ces états ! >> m'explique t-elle. Alban, son maître de thèse l'a donc tranquillisé. Nous ne bavardons pas longtemps, elle n'a que quelques minutes. Elle raccroche, soulagée. De me faire part de cette angoisse inutile a mis un terme au stress qui en a découlé. Je remonte le chemin. Il est 13 h30 quand je suis assis devant mon chevalet.

Je peins dans la même volupté que ce matin. Le temps passe tout aussi vite. Il est 17 h30. Clémentine rentre de cours. Elle jette son cartable dans le fauteuil à bascule pour se précipiter vers moi. À califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, elle me raconte sa journée. Ses angoisses inutiles, le repas du restaurant universitaire. << J'aime bien mon maître de thèse mais là, aujourd'hui, il me demandait n'importe quoi, j'étais d'accord ! >> lance t-elle. Nous en rions de bon cœur quand je dis : << Une petite pipe, c'est sympa ! >>

<< Arrête ! >> s'écrie t-elle en posant sa main sur ma braguette bossue. << Je vais encore me plonger un peu dans ma thèse. J'ai les oraux de maths vendredi matin. Je dois développer et démontrer devant un jury ! >> dit elle. Même si tout cela n'a que valeur de test, il est important pour les étudiants de réussir avec brio ce Doctorat "blanc". Installée dans le vieux canapé de velours carmin de l'atelier, Clémentine se plonge dans son livre. Parfois elle relit un passage. S'interrogeant elle même : << Mais pourquoi donc ai-je écris ça de cette façon ? >>

Je la rassure en précisant : << Ce n'est qu'une première version. Tu auras les deux prochains trimestres pour en rédiger la définitive ! >>. Clémentine s'exclame : << Tu as raison ! >>. Il est dix huit heures trente. Refermant son ouvrage, se levant d'un bond, elle vient me rejoindre alors que je nettoie les pinceaux, la palette. << Quand je stresse j'ai tendance à être hypra salope après coup ! >> lance t-elle en me sortant la queue. Je retire ma blouse alors qu'elle m'entraîne vers le petit lavabo de l'atelier. Elle en dirige les jets vers le trou d'écoulement.

En imitant l'accent Corse de Juliette elle me fait part de quelques interrogations universitaires. Ça me fait rigoler. Aussi, comme j'ai tendance à pisser n'importe comment, en risquant de gicler partout, Clémentine me tient la bite avec fermeté. Elle secoue les dernières gouttes avant de s'accroupir pour se régaler des restes. Comme souvent, j'ai fait semblant d'arriver à terme, alors que d'une légère contraction des muscles fessiers je lâche une dernière lampée. En parfait sournois. Quand elle redresse, Clémentine chuchote : << J'aime mon vicieux ! >>

Nous quittons l'atelier pour monter à l'étage. Clémentine reste vêtue de la même façon. Sur sa demande je porte un pantalon clair à plis et à pinces. Une chemise claire et des mocassins beiges en nubuck. Elle m'entraîne devant le grand miroir de l'armoire. Elle s'accroupit à ma gauche. Enserrant ma cuisse de ses bras, sa tête posée sur ma hanche, elle murmure : << Mon bon "Maître" m'offrirait-il sa thérapie pour soulager mon stress ? Ce week-end par exemple ? >>. Je caresse sa tête pour répondre : << Avec plaisir ma douce et belle "Soumise" ! >>

Elle se redresse pour rajouter : << Tu fais ton méga vicelard ce soir. Tu veux bien ? Pas pour Juliette, mais pour moi ! >>. Je promets de faire de mon mieux en sortant ma bite pour l'agiter comme un pervers. << Je t'aime ! >> s'écrie Clémentine en me sautant au cou pour enfoncer sa langue dans ma bouche. Nous dévalons les escaliers. Je récupère la tarte aux noix que je place dans un Tupperware. Clémentine récupère le tableau que nous avons décidé d'offrir à Juliette. Ce petit "paysage au moulin" fraîchement terminé. Sur la suggestion de Clémentine.

C'est avec la Golf de Clémentine que nous parcourons les trois kilomètres qui nous séparent du haras. Clémentine me taille une pipe. Elle adore faire ça pendant que je roule doucement. Il est dix neuf heures trente quand je gare l'auto dans la cour. Entre la Mercedes de Juliette et l'ancienne Countryman de Clémentine rachetée par Évelyne la palefrenière. Juliette vient à notre rencontre. Ce soir elle est vêtue d'une robe d'été rouge à motifs floraux. De simples ballerines rouges. Ses longs cheveux qui flottent sur ses épaules. Une vision magnifique.

Nous nous faisons des bises. Juliette nous invite à la suivre. J'ai remballé le Zob mais la braguette reste béante. Comme toujours Juliette fait mine de pas s'en rendre compte. Nous montons les escaliers qui mènent à ses appartements. Au-dessus des bureaux de son entreprise. << Il fait tellement bon que j'ai tout préparé sur la terrasse, venez ! >> lance t-elle. C'est la première fois que nous découvrons la grande terrasse. La table est mise. Il y a de grandes plantes vertes partout. Cet endroit est orienté Sud. Pas le moindre souffle de vent. Superbe.

Une véritable soirée d'été. Juliette me débarrasse du Tupperware pour le poser sur la desserte à roulette. Clémentine lui tend l'emballage en papier kraft. Il contient le cadeau. Cette toile de petit format 4P (33 x 22 cm). Je dis : << Juliette, je vous en prie, ouvrez ! >>. Elle fixe ma braguette pour répondre : << Mais c'est ouvert ! >>. Nous rions tous les trois aux éclats. Juliette déballe pour découvrir son tableau. Elle reste silencieuse, tenant la toile à bout de bras tendus. Silencieuse, comme estomaquée, elle contemple. Elle porte son regard en ma direction.

<< C'est pour moi ? >> demande t-elle dans un souffle. << C'est pour vous ! >> répond Clémentine qui vient se serrer contre moi. Son bras autour de ma taille. << Je ne sais comment vous remercier. J'économisais depuis quatre ans pour faire enfin l'acquisition d'une de vos créations ! >> dit Juliette. Je réponds : << Gardez votre précieux argent Juliette. Offrez-vous un autre plaisir. Je vous offre celui-ci ! >>. Juliette pose la toile à la verticale sur le rebord de la lucarne à côté de la porte fenêtre. Elle se dirige vers nous d'un pas déterminé. Clémentine me lâche.

J'appartiens tout entier à Juliette qui me prend contre elle, ses mains posées sur mes épaules. Juliette est bien plus petite que Clémentine avec son mètre soixante quinze. Elle me fait quatre bises sur chaque joue. En s'écriant : << Merci julien. Merci ! >>. Elle pose ses lèvres sur les miennes. Clémentine s'interpose rapidement. Ce qui nous fait rire tous les trois. Juliette nous invite à prendre place. Refusant notre insistance à l'aider. Elle nous laisse. Clémentine me sort la queue. Je bande mou. Elle s'accroupit pour la suçoter. Me faisant bander très dur.

En tenant le grand plateau sur lequel fume une tarte à la courgette et aux fruits de mer, Juliette tombe sur le spectacle. << Je ne fais que passer ! >> lance t-elle, amusée, sur un ton espiègle. Clémentine lui tend ma queue en disant : << Je propose une soirée pipe avec le partenaire de votre choix ! >>. Juliette pose le plateau en répondant : << Je suggère qu'on en débatte devant un bon repas ! >>. Clémentine se redresse pour m'entraîner vers nos chaises. Nous mangeons de bon appétit en bavardant. Clémentine évoque ses partiels.

<< Le besoin de décompresser me pousse à quelques extrémités ! >> lance t-elle. Nous en rions de bon cœur. Juliette est étonnée de la proposition de Clémentine. En règle générale, c'est elle qui les fait. Il est donc convenu de s'offrir une soirée pipe. Vendredi de la semaine prochaine 9 juin. Il y aura un partenaire "surprise" pour Clémentine qui précise une fois encore : << Juste une pipe. Rien d'autre. On est bien d'accord ! >>. Juliette la rassure. Pendant qu'elle s'occupera de ma queue. Clémentine s'occupera de celle de "l'invité surprise".

La conversation reste axée sur nos sexualités déviantes durant tout le repas. Nous avons en projet la "soirée pipe", la "soirée branle" et la soirée Gloryhole. Avant la fin du trimestre. Les trois soirées organisées trois vendredis de suite. Juliette ne cesse de me remercier pour le cadeau. Elle se lève pour aller le reprendre en main. << Il n'est pas signé ! >> s'exclame t-elle soudain. J'explique une fois encore que je ne signe jamais les toiles que j'offre. Pour éviter toutes spéculations futures. Personne n'a à se faire d'argent sur mon travail. Elle comprend.

Je me lève à plusieurs reprises durant ce délicieux repas. J'agite ma queue semi molle en direction de Juliette. En direction de Clémentine. Juliette qui s'exclame : << Je me réjouis comme une folle pour les trois vendredis à venir ! >>. Clémentine surenchérit : << Et moi donc ! >> Juliette refuse d'être aidée pour la vaisselle qui va directement en machine. En revenant elle surprend une fois de plus Clémentine avec ma queue dans la bouche. Nous savourons la tarte aux noix accompagnée une infusion. Il est 22 h. Juliette nous raccompagne jusqu'à la voiture.

Bonne nuit à toutes les coquines qui continuent à se régaler d'une bonne queue bien juteuse après un cunnilingus et une petite pénétration sous les draps avant un bon dodo dans les bras de leur coquin...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 21 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2268 -



Estelle vient nous rejoindre en soirée

Hier matin, jeudi, c'est le concerto pour harpe de Haendel qui nous réveille. C'est très agréable à presque six heures. Clémentine en gémit d'aise en se blottissant tout contre moi. En murmurant d'incompréhensibles mots qui nous font rire. Il faut se faire violence car nous resterions bien au lit. Quelques bisous, quelques papouilles et nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous revêtons nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Morts de faim nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant son rêve de la nuit.

Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Dans un geste gracieux Clémentine récupère les quatre premières tranches éjectées par le grille pain. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée avec Juliette. Sa joie quand elle a reçu une de mes toiles tant désirée. Elle va pouvoir utiliser l'argent économisé à d'autres fins. Nous évoquons également les trois projets successifs se déclinant sur trois vendredis soirs. Nous mangeons de bon appétit en nous remémorant toutes les réussites que furent les soirées précédentes depuis plus de cinq ans.

Six heures vingt cinq. Nous mettons les K-ways pour sortir. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale où il ne fait que 16°. C'est parti pour une heure de jogging. Excellente manière de se transformer en guerrière pour Clémentine qui reprend ses partiels de mathématiques ce matin. La douche. Je redescends le premier afin de sortir la voiture du garage. Sept heures quarante cinq. Clémentine vient me rejoindre dans sa veste de cuir noir, son Levis, ses bottines : << Ça me porte chance ! >> prétexte t-elle en s'accrochant à mon cou. Me serrant.

Un dernier bisou. Je la regarde s'en aller. Je rentre pour faire notre vaisselle, notre lit. Dans l'atelier, installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je me plonge rapidement dans la peinture de ce "paysage à la chapelle" qui verra probablement sa finalité demain vers midi. Je peins en pensant au plaisir de Juliette en découvrant son tableau. Je lui ai promis de le signer quand je serai tout vieux. Lorsque l'on parle du loup, il sort du bois. Aux environs de dix heures, la musique imbécile de mon téléphone posé sur la desserte à droite.

En maugréant je m'en saisis. Surprise. C'est Juliette. Elle revient elle aussi sur son cadeau m'affirmant qu'elle est restée assise à le contempler longtemps après notre départ. Et qu'à cause de lui elle manque de sommeil. Nous en rions de bon cœur. Juliette me remercie doublement car l'argent économisé depuis presque cinq ans est également un cadeau. << Je te suis redevable ! >> s'écrie t-elle à plusieurs reprises. Juliette, dans les moments passionnés, me tutoie toujours. C'est amusant. << Vivement "la soirée pipe" ! >> conclue t-elle avant de raccrocher.

Je continue à peindre en revenant sur la personnalité de cette femme qui peut se montrer aussi émouvante que perverse et vicieuse. Tout ce que j'aime. Comme Clémentine. Il est presque midi. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Je fais bouillir l'eau des coquillettes. Je vais en faire une grande quantité car elles accompagneront les quatre grosses bouchées à la reine. Je concocte une belle Béchamel. Dans la poêle je fais revenir de l'ail, de l'oignon, des champignons avant d'y rajouter un énorme pavé de saumon finement émincé, décongelé depuis ce matin.

Je remplis les quatre bouchées à la reine de cette onctueuse garniture en y rajoutant des dés de Roquefort. Je les place dans le grand plat carré en terre cuite. Je les cale avec les coquillettes. Je recouvre le tout de ce délicat gruyère Suisse grossièrement râpé. Au four électrique pour une cuisson lente et douce à 160°. J'ai gardé un reste de coquillettes et de Béchamel. Accompagnées d'une salade de tomates, cela m'assure un délicieux repas que je savoure dévoré par une faim de loup. J'aime ce petit côté "cantine" que présentent ces repas simples.

Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission André Bercoff reçoit un éminent sociologue ainsi qu'un politologue. Il est questions de toutes ces manœuvres scandaleuses mises en œuvres par un gouvernement qui se comporte tel un gang de malfaisants en accusant celles et ceux qui remettent en doute leurs agissements mafieux de complotistes. Les mensonges sur les plateaux de télévisions, dans les médias mainstreams. Les lois que ces voyous veulent faire faire voter pour museler et réduire au silence toutes pensées dissidentes.

La vaisselle. Je monte me laver les dents en chantonnant. Serein en sachant qu'une nouvelle surprise attend mes deux anges ce soir. Pressé d'aller faire quelques pas au dehors je dévale les escaliers. Il fait chaud. Ce maudit vent de Nord Est s'est un peu calmé. Le ciel est d'un magnifique bleu de lapis lazuli. Le soleil y règne comme un... soleil. Majestueux et solennel. Je devrais être en short en en T-shirt plutôt qu'en Levis et en sweat. C'est presque insupportable. C'est torse nu que je descends jusqu'à la rivière. Les douces odeurs printanières exultent.

Il est 13 h45 quand je suis confortablement installé devant mon chevalet. Je peins en revenant à mes introspections quand à Juliette. Cette superbe bourgeoise de 48 ans qui sait se montrer aussi troublante que passionnée. Les heures de l'après-midi s'égrainent aussi vite que celles de la matinée. Il est 17 h30 quand Clémentine rentre de cours. Elle pose son cartable sur la table avant de se précipiter vers moi. J'anticipe dès les premiers bruits. Je pose la palette, les pinceaux sur la desserte. Elle peut venir s'installer à califourchon sur mes cuisses.

Ses bras autour de mon cou, ponctuant chacune de ses phrases de bisous passionnés, elle me raconte sa journée. Le menu du restaurant universitaire. << Ça s'est super bien déroulé aujourd'hui ! J'ai un peu ramé sur les épreuves de l'après-midi ! Cool ! >> m'explique t-elle. Clémentine aime se replonger dans sa thèse. Dans ce livre qu'elle a écrit. << Demain matin j'ai les oraux. Un quart d'heure pour présenter, développer et démontrer mes équations. Je flippe un peu ! >> rajoute t-elle en s'installant dans le canapé avec son ouvrage dans les mains.

Cette petite heure d'émulation que nous apprécions tant. Parfois Clémentine lit à voix haute. Mon niveau en mathématique ne dépasse pas celui de la Terminale du Lycée. Aussi, j'écoute sans comprendre ce qui pour moi n'est plus que chinois, mâtiné d'hébreux en d'un peu de patois slovène du dix huitième siècle. Devant mon air perplexe, Clémentine éclate souvent de rire. << Je t'aime ! >> s'exclame t-elle avant de se replonger dans ses révisions. Dix huit heures trente. << Là, vois-tu, je coule une bielle si je continue ! >> s'écrie t-elle soudain en se levant d'un bond.

Je nettoie la palette, les pinceaux. Clémentine passe derrière moi, ses bras autour de ma poitrine pour coller ses lèvres sur ma nuque. Elle descend ses mains jusqu'à ma braguette ouverte en écartant les pans de ma blouse. Je me retrouve rapidement avec la bite à l'air. << Tu te réjouis pour te faire sucer par cette vieille pouffe ? >> me demande Clémentine en s'agenouillant sur ma droite pour me branler un peu. Je réponds : << Ça va être génial. Je vais encore pouvoir t'admirer à sucer un mec "surprise" ! >>. Clémentine se redresse en m'entraînant.

Elle me tire par la queue jusqu'au petit lavabo de l'atelier. Tout en tenant ma bite pour en diriger les jets, imitant l'accent Corse de Juliette, Clémentine dit : << Ça me dégoute. Rien que d'y penser. Pourtant il y a cette inexplicable excitation devant l'horreur ! >> Elle éclate de rire. Moi aussi. Et en rigolant j'ai tendance à pisser n'importe comment. Heureusement que ma queue est maintenue d'une poigne ferme. Quand elle s'accroupit pour en sucer les reliquats, Clémentine me fixe dans les yeux avec cet air espiègle qui fait monter mon excitation d'un cran.

Je l'aide à se redresser pour la soulever. Ça fait partie du rituel de la promener ainsi dans toute la grande pièce. Ses jambes enserrant ma taille. Couvrant mon visage de bises. C'est ainsi qu'Estelle nous retrouve en arrivant. Elle se précipite vers nous. Elles ont passé la journée ensemble. Je dépose Clémentine pour soulever Estelle. Elle se frotte en se faisant promener. << Hier soir, je me suis faite démonter. Parrain était comme fou. C'était sur une des piles de cartons du dépôt ! >> lance t-elle alors que je la pose au sol. Nous rigolons comme des bossus.

Estelle se saisit de ma queue molle pour la tordre dans tous les sens. Elle rajoute : << Je compare souvent son "coup" avec les tiens ! >>. Pliés de rire nous revenons sur celui de mardi soir, sur le bureau, comme nous aimons à y pratiquer des baises sauvages. Le jeudi soir, c'est le rituel du léchage de minou. Docteur Julien est prié de faire le constat de cette chatte "démontée". Ce n'est évidemment qu'un prétexte. Un subterfuge utilisé par Estelle pour jouir d'une autre façon. Elle me tire par la queue. Nous quittons l'atelier pour la cuisine. Morts de faim.

Mes deux anges découvrent ce qu'il y a dans le four que j'allume pour réchauffer. Clémentine me saute au cou. Estelle s'accroupit pour me sauter à la bite. J'adore quand elle prend ma queue toute molle complètement en bouche en gémissant. Se tenant à mes fesses de ses deux mains. Clémentine enfonce sa langue dans ma bouche. Ce qui me fait bander comme le dernier des salauds. Estelle se régale en tombant à genoux. Quand Clémentine cesse de m'embrasser, elle se penche, tête contre ma poitrine pour admirer, comme moi, la fellation d'Estelle.

<< Gardes-en peu pour le digestif ! >> murmure t-elle. << L'apéro me met en appétit ! >> répond Estelle en cessant. Je l'aide à se redresser. Je m'accroupis à mon tour pour masser ses pauvres genoux. La sonnerie du four. Clémentine fait un rapide assaisonnement pour les endives. Estelle sort les bouchées à la reine du four. Dorées à souhait, parfumant toute la cuisine. Je mets les assiettes, les couverts. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur les soirées prévues chez Juliette, dans les écuries. Clémentine aimerait qu'Estelle soit présente.

Mais les vendredis soirs, Estelle les consacre à ses parents. << Et puis j'ai pas envie de sucer des mecs à la chaîne. Je te laisse tes saloperies ! >> dit elle à Clémentine qui répond : << Je suce à ta santé ! >>. Nous rions aux éclats. Par contre, cette fois peut-être, Estelle viendra à la soirée Gloryhole. << Pas pour sucer des salopards mais pour tenir compagnie à ce pauvre Julien ! >> rajoute t-elle en se levant pour mimer une masturbation masculine. Avec toute cette vulgarité dont elle est coutumière. Je me lève à mon tour pour faire "l'hélicoptère".

Nous ne traînons pas. Ce soir, exceptionnellement, les assiettes, les couverts et les verres passent dans le lave vaisselle. C'est beaucoup moins convivial mais mes deux anges sont tellement impatientes de décompresser après leur journée de partiels de math. Elles m'entraînent par les bras jusqu'au salon. << Je suis déjà mouillée ! >> lance Estelle en retirant ses bottines, son Levis et sa culotte pour s'affaler dans le canapé en se touchant. << Moi aussi ! >> s'écrie Clémentine en faisant de même. Je dispose les épais coussins au sol devant le canapé.

À genoux, mes mains sur ses cuisses largement écartées, mon visage enfui dans ses poils, j'enfonce ma langue dans Estelle. << Mmhh, comme c'est bon ! >> s'exclame t-elle en se vautrant encore davantage. Quand je cesse de fouiller son intimité du bout de la langue, je suce son clitoris. Clémentine, tout en se masturbant, se penche pour me regarder faire. Elle se met à genoux pour attraper mon Zob. Je bande mou. Clémentine ouvre mon Levis pour le descendre avec le slip. Elle me choppe les couilles par derrière. Je redouble de léchages.

La position n'est pas confortable. Si Clémentine veut sucer il faut qu'elle s'allonge sur le tapis, entre le bord du canapé et moi. Je me bouffe la chatte d'Estelle. Le jus de sa journée de fille. Ses odeurs, ses goûts si particuliers. Alors qu'elle gémit, la tête renversée en arrière, les yeux fermés. Oubliant les épreuves de mathématiques de sa journée. Clémentine, couchée sur le côté, en appui sur son coude, récupère mes coulées de foutre en gémissant de plaisir. L'orgasme d'Estelle la fait hurler. Elle me repousse pour se coucher sur le côté en haletant.

Je me redresse pour m'affaler à ses côtés dans le canapé. Clémentine, à genoux entre mes jambes, continue de sucer comme si sa vie en dépendait. Sans cesser de se masturber. J'adore la regarder, concentrée sur sa pipe, des expressions d'extases sur le visage, poussant de petits cris de ravissement. Son corps agité des spasmes que procurent sa masturbation. Estelle reprend ses esprits. Elle devra nous laisser pour 22 h. Il reste une vingtaine de minutes. Elle s'installe sur le côté, sa tête contre mon ventre pour regarder Clémentine tailler sa pipe.

<< C'est miam ? >> demande t-elle en chuchotant. Clémentine répond par un << Mmhh ! >> affirmatif. Je doigte Estelle qui s'installe au mieux pour permettre à mes doigts de la pénétrer, de la fouiller. Sa chatte est dégoulinante. Quand je retire mes doigts c'est pour les sucer. En sournois, sans prévenir, parfaitement immobile, la langue exploratrice d'Estelle dans ma bouche, j'éjacule par quatre saccades. L'abondance fait tousser Clémentine. Elle a des hauts le cœur, secouée de spasme. Elle manque de se noyer. Du foutre gluant dégouline de son nez.

Pourtant, gourmande, assoiffée, désireuse de ne pas en perdre une goutte, poussant des râles profonds, elle tente de déglutir. Estelle passe son doigt au-dessus de sa bouche pour récupérer le foutre qui coule de ses narines. Conséquence d'une explosion de jute au fond de sa gorge. Estelle porte ses doigts à sa bouche pour récupérer le jus de couilles. Clémentine adore repartir pour un second tour après avoir fait le "fond de cuve". Mais là, pressé par le temps, je la force à cesser. Elle s'essuie le bas du visage trempé. Nous reprendrons sous les draps.

Bonne "nouille" à toutes les coquines qui vont s'en régaler une seconde fois après un cunnilingus orgasmique sous les draps. Avant un bon dodo. Demain matin, il y a école...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 22 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2269 -



Le vendredi Clémentine termine à midi

Il est presque six heures, hier matin, vendredi. Réveillés par la sonate pour piano de Ludwig van Beethoven, nous nous serrons l'un contre l'autre. Comme pour trouver l'énergie nécessaire pour nous lever. << Ludwig van Bite au vent ! >> murmure Clémentine. Facétieuse et espiègle elle saisit mon érection naturelle. C'est dans une certaine euphorie qu'elle m'entraîne ainsi jusqu'aux toilettes. Le vendredi Clémentine termine à midi. Ce qui a tendance à la rendre déconneuse. Nous revêtons nos tenues de sport. Leggings et sweats en lycra.

Morts de faim nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en racontant plein de choses avec l'accent Corse de Juliette. Plié de rire je presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée "léchages de minous". Nous mangeons de bon appétit en envisageant une sortie vélo cet après-midi. Clémentine précisant qu'après son ultime épreuve de mathématique et de son oral de la matinée elle aura un sérieux besoin de décompresser. Il est 6 h25. Nous mettons les K-ways pour sortir sous un ciel lumineux, bleu pâle.

Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour un running d'une heure le long de la rivière. Un pur plaisir malgré la fraîcheur toute relative car il fait 17° quand nous revenons. La douche. Je redescends le premier pour préparer l'auto. Presque 7 h45 quand Clémentine vient me rejoindre vêtue d'une simple veste de fin velours carmin, cintrée à la taille, son Levis, ses bottines brunes. << Penses fort à moi ce matin, je vais en avoir besoin ! >> dit elle en s'accrochant à mon cou comme une désespérée. Un dernier bisou. Je la regarde s'en aller.

Un dernier coucou avant de rentrer faire la vaisselle, faire le lit. Dans l'atelier, encore habité de cette douce euphorie laissée par la fille que j'aime, je prépare les couleurs sur la palette. Je m'attelle immédiatement à la finalisation du "paysage à la chapelle". Je peins animé de cet optimisme débridé qui me fait pousser des cris délirants. Et chaque coup de pinceau plus sublime que le précédent est un nouveau beuglement qui résonne dans la grande pièce. Il est onze heures trente quand j'achève cette nouvelle toile. Je la mets sur un second support.

Elle pourra y sécher sous un linge tendu à l'abri de la poussière. Pour lundi, je dépose un autre tableau sur le chevalet. Le dessin préparatoire ainsi que sa couche d'impressions réalisés à l'automne de l'année dernière. Cette partie du port de plaisance où sont amarrés les grands bateaux. Certaines de leurs parties métalliques scintillent sur la photo que je punaise au montant droit du chevalet. Les futures réjouissances picturales m'attendent dès la semaine prochaine. Je fais un peu de ménage. J'aligne les tubes de peinture sur la desserte.

Je quitte l'atelier pour la cuisine. Il suffit de réchauffer la quatrième grosse bouchée à la reine que nous partagerons. Le reste de coquillettes. Je fais l'assaisonnement d'une salade de carottes. Il est midi trente cinq quand Clémentine revient. Elle se précipite pour me sauter au cou. Je la soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes pour me couvrir le visage de bisous. C'est comme ça que je l'emmène aux toilettes. Morts de faim nous nous précipitons dans la cuisine. L'odeur. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée.

Tout s'est remarquablement bien passé. Clémentine a passé son oral à dix heures trente précise. Un quart d'heure à faire une démonstration magistrale devant deux professeurs et un jury composé des dix sept autres étudiants de son groupe. << Une réussite ! >> lance t-elle. Elle rajoute : << Lundi, ce sont les épreuves de physique chimie. Une autre paire de manches. C'est la partie la plus ardue, la plus difficile ! >>. J'écoute ses inquiétudes. Je la rassure en précisant : << Tu es méchamment "affutée" pour affronter ça. Et tu en sortiras victorieuse ! >>

Nous ne traînons pas. C'est un véritable après-midi d'été qui nous attend. Un ciel entièrement bleu. Tout juste quelques traînées blanchâtres. << Chemtrails ! >> lance Clémentine. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Nous changeons de vêtements pour nos tenues vélos. Clémentine porte une de ses jupettes plissées qui arrive à mi cuisses. Un T-shirt. Je suis en short de fin coton, en T-shirt. Nos baskets. Nous redescendons à toute vitesse. Dans le petit sac à dos, deux pommes, des barres de céréales, K-ways. La paire de jumelles.

Nous traversons le jardin en courant. La température extérieure est de 28°. Toujours ce vent de Nord Est. Peut-être un peu plus léger que ces derniers jours. Je vérifie le gonflage des pneus pendant que Clémentine, derrière moi, glisse ses doigts sous mon short par la cuisse droite. 5,5 bars à l'avant. 5,5 bars à l'arrière. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Il y a quelques cyclistes. Nous pouvons pédaler côte à côte, poussés par le vent. Nous pouvons même nous tenir les mains.

Clémentine revient sur ses épreuves de la matinée. << Quoi de plus agréable pour une exhibitionniste que d'être regardée. Ce qui facilite considérablement les démonstrations mathématiques devant une assistance quelconque ! >> confie t-elle en riant. Pas d'arrêt au cabanon de l'écluse car deux agents VNF s'apprêtent à manœuvrer pour permettre le passage de deux bateaux qui se suivent. C'est toujours un beau spectacle. En longeant le canal nous pouvons d'ailleurs admirer nombres de navires. La saison de la plaisance a bien commencé. Magnifique.

Il est 14 h30 quand nous arrivons au port après 25 km d'une facilité déconcertante. Pendant que je fixe le cadenas à nos bicyclettes derrière la capitainerie, Clémentine retire sa culotte qu'elle fourre dans la pochette avant du sac à dos que je porte. À coup sûr la jeune fille depuis la fenêtre du cabanon vient d'assister à la scène. Lorsque nous passons devant elle, elle nous fait un large sourire. Très certainement une étudiante qui va faire ici son job de vacances. Nous la saluons avant de monter les marches du grands escaliers qui mène sur le quai supérieur.

Nous traversons la route pour aller vers la supérette. Il n'y a pas encore trop de monde en ce début d'après-midi chaud et ensoleillé. Cette lumière impudique qui éclaire chaque chose, si caractéristique de l'été. La gérante est toute contente de nous revoir. Nous bavardons un peu. Dans l'armoire congélateur au fond du magasin, nous prenons deux pots de nos crèmes glacées préférées. Ben & Jerry's. Nos parfums préférés. Vanille pécan et cookie dough. Les grands pots. Passage en caisse sans avoir besoin d'attendre. Voilà la récompense de nos efforts.

À l'aide de nos petites cuillères à moka en laiton, toujours dans le petit sac à dos, nous dégustons nos délices sur un des bancs à l'ombre des platanes. Les joueurs de boules à une centaine de mètres. Des cyclistes poussant leurs vélos. Des couples qui flânent. Les employés de la commune voisine qui préparent les festivités de demain. La "bénédiction des bateaux" qui sera prétexte à une nouvelle animation. << Je dois faire pipi. Et fort ! >> me confie Clémentine. Elle aussi s'est gardée jusqu'à maintenant. Dans l'espoir d'une petite exhibe de qualité.

<< Il me faut absolument un "plan" ! >> précise t-elle alors que nous quittons le banc. Nous jetons les pots aplatis dans une des poubelles pour nous diriger vers les fourrés qui entourent les sanitaires réservés aux plaisanciers. Les trois portes sont grandes ouvertes. Celle des toilettes hommes, celle des toilettes femmes, celle de la buanderie et des machines à laver. C'est dans les toilettes hommes que m'entraîne Clémentine. Nous connaissons fort bien les lieux. Combien de fois n'étais-je pas caché dans un des cabinets pour assister à un "show" de Clémentine.

Debout sur le couvercle rabattu, par dessus le mur carrelé, la vue sur la petite salle est parfaite. Nous restons près de la porte pour regarder dehors. C'est sympathique d'être à l'ombre de ce soleil presque caniculaire. Nous guettons l'arrivée d'un éventuel plaisancier. Ils sont nombreux sur les ponts de leurs bateaux. << Il y en a bien un qui viendra pisser ! >> lance Clémentine, sa main gauche dans mon short, sa main droite sous sa jupette. Nous restons là à nous tripoter durant une bonne vingtaine de minutes. Personne vient pas ici. Dommage. Frustrant.

L'envie de pisser devient réellement cruelle. Malgré le stimuli masturbatoire que nous infligeons. Clémentine veut absolument un "plan". Je sais que c'est dans ces moments qu'elle a tendance à prendre tous les risques. Nous nous dirigeons vers l'autre bâtiment. Celui des toilettes publiques. Ça pue. Nous restons à l'extérieur car l'odeur est trop dégueulasse. Nous contournons la bâtisse pour descendre vers le chemin qui longe le canal. La première écluse. Il y a là quelques pêcheurs. Il y a surtout ces fourrés, denses et protecteurs. Un espace entre chacun d'eux.

C'est l'endroit idéal pour une exhibe de haute voltige. Un cycliste peut passer sur la rive opposée et découvrir le spectacle. Un bateau peut arriver et ses passagers découvrir le "show". Et c'est exactement ce qui se passe. Un petit bateau blanc arrive à faible vitesse. Là-bas, à une centaine de mètres, un employé VNF s'apprête à accueillir l'embarcation dans l'écluse. Il y a un homme à la manœuvre. Il semble seul à bord. Les passagers son souvent dans la partie basse, dans les cabines. Je me dissimule derrière les fourrés. Clémentine s'accroupit aussitôt.

Je la vois de trois quart. Combien de fois n'ai-je pas assisté à cet instant magique. Les cuisses largement écartées, les mains posées sur ses genoux, dans une position d'une indécence folle, Clémentine se fait surprendre pas le batelier. Ce dernier tourne la tête, ralenti encore un peu plus. << Bonjour ! >> lance t-il à cette sublime jeune fille qui projette soudain un jet qui atteint presque son navire. Clémentine pisse toujours avec des jets prodigieux, capables de retomber à cinq ou six mètres devant elle. Clémentine lève la tête pour sourire à l'inconnu admiratif.

Ce dernier lève le pouce de sa main droite. Sans cesser de tenir le volant vertical de son embarcation. Nous entendons des voix provenant des entrailles du bateau. Clémentine, sans cesser de fixer sa "victime", en souriant, lâche quelques jets extraordinaires. Ça fait plus de trois heures qu'elle se retenait. Caché derrière les fourrés j'assiste à cette scène extraordinaire sans doute pour la centième fois. Je surveille. Je sécurise en regardant dans toutes les directions. Nous pourrions êtres aperçus par d'éventuels promeneurs empruntant cette partie du chemin.

Il n'y a personne. Le vendredi après-midi est beaucoup plus calme que le samedi et surtout que le dimanche. Le bateau avance au ralenti. Son pilote va attraper un torticolis s'il continue à regarder ainsi, avec la tête tournée. Il reste toutefois vigilant car il est à une centaine de mètres de l'écluse. Cet homme doit avoir mon âge. La cinquantaine alerte et athlétique. Une jeune femme blonde monte les marches pour venir le rejoindre sur le pont. Elle ne se doute visiblement de rien. Un jeune garçon vient à son tour. Clémentine a terminé son besoin. Elle se redresse.

Rapidement, une main entre ses cuisses, elle me rejoint en murmurant : << Put-hein, c'était génial ! Tu as vu comme il mâtait le salaud ! >>. Je la félicite pour cet étourdissant numéro de haute voltige. Clémentine, cambrée sur ses genoux fléchis, se masturbe encore un peu avant de m'entraîner par la main. Je remballe mon érection démentielle et dégoulinante du foutre de mon excitation. Tout cela mérite bien une seconde tournée de crèmes glacées. Gourmands et jouisseurs que nous sommes. Cette fois nous nous contentons de cônes au pralin.

Après une première exhibe réussie, Clémentine ressent toujours la nécessité d'une seconde. Nous nous mettons en "chasse". Tout en faisant le programme de la soirée. Nous rentrerons plus tôt pour nous changer. Une bonne soirée dans un bon restaurant sera la récompense de ce superbe après-midi. Nous nous comportons en véritables rôdeurs à la recherche d'un "coup". Là, ce cycliste qui pousse sa bicyclette. << Une "victime potentielle ! >> s'écrie Clémentine en me montrant le type qui descend vers les toilettes publiques. Nous dévalons littéralement la pente.

C'est là, accroupie dans les fourrés, que Clémentine se fait surprendre une seconde fois. Je suis dissimulé derrière le muret. Je peux regarder par dessus. Le cycliste s'arrête. De ma planque je n'entends pas la nature des propos échangés. Mais je peux voir les expressions du visage de ce chanceux. Je me branle comme un salaud en les observant. Clémentine bavarde avec un naturel déconcertant. Sans doute à la limite de la crampe, elle se redresse. En se touchant, dans une attitude d'une vulgarité absolue, elle continue à discuter avec ce mec qui se palpe.

Ce sont deux employés communaux qui mettent un terme à cette situation bouleversant de vice. Un des types connaît probablement le cycliste car ils se mettent à causer en riant. Clémentine en profite pour filer sous l'œil intéressé du second employé. Je la félicite alors qu'elle m'entraîne par la main. << Put-hein, comme c'est génial cet après-midi. Jamais deux sans trois ! >> lance t-elle en me couvrant le visage de bisous. Il est dix sept heures quand nous pédalons dans le sens du retour. Contre un vent qui est redevenu fort. Ce soir, restaurant.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui vont pouvoir s'offrir un délicieux repas, une petite pipe dans les chiottes du restaurant avant de sucer dans la bagnole et de se faire tringler sous les draps...

Julien (vigile et surveillant)



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 23 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2270 -



Les moments magiques du samedi

Il est presque sept heures trente quand Clémentine se blottit fort contre moi en gémissant. Nous nous étirons. Quelques bisous, quelques papouilles. En saisissant ma tumescence, elle murmure : << Toujours d'attaque ! >>. Je réponds : << Fidèle au poste ! >>. C'est en riant que nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous revêtons nos tenues de sports. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant ce dont elle se souvient de ses rêves. Je pèle les kiwis, je presse les dernières oranges.

Je vais ouvrir le portail depuis l'interphone du hall d'entrée. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée au restaurant. Les exhibes réussies de Clémentine qui me confie en garder des émotions encore vives rien que d'y penser. Elle propose de récidiver cet après-midi. << Il faut que je révise mes "classiques" et que j'innove ! >> lance t-elle. Nous rions. Nous mangeons de bon appétit en inventoriant les différentes étapes de la matinée. Du bruit. Voilà Julie qui arrive pour faire le ménage. Elle se précipite dans la cuisine.

Trois bises à chacun. Elle porte ses cheveux noués en deux nattes de chaque côté. Un sweat gris, un pantalon noir, des baskets. Nous terminons notre repas en l'écoutant nous raconter un peu de sa semaine. Elle aussi à commencé les partiels. Les épreuves de sa Licence de Lettres Modernes l'accaparent. << Je ne dois pas rater. C'est trop important ! >> précise t-elle en nous confiant travailler à ses révisions quelquefois jusqu'à presque minuit. << Je ne viens pas lundi soir. Je dois me consacrer à mes études ! >> rajoute t-elle avec une expression triste.

Julie se met à débarrasser dès que nous nous levons. Nous déposons chacun une bise sur son front avant de quitter la cuisine. << Et puis j'ai fait la connaissance d'un garçon de mon université. Il passe son Master. Ça m'aide beaucoup ! >> rajoute t-elle. Nous ne répondons pas. Nous enfilons nos K-ways. La température extérieure n'excède pas 16°. Il est huit heures. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. << C'est donc ça, la vérité. Elle a rencontré un mec ! >> me dit Clémentine alors que nous courons vers la rivière.

Une heure d'un très agréable running plus tard et nous voilà de retour. Nous entendons l'aspirateur quelque part à l'étage en entrant dans la salle de bain. La douche. Le sèche cheveux dans une main, la brosse dans l'autre je coiffe Clémentine assise devant un des miroirs. Elle me confie ses interrogations quand aux partiels de physique-chimie qui l'attendent dès lundi. Je la rassure : << Tu es super "affutée". Tu verras, d'ici le week-end prochain tu en bailleras d'ennui ! >>. J'aime l'entendre rire en saisissant mes poignets. Je dépose des bises dans sa nuque.

Habillés de nos Levis, de nos sweats, de nos baskets, nous dévalons les escaliers. Il est presque dix heures. Nos livraisons ne vont pas tarder. Julie est entrain de passer l'aspirateur dans le couloir. Elle assiste médusée aux "préparatifs" vestimentaires. Clémentine, accroupie, qui ajuste ma bite au-dessus de l'élastique de mon slip. Elle fait des "essais" en disant : << Bouge rapidement pour voir ! >>. Je fais un mouvement brusque. Mon sexe jaillit de ma braguette comme un diable de sa boîte. Nouvelle tentative. Nouveau résultat probant. Rires.

Nous sortons. La température est à présent de 20°. Le ciel entièrement bleu. Un soleil généreux. La journée promet d'être belle. À peine sommes nous devant le garage que descend la camionnette blanche. Danièle au volant affiche un grand sourire. Elle saute du véhicule pour toucher nos poings du sien. Elle me lance un regard par en-dessous avant de fixer ma braguette béante. Ce regard est délicieusement troublant. Danièle contourne la camionnette pour ouvrir les portes arrières. Tout en nous disant : << J'aime les belles journées ! >>.

Lorsque je saisis le lourd cageot contenant les fruits et les légumes, je fais ce mouvement brusque qui fait jaillir ma queue. Ce qui n'échappe ni à Danièle ni à Clémentine. Danièle qui s'écrie : << J'aime les belles journées car elles permettent de délicieuses extravagances ! >>. En prononçant ces mots, elle fixe mon sexe en éclatant de rire. Elle sort le cageot contenant les fromages, les œufs, les yaourts, la motte de beurre, les pots de crème fraîche et de fromage blanc. Clémentine s'en saisit en demandant : << Si ce qu'on fait vous importune on cesse ! >>

<< Pensez-vous. C'est trop génial. Vous savez, vers onze heures je livre tous les samedis matins un véritable satyre. Bien plus démonstratif que monsieur Julien. Il se branle carrément. Quand j'en parle à mon mari il m'encourage à le "stimuler" ! >> s'exclame Danièle. Nous rions aux éclats. Clémentine rajoute : << Julien fait ça aussi, et très bien. Vous voulez voir ? >>. Danièle me tend le terminal dans lequel j'introduis la carte bancaire en répondant : << Je dois vraiment filer. Dommage. J'ai des livraisons jusqu'à au moins quatorze heures ! >>

Même commande pour samedi prochain. Nous regardons Danièle faire sa manœuvre de demi tour derrière la voiture de Julie. << Branle-toi ! >> me fait Clémentine alors que Danièle nous fait un sourire magnifique. Un clin d'œil. Je bande comme le dernier des salopards. Je me masturbe. Danièle lève le pouce de sa main gauche avant de monter la pente jusqu'au portail à une centaine de mètres. Elle nous fait un grand signe de la main avant de tourner à gauche et de disparaître. Je me tourne vers la fenêtre de la cuisine car je sais que Julie regarde.

Je remballe juste à temps car voilà le tube Citroën rénové de notre boulangère qui descend. Madame Marthe, hilare au volant, se gare au même endroit. Elle bondit de son véhicule en nous saluant. Elle a toujours une amusante anecdote à nous raconter en ouvrant la porte latérale qui coulisse dans un affreux bruit métallique. Elle en tire notre cageot contenant les deux grosses miches de pain, les bouchées à la reine, les pâtes feuilletées, les deux croissants aux amandes et surtout cette énorme brioche au pudding dans laquelle nous pourrions mordre à l'instant.

Paiement par carte. Même commande pour samedi prochain. Nous saluons la dame qui elle aussi part pour d'autres livraisons. Nous contournons la maison pour descendre à la cave par derrière. Sur les étagères du cellier nous disposons les fruits, les légumes. Clémentine me sort le Zob en disant : << Tu as entendu l'allusion de Danièle ? C'est pour bien nous faire comprendre qu'elle raconte tout à son mari. Tu es "grillé" mon vicieux adoré. J'adore quand tu montres ta queue ! >>. C'est vrai. Je viens moi aussi de prendre conscience de la révélation.

Du congélateur où je mets une des deux miches de pain, une pâte feuilletée et les bouchées à la reine, je sors un paquet de moules, les sachets de haricots verts et de petits pois. Clémentine me masturbe en m'embrassant avec fougue. Quand elle cesse c'est pour dire : << Tu fais ton satyre avec Julie. À mon avis avec elle ça ne durera plus ! Mais tu l'as bien baisé. Elle t'a fait de superbes pipes ! >>. Je réponds : << Rien à regretter ! >>. Nous rigolons comme des bossus en remontant par l'escalier intérieur. Julie s'apprête à passer la serpillère dans la cuisine.

<< Venez, passez ! >> dit elle pour nous permettre de ranger les produits frais dans le réfrigérateur. Elle fixe mon érection avec une curieuse expression. Comme si c'était la première fois. Nul doute que pour une femme amoureuse, qui vient de faire une rencontre, il y a ce changement de comportement flagrant. << J'ai tout vu. Vous faites vraiment très fort Julien ! >> lance t-elle. Nous quittons la cuisine en déposant chacun une bise sur son front pour la laisser à son ménage. Au salon, assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur.

Trois mails. Celui de ma famille d'Édimbourg qui est impatiente de nous recevoir. Précisant que notre appartement au premier étage de la grande maison victorienne nous attend. Le courriel de Juliette qui nous rappelle que la "soirée pipe" aura lieu vendredi prochain. Première d'une série de trois. Une "soirée branle", puis cette tant attendue "soirée Gloryhole". Le message d'Estelle impatiente de nous retrouver en début d'après-midi. Dans la petite enveloppe jaune je glisse un billet de 50 euros, un billet de 20 euros. Clémentine y rajoute un mot.

Je signe du personnage de "Bitonio". Il est onze heures trente. Julie vient nous rejoindre. Comme une écolière timide, jouant avec ses doigts elle dit : << Je dois vous parler. Ce sera rapide car j'aimerais avoir davantage de temps pour tout expliquer. Clémentine se lève, contourne le bureau, pose ses mains sur les épaules de Julie. << Ne dis rien. Nous avons compris. C'est dans l'ordre des choses. Tu as 21 ans et ça fait plus de trois ans que tu n'as pas de mec. Fais ta vie. Tu n'as pas à te justifier ! >>. Éperdue de reconnaissance Julie se serre contre Clémentine.

Je me lève à mon tour pour les rejoindre dans cette étreinte affectueuse. Je tends l'enveloppe à Julie en disant : << Et pour tenir la galerie cet été, pas d'inquiétude. Ne vous en faites pas. Consacrez-vous à votre nouvelle histoire. Je n'ouvre peut-être pas cet été. Sans regrets ! >>. Julie se tourne vers moi avant de me sauter au cou. Elle s'écrie : << Vous me comprenez si bien tous les deux ! >>. Il y a une larme qui coule sur sa joue. Je l'essuie de mon index que je porte à ma bouche avant de répondre : << Cette fois, vous verrez, ça va marcher ! >>

Nous raccompagnons Julie comme rassurée, comme soulagée d'avoir affronté l'épreuve des aveux. Assise au volant, la vitre baissée, elle nous demande : << On se revoit samedi prochain ? >>. Clémentine la rassure en répondant : << Si ça va pour toi ! >>. Julie s'exclame : << Oui, le samedi matin, pas de soucis ! >>. Nous la regardons s'en aller. Son expression de profonde tristesse nous émeut. Arrivée en haut, au portail, elle sort de sa Clio rouge pour souffler plein de bisous dans sa main en notre direction. Nous faisons de grands coucous.

Nous sortons nos bicyclettes du garage. Prêtes pour la virée de cet après-midi. << Voilà une affaire de réglée ! >> lance Clémentine en préparant l'assaisonnement de la laitue toute fraîche. Elle m'explique sa perception des choses. Son sixième sens féminin l'avait averti. Elle m'en parlait parfois. << Quand une fille cesse ses visites régulières, c'est parce qu'elle a fait une rencontre. Et ça dure probablement depuis quelques semaines. C'est pour ça qu'on ne la voyait plus beaucoup. Pas seulement à cause de ses partiels. Du "pipo" ! >> explique Clémentine

Je vide le paquet de moules décongelées sur le rebord de la fenêtre dans le bouillon. Je vide les sachets de haricots verts et de petits pois dans le wok. Tout en écoutant les explications de Clémentine, je réchauffe et je remue la bouffe. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur notre galerie d'Art. Je demande : << Comment on fait ? On ferme ? Après tout ce n'est qu'un passe temps ! >>. Clémentine répond : << Si tu proposes le "plan" à Juliette, elle va exploser de joie. Pouvoir jouer à la bourgeoise désœuvrée qui tient une galerie. Son rêve ! >>

C'est vrai. Je n'y pensais plus. Je me souviens que Juliette nous avait boudé de long mois, il y a trois ans, en apprenant que nous avions confié la gérance de mon lieu d'exposition à Julie. Clémentine propose de ne rien précipiter et d'évoquer tout cela avec Juliette mercredi soir lorsqu'elle viendra manger. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. << Mais qu'ils sont cachés où les gens que j'aime ! >>. C'est la voix d'Estelle qui ouvre soudainement la porte de la salle de bain. Elle pose son grand sac de sport sur le tabouret avant de nous rejoindre.

Serrés tous les trois nous nous faisons plein de bisous. Clémentine raconte à Estelle ce qui se passe avec Julie. << Il était grand temps qu'elle se trouve un mec ! Et pour ta galerie ? >> demande t-elle. << On va demander à Juliette, sinon on ferme et basta ! >> répond Clémentine. Estelle rajoute : << La vieille pouffe va accepter ! Depuis le temps qu'elle se voit en tenancière de galerie d'Art ! >>. Nous rions de bon cœur quand Clémentine précise : << Ça la changera de tenancière de bordel ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Pliés de rire.

Nous nous changeons pour enfiler nos tenues vélos. Jupettes et T-shirts pour les filles. Short de fin coton et T-shirt pour moi. Nos baskets. Pressés de filer nous redescendons les escaliers à toute vitesse. Dans le petit sac à dos, des pommes, des barres de céréales, les K-ways, la minuscule paire de jumelles. Les deux livres consacrées aux révisions de mes deux anges. Nous traversons le jardin en courant. Je sors le vélo d'Estelle de l'arrière de son Kangoo. Une des voitures de l'entreprise familiale. << Papa a tout vérifié. C'est OK ! >> précise Estelle.

Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois qui l'enjambe. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Nous croisons nombre de cyclistes. Des filles en rollers. Et bien évidemment quelques uns de ces sinistres cons qui promènent leurs chiens sans laisses. Ce qui permet à Estelle de les engueuler copieusement. Et toujours ce maudit vent de Nord Est qui nous pousse. Que nous aurons de face au retour. Il est 14 h30 quand nous arrivons dans notre endroit préféré. Le port de plaisance. Il y a un monde fou. Les joueurs de pétanques.

Des groupes de cyclistes. Des familles. Pendant que je ferme les bicyclettes à cadenas derrière la capitainerie, Estelle et Clémentine retirent leurs culottes. Elles les fourrent dans la pochette du petit sac que je porte sur le dos. L'impérieux besoin de pisser. Clémentine, une main entre ses cuisses, penchée en avant, s'écrie : << Vite. Sinon je pisse ici ! >>. Nous prenons la pente qui descend vers les bâtiments des sanitaires. Les WC publics sont pris d'assaut. Les toilettes réservées aux plaisanciers sont fermées à clef. << Put-Hein ! >> lance Clémentine.

Il reste l'option "chemin". Nous courons presque car Estelle et moi aussi avons besoin. Il y a des pêcheurs tous les cinquante mètres le long du canal. Sur la gauche les fourrés. Mais de l'autre côté des pêcheurs qui sortent du matériel de leurs bagnoles. << Tant pis ! >> s'écrie Clémentine qui s'accroupit entre deux bosquets. Ce qui n'échappe pas au regard d'un des mecs. Il fait du coude à son pote pour lui montrer la sublime jeune fille à une vingtaine de mètres. Estelle et moi, surveillons tout de même. Cette fois Clémentine ne joue pas. C'est si intense.

<< À moi ! >> fait Estelle en se positionnant pendant que Clémentine se torche en me demandant : << Et toi ? >>. Je ne sais quoi dire. Je n'ai pas envie de pisser devant des types aux sourires goguenards et moqueurs. Estelle se redresse, se torche. Nous filons à toute vitesse. Pour moi c'est beaucoup plus simple. C'est dans les bosquets à l'entour des toilettes publiques qu'Estelle me tient la bite pour en diriger les jets. Clémentine accroupie pour palper mes couilles au travers du fin coton de mon short bleu nuit. Elles se refilent ma queue ruisselante.

Je remballe et mes deux anges se redressent juste à temps. Cet endroit est le lieu de rendez-vous des jeunes du bourg. Les scooters vrombissent et les rires fusent. Nous quittons précipitamment l'endroit. Nous flânons un peu sur les quais. Des employés municipaux installent un chapiteau. En cas de météo défavorable, c'est là que se déroulera la "bénédiction des bateaux". Simple prétexte festif pour une des animations organisées par la municipalité du bourg voisin. Il est 15 h30. Nous traversons la route pour nous rendre dans la supérette.

Il y a de nombreux clients. Dans l'armoire congélateur du fond du magasin nous récupérons nos trois pots de crème glacée. Ben & Jerry's. Il ne reste plus que vanille pécan. Estelle nous attend dans la file de la caisse No 2. Stratégie qui évite de devoir attendre. Nous savourons ces délices assis sur un des bancs libres à l'ombre des platanes. << Regarde, c'est le même mec qui te mâte à chaque fois ! >> lance Estelle. En effet, nous reconnaissons bien le joueur de boules. Clémentine jette un coup d'œil à droite, à gauche, avant d'écarter un peu ses cuisses.

Le mec mâte. C'est très culotté car d'autres joueurs pourraient regarder par ici. À même pas trente mètres. Notre voyeur a le privilège suprême d'admirer une fois encore l'invraisemblable touffe de Clémentine. En scrutant bien autour d'elle, Clémentine écarte encore un peu plus. Quand le type se met à l'écart des autres pour ne pas attirer l'attention, Clémentine entre dans son jeu en relevant une jambe pour poser le pied sur le banc. << T'imagines un peu la vue qu'il a, l'enfoiré ! >> murmure Clémentine en suçant sa cuillère de façon évocatrice.

Le mec ne semble pas trop perturbé. Il se penche, pointe et tire. Clémentine est obligée de cesser son exhibe car deux cyclistes arrivent en poussant leurs vélos. << J'ai de nouveau envie de pisser ! >> dit elle à haute voix afin d'être entendue. Un des types se retourne avec un air consterné. Nous rions. << Je pisserais volontiers devant notre bouliste ! >> chuchote Clémentine. << Tu en es bien capable ! >> murmure Estelle qui écarte légèrement ses cuisses elle aussi. Je suis entre mes deux anges qui s'amusent à une exhibe stéréophonique.

Nous quittons pour flâner à nouveau. Nous poussons jusqu'au bout du quai. La terrasse du bar restaurant est noire de monde. Nous attirons évidemment bien des regards. Ces deux sublimes jeunes filles aux bras d'un homme d'âge mûr. Nos hautes tailles. Non, je ne suis pas le "papa". Je dis : << Et si on se réservait une table pour ce soir ? >>. Estelle et Clémentine hésitent. << Ça nous fait rentrer dans la nuit ! >> lance Estelle. << Pas prudent ! >> rajoute Clémentine. Il est plus sage de rentrer en fin d'après-midi. Il est déjà dix sept heures trente.

Les filles remettent leurs culottes pendant que je décroche les bicyclettes. << Regardez, c'est un des mecs qui nous a vu pisser ! >> s'écrie Estelle en pointant son doigt vers le type qui semble se rendre aux toilettes. << Super "plan", venez ! >> lance Clémentine. Nous dévalons le chemin en pente douce pour pénétrer dans les fourrés. Il faut être prudent car il y a un attroupement de jeunes pas très loin. Là-bas, de l'autre côté. Nous sommes planqués. Estelle joue avec ma bite tout en se touchant. Penchés en avant nous guettons. Clémentine se masturbe.

<< Le voilà ! >> murmure t-elle en s'engageant entre les fourrés, au bord du chemin. Personne. À cette heure les lieux commencent à se vider le samedi après-midi. Nous voyons Clémentine de dos. Accroupie. Les cuisses écartées autant que le permet sa culotte qu'elle tient en la tirant vers le haut. C'est dans cette position qu'elle se fait surprendre par l'inconnu. Nous retenons nos respirations. Nous ne sommes qu'à une vingtaine de mètres. Invisibles. << Ce soir je te suce ! >> chuchote Estelle en tordant ma bite dans tous les sens. C'est douloureux.

<< Décidément, les grands esprits se rencontrent ! >> lance le quidam à cette jeune fille qu'il surprend dans cette situation pour la seconde fois. Clémentine, immobile, lève la tête pour répondre : << Merci du compliment ! >>. Le type regarde dans toutes les directions. Personne. Il se palpe vulgairement en demandant : << Ça te tente ? >>. Clémentine répond : << Quoi donc ? >>. Le type, sans se gêner, lance : << Tu baises ou tu suces ? >>. Clémentine ne dit rien. On distingue parfaitement la flaque de pisse et le "ruisseau" qui s'écoule entre ses pieds.

Je suis prêt à intervenir car notre gaillard semble vouloir prendre de déplaisantes initiatives. Tout en se palpant il se rapproche dangereusement tout en disant : << Une belle salope comme toi, ça doit aimer la bite non ! >>. Je sors de ma cachette en remballant alors que Clémentine se redresse prestement. Le type me voit arriver. Il a le réflexe immédiat de tourner les talons en redescendant le chemin en accélérant le pas. << Parfois on tombe sur de vrais cons ! >> lance Estelle en nous rejoignant. << Des enculés ! >> s'exclame Clémentine.

Nous remontons aux bicyclettes. Clémentine déteste ces sinistres individus. << Des cons aux pulsions d'imbéciles dégénérés ! >> précise t-elle. Nous en rions aux éclats. << Merci Julien. Sans toi rien de tout cela ne serait possible ! >> me fait elle en s'installant sur son vélo. C'est parti. Il faut fournir de sérieux efforts en pédalant contre le vent. Vingt cinq kilomètres qui nous épuisent. Il est dix neuf heures trente quand nous arrivons enfin. Morts de faim. Nous épluchons les pommes de terre, les carottes, les navets, le céleri pour la potée de légumes.

Clémentine fait l'assaisonnement du reste de laitue. Estelle remue la potée dans la cocotte en fonte noire. Je fais rissoler trois magnifiques dos de cabillaud blanc. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos aventures de l'après-midi. << Sans réviser ! >> lance Estelle. Nous rions. << Demain, on est invité à manger chez mes parents. Pour la fête des mères ! >> nous rappelle Estelle en se levant pour mimer une masturbation masculine. Elle rajoute : << Et si tu montres ta bite à ma mère, je te l'arrache avec les dents. Vieux salaud ! >>. Rires.

Bonne soirée à toutes les coquines qui vont se faire lécher, se faire démonter, se faire bouffer la chatte, avant un bon dodo bien mérité...

Julien



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Classe - 24 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2271 -



Le repas de la fête des mères

La grasse matinée bien nécessaire et presque salvatrice de ce dimanche matin nous emmène aux environs de neuf heures. Je suis entre mes deux anges qui ont un peu le même réflexe. Celui de se blottir encore plus fort contre moi. Estelle à ma droite pose sa cuisse sur mon érection naturelle au réveil. Clémentine à ma gauche se frotte contre ma hanche. Distribution de bisous. Nos draps ont encore l'odeur de nos folies de la nuit agitée. Quelques papouilles où Estelle saisit ma queue raide comme un piquet de tente. Puis c'est au tour de Clémentine.

Estelle se lève d'un bond en s'écriant : << J'aime comme tu es salaud avant qu'on s'endorme. Pipi ! >>. Nous la regardons courir vers la porte dans son pyjama de soie mauve. Clémentine passe sa tête sous la couette pour prendre ma turgescence en bouche. Je bande fort au réveil. Mais ce n'est que physiologique. Rien à voir avec une quelconque excitation. Aussi, cette fellation matinale procure une très étrange sensation. Clémentine remonte à la surface en murmurant : << Moi aussi j'adore quand tu es bien salaud et dépravé avec moi. Je t'aime ! >>

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Dans nos T-shirts de nuit, dans nos slips, morts de faim, nous dévalons les escaliers pour rejoindre Estelle. Les suaves effluves parfumées où se mêlent celle du café, celle du pain grillée embaument toute la grande pièce. Sur la table, l'énorme brioche au pudding dont le sucre roux donne l'impression de couler, fraîchement étalé. Estelle se précipite dans mes bras en saisissant mes parties génitales. << Pouet pouet à mon vicieux préféré ! >> dit elle. J'adore caresser ses hanches puis monter sur ses seins minuscules.

Surtout avec le contact de l'extraordinaire douceur de la soie. J'administre les mêmes attentions à Clémentine alors que nous nous serrons tous les trois. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos aventures au port de plaisance et sur nos folies d'après repas du soir. << On y retourne cet après-midi ! >> lance Clémentine en venant s'installer la première sur mes genoux. Le dimanche c'est cool. Pas de gym, pas de jogging. Nous vivons et faisons toutes choses dans une étonnante langueur qui est dans notre nature profonde. Estelle vient s'assoir sur moi.

Assises sur mes cuisses, grignotant les délicieux morceaux de brioche, mes deux anges font le vague programme de la journée. La seule certitude est d'honorer l'invitation des parents d'Estelle. Le repas de la fête des mères. Inutile d'emmener le dessert car Estelle, vendredi après-midi, a préparé un gâteau marbrée. << Il est au réfrigérateur depuis ! >> précise t-elle. Nous traînons à table. Estelle aime beaucoup la douceur du fin coton blanc de mon slip. << De la marque "Petit bateau" ! >> dit Clémentine. << Avec un grand mât ! >> rajoute Estelle.

Nous rions de bon cœur alors que je glisse mes mains dans les culottes. J'adore quand mes doigts parcourent délicatement les moiteurs chaudes de ce qui est caché sous les invraisemblables touffes de poils. << Parrain aimerait bien que je me rase. Il adore les "abricots" ! >> lance Estelle en se levant. << Put-hein je déteste ça ! >> s'exclame Clémentine. << Moi aussi, beurk ! Pas de poils tu ressembles à une gamine ! Quelle horreur ! >> surenchérit Estelle en commençant à débarrasser la table. La vaisselle avant de remonter dans la salle de bain.

Nous nous lavons les dents en faisant les clowns devant le miroir. Nous nous changeons pour enfiler nos tenues de cycliste. Il n'est que dix heures trente et la température extérieure est de 20°. Ces journées d'été pour un début juin sont appréciables. Nous savons les apprécier à leur juste valeur. Pressés d'aller faire quelques pas nous dévalons les escaliers. Estelle et Clémentine portent une jupe plissée à mi cuisses. Un T-shirt. Je suis un short de coton fin, en T-shirt. Nos baskets. Nous sortons immédiatement les bicyclettes du garage. Le ciel est tout bleu.

Nous descendons jusqu'à la rivière. Les familles de canards, de poules d'eau et de colverts, entourées de leurs progénitures, virevoltent en cancanant. Estelle et Clémentine restent serrées contre moi. Il y a le retour de ce couple de cygnes blancs avec deux petits. Eux aussi ont colonisé cette partie calme de la rivière. Le cours d'eau atteint ici une dizaine de mètres de largeur. Une profondeur d'environ deux mètres. On distingue parfaitement le fond rocheux éclairé par la lumière dansante du soleil à travers le feuillage. Estelle glisse sa main dans mon short.

<< Si tu la montres à ma mère, je t'arrache les couilles avec les dents ! >> dit elle. C'est une formule qu'elle répète avant chaque visite chez ses parents. Nous en rions de bon cœur quand Clémentine rajoute : << Oh mais rassure-toi, ça ne dure tout au plus qu'une petite minute à chaque fois ! >>. Estelle s'accroupit pour descendre la tirette de mon short. Ses cuisses largement écartées me permettent une vue magnifique sur le coton blanc de sa culotte. Me voilà avec la bite à l'air. Je dis : << Fais gaffe, si monsieur Bertrand descend par ici ! >>

En effet notre voisin a pour habitude de venir emmener de la nourriture à nos amis à plumes. << Garde-là comme ça. On s'en fout. S'il se pointe on se met devant toi ! >> dit Estelle en fouillant dans le but de sortir également les couilles. D'un habile mouvement de l'index, en faisant levier, elle parvient à en sortir une. << Oh, l'autre est partie en balade ! >> s'écrie t-elle en la tenant délicatement entre le pouce et l'index. Nous rigolons comme des bossus. Nous remontons lentement le chemin. Les filles me font des bises. Estelle ne me lâche pas le Zob.

Il est presque onze heures trente. C'est en bicyclette que nous parcourons les quatre kilomètres sur la piste cyclable. Il faut pédaler péniblement contre ce maudit vent de Nord Est. En plus, dans la direction du bourg la route est pentue. Nous arrivons à midi tapante. C'est Yvan qui nous accueille dans la descente du garage. Le papa d'Estelle en bermuda et chemisette. Nous sommes presque de la même taille, et pareillement athlétiques. Quand nous nous serrons les mains nous faisons bouger les biceps de nos bras. En riant car c'est devenu un rituel.

Yvan aussi est culturiste. Nous le suivons dans l'escalier intérieur. Michèle nous accueille dans une robe d'été aux motifs floraux. La maman d'Estelle exerce sur moi une certaine fascination. La cinquantaine depuis peu, elle pourrait plutôt paraître la grande sœur d'Estelle. Nous sommes invités à prendre place à la grande table dans la véranda. C'est Yvan qui retourne les pavés de saumon sur le barbecue électrique. C'est Michèle qui remue les spaghettis dans une sauce au pistou. << On a fait simple. L'essentiel étant d'être ensemble ! >> précise t-elle.

Ce qui est exact. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos prochains séjours en Écosse. Nous sommes invités à passer quelques jours dans leur nouvelle propriété près d'Inverness. À quelques kilomètres de la filiale écossaise créée il y a peu. Entreprise florissante. Nous avons l'intention de faire une croisière d'une semaine entre l'Irlande, les Shetlands et les hybrides. Clémentine est entrain d'organiser tout cela. << Tu ne seras pas malade sur le bateau ? >> demande Michèle à sa fille. << Non, ce coup-ci, j'emmène des médocs ! >> répond Estelle.

Assise sur les genoux de son papa, Estelle me lance des regards étranges à chaque fois que je parle avec Michèle. Quand cette dernière se lève pour commencer à débarrasser, Estelle m'adresse un regard sévère en fronçant les sourcils. Clémentine, amusée, se met à évoquer le mal de mer dont souffre Estelle. Une manière adroite de monopoliser son attention alors que je me lève pour aider Michèle. Michèle qui a ce moment précis fixe ma braguette une seconde fois. C'est discret. Comme si Yvan participait de ce jeu, il maintient sa fille sur ses genoux.

Je surprends même le clin d'œil qu'il me fait lorsque je quitte la véranda avec les bras chargés. Je rejoins Michèle dans la cuisine. C'est comme une sorte de soulagement qu'elle exprime quand nous y sommes seuls. Je pose les assiettes dans le râtelier du lave vaisselle en demandant : << Je peux ? J'ai trop envie de vous la montrer ! >>. Michèle y place les verres, sa tête tout près de la mienne, elle répond : << Et comment. J'aime les satyres ! >>. Michèle me tutoie facilement dans ces instants de complicités. Je descends rapidement la tirette de mon short.

J'en extrais le Zob. Je bande mou. Ce qui fait ressembler mon sexe à un tuyau d'arrosage. << Génial ! >> murmure Michèle. Elle s'accroupit pour mieux voir. Son visage à une trentaine de centimètres de ma queue qui durcit. Nous restons silencieux à guetter le moindre bruit. Les voix et les rires nous parviennent de la véranda. C'est rassurant mais Estelle est capable de bondir et d'arriver à toute vitesse. Je dois rester extrêmement vigilant. Je chuchote : << Yvan est dans la combine ? >>. Michèle murmure : << Évidemment, on ne se cache jamais rien ! >>

Ça me gêne un peu de le savoir. Michèle se redresse pour rajouter à voix basse : << Il sait même que je vais te sucer cet été quand vous viendrez passer quelques jours. Tu peux même me baiser. Il adore ! >>. Je reste pantois. Je remballe mon érection avec difficulté. Même si je suis parfaitement informé, cette nouvelle confirmation m'envahit d'étranges émotions. Ainsi les parents d'Estelle sont comme Clémentine et moi. De parfaits complices. Estelle arrive. Son air suspicieux. C'est comme si elle procédait à un contrôle en fixant la bosse qui déforme mon short.

<< Salaud va ! >> chuchote t-elle pendant que Michèle quitte la cuisine pour aller nettoyer la table. Elle saisit mon paquet avec rudesse en murmurant : << Tu as sorti ta queue, hein, espèce de vieux salopard ? >>. Je chuchote : << Oui ? Je ne peux pas m'en empêcher quand on m'y invite ! >>. Elle s'écrie à voix basse : << Put-Hein mais je rêve, je suis entourée de pervers libidineux ! >>. Je la prends dans mes bras. Estelle oppose une certaine résistance avant d'enfoncer sa langue dans ma bouche. Nous cessons juste à temps. Michèle qui revient.

Nous entendons Clémentine et Yvan rire aux éclats. Nous les rejoignons pour le dessert. J'ai droit à un coup de pied sous la table à chaque fois que j'adresse la parole à Michèle. Nous traînons assis là jusqu'aux environs de 14 h30. Nous remercions Yvan et Michèle pour leur hospitalité et la qualité de ce repas simple mais délicieux. Je félicite Estelle pour son gâteau. Nous voilà sur nos bicyclettes. Poussés par le vent. Direction le port de plaisance. << Je vais au port accompagnée d'un porc ! >> lance Estelle. << T'es un salopard ! >> rajoute t-elle à chaque phrase.

Nous rions de bon cœur. Surtout quand Estelle précise : << Mes parents sont probablement allés chez parrain et marraine ! >>. Clémentine rajoute : << Ça partouze sévère dans cette famille ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Estelle sait ce qui se passe depuis l'adolescence. Elle nous raconte quelquefois d'épiques anecdotes. Clémentine aussi. Lorsqu'elles avaient toutes les deux douze ou treize ans et qu'elles allaient écouter à la porte de la chambre parentale. << J'ai quand même du mal à imaginer ma mère baiser ! >> lance Estelle.

<< Tous les ados ont cette curieuse interrogation ! >> conclue Clémentine. Il est 15 H45 quand nous arrivons au port. C'est noir de monde. La bénédiction des bateaux est une des grandes fêtes annuelles organisées par la municipalité du bourg voisin. Cela correspond toujours à la fête de mères. Ça sent partout la saucisse grillée, la friture et la barbe à papa. Surtout sur les quais. Il fait chaud. Une véritable journée d'été. Estelle garde sa culotte alors que celle de Clémentine est dans la poche avant du petit sac à dos que je porte. Nous flânons longuement.

Il y a tellement de gens qu'il faut parfois se frayer un passage pour découvrir les différentes attractions. Le manège à chevaux, très rétro, les autos tamponneuses et les jeux de tirs à la carabine ou aux fléchettes pour les plus jeunes. Nous traversons la route pour la supérette. C'est carrément dingue. À tel point que nous hésitons à y acheter nos crèmes glacées. Du courage. Estelle se place dans la file à l'une des deux caisses. Clémentine et moi louvoyons entre les clients jusqu'aux armoires congélateurs du fond. Il n'y a plus nos glaces Ben & Jerry's.

Il faut se rabattre sur les derniers bacs "Carte d'Or". C'est très nettement moins bon, mais il n'y a plus que ça. Trois bacs de 900 ml. Vanille, pistache et menthe aux pépites de chocolat. Nous rejoignons Estelle. Assis sur le mur qui surplombe les quais, les pieds pendant dans le vide, nous savourons nos délices. Nous adorons mettre de la crème glacée sur la langue avant de nous embrasser pour goûter les différents parfums. Je suis entre mes deux anges, embrassant l'une, embrassant l'autre. Sous quelques regards médusés de promeneurs étonnés. Superbe.

Bien évidemment, avec toute cette affluence, impossible pour Clémentine de se livrer à nos petits jeux. Tout juste si parfois, lorsqu'un mec lève la tête pour nous regarder, écarte t-elle un peu les cuisses. Nous flânons dans les coins et recoins du port. Estelle, pas toujours discrète me tripote. Je dois souvent la gronder. Elle répond invariablement : << Je punis mon salaud qui s'exhibe devant ma mère. Alors silence ! >>. Nous en rions de bon cœur. Surtout que moi aussi, avec davantage de tact et de discrétion quand même, je touche leurs sexes à travers les jupettes.

Il est dix sept heures trente quand nous remontons sur nos machines pour affronter le vent assez violent qui nous oppose parfois de farouches résistances sur les 25 km du retour. Nous arrivons pour dix neuf heures. Fourbus et morts de faim. Clémentine fait l'assaisonnement d'une salade d'endives. Estelle nous mijote son omelette aux fromages des dimanches soirs. Je réchauffe la potée de légumes. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos aventures du week-end. Estelle devra nous laisser pour vingt deux heures.

Aussi, nous ne traînons pas. La vaisselle dans la machine. Mes deux anges m'entraînent au salon. En jupettes, vautrées dans le canapé, elles m'offrent leurs chattes. Je suis à genoux sur les épais coussins. Je me régale comme jamais. Les jus de filles, après des efforts, sous une chaleur forte, offrent des saveurs insensées. Je me bouffe de la moule fromagère. D'étonnantes substances aux goûts forts m'envahissent parfois la bouche quand je pompe. Les orgasmes que j'offre à mes deux coquines les étourdissent dans des hurlements assourdissants.

Bonne "nouille" à toutes les coquines qui vont en savourer le "jus de cuisson" sous les draps, avant un bon sommeil réparateur. Demain, il y a école...

Julien



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Les partiels de physique chimie

Il est presque six heures hier matin, lundi. C'est le concerto pour violoncelle de Haydn qui nous tire du sommeil. Clémentine se serre contre moi comme une désespérée qui s'accroche à un radeau après le naufrage d'un réveil pourtant tout en douceur. Quelques bisous, quelques papouilles. << J'y vais pas, je reste avec toi ! >> murmure t-elle. Je me lève pour la soulever comme une jeune mariée. C'est ainsi que je l'emmène aux toilettes. << Ou tu viens avec moi ! >> rajoute t-elle en redevenant facétieuse. Fidèle à sa nature profonde. Déconneuse.

Dans la salle de bain nous revêtons nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra jaune. Morts de faim nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café. À présent bien réveillée elle me raconte ses rêves de la nuit. Aujourd'hui en imitant mon accent écossais. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Le reste de brioche au four à micros ondes afin de lui rendre un peu de son moelleux. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant une sorte de bilan de ce week-end. Nous mangeons de bon appétit en évoquant les moments forts de nos aventures.

Six heures vingt cinq. Le ciel est lumineux, clair et le soleil va bientôt monter au-dessus de l'horizon. La température extérieure est déjà de 18°. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. C'est parti. Un running d'une heure sur notre parcours habituel. La douche. Je redescends pour aller sortir l'auto du garage. Presque sept heures quarante cinq. Clémentine vient me rejoindre dans sa veste de coton léger de style "saharienne", un pantalon de toile claire. Ses mocassins beiges. << Donne-moi un peu de ton courage ! >> me fait elle.

Je la rassure, tout se passera très bien. Un dernier bisou. Je la regarde partir. Un dernier coucou. Je ne rentre pas tout de suite. J'aime humer les odeurs du matin. La journée promet d'être magnifique. Je fais le tour de la propriété avec le gazouillis des oiseaux partout autour de moi. Je retourne à l'intérieur pour faire notre vaisselle, notre lit. Dans l'atelier, installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. J'attaque ce matin un paysage qui pourrait s'apparenter à une "marine" si ce n'était le format 6P (41 x 27 cm). D'après une photo.

C'est un des nombreux clichés pris par Estelle lors d'une de nos virées au port de plaisance. Celui-ci date du printemps de l'an dernier. Un enchevêtrement de mâts, de bordages et de détails divers sur le pont des bateaux. Je vais peindre selon les techniques subtiles de l'hyper réalisme. Un rendu photographique dans lequel j'excelle un peu malgré moi. Je dois m'interdire tout romantisme dans le traitement de ce style. Sous peine d'y ajouter un lyrisme inutile qui rajouterait un sentimentalisme rédhibitoire. Je peins dans un enthousiasme délirant.

Plongé ainsi dans ma passion, je n'ai aucune perception du temps qui passe. C'est mon estomac qui m'indique qu'il est presque midi. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Il suffit de réchauffer le reste de potée de légumes. Dans la poêle je fais dorer un filet de colin. Je prépare l'assaisonnement d'une belle scarole dont je lave les feuilles également pour ce soir. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission André Bercoff reçoit un un journaliste d'investigation. Il y est question de la guerre en Ukraine et de ses prétextes à l'inflation.

Personne dans le jeu économique imposé aux populations n'a le moindre intérêt à ce que les hostilités cessent. Les milieux de la finance, de l'industrie, se frottent les mains de cette manne céleste qui emplit les coffres de leurs banques. Les pressions sont immenses sur les marionnettes politiques mises en place par les votes truqués successifs. Même ce brave Boris Johnson à la faconde aussi ridicule que sa coupe de cheveux donne une série ce conférences aux États-unis afin de persuader tous les intervenants à ne surtout pas cesser la guerre.

Je prépare mentalement la surprise que je réserve à Clémentine pour ce soir. Pas seulement la paire de menottes et les cordelettes de coton blanc mais également le gode en plastique à queue de cheval que je vais lui enfoncer dans le cul. Avant cela il y aura un gratin de coquillettes avec une sauce aux morilles et une sauce au Roquefort. Un délice dont elle raffole autant que d'avoir affaire à un "Maître" en tant que "Soumise". Ça fait quelques jours qu'elle me fait part de son profond désir d'être "dressée", "recadrée" et "reprise en main". Jeux.

Même si je n'ai absolument pas l'âme d'un "Maître", mon interprétation du rôle est suffisamment convaincante pour lui faire passer de merveilleux moments d'extases. Surtout qu'avec la pression de ses partiels, Clémentine a besoin de ce genre d'émotions pour décompresser. Je me promets d'être à la hauteur de ses requêtes. Je fais bouillir l'eau des coquillettes pendant que je prépare les morilles que je réhydrate dans un grand bol d'eau chaude. Dans la poêle avec l'ail, l'oignon. Un déglaçage avant de rajouter un roux à base de farine frite au beurre.

Rajout de l'eau tiède, persil, ciboulette, sel de Guérande, poivre noir. Cuisson à feu doux pour laisser épaissir. J'égoutte les coquillettes que je verse dans le grand plat carré. Je recouvre de fines tranches de Morbier soigneusement entrecroisées et d'une copieuse couche de gruyère Suisse. Chapelure. Graines de sésame grillé. Onze cerneaux de noix. Au four pour une longue et douce cuisson à 160°. Je n'ai plus qu'à faire la sauce au Roquefort. Des cubes que je fais fondre dans le lait de soja. Avant d'y incorporer ciboulette et poudre d'amandes.

La vaisselle. Je monte me laver les dents. Je me change. Short et chemisette hawaïenne ridicule qui feront beaucoup rire Clémentine quand elle reviendra. Pressé d'aller profiter de cette véritable journée d'été, je dévale les escaliers. La température extérieure est de 28°. Il fait très chaud. C'est parfait. Je trouve l'idée de prendre notre repas du soir dans le jardin fort à propos. Aussi je nettoie la table de métal blanc et les chaises avec une éponge. La nappe que je coince avec les pinces. Les bougies à la citronnelle. Je mets les assiettes et les couverts. Parfait.

Je me félicite d'avoir eu cette idée puis cette initiative. La surprise sera triple. Il est 13 h45. Me voilà confortablement installé devant mon chevalet. Avec cette météo je suis un peu obligé de me faire violence. Mais j'aime la pratique inquisitorial de m'infliger cette prison spirituelle. Ma peinture n'en sera que meilleure. Et je peins en me plongeant rapidement corps et âme dans ma passion. Évidemment je n'ai plus aucune perception horaire. C'est le bruit que j'entends qui m'indique qu'il est déjà 17 h30. Clémentine entre dans l'atelier. Un ouragan.

Elle se précipite vers moi en sautillant. << Tout s'est super bien passé ! >> s'écrie t-elle en s'installant à califourchon sur mes cuisses. En se frottant, ses bras autour de mon cou, elle me raconte sa journée, le menu du restaurant universitaire. Tout aussi vive elle se lève d'un bond pour courir vers son ordinateur qu'elle allume. << Viens voir ! >> lance t-elle. Elle m'explique les formules algébriques que je vois sur l'écran. << C'est le nombre de moles en solution dans un volume donné qui se déconstruit comme suit C = n/V ! >> s'écrie t-elle enjouée.

Évidemment pour moi c'est un vague dialecte chinois du second millénaire avant Jacques Dutronc. Devant mon air effaré Clémentine éclate de rire en me sautant au cou. Je dis : << Je ne vais pas m'en remettre ! >>. Nous rigolons comme des bossus. << Là, c'est la masse volumique qu'on peut définir par p = m/V ! >> continue t-elle toute contente de partager un peu de son érudition. Je mets un genoux à terre, tel un chevalier servant qui lance à sa Dame : << Pitié, pour moi c'est de l'Hébreu japonais du sixième siècle avant Johnny Halliday ! >>

Clémentine, prise de fou rire, pliée, s'accroupit devant moi avec une air de compassion qui me faire tomber de rire. Elle me chevauche en couvrant mon visage de bisous. << J'ai vu la table préparée dehors. Une superbe idée que tu as eu là ! >> dit elle en se relevant. Elle me tend la main en faisant : << Viens ! >>. Je me lève. Elle m'entraîne par la main jusqu'au petit lavabo de l'atelier. Je retire ma blouse. Elle me sort la bite pour en diriger les jets. En imitant l'accent Corse de Juliette elle revient sur quelques anecdotes amusantes de sa journée.

Quand je rigole elle doit maintenir ma queue fermement. Sous peine que ça gicle partout. Je m'accroche à elle, mon bras autour de sa taille. Accroupie, elle récupère la dernière giclée que je lui réserve en sournois. << J'aime quand tu as un comportement bien dégueu ! >> précise t-elle en se redressant. C'est moi qui prend sa main pour l'entraîner. Nous quittons l'atelier pour la cuisine. J'ai tout préparé. Même l'assaisonnement du reste de la scarole. Je réchauffe l'ensemble des plats à feux doux. J'entraîne Clémentine qui se laisse guider au salon.

Elle découvre la paire de menottes, les cordelettes de doux coton blanc. Le gode à "queue de cheval". Clémentine me saute au cou en s'écriant : << Je monte me changer. Reste comme tu es ! >>. Je retourne à la cuisine pour surveiller les cuissons. Cela ne dure pas plus de quelques minutes. Clémentine me rejoint dans sa tenue préférée. Sa tenue de "Soumise". Jupe kilt, chemisier crème, escarpins à talons hauts avec la petite sangle de cuir qui enserre ses chevilles. Elle est absolument superbe. Elle tournoie sur elle même en relevant sa jupe.

Pas de culotte. C'est sublime. Ma psyché de mâle libidineux se voit immédiatement tourmentée de manière extraordinaire. Clémentine cesse de danser pour observer mon érection naissante. C'est pour elle une réaction spectaculaire. << J'adore ! >> lance t-elle. Elle me la saisit pour m'emmener au salon. Elle me tend le collier canin et la laisse. Je fixe l'ensemble à son cou. J'ordonne : << À quatre pattes ! >>. Toute contente d'être enfin dans son rôle, Clémentine s'exécute. Je place le gode devant sa bouche en ordonnant : << Crache ! >>. Elle crache.

J'enduis convenablement le gode. Je m'accroupis derrière elle pour lui cracher au cul. J'écarte les poils pour enfoncer l'objet dans son fondement. Même si Clémentine déteste être enculée, elle s'y prête ce soir avec plaisir. Je la promène dans toute la grande pièce. Au coin de chaque meuble, elle lève la cuisse. Il y a quelque chose de profondément animal dans cette situation. Ses petits gémissements, ses petits râles de plaisir quand je me penche pour la toucher. Triturer du bout de mes doigts les lèvres charnues et déjà suintantes de sa vulve.

Je la doigte. J'adore quand elle tortille du cul pour chercher le meilleur angle de pénétration. La sonnerie du four. Je lèche mes doigts en la tirant par la laisse. À quatre pattes jusqu'à la cuisine. J'ordonne : << Debout ! >>. Clémentine se lève. Elle tient le grand plateau sur lequel je pose les deux coupelles contenant les sauces et le saladier. Je sors le gratin du four. Nous sortons dans le jardin par la porte de la véranda. Qu'il est agréable de prendre le premier repas de la saison en extérieur. Il fait encore bien chaud alors qu'il est dix neuf heures.

Je retire le gode du cul de ma "Soumise". Nous mangeons de bon appétit. Clémentine se touche en revenant sur nos projets de croisières en Écosse. Je me lève pour frotter mon sexe sur son visage alors qu'elle mange. Lorsqu'elle avale je saisis fermement sa natte pour lui enfoncer la bite dans la bouche. Avec mon excitation elle suce un liquide séminal abondant. << Mon doux "Maître", j'adore vos saloperies ! >> lance t-elle, éperdue de reconnaissance après les épreuves de sa journée. Je récidive à plusieurs reprises, guettant l'instant où elle a tout avalé.

Nous traînons à table en faisant mille projets pour cet été. Nous rentrons la vaisselle pour la mettre dans la machine. J'entraîne Clémentine au salon. Assise sur la chaise, le dossier entre ses cuisses écartées, les mains menottées dans le dos, les chevilles attachés aux montants, je frotte ma queue dégoulinante sur sa gueule. Une gueule que je lui montre avec le miroir en disant : << Regarde un peu. Ta gueule de salope. Tu n'as pas honte ! >>. Clémentine glousse de bonheur. J'ai exactement l'attitude et les mots qu'elle souhaite depuis plusieurs jours.

Je la fais sucer en maintenant sa tête que je tiens sous le menton et par la nuque. J'appuie. Elle en tousse, manquant de s'étouffer. Du foutre épais, gluant et visqueux en long filaments laiteux macule son visage. Je le lui montre dans le miroir. Je prends la cuvette dans laquelle elle pisse durant ses orgasmes masturbatoires. Mais ce soir cette cuvette recueille toute la pisse avec laquelle je la recouvre. Poussant de petits cris de ravissement ou de dégoût lorsque j'enfonce ma queue dans sa bouche. Je lâche des giclées qui jaillissent de ses narines. Je la détache.

Je la force à se lever. Je détache ses chevilles, ses mains. Je la soulève, dégoulinante de pisse. Les vêtements trempés. Couchée sur le bureau, poussant de véritables hurlements de "possédée", Clémentine se fait baiser à la hussarde. Ce soir je ne lui permet pas de me repousser comme elle le fait d'habitude. Elle n'arrête pas de se masturber en se faisant baiser par un homme des cavernes en rut. C'est une des rares fois où Clémentine connaît un orgasme nucléaire en étant pénétrée. Je n'en peux plus. J'éjacule en elle en hurlant comme un damné.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines obligées de passer la serpillère avant de monter prendre une douche, de se faire sécher les cheveux par leur coquin avant un bon dodo...

Julien



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Estelle aussi a besoin de décompresser

Hier matin, c'est la sonate en Ré mineur pour clavecin de Scarlatti qui nous arrache de nos profonds sommeils. Il n'est pas tout à fait six heures. Clémentine, en gémissant, se serre tout contre moi. Avec nos folies de la soirée, il est extrêmement difficile de s'extirper de notre lit ce mardi. Il faut redoubler d'efforts. Nous allons aux toilettes un peu à la manière de ces zombis des films d'horreurs à deux balles. Et c'est un peu l'horreur à cette heure ci. Dans la salle de bain, tels des robots, nous passons nos vêtements de sport avant de dévaler les escaliers.

Morts de faim dans la cuisine. Clémentine fait le café en me racontant ses rêves. Je pèle les kiwis, je presse les oranges. Les deux gros croissants aux amandes sont dans le four à micros ondes. À parfumer la grande pièce. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée. Nos jeux du "Maître" et de la "Soumise". << C'était trop bien. Tu me fais oublier toutes mes craintes. Ça devrait être remboursé par la sécu ! >> lance Clémentine avant de rajouter : << Mais à pratiquer de préférence les samedis soirs ! >>. Nous rions.

Nous mangeons de bon appétit en envisageant un extrait de ces jeux ce soir, avec Estelle qui en raffole. Même si Estelle n'est pas une authentique "Soumise" et qu'elle serait plutôt dominatrice, cela lui plaît beaucoup. Il est 6 h25. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. C'est parti pour une heure d'un agréable running le long de la rivière. C'est encore une splendide journée qui se prépare. La douche. Je redescends le premier pour préparer la voiture. Depuis qu'il fait beau, c'est avec l'option électrique.

Clémentine vient me rejoindre vêtue de sa veste "saharienne", d'un pantalon beige, de mocassins assortis. Un dernier bisou. Je la regarde partir. Un dernier coucou avant de rentrer faire la vaisselle, le lit. Dans l'atelier, installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. La passion me submerge rapidement à la peinture de ce paysage au "port de plaisance". Je peins dans une sorte d'extase pas du tout mystique en poussant quelquefois fois un cri d'animal n'existant pas. Manifestations d'exultations à mon activité favorite et préférée.

Les heures passent encore si vite qu'il presque midi. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Je réchauffe les restes du gratin de coquillettes, les sauces au Roquefort et aux morilles. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission André Bercoff et ses invités font le récapitulatif des affaires en justice que traînent certains politiciens. Comme autant de casseroles qui ne font pas toutes le même bruit. C'est assez sidérant. Il est question d'autant de poids que de mesures en fonction des individus. Selon qu'ils soient riches et puissants. Les autres.

Je prépare mentalement les ingrédients nécessaires à la confection des pizzas pour ce soir. J'espère qu'Estelle et Clémentine n'en aient pas déjà aujourd'hui au restaurant universitaire. Ce serait stupide. Tant pis. Je prends le risque. Je concocte une belle pâte à pain que je pétris longuement. L'émission d'André Bercoff me passionne et me fait passer le temps. Je recouvre la pâte d'un linge afin de la laisser reposer. Je prépare la garniture avec des tomates, de l'ail, de l'oignon que je fais cuire à la poêle. Je râpe une quantité industrielle de gruyère Suisse.

Je recouvre la garniture d'un couvercle. Le gruyère dans le bas du réfrigérateur. La vaisselle. Serein, je monte me laver les dents. La température extérieure est de 28°. Une véritable journée d'été. C'est un short kaki et dans mon invraisemblable chemise hawaïenne que je descends jusqu'à la rivière. Afin que la surprise soit encore plus belle pour mes deux anges, je mets les assiettes et les couverts sur la table du jardin. Nous prendrons le repas du soir dehors. Il est 13 h50. Je suis confortablement installé devant mon chevalet. Je peins serein aussi.

Il est 17 h30 quand Clémentine revient. Elle se précipite vers moi. J'anticipe toujours. Je pose ma palette, mes pinceaux. À califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, elle me raconte sa journée. << À midi, avec Estelle, on est allées manger dans le petit salon de thé, tu sais, à trois cent mètres de l'université. On avait vraiment besoin de changer de crémerie ! >> me dit elle. << C'était des tartelettes aux légumes avec une bonne salade. De la laitue ! >> rajoute t-elle. Me rassurant à l'évidence quand à ses épreuves de physique chimie.

<< Tout s'est super bien passé. J'étais en pleine forme malgré la "séance" de la soirée ! >> lance t-elle en mitraillant mon visage de bisous. S'installant dans le vieux canapé de velours carmin de l'atelier, elle se plonge une petite demi heure dans son livre. Une révision. Il est dix huit heures quinze quand je nettoie la palette, les pinceaux. Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets dans le petit lavabo de l'atelier. << J'ai raconté notre soirée à Estelle. Tu lui donneras un aperçu des sévices que tu sais infliger aux petites vicieuses ! >> dit elle.

Nous rions de bon cœur. Et quand je rigole Clémentine redouble d'attention afin que ça ne gicle pas n'importe comment. C'est accroupie, entrain de se régaler des derniers reliquats, que Clémentine et moi nous nous faisons surprendre par Estelle. Elle entre dans la grande pièce telle une tempête. Elle se précipite pour m'enfoncer la langue dans la bouche. Clémentine se redresse. Estelle cesse de m'embrasser pour dire : << Tu me fais un remake du "Maître" ce soir ? >> s'écrie t-elle. Elles m'entraînent toutes les deux. Nous quittons l'atelier en riant.

Estelle travaille un peu la pâte pour lui rendre son onctuosité, son moelleux. Clémentine fait l'assaisonnement de la salade de carottes que j'épluche, que je râpe. Estelle réchauffe la garniture. Elle étale la pâte sur les quatre grandes plaques. Elle y verse la garniture que Clémentine allonge avec soin à l'aide de la spatule en bois. Jusqu'aux bords. Au four électrique déjà préchauffé à 250°. Estelle saisit ma bite en passant sa main sous le tablier. << Tu sais que la nuit dernière, j'ai rêvé de ta queue. Tu t'en servais encore très bien Maestro ! >> dit elle.

Nous en rions aux éclats. << Du rêve à la réalité, il n'y a parfois qu'un pas ! >> lance Clémentine en venant se frotter contre ma hanche. Je saisis Estelle par sa natte. Comme si c'était une laisse. Je l'entraîne pour faire plusieurs fois le tour de la table. Penchée en avant, contrainte, marchant avec difficulté, elle me suit. Clémentine reste collée à moi en tenant mon érection naissante. J'ordonne : << À genoux ! >>. Estelle s'exécute immédiatement. Clémentine dénoue mon tablier. Je frotte ma queue sur la petite gueule d'Estelle qui glousse de plaisir.

<< Vieux dégueulasse ! >> murmure t-elle entre deux gémissements et en tournant son visage dans tous les sens. Je tente de la lui enfoncer dans la bouche qu'elle garde ostensiblement fermée. J'ai la méthode imparable. Je pince son nez. Privée d'oxygène, la petite coquine devra ouvrir la bouche si elle veut respirer. C'est là, en sournois, en "vieux dégueulasse", que j'y enfourne ma baguette. Clémentine glisse une main dans son pantalon déboutonné. Elle adore me voir faire le vicelard. Estelle suce comme si sa vie en dépendait. Gourmande.

La sonnerie du four. Elle se redresse promptement lorsque je me retire précipitamment. Je m'accroupis à mon tour pour masser ses genoux endoloris et probablement douloureux. Pendant que Clémentine sort les trois pizzas fumantes et magnifiquement dorées. Elle les pose sur la table. Elle enfourne la quatrième qui sera mon repas de demain midi. Tous les trois, après avoir enfilé les maniques, portant nos pizzas, nous sortons dans le jardin par la porte de la véranda. Je retourne chercher la salade de carottes. Poursuivi par Estelle qui me tient la biroute.

En revenant elle l'agite devant Clémentine comme un trophée en lançant : << La bite du plus grand salaud que je connaisse ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Nous mangeons de bon appétit à l'ombre des deux saules dont les branches basses pendent dans l'eau du bassin. Les pizzas sont de véritables délices. Il fait encore chaud et la soirée est magique. Nous traînons à table. Quand je rentre pour aller préparer les coupes glacées, je suis rejoins par mes deux anges qui ramènent les assiettes, les couverts et les plats. Elles font la vaisselle.

Nous retournons prendre le dessert dans le jardin. Les bougies à la citronnelle déjouent les ruses de quelques moustiques affamés. Près du bassin il est évident que tous les insectes aiment à virevolter. Même ces deux beaux papillons blancs. Estelle devra nous laisser pour 22 h. Il reste une heure trente. Elle lèche les bords de sa coupe pour en récupérer la crème. Je me lève. Je saisis sa natte. Comme une laisse. Elle oppose une résistance de principe. Je saisis son menton. Je la force à présenter son minois d'ange. Elle garde ses lèvres serrées. Fermées.

Une fois encore je pince son nez. Clémentine pose sa petite cuillère, sa coupe. Elle se lève, glisse sa main droite dans sa culotte en s'approchant. Penchée en avant, son visage tout près de celui d'Estelle, elle regarde cette lutte étrange. Estelle, en lâchant un cri, reprenant enfin son souffle, ouvre la bouche. Une fois encore j'y enfonce ma bite. Je bande mou. Avec l'excitation des préliminaires d'avant le repas, elle récupère d'abondantes montées de liquide séminal. Elle me fixe avec un air de reproche. Ses yeux d'un bleu intense brillent étrangement.

Je la saisis par ses oreilles en même temps qu'elle se tourne sur la chaise. Je me branle dans sa bouche d'un mouvement régulier. Elle tente de se soustraire à mon étreinte vicelarde. Les gémissements de Clémentine qui se masturbe. Estelle parvient à me repousser en s'écriant : << Espèce de porc ! >>. Je me penche pour poser mes mains sur ses seins minuscules. << Je t'aime ! >> rajoute t-elle avant d'ouvrir la bouche pour y accueillir une nouvelle fois mon érection démente. Je demande : << Ces aperçus de mes sévisses vous conviennent-ils ? >>

Cessant de pomper comme une affamée, Estelle répond : << Tout à fait à ma convenance. Je propose que nous consacrions le prochain samedi soir à développer vos démonstrations ! >>. Nous rions de bon cœur. Je me fais tailler une pipe des familles dans le crépuscule qui s'annonce. << Aïe ! Moustique ! >> s'exclame Clémentine qui cesse de se branler pour taper sur son bras. Nous cessons pour rentrer avec les coupes et les petites cuillères. Nous passons au salon. Toutes les deux, à genoux sur les épais coussins, se refilent ma bite de vicelard.

Bonne nuit à toutes les coquines qui, après s'être faites juter au fond de la gorge, se font encore un peu lécher et bouffer le minou sous les draps...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 27 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2274 -



J'annonce la couleur à Juliette

Il est presque six heures, hier matin, mercredi. C'est le concerto d'Aranjuez qui nous tire du sommeil. Clémentine se love contre moi en murmurant d'incompréhensibles choses qui tiennent davantage du borborygme. Nous éclatons de rire quand elle arrive enfin à articuler une courte phrase intelligible. Quelques bisous et quelques papouilles plus tard, nous nous précipitons aux toilettes. La tête encore dans l'édredon nous revêtons nos tenues de running à la salle de bain. Tout en riant. Morts de faim nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine.

Clémentine fait le café. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en l'écoutant raconter ses rêves. En imitant l'accent Corse de Juliette. En virevoltant, dans un geste gracieux, elle attrape les quatre tranches qu'éjecte le grille pain. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos folies à trois de la soirée de mardi. Avec Estelle trop heureuse de jouer à la "Soumise". << J'aime quand tu interprètes ton personnage. Tu fais un excellent "Maître". Même si on n'y croit pas trop ! >> me lance Clémentine. Nous en rigolons comme des bossus.

Nous mangeons de bon appétit en évoquant Juliette qui vient manger ce soir. << On va lui dire pour la galerie. Je suis impatiente de voir ses réactions ! >> fait Clémentine. Il est six heures vingt cinq. La température extérieure et de 18°. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Une heure d'un agréable jogging plus tard, nous prenons notre douche. Je redescends toujours le premier pour aller préparer l'auto. Presque 7 h45. Clémentine vient me rejoindre dans une fine jupe carmin, légèrement évasée jusqu'à sous les genoux.

Une veste de léger coton grenat sur un T-shirt beige. Des mocassins assortis. Je la félicite pour son élégance. Un dernier bisou. Je regarde la voiture monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Un dernier coucou. Je fais un petit tour dans la propriété. Il est tellement bon de profiter de cette magnifique journée qui s'annonce. Surtout que d'après les prévisions météorologiques, ce climat devrait changer dans les tous prochains jours. Je rentre pour faire la vaisselle, le lit. Me voilà confortablement installé devant mon chevalet.

L'atelier aussi respire l'été. J'ai entrebâillé une des deux grandes baies vitrées horizontales. Je prépare les couleurs sur la palette. Lorsque je m'attelle à la penture de mon paysage "Au port de plaisance", je plonge dans une douce exubérance qui me fait pousser des cris totalement surréalistes. Je peins en pensant à Juliette. Quelle sera sa réaction à ma proposition ? Tenir ma galerie d'Art en juillet et août. Alors qu'il ne reste que trois semaines et qu'elle a sans doute déjà organisé ses vacances. Je reste serin. Dans le cas d'un refus, je laisse la galerie close.

Il est midi quand je quitte l'atelier pour la cuisine. Il suffit de réchauffer la quatrième pizza. Accompagnée d'une salade verte. Une laitue dont je lave également les feuilles pour ce soir. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission, André Bercoff reçoit des invités fort intéressants. Il y est question d'Ursula von Der Leyen, présidente de la commission Européenne. Une simple fonctionnaire, non élue, qui se prend pour ce qu'elle ne sera jamais en refusant de se rendre aux convocations concernant ses agissement obscurs et nébuleux.

Ses magouilles secrètes avec le directeur des laboratoires Pfizer dont elle s'obstine à garder secrets les échanges. Ses manœuvres frauduleuses concernant des milliards dépensés en vaccins inutiles et à détruire. Ses incompétences notoires lorsqu'elle était ministre fédérale. Ses liens étranges avec le monde de la finance internationale. Son nom mêlé à un scandale en Bulgarie. Ses SMS qui valent 35 milliards de dollars aux contribuables européens. Ses magouilles politiques à Sofia. Bref, une digne représentante de la mafia européiste.

Je prépare mentalement les ingrédients nécessaires à la confection du repas de ce soir. Ce sera une tourte aux aubergines, champignons et courgettes. J'étale les deux tiers d'une pâte feuilletée dans un grand plat à tarte aux bords hauts. Je lave et je coupe les légumes sans les éplucher. Ils sont issus de l'agriculture biologique. Il serait donc dommage de se priver d'oligo-éléments, de nutriments et de sels minéraux essentiels. Je dispose les tranches en dominos et en spirales. Je verse le flan. Ce beau mélange d'œufs, de lait de soja et de fromage blanc.

Une bonne couche de gruyère Alpestre. Je recouvre du dernier tiers de pâte dont je jointe consciencieusement les bords. Je badigeonne le reste de mélange sur le dessus. Au four électrique pour une douce cuisson à 160°. En laissant mijoter longuement nous préservons la saveur de l'ensemble et les vitamines. Je fais l'assaisonnement de la salade. Moutarde à l'ancienne, huile d'olive et de noix. Une gousse d'ail finement émincée. Des olives noires à la Grecque que je dénoyaute. Il me reste à faire la vaisselle, à dresser la table dehors, dans le jardin.

Je monte me laver les dents. Je regarde par la fenêtre de la salle de bain. De la fumée s'élève là-bas, en contrebas, depuis la propriété de notre voisin. Monsieur Bertrand procède très certainement à la combustion des végétaux secs de son jardin. Pressé d'aller faire quelques pas, je dévale les escaliers. C'est par la porte de la véranda que je ressors. Je vais jusqu'à la rivière sous le ciel d'un bleu de lapis lazuli. Un soleil royal, chaud et généreux. Je porte mon short kaki et une de mes chemises hawaïennes. Mes espadrilles catalanes à fines cordelettes.

C'est un enchantement paradisiaque. Cette nature aussi exubérante que moi. Ce calme extraordinaire. Le gazouillis des oiseaux. Il est 13 h50 quand je suis installé devant mon chevalet. Je dois me faire violence car je serais volontiers parti en promenade au bord de l'eau. Mais très rapidement je suis absorbé par ma passion. L'après-midi passe alors tellement vite. Dix sept heures trente. Clémentine qui rentre. Elle se précipite vers moi en sautillant comme une écolière. Comme elle belle, séduisante et élégante dans sa tenue d'été. Plein de bisous.

Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, elle me raconte sa journée. Les épreuves de ses partiels de physique chimie qu'elle survole avec une certaine facilité. << Tout se passe super bien ! >> précise t-elle plusieurs fois. C'est un peu dans la logique des choses. J'assiste depuis quelques années à l'acharnement et la pugnacité dont elle fait preuve dans ses études. << À midi, avec Estelle, on se sauve. On quitte tout pour aller manger dans un salon de thé. On a deux heures de battement. On peu traîner loin de l'université et des autres ! >> dit elle.

Je propose de sortir un peu. Clémentine apprécie de se plonger dans la lecture de sa thèse. De réviser pour l'oral qu'elle prépare et qui se déroulera vendredi matin. Pourquoi ne pas le faire confortablement installée dans la balancelle, sous un des des deux saules ? << Génial ! >> s'écrie Clémentine en se levant d'un bond. Je nettoie la palette, les pinceaux. Quand je retire ma blouse, Clémentine éclate de rire en découvrant mon abominable chemise hawaïenne à motifs de fruits et de fleurs exotiques. Elle glisse sa main dans ma braguette béante.

C'est par la queue qu'elle m'emmène devant le petit lavabo de l'atelier. Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets en me racontant une anecdote amusante. Dans le salon de thé où elles ont mangé à midi, Clémentine s'est livrée à une petite exhibe de qualité. Un type seul, mangeant à une table voisine, qui n'arrêtait pas de mâter discrètement ces deux sublimes jeunes filles. Estelle aussi porte des jupes à la belle saison. Ce sont les jeux de jambes de Clémentine, sous la table, qui suscitaient toutes les attentions du quidam. Un enchantement.

<< Je suis allée aux toilettes hommes deux fois. Mais il n'a pas compris. Il n'est pas venu ! >> me raconte Clémentine en secouant les dernières gouttes. Elle s'accroupit pour suçoter un peu avant de se redresser prestement. M'entraînant par la queue. Ça me fait toujours bander légèrement quand elle me confie ses secrets de fille. Nous quittons l'atelier pour sortir. Passant par la porte de la véranda. << Génial ! >> s'exclame Clémentine en découvrant la table déjà mise. Nous nous installons dans la balancelle. Clémentine pose sa tête sur ma cuisse.

Pendant qu'elle lit, je caresse délicatement son front. Je m'égare dans son cou, sa nuque en l'écoutant lire à voix haute certains passages. Couchée ainsi sur le dos, les genoux repliés, sa jupe remontée laisse voir des jambes jusqu'à sa culotte de fin coton blanc. La peau naturellement mate de Clémentine a tendance à dorer au soleil. Le contraste avec le blanc de sa culotte n'en est que sublimé. Je glisse ma main entre ses cuisses. << Oh oui ! >> lance t-elle sans cesser de lire avec attention. Écartant légèrement ses cuisses. J'adore. C'est doux.

La douceur du coton sous les doigts. Je ne tarde pas à glisser ma main dans la culotte. Ce réflexe typiquement féminin de la surprise qui la fait tressaillir. << Mmhh ! C'est bon ça ! >> fait elle en s'installant encore plus confortablement. Je tiens à présent son clitoris géant entre le pouce et l'index. Malgré le spasme qui secoue tout son corps, Clémentine lit un paragraphe entier de son ouvrage. Je descends mes doigts pour malaxer les lèvres pulpeuses, charnues et moites de sa vulve. << J'aime. Tu devrais venir aux partiels avec moi ! >> lance t-elle.

Cet enchantement nous abstrait complètement du monde bucolique qui nous entoure. J'ai les yeux fermés à écouter Clémentine. À jouer de mes doigts dans ses intimités quand une voix connue, avec l'accent Corse, nous fait : << Coucou ! >>. Juliette. Nous ne l'avons pas entendu arriver. L'angle de la maison empêche de percevoir le bruit discret du moteur d'une grosse berline Allemande. Juliette est vêtue d'une robe d'été mauve à motifs floraux pastels. De simples mocassins la chaussant. Ses cheveux noirs attachés en une longue natte.

Juliette aussi à le teint naturellement mate des femmes du sud. Comme elle est belle ce soir encore. Clémentine se redresse en saisissant mon poignet. Afin que je ne retire surtout pas ma main. Juliette s'approche pour nous faire à chacun trois bises. Elle s'installe dans le fauteuil en rotin du jardin pour nous raconter sa journée. Il ne reste plus que ses quatre chevaux au haras. Tous les propriétaires ont récupéré les leurs. Même ceux, harcelés par un huissier, qui avaient tendance à les "oublier" et surtout à négliger de payer les frais de pension.

C'est Clémentine qui donne le ton : << Juliette, avez-vous prévu quelque chose pour cet été ? >>. Un peu surprise, écartant légèrement ses cuisses Juliette répond : << Mon mois d'aout habituel chez ma sœur à Sartène, en Corse ! >>. Clémentine continue sur sa lancée : << Et tenir une galerie d'Art, Ça ne vous tenterait pas ? >>. Il y a un long silence. Juliette nous observe, dubitative. Sciemment, elle écarte ses cuisses délicieusement dorées et bronzées. La coquine ne porte pas de culotte. Elle finit par demander : << Où voulez-vous en venir ? >>.

Je me lève en disant : << Je vais tout préparer. Défense de venir me rejoindre. Installez-vous toutes les deux ! >>. Je réchauffe la tourte aux légumes. Je sors les feuilles de laitue du réfrigérateur pour les mettre dans le saladier. Je remplis une carafe de jus de fruits, l'autre d'eau. Un bruit de course. Je me retourne. Juliette entre dans la cuisine suivie de Clémentine. Elle me saute au cou. << Merci Julien. C'est la plus belle surprise de l'année. Vous n'imaginez pas ! >> s'écrie t-elle. Je pose mes mains sur ses épaules pour calmer son enthousiasme.

Je demande : << L'idée vous enchante alors ? >>. Juliette répond : << Vous n'imaginez pas. Seulement il faut que je m'organise ! L'entreprise doit continuer de tourner ! >>. J'invite les femmes à retourner s'installer à table. << Hors de questions, on fait tout ensemble ! >> lance Juliette. La sonnerie du four. J'enfile les maniques pour sortir la tourte du four. Quand elles découvrent la surprise, j'ai droit à un mitraillage de bises sur tout le visage. Une palpation de braguette de la part Clémentine. La main délicate de Juliette dans ma nuque.

Juliette porte les carafes. Clémentine le saladier, moi la tourte fumante. Nous ressortons. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur la proposition faite à Juliette. Cette dernière ne peut cacher l'immense joie qui l'habite. Son séjour Corse est prévu en aout. C'est le seul petit bémol. Aussi, je suggère de ne rien changer. Pourquoi ne pas tenir la galerie qu'au mois de juillet. Après tout, ce n'est qu'une activité de loisir pour moi. Même si l'exploitation de ma galerie d'Art est fructueuse, je n'ai nul besoin de cela pour vivre. C'est juste un passe temps.

C'est juste un prétexte pour fourguer ma production picturale annuelle. Juliette trouve judicieux de partager son été de cette façon. << Je commence quand ? >> demande t-elle en savourant ce repas délicieux. Je me lève, j'agite ma queue pour répondre. << Mise en place des toiles, jeudi 29 juin. Vernissage vendredi 30. Ouverture officielle samedi premier juillet ! >>. Juliette semble émerveillée. Elle aussi a une grande capacité d'organisation. Nous discutons des modalités. Quand j'annonce les conditions pécuniaires, Juliette saute de sa chaise.

<< Sans déconner ! >> s'exclame t-elle comme une lycéenne qui vient d'obtenir son bac presque par hasard. Je réponds : << Sans déconner. Plus un pourcentage sur chaque vente ! >>. Comme effarée, Juliette retombe dans sa chaise. Elle pose sa main sur mon poignet pour rajouter : << Je vais peut-être même annuler mon séjour Corse. Pourquoi ne pas faire monter ma sœur une ou deux semaines ? >>. C'est un peu comme si elle s'adressait à elle même. << On se fait notre "soirée pipe" vendredi ? >> s'exclame t-elle pour décompresser.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont se faire nettoyer la chatoune à coups de langue, se faire pénétrer à coups de bite, se faire éjaculer dans la bouche sous les draps. Avant un bon dodo...

Julien



Classe

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Classe - 28 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2275 -



Un jeudi soir à décompresser

C'est la sonate pour harpe et flûte de Debussy qui nous tire de nos profonds sommeils. Il est presque six heures hier matin, jeudi. En gémissant Clémentine vient chercher l'énergie nécessaire. Se serrant contre moi. Murmurant des choses inintelligibles tant elle est encore ensommeillée. Quelques bisous. Des rires. Des papouilles. Il faut se résoudre à se lever. Nous filons d'abord aux toilettes. Dans la salle de bain nous enfilons nos tenues de sports. Morts de faim nous dévalons les escaliers jusque dans la cuisine. Clémentine fait le café en baillant.

Je presse les oranges, je pèle les kiwis. C'est moi qui récupère les quatre tranches éjectées par le grille pain. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur les réactions de Juliette. Nous l'avons rarement vu aussi euphorique. C'est avec son accent Corse que Clémentine imite ses expressions, sa gestuelle aussi, ses mimiques. Nous rions de bon cœur. Nous mangeons de bon appétit en évoquant les suites de cette proposition. Il va falloir que Juliette s'organise. Elle a son entreprise à gérer. Son projet de vacances à Sartène. D'autres impondérables d'ici là.

Il est six heures vingt cinq. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement dans l'agréable fraîcheur matinale. Avec les grosses chaleurs de la journée les 18° sont les bienvenus. C'est le long de la rivière que nous allons courir. Une heure de running dans des conditions idéales. Et qui achèvent surtout de nous réveiller complètement. La douche. Je dévale les escaliers pour aller sortir l'auto du garage. Le ciel est entièrement bleu. Le soleil déjà radieux. Les températures vont encore monter rapidement. 7 h45. Clémentine vient me rejoindre vêtue comme hier.

Un dernier bisou. Je la regarde partir. Un dernier coucou. J'aime faire le tour de la propriété le matin. Les odeurs, les gazouillis, les animaux furtifs qui glissent sous les feuillages. Je rentre pour faire la vaisselle, notre lit, avant de redescendre dans l'atelier. Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. J'aurai probablement terminé mon paysage "Au port de plaisance", demain en fin de matinée. Je peins dans une grande sérénité tout en pensant à Juliette, à ses réactions. Son désir de tenir ma galerie se concrétise enfin pour elle.

Son désir de s'immiscer davantage dans ma vie également. Comme l'affirme Clémentine, Juliette pourra avoir l'illusion de s'approcher davantage encore d'un autre but. Ces pensées m'amusent. Les heures passent ainsi m'emmenant à midi. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Il suffit de réchauffer la quatrième part de cette délicieuse tourte aux légumes. Accompagnée d'une salade de concombre. La préparation est rapide. Pendant ce temps je fais revenir des crevettes dans la poêle. Je remue sans cesse afin de les faire dorer. Ce sera pour les beignets.

J'épluche, je lave et coupe des pommes de terre en fines lamelles. C'est extrêmement rapide car je découpe avec la lame circulaire à couper les pizzas. Je verse le contenu de la poêle dans un grand bol. Je les remplace par les fines tranches de pommes de terre pour en faire des chips. Il faut les retourner sans cesse avant de les déposer sur des feuilles de papier absorbant. Comme pour les crevettes. J'ai le temps de faire deux poêlées avant que la sonnerie du four ne m'avertisse. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. L'émission d'André Bercoff.

Il reçoit aujourd'hui un sociologue ainsi qu'un avocat de droit pénal. Il y est question de ce sinistre sous homme qui a poignardé dans la matinée des @#$%& dans un parc de jeux à Annecy. C'est effarant. L'avocat précise que pour masquer les responsabilités des politiciens ces derniers vont faire tout leur possible pour invoquer des antécédents psychiatriques. La combine habituelle pour éviter d'évoquer le délicat sujet de tout le déchet humain qui vient gangréner la vie sociale et civilisée des pays européens. Et bien évidemment de la poubelle France.

Je retourne à mes préparatifs un peu secoué et effaré par ces actualités morbides. Quatrième poêlée de pommes chips. Je lave trois belles endives. Il reste à faire une belle pâte à crêpes. La vaisselle. Serein je monte me laver les dents. Il y a ce sentiment rassurant de savoir que le repas de ce soir est prêt. Pressé d'aller me dégourdir les jambes, je dévale une nouvelle fois les escaliers dans mon short kaki et ma ridicule chemise hawaïenne. La température extérieure est de 29°. C'est à la limite de la canicule. Juste un léger souffle de vent. Heureusement

Je mets les assiettes et les couverts sur la nappe en papier. Qu'il est agréable de manger dans le jardin en fin d'après-midi. À l'ombre des deux saules dont les branches basses trempent dans l'eau du bassin. Préventivement je dispose une dizaine de bougies à la citronnelle. Les moustiques détestent et nous fichent la paix. Je dois vraiment me faire violence. Je prendrais volontiers un bouquin pour me vautrer dans la balancelle. Je ne sais pas pourquoi mais me voilà installé devant mon chevalet dans la douce fraîcheur de l'atelier. Il va bientôt être 13 h50.

Je peins en pensant aux évènements dramatiques de la matinée à Annecy. Le dégoût me gagne. Comment peut-on s'en prendre à des gosses de 22 mois ? Fort heureusement Juliette vient insidieusement reprendre place dans mes pensées. Les heures défilent encore plus vite pour m'emmener au retour de Clémentine. Il est 17 h30. Elle se précipite vers moi pour s'assoir sur mes genoux. << Tu as entendu les infos ? C'est monstrueux ! >> lance t-elle. Elle rajoute << Et des journalistes pourris jusqu'à l'os cherchent déjà des excuses à ce salopard ! >>

<< C'est la gauchiasse dans toutes ses horreurs ! >> finit elle par lâcher. Ses bras autour de mon cou, Clémentine me raconte sa journée. Tout s'est superbement bien passé. Elle a survolé les épreuves de ses partiels avec une totale maestria. Il faut préciser qu'avec le travail fourni depuis des années, elle maîtrise parfaitement le propos. Même si les épreuves de physique chimie sont les plus redoutables. << À midi, comme d'habitude, pour fuir tout ça et nous isoler, avec Estelle on est allé manger dans notre petit salon de thé ! >> me confie t-elle.

<< On sort un peu ? >> lance t-elle en se levant. Je nettoie la palette, les pinceaux. Clémentine éclate de rire en voyant ma chemise aux motifs floraux. << Non, franchement, là c'est trop ! Comment as-tu fait pour acheter des fringues pareils ? >> s'écrie t-elle quand j'enlève ma blouse. Elle s'accroupit pour sortir mon Zob. C'est en me le tenant qu'elle m'entraîne devant le petit lavabo de l'atelier. Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets. En reprenant l'accent Corse de Juliette pour raconter le délicieux menu de ce salon de thé de références.

Ce qui me fait rire aux éclats. Et quand je me marre, elle doit maintenir la queue d'une poigne ferme car le rire secoue mon corps de soubresauts idiots. << Garde-nous ton tuyau d'arrosage à l'air, car nous allons au jardin ! >> dit elle en m'entraînant. Nous faisons le tour du bassin. Sur le petit pont japonnais en bois qui l'enjambe, nous admirons les grenouilles. Elles adorent visiblement êtres posées sur les nénuphars qui abondent. Clémentine m'emmène jusqu'à la balancelle en découvrant la table déjà préparée. On s'installe bien à l'ombre.

Tout en jouant avec ma bite, Clémentine évoque l'oral qui l'attend demain matin. Quinze minutes à développer sa thèse de physique devant un parterre de professeurs et d'étudiants simulant un jury. Ce Doctorat blanc aura valeur de test pour le vrai, le définitif de l'an prochain. Qui sanctionnera huit années d'études. L'enjeu est donc crucial. Clémentine a une confiance absolue en ses capacités. Peut-être davantage qu'Estelle qui arrive à l'instant. En sautillant. << Monsieur bite à l'air ! >> s'exclame t-elle en découvrant mon sexe dans la main de Clémentine.

Elle mitraille mon visage de bisous avant de s'installer à ma droite. Je suis entre mes deux anges aussitôt préoccupées par leurs oraux de demain matin. << Affutée ? >> demande Clémentine en tordant mon Zob dans tous les sens. Fort heureusement je bande mou. << Affutée ! >> répond Estelle qui caresse ma cuisse. << J'ai la main moite ? C'est désagréable ? >> me demande t-elle. Je glisse les deux miennes sous les jupes en répondant : << Non, et moi ? >>. Elles éclatent de rire en écartant largement les cuisses. J'aime le contact du fin coton.

Tout en les caressant délicatement, en insistant sur l'endroit des clitoris, j'écoute leurs inquiétudes, leurs stratégies. Estelle se lève d'un bond pour retirer sa culotte. Clémentine fait de même. Elles se rassoient. J'ai donc accès à leurs intimités. C'est formidable de passer mes doigts entre les lèvres de leurs vulves. C'est doux. C'est moite. Je renifle mes index. Je m'exclame : << Ce soir, après le repas, je vous bouffe les chattes à toutes les deux ! >>. Estelle s'écrie en se levant : << Alors on bouffe ! >>. Clémentine se lève pour dire : << Venez ! >>

Pendant que je fais bouillir l'huile de friture Clémentine prépare l'assaisonnement des endives déjà lavées. Estelle étale les pommes de terre chips sur les deux grandes plaques du four électrique préchauffé à 250°. Ça "carbure" ! Elle verse les crevettes dorées dans la pâte à crêpe. À l'aide d'une cuillère à soupe elle récupère chacune d'entre elle pour les déposer dans l'huile en ébullition. Une petite minute et le beignet remonte flotter à la surface. Avec l'écumoire, Clémentine les récupère pour les poser sur des feuilles de papier absorbant. Sonnerie du four.

C'est sur deux grands plateaux que nous sortons le tout dans le jardin. Estelle allume les bougies. Ce repas est un véritable enchantement paradisiaque en cette soirée naissante. Il est dix neuf heures quarante cinq et nous mangeons de bon appétit. Je demande à Estelle : << Il est venu te niquer hier soir, Jean-Marc ? >>. Estelle s'empresse de répondre : << Oh oui, parrain est un fidèle des mercredis soirs ! >> nous rions aux éclats. Elle a déjà tout raconté à Clémentine à midi, au salon de thé. Aussi elle se fait un plaisir à tout me narrer dans le détail.

<< Et ce soir, je me fais lécher le minou ! Elle n'est pas belle la vie ? >> lance t-elle en se levant pour mimer une masturbation masculine. Je me lève pour agiter ma queue. Je bande mou. << Put-Hein moi je te la suce ! >> fait Clémentine en tendant le bras pour me l'attraper. Nous traînons à table. Je suggère de lécher les minous là, dans le jardin. Que mes deux anges s'installent sur la balancelle. Elles observent, jaugent, évaluent. << On fout tout dans le lave vaisselle ! >> suggère Clémentine. Nous ramenons les plats dans la cuisine. C'est rapide.

Impatiente de se faire "contrôler" Estelle m'entraîne par le Zob. Elle me fait tomber dans le canapé de la véranda. << Ici, pas de moustiques pour gâcher la fête ! >> s'écrie t-elle. En effet il suffit d'allumer les deux lampes "siphon". C'est le plus efficace des répulsifs. Clémentine les met en fonctionnement. Leurs rayonnements d'un bleu iridescent sont spectaculaires. Estelle enlève sa jupe. Clémentine fait de même. Elles s'installent toutes les deux dans le canapé. Je suis entre mes deux anges à jouer de mes doigts dans leurs intimités. C'est déjà tout mouillé.

Estelle devra nous laisser à 22 h. Il reste une bonne heure. Je jette les épais coussins sur le carrelage du sol. M'y voilà à genoux. Je commence par le minou d'Estelle. Ses odeurs de fille. Des parfums suaves développés durant sa journée, au fond de sa culotte qui est restée sur la balancelle avec celle de clémentine. << Ça va attirer toutes les mouches ! >> murmure Estelle en se vautrant. J'ai le visage entre ses cuisses relevées, à humer sa chatte. J'en ai le vertige. Surtout quand du bout de la langue je me mets à fouiller. Que de bonnes surprises.

Je passe à la chatoune de Clémentine. Les effluves parfumées de ses intimités me paraissent "culinaires". Et dans le mot culinaire il y a cul. Que je lèche quand elle se met à genoux pour me l'offrir. Toutes les deux, les coudes en appui sur le dossier du canapé, en gémissant, se font bouffer le cul suintant de cyprine, de sueur. J'en ai des hauts le cœur. C'est à la fois écœurant et follement excitant. L'orgasme d'Estelle est tellurique. Celui de Clémentine est un tsunami pisseux. À grands jets incontrôlables dans la cuvette. Dans des hurlements convulsifs.

Bonne nuit à toutes les coquines qui vont encore sucer un peu sous les draps avant de s'endormir tout contre leur coquin lécheur. Dodo. Demain il y a l'oral. Après les "oraux" du soir...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 29 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2276 -



Le week-end commence vendredi à midi

Il est presque six heures, hier matin, vendredi. C'est le concerto Gorecki pour clavecin qui nous arrache littéralement du sommeil. Clémentine, en gémissant, vient chercher tout le courage nécessaire en se blottissant contre moi. Quelques bisous. Quelques papouilles. Une fois encore c'est un effort de volonté dont il faut faire preuve pour quitter la douceur de notre édredon. Nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain, nous revêtons nos habits de sports. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en déconnant.

Imitant l'accent Corse de Juliette elle me raconte ses rêves. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en restant plié de rire. Quand elle termine à midi, que le week-end commence, Clémentine est facétieuse, euphorique jusqu'à éclater de rire de ses propres plaisanteries. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur les folies à trois de la soirée "léchage de minous". Nous mangeons de bon appétit en évoquant la "soirée pipe" à laquelle nous sommes conviés ce soir, dans l'intimité, avec Juliette. Comme à chaque fois, cette idée la rend anxieuse.

Il est 6 h25. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. C'est parti. Une heure d'un running gratifiant qui nous réveille totalement. La douche. Je redescends le premier pour préparer la voiture. Presque 7 h45. Clémentine vient me rejoindre dans une robe d'été mauve à légers motifs pastels. Des mocassins violets. Un dernier bisou sous un ciel déjà d'un bleu d'azur. Je la regarde partir. J'aime rester dehors pour apprécier les odeurs, les parfums et le bruissement des animaux invisibles. Le gazouillis des oiseaux.

Je fais notre vaisselle. Notre lit. Confortablement installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. De me plonger dans ma passion, corps et âme, habité de cette euphorie laissée par Clémentine, me fait pousser des cris surréalistes. Je peins en chantonnant. Il est onze heures quand je dépose la dernière pointe de rouge de cadmium sur la surface du paysage "au port de plaisance". Je nettoie la palette, les pinceaux. Je fais un peu de rangement dans l'atelier. Un peu de ménage. J'aime beaucoup aligner mes tubes de peintures.

Je quitte pour aller dans la cuisine. Il suffit de réchauffer les beignets de crevettes, les pommes de terre chips. Accompagnés d'une salade de tomates. Je dispose les assiettes et les couverts sur la table du jardin. À l'ombre des saules, au bord du bassin. J'allume les bougies à la citronnelle. Répulsifs à moustiques très efficace. Le thermomètre indique 30°. Je me dépêche d'aller surveiller les cuissons dans le four. Il est 12 h35. Clémentine arrive en se précipitant vers moi. Me saute au cou. Je la soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes. Plein de bisous.

Je l'emmène ainsi aux toilettes. << Viens. Je suis morte de faim. Je te raconte ! >> lance t-elle en m'entraînant par la main. Nous prenons chacun les plats pour sortir par la porte de la véranda. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. L'oral qu'elle a passé et qui s'est superbement bien déroulé. Je la félicite. << La semaine prochaine ce seront les épreuves de Français. Tournant autour des techniques scientifiques, de l'informatique et de la santé. Je maîtrise parfaitement chacune des matières ! Un plaisir ! >> lance Clémentine.

Nous traînons un peu, assis sur la balancelle, avant de mettre les assiettes, les couverts, les verres et les plats dans le lave vaisselle. Nous montons nous laver les dents, nous changer pour nos tenues cyclistes. Pressés de filer, nous redescendons à toute vitesse. Dans le petit sac à dos que je porte, deux pommes, les K-ways bien inutiles, les barres de céréales, la minuscule paire de jumelles. Je vérifie le gonflage des pneus de nos vélos. Parfaits. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable.

Il n'y a pas trop de vélos sur l'étroite piste qui longe le canal. Par contre il y a plein de bateaux. Les agents VNF ne chôment pas à ouvrir et à refermer les écluses. Il y a un très léger vent d'Ouest, de face. Nous pédalons facilement tout en bavardant. Il est 14 h45 quand nous arrivons au port de plaisance. Là par contre il y a du monde. Les joueurs de boules, des attroupements de cyclistes. Des employés municipaux qui préparent les emplacements. C'est dimanche qu'il y a la fameuse course des "caisses à savons". C'est toujours un succès.

Comme à chaque fois, pendant que je fixe nos machines à l'aide du cadenas, Clémentine retire sa culotte qu'elle fourre dans la pochette avant du sac à dos. En jupette plissée, arrivant à mi cuisses, en T-shirt et baskets, Clémentine est hyper sexy. Certes, même si d'autres femmes sont toutes aussi séduisantes à pousser leurs bicyclettes, je n'ai de yeux que pour la fille que j'aime. << Première chose urgente : pipi ! >> lance Clémentine en m'entraînant par la main. Nous descendons vers les bâtiments des sanitaires. Les WC des plaisanciers.

Toujours propre, à l'odeur de javel, l'endroit est ouvert. Personne. Nous guettons quelques minutes par la porte entre ouverte. Aucun plaisancier ne se pointe. Nous ressortons. Clémentine se touche, tortille du bassin, le besoin devient pressant. Là-bas, un joggeur qui descend à petites foulées. Un jeune type fin et grand. Je me dissimule immédiatement derrière les fourrés. Clémentine, à une vingtaine de mètres, accroupie face au sentier qui va vers le canal. Personne d'autre. Le joggeur arrive à sa hauteur et découvre la sublime pisseuse.

Il la dépasse en la saluant d'un geste de la main. Une dizaine de mètres plus loin il s'arrête. Revient sur ses pas. Regarde partout autour de lui. Il empoigne son "paquet" à travers le lycra de son short. Je l'entends demander : << Un coup de main ? >>. Le quidam, d'un geste précis, sort un sexe de beau calibre par le dessus de son short. Il bande mou et fait "l'hélicoptère". Clémentine, certainement en pissant, le fixe en silence. Je la vois de dos. Voilà encore une exhibe de qualité parfaitement réussie. Le jeune homme se rapproche. Beaucoup trop.

Je dois intervenir car son initiative peut s'avérer inquiétante. Lorsqu'il me voit arriver, il range ses attributs et s'en va à toute vitesse. Clémentine se redresse pour dire : << Merci Julien. Sans toi tout cela serait impossible ! >>. Je passe ma main sous sa jupette. J'enfonce un doigt. C'est trempé. La pisse et la cyprine de l'excitation intense encore vécue là. Il est temps d'aller nous offrir une belle récompense. Nous remontons pour traverser la route. Peu de clients dans la supérette. Nous choisissons nos crèmes glacées préférées. Ben & Jerry's.

Nous savourons nos pots, installés sur un des bancs sous les platanes, sur le quai. Des bateaux arrivent. D'autres s'en vont. D'incessantes manœuvres qu'il est fort plaisant d'admirer en dégustant vanille pécan et pralin noisette. C'est le même joueur de boule qui regarde quelquefois dans notre direction. Discrètement Clémentine le gratifie d'une vision enchanteresse. Elle écarte légèrement ses cuisses. Le voyeur n'est qu'à une cinquantaine de mètres. Il commence à bien la connaître cette jeune salope qui lui montre sa chatte, assise à mes côtés.

C'est discret. Clémentine s'offre une seconde série de délicieux frissons. En murmurant elle commente ses sensations, ses impressions, son ressenti. Ça me fait bander comme le dernier des salauds. C'est quand elle lève une jambe pour poser son pied droit sur le banc que la vue est la plus remarquable. Le joueur de boule n'en rate pas la moindre seconde. << Un jour je me le suce ce vieux salaud ! >> chuchote Clémentine. Nous en rions de bon cœur. Cette fois, en nous levant, Clémentine adresse un discret petit signe amical à ce bouliste voyeur.

Il faut prendre le chemin du retour alors qu'il n'est que dix sept heures trente. C'est sous un véritable cagnard que nous pédalons poussés par le vent d'Ouest. Il y a de gros amas nuageux au-dessus de l'horizon, derrière nous. Il est dix huit heures quarante cinq quand nous arrivons. Une douche. Nous nous changeons. Clémentine porte une robe légère de coton beige. Des sandalettes beiges à légers talons. Sur sa demande je porte un bermuda beige, une chemisette crème, des baskets. Nous sommes attendus pour vingt heures. Préparation du repas.

Nous faisons simple. Des tranches de pain que je beurre, que je recouvre de tranches d'anchois, de gruyère Suisse en fines lamelles. Le tout dans le four à micros ondes. J'aide Clémentine à préparer l'assaisonnement de la salade de concombre. C'est rapide et surtout délicieux. Il fait chaud. Nous mangeons de bon appétit dans la véranda. << Dimanche on va voir la course des caisses à savon ! >> propose Clémentine. Nous y assistons chaque année. C'est amusant, ludique et spectaculaire de voir des bolides en bois descendre depuis la colline.

Pas de vaisselle. Juste le saladier et les fourchettes. Lavage des dents. C'est avec l'auto de Clémentine que nous parcourons les trois kilomètres qui nous séparent du haras. Je gare la voiture sur le parking désert. Nous pénétrons dans la nouvelle écurie. C'est là, au fond de l'allée que Juliette a fait aménager un petit salon de réception. Nous entendons parler. Clémentine se blottit contre moi en murmurant : << Tu me pardonnes ce qui va se passer ? Je suis morte de trouille. Et aussi d'excitation ! >>. Je couvre son visage de bisous en la rassurant.

Trois petits coups contre la porte. Juliette vient nous recevoir. Comme elle est belle dans sa robe d'été blanche. Le contraste avec sa peau mate de femme du Sud est saisissant. Nous entrons. Il y a Robert, le vétérinaire, confortablement installé dans un des deux fauteuils. Un verre de jus de fruit à la main. Il se contente d'agiter sa main pour nous saluer. Juliette nous offre les verres de jus de mangue. Je suis invité à m'assoir dans le second fauteuil. Juliette et Clémentine en face de nous, côte à côte dans le profond et confortable canapé. Nous bavardons.

Nous n'avons plus revu Robert depuis quelques mois. Avec la fin des pensions, plus de chevaux. Donc les présences du vétérinaire ne sont plus que de simples visites de courtoisies. Lui aussi s'est déjà fait sucé par Clémentine. Il l'a même sauté à quelques reprises. Aussi, tout en bavardant, il descend la tirette de sa braguette. Il porte un bermuda très ressemblant au mien. Juliette, les cuisses écartées, me fait face. Toutes les deux nous offre le spectacle de leurs moules. Pas de culottes. Le triangle parfaitement taillé de Juliette. La brousse de Clémentine.

Robert agite sa queue en direction de Clémentine. Il demande : << En appétit ma grande ? >>. Clémentine me regarde. Un peu comme pour avoir mon aval. Elle répond : << Toujours en appétit avec une belle bite présentée ainsi ! >>. Nous éclatons de rire. Juliette se lève la première en fixant ma braguette. << Et vous ? >> me demande t-elle. Je descends la tirette de ma braguette. Robert et moi, agitant nos sexes vers les deux exhibitionnistes, restons silencieux. Clémentine ne cesse de me consulter du regard. Je lui adresse un clin d'œil.

<< Je déclare les festivités ouvertes ! >> lance Juliette comme elle le fait d'habitude. Elle jette les épais coussins au sol, devant les pieds de Robert et des miens. Clémentine se lève à son tour pour venir se mettre à genoux entre les jambes de Robert. Il me fait un clin d'œil en levant son pouce. Juliette s'installe à son tour. Elle aussi avec les mains posées sur mes cuisses. Elle me fixe de son regard sévère. Par en-dessous, terriblement vicelarde. Elle fait durer alors que Clémentine a déjà la bite de Robert dans la bouche depuis quelques minutes.

Parfois, tout en suçant, lorsqu'elle ne fixe pas les yeux du vétérinaire, elle me regarde. J'adore ce regard en coin, vicelard. Robert la tient sous le menton. Parfois il appuie sur sa nuque. Je l'entends dire à plusieurs reprises : << Tu aimes la bite toi, hein ! >>. Dans un gémissement affirmatif, Clémentine pompe comme une assoiffée. La bouche de Juliette est un trésor de bienfaits. Je crois bien qu'avec la perspective de pouvoir tenir enfin ma galerie d'Art cet été, cette bourgeoise hyper salope ne m'a jamais sucé avec tant d'enthousiasme.

Je n'ai de yeux que pour Clémentine. Je m'adresse ici au lecteur dont la compagne est une authentique tailleuse de pipe. Il comprendra l'infini plaisir que procure ces moments d'intense lubricité. De voir la femme qu'on aime avec une autre bite que la sienne dans la bouche procure les plus folles émotions. Seuls les "connaisseurs" comprendront. Surtout que la bouche de Juliette est ce soir un véritable aspirateur. << Tu es une merveilleuse pompe à foutre ! >> murmure Robert. Clémentine, tout en suçant avec gourmandise, glousse en riant. Yeux fermés.

La soirée dure une bonne heure. Robert, tout comme moi, a éjaculé deux fois. Les authentiques amoureuses de bites raffolent de doubles doses. Ce soir elles en ont de superbes. Elles se regardent en se souriant. << Tu veux comparer ? >> demande Juliette à Clémentine qui fait une grimace de dégout avant de répondre : << Non merci ! >>. Il est presque vingt deux heures quand nous prenons congé. Clémentine accompagne Robert aux toilettes pour lui tenir la queue. Nous les rejoignons. Juliette me fait pisser également. Toutes les deux se régalent encore un peu.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui, sous les draps, serrées contre leur complice, confient leurs ressentis. Leurs secrets de fille. Avant un bon dodo...

Julien



Classe

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Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Classe
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Classe - 30 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2277 -



Un samedi matin tout à fait "normal"

Il est sept heures trente hier matin, samedi. Clémentine passe une cuisse sous les miennes. Pose l'autre sur mon érection naturelle. En se frottant contre ma hanche, elle murmure : << Merci pour cette "soirée pipe" ! >>. Je passe mon bras autour de son épaule pour la serrer fort contre moi en chuchotant : << Tu m'excites quand je te regarde faire ! >>. Impossible de rester ainsi une seconde supplémentaire. Le besoin de pisser se montre impérieux. Nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous enfilons nos vêtements de sport.

Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Pendant que Clémentine fait le café, j'ouvre le portail depuis l'interphone dans le hall d'entrée. Je la rejoins pour presser les dernières oranges. Peler les derniers kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre "soirée pipe". Je félicite Clémentine pour sa prestation. Lorsque nous étions sous les draps, avant de nous endormir, elle m'a confié à quel point ça la dégoute de plus en plus de sucer un autre type. Mais aussi à quel point ça l'excite. << Le savant mélange des deux ! >> analyse t-elle.

Nous en rions de bon cœur. Je dis : << Si tu ne veux plus le faire, alors ne continue pas juste pour me faire plaisir ! >>. Clémentine s'empresse de rajouter : << En prenant de l'âge, ça m'attire moins. Mais le plaisir reste intact une fois que j'y suis ! >>. Elle vient terminer sa tartine au miel assise sur mes genoux. Du bruit. Julie arrive. Elle entre dans la cuisine en se précipitant vers nous. Trois bises à chacun, sur les joues, avec une certaine retenue que nous ne lui connaissions plus depuis longtemps. << Allez courir ! >> dit elle en débarrassant.

Par pudeur, peut-être par convenance, nous ne posons aucune question. Lorsqu'elle ressent le besoin de se confier Julie le fait spontanément. Nous quittons la cuisine en lui souhaitant : << Bon ménage ! >>. Nous sortons. Il n'est pas huit heures et la température extérieure est déjà de 22°. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Notre jogging le long de la rivière est encore source d'un plaisir immense. Le ciel est entièrement bleu. Le soleil y règne en maître absolu. Il est presque neuf heures quand nous revenons. Il y a l'odeur de javel.

On peut entendre Julie passer l'aspirateur quelque part à l'étage. Nous investissons la salle de bain. Une bonne douche en pouvant prendre tout notre temps. Apanage du samedi matin. Le sèche cheveux dans une main, la brosse dans l'autre je coiffe Clémentine après son shampoing. Elle revient sur la pipe qu'elle a prodigué à Robert, le vétérinaire. Elle me confie ses impressions. Le gout assez particulier de son liquide séminal. << Très salé mais fluide. Son foutre par contre est vraiment dégueu ! >> précise t-elle alors que nous rions aux éclats.

<< C'est rare un sperme qui a bon goût ! >> rajoute t-elle encore. Elle fait un rapide inventaire de ses préférences : << Celui de Louis, celui de Gérard, peut-être celui de Pierre. Le tiens parce que je t'aime. Sinon, beurk ! >>. Nous nous vêtons. Clémentine en jupette tennis carmin, T-shirt beige. Je suis en short gris, T-shirt beige. Nos baskets "Stan Smith". En redescendant il y a Julie au bas des escaliers avec l'aspirateur. Elle nous fait le plus merveilleux sourire. Peut-être un peu confuse. Certainement ce sentiment diffus de s'éloigner de nous.

Nous sortons pour traverser le jardin. J'ai fait une longue natte à Clémentine. Quand elle agite la tête, cette natte balance avec grâce, battant le milieu de son dos. Elle s'accroupit devant moi. << Tu es prié de faire ton satyre. Ça m'excite quand tu fais ton vicieux devant une autre ! >> dit elle en descendant la tirette de ma braguette. Je bande mou quand elle coince subtilement ma queue juste au-dessus de l'élastique du slip. Au moindre mouvement brusque, mon sexe en jaillira tel un diable de sa boîte. << Un beau diable ! >> lance Clémentine.

Elle se redresse, pend un léger recul pour rajouter : << Voilà, c'est parfait ! Tu vas pouvoir donner toute ta mesure ! >>. Nous en rigolons comme des bossus alors qu'elle glisse sa main sous sa jupette. Légèrement cambrée sur ses genoux fléchis à se toucher. Il est dix heures. Il fait chaud. Le soleil cogne déjà. Voilà le fourgon Mercedes blanc qui descend lentement les pavés auto bloquants du chemin. Danièle au volant. Elle nous fait un merveilleux sourire. Ses cheveux auburn, sa coupe à la garçonne, ses yeux noisettes, son expression complice. Superbe femme.

Elle saute de sa camionnette. << Bonjour ! >> lance t-elle en touchant nos poings du sien. Elle contourne son véhicule pour en ouvrir les portes arrières. Elle fixe ma braguette béante en disant : << Je vous ai mis un échantillon de fromage de brebis Suisses dont vous me direz des nouvelles ! >>. Elle me tend le lourd cageot contenant les fruits, les légumes. Dans le nécessaire mouvement que je dois faire, l'effort à fournir, ma queue jaillit de ma braguette. C'est une très agréable sensation de libération. Danièle tire le second cageot qu'attrape Clémentine. Il contient les yaourts, la petite motte de beurre, les œufs, les fromages, les pots de crème fraîche, de fromage blanc.

Notre charmante livreuse se penche pour bien observer. Elle me regarde d'un air entendu en disant : << J'adore ! >>. Je pose le cageot sur le banc en pierre contre le mur de la dépendance. << Je peux me laver les mains ? >> demande Danièle en s'approchant du lavabo mural. Je saisis mon sexe à pleine poigne. Je bande. La tête tournée, tout en passant ses mains sous le robinet, Danièle observe ma masturbation. Je dis : << C'est génial. Je vous remercie d'être entrée dans notre jeu depuis presque une année ! >>. Elle m'adresse un clin d'œil amusé.

<< C'est un plaisir partagé, je vous rassure ! >>. Clémentine rajoute : << Si vous arrivez un jour à voler un peu de temps, vous pourrez même en profiter ! >>. Danièle éclate de rire en s'essuyant les mains, assise au volant de son Mercedes. << J'ai un mari jaloux. C'est tout à fait impossible, mais j'adorerais, promis ! >> dit elle en démarrant. Je me branle outrancièrement, terriblement excité par l'attitude de cette épatante jeune femme. Elle me tend le terminal dans lequel j'introduis la carte bancaire. Même commande pour samedi matin prochain.

En mimant une masturbation masculine elle lance : << Au revoir. À ma santé alors ! >>. Nous la regardons manœuvrer. Elle s'apprête à remonter le chemin lorsqu'elle mime une fellation, le poing fermé devant sa bouche en lançant à Clémentine : << Bon appétit chanceuse ! >>. J'ai juste le temps ce remballer car voilà le tube Citroën rénové de notre boulangère. Les deux véhicules se croisent au portail. Pour me permettre de ranger ma queue dure comme le bois, Clémentine se met devant moi. Nous regardons la camionnette descendre doucement.

Madame Marthe saute du marche pieds avec cette étonnante agilité malgré sa corpulence. L'horrible bruit de ferraille de la portière latérale. Elle en tire le cageot contenant nos deux grosses miches. Les bouchées à la reine, les deux pâtes feuilletées, l'énorme brioche au pudding ronde. Les deux gros croissants aux amandes. Paiement par carte, même commande pour samedi prochain. Nous saluons la dame avant de saisir les deux cageots. Il faudra revenir pour le troisième. Quelle surprise. Voilà Julie qui nous rejoint en courant pour prendre le troisième.

Elle fixe ma braguette en disant : << J'ai tout vu depuis la fenêtre de la cuisine. J'adore ce que vous faites. Ça va me manquer ça ! >> dit elle. Nous contournons la maison pour descendre à la cave par l'escalier extérieur. Julie nous aide à disposer les fruits et les légumes sur les étagères du cellier. Elle a ce curieux regard en biais. Un regard sérieux et interrogateur. Clémentine qui s'en rend compte lance : << Tu es ici chez toi Julie. Il y a quoi que ce soit, tu rappliques. Il y a la bite à Julien mais aussi tous nos sentiments pour toi ! >>. Julie nous observe.

Une larme coule sur sa joue. Elle répond : << Ça me manque parfois cruellement. Mais j'ai rencontré ce garçon. Il ne me comble pas encore car il ne sait pas grand chose de moi. Mais je sais déjà qu'il sera le bon ! >>. Nous déposons chacun une bise sur son front. Du congélateur où je range une miche, une pâte feuilletée, je tire le paquet de moules, les sachets de haricots verts et de petits pois. Nous remontons par l'escalier intérieur. Il y a le seau, la serpillère et le balai contre la porte de la cuisine. Julie s'apprêtait probablement à nettoyer la pièce.

Elle nous aide à ranger les produits frais dans le réfrigérateur. Discrètement, alors qu'elle est occupée à disposer les yaourts, je sors ma queue. Julie s'en rend compte. Elle a cet étrange regard interrogateur. Comme si c'était la première fois. Je dis : << Vos pipes et votre agréable petite chatte vont beaucoup me manquer ! >>. Julie détourne son regard. Il lui est impossible de soutenir le mien. Clémentine rajoute : << Tu aimais la bite à Julien ? >>. Julie ne désire pas répondre. Nous devinons son profond embarras. Elle saisit la serpillère.

J'agite ma queue dans sa direction en disant : << Vous savez où c'est bon, venez quand vous le souhaitez ! >>. Julie reste silencieuse. Clémentine demande : << Tu as déjà vu la bite de ton nouveau copain ? >>. Julie hésite. Elle répond : << Non, on a encore rien fait. C'est purement romantique ! >>. Clémentine continue : << Et Jean-Louis, il t'encule toujours encore ? >>. Julie s'exclame : << Non plus ! Je veux me consacrer à Damien ! >>. Nous découvrons enfin le prénom de ce garçon qui semble l'accaparer complètement. Fille amoureuse !

Nous laissons Julie à son ménage pour aller au salon. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Trois messages. Celui de ma famille d'Édimbourg et de Saint Andrews. Le courriel de Juliette qui nous confie l'immense plaisir vécu lors de notre "soirée pipe" il n'y a pas pas plus de douze heures. Elle nous rappelle que vendredi soir prochain ce sera une "soirée branle". Que le vendredi d'après ce sera la soirée Gloryhole. Une "spéciale avec surprise" précise t-elle en joignant une photo d'elle sur un cheval. Le mail d'Estelle. Elle arrivera pour 13 h45.

Dans la petite enveloppe jaune je glisse un billet de 50 € et un billet de 20 €. Clémentine y rajoute un petit mot gentil que je signe d'une bite sous laquelle, en tout petit, j'écris "Elle t'attend quand tu veux". Il est onze heures trente. Julie vient nous rejoindre. Les yeux humides, comme une collégienne, debout devant le bureau, jouant avec ses mains, elle dit : << C'est dur la vie. Il faut toujours faire des choix. C'est cruel ! >>. Clémentine se lève, contourne le bureau pour la prendre affectueusement contre elle. Je me lève à mon tour pour les rejoindre.

<< J'aurais bien voulu avec toi Clémentine. Je t'aime tellement fort ! >> lance Julie en étouffant un sanglot. Clémentine murmure en me regardant peinée : << Alors tu viens avant les vacances et on fait l'amour toutes les deux ! >>. Julie s'écrie : << C'est vrai ! Tu voudrais ? >>. Clémentine rajoute : << C'est vraiment pas mon truc mais si ça peut t'aider à aller vers d'autres choses ! >>. Julie rajoute : << Oui, mais sans Julien. Juste nous deux ! >>. Clémentine m'adresse un discret clin d'œil en serrant Julie contre elle. Je lui tend son enveloppe.

Nous la raccompagnons jusqu'à sa voiture. Assise au volant, la vitre baissée, pas une seule fois elle ne regarde ma queue. Clémentine l'agite pourtant tout près de son visage. Je suis en appui contre la portière. Julie démarre en disant à Clémentine : << Je veux avec toi ! >>. Clémentine, sans lâcher ma bite, se penche pour poser sa bouche sur celle de Julie. Julie, lâche son volant pour y enfoncer sa langue. Je sens le mouvement de recul de Clémentine. Je bande comme un affreux salaud en regardant les deux filles se rouler une pelle d'enfer. Cinq minutes.

Clémentine, tout en me masturbant par intervalles réguliers, se plie de bonne grâce à la demande d'affection de Julie. Je glisse ma main sous sa jupette. Je découvre qu'elle mouille considérablement. Clémentine s'arrache enfin de se baiser. << Je t'aime Clémentine ! >> lance Julie en déplaçant son auto pour monter lentement la pente. Un dernier coucou. << Ça me dégoute mais elle est tellement tristounette ! >> me fait Clémentine qui sait qu'elle vient de m'offrir un petit extrait de mon vieux fantasme d'homme des cavernes. De la voir se gouiner.

<< Viens ! >> me fait elle en me tirant par la queue. Nous rentrons. Morts de faim. Clémentine prépare l'assaisonnement de la belle et grosse laitue toute fraîche. Je fais le bouillon pour y plonger les moules décongelées au soleil sur le rebord de la fenêtre. Je réchauffe les haricots verts et les petits pois dans le wok. Nous mangeons de bon appétit dans la véranda, toutes portes ouvertes. Clémentine revient sur l'attitude de Julie. Le sentiment amoureux qu'elle a pour Clémentine. Ce baiser volé dans l'auto, son profond désir de faire l'amour avec elle.

<< Je ne crois pas passer à l'acte. Je n'en ai nulle envie. Je pense que son désir va se diluer dans le temps et la durée. En tous cas je l'espère ! >> me confie Clémentine assise sur mes genoux. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Nous passons nos fringues de vélos quand Estelle entre dans la salle de bain. Tel un ouragan qui jette son grand sac de sport à même le carrelage. Nous nous serrons tous les trois. Comme c'est bon d'êtres à nouveau ensemble. Estelle et Clémentine portent leurs jupettes en lycra rouge. T-shirts en lycra jaune.

Je suis en short de lycra bleu, T-shirt de lycra rouge. Nos baskets. Nous étrennons aujourd'hui, pour la première fois, ces vêtements beaucoup plus légers. Pressés de filer, nous dévalons les escaliers. Dans le petit sac à dos, pommes, barres de céréales, la minuscule paire de jumelles. Les bouteilles d'eau fixées sur le cadre de nos bicyclettes. Je sors celle d'Estelle de son Kangoo. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Un léger vent d'ouest que nous aurons tout le temps de face.

Il fait une chaleur accablante. Le thermomètre indique 32°. Nous croisons nombre de cyclistes. De filles en rollers. D'individus assez étranges lancés à vive allure sur leurs trottinettes électriques. Les 25 km jusqu'au port de plaisance. Clémentine raconte le comportement de Julie. Estelle répète à plusieurs reprises : << Elle lèche super bien ! Tu devrais essayer. En faire ta chose. Elle adorerait ça ! >>. Clémentine reste dubitative. Elle conclue en émettant une hypothèse : << On se la fait toutes les deux ! >>. Estelle rajoute : << Tu mets un gode ceinture ! >>

<< Et Julien se planque comme à son habitude pour mâter ! >> fait encore Estelle en mimant une masturbation masculine. Il est 14 h45 quand nous arrivons au port. Il y a un monde fou sur les quais. Les employés municipaux vus hier ont monté les stands. Le manège à chevaux rétro, le chapiteau des autos tamponneuses. L'arrivée de la course des caisses à savon et le podium des trois vainqueurs. Ça sent la fête. Pendant que je fixe les cadenas sur nos machines. Estelle et Clémentine retirent leurs culottes pour les fourrer dans la pochette du sac.

Nous flânons dans les coins et recoins. Tous les trois avec l'envie de pisser. Inutile d'espérer utiliser les toilettes publiques. Il y a plein de gens. Des familles. Les abords sont squattés par les jeunes du bourg dont les fourrés sont le lieu de rendez-vous. Et vu le nombre de scooters, ils doivent êtres nombreux. Les sanitaires réservés aux plaisanciers sont évidemment fermés à clef les jours de grandes affluences. Il faut donc descendre le chemin jusqu'au canal. Un pêcheur tous les cinquante mètres. << Put-hein je dois pisser ! >> lance Estelle.

<< Venez, on se fait un "plan" pisse sur le parking de la supérette ! >> propose Clémentine. Nous remontons pour traverser la route. Il y a plein de bagnoles. C'est entre une camionnette d'entreprise et un van qu'Estelle et Clémentine peuvent enfin se soulager. Je fais le guet à l'extrémité qui donne sur l'allée. Je ne fais pas attention à l'arrière quand une voix masculine lance : << Mais vous ne pouvez pas aller faire ça ailleurs ! >>. Je me retourne en même temps que les filles. C'est un sénior sur le pas de la porte de son van. Il n'a pas l'air très aimable.

Il faut préciser que les abondantes coulures de pisse ruissellent sous son véhicule. Il va être obligé de sauter pour ne pas marcher dedans. Estelle et Clémentine se redressent précipitamment. Ça leurs coule encore d'entre les cuisses. << Allez, dégagez, salopes ! >> lance encore l'irascible septuagénaire en levant un bras menaçant. Il y a une vielle femme qui apparaît pour s'écrier à son tour : << Petites salopes ! >>. Nous fuyons en rigolant comme des bossus. Un peu plus loin, avec des mouchoirs en papier, mes deux anges essuient l'intérieur des cuisses.

<< L'enfoiré ! Gueuler comme un porc au lieu de profiter du spectacle ! >> s'exclame Estelle. Nous rions aux éclats avant d'aller trouver un coin pour moi. C'est derrière la supérette, sous le quai contre lequel se rangent les camions de livraisons qu'Estelle et Clémentine peuvent terminer tranquillement de se vider. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets contre le mur. << On a bien mérité une glace ! >> lance t-elle. Nous contournons le bâtiment pour y entrer. Estelle se met immédiatement dans la file à l'une des caisses. Une excellente stratégie.

Ainsi, quand nous revenons avec les trois bacs de 900 ml de crème glacée, nous n'avons plus qu'à payer sans attendre. Ce sont des bacs "Carte d'or". Nougat, menthe avec pépites de chocolat. Caramel à la fleur de sel. Seuls parfums à rester dans l'armoire congélateur au fond du magasin dévalisé. Nos petites cuillères à moka toujours dans le sac à dos que je porte, nous savourons nos délices. Assis sur un des bancs à l'ombre des platanes des quais. Pour la circonstance, les services municipaux ont installé un peu partout des bancs supplémentaires.

Je suis entre mes deux anges. Nous adorons échanger les goûts de nos glaces en nous embrassant. Une fois Estelle, une fois Clémentine. Sans aucune considération pour les gens qui passent. Comme le précise une fois encore Estelle : << Rien à foutre ! >>. Nous attirons évidemment les regards des flâneurs qui nous surprennent. Ces deux sublimes jeunes filles entrain de rouler des pelles à cet homme d'âge mûr. Nous nous amusons de ces situations avec une délectation identique à celle de nos succulentes crèmes glacées. En exagérant parfois.

La jambe relevée, le pied posé sur le banc, Clémentine dévoile son intimité au gaillard, là-bas, qui, accroupi, fait semblant de serrer des vis à son vélo. C'est juste pour mâter discrètement. << Regarde-le l'empaffé, il va en perdre la vue ! >> murmure Estelle qui lève à son tour sa jambe. Pied posé sur le banc. Toutes les deux, merveilleuses salopes, exhibent avec une indécence folle leurs chattes. Le quidam en a pour sa curiosité. Il se positionne de manière à ce que je ne puisse voir son regard. Estelle et Clémentine commentent la scène en chuchotant.

Je suis au milieu. Sans les prévenir, en ménageant l'effet de surprise, je pose mes deux mains en même temps sur leurs invraisemblables touffes. Toutes les deux, en même temps, ont ce merveilleux réflexe féminin. Ce sursaut de surprises en gloussant de plaisir. S'en est probablement trop pour ce malheureux cycliste solitaire qui se redresse. En poussant sa machine il s'en va rapidement. Je comprends l'immense frustration qui habite ce pauvre garçon. Il préfère y mettre un terme. C'est également l'analyse de mes deux adorables coquines.

Je propose une bouffe au bar restaurant du port ce soir. La terrasse est noire de monde. Lorsque nous allons nous enquérir de cette possibilité auprès de la patronne, cette dernière nous apprend qu'il reste une seule et unique table. En terrasse. Mais qu'il faudra subir un trio de musiciens. La dame précise : << Il faudra aimer le tango ! >>. Nous rions un peu bêtement en réservant la table. Depuis quelques temps, des restaurateurs demandent un acompte symbolique lors d'une réservation. C'est une judicieuse idée qui évite les salopards.

Il est dix huit heures. Nous flânons. Estelle et Clémentine aimeraient bien s'offrir un petit "extra". Il se présente sous la forme d'un jeune homme poussant sa trottinette. Il semble attendre quelqu'un. Là, entre le kiosque et le mur du quai, il y a un recoin discret. Clémentine s'y précipite en disant : << Je dois pisser pour de vrai en plus ! >>. Estelle reste près de moi. Nous restons en amoureux sur le banc où nous étions il y a une heure. La vue est parfaite. Mais également pour le jeune garçon. Clémentine, accroupie, lâchant d'impressionnants jets.

Elle reste vigilante. L'endroit où elle pisse n'est visible que de deux endroits. Des stands encore fermés, la dissimulent aux regards. On pourrait la voir depuis la route qui passe au-dessus. Mais le trottoir y est tellement étroit que rares sont les gens qui passent du côté port. Ce jeune garçon doit avoir vingt ans tout au plus. En chemisette à fleurs, en short et en tongs, il reste à observer la pisseuse. << Elle doit s'éclater la salope. Regarde, elle lâche plein de jets ! >> murmure Estelle. Nous portons nos lunettes de soleil. Parfaites pour loucher en douce.

Clémentine relève enfin la tête. Comme un air de défi lorsqu'elle fixe ostensiblement le garçon. Elle n'est qu'à une dizaine de mètres. J'admire son prodigieux courage. Même si elle est une véritable virtuose de l'exhibe, il faut un certain aplomb pour pisser ainsi devant un inconnu. Ses cuisses largement écartées, elle se redresse légèrement sur la pointe des pieds. Prenant appui de sa main gauche contre l'arrondi du kiosque, elle écarte les lèvres charnues de sa vulve pour diriger le dernier jet avec une incroyable puissance. Le garçon reste bouche bée.

Il ne tente rien. Est-ce lui qui tient sa trottinette ou est-ce la trottinette qui le tient ? Clémentine reste un long moment. Elle se masturbe en regardant le jeune voyeur. Il reste avec cette expression de profonde consternation. C'est très certainement la première fois de sa vie qu'il découvre un tel spectacle. Il y a soudain une jeune fille qui arrive à toute vitesse sur sa trottinette. C'est elle que ce jeune garçon attendait. Clémentine se redresse précipitamment. La jeune fille pose pied à terre. Elle comprend probablement en voyant l'immense flaque de pisse.

Elle prend le garçon par le cou comme pour l'empêcher de regarder encore. Clémentine vient nous rejoindre. Le jeune gars vient probablement de comprendre que nous étions "participants". Là aussi, il prend certainement conscience de cet instant très particulier qu'il vient de vivre. Ils s'en vont tous les deux à toute vitesse, louvoyant entre les stands. << Put-Hein, c'était immense ! >> nous confie Clémentine. Discrètement je passe ma main entre ses cuisses. Quand c'est mouillé comme ça j'ai une méchante envie de bouffer du minou.

Nous assistons aux manœuvres de quelques derniers bateaux arrivant dans le port. Il commence à faire faim. Dans le petit sac à dos que je porte, nos lampes frontales. Pour le retour dans la nuit, nous sommes parfaitement équipés. Il est dix neuf heures trente quand nous prenons place à la table réservée. Des nouilles chinoises avec des beignets de crabes. Une salade composée en entrée. C'est vrai, il faut se farcir du tango. Trois musiciennes interprètent un répertoire qui fait danser quelques amateurs. Nous mangeons toutefois de bon appétit.

Impossible d'aller pratiquer nos "rituels" dans les toilettes hommes. Il y a tout le temps des mecs. C'est d'ailleurs assez dégueu. Ce sont les WC d'un bar restaurant typique. Guinguette en été. Très "populaire" et familiale. De grosses coupes glacées achèvent ce repas assez quelconque. << Pittoresque ! >> comme le précise Estelle. De rentrer dans la nuit, juste avec un croissant de lune, est un autre immense plaisir. Une seule lampe fixée au guidon suffit. Le vent nous pousse. La fraîcheur est un autre bonheur. Il y a quelques autres cyclistes noctambules.

Bonne rentrée à toutes les coquines impatientes de se faire nettoyer les minous sous la couette. Impatientes de se faire lécher, sucer et niquer un peu malgré la fatigue. Bonne "nouille"...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 31 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2278 -



Un dimanche des plus reposants

Hier matin, dimanche, c'est le mouvement rythmé des pieds d'Estelle contre les miens qui me réveille. Ses "impatiences" comme elle appelle ces pédalages répétés. Il n'est pas tout à fait neuf heures. Clémentine glisse sa main dans mon slip. Elle précède ainsi Estelle qui pose ses lèvres dans mon cou. L'effet ventouse et tellement agréable. Je suis entre mes deux anges dans un enchantement paradisiaque. Estelle se redresse en disant : << Si je ne vais pas faire pipi, je mouille les draps ! >>. Clémentine apeurée lance : << Alors va vite pisser ! >>

Nous rions de bon cœur en regardant Estelle dans son pyjama mauve courir vers la porte. Clémentine qui tient mon érection naturelle, passe sous la couette pour la prendre en bouche. Comme mon érection n'est pas la conséquence d'une excitation quelconque, la sensation est étrange. Je caresse sa nuque en murmurant : << Je vous aime mademoiselle ! >>. Clémentine remonte à la surface pour chuchotant : << Moi aussi je vous aime monsieur ! >>. C'est à notre tour de courir aux toilettes. En slips et en T-shirts de nuit, nous dévalons les escaliers.

Nous rejoignons Estelle à la cuisine. Il y a les effluves enivrantes du café. Celles du pain grillé. La brioche trône au milieu de la table. Estelle me saute au cou. Je la soulève. La soie de son pyjama glisse entre mes doigts. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur les aventures de notre samedi. La soirée au bar restaurant du port. L'orchestre de tango qu'il a fallu se farcir avec un repas assez quelconque. Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme de ce dimanche qui commence avec la douceur et le moelleux d'un "chinois".

Un "chinois" au pudding qui se dévore en étant morts de faim. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, les filles évoquent les partiels qui les attendent dès lundi. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents, nous mettre en tenues vélo pour n'avoir qu'à filer cet après-midi. Ces nouvelles tenues en lycra, commandées sur Internet par Clémentine, sont vraiment agréables à porter. D'une légèreté et d'une douceur incroyables. Pressés d'aller nous dégourdir les jambes, nous dévalons les escaliers.

Le thermomètre extérieur indique 22° alors qu'il n'est que dix heures. Le ciel est bleu. Là-bas, au-dessus de l'horizon, de gros nuages blancs d'altitude. Nous descendons jusqu'à la rivière. Les filles me tiennent les mains. Clémentine parle des vacances qui débutent pour les étudiants doctorants le premier juillet. Alors que pour les autres c'est le 8 juillet. Rentrée le 4 septembre. << On les aura bien mérité ces vacances ! >> lance Estelle. << Et comment ! >> s'écrie Clémentine. Toutes les deux, en jupettes, se mettent à sautiller autour de moi.

Elles m'entraînent dans une farandole folle. Sur le sentier facile qui longe la rivière sur la gauche. Quand Estelle qui mène la danse s'arrête, elle palpe mon "paquet" en disant : << Cet été, en Écosse, je te branle tous les jours et partout ! >>. Nous rions aux éclats. Je passe ma main sous sa jupette. J'adore le doux contact du coton blanc de sa culotte. Le relief discret de son protège slip. Clémentine vient se frotter contre ma hanche en murmurant : << Et moi, en Écosse, je te suce tous les jours ! >>. Je glisse mon autre main sous sa jupette. Le coton.

Nous revenons sur nos pas après avoir été jusqu'au vieux lavoir. Il est onze heures trente. Clémentine prépare l'assaisonnement d'une salade de carottes. Avec Estelle nous dressons la table du jardin. Je fais bouillir l'eau des spaghettis. Estelle fait rissoler trois beaux pavés de saumon. Préparation rapide. Je râpe une quantité industrielle de gruyère Alpestre. J'égoutte les spaghettis. << On se goute le fromage de brebis ? >> propose Clémentine. C'est ce nouveau gruyère de brebis que nous à offert Danièle hier matin. S'il est bon, on en commande.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos projets de l'été. Clémentine désire toujours s'occuper de tout. Des réservations, des passes touristiques et de nos itinéraires. Une fois encore nous découvrons ses capacités d'organisatrice hors pair. Elle attend encore quelques documents, quelques réponses et quelques billets. Les dates de la croisière de dix jours que nous voulons absolument réaliser cet été. Il y aura deux escapades d'une semaine chacune en van. Ce seront de confortables campings cars qui nous emmèneront sur les petites routes du Nord.

<< Il y a encore un tas de secrets, de surprises que je vous réserve, mais chut ! >> dit Clémentine en mettant son doigt à la vertical sur ses lèvres. Estelle se lève une nouvelle fois pour mimer une masturbation masculine. Nous applaudissons nos existences de privilégiés. Nous débarrassons pour mettre le tout dans le lave vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Pressés de filer nous redescendons à toute vitesse. Il est à peine treize heures. Dans le petit sac à dos, pommes, barres de céréales, la minuscule paire de jumelles. Tout est parfait.

Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Il faut pédaler sous un véritable cagnard. Contre un léger vent d'Ouest qui nous poussera au retour. Nous croisons de nombreux cyclistes. Principalement des groupes, des familles. Et toujours ces sinistres imbéciles promenant leurs clébards sans laisse. Ce qui permet à Estelle de les insulter copieusement. Elle révise ainsi son riche vocabulaire d'injures variées. << Raclure de bidet - Fils de pute - Déchet - Suceur de migrants >>. Et bien d'autres...

Il est 14 h30 quand nous arrivons au port de plaisance. Il y a foule. Une fois encore cette manifestation organisée par la municipalité du bourg voisin connaît un franc succès. Partout sur les quais. Mais également à flancs de colline, le long de la piste aménagée pour la circonstance. La course des "caisses à savon". Véhicules en bois, sans motorisation, conçus et fabriqués par leurs conducteurs. Souvent des adultes qu'il est insolite de voir assis dans l'inconfort de ces bolides. Je fixe les vélos avec le cadenas derrière la capitainerie aux volets clos.

Estelle et Clémentine retirent leurs culottes pour les glisser dans la pochette avant du sac à dos que je porte. Nous traversons la route pour monter la colline. Il y a un monde fou. Certains agitent de petits drapeaux confectionnés pour l'occasion. D'autres portent des banderoles aux noms de leurs champions. Souvent les familles et les proches des participants. Le départ sera donné pour 15 h. Nous restons au milieu du parcours. Il est difficile de se frayer un passage pour approcher la piste. C'est même décourageant. Estelle me palpe le "paquet" en riant.

Elle rit de mon embarras. Clémentine aussi. Mes coquines s'amusent de me voir et de m'entendre les gronder. C'est qu'elles ne sont pas toujours très discrètes. Soudain, de la musique. Ça provient du sommet de la colline. À environ cinq cent mètres. L'itinéraire en pente, décrit des lacets en épingles à cheveux. Un tonnerre d'applaudissements. Des cris, des hourras, des encouragements fusent depuis le vieux cimetière. La chaleur est presque caniculaire. Beaucoup de spectateurs ont prévu des parasols, même des parapluies ou encore des ombrelles.

C'est parti. Nous assistons aux passages des premiers engins. Ce sont de véritables artistes, bricoleurs qui ont confectionné leurs machines. Il y a un passage toutes les dix minutes. Chronométré par le jury et un comité d'accueil, là-bas, sur les quais. Ces caisses à savon dévalent la pente à des vitesses parfois effrayantes. Les pilotes sont casqués. Certains véhicules sont absolument magnifiques. Notamment cette parfaite imitation d'une Ferrari. Il y a des Porches également. Même une Rolls. Mais aussi de vulgaires caisses avec juste un numéro peint.

Nous nous passons la paire de jumelles pour assister aux arrivées sous des tonnerres d'applaudissements. Le système de sonorisation permet d'entendre le président du jury donner le nom de chaque arrivant. L'ambiance des fêtes d'été. << Je dois pisser ! >> lance Estelle alors que nous redescendons. Il y a des parapentistes accrochés à leurs ailes de toile qui atterrissent au bas de la colline. C'est impressionnant. Inutile d'espérer trouver des toilettes publiques propres et vides avec le monde qui attend là. Il faut donc se résoudre à des pisses sauvages.

Ce que préfèrent mes deux anges qui m'entraînent par les mains. Le parking de la supérette offre paradoxalement les meilleures possibilités. D'abord Estelle entre deux grosses berlines. Clémentine qui palpe mon "paquet". Mes doigts qui jouent sur ses intimités sous sa jupette. << Tu viens m'essuyer ! >> lance Estelle. Je la rejoins avec un mouchoir en papier. C'est au tour de Clémentine. On pourrait nous voir depuis les pentes de la colline mais tout le monde regarde les bolides dévaler la piste. J'essuie Clémentine. Personne n'a remarqué notre manège.

Du moins le croyons nous car un cycliste, poussant sa bicyclette, surgit on ne sait d'où en levant son pouce. Comme pour nous féliciter. << L'enfoiré ! >> murmure Estelle. Nous rions de bon cœur. Nous allons derrière la supérette, sur le quai de livraison. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets contre le mur. Elle "dessine" un bonhomme. Clémentine filme la scène en s'écriant : << Super ! >>. Quand je rigole ça gicle un peu n'importe comment. << Mais ne bouge pas nom d'une pipe, tu vas me faire rater mon chef d'œuvre ! >> s'écrie Estelle.

Nous contournons le bâtiment pour entrer dans la supérette. C'est noir de monde. Nous hésitons. << Venez, on se prend des cônes glacés à un des stands sur les quais ! >> suggère Clémentine. Nous flânons entre les différents stands dans des odeurs de fritures, de barbes à papa. Il faut s'armer de patience pour arriver enfin à commander chacun nos cônes. Nous les savourons en assistant aux arrivées des derniers bolides. Il va être dix sept heures. Le vainqueur est un certain Arnold qui agite son trophée sur le podium central entre les deux autres gagnants.

Leurs familles et leurs proches leurs font évidemment une ovation. << Put-Hein comme c'est "blaire" ces fêtes de patelins ! >> lance Estelle qui adore me tripoter dans les foules. C'est discret. Car personne ne fait vraiment attention. Nos hautes tailles attirent toutefois quelques regards. Ces deux sublimes et sexys jeunes filles accrochées au bras d'un homme d'âge mûr. Ce n'est certainement pas le papa à juger par le comportement des deux coquines. Nous nous amusons énormément de ces situations. << Je te la sors ! >> me crie Estelle à l'oreille.

Les applaudissements sont dévastateurs pour les tympans. << T'es pas chiche ! >> crie Clémentine. Je n'ai qu'une phrase, mort de trouille à l'idée de ce qu'elles s'apprêtent à faire : << Arrêtez, vous êtes dingues. On va terminer au poste ! >>. Pour simple réponse Estelle s'exclame : << La poste ? Mais elle est fermée le dimanche ! >>. Heureusement que ce n'était qu'une simple plaisanterie. Par contre toutes les deux ne cessent de me tripoter en riant. << Un avant gout de ce qui t'attend en Écosse mon salaud ! >> hurle Estelle dans la foule.

C'est en rigolant comme des bossus que nous retournons à nos bicyclettes. Estelle et Clémentine remettent leurs culottes. Sous les yeux d'un groupe de cyclistes goguenards qui n'en perdent pas une miette. Ils sont à une vingtaine de mètres. Six mecs déconneurs en tenues "tour de France". Estelle s'adresse à eux à haute voix pour dire : << Il n'y a que dans les films pornos que les filles font du vélo sans culotte ! >>. Un des mecs répond : << Avec un truc fixé sur la selle ! >>. Tout le monde est plié de rire. C'est parti. Le vent d'Ouest nous pousse.

Il est 19 h quand nous sommes de retour. La fatigue commence à se faire sentir. Nous aidons Clémentine à préparer l'assaisonnement de la salade verte. Il suffit de réchauffer les spaghettis dans la poêle. Avec une omelette, ça fait un repas délicieux. Ce qui sera encore plus délicieux pour moi, c'est de lécher, sucer les cramouilles de mes deux anges. Estelle devra nous laisser pour 22 h. Nous ne traînons pas. Mes amis ! Quelle délectation suprême que de bouffer de la chatte ayant frotté sur une selle de vélo, ayant transpiré sous la chaleur accablante.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui adorent se faire nettoyer la chatte. Offrir toutes les saveurs de l'été à leur lécheur qui se branle en dégustant les "fondues" aux fromages arrosées de jus de filles...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 32 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2279 -



Un début de semaine sur les chapeaux de roues

Il est presque six heures, hier matin, lundi. C'est le concerto pour haut bois de Mozart qui nous arrache du sommeil. Une fois encore nos paupières semblent soudées. Impossible de les ouvrir. Clémentine se serre contre moi en gémissant. En s'étirant. Quelques papouilles. Quelques bisous. Il faut se lever. Le rituel pisseux des toilettes avant celui de la vêture dans la salle de bain. Morts de faim, habillés de nos ensembles de jogging, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant ses rêves. Je presse les oranges en écoutant.

Je pèle les kiwis après avoir mis le dernier tiers de la brioche dans le four à micros ondes. Le claquement sec du grille pain qui éjecte les tranches. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur les grands moments de ce week-end. La "soirée pipe" de vendredi par exemple. Après coup, ce genre d'expérience laisse une agréable impression à Clémentine qui m'en parle avec des étoiles dans les yeux tout en affirmant : << C'est rare qu'un sperme ait bon goût ! >>. En imitant mon accent écossais. Nous en rions de bon cœur et je suis plié de rire.

Nous mangeons de bon appétit en évoquant la journée qui attend Clémentine. Il est 6 h25. Nous sortons. La température extérieure est de 20°. Il va encore faire très chaud aujourd'hui. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour un running le long de la rivière. Un rythme soutenu. Une bonne douche au retour. Je redescends le premier pour préparer la voiture. Presque 7 h45. Clémentine vient me rejoindre dans un ensemble d'été. Une de ses jupes de fin coton carmin. Un chemiser de fin coton fuchsia. Ses sandalettes à légers talons.

Un dernier bisou sous un ciel entièrement bleu. Je la regarde partir. Un dernier coucou. J'apprécie ma petite promenade du matin. Je retourne jusqu'à la rivière pour savourer ce début de journée absolument magique. Pas un souffle de vent. Le calme serein d'une campagne silencieuse et ensoleillée. Je rentre pour faire notre vaisselle, notre lit avant d'aller dans l'atelier. Je commence ce matin un nouveau paysage sur un format qui m'est peu habituel de 12 F, (61 x 50 cm). C'est au crayon, d'après une photo récente prise durant une de nos randonnées.

On y entrevoit le haut des bâtiments des écuries du haras de Juliette. Je m'applique à représenter le moindre détail. Mais c'est surtout les deux cavalières que je dessine avec la précision d'un miniaturiste. Elles auront les traits de Clémentine et d'Estelle. Le personnage qui marche en retrait et qu'elles dépassent, aura les miens. C'est avec le dictionnaire des costumes que je vêts les trois protagonistes d'habits du dix huitième siècle. Un jeu d'ombres et de lumière passionnant viendra parfaire cette ambiance bucolique d'un tout autre temps. Révolu.

Je passe la matinée à peaufiner mon travail. Il faut que ce dessin préparatoire soit déjà une œuvre en soi. Presque midi. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Je réchauffe le reste de spaghettis. Je fais rissoler un filet de colin. Accompagné d'une salade de tomates, ce sera un repas simple mais délicieux. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Même si André Bercoff est absent, son émission reste instructive et comme le plus souvent intéressante. Il y est question des clandestins, des sans papiers, des escroqueries aux cartes vitales et d'identités.

Je prépare mentalement les ingrédients du repas de ce soir. Ce seront des tartelettes aux légumes avec une salade d'endives. Les dernières de la saison. J'étale la pâte feuilletée sur les deux grandes plaques du four. Avec un bol rond, en appuyant, je découpe de beaux cercles parfaits. Je dépose chacun d'eux dans de petits ramequins. Il y en a douze. Je lave, épluche et coupe une grosse aubergine, une énorme courgette, des champignons, de l'ail et de l'oignon. Le tout dans le wok. Il faut juste en faire un amalgame homogène. Une ratatouille.

Je verse le tout dans chaque ramequin. Je recouvre d'une bonne couche de gruyère de brebis. Ce fromage excellent que nous a fait découvrir Danièle est bien plus digeste que les fromages traditionnels. Les douze tartelettes alignées au four électrique pour une cuisson lente. Le tout va mijoter à 160°. Le thermostat contrôlera l'ensemble. La vaisselle. Je monte me laver les dents. Pressé d'aller me dégourdir les jambes, je prépare les assiettes, les couverts et les verres sur la table du jardin. Un simple petit coup d'éponge et la nappe en papier.

Je fais le tour de la propriété. En entrant dans la maison d'amis, ou aucun ami n'est jamais venu, je constate la couche grise de poussière. Par association d'idées je pense à Julie. Probablement qu'elle ne viendra plus les samedis matins pour faire le ménage. Depuis sa rencontre avec Damien, nous sentons bien que Julie désire tourner une page de sa jeune vie. Vais-je reprendre une femme de ménage deux fois par semaine comme jadis ? Nous en parlons quelquefois avec Clémentine. Il est 14 h30 quand je suis de retour à mon dessin préparatoire.

Je le termine pour seize heures trente. Il reste à appliquer les couches d'impression à l'acrylique "terre de Sienne". Deux couches croisées qui sèchent rapidement. Surtout que je passe le sèche cheveux sur la première. Voilà. Dès demain je pourrai commencer à appliquer les couches supérieures à l'huile. Il est dix sept heures quinze quand Clémentine renvient. Elle se précipite pour me sauter au cou. << Ça c'est super bien passé ! On a mangé dans notre petit salon de thé avec Estelle à midi. Elle t'embrasse ! >> me confie Clémentine. Des bisous.

<< Viens, on s'en va. On prend les vélos ! >> lance t-elle en m'entraînant par la main. Une excellente suggestion que j'apprécie immédiatement. Nous montons pour nous changer. Nous dévalons les escaliers dans nos tenues lycra hyper légères. La jupette et le short clairs. Les T-shirts blancs, les baskets. Nous courons pour traverser le jardin. Nous sortons les vélos du garage. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. J'ouvre le cadenas à quatre chiffres du haut portillon. Il reste cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable.

C'est en direction du bourg que nous prenons la pente douce. Contre un léger vent de Nord Est qui nous poussera au retour. Il y a quelques cyclistes. La chaleur est accablante alors qu'il est déjà dix sept heures quarante. Qu'il est agréable de pédaler ainsi. Il y a trois kilomètres. Là-bas, les maisons du village, son clocher. Nous n'y entrons pas pour prendre vers la vieille chapelle désacralisée. À présent à l'ombre des feuillages. Voilà l'enceinte du petit cimetière. La chapelle gothique est magnifique sous le soleil. Ses vitraux brillent de milles reflets colorés.

Nous continuons mais sur cette portion de l'étroite route qui monte vers les collines. Pas question d'avoir l'esprit sportif. Nous n'allons pas plus loin. Le chemin qui part sur la droite mène au vieux pont de pierres en dos d'âne. Il enjambe la rivière aux eaux nerveuses et tourmentées. C'est là que nous nous installons sur les rochers plats. Les bicyclettes sur béquilles, à l'ombre des chênes centenaires. C'est un endroit merveilleux. De petites cascades successives émettent un bruit continu. Le gazouillis des oiseaux. De beaux papillons virevoltent.

<< Regarde, il y a un type là-bas ! >> lance Clémentine. En effet, à environs deux cent mètres il y a un joggeur à l'arrêt. Il ne peut pas nous voir à plat ventre sur les roches. << Il cherche un coin pour pisser ! >> dit Clémentine qui tire la minuscule paire de jumelles du petit sac à dos que je trimballe. << Tu sais quoi, je vais m'offrir un petit frisson. Je vais faire ma salope ! >> rajoute t-elle en se redressant. Elle lance : << Au moindre blême tu rappliques ! >>. Je la regarde descendre vers la rivière. À cet endroit elle ne fait pas plus de cinq mètres de large.

Je regarde dans les jumelles. À la fois Clémentine mais également l'inconnu qui vient d'apercevoir cette jeune fille en jupette qui longe la rivière. Inaccessible. Il s'approche. Je le vois se dissimuler derrière les troncs des acacias. Que peut bien faire cette fille ici sinon chercher un coin pour faire pipi ? Et c'est exactement le rôle qu'interprète Clémentine. Elle s'accroupit une première fois. Sa culotte est restée à côté de moi, posée sur le rocher. Ça m'amuse. Le joggeur reste d'une discrétion de guerrier Sioux. Transformé pour la circonstance en vrai voyeur.

Je ne le vois que pas brefs instants. Il se montre vigilant et prudent. Regardant partout autour de lui. Il n'y a absolument personne nulle part. Clémentine sait dans quelle direction se positionner. Il n'y en a qu'une. Elle se doute bien que le joggeur l'observe quelque part. Elle sait également qu'il va apparaître au moment fatidique. Cuisses largement écartées, prenant appui d'une main contre un tronc, écartant les lèvres de sa vulve, elle se cambre. Cette position qui permet de propulser les jets loin devant elle. Je l'observe. Je la vois de trois quart.

Une longue minute plus tard, ne parvenant pas à pisser, certainement déjà trop excitée, Clémentine se redresse. Observant l'autre côté de la rivière, elle se touche. Cambrée sur ses genoux fléchis, les pieds écartés, Clémentine se masturbe. Avec cette indécence folle qui reste l'acte le plus le plus excitant que je connaisse. Quelques minutes. J'arrive parfois à distinguer la tête du voyeur. Le bougre est entrain de filmer ou de prendre des photos car il tient son téléphone. Clémentine porte ses larges lunettes de soleil aux verres fumés. Son anonymat ainsi préservé.

Elle fait quelques pas, sa main droite entre ses cuisses. Faisant à nouveau semblant de chercher l'endroit idéal pour pisser. Il n'y a pourtant personne alors qu'elle fait mine de regarder partout autour d'elle. A t-elle repéré l'endroit où se cache le joggeur ? Certainement. Elle s'accroupit une nouvelle fois. Toujours dans cette position d'une indécence affolante. Un moment où elle reste contre le tronc d'un acacias. Ce qui permet de prolonger la position en retardant la crampe. L'ankylose. Quel jet ! D'une puissance que je connais bien. Mais là, c'est fou.

S'en est probablement trop pour le voyeur qui se montre enfin. Il a retiré son short et son slip. C'est juste en T-shirt et en baskets qu'il jaillit soudain comme un diable de sa boite. Les mains sur les hanches, comme je le fais moi-même souvent, par petites contractions des muscles fessiers, il fait bouger sa queue. Une belle queue qui tire un peu sur la gauche. Il est de l'autre côté de la rivière. Six mètres tout au plus séparent nos deux protagonistes. Le bruit de la rivière couvre les voix. J'ai beau dresser l'oreille je n'entends pas ce que le type raconte.

Clémentine probablement non plus. Les jets que propulse Clémentine arrivent presque sur l'autre rive car ils viennent s'écraser sur les rochers. Cet inconnu sait profiter de l'instant unique. Il semble garder un total contrôle de lui-même. Il ne se touche pas. Se contente de rester immobile à faire bouger sa queue. Raide, à l'horizontale, penchant vers l'avant sous son poids. Un bel engin que Clémentine admire en fixant ostensiblement l'individu. C'est génial de voir deux exhibitionnistes se faire face. Clémentine lâche une bonne dizaine de jets.

De plus en plus courts. Le dernier finit par tomber entre ses pieds. Elle garde la position. Je sais qu'elle tient son clitoris géant entre ses doigts. Qu'elle se masturbe ainsi devant ce type. Profitant de cette aubaine. Comme une catharsis après sa journée de partiels. L'inconnu cherche l'éventuelle possibilité de traverser la rivière. Il lui faudrait parcourir les quelques huit cent mètres qui le séparent du pont. C'est un "calculateur". Clémentine se redresse. Sa main droite entre ses cuisses, se mettant à marcher, elle adresse un signe amical au joggeur.

Cette fois il saisit son sexe pour se branler doucement. Il suit des yeux cette sculpturale et sublime jeune fille qui vient de lui offrir un des plus beaux moments de sa vie. Clémentine sait qu'elle n'a pas intérêt à s'attarder. Surtout que le type remet son slip. Il tient son short à la main pour se mettre à courir dans la même direction. Je ne suis qu'à une centaine de mètres. Clémentine me rejoint pour remettre sa culotte. << Viens, on dégage en vitesse ! >> lance t-elle en m'entraînant par la main. Nous voilà sur nos vélos. Direction la chapelle.

Il est vingt heures quand nous sommes de retour. Par la piste cyclable, poussés par le vent. Morts de faim. Quand Clémentine découvre ce qui réchauffe au four, elle empoigne ma bosse en disant : << La pipe, c'est pour toi ! >>. Je la soulève pour répondre : << La baise, c'est pour toi ! >>. Rires. Nous nous embrassons comme des fous. Il n'y a qu'à couper les endives déjà lavées. De les rajouter à l'assaisonnement préparé au réfrigérateur. Un repas exquis. Comme une récompense à cette nouvelle aventure. Nous traînons longuement à table.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment à confier leurs émotions après une exhibe de très haute qualité. Après avoir été vue, regardée, admirée. Avant de se faire lécher, sucer, baiser. De se faire juter dans la bouche...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 33 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2280 -



Estelle, Clémentine, moi et nos bicyclettes

Il est presque six heures hier matin. Un mardi qui commence avec un extrait de la symphonie pour orgue de Saint Saëns. Comme une musique céleste qui nous réveille avec douceur. Clémentine, en gémissant, vient se blottir tout contre moi. Quelques bisous. Quelques papouilles. C'est que nous resterions volontiers au lit. Il faut toutefois se résigner. Nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous revêtons nos shorts de lycra noir. Nos T-shirts de lycra jaune. Nos chaussures de running. Morts de faim nous dévalons les escaliers.

Clémentine fait le café en revenant sur les agréables bienfaits de la bicyclette en soirée. Nous récidivons ce soir. << Avec Estelle. Je lui en parle ce matin en cours ! >> précise Clémentine. Je pèle les kiwis, je presse les oranges. Je mets les deux gros croissants aux amandes dans le four à micros ondes. Ils retrouveront leurs moelleux entre deux tartines au miel. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la superbe exhibe de Clémentine au bord de la rivière. << C'est excellent pour ce que j'ai. Ça décompresse un maximum ! >> lance t-elle.

Nous en rions de bon cœur. Nous mangeons de bon appétit en envisageant la "soirée branle" qui nous attend chez Juliette vendredi prochain. << On va manger chez elle mercredi soir. Elle va nous donner quelques précisions quand à l'organisation de ses vacances d'été ! >>. Il est 6 h25. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement dans la douceur matinale. Le thermomètre extérieur indique déjà 20°. C'est parti. Nous adorons courir le long de la rivière. C'est notre parcours préféré. Une heure d'un superbe jogging avant une douche.

Je redescends le premier pour sortir l'auto du garage. Il est presque 7 h45. Le ciel est d'un bleu d'azur. À peine de ci de là, quelques traînées blanchâtres. << Chemtrails ! >> lance clémentine en venant me rejoindre dans une de ses jupes d'été mauve aux motifs floraux pastels. Un T-shirt fuchsia sous une veste de fin coton blanc. Ses sandalettes beiges à légers talons. Un dernier bisou. Je la regarde partir vers ses partiels de techniques informatiques. Un dernier coucou. J'apprécie de me promener un peu dans la propriété. D'aller jusqu'à la rivière.

Je rentre tout de même pour faire la vaisselle, le lit. Dans l'atelier, confortablement installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je commence aujourd'hui la peinture de ce nouveau paysage "Les cavalières". Je peins dans la volupté des choses légères. Ce n'est ni une œuvre de commande, ni une nécessité picturale. Non. C'est juste le dernier tableau de la saison. Un pur plaisir. Plongé ainsi dans ma passion, je n'ai aucune perception des heures qui défilent. Je sais qu'il est aux environs de midi quand je suis tenaillé par la faim.

Je quitte l'atelier pour la cuisine. Je vais immédiatement préparer la table dans le jardin. Nous mangerons dehors en soirée, au retour de notre virée vélo. Il me suffit de réchauffer les deux dernières tartelettes aux légumes. Accompagnées d'une rapide salade de carottes. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission André Bercoff reçoit plusieurs intervenants. En fonction des sujets traités. Le premier étant Sandrine Rousseau et ses inénarrables sorties. Pas une journée sans que cette femme ne nous gratifie d'une bonne connerie.

Je prépare mentalement tout ce qu'il me faudra pour préparer le repas du soir. J'opte pour des tomates farcies au pâté de champignons, thon et mayonnaise. Accompagnées de boulgour. Un régal lorsqu'il fait chaud. Une salade d'avocats. C'est rapide. J'évide les tomates. Je récupère le jus pour la sauce du boulgour. J'ouvre une grosse boîte de thon Albacore. Je prépare une belle mayonnaise. Je rajoute à la moutarde de la purée d'amandes non sucrée. Huile de noix et d'olive. Il suffit de mélanger. De remplir les tomates. Mettre au réfrigérateur.

Je fais gonfler le blé. C'est rapide. Le boulgour se réhydrate, gonfle et forme un amas homogène qu'il suffit de délayer avec le contenu retiré des tomates. Poivre, sel, épices. Dans le plat carré. Je recouvre de gruyère de brebis, de chapelure et de graines de sésame. Au four pour une lente cuisson à 160°. La vaisselle. Je monte me laver les dents en sifflotant. Serein. Pressé d'aller me dégourdir les jambes je dévale les escaliers. C'est une chaleur caniculaire sous le soleil. Je descends jusqu'à la rivière. Assis sur une rocher au bord de l'eau calme et tranquille.

C'est un spectacle de voir les colverts, les canards et les poules d'eau entourés de leurs petits. Ils m'observent avec autant d'attention que moi. Il est 14 h30 quand je suis installé devant mon chevalet. Je peins dans le même état de volupté que ce matin. Quelle surprise quand Clémentine revient pour 16 h30. Elle se précipite. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, elle me raconte ses épreuves de la journée. Tout s'est très bien passé. Elle a rendu sa copie pour seize heures. Avec Estelle elles ont mangé dans le petit salon de thé habituel.

Estelle qui va nous rejoindre d'ici un petit quart d'heure. Je nettoie la palette, les pinceaux. Nous montons à toute vitesse pour nous changer. Tenues vélo. Ces jupettes de lycra vont à ravir à Clémentine. Elles sont légères. Tout comme nos T-shirts et mes shorts en même matière. Ça se lave facilement, ça sèche rapidement et ça ne pèse rien. Nous dévalons les escaliers juste à l'arrivée d'Estelle. Dix sept heures piles. Estelle déjà vêtue à l'identique. Elle me saute au cou, palpe ma bosse à travers la fine texture de mon short noir. << Sympa ! >> dit elle.

Je sors sa bicyclette de l'arrière de son Kangoo. Nous sortons les nôtres du garage. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Même direction. Clémentine a raconté notre aventure du bord de la rivière avec le joggeur voyeur. Nous pédalons contre un vent de Nord Est assez appuyé. Il nous poussera au retour. Les filles parlent des épreuves de leurs partiels de la journée. Demain les attendent les épreuves de chimie moléculaire. Il y a six kilomètres pour retourner à la rivière.

Nous retrouvons l'endroit avec plaisir. Les vélos sur béquilles, nous suivons Clémentine qui veut montrer l'endroit de son exhibe à Estelle. << C'était là ! >> raconte t-elle en revenant sur les détails. Prenant les mêmes positions aux mêmes endroits. Estelle s'approche de moi, pose sa main sur mon érection naissante en disant : << Et toi, caché, tu te branlais pour mâter, comme d'habitude ! >>. Clémentine répond en chantonnant : << Comme d'habitude ! >>. Nous en rions de bon cœur. Je glisse ma main sous la jupette d'Estelle. Entre ses cuisses.

<< Mmh, salaud ! >> lance t-elle en empoignant mes attributs génitaux. Ils s'empoignent facilement à travers le lycra qui en épouse les formes avec une certaine grâce. Le contact du doux coton de la culotte. Nous retournons aux bicyclettes pour nous installer sur les rochers. Du petit sac à dos que je trimballe sur le dos, nous sortons trois belles pommes dans lesquelles nous croquons avec avidité. L'endroit est enchanteur. La vue sur les collines à gauche. Le pont de pierres en dos d'âne à droite. Des bovins qui broutent dans le pré qui nous fait face.

Estelle a retiré sa culotte. Tout comme Clémentine. Je suis prié de retirer mon short et mon slip. Le lieu est peu exposé. Si quelqu'un devait venir nous le verrions immédiatement. Estelle tient mon érection de sa main gauche, sa pomme dans sa main droite. J'ai mon index de la main droite enfoncé dans sa vulve. Ma pomme dans la main gauche. Clémentine est assise, cuisses largement écartées, nous offrant une vue parfaite sur sa chatte hyper velue. Elle saisit parfois son clitoris géant entre le pouce et l'index. Estelle et moi on se penche pour regarder.

<< Tu te souviens des complexes que tu avais en maillot de bain à la piscine quand on avait quatorze ans ? Tu avais toujours quelques choses en main, une serviette ou un flacon de shampoing pour cacher ta bosse ! >> lance Estelle. Clémentine répond : << Oui, ça me faisait un peu rougir. Je ne pouvais pas le cacher ! >>. En se masturbant elle rajoute : << Aujourd'hui je suis fière et heureuse de le montrer ! >>. Nous rigolons tous les trois comme de bossus quand subitement Estelle s'écrie : << Un mec en VTT là-bas, regardez ! >>.

C'est un cycliste. Il est sur son vélo, en appui sur la margelle du pont. Penché, il observe la rivière. Clémentine tire la minuscule paire de jumelles du sac. Elle mâte. << Ce n'est pas le joggeur ! >> murmure t-elle en me tendant l'appareil optique. Effectivement ce n'est le même. Celui-là doit avoir la quarantaine un peu dégarni. Trapu. Son VTT a l'air d'être une machine performante. Estelle regarde à son tour en disant : << Voilà la "victime potentielle" idéale, non ! >>. Clémentine se redresse en chuchotant : << S'il vient par là c'est super ! >>.

Quelques minutes et l'inconnu redescend le pont pour longer la rivière de l'autre côté. Parfois il s'arrête, regarde attentivement les eaux tourmentées à ces endroits. << Sans doute un pêcheur ! >> suggère Estelle. À présent il marche doucement en laissant sa machine contre un poteau de la clôture. Les mains sur les hanches il scrute avec attention la rivière. << Celui-là, il va avoir du spectacle ! >> murmure Clémentine. Elle redescend sur le sentier en disant : << Vous faites le guet. S'il y a un blême, vous rappliquez ! >>. Nous la rassurons.

Clémentine longe la rivière de ce côté ci. Marchant doucement, les bras croisés, comme elle le fait à chaque fois. Estelle et moi, nous nous passons les jumelles. À plat ventre sur les rochers, nous observons les réactions du type. Il vient d'apercevoir cette superbe jeune fille qui avance doucement en s'arrêtant pour scruter les buissons. Le comportement d'une fille qui cherche un endroit pour pisser. Ce qui n'échappe pas à l'individu qui se planque derrière les fourrés. Lui aussi mâte. La paire de jumelles grossit huit fois. De quoi voir les traits des visages.

<< Put-hein la gueule de pervers. Regarde ! >> chuchote Estelle en me passant les jumelles. Je n'ai pas la vision féminine. Ma vision masculine ne discerne qu'un mec. Qu'un visage aux expressions de curiosités. Ce qui est bien normal dans cette situation. C'est au même endroit que hier que Clémentine s'accroupit. Elle porte ses larges lunettes de soleil aux verres fumés. Ce qui préserve son anonymat. Une fois encore, dans cette indécence affolante, Clémentine garde sa position. Le type reste planqué. << Un connaisseur ! >> murmure Estelle.

<< Regarde ! >> s'écrie t-elle soudain à voix basse en me donnant les jumelles. Clémentine propulse loin devant elle d'impressionnants jets de pisse. Le mec, probablement conforté sur les intentions pisseuses de la jeune fille qu'il voit à même pas dix mètres, s'approche de la rivière. Avec le tumulte des eaux il peut gueuler autant qu'il veut, il reste inaudible. Il descend immédiatement son short de lycra noir et son slip. Ce type est aussi poilu qu'un gorille. << C'est affreux ! >> lance Estelle. Par contre il est doté d'une sacrée queue qu'il agite vulgairement.

Clémentine, sans cesser de lâcher de multiples jets, le fixe effrontément. Le type se branle comme un dément. Clémentine lève le pouce de sa main gauche comme pour le féliciter. Le mec éjacule probablement car il a soudain un mouvement vers l'avant de tout le corps. Clémentine se redresse. Se torche longuement. Pose délicatement le mouchoir en papier sur les ronces. Elle adresse un dernier signe amical à cet inconnu qui semble reprendre tous ses esprits. Pas une minute à perdre. Par précaution, il nous faut quitter les lieux. Promptement.

Je félicite Clémentine pour son show. Toutes les deux remettent leurs culottes. Je remets mon short. Nous pédalons à toute vitesse, poussés par le vent. Il est vingt heures trente quand nous sommes de retour. Un délicieux repas nous attend. Estelle devra nous laisser pour vingt deux heures. Il reste une heure. Le lave vaisselle en route et nous nous précipitons dans la véranda. Vautrées sur le canapé, mes deux anges m'offrent mon dessert. Léchage de minous. Délicieux jus de filles. Je les pénètre toutes les deux à tour de rôle. Orgasmes de qualité.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont sucer une bonne bite juteuse sous la couette avant de s'endormir profondément...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 34 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2281 -



Juliette nous apporte quelques bonnes nouvelles

C'est le requiem pour piano de Romain Thiery qui nous arrache de nos profonds sommeils. Il est presque six heures hier matin, mercredi. Clémentine pousse un gémissement qu'elle module longuement en se blottissant contre moi. Quelques papouilles. Des bisous. Les yeux piquants, nous nous levons comme des robots pour nous précipiter aux toilettes. Dans la salle de bain nous nous habillons de nos shorts et T-shirts en lycra. Godasses de running. Morts de faim, nous dévalons les escaliers jusque dans la cuisine. Clémentine prépare le café.

Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Je récupère les quatre tranches éjectées par le grille pain. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre virée vélo de la veille. << On refait ce soir. Juliette n'arrive pas avant vingt heures ! >> lance Clémentine qui rajoute : << Surtout que je risque de rentrer plus tôt cet après-midi ! >>. Je trouve la suggestion des plus agréables. Nous mangeons de bon appétit en envisageant de petits itinéraires. Clémentine propose de prendre le même puisque la destination et l'endroit réservent des surprises.

Il est 6 h25. Nous sortons. Le thermomètre extérieur indique 20°. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour une heure de jogging gratifiant. Une heure de plaisir pur. La douche. Je redescends le premier. Je sors la voiture du garage. Presque 7 h45. Clémentine vient me rejoindre dans une de ses robes d'été de fin coton carmin, de ses sandalettes brun clair à léger talons. Le ciel est d'un bleu de lapis lazuli. Un dernier bisous. Je regarde l'auto monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Un tout dernier coucou.

Avec cette nouvelle matinée d'été j'aime à flâner dans la propriété. À descendre jusqu'à la rivière. À m'enivrer de cette ambiance extraordinaire. Je fini toutefois par rentrer afin de faire la vaisselle, notre lit, aller dans l'atelier. Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Le paysage au "deux cavalières" est une peinture captivante. Je peins dans un enthousiasme fascinant qui me fait pousser des cris délirants. À chaque touche de peinture plus sublime que la précédente j'émets un cri surréaliste. La matinée passe si vite.

Midi. Je quitte ma passion pour la cuisine. Il suffit de réchauffer le reste de boulgour, ce blé délicieux gonflé dans le jus retiré des tomates. Il reste deux tomates farcies aux champignons noirs et thon mayonnaise. Une rapide salade de carottes en accompagnement. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission, André Bercoff reçoit l'essayiste Philippe Pascot. C'est encore un grand moment de radio. Il y est question des lois scélérates que s'apprêtent à faire voter les élites de la voyoucratie politique. Éviter qu'on se même de leurs magouilles.

C'est à dire interdire à la presse, aux associations diverses, aux journalistes d'investigations de s'intéresser de trop près aux détournements d'argent public, aux agissements en coulisses entre le monde de la finance et le monde politique. Ce n'est pas seulement perfide, détestable et nauséeux, c'est également extrêmement dangereux pour les libertés, l'information et la démocratie sur laquelle toutes ces ordures politiciennes de toutes tendances s'assoient allégrement. Des procès sont d'ailleurs déjà en cours contre des journalistes traités de "complotistes".

Pour ce soir, ce sera un simple gratin de pommes de terre accompagné de pavés de saumon grillés au barbecue électrique. J'épluche, lave et coupe de belles pommes de terre que j'ébouillante quelques minutes à l'auto cuiseur. Ce qui fait péniblement monter encore davantage la température de la cuisine. C'est rapide. Je vide la flotte pour disposer les tranches dans le grand plat en terre cuite. Je verse le flan. Mélange d'œuf, de lait de soja, de moutarde à l'ancienne et de crème fraîche. Je recouvre d'une copieuse couche de gruyère Suisse, chapelure. Sésame grillé.

Au four. Je vais laisser mijoter longuement tout ça à 160°. La vaisselle. Je descends à la cave. Dans le cellier, du congélateur, je tire trois magnifiques pavés de saumon. Il vont décongeler doucement dans le réfrigérateur. Prêts à êtres grillés ce soir. Je monte me laver les dents. Pressé de profiter de cette nouvelle journée d'été je dévale les escaliers. Vêtu de mon short de fin coton beige, d'un simple T-shirt blanc, je sors. La chaleur est une véritable caresse. Je prépare la nappe en papier. J'y dépose les assiettes, les verres et les couverts pour ce soir.

Les bougies à la citronnelle. Je traverse le jardin pour sortir nos bicyclettes du garage. Je vérifie la pression des pneus. Parfaite. Qu'il est bon de ne rien faire. Mais infiniment moins gratifiant que de peindre. Aussi, je ne m'attarde pas trop. Il est 14 h30 quand je suis confortablement installé devant mon chevalet. La peinture de mes "deux cavalières" me plonge dans les mêmes délicieuses émotions que ce matin. Je dois me faire violence pour seize heures. Je préfère nettoyer la palette et les pinceaux. Je suis bien inspiré car Clémentine revient pour 16 h30.

<< Viens vite, on s'arrache ! >> lance t-elle en se précipitant vers moi. Je la soulève. Elle me couvre le visage de bisous, ses jambes autour de ma taille. C'est comme ça que nous allons jusqu'au bas de l'escalier. Pour y monter à toute vitesse. Nous nous changeons. Jupette et short en lycra. T-shirts en lycra. Baskets. Nous dévalons les escaliers pour sortir en courant. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Même direction pour le troisième jour consécutif. Contre le vent de Nord Est.

Nous croisons quelques cyclistes. Des séniors. Clémentine me raconte sa journée. Les épreuves de ses partiels. Comme tous les midis, avec Estelle, elles sont allées manger dans ce petit salon de thé dont Clémentine me vante les mérites. << La configuration des toilettes hommes permet quelques fantaisies aux demoiselles qui s'y égarent ! >> confie t-elle en riant. J'écoute ses confidences avec beaucoup d'intérêts. Je promets de l'accompagner un midi pour y manger tous les trois. C'est une excellente idée de les rejoindre un jour de la semaine prochaine.

Il y a six kilomètres jusqu'à la chapelle désacralisée. Le chemin qui part sur la gauche. Cinq cent mètres et nous retrouvons la rivière, les rochers, le pré avec ses vaches de l'autre côté. Le pont de pierres en dos d'âne. L'ombre généreuses des feuillus. Qu'il est bon de s'installer là, à grignoter nos pommes. Clémentine retire sa culotte, tire la minuscule paire de jumelles du petit sac à dos que je trimballe. Couchée sur le dos, sa tête sur ma cuisse, elle revient sur les épreuves. La remise de sa copie à seize heures précises. Les épreuves qui l'attendent demain.

<< Vendredi matin, l'oral ! Il faut que je m'entraîne dans la voiture au lieu de me toucher en conduisant ! >> lance t-elle. Elle saisit mon poignet. La main qui caresse ses cheveux se retrouve à caresser ses poils pubiens. J'adore glisser mon doigt entre les lèvres pulpeuses et charnues de sa vulve. J'adore tenir son clitoris géant entre mon pouce et mon index. J'adore enfoncer juste la première phalange de mon médius. Clémentine pousse de petits gémissements lascifs entre les phrases de ses histoires. Parfois elle se redresse pour regarder partout.

Pas de joggeur, pas de cycliste à VTT aujourd'hui. Pas une exhibe pour Clémentine que cela frustre un peu. C'est pourtant une excellente façon de passer à autre chose après les heures de concentrations universitaires. Par contre, bien excitée par mes caresses, elle se met à quatre pattes sur le rocher, pose sa bouche sur ma bosse. Je peux sentir ses dents à travers le lycra et le coton du slip. Je murmure : << Chère mademoiselle, que diriez-vous à l'idée de quelques égarements bucoliques ? >>. Clémentine répond : << Une baise par exemple ? >>

Nous rions aux éclats lorsqu'elle s'allonge sur le dos, le sac à dos sous sa nuque comme un coussin. Les jambes largement écartées, elle m'attire à elle pour descendre mon short et mon slip. En appui sur mes bras, pour ne pas peser de tout mon poids, je frotte mon érection sur son sexe. Elle le saisit pour se l'introduire doucement. Je la laisse guider toute l'intromission. Nous nous fixons. Nous restons parfaitement immobiles. Nous adorons contracter nos muscles fessiers pour sentir l'intimité de nos sexes imbriqués. C'est merveilleux.

Ce sont toujours les moments que choisit Clémentine pour confier ses secrets de fille. Elle évoque la "soirée branle" qui nous attend vendredi chez Juliette. Mais elle en vient rapidement à la soirée Gloryhole qui nous y attend vendredi de la semaine prochaine. Il y a chez Clémentine une attirance toute particulière pour la fellation à des inconnus. Même s'ils ne le sont plus vraiment, ceux qui passent leurs bites dans le trou parfaitement rond offrent un total mystère. Impossible de les reconnaître au goût, malgré les quelquefois où Clémentine à pratiqué le Gloryhole.

Nous restons ainsi à alterner les rythmes. J'aime laisser toute la liberté de mouvements à Clémentine. En fonction de ses excitations, de ses aveux, elle s'accroche à mon cou. Ses jambes autour de mes hanches pour s'agiter en gémissant. Elle revient au calme pour continuer à partager ses souvenirs, ses espoirs, les fantasmes qu'elle voudrait réaliser. Celui qui la taraude depuis quelques mois me fascine. Être livrée nue à une bande de dépravés. Ce qui ne manque pas dans l'entourage de Juliette. Nous en parlerons ce soir avec elle durant le repas.

Il est dix neuf heures. Ça va faire presque deux heures que nous sommes là. Personne d'autre. Juste le bruit de la rivière torrentueuse un peu plus loin. Nous nous ajustons. J'adore les cernes qui marquent les yeux de Clémentine après l'amour. Ils sont larmoyants. Elle fait pipi alors que je la tiens par sa natte. Puis c'est à son tour de me tenir la bite pour en diriger les jets. Nous nous léchons et suçons encore un peu peu dans un délicieux "69". Clémentine remet sa culotte. C'est parti pour le retour. Poussés par le vent dans la pente douce des 6 km.

Il est dix neuf heures trente cinq quand nous revenons. Le soleil est encore haut dans un ciel d'un bleu immaculé. Nous rentrons immédiatement. Clémentine me saute au cou en s'écriant : << J'aime faire l'amour sur les rochers avec vous cher monsieur ! >>. Je réponds : << J'aime vous pénétrer et vous écouter au bord des rivières ma chère demoiselle ! >>. Nous rions aux éclats en allumant le four puis le barbecue électrique de la véranda. J'y dépose les trois pavés de saumon que je sale, poivre et retourne sur la grille. Mort de faim.

Clémentine reste serrée contre mon dos, ses bras autour de ma taille à me confier ses secrets de fille. La Mercedes de Juliette qui vient se garer devant la garage. Elle nous fait un grand coucou. Je dois surveiller les grillades. C'est Clémentine qui descend à sa rencontre. Ce soir Juliette porte une robe d'été rouge à motifs floraux blancs. Des ballerines rouges. Ses cheveux en longue natte. Sa silhouette athlétique, sa peau mate. Elle vient me faire des bises. L'odeur des grillades est une véritable torture. La sonnerie du four. Clémentine s'y précipite.

Nous mangeons de bon appétit à l'ombre des saules. Les grenouilles sur les nénuphars du bassin semblent faire la fête avec nous. Juliette nous apprend qu'elle sera libre le mois de juillet mais qu'elle ne pourra pas tenir ma galerie en aout. Ce qui intéresserait éventuellement sa collaboratrice. Madame Walter. Bernadette a un grand sens des responsabilité. Juliette se propose de la former un ou deux après-midi. C'est à envisager. Je ne me formalise pas. Si ce n'est pas possible, je ferme la galerie en aout. Nous passons à des conversations plus "orientées".

La "soirée branle". Juliette nous attendra pour vingt heures vendredi. La soirée Gloryhole de vendredi prochain. Vingt heures également. << Je vous réserve une belle surprise ! >> précise à plusieurs reprises Juliette. Debout, j'agite ma queue dans sa direction quand elle s'adresse à Clémentine : << Moi, je m'occupe de Julien pendant vos dégustations ! >>. Clémentine mime une pipe en disant : << Juste ça ! On est bien d'accord n'est-ce pas ! >>. Nous rions aux éclats. Juliette devra nous laisser pour 22 h. Nous savourons cette soirée en extérieurs.

La conversation reste axée sur nos déviances sexuelles. Membres du même "club" nous aimons échanger nos souvenirs. Clémentine expose son fantasme "gang bang". Se faire prendre par plusieurs hommes lors d'une soirée d'une exceptionnelle dépravation. << Juste une fois dans ma vie. Pour voir. C'est juste l'idée qui me tente. Je ne crois pas que j'aimerais vraiment ça. Mais je ne veux pas mourir idiote et sans savoir ! >> explique t-elle. << Je t'arrange ça ma grande ! >> lance Juliette qui tutoie subitement Clémentine. Je bande comme un salaud.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont encore se faire lécher, sucer et pénétrer sous la couette. En confiant à quel point ce fantasme "gang bang" les émoustille...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 35 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2282 -



Des fins d'après-midi sextraordinaires

C'est le concerto pour flûte et orchestre de Mozart qui nous tire du sommeil. Hier, jeudi matin, un peu avant six heures. Dans un gémissement plaintif, Clémentine se serre contre moi. Comme pour chercher toute la volonté nécessaire. Car nous resterions bien au lit tous les deux, à faire la grasse matinée. C'est sur ces considérations murmurées et chuchotées que nous échangeons quelques papouilles, quelques bisous avant de nous précipiter aux toilettes. Dans la salle de bain nous revêtons nos shorts et T-shirt de lycra légers et colorés.

Morts de faim, nous dévalons les escaliers, courant jusque dans la cuisine. En riant de nos réflexes de zombies. Clémentine fait le café en me racontant ses rêves. Imitant l'accent Corse de Juliette. Plié de rire je presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée en compagnie de Juliette. Ses propositions. Ses projets. Nous mangeons de bon appétit en évoquant la galerie d'Art qui restera peut-être fermée au mois d'aout. Il est 6 h25. Nous sortons dans la douce fraîcheur matinale. La température est de 20°.

Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Un running d'une heure qui nous emmène le long de notre parcours habituel. La douche. Je redescends le premier pour sort l'auto du garage. Presque 7 h45. Clémentine vient me rejoindre dans une de ses robes d'été, légère de fin coton violet. Ses sandalettes de même teinte et à légers talons. Depuis le début de ses partiels il y a trois semaines elle n'emmène plus que son petit sac à main en cuir noir. Porté en sac à dos sur lequel bât sa longue natte noire. Le ciel est bleu. Le soleil déjà généreux.

Un dernier bisou. Je la regarde partir. Un dernier coucou. J'aime profiter de ces exceptionnelles matinées où je peux flâner dans la propriété. Le gazouillis incessant des oiseaux est une agréable musique d'accompagnement. Avec cette nouvelle véritable journée d'été, ces derniers redoublent de chansonnettes. Je rentre pour faire notre vaisselle, notre lit avant d'aller dans l'atelier. Installé devant mon chevalet, en sifflotant, je prépare les couleurs sur la palette. Je me plonge dans la peinture de mon paysage aux "deux cavalière". Un immense plaisir.

Je peins dans une euphorie triviale qui me fait pousser des cris d'animaux qui n'existent pas. Sans m'apercevoir que les heures qui passent m'emmènent rapidement vers midi. Je réchauffe le reste du gratin de pommes de terre. Je fais dorer un filet de flétan. Accompagnés d'une salade de concombre voilà un bon repas. Pour celui de ce soir j'envisage des bouchées à la reine avec des coquillettes. Mes deux anges en raffolent tout autant que moi. Cinq énormes bouchées à la reine que je remplis d'une Béchamel rapidement préparée. J'aime improviser.

Dans cette Béchamel je rajoute des champignons rissolés avec des calamars dans la poêle. De ce délicieux gruyère de brebis. J'égoutte les coquillettes qui permettront de caler parfaitement les bouchées dans le plat carré en terre cuite. Je recouvre l'ensemble de gruyère Suisse, de chapelure et de graines de sésame grillé. Au four électrique pour laisser longuement mijoter à 160°. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission, André Bercoff reçoit un politologue, un sociologue et un journaliste d'investigation. C'est à dire un vrai journaliste.

Il y est à nouveau question de ce fameux "fond Marianne" et de son instigatrice Marlène Schiappa. Secrétaire d'État en charge des affaires sociales. Affaires sociales dont elle semble diriger la destinée d'une manière très personnelle. Avec une répartition des sommes allouées toute aussi singulière que cette dame qui pose et donne des interviews dans des magazines de charmes tel que Play-Boy. Un fonctionnement parfois opaque lorsqu'il est question de fonds réunis pour de nobles causes d'intégrations et dont une partie bénéficie à bien d'autres d'officines.

La vaisselle. C'est en sifflotant, serein, que je monte me laver les dents. Pressé d'aller me dégourdir les jambes, je dévale les escaliers en short de coton beige, en T-shirt gris et en espadrilles catalanes à cordelettes. Le thermomètre extérieur indique 28° alors qu'à l'intérieur il indique 21°. Un contraste saisissant. Je sors immédiatement les bicyclettes du garage car dès le retour de Clémentine se sera virée vélo. Je prépare la table dans le jardin. La nappe en papier sur laquelle je dispose les assiettes, les couverts, les verres. Leurs poids évitent que tout ne s'envole.

Le léger vent de Nord Est ne peut emporter la nappe. Surtout que je prépare à chaque coin une grosse bougie à la citronnelle. En soirée les moustiques sont nombreux au bord du bassin. Je flâne encore un peu pour profiter de cette merveilleuse seconde partie de journée. Il est 14 h30 quand je suis à nouveau confortablement installé devant mon chevalet. Je peins dans ce même enthousiasme déluré que ce matin. Bien évidemment emporté dans le tourbillon du temps que ma passion m'empêche de percevoir. Il n'est que 16 h20 quand Clémentine revient.

Elle me saute au cou. << Viens vite, on s'arrache ! >> me dit elle avant que je ne nettoie la palette, les pinceaux. Nous quittons l'atelier pour monter nous changer. Jupette, short, T-shirts lycra. Nos baskets. Nous redescendons les escaliers à toute vitesse. La voiture d'Estelle qui descend pour se garer devant le garage. Elle se précipite pour me sauter au cou. Je sors sa bicyclette de son Kangoo. Dans le petit sac à dos que je porte, pommes, barres de céréales. C'est parti. 300 mètres jusqu'à la rivière. La passerelle. 500 mètres jusqu'à la piste cyclable.

Même direction que les soirs précédents. Nous pédalons contre le vent qui nous poussera au retour. Ce qui accentue tout de même les efforts qu'il faut fournir dans la pente ascendante. Là-bas, le bourg que nous contournons. Nous croisons quelques cyclistes. Il y a six kilomètres jusqu'à la chapelle. Le chemin sur la gauche. Cinq cent mètres et nous retrouvons notre endroit secret. Sur les rochers qui surplombent les eaux tumultueuses de la rivière. À une centaine de mètre, le pont de pierre, de l'autre côté les vaches qui paissent dans le pré.

Assis en tailleur nous grignotons nos pommes. Estelle et Clémentine me racontent leur journée. Les épreuves des partiels prennent fin demain matin avec les oraux de technologies informatiques. La semaine prochaine les attendent le développement de leurs thèses. C'est là que la présentation sera appuyée des livres que nous avons fait imprimer. Là ou la plupart des étudiants n'ont constitué qu'un dossier, Estelle et Clémentine auront une soutenance de thèse très "professionnelle". Un atout supplémentaire que sauront apprécier les professeurs et le jury.

Jury constitué du groupe de dix huit étudiants dont font parties Estelle et Clémentine. Elles retirent toutes les deux leurs culottes en riant. M'exposant leurs divines et denses broussailles. << Hier soir, j'ai eu la visite de parrain. C'est sur les cartons dans la cave que ce queutard m'a sauté plus d'une heure ! >> raconte Estelle qui change totalement de sujet. À midi elles ont mangé toutes les deux dans ce petit salon de thé que Clémentine veut me faire découvrir. Elles se sont donc déjà tout raconté. J'écoute le luxe de détails dont Estelle aime à étoffer ses récits.

<< On a encore failli se faire gauler par maman ! >> rajoute Estelle en se penchant pour poser sa main sur ma bosse. Je dis : << Tes histoires me font bander ! >>. Elle fourre sa main dans mon short par la cuisse gauche en s'écriant : << Oui, je vois ça, vieux pervers ! >>. Nous rions aux éclats alors que Clémentine tire la minuscule paires de jumelles du sac à dos. Estelle me sort le Zob turgescent qu'elle tient fièrement en main comme un trophée. Clémentine scrute attentivement les environs. << Personne nulle part ! >> chuchote t-elle, dépitée.

Estelle me masturbe doucement en demandant : << Vous allez à la "soirée branle" demain ? >>. Clémentine répond : << Oui, on va se pignoler à trois avec Juliette. Tu veux venir ? >>. Nous rions de bon cœur lorsque Clémentine s'écrie : << Là-bas, un mec ! >>. Nous regardons dans la direction indiquée par son index. Estelle s'empare des jumelles pour préciser : << C'est un promeneur. Il porte un petit sac à dos. Il y a un clebs avec lui ! >>. Je regarde à mon tour. Effectivement c'est un type en bermuda et T-shirt qui promène son chien.

<< S'il vient par là, il va avoir du spectacle ! >> rajoute Clémentine qui se redresse pour mieux observer. Estelle passe derrière moi pour pouvoir me masturber avec plus d'aisance. Nous distinguons la silhouette du quidam à travers le feuillage. Il prend le sentier qui longe le pré aux vaches pour se diriger vers le pont. Pas de doute, il vient par là. Va t-il prendre le sentier qui longe l'autre côté de la rivière ? Nous nous redressons, Estelle et moi, pour mieux voir. Clémentine nous passe la paire de Jumelles. Estelle, en parfaite voyeuse, s'en empare de suite.

Nous retenons nos respirations. << Oui, il prend le sentier ! >> chuchote Estelle comme si nous pouvions êtres entendus. Ce qui est impossible avec le bruit torrentueux de la rivière. Clémentine descend les rochers en disant : << Vous surveillez. Si ça merde vous rappliquez ! >>. Estelle me tient la bite d'une poigne ferme en répondant : << Ce sera un spectacle pour nous aussi. Salope ! >>. Nous nous couchons à plat ventre sur cette partie des rochers. Totalement invisibles depuis l'autre rive. Nous nous refilons la paire de jumelles.

Clémentine marche rapidement jusqu'au groupe de bosquets. Elle peut ainsi préparer sa mise en scène. L'homme doit avoir la cinquantaine. Il semble de haute taille, porte un chapeau brun façon "Indiana Jones" , un bermuda kaki, un T-shirt brun, des godasses de marches. C'est un chien de taille moyenne qui trottine à ses côtés. Il marche lentement en admirant la rivière en contre bas. C'est un peu plus loin qu'il remarque cette sublime jeune fille accroupie. Face à la rivière, dans cette position "pisseuse" qui reste le summum d'une exhibe féminine délibérée.

Il s'arrête. À cette endroit la rivière n'excède pas dix mètres de largeur. La vue est dont absolument parfaite. Nette. Présentant la "pisseuse" dans cette position d'une indécence folle. Nous regardons avec les jumelles. Estelle chuchote des commentaires à la manière de ces speakers des émissions de télévision. Je frotte mon érection sur le rocher. Estelle murmure : << Branleur ! >> alors qu'elle aussi se touche. Couchés tous les deux sur le ventre c'est très agréable de se masturber en regardant le magnifique "show" que nous offre Clémentine.

Le type reste immobile. Il fait d'abord mine de ne pas voir. Ça y est, Clémentine lâche un premier jet. D'une puissance inouïe. Cette fois l'homme regarde franchement. Je me mets à sa place. Un spectacle affolant et déstabilisateur. Un second jet. Clémentine, toute heureuse d'avoir un spectateur, s'offre un moment de luxure dont elle apprécie le déroulement. Rien ne la ravie autant que d'être vue, que d'être regardée, que d'être admirée dans ces instants de vice extrême. Authentique exhibitionniste qui décompresse après ses épreuves universitaires.

Estelle et moi nous nous passons les jumelles. Ce qui nous captive ce sont surtout les expressions du mec. Son chien renifle les arbustes et les végétaux. Trop content de cet arrêt où il peut lever la patte. << Enfin ! >> chuchote Estelle quand le type descend la tirette de sa braguette. Réaction qu'ont la plupart des hommes qui tombent sur ce genre d'évènement. Il présente à Clémentine une belle érection. Un sexe très "normal". Circoncis. Ce que déteste Clémentine. Elle doit se redresser sous peine d'être aux prises avec la crampe. L'inconnu se branle.

Une main sous sa jupette, entre ses cuisses serrées, cambrée en avant sur ses genoux fléchis, Clémentine se masturbe probablement aussi. Une petite minute, pas davantage, elle s'accroupit à nouveau. Un jet puissant qu'elle propulse devant elle en fixant le branleur. Ce dernier accélère le mouvement. Je le comprends. Pauvre "victime". Transformé malgré lui en voyeur. Le corps secoué de spasmes de jouissance, il éjacule certainement. À l'instant où arrive un couple en VTT. Ils le surprennent. C'est insolite. Estelle et moi nous nous mettons à rire.

Le type remballe en se tournant vers le tronc de l'arbre derrière lui. Le couple passe à ses côtés en évitant le chien qui se met à aboyer. Clémentine vient nous rejoindre. Nous la félicitons pour sa prestation. Même si nous avons assisté à ce spectacle d'innombrables fois, c'est toujours extraordinaire. Nous voilà sur nos bicyclettes. Poussés par le vent. Morts de faim. Il est 20 h30 quand nous revenons. Estelle devra nous laisser pour 22 h. Le temps de réchauffer les bouchées à la reine, nous mangeons de bon appétit en revenant sur l'exhibe de clémentine.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui adorent se faire lécher le minou après de considérables degrés d'excitations diverses. Et après un bon repas dans la douceur d'une soirée magique...

Julien



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Classe - 36 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2283 -



Un bel après-midi, une belle soirée

Il est presque six heures hier matin, vendredi. C'est le concerto pour orgue de Poulenc qui nous réveille. Quand elle termine à midi, ce qui est le cas aujourd'hui, Clémentine se révèle facétieuse dès le premier instant de conscience. Elle se blottit contre moi en mordillant le lobe de mon oreille. Saisissant mon érection naturelle pour murmurer : << On va beaucoup s'amuser aujourd'hui ! >>. Quelques bisous, quelques papouilles et nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous mettons nos shorts de lycra noir, nos sweats de lycra rouge.

Morts de faim, dans nos baskets, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant ses rêves. Je presse les oranges, je pèle les kiwis plié de rire en l'écoutant imiter l'accent Corse de Juliette. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée avec Estelle. Nos balades à vélos en fin d'après-midi. Les extraordinaires opportunités exhibitionnistes qui se présentent à Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en faisant l'itinéraire de notre prochaine expédition à bicyclette. Dès cet après-midi avec cette belle journée.

Nous sortons dès 6 h25. Quelques mouvements dans la toute relative fraîcheur matinale car le thermomètre extérieur indique déjà 21°. Un bon running le long de la rivière. Une heure d'un jogging des plus agréables. La douche. Je redescends le premier pour préparer la voiture. Le ciel est bleu, le soleil déjà haut. Presque 7 h45. Clémentine vient me rejoindre dans une de ses robes d'été de fin coton mauve. Ses sandalettes assorties et à légers talons. Juste son sac à main porté en sac à dos. Déconneuse elle s'accroche à mon cou en me tripotant.

<< N'oublie pas, on va beaucoup s'amuser aujourd'hui ! >> dit elle en palpant ma bosse. Un dernier bisou. Je la regarde partir. Un dernier coucou. Comme tous les jours je me promène un peu dans la propriété avant de rentrer faire notre vaisselle, notre lit. Dans l'atelier, installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. L'immense plaisir de revenir à la peinture de mon paysage aux "deux cavalières". Je peins habité de cette euphorie laissée par Clémentine. Les heures défilent sans que je n'en ai la moindre perception. 11 h50.

Je nettoie la palette, les pinceaux. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Il suffit de réchauffer les deux bouchées à la reine et les coquillettes. Avec une salade de tomates. Je mets la nappe, les assiettes, les couverts et les verres sur la table du jardin. Il fait tellement beau. Le thermomètre extérieur indique 28°. C'est par la baie vitrée ouverte de la véranda que je circule facilement entre l'extérieur et l'intérieur. Il est midi trente. La voiture de Clémentine qui descend pour entrer dans le garage. Elle me voit aussitôt. Elle se précipite presque en courant.

Accrochée à mon cou, alors que je la soulève, elle me couvre le visage de bisous. Nous rentrons pour le rituel pisseux, le lavage des mains. Nous récupérons les plats pour ressortir. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. Son oral de technique informatique. << Ça s'est superbement bien passé pour moi et pour Estelle également ! >> précise t-elle en venant s'assoir sur mes genoux pour terminer son repas. Nous ne traînons pas. Nous débarrassons la table pour mettre le tout dans le lave vaisselle. Nous montons vite.

Nous nous lavons les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. Nous nous changeons pour revêtir nos tenues vélo. Jupette, short et T-shirts en lycra. Pressés de filer nous dévalons les escaliers. Dans le petit sac à dos, nos pommes, les barres de céréales, la minuscule paire de jumelles que nous avons toujours crainte d'oublier quelque part. Je vérifie rapidement les vélos. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Il faut pédaler contre un léger vent d'Ouest.

Il nous poussera au retour. Nous croisons nombre de cyclistes. Nous pouvons toutefois rouler côte à côte. Bavarder. Clémentine m'expose le programme de sa semaine à venir. Il faudra présenter et développer sa thèse aux professeurs et à l'ensemble du jury. Il y a 25 km jusqu'au port de plaisance où nous arrivons pour 14 h30. Il y a du monde. Des bateaux font des manœuvres. Les joueurs de boules. Des groupes de promeneurs ou de cyclistes bavardant sous un soleil accablant. Heureusement qu'il y a cette brise pour apporter et souffler un peu de fraîcheur.

Pendant que je fixe nos bicyclettes avec le cadenas derrière la capitainerie, Clémentine retire rapidement sa culotte en disant : << Pipi ! >>. Nous passons devant le cabanon ou nous percevons une discussion animée entre la jeune capitaine du port et un couple de plaisanciers. Clémentine m'entraîne par la main. Nous devons pisser tous les deux. Clémentine aimerait bien s'offrir une situation à risque. Un "frisson". C'est sa façon à elle de décompresser après les épreuves de ses partiels. << Rien de plus efficace qu'une bonne petite exhibe ! >> dit elle.

Nous descendons vers les bâtiments des sanitaires. Les WC publics et celui réservé aux plaisanciers. La porte des toilettes est ouverte. Ce qui est rare. Lorsque nous voulons y entrer Clémentine avise le bas de la route. << Regarde ! >> murmure t-elle. Il y a un cycliste à côté de son vélo. Il ne regarde pas en bas de la route et ne nous voit pas. << Cache toi ! >> fait Clémentine en se dirigeant vers les bosquets en contrebas de la chaussée qui passe juste au-dessus. Là haut, le cycliste vient de l'apercevoir. Entre deux fourrés elle s'accroupit rapidement.

J'ai assisté à ce spectacle d'innombrables fois. Mais c'est toujours comme une grande première. Clémentine, qui doit pisser depuis une bonne demi heure, lâche d'invraisemblables jets loin devant elle. Le type qui regarde. Pour lui aussi la vue doit être spectaculaire. On entend le bruit des bagnoles qui passent. Je suis planqué à une vingtaine de mètres. J'assiste au show de Clémentine en me masturbant lorsqu'un autre individu arrive en passant tout près de moi. Sans me voir. Par contre il a vu Clémentine. C'est le plaisancier de tout à l'heure qui causait fort.

Clémentine ne le voit pas venir. Je ne peux pas l'avertir. Elle est concentrée sur le spectacle qu'elle offre au cycliste du haut. J'entends l'homme lancer : << Alors, jeune fille, on se délure ! >>. Clémentine, surprise, se redresse précipitamment. De la pisse giclant n'importe comment. Elle ne sait quoi répondre. Ses larges lunettes de soleil aux verres fumés préservent son anonymat. Le type s'approche en se touchant. Je le vois de dos. Je ne sais pas s'il a sorti sa queue. Mais le regard de Clémentine me le laisse penser. Le cycliste s'en est reparti.

Je sens que la situation peut dégénérer d'une seconde à l'autre car le nouvel arrivant se montre plutôt entreprenant. Clémentine le contourne sur sa droite mais ce dernier barre le passage en poussant une sorte de grognement. Je dois intervenir. Je sors de ma cachette en toussant. Le mec se retourne. Effectivement il tient sa bite. Il me voit, se sent soudain stupide, se retourne pour remballer, s'écarte pour laisser passer Clémentine qui me rejoint soulagée. Nous quittons l'endroit en laissant le sinistre individu à sa probable masturbation.

Nous traversons la route pour aller dans la supérette. Quelques clients qui profitent surtout de la fraîcheur de la climatisation. Dans l'armoire congélateur du fond nous retrouvons notre marque de crèmes glacées préférée. Ben & Jerry's. Vanille pécan pour Clémentine. Half Backed pour moi. C'est la gérante qui tient la caisse. Toujours contente de nous revoir. Elle nous annonce les festivités de dimanche. Concours de pétanques, de tir à la carabine et arrivée de la marche populaire dès 15 h. Nous savourons nos pots assis sur le banc à l'ombre des platanes.

Ce qui permet à Clémentine de s'exhiber une nouvelle fois devant l'habituel joueur de pétanque. Il a repéré son manège depuis tout ce temps. << Un jour il faudra que je vienne m'assoir toute seule. J'aimerais bien voir ses attitudes. S'il vient me draguer. J'aimerais bien voir à quoi ressemble la bite d'un joueur de boules ! >> lance t-elle. Nous rigolons comme des bossus à cette idée. Je propose de le faire demain après-midi quand nous serons avec Estelle. << Excellent ! >> s'écrie Clémentine, un pied posé sur le banc, montrant sa chatte au type.

Nous flânons. Clémentine m'entraîne dans tous les coins que nous connaissons bien. Il n'y a pas d'autres opportunités qui permettraient une exhibe de qualité. << Il ne faut surtout pas faire n'importe quoi ! >> précise t-elle toujours dans ces moments de recherches. Il est dix sept heures trente. Nous sommes attendus chez Juliette pour vingt heures. Nous passons devant la capitainerie ou la jeune fille est entrain de fermer la porte à clef. Nous l'avons déjà vu deux ou trois fois. Nous nous saluons pour bavarder un peu. C'est son job de vacances de cet été.

C'est une jeune fille sympathique, très gentille, la vingtaine, étudiante en BTS commerce. Mignonne, assez réservée, cheveux blonds en natte. Presque aussi grande que Clémentine. Nous ne nous attardons pas. Nous voilà poussés par le vent à pédaler dans le sens du retour. Il est dix neuf heures quand nous sommes de retour. Une douche. Nous revêtons des habits légers pour la "soirée branle". Bien "allumés" par nos aventures de l'après-midi. Clémentine porte la même robe que ce matin. Je suis en bermuda brun, chemisette à carreaux gris et bleus.

Nous préparons un rapide repas. De simples tartines beurrées, recouvertes de filets d'anchois et de gruyère Suisse râpé. Dans le four à micros ondes. Une salade de concombre. Nous mangeons de bon appétit tout de même. Il est vingt heures quand je gare l'auto dans la cour du haras. Juliette vient nous accueillir. Elle aussi vêtue d'une robe d'été légère. Trois bises à chacun. Nous la suivons dans l'escalier qui mène à ses appartements. Nous sommes invités à prendre place dans le canapé. Du thé fumant et des petits gâteaux secs sur la table basse.

Juliette, dans le fauteuil qui nous fait face, nous raconte sa journée. Je remarque ses cuisses qu'elle écarte insidieusement. Tout comme Clémentine qui descend la tirette de ma braguette. Elle m'en sort une queue qui durcit rapidement dans sa main. Tout en discutant elle me la tord dans tous les sens. Un peu comme le fait Estelle. Juliette pose sa jambe gauche sur l'accoudoir de gauche. Sa jambe droite sur l'accoudoir de droite. Nous offrant la vue de sa toison pubienne triangulaire et superbement bien taillée. Elle se touche tout en discutant.

Nous adorons ces soirées très particulières. De nous masturber en bavardant, en nous observant, reste un must que je recommande à tous les couples. Juliette se lève pour aller se caler contre un des coins de la table. Penchée en avant, ses mains en appui sur les bords, elle imprime à son bassin un mouvement régulier. Clémentine se lève à son tour pour se caler sur un des coins opposés. Toutes les deux se masturbent dans un mouvement régulier et synchrone. Je tourne autour de la table en me branlant pour les regarder sous tous les angles.

Je m'approche tout près de Clémentine pour scruter ses expressions. Je m'approche de Juliette pour faire de même. Elles ont toutes les deux des gouttes de sueur qui perlent sur le bout de leurs nez. Je passe ma main sous la robe de Clémentine pour caresser ses fesses. J'enfonce l'index dans le cul. Elle accélère son mouvement en poussant des gémissements lascifs. Juliette également qui nous observe. C'est intense. Je cesse pour poser mes couilles sur un des coins de la table. Je me branle. Nous nous regardons tous les trois en gémissant.

C'est tellement bon. Juliette cesse soudain pour s'écrier : << Je me garde pour le lit ! >>. Clémentine s'exclame : << Moi aussi ! >>. Elles se redressent et se réajustent toutes les deux en me regardant continuer encore un peu. Je pourrais éjaculer tellement c'est bon. Il est 21 h30 quand nous quittons Juliette. Nous sommes invités à manger mercredi soir prochain. Et surtout conviés à la soirée Gloryhole de vendredi prochain. Organisée tout spécialement pour Clémentine. << Avec une "surprise de taille" ! >> précise Juliette en nous raccompagne.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines que des masturbations préliminaires et répétées ont considérablement "allumées". Baise, cunnilingus et pipe sous les draps avant un bon dodo...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
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Homme, 53 ans, France
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Un samedi sans surprise mais tellement agréable

Hier matin, samedi, il est aux environs de 7 h30 quand nous nous réveillons quasiment en même temps. Sans musique de chambre. Un peu comme en prélude des toutes prochaines matinée de vacances. Quelques bisous, quelques papouilles. Nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle bain nous enfilons nos tenues de jogging. Morts de faim, nous dévalons les escaliers jusque dans la cuisine. Clémentine fait le café en racontant ce dont elle se souvient de ses rêves. En imitant mon accent écossais. Je pèle les kiwis, je presse les oranges en riant.

Je vais ouvrir le portail depuis l'interphone dans le hall d'entrée. Clémentine vient me rejoindre. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant une sorte de rapide bilan de la semaine. Les épreuves concluantes des partiels qui rassurent Clémentine. Nos fins d'après-midi constituées d'escapades à bicyclettes qui la ravissent tout autant. En regardant dehors, le ciel bleu, la luminosité d'un soleil persistant, nul doute qu'il y aura récidive aujourd'hui. Nous mangeons de bon appétit en envisageant rationnellement chaque étape de notre samedi matin. Le timing.

Voilà Julie que nous entendons courir dans le couloir. Elle se précipite dans la cuisine pour venir nous faire des bises. Elle porte un jeans, un T-shirt et des baskets. Toute heureuse de nous revoir elle nous raconte les épreuves de ses partiels. Pour elle aussi tout se déroule très bien. L'obtention de sa Licence de Lettres Modernes ne devrait pas poser problème. Elle s'enquiert de l'ouverture de la galerie d'Art cet été. Nous lui apprenons que c'est Juliette qui assurera le mois de juillet et qu'il nous faudra probablement fermer au mois d'aout. Julie semble surprise.

<< Juliette ? >> s'écrie t-elle. << Juliette ! >> lance Clémentine. Julie s'empresse de rajouter : << Je peux assurer le mois d'aout. Damien a un boulot d'été durant le mois d'aout. Si vous êtes toujours d'accords ! >>. Je me lève, je contourne la table pour poser mes mains sur ses épaules. Je dis : << C'est parfait. Si ça va pour vous, ça va pour nous ! >>. L'affaire semble entendue dans des réjouissances communes. Je sais pouvoir compter sur l'efficacité et la fiabilité de Julie. Ce sera la troisième année d'exercice. Elle connait très bien le job.

Clémentine se lève à son tour pour prendre Julie par la taille. << On aime savoir que tu t'occuperas de tout ! >> rajoute t-elle. Julie se met à débarrasser la table en disant : << Allez courir, je m'occupe de tout. Ça m'a manqué d'être là ! >>. Nous déposons chacun une bise sur son front avant de quitter la cuisine. Quelques mouvements d'échauffement en extérieur alors que le thermomètre indique déjà 23°. Alors qu'il n'est que 8 h. Nous courons le long de la rivière. Une heure d'un running des plus gratifiants avant de revenir pour prendre la douche.

Le sèche cheveux dans une main, la brosse dans l'autre, je coiffe Clémentine. Assise devant le miroir elle revient sur la proposition de Julie. C'est rassurant de savoir que l'ouverture de la galerie pourra se pérenniser cet été encore. Il me suffit de prévenir monsieur Philippe mon comptable. Il s'occupe de la gestion financière de toutes mes affaires. Nous nous vêtons. Clémentine porte une robe d'été de fin coton clair. Je porte un simple short de fin coton beige, un T-shirt gris tout aussi léger. Nos sandalettes. Des bisous. Nous dévalons les escaliers.

Nous entendons l'aspirateur que passe Julie quelque part. Sans doute au salon. Nous sortons sous un généreux soleil pour traverser la pelouse. Clémentine m'entraîne dans la maison d'amis. Elle s'accroupit devant moi pour ouvrir ma braguette. La braguette d'un short n'est pas une réussite vestimentaire. Elle fait dépasser légèrement mon sexe au-dessus de l'élastique du slip. << Voilà, c'est parfait. N'oublie pas que nous avons deux voyeuses de qualité dans les proches environs. Il faut leurs en mettre plein les yeux ! >> dit elle en se redressant.

Nous rions aux éclats à cette vérité. Je me sens tout de même un peu gêné. Nous ressortons à l'instant précis où la camionnette blanche descend lentement les pavés auto bloquants du chemin. Danièle, souriante, se gare derrière la voiture de Julie. Elle saute de son véhicule en touchant nos poings du sien. << Bonjour ! >> lance t-elle en fixant immédiatement ma braguette béante. Je sais qu'on voit la peau fripée de mon prépuce qui en dépasse. Elle m'adresse un clin d'œil en s'écriant : << C'est un plaisir de vous livrer avec ces belles journées ! >>

De l'arrière de la camionnette dont elle ouvre les portes, elle tire le cageot contenant les fruits, les légumes. Il est lourd. Aussi quand je le saisis, mon mouvement d'effort fait jaillir ma queue. Avec le short, on ne voit qu'elle. Danièle me fait un second clin d'œil avant de faire un merveilleux sourire à Clémentine. Je pose le cageot sur le banc en pierre contre le mur. Clémentine saisit le second cageot contenant les yaourts, les fromages, les œufs, le beurre, les pots de crème fraîche et de fromage blanc. Je tiens mon sexe entre mon pouce et mon index.

C'est trop excitant devant cette jeune femme devenue complice de nos jeux. Danièle n'a hélas que très peu de temps. Elle commence ses livraisons à sept heures du matin pour les terminer en début d'après-midi. Je bande mou. Elle me fait un sourire complice en s'adressant à Clémentine : << Vous en avez de la chance d'en avoir une comme ça ! >>. Nous rions tous les trois aux éclats. Danièle s'installe au volant. Elle démarre. Je me masturbe franchement. Elle lève le pouce avant d'entamer la manœuvre de son demi tour. Un magnifique sourire.

Arrivée au portail elle sort le bras pour nous faire un dernier coucou. Avant de remballer, je me branle en direction de la fenêtre. Je sais que depuis la cuisine, Julie nous observe. Je fourre ma queue dans le slip juste à l'instant ou le tube Citroën rénové de notre boulangère descend à son tour. Ouf, l'honneur est sauf car ce n'est pas du tout le genre de madame Marthe. Hilare au volant, elle se gare au même endroit pour sauter de son engin. << Bonjour ! >> lance t-elle en faisant coulisser la porte latérale dans un horrible bruit de ferraille. Matériel "vintage".

Nous récupérons le cageot contenant les deux grosses miches de pain, l'énorme brioche ronde au pudding, les deux pâtes feuilletées, les bouchées à la reine et deux imposants croissants aux amandes. Comme avec Danièle, paiement par carte et même commande pour samedi prochain. La dernière avant notre retour d'Écosse au début septembre. Nous saluons la dame qui repart pour d'autres livraisons elle aussi. Julie arrive en courant pour s'emparer d'un des trois cageots. Elle fixe ma braguette comme si c'était la première fois qu'elle assistait à "ça".

Nous contournons la maison pour descendre à la cave par l'escalier extérieur. Julie nous aide à disposer les fruits et les légumes sur les étagères en bois du cellier. Elle ne cesse de loucher sur ma braguette. Je me déplace pour l'ouvrir. Je sors ma bite en demandant : << Le spectacle vous plaît toujours autant ? Malgré l'arrivée dans votre vie de Damien ? >>. Julie devient toute rouge, baisse les yeux pour murmurer : << Oui ! >>. Clémentine rajoute : << Tu as un nouvel élément de comparaison maintenant ! >>. Julie est soudain toute gênée.

En cachant son visage dans ses mains elle répond : << Je n'ai pas encore vu celle de Damien ! >>. Nous rions aux éclats. J'agite ma bite que je fais tournoyer. << J'aime "l'hélicoptère" ! >> lance Julie en ouvrant le congélateur. J'y place une des deux grosses miches, les deux pâtes feuilletées. J'en tire un paquet de moules, deux sachets de haricots verts et de petits pois. Clémentine, derrière moi, tient mon sexe en s'adressant à Julie : << C'est toujours disponible, il suffit de demander ! >>. Julie fixe mon sexe avec intérêt en restant méditative.

Nous remontons par l'escalier intérieur. Julie qui s'apprêtait à passer la serpillère dans la cuisine nous aide à ranger les produits frais dans le réfrigérateur. << Tout me manque ici. Même ça ! >> dit elle d'une voix à peine audible et en pointant son index vers ma bite. Je me tourne franchement vers elle pour répondre : << Tu veux sucer un peu ? >>. Je tutoie rarement Julie. Elle n'ose pas soutenir mon regard appuyé. Se contentant de fixer mon Zob. Je rajoute : << Tu veux baiser un peu ? >>. Comme pour fuir la tentation, Julie se précipite vers son seau.

Plongeant la serpillère dans l'eau, s'accroupissant, elle répond : << Il ne faut pas me tenter. Je n'ai pas envie de tromper mon copain ! >>. Clémentine s'écrie : << Empresse-toi d'en faire un complice. C'est génial tu sais ! >>. Julie se redressant, passant la serpillère essorée au balai brosse, répond : << Oui, je sais. Dans ce domaine vous êtes tous les deux un exemple ! >>. Nous quittons la cuisine en déposant chacun une bise sur son front. Dans le salon, assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Nous découvrons nos trois messages.

Celui de ma famille d'Édimbourg et de Saint Andrews. Le mail de Juliette qui nous remercie pour la "soirée branle". Le courriel d'Estelle impatiente de nous rejoindre en début d'après-midi. Dans la petite enveloppe jaune, je glisse un billet de 50 €, un billet de 20 €. Clémentine y rajoute un petit mot que je signe de mon personnage loufoque. J'écris : << J'adorais tes pipes, elles vont me manquer ! J'adorais baiser avec toi ! >>. Clémentine me fait une bise sur la bouche en chuchotant : << Bonne idée de rajouter quelques précisions ! >>. Nous rions.

Il est onze heures trente. Julie vient nous rejoindre. Clémentine se lève, contourne le bureau pour poser ses mains sur la taille de Julie. << Merci ! On se revoit samedi prochain ? >>. Julie s'empresse de répondre : << Je téléphone la semaine prochaine pour mettre au point les modalités concernant la galerie au mois d'aout ! >>. Je me lève à mon tour pour lui remettre l'enveloppe jaune. Je précise : << Je vous fais un mail. Il n'y a aucune réelle différence avec les autres années. Pas de ventes cette fois mais uniquement des commandes fermes ! >>

Nous en avions convenu depuis l'hiver. Cette fois aucune des toiles présentées ne sera à vendre. Par contre les amateurs ou collectionneurs intéressés, moyennant la moitié de la somme, pourront passer commande d'un tableau identique et similaire. C'est une expérience que je tente sur les conseils avisés de Clémentine. Je n'ai nul besoin de peindre, de tenir une galerie ou encore de vendre pour vivre. Depuis toujours c'est juste le plaisir d'exposer ma peinture. Travail qui remporte un vif succès. Et au bout de vingt cinq ans, je m'en lasse un peu.

Julie fixe la bite que je remue vulgairement. << Oui, on échange par mail. J'adore ! >> lance Julie. Nous la raccompagnons jusqu'à sa voiture. Assise au volant, vitre baissée, elle regarde Clémentine me masturber. Je réitère ma proposition : << Si tu veux sucer, tu sais où trouver de la bite ! >>. Julie me fait un sourire furtif avant de répondre : << Je n'y manquerai pas mais arrêtez de me tenter ! >>. Nous rions tous les trois. Julie démarre. Nous la regardons partir. Arrivée en haut, au portail, elle nous souffle plein de bisous dans sa main.

Morts de faim nous rentrons. Clémentine fait l'assaisonnement d'un belle laitue dont elle lave les feuilles. Je prépare le bouillon pour les moules décongelées au soleil, sur le rebord de la fenêtre. Ainsi que les petits pois et les haricots verts que je réchauffe dans le wok. << Elle a une méchante envie de continuer nos petits jeux ! >> me confie Clémentine en évoquant les comportements de Julie. J'écoute avec attention car elle ne se trompe jamais. J'agite ma queue dans sa direction pour demander : << Tu crois qu'elle va s'y remettre un jour ? >>

<< Certaine ! Tu vas voir. Et dès l'automne ! >>. Nous mangeons de bon appétit dans la véranda, toutes les baies vitrées ouvertes. Un agréable petit courant d'air nous baigne d'une douce fraîcheur. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine revient sur la soirée Gloryhole donnée en son honneur vendredi prochain chez Juliette. << Comme à chaque fois je suis submergée de dégout, d'excitation et de trouille ! >> me dit elle. Je la rassure en précisant : << Tu vas encore te régaler tu vas voir ! >>.

La vaisselle. Nous montons nous laver les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. Clémentine mime une fellation avec sa brosse à dents. De la crème dentifrice autour des lèvres. Elle me fait des clins d'œil. J'agite ma queue. C'est ainsi que nous surprend Estelle arrivée sans bruit. Comme elle le fait d'habitude. Elle jette son grand sac de sport au sol avant de se précipiter vers moi en s'écriant : << Mais regardez-moi ce vieux vicelard ! >>. Elle me choppe le Zob en enfonçant sa langue dans ma bouche. Clémentine nous rejoint.

Serrés tous les trois, trop heureux d'êtres à nouveau ensemble, nous nous faisons plein de bises. Estelle me tord la queue dans tous les sens. Comme je bande dur, c'est presque douloureux. Elle est déjà en tenue vélo. Nous nous changeons également. Estelle et Clémentine portent leurs jupettes lycra rouge, leurs T-shirts lycra blanc. Je porte mon short de lycra noir, mon T-shirt lycra rouge. Nos baskets. Nous dévalons les escaliers. Dans le petit sac à dos, pommes, barres de céréales. Je tire le vélo d'Estelle de son Kangoo. Nous sortons les nôtres du garage.

C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Il n'y a pas trop de monde pour un samedi après-midi. Il faut préciser que la chaleur est accablante sous le soleil. Nous pédalons contre un léger vent d'Ouest. Un vent annonciateur d'un prochain changement de climat. Les filles reviennent sur les épreuves des derniers partiels qui les attendent la semaine prochaine. Nous pouvons rouler côte à côte car il y a peu de cyclistes. Il est 15 h30 quand nous arrivons au port de plaisance.

Vingt cinq kilomètres sous un vrai cagnard. C'est éprouvant. L'ombre des platanes sur les quais va nous soulager. Pendant que je fixe le cadenas à nos machines derrière la capitainerie du port, Estelle et Clémentine retirent leurs culottes. Elles les fourrent dans la pochette avant du sac à dos que je porte. Nous flânons un peu pour assister aux manœuvres de quelques beaux bateaux. Les joueurs de pétanque sont moins nombreux cet après-midi. << Il y a ton voyeur là-bas avec sa casquette, son bermuda et ses tongs assortis ! >> lance Estelle.

En effet le joueur de boules est bien présent. Il ne prête pas la moindre attention à ce qui se passe. Trop occupé à pointer, à tirer. Nous traversons la route pour nous rendre à la supérette. Peu de clients. Nous bavardons un peu avec la gérante. La dame nous rappelle les festivités de demain. Arrivée de la marche populaire sur le port, concours de tirs à la carabine par quelques champions locaux, animation pour les plus jeunes. Nous choisissons nos parfums de crèmes glacées Ben & Jerry's préférés. Nous voilà assis sous l'ombre des platanes.

Ce même banc où Clémentine peut s'amuser un peu tout en dégustant vanille pécan. Armés des petites cuillères à moka laitonnées toujours dans le sac, nous savourons nos crèmes glacées. Le joueur de boules nous a enfin repéré. Il n'est pourtant qu'à une centaine de mètres. Ils sont six joueurs seulement aujourd'hui. À chaque fois que le type lance un coup d'œil par ici, Clémentine écarte ses cuisses. Même s'il a repéré ce manège depuis quelques années, ce type n'a jamais partagé son plaisir avec un autre pétanqueur. Il garde le secret au fond de lui.

Nous mettons au point une stratégie car Clémentine aimerait beaucoup en savoir davantage. Faire sa connaissance. << Voir ce qu'il a dans le slip ! >> dit elle en riant. Estelle propose de revenir un après-midi de la dernière semaine de juin. Il n'y aura cours que les trois premiers matins. Clémentine trouve la suggestion parfaite. << Tu te l'entraînes dans un coin et tu le suces ! >> rajoute Estelle. En posant le pied sur le banc, présentant ainsi son intimité au joueur de boules, elle répond : << S'il aime ça ! Pas sûr ! >>. Nous en rigolons comme des bossus.

Nous jetons les pots vides dans une des poubelles. Avec cette chaleur presque caniculaire, peu de promeneurs sur les quais. Les filles doivent pisser. Nous connaissons chaque recoin de cet endroit que nous adorons. C'est entre deux camionnettes de la municipalité qu'Estelle pisse. Nous faisons le guet. Deux employés municipaux délimitent à la craie les emplacements des tréteaux qu'ils s'apprêtent à installer. Ils sont rejoints par une autre équipe. Estelle a juste le temps de s'essuyer rapidement. << Ouf, je l'ai échappé moche ! >> lance t-elle. Rires.

Clémentine aimerait beaucoup faire son pipi en s'offrant une petite exhibe. Nous avons beau regarder partout autour de nous. Personne. Il est rare que les quais soient aussi déserts. Je propose d'aller nous installer à une des tables de la terrasse du bar restaurant. Sous les larges parasols. Il n'y a que quelques clients. << Bonne idée. Leurs toilettes sont sympas ! >> lance Clémentine qui nous entraîne par les bras. Il y a deux couples assis à une table. Deux cyclistes en tenues à une autre. Un jeune couple. Nous voilà confortablement installés. Des fauteuils.

La jeune serveuse vient prendre notre commande. Je demande : << Si on voulait manger ce soir, il vous reste des tables ? >>. La jeune fille répond : << Oh oui, avec ces chaleurs ça ne se bouscule pas. Je vous en réserve une ? >>. Nous proposons d'y réfléchir. Nous sommes équipés. Des lampes frontales dans le petit sac à dos posé sur la quatrième chaise fauteuil. Il est d'ailleurs judicieusement placé car il fait écran. Seul un des deux cyclistes a une vue parfaite sur l'entre jambes de Clémentine. Nous portons tous les trois nos lunettes de soleil.

La jeune serveuse revient avec nos jus de fruits, les glaçons. << OK pour une table. Pour dix neuf heures, c'est bon ? >> lance Clémentine. << OK ! >> répond la jeune fille qui nous tend la carte des menus. Tout en lisant, Clémentine murmure ce qu'elle fait de ses jambes sous la table. Grâce aux verres fumés de nos Ray-Ban nous pouvons loucher tranquillement vers le cycliste voyeur. Tout en discutant avec son collègue qui nous tourne le dos, il mâte à s'en déboîter les globes oculaires. Aucun des autres clients ne se doute un seul instant du "jeux".

Estelle qui fait semblant de consulter son téléphone filme discrètement le mec. Il doit avoir la quarantaine. Mince, une fine barbe courte et blanche sur sa peau bronzée, il ne cesse de lorgner. Une main sous la table, en se touchant, Clémentine commente en murmurant : << Je dois méchamment pisser ! >>. Estelle chuchote : << Fais-lui le test des chiottes ! >>. Clémentine se lève. Il y a des toilettes à l'intérieur. Des toilettes à l'extérieur, au fond de la cour et des pergolas. << J'allume le téléphone. Je filme ! >> dit Clémentine avant de nous laisser.

Normalement, "allumé" par le "spectacle", n'importe quel quidam un peu entreprenant se lève pour aller aux toilettes. Pas celui-ci. Il reste dans une conversation animée avec son pote. Nous regardons l'écran du téléphone d'Estelle. On y voit Clémentine faire de grands gestes, tournant en rond dans les toilettes hommes. Nous interrogeant : << Et alors, il fait quoi ? >> demande t-elle. Estelle approche sa bouche pour répondre : << Il ne fait rien, il discute. Tu peux pisser ! >>. Nous entendons Clémentine s'écrier : << Le con ! >>. Nous rions aux éclats.

Clémentine revient. Elle s'assoit. Le jeune couple est parti. Il reste les deux autres à la table la plus éloignée. Les deux cyclistes toujours aussi passionnés par une conversation discrète qui nous échappe. Le mec recommence à mâter. << Je pisse ! >> murmure Clémentine. << Tu déconnes ! >> chuchote Estelle. Je regarde discrètement. Il y a de la pisse qui s'écoule vers le mur. Dans la pente. Les expressions du mec méritent d'êtres filmées. Ce que fait secrètement Estelle. << J'en ai gardé un peu pour lui faire cadeau ! >> rajoute Clémentine.

Pour donner le change lorsque la jeune serveuse vient fumer sa cigarette, Estelle lui fait signe. << J'ai renversé ma limonade. Je peux en avoir une autre s'il vous plaît ? >> demande t-elle en agitant son verre vide et en montrant la coulée sous la table. Ainsi, avec leurs ruses habituelles, mes deux anges n'éveillent aucun soupçon. Clémentine se lève une nouvelle fois pour se diriger vers les toilettes. Va t-il enfin comprendre le bougre ? Et bien non. Pas davantage qu'à la première visite il ne daigne se lever. Il a pourtant vu cette salope pisser sous la table !

Il faut se résoudre à accepter certains mystères qui resteront inexplicables. Les deux hommes se lèvent en même temps pour quitter la terrasse. Leurs chaussures de cyclistes les obligeant à ces curieuses démarches en "danseuses". Leurs vélos sont contre le cabanon d'un stand prévu pour demain. Clémentine revient. << C'est quand même incroyable ça ! On se donne de la peine. On veut montrer sa chatte. Et puis le mec se barre ! >> lance t-elle. Nous en rigolons comme des bossus. Nous traînons à table à siroter nos délicats seconds jus de fruits.

Nous flânons sur les quais avant de monter la colline jusqu'au cimetière médiéval. Personne. Avec ces chaleurs c'est bien compréhensible. << Les gens préfèrent la climatisation des hypermarchés ! >> lance Estelle. Dans le cimetière, j'ai la bite à l'air. Nous nous masturbons tous les trois en revenant sur les aventures déjà vécues en ces lieux. Il est dix huit heures trente. La faim commence à se faire sentir. Nous redescendons. Il y a davantage de monde à présent. Heureusement que nous avons réservé notre table. Mais plus de joueurs de pétanque.

Les employés communaux ont installé les cabanons, les tréteaux. << C'est comme pour le marché de Noël ! >> dit Estelle qui palpe ma bosse peu discrète. << C'est dur pour deux salopes de rester frustrées aussi longtemps ! >> rajoute t-elle. Nous en rions de bon cœur. Il est dix neuf heures quand nous sommes attablés sur la terrasse. Sous les pergolas cette fois. Pas de petites exhibes pour Clémentine car il y a de plus en plus de monde. Un repas très simple fait de crudités, de grillades de poissons. Nous traînons longuement après les coupes glacées.

Nous adorons rentrer de nuit. Surtout qu'il n'y a pas de lune ce soir. Malgré tout une seule lampe fixée au guidon suffit. Nous croisons d'ailleurs d'autres cyclistes noctambules. Il est 23 h30 quand nous revenons à la maison. Avant la douche je veux absolument lécher les minous de mes deux anges. En riant, en gloussant de plaisir, elles se font bouffer la chatte. C'est mon festin préféré. Du jus de fille baignant dans des miasmes créés par la transpiration, par les sécrétions de l'effort. Sous une chaleur accablante. Orgasmes d'avant douche avant le dodo.

Bonne nuit à toutes les coquines qui adorent se faire nettoyer les intimités par une langue et une bouche gourmande...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
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Un dimanche à passer du bon temps

Hier matin, dimanche, il est aux environs de neuf heures. Après tant d'émotions, d'aventures et de plaisirs, une grasse matinée s'impose. Estelle saisit ma tumescence tout en collant ses lèvres juste sous mon oreille. Ces deux contacts me tirent de mon sommeil. En gémissant Clémentine se serre elle aussi tout contre moi. Je suis entre mes deux anges. Nous nous étirons tous les trois. Je glisse mes mains dans les culottes. J'aime fouiller dans les touffes. Passer les doigts dans les fentes. Entre les lèvres qui se déploient comme des pétales de tulipes.

Estelle se lève d'un bond pour courir vers la porte. Clémentine prend le relai en saisissant mon érection naturelle. << C'était bon au lit avant de dormir ! >> murmure t-elle. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. En slips, T-shirts de nuit, morts de faim, nous dévalons les escaliers. Estelle, entrain de presser les oranges dans l'odeur du café. Je pose mes mains sur sa taille. C'est moi qui pose mes lèvres dans sa nuque. << Mmhh, mon lécheur du soir ! >> dit elle. Je fais de même à Clémentine qui pèle les kiwis en répétant : << C'est tellement bon ! >>

La brioche est un délice. Le pudding qui fond dans la bouche en même temps que le sucre craquant qui la recouvre. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos folies d'avant sommeil. Au lit, avant de dormir. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de toutes les folies à venir. << En Écosse je vais donner dans la surenchère ! >> lance Estelle venant s'assoir la première sur mes genoux. << Et moi je vais donner dans le constant challenge sexuel ! >> rajoute Clémentine qui fait de même. Nous traînons longuement à table.

Leurs bras autour de mon cou, de ma taille, les filles envisagent la semaine qui les attend. Dès mardi il faudra soutenir leurs thèses. Le jury parcourant les pages du livres écrit pour la circonstance. Il faudra être rigoureuse. Mais toutes les deux sont parfaitement "affutées", prêtes à ce nouveau défi. Les résultats tomberont vers le 10 juillet. Alors que nous serons quelque part en Écosse à passer du bon temps. La vaisselle. Nous remontons nous laver les dents. Nous enfilons immédiatement les tenues vélos. Le lycra étant un fin tissu tellement léger, agréable.

Faire le lit est un autre prétexte à la déconne. C'est dans l'euphorie que mes deux anges m'entraînent. Dans une farandole folle nous dévalons les escaliers. Le thermomètre extérieur indique 25° alors qu'il est à peine 10 h. Aujourd'hui, il y a quelques nuages d'altitude. Le soleil y joue à cache cache. Les filles me tiennent par la main pour descendre jusqu'à la rivière. Nous la longeons sur un bon kilomètre. L'étroit sentier ne permet pas de marcher côte à côte. Estelle est devant, se retourne parfois pour me faire une bise, palper ma bosse.

Comme elles sont toutes les deux en jupettes, je passe mes mains dessous pour caresser le doux coton blanc de leurs culottes. Estelle me sort le Zob. Leurs lèvres collées sur mes joues, elles se font tripoter tout en me palpant. C'est exquis de s'offrir ces douceurs au bord des eaux tumultueuses et bruyantes en cet endroit. Nous revenons sur nos pas. Estelle fixe la nappe en papier sur la table métallique du jardin. Clémentine revient avec les assiettes, les couverts, les verres. J'allume les grosses bougies à la citronnelle. À l'ombre des deux vieux saules.

Avec cette météo il est tellement agréable de manger au bord du bassin. Il y a un couple de canards qui semble avoir coloniser le plan d'eau. Clémentine fait l'assaisonnement d'une salade de concombre. Estelle fait une belle mayonnaise. Elle ouvre une grande boîte de thon pour l'y rajouter. J'ouvre trois grands sachets de pommes de terre chips cuites au four que j'étale sur un grand plat. On va faire simple et avec cette chaleur préférer un repas froid. C'est rapide. Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme de l'après-midi. Bicyclettes.

Nous ne traînons pas. Comme si chaque seconde comptait. La vaisselle. Nous nous lavons les dents en faisant les pitres devant le miroir de la salle de bain. Nous redescendons à toute vitesse en poussant chacun un cri qui doit être original. << Sinon c'est un gage ! >> précise Estelle qui n'arrête pas de me tripoter. Mon short en lycra noir déformé par la bosse que forment ma bite et mes couilles. << J'aime ce contact ! >> lance t-elle avant d'enfoncer sa langue dans ma bouche au bas des escaliers. Clémentine qui attend son tour, ses bras autour de ma taille.

Dans le petit sac à dos, pommes, barres de céréales. Nous courons pour traverser le jardin. Les filles tiennent les bouteilles d'eau que nous fixons sur les cadres de nos vélos. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Nous pédalons contre un léger vent d'Ouest. Il n'y a pas trop de monde. La chaleur est accablante. La température est de 32°. Nous roulons le plus souvent côte à côte. Estelle, lâche son guidon, passe rapidement sa main sur la mienne. Clémentine fait pareille.

Il est à peine 14 h15 quand nous arrivons au port de plaisance. L'endroit grouille de monde. Une fois encore l'animation organisée par la municipalité du bourg connait un franc succès. Le manège à chevaux, rétro, avec sa musique ancienne. Les nombreux stands proposant grillades, sucreries, barbes à papas, glaces. Pendant que je fixe les cadenas sur nos vélos, Estelle et Clémentine retirent leurs culottes pour les fourrer dans la pochette avant du petit sac à dos que je trimballe. Il y a les joueurs de boules encouragés par des fervents supporters.

Nous flânons entre les stands. << C'est comme un marché de Noël mais en été et sous la canicule ! >> lance Estelle dont je dois retenir le poignet. Car elle a encore tendance à se montrer fort peu discrète. Sa main cherchant à palper ma bosse. Nous nous attardons aux deux stands de tirs à la carabine. C'est sonore, spectaculaire et il y a foule derrière les balises de protections. Un speaker commente le concours en présentant les champions locaux, tous membres de plusieurs clubs de la région. Il y a quelques tireurs d'élites. C'est assez remarquable.

Moi-même, ayant hérité d'une collection de carabines de mon père, je connais bien les armes. Même si je ne pratique plus depuis longtemps, c'est toujours un plaisir d'assister à ces championnats. Quelques tireurs ont d'ailleurs de splendides carabines aux crosses incrustées d'abalone et de nacre. Un écran géant permet de les visualiser à la perfection. La promiscuité se fait toutefois rapidement pénible. Nous quittons les quais à l'arrivée de premiers participants de la marche populaire. Ils redescendent de la colline. Trois circuits. 25 km, 15 km et 5 km.

Nous traversons la route pour aller dans la supérette. Malgré l'affluence assez dingue, nous décidons de rester quand même. Notre stratégie habituelle. Estelle se met dans une des deux files aux caisses. Clémentine et moi allons chercher les pots de crèmes glacées. Il y a bien trop de clients pour s'offrir une petite exhibe. Car en jupette, sans culotte, la tentation est forte pour Clémentine. << Regarde ! >> me chuchote t-elle. Elle a une main entre ses cuisses. C'est discret. Il n'y a que moi pour m'en rendre compte. Elle le fait plusieurs fois, juste une seconde.

Tout en chuchotant : << Put-hein comme c'est bon ! >>. Elle récidive dans l'allée qui mène aux armoires congélateurs. Miracle. Il reste encore notre marque préférée. Ben & Jerry's. Mais seulement le parfum vanille pécan. Nous rejoignons Estelle juste à temps car elle se retrouve devant la jeune caissière les mains vides. Alors que d'autres clients attendent leurs tours. Nous payons. Assis sur le muret qui surplombe les quais, plongeant nos petites cuillères à moka dans les pots de 500ml, nous savourons nos délices avec les pieds dans le vide.

Les filles commentent les accoutrements de certains estivants. Nous rions de bon cœur sans vraiment nous moquer. Nous adorons mettre une cuillerée de glace sur la langue avant de nous embrasser. De la faire fondre ainsi. Je suis entre mes deux anges. Une fois avec Estelle. Une fois avec Clémentine. Ce qui n'échappe évidement pas aux nombreux promeneurs qui regardent en l'air. Certains visages sont souriants. Certains visages interrogateurs. Certains visages sont interloqués. D'autres encore semblent consternés sinon choqués. Ce qui nous amuse.

L'envie de pisser devient prégnante. Les filles nous entraînent vers les bâtiments des sanitaires. Inutile d'espérer y faire nos besoins. Il y a une file devant la porte des toilettes publiques. Celle donnant aux toilettes des plaisanciers étant fermée à double tour. Il faut se résoudre à aller pisser sur l'habituel chemin qui longe le canal. Seulement voilà, il y a là également un concours de pêche. C'est noir de monde. << Put-hein je vais me pisser dessus ! >> lance Estelle. << Moi aussi ! >> s'écrie Clémentine. Je dois moi aussi pisser. C'est presque douloureux.

Pas le choix. Il faut remonter jusqu'au parking de la supérette. Seul endroit où c'est possible. On peut nous voir depuis la descente de la colline dont les flancs sont noirs de monde. Les participants de la marche populaire. C'est là, entre deux voitures qu'Estelle se soulage pendant que nous faisons le guet. C'est au tour de Clémentine. Toutes les deux accroupies restent invisibles depuis la colline. Pour moi, ce sera plus facile. Nous contournons la supérette pour aller au quai de livraison derrière le bâtiment. Mais c'est très exposé malgré tout.

Le truc est simple. Estelle sur ma gauche, me tient la bite pour en diriger les jets contre le mur. Clémentine sur ma droite, son bras autour de ma taille, fait écran. Je peux pisser royalement en me faisant secouer les dernières gouttes dans une véritable extase de soulagement. Nous prenons un des trois sentiers qui montent la colline. Il y a autant de gens que sur le chemin principal. Du sommet, la vue sur la région est magnifique. Mais nous remarquons surtout cet amas de nuages menaçants au-dessus de l'horizon. << Là, on est mal ! >> dit Estelle.

En effet, un probable orage s'annonce. Nous dévalons le sentier à toute allure. << C'est encore jouable ! >> s'exclame Clémentine quand nous revenons aux bicyclettes. Les filles remettent leurs culottes. Tant pis pour les gens à proximité qui n'en croient pas leurs yeux. De toute manière c'est tellement rapide qu'il est impossible de voir quoi que ce soit. C'est parti pour une course contre la montre. Il y a vingt cinq kilomètres qui nous attendent. Les yeux fixés sur les rétroviseurs de nos vélo, nous voyons s'approcher la menace. Bien plus rapide que nous.

Cette fois nous n'avons pas de K-ways dans le petit sac à dos. Il reste cinq bornes. Tout s'obscurcit autour de nous. Le vent est tombé. Le silence annonciateur de la catastrophe imminente. Un éclair illumine tout. Suivit d'un soudain coup de tonnerre effrayant. Nous accélérons encore. Les premières gouttes. Ce sont des trombes d'eau qui s'abattent sur nous. La fraîcheur est soudain désagréable en étant complètement mouillé. C'est trempés comme des souches, frigorifiés, que nous arrivons enfin. La portion du chemin macule nos vélos de boue.

Nous regardons par la fenêtre de la salle de bain. C'est un véritable déluge qui s'abat sur la campagne. Estelle prend sa douche la première. Elle devra nous laisser pour 22 h. Il n'est que dix huit heures quarante cinq. << Je vais préparer les spaghettis ! >> lance t-elle alors que nous allons sous la douche à notre tour. Nous rejoignons Estelle dans la cuisine. Dehors l'orage fait rage. Clémentine fait l'assaisonnement d'une salade de carottes. Estelle égoutte les spaghettis. Je fais rissoler trois beaux filets de flétan. Avec des champignons noirs réhydratés.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur cette aventure épique. Il est rare que nous nous fassions surprendre ainsi. La fatigue commence d'ailleurs à se faire sentir. Je suggère un bon léchage de minous au salon, après la vaisselle. << Non, dans la véranda ! >> propose Estelle. Nues comme au premier jour, Estelle et Clémentine m'offrent à déguster leurs minous. Je les pénètre un peu, chacune à son tour. L'orgasme tellurique d'Estelle la laisse secouée. L'orgasme pisseux de Clémentine me laisse le visage trempé. Je me fais sucer un peu.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment conclure leurs journées dans un feu d'arti-fesses extatique et générateur de plaisirs divins...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 39 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2286 -



Il faut y retourner dès ce matin

Il est presque six heures hier matin, lundi. C'est la cantate maçonnique de Mozart qui nous tire du sommeil. Clémentine, en gémissant, vient se lover contre moi en murmurant : << Je reste au lit, c'est trop dur ! >>. Quelques bisous, quelques papouilles. Tels des robots, nous nous précipitons aux toilettes. C'est vrai que c'est dur aujourd'hui encore. << Ce sont nos folies du soir qui nous épuisent ! >> dit Clémentine alors que nous revêtons nos tenues de jogging dans la salle de bain. Morts de faim nous dévalons les escaliers jusque dans la cuisine.

Pendant que Clémentine fait le café, je place le reste de la brioche dans le four à micros ondes. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. La quantité nécessaire de vitamines C pour la journée. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur les moments intenses de notre week-end. << Ils le sont tous ! >> précise Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en envisageant déjà notre virée à bicyclette en fin d'après-midi. Il est 6 h25. Nous sortons vite. La température extérieure est de 22°. Le sol est encore humide des formidables orages de la soirée.

Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour un running d'une heure. De quoi se réveiller totalement dans une belle osmose avec l'environnement de cette journée d'été radieuse qui s'annonce. La douche. Je redescends le premier pour sortir l'auto du garage. Presque 7 h45. Clémentine vient me rejoindre dans sa robe d'été fuchsia cintrée à la taille. Ses sandalettes assorties et à légers talons. << Tiens-moi les pouces ! >> dit elle en s'accrochant un court instant à mon cou. Je la rassure avec un bisou : << Tout se passera très bien tu verras ! >>

Je la regarde s'en aller. Un dernier coucou. Comme chaque matin au départ de Clémentine j'aime à faire le tour de la propriété. Les orages successifs de hier soir ont duré plus de trois quart d'heure. Avec les grosses chaleurs le sol a presque entièrement séché. Par contre les branches cassées jonchant le jardin sont comme autant de vestiges de la fureur des éléments. L'entreprise paysagiste doit intervenir mercredi. Elle aura fort à faire. C'est sur constat que je rentre faire notre vaisselle, notre lit. L'atelier. Me voilà installé devant mon chevalet.

Je prépare les couleurs sur la palette en chantonnant. La peinture de mon paysage "aux deux cavalières" m'absorbe rapidement. Je peins dans un enthousiasme délirant qui me fait pousser des cris surréalistes. Les heures deviennent des abstractions pour m'emmener aux environs de midi. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Je réchauffe le reste spaghettis, je concocte une sauce au Roquefort. L'assaisonnement d'une laitue dont je lave les feuilles également pour le repas de ce soir. Ce soir, j'envisage une tarte aux champignons. Une belle surprise.

Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission André Bercoff revient sur les escroqueries du fond Marianne. Ces procédés scandaleux et proprement mafieux appliqués de plus en plus souvent aux yeux de tout le monde. Circulez, il n'y a rien à voir puisque le mensonge est devenu un dogme d'État. Les ministres incriminés ne démissionnent même plus, affichent leurs mépris et évoquent même la possibilité de changer la constitution pour permettre à leur mentor d'exercer un troisième mandat. "Pour le bien de la France".

Je prépare mentalement les ingrédients nécessaires à la confection du délice de la soirée. J'étale la pâte feuilletée dans un grand plat à tarte rond. Dans le wok je fais cuire l'ail, l'oignon et les champignons de Paris lavés et coupés en rondelles. Persil, ciboulette, sel, quelques épices. Je mélange de l'œuf, du fromage blanc, de la moutarde à l'ancienne et du lait de soja pour le flan. Je verse le contenu du wok sur la pâte pour bien étaler le tout. Je verse le flan. Je recouvre d'une copieuse couche de gruyère de brebis. Au four électrique pour mijoter à 160°.

La vaisselle. Je monte me laver les dents. Je dévale les escaliers pour récupérer les assiettes, les couverts, les verres et le rouleau de nappes en papier. Je prépare la table métallique dans le jardin. Ce soir ce sera tellement sympathique de manger au bord du bassin. Le ciel est d'un bleu d'azur. Quelques filaments nuageux et un soleil majestueux. La température est de 32°. J'aime flâner jusqu'à la rivière. Les eaux ont considérablement monté. Avec la quantité de pluie tombée hier, le niveau atteint là son maximum. C'est d'ailleurs assez impressionnant.

Il est 14 h quand je suis confortablement installé devant mon chevalet. Je peins dans le même enthousiasme que ce matin. Sans la moindre perception du temps qui passe. Il est 16 h30 quand Clémentine revient. Sautillant, aussi enthousiasmée que moi elle s'écrie : << Tout s'est super bien passé. Demain je commence l'exposé de ma thèse la première. J'aurai exactement trente minutes pour la soutenir ! >>. J'écoute ravi. Les choses se déroulent donc au mieux. << Viens, on s'arrache ! >> lance t-elle. Je nettoie la palette, les pinceaux. J'enlève la blouse.

Au-dessus du petit lavabo de l'atelier, Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets. Nous remontons à toute vitesse pour nous changer. Nos tenues vélos. Ces escapades de fin d'après-midi agissent sur la psyché de Clémentine comme une véritable catharsis. Lui permettant de décompresser complètement. Nous dévalons les escaliers. Elle en jupette et T-shirt lycra. Moi en short et T-shirt lycra. Nos baskets. Dans le petit sac à dos, deux pommes, des barres de céréales. Nous traversons le jardin en courant pour sortir les bicyclettes du garage.

C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière dont les eaux sont revenues à la normale. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Nous prenons la pente, en direction du bourg à trois kilomètres. Pas un souffle de vent. Une chaleur accablante. Il n'y a pas un seul cycliste. Six kilomètres jusqu'à la chapelle. Le chemin qui s'engage dans les prés où broutent des vaches. Cinq cent mètres jusqu'à la rivière aux eaux tumultueuses. Nous retrouvons avec plaisir notre petit coin bucolique. À l'ombre des grands chênes séculaires.

Clémentine retire sa culotte. Tire la minuscule paire de jumelles du sac qu'elle vide de ses victuailles. Assise en tailleur elle me raconte sa journée. Une fois encore, avec Estelle, elles ont pris le repas de midi dans le petit salon de thé habituel. << Je te ferai découvrir, tu verras, c'est un endroit charmant ! >> précise t-elle en croquant dans sa pomme. << Tu me touches un peu ! >> rajoute t-elle en changeant de position pour m'offrir sa chatte. J'avance mon bras pour poser ma main sur son sexe. J'aime faire glisser mes doigts entre les lèvres de sa vulve.

Saisir son clitoris géant entre le pouce et l'index. Sentir le spasme qui secoue tout son corps lorsque je le fais. Elle regarde partout autour de nous en murmurant : << J'aimerais bien m'offrir une petite exhibe. J'ai réussi à en réaliser une chaque soir de la semaine dernière ! >>. Nous en rions de bon cœur. Avec une attention toute particulière Clémentine scrute les environs immédiats avec la paire de jumelles. Un grossissement de huit fois permet de voir les détails avec précisions. Elle reste silencieuse à observer à l'entour. Mon index qui la fouille.

<< Là, ! Quelqu'un ! >> s'écrie t-elle soudain en pointant son doigt vers le sentier entre la rivière et la clôture. Une fois encore c'est un quidam en tenue sport sur son VTT. Tout l'accoutrement malgré la chaleur presque caniculaire. Il avance doucement. Il porte un casque jaune fluorescent. Un maillot bleu numéroté 6. Un short noir. Avec la distance impossible de donner un âge à cet inconnu. Il pédale doucement en regardant soigneusement les eaux de la rivière. Il se dirige vers le dos d'âne du pont en pierre. Va t-il le traverser ?

Clémentine, se redresse, accroupie, les jumelles devant les yeux, elle mâte en commentant ce qui se passe. << S'il prend le sentier à gauche, c'est super. S'il traverse le pont on reste planqué là ! >> dit elle. Je regarde ce que fait le cycliste. << Génial, il prend le sentier ! >> s'écrie Clémentine qui me fait un bisou avant de sauter du rocher. << Au moindre souci, tu rappliques ! >> me lance t-elle en courant presque. Le type a mis pieds à terre pour se pencher au-dessus de la rivière. Il n'a pas encore vu la jeune fille qui marche de l'autre côté.

Avec la paire de jumelles j'observe à mon tour. Autant les agissements de la fille que j'aime et qui va encore m'offrir de merveilleux instants que le "sportif" là-bas. En ces endroits la rivière est large d'une dizaine de mètres mais totalement infranchissable. La situation idéale pour Clémentine qui va pouvoir pratiquer son "show" dans la plus complète sérénité. Ça y est, notre homme vient de l'apercevoir. Elle imite à la perfection la jeune fille cherchant un coin pour faire pipi. S'accroupissant une première fois une seconde. Se redressant pour aller plus loin.

Lorsqu'elle avance ainsi, à pas lents, les bras croisés, elle est absolument craquante. Je sors mon Zob dur comme le bois. Je tiens les jumelles de la main gauche, je me branle doucement de la main droite. Notre cycliste marche lentement en poussant son VTT. Ce ne sont plus les eaux tourmentées de la rivière qui accaparent son attention mais la sublime jeune fille en jupette noire, en T-shirt rouge qui semble chercher quelque chose dans les fourrés. Il pose sa machine contre le tronc d'un des acacias. À l'ombre. Avec son T-shirt bleu, il est peu visible.

Je l'observe. Il se touche en restant dissimulé. Clémentine a bien évidemment tout repéré. Ce n'est pas la première fois qu'elle exerce son Art ici. Elle connait bien les lieux. C'est d'ailleurs entre les deux mêmes groupes de fougères qu'elle s'accroupit. Fière, le buste droit, les cuisses largement écartées, la tête penchée pour voir ce qu'elle fait. Comme toujours dans ces situations elle porte ses larges lunettes de soleil aux verres fumés. Des lunettes qui ne lui permettent pas seulement de loucher où elle veut mais qui préservent également son anonymat.

Je la vois de trois quart. Pour retarder la crampe ou l'ankylose, elle prend appui de sa main gauche contre le tronc de l'arbre juste à côté. La voilà prête à affronter plusieurs minutes de "jeux". Là-bas, le type avance doucement en restant derrière les fourrés. Il mâte. Il prépare probablement son apparition. Il tient son sexe dans la main droite. Une belle bite. C'est lorsqu'il se cambre sur ses genoux fléchis que je le vois se masturber. Quelques secondes s'écoulent. Clémentine lâche un premier jet d'une puissance extraordinaire. Comme à son habitude.

Un second, tout aussi impressionnant, qui vient se briser dans l'eau. Un troisième, prodigieux. Surtout qu'elle se positionne pour les projeter le plus loin possible devant elle. C'est au quatrième que notre voyeur fait irruption. Avec le tumulte des eaux, il est impossible de l'entendre crier pour couvrir le bruit. Clémentine lève la tête pour fixer le quidam. Il a son short et son slip à mi cuisses. Il se masturbe, cesse, agite sa queue, recommence. C'est intéressant de voir l'effet que produit une belle pisseuse sur un individu qui sait profiter de la merveilleuse aubaine.

Clémentine, qui doit pisser depuis un long moment, se vide par jets continus. Parfaitement maîtrisés. Elle arrive probablement à la fin de ses "réserves" car chacun d'entre eux est moins violent. Les derniers se rapprochent inexorablement pour tomber dans l'herbe entre ses pieds. Une bonne minute où elle n'a cessé de fixer le masturbateur frénétique qui lui fait signe de le rejoindre. Il se montre de l'index, puis le dirige vers la fille. L'invitation est claire. Clémentine se redresse. Cambrée sur ses genoux fléchis, pieds écartés, elle se torche longuement.

Il y a un couple à bicyclettes qui se pointe. Superbe opportunité qui permet à Clémentine de s'en aller très vite. Le type, qui s'est évidemment fait surprendre vient de sauter dans les fougères pour se planquer. Clémentine vient me rejoindre. << On se casse, vite ! >> lance t-elle. Nous sautons sur nos vélos pour pédaler à toute vitesse en direction de la chapelle. Il est vingt heures trente quand nous savourons cette délicieuse tarte aux champignons accompagnée d'une laitue délicatement assaisonnée. Nous mangeons de bon appétit en riant beaucoup.

Clémentine revient sur sa splendide exhibe. Me confie les émotions, les sensations et les ressentis. Même si j'ai assisté d'innombrables fois à ses prestations exhibitionnistes, chacune d'entre elles est comme une grande première. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine fait mille projets pour notre prochain séjour en Écosse. << Je vais demander à Estelle de filmer chacune de mes exhibes, après j'arrête ! >> lance t-elle très sérieuse. Elle éclate de rire avant de rajouter : << Jusqu'aux prochaines ! >>

Bonne fin de soirée à toutes les coquines exhibitionnistes bien allumées par une exhibe de qualité qui vont se faire sauter sous la couette...

Julien



Classe

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Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Classe - 40 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2287 -



Nos récréatives fin d'après-midi à vélo

Il est presque six heures, hier matin, mardi. C'est le concerto pour violon de Félix Mendelsshon qui nous arrache de nos profonds sommeils. Avec une certaine cruauté malgré la douceur de l'œuvre. << Que fais-tu quand Félix Mendelsshon ? >> murmure Clémentine à mon oreille en s'étirant. Je ne sais quoi répondre encore à moitié endormi. << Tu lui ouvres ! >> rajoute t-elle en se couchant sur moi de tout son long. De tout son poids. Rires. Cette espièglerie un mardi matin, m'enchante autant qu'elle m'étonne. Quelques bisous et quelques papouilles.

Nous nous précipitons aux toilettes. << J'ai mes "petits machins" ! >> lance soudain Clémentine que je laisse toute seule pour aller dans la salle de bain. Elle vient me rejoindre en disant : << Même pas mal ! Pourvu que ça dure ! >>. Nous revêtons nos shorts de lycra noir, nos T-shirts de lycra rouge. Chaussés de nos baskets nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café. Pendant que les deux croissants aux amandes retrouvent leur moelleux dans le four à micros ondes, je presse les oranges, je pèle les kiwis. Le grille pain éjecte ses tranches.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos escapades à bicyclettes devenues quotidiennes. Avec les shows exhibes de Clémentine qui agissent comme une thérapie durant toute cette période de partiels. Nous mangeons de bon appétit en évoquant l'Écosse. Je comprends maintenant la douce euphorie de Clémentine dès le réveil. Elle a organisé notre séjour, la location des vans, la croisière de dix jours du Nord de l'Irlande aux Shetlands. << Je livre tous mes secrets vendredi après-midi car il me manque des infos ! >> précise t-elle.

Il est 6 h25. Nous sortons alors qu'il fait déjà 23°. Quelques mouvements d'échauffement. Notre running quotidien nous emmène à bonne vitesse, le long de la rivière. Le sol est encore légèrement humide des pluies de la nuit. Une heure d'un jogging des plus agréables et nous voilà sous la douche. Je redescends le premier pour préparer la voiture. Il est presque 7 h45. Clémentine vient me rejoindre dans une de ses robes d'été de fin coton carmin. De fines sandales brunes à légers talons. Un dernier bisou. Je la regarde s'en aller. Un dernier coucou.

Comme tous les matins, la promenade dans la propriété me fait découvrir quelques branchages arrachés aux arbres durant les orages. Nous n'avons pas entendu celui de cette nuit. Il a pourtant été assez violent à en juger par les séquelles qu'il laisse. L'entreprise paysagiste intervient demain matin. C'est parfait. Il y aura de quoi faire. Je rentre pour faire notre vaisselle, notre lit avant d'aller dans l'atelier. Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette en chantonnant. Je plonge dans la peinture de mon paysage "aux deux cavalières".

Je peins animé de cette passion teintée d'un peu de cette euphorie laissée par Clémentine. Sans voir passer les heures de cette douce matinée. Je sais qu'il n'est pas loin de midi car j'ai faim. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Je n'ai qu'à réchauffer le reste de la tarte aux champignons. Accompagnée d'une salade de carottes. Je fais revenir les morceaux de calamars décongelés depuis ce matin. Je les rajoute à la Béchamel avec de l'ail, de l'oignon et de ce délicieux gruyère de brebis finement râpé. Je remplis les quatre grosses bouchées à la reine.

J'égoutte les coquillettes que je verse autour des bouchées à la reine dans le plat carré en terre cuite. Bien calées, je recouvre le tout de fines tranches de Morbier. De la chapelure. Des graines de sésame grillé. Le tout au four électrique pour une cuisson lente à 160°. C'est toujours rassurant de savoir que le repas du soir est déjà fait. Je lave deux belles endives pour la salade qui accompagnera les Bouchées à la reine. Je sors dans le jardin pour mettre les assiettes, les couverts et les verres sur la nappe en papier calée avec les bougies citronnelles.

Je mange dans la cuisine avec appétit tout en écoutant Sud Radio. Dans son émission André Bercoff aborde le sujet des récentes agressions, viols et crimes. Des agressions de plus en plus fréquentes dans les villes et villages de France. La clémence et la mansuétude de certains magistrats selon les origines de l'agresseur, parfois de l'assassin. La présentation scélérate des évènements selon les tendances des médias qui les évoquent. Ce n'est pas seulement répugnant d'excuser les violeurs par leurs "différences civilisationnelles", mais c'est aussi criminel.

Je fais la vaisselle. Je monte me laver les dents. Pressé d'aller me dégourdir les jambes, je redescends à toute vitesse. Le thermomètre extérieur indique allégrement 34°. Il n'y a pas le moindre souffle de vent. Par endroit le ciel est voilé mais lumineux. Il règne une certaine humidité car l'hygromètre indique 70 % d'humidité relative. Je vais jusqu'à la rivière. J'y retrouve monsieur Bertrand entrain d'allumer les branches mortes jetées au sol dans son jardin. Notre voisin retraité est toujours occupé. Nous bavardons un peu. Je parle de notre absence.

Durant les mois de juillet et aout, Louis jette toujours un coup d'œil et fait sa tournée régulière. Il exerce une surveillance avec une certaine jubilation. C'est rassurant. Même si notre propriété est équipée d'une domotique de pointe, la sécurité en est encore renforcée. << Avec tout ce qui se passe ! >> lance notre voisin en rajoutant : << Un bon coup de fusil dans le cul ! >>. Nous rions de bon cœur. Comme la plupart des gens de la campagne, monsieur Bertrand possède un bon fusil de chasse. << Pour dissuader les malfaisants ! >> dit-il encore en rigolant.

Je le laisse à sa combustion de branches pour remonter. Il est 14 h30 quand je suis confortablement installé devant mon chevalet. Je peins loin de toutes perceptions horaires. Il est 16 h30. Clémentine revient pour se précipiter vers moi. J'ai juste le temps de poser la palette, les pinceaux. << Ça s'est super bien passé. J'ai fait ma présentation de thèse. Une demi heure sans faillir. Les profs étaient enchantés de feuilleter mon livre pour suivre mes propos ! >> m'explique t-elle. Je nettoie la palette, les pinceaux en écoutant sa narration rassurante.

Nous montons rapidement à l'étage pour nous changer. Jupette lycra noir et T-shirt lycra rouge pour Clémentine. Short lycra noir et T-shirt lycra rouge pour moi. Pressés de filer nous dévalons les escaliers alors qu'Estelle arrive vêtue comme Clémentine. Elle me saute au cou. Dans le petit sac à dos que je porte, trois pommes, des barres de céréales. Chacun une bouteille d'eau à la main nous traversons le jardin en courant. Je sors le vélo d'Estelle de l'arrière de son Kangoo. 300 mètres jusqu'à la rivière, la passerelle. 500 mètres jusqu'à la piste cyclable.

Direction la chapelle. La route est légèrement en pente et nous ne croisons que deux dames à vélo sur les six kilomètres. Les cinq cent mètres du chemin qui mènent à notre coin stratégique. Il fait à la fois lourd et très humide. Ce qui rend chaque vêtement légèrement poisseux. Du moins cette sensation désagréable d'être ensuqué en permanence. Clémentine se plaint de légères contractions dans son bas ventre. C'est le premier jour de ses règles. Mais cette fois tout se passe plutôt bien. Assis en tailleur sur le rocher, nous croquons nos pommes.

Estelle scrute les environs avec la minuscule paire de jumelles. Personne. Les vaches paissent paisiblement dans le pré de l'autre côté de la rivière. Avec les pluies orageuses et diluviennes, les eaux sont hautes et fort tumultueuses. Elles charrient végétaux et branches cassées. Les filles évoquent leurs oraux de la matinée. Demain ce sera une conférence que chacune devra donner. Quinze minutes à développer un thème précis de leurs thèses. Estelle redoute. Clémentine se réjouis. J'écoute les stratégies qu'elles vont appliquer. Séduction et éloquence.

Aujourd'hui, il n'y a ni joggeur, ni cycliste à VTT pour parcourir le chemin de l'autre côté de la rivière. << Dommage, ce serait drôlement sympa une "victime potentielle" ! >> lance Clémentine en retirant sa culotte en même temps qu'Estelle. Clémentine revient sur l'organisation de nos vacances. Elle nous livrera le programme ce week-end. << Accrochez-vous, cet été c'est du sévère. On va bouger tout le temps ! >> révèle t-elle. Estelle, glisse sa main dans mon short en disant : << Pour le bateau j'aurai des médocs anti mal de mer ! >>

Nous rions de bon cœur. << Là-bas, une cavalière ! >> lance soudain Estelle qui me tient la queue. Clémentine regarde dans les jumelles. << C'est une fille. Comment elle fait pour porter ses fringues et sa bombe avec cette chaleur ? >> lance t-elle. Estelle lâche ma bite pour regarder dans les jumelles à son tour. << Tu n'as pas envie de faire ton pervers ? >> me demande t-elle. Là-bas la jeune cavalière s'est arrêtée. Son cheval fait connaissance avec quelques bovins derrière la clôture. << Viens ! >> me fait Estelle en m'entraînant par la main.

Nous sautons des rochers. << Si elle passe sur le chemin c'est parfait ! >> m'explique Estelle qui me tient le Zob. Clémentine observe longuement avec la paire de jumelles. Estelle et moi écoutons ses commentaires. << Voilà, elle se pointe par là ! >> lance Clémentine. Estelle me tire jusqu'au bord de la rivière. Elle me tient la queue. Je bande mou. << Tu pisses quand elle rapplique ! >> dit elle. << Elle se pointe ! >> précise Clémentine. En effet, contournant les bosquets, tournant à gauche du pont en pierre, elle s'engage dans le chemin.

Je me sens terriblement stupide. Jamais je ne ferais une chose pareille en étant seul. Mais accompagné de mes deux anges, l'insolite fait place à l'incongru. Impossible de pisser. La jeune fille vient de nous apercevoir. Elle marque un temps d'arrêt. De voir ce type, bite dans la main de la fille à sa gauche, doit lui causer une grande surprise. Une vision qui n'arrive le plus souvent qu'une fois dans une existence. Je suis entre Estelle qui secoue ma queue vulgairement et Clémentine qui se touche. La jeune cavalière avance au pas sans cesser de mâter.

La jeune fille ne semble pas du tout offusquée. Il faut préciser qu'entre deux autres filles, ce mec n'a strictement rien d'inquiétant. La situation non plus. Et puis la rivière nous sépare de sa dizaine de mètres d'eau torrentueuses. Elle s'arrête franchement pour nous adresser un sourire. Impossible d'entendre ce qu'elle crie à plein poumon deux fois. << Elle s'éclate la petite salope, regardez comme elle mâte ! >> lance Estelle qui agite ma queue dans la direction de la cavalière. Je suis mort de honte. Clémentine se touche. La cavalière observe.

Elle doit être plus jeune qu'Estelle et que Clémentine. Clémentine qui passe son bras autour de ma taille avant de s'accroupir. Sa tête posée sur ma hanche. La jeune fille reste immobile sur sa monture. La scène doit la captiver sinon la passionner. Estelle présente ma bite à Clémentine qui la prend en bouche. Je fixe cette jeune voyeuse qui décidément n'a pas froid aux yeux. Elle observe cette pipe avec intérêt. Estelle s'accroupit à son tour. Mes deux anges se refilent mon Zob. Mon corps est agité de frissons. J'en ai des vertiges. C'est trop bon. Trop bien !

Je me fais tailler une pipe des familles devant cette parfaite inconnue. Clémentine lève le pouce de sa main gauche pendant qu'Estelle suce. Et elle a de quoi sucer avec l'excitation qui me gagne. Puis c'est elle qui lève le pouce de sa main droite pendant que Clémentine pompe comme si sa vie en dépendait. La jeune fille lève à chaque fois son pouce en retour. Elle m'adresse de merveilleux sourires. C'est absolument génial quand se créée une complicité d'une telle nature. Soudain, montrant son poignet, haussant les épaules, la cavalière se déplace lentement.

Elle nous fait probablement comprendre qu'elle doit y aller. Estelle a beau hurler à plein poumons, impossible de se faire entendre. Elle essaie par gestes de faire comprendre à la jeune fille que nous serons là demain soir. La cavalière lève le pouce comme si elle avait compris. Nous la regardons s'éloigner. Elle se retourne une bonne dizaine de fois. Je bande comme le dernier des salauds. << Les trois Mousquetaires viennent de rencontrer d'Artagnan ! >> lance Estelle. Il est presque vingt heures. Nous prenons le chemin du retour. Tenaillés par la faim.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines, "allumées" par une situation exhibitionniste tout à fait exceptionnelle et terriblement excitante...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 41 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2288 -



Changement de conditions météos

Nous dormons si profondément hier matin, mercredi, que nous entendons à peine le concerto pour piano de Ravel. Il est presque six heures. Clémentine se serre contre moi, pour se frotter contre ma hanche en murmurant : << C'était trop bon la soirée ! >>. Elle fait évidemment allusion à la débauche qui a suivi notre retour de virée vélo, avec Estelle. Du sexe fou. Quelques bisous, quelques papouilles. Il faut se résoudre à l'impossible. Se lever. Nous nous précipitons aux toilettes. J'y laisse Clémentine toute seule. C'est le second jour de ses règles.

Elle me rejoint dans la salle de bain où nous enfilons nos tenues de jogging. Morts de faim nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant sa nuit. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en écoutant la partie du rêve dont elle se souvient. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos virées vélos de fin d'après-midi. C'est tellement agréable. Surtout que Clémentine trouve à chaque fois de superbes opportunités exhibes qui nous enchantent. Nous mangeons de bon appétit en envisageant déjà les prochaines sorties à venir.

Six heures vingt cinq. Nous sortons. Le thermomètre extérieur indique 24°. Le ciel est voilé mais déjà lumineux. Le sol est humide de ces orages nocturnes que nous n'entendons pas tellement nos sommeils sont profonds. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour notre heure de running le long de la rivière. La douche. Je descends le premier pour préparer l'auto. Le ciel s'obscurcit étrangement à l'Ouest. Clémentine vient me rejoindre vêtue d'une jupe de fin coton mauve. D'un chemisier violet à manches courtes. Ses sandalettes.

<< Tiens-moi les pouces. Ce matin je donne ma première conférence ! >> dit elle en s'accrochant à mon cou. Je la rassure. Tout se passera très bien. Un dernier bisou. Je regarde la voiture monter jusqu'au portail qui s'ouvre automatiquement. Il reste ouvert car l'entreprise paysagiste ne va pas tarder. Un dernier coucou. Comme chaque jour j'aime flâner dans notre propriété. Les orages de la nuit doivent êtres plutôt violents. Tous les branchages qui jonchent le sol en témoignent. Une branche a d'ailleurs brisé et défoncé une double vitre de la serre.

Voilà la camionnette qui descend lentement en tirant une remorque sur laquelle il y a un engin et un tracteur tondeuse. C'est la même femme qui pilote les travaux. Aujourd'hui elle est assisté d'un jeune homme tout à fait inconnu. Nous nous saluons pour bavarder un peu. Ça fait dix huit ans que cet entreprise intervient trois à quatre fois par an. Huit ans que c'est la même chef de chantier. Elle connaît son boulot. Je laisse ces gens à leurs travaux pour rentrer faire la vaisselle, le lit, avant de passer dans l'atelier. Dehors le ciel s'assombrit davantage encore.

Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je suis obligé d'allumer la lampe à halogène. La peinture de mon paysage "aux deux cavalières" m'accapare rapidement. Par associations d'idées, je peins en pensant à cette jeune cavalière qui a assisté à nos petits jeux vicieux lundi soir. Estelle qui pointait et agitait mon sexe dans sa direction. Immobile sur sa monture, de l'autre côté de la rivière, cette jeune fille observait la pipe qui s'en suivi. À cette simple évocation mentale je bande comme le dernier des salaud. Je sors le Zob.

Je perçois le bruit des machines. Les tailles haies, les tronçonneuses, les souffleuses et ce petit tracteur tondeuse qui passe et repasse sous les deux grandes baies vitrées de l'atelier. J'entends également quelques roulements de tambour dans les cieux. Un orage pas très loin. Il est midi. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Il me suffit de préparer l'assaisonnement d'une salade de tomates pendant que réchauffent la quatrième bouchée à la reine et les coquillettes. Pour ce soir, ce sera un gratin de choux fleurs. Je prépare une belle sauce au Roquefort.

Je coupe un beau choux fleurs que je laisse tremper dans l'eau vinaigrée pendant mon repas. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission, André Bercoff revient avec ses invités sur la guerre en Ukraine. Une guerre que personne ne semble vouloir arrêter. Surtout pas les américains qui se frottent les mains de cette formidable opportunité d'assécher cette Europe qu'ils maudissent. Sans évoquer les milliards de dollars, les milliards d'euros que cette guerre permet de blanchir. Arrosant au passage Zelensky et toute sa bande pour "service rendu".

J'ébouillante le choux fleurs dans l'auto cuiseur avant de l'égoutter et de le verser dans le plat en terre cuite. Je verse la sauce au Roquefort sur le tout. Je recouvre d'une copieuse couche de gruyère Suisse grossièrement râpé. De la chapelure, des graines de sésame grillé. Quelques cerneaux de noix. Au four électrique à 160°. Il faut que ça mijote longuement pour que ce soit encore meilleur. La vaisselle. Je monte me laver les dents. Dehors, il y a du soleil. La température affichée est de 34°. Pourtant l'atmosphère reste lourde et très humide. Poisseuse.

De gros nuages noirs arrivent à nouveau par l'Ouest. Je redescends pour sortir dans cette étuve presque caniculaire. La dame est juchée sur une échelle double, manipulant une énorme paire de cisailles au-dessus des haies de lauriers. Taillant les cyprès. Le jeune employé vient de retirer un amas de feuilles du bassin. Il est 14 h quand je suis confortablement installé devant mon chevalet. Je peins dans une succession de pensées jubilatoires concernant nos vacances prochaines en Écosse. Clémentine a organisé quelques surprises que je devine surprenantes.

Il est seize heures trente quand elle revient. Sautillant et toute joyeuse comme à son habitude. Je nettoie la palette et les pinceaux tout en l'écoutant me raconter sa journée. << Pour une exhibitionniste comme moi, de me retrouver devant un parterre de gens m'écoutant, je dois admettre que c'est fort plaisant ! >> me confie t-elle. C'est sa toute première conférence d'aspirante au titre de doctorante. << Les profs étaient scotchés. Autant sur mon bouquin que par ma démonstration. Ils voulaient chacun un exemplaire du livre ! >> continue t-elle.

Je la félicite. Tant pour sa prestation filmée par Estelle et dont je découvre les images sur son téléphone que par l'aisance et l'éloquence de son discours. Pas l'ombre d'un doute, ce poste de maître de conférence tant souhaité, tant convoité, est une voie royale pour Clémentine. J'assiste également à la prestation d'Estelle. Peut-être moins à l'aise durant les premières minutes. Mais elle aussi a fait le bon choix. Il reste une année avant l'obtention de ce Doctorat. Tout se précise, s'emballe. Ce qui réjouit Clémentine qui m'entraîne par la main : << Viens ! >>

Nous montons nous changer. Tenues vélo. Nous dévalons les escaliers. Il faudra être de retour pour 19 h30. Juliette vient manger à la maison. Il est dix sept heures. La chef de chantier ainsi que son assistant ont fourni un travail extraordinaire. Toute la propriété est dans un état exemplaire. Nous les laissons ranger leur matériel. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Le soleil disparaît une fois de plus. Au-dessus de nous des nuages noirs et menaçants. Ayons un peu de courage.

Nous pédalons poussés par un vent d'Ouest. Nous l'aurons de face au retour. Est-ce bien raisonnable de risquer ainsi de nous faire saucer ? Mais le besoin de bouger reste le plus fort. Une série d'éclairs qui illuminent tout. De violents coups de tonnerre. Là-bas, sur la gauche, au-dessus des collines, nous devinons la pluie qui doit tomber en trombes. << Viens on retourne sinon on va êtres complètement trempés ! >> lance Clémentine en freinant brutalement. Nous faisons demi tour. Il faut s'acharner contre un vent de plus en plus tempétueux. Des efforts insensés.

C'est sous les premières gouttes que nous revenons. Juste à temps car après avoir rangé les bicyclettes dans le garage, il faut courir sous la pluie pour rentrer. Clémentine me saute au cou en s'écriant : << J'aime l'aventure ! >>. Elle enfonce sa langue dans ma bouche pour m'embrasser avec fougue. Nos cheveux ruisselant d'eau. Nos vêtements en lycra totalement mouillés. Je soulève Clémentine pour l'emmener au salon. Je la jette comme un paquet de linge sur le cuir noir du canapé. Je retire mon short mon slip trempés. Elle fait la même chose.

La place est occupée par un tampon dont la petite ficelle blanche se mêle aux poils de sa touffe. Par contre je prends son clitoris géant entre mes lèvres pour le sucer. Je le décalotte comme une petite bite de la taille d'un pouce d'homme. Il y a toujours d'affolantes surprises dans les plis des peaux. Je me régale sous les gémissements lascifs de Clémentine. Elle se tortille, savourant l'extase que procure ma caresse. << Je t'aime ! >> s'écrie t-elle plusieurs fois en passant ses mains dans mes cheveux. Est-ce l'eau de pluie ou la sueur qui nous mouillent ainsi ?

Toujours est-il que c'est merveilleux de faire glisser nos corps l'un contre l'autre. Avec la complicité du cuir de notre canapé. C'est une sensation divine. Clémentine tombe à genoux entre mes pieds écartés. Elle hume longuement les odeurs de ma journée d'homme. Frottant son visage sur mon sexe. Elle le lèche comme un bâtonnet glacé. Je murmure : << Un bon entraînement pour vendredi soir ! >>. Elle cesse en s'exclamant : << Arrête, je suis morte de trouille, de dégoût et d'excitation ! >>. Nous faisons évidemment allusion au Gloryhole.

Je me fais sucer en revenant sur les souvenirs des Gloryholes déjà vécus. Gémissant de bonheur en m'écoutant, en suçant comme si sa vie en dépendait, Clémentine cesse plusieurs fois pour donner d'autres détails que j'ai oublié. Chacun garde toujours ses propres souvenirs des évènements vécus. Du bruit. C'est Juliette. Elle entre dans le salon. << Bonsoir ! Je suis d'abord allée dans l'atelier. Personne. Excusez-moi de troubler ce tête à queue ! >> lance t-elle en nous découvrant complètement nus, nos fringues et nos godasses épars autour du canapé.

Ce soir Juliette porte une robe de fin coton jaune paille. Ses longs cheveux d'un noir de jais noués en catogans. Des ballerines crèmes. Elle est absolument ravissante. Elle ne fait pas des 48 ans. Bien dix ans de moins dans cette accoutrement. Nous sommes un peu gênés de nous retrouver à poil devant cette belle bourgeoise coquine et terriblement vicieuse. Elle tourne autour de nous avant de venir nous faire la bise. << Ça sent le sexe ! >> lance t-elle en reniflant nos visages. Nous éclatons de rire quand elle nous propose de se déshabiller également.

<< Un repas du soir "nudiste". Ce serait une grande première. Pourquoi pas ! >> s'exclame t-elle. Nous en rions de bon cœur. Nous ramassons nos vêtements encore trempés. Dehors, le soleil est revenu. Nous quittons le salon alors que Juliette propose de préparer la table, d'allumer le four. Nous la laissons pour monter nous changer. Robe légère pour Clémentine. Bermuda et chemisettes légers pour moi. Nous dévalons les escaliers. Clémentine découvre le gratin de choux fleurs. << Mmmhhh ! Génial ! >> s'écrie t-elle en me sautant au cou.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur le projet Gloryhole de vendredi soir. Nous sommes attendus pour vingt heures. Juliette évoque cette "surprise de taille" qu'elle réserve à Clémentine qui demande : << Une grosse bite ? >>. Juliette, prenant un air conspirationniste répond : << Oh pas seulement ! >>. Nous revenons sur les souvenirs des soirées Gloryhole passées. Toutes organisées avec maestria par Juliette. Je me touche sous la table. Juliette m'observe avec sa sévérité habituelle. Ce n'est qu'un jeu. Je me lève.

J'agite mon sexe dans sa direction pour dire : << Et celle-là est pour vous pendant les dégustations de Clémentine ! >>. Juliette regarde Clémentine comme pour avoir son assentiment. << Juste la pipe ! On est bien d'accord ! >> finit elle par dire après un long silence. << Merci ! >> lance Juliette. Nous rigolons tous les trois comme des bossus. Juliette devra nous laisser pour 22 h. Nous traînons à table. Nous savourons la tarte aux poires ramenée par Juliette pour le dessert. Alors que dehors, le bruit épouvantable du tonnerre éclate à nouveau.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines bien "allumés" par un léchage de minou, une pipe et l'arrivée d'une amie. Elle vont pouvoir en rajouter sous les draps avant un bon dodo...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 42 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2289 -



Le petite exhibe du soir pour Clémentine

Il est presque six heures hier matin, jeudi, quand la sonate pour piano de Mozart nous réveille. Un réveil plutôt agréable. Tout en douceur. Clémentine, en gémissant, se serre contre moi. << Tu sais que cette fois mes "petits machins" n'ont pas été douloureux ! >> chuchote t-elle à mon oreille. Elle saisit ma tumescence pour rajouter : << Docteur Julien m'administre le traitement idoine ! >>. Nous rions encore dans notre demi sommeil. Il faut se lever. Quelques bisous, quelques papouilles avant de nous précipiter aux toilettes. J'y laisse Clémentine.

Elle vient me rejoindre dans la salle de bain. Nous nous habillons de nos vêtements de jogging. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine aime à me raconter ses rêves tout en préparant le café. J'aime l'écouter en pelant les kiwis, en pressant les oranges. Et quand d'un geste gracieux elle récupère les quatre tranches qu'éjecte le grille pain, je l'attrape par les hanches pour poser mes lèvres dans sa nuque. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée en compagnie de Juliette qui nous a surpris complètement à poil.

Nous en rions de bon cœur tout en mangeant de bon appétit. Six heures vingt cinq. Nous sortons. La température reste élevée de si bon matin. 21°. Quelques mouvements d'extensions, d'étirements, de sauts sur place. C'est parti pour une heure d'un agréable running. La douche au retour. Je redescends le premier pour sortir l'auto du garage. Presque sept heures quarante cinq. Clémentine vient me rejoindre dans une de ses robes d'été de couleur paille. Des ballerines beiges. Elle me saute au cou pour un dernier baiser. Les épreuves qui l'attendent.

Je la regarde partir. Un dernier coucou. Les orages de la nuit ont laissé des traces d'humidité au sol. Avec la chaleur toute cette flotte s'évapore très rapidement. Mais il reste des flaques de ci, de là. Je fais ma petite flânerie habituelle avant de rentrer faire notre vaisselle, notre lit. Dans l'atelier, installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je pense à Clémentine et à ses partiels. Il y a encore les dernières épreuves de demain matin. La semaine prochaine sera consacrée aux corrections, aux briefings avec les profs, aux comptes rendus.

J'attaque la peinture de mon paysage "aux deux cavalières". Si tout se passe bien cette toile sera achevée mardi prochain. Je peins dans une sorte d'extase pas du tout mystique qui me fait baver de satisfaction. Surtout que je commence le visage de la première cavalière qui aura les traits de Clémentine. Depuis sept ans tous mes personnages féminins ont les traits de Clémentine ou d'Estelle. Les heures défilent. Il est déjà midi. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Je réchauffe le reste du gratin de choux fleurs. Avec une salade d'endives voilà un excellent repas.

Pour ce soir ce seront des beignets de crevettes avec des pommes de terre chips. Une surprise que je réserve à mes deux anges qui en raffolent. Je fais revenir les crevettes dans le wok, sans graisse. J'épluche, je lave et coupe de belles et grosses pommes de terre. J'y mêle des patates douces infiniment plus riches en nutriments. Je les fais frire dans l'huile sans cesser de les retourner. En les faisant dorer de chaque côté. Je les dépose sur des feuilles de papier absorbant avant de les placer sur une des plaques du four. Une pâte à crêpe "maison".

Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission, André Bercoff revient sur les différentes "affaires" que traînent les membres de ce gouvernement. Il n'y en a jamais eu autant à traîner autant de "casseroles" en justice. Et pourtant aucun d'entre eux ne démissionne. Aucun honneur. Aucune dignité. Rien que ce mépris profond affiché ouvertement. Un mépris pour les institutions. Un mépris pour la nation. Comme le précise Philippe Pascot très justement : << Quand on élit des corrompus on n'est pas victime, on est complice >>

La vaisselle. Je monte me laver les dents. Pressé d'aller me dégourdir les jambes je dévale les escaliers. Il fait lourd et très chaud. Il y a quelques nuages. Le soleil joue à cache cache avec les stratus, les nimbus et quelques cumulus. Je suis en short et T-shirt. Juste mes espadrilles. Je descends jusqu'à la rivière pour apprécier cette belle journée. Même si la météo paraît par moment plutôt instable. Je dresse la table au bord du bassin. Les assiettes, les couverts, les verres ainsi que les grosses bougies à la citronnelle coincent parfaitement la nappe.

Il est 14 h30 quand je suis confortablement installé devant mon chevalet. Je peins dans la même extase que ce matin. Il n'est que 16 h30 quand Clémentine revient. Je nettoie la palette les pinceaux alors qu'elle sautille autour de moi pour me raconter ses succès de la journée. Aujourd'hui elle était membre du jury à son tour. À assister aux conférences de ses collègues étudiants. << C'est génial ! À midi avec Estelle on s'est sauvée pour aller manger dans notre petit salon de thé. Miam ! >> dit elle en m'entraînant par la main. Nous montons à l'étage.

Tenues vélo avant de redescendre à toute vitesse. Dans le petit sac à dos, trois pommes, les barres de céréales. Le soleil cogne. Voilà la voiture d'entreprise d'Estelle qui vient se garer devant le garage. Estelle me saute au cou. Je sors sa bicyclette de l'arrière du Kangoo. Déjà en tenue, Estelle virevolte en tournant sur elle-même. Soulevant sa jupette de lycra noir. Dévoilant le fin coton blanc de sa culotte. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. En direction du bourg voisin.

Il y a peu de monde. Nous pouvons pédaler côte à côte. Les filles reviennent sur leur journée. J'écoute les amusantes anecdotes qu'elles racontent. Il y a six kilomètres jusqu'à la chapelle. Le chemin qui part à gauche. Cinq cent mètres et voilà notre petit coin discret et stratégique. De l'autre côté de la rivière, les vaches qui broutent dans le pré. Elles sont nombreuses. << Les écologistes de salon parisiens, préoccupés par leurs folies destructrices, voudraient en réduire le nombre. Elles polluent et émettent du méthane ! Les cons ! >> lance Estelle.

Assis en tailleur sur les rochers, nous grignotons nos pommes. Estelle retire sa culotte la première. Clémentine fait de même. Je me penche pour tendre mes bras. Mes doigts passant dans leurs touffes comme les dents d'un gros peigne. Je ne peux doigter qu'Estelle car il y a ficelle blanche chez Clémentine. Par contre je tiens son clitoris géant entre mon pouce et mon index. Alors qu'elle me met des petits bouts d'une barre de céréales dans la bouche. Estelle fait pareil. << Raconte ton mercredi soir "agité" à Julien ! >> lance Clémentine à l'adresse d'Estelle.

<< Ben comme tous les mercredis soirs en fait. Avec la différence qu'il ma sauté dans ma chambre. Maman étant encore au bureau avec le comptable et papa en réunion du personnel, nous en avons profité ! >> raconte Estelle. Elle rajoute : << Tu sais que je préfère baiser sur une pile de cartons ou sur le bureau ! >>. Nous en rions de bon cœur. J'enfonce mon doigt un peu plus. << Salaud ! >> lance t-elle en saisissant mon poignet pour que surtout je n'arrête pas. Clémentine scrute les environs avec la minuscule paire de jumelles. Concentrée.

Estelle se met à genoux sur le sac à dos à présent vide. Elle peut mieux se cambrer pour me permettre de la fouiller avec deux doigts. << Mais comme tu es salaud ce soir ! >> dit elle en passant ses bras autour de mon cou. << Il y a un mec. Je crois que c'est le joggeur de la semaine dernière ! >> lance Clémentine qui me passe les jumelles. << C'est lui, hein ? >> me fait Clémentine. Estelle n'était pas avec nous lundi de la semaine dernière. Elle saisit les jumelles pour regarder à son tour. Nous voyons le type courir à toutes petites foulées régulières.

Clémentine observe à nouveau en commentant le comportement du joggeur. << Il a du courage avec cette chaleur ! >> dit elle. Elle rajoute : << S'il vient par là, il a droit à mon show ! >>. Estelle empoigne ma bosse en murmurant : << Et notre salaud qui bande déjà ! >>. Nous rions. << Il vient par là. Il prend le même chemin ! >> fait Clémentine. En effet le mec garde le rythme de l'autre côté de la rivière. << Attendez-moi là ! >> lance Clémentine qui, en deux bonds, saute des rochers pour courir sur le sentier. Jusqu'aux bosquet un peu plus loin.

Estelle et moi, couchés sur le ventre, nous nous passons la paire de jumelles. Clémentine est exactement au même endroit que la dernière fois. C'est bien notre homme. Il s'arrête d'ailleurs curieusement pour se pencher au-dessus de l'eau. << C'est peut-être un joggeur pêcheur ! >> lance Estelle. Le type vient d'apercevoir la fille qui se touche. Lui aussi semble la reconnaître. Nous allons encore assister à une des merveilleuses prestations exhibitionnistes de Clémentine qui a laissé sa culotte avec celle d'Estelle sur le rocher. Nous la voyons se toucher.

Cambrée sur ses genoux fléchis, les pieds écartés, penchée en avant, elle se masturbe. Clémentine ne triche jamais. Ce sont toujours de véritables masturbations. Elle aime tellement ça devant des inconnus. En restant totalement inaccessible. Je laisse aux lecteurs d'imaginer l'émotion d'un joggeur qui tombe pour la seconde fois sur la même salope à quelques jours d'intervalles. Ce type comprend d'ailleurs immédiatement que cette situation répond à une volonté délibérée de la fille. Il ne se dissimule pas cette fois. Il s'approche de la rivière.

Il évalue la distance qui le sépare du vieux pont en pierres distant d'au moins cinq cent mètres. Lorsque la fille lève la tête pour le fixer effrontément, notre voyeur sort son sexe par le haut de son short qu'il tire de son autre main vers le bas. Il en tire également ses couilles. << Put-hein, j'adore quand on voit les couilles ! >> me dit Estelle qui refuse de me tendre les jumelles. Comme pour toutes ses exhibes, Clémentine porte ses larges lunettes de soleil aux verres fumés. Son anonymat préservé, elle peut se livrer à toutes sortes de déclinaisons.

Cette fois, le joggeur reste silencieux. Avec le bruit des eaux tumultueuses il serait tout à fait impossible de se faire entendre. Même en hurlant à tue tête. Il se contente de rester dangereusement tout au bord en agitant une superbe bite mollasse en direction de Clémentine qui s'accroupit. Cette position indécente qui me couvre de sueur. Qui fait rire Estelle. Les cuisses largement écartées, sa main gauche en appui sur le tronc derrière elle, le buste droit, fière, Clémentine lâche une première bordée. Avec cette extraordinaire puissance qui surprend.

Un jet court qui vient se briser à cinq ou six mètres devant elle dans les eaux torrentueuses. Le type se branle. Subjugué par le spectacle. Un second jet. Tout aussi puissant. Un troisième. Clémentine qui doit pisser depuis l'université, se soulage dans une véritable débauche. Elle propulse ainsi une bonne dizaine de giclées. Les dernières se rapprochent inexorablement pour venir tomber entre ses pieds. Le type se masturbe de la main droite. Tenant ses couilles de la main gauche. Soudain il lève son bras pour faire signe à la pisseuse de le rejoindre.

Clémentine reste imperturbable en s'essuyant longuement. Elle montre le mouchoir en papier au mec avant de l'accrocher bien en vue à une branche. << Cadeau pour fétichistes ! >> lance Estelle qui me passe enfin les jumelles avant de se coucher sur mon dos, ses mains sous mon bassin. À tripoter mon érection. Je ne me frotte plus sur le rocher mais sur ses mains. Clémentine nous rejoint en courant. << On s'arrache vite fait ! >>. Les filles remettent leurs culottes. Nous sautons des rochers pour monter sur nos vélos. Nous pédalons à toute vitesse.

On s'arrête un peu plus loin. Depuis le chemin qui part vers la chapelle, nous voyons le joggeur courir de notre côté de la rivière. Il vient récupérer le mouchoir en papier suspendu à la branche. Nous rigolons comme des bossus quand il se met à le défroisser pour le porter sous ses narines. << Pauvre type ! >> lance Estelle. Nous reprenons la piste cyclable pour arriver à la maison. Un peu plus de huit heures. Quand elles découvrent les préparatifs du soir, Estelle et Clémentine me sautent au cou. Estelle devra nous laisser pour vingt deux heures.

Chaque minute est donc précieuse. Il suffit de mélanger les crevettes à la pâte à crêpe. De plonger chacune dans l'huile bouillante. Pendant que les pommes de terre chips réchauffent. Clémentine fait l'assaisonnement de la salade de concombre. Nous mangeons de bon appétit dans le jardin. Je veux absolument me régaler du minou d'Estelle. Nous ne traînons pas. Tout est dans le lave vaisselle. Nous sommes vautrés dans le canapé de la véranda. Clémentine assiste à ma dégustation en se masturbant. Encore une merveilleuse soirée à nous faire jouir.

Bonne nuit à toutes les coquines qui aiment sucer de la queue juteuse sous la couette avant de plonger dans un profond sommeil réparateur...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Homme, 53 ans, France
Classe - 43 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2290 -



Un vendredi festif et joyeux

Il est presque six heures, hier matin, vendredi. C'est la sonate au clair de lune de Ludwig van Beethoven qui nous tire du sommeil. Ce grand classique est très loin d'être notre préféré. Clémentine se blottit contre moi en murmurant d'incompréhensibles borborygmes. Nous rions toutefois déjà de ses facéties quand elle me chevauche soudain en couvrant mon visage de bisous. Il faut se lever. Nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous enfilons nos shorts, nos T-shirts de lycra pour dévaler les escaliers, morts de faim, jusque dans la cuisine.

En me racontant son rêve, imitant l'accent Corse de Juliette, Clémentine fait le café. Je presse les oranges, je pèle les kiwis, plié de rire. Le week-end commence à midi. Ce qui la rend euphorique et hyper déconneuse. J'adore. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre escapade vélo, l'exhibe de Clémentine et la soirée avec Estelle. Nous mangeons de bon appétit en envisageant déjà la virée à bicyclette de cet après-midi. C'est le moyen idéal pour décompresser après une nouvelle semaines de partiels et d'épreuves universitaires.

Il est 6 h25. Notre heure de running nous attend. Nous sortons alors que la température est déjà de 22°. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour un jogging au bord de la rivière. La douche. Je descends le premier pour sortir la voiture du garage. La journée promet d'être chaude. Le ciel est bleu. Le soleil y règne en maître. Clémentine vient me rejoindre dans sa robe de fin coton fuchsia. Ses sandalettes à légers talons. Un dernier bisou. Je regarde l'auto monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement.

Un dernier coucou. Je fais mon petit tour dans la propriété. Depuis l'intervention de l'entreprise paysagiste, tout est propre. Les haies, les cyprès bien taillés au carré. Les arbres parfaitement élagués de leurs branches mortes. Je savoure les premières grosses cerises. Des bigarreaux presque noirs. Merveilleusement juteuses et exemptes de parasites. Un régal. Aussi j'en rempli un petit panier. Je rentre pour faire la vaisselle, le lit. Dans l'atelier, installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je plonge profondément dans ma passion picturale.

Je réalise le visage du second personnage de mon paysage "aux deux cavalières". Pour lui donner les traits d'Estelle d'après les photos fixées au montant du chevalet. Je peins dans la plus parfaite euphorie laissée par Clémentine. Jusqu'aux environs de midi où je nettoie la palette, les pinceaux. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Il y a simplement à préparer l'assaisonnement de la salade d'endives. Pendant que réchauffe les pommes de terres chips, les beignets de crevettes. Il en reste pas mal car je cuisine toujours en prévision du lendemain. C'est meilleur.

Il est 12 h35. Clémentine revient. Je l'entends chantonner depuis le hall d'entrée. Elle se précipite. Me saute au cou. Je la soulève pour l'emmener aux toilettes alors qu'elle mitraille mon visage de bises. Pipi. Lavage des mains. Morts de faim nous courons dans la cuisine. Nous mangeons de bon appétit alors que Clémentine me raconte sa matinée. Elle a fait partie du jury pour l'audition de six collègues étudiants. Elle a toujours d'amusantes anecdotes qui me font sourire. Nous ne traînons pas trop. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents.

Nous revêtons nos tenues vélos. En regardant par une des deux fenêtres de la salle bain, c'est une véritable invitation à l'aventure qui se présente. Pressés de filer, nous redescendons à toute vitesse. Dans le petit sac à dos que je porte, deux pommes, des barres de céréales, la minuscule paire de jumelles. Les bouteilles d'eau à la main nous traversons le jardin en courant. Je vérifie une fois encore la pression des pneus. 5,5 bard derrière, 5,5 bars devant. C'est parti. 300 mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle. 500 mètres jusqu'à la piste cyclable.

Nous pédalons contre un léger vent d'Ouest. Il nous poussera au retour. Direction le port de plaisance. 25 km d'un pur plaisir en croisant quelques cyclistes. C'est sous le cagnard que nous arrivons sur les quais alors qu'il n'est que 14 h30. Les joueurs de boules. Quelques cyclistes qui bavardent. Il y a la jeune étudiante BTS qui officie en qualité de "capitaine". Elle vient bavarder un peu avec nous pendant que je fixe le cadenas aux bicyclettes. Discrètement mais sans gêne, Clémentine retire sa culotte pour la fourrer dans la poche avant du sac.

Je découvre l'expression consternée de la jeune étudiante. << Je déteste quand ça colle après 25 km sur la selle ! >> s'écrie Clémentine sous le rire un peu nerveux de la "capitaine". Elle nous invite à entrer dans le cabanon. C'est petit. Il y a un bureau, deux chaises, un fauteuil, une armoire, une étagère. Plein de stickers collés partout sur les cloisons en bois. Un ordinateur ancien modèle sur le bureau entouré de fiches. << On attend plein d'arrivées la semaine prochaine. Dès lundi je bosse à temps plein. BTS en alternance ! >> dit elle.

Nous promettons de venir la saluer à chacune de nos visites. Nous laissons Céline à son travail pour flâner un peu sur les quais. Nous traversons la route pour aller dans la supérette. << J'ai une méchante envie de pisser. Doublée d'une méchante envie de faire ma salope ! >> dit elle en me sautant au cou avant d'entrer dans le magasin. La climatisation est une bénédiction. Peu de clients. Nous bavardons un peu avec la gérante. La brave dame qui nous donne le programme des festivités organisées par la municipalité du bourg voisin ce dimanche.

Il y aura l'arrivée de la course cycliste. Les "200 km du port". Avec toutes les animations habituelles entourant ces manifestations. Nous n'avons absolument aucune attirance pour les courses cyclistes mais c'est un excellent prétexte pour venir ici dimanche. Nous choisissons les parfums de nos crèmes glacées préférées. Ben & Jerry's. Noisettes au crumble pour Clémentine. Vanille pécan pour moi. Assis sur un des bancs, à l'ombre des platanes, nous savourons nos délices. Nous adorons nous faire gouter nos glaces en nous embrassant. C'est excitant. Pour le rapide repas de ce soir, nous avons acheté des sandwichs au gruyère et au thon dans leurs emballages étanches. C'est parfait.

Du coin de l'œil, Clémentine surveille la petite bande de joueurs de boules. Cet après-midi il n'y a pas sa "victime" habituelle. Ce type qu'elle transforme en voyeur privilégié à chaque fois que nous sommes installés là. Par contre il y a ce "routard" assis à côté de son vélo équipé d'énormes sacoches à l'avant et à l'arrière. Il mange une pomme en observant l'écran de son téléphone. Il doit avoir la trentaine. En short et T-shirt. Coiffé d'une sorte de chapeau d'explorateur en toile kaki. Des baskets. << Voilà une "victime potentielle" ! >> murmure Clémentine.

Elle change de position pour s'installer sur le côté du banc. En appui contre mon épaule. Tout en dégustant sa glace, elle commente l'évolution de la situation. << Ça y est ! Il m'a repéré ! >> chuchote t-elle. J'évite de regarder ouvertement. C'est sur l'écran de mon téléphone, comme dans un rétroviseur que je regarde. En effet, le "voyageur" observe avec grande attention. Je comprends. Il a découvert que la jeune fille, à vingt mètres, tournée vers lui, est une belle exhibitionniste. Elle lui montre une splendide chatte magnifiquement velue.

Nous restons ainsi une bonne demi heure. << Je dois pisser ! >> murmure Clémentine. Elle rajoute : << Je veux absolument pisser devant ce mec. Il est trop mignon en plus ! >>. Nous évaluons la situation. Il est tout à fait impossible de réaliser ce souhait ici. Il y a des promeneurs, des groupes de cyclistes, des plaisanciers qui découvrent le port. Clémentine se lève pour se diriger vers le kiosque rond au tronc cylindrique déformé par des années de couches d'affiches. C'est un coin discret d'un petit mètre entre le mur vertical. C'est parfait.

Je reste assis sur le banc. Je filme discrètement la scène. Impossible de voir Clémentine probablement accroupie entre le kiosque et le mur. Par contre le "routard", s'est levé. Il fait semblant d'étudier son application GPS. Mais c'est surtout ce que fait la jeune fille qui l'intéresse. Il mâte quelquefois dans ma direction, s'imaginant que je ne me doute de rien. Il faut préciser que mon attitude désinvolte de touriste donne parfaitement le change. J'aimerais bien voir ce que fait Clémentine. Il n'y a pas trop de risques à s'exhiber là où elle se dissimule pour pisser.

Elle apparaît soudain. Je comprends immédiatement. Il y a un autre mec qui pousse son vélo qui l'a probablement repéré. Le "voyageur" ne tente pas le contact. Il retourne vers son vélo lourdement chargé pour le pousser vers la route. Par contre l'autre type, quadragénaire athlétique, semble beaucoup plus intéressé. Pas l'ombre d'un doute, c'est un "chasseur". Et le "gibier" qu'il vient de débusquer doit être à son goût. Clémentine, trop heureuse de l'aubaine, joue le jeu. Elle prend la direction des bâtiments des sanitaires. Marchant, les bras croisés.

Je me lève, je fais un petit détour. Je me dois de surveiller. De sécuriser les évènements à venir. Clémentine sait pouvoir compter sur mes compétences. J'arrive à mon tour à proximité des toilettes publiques. Je reste dissimulé derrière les bosquets et les haies de lauriers. Je distingue Clémentine à une centaine de mètres. Je tire la minuscule paire de jumelles du sac à dos que je porte. De ma cachette je peux assister au "spectacle". Le type aussi a repéré la fille. Il n'a cessé de la suivre en faisant semblant de flâner, de découvrir. Poussant son vélo.

Clémentine connait parfaitement chaque recoin. Combien de fois ne l'ai-je pas vu s'amuser ainsi à proximité des chiottes. Elle y entre pour en ressortir presque aussitôt. Juste pour laisser au "suiveur" l'illusion d'y rester. Il faut le voir accélérer le pas, le bougre. Mais Clémentine le devance pour s'accroupir entre deux bosquets. De ma cachette je la vois parfaitement. Mais quelqu'un d'autre l'observe avec encore davantage d'attention. Notre "chasseur" se révèle un exhibitionniste averti. Un "virtuose". Discrètement, il tient son sexe dans la main droite.

Il se montre à une dizaine de mètres de la pisseuse. Les genoux fléchis, cambré, il se branle frénétiquement. Je le vois de dos. Par contre je vois les nombreux jets que propulse Clémentine. Elle maîtrise chacun d'eux pour ne les lancer qu'à deux ou trois mètres devant elle. Face au cycliste qui se pignole comme un hystérique. Le spectacle doit le ravir car il accélère encore. Il ne tente rien mais s'avance encore un peu. Là-bas, juste au-dessus, un groupe de promeneurs. Ils ne se doutent de rien. Le mec entre en contact. Impossible d'entendre. Trop Loin.

Clémentine lève la tête. Souriante, portant ses larges Ray-Ban "aviateur" aux verres fumés, elle répond au type. Une conversation surréaliste s'engage alors. Le type ralenti sa masturbation. Reprenant possession de ses sens, je le vois discuter tranquillement en se branlant doucement. Pour éviter la crampe, l'ankylose, Clémentine se redresse pour se torcher longuement. Elle tend le mouchoir en papier qu'elle accroche aux branches. Elle contourne le branleur qui la regarde s'éloigner. Il se précipite pour aller récupérer son trophée de papier.

Clémentine vient me rejoindre. En riant elle me raconte le sujet de la conversation. Ce type va participer à la course cycliste dimanche. Mais dans une voiture suiveuse. Membre de l'équipe d'entretien des vélos. Il est venu repéré les lieux. Nous devons prendre le sens du retour car il est déjà dix huit heures. La capitainerie est à présent fermée, volets clos. Nous pédalons avec une étonnante facilité, poussés par le vent. À peine une heure quinze et nous voilà de retour à la maison. Une rapide douche. Nous nous changeons. Les sandwichs sont chauds. Dégueus. .

Comme à chaque fois, avant de nous rendre à une soirée "spéciale" chez Juliette, Clémentine est habitée par la peur, l'excitation et l'interrogation. Je la rassure. Je serai présent à tout instant. Elle porte une de ses jupettes de fin coton plissé carmin, façon "tennis". Un T-shirt rouge sang. Ses cheveux noués. Je suis en short et T-shirt. Nos espadrilles catalanes à cordelettes autour des chevilles. Nous serons dans les temps. En redescendant les escaliers. Clémentine reste serrée contre moi. Comme pour trouver le courage qui lui manque soudain. Bisous.

Soirée "trou dans le mur"

Je roule doucement. Clémentine saisit mon poignet pour glisser ma main sous sa jupette carmin plissée. Les pointes de ses seins minuscules présentent une érection au travers le fin coton de son T-shirt rouge. Elle pose ses pieds sur le tableau de bord. Au-dessus du vide poche. << Je suis morte de trouille. Je n'ai pas envie de voir les gueules de ces mecs ! >> lance t-elle. Je la doigte en silence. << Juste leurs queues de salopards ! >> rajoute t-elle en se contorsionnant sur son siège. Il est presque vingt heures. Je gare l'auto sur le parking. Cinq autres autos.

Nous traversons la cour déserte. En entrant dans la nouvelle écurie sans aucun cheval, Clémentine se colle contre moi pour dire : << Il faut quand même être un sacré salopard pour passer sa queue dans un trou, non ? >>. Je dépose une bise sur ses lèvres avant de répondre : << Un salopard comme tu les aimes ! >>. Elle enfonce sa langue dans ma bouche. Depuis le petit salon installé au fond de l'écurie nous parviennent des voix, des rires. Nous reconnaissons les rires de Juliette. Ceux de Pierre et de Bernadette sa femme. Nous restons silencieux.

Nous restons devant la porte. << Je n'entre pas. Je ne veux voir personne ! >> précise une nouvelle fois Clémentine. Elle m'entraîne par la main. Nous passons dans le box voisin. Une épaisse couverture matelassée est posée au sol contre la cloison de bois. Du trou parfaitement rond, de cinq ou six centimètres de diamètre, à quatre vingt centimètres de haut, nous parviennent les voix de Robert, le vétérinaire et deux autres parfaitement inconnues. Un accent chantant des îles. Je chuchote : << Reste là, je vais nous annoncer ! >> Clémentine est soulagée.

Je la laisse assise sur le tabouret dans le coin. Penchée en avant, elle regarde par le trou en restant discrète et légèrement éloignée. Elle m'adresse un clin d'œil avant que je ne sorte du box pour aller frapper contre la porte. << Entrez ! >> lance la voix de madame Walter. Je m'y refuse. Juliette vient ouvrir. Toute heureuse de me voir. << Et Clémentine ? >> chuchote t-elle en sortant de la pièce pour me rejoindre. Je réponds : << Venez ! >>. Elle me suit. Nous entrons dans le box. Nous surprenons Clémentine entrain de se masturber. Toute gênée.

<< Félicitations ! Alors, prête aux dégustations ? >> demande Juliette. Clémentine baisse sa jupette pour cacher sa chatte et répond : << Oui. Mais je ne veux voir personne. Et dès que c'est fini je me sauve immédiatement ! >>. Juliette se penche pour lui déposer une bise sur le front en disant : << Comme d'habitude. Je fais souvent pareil ! >>. Juliette se redresse, fixe ma braguette béante en murmurant : << Je vais prévenir les invités et je reviens ! >>. Elle nous laisse. Clémentine m'attrape les mains pour préciser : << Tu restes là avec moi, hein ! >>

Je la rassure. Moi non plus je n'ai pas envie d'un autre contact que celui de Juliette. << Embrasse-moi avant que ma bouche ne te dégoutte ! >> chuchote clémentine en m'attirant par le cou. Je passe ma main entre ses cuisses en fouillant sa bouche de ma langue. Sa chatte est trempée. Bouillante. Je la doigte. << Tu me feras l'amour après, en rentrant. Je te raconterai mes émotions ! >> dit elle alors que Juliette revient. Il y a deux chaises de jardin au fond du box. Le tabouret en bois sur lequel est assise Clémentine qui fixe à présent l'orifice rond.

La chaleur est forte. Nous n'avions pas vu le ventilateur qu'allume Juliette. Un Zob apparait soudain. Semi mou, un chibre circoncis. Tout ce que déteste Clémentine. Elle nous fait une horrible grimace en humant le gland. C'est la bite d'un homme de couleur. Sèche. Juliette approche son visage pour glisser à l'oreille de Clémentine : << Goutez-y, je les goute toujours avant. Vous serez surprise ! >>. Juliette saisit cette queue entre son pouce et son index. Le sexe se met à grossir, à raidir. Vingt bons centimètres de chair ferme et brunâtre.

Clémentine observe un long moment. J'adore voir son profil changer d'expression. Je devine l'envie qui l'envahit. Elle approche la bouche pour gober le gland. Ce sont ses lèvres qui évoquent la peau d'un prépuce décalotté. Ses joues se creusent. Elle ferme les yeux. Reste immobile. Juliette et moi retenons nos respirations. De l'autre côté de la cloison il n'y a plus un bruit. Les participants sont tous sortis. Juliette nous explique qu'ils sont assis dehors, devant des jus de fruits. Celui qui aura éjaculé ira les rejoindre et invitera le suivant à y aller.

J'adore me branler en regardant Clémentine sucer une bite inconnue. Juliette se touche. Nous sommes assis de chaque côté de Clémentine que nous regardons se régaler. Elle ouvre les yeux pour scruter cette queue dont elle pompe les premiers jus. Le type doit la faire bouger par petites contractions des muscles fessiers car elle remue par à coups dans la bouche de Clémentine. Nous discernons les premiers gargouillis bulleux. Pas de doute, le liquide séminal monte des couilles. Clémentine passe son index dans le trou pour les secouer pas dessous.

Il y a du jus qui ruisselle le long de la bite. Des gouttes laiteuses s'écoulent pour tomber sur les cuisses de Clémentine. Je regarde de plus près. Clémentine, les joues creusées par l'effort, pompe comme une désespérée. En poussant de petit gémissements extrêmement expressifs. Elle ouvre les yeux, comme surprise, je la vois déglutir comme affolée. << C'est un pisseur ! >> chuchote Juliette qui se lève pour venir s'accroupir entre mes jambes. Ses mains posées sur mes cuisses. Elle se penche, ouvrant la bouche pour recueillir les gouttes.

Clémentine bouge en rythme. Pompant en avalant tout en masturbant de ses lèvres cette queue ruisselante de mélange. Une expression d'extase sur son visage elle se régale en poussant de petits gloussements. Cette bite est épaisse. Elle ne peut en sucer que le gland. Je passe ma main sous sa natte pour la poser sur sa nuque. Le mec se branle dans la bouche de Clémentine qui pousse de petits cris de ravissements. De surprises sans doute. Je devine l'éjaculation qui s'annonce. J'appuie sur sa nuque. Elle pousse un râle et tente de résister.

La bouche ouverte, avec des efforts conséquents, Clémentine se retrouve avec presque toute la bite dans la bouche. Je la maintiens fermement. Le type éjacule en hurlant. Une véritable explosion de foutre au fond de la gorge de Clémentine qui tousse, tente de se soustraire à ma contrainte. Je la tiens fermement en murmurant : << Suce, bouffe, salope ! >>. Les yeux larmoyants, du foutre qui coule de ses narines, agitée de spasmes, de hauts le cœur, Clémentine se débat. Je la lâche enfin en même temps que disparaît cette bite juteuse.

Clémentine tousse, manque de vomir. Elle me regarde avec un air de reproche. Je demande : << Tu t'es régalée ? >>. Clémentine essuie le foutre qui macule le bas de son visage. Je découvre les coulures fraîches sur son T-shirt, entre ses seins. << C'est un pisseur ! >> répète une fois encore Juliette qui saisit ma queue dure et raide. À l'instant où un second sexe fait son apparition. Clémentine a un mouvement de recul. Elle a encore du mal à déglutir les substances du précédent. C'est un sexe mou. Je chuchote : << Tu veux la mienne plutôt ? >>

<< Non, merci ! >> lance Clémentine en saisissant la bite qui pend par le trou. Juliette chuchote : << Bon appétit mademoiselle ! >>. Clémentine vient renifler l'extrémité du gland qu'elle hume avec une horrible grimace. Je pose à nouveau ma main sur sa nuque. << Non ! >> s'écrie t-elle de peur que je recommence. Clémentine avance ses lèvres pour les coller contre le prépuce. C'est ainsi qu'elle décalotte le gland inconnu. Ses joues se creusent à nouveau. C'est parti pour une nouvelle pipe. Cette fois elle garde les yeux ouverts pour regarder.

Juliette vient enfin de prendre ma queue dans la bouche. Une véritable ventouse. Je me penche pour murmurer : << Pompe à foutre ! >>. C'est la voix de Clémentine qui répond : << Merci ! >>. Elle rit en gloussant. Je la regarde se régaler à nouveau. Je demande : << Elle est meilleure que l'autre ? >>. Clémentine pousse un gémissement en haussant les épaules. Une main qu'elle glisse entre ses cuisses pour se toucher tout en savourant le jus que nous entendons gargouiller dans sa bouche. Elle sirote en aspirant. Juliette cesse de sucer pour mâter.

Je lui demande : << Tu sais à qui est cette queue ? >>. Juliette se redresse légèrement pour mieux voir. << Aucune idée ! >> répond t-elle avant de retourner à sa fellation passionnée. Clémentine se régale. Les yeux ouverts, avec une expression de surprise. Je la vois déglutir en maîtrisant parfaitement ce qu'elle pompe. Une fois encore elle passe l'index dans le trou pour secouer les couilles du mec. Il y a des gouttes qui coulent sur les cuisses de Clémentine. Sa jupette carmin est tâché autant que son T-shirt. Elle me surveille du coin de l'œil quand je bouge.

Elle ferme les yeux. On entend la jute qu'elle sirote. L'éjaculation n'est pas loin. Par surprise je saisis sa nuque. Elle pousse un cri, ne pouvant se dégager de mon étreinte. Elle parvient à crier : << Non ! >>. Trop tard, le type lui balance la purée. Je la maintiens avec fermeté. Juliette cesse de sucer pour assister à cette nouvelle explosion au fond de la gorge de Clémentine. C'est avec les larmes qui coulent dans le sperme qui gicle de ses narines qu'elle peut enfin reprendre sa respiration. << Salaud ! >> me dit elle en ratant mon visage de son crachat.

La bite disparaît . Je me lève. Je saisis Clémentine par sa natte. Je veux absolument lui enfoncer la queue dans la bouche. Juliette assiste à cette lutte alors que Clémentine se débat en criant : << Non ! >>. Je lui pince les narines. Je crache sur sa bouche. Elle fait preuve d'une force étonnante et parvient à rouler dans un coin du box. Elle lance : << Fais toi sucer par l'autre salope ! >>. Je reste avec un curieux sentiment. Mais je connais très bien le fonctionnement de ma compagne. Elle déteste mêler les jus de la bite du mec qu'elle aime à d'autres.

Une troisième queue apparaît soudain. Une méchante érection. Je suis certain que c'est la bite de Pierre. Tellement semblable à la mienne. Mais bien meilleure au goût d'après les dires de Clémentine qui aime comparer. Elle se précipite. Cette fois pour se mettre à genoux sur l'épaisse couverture matelassée. Comme une affamée, considérablement excitée par tout ce qui vient de se passer depuis trois quart d'heure, Clémentine se met à tailler une nouvelle pipe. Je découvre toute la jute perdue qui macule son T-shirt et sa jupette. Juliette me pompe.

<< Mmhhh, mmhh ! >> sont les seuls gémissements traduisibles qu'émet Clémentine durant cette fellation. Son corps quelquefois secoué de spasmes. Des frissons qui l'agitent en même temps qu'elle cesse pour avaler péniblement. En faisant d'horribles grimaces. Cette fois, c'est en surveillant qu'elle se cale contre la cloison, essayant d'être le plus loin possible de ma poigne. Mais c'est sur la nuque de Juliette que j'appuie. Je lui enfonce mes vingt centimètres au risque de l'étouffer. Cette salope adore être traitée ainsi. Toutes les deux gémissent en cœur. Pompeuses.

J'éjacule en poussant un véritable beuglement. Je maintiens Juliette qui tente de se dégager. Je murmure : << Bouffe, c'est un millésime 1970 ! >>. Clémentine pousse un soudain râle. Elle aussi se fait juter dans la bouche. Je la regarde savourer, siroter, mélanger le foutre à sa salive, longuement, en scrutant cette queue qui vient de décharger. Elle avale avec un mouvement de tête avant d'y retourner. Juliette également, n'ayant pas véritablement le choix, repart pour un second tour. La bite inconnue disparaît soudainement. Laissant Clémentine hébétée.

C'est le premier chibre, circoncis, qui vient le remplacer. On entend les deux mecs rigoler. << Beurk ! >> lance Clémentine qui se redresse précipitamment. << Viens ! On se casse, je vais dégueuler ! >> lance t-elle en me tirant par le bras. Je me lève, laissant Juliette à genoux sur un coin de la couverture mouillée de foutre et de pisse. Nous courons à toute vitesse. À peine sommes-nous devant la voiture que Clémentine prend appui sur le capot pour dégueuler. Je découvre l'invraisemblable quantité de jus, de foutre et de pisse qu'ont déversé ces salopards.

Dans la voiture Clémentine croque dans une pomme. Mâche avant de boire une rasade d'eau gazeuse. << C'est dégueulasse ! Ça me pique partout dans le nez, dans les sinus. Beurk ! >> dit elle en s'essuyant le bas du visage avec la serviette emmenée dans ce but. Je roule doucement sur les trois kilomètres. Nous prenons une longue douche. << Tu m'en veux? >> me demande plusieurs fois Clémentine. Je la rassure. J'aime vivre de telles situations avec elle. Au lit, je la pénètre. Elle adore mes confesser ses ressentis. Confier ses secrets de fille.

Bonne nuit à toutes les coquines qui aiment les trucs bien crades, bien dégueulasses. Les coquines qui aiment baiser après des pipes multiples Faire des aveux sur leurs vices à l'homme qu'elles aiment...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 44 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2291 -



Un samedi calme et reposant

Il est presque 7 h15, hier matin, samedi. Clémentine se serre contre moi pour murmurer à mon oreille : << Merci pour ta complicité chez Juliette ! >>. Elle fait évidemment allusion à notre soirée Gloryhole dans les écuries. << Même si au bout du troisième je n'en pouvais plus. Je vieillis ! >> rajoute t-elle en me chevauchant. Rires. Couvrant mon visage de bises, en riant et en se frottant sur ma tumescence. Nous ne sommes pas du matin. Par contre l'envie de pisser, extrêmement virulente met un terme à nos effusions amusées. Nos rituels pisseux.

Dans la salle de bain nous revêtons nos tenues joggings. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Une journée magnifique nous attend. Aussi, c'est sur la table de la véranda que nous disposons les bols, les couverts. Beurre, miel, confitures. Clémentine fait le café en me racontant son rêve de la nuit. Quelle chance extraordinaire de pouvoir s'en souvenir. Je presse les dernières oranges, je pèle les derniers kiwis. Le grille pain éjecte ses premières tranches. Nous emmenons le tout sur un grand plateau dans la véranda. Baies vitrées ouvertes.

Je vais ouvrir le portail depuis l'interphone du hall d'entrée. Le ciel est d'un bleu d'azur. Le soleil y est déjà haut. Le thermomètre extérieur indique 22°. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée Gloryhole. << C'est ma dernière. Ça me dégoutte. Put-hein la première bite de la soirée a failli me faire dégueuler au bout de deux minutes. Je crois n'avoir jamais gouté un foutre aussi dégueulasse. Amer, avec un gout persistant. Beurk ! >> me confie Clémentine. J'écoute amusé avant de dire : << Jusqu'à la prochaine fois ! >>. Rires.

La Clio rouge vient se garer devant le garage. Nous voyons Julie traverser le jardin dans une robe légère. << Coucou ! >> lance Clémentine. C'est par la véranda que Julie vient nous rejoindre. Visiblement toute contente. Radieuse et souriante. << Bonjour ! >> dit elle en venant nous faire trois bises sur les joues. << Racontes-nous ! >> fait Clémentine. << Tout se passe bien. Les épreuves de mes partiels finissent mardi. J'aurai les résultats vers le 10 juillet. Je pense avoir tout bon ! >> répond Julie qui vient faire notre ménage en se réjouissant.

C'est elle qui revient sur le sujet. Julie pourra tenir notre galerie d'Art du mardi premier aout au samedi 2 septembre. Elle se réjouit déjà et nous confie sa joie. Julie prendra le relai de Juliette qui tiendra la galerie du samedi premier juillet au lundi 31 juillet. << Je ne voudrais pas la croiser ! >> précise Julie. << Pourtant il faudra vous arranger entre vous deux pour vous donner d'éventuelles consignes ! >> précise Clémentine. << Oui, je sais ! >> lance Julie en soupirant de dépit. Elle rajoute alors : << Je vais tout préparer mercredi après-midi ! >>

Nous mettons rapidement au point le déroulement des opérations. Nous emmènerons les vingt huit toiles mercredi en fin d'après-midi. Julie pourra les accrocher aux cimaises jeudi après-midi. Le vernissage aura lieu dans la soirée. J'ai lancé les invitations. Il y aura la quinzaine de convives habituels. Dès vendredi Juliette pourra prendre possession des lieux. << Je vous présenterai Damien, mon copain ! >> dit Julie. Nous nous réjouissons pour rencontrer enfin ce jeune garçon. Préparant lui aussi sa Licence de Lettres Modernes. Là, il va être huit heures.

<< Allez courir. Je m'occupe de tout ! >> fait Julie qui se met à débarrasser. Nous quittons la véranda en déposant chacun une bise sur son front. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour notre heure de running le long de la rivière. Les plaisirs de la douche au retour. Les joies du shampoing. Le sèche cheveux dans une main, la brosse dans l'autre, je coiffe Clémentine. Assise devant le miroir elle apprécie ce moment en me confiant ses dernières craintes concernant le dernier partiel à venir. Le compte rendu de cette belle aventure.

Nous nous habillons le plus légèrement possible car il va faire chaud. Clémentine porte une de ses robes de fin coton. Bleu ciel. Des sandalettes. Je suis en short de fin coton kaki. Un T-shirt gris clair. Nous entendons Julie passer l'aspirateur quelque part à l'étage. Nos livraisons ne vont pas tarder. Avant de dévaler les escaliers, Clémentine ouvre ma braguette pour positionner savamment mon Zob au-dessus de l'élastique du slip. << N'oublie pas le plus important. Il faut donner de la distraction à Danièle ! >> dit elle en se redressant.

Nous rions de bon cœur. La température extérieure est de 26° alors qu'il n'est encore que 9 h55. Nous traversons le jardin. Voilà la camionnette Mercedes blanche qui descend lentement sur les pavés autobloquants du chemin. Danièle nous fait un grand sourire en se garant derrière l'auto de Julie. Julie qui est très probablement derrière une des fenêtres de la cuisine ou d'une des baies vitrées de la véranda à mâter discrètement. Danièle touche nos poings du sien en sautant de son véhicule qu'elle contourne en fixant ma braguette.

De l'arrière, portes ouvertes, elle tire le premier cageot. Il contient nos fruits, nos légumes. Il est lourd. Aussi, quand je m'en saisis, dans l'effort, ma bite jaillit de mon short. Instant magique que semblait attendre la jeune femme. Elle m'adresse un clin d'œil complice. Je pose le cageot sur le banc en pierre contre le mur du garage. Clémentine se saisit du second cageot qui contient les fromages, les yaourts, la petite motte de beurre, les œufs, les pots de crème fraîche et deux gros avocats. J'ai la bite à l'air, un peu stupide, avec les mains sur les hanches.

<< Voilà qui est parfait ! >> lance Danièle qui me tend le terminal. J'y introduis la carte bancaire. << Je vous souhaite un bon séjour en Écosse. Avec mon mari c'est une de nos destinations durant ces dix prochaines années. Quand les gosses seront plus grands ! >> lance t-elle, tête penchée pour bien observer ma queue qui pend tel un tuyau d'arrosage. << Nous nous revoyons samedi 9 septembre alors ? >> rajoute t-elle. << C'est ça, mêmes commandes ! >> lance Clémentine. Nous souhaitons à notre tour un bon été à notre adorable livreuse.

Elle me fait le plus merveilleux des sourires tout en faisant la manœuvre de demi tour. J'agite ma bite dans sa direction. "L'hélicoptère" qu'apprécient toutes les "connaisseuses". Elle lève le pouce comme pour me féliciter. Je tourne le poing fermé devant ma bouche pour mimer une pipe. Danièle agite son index comme pour me gronder. Nous la regardons partir. Arrivée au portail elle nous fait un grand coucou. Je remballe juste à temps car voilà le tube Citroën rénové de notre boulangère adorée. Madame Marthe, hilare au volant se gare au même endroit.

<< Bonjour ! >> lance t-elle de son ton jovial habituel. Sautant de sa camionnette avec une étonnante agilité malgré sa corpulence. Elle ouvre la porte latérale dans cet effroyable bruit de ferraille qui nous est coutumier. Elle en tire un cageot contenant deux grosses miches de pain complet et bio. L'une aux noisettes, l'autre aux amandes. L'énorme "chinois", cette délicieuse brioche au pudding, les bouchées à la reine, les pâtes feuilletées et les deux croissants. Paiement par carte. Nous ne reverrons plus madame Marthe avant le 9 septembre.

Nous nous saluons. Nous la regardons s'en aller alors que Julie vient nous rejoindre pour s'emparer d'un des cageots. Ce qui prouve bien qu'elle nous observait cachée quelque part. Délicieuse voyeuse. Jeune vicieuse. Nous contournons la maison pour descendre à la cave par l'arrière. Julie nous aide à déposer les fruits, les légumes sur les étagères dans le cellier. Du congélateur où je mets une des miches, je tire l'habituel paquet de moules, les deux sachets de haricots verts et de petits pois. << J'ai tout vu ! >> nous confie une fois encore Julie.

<< J'adore assister à vos exhibes ! >> me fait elle en fixant ma braguette avec insistance. << Damien te la montre ? >> lui demande Clémentine. << Non ! Il ne sait rien de moi dans ce domaine. Et je vous demanderai de ne faire aucune allusion au vernissage ! >>. En même temps, Clémentine et moi, levant la main droite, nous disons : << Je le jure ! >>. Nous rions aux éclats devant l'expression rassurée de Julie. J'ouvre ma braguette en disant : << Alors c'est un secret qui restera entre nous ! >>. Clémentine saisit ma biroute pour l'agiter.

Nous remontons par l'escalier intérieur afin de ranger les produits frais dans le réfrigérateur. Julie s'apprêtait à passer la serpillère dans la cuisine. Elle nous aide à tout disposer sur les étagères. Tout en louchant sur ma queue qui semble la tourmenter. Clémentine qui voit tout, lance : << Tu en disposes quand tu veux. Elle est à savourer quand tu le désires. De t'en priver serait un péché ! >>. Julie éclate de rire avant de répondre : << Je suis une pécheresse mais je vais à confesse ! >>. Nous apprécions ce trait d'humour qui nous rassure quand à nos complicités.

Nous laissons Julie à son ménage. Une bise sur son front avant de quitter la cuisine. J'agite ma bite le plus vulgairement possible en rajoutant : << Bien juteuse ! >>. Elle m'adresse un dernier sourire désarmant. Je la devine lutter contre la tentation. Au salon, assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Quatre mails. Celui de ma famille à Édimbourg et à St Andrews. Ils nous attendent avec impatiences. Nos appartements dans leurs grandes demeures sont prêts. Photos jointes. Le message d'Estelle qui nous rejoindra pour 13 h30.

Le courriel de Juliette qui nous remercie pour nos participations à cette soirée de vice extrême. Elle précise avoir terminé les deux bites qui attendaient leurs tours. Déplorant que Clémentine soit partie avant la fin. Elle joint une photo de ce trou dans la cloison que nous connaissons parfaitement. Des coulures sèches et dégoutantes qui ont coulé jusqu'au dessus du béton du sol. Il y a un mail de la compagnie de transports maritimes qui proposent les croisières. Nos billets ainsi que la documentation sont à télécharger. Clémentine s'en occupe.

Dans la petite enveloppe jaune, je glisse un billet de 50 € et un billet de 20 €. Clémentine y rajoute un petit mot que je signe du petit personnage constitué d'une paire de couilles et dont la tête est le gland. Il est onze heures trente. Julie vient nous rejoindre. << Voilà une belle maison bien propre jusqu'en septembre. Mais je viendrai tout nettoyer samedi prochain quand vous serez partis ! >> dit elle avant de rajouter : << Julien, dans le cadre de mes études, pour la préparation au Master, je dois réaliser un stage en entreprise. Deux mois ! >>

Elle précise : << Je me suis entendue avec le directeur de l'université. Si vous me délivrez un certificat de travail, je peux faire valider mes trois étés à tenir votre galerie comme faisant office de stages ! >>. Je comprends parfaitement. Aussi je mets immédiatement à la rédaction de ce certificat. << Je n'aurai qu'à joindre les bulletins de salaires et j'éviterai ce stage en entreprise ! >> précise encore Julie. Je me lève pour lui tendre les deux enveloppes. La petite jaune. La grande blanche. Elle regarde mon sexe tout mou qui pend lascivement de mon short.

<< Merci Julien. C'est fabuleux d'avoir à faire avec des gens fiables ! >> lance t-elle en me sautant au cou. Julie a rarement des élans d'une telle spontanéité. Je suis pétri d'émotion. Clémentine prend Julie par ses épaules pour dire : << Nous n'en avons pas terminé toi. Tu vas voir. Il y aura encore de belles choses à venir ! >>. Julie murmure : << Il y a Damien maintenant. Ce ne sera plus jamais pareil ! >>. Nous la raccompagnons jusqu'à sa voiture. Assise au volant, la vitre baissée, Julie nous fait : << Merci encore pour tout. Toutes ces aventures ! >>

Clémentine fait tournoyer mon Zob en disant : << Elle aussi tient à te remercier ! >>. Julie démarre en riant aux éclats. Un dernier bisou. Nous la regardons partir. Un dernier coucou. Clémentine m'entraîne par la main. Morts de faim nous traversons le jardin en courant. Nous dressons la table dans la véranda. Clémentine fait l'assaisonnement d'une belle laitue toute fraîche. Je prépare le bouillon pour y plonger les moules décongelées au soleil sur le rebord de la fenêtre. Idem pour les haricots verts et les petits pois que je réchauffe dans le wok.

Rapides préparations du samedi. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur la personnalité de Julie. << Tu verras, notre complicité va lui manquer. Elle va devoir livrer un dur combat intérieur. L'avenir nous réservera certainement quelques surprises ! >> lance Clémentine qui ne se trompe jamais. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine revient sur le programme d'avant le départ. Elle aura cours toute la journée jusqu'à mardi soir. Ensuite ce ne sera qu'en matinée jusqu'à vendredi. Nous pourrons tout préparer sereinement.

La vaisselle. Nous montons nous laver les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. << Mais qu'ils sont où les gens que j'aime ! >> lance Estelle en entrant dans la pièce comme un ouragan. Jetant son grand sac de sport au sol. Nous nous serrons tous les trois en nous faisant plein de bises. Trop heureux d'êtres à nouveau ensemble. Nous nous changeons pour mettre nos tenues vélos. Clémentine nous révèle le planning des vacances d'été. Estelle s'assoit sur mes genoux, ses bras autour de mon cou. Nous écoutons religieusement.

En poussant des << Wouah ! >>, des << Génial ! >>, des << Super ! >> alors que Clémentine, très professoral, tournant autour de nous dans la grande salle bain, entre dans les détails les plus signifiants. << Put-Hein, tu aurais été parfaite en "Tour Operator ! >> lance Estelle aussi émerveillée que moi. Je demande : << Mais quand as-tu préparé tout cela ? >>. Les deux coquines me font la "révélation" . << Mais qu'est-ce que tu crois qu'on fait toutes les deux au salon de thé après le repas de midi ! >> lance Estelle, glissant sa main dans mon short.

Je comprends mieux à présent. Elles ont tout organisé ensemble. << Julien, ça fait sept ans que tu m'offres toutes mes vacances, que tu me fais des milliers de cadeaux. Je me sens redevable. Même si ça te fâche ! >> s'écrie Estelle. Je réponds : << Ça ne me fâche pas. Il faut bien que je dépense un peu de mon argent. Et c'est tellement merveilleux de te savoir avec nous. Tu es tellement nécessaire à Clémentine depuis que vous êtes petites. Ta présence nous comble. Me comble ! >>. Elle me saute au cou. Je la soulève. Elle me couvre de bisous.

Pressés de filer, nous dévalons les escaliers. Dans le petit sac à dos, trois pommes, des barres de céréales. La minuscule paire de jumelles. Nos bouteilles d'eau à la main nous traversons le jardin en courant. Je sors le vélo d'Estelle de l'arrière de son kangoo. << Papa a tout vérifié ! >> précise t-elle. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Sous une chaleur caniculaire, sans le moindre souffle de vent nous pédalons en direction du port de plaisance. 25 km en croisant peu de cyclistes.

Les bouteilles d'eau, fixées aux cadres de nos bicyclettes, sont vides avant d'arriver. Il est 15 h. Il y a de l'animation sur les quais. Sur les eaux également où de magnifiques bateaux blancs manœuvrent. Pendant que je fixe nos vélos avec le cadenas, derrière la capitainerie du port fermée le samedi, Estelle et Clémentine retirent leurs culottes. Pour les fourrer dans la poche avant du sac que je porte. Avec la sueur nos tenues en lycra sont trempées. Des employés municipaux sont entrain de délimiter et d'installer des stands, des tréteaux un peu partout.

L'arrivée des 200 km de la course cycliste est fixée à partir de seize heures demain, dimanche. C'est une boucle de 50 km que les cent vingt participants, dont des champions, effectueront quatre fois. De la pente, des côtes, des virages avant l'idée d'une victoire qui doit habiter l'esprit de chaque coureur. Il y a un podium sous un chapiteau. Des gamins font les pitres sous les regards attendris de leurs parents. Nous flânons un peu. Des groupes de plaisanciers, de touristes. Les joueurs de boules à l'ombre des platanes. Il y a beaucoup de gens présents.

Nous traversons la route pour aller vers la supérette. << Comment on va faire pour pisser ? >> lance Estelle. << On va se démerder ! Trouver une "victime potentielle" pour lui offrir du spectacle ! >> répond Clémentine. Nous rions de bon cœur car avec ce monde ça va être difficile. Estelle se place dans la file à l'une des deux caisses. Stratégie judicieuse qui évite d'attendre au risque de faire fondre nos crèmes glacées. Il ne reste que vanille pécan dans notre marque préférée. On en prend deux. Ben & Jerry's et "Carte d'Or" aux éclats de nougat.

Les pieds dans le vide, à l'ombre des grands platanes centenaires, assis sur le mur qui surplombe les quais, nous savourons nos délices. Nous apprécions cet endroit. Et avec l'animation qui y règne, ce plaisir est décuplé. << Regarde, ton voyeur s'apprête à lancer sa boule ! >> dit Estelle. En effet notre pétanqueur pointe longuement, s'accroupit, se redresse et tire. Sous les cris de ses collègues boulistes. Une dizaine de participants que nous reconnaissons presque tous. Des quinquagénaires parfois bedonnants, comme sortis d'un roman de Marcel Pagnol.

Nous traînons là un bon moment. C'est trop bien. Je suggère que nous réservions une table au bar restaurant du quai. << Je téléphone ! Ils vont me reconnaître ! >> s'écrie Clémentine qui tire son I-phone du sac à dos. Je suis entre mes deux anges. Estelle me tripote la bosse. Une conversation de quelques minutes. << C'est génial ! La patronne m'a reconnu. Nous avons notre table sous les pergolas pour 17 h30 ! >> nous apprend Clémentine. Dans le petits sac à dos que je porte il y a les lampes frontales. Nos VTC sont équipés de feux arrières.

De rentrer à la nuit tombée ne pose aucun problème. Nous adorons pédaler sur la piste cyclable dans le noir. << Put-hein, je dois pisser ! >> lance Clémentine. << Moi aussi ! >> rajoute Estelle. J'en ressens moi aussi le besoin pressant. Inutile d'aller vers les bâtiments des sanitaires. Les toilettes des plaisanciers exigent une clef remise personnellement par Céline, la capitaine. Les toilettes publiques sont tout le temps fréquentées, puent et sont dégueulasses les week-end. Il faut se résoudre à explorer chacun de nos recoins. Ce que nous faisons.

Le long du canal, sur le chemin, il y a tous les dix mètres un pêcheur. Impossible de faire nos besoins là. Sur les quai, la seule possibilité reste entre le kiosque de béton rond et le mur où nous étions assis pour déguster nos glaces. Sinon, il faut tenter entre les stands encore vides. Mais il y a les groupes de promeneurs. Des couples. Des employés municipaux. Clémentine montre le kiosque : << J'y vais la première ! >> dit elle. Estelle et moi faisons le guet. C'est au tour d'Estelle. Il y a un type qui mâte depuis le haut du mur. Elle se torche en vitesse.

C'est à mon tour. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets. << Tu as du succès ! >> me fait Clémentine. Je regarde en l'air. Le même type qui mâte. << Ça te plaît l'enfoiré ? >> lui lance Clémentine. Le mec, repéré, recule pour disparaître immédiatement. Mais mon soulagement est de courte durée. Il y a deux employés municipaux. Je murmure : << Ces cons vont me faire pisser dans le slip ! >>. Estelle s'écrie : << Pas du tout. Je te la tiens fermement jusqu'à la dernière goutte ! Ils n'ont qu'à mâter ! >>. Clémentine se met à rire.

En fait, ce n'est pas moi que reluquent les deux types en gilets jaunes, torses nus et en shorts. C'est la jeune fille qui me tient la queue et l'autre à côté qui mâte. Je devine leurs émotions. Chacun aimerait être à ma place. C'est un peu gênés qu'ils tournent les talons pour nous laisser terminer. Il y a des flaques de pisse partout. Elles ruissellent vers le socle de béton du kiosque qu'elles finissent par entourer. Nous rigolons comme des bossus en croisant les deux employés qui observent les filles avec un regard de "morts de faim". C'est trop rigolo.

Nous traînons sur les quais avant de prendre le chemin qui mène au cimetière. Au sommet de la colline. C'est sous cinq cent mètres de cagnard qu'il faut gravir la pente. Depuis cinquante ans, plus personne n'est enterré ici. C'est un lieu touristique. Il y a des visiteurs. Excités comme nous le sommes, nous entrons dans l'enclos. Nous connaissons parfaitement les lieux. Et tout particulièrement ce caveau de famille, minuscule château gothique d'une noble famille de jadis. Les deux portes en bois ne sont jamais fermées à clef. Il y fait bien frais en plus.

Deux grands cercueils de pierre. De la terre battue. Nous avons déjà baisé plusieurs fois ici. La seule et unique fenêtre au vitraux de couleurs diffuse une lumière magique. Estelle se couche sur le cercueil de droite. Cuisses largement écartées en chuchotant : << J'ai beaucoup transpiré ! >>. Je comprends immédiatement l'appel. Je réponds : << Mademoiselle veut se faire bouffer la chatte ! >>. Elle s'écrie : << Exactement ! Avant que tu ne me la mettes ! >>. Clémentine s'approche de la porte pour murmurer : << Je fais le guet ! >>

Je descends mon short, mon slip. Quel agréable contact que celui de la pierre froide. Je place le petit sac à dos sous la nuque d'Estelle. Elle sera ainsi bien mieux installée. Elle avance pour laisser ses jambes pendre. Accroupi, mes mains sur ses cuisses, mon visage dans ses poils, je fouille du bout de ma langue. Au bout de quelques minutes nous nous habituons à la pénombre. << Des gens ! >> murmure parfois Clémentine qui bloque les portes de tout son poids. Préventivement car personne ne tente de les ouvrir. Je me régale du minou d'Estelle.

Je m'adresse aux "connaisseurs", aux amateurs de fruits de mer en sauce. Le jus d'une jeune fille, ayant transpiré, pédalé, gravi une colline sous une température de 25°, reste le nec plus ultra. Ça vous coule dans la bouche. Les saveurs insensées des muqueuses les plus intimes se mélangent là pour offrir aux gourmets les plus extraordinaires dégustations. Quand elle m'attire sur elle, en appui sur mes bras pour ne pas peser de tout mon poids, ma bite dure comme le bois entre comme dans du beurre. Dans les contorsions et les gémissements d'Estelle.

Nous passons une bonne demi heure à baiser comme elle aime. Nous évitons toutefois de nous appuyer l'un contre l'autre. La transpiration rendrait l'acte désagréable. J'ai les bras ankylosés par cette position. Je la baise à la hussarde. Clémentine, tout en nous regardant, en se touchant, surveille l'extérieure par le centimètre de vide entre les deux battants. Estelle s'offre un orgasme "gothique" en poussant de petits cris, reprenant son souffle, tentant de rester plus ou moins discrète. Elle s'accroupit pour pisser en poussant des soupirs de soulagement.

C'est au tour de Clémentine. Nous rions car la pierre s'est imprégnée de la sueur d'Estelle. Sa silhouette parfaite est marquée. J'inflige le même traitement à Clémentine pendant qu'Estelle surveille. Elle aussi une main sous sa jupette, entre ses cuisses. Même sous le soleil, après les efforts, le gout n'est pas le même. J'ai une préférence pour les saveurs de Clémentine. Pas seulement parce que c'est la fille que j'aime mais par gout personnel. Nous baisons comme on aime. En bougeant peu. Donc en ne transpirant pas beaucoup. Son orgasme est "gothique".

Elle aussi pisse sur la terre battue à côté du cercueil d'en face. Quand nous sortons du caveau, c'est une intense bouffée de chaleur qui s'abat sur nous. C'est accablant. Assommant. Nous redescendons. Je suis entre mes deux anges qui me tiennent par les mains. Bientôt 19 h. Il commence à faire faim. Une table nous attend au bar restaurant. Même les repas quelconques servis là nous paraissent d'une exquise finesse. Nous assistons à l'arrivée du crépuscule pendant le dessert. C'est fatigués que nous arrivons à la maison dans la nuit. 23 h30.

Bonne douche à toutes les coquines avant un bon lit aux draps changés ce matin. Serrées contre leur coquin en rêvant déjà aux vacances extatiques qui s'annoncent...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 45 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2292 -



Le dimanche c'est repos

Hier matin, dimanche, notre grasse matinée nous emmène aux environs de neuf heures. Estelle à ma droite qui se frotte contre moi en murmurant : << Bobo ! >>. Clémentine à ma gauche qui se frotte contre moi en saisissant mon érection naturelle. Estelle fait allusion à ses "petits machins" qui arrivent en général le 25 de chaque mois. Nous sommes le 25 juin. Je me redresse, je pose mes lèvres sur la soie de son pyjama. Sur chacun de ses petits seins je souffle de l'air chaud. << Mmmhh, docteur Julien, comme c'est agréable ! >> chuchote t-elle.

Elle se lève en s'écriant : << Pipi ! >>. Clémentine me masturbe doucement en disant : << Dans quelques temps ce sera grasse matinée tous les jours. Et j'en ai besoin ! >>. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. En T-shirts de nuit et en slips nous descendons rejoindre Estelle. Il y a déjà l'odeur du café et du pain grillé. C'est dans la véranda que la table nous attend. Y trône la magnifique brioche. Je presse les oranges, Clémentine pèle les kiwis. J'insuffle de l'air chaud sur les seins d'Estelle tout en massant délicatement son bas ventre douloureux.

Estelle prend le même médicament anti douleur que Clémentine. Mais ce dernier n'agit pas aussi rapidement. Ni tout à fait de la même manière. << Docteur Julien, j'aurais besoin de vos soins toute la journée ! >> dit elle en s'accrochant à mon cou. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos escapades à bicyclettes. Que de souvenirs accumulons-nous là presque chaque jour. Nous mangeons de bon appétit en évoquant notre virée vélo de cet après-midi. C'est dimanche. Nous prenons tout notre temps. Nous traînons longuement à table.

Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, mes deux anges reviennent également sur la dernière partie des partiels qui les attendent dès demain. Lundi et mardi il faudra en faire un compte rendu, à la façon d'une dissertation des épreuves. Mercredi, jeudi et vendredi, les matinées seront consacrées à tout revoir avec les profs. Les après-midi seront libres. Et samedi matin nous partons pour l'Écosse. 1 500 km ou il faudra rouler le week-end. J'espère que ce ne sera pas la galère sur les routes. Surtout jusqu'à Boulogne sur mer.

La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Le médicament commence à produire son effet libérateur. Estelle ne ressent plus qu'une série de contraction. Nous nous mettons immédiatement en tenues. Estelle et Clémentine en jupettes de lycra bleu nuit. Je suis en short de lycra noir. Nous portons les mêmes T-shirts de lycra rouge. Estelle palpe ma bosse en disant : << Il y a là la trousse de secours du docteur Julien ! >>. Nous rions de bon cœur en dévalant les escaliers. Le thermomètre extérieur indique 26° alors qu'il est à peine dix heures quinze.

Nous allons jusqu'à la rivière sous un ciel d'un bleu sans nuages. Les canards, les colverts, les poules d'eau font la fête. Le couple de cygnes n'a plus que deux petits. Il arrive souvent qu'un prédateur nocturne soit plus rusé que les parents et qu'il confisque une ou deux de leurs progénitures. Certainement un renard car il y en a pas mal dans le coin. Nous prenons le sentier facile sur la gauche. Les palpations répétées d'Estelle, sa langue qu'elle enfonce dans ma bouche me procurent une érection qui déforme mon short. Elle palpe cette bosse avec amusement.

Nous ne nous éloignons pas trop. Quelques centaines de mètres avant de remonter nous installer dans la balancelle. Je suis entre mes deux anges qui reviennent sur leurs études. Toutes les deux, tout en parlant, saisissent mes poignets. Sans se concerter, presque mécaniquement, elles écartent leurs cuisses pour placer mes mains sur leurs culottes. Je joue un peu de mes doigts à l'endroit de leurs clitoris en écoutant. Estelle palpe ma bosse. Je propose de les laisser pour m'occuper du repas. Elles ne veulent pas en entendre parler.

Pendant qu'Estelle met les assiettes et les couverts sur la nappe de la table de jardin, Clémentine prépare l'assaisonnement de la salade de concombre. Je beurre six grosses tranches de pain. J'y pose des anchois allongés. Je recouvre de fines lamelles de gruyère Suisse. Des rondelles de tomates sur le tout. Au four à micros ondes. Estelle jette les coquillettes dans l'eau bouillante. Nous ne cessons de nous faire des bises durant toute la préparation. Je concocte une sauce au Roquefort que je verse sur les coquillettes égouttées. Du gruyère râpé dessus.

Au four électrique. Avec une omelette ce sera notre repas du soir. Nous mangeons de bon appétit en riant beaucoup de certaines séquences de nos aventures. Nous ne traînons pas. Dès les yaourts terminés nous faisons la vaisselle avant de monter nous laver les dents. Nous redescendons à toute vitesse pour mettre trois pommes, des barres de céréales dans le petit sac à dos. Nous traversons le jardin en courant. Une rapide vérifications des pneus. Les bouteilles d'eau fixées aux cadres de nos bicyclettes. C'est parti. Il n'est que treize heures quinze.

La chaleur est caniculaire. Le thermomètre extérieur indique 32°. Estelle et Clémentine sont incommodées par cette température élevée. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. En pédalant, poussés par un léger vent d'Est, nous pouvons apprécier une certaine fraîcheur apaisante. Nous croisons relativement peu de monde. Quelques couples, quelques familles. Il y a vingt cinq kilomètres qui nous séparent du port où nous arrivons à quatorze heures trente. Une bonne moyenne sans forcer.

Il y a l'ambiance des jours de fêtes. Un monde fou. Pendant que je fixe les vélos avec le cadenas, Clémentine retire sa culotte qu'elle fourre dans la poche du sac. Avec ses "petits machins", Estelle garde la sienne. Elle prend une pilule avec une gorgée d'eau pour la faire descendre. Préventivement, pour éviter d'être importunée par d'éventuelles douleurs. << Mais les contractions restent bien présentes ! >> précise t-elle. Nous flânons pour découvrir les différentes animations proposées. Ce sont les dernières avant les vacances. Il n'y aura rien cet été.

Nous avons tous les trois le besoin urgent de pisser. Avec tout ce monde, impossible de le faire en nous amusant. Nous appliquons toutefois une formule imparable. C'est sur le parking de la supérette, entre les bagnoles, qu'il est finalement le plus aisé pour les filles de satisfaire l'impérieux besoin naturel. Nous découvrons cet après-midi qu'Estelle et Clémentine ne sont pas les seules à utiliser ce principe. Il y des flaques un peu partout. Des jeunes femmes qui se redressent soudain. << Une bonne idée est toujours pillée ! >> lance Clémentine. Rires.

Estelle se soulage la première. Puis c'est au tour de Clémentine. Elles m'entraînent toutes les deux car nous avons un coin qui m'est dédié. Là, derrière le bâtiment du magasin, le quai où les camions viennent se garer en marche arrière pour les livraisons. L'endroit idoine pour pisser peinard. Sauf que cette fois il y a des gens. Des gamins sur des vélos qui tournent en rond en beuglant. Impossible de pisser ici. Nous montons le chemin qui mène au cimetière. Il y a sur la droite un dernier groupe d'arbres avant ceux du cimetière au sommet de la colline.

Ouf. Je peux enfin vider ma vessie en soupirant d'aise. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets contre le tronc d'un des acacias. Clémentine fait le guet. Impossible de nous amuser plus longtemps. Des groupes qui montent. Il y a l'arrivée de la course cycliste bientôt. Beaucoup de gens préfèrent voir depuis les hauteurs. J'ai juste le temps de remballer en mouillant quand même mon slip. Deux familles de Simpson, aux gamins braillards et turbulents, viennent également chercher un coin pour faire pisser les gosses. Nous l'avons échappé belle.

Dans la supérette, il y a évidement un afflux permanent de clients. Il faut se frayer son passage dans les rayons en s'armant de beaucoup de patience. De gentillesse aussi car le nombres d'imbéciles est proportionnel. Finalement, nous préférons acheter des cônes glacés à un des stands sur les quais. Ce sera moins bon, mais bien plus simple. Un peu frustrés quand même, nous nous résignons à un autre bain de foule. << C'est de notre faute. On le sait que c'est toujours plein de monde à chaque manifestation sur le port ! >> précise justement Clémentine.

Nous savourons nos cônes glacés à l'ombre du chapiteau. Un auvent à l'arrière où flottent de désagréables odeurs de fritures. Le manège à chevaux, rétro, est charmant. Il tourne sans arrêt sous les rires et les cris des petits. Voilà l'arrivée des premiers coureurs. Il y a là des champions nationaux qui participent à toutes les grandes courses. Hier c'était le championnat de France hommes. Avant hier le championnat de France femmes. On s'en contrefout mais il faut encourager les vocations. Une arrivée victorieuse sous les cris et les applaudissements.

Les trois gagnants, debout sur le podium, tenant leurs trophées, sourient aux caméras. << C'est des tous jeunes mecs, des gamins, des "crevettes", regardez ! >> lance Estelle. << Pour gagner en vélo il faut être plutôt léger ! >> précise Clémentine qui touche discrètement ma bosse. Moi aussi, je la tripote un peu. C'est tellement facile dans une foule où tout le monde est braqué sur un évènement. Estelle, légèrement tourmentée par des contractions désagréables, dit : << Cette fois, ça ne se passe pas très bien ! >>. Je masse discrètement son ventre.

Il est dix sept heures. Il fait une chaleur accablante. Nous longeons le chemin au bord du canal. Il y a des pêcheurs tous les dix mètres. Parfois leurs familles sous des tentes, ou des bâches militaires. Il est temps de retourner aux bicyclettes. Clémentine remet sa culotte en disant : << Personne pour voir ma chatte aujourd'hui ! >>. Nous rions aux éclats de son faux air de dépit. Derrière le cabanon fermé de la capitainerie, il y a des dizaines de vélos. Des arrivants, des partants. Estelle voudrait bien changer son tampon. Il faut trouver une stratégie.

Tant pis, elle fera ça sur la piste cyclable. C'est rageant car partout où il y a un peu d'ombre, il y a des gens. Jusqu'à une dizaine de bornes du port. Enfin, voilà le cabanon de l'écluse. En descendant pour le contourner, il y a enfin un coin peinard. À condition d'éviter les crottes et les mouchoirs en papier qui traînent partout. Estelle peut enfin se satisfaire. Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets contre le mur des fondations. Nous entendons les voix des cyclistes qui s'arrêtent. Cet endroit est véritablement devenu une annexe des chiottes publiques.

Nous repartons très vite. Il est dix neuf heures quand nous sommes de retour. La fatigue se fait ressentir. Cette fois, il faut impérativement prendre une douche. Pendant qu'Estelle y est la première, Clémentine fait l'assaisonnement de la salade de tomates. Je réchauffe le gratin de coquillettes. Estelle redescend toute souriante. Elle devra nous laisser pour 22 h. << Je fais l'omelette ! >> dit elle. Clémentine et moi montons prendre notre douche. Surprise en descendant. Estelle a préparé la table au jardin. Au bord du bassin. À l'ombre des saules.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur cet après-midi mouvementé. << Pas de sexe aujourd'hui ! >> lance Estelle qui se lève pour mimer une masturbation masculine. << La journée n'est pas terminée ! >> dit Clémentine en mimant une fellation. Je me lève, braguette de mon bermuda kaki ouverte. Je sors mon Zob en disant : << La thérapie du docteur Julien ! >>. Estelle contourne la table, me choppe la queue en s'écriant : << Ce soir, je ne respecte pas la posologie. Je m'en gave ! >>. Nous en rions aux éclats. Mais nous traînons à table.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont s'offrir leur "tisane" apaisante avant une profonde plongée dans un sommeil bien mérité...

Docteur Julien



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Classe - 46 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2293 -



L'avant dernière épreuve pour Clémentine

Hier matin, lundi, il est presque six heures. C'est la cinquième de Beethoven qui nous arrache, en fanfare, de nos profonds sommeils. C'est un choc. En gémissant, sursautant, Clémentine se blottit contre moi. << Il est fou ce type ! >> arrive t-elle à articuler entre deux inintelligibles phrases "pâteuses". Quelques papouilles en riant. Quelques bisous et nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous enfilons nos tenues de running. Shorts, T-shirts de ce doux lycra que nous affectionnons tant. Morts de faim, nous dévalons les escaliers.

Clémentine fait le café en racontant des bribes de ses rêves de la nuit. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Il reste un beau morceau de brioche. Pour lui rendre son moelleux je le mets au four à micros ondes. Malgré l'épaisseur des murs de notre vieille demeure, la chaleur commence à se faire sentir également à l'intérieur. Des habituels et agréables 20°, il règne à présent 22°. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos aventures du week-end. C'est surtout la soirée Gloryhole qui restera encore dans le souvenir de Clémentine. Et le mien.

Nous mangeons de bonne appétit en faisant le rapide programme de la semaine qui nous attend. Elle sera mouvementée. Six heures vingt cinq. Nous sortons. Le thermomètre extérieur indique déjà 24°. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour presque une heure d'un jogging gratifiant. La douche. Je descends le premier pour préparer la voiture. Sept heures quarante cinq. Clémentine vient me rejoindre dans sa robe d'été mauve aux motifs floraux pastels. Ses ballerine roses. Un dernier bisou. Je la regarde partir. Un dernier coucou.

De faire le tour de la propriété le matin en flânant est un plaisir rare. Sous un ciel entièrement bleu. Sous un soleil généreux qui promet de sévir toute la journée. Je rentre pour faire la vaisselle, notre lit. Dans l'atelier, installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. La peinture de mon paysage "aux deux cavalières" verra son épilogue demain. Je peins dans un enthousiasme extraordinaire. Sans voir passer les heures qui m'emmènent si vite vers midi. Je quitte l'atelier pour la cuisine à l'instant où sonne mon téléphone filaire et fixe.

C'est monsieur Philippe, mon comptable. Il a bien reçu mon courriel. Mes précisions quand à l'ouverture de ma galerie d'Art cet été. Il sera présent au vernissage jeudi soir. Juliette pourra fournir ses informations personnelles ainsi que Julie. Monsieur Philippe s'occupe de mes affaires depuis plus de 25 ans. Je sais pouvoir compter sur lui. Compter sur son comptable est la moindre des choses qu'on puisse attendre d'un comptable. Nous bavardons un peu. Je raccroche. Il suffit de réchauffer le reste du gratin de coquillettes. De laver les feuilles d'une scarole.

Dans la poêle je fais rissoler un filet de colin. Un rapide assaisonnement pour la salade. Pour ce soir je fais cuire les deux gros artichauts. Je prépare la vinaigrette. Je fais gonfler du riz complet. Je râpe une bonne quantité de ce savoureux gruyère de brebis Suisse. Je verse le riz dans le plat carré en terre cuite. Je recouvre de gruyère, de chapelure, de graines de sésame grillé, quelques cerneaux de noix. Au four à 160°. Je concocte une rapide crème aux champignons. Fromage blanc. J'y fais fondre des morceaux de Morbier. Pour ce soir tout est prêt.

Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission, André Bercoff et ses invités reviennent sur le formidable mensonge occidental de la pandémie. Avec le recul tout cela apparaît de plus en plus clairement comme une gigantesque escroquerie destinée à remplir les poches de quelques pires salopards que l'histoire contemporaine a connu. Tout cela a été soigneusement planifié. L'immense majorité des nations concernées y a cru. Alors que c'était tellement énorme de les faire entrer dans ce jeu morbide en faisant peur aux populations.

Le scandale sera énorme mais les responsables ainsi que les coupables couleront des vieux jours heureux vautrés sur leurs tapis d'or. Il faut se rappeler qu'il était interdit de mettre en doute les affirmations du "conseil scientifique" et du ministre de la santé sans se faire traiter de complotiste, de "fou" ou encore de dangereux dissident. << Vous êtes malade ? Un Doliprane et au lit. Ne posez pas de questions ! >>. Les médecins avaient ordre de ne pas appliquer une quelconque autre thérapie. Jamais dans l'histoire moderne il y a eu de telles manipulation.

Je prépare mentalement l'ordonnancement de mes actions de l'après-midi. La vaisselle. Je monte me laver les dents. Pressé de retourner profiter de cette magnifique journée d'été je dévale les escaliers. Je vais jusqu'à la rivière. Il y a un fort vent d'Ouest qui agite violemment les arbres. Des corneilles s'envolent par centaines sur les prés de l'autre côté de la passerelle en bois. Il est 14 h quand je suis de retour dans l'atelier. Il y a vingt huit toiles à emballer dans du papier kraft puis à placer dans des cartons. Huit toiles dans trois grands cartons.

Les quatre derniers tableaux dans un grand sachet renforcé. Après tout, ils ne seront trimballés qu'une fois, dans la voiture. Sans courir le moindre risque. Nous les emmènerons à la galerie mercredi après-midi. Cette tâche accomplie, je retourne à ma peinture pour une petite demi heure. Clémentine rentre en général vers 16 h30. Je nettoie la palette, les pinceaux lorsqu'elle surgit comme un ouragan. Elle me saute au cou. << Tout s'est superbement bien passé. J'ai la crampe de l'écrivaine, tellement on a "gratté" ! >> s'écrie t-elle en m'entraînant par la main.

Nous montons nous changer. Nos tenues vélos. Rien de plus efficace pour changer d'univers qu'une virée à bicyclette. Nous dévalons les escaliers. Dans le petit sac à dos que je porte, deux pommes, des barres de céréales. Nous traversons le jardin en courant pour récupérer nos vélos dans le garage. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Direction le bourg, poussés par un vent puissant que nous aurons de face au retour. Six kilomètres jusqu'à la chapelle. 500 mètres jusqu'à notre "coin".

Qu'il est bon d'êtres installés sur les rochers, à l'ombre des chênes et des acacias. La rivière tumultueuse qui coule en contrebas. Là-bas, de l'autre côté une bonne trentaine de vaches paissent paisiblement dans le pré. Une ambiance bucolique où Clémentine, couchée sur le dos, sa tête posée sur mes cuisses, me raconte sa journée. Le repas de midi avec Estelle dans le salon de thé habituel. << Elle ne va pas très bien. Cette fois ses "petits machins" sont plutôt cruels ! >> rajoute t-elle. Je caresse ses cheveux en l'écoutant me confier plein d'autres détails.

Demain verra la dernière épreuve de ses partiels. C'est avec un grand soulagement que Clémentine amorcera cette dernière ligne droite. Elle caresse ma bosse en faisant mille projets pour l'Écosse. << Tu te rends compte, dans exactement une semaine on sera à Édimbourg ! >> lance t-elle en se retournant pour se coucher sur le ventre. Elle frotte son visage sur ma bosse en gémissant de plaisir. Je caresse sa nuque en chuchotant : << Et moi, je vais te faire l'amour maintenant et ici ! >>. Elle se redresse, ouvre de grands yeux, me regarde toute étonnée.

<< Oh mais que voilà une excellente idée ! >> dit elle en retirant sa culotte. Me descendant le short et le slip elle rajoute : << Viens ! >>. Clémentine se couche sur le dos. Le rocher est plat mais pas très confortable. Je place le petit sac à dos sous sa nuque en guise d'oreiller. Je prends appui sur mes bras pour ne pas peser de tout mon poids. À l'ombre la fraîcheur n'est que très relative. Avec l'effort, la sueur viendrait rapidement gâcher la fête. Clémentine saisit mon sexe qui durcit dans sa poigne ferme. Nous nous fixons alors silencieusement.

Je dis : << Si tu te mets sur moi, non seulement tu domines la situation, mais la brise te rafraîchira ! >>. Clémentine éclate de rire en lançant : << Mais je suis avec un poète ce soir ! Un Charles Baudelaire ou un Guillaume Apollinaire ? >>. Nous rions aux éclats quand je réponds : << Non, un Prévert ou broutent les vaches ! >>. Clémentine frotte mon sexe sur le sien. Sa respiration change. L'excitation la gagne. Je me retrouve soudain avec l'extrémité de ma queue dans l'étroite entrée de sa "caverne". Comme c'est doux. Comme c'est chaud.

De quelques mouvements de reins, Clémentine s'introduit toute la bite en mordillant sa lèvre inférieure. Nous restons parfaitement immobiles. De légères contractions des muscles fessiers procurent ces indicibles sensations de bienêtre sublime et parfait. C'est toujours dans ces moments que Clémentine me confie ses secrets de fille. J'écoute avec attention. Ces propos participent à entretenir une érection qui la pénètre complètement. Parfois, excités par ses aveux, nous bougeons doucement, en restant synchrones. Nous cessons à nouveau.

<< Je crois que c'était mon dernier Gloryhole vendredi dernier. Ça me dégoute rapidement. Et puis maintenant je connais ! >> dit elle en s'accrochant à mon cou. Elle passe ses jambes autour de ma taille pour se suspendre à moi. Je murmure : << Accroche-toi, je t'emmène ! >>. Je la berce longuement en l'écoutant gémir près de mon oreille. Elle se repose au sol en me faisant ce merveilleux sourire qui me fait fondre. << Par contre, j'aimerais bien réaliser un de mes derniers véritables fantasmes. Avec ta complicité mon amour ! >> fait elle encore.

J'écoute en bougeant doucement. Mes bras commencent à faiblir car ça fait une bonne demi heure que je garde la position. Je me retire pour me coucher sur le dos. Clémentine se redresse, me chevauche pour s'empaler sur mon dard. Cette position ne lui est pas confortable et est souvent source de douleurs. Aussi elle se place sur ses coudes. << J'aimerais être livrée à une bande de mâles vicelards, pervers et entreprenants ! >> chuchote t-elle comme en culpabilisant. Elle me fixe du bleu clair et intense de ses yeux perçants. Jusqu'au plus profond.

J'écoute. Elle hésite avant de rajouter : << Mais en sachant que tu es caché quelque part pour regarder ! >>. Je connais si bien les souhaits de la fille que j'aime. Je la rassure. Je sais qu'il sera hors de question que je participe. Je dis : << Nous allons mettre ce plan au point avec Juliette ! >>. Clémentine s'écrie : << Mais tu ne baises pas avec elle, hein ! >>. Là aussi je la rassure. Par contre je propose de mettre Estelle dans le plan. Ainsi c'est avec elle que je pourrai baiser. << Génial ! Je lui en ai déjà parlé souvent ! >> lance Clémentine en bougeant à nouveau.

Nous baisons à présent à la hussarde. Comme je le fais avec Estelle. Par mimétisme, à la simple évocation d'Estelle, Clémentine se met à l'imiter. Le bruit des eaux torrentueuses couvre nos cris. Les hurlements de plaisirs de Clémentine. Mes rugissement d'ours en rut. Nous en oublions la sueur qui traverse à présent le lycra de nos T-shirts rouges. Ça glisse et ça devient très désagréable. Seule ombre au tableau idyllique de nos ébats passionnés. Nous nous contrôlons toujours parfaitement. Hors de question d'aller jusqu'à l'orgasme. On se garde pour le lit.

Clémentine sous peine de voir son plaisir partir en douleurs, change de position. Elle se redresse pour se coucher sur le dos. << Viens encore un peu ! >> fait elle dans un souffle. Mes bras sont reposés. Je m'enfonce avec délice dans la fille que j'aime. << En Écosse, je vais faire ma salope au moins une fois par jour ! >> dit elle dans un souffle en imprimant un rythme régulier de son bassin. Je me penche pour murmurer à son oreille : << Seulement une fois par jour ? >>. Quand nous rions en baisant c'est une toute autre sensation dans nos ventres.

Je me retire doucement. La queue gluante et dégoulinante de nos mélanges. Je me couche sur le dos, un bras sous ma nuque pour apprécier la fraîcheur qui arrive enfin. Il est presque vingt heures. Clémentine déguste mon sexe avec une pipe des familles qui me fait sombrer dans une sorte de coma jouissif. Je dois me maîtriser pour ne pas éjaculer. Mais nous adorons pousser le contrôle de nos émotions jusqu'aux extrêmes limites. Avec mon excitation j'entends le bruit bulleux et les gargouillis dans la bouche de Clémentine qui savoure en gémissant.

Je la saisis par sa natte pour retirer ma queue congestionnée par plus de deux heures de sollicitations ininterrompues. Il est temps de reprendre nos esprits. Une barre de céréale chacun. Clémentine enfile sa culotte sur ma tête. Je dis ; << Tu paries que je rentre comme ça ! >>. Elle éclate de rire en s'écriant : << Je déteste le contact de la selle et faire du vélo sans culotte ! >>. Nous descendons des rochers quand là-bas, soudain, il y a un type qui s'enfuit en courant. << L'enfoiré ! >> lance Clémentine. Nous avons été observés à notre insu.

<< C'est le mec en vélo de l'autre soir. Regarde-le ce saligaud, il s'enfuit en pédalant ! >> s'exclame Clémentine. De toutes façons, de l'endroit où il mâtait, même s'il avait filmé, il était impossible de nous reconnaître. C'est tout de même avec le curieux sentiment d'une intimité volée que nous pédalons contre le vent puissant. Il est presque vingt et une heures quand nous arrivons dans une magnifique soirée d'été. Morts de faim. Il suffit de réchauffer pendant notre rapide douche. Nous mangeons de bon appétit en riant de notre Bob voyeur du soir.

Bonne nuit à toutes les coquines exhibitionnistes doublement heureuses de se faire bouffer la chatte en pensant à cette nouvelle aventure bucolique. À ce vicelard planqué pour mâter...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 47 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2294 -



Virée vélo du mardi soir

Hier matin, mardi, c'est le concerto pour clavecin de Falla qui nous réveille. D'une bien agréable manière. Il est presque six heures. Clémentine est restée accrochée à moi toute une partie de la nuit. Elle se serre encore plus fort en m'entourant de ses bras. C'est presque inaudible quand elle chuchote à mon oreille : << J'aime quand tu me fais l'amour dans les bois ! >>. Quelques bisous, quelques papouilles. Nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous revêtons nos shorts et T-shirts de lycra. Chaussons nos baskets de jogging.

Morts de faim nous dévalons les escaliers. Je mets immédiatement les deux gros croissants aux amandes dans le four à micros ondes. Ça rend du moelleux. Clémentine fait le café. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos virées vélos du soir. << J'aime quand tu m'aimes sur les rochers au bord de la rivière ! >> fait Clémentine en venant terminer sa tartine de miel assise sur mes genoux. Ses lèvres collantes qui se collent sur les miennes. Ça nous amuse. Ça nous fait rire de recommencer encore.

Il est 6 h25. Nous sortons. La température extérieure toujours aussi élevée. 22°. Quelques sauts sur place, quelques flexions. C'est parti pour un running de presque une heure. La douche. Je dévale les escaliers pour aller préparer la voiture. Il est 7 h45. Clémentine me rejoint dans une de ses robes d'été de fin coton carmin. Des sandalettes à légers talons. Un dernier bisou sous un ciel bleu, un soleil déjà éclatant. Je la regarde s'en aller. Un dernier coucou. Je flâne un peu pour profiter de cette journée merveilleuse qui s'annonce. Un jour prometteur.

Je fais notre vaisselle, notre lit avant de passer dans l'atelier. Je termine ce matin mon paysage "aux deux cavalières". Une toile qui ne sera pas sèche pour être exposée dès samedi. Je donnerai les consignes à Juliette. Installé devant mon chevalet, je prépare les couleurs sur la palette. Je peins dans une profonde sérénité. Une fois encore je termine ma saison sans stress. Mon stock de vingt huit toiles assurera les mois de juillet et d'aout. Ma galerie d'Art tenue en juillet par Juliette, en aout par Julie. Cette pensée m'amuse car c'était tellement imprévu.

Il est onze heures quand je dépose la dernière touche de Bleu de cobalt sur la surface du tableau. Je le place sur un second chevalet où il pourra sécher sous un draps qui le préservera de la poussière. Je nettoie la palette, les pinceaux avant de mettre un peu d'ordre dans mon matériel. Ranger les tubes dans leurs boîtes jusqu'en octobre. Je fais un peu de ménage dans cette grande pièce où je passe le plus clair de mes journées. Comme convenu, Julie viendra y faire un ménage bien plus conséquent samedi matin. Alors que nous serons en route pour l'Écosse.

Je quitte l'atelier pour la cuisine. Il suffit de réchauffer les restes. Le gratin de riz, la sauce aux champignons. Je fais rissoler un filet de lieu noir que je panne préalablement. L'assaisonnement d'une salade de carottes. Pour ce soir ce seront des bouchées à la reine. À cet effet je concocte une Béchamel. J'y rajoute du gruyère Suisse râpé finement. Une boîte de crevettes que je fais revenir à la poêle. Avec des champignons noirs réhydratés. J'égoutte les coquillettes. Je remplis les bouchées de leur garniture. Calées avec les coquillettes. Au four. À 160°

Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Dans son émission, André Bercoff et ses invités évoquent l'association Anticor. Cette association dont le but est de dénoncer les corruptions vient de se voir retirer son agrément par un tribunal. Les magistrats voulant probablement verrouiller ainsi toutes possibilités d'enquêter sur les multiples corruptions, de toutes natures, exercées par le monde politique et financier. Ce n'est pas seulement dégueulasse, putride et scandaleux, c'est également une continuité des dénis répétés de démocratie.

Je fais la vaisselle en pensant aux propos de Clémentine : << Il est temps qu'on quitte ce pays dirigé par des malfrats et des psychopathes ! >>. Je monte me laver les dents en chantonnant. Pour le repas de ce soir je dispose les assiettes, les couverts, les verres sur la nappe en papier couvrant la table du jardin. À l'ombre des saules. Je descends jusqu'à la rivière. La chaleur est moins accablante aujourd'hui. Le thermomètre extérieur n'indique que 24°. Il y a quelques nuages d'altitude dans le ciel. Annonciateurs d'un probable changement prochain.

Pour ne plus avoir y penser, je mets les cartons préparés hier et contenant les toiles, dans le coffre spacieux de la Mercedes. Ainsi, dès demain après-midi nous pourrons les emmener à la galerie. Je jette un rapide coup d'œil dans la maison d'amis. La poussière accumulée là mérite un ménage sérieux. Julie va s'en charger sans doute avant la rentrée de septembre. Voilà monsieur Bertrand, notre plus proche voisin. << Bonjour Julien ! Tout va bien ? >> lance t-il de son ton jovial habituel. Je réponds : << Bonjour Louis ! >> en lui serrant la main.

Nous bavardons. Durant nos absences monsieur Bertrand prend à cœur de se comporter en voisin vigilant. Même si notre propriété est équipée d'une domotique de pointe, cette attitude est sécurisante. << Avec tout ce que ces salopards veulent nous imposer depuis Paris, autant redoubler de prudence dans nos campagnes encore préservées ! >> lance Louis. Il va louer l'appartement aménagé au-dessus de son garage. Chaque semaine un autre couple de touristes. << Sans chiards pour nous pourrir la vie ! >> précise encore notre voisin. Rires.

Je le laisse descendre à la rivière avec sa brouette chargée de branches sèches. Je me prélasse un peu dans la balancelle en survolant chaque détail de nos préparatifs. Tant pour le départ que pour le vernissage de ma Galerie. Juliette insiste pour s'occuper de tout. Nous savons pouvoir lui faire confiance. C'est une maîtresse femme à poigne. Chef d'entreprise capable d'initiatives étonnantes. Femme parfaite pour tenir une galerie d'Art. Ce qui est d'ailleurs un de ses fantasmes depuis six ans que nous la connaissons. Il n'y a aucune inquiétude à cela.

C'est plongé dans ces réflexions que j'assiste à l'arrivée de Clémentine. Elle range la voiture dans le garage dont j'ai laissé les deux battants ouverts. Elle s'apprête à traverser le jardin lorsqu'elle m'aperçoit. C'est en courant qu'elle me saute au cou. Je la soulève. Ses jambes autour de ma taille, elle me couvre le visage de bisous. Nous rentrons pour nous changer. Enfiler nos tenues vélos. << Estelle ne vient pas ce soir. Elle doit consacrer un peu de temps à ses parents avant notre départ ! >> précise Clémentine. Pressés de filer nous dévalons les escaliers.

Dans le petit sac à dos que je porte, deux pommes, les barres de céréales. Nous traversons le jardin en courant pour récupérer nos bicyclettes. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Il y a quelques séquences nuageuses. Pas menaçantes mais rafraîchissantes. Nous pédalons en direction du bourg, poussés par un léger vent d'Ouest. La chapelle, le chemin sur la gauche, le pré aux vaches, encore cinq cent mètres et voilà notre petit coin sur les rochers. À l'ombre.

<< Comme des gamins, c'est notre "camps" ! >> lance Clémentine en retirant sa culotte. Assis tous les deux en tailleurs nous grignotons nos pommes. Clémentine me raconte sa journée. C'était aujourd'hui la toute dernière épreuve de ses partiels. Un rédactionnel faisant le compte rendu de ce "Doctorat pour de faux". Les trois prochaines matinées seront consacrées à des mises au point avec les professeurs. Ce qu'il faut faire, ce qu'il ne faut pas faire. Le véritable Doctorat aura lieu l'an prochain. <<Alors là, ce sera du sérieux ! >> précise Clémentine.

<< Tu me touches un peu ! >> dit elle en s'allongeant sur le dos, la tête posée sur mes cuisses. Je l'écoute me confier ses doutes, ses certitudes tout en caressant ses seins minuscules sous le soyeux de son T-shirt. << Là aussi ! >> rajoute t-elle en saisissant mon poignet. Pour descendre ma main entre ses cuisses. << Je me suis un peu touchée en rentrant ! >> dit elle en changeant de position afin que je puisse la doigter délicatement. << J'aime quand on est juste nous deux ! >> fait elle en glissant sa main dans mon short par la cuisse droite.

Nous observons silencieusement les alentours. Nous nous sommes fait surprendre hier. Autant éviter de se faire surprendre aujourd'hui. << Ces mecs reviennent toujours sur les lieux de leurs exactions ! >> lance Clémentine. Nous en rigolons comme des bossus quand elle rajoute : << En espérant que ce soir il ait emmené sa paire de jumelles. En prononçant ces mots, Clémentine sort la nôtre du sac à dos. Elle mâte. Consciencieusement, mètre par mètre, commentant ce qu'elle regarde, je la doigte délicatement. C'est bien mouillé. Et c'est si accueillant.

Je bande fort dans sa main gauche. << Personne ! >> dit elle en s'allongeant sur le dos, la tête posée sur le sac à dos. Elle écarte ses cuisses en murmurant : << Viens ! >>. Moi aussi je m'assure que nous sommes seuls. Je prends appui sur mes bras. Je suis au-dessus de Clémentine qui frotte mon sexe sur le sien. Nous nous fixons en silence. Ce sont toujours pour nous des moments "solennels". Tous les sens aux aguets nous restons toutefois vigilants. Je m'enfonce doucement. Centimètre par centimètre, dans les gémissements de Clémentine.

Je suis chargé de veiller, de surveiller. << Tu es sûr qu'il n'y a personne ? >> murmure t-elle plusieurs fois en jouissant. Il n'y a que le bruit des eaux tumultueuses de la rivière. Impossible de se fier à d'autres puisqu'ils restent inaudibles. Nous baisons comme nous aimons. La conclusion de Clémentine me convient parfaitement : << Tant pis s'il y a quelqu'un ! >>. C'est les moments qu'elle choisis pour me révéler ses secrets de filles. Ce fantasme récurrent de vouloir être livrée à une bande de mâles en rut. << Juste pour voir ! >> dit elle en riant.

Je reste attentif à ce qui se passe autour de nous. L'endroit où était planqué le voyeur hier soir. Il n'y a personne. J'en suis certain. Cette fois il ne pourrait pas échapper à ma sagacité. Clémentine, suspendue à moi, se laisse emporter dans les méandres de ses plaisirs intimes. Elle repose au sol, secouée de spasmes, poussant de petits gémissements. Pour s'accrocher à nouveau. Mes bras commencent à s'engourdir. À devenir douloureux. C'est un peu comme la sensation après vingt cinq pompes d'affilées. Pas question d'aller jusqu'aux orgasmes. Se garder.

Nous cessons. Comme toujours, couchée sur le côté, sa tête posée sur mon ventre, Clémentine se régale de nos mélanges en suçant. Un bras sous ma nuque, de mon autre main je caresse sa nuque. J'adore entendre le bruit bulleux des gargouillis dans sa bouche. Je me fais tailler une pipe en confiant à mon tour mes fantasmes, mes souvenirs ou encore mes projets. Il commence à fraîchir au bord de la rivière, sous les feuillages. Nous cessons. << J'aime trop la bite ! >> s'exclame Clémentine en me sautant au cou. Nous descendons les rochers.

Effectivement, ce soir il n'y avait personne. Nous pédalons avec peine contre un vent d'Ouest de plus en plus violent. Là-bas, au-dessus de l'horizon, des amas de nuages sombres. Il est 20 h30 quand nous revenons. Pendant que réchauffent les bouchées à la reine, notre douche. Nous mangeons de bon appétit en chemisettes et bermudas mais dans la véranda où j'ai tout déplacé. Nous traînons à table à faire le programme chargé des tous prochains jours. Préparer les valises. Ce qui pour deux mois, exige de ne rien oublier. Départ samedi à 6 h30.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment à se faire brouter encore un peu sous les draps. S'offrir un orgasme avant un bon dodo...

Julien



Classe

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Classe - 48 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2295 -



Dernières mises au point avec Juliette et Julie

Il est presque six heures, hier matin, quand la symphonie fantastique d'Hector Berlioz nous réveille. << Le con ! >> gémit Clémentine en se frottant contre moi. Une cuisse sous mes fesses, l'autre sur ma tumescence. C'est vrai que la symphonie fantastique a de quoi "secouer" dès les aurores. Quelques bisous, quelques papouilles et nous nous précipitons aux toilettes. Dans la salle de bain nous attendent nos tenues de sports. Morts de faim nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en racontant son rêve. Je pèle les kiwis et je presse les oranges.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos deux soirées consécutives à faire l'amour dans le cadre bucolique de nos destinations vélos. << J'adore ! >> précise Clémentine qui aime venir terminer sa tartine au miel assise sur mes genoux. Nous mangeons de bon appétit en évoquant Juliette. Nous sommes attendus à dix neuf heures trente pour le repas du soir. << On y va direct à bicyclette ! >> propose Clémentine. Pour le retour à la nuit, nos machines sont parfaitement équipées. Il est six heures vingt cinq. Nous sortons. Le ciel est voilé.

La température extérieure est de 22°. Quelques sauts sur place, des flexions et c'est parti pour notre heure de jogging. La douche. Je redescends rapidement pour sortir la voiture du garage. Il est presque 7 h45. Clémentine vient me rejoindre dans sa robe d'été fuchsia. Ses sandalettes mauves à légers talons. << C'est chiant, juste ce matin. À tout de suite ! >> dit elle avant le dernier bisou. Je la regarde partir. Un dernier coucou. Je rentre faire notre vaisselle notre lit. Dans l'atelier je récupère les trois cartons et l'emballage contenant les toiles.

Je les place dans le coffre arrière de l'auto. Je flâne un peu en allant jusqu'à la rivière. Le ciel reste voilé mais extrêmement lumineux. Je ne décèle aucune menace nuageuse. C'est sur la table métallique du jardin que je dispose la nappe. Les assiettes, les verres et les couverts posés dessus l'empêche de s'envoler en cas de coup de vent. Mais l'atmosphère est remarquablement calme. Pas la moindre brise. Je reste installé dans la balancelle à lire un peu. C'est un ouvrage que je vais emmener en Écosse. "Le siècle d'Or en Hollande". Je l'ai déjà lu par le passé.

Il est rapidement 11 h30. La faim commence à se faire sentir. Je rentre par la véranda. Je vais faire simple. Je prépare l'assaisonnement d'une salade de concombre. Il reste deux bouchées à la reine qu'il suffit de réchauffer avec leurs coquillettes. Il est midi vingt quand Clémentine revient. Elle me saute au cou. Je la soulève. Ses jambes autour de ma taille pour me faire des bisous. C'est comme ça que je l'emmène aux toilettes. Rituel pisseux et lavage des mains. << Je suis dévorée par la faim ! >> lance t-elle en palpant ma bosse. Mon short.

Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. Ce sont des mises au point avec les deux professeurs qui suivent les dix huit postulants au Doctorat. << C'est Alban qui restera notre directeur de thèse l'année prochaine, à Estelle et à moi ! Super ! >> rajoute t-elle. Alban a cet aura des jeunes professeurs de trente cinq ans, sportifs, dynamiques, un peu à la façon américaine. << Pas le genre intellectuel de gauche ! Put-Hein je déteste ces mecs. Il y en a deux dans l'université ! >> s'exclame t-elle en s'asseyant sur mes genoux.

Nous traînons à table en faisant le planning de l'après-midi. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. La fin des épreuves de ses partiels rend Clémentine assez euphorique. Sa manière de décompresser en déconnant, tournant les choses en dérisions. Nous en rions souvent aux éclats. Sur sa demande je passe un bermuda "civilisé" beige et une chemise hawaïenne de fin coton . Mes sandalettes. Elle reste vêtue comme en cours. Pressés de filer nous redescendons à toute vitesse. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue.

Il y a 45 km jusqu'à la petite cité de caractère où j'exploite ma galerie d'Art dans une de mes anciennes maisons familiales du seizième siècle. C'était le cadre des tisserands fabriquant les voiles pour les navires royaux en destination du nouveau monde. J'en ai hérité à la mort de mes parents. Il fait lourd. Plus de 28°. La climatisation est une bénédiction en voiture. Clémentine retire sa culotte au bout d'une dizaine de bornes. Je peux caresser ses intimités de ma main gauche. La boîte automatique permet d'éviter de devoir manipuler un levier de vitesse.

Clémentine manipule le mien qui ne tarde pas à devenir aussi dur que le bois d'un chêne centenaire. Clémentine suce parfois quelques instants. Quand elle se redresse elle dit : << Il faut qu'elle reste bien sèche, sinon on va voir la tâche ! >>. Nous rions de bon cœur. La saison touristique a commencé. J'ai un passe d'exploitant de commerce qui me permet de garer la voiture sur la place. Pas plus de quinze minutes. Ce qui est largement suffisant pour décharger trois cartons et un emballage. Ça ne pèse rien en plus. Julie vient nous accueillir.

Toute contente de nous retrouver. Toute heureuse d'être dans la galerie qu'elle a entièrement nettoyé. << Je suis venu hier directement en rentrant de fac ! >> précise t-elle. Il y a l'odeur de l'encaustique sur les lames cirées du parquet. Plus un seul grain de poussière. Julie était entrain de faire les vitres de l'arrière. Les toilettes, douche, la petite cuisine et le minuscule séjour avec un lit, une armoire et une table. << Je retrouve mon univers des trois étés précédents, je suis si bien ici ! >> s'exclame t-elle en sautant au cou de Clémentine. Puis au mien.

J'ouvre les trois cartons. Nous posons les toiles à la verticale contre le bas des murs. Chacune sera accrochée aux cimaises qui n'attendent que d'êtres habillées d'elles. Je rappelle les mêmes consignes qu'à Juliette. Cet été pas de vente. Les toiles qui intéressent les acquéreurs devront êtres commandées avec un acompte de la moitié du prix. Le solde juste avant la livraison entre novembre 2023 et avril 2024. C'est une expérience que je veux tenter. Pour pouvoir me consacrer davantage à des créations personnelles. Sur les conseils avisés de Clémentine.

Clémentine accroche la première nature morte. Il y en a huit. Julie en prend une seconde. Elles tentent toutes les deux une présentation par thèmes. Je les observe. Je les écoute. << Tu ne sors pas ta bite ? >> me fait clémentine. Je ris bêtement quand Julie, à ma grande surprise, rajoute : << Oh oui, ça inspire ! >>. Je dis : << Ça fait une demi heure que la bagnole est garée sur la place. Je vais aller la déplacer ! >>. Clémentine s'écrie : << Ça c'est un prétexte. Grand timide va ! >>. Nous rigolons comme des bossus de cette facétie.

<< Je viens avec ! >> rajoute Clémentine. Julie nous fait : << Profitez de votre après-midi. Je vous fais la surprise quand les tableaux seront accrochés ! >>. Nous quittons la galerie en déposant chacun une bise sur son front. Nous garons la voiture sur un des trois parkings obligatoires. De la chance, il reste quelques places. Sinon il reste la solution de la garer dans la cour de la femme de mon vieil oncle maternel décédé il y a peu. Je n'en ai pas trop envie. Avec Clémentine nous retournons sur la place. C'est sympa d'aller saluer quelques commerçants.

Je connais presque tous ceux qui sont propriétaires de leurs commerces. Par contre ceux qui louent sont inconnus cette année. Il faut dire que ça change souvent. Cette année par exemple, le magasin de souvenir de l'été dernier est une librairie. Alors que la glacerie est devenue la boutique d'un sculpteur d'art celtique. Nous prenons deux gros cornets à trois boules de glace. Ces nouveaux cornets géants qu'on trouve un peu partout. Nous les savourons en allant à la Mairie saluer le maire. C'est un ami de longue date qui sera là demain pour le vernissage.

Il est dix sept heures quand nous rejoignons Julie. Toutes les toiles sont accrochées. Elle a disposé la nappe de velours vert sur la petite table ronde. Le jeux d'échec dessus. Deux confortables chaises fauteuils. C'est à nouveau un endroit charmant, convivial et attirant. La liste des prix à disposition suspendue à une chaînette. << Wouah ! Génial ! >> lance Clémentine. << Juliette risque de chambouler l'ordre des toiles car ce ne sera peut-être pas à son gout ! >> répond Julie. << Tu t'en fous, en aout tu remets comme tu aimes ! >> lance Clémentine.

Nous laissons Julie fermer la porte. Délibérément le volet métallique de la vitrine reste levé. Il faut que ça se sache. La galerie est ouverte ! Nous flânons encore un peu tous les trois, Julie au bras de Clémentine qui me tient la main. Nous la raccompagnons jusqu'à sa voiture. << On se voit demain soir alors, dix neuf heures, pour le vernissage ? >> demande Clémentine. << Oui. Et je vous présenterai Damien. Il est impatient de connaître mes "patrons". Mais s'il vous plaît, pas la moindre allusion au sexe ! >> répond Julie. Nous la rassurons évidemment.

Il est dix neuf heures quand nous sommes de retour. Il fait chaud, lourd. Peut-être une certaine humidité. Nous mettons nos tenues vélo. Ce sont les mains vides, sans dessert, comme convenu, que nous arrivons chez Juliette à dix neuf heures trente précises. Ce soir elle nous accueille dans une de ses robes d'été de fin coton beige. Trois bises. Nous la suivons dans l'escalier qui mène à ses appartements. Vautrés dans le canapé, Clémentine et moi, nous racontons notre après-midi. J'informe Juliette assise dans le fauteuil qui nous fait face des dernières modalités.

Juliette trouve l'idée de commande très judicieuse. Par contre les prix fixés par Clémentine l'effraient quelque peu. << C'est pour dissuader les "petits joueurs". Et puis Julien n'a plus envie de s'investir dans de la "production". Il veut se consacrer davantage de temps ! >> explique Clémentine. Je regarde les genoux de Juliette qu'elle écarte un peu plus à chaque phrase. Impossible de voir si elle porte une culotte. Je bande dans la poigne de Clémentine qui palpe ma bosse. << Monsieur "gros machin" ! Et si nous passions à table ? >> lance Juliette.

C'est une belle surprise. Une laitue assaisonnée de vinaigre balsamique, dans un macérat de moutarde à l'ancienne et de crème d'avocat. Des fruits de mer accompagnés de petits légumes confis. Un délice. Froid, léger et tout à fait de saison. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur la Galerie d'Art que tiendra notre amie tout le mois de juillet. Juliette avoue se réjouir comme une "jeune fille avant son premier bal". J'indique encore quelques principes de fonctionnements administratifs et comptables. J'exerce sous le statut d'artiste libre.

Quand je lui apprends son salaire et le pourcentage sur les commandes fermes, Juliette ouvre de grands yeux. << C'est royal ! Je vais faire ça toute l'année ! >> s'exclame t-elle. À son tour elle nous informe : << Demain je suis dans la galerie dès seize heures. Je fais la mise en place pour le vernissage. Je tiens à m'occuper de tout. Avant et après ! >>. Nous savons pouvoir faire confiance à son tempérament de chef d'entreprise. Nous écoutons ce qu'elle compte proposer à la vingtaine d'invités dont elle connaît quelques uns. Rendez-vous à la galerie, pour 19 h30.

Nous prenons le dessert à nouveau installés sur le canapé face à Juliette. Cette fois beaucoup plus détendue et "débraillée" qu'avant le repas. Ses cuisses largement écartées, se touchant, Juliette nous raconte sa semaine. Elle va pouvoir mettre le haras en stand by jusqu'à la fin septembre. << Vous pourrez faire la salope jusqu'à votre départ pour la Corse ! >> lance Clémentine qui joue avec ma queue. << Oh mais je vais la faire à Sartène, chez ma sœur aussi ! >> répond Juliette. Nous en rions aux éclats. Nous la laissons pour 22 h. Rentrée à vélos.

Bonne nuit à toutes les coquines qui vont encore se faire nettoyer le minou à coups de langues sous les draps avant un bon orgasme précédent un bon dodo...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Classe - 49 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2296 -



Soirée vernissage

Il est presque six heures, hier matin, jeudi, quand le concerto pour violon de Brahms nous arrache de nos profonds sommeils. Clémentine se blottit contre moi en murmurant : << Je reste à la maison ! >>. Quelques bisous, quelques papouilles. Il faut s'y résoudre. C'est l'avant dernière matinée de cours. Nous nous précipitons aux toilettes. Une véritable ruée vers le soulagement. Dans la salle de bain nous mettons nos tenues de sports. Morts de faim nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant ce dont elle se souvient de ses rêves de la nuit.

Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée chez Juliette. Même si pour cet été la tenue de notre Galerie d'Art sera gérée par deux personnes aux caractères fort différents, nous pourrons partir en Écosse rassurés. Nous mangeons de bon appétit en évoquant le vernissage qui nous attend ce soir. Il y aura là toutes nos connaissances. Nos amis. Et Juliette a tenu à organiser l'ensemble. << C'est un peu comme d'êtres des invitées dans notre propre maison ! À notre fête ! >> lance Clémentine.

C'est l'effet que ça me fait aussi. Tout au fond de moi je trouve tout cela bancal. Même si ça ne l'est absolument pas. Il est 6 h25. Nous sortons. Quelques mouvements de flexions, de sauts sur place et même de cinq ou six pompes. C'est parti pour un jogging de presque une heure. Sous un ciel nuageux mais pas menaçant. La température extérieur est de 20°. La douche au retour. Je redescends le premier pour sortir l'auto du garage. Il est 7 h45. Clémentine vient me rejoindre vêtue d'une jupe beige plissée, d'un chemisier crème et de sandalettes.

Un dernier bisou. Je la regarde partir. Comme tous les matins j'aime faire le tour de la propriété. Flâner en descendant jusqu'à la rivière. Il y a dans le ciel toutes les déclinaison des gris. Du plus laiteux ou plus intense. Pas un seul coin de bleu aujourd'hui. Je me promène le long de la rivière où nous sommes passés il y a une heure à peine en courant. Je repasse dans ma tête le films des vernissages passés. C'est très exactement le vingt quatrième vernissage depuis que je tiens ma galerie. Ce sont toujours des moments particuliers. De bons souvenirs.

Il est neuf heures. Je rentre enfin après d'agréables errances matinales. Je me mets à la préparation du repas de midi. Ce seront des lasagnes au saumon. En soirée nous irons manger au restaurant dès le vernissage terminé. Un rituel qui ne dure guère plus d'une petite heure. De dix neuf heures trente à vingt heures trente. J'étale les feuilles de pâte pré cuites dans le plat carré en terre cuite. Je concocte une Béchamel. Dans la poêle je fais revenir des champignons, de l'ail, de l'oignon. Dans le wok deux gros pavés de saumon encore congelés.

Une cuisson lente pour bien décongeler la "bête". Ça part toujours en flotte mais ça ramollit rapidement. Il n'y a plus qu'à le couper en lamelles. Je saisis des tranches de tomates avec de l'échalote. Le saumon émincé, les champignons dans la Béchamel avec du gruyère Suisse râpé. Je verse sur la première couche de pâte. Je recouvre de la seconde. Je verse la sauce à la tomate. Je recouvre d'une troisième couche de pâte. Béchamel et ainsi de suite jusqu'à remplir le plat. Il y en aura pour demain midi. Je recouvre de gruyère Suisse râpé.

Au four électrique. 160° car il est toujours préférable que l'ensemble mijote longuement. L'assaisonnement d'une salade de carottes et d'avocats. Me voilà doublement serein. Tout est prêt. J'étale la nappe en papier sur la table métallique du jardin. Avec les assiettes, les couverts et les verres, elle ne pourra pas s'envoler. Il n'y a d'ailleurs pas le moindre souffle de vent. Par contre le ciel reste chargé. Il est onze heures. Le thermomètre extérieur indique 26°. Installé dans la balancelle, je reprends la lecture de mon ouvrage consacré à l'Art.

Il est midi trente. La voiture descend lentement les pavés autobloquants du chemin. Clémentine ne m'a pas vu. Je la regarde ranger l'auto. J'admire sa silhouette. Cet ensemble lui va à ravir. Elle me voit enfin et se met à courir pour traverser le jardin dans ma direction. Pour me sauter au cou. << Viens ! >> fait elle en m'entraînant par la main jusqu'aux toilettes. Le rituel pisseux, le lavage des mains avant de passer dans la cuisine pour récupérer les plats. Il n'y a plus que les carottes à éplucher, à râper, à retirer la peau de l'avocat, puis de le couper.

Quand Clémentine découvre les lasagnes au saumon, elle me saute au cou une nouvelle fois. << Mon cuisinier, mon maître queue, mon Chef, mon "cordon bleu" ! >> s'écrie t-elle en me couvrant le visage de bises. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi. Clémentine me raconte sa matinée. Avec les profs c'est une sorte de rétrospective, point par point, des épreuves des partiels. Les résultats tomberont vers le dix juillet. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, Clémentine me confie à quel point elle attend les vacances.

De plus, pour ce soir, nous n'avons pas à nous inquiéter de préparatifs puisque Juliette s'occupe de tout. << Formidable ! >> s'exclame Clémentine entre chaque phrase. C'est vrai que c'est très agréable de n'être qu'invité. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Nous hésitons entre une virée vélo ou la préparation de nos valises. Le bon sens de Clémentine prend rapidement le dessus. Pensons au plus important. << Estelle a déjà préparé les siennes ! Elle me l'a confié ce matin ! >> lance Clémentine en m'entraînant dans la chambre.

Je retire la bâche qui recouvre les valises posées sur le haut de l'armoire. Je les ouvre sur le lit. Clémentine commence par sélectionner mes vêtements. Notre grande armoire, les quatre portes grandes ouvertes. Je suis chargé de bien ranger les affaires que me passe Clémentine. Qui vit en couple sait que l'homme a droit à un quart de l'armoire. Les autres trois quart sont consacrés à madame. Nous n'échappons pas à cette règle. Après que ma valise soit fermée, rempli de jeans, de sweats, de slips, de chaussettes, c'est au tour de celle de Clémentine.

Une bonne heure et demi à faire le tri de ce qu'elle emmène. Me demandant mon avis. Je ne sais que dire : << Ah oui, ça c'est bien ! >>. Ce qui fait rire aux éclats Clémentine qui me montre un de ses pyjamas. Quand je prononce la même phrase, elle rit en disant : << Tu ne m'as jamais vu en pyjama ! Tu vois, tu triches ! >>. Elle me fait une bise sur la bouche en rajoutant : << Coquin ! >>. Deux valises pour Clémentine. Une grande pour moi. Dans le grand sac de sport, nos chaussures. Là aussi Clémentine doit se limiter dans ses choix. Dur !

C'est lourd. Nous descendons les escaliers pour aller mettre tout ça dans le coffre de la Mercedes. Il est vaste, certes, mais il ne reste que la place pour une valise d'Estelle. Son sac de sport ne passera plus. Sur le siège arrière. Satisfait d'avoir procédé à ses préparatifs, un peu ensuqués par l'effort, nous prenons une bonne douche. L'atmosphère est lourde et humide. Nous nous changeons. Clémentine porte une jupe légère de fin coton beige. Un chemisier de fine soie crème. Des mocassins beiges. Sur sa demande je suis en bermuda et chemisette.

Il est presque dix sept heures. Nous prenons la route. Je roule doucement. Clémentine garde sa main dans ma braguette. Parfois je passe ma main droite entre ses cuisses en conduisant doucement. Nous passons récupérer Estelle chez elle. Je l'aide à mettre sa valise bien lourde sans le coffre. Comme prévu, le sac de sport contenant ses chaussures et d'autres affaires ne passe plus. Il sera donc sur le siège arrière, à ses côtés durant les 1 400 kilomètres qui nous séparent d'Édimbourg. Il y a 45 km jusqu'à la petite cité de caractère. Estelle nous raconte.

Assise à l'arrière, en bermuda et chemisette comme moi, elle nous confie son impatience d'être de retour en Écosse. Nous partons samedi matin à six heures tapantes pour rejoindre Boulogne-sur-mer où nous attend le ferry pour Folkestone à 15 h. Tout est soigneusement programmé depuis vingt ans que je prends le même itinéraire. Nous arrivons dans la cité de caractère. Il faut se garer sur un des parkings obligatoires. Il y a plein de touristes partout. Principalement des séniors car les vacances scolaires n'ont pas encore commencées. 18 h30.

Nous flânons un peu. Nous savourons des cônes de glaces en nous promenant. La grande place pavée, entourée de maisons du seizième siècle parfaitement conservées, a servi de décors naturel à plusieurs films historiques. Je suis le propriétaire de l'une d'entre elles. Celle où je tiens ma galerie. À l'étage je loue depuis neuf ans à une jeune femme qui vend ses productions de dentelles, de tissus d'ameublement et de broderies de toutes beautés. Estelle, pas toujours discrète, me palpe la braguette. Elle se place devant et contre moi pour ne pas être vue.

Il est dix neuf heures quinze quand nous arrivons à la galerie. Juliette, vêtue d'un tailleur blanc, vient nous accueillir. Elle est d'une élégance folle malgré la lourdeur humide. Elle a tout préparé. Sur la longue table, des fruits secs, des petits gâteux sucrés, salés, des jus de fruits, des bouteilles d'eau et même deux grands cakes qu'elle a confectionné. Nous la félicitons. Curieusement Juliette n'a rien changé de l'accrochage des toiles. Respectant ainsi l'ordonnancement de Julie. Voilà les premiers invités. Avec la chaleur lourde tout le monde est relax.

Mon comptable et sa femme. Mon notaire et sa femme. Le directeur de ma banque et la sienne. Le directeur du grand hôtel et sa compagne. Madame Walter et son mari Pierre. Le sous-préfet et sa charmante épouse. Voilà Julie accompagné d'un tout jeune garçon qui semble à peine sorti de l'adolescence. Tout ce beau monde, bras automatique sur les cacahuètes, les noix de cajou, verre à la main, papote de choses et d'autres. Julie vient nous présenter Damien. Nous faisons donc enfin la connaissance de son nouveau "petit copain". Un garçon timide.

Il y a mon ami pharmacien et sa dame. Notre médecin traitant accompagné de la sienne. Tous ces gens sont de vieux amis ou d'anciennes connaissances. Bien évidemment Estelle et Clémentine restent souvent le centre d'intérêt. Surtout au près de ces messieurs. Juliette connait également certains d'entre eux qui pratiquent l'équitation. Certains ont même leurs chevaux en pension dans son haras. Comme chaque années, des toiles sont réservées, la plupart payées par chèque. Juliette s'occupe des tractations avec une efficacité remarquable. Parfaite.

<< Regardez là, cette vieille pouffe, elle se la joue ! >> murmure Estelle. << Elle s'y croit ! >> chuchote Clémentine. Je tempère ces petites jalousies toutes féminines en précisant : << Elle fait le job. Le reste, on n'en a rien à secouer ! >>. Estelle se place devant moi, palpe rapidement ma braguette en murmurant : << C'est moi qui te la secoue après ! >>. Il est presque vingt heures trente quand les premiers invités viennent nous saluer. Une demi heure plus tard, il n'y a plus que Juliette, Estelle, Clémentine et moi. Nous voulons aider Juliette.

<< Non, j'assume toute la responsabilité de mes actes, je m'occupe de tout ! >> lance t-elle en me tendant les sept chèques. Les acquéreurs sont extrêmement sympathiques de laisser les toiles jusqu'en septembre. Comme chaque année. Nous laissons Juliette qui insiste une fois encore pour tout ranger. << J'ouvre samedi pour 14 h ! >> précise t-elle en nous raccompagnant jusqu'à la porte. C'est amusant car elle se comporte comme si cet espace était le sien. Nous avons réservé une bonne table dans un des restaurant de la cité.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines à qui ces émotions ont ouvert un appétit d'ogresses...

Julien



Classe

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Homme, 53 ans, France
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Le petit monde de Clémentine et de Julien

Après quelques 2296 épisodes le plaisir de partager nos aventures reste intact. De sacrés moments.
C'est une véritable joie de publier nos récits quotidiennement. C'est même devenu une nécessité.

Bien évidement, les noms, les prénoms, les lieux ne sont qu'autant de pseudonymes sans réalités.
Il est préférable de préserver son anonymat. Sur Internet mais également sur les forums "sexes".

Je remercie nos lectrices, nos lecteurs pour leurs fidélités, pour l'intérêt qu'ils nous portent.
Tout particulièrement celles et ceux qui entretiennent avec nous un contact en messagerie privée.

Nous avons autant de joie à pratiquer les échanges en messagerie privée qu'à narrer nos aventures.
C'est très intéressant, souvent amusant et parfois passionnant. Certains "amis" depuis six ans.

Je vous souhaite d'excellentes lectures, de belles découvertes et de passer du bon temps avec nous.

Cordialement.

Clémentine et Julien

Classe

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Classe - 1 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2297 -



Les derniers préparatifs avant le départ

Hier matin, vendredi, c'est le concerto pour harpe de Mozart qui nous tire du sommeil. Il est presque six heures. Clémentine se serre contre moi en gémissant. Un gémissement qui rejoint la mélodie sur les trente secondes restantes. L'application ne durant guère plus de quarante cinq secondes. Une première facétie de Clémentine car ses vacances commencent aujourd'hui à midi. C'est donc dans une sorte d'euphorie qu'elle me couvre le visage de bisous. Quelques papouilles et nous nous précipitons aux toilettes. Première étape de l'itinéraire du jour.

Dans la salle de bain nous revêtons nos tenues de sports. Morts de faim nous dévalons les escaliers. Tout est sombre car dehors il pleut. << Oh merde ! >> s'écrie Clémentine qui s'apprête à faire le café. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner dans la véranda. Nous revenons sur la soirée vernissage. Nous mangeons de bon appétit en évoquant les comportements des uns et des autres. Celui de Juliette en particulier qui s'est montrée l'hôtesse parfaite. Exactement et naturellement dans son rôle de "tenancière".

Nous en rions de bon cœur. Il est 6 h25. Nous hésitons. Remonter pour nous entraîner en salle ou prendre le courage d'aller courir sous la pluie ? << Viens, on va courir, tant pis, ce n'est que de l'eau ! >> s'exclame Clémentine dans un second élan d'euphorie communicative. Nous sortons. Ce sera en restant sur le bord de l'étroite route communale. Quelques mouvements d'échauffement sous nos K-ways vite insupportables car il fait trop lourd. Le thermomètre affiche 22°. C'est parti. Juste en shorts, T-shirts et baskets. C'est épique et magnifique.

Une heure d'un running insolite et nous voilà sous la douche. Je redescends le premier pour préparer l'auto. Clémentine vient me rejoindre sous son parapluie. Vêtue d'un ensemble qui lui va à ravir. Une jupe de fine soie mauve. Un T-shirt de fine soie fuchsia. Des ballerine roses. Un dernier bisou. Je la regarde partir. C'est sous le parapluie que je fais le tour de la propriété. Un dernier constat, une dernière visite pour voir si tout est en ordre. Nous serons absents plus de deux mois. En cas de "pépins", Louis, notre plus proche voisin, possède les clefs.

Je rentre faire la vaisselle, notre lit. C'est un sentiment étrange de n'avoir pas à me rendre dans l'atelier pour y peindre. J'y vais tout de même pour y faire du rangement. Mon atelier n'a strictement rien de commun avec un atelier "bohème" et romantique. Que nenni. Ici tout est en ordre, soigneusement agencé. Comme si son propriétaire était atteint de troubles obsessionnels compulsifs. J'aime malgré tout me rassurer. Clémentine m'a donné pour consigne de faire deux machines. Le linge de couleur et le linge noir. Je m'en occupe avec célérité.

Deux petites heures de lecture. Plongé dans l'ouvrage que je lis pour la troisième fois depuis vingt ans. "Le siècle d'Or en Hollande". Une étude de la vie aux Pays-bas durant le XVIIème siècle. Passionnant retour historique. Pour midi, il me suffit de réchauffer les restes de la lasagne au saumon. Accompagnée d'une salade de carottes. La pluie a cessé mais le ciel reste couvert d'épais nuages menaçants. Il est midi trente quand Clémentine revient. Elle se précipite pour me sauter au cou. Enserrant ma taille de ses jambes lorsque je la soulève. Bisous.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi, l'inventaire de toutes les choses qu'il ne faut pas oublier. Clémentine me raconte sa matinée. Les dernières mises au points avec les profs. La date officielle des vacances est fixée au huit juillet. Mais les doctorants ont bel et bien déjà terminé. << Départ pour l'Écosse le premier juillet ! >> lance Clémentine qui vient s'assoir sur mes genoux pour terminer son yaourt au miel. Les valises prêtes, sont déjà dans la voiture. Il reste à réunir nos affaires de toilettes. La glacière.

Nous traînons à table en revenant sur quelques amusantes anecdotes de la soirée vernissage. La soirée au restaurant qui s'en est suivie. Par association d'idée Clémentine propose de réserver ce soir une table au restaurant de l'Étang. Nous y retrouverons Julie en lui faisant la surprise. Clémentine téléphone. J'entends la conversation avec Anne-Marie, la tante de Julie. Notre arrivée restera secrète. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Dans le vanity, malette haute, Clémentine dispose nos affaires. Parfums, peignes, brosses, crèmes, etc..

Elle reste vêtue pareille. Je porte un bermuda kaki, un T-shirt gris. Pressés de filer nous dévalons les escaliers. Nous traversons le jardin en restant sur les dalles de grès. Tout est détrempé. La pluie a momentanément cessé. C'est avec la voiture de Clémentine que nous partons pour la ville. Il y a 25 km par la route communale. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue tout en évoquant ses chères études. Ses doutes, ses certitudes et ses inquiétudes. << Être Docteur en Sciences, c'est bien. Mais il faut le job de maître de conférence ! >> dit elle.

Je la rassure en suggérant : << Pourquoi ne pas te spécialiser deux années supplémentaire à l'ENA ? Il y a perspectives carriéristes extraordinaires ! >>. Clémentine qui y a souvent songé reste dubitative. Elle répond : << Je suis à l'école comme élève depuis bientôt 22 années. Je me condamne à y rester jusqu'à mon éventuelle retraite. Alors autant que ce soit en prof ! >>. Nous arrivons sur le parking de l'hypermarché. Il n'y a vraiment pas trop de monde pour un vendredi après-midi. Clémentine retire sa culotte avant de sortir de la voiture.

Je nettoie la poignée du caddie avec du gel hydroalcoolique. Vieille précaution que nous préférons continuer d'appliquer. Je pousse le charriot. Clémentine, la liste de courses à la main, m'entraîne dans les rayons qui nous concernent. << Je fais mon Estelle pour te mettre en conditions ! >> murmure t-elle en me palpant discrètement la braguette. Rires. Elle enfonce même rapidement sa langue dans ma bouche quelques instants. Ce qui provoque presque instantanément une belle érection. Désagréable car mon sexe est tordu au fond de mon slip.

Clémentine compare les prix, les qualités, lit les étiquettes avant de poser l'article dans le caddie. Dans l'allée des produits d'entretiens à droite, des lessives à gauche, il y a un client. << Une victime potentielle, tu ne trouves pas ? >> chuchote Clémentine. Je comprends. Je reste en retrait avec le charriot. Nous nous séparons. Je regarde Clémentine s'avancer pour venir s'accroupir à deux mètres du quidam. Il ne prête pas encore attention à la magnifique jeune fille sur sa droite. Je fais semblant de choisir des liquides vaisselles à une une dizaine de mètres.

Ça y est, notre "victime" vient de se rendre compte de la présence de Clémentine. Virtuose de l'exhibitionnisme en hypermarché, elle saisit un déodorant cuisine. Le repose. En prend un autre. À chaque fois elle écarte davantage les cuisses. Jusqu'à montrer effrontément sa chatte. Une chatte poilue comme il est rarement donné d'apercevoir en catimini. Cet homme en short, T-shirt doit avoir la quarantaine. Il porte une casquette, des baskets. Il regarde dans les deux directions. Il semble un peu déstabilisé. Il hésite. Il finit par s'accroupir à son tour. Prétexte.

Il fait lui aussi mine de choisir de comparer des paquets d'éponges. Il y a le passage d'une dame poussant son chariot. Elle ne se doute de rien. Un autre type qui passe en portant un gros paquet de papier toilette. À chaque fois Clémentine resserre simplement ses cuisses. Se redresse pour s'accroupir à nouveau. Le plus souvent, les hommes qu'elle transforme en voyeurs, comprennent assez rapidement qu'ils sont l'objet des jeux d'une sublime jeune salope. Ce qui est encore le cas cette fois. Le mec adresse quelques mots à Clémentine qui lève la tête.

Avec un merveilleux sourire innocent, elle garde l'indécence folle de sa position. Elle ne répond pourtant pas. Clémentine déteste être draguée. Pourtant parfois elle joue le jeu. Elle se redresse. Le type reste accroupi. Elle se touche, une main entre ses cuisses, déformant sa jupe, elle se met à bavarder. Notre "victime" se relève à son tour. Comme affolé, il regarde partout autour de lui. Ce qui arrive là dépasse probablement son entendement. Je circule afin de ne pas éveiller son attention. Ça fait tout de même dix minutes que la situation perdure.

Je bande comme le dernier des salauds. Le mec certainement aussi. Clémentine vient me rejoindre dans l'allée parallèle. Entre les balais, les cintres et les produits pour animaux. Elle me raconte la nature des propos échangés en concluant : << Ça me fait un peu d'entraînement pour les magasins d'Édimbourg, de Glasgow et de tous les endroits où je vais sévir ! >>. Nous rions aux éclats. Elle m'entraîne au rayon culturel. Il y a là les toutes meilleures opportunités pour une exhibitionniste virtuose. << J'ai envie de faire ma salope ! >> murmure t-elle.

Il y a effectivement ici une belle opportunité. Une autre "victime potentielle". Sous la forme d'un inconnu entrain de feuilleter des revues. Je reste au rayon des bandes dessinées. J'adore découvrir les manœuvres d'approches de Clémentine. Cette fois c'est avec le chariot qu'elle place contre le rayonnage. Ce dernier est l'écran parfait pour dissimuler ses activités. À environ deux mètres du quidam, Clémentine s'accroupit une nouvelle fois. Saisissant un magazine quelconque qu'elle fait semblant de feuilleter avec intérêt. J'aime la voir "s'amuser".

C'est un jeune homme. Plutôt grand et filiforme. En Jeans, T-shirt, il semble soudain beaucoup plus intéressé par la jeune fille qu'il découvre sur sa gauche. Accroupie, les cuisses étrangement plus écartées que nécessaire. Lui aussi comprend rapidement que cette position s'adresse à lui. Cette fois je le vois de face. Ses expressions me font rire alors que j'ai la méchante envie de me branler. Les situations que provoque la fille que j'aime me passionnent. Discrètement je fourre ma main dans mon bermuda pour redresser mon sexe et bien l'ajuster. C'est mieux.

Cet inconnu garde une certaine distance. Il n'entreprend rien. Les préférences de Clémentine. Mais lui aussi s'accroupit pour mieux loucher sous la jupe de la fille effrontément salope qui lui dévoile un sexe féminin probablement plus poilu que tous ceux qu'il a vu. Hélas, cette merveilleuse situation ne dure pas. Une jeune fille vient rejoindre notre voyeur involontaire. Comprend t-elle ce qui se passe ? Certainement car elle jette un regard lourd de réprobations sur Clémentine qui vient de se faire surprendre. Elle se redresse, prend le chariot pour s'en aller très vite.

Je la rejoins au rayon des ordinateurs. << Je me suis faite surprendre comme une débutante ! >> murmure t-elle. Nous rions. << Tu me prends dans la voiture après ? J'ai trop envie ! >> rajoute t-elle alors que nous tentons une nouvelle aventure dans le rayon des vêtements hommes. Pas d'autres opportunités. Aussi c'est moi qui interprète le rôle de l'inconnu. C'est tout simplement magique de me retrouver dans ce personnage. J'entre dans une des cabines d'essayages pour me branler tellement c'est bon. << Ouvre ! >> fait Clémentine en tapant contre la porte.

Accroupie, elle me taille une pipe passionnée. Tous les sens aux aguets je me fais sucer. J'en ai des vertiges. Je sors le téléphone de ma pochette. Je filme la scène dans le miroir. C'est tout simplement sidérant, fantastique et jouissif. J'en ai des vertiges. C'est là, les mains en appui sur le miroir, que Clémentine se fait pénétrer en levrette. Je mets ma main sur sa bouche car son plaisir la fait gémir un peu trop fort. Nous restons dans cette cabine un bon quart d'heure. Il faut rester raisonnables. Nous passons en caisse. Un chemin creux. Une baise en bagnole.

Bonne soirée au restaurant à toutes les coquines dont l'appétit a été ouvert par de superbes exhibes, une pipe et de petites baises en cabine d'essayages et dans la bagnole...

Julien



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Le départ

Il est 5 h30 quand l'application "port de pêche" nous arrache de nos profonds sommeils. Les yeux collants qu'il est impossible d'ouvrir, nous nous serrons l'un contre l'autre. Un peu comme des naufragés cherchant à s'accrocher à la branche qui les tient en vie. Quelques bisous, quelques papouilles en mode "automatique". Tels des robots, nous nous précipitons aux toilettes. Clémentine émet des mots totalement incompréhensibles en riant. Prononce des phrases inintelligibles qui nous font rire aux éclats. << Dyslexique des mots ! >> fait elle encore.

Morts de faim nous dévalons les escaliers. Chaque seconde compte et nous nous efforçons d'avoir les gestes les plus précis. Clémentine fait le café. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en commençant à émerger. Nous mangeons de bon appétit en faisant le rapide programme de la matinée. Nous ne traînons pas. La vaisselle. Nous laissons tous les volets fermés. De toute manière il fait encore nuit. Nous remontons nous laver les dents, La douche. Nous nous habillons. Clémentine porte une jupette et un simple T-shirt.

Je suis en bermuda et T-shirt. Nous dévalons les escaliers. Dans le hall d'entrée, Clémentine allume le système d'alarme. Je débranche la glacière lourde des fromages, des quelques derniers légumes et fruits. Ce sont surtout nos fromages préférés, extrêmement difficiles à trouver en Écosse. Morbier, Saint-Nectaire, Roquefort, Bleu d'Auvergne et gruyère Suisse. Tout cela en grande quantité pour tenir au moins jusqu'à la mi août. Nous sortons. Le jour se lève sous un ciel gris et menaçant. Je branche la glacière sur l'allume cigare de la voiture. 12 volts.

C'est parti. Le portail se referme automatiquement derrière nous grâce à la télécommande qu'actionne Clémentine. Nous restons un instant à l'arrêt sur l'étroite route communale pour tout regarder une dernière fois. Je roule doucement. Un peu plus de trois bornes jusqu'au bourg qu'il faut traverser. Désert à cette heure-ci. Il est 6 h20 quand nous arrivons devant la maison d'Estelle. Elle nous guettait. C'est en courant qu'elle traverse son jardin avec son sac de sport. Nous sortons de l'auto pour lui faire des bises. Il faudra mettre le sac sur le siège arrière.

Estelle, également en jupette, en T-shirt, installée sur le siège arrière, nous raconte son vendredi après-midi. Sa soirée avec ses parents qui nous font de grands coucous depuis le balcon. Je démarre. Clémentine est la plus parfaite des copilotes. Non seulement elle sait lire et déchiffrer n'importe quelle carte routières mais elle joue du GPS comme personne. Discutant en déconnant avec la "dame du GPS" comme l'appelle Estelle. C'est samedi. Jour de départ pour beaucoup de vacanciers. Pourtant, avec l'itinéraire choisi, la circulation reste encore fluide.

Comme pour chacune de nos escapades lointaines il est convenu de faire un arrêt pipi tous les cent kilomètres. Il y en a cinq cent jusqu'à Boulogne-sur-Mer. Ça roule vraiment très bien. Depuis quelques minutes le silence est total dans la grosse berline Allemande. Je regarde sur ma droite, Clémentine s'est endormie. Je regarde dans le rétroviseur intérieur, Estelle dort profondément. C'est amusant. C'est le sixième sens de Clémentine qui la réveille. << L'envie de pisser surtout ! >> précise t-elle. Estelle émerge à son tour en s'étirant, en bâillant.

J'avise un chemin qui quitte la Nationale. Il est sept heures trente. Nous avons déjà parcouru 100 bornes. Les filles, accroupies l'une à côté de l'autre, faisant tournoyer leurs culottes en riant, font leurs pissous. Je les torche soigneusement avec des mouchoirs en papier. Tant pis pour les écologistes de salons parisiens, mais la cellulose qui constitue le papier se dissous au bout de quelques pluies. << Et puis on les emmerde ! >> lance Clémentine. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets contre le tronc d'un vieux chêne. Clémentine contre moi.

Ses bras autour de ma taille pour coller ses lèvres dans ma nuque. << Mais c'est qu'il bande notre chauffeur ! >> dit Estelle qui secoue énergiquement les dernières gouttes. Nous nous dégourdissons un peu les jambes. Dix minutes d'arrêt toutes les cent bornes permettent de préserver une conduite sereine. Nous ne sommes pas réellement pressés. Notre ferry nous attend pour 15 h30. Une heure trente de traversée. Aucune inquiétude. C'est reparti. La circulation commence à se densifier. << Ces put-Hein de camions ! >> lance Clémentine.

Grâce au GPS, nous pouvons anticiper les endroits à éviter. Il est parfois préférable de prendre des tronçons d'autoroutes que nous détestons. L'avantage des Nationales et des Départementales c'est le paysage. Nous adorons circuler relax en profitant de la vue sur des campagnes verdoyantes. Le ciel reste nuageux. Toutes les nuances du gris le plus profond aux gris les plus clairs. Second arrêt pipi. Il est neuf heures trente. Nous tenons une bonne moyenne. Mes deux anges reproduisent leurs numéros. Je suis accroupis derrière elle à les doigter.

<< Salaud ! Enculeur de filles ! >> lance Estelle alors que j'enfonce l'extrémité de mes index dans les trous des culs. << Mon doux salaud ! >> rajoute Clémentine. Je les torche soigneusement. Les deux portières de la voiture ouvertes, permettent de pratiquer sans êtres vus par les automobilistes. C'est Clémentine qui me tient la bite pour en diriger les jets contre le muret d'un cimetière. Estelle, contre mon dos, ses bras autour de ma taille caresse ma nuque du bout de sa langue. << J'aime quand tu bandes pour les dernières gouttes ! >> me dit Clémentine.

C'est reparti pour cent nouveaux kilomètres. Il commence à faire faim. Estelle nous tend à chacun des abricots. Nous rions à cracher les noyaux par les vitres que nous baissons pour la circonstance. La température extérieure est de 21°. Pas besoin d'allumer la climatisation. Estelle, vautrée à l'arrière, cuisses largement écartées, tire sur sa culotte pour me montrer sa chatte. Je la regarde dans le rétroviseur intérieur. Je commente ce que je vois. Clémentine se retourne pour dire : << Mais il est dix heures quarante cinq et tu ne te branles pas encore ! >>

Nous rigolons comme des bossus quand Estelle répond : << Je me garde pour l'Angleterre. On s'y branle de la main gauche ! >>. C'est dans cette ambiance que nous parcourons cent nouveaux kilomètres. La circulation devient dense. D'autres petits malins, se fiant à leurs GPS, tentent de contourner les axes encombrés. Difficile à moins de faire des détours de plusieurs bornes. Ce que nous n'hésitons pas à faire. Tant de gens sont pressés d'arriver, prenant quelquefois bien des risques. Alors que nous avons de la marge. La conduite doit rester un plaisir.

Nouvel arrêt pipi à côté d'une station service où j'ajuste le plein. L'autonomie de la Mercedes est d'environs 800 km. Mais avec 240 chevaux sous le capot, parfois : << Ça suce ! >> précise Estelle en palpant ma bosse. << Et j'en ai envie ! >> rajoute Clémentine. Cachés derrière la remorque d'un camion, les filles peuvent pisser peinardes. Toujours en faisant les clowns. Je suis pétris d'émotions de voir mes deux anges tellement heureuses. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets vers la roue arrière de la gigantesque remorque. C'est rigolo.

Elle secoue les dernières gouttes quand un grosse voix fait : << On s'emmerde plus je vois ! Put-hein mais il y a des chiottes derrière la station ! >>. C'est un gros camionneur moustachu. Quand il découvre la scène, les deux sublimes jeunes filles, il change rapidement d'attitude. << C'était urgent monsieur ! >> s'écrie Estelle pendant que je remballe précipitamment. << On s'excuse ! >> rajoute Clémentine. Le mec se met à rire en demandant : << C'est laquelle qui me la tient alors ? >>. Ce n'est évidemment qu'une boutade.

Nous repartons pour les derniers cent kilomètres. Il faut à présent se résoudre à rouler à 50 km/h car la circulation se densifie encore. Ce sont surtout les caravanes, souvent tractées par des véhicules n'ayant qu'une faible puissance, qui ralentissent le trafic. Il y a l'aide de la brigade motorisée de la gendarmerie. Ils font tous leurs efforts pour faciliter le flot des voitures. Il est treize heures quand nous arrivons enfin à Boulogne. Morts de faim. Je gare la voiture sur l'embarcadère. C'est le parking de la compagnie Direct Ferry sur le port maritime.

Il faut présenter nos billets d'embarquement. Le code barre devant le scan. La barrière s'ouvre. Nous avons deux heures devant nous. C'est à pieds que nous quittons le port pour les rues du centre. Boulogne est une charmante petite ville côtière. Pour se guider il suffit de ne pas perdre de vue cette haute tour de pierre surmontée d'un dôme. << On dirait une bite gothique ! >> fait Estelle en me palpant la bosse sans se soucier des promeneurs, des touristes. Je la prends par la taille pour la serrer contre moi. Je la gronde. Elle rit aux éclats car ma fausse colère est risible.

C'est sur la digue de Wimereux que nous découvrons "La Liégoise". Un établissement étoilé recommandé par le guide Michelin. Nous y trouvons une table à nos goûts. Surtout qu'on y sert de délicieuses spécialités de la mer. Nous pouvons même nous offrir le luxe de prendre tout notre temps pour savourer une cuisine sublime. Il faut absolument découvrir cet endroit. Pour son cadre, pour sa cuisine et le raffinement exquis de l'accueil. Les prestations stylées de son personnel. Visites aux toilettes hommes avec Estelle, puis avec Clémentine.

Il est 15 h15 quand nous engageons la voiture dans les profondeurs des cales du gigantesque navire. Un véritable parking flottant, sur deux niveaux, surmonté d'un hall, d'un restaurant, d'un salon de thé. C'est sur les coursives balayées par les vents du large que nous regardons les côtes Françaises s'éloigner. Nous pouvons tourner tout autour du ferry. C'est impressionnant de voir les remous que laisse ce titan derrière lui. Il y a du monde. Ça parle Français, Hollandais, Allemand un peu partout autour de nous. << L'accent Suisse ! >> lance Estelle.

Les côtes Anglaises se rapprochent. Les passagers sont invités à rejoindre leurs voitures dans les étages inférieurs. Nous sommes frigorifiés en nous installant dans l'auto. Je démarre. Deux employés guident les automobilistes. Des pancartes rappellent qu'en Grande Bretagne on roule à gauche. On s'y fait très vite. Les signalisations routières sont très semblables à celles du continent. À part que les distances sont indiquées en miles. Un mile c'est 1,6 km. Les formalités douanières sont strictes. Passeports, visas et contrôles de l'intérieur des véhicules.

Ces dernières chicanes passées, nous voilà en direction de Londres. La circulation est ardues sinon difficile. Au Royaume-Unis c'est également le premier jour des vacances pour beaucoup d'Anglais. Le nœud autoroutier des environs de Londres est une redoutable épreuve. La distance entre Folkestone et Londres est de 74 miles, c'est à dire 120 km. Il faut presque deux heures pour la parcourir. Une vraie galère un samedi de fin d'après-midi. Il est dix neuf heures quand nous sommes enfin tirés d'affaire. Direction Great Yarmouth. À 135 miles d'ici.

Ces 220 km se déroulent dans une circulation fluide. Il faut quitter l'autoroute. En Angleterre les limitations de vitesses sont les mêmes. Par contre les contrôles radars ne sont pas indiqués. Il faut donc redoubler de prudence. Les amandes sont extrêmement sévères. << J'ai préparé les sandwichs ! >> lance Estelle en sortant un grand sachet de son sac de sport. Excellente initiative car nous sommes morts de faim. Je commence à sentir les les heures de conduites. Mes réflexes restent intacts, mais la fatigue nous gagne tous les trois. Il est 23 h.

Notre hôtel nous attend. Clémentine s'est occupée des réservations. Le "Fritton Arms Hotel" est un établissement étoilé. Un ancien manoir reconverti. C'est absolument fameux. La jeune femme de la réception nous donne la clef de la chambre 11 située au premier étage. La vue sur la mer, le port, est magnifique dans la nuit. Éclairée par les lumières du casino, des lampadaires et des établissements de nuit. Il y a de l'ambiance mais une fois la porte fenêtre du balcon fermée, l'isolation phonique est totale. La douche. Nous grignotons quelques abricots.

Épuisés, couchés tous les trois dans ce grand lit spacieux, nous faisons le bilan de cette journée exténuante en fin d'après-midi. Estelle joue avec ma queue. Je glisse mes mains dans les culottes. Mes doigts, à la manière d'un peigne, coiffent les touffes de mes deux anges. Estelle à ma droite, Clémentine à ma gauche. Il n'y a plus vraiment le cœur aux folies. Néanmoins, je lèche le minou d'Estelle pendant que Clémentine me suce. Elles permutent. Estelle s'endort la première, ma bite toute molle contre son visage. Clémentine se blottit contre moi.

Bonne nuit à toutes les coquines trop heureuses d'êtres déjà en Angleterre et bientôt dans leur chère Écosse...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 3 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2299 -



L'arrivée à Édimbourg dans la soirée

Comme convenu nous nous faisons réveiller pour huit heures précises. Hier matin, dimanche, dans notre splendide chambre d'hôtel. Je suis entre mes deux anges qui se serrent contre moi en gémissant. Leurs lèvres collées sur mes joues nous écoutons cette valse Viennoise. L'impérieuse envie de pisser saisit Estelle qui se lève d'un bond pour danser vers les toilettes. Clémentine se couche sur moi, en appui sur ses coudes pour se frotter sur mon érection toute naturelle. Estelle file dans la salle de bain en nous lançant : << La place est chaude ! >>.

C'est à notre tour d'aller soulager nos vessies. Nous rejoignons Estelle qui est encore sous la douche. C'est rapidement notre tour. Pendant qu'Estelle s'habille de sa jupette, de son T-shirt. Nous faisons de même. Morts de faim nous prenons l'ascenseur qui mène dans le hall. La grande salle du restaurant est magnifique. << Le Château de Versailles ! >> lance Estelle. Nous découvrons les dorures, les miroirs, les lustres qui pendent des plafonds moulés aussi haut qu'une cathédrale. Ou presque. Il y a déjà du monde. Notre table. La même que hier.

Nous prenons un petit déjeuner typiquement Anglais. Du bacon frit, deux œufs au plat, frits également, le tout avec de délicieux toasts beurrés. Le café est des plus savoureux. Il y a de la confiture de poire et de la marmelade d'orange. C'est là un véritable repas et nous nous empiffrons sans retenue. Il est huit heures quarante cinq. Nous remontons dans la chambre pour réunir nos quelques affaires. En redescendant nous laissons la clef à la réception. Nous reviendrons passer la nuit du dimanche 10 septembre au retour de nos vacances.

Il faut descendre dans le parking souterrain du manoir pour récupérer la voiture. Nous quittons Great Yarmouth. Il est un peu plus de neuf heures quinze. C'est dimanche. La circulation est fluide. Ça roule bien. Il y a 595 miles qui nous séparent encore d'Édimbourg. Soit 635 km. Nous restons le plus près possible du littoral. Mais pour diverses raisons il faut parfois s'en éloigner. La côte Est de l'Angleterre est plate et les petites ville du bord de mer proposent de charmantes architectures. Nous nous promettons quelques visites dans un hypothétique futur.

Arrêt pipi tous les cent kilomètres. Le premier dans l'estuaire de la Wash, juste à la sortie du bourg. Pas d'autres choix que de se garer sur le bord de la route. Les deux portes de la voiture ouvertes pour dissimuler nos activités. Les filles, en riant, font leurs pissous alors que je les tiens toutes les deux par la nuque. Je les torche soigneusement. << Notre torcheur ! >> lance Estelle qui en se redressant empoigne ma bosse. C'est elle qui me tient la bite pour en diriger les jets. Clémentine faisant écran de son corps sur la gauche. Estelle du sien sur la droite.

Il n'y nul doute sur ce qui se passe. Quelques voitures klaxonnent. Nous rions. Et quand je pisse en rigolant, j'ai tendance à gicler n'importe comment. Heureusement qu'Estelle maîtrise parfaitement la situation. C'est reparti. << Mais comment tu fais pour rouler à gauche avec tant d'aisance ! >> s'exclame Estelle vautrée sur la banquette arrière. Cuisses largement écartées, tirant sur son slip pour me montrer sa chatte. << C'est par atavisme, Julien est Écossais ! >> fait Clémentine qui tient mon poignet droit afin que je ne cesse pas de caresser son minou.

Je roule doucement. Il faut quitter le bord de mer jusqu'à Grimsby. Une charmante ville qui donne envie de s'y arrêter. Nouvel arrêt pipi en quittant cette fois la route pour prendre un chemin qui descend vers la mer. Là, mes deux anges peuvent donner toute leurs mesures dans un concours de jets. À ce jeu Clémentine est grande gagnante avec la plus grande distance de six mètres. Enfin dans ces eaux là car je mesure en faisant six grandes enjambées. Estelle frise péniblement les deux petits mètres et encore en se cambrant et en retenant sa respiration.

C'est dans les fous rires que j'essuie mes deux pisseuses. << À moi cette fois ! >> lance Clémentine qui me tient la bite pour en diriger les jets. Elle vise dans toutes les directions sous les encouragements d'Estelle. J'arrive moi aussi à quelques deux bons mètres en début de séance. << Attendez, je filme ! >> s'écrie Estelle en courant vers la voiture. Je me fais filmer alors que Clémentine agite ma queue dans tous les sens. << Premier film de nos vacances 2023 ! >> lance Estelle alors que Clémentine, dos à l'objectif, accroupie, me suçote un peu.

C'est reparti. Cent nouveaux kilomètres jusqu'à Middlesbrough et son étrange construction métallique géante au-dessus du bras de mer. Là aussi il y a une certaine frustration. La ville mériterait une visite. Le peu de son architecture que nous distinguons invite à la découverte. Arrêt pipi à la sortie de la ville. Je gare l'auto en contrebas sur un parking de station service. Il y a des camions, des camionnettes. Il suffit de se glisser entre les véhicules en s'assurant que personne ne soit en cabine ou au volant. L'étroitesse impose de pisser chacune son tour.

Estelle pisse la première en me tenant la main pour parfaire son équilibre. Clémentine fait le guet. << Il y a un type dans le camion là-bas, mais il ne peut pas voir ! >> précise Clémentine qui rajoute : << Cet innocent chauffeur va avoir du spectacle ! >>. Je torche Estelle qui se serre contre moi en disant : << Qu'est-ce que tu essuies bien ! >>. Nous rigolons comme des bossus pendant que Clémentine prend position, accroupie, face au camion à quelques cinquante mètres. Le type regarde. D'abord surpris, puis intéressé, il ouvre la portière.

<< Hey, do you need help, bitch ? >> crie le mec en saisissant son téléphone. Le salaud filme carrément la scène. Clémentine ne répond évidemment pas. Derrière les larges verres fumés de ses lunettes de soleil, elle reste parfaitement anonyme. Le type saute de sa cabine pour se diriger vers la fille. Tout en filmant. Clémentine se redresse. Je sors de ma planque. Estelle me suit. Quand le chauffeur nous voit, il fait demi tour pour retourner à son camion. << Thanks for the memory ! >> s'écrie le bougre. Nous retournons à la voiture en rigolant.

<< Je m'en suis mise partout ! >> s'écrie Clémentine qui avant de monter dans l'auto s'essuie les cuisses avec un mouchoir en papier. Je profite de l'endroit pour faire le plein d'essence. C'est reparti. Newcastle Upon-Tweed. Là aussi, en passant à proximité de la ville, la frustration de ne pas nous y arrêter. Quatrième arrêt pipi. Cette fois sur le parking du restaurant où nous allons manger. Il est treize heures trente. Nous sommes morts de faim. Chance. Le service est jusqu'à 14 h. Nous mangeons de bon appétit dans ce restaurant quelconque.

Étonnés par la qualité de ce repas fait de fruits de mer accompagné de légumes de saison. Un panneau précise en lettres gothique "Cuisine Française". En fait, il n'y a rien de très français car avec les crustacés il ne viendrait à l'idée d'aucun cuisinier de proposer des sauces à la menthe ou encore de la Chantilly. Accompagnements que nous évitons. Nous mangeons toutefois de bon appétit en revenant sur nos épisodes pisseux de la matinée. Nous traînons un peu. C'est Estelle qui m'entraîne la première dans les toilettes hommes. Très propres.

Enfermés dans un des cabinets, nous baisons. C'est devenu une habitude. << Just for the fun ! >> précise Estelle qui m'offre son cul, les mains en appui sur le carrelage du mur. C'est en levrette que je la pénètre. Il faut rester silencieux car nous entendons un mec tousser en pissant. Il faut cesser. Estelle remet sa culotte. Nous nous lavons les mains pour rejoindre Clémentine. Quelques minutes et c'est elle qui m'entraîne. Même cabinet ou elle me taille une pipe quelques minutes après qu'elle ait pissé. Que je lui ai léché le minou pour l'essuyer.

De retour à table pour prendre le dessert nous racontons à Estelle. L'addition. C'est un peu lourd que je reprends le volant. Les filles ne veulent même pas entendre parler de conduire. << Je te casse la voiture en même pas deux kilomètres ! >> fait Estelle. << Moi même pas un ! >> rajoute Clémentine. Il est 14 h45. C'est reparti. Cent bornes et voilà Berwick Upon-Tweed. Ville typique du Nord de l'Angleterre. Au-dessus des premiers véritables reliefs rocheux de la côte. Des falaises. Arrêt pipi. << L'odeur de l'Écosse ! >> dit Estelle quand je la torche.

Welcome to Scotland. Quand ce panneau apparait soudain en reprenant la route, nous savons qu'Édimbourg n'est plus qu'à une centaine de kilomètres. Folles de joie, les filles se mettent à chanter. C'est une épouvantable interprétation de l'hymne national Écossais. Je suis plié de rire car elles inventent des paroles totalement loufoques. Nous arrivons à Édimbourg par l'Est. C'est une profonde émotion. Comme à chaque fois. Ce moment tant attendu où nous passons sous le château. Majestueux au sommet de sa colline, sur notre gauche. Il fait beau. Super.

La partie de Princess Street où il est autorisé de rouler. Puis à droite, direction Dean Village. Ça circule difficilement. C'est dimanche. Le ciel est bleu, le soleil radieux. Je roule avec la climatisation depuis Scarborough. La côte qui monte sur Morningside. Un silence de plomb dans la voiture. L'instant est solennel. << C'est chez nous ! >> finit par dire Clémentine. Je m'engage dans l'allée de la propriété d'oncle Alan. Les hautes grilles du portail sont ouvertes. Le chemin d'une centaine de mètres entre les platanes centenaires. Ils nous attendent sur le perron.

C'est une effusion de joie de nous revoir. Oncle Alan et sa femme Amy en ont les larmes aux yeux. Estelle et Clémentine, depuis six années maintenant, font partie de la famille. Nous prenons possession de notre appartement au premier étage de la grande demeure Victorienne. Quelle émotion de tout retrouver exactement comme nous l'avons laissé depuis notre départ début janvier. Les filles, dans une euphorie bien compréhensible, me font tomber sur le lit. Je commence à sentir la fatigue de deux jours de conduite. Nous restons serrés tous les trois.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines contentes d'arriver enfin. Bon appétit pour ce repas de famille qui les attend après quelques léchages de minous et après avoir défait les valises...

Julien



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Notre première journée à Édimbourg

Il est huit heures, hier matin, lundi, quand Estelle nous réveille en chuchotant : << Nous sommes attendus pour le petit déjeuner ! >>. Péniblement, Clémentine et moi, nous ouvrons les yeux. Je suis entre mes deux anges. Estelle saisit ma tumescence en posant ses lèvres sur ma joue. Elle se frotte contre ma cuisse. Tout comme le fait Clémentine. Modulant nos gémissements jusqu'à l'absurde, en nous étirant, nous éclatons de rire. Estelle se lève la première pour courir vers la porte. C'est Clémentine qui me tient à présent par mon érection naturelle.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle pour nous vêtir de la même façon. Nos 501, nos T-shirts blancs, les baskets. Un petit coup de flotte sur la gueule et nous dévalons les escaliers. C'est dans le salon que nous prenons notre petit déjeuner en compagnie d'oncle Alan et de sa compagne Amy. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur notre soirée de retrouvailles. Le délicieux repas. Bien évidemment, toute comme pour celui-ci, Estelle et Clémentine restent le centre d'intérêt. Nous bavardons longuement. Nous traînons à table.

Oncle Alan vieillit inexorablement. Comme chacun d'entre nous. Il fêtera en octobre ses 90 ans. Comme me le fait remarquer très justement Clémentine il paraît amaigri et fatigué. Amy a fêté quand à elle ses 85 ans en avril. C'est elle qui mène l'aventure depuis deux ans. Il est presque neuf heures quand nous remontons pour nous mettre en tenues joggings. Nous serons attendus pour le repas de famille, mercredi soir en compagnie de tante Margaret et de son mari qui viendront de Saint Andrews. Pressés de filer nous redescendons à toute vitesse.

Le ciel est gris, morose. La température extérieure n'excède pas 18°. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Quel bonheur de retrouver notre parcours sur les hauteurs de la ville. Une heure d'un running plein de belles surprises. Nous revivons chaque instant passé sur ce même circuit. Cette petite halte devant la vue sur Édimbourg. << Le fromage gothique ! >> comme la dénomme une fois encore Estelle. Il est dix heures quand nous revenons. Estelle prend sa douche la première. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur.

Deux courriels. Celui de Juliette qui nous raconte son week-end de tenancière de galerie d'Art. Nous faisant part de son enchantement. Précisant même qu'elle aurait trouvé là sa vocation. Elle joint deux photos d'elle. L'une en tailleur blanc, absolument divine. L'une en robe d'été crème. Un message de Julie qui nous annonce qu'elle est venue faire le ménage chez nous samedi matin. Elle revient aujourd'hui pour faire celui de la maison d'amis. Clémentine fait les réponses. C'est à notre tour d'investir la salle de bain. C'est le jour des shampoings.

Assises toutes les deux devant le miroir de la salle de bain, Estelle et Clémentine adorent se faire coiffer. Le sèche cheveux dans une main, la brosse dans l'autre, je peigne chacune, passant de l'une à l'autre. Elles reviennent sur nos folles virées vélos qui ont conclu ce dernier trimestre. Nous voilà en vacances. Bien décidés à prendre tout notre temps pour chaque chose. Nous allons passer deux semaines ici pour rayonner dans les environs. << Surtout flâner dans Édimbourg ! >> lance Estelle. Mes deux anges commencent à connaître la ville par cœur.

Clémentine fait l'inventaire de tout ce qui nous reste. Nous avons rangés les produits frais dans le réfrigérateur. Il y a des carottes, des tomates. Nous avons ramené du riz, des pâtes. << Il faut juste penser à acheter du pain pour demain matin ! >> précise Estelle en notant. Avec un magnet elle fixe le début de la liste des courses sur le frigo. Je propose de nous offrir un bon restaurant à midi. << Non, je vous prépare une belle surprise ! >> s'écrie encore Estelle qui rajoute : << Défense d'entrer dans la cuisine ! >>. C'est un rituel de nos vacances.

Estelle vérifie l'ouverture béante de la braguette boutons de mon 501. Accroupie, elle y fourre une main adroite pour en extraire le Zob. << Prépare mon dessert ! >> dit elle en se redressant pour poser ses lèvres sur les miennes. Clémentine s'empare de mon chibre mou. Estelle referme la porte de la cuisine derrière elle. Clémentine m'entraîne dans la chambre. Nous y faisons notre grand lit. Nous entendons Estelle chanter. Le bruit des ustensiles de cuisine. Clémentine me prend dans ses bras pour chuchoter : << Je suis au paradis. C'est merveilleux ! >>

Sa langue fouille ma bouche. Quand elle m'embrasse ainsi, mon érection est immédiate. Surtout qu'elle tient mon sexe d'une poigne ferme. Imprimant un lent mouvement masturbatoire. Nos respirations changes. L'excitation nous gagne. Je glisse ma main dans son Levis. Elle contracte ses abdominaux pour permettre un parfait accès à ses intimités. Je doigte délicatement. Ses gémissements participent de cet instant de grâce. Nous rangeons un peu l'intérieur de la grande armoire. Comme à la maison, j'ai droit à un tout petit quart de son volume.

Les trois autres quarts étant occupés des affaires de mes deux anges. Dimanche soir, dans la précipitation, nous avons rangé nos vêtements de façon très aléatoire. Quand je débande doucement, Clémentine passe derrière moi, se serrant contre mon dos, elle saisit mon Zob. << Tu seras le salaud que j'adore cet après-midi ? >> demande t-elle. Dans le grand miroir de l'armoire je la regarde faire. Je réponds : << Mais je le suis déjà ! >>. Je me retourne pour la prendre contre moi à mon tour. Lui rouler une pelle d'enfer. Un enfer paradisiaque toutefois.

Tout cela en entendant Estelle chantonner et s'affairer depuis la cuisine. Il est midi tapante. Estelle vient nous rejoindre. << C'est prêt ! Si ces messieurs dames veulent bien se donner la peine ! >> dit elle en se précipitant pour saisir ma queue. << Mais tu bandes vieux cochon ! >> s'écrie t-elle en s'accroupissant pour gober mon sexe. Je caresse ses cheveux. Clémentine se penche pour dire : << C'est l'apéro ? >>.
Estelle se redresse en murmurant : << Miam ! >>. Elle nous prend par les bras en faisant : << Venez ! >>. Ça sent bon dans la cuisine.

Estelle n'a pas seulement préparé une belle salade de carottes mais elle a également concocté une sauce au Roquefort en accompagnement d'un gratin de coquillettes. Nous la noyons de bises pour la remercier. Mon Zob dans la main, elle dit : << Mon digestif ! >>. Nous faisons honneur à ce repas en mangeant de bon appétit. Les filles reviennent sur les épreuves de leurs partiels. << On va rester hantées par cette idée jusqu'aux résultats lundi prochain ! >> lance Estelle qui se lève pour mimer une masturbation masculine avec sa vulgarité coutumière.

<< C'est chiant ! Essayons de ne plus y penser puisque nous savons que c'est gagné ! >> s'exclame Clémentine. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, les filles font le très vague programme de l'après-midi. Impatientes de retrouver le centre touristique de cette ville étonnante. La vaisselle. Nous nous lavons les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. Nous restons vêtus comme nous le sommes. Juste les blousons de fin cuir brun car la température reste bloquée sur 18°.

Le ciel lui aussi va rester gris. Aucune menace de pluie. Je roule doucement pour prendre la direction de Dean Village. Assise à l'arrière Estelle me caresse le cou. Clémentine, sa main dans ma braguette, commente le paysage. C'est avec émotion que nous retrouvons cette partie de la ville. La circulation est dense. Il y a les touristes mais également les autochtones. Je gare l'auto dans la petite rue habituelle à environs vingt minutes de marche du centre historique. Je reboutonne ma braguette alors qu'Estelle lance un cri de dépit. Nous en rions.

Un autre bonheur de retrouver l'itinéraire habituel. Fountainbridge, Grave Street, West Maintland Street pour arriver au pied du château. Il y a du monde partout. Nous montons sur l'esplanade du château. C'est une vue d'ensemble d'un autre point de vue sur le "fromage gothique". Estelle, quand elle me palpe, se place devant moi pour cacher ses activités manuelles. << Je bricole un peu ! >> murmure t-elle en me touchant vulgairement. Parfois c'est Clémentine qui agit de même. Moi aussi je mets mes mains entre leurs cuisses chaudes. Prudemment.

Nous visiterons une nouvelle fois le château dans les tous prochains jours. Chaque visite prendra le caractère solennel des fois précédentes. Nous redescendons par Market Street. Rue commerçante et follement animée. Il y a un musicien. Un homme fin aux longs cheveux sous un chapeau qui joue de la guitare électrique. Il y a autour de lui un appareillage étrange qui donne l'impression d'entendre tout un orchestre. Un panneau ou est écrit "Markus World Tour". Estelle sort son téléphone pour filmer et enregistrer. C'est tellement bien, parfait, plein de groove.

<< Hé mais ce type a des vidéo sur Youtube ! Regardez ! >> lance Estelle. En effet, il y a plein de chansons interprétées dans les rues de différentes villes du monde. Nous restons là entourés de nombreux auditeurs surpris par la qualité de cette musique teintée de Blues. Voilà Princess Street et son étrange construction gothique à quatre flèches. Il y a plein de touristes. Une fois encore une majorité d'Asiatiques. << Avec les "évènements" la plupart d'entre eux évitent la France. Il faut dire que les charmes d'Édimbourg ont largement de quoi remplacer ceux de Paris.

Je me fais tripoter la braguette d'une manière insensée devant l'entrée du square de Waterloo Place. Estelle, carrément déchaînée, donne dans une surenchère de débauche. Toutes les deux cachent leurs jeux de mains en restant serrées contre moi. Mais ce qui ne va pas sans attirer l'atention de nombre de badauds. Je dois gronder Estelle. Bien inutilement car à chaque fois elle redouble d'activités. Je bande comme le dernier des salauds, ma bite désagréablement tordue au fond du slip. << Je t'arrange ça dans un salon de thé ! >> dit Estelle.

D'abord, en prévision du repas de ce soir, nous lisons les menus proposés devant les nombreux restaurants du centre historique. C'est dans un établissement traditionnel que nous réservons une table. Pour confirmer la réservation il est à présent demandé aux touristes de laisser la somme de dix livres Sterlings, soit onze euros cinquante. En Écosse également le phénomène des réservations non honorées était devenu une plaie pour les restaurateurs. Nous voilà rassurés pour le dîner du soir. Nous nous offrons des coupes glacées dans un salon de thé.

Un délice. La salle est bondée de clients. Principalement des touristes. Nous savourons de délicieux parfums de crèmes glacées. Première visite dans les toilettes hommes avec Estelle. Enfermés dans un des deux cabinets, nous nous livrons à ce qui est devenu une nouveau rituel. Je la baise par derrière quelques minutes alors que penchée en avant, les mains en appui contre le mur, Estelle me tend son cul. Je dois étouffer ses gémissements en mettant ma main sur sa bouche. Seconde visite avec Clémentine qui préfère me tailler une bonne pipe.

Bonne fin d'après-midi et bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui aiment les "expériences" diverses et variées dans les endroits les plus insolites. Pour récidiver à plusieurs reprises...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 5 - Tous droits réservés - © - 2023 - Épisode 2301 -



Notre seconde journée à Édimbourg

Hier matin, mardi, il est huit heures. Ce sont les mouvements de "pédalages" des pieds d'Estelle contre les miens qui me tire sommeil. Serré entre mes deux anges, je tente d'ouvrir les yeux mais mes paupières collent. Clémentine se blottit contre moi en se frottant contre ma hanche. Estelle saisit mon érection naturelle. Je glisse mes mains dans les culottes. Nous nous étirons en gémissant. En riant tellement nos cris plaintifs deviennent surréalistes. Jusqu'à parodier ceux d'animaux n'existant pas. D'un bond Estelle saute du lit pour courir vers la porte.

Clémentine, une cuisse sous mes fesses, l'autre sur mon ventre se masturbe contre ma hanche en murmurant : << Mmhh, mais comme c'est bon ça ! >>. Estelle revient pour nous déposer une bise à chacun. << Je vais préparer le café ! >> dit elle. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous la rejoignons dans la cuisine où règne déjà l'odeur du pain grillé et du café. Tous les trois, juste en slips et en T-shirts de nuit, prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre première journée à Édimbourg. Un bilan positif malgré une météo un peu sinistre.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme de cette nouvelle journée. Estelle se lève d'un bond. Tout en mimant une masturbation masculine, elle s'écrie : << On est avant tout là pour le fun. Et aujourd'hui, j'en veux une surdose ! >>. Nous rions de bon cœur en la voyant monter sur sa chaise pour tortiller du cul dans une sorte de danse du ventre. Nous traînons à table en bavardant. Cette nouvelle journée sera consacrée à ne rien foutre. Nous balader dans les rues de la ville. << J'ai envie de faire ma salope ! >> fait Clémentine.

La vaisselle. Nous nous lavons les dents avant de passer nos tenues de running. La météo est exactement la même. Un ciel nuageux, une température de 18°. Pour Estelle et Clémentine c'est le climat parfait. Elles détestent toutes les deux les grosses chaleurs. Et en Écosse, quand il fait chaud, c'est plutôt ardue. Nous dévalons l'escalier de services pour nous retrouver dans la fraîcheur matinale. Quelques mouvements d'échauffement. C'est le long de notre parcours habituel que nous pratiquons un jogging des plus gratifiants. Des plus agréables.

Il est dix heures quand nous revenons. Estelle prend sa douche la première. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Un seul et unique message. Juliette qui nous confie prendre un plaisir fou à tenir la galerie. Comme à son habitude, elle joint une photo. On la voit en pleine conversation avec un couple de touristes alors que d'autres visiteurs regardent les toiles. Estelle revient vêtue de son Levis, d'un T-shirt beige, ses baskets. C'est à notre tour d'aller à la salle de bain. Après l'eau nous nous habillons pareils. Nous revenons dans la pièce.

Estelle surfe sur le site de l'université. << Encore rien ! >> lance t-elle, faisant allusion aux résultats du Doctorat blanc. Nous enfilons nos blousons de fin cuir brun pour redescendre. Les filles me tiennent par les mains. Il y a un petit kilomètre jusqu'au carrefour de Christ Church. Comme tous les ans, de grands autocars sont garés là. Déversant leurs flots de touristes. L'édifice présente l'architecture du gothique tardif. Il y a également du monde dans le square adjacent. Le grand magasin qui fait le coin est à la fois librairie, bar, souvenirs et tabacs.

C'est là qu'Estelle aime à choisir les cartes postales qu'elle envoie à sa famille. C'est un peu démodé mais elle tient à garder cette habitude. << Ça fait toujours tellement plaisir ! >>. Nous sommes derrière les trois tourniquets. Pendant qu'elle fait ses choix, Clémentine palpe ma braguette. Il y a du monde mais aucun client ne regarde par ici. Il faut toutefois rester prudents car d'autres touristes viennent rôder autour des souvenirs. Avec les trois cartes postales Estelle prend les enveloppes pré timbrées. << On se trouve un coin pour les écrire ! >> dit elle.

Il y a deux bancs de pierres de l'autre côté de la rue. Juste entre la pharmacie et la laverie. C'est là qu'elle remplit ses cartes. Dans les enveloppes. En traversant à nouveau la rue nous passons devant le fast food des Wong. Pas question de s'y arrêter. << Ces gens ne nous donnent plus aucun signe de vie ! >> lance Clémentine. << Nous irons donc acheter nos Nems ailleurs ! >> conclue Estelle. Voilà la poste au bas de la rue. Estelle glisse ses enveloppes dans la boîte. La supérette en face. La circulation est très dense sur Morningside ce matin.

C'est un endroit touristique et commercial. Chaque année on peut constater une affluence grandissante. Dans la supérette nous choisissons de beaux brugnons, des pêches énormes et des abricots. Des pommes. Des kiwis. Il faut patienter dans la file. Trois caisses. Trois files d'attentes. Estelle me tripote. C'est facile de le faire discrètement dans une file. Ceux qui nous précèdent nous tournent le dos. Ceux qui sont derrière nous ne peuvent pas voir. Nous voilà munis chacun de grands cornets en papier kraft contenant nos achats. Nous remontons.

Il est midi quinze quand nous revenons. Il n'y a qu'à réchauffer les restes du gratin de coquillettes et la sauce au Roquefort. Clémentine fait l'assaisonnement de la laitue toute fraîche. J'en lave les feuilles alors qu'Estelle met les assiettes, les couverts. Nous mangeons de bon appétit en faisant des plans pour les prochains jours. Les environs d'Édimbourg sont riches en sites remarquables et historiques. << On ira à Glasgow aussi ! J'adore cette ville ! >> lance Estelle. Clémentine propose de ne pas arrêter de dates précises mais d'improviser souvent.

<< Cet été on navigue à vue ! >> dit elle alors qu'Estelle se lève pour mimer une masturbation masculine en lançant : << J'ai plein d'idées salaces. On va se faire de petits films de toutes nos extravagances ! >>. Elle débarrasse. Nous faisons la vaisselle. On se lave les dents dans la déconnade habituelle. Pressés de filer, nous remettons les blousons. Nous dévalons les escaliers. Cette fois c'est à pieds que nous redescendons Morningside. Il y a un peu plus de trois bornes jusqu'à Dean Village. Le charmant quartier "branché" et artistique de la ville.

C'est un dédale de ruelles. Et cette longue promenade qui longe le Water of Leith. Cette large rivière aux eaux parfois tourmentées, reste un must. Dean Village est encaissé dans une vallée au Nord Ouest d'Édimbourg. Il y a là galeries d'Art, boutiques d'antiquaires, des brocantes, des magasins proposant de l'insolite. Des produits d'Asie. Des fast Food. De quoi passer un adorable après-midi. << On se surpasse ! >> lance Estelle qui se place soudain devant moi, empoignant ma braguette avec fermeté. << Montre-moi ce que tu as dans le slip ! >> dit elle.

Nous rigolons comme des bossus de cette initiative incongrue. Nombre de touristes. Nous attirons évidemment bien des regards. Nos hautes tailles, les Écossais sont grands, mais surtout cet homme d'âge mûr qui n'est certainement pas le papa des deux sublimes jeunes filles pendues à son cou. Et pour bien situer la nature de la relation, mes deux anges me font des bisous sur les joues, la bouche. Quelques regards médusés qui nous amusent. Nous aimons à jouer de ces situations. Estelle et Clémentine adorent d'ailleurs les provoquer à dessin.

Nous longeons la rivière. C'est verdoyant. Il n'y a pas le moindre souffle de vent. Juste le bruit de l'eau. Des bancs sur lesquels sont installés des touristes. Il y a des sentiers qui partent vers la droite. Qui montent à flancs de colline. << Venez, on explore ! >> lance Estelle qui s'engage entre un kiosque et un cabanon. Le ciel reste gris mais pas menaçant. << C'est un peu comme ces premières journées de mai ! >> dit Clémentine en prenant mon bras. Nous lisons les indications. Le sentier mène sur les hauteurs de Dean Village. Nous voulons voir ça.

Bien évidemment nous croisons nombre de promeneurs. Serrée contre moi, Estelle me tripote avec insistance. << J'ai envie de la sucer ! >> murmure t-elle à chaque fois. << Tiens, tu n'as pas envie de baiser cet après-midi ! >> s'exclame Clémentine. Nous rigolons comme des bossus. Le sentier évolue dans d'odorantes futaies. Plein de hautes fougères. La végétation est luxuriante. Il y a plein de recoins dans lesquels se glisser, se tripoter. Estelle propose de faire comme pour nos vacances précédentes, de nous fixer des défis à caractère sexuel.

Par exemple, je dois sortir ma bite au moins une fois par jour. Et de préférence dans des lieux à risques. Je dois parcourir cent mètres avec la queue à l'air. Je suis plié de rire mais également mort de trouille à l'idée de devoir relever ces challenges un peu absurdes. Me vient l'idée à moi aussi d'imposer des défis. Notamment celui de pisser dans des endroits à risque. Tant pour Estelle que l'idée effraie que pour Clémentine que la suggestion enchante. Nous rigolons comme fous en arrivant au sommet. La vue est splendide. On distingue le port là-bas.

Il y a de magnifiques villas un peu plus loin en hauteur. Estelle prend des photos. Nous tournons le dos aux nombreux touristes. Clémentine a subitement la même inspiration que moi. Nous sommes télépathes. Je déboutonne rapidement de la main gauche la braguette de mon 501. Je sors ma bite. À l'instant où Estelle veut prendre un cliché de la villa d'architecture coloniale, elle découvre ce que Clémentine, contre moi, pour faire écran de son corps, tient en main. << Génial ! >> lance Estelle. Je réponds : << Mon défi de la journée. ! À ton tour ! >>

<< Je photographie ! >> s'écrie Clémentine qui me lâche pour prendre son téléphone. << Mais vous êtes fous, je ne peux pas pisser ici ! Vous avez vu la foule ! >>. Clémentine rajoute : << Démerde-toi. Là-bas, regarde, la venelle qui va entre les baraques ! >>. Elle ouvre la marche. Je remballe. C'est à la fois affolant et très excitant de jouer à nos jeux. Là, personne. La venelle rejoint la rue à une cinquantaine de mètres. Estelle déboutonne son Levis en regardant partout autour d'elle. << On surveille ! >> rassure Clémentine qui s'apprête à filmer.

Estelle, son Levis et sa culotte à mi cuisses, la tête penchée, se concentre. Elle pisse enfin. La coulée ruisselle vers la pente. << Superbe ! >> lance Clémentine qui filme. Je viens d'apercevoir des gens qui marchent dans la rue au-dessus. Ils n'ont pas vraiment le temps de réaliser ce qui se passe, Clémentine et moi faisons écran. C'est sans compter sur la fatalité qui s'en mêle. Il y a deux couples qui arrivent par le bas. Trop tard. Prise en flagrant délire Estelle se fait surprendre accroupie. Les gens, pudiquement regardent ailleurs. Se tournent.

Estelle se lève précipitamment. Pas le temps de se torcher. C'est moi qui tient le mouchoir en papier. << Put-Hein ! Ça n'arrive qu'à moi ce genre de truc ! >> s'écrie t-elle. Nous contournons les gens qui paraissent bien plus embarrassés que nous. Arrivés au point de vue, nous éclatons de rire. << Regarde ! >> fait Clémentine en montrant la scène filmée à Estelle. << Oh put-hein ! >> s'écrie t-elle. Je dis : << Félicitations, tu as relevé ton défi du jour ! >>. Elle se contente de répondre : << Salaud ! >>. Nous prenons un autre itinéraire qui descend.

De retour à la rivière nous revenons sur Dean Village. Nous flânons en lisant les menus proposés aux terrasses des restaurants. << J'ai ma culotte mouillée. Je me suis pissé dedans en me relevant. On se trouve un salon de thé pour que je puisse l'enlever ! >> nous confie Estelle. Ce ne sont pas les salons de thé qui manquent. Celui-ci est décoré d'une multitude de tableaux. Un peu comme une galerie d'Art. Estelle m'emmène aux toilettes. Enfermés dans un des cabinets, je la baise comme elle aime. << Ça m'a excité ! >> dit elle sa culotte dans la main.

Nous rejoignons Clémentine qui m'entraîne à son tour. Dans le même cabinet, en cessant de me sucer, elle murmure : << C'est à mon tour pour le défi du jour ! >>. Nous rions de bon cœur. Nous nous promenons encore dans les ruelles. << Le musicos de hier ! >> s'écrie Estelle. En effet, nous tombons sur le même musicien de rue. Markus K. Entouré de ses appareillages. Guitare. À délivrer un groove blues absolument envoûtant. << On sait qu'il a plein de vidéos sur Youtube et même un site ! >> précise Estelle qui nous montre l'écran de son téléphone.

C'est un restaurant typique qui nous accueille en soirée. L'intérieur évoque un de ces pubs irlandais folkloriques. Il y a une petite scène sur laquelle un groupe propose une agréable musique. "Funky écossais". Nous savourons d'exquis plats de fruits de mer en applaudissant chaque interprétation. Visites aux toilettes avec Estelle. Petite baise dans un des cabinets des toilettes hommes. << Je déteste me trimballer sans culotte ! >> lance Estelle quand nous rejoignons Clémentine. C'est à son tour de m'entraîner dans les WC. Une petite pipe. Sa préférence.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont se faire lécher le minou, se faire pénétrer, bouffer un peu de foutre avant de bons orgasmes sous la couette et de sombrer dans l'onirisme le plus profond...

Julien



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