Français English
FORUM

Les aventures de Clémentine et de Julien

Envoyé par Oncle-Julien 
Homme, 53 ans, France
- 6 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2695 -



Seconde journée à Alford

Hier matin, lundi, il va être neuf heures. Estelle, collée à moi toute la nuit, veut se serrer encore plus fort. Ses pieds bougeant en rythme contre les miens, elle empoigne ma tumescence avec sa fermeté habituelle. Ses lèvres se posent sous mon oreille droite. Tout cela réveille Clémentine qui vient se blottir. Ses gémissements sous mon oreille gauche. De me réveiller ainsi entre mes deux anges est le premier enchantement paradisiaque de cette nouvelle journée. Nous nous étirons. Cette fois, pour se prémunir de sa crampe matinale au mollet droit, Estelle replie des jambes. Telles un ressort elles lui permettent de se redresser d'un bond. En criant : << Pipi ! >> elle se précipite vers la porte. Clémentine passe sa tête sous le draps pour sucer mon érection naturelle et toute matinale.

Étrange sensation qui ne dure que quelques instants. Clémentine revient à la surface et nous nous précipitons aux toilettes. De l'eau fraîche sur le visage à la salle de bain où nous quittons nos T-shirts et slips de nuits pour nos vêtements sports. Dehors le ciel est voilé mais lumineux. Identique à la journée de dimanche. Morts de faim, c'est en courant dans le couloir que nous allons jusqu'à l'escalier. Nous le dévalons pour passer dans le hall d'accueil. L'animation quotidienne entre les arrivants et les partants. Notre table au restaurant de l'hôtel. C'est le même élégant jeune homme qui s'occupe du service. Il presse nos oranges, sert le café, place le panier à pain sur la nappe avant de nous souhaiter un bon appétit. Nous dévorons ce copieux petit déjeuner avec impatience.

Qu'il est agréable de traîner à table. La salle est à demi pleine. Des employés de l'établissement préparent ce qui semble être une scène. Nous nous renseignons auprès de la dame de l'accueil. Il y aura un concert ce soir. Une jeune chanteuse américaine et son orchestre. Au programme, Blues, Jazz et Gospel. Nous nous promettons d'être là. Nous sortons. Il fait doux avec 22°. Pas de vent du large. Tout est calme. Quelques mouvements d'échauffement derrière le bâtiment blanc. C'est parti. Le parcours repéré dimanche lors des flâneries de notre arrivée. C'est un chemin qui reste plat et qui longe les clôtures à moutons. Nous croisons d'autre joggeurs. Une heure de pur bonheur avant de revenir à nos appartements. À trois sous la douche. Puis à trois dans la baignoire circulaire à bulles.

Une fois encore notre matinée nous emmène aux environs de onze heures. Mes deux anges portent jupettes et T-shirts. Je suis en short et T-shirt. Nos baskets. Nous avons le stock de fruits à renouveler. Au supermarché Tesco Store le choix est vaste. Brugnons, nectarines, abricots. De quoi tenir jusqu'à demain pour le départ. De passer devant des fastfoods est une réelle torture. Surtout lorsque ce sont des grillades ou des fritures. Nous hésitons entre le repas au restaurant de l'hôtel ou des fish & chips sur un banc. Il est plus sage de rentrer avec nos fruits que de prendre le risque de les malmener en les trimballant partout. Nous rentrons. Alléchés par ces odeurs perturbantes, nos appétits aiguisés, ce sont sur de simples steak frites que se portent nos choix. À partir de côtes de bœuf.

Le serveur s'occupe d'ailleurs de la seconde cuisson devant nous, sur la desserte à roulettes. C'est du spectacle quand le praticien est virtuose. Ce qui est le cas. Nous mangeons de bon appétit en faisant l'itinéraire de la randonnée prévue cet après-midi. Estelle étudie consciencieusement le chemin indiqué sur le site. Nous quitterons la ville pour prendre la direction des montagnes. Un parcours de huit kilomètres dans des espaces exceptionnels. Dès le repas terminé, nous remontons dans notre chambre. Dans le petit sac à dos que je porte, les fruits achetés ce matin. La minuscule paire de jumelles. La gourde d'eau. Nous nous lavons les dents en faisant les pitres devant le miroir fumé de la salle de bain. Nous voilà prêts. Les filles retirent leurs culottes pour les fourrer dans le sac à dos.

Nous dévalons l'escalier pour traverser une nouvelle fois le hall avant de sortir. La température extérieure est de 24°. Parfaite pour une randonnée pédestre. Il faut prendre la direction de Radcliffe Donkey Sanctuary. C'est un parc naturel et sauvage. Une réserve permettant à la faune et à la flore de se diversifier. Comme souvent en Écosse, il est strictement interdit de quitter le sentier. Tout ici est protégé. Nous marchons d'un bon pas le long des clôtures. Ce sont tour à tour des ânes qui viennent nous saluer, des chèvres géantes et même quatre lamas aux poils longs qui semblent parfaitement adaptés dans cet environnement. Un panneau explicatif permet de découvrir le projet de lâcher des lamas dans le paysage d'ici quatre à cinq ans. C'est extraordinaire autant qu'impressionnant.

Nous sommes rapidement seuls sur les sentiers qui montent vers les sommets. Nous quittons la zone forestière pour celle dénudée des chaumes naissantes. C'est là, que nous réalisons le premier film de notre nouvelle expédition. En arrière plan les hauts sommets des monts Grampian. Deux groupes de randonneurs là-bas, à trois cent mètres. Estelle, un bras autour de ma taille, tenant mon érection tirée de la braguette, nous posons devant cet environnement spectaculaire pour Clémentine qui se déplace en filmant. Nous sourions à l'objectif. Je bande comme le dernier des salauds. Estelle me la tient entre le pouce et l'index pour la secouer alors que Clémentine tourne autour de nous en filmant. C'est terriblement excitant en ce début d'après-midi. Estelle aimerait trouver un coin à baise.

Nous voilà à découvert pour continuer l'ascension. Il est hors de question de monter au-delà de la nette ligne verte qui, aux mêmes hauteurs, délimite les herbages des chaumes plus sèches. Cadeau supplémentaire, voilà le soleil qui déchire le voile d'un ciel laiteux. Nous reproduisons un petit film de trois minutes où nous jouons à nos personnages. Estelle faisant semblant d'être une promeneuse. Découvrant un mec qui se branle au détour d'un amas rocheux. Ces amas de granit permettent de se cacher. Il y a de nombreux groupes qui circulent un peu partout. Pas un seul sentier sans sa bande de touristes. Mais tout ici est assez vaste pour permettre les jeux auxquels nous nous adonnons. Nous prenons le sentier balisé qui redescend vers le petit lac qui miroite dans son vallon.

Il y a un groupe de maisons de pierres. Abandonnées. Elles sont quatre dans un enclos de pierres. Nous pénétrons entre les murets. Des escaliers mènent d'une maison à l'autre. Un panneau indicatif explique que c'était le quartier des officiers bergers. Ils gardaient jadis des troupeaux allant jusqu'à trois cent têtes de bétails. L'endroit ne nous intéresse pas pour son passé mais pour son présent. Il y a des dalles de pierres qui invitent à s'y installer. Ce que nous faisons pour grignoter nos fruits. Il y a des promeneurs qui passent devant l'endroit. Personne n'entre dans l'enclos. Estelle, prenant appui sur ses coudes, s'allonge face à moi. Cuisses largement écartées, elle m'invite à la pénétrer. Clémentine saisit son I-phone. Elle se redresse. Regarde partout autour de nous. Personne. Rien.

Je me penche pour placer mon visage entre les cuisses d'Estelle. Je la lèche. Je la suce. C'est absolument gouteux car il y a les parfums de la mousse, de la bruyère. Couchée sur le dos, se laissant caresser en gémissant de plaisir, Estelle se laisse totalement aller. << Viens ! >> murmure t-elle en s'installant mieux. Sa tête sur le petit sac à dos à présent vide. En appui sur mes mains pour ne pas peser de tout mon poids, au-dessus d'Estelle, je frotte mon sexe à l'entrée du sien. Clémentine filme sous différents angles. Au loin nous entendons des éclats de voix, des rires mais personne ne semble vouloir venir par là. Je pénètre Estelle avec précautions. Elle se mordille la lèvre inférieure. D'un dernier coup de reins elle s'enfonce toute ma queue. Nous en gémissons de joie ensemble.

J'alterne les mouvements de va et vient. Parfois saccadés. Parfois en berceuse. Parfois en m'immobilisant complètement. Estelle s'accroche alors à moi. Avant que je ne l'entraîne dans une nouvelle chevauchée. C'est un véritable miracle. Nous pouvons faire l'amour plus d'une dizaine de minutes. Mais hélas, quelques touristes, intrigués comme nous, veulent venir voir cet endroit insolite. Il faut cesser. C'est extrêmement frustrant. Mais également très amusant. C'est un groupe de six touristes. Nous nous réajustons discrètement pour partir. En marchant, Clémentine nous montre quelques extraits du film réalisé. << Génial avec la luminosité ! >> s'exclame Estelle en fourrant sa main dans ma braguette béante. Le bas de mon T-shirt permet d'en cacher la béance mais pas la bosse.

Il va être dix huit heures trente quand nous terminons notre boucle. Le bilan de cette randonnée est positif. Pas seulement pour nos petits jeux mais également pour le souvenir que nous en garderons. C'est la première année où nous consacrons du temps à visiter l'intérieur des terres. Et une succession de véritables émerveillements. La faim commence à se faire sentir. Le vent du large se met à souffler. Là-bas, au-dessus de l'horizon, de lourds nuages sombres annoncent un prochain changement de climat. Avant de retourner à l'hôtel, nous passons devant le musée des locomotives. Là aussi une animation festive se prépare. Ce sera un concert philharmonique. Notre préférence ira très certainement au Blues, au Jazz qui nous attendent au restaurant. Nous prenons d'abord une bonne douche.

Je pénètre un peu Estelle debout, contre le carrelage. Ses jambes autour de ma taille, ses bras autour de mon cou. Elle peut se voir dans le miroir derrière moi. Clémentine nous y observe en se masturbant. Il fait bien trop faim pour continuer. Les filles en jupettes et T-shirts propres. Moi en bermuda et chemisette. Morts de faim nous dévalons l'escalier. Notre table de ce soir est située près de la grande fenêtre à croisillons. La vue sur les sommets se découpant sur le ciel s'obscurcissant est superbe. La vue sur la scène également. C'est une belle et jeune chanteuse noire. Dans une robe lamée argent qui ne dissimule rien de ses formes parfaites. Un contrebassiste, un guitariste et un batteur en smokings noirs accompagnent merveilleusement la performer. C'est du super bon Blues.

Un coup de tonnerre couvre soudain la musique. Les lumières s'éteignent par intermittences. À chaque fois qu'un éclair zèbre le ciel devenu noir. Nous passons là une soirée merveilleuse. Les spécialités culinaires certes, mais la qualité de la musique également. Des applaudissements nourris viennent encourager le groupe et sa chanteuse d'exception. Le guitariste est fameux. Ses interventions sont mélodiques, savantes et toujours à propos. Nous traînons à table. Dehors, ce sont de véritables hallebardes qui tombent. Il est vingt deux heures quant, épuisés, nous quittons le spectacle pour remonter dans nos appartements. Cette fois, c'est à toutes les deux que je fais l'amour. C'est stimulant de voir mes deux anges se caresser, s'embrasser sur la bouche. Ce n'est que depuis quelques jours que j'assiste à ces effusions de tendresses entre mes deux anges. Sans doute la perspective des grands changements qui s'annoncent dans leurs vies.

Bonne nouille à toutes les coquines qui en savourent les jus de cuissons et la "fermeté" de la cuisson "All dente", avant de s'endormir blotties contre leur coquin pour une profonde plongée dans l'inconscient...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 7 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2696 -



En route pour Aberdeen

Hier matin, mardi, aux environs de neuf heures, Estelle me tire de mon sommeil. Comme à son habitude. Ses pieds contre les miens. Suçotant le lobe de mon oreille droite avant de saisir ma turgescence matinale. Ce qui tire également Clémentine de son sommeil. Je suis entre mes deux anges. << Docteur Julien, mes petits machins ! >> murmure Clémentine à ma gauche. Je me mets en position. Mes lèvres soufflant de l'air chaud au travers du fin coton de son T-shirt de nuit. Sur chacun de ses seins. Massant délicatement son bas ventre. Estelle se lève d'un bond pour courir vers la porte en s'exclamant : << Pipi ! >>. Clémentine a pris ses médicaments contre les douleurs menstruelles. Les choses vont donc dans le bon sens. Juste cette désagréable sensation de congestions et de crampes.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Un peu d'eau sur le visage dans la salle de bain. Nous changeons nos tenues de nuit pour nos tenues de jogging. Dehors le ciel est clair, voilé et lumineux. Plus aucune trace des violences de l'orage de la veille. Si ce n'est ces quelques flaques d'eau pas encore évaporées. Morts de faim, en courant dans le couloir, nous dévalons l'escalier. Traverser le hall d'accueil d'un hôtel le matin, c'est assister à un incessant ballet d'arrivées et de départs. Installés à une table dans la salle du restaurant, nous nous faisons servir un copieux petit déjeuner. En faisant le bilan de ce magnifique séjour à Alford. Nous nous félicitions d'avoir pris la peine de quitter les bords de mer pour découvrir l'intérieur des terres. En nous promettant de privilégier cette formule.

Nous traînons un peu à table à préparer l'itinéraire de notre prochaine destination. Aberdeen. La capitale industrielle du Nord de l'Écosse. Ses installations pétrolifères, offshores en mer. Ses laboratoires de recherches appartenant pour la plupart aux grosses entreprises Américaines. Son port pouvant accueillir les plus gros tonnages. Mais également ses centres historiques, ces quartiers résidentiels et son ambiance très particulière. Une cinquantaine de kilomètres nous en séparent et nous ferons un arrêt pour visiter Fraser Castle. Peut-être le petit village de Kemnay. C'est Estelle qui s'en charge sur son I-phone. Elle nous montre des photos du château. Vaste demeure médiévale mais parfaitement entretenue par la famille Fraser durant plus de quatre siècles. Le château est réputé hanté.

Nous sortons. Discrètement, Estelle nous dissimulant au mieux, je souffle de l'air chaud sur chacun des seins de Clémentine. Massant une nouvelle fois son bas ventre. << Mmhh, docteur, c'est si bon ! >> chuchote t-elle. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Même circuit que lundi. Au-dessus des ruines lugubres du château. Il est dix heures trente quand nous revenons à l'hôtel. La douche. Clémentine sensible à l'eau lorsqu'elle a ses règles, préfère ce matin une bonne toilette devant le lavabo. Seuls avec Estelle dans la cabine, nous l'écoutons partager ses tourments, ses craintes d'avoir parfois mal durant la journée. Les filles sont habillées d'une de leurs jupettes "tennis" grises, d'un de leurs T-shirts crèmes. Je suis en short et T-shirts des mêmes couleurs. Chaussés de baskets.

Nous réunissons nos affaires. À l'accueil, je règle le solde des deux nuits passées dans ce superbe établissement cinq étoiles. En route. Je roule doucement. La route est large. C'est un grand axe. La circulation y est dense entre les montagnes. Parfois de véritables falaises à la verticalité menaçante. Clémentine palpe ma bosse. Avec la dangerosité de la conduite difficile, pas question de me sortir la bite. Estelle, installée à l'arrière, caresse mon cou en commentant la beauté des paysages. Quelle majestueuse vision que celle du château. Au débouché d'une falaise abrupte. La construction est massive. Flanquée de donjons ronds. Tout l'édifice respire la puissance des siècles. Il est presque onze heures trente. Nous garons la voiture sur le parking distant de cinq cent mètres. Là-bas, plus bas, les maisons de Kimnay. Blanches, à un étage, entourant une église gothique. L'enseigne d'une supérette Tesco nous rassure. Nous pourrons acheter des fruits.

Munis de nos passes touristiques, (merci Clémentine), nous n'avons pas besoin d'attendre dans la file. La visite est guidée. Très certainement une jeune étudiante faisant son job d'été, nous guide à travers les salles. L'intérieur du château médiéval n'a rien a envier aux palaces où nous passons nos nuits durant nos errances à travers le Nord de l'Écosse. Tout y est rénové. Tout y est moderne. C'est d'ailleurs insolite de voir des armures métalliques, des hallebardes et des canonnières jusque dans les salons. Des pistolets et des arquebuses dans des vitrines jusque dans les vastes salles de bain et les chambres. L'étage est consacré aux appartements de la noblesse ayant vécu là. C'est cossu et donne une idée de la fortune qu'il faut posséder pour entretenir une telle demeure ancienne.

Estelle en profite pour palper ma bosse. Je sais qu'elle cherche à me mettre dans l'embarras. Surtout devant notre jeune guide qui vient probablement d'assister aux jeux d'Estelle pour la troisième fois. La jeune fille semble d'ailleurs avoir du mal à dissimuler son amusement. C'est extrêmement excitant de jouer à cela. Surtout quand se créée une complicité évidente. La visite dure une petite heure. Il y a des restaurants à Kemnay. Notre choix se porte sur Bennachie Lodge. Un établissement recommandé par le guide Michelin. Notre table est royalement servie de plateaux de fruits de mer. Nous y trouvons le réconfort d'un excellent repas. Une visite aux toilettes, seule pour Clémentine. À deux pour Estelle et moi, enfermés dans un des cabinets des WC hommes. Je la prends en levrette.

Nous flânons un peu dans les rues de Kemnay. Joli petit bourg aux architectures médiévales soigneusement entretenues. Nous retournons à la voiture. Il est aux environs de quinze heures. Seize heures quand nous arrivons à Aberdeen. Le ciel est voilé mais lumineux. La température est de 23°. Pas un souffle de vent. The Marcliffe Hotel est situé hors de l'agglomération. Un magnifique petit manoir blanc dans son écrin de verdure. Entouré d'un parc privé. Une balustre de pierres sculptées en fait le tour sur la partie arrière. C'est un véritable palace. Cinq étoiles. Merci Clémentine. Clémentine à qui je prodigue les soins thérapeutiques du docteur Julien avant de sortir de l'auto. La jeune femme de l'accueil nous reçoit avec une gentillesse presque obséquieuse. Tout ici respire le luxe. Des boiseries du hall, à celles du grand escalier double qui mène aux étages. Nous y prenons possession de notre chambre. Meublée à l'ancienne.

Nous y passerons deux nuits. Nous connaissons parfaitement Aberdeen pour y venir chaque année. Cette fois nous allons découvrir de nouvelles choses. Notre chambre est composée d'un grand lit, de deux chevets, d'un canapé, de deux fauteuils, d'une grande armoire, d'un bureau et de deux chaises. Les tapis du sol sont magnifiques. Les tentures et les boiseries s'harmonisent parfaitement avec la couleur ocre claire des moulures du plafond. La salle de bain propose jacuzzi, baignoire à bulles et l'établissement possède un spa avec une piscine couverte en sous sol. Estelle saute sur le lit pour l'essayer. << Put-Hein, trop bien ! >> s'écrie t-elle. Pressés de partir à l'aventure, nous redescendons à toute vitesse. Dans le petit sac à dos que je porte, nos abricots, nos brugnons, nos nectarines.

Une navette dessert l'hôtel pour nous emmener au centre ville en dix minutes. Assis à l'arrière, ma bite dans la main d'Estelle qui veut me mettre au défi. Sous les rires de Clémentine qui fait des photos. Le mini autocar nous dépose devant Central Station. La gare monumentale de la ville. C'est noir de monde. La navette dessert l'hôtel toutes les vingt minutes. Les horaires sont à télécharger à la borne. Ce que fait Clémentine. Nous descendons l'avenue en laissant la gare derrière nous. Aberdeen est une ville touristique. Il y a de nombreux monuments historiques et des musées à visiter. Ce premier contact va nous permettre de faire le programme de la journée de demain. Il est dix neuf heures trente quand la navette nous dépose devant l'hôtel. Fourbu et morts de faim. Mais contents.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui vont encore flâner un peu dans les environs après un délicieux repas...

Docteur Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 8 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2697 -



Seconde journée à Aberdeen

En ouvrant les yeux, dans notre nouvelle chambre d'hôtel, il est passionnant de redécouvrir l'endroit. Ce qui est encore le cas hier matin, mercredi. Estelle à ma droite, qui se frotte contre ma hanche, tenant fermement mon chibre bien raide, me tire du sommeil. Comme elle le fait avec Clémentine qui vient se serrer sur ma gauche. Avec Estelle, les choses sont plutôt brèves car son impérieux besoin de pisser ne lui laisse qu'une marge très étroite. En se levant d'un bond, poussant son premier "mantra" de la journée : << Pipi ! >>, elle se précipite vers la porte. C'est le second jour des "petits machins" de Clémentine. Le docteur Julien est sollicité dès le réveil. Je masse délicatement son bas ventre. Je souffle de l'air chaud à travers son T-shirt sur chacun de ses seins. Un soulagement.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. C'est devenu le rituel de nos levés matinaux, aux environs de neuf heures. Un peu de flotte sur la gueule à la salle de bain avant de quitter nos habits de nuits pour ceux de nos entraînements sportifs. Morts de faim, nous quittons la chambre pour courir dans le couloir. Ce sont de véritables sprints dans les couloirs rectilignes des hôtels qui nous donnent le gîte. Fous rires. Cette fois jusqu'à la porte de l'ascenseur car il y a deux employés de l'établissement qui bloquent l'escalier en déménageant un fauteuil d'handicapé. << J'aime quand tu es en tenues de jogging, tu es sexy ! >> me fait Estelle alors que la cabine descend. Elle palpe ma bosse jusqu'à ce que les deux battants de la porte s'écartent sur le hall plein d'arrivants et de partants. Embarras.

Notre trio attire déjà suffisamment d'attention, inutile d'en rajouter. Il faut imaginer mes deux anges, me tenant par les mains, terriblement sexys dans leurs shorts de lycra noir, leurs T-shirts de lycra rouge. Le tout extrêmement bien "ajusté" à leurs galbes. Je suis soudain l'interrogation numéro un. Notre table est réservée. Elle est située à côté d'une haute cheminée de style dix huitième. Surmontée d'angelots, d'une grosse horloge et de serres livres représentant le dieu Pan et une gorgone. La jeune serveuse qui vient nous servir, presser les oranges devant nous, est d'une incroyable beauté. Certainement Indienne ou Pakistanaise. Elle est également d'une extrême gentillesse. Clémentine, de nature possessive et jalouse, me donne un coup de pied dans le tibia, sous la table.

Suivi de celui d'Estelle. Nous en rions de bon cœur alors que je me masse les deux chevilles. Notre copieux petit déjeuner est légèrement perturbé par d'incessantes sirènes de police ou de pompiers à l'extérieur. Nous apprenons qu'un incendie s'est déclaré à la station essence toute proche. Nous adorons traîner à table. Je surprends quelquefois le regard incandescent de la jeune serveuse. Notre trio doit très certainement l'intriguer. Il n'est pas rare qu'après les pancakes, Estelle et Clémentine ne posent leurs mains sur les miennes pour bavarder. Pour exprimer une idée à rajouter au programme des activités du jour. C'est cette situation qui doit l'intriguer, devinant la nature de notre relation puisque nous faisons chambre commune. Chambre avec un seul lit. Elle nous mâte.

Nous sortons. Le ciel reste obstinément voilé depuis trois jours. Voilé mais lumineux. Ce qui confère une ambiance très agréable à nos découvertes. Le parc de l'hôtel est semi circulaire. Il permet de s'échauffer en en faisant le tour à plusieurs reprises. Nous ne sommes pas seuls à courir. Nous quittons le parc pour prendre vers les collines. Elles sont à un bon kilomètre, précédées par des champs rectilignes. Des tracteurs agricoles font des allers retours constants pour remplir leurs remorques. Nous courons le long des clôtures. Sur le retour, la vue sur la mer aux reflets d'argent. Sur la gauche les hautes cheminées du secteur d'activités industrielles et pétrolifères. Sur la droite le port de plaisance. Les hauts buildings de la cité. Aberdeen est une des capitales industrielles du Royaume Unis.

Au retour nous sommes obligés de faire un détour. Il y des cars de polices, des camions de pompiers et l'accès est interdit. Il est dix heures trente quand nous sommes dans notre salle de bain. Clémentine préfère une toilette aux lavabos quand elle est indisposée. C'est donc avec Estelle que nous prenons notre douche avant de nous installer confortablement dans la baignoire à bulles. Il va être onze heures quinze. Estelle et Clémentine sont vêtues d'une de leurs jupettes "tennis" noires. D'un de leurs T-shirts blancs. Je suis en short et T-shirt des mêmes teintes. Nos baskets. Impatients de partir à l'aventure, nous redescendons à toute vitesse. Par l'escalier hollywoodien cette fois. Faisant une apparition toute aussi hollywoodienne lorsque nous traversons le hall. La journée sera agréable.

La température est de 22°. Parfaite pour les excursions citadines. Aberdeen est un paradoxe. Dans son architecture se côtoient les traditions et l'ultra moderne. Un peu comme à Inverness mais en plus grand. Les maisons et monuments des centres historiques sont de pierres de tailles de couleurs ocres. On y retrouve toutes les déclinaisons. Des jaunes les plus vifs, aux tons les plus fades des anciennes bâtisses. Le curieux monument circulaire évoquant un mausolée construit au milieu de la place de l'Hôtel de ville. Ce sont de grands dalles qui recouvrent la vaste place noire de monde. Aberdeen n'attire pas pour son histoire assez récente mais pour les attractions qu'offrent la ville. Par les années passées nous en avons découvert de très intéressantes. L'Aberdeen Art Gallery par exemple.

Il y a bien sûr le fameux château de Balmoral, propriété de la couronne d'Angleterre où la Reine Élisabeth aimait venir passer les étés de son long règne. Cette fin de matinée sera consacrée à la visite de la cathédrale Saint Machar. Édifice gothique à l'architecture extérieure sobre. La féérie attend le visiteur à l'intérieur. Prise d'assaut par des cohortes de touristes, il est impossible de nous y livrer à nos espiègleries. Même si Estelle qui adore me mettre dans l'embarras, ne cesse de palper ma braguette. Mon short est à braguette. Je me retrouve très rapidement avec la tirette descendue. << T'es pas chiche ! >> murmure t-elle en y fourrant sa main. Heureusement, dans les vieux édifices religieux, existent quantités de recoins sombres. Clémentine nous entraîne dans l'un de ces endroits.

En traversant la nef, disposées en arc de cercle, plusieurs petites chapelles dédiées à un saint particulier. C'est là, devant une de ces statuaires, juste éclairé par un minuscule vitrail circulaire, que je me retrouve bite à l'air. Estelle serrée contre moi, un bras autour de ma taille, agitant mon sexe devant l'objectif que tient Clémentine pour filmer la scène. Pas loin l'incessant bourdonnement des murmures de visiteurs. Il faut donc ruser et user de tout notre "art". Je bande rapidement. Il faudra redoubler d'agilité au moment de remballer. Souvent dans la précipitation sinon l'affolement. Ce qui est encore le cas avec l'arrivée de ce petit groupe d'Asiatiques. Je termine mon "rangement" tourné contre le coin du mur entre l'hôtel de pierre et les deux pries dieu en bois. Je l'ai échappé belle.

Nous reproduisons la situation dans une autre des chapelles. En faisant vite, en nous cachant au mieux. Agenouillée sur un prie dieu au coussin confortable, Estelle pose avec sa tête contre ma hanche alors que je suis debout à ses côtés, bite à l'air. Vigilant. Tous mes sens aux aguets, je frotte ma bite sur son visage. Gardant les lèvres obstinément fermées, Estelle m'empêche d'y enfoncer mon érection. Il faut cesser immédiatement. Cette fois c'est un groupe de séniors. Une fois encore, c'est de justesse que je range mes "outils". Tout cela commence à ouvrir nos appétits. De savourer des fish & chips en flânant reste un de nos grands plaisirs. Ce que nous faisons assis sur un des bancs à l'entrée de Duthie Park. C'est une sorte de serre géante où poussent les espèces les plus rares.

Les effluves parfumées arrivent jusqu'à nos narines. Nous dégustons nos frites et nos beignets de poissons. Les doigts rapidement poisseux. C'est à la fontaine que nous les rinçons. Nous passons devant le musée maritime. Aucune envie d'y entrer. Notre choix se porte sur le port. Sur la droite c'est la partie réservée aux grands bateaux de croisières. Il y a là quelques yachts privés qui feraient rêver des princes saoudiens. Sur la gauche la partie réservée aux grands bateaux de pêches. Ce sont toujours des endroits passionnants et plein de vies. C'est un spectacle que de voir ces énormes crustacés aux pinces attachées avec des cordes. Ils se meuvent d'une manière menaçante. La plupart trouvent acheteurs par des chefs cuisiniers venus chercher de la matière vivante pour leurs préparations.

Et sur les quais des ports de pêches il y a toujours des opportunités qu'il faut savoir saisir. Entre de hautes piles de palettes, il est alors simple de poser, bite à l'air, dans des conditions insolites et confortables. On entend lorsque des gens se pointent. Cette fois, accroupie devant moi, me tenant par les fesses, Estelle se fait une fois encore frotter la queue sur son visage d'ange. Refusant toutefois de me laisser pénétrer sa bouche. Par jeu. Clémentine tourne autour de nous pour filmer la scène sous tous les angles. À la limite de l'ankylose, Estelle se redresse, attrape ma biroute pour l'agiter devant l'I-phone. Clémentine le tend à Estelle en disant : << Laisse-moi prendre mes gouttes ! >>. Estelle filme consciencieusement la fellation gloutonne que me prodigue Clémentine. Véritable assoiffée.

Elle se redresse juste à temps car un type sur une trottinette arrive. Certainement un employé du port ou un marin pêcheur. Il ne nous prête aucune attention. Il vient récupérer une caisse qu'il fixe sur son engin électrique. Nous sommes certains que les deux jeunes femmes, là-bas, nous observent à nos insu depuis un moment. Nous ne les découvrons qu'à l'instant. Sans doute deux touristes venues s'isoler pour un rapide et secret pipi. Car ce sont les endroits appropriés pour se soulager peinards. Estelle leurs adresse un signe de la main. Une des deux touristes répond en levant son bras. << Montre ta queue ! >> lance Estelle en palpant effrontément l'énorme bosse qui déforme ma braguette qu'elle ouvre. Elle sort mon chibre pour l'agiter en direction des deux voyeuses. Elles rient.

Elles ne sont qu'à une cinquantaine de mètres. L'une lève son pouce comme pour nous féliciter. L'autre tourne la manivelle d'une caméra imaginaire. Clémentine leurs fait signe de nous rejoindre. Elles sautent du muret où elles sont assises pour se diriger vers nous. Elle sont belles. Fin de trentaine rayonnante. Ce sont deux danoises faisant partie d'un groupe qu'elles nous montrent au loin. Effectivement, elles étaient à la recherche d'un coin pour se soulager. Toutes les deux, en riant, mains devant la bouche, regardent mon érection tenue entre le pouce et l'index d'Estelle. Nous portons tous les trois nos lunettes de soleil. Ce qui préserve l'anonymat. Clémentine leurs propose de faire des photos. Toutes les deux sortent leurs smartphone de leurs petits sacs en bandoulière. Grand moment de vice et d'exhibition consentie.

Je prends la pose. Masturbé par Estelle. Nous rigolons comme des bossus tous les cinq. Ce n'est pas tous les jours que nous vivons une telle situation. Estelle s'accroupit. Devant les deux jeunes femmes médusées mais visiblement très excitées, je frotte mon chibre sur sa gueule. Elle se redresse pour montrer le liquide séminal qui macule ses joues. Je suis tellement excité que j'en bave de la queue. Une longue coulure laiteuse pend lourdement de mon Zob. Les deux Danoises se rapprochent, se penchent, s'accroupissent pour filmer en gros plans. Elles se redressent. Il est temps pour elles de rejoindre leur groupe. Les salutations sont extraordinairement chaleureuses. Paradoxales autant qu'insolites après ce qui vient de se passer. Elles s'éloignent en nous remerciant. En riant.

Bonne "faim" d'après-midi à toutes les coquines en recherches d'évènements, de situations et de scènes "pittoresques". Avant de retrouver le restaurant de l'hôtel, la divinement belle serveuse et un repas délicieux. Puis de nouvelles flâneries libidineuses avant la douceur des draps, d'une langue, d'une queue...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 9 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2698 -



En route pour Stonehaven

Hier matin, jeudi, il n'est pas loin de neuf heures. Les pieds d'Estelle qui bougent en rythme contre les miens. C'est ainsi qu'elle me tire une fois encore de mon sommeil. Se serrant contre moi, elle murmure : << C'était bon ce que tu m'as fait avant de dormir ! >>. Clémentine que cela réveille également vient se blottir en chuchotant : << Oh oui, c'était bon ! >>. Je suis entre mes deux anges. Nous observons la décoration de notre chambre. Mes mains dans les culottes à caresser leurs intimités. C'est le troisième jour de ses "petits machins". Clémentine nous confie que cette fois encore, tout c'est plutôt bien passé. Estelle se lève d'un bond pour se précipiter vers la porte des toilettes. Je pose mes lèvres sur chacun des seins de Clémentine pour souffler de l'ait chaud à travers le fin coton de son T-shirt.

<< Mmhh, docteur Julien, vos thérapies sont magiques ! >> lance Clémentine en me renversant sur le dos pour me chevaucher. C'est à notre tour d'aller pisser. De rejoindre Estelle dans la salle de bain. De l'eau sur le visage avant de changer nos slips et T-shirts de nuit contre nos tenues de running. Comme dans chacun des hôtels où nous passons nos nuits, nous prenons un plaisir fou à courir comme des déments dans les couloirs. Jusqu'au grand escalier hollywoodien qui mène au hall. De nombreux partants. De nombreux arrivants. Entourés de leurs bagages. Notre table nous attend au restaurant. C'est la même serveuse. Belle à en couper le souffle. Quand elle presse nos oranges, Estelle ne peut s'empêcher de satisfaire sa curiosité : << Excuse me, I'm being curious. Are you Indian or Pakistani ? >>. Amusée, toute radieuse et souriante, la jeune fille répond : << Pakistani ! My name is Elina. I've been in Scotland forever ! >>. Elle sourit.

Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan de notre séjour à Aberdeen. Concluant. Nous partons en fin de matinée pour notre prochaine destination. Stonehaven n'est qu'à une quarantaine de kilomètres. Nous y passerons trois nuits et deux jours pleins. Nous voulons revoir Dunnotar Castle, randonner dans l'arrière pays entre Crathers Castle et Fasque Castle. Les années précédentes nous étions frustrés de ne pas avoir le temps ni l'opportunité de visiter ces endroits magiques. Nous sortons dans le parc semi circulaire de l'hôtel. Le ciel est entièrement dégagé, d'un bleu d'azur foncé. Nul doute que la journée s'annonce magnifique. D'autres clients reviennent de leurs joggings où s'apprêtent à s'y adonner. La température est de 20°. Quelques mouvements d'échauffement.

C'est le même circuit improvisé que nous empruntons ce matin. Il semble conçu pour courir dans les toutes meilleures conditions. Même si à trois reprises il faut traverser une route, soit y courir sur une centaine de mètres pour retrouver le chemin rassurant. Il est dix heures trente cinq quand nous sommes de retour. Estelle et moi sous la douche alors que Clémentine préfère faire une toilette devant le lavabo. Quand elle a ses règles, la douche peut provoquer d'inutiles douleurs abdominales. Malgré son médicament. Estelle et moi dans la baignoire à bulles. Clémentine assise sur le tabouret devant la coiffeuse de bois de pin. Elle consulte nos boîtes mails. << Juliette a encore fait fort. Nous sommes le 22 août et il ne reste plus que sept toiles dans la galerie ! >> lance t-elle.

Ma stratégie hyper réaliste a parfaitement fonctionné. Par contre cette saison j'ai donné la consigne à notre amie, pas de commande. Surtout plus de commandes. Je ne veux plus avoir d'échéances contraignantes. Cet hiver je veux pouvoir reprendre ma peinture hyper réaliste dans la plus totale sérénité. Il est onze heures. Les filles sont vêtues d'une de leurs jupettes façon "tennis", d'un T-shirt. Je suis en short et T-shirt. Nos baskets aux pieds. Nous réunissons toutes nos affaires avant de descendre. À l'accueil nous récupérons notre linge préparée par la lingère. Je règle le solde. Quelle belle surprise. Elina vient nous saluer. Elle est grande. Presque aussi grande que Clémentine ou Estelle. De longs cheveux noirs. Sa peau matte, filiforme. D'apparence fragile. Elle nous souhaite bon voyage et nous remercie pour le pourboire royal lors de nos deux petits déjeuners. Nous quittons l'hôtel pour récupérer l'auto sur le parking. Onze heures trente.

C'est parti. Il faut rester sur l'A 92 en quittant Aberdeen par le Sud. Sur notre gauche la mer et ses reflets d'argent sous un soleil généreux. Sur notre droite, un alignement de champs, de cultures céréalières et de prés où paissent des bovins et des bovidés. La circulation est dense. Nous sommes sur un axe routier d'une grande importance. Là-bas, sur la mer, d'énormes bateaux transportant du fret. Des pétroliers géants. Des bateaux de croisières. C'est une route maritime qui joue un rôle économique de tout premier plan. Il faut plus d'une heure pour parcourir les 22 miles. Mais arriver à Stonehaven reste un instant extraordinaire. La petite ville est en contrebas de la route. Les maisons construites autour de son port de pêche. Notre hôtel, Ivybank Lodge, est un manoir à la sortie de la ville. Un hameau de quelques dizaines d'habitations. Blairgowrie.

Nous garons l'auto sur le parking à l'arrière du bâtiment en pierres de tailles. C'est un établissement cinq étoiles. En remballant ma bite, je remercie une fois encore Clémentine pour la qualité de son organisation et pour la qualité des réservations. << Tu as du nez pour choisir les meilleurs endroits ! >> rajoute Estelle. << Je me documente sur Google. Il n'y a qu'a se laisser guider par l'instinct et la beauté des lieux ! >> répond Clémentine en palpant ma bosse. La jeune femme de l'accueil nous reçoit avec cette courtoisie Écossaise si typique. Nos appartements nous attendent à l'étage. Tout ici respire un luxe de très haut standing. C'est une grande joie de savoir que nous y resterons trois nuits. L'endroit est tellement charmant. Un manoir du dix septième siècle entièrement rénové, moderne et au confort incomparable. Notre chambre est meublée à l'ancienne. Elle porte pour nom la chambre Emily. Un grand lit. Un canapé, tapis.

C'est surtout la salle de bain qui nous intéresse en priorité. Clémentine se réjouit de pouvoir enfin l'utiliser dès demain. Nous rangeons nos affaires. Estelle, comme à son habitude, saute sur le lit comme sur un trampoline avant de se coucher pour rouler sur toute la largeur de la couette. Par la fenêtre la vue donne sur Stonehaven à quelques cinq cent mètres. Sur la mer et sur le port. Nous sommes tellement impatients de partir à l'aventure que nous en oublions la faim qui pourtant nous tenaille. Comme elle le fait dans chacune de nos nouvelles chambres d'hôtel, Estelle me sort la bite, me la tient, demande à Clémentine de prendre une photo. Autant de souvenirs de notre périple dans le Nord de l'Écosse. Morts de faim nous dévalons le grand escalier. Le restaurant sert des repas jusqu'à quatorze heures. Il nous reste exactement vingt minutes. Nous hésitons. Ennuyer le personnel de cuisine pour un caprice n'est pas dans nos habitudes.

Le serveur nous prie malgré tout de prendre place à la table qui nous est réservée durant tout le séjour. Clémentine fait preuve de sa sagesse habituelle. Elle négocie la possibilité de nous faire faire des sandwichs. Le serveur, ravi de pouvoir terminer son service à quatorze heures ne cache pas sa joie devant cette proposition. Nous n'attendons pas longtemps. Ce sont des fish & chips d'une qualité "cinq étoiles" qui nous sont apportés dans des sachets de papier kraft. Des portions gigantesques de frites. D'énormes beignets de poissons. << Pourquoi ne pas aller manger dans le parc ? >> propose Estelle. Le parc de l'hôtel est magnifique. Il y a un bâtiment moderne abritant une piscine, un spa et des bains romains. << Demain, on vient s'éclater ici ! >> s'exclame Clémentine. Nous dégustons notre frugal repas assis à une des tables de métal blanc, installées sous les cyprès, à côté d'un bassin traversé par un pont chinois en bois d'acajou.

Nous traînons à table en regardant les nouveaux clients arriver. Principalement des séniors. Il est grand temps de partir pour nos escapades touristiques. Le bas de mon T-shirt dissimule ma braguette béante. Mon défi du jour, défini par Estelle, sera de sortir ma bite à chaque occasion. Clémentine précise : << Et tu le branles pendant que je filme ! >>. Nous en rigolons comme des bossus en descendant l'étroit chemin pavé qui mène aux premières maisons. Sur les cinq cent mètres, nous réalisons trois petits films de quelques secondes. Estelle contre moi, son bras gauche autour de ma taille. Sa main droite agitant ma bite mollasse. Voilà le square qu'il faut traverser pour accéder à une des rues commerçantes. La ville évoque quelques comtes "Arthurien". Les fenêtres fleuries des maisons souvent à un seul étage. Peu de constructions modernes mais beaucoup de subtiles rénovations. L'endroit grouille évidement de touristes. Un monde fou.

Les maisons qui surplombent le port sont construites en arc de cercle. L'endroit évoque un peu le port de Douarnenez en Finistère. C'est judicieusement conçu. Pour entrer au port les chalutiers passent sous une arche. Jadis il suffisait de la fermer pour protéger le port des tempêtes ou des incursions d'envahisseurs venus du Nord. Nous flânons sur les quais en faisant tout le tour. Pas d'endroits pour pouvoir réaliser un autre film. C'est à découvert et il y a des gens partout. Sur la droite Stonehaven beach et sa plage de sable fin aux teintes d'ocres jaunes. Des baigneurs en nombres. Surtout des familles. De chaque côté de la plage des jetées la protège des courants. En remontant vers les forêts nous tombons sur une étrange construction. Une sorte d'ogive de pierres. Une "fusée". Dunnotar Woods est un lieu de rituels Celtes préservé et parfaitement entretenu. Un peu plus loin, Clémentine filme une autre de nos "exactions" sexuelles.

Estelle, à genoux sur la première marche d'un escalier moussu, me taille une authentique pipe des familles. Clémentine tourne autour de nous pour filmer la scène sous tous les angles. Je ne peux pas me laisser aller totalement au plaisir de cette fellation bucolique car il faut sans cesse surveiller les environs. Nous entendons des éclats de voix, des rires et les visiteurs sont nombreux. Il fait tellement beau. Tellement doux à l'ombre des branchages. Tout cela ne dure donc qu'un peu plus de deux minutes. Il faut cesser. In extremis. Voilà deux groupes de touristes. Je remballe, tourné vers le tronc d'un gros chêne séculaire. Une fois encore juste avant la panique qui me gagne toujours dans ces moments d'affolements libidineux. Nous retournons en ville. L'envie d'une bonne crème glacée.

Nous visitons quelques boutiques. Il y a un musée historique. Nous nous promettons de le visiter dès demain. Clémentine propose un programme plus spartiate pour les deux prochains jours. Nous lever plus tôt pour pouvoir profiter un maximum de toutes les choses à découvrir. Nous applaudissons la suggestion. Estelle rajoute : << Je fais le réveil. Comptez sur moi ! >>. Nous en rions de bon cœur. Nos flâneries nous ramènent au restaurant de l'hôtel pour dix neuf heures. Une rapide douche pour Estelle et moi. Clémentine au lavabo. Et nous voilà attablés. Par la fenêtre la vue est magnifique. Le soleil s'apprête à disparaître derrière les sommets. Nous allons assister à l'arrivée d'un crépuscule magique. Nous dégustons d'invraisemblables successions de plats plus goûteux les uns que les autres. En faisant le bilan de notre après-midi. En mâtant les petits films sur l'écran de l'I-phone de Clémentine. << Je fais un montage cet automne ! >> dit Estelle.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment à se promener encore un peu sur les quais du port avant de retrouver les douceurs de draps frais et parfumés. Avant de retrouver une langue, une bouche et une queue bien juteuse. De s'endormir avec le goût du sperme après un orgasme divin...

Julien (et sa queue juteuse)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 10 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2699 -



Seconde journée à Stonehaven

Comme convenu, Estelle nous réveille à huit heures. Comment a t-elle fait ? Elle qui apprécie les grasses matinée. Hier matin, vendredi, elle se met à chantonner dans le lit. M'attrapant le sexe encore mou qui grossit rapidement dans sa main. Pas à cause d'une quelconque excitation. Non, la cause d'une réaction physiologique tout à fait normale et masculine. Clémentine vient se blottir contre moi en murmurant d'incompréhensibles borborygmes. Nous en rions. C'est un peu dur de se réveiller si tôt. Surtout en vacances. Nous découvrons la beauté de notre chambre. La décoration à l'ancienne. Ce rayon de soleil qui dessine un triangle plus clair sur l'ocre du mur qui nous fait face. << Le petit pan de mur jaune de la fameuse Madelaine de Proust ! >> lance Estelle. << D'après une toile de Vermeer ! >> répond Clémentine. Mes anges connaissent leurs "classiques". Et la culture générale ne leurs fait jamais défaut.

Estelle me lâche la "grappe" pour se lever, se précipiter vers la porte. << Pipi, urgence ! >> s'exclame t-elle en imitant la sirène d'une voiture des pompiers. << J'aime les pompiers. J'adore les pompiers ! >> lance Clémentine avant de passer sous le draps pour prendre ma tumescence en bouche. C'est une sensation encore plus étrange lorsqu'il n'y a pas l'excitation. Je caresse sa nuque. J'appuie un peu pour enfoncer davantage de queue. Elle manque de s'étouffer. Je la force à revenir à la surface. << Merci docteur Julien pour vos soins. Je crois bien que c'est la fin de mes "trucs de fille" ! >> chuchote t-elle à mon oreille. C'est à notre tour d'aller soulager la pression de nos vessies. Nous rejoignons Estelle dans la salle de bain. Le rituel de l'eau froide sur nos visages encore endormis.

Nous retirons nos T-shirts et slips de nuit pour enfiler nos tenues de sports. Par la fenêtre nous admirons la vue sur la mer, le port en contrebas, les reflets argentés de la mer sous un ciel voilé. Peut-être légèrement menaçant, là-bas, au-dessus de l'horizon. Morts de faim, en riant comme d'espiègles gamins déconneurs, nous courons dans le couloir de l'hôtel entre les portes des chambres. Nous dévalons l'escalier jusque dans le hall. À part la décoration et la configuration rien ne ressemble davantage à un hall d'accueil qu'un autre. Les partants, les arrivants, entourés de leurs bagages pour de mystérieuses attentes. Notre table réservée est juste devant la fenêtre. Ce qui permet de jouir d'une vue majestueuse. C'est un jeune homme noir qui fait le service. Un bel athlète au sourire éclatant.

En Français pour ne pas se faire comprendre, Estelle dit : << Wouah, il est superbe. Il a peut-être une grosse bite comme le veut la légende ! >>. Nous en rions de bon cœur alors que le garçon verse le jus des oranges qu'il vient de presser dans nos verres. Il nous souhaite bon appétit avant de s'occuper d'une autre table. Nous avons une heure d'avance sur notre horaire habituel. Il y a davantage de monde aux tables. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le timing et le programme du jour. Nous partons ce matin en direction de Dunnottar Castle. À peine cinq kilomètres. Nous y ferrons notre pèlerinage annuel. Nous nous réjouissons. Lors de nos visites, chaque été, nous découvrons des changements. De nouvelles rénovations. Des consolidations. Des rajouts fidèles à l'esprit médiéval préservé. Dunnottar Castle est devenu, au fil du temps, un véritable écomusée. Nous ne traînons pas. Nous sortons. La fraîcheur est surprenante.

La température extérieure est de 18°. Un peu juste en shorts et en T-shirts. Nous pratiquons nos exercices d'échauffement doublement motivés. Lors de nos escapades de la veille nous avons repéré les lieux. Un itinéraire de jogging qui reste principalement sur le chemin qui mène aux pâturages à flancs de collines. Nous ne sommes pas les seuls clients de l'hôtel à pratiquer un entraînement matinal. Clémentine propose deux longueurs de piscine au retour. C'est parti. Nous allons d'enchantements en émerveillements. Le circuit de notre running passe le long d'un ancien cimetière. C'est magique. Les pierres tombales horizontales dont les gravures centenaires disparaissent sous la mousse. Des statues de chevaliers en armures. Parfois grandeurs natures sur de fiers destriers arnachés.

Presque une heure d'une course menée à rythme forcé par Estelle. Au retour, nous entrons dans le bâtiment moderne ou se trouvent une salle de musculation fitness et une piscine. Il y a des baigneurs. Nous retrouvons avec joie les bancs à développés couchés, à triceps, à deltoïdes. Nous découvrons que tout cela nous manque. Nos slips en lycra noir passent très facilement pour des slips de bain. Nous plongeons sans prendre la température de l'eau. La "douche glacée". C'est du moins l'impression des premières secondes. Nous parcourons quatre longueurs en accélérant avant de sortir de l'eau pour nous sécher avec les grandes serviettes prévues à cet usage, soigneusement pliées dans leurs casiers. Nous quittons pour remonter dans nos appartements. Y prendre une bonne douche.

Baignoire à bulles pour conclure nos ablutions matinales. Estelle et Clémentine portent des jupettes façon "tennis, noires. Des T-shirts blancs. Je suis en short et T-shirt des mêmes teintes. << Rappelons que le noir et le blanc ne sont pas des couleurs ! >> lance Estelle en tournant sur elle-même devant le grand miroir de la salle de bain. Tenant sa jupette pour la retrousser en virevoltant. Stoppant net devant moi pour empoigner ma bosse, elle rajoute : << Aujourd'hui je veux voir ta bite au moins une fois toutes les demi heures ! C'est ton défi du jour ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Dans le petit sac à dos, des brugnons, des nectarines et des abricots achetés la veille. Les K-ways car il vaut mieux prévoir un changement météorologique même si les prévisions sont rassurantes.

C'est parti. Je roule doucement dans une circulation dense. Sur notre gauche la mer. Sur notre droite les cultures céréalières. Le ciel reste chargé. La température extérieure est remontée à 22°. Clémentine palpe ma bosse. Assise à l'arrière Estelle caresse mes joues en commentant le paysage. << J'adore quand le ciel est gris. Ça donne à toute chose une ambiance romantique ! >> dit elle. Voilà la presqu'île et son château. Il en subsiste très peu de ruines tellement les rénovations successives en font lentement un parc d'attraction. Le parking. Le panneau lumineux indique qu'il ne reste que dix sept places sur deux cent cinquante. << Encore faut-il les trouver ! >> s'exclame Clémentine. L'entrée du parking est payante cette année. Tout comme l'entrée du vieux château.

Je tourne en rond avant de trouver une place. Je prends le sac sur le dos. Il va être dix heures quarante cinq. Les filles me tiennent par les mains. Nous attirons évidemment de nombreux regards de touristes. Nos passes touristiques nous évitent d'attendre dans la file qui fait bien vingt mètres devant l'unique guichet. La file devant le scanner où nous passons les écrans de nos I-phones ne fait que quelques mètres mais c'est infiniment plus rapide. Le vent du large nous accueille d'une véritable gifle. C'est un plaisir immense de retrouver cet endroit. Il faut prendre le large sentier qui descend pour remonter sur la presqu'île. Nous entrons dans l'enceinte de la forteresse. Sont reconstituées là les habitations d'époque. Un petit village. Les panneaux explicatifs décrivent la maison du boulanger, la maison du forgeron, la maison du bourgmestre. On peut y entrer pour découvrir l'aménagement reconstitué. Un véritable musée. Tout est à l'échelle véritable.

Nous visitons les souterrains creusés dans la roche. Des fenêtres taillées dans la roche donnent sur la mer. Le vacarme des eaux une vingtaine de mètres sous nos pieds. C'est à la fois hallucinant et inquiétant. Surtout que la guide précise qu'un jour la mer remportera la victoire et que tout cela s'effondrera. Je refuse de sortir ma bite. Malgré les insistances d'Estelle qui m'indique les moments et les endroits où cela serait possible. Il suffit de se laisser distancer et de traîner en queue de cortège. Je ne veux pas me retrouver mort de trouille. Par contre la coquine me palpe comme une enragée. Je passe ma main sous sa jupette, le plus souvent par devant, pour palper le fin coton de sa culotte blanche. << Salaud ! >> murmure t-elle à chaque fois. << Et moi ? >> me fait Clémentine. Nous rions. Je réponds à ses demandes de plus en plus insistantes. C'est amusant de toucher mes deux anges dans l'obscurité des galeries. Dans le vacarme des eaux.

Il va être treize heures quand nous revenons au parking. Morts de faim malgré les brugnons, les nectarines et les abricots. Direction Stonehaven. Je gare la voiture derrière notre hôtel. Nous remontons dans la chambre pour un rapide pipi. Nous dévalons les escaliers pour descendre vers le port. Il y a là un fastfood qui propose d'alléchants fish & chips. Que nous savourons assis sur la jetée, les jambes dans le vide, à regarder entrer et sortir les bateaux. Quand je pose le petit sac à dos sur mes cuisses, je peux tranquillement me faire palper le Zob sans que cela n'attire trop l'attention. Estelle et Clémentine s'amusent en riant. Leurs doigts poisseux de la graisse des frites et des beignets de poissons vont y laisser une odeur particulière. << Je vais te sucer tout le temps ! >> lance Estelle en humant ses doigts. << Moi aussi ! >> rajoute Clémentine alors que nous rigolons comme des bossus. L'après-midi sera consacré à quelques visites.

Bon après-midi à toutes les coquines qui, durant leurs balades, chercheront quelques recoins pour sortir la bite de leur coquin. Pour retrouver le goût des frites et des beignets de poissons qu'elles dégusteront en se faisant tripoter. Jusqu'au restaurant de l'hôtel en soirée...

Julien (à la queue parfumée)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 11 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2700 -



Départ pour Saint Andrews

Hier matin, dimanche, il est presque neuf heures. Estelle peu soucieuse de devoir rester seule réveillée, entreprend sa manœuvre quotidienne. Ses pieds qui bougent en rythme contre les miens. Ses lèvres qui se posent dans mon cou, juste sous l'oreille. Sa main qui saisit ma tumescence. Elle chuchote : << Docteur Julien, c'est à mon tour ! >>. Je ne peux m'empêcher de rire en sortant du sommeil. C'est une voix à la fois si plaintive et si persuasive. Clémentine se réveille à son tour pour venir se blottir contre moi. Je suis entre mes deux anges et nous prenons doucement contact avec la réalité. Admirant pour la troisième fois la superbe décoration de notre chambre. Nous avons vaguement perçu le levé discret d'Estelle de bonne heure vers six heures pour aller aux toilettes, mettre son tampon.

Prendre son médicament contre les douleurs menstruelles. Ce matin prend donc une tournure exceptionnelle. Estelle ne se lève pas précipitamment comme d'habitude, affolée, pour courir vers la porte des cabinets. Je glisse mes mains dans les culottes pour défaire délicatement, du bout de mes doigts, quelques nœuds. Je joue un peu avec la ficelle blanche. Je donne même quelques petits à coups. << Arrête, tu vas provoquer une catastrophe ! >> lance t-elle en tordant mon érection naturelle et matinale dans tous les sens. C'est presque douloureux mais ça me fait rire. C'est Clémentine qui m'entraîne par la main. Direction les toilettes. Nous entendons chantonner Estelle dans la salle de bain où nous la rejoignons. << C'est génial, je n'ai même pas mal cette fois ! >> précise t-elle.

Lorsque nous quittons nos T-shirts et slips de nuit, elle rajoute : << Mais tu peux quand même appliquer la thérapie du docteur ! >>. Le dimanche pas de sport, pas de jogging, pas d'entraînement. Mes deux anges sont déjà en tenues "ville". Une de leurs jupettes carmins, des T-shirt bruns clairs. Je suis en short kaki, T-shirt blanc. Nos baskets. En regardant par la fenêtre, la vue sur la baie de Stonehaven est encore paradisiaque. Un ciel d'azur exempt de tout nuage. Le port, les bateaux, les toits de la ville. C'est un enchantement sous ce soleil qui annonce une journée magnifique. Morts de faim nous courons dans le couloir en riant comme des fous. Comme le feraient des gamins à la fin de l'école, la veille des grandes vacances. Nous dévalons l'escalier en essayant de reprendre notre sérieux.

Le hall de l'hôtel est plein de partants, d'arrivants, entourés de leurs valises. Nous le traversons sous quelques regards intrigués, curieux ou encore amusés. Notre table nous attend dans la salle du restaurant. C'est une jeune fille qui s'occupe de notre service ce matin. Elle presse les oranges, nous sert le café et tire les tranches du grille pain posé sur la desserte. C'est très intéressant car voilà un appareil qui fonctionne avec une rapidité et une précision incroyables sur batterie. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan de ces deux jours et trois nuits à Stonehaven. Il faut recommander cet endroit car c'est un lieu de vacances extraordinaire. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de la journée. Estelle, sur son I-phone, étudie l'itinéraire. Départ pour 11 h.

Nous sommes attendus à Saint Andrews pour la fin de l'après-midi. Nous allons passer deux semaines chez tante Margaret et son mari Jack. Là aussi, nous allons mettre à profit ce séjour pour découvrir la région de Saint Andrews en profondeur. Des réjouissances en perspectives. Nous traînons à table. Il y a les derniers clients de l'hôtel à s'attarder. Estelle se lève pour s''assoir sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou. Clémentine me tient la main en terminant son pancake aux noix. Bien évidemment cela ne passe pas vraiment inaperçu et donne une idée très exacte de la nature de nos relations. La jeune serveuse, amusée, vient nous demander si nous n'avons besoin de rien. Nous la rassurons, nous n'avons besoin de rien. Nous quittons pour remonter dans la chambre.

Nous rions comme des fous de l'effet produit en public. << Génial ! J'adore faire ma délurée ! >> lance Estelle. Préventivement, pour assurer mon rôle de "docteur", je souffle de l'air chaud au travers le fin coton de son T-shirt. Tout comme Clémentine, Estelle ne porte de soutien gorge que lorsqu'elle a ses "petits machins". Leurs seins minuscules n'en ont nul besoin le reste du mois. Et tout comme Clémentine elle déteste ça. Les bretelles et la fixation arrière causent de véritables irritations. De plus elles ont souvent cette conclusion : << C'est désagréable, ça fait "pansement" ! >>. Je masse délicatement son bas ventre avec de petits gestes circulaires. << Docteur Julien, vous me donnerez vos gouttes aujourd'hui ? >> dit elle en palpant ma bosse. Vérifiant ma braguette béante. Parfait.

Le bas de mon T-shirt dissimule ma braguette ouverte. Nous réunissons nos affaires. Nous redescendons pour attendre notre tour à l'accueil. La jeune femme nous reçoit avec son sourire merveilleux. Sa peau matte, comme celle de Clémentine, rend la blancheur de ses dents encore plus éclatante. Elle n'a toutefois pas les yeux d'un bleu d'azur comme ceux de ma compagne. Je règle le solde. La jeune fille du service vient nous rejoindre alors que nous sortons de l'établissement. Elle vient nous remercier pour le pourboire royale. Cela me gêne toujours beaucoup. Je n'ai pas à être remercié. Les salaires des gens de maison sont en Écosse comme partout ailleurs de véritables escroqueries. Sa gentillesse mériterait même un second billet de 20 livres sterling. Voilà. C'est parti. Nous regardons ce magnifique manoir une dernière fois.

Je roule doucement. Exceptionnellement Estelle est assise sur le siège passager. Elle peut ainsi prendre ses "gouttes" pendant que je roule prudemment. Installée à l'arrière, Clémentine caresse mon cou. Sur notre gauche les reflets argentés d'une mer calme. Sur notre droite la successions des champs céréaliers, les pâturages, les bâtiments agricoles. Le jaune des tournesols est flamboyant, presque fluorescent sur la verdure environnante. Ma bite dans la main, Estelle revient sur ce second périple dans le Nord de l'Écosse. La formule itinérante, d'hôtels en hôtels, nous paraît la meilleure et nous a enchanté. Parfois, lorsqu'elle me sait plus détendu dans ma conduite, elle se penche sur sa gauche pour suçoter mon sexe. La circulation est fluide en cette fin de matinée de dimanche. Pas de camions, c'est déjà plus rassurant. Il y a cent trente kilomètres qui nous séparent de Saint Andrews. Notre prochain arrêt à Montrose, charmante petite ville.

Nous connaissons bien pour y passer chaque année. Le centre offre des promenades et quelques découvertes historiques. Il y a là un club aéronautique réputé pour sa collection unique d'aéronefs et d'avions des premiers temps de l'aviation. Nous nous y arrêterons pour déguster un bon repas. Clémentine sélectionne quelques adresses. Nous voulons un restaurant gastronomique. C'est "Picture House" qui propose des tables de standing. Clémentine nous y réserve une table. Il est midi lorsque nous garons la voiture sur le parking arrière du restaurant. Un beau manoir situé à l'extérieur de la ville. Notre grosse berline allemande ne dénote pas dans le luxe des autres véhicules garés là. Il y a même une superbe Bentley d'un bleu cobalt absolument magnifique. << Je veux la même ! >> lance Estelle en s'essuyant la bouche. Après avoir pris ses "gouttes" à plusieurs reprises du sperme perle aux coins de ses lèvres humides et encore brillantes.

Nous prenons place dans un intérieur somptueux. L'endroit évoque à la fois un pub Irlandais, un intérieur victorien et un salon privé. C'est de toute beauté. Sans ignorer la collection de cannes de golf et les dizaines de coupes remportées lors des grands championnats. Ici commence le pays du golf, sport national. Les plus grandes rencontres internationales se font dans la région de Saint Andrews connue pour ses greens célèbres dans le monde entier. Les passionnés de ce sport se donnent rendez-vous ici à chaque challenges annuels. Le service est assuré par deux sublimes jeunes filles vêtues de kilts à carreaux verts et rouges, de chemisiers blancs. Le haggis servi ici est accompagné d'une purée de rutabagas et de pommes de terre en sauce. La grande spécialité Écossaise. Ce n'est réellement délicieux que dans les établissement gastronomiques. Ici, la viande hachée mêlée à la purée, est du pur bœuf plutôt que du mouton. Plus "standard".

Nous savourons ce repas en faisant le bilan de notre périple Écossais. Les tables rondes sont recouvertes de nappes blanches. C'est intimiste car il y a des sortes de panneaux fleuris qui isolent chaque table. Nous aimons prendre tout notre temps et nous avons déjà parcouru quarante kilomètres. Il est quatorze heures lorsque nous reprenons la route. Un arrêt pipi juste avant d'arriver à Dundee. Grande métropole. La rive Nord de l'estuaire du fleuve Tay qui se jette un peu plus loin dans la mer. Avec ce soleil radieux, ce ciel bleu, l'enchantement est total. Nous pissons à l'arrière d'un mur. Peinards. Mes deux anges que je tiens par leurs nattes comme par une laisse. Il y a deux types là-bas, à côté d'une camionnette, qui nous reluquent. Aussi, Estelle et Clémentine prennent tout leur temps.

Je les torche. Estelle s'isole un instant pour changer de tampon. Son premier jour est toujours "abondant". Je prodigue les soins du docteur Julien à son retour. Les deux mecs sont partis. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets contre le mur. Dessinant un personnage. << Attends, je lui fais un chapeau ! >> s'exclame t-elle en visant de mes dernières giclées. Les dernières gouttes étant le "médicament" dont elle se régale. Surtout ce mélange qui résulte de l'excitation des pipes qu'elle n'a cessé de me faire en voiture. Clémentine filme la scène. Nous repartons. Il faut traverser Dundee. Pas de périphérique pour contourner la ville. La circulation est dense. Il faut plus d'une heure pour s'en extraire. Nous voilà enfin sur l'immense pont métallique qui enjambe l'estuaire.

Il est dix sept heures trente quand nous arrivons enfin à destination. Saint Andrews est une ville extraordinaire. Aussi célèbre que Cambridge ou encore Oxford pour son université. On y vient du monde entier pour y passer les plus prestigieux diplômes. Les ruines impressionnantes de sa toute aussi célèbre cathédrale. Et bien évidemment partout est glorifié le sport national. Le golf. La propriété de tante Margaret est située au Sud de la ville. À environ un kilomètre des premières autres maisons. Une grande demeure Victorienne entourée d'un petit parc. J'y pénètre en roulant au pas, entre deux rangées de platanes séculaires. Jack et Margaret nous reçoivent sur le parvis de l'escalier en demi cercle. Nous sommes tellement heureux de nous revoir. Estelle et Clémentine, depuis sept ans de visites annuelles, sont devenues des membres de la famille. C'est un accueil festif, chaleureux. Nous prenons possession de notre appartement au premier étage. Qu'il est agréable de s'installer pour deux semaines. Nous pouvons enfin défaire nos valises. Nous sommes attendus pour le repas du soir à 19 h30.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines désireuses de se reposer quelques jours. De flâner un peu dans la douceur d'un crépuscule Écossais qui précède une bonne nuit de sommeil. Après quelques "gâteries" buccales, quelques câlins digitaux sous des draps délicieusement parfumés...

Docteur Julien (prescripteur de "gouttes")



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 12 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2701 -



Première journée à Saint Andrews

Hier matin, lundi, il n'est pas loin de huit heures quand nous sommes tirés du sommeil par Estelle. C'est le second jour de ses "petits machins" et cela se passe plutôt bien. Pas de véritables douleurs cette fois. Par contre quelques crampes imprévisibles. Les extrémités de ses seins extrêmement sensibles. Ce qui impose un soutien gorge même pour dormir. Mais c'est le cauchemar qu'elle vient probablement de faire qui la redresse soudain. Assise dans le lit, laconique, elle lance : << J'ai tout foiré ! >>. Clémentine est la première à attraper mon érection naturelle au réveil en se blottissant contre moi. Elle dit : << Raconte ! >>. Estelle s'étire avant de répondre : << Mon Doctorat ! >>. Nous en rions de bon cœur car ce mauvais rêve récurrent revient régulièrement comme une mauvaise grippe.

<< Si on avait merdé, Alban nous aurait déjà fait un courriel. Pas d'inquiétude. Tout va très bien se passer ! >> lance Clémentine. Estelle se lève d'un bond pour courir vers la porte de la chambre. << Pipi ! >>. Clémentine me dit : << Je suis sûre que tout va très bien se passer ! >>. J'en suis convaincu moi aussi. C'est très agréable de se réveiller dans cette chambre que nous connaissons si bien. C'est le neuvième séjour ici en sept ans. Rien a changé. Il y a même cette petite fleur en plastique qu'Estelle dissimule dans le pot au-dessus de l'armoire avant chacun de nos départs. C'est une sorte de rituel. En revenant, la première chose qu'elle fait est de monter sur une chaise et de voir si la fleur rouge est toujours là. Nous sommes attendus pour ce premier petit déjeuner en bas pour 8 h15.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. << Docteur Julien, un petit contrôle sel vous pli ! >> fait Estelle en me présentant ses seins minuscules sous son T-shirt de lycra rouge. Je pose ma bouche sur chacun d'eux pour y souffler de l'air chaud. Tout en massant son bas ventre de petits mouvements circulaires. Nous nous habillons comme elle. Shorts de lycra noir, T-shirts de lycra rouge avant de dévaler les escaliers. Tante Margaret a tout préparé. Jack lui, revient du jardin avec un bouquet de fleurs véritables. Le coquin fait la bise à mes deux anges en me lançant un clin d'œil. Nous prenons un copieux petit déjeuner en racontant quelques unes de nos aventures. Âgés tous les deux de plus de quatre vingt ans, Tante Margaret et son mari Jack sont encore alertes, toniques et en pleines formes.

Nous sommes invités à manger dimanche prochain, à midi. D'ici là nous avons carte blanche pour aller et venir comme nous le souhaitons. Il est presque neuf heures quand nous sortons. Le jardin et le potager, sous ce soleil magnifique, ce ciel entièrement bleu, répandent de douces odeurs. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Il faut sortir de la propriété par derrière. À une centaine de mètres commencent les pâturages entre lesquels le chemin permet de courir côte à côte tous les trois. Même quand elle a ses règles, Estelle impose un rythme soutenu. Comme pour Clémentine, de pratiquer des exercices abdominaux soulage et prévient les contractions et les crampes. Il y a un endroit qui permet ces exercices un peu plus loin, près d'un bâtiment agricole.

Il est dix heures lorsque nous sommes de retour. Estelle prend sa douche la première pendant que nous recouvrons le lit. Nous la rejoignons à la salle de bain. Pendant que nous nous douchons, Estelle nous donne ses impressions. Il faut aller faire des courses impérativement car nous n'avons plus rien. Mes deux anges portent une de leurs jupettes "tennis" grises, des T-shirts mauves. Je suis en short kaki et T-shirt brun clair. Il faudra prendre la voiture sinon nous risquons d'êtres bien trop chargés. Les premières maisons étant à cinq cent mètres. Nous voilà en route. Assise à l'arrière, caressant mon cou, Estelle revient sur son cauchemar. Elle en rit sachant très bien que ce n'est qu'une fable onirique créée par de légitimes appréhensions. Clémentine joue avec ma queue mollasse.

Il faut contourner la ville en passant devant les ruines immenses de la cathédrale du treizième siècle. Il fait chaud avec déjà 25°. Là-bas, au loin, les reflets argentés de la mer. Je gare l'auto sur le parking du supermarché Aldi. Il n'y a pas trop de monde. Je pousse la chariot, Estelle accrochée à mon bras. Clémentine nous précède dans les rayons, tenant la liste des courses. Lorsqu'elle s'accroupit devant des rayonnages pour choisir, elle écarte largement les cuisses en nous faisant des clins d'œil. Sa culotte de coton est d'un blanc éclatant. Fluorescent. Le fond du caddie se remplit doucement. Pâtes, riz et quelques conserves. Nous portons nos choix sur des viandes sous blisters. Pour d'évidentes raisons de conservation. Filets de saumons, fumés ou crus. Et surtout des nems aux crabes.

Les carottes, les tomates, les concombres sont magnifiques. Ici, en Écosse tout s'achète à la pièce. Pas au poids. C'est parfois déconcertant. Il y a de splendides aubergines, de superbes courgettes. Des pommes de terre précuites sous vide. Nous voilà parés en bouffe pour les prochains jours. Avant de passer en caisse nous faisons provisions de fruits de saisons et de barres de céréales pour nos randonnées. La boulangerie dans la galerie commerciale propose des pains de toutes sortes. Notamment des "pains Français" dont la particularité principale est qu'ils sont introuvables en France. C'est juste un nom générique pour en désigner certains. Notre préférence va à ces grosses miches de pain complet et bio. Nous en prenons deux énormes. Une aux noix. L'autre aux amandes fines.

Il est onze heures trente quand nous revenons. Estelle insiste pour préparer le repas. Interdiction d'entrer dans la cuisine avant d'y être appelé. Assise sur mes genoux, au salon, Clémentine allume l'ordinateur. Connexion Wifi parfaite. Nous avons un courriel de Juliette. Elle joint toujours quelques photos à ses messages. Elle nous apprend qu'il ne reste plus que deux toiles aux cimaises de ma galerie. C'est un peu ridicule car il faut encore tenir jusqu'à samedi prochain. La galerie ferme le 31 août au soir. Juliette, bien décidée à continuer d'interpréter son rôle de bourgeoise désœuvrée tenant galerie d'Art, nous informe qu'elle assurera jusqu'au dernier instant. Il faut préciser qu'elle adore ce jeu et que le contact clients est une véritable jouissance. Bavarder avec des touristes aussi.

<< On mange ! >> lance Estelle qui vient nous rejoindre. Nous la suivons jusque dans la cuisine. L'odeur achève d'ouvrir nos appétit d'ogres. Elle a préparé des courgettes farcies à la crème, à la purée de châtaigne et aux champignons. Une salade de concombre en entrée. Nous mitraillons son visage de bisous alors qu'elle fourre sa main dans ma braguette béante. Sa préparation est savoureuse. << D'après une recette "Marmiton" ! >> précise t-elle en montrant l'écran de son I-phone. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi. << Je veux prendre mes "gouttes" toutes les demi heures. C'est bon pour ce que j'ai ! >> lance Estelle en venant s'installer sur mes cuisses pour picorer dans mon assiette autant que dans la sienne. Elle rajoute : << Docteur ! >>. Rires.

Nous ne traînons pas, trop pressés de profiter de notre première journée dans cette ville enchanteresse. La vaisselle. Lavage de dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. Pendant que Clémentine et moi préparons le petit sac à dos, Estelle va changer son tampon aux toilettes. Nous l'entendons chanter en inventant des paroles plus loufoques les unes que les autres. Nous dévalons l'escalier. Tante Margaret et Jack ont de la visite car nous entendons des rires. Et le gros SUV BMW bleue nuit garée dans la cour nous laisse admiratif. C'est à pieds que nous prenons le chemin puis la route qui descend en ville. Le rituel est toujours le même. Nous commençons notre périple par la cathédrale. Ses ruines impressionnantes sont autant entretenues que si l'édifice était neuf.

Cet endroit fait partie du patrimoine culturel et touristique de Saint Andrews. Autant que les magnifiques bâtiments de sa célèbre université. L'afflux touristique est tel que la municipalité étudie depuis quelques années une façon de réduire les possibilités d'accès à de petits groupes. Nous venons là chaque été. Rien ne change. Nous avons nos petits recoins. En restant prudents, aux conditions de faire le guet, il est tout à fait possible de nous livrer à nos petits jeux. Clémentine, tout en filmant la scène, reste de l'autre côté de ce pan de mur derrière lequel Estelle prend ses "gouttes". Accroupie, frottant son entre jambes contre mon tibia droit, me tenant aux hanches, elle prend ses "gouttes" avec passion. Il faut cesser car Clémentine s'écrie : << Du peuple ! >>. Estelle se redresse, je remballe vite en me tournant. Légèrement affolé à l'idée de ne pas y parvenir dans la seconde.

Nous réussissons ce tour de force à trois reprises. L'échappant de justesse à chaque fois. << Put-Hein, s'il y a des caméras de surveillance, on passe la nuit au poste ! >> lance Estelle en s'essuyant la bouche avec un mouchoir en papier. Nous en rions de bon cœur car il n'y aucun système de ge genre dans la vaste enceinte du cimetière. << Un jour, ils mettront des drones partout et nous serons constamment survolés de petites machines équipées de caméras ! >> précise Clémentine. Elle a très probablement raison. Le monde décrit par Orwell n'est plus très loin. << Alors profitons-en un max ! >> s'exclame Estelle en palpant l'énorme bosse qui déforme le bas de mon T-shirt masquant ma braguette ouverte. Nous adorons flâner dans cet endroit. Il y règne une atmosphère de secrets.

Nous quittons pour nous rendre en ville. Les rues de Saint Andrews sont un véritable parc d'attractions. En lisant les menus affichés devant certains restaurants, nous faisons notre sélection pour la soirée. Notre choix se porte sur Harr. Établissement recommandé par le guide Michelin. Y sont proposées des spécialités de la mer. Typiquement Écossaises. Nous y réservons notre table pour vingt heures. Estelle réussi à prendre ses "gouttes" encore deux fois. La première dans le square derrière celui de l'université. La seconde dans une ruelle entre deux grosses poubelles grises et sur roulettes. Clémentine a filmé chaque prise de "gouttes". Tout en exerçant une surveillance d'une redoutable efficacité. Je me fais parfois sucer jusqu'à cinq minutes dans des endroits à risques. Formidable.

Il y a à Saint Andrews un magasin d'antiquités qu'il faut absolument découvrir. Nous adorons chiner. La Société des Antiquaires d'Écosse veille à ce que les choses anciennes proposées soient authentiques. Society of Antiquaries of Scotland appose sa plaque aux portes des boutiques affiliées et sérieuses. Ce qui est le cas dans celle que nous visitons. Il y a du monde. Clémentine s'offre une petite exhibe de très haute qualité. Accroupie devant une vielle machine à coudre à pédale et en fer forgé, pour une "prestation" excitante, devant un quidam en bermuda et chemisette. Estelle et moi restons en retrait. Le bougre s'accroupit lui aussi de l'autre côté du meuble pour apprécier la vue extraordinaire d'une chatte velue dont il n'existe que peu de spécimens en circulation. Sa culotte étant dans la poche avant du sac à dos que je porte. Hélas ce visiteur est en couple. Sa compagne ne tarde pas. Clémentine se redresse avant d'être découverte ainsi.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui adorent déguster des spécialités aux fruits de mer. Cette fois des coquilles Saint Jacques accompagnées de légumes en crèmes. Avant de flâner longuement pour revenir à la nuit tombée...

Docteur Julien (distributeur de "gouttes")



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 13 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2702 -



Seconde journée à Saint Andrews

Renouant avec nos habitudes de vacances, étant redevenus indépendants, au premier étage de la demeure Victorienne de tante Margaret, il est presque neuf heures, hier matin, mardi, lorsque nous sortons du sommeil. Quasiment en même temps tous les trois. Estelle à ma droite qui palpe ma tumescence avant de fourrer sa main dans mon slip. Clémentine à ma gauche qui se frotte lascivement contre ma cuisse. Nous finalisons notre réveil en nous étirant de toutes nos premières forces. En gémissant jusqu'à l'absurde avant d'en rire comme des petits fous. Estelle se projette littéralement hors du lit pour se précipiter vers la porte. << Pipi ! >>. Clémentine me chevauche, tenant les poignets de mes bras écartés en murmurant des : << Je t'aime ! >> En me couvrant de bisous.

Nous entendons Estelle chanter depuis la cuisine. Le bruit des bols, des petites cuillères qu'elle place sur la table. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons notre "préparatrice" affairée dans les délicieuses odeurs du café et du pain grillé. Je pèle les kiwis. Clémentine presse les oranges. C'est le troisième jour des "petits machins" d'Estelle à qui je prodigue les soins du docteur. Ma bouche posée sur chacun de ses seins minuscules pour souffler de l'air chaud au travers du fin coton de son T-shirt de nuit. Du soutien gorge qu'elle porte pour en protéger les extrémités hypers sensibles. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le programme de la journée. Ce sera une randonnée qui nous emmènera aux ruines du château qui défendait toute la région du haut de ses falaises.

<< C'est super de s'installer pour plusieurs jours. On peut prendre le temps de tout voir ! >> lance Estelle qui vient s'assoir la première sur mes cuisses pour terminer sa tartine au miel. Rapidement rejointe par Clémentine. Par jeu, elles terminent les miennes à chaque fois que je commence à les savourer. << Je t'aime ! >> fait Clémentine avant de poser ses lèvres collantes et sucrées sur les miennes. << On t'aime ! >> rajoute Estelle qui attend son tour. Nous rions de bon cœur. Nous ne traînons toutefois pas trop. Pressés de profiter de cette nouvelle journée qui s'annonce radieuse. La vaisselle. Après nous êtres lavés les dents, enfilés nos tenues de jogging, nous allons sur le balcon prendre la température. Le ciel est d'un bleu d'azur. Il fait 22°. Pas un souffle de vent. C'est divin.

Nous dévalons l'escalier. Nous entendons des éclats de voix, des éclats de rires. Le gros SUV BMW d'un magnifique bleu nuit est toujours garé dans la propriété. Les amis de tante Margaret et de Jack. Quelques mouvements d'échauffement juste avant de sortir du jardin. C'est parti. Notre heure de running nous emporte dans une foulée dynamique imposée par Estelle. Le long de ce même itinéraire qui sera notre parcours sportif des prochains jours. Il est dix heures trente quand nous revenons. Pendant qu'Estelle investit la salle de bain, nous recouvrons le lit. C'est à notre tour d'aller sous la douche. Comme à son habitude, Estelle reste dans la pièce pour se changer la première en nous racontant ses impressions. L'idée du prochain défi qu'elle me fixe. Branlettes multiples dans les lieux risqués.

Mes deux anges portent une de leurs jupettes "tennis" couleur sable. T-shirts crèmes. Je suis en short gris, T-shirt blanc. Nos baskets. Assises sur mes cuisses, au salon, devant l'ordinateur, les filles surfent sur le site universitaire. Des informations concernant la rentrée, les cours, mais aucun résultats d'examens. Encore moins ceux de leurs Doctorats qui ne seront connus et publiés qu'à partir du 4 octobre. << L'enfer de l'attente ! >> gémit plaintivement Estelle. << De quoi te procurer encore bien des cauchemars ! >> rajoute Clémentine. Nous n'avons aucun autre mail que celui de Juliette qui nous annonce fièrement tenir bon jusqu'à la fermeture de la galerie. Même s'il ne reste plus que deux toiles en exposition. Sur les deux photos qu'elle joint, elle est vêtue avec élégance. Hyper classe.

Nous laissons Estelle répondre au courriel de ses parents. Nous préparons le petit sac à dos pour cet après-midi. Brugnons, nectarines et pommes. Les barres de céréales. La gourde d'eau. << Interdiction absolue de venir à la cuisine sans y être convié ! >> lance Estelle qui vient nous faire un bisou avant de filer préparer le repas. Clémentine me fait tomber sur le lit. À genoux, elle ouvre la braguette de mon short pour en extraire le locataire. Une bite qui ne reste pas molle très longtemps. Surtout sous les indicibles caresses de sa bouche gourmande. Elle retire sa culotte avant de s'installer à califourchon. Frottant son sexe sur le mien avant de se l'introduire. Ce n'est pas sa position préférée d'être assise sur mon chibre. Cela provoque même quelquefois une douleur. Là, ce n'est qu'un jeu.

Il y a quelque chose d'extrêmement rassurant d'entendre chanter Estelle dans ses préparations. << On mange ! >> lance t-elle en entrant dans la chambre à coucher. En découvrant la scène elle s'écrie : << Mais on s'emmerde pas je vois ! >>. Elle nous rejoint en sautant sur le lit pour nous faire des bises. Depuis quelques semaines Estelle et Clémentine semblent prendre grand plaisir à se faire des bisous sur la bouche. Ce qui éveille en moi ce vieux fantasme d'homme des cavernes. Cette fois je suis comblé car c'est Clémentine qui en prend l'initiative. Elle enfonce soudainement sa langue dans la bouche d'Estelle qui pousse un cri en ouvrant grands ses yeux. Totalement surprise. Mais ce baiser prend rapidement une tournure véritablement amoureuse. Je bande encore plus fortement.

Tout cela ne dure qu'une trentaine de secondes. Elles se regardent toutes les deux avant d'éclater d'un fou rire. Clémentine se redresse pour se retirer. Elle saisit mon érection d'une poigne ferme. Estelle m'attrape par la main. Morts de faim, nous nous précipitons à la cuisine. Ce sont des spaghettis façon "carbonara" accompagnés d'une salade de carottes. Nous couvrons le visage d'Estelle de bisous pour la remercier, pour la féliciter. Nous mangeons de bon appétit en mettant au point l'itinéraire de notre randonnée. Pour aller jusqu'au château, à environ trois milles des ruines de la cathédrale, il faut emprunter le chemin qui longe la plage, le green "Old course", historique premier terrain de golf de Saint Andrews, avant de remonter sur le sentier côtier en haut des falaises. Un circuit superbe.

Nous ne traînons pas. La vaisselle. Nous faisons les pitres devant le miroir de la salle de bain en nous lavant les dents. Impatients de partir en vadrouilles, nous dévalons l'escalier. Il fait tellement beau. La température extérieure est de 25°. Pas la moindre brise. Les ruines de la cathédrale constituent le point de repaire idéal pour toutes les randonnées que nous comptons faire durant ces deux semaines. Et c'est que les possibilités ne manquent pas. Contourner l'enceinte du cimetière, prendre la ruelle qui descend vers la mer, entre des maisons de pierres aux fenêtres fleuries, en nous tenant les mains. Les touristes ne sont pas très nombreux de ce côté-ci. Nous attirons évidemment bien des regards. Je porte le petit sac à dos. Clémentine propose de remplir la gourde d'eau fraîche à la fontaine. Bonne idée. Qu'il est agréable d'y plonger les mains et les bras jusqu'aux coudes. Nous prenons le chemin. Sur la gauche le green, sur la droite la mer.

Quelques arrêts bisous. Estelle et Clémentine s'amusent beaucoup de mes enchantements à les voir coller leurs lèvres. Elles le font souvent. << Ça te fait bander mon salaud ? >> demande presque à chaque fois Estelle en fourrant sa main dans ma braguette. Le bas de mon T-shirt dissimule ma braguette béante. Mais ne cache pas la forme de l'énorme bosse de ma bite à l'air. << Interdiction absolue de la remballer jusqu'à ce soir ! >> précise t-elle avant d'enfoncer sa langue dans ma bouche. C'est sous le cagnard qu'il faut marcher plus d'une heure et demi. Voilà les ruines. Il ne reste pas grand chose de ce château. Il y a du monde. Fort heureusement, sur l'arrière, il y a une petite forêt de hêtres et de chênes. Nous pouvons y savourer quelques fruits. Assis sur des pierres taillées.

Clémentine, son I-phone à la main, cherche un bon restaurant pour ce soir. Elle réserve une table à "The Grange". Un établissement gastronomique où sont proposés des menus typiques. Rassurés, nous pouvons continuer notre périple. Estelle prend ses "gouttes". Clémentine filme les scènes. << Quand mes "petits machins" seront finis attends-toi au pire ! >> fait Estelle à chaque fois qu'elle se redresse, tenant mon Zob d'une poigne ferme. Le tordant même à l'occasion. Nous suivons le chemin balisé qui passe par les terres. C'est une successions d'enchantements. Les prés verdoyants ou paissent les vaches Écossaises aux grandes cornes et aux longs poils. Impressionnantes. Plusieurs arrêts bisous, plusieurs arrêts pompages de Zob, des arrêts pipis. Il est dix neuf heures quand nous sommes de retour. Morts de faim et légèrement fatigués. The Grange est un restaurant recommandé. Nous y savourons des pommes de terre farcies. Miam.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment à flâner encore un peu après un bon repas. Quitter le crépuscule pour rentrer dans la nuit noire et sans lune. Avant de retrouver la douceur des draps parfumés. De se faire caresser, lécher, sucer et pénétrer un peu. S'endormir avec le goût du sperme...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 14 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2703 -



Troisième journée à Saint Andrews

Hier matin, mercredi, je suis tiré de mon sommeil de la façon habituelle. Façon qu'applique Estelle avec zèle et efficacité. Toute en douceur. Il est huit heures trente. À l'oreille elle me chuchote : << Mes "petits machins" c'est fini ! >>. En saisissant mon érection naturelle et matinale, elle rajoute : << Ça va barder ! >>. Je ne suis pas encore vraiment réveillé que je ris déjà. Ce qui à jeun est presque douloureux. Elle suce le lobe de mon oreille en se frottant contre ma cuisse. Évidemment, tout cela réveille Clémentine. Elle aussi vient se frotter lascivement. Je suis entre mes deux anges dans une enchantement paradisiaque. D'autant plus qu'en regardant par la porte fenêtre, la journée s'annonce encore magnifique. Nous restons quelques minutes à nous partager des papouilles.

Estelle se lève d'un bond. << Pipi ! >> s'écrie t-elle comme chaque matin en se précipitant vers la porte de la chambre. Clémentine se frotte contre ma cuisse en restant accrochée à moi comme une naufragée à sa branche. Et la "branche" est dure. Quand elle la saisit d'une poigne ferme. Qu'il est agréable d'entendre chanter Estelle depuis la cuisine. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous la rejoignons dans les douces odeurs du café, du pain grillé. Elle me saute au cou. Je la soulève. Ses jambes enserrent ma taille. Elle me couvre le visage de bisous. << Merci pour ces merveilleuses vacances. Merci pour t'occuper aussi bien de moi ! >> s'exclame t-elle. << De nous ! >> corrige Clémentine qui attend son tour. Avant de presser les oranges, je lui administre l'exacte même traitement.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre randonnée de mardi. Partis sur cette lancée nous nous offrons aujourd'hui de nouvelles découvertes pédestres. Estelle consulte son I-phone tout en dégustant sa tartine au miel. Clémentine vient terminer la sienne assise sur mes genoux. Nous écoutons Estelle décrire la randonnée d'aujourd'hui. Ce sera le village de Kingsbarn, distant de trois miles. Presque cinq kilomètres. Avec le retour cela fera un excellent exercice doublé d'une superbe balade. Elle nous explique : << On sera tout le temps en bord de mer. Falaises, plages et tout le toutim ! >>. Elle nous montre les photos. Réjouissances en perspective. Nous traînons à table. Les filles installées sur mes cuisses, leurs bras autour de ma taille, de mon cou. Elles me font plein de bises. Clémentine précise : << On sera tout le temps sous le cagnard ! >>. Estelle répond : << On met les bobs sur la tête ! >>. Nous rions aux éclats.

En riant elles se font des bises également. Leurs lèvres sucrées au gout de miel quittant les miennes. J'aime les voir ainsi. J'attends ça depuis plus de sept ans. Elles le savent. Ce qui les amusent. La vaisselle. Nous quittons nos T-shirts et slips de nuit pour nos tenues de sports. Nous nous lavons les dents en faisant nos clowneries devant le miroir de la salle de bain. Pressés d'aller courir, nous dévalons l'escalier. La température extérieure est de 22°. Le ciel n'est qu'une immensité bleue. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Notre running nous emmène le long du circuit quotidien. Après tout pourquoi en changer puisque la gratification d'un jogging reste à l'identique. Une heure de pur plaisir avant de revenir. Cette fois, ses règles terminées, Estelle insiste pour que nous prenions la douche ensemble. En nous savonnant, en riant, en nous touchant. Des bisous, des jeux de langues sous les filets d'eau qu'aime contrôler Estelle.

Mes deux anges sont vêtues d'une de leurs jupettes "tennis" carmins, de leurs T-shirts blancs. Je suis en short et T-shirt. Nos baskets. Il faut vider la machine et suspendre notre linge. Sur l'étendoir que j'installe sur le balcon. Un rapide coup d'œil sur nos boîtes mails. Le courriel de Juliette qui nous annonce qu'il n'y a plus une seule toile aux cimaises de la galerie. Tout est parti. Vingt toiles ont trouvé acquéreurs. Elle a fermé boutique mardi soir et consacre sa matinée de mercredi à nettoyer. Déçue de devoir cesser son activité de galeriste trois jours avant l'échéance finale du samedi 31 août. Nous laissons Estelle répondre aux messages de ses parents. Il va être onze heures. Nous descendons dans le jardin. Jack est entrain de bavarder avec le jardinier. Lorsqu'il nous voit il nous fait signe de les rejoindre. Fier de ses fleurs superbes.

Le jardinier est un homme de petite taille, la quarantaine. Très sympathique il nous salue. La présence des deux sublimes jeunes filles qui m'accompagnent semblent exercer sur sa psyché de curieux tourments. Tante Margaret vient nous rejoindre. Monsieur Smith, le jardinier nous invite à le suivre dans a serre. Il cultive là des roses magnifiques. De suaves couleurs. Mais quelle chaleur sous cette verrière ! Nous le suivons dans le potager. D'énormes potirons qui feront d'excellentes soupes cet automne. Nous laissons nos hôtes pour remonter dans nos appartements. << Défendu d'entrer dans la cuisine avant que je ne vous appelle ! >> précise Estelle en nous déposant à chacun une bise sur la bouche. Avant de refermer la porte derrière elle. Clémentine m'entraîne sur le balcon.

Là-bas, monsieur Smith, à présent seul, passe le râteau sur le sentier entre les rangées de choux verts. << Il a l'air bien vicelard ce mec ! >> me confie Clémentine avant de rajouter : << Tu as vu comme il nous mâtait. On aurait dit le loup d'un dessin animé de Tex Avery ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Elle me prend la main en disant : << Viens, on va aller le taquiner un peu ! >>. Nous redescendons l'escalier pour aller vers les garages. J'ouvre les deux battants du nôtre. Depuis le potager, la vue est parfaite. Je reste derrière notre voiture. Clémentine s'accroupit, cuisses largement écartées, son I-phone à la main qu'elle fait semblant de consulter. Monsieur Smith l'aperçoit rapidement. Il reste un instant immobile, son râteau en main, à contempler tant de grâces.

Bien évidemment Clémentine en profite. Je sais qu'elle porte une culotte de coton blanc. Fluorescent dans l'ombre du garage et sous sa jupette. Monsieur Smith regarde partout autour de lui. Je devine le trouble qui l'anime. Que pourrait bien entreprendre cette brave "victime" devant ce spectacle extraordinaire ? Il doit évaluer toutes les possibilités. Cette "prestation" de très haute qualité dure bien cinq minutes. Le jardinier ratisse sans réelle conviction, sans cesser d'observer la belle exhibitionniste. À la limite de l'ankylose, Clémentine se redresse. Sautille un peu sur ses jambes pour faire fuir les fourmis de la crampe qui la guette. Elle glisse une main sous sa jupette comme pour réajuster sa culotte. Cette succession d'indécences affolantes risque d'avoir raison de la santé mentale de notre jardinier. << Viens ! >> me fait Clémentine. Je la rejoins. Elle attrape ma main. Nous traversons le jardin comme si tout cela était parfaitement normal.

<< Mais vous étiez où ? On mange ! >> s'écrie Estelle en nous voyant revenir. << On va te raconter en mangeant ! >> répond Clémentine. Nous dégustons un riz complet en sauce aux champignons avec des nems aux crabes. Accompagnés d'une salade d'avocats. Un délice. Estelle a droit à plein de bisous. Clémentine raconte nos "méfaits" avec le jardinier. << Salope ! Et sans moi ! Tu sais que j'aime être avec pour voir ! >> lance Estelle. Nous en rions de bon cœur. Nous ne traînons pas. La vaisselle. Lavage des dents. Dans le petit sac à dos, brugnons, nectarines, pommes. Les barres de céréales. La gourde d'eau. Impatients de partir pour de nouvelles aventures nous dévalons l'escalier. Plus de jardinier. Nous quittons la propriété par le portillon arrière. Direction Old Course et son Green historique.

Nous laissons les ruines de la cathédrale sur notre droite. Puis les ruines du château pour rester sur le sentier au-dessus des falaises. La vue sur la mer est extraordinaire. Les reflets d'argent bleuté méritent quelques belles photographies. Nous croisons de nombreux promeneurs. C'est un des circuits de randonnées prisés tant par les autochtones que par les touristes. Sur notre gauche des prés verdoyants. Les couleurs annoncent peut-être déjà la saison d'automne. En s'accroupissant pour caresser une colchique, Clémentine chantonne : << Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été ! >>. Estelle s'exclame : << Arrête ! On va avoir cette chanson dans la tête tout l'après-midi ! >>. J'ai souvent la bite à l'air. Le bas de mon T-shirt ne dissimule pas bien la bosse parfois gigantesque.

C'est un peu gênant en croisant des promeneurs. Mais nous nous en amusons beaucoup. Kingsbarns est un charmant petit village de bord de mer. On en découvre les maisons blanches depuis Maiden's Rock. Un étrange rocher sculpté par les vents de plusieurs millénaire. Un peu plus loin Buddo Rock aux volutes rocheuses encore plus tourmentées. D'énormes morceaux de roches posés là comme par enchantement. Devant nous Salt Lake Beach et un peu plus loin Red Beach. Des familles sur ces plages, abritées sous des parasols. Les sables ocres se confondent avec les falaises. J'ai aussi souvent les mains sous les jupettes que ma bite dans la main d'Estelle ou dans celle de Clémentine. C'est un peu jouer avec le feu car nous risquons souvent de nous faire surprendre. Je bande la plupart du temps comme le dernier des salauds.

Il est dix neuf heures quand nous revenons à Saint Andrews. Clémentine a réservé une table dans le même restaurant que mardi soir. Nous y retrouvons cette ambiance chaleureuse et surtout des plateaux de fruits de mer qui nous régalent. Premier tour aux toilettes hommes avec Estelle que je prends en levrette. Dix bonne minutes, enfermés tous les deux dans un des cabinets. Seconde visite avec Clémentine qui me taille une pipe des familles. Chaque fois, au retour, le regard de quelques clients nous fait rire aux éclats. S'ils savaient ! Nous retournons à l'appartement dans la nuit noire et fraîche. En grelottant dans nos habits d'été. Les nuits sont les prémices d'un automne qui s'annonce. Sous ces latitudes le climat est bien différent. Une rapide douche. Puis les douceurs des draps.

Bonne nouille à toutes les coquines qui vont se la partager pour en savourer les jus de cuisson. Une nouille ayant macéré tout l'après-midi dans son bouillon. Se faire pénétrer à tour de rôle en se masturbant. Avant de s'endormir, épuisées, le goût du sperme en bouche...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 15 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2704 -



Quatrième jour à Saint Andrews

Notre grasse matinée quotidienne ne nous emmène ce jeudi matin que jusqu'aux environs de huit heures trente. Estelle pousse un petit cri avant de se blottir contre moi. Encore plus fort. Cherchant comme un réconfort, une consolation. Je passe mon bras autour de ses épaules. << Cauchemar ! >> murmure t-elle avant de saisir ma turgescence matinale. Clémentine se réveille à son tour. Elle se serre elle aussi. Mon bras autour de ses épaules. << Tu as raté ton Doctorat, c'est ça ? >> demande t-elle. << Exactement ! >> répond Estelle. Nous éclatons de rire. Nous ne comptons plus le nombre de fois, depuis le début juillet, où ce cauchemar récurrent à réveillé Estelle. Nous en rions. C'est très agréable de s'étirer longuement en gémissant. << Crampe ! >> s'écrie soudain Estelle.

Elle remonte sa jambe droite pour se tenir et se masser le mollet. << Toi, tu manques de magnésium ! Une tablette de chocolat noir tous les jours ! >> lance Clémentine. Estelle se lève. Sautillant sur place avant de foncer vers la porte en rajoutant : << Ça me fait pisser les cauchemars ! >>. Clémentine me chevauche. Comme elle le fait souvent elle tient mes poignets pour maintenir mes bras écartés. Frottant son sexe sur le mien qui ramollit inexorablement. Moi aussi j'ai un besoin urgent de soulager ma vessie. Nous nous précipitons à notre tour aux toilettes dès que nous entendons Estelle s'affairer à la cuisine, en chantonnant. Nous la rejoignons. Tous les trois en slips et T-shirts de nuit. Les papouilles reprennent dans les délicieuses odeurs du café et du pain grillé.

Je presse les oranges. Clémentine pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en écoutant Estelle nous raconter son mauvais rêve. << Après coup c'est tellement absurde que même un poisson rouge n'y prêterait aucun intérêt ! >> dit Estelle. << Un poisson rouge peut-être mais nous si ! >> précise Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de la journée. Le ciel est voilé aujourd'hui. Mais il reste lumineux. Il nous faut aller acheter des fruits frais dont nous faisons grande consommation. << On passe à la pharmacie pour chercher un flacon de gélules au magnésium bisglycinate. J'en prenais quand j'étais ado ! >> lance Estelle. Dès la vaisselle faite, nous passons à la salle de bain pour nous changer. Shorts de lycra noir, T-shirts de lycra rouge. Baskets.

Nous dévalons l'escalier. Il fait lourd même s'il n'y a encore que 21°. Quelques mouvements d'échauffement. Le cri strident des mouettes que l'on perçoit depuis la mer est probablement annonciateur d'un changement de temps. Et en regardant vers l'Ouest, à l'intérieur des terres, le ciel s'est assombri. Nous courons le long du circuit habituel. Une heure d'un superbe jogging. Sous la douche, tous les trois, à déconner, nous rions de nos frasques. Mes deux anges portent jupettes "tennis" noires, T-shirt blancs. Je porte un short gris à braguette car il m'est interdit d'en mettre un autre, un T-shirt noir. Nos baskets. Nous redescendons. C'est à pieds que nous parcourons les cinq cent mètres qui nous séparent des premières maisons. Direction le supermarché Aldi, en périphérie.

Nous faisons provisions de nectarines, de brugnons, d'abricots, de pommes, d'oranges et de kiwis. Chacun porte un grand sac de papier kraft. Lourd. Un petit tour à la pharmacie. Estelle y prend deux flacons de gélules. Nous en profitons pour prendre un tube d'homéoplasmine. Il est onze heures quand nous sommes de retour. Il y a une camionnette garée dans la propriété. Très certainement un artisan car en montant l'escalier nous parviennent des rires et des éclats d'une grosse voix. Assises sur mes cuisses, au salon, mes deux anges consultent nos boîtes mails. Celui de Juliette qui joint deux photos où on la voit dans la galerie vide. En jupe courte, plissée, blanche, un T-shirt noir, chaussée de mocassins. Son grand sourire, elle montre les murs nus, sans plus aucune toile accrochée.

Nous laissons Estelle répondre à ses parents. << Interdiction d'entrer dans la cuisine ! >> dit elle en venant nous rejoindre sur le balcon. Elle nous fait une bise sur la bouche à chacun avant de filer à toute vitesse. Clémentine m'entraîne dans la chambre. C'est devenu un nouveau rituel de faire l'amour pendant qu'Estelle prépare le repas. En appui sur mes bras afin de ne pas peser de tout mon poids, je la pénètre pour rester immobile. Ce sont les moments magiques durant lesquels Clémentine me confie ses secrets de fille. Aujourd'hui elle évoque cette espèce de tristesse à l'idée que d'ici quelques mois, nos vies prendront un autre tournant. Après les études, il faudra entrer dans le monde du travail. Ce qui impliquera de tourner une page sur nos existences actuelles. Je comprends bien.

<< On mange ! >> lance Estelle en entrant dans la chambre pour sauter sur le lit. Elle me choppe les couilles par derrière en rajoutant : << Vous en profitez toujours quand j'ai le dos tourné ! >>. Une fois encore elle enfonce sa langue dans ma bouche alors que je me retire. Clémentine change de position pour me sucer. Récupérer le liquide séminal qui s'épancherait sinon sur la couette. << Fais-moi goûter ! >> s'écrie Estelle en enfonçant sa langue dans la bouche de Clémentine. Depuis quelques jours cela devient systématique. Ce n'est pas vraiment sexuel. Plutôt de l'ordre de cette conscience que les choses vont changer dans leurs situations. Une affection toute féminine qui m'émeut beaucoup plus qu'elle ne m'excite. Estelle nous prend les mains pour nous entraîner avec elle.

Quelle surprise ! L'odeur des pommes de terre en gratin. Accompagnées de filets de saumon rissolés à la poêle. Le tout accompagné d'une salade de concombre. Nous mitraillons son visage de bisous pour la remercier. Nous mangeons de bon appétit. J'écoute mes deux anges partager leurs émotions en faisant mille projets pour l'avenir. Se promettant de ne jamais se quitter plus de quelques mois. Il y a beaucoup d'émotion que je partage moi aussi. En restant silencieux. Après tout, Estelle et Clémentine sont comme deux sœurs jumelles et sont amies intimes depuis l'âge de douze ans. Il y a parfois de la douleur dans leurs confidences. Je suis presque gêné d'être là. Quand je me lève pour les laisser seules, elles ont le même réflexe de m'attraper les mains en criant : << Reste ! >>. Je m'assois en soupirant. Elles viennent s'installer sur mes genoux, nos trois assiettes devant nous. Nous nous faisons des bisous. Une certaine tristesse.

Nous ne nous attardons pas. La vaisselle. Nous nous lavons les dents. Devant le miroir de la salle de bain, mes deux anges tentent bien de faire les clowns mais le cœur n'y est pas vraiment. << Il ne faut plus qu'on en parle ! >> lance Estelle. << Ni qu'on y pense ! >> rajoute Clémentine. Dans le petit sac à dos, nos fruits. Nous hésitons. Les K-ways ou non ? Nous scrutons les cieux sur le balcon. Estelle consulte les prévisions météos. Aucune menace mais il faut s'attendre à une pluie probable dès demain. << Profitons-en ! >> s'exclame Clémentine. Pressés de filer, nous dévalons l'escalier. C'est à pieds que nous reprenons la direction des ruines de la cathédrale. Aujourd'hui il est possible de monter dans la haute tour Saint Regulus. Elle n'est pas accessible au public tous les jours.

Nous nous tenons par la main. Je sens bien toute la charge émotionnelle qu'il y a dans chaque attitude de mes deux anges. Elles se tiennent souvent à moi comme pour êtres rassurées. Estelle palpe ma bosse, discrètement, avec passion. Elle compte les marches de l'escalier qui monte au sommet de la tour carrée. Il faut laisser passer les gens qui descendent. La tour n'est accessible que par groupes de dix touristes. Le nôtre est composé d'Asiatiques parfumés Guerlain ou Chanel. Ce qui nous fait rire aux éclats. << Parfums Français, sur touristes Asiatiques, en Écosse ! C'est kafkaïen ! >> lance Estelle. Du sommet de la tour la vision est splendide. Le regard sur la mer est superbe. << Une "vue imprenable" selon la formule consacrée ! >> fait Clémentine en prenant nombre de photos.

Aujourd'hui, dans ses activités tactiles, Estelle se montre beaucoup plus discrète. Elle me caresse davantage qu'elle ne me palpe. Enfonçant toutefois très souvent sa langue dans ma bouche. Ce qui laisse les visiteurs qui nous surprennent bouches bées. Nous nous amusons énormément des réactions que cela suscite. Nous redescendons avec précaution car nos yeux se sont déshabitués de l'obscurité. Nous traversons le cimetière pour reprendre le chemin qui mène vers les ruines du château. Juste avant il faut prendre à gauche. Direction Troywood. Aujourd'hui y est organisée la visite des souterrains du Scotland's Secret Bunker. Construit et aménagé il y a plus de quarante ans pour protéger la population d'une attaque nucléaire. C'était à la mode dans les années soixante dix.

La visite est guidée. Nous faisons partie d'un groupe d'une dizaine de visiteurs. Principalement des Danois aux accents parfois chantants. C'est très certainement une jeune étudiante qui fait son job d'été en nous guidant dans les stupéfiants méandres de cette construction souterraine. Une véritable petite ville avec ses rues, ses portes donnant sur des appartements. Les aménagements sont extraordinairement confortables. Je me fais palper par une main exploratrice. Estelle reprend ses plaisirs "spécieux". Elle aime me mettre dans l'embarras. Aussi, notre jeune guide remarque assez rapidement que je me fais tripoter la braguette ostensiblement. Le regard furtif, discret et amusé qu'elle nous adresse ne laisse aucun doute. J'adore quand s'installe ces complicités. C'est ludique. Excitant.

Le bunker s'étend sur plus d'un hectare sous terre. Les machineries de ventilations, de distributions d'oxygène, d'eau, assurent tout le confort. Même si les appareillages paraissent quelques peu désuets. Je bande comme le dernier des salaud sous les "assauts" répétés d'Estelle. Clémentine en rajoute. La jeune guide nous observe de plus en plus souvent. Entrant certainement dans notre jeu. Ce qui semble beaucoup l'intéresser. La visite dure une heure trente. Il y a même des wagonnets d'un train électrique miniature qui nous emmènent dans le dédale. Avant de remonter dans l'ascenseur, discrètement, je donne un billet de 20 livres sterling à notre guide. Je la remercie pour la visite en rajoutant : << We really appreciated your complicity. Thank you ! >>. Elle regarde tour à tour Etelle et Clémentine avant de répondre : << It is I who thank you. Your presence has made my work much more enjoyable ! >>. Nous la quittons à regrets. Sympa.

Une fois à l'air libre nous constatons que le ciel se charge. En nous dirigeant vers le château pour pouvoir y visiter enfin les souterrains, nous revenons sur les attitudes de la jeune guide du Scotland's Secret Bunker. Ce qui nous fait rire de bunker. Les filles restent serrées contre moi. Elles se font des bises. C'est émotionnel et beau. La plupart des constructions souterraines sont des aménagements modernes qui ont été réalisés durant la guerre. Là aussi il faut suivre une guide. Celle-ci par contre ne prête aucune attention aux "manipulations" d'Estelle et de Clémentine. Sans en être gênée toutefois, elle feint l'indifférence. Ce qui ne m'empêche pas de bander comme le tout dernier des salauds. Avec les épanchements de mes excitations successives ma bite colle au fond de mon slip.

Il est dix neuf heures quand nous sommes de retour en ville. Le ciel est devenu menaçant. Pas de parapluie, pas de K-ways. Nous jouons du risque encouru. C'est le Rogue qui nous accueille ce soir. Un restaurant recommandé par le guide Michelin. Ce n'est pas le genre d'ambiance que nous aimons. C'est plutôt moderne. Mais en savourant les spécialités proposées, nous comprenons que cet établissement est sérieusement recommandé. Nous mangeons de bon appétit en préparant les activités de demain. Nous voulons absolument visiter le grand aquarium. Il y a là des espèces dangereuses. Requins, pieuvres et autre raretés étonnantes. Deux visites aux toilettes hommes avec d'abord Estelle puis Clémentine. Suscitant l'attention de quelques clients. Et celui de notre jolie serveuse.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines se dépêchant de rentrer sous les premières gouttes de pluie. Impatiente de retrouver les douceurs des draps, les douceurs d'une bouche, les douceurs d'une queue, avant de sombrer au fond d'un profond sommeil réparateur...

Julien (et sa braguette béante)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 16 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2705 -



Cinquième journée à Saint Andrews

Hier matin, vendredi, il n'est pas tout à fait neuf heures. Estelle, serrée contre moi toute la nuit, du moins c'est l'impression que j'en ai, me tire du sommeil. De sa manière habituelle mais tellement agréable. Elle saisit mon érection naissante et naturelle de sa poigne ferme. Pose ses lèvres dans mon cou, juste sous mon oreille droite. Le bout de sa langue qui est la première délicatesse de cette nouvelle matinée. Que je sens bouger sur ma peau. Elle se frotte contre ma hanche. Ce qui réveille rapidement Clémentine qui vient se blottir. C'est un instant magique. Toutes les deux qui se frottent contre mes hanches dans une synchronisation parfaite. Sans se concerter. Gémissant en même temps alors que je glisse mes mains dans leurs culottes. Quelle divine sensation que de découvrir les "secrets".

Cela ne dure hélas pas très longtemps. En proie à l'urgence absolue, Estelle s'extrait des draps en s'exclamant : << Pipi ! Vite ! >>. Elle se met à courir vers la porte alors que Clémentine me chevauche. Maintient mes bras écartés en me tenant les poignets. Pour continuer à se frotter. C'est quand nous entendons Estelle chantonner à la cuisine, dans le bruit de ses préparations, que nous allons aux toilettes à notre tour. Nous la rejoignons dans cet endroit qui embaume déjà le café et le pain grillé. Nos levés sont une succession d'enchantements. Clémentine presse les oranges. Je pèle les kiwis. Estelle contre mon dos, ses deux mains dans mon slip de nuit. Ses lèvres dans ma nuque. Clémentine se place devant moi, ses lèvres sur les miennes. C'est merveilleux d'être pris en sandwich à 9 h.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur les moments forts de notre randonnée de jeudi après-midi. La découverte des souterrains. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de cette cinquième journée à Saint Andrews. En regardant par la fenêtre il faut se faire à l'idée qu'en Écosse, l'automne s'annonce doucement. Le ciel est nuageux. Quelques coins de bleu tout de même. Cet après-midi nous irons visiter l'aquarium. Cette attraction extraordinaire qui permet de découvrir les espèces marines les plus rares. Estelle consulte le site sur son I-phone. Elle nous en fait une première description. Nous nous réjouissons pour cette nouvelle expérience. La seconde partie de l'après-midi sera consacrée à la découverte du "Royal and Ancient Golf Club". Endroit typique.

Nous ne traînons pas. Trop pressés d'aller courir. La vaisselle. Nos pitreries devant le miroir de la salle de bain en nous lavant les dents. Nous quittons nos T-shirts et slips de nuit pour nos lycras de sports. Nous dévalons l'escalier. << Le jardinier ! >> lance Clémentine. En effet monsieur Smith est dans le potager. Il nous a vu. Il reconnaît la belle exhibitionniste de mercredi matin. Clémentine lui adresse un signe de la main. Nous le sentons hésitant à faire de même. Il découvre qu'elle est accompagnée. Aussi, Estelle et moi agitons la main nous aussi. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Notre jogging nous emmène le long du parcours habituel. Tout le paysage dans lequel nous évoluons prend un caractère intensément romantique dans ce climat si particulier.

La température extérieure est de 20°. Il est dix heures trente quand nous revenons. Tous les trois sous la douche à nous savonner, à nous laver, à nous rincer en riant. << Tu vas lui montrer ta chatte au jardinier ? >> demande Estelle alors que nous nous habillons. << Tiens, c'est une excellente idée ! >> répond Clémentine. Mes deux anges portent jupettes "tennis" noires, T-shirts blancs. Je suis en short noir, T-shirt blanc également. Nos baskets. Il est onze heures. Sur le balcon, nous observons l'activité jardinière de monsieur Smith. Il est affairé, seul et passe consciencieusement le râteau entre les rangs de choux verts. << Venez ! >> fait Clémentine en nous entraînant par les mains. Nous dévalons l'escalier en la suivant. Nous contournons la maison par l'avant pour passer derrière les garages. Comme mercredi, Clémentine se montre la première en ouvrant les deux battants du nôtre. Estelle et moi y entrons rapidement sans êtres vus.

Une fois encore, cachés derrière notre auto, nous admirons la prestation de Clémentine. Accroupie dans l'ouverture du garage, cuisses largement écartées, elle fait semblant de consulter l'écran de son I-phone. C'est volontairement qu'elle a gardé sa culotte. Le fin coton blanc paraît fluorescent dans la semi pénombre. Le jardinier est debout, immobile, tenant un grand sécateur. Il observe avec attention. Il se doute bien que tout cela n'est que la mise en scène de l'authentique salope qu'il regarde avec admiration. Mais il se doute aussi très certainement que nous ne sommes pas loin. Partenaires de jeux de le sublime exhibitionniste. Il est d'ailleurs impossible de continuer. La voix de jack, avant qu'il n'apparaisse force Clémentine à se redresser. In extremis, juste avant d'être repérée. Ouf !

Nous sortons tous les trois du garage pour retourner vers la maison. Nous saluons Jack tout heureux de nous rencontrer. Nous bavardons quelques minutes. Nous le rassurons, notre séjour dans leur grande demeure est absolument magnifique. Nous le laissons rejoindre monsieur Smith. Dans l'escalier, Estelle nous confie son inquiétude : << J'espère que le jardinier ne va pas aller cafter ! >>. Clémentine répond : << Pas d'inquiétude de ce côté-là. C'est son petit "secret" ! >>. Nous en rions de bon cœur. << Interdiction d'entrer dans la cuisine ! >> précise Estelle en nous déposant à chacun un bisou sur la bouche. Nous la laissons à ses préparatifs. Clémentine m'entraîne dans la chambre, me fait tomber sur le lit en disant : << Tout ça m'a excité, tu n'imagines pas. Fais-moi l'amour ! >>

C'est devenu un véritable rituel pendant qu'Estelle s'affaire en cuisine. Il y a quelque chose de profondément rassurant d'entendre Estelle chantonner. Nous faisons l'amour. Clémentine me confie ses secrets de fille. Depuis quelques jours il y a fond d'elle l'inquiétude de l'avenir. Pas vraiment professionnel. Non. De l'ordre de notre merveilleuse histoire à trois. Clémentine, tout comme Estelle, ne peut se faire à l'idée d'une séparation inéluctable. << On mange ! >> lance Estelle en entrant dans la chambre. Elle plonge sur le lit pour nous rejoindre. J'assiste une fois encore à cette manifestation d'amour entre mes deux anges. Leurs préoccupations quand au futur sont les mêmes. La façon féminine de les exorciser s'illustre dans une profonde tendresse. Lorsque leurs bouches se collent l'une à l'autre pour un baiser passionné, il n'y a strictement rien de sexuel. Je dois m'imprégner de cette évidence. Et elles s'empressent de me le confirmer.

Nous mangeons de bon appétit. Estelle a fait simple. Simple mais délicieux. Des spaghettis façon Bolognaise mais en remplaçant la viande de bœuf par du haché de queue de homard. Accompagnés d'une salade d'avocats et de carottes. Nous la remercions comme elle aime. En couvrant son visage de bisous. Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle terminée, lavage de dents, avant de préparer le contenu du petit sac à dos. Nectarines, brugnons et abricots. La gourde d'eau fraîche. Un tour sur le balcon pour constater que la journée restera d'un romantisme climatique. Nous dévalons l'escalier. Impatient de partir pour de nouvelles aventures. L'aquarium est un grand bâtiment ultra moderne. Nos passes touristiques évitent de devoir attendre dans une des deux files. Il y a là un monde fou.

Cette attraction attire chaque jour une foule de visiteurs. C'est entre de hautes vitres que l'on devine épaisses et blindées, que nous découvrons un spectacle extraordinaire. Il y a là des espèces impressionnantes. Même des requins qui doivent bien mesurer cinq à six mètres. Il faut préciser que ces vastes aquariums sont gigantesques. Des milliers de mètres cubes d'eaux de mer permettent à une multitude de créatures marines d'évoluer dans un environnement naturel. Nous sommes extasiés devant ce spectacle hallucinant. Tout comme les touristes qui nous entourent. Estelle en oublie même de me tripoter la braguette. Nous restons là deux bonnes heures. C'est époustouflant. Je recommande cette visite car il n'y a rien de comparable dans ce domaine. Il est seize heures trente.

Une fois sortis il faut se re familiariser avec notre environnement humain. Se réhabituer à la lumière du monde extérieur. Clémentine sort son téléphone du sac à dos. Elle nous réserve une table au "Collinsons". restaurant gastronomique qui propose une restauration "classique". Nous dégustons nos fruits assis sur un des bancs devant l'aquarium. La suite de notre expédition nous entraîne sur le "Royal Green". C'est un des tous premiers terrains de golf créé dans les années trente du siècle dernier. Il y a même un petit musée où Estelle peut recommencer ses jeux tactiles. Fourrer sa main dans ma braguette alors que Clémentine tire sur le bas de mon T-shirt pour dissimuler l'activité. Je visite cet endroit sans réelle conviction. Le golf nous laisse indifférent. Et je bande comme le dernier des salauds.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines que les attractions marines, golfeuses et culinaires, excitent méchamment. Au point de se livrer à toutes sortes de folies durant la promenade nocturne qui précède les jeux de sous les draps...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 17 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2706 -



Second lundi à Saint Andrews

Hier matin, lundi, il va être neuf heures quand Estelle nous tire du sommeil. Saisissant ma tumescence, se collant encore plus fort contre moi, elle suce le lobe de mon oreille droite. J'adore ses câlins du matin mais j'avoue que c'est assez surprenant. Clémentine se réveille également pour venir se serrer. Ce sont mes couilles qu'elle empoigne en glissant elle aussi sa main dans mon slip. Nous restons à lutter contre l'impérieux besoin naturel. Estelle y cède la première en me lâchant pour se lever d'un bond. En courant vers la porte dans son cri devenu sa "signature" matinale et quotidienne : << Pipi ! >>. Clémentine s'allonge sur moi en frottant son sexe sur le mien. << C'était bon ce que tu m'as fait avant de dormir. Depuis toutes ces années, j'en ai développé une addiction ! >> dit elle.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous entendons Estelle chantonner depuis la cuisine. Lorsque nous la rejoignons, elle s'écrie : << Ça y est, la connexion est revenue ! >>. Agitant son I-phone dont elle nous montre l'écran blanc "Google". Je presse les oranges. Clémentine pèle les kiwis. Nous sommes quelque peu soulagés. En effet, à partir de dimanche soir jusqu'au lundi soir, plus aucune connexion Wifi dans toute la maison. Tante Margaret est même montée nous confirmer qu'elle non plus n'avait plus de réseau. << On va enfin pouvoir reprendre la suite de nos aventures ! >> rajoute t-elle. Clémentine s'empresse de préciser : << Tant qu'on est pas dans la vie professionnelle. Parce qu'après, stop ! On arrête ! >>. Nous en rions de bon cœur. Celait fait sept que ça dure.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos pérégrinations de samedi et de dimanche. Deux jours consacrés à des randonnées dans l'arrière pays. La météo était vraiment extraordinaire. Du soleil tout le temps. Et même d'étonnantes chaleurs pour un début septembre. En regardant par la fenêtre nous pouvons nous rendre compte que cela va se prolonger. Le ciel est presque entièrement bleu. Juste quelques nuages blancs d'altitude. Curieusement plats sous leurs dessous. Ce qui leurs confère un aspect "soucoupes volantes". Nous ne traînons pas car ce matin il faudra aller faire les courses. Surtout acheter des fruits. Dès la vaisselle faite, après le brossage des dents, en déconnant, nous quittons nos T-shirts et slips de nuit pour revêtir nos shorts et T-shirts lycra de jogging.

Nous dévalons les escaliers. De gros nuages sombres, là-bas, au-dessus des terres, tempèrent quelques peu nos enthousiasmes débridés. << Put-Hein, il va pisser ! >> s'exclame Estelle. << Et avant ce soir ! >> rajoute Clémentine. Une série de flexions latérales, une dizaine de pompes constituent notre échauffement. C'est parti pour notre heure de running. Le long du même parcours. Il est dix heures trente quand nous revenons. Tous les trois sous la douche à rire de nos jeux d'eau. << T'es pas chiche ! >> lance Estelle me mettant au défi de la pénétrer. Je la soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes, accrochée à mon cou. Clémentine la maintient par l'arrière. Je tente de m'immiscer en elle. Je bande mou. Nous faisons tellement de pitreries que je n'ai pas la tête à "ça".

<< Bouh ! Tu as un gage ! Branlette en endroits publics et à risques ! >> s'écrie Estelle lorsque je la dépose avec prudence sur le carrelage trempé. Nous en rigolons comme des bossus. Mes deux anges portent des jupettes "tennis" carmins. Des T-shirts bruns. Je suis en short kaki, T-shirt gris. Nos baskets. Nous dévalons l'escalier pour nous précipiter vers la grille de la propriété. Il y a cinq cent mètres jusqu'aux premières maisons. Il n'y a pas trop de monde. Sur notre gauche les ruines de cathédrale se découpent sur un ciel dont les nuages blancs semblent de plus en plus nombreux. << Regardez, ils fuient vers la mer comme s'ils avaient peur des plus sombres qui viennent de l'Ouest ! >> lance Clémentine. Il faut remonter une des deux rues principales. Jusqu'au supermarché Aldi.

Il faut s'armer de patience aux quatre caisses. Il y a files. Nous avons rempli la corbeille en plastique bleu sur roulettes à ras bord de nectarines, de brugnons, de pommes, d'oranges, de carottes, de tomates, d'avocats, de kiwis et de ces deux magnifiques melons qu'il faudra consommer en priorité tellement ils sont mûrs et parfumés. Tous les trois, chargés de nos sacs de papier kraft, nous reprenons le chemin du retour. Dès le premier septembre, il y a beaucoup moins de touristes. Ceux de septembre sont d'une toute autre "espèce". Il est midi quand nous revenons. Clémentine fait l'assaisonnement des carottes. Estelle s'occupe de la cuisson des spaghettis. Je fais rissoler de la viande hachées. Aujourd'hui, impatients de filer, pas question de laisser Estelle préparer le repas toute seule.

Préparations rapides que nous dégustons avec appétit. Estelle vérifie pour la quatrième fois que la connexion Internet soit bien revenue. Nous mangeons en faisant le programme de l'après-midi. Ce lundi précède la rentrée universitaire. L'université accueille des visiteurs pour une visite guidée. << On se fait ça puis on descend sur la plage pour retourner jusqu'au château ! Ça vous dit ? >> propose Clémentine. Nous applaudissons la suggestion. Les melons sont exquis en dessert. Surtout avec des yaourts au sucre de canne. Dès la vaisselle faite, dès les dents brossées dans une déconnade totale, nous préparons le petit sac à dos. Nectarines, brugnons, sans doute les derniers de la saison. Nos barres de céréales et surtout les K-ways. Le ciel s'est à présent voilé. Aucune menace par contre. Les nuages tant redoutés ont disparu pour faire place à toutes les déclinaisons de gris laiteux

Nous descendons l'escalier à toute vitesse, trop pressés de retrouver les aventures qui nous attendent. La fameuse université mondialement connue et réputée se trouve de l'autre côté de la ville. Nous y arrivons pile pour quatorze heures. La visite est guidée. Pas de passes touristiques qui nous privilégient ici, c'est gratuit mais une contribution est souhaitée. C'est probablement des étudiants qui assurent les visites. Ils sont d'ailleurs en tenues traditionnelles anglo-saxonnes. Une longue cape noire qui n'est pas sans rappeler celles des avocats du barreau. Une sorte de "bavette" blanche et rectangulaire. Et surtout cette coiffe rectangulaire noire d'où pend sur le côté un tissu noir. C'est solennel. Mais c'est un véritable enchantement que de pénétrer ce haut lieu d'où sont sorties bien des célébrités.

Il y a des portraits à l'huile accrochés un peu partout dans les escaliers, aux murs. Des acteurs célèbres, des politiciens et surtout Kate et William qui se sont rencontrés ici durant leurs études. Pas de photographies. Que des toiles peintes par des peintres adroits et virtuoses. C'est une visite passionnante. Clémentine, dont le rêve serait d'enseigner dans cette université, semble animée d'une véritable exaltation. Estelle, toute aussi enchantée, ne néglige toutefois pas de me palper la bosse à chaque occasion. Nous faisons partie d'un groupe d'une vingtaine de touristes. Principalement des séniors. Nous croisons d'autres groupes. Ce qui rend les situations parfois épiques. De véritables "bouchons" dans les couloirs. La grande bibliothèque n'est pas sans rappeler celle de Poudlard dans un des films de Harry Potter. La salle de travail adjacente également. Des toiles partout. J'admire les plus anciennes, vieilles d'au moins un siècle comme les récentes.

Je crois bien que je ne me suis jamais fait tripoter autant que lors de cette visite. Nous avons été "vus" à plusieurs reprises. Ce qui m'a procuré les peurs les plus "bleues" de ma vie. Estelle aimant tant me mettre dans de terribles embarras. Nous nous retrouvons dans le parc de l'université. Les bâtiments monumentaux d'un autre temps nous paraissent encore plus imposants. Je laisse deux billets de 20 £. Notre contribution à cette institution exemplaire. En revenant en ville, nous avisons ce marchand de glaces ambulant au volant de son tracteur électrique. << Génial, hyper rétro ! >> s'écrie Estelle. Nos grands cornets de glaces à trois boules à la main, nous flânons en direction de la plage. Un escalier taillé dans la roche permet d'y accéder. Un sable d'ocre clair sur deux bons kilomètres.

Il y a des promeneurs mais aucun baigneur. Plus aucun gamin à faire des châteaux. La mer est montante et calme. Le ciel est à présent couvert de nuages gris. Plus aucune menace. Nous adorons ces ambiances d'un romantisme exacerbé. C'est un peu comme de se promener dans un rêve éveillé. Une ambiance propice aux promenades nonchalante. Comme celle que nous accomplissons cet après-midi avec un grand ravissement. Tout le long de la plage, sur notre gauche, en hauteur, ce sont des successions de maisons anciennes en pierres ou en briques rouges. De petits manoirs qui paraissent tous droits issus de quelques comtes de fées. Estelle nous entraîne dans des anfractuosités rocheuses où nous pouvons nous livrer à nos fripouilleries dans la plus parfaite quiétude. Ma bite à l'air.

J'ai les mains sous les jupettes de mes deux anges. Mes index passant entre les lèvres de leurs vulves humides. C'est un bonheur. Index que j'enfonce des premières phalanges. Alors qu'elles me saisissent les poignets en même temps, cambrées sur leurs genoux fléchis, elle se mettent à glousser de plaisir en même temps. Se disputant ma queue que chacune prend en main à tour de rôle. Estelle n'est pas très préteuse. J'assiste parfois à une lutte amusante. Il faut quand même garder présent à l'esprit que nous ne sommes pas seuls. Mais les rochers nous dissimulent aux regards. Ce sont les "explorateurs" qui sont à craindre. Où encore les gens pressés par un besoin urgent qui viennent aux bords de ces falaises basses. Il est presque dix sept heures quand nous revenons aux ruines du château. C'est étrange d'y pénétrer par ce côté-ci. Beaucoup moins de gens que la semaine dernière. << On baise ? >> lance Estelle en attrapant ma bosse.

<< Je filme ! >> s'exclame Clémentine. Il est assez simple de trouver des coins isolés dans ces ruines. Mais il est toutefois exclu de passer aux actes. Quand il y a peu de monde, on n'entend pas quelqu'un venir. C'est donc sujets à une certaine frustration que nous nous contentons de nous toucher. Je bande comme le dernier des salauds. Posant pour Clémentine. Estelle contre moi, un bras autour de ma taille, tenant mon Zob en direction de l'objectif. On change. C'est moi qui tient Estelle. Un bras autour de ses épaules, nous sourions pour les photos, ma main sous sa jupette. C'est hyper excitant. Clémentine met ses lunettes de soleil. Elle tend son I-phone à Estelle. C'est accroupie, ma queue en bouche, qu'elle fixe l'objectif, le regard amusé, espiègle. Je la tient par sa natte, l'autre pouce levé.

La faim commence à se faire cruelle. Les fruits de seize heures n'ont pas suffit à la calmer. Il va être dix neuf heures quand nous sommes de retour en ville. À lire les menus proposés devant les restaurants. Comme il y a beaucoup moins de touristes, il est plus simple de trouver une bonne table. The Adamson offre des menus traditionnels dans un cadre très classique. Ce n'est pas véritablement un restaurant de haute gastronomie mais ce sont les moules grillées au feu de bois qui ouvrent nos appétits d'ogres. C'est à l'étage qu'une table couverte d'une nappe blanche nous accueille. La jeune serveuse nous offre un service irréprochable. Nous mangeons de bon appétit en faisant le bilan de cet exaltant après-midi. Avec une visite dans les toilettes hommes. D'abord avec Estelle. Puis avec Clémentine. Nous nous amusons follement des étonnements des clients lorsque nous traversons la salle. C'est très excitant. Je suis rouge comme une tomate m'avertit Estelle.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment à flâner encore un peu dans les rues avant de retrouver les douceurs d'un bon lit. Les douceurs de quelques folies sous les draps...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 18 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2707 -



Second mardi à Saint Andrews

Notre grasse matinée nous emmène un peu avant neuf heures. Hier matin, mardi, alors qu'un rayon de soleil dessine de beaux reflets sur le mur et une partie de l'armoire. Estelle, à ma droite, se blottit contre moi en gémissant. Je ne suis pas encore vraiment réveillé qu'elle saisit mon érection naturelle. Posant une cuisse sur sa main, glissant l'autre sous les miennes, elle se frotte contre ma hanche. Ses lèvres gobent le lobe de mon oreille. Il y a quelque chose de désespéré dans sa façon de faire. Elle chuchote : << J'ai encore fait ce maudit cauchemar ! >>. Elle fait évidemment allusion à ce mauvais rêve récurrent concernant l'échec de son Doctorat. Clémentine sort elle aussi du sommeil. Sur ma gauche, venant se serrer elle se frotte également en disant : << Ce n'est qu'un rêve ! >

Estelle ne reste pas longtemps à s'apitoyer sur son sort. Elle bondit hors du lit pour courir vers la porte, poussant son cri : << Pipi ! >> avant de disparaître. Clémentine continue à se frotter contre ma hanche. C'est elle qui tient ma turgescence matinale d'un poigne ferme. << Regarde comme il fait beau ! >> fait elle en me masturbant doucement. C'est une étrange sensation quand il n'y a pas d'excitation. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous entendons Estelle chanter dans le bruit des ustensiles qu'elle manipule. Nous la rejoignons à la cuisine. Dans les parfums du café, du pain grillé. C'est le premier matin où le soleil entre si directement dans cette pièce. << Début septembre. L'orientation de la terre change ! >> explique Clémentine en pressant les oranges. Je pèle les kiwis.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la visite de l'université de Saint Andrews, de la balade le long de la plage. << Ça passe tellement vite ! >> lance Estelle d'un ton fataliste suivit d'un profond soupir. Elle consulte la météo sur son I-phone. << Une superbe journée nous attend ! >> s'exclame t-elle. << On se fait une superbe randonnée ! >>. Tout en mangeant de bon appétit nous écoutons Estelle nous vanter les mérites de Tentsmuir Forest Circular. Un circuit de près de douze kilomètres qui décrit un arc de cercle autour de Saint Andrews Bay. << On se le fait celui-là ! >> s'exclame Clémentine. Nous traînons à table. Assises sur mes cuisses, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, mes deux anges évoquent le cauchemar d'Estelle. Estelle qui en rit à présent de bon cœur.

<< On prend l'avion pour Los Angeles le lundi 23 septembre. Papa nous a tout organisé. J'ai deux entretiens d'embauche. Le 25 et le 27. On revient le lundi 30 septembre ! >> explique Estelle par associations d'idées. Nous l'écoutons énumérer le contenu de ses bagages, sa phobie de l'avion. Elle rajoute : << Et c'est à cause de moi que nous allons quitter l'Écosse pour revenir alors que vous avez tout votre temps. Vous allez me maudire ! >>. Clémentine la rassure en déposant un bisou sur ses lèvres : << Pas du tout. C'est bien aussi de retrouver la maison. Et je te rappelle que nous n'aurons les résultats définitifs de nos Doctorats qu'à partir du 4 octobre ! >>. Sous certains aspects, il y a de possibles réjouissances à venir à la simple idée de rentrer. Ce sera cette fois moins difficile de quitter l'Écosse.

La vaisselle. C'est une fois encore en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain que nous nous lavons les dents. Nous ôtons nos slips et T-shirts de nuit pour enfiler nos shorts de lycra noir, nos T-shirts de lycra rouge. Nous descendons à toute vitesse. Quelle désagréable surprise. Il y a du soleil mais un léger vent de Nord Est impose une température de 19°. La différence est notable. Une excellente motivation supplémentaire. Des mouvements d'échauffement nous mettent en conditions. Un jogging le long de notre circuit habituel. Estelle, qui mène la course, s'arrête devant le totem des panneaux indicateurs. << C'est là qu'on va passer cet après-midi pour la rando ! >> lance t-elle en pointant son index vers le Nord. Son autre main palpant la bosse dans mon short moulant.

<< Et tu es sexy toi dans ton lycra ! >> rajoute t-elle avant de reprendre le running. Il est un peu plus de dix heures trente quand nous sommes tous les trois sous la douche. Curieusement, la conversation revient sur leurs interrogations concernant leurs Doctorats. La date fatidique des résultats approchant, une certaine anxiété bien légitime semble s'installer. << Tu me communiques tes angoisses ! >> lance Clémentine. Estelle passe ses bras autour de son cou en s'écriant : << Pardonne-moi ! >>. J'assiste une fois encore à cette effusion de tendresse dont je me sens exclu. Le baiser qu'elles se font, lèvres contre lèvres se transforme rapidement. Elles s'embrassent en poussant un gémissement. Ma libido d'homme des cavernes me procure alors une de ces érections presque douloureuses.

Estelle me choppe la queue en disant : << On sera gouines le jour où tu seras pédé ! >>. Nous rigolons tous les trois comme des bossus quand Clémentine rajoute : << C'est à dire jamais ! >>. Je confirme en glissant mes mains entre leurs cuisses. Alors qu'elles s'embrassent une nouvelle fois. << Gouines peut-être pas, mais amoureuses oui ! >> rajoute Estelle sans me lâcher le Zob. Nous nous séchons avec les grandes serviettes de bain. Au salon, assises sur mes genoux, mes deux anges allument l'ordinateur. Un message de Julie, un message de Lise et un message de mon comptable. Ce dernier m'informe du virement du salaire de Juliette sur son compte. Avec le pourcentage prévu sur les ventes des toiles. << Put-Hein, je veux tenir ta galerie d'Art moi aussi ! Tout ce fric ! >> s'écrie Estelle. << Elle te doit bien une pipe au retour ! >> lance Clémentine. Nous en rions comme des fous quand Estelle demande : << Une seule seulement ? >>

Nous laissons Estelle répondre aux courriels de ses parents. L'organisation de leurs départs pour les États-unis demande une coordination et une mise en condition. Il va être onze heures trente. << Interdiction formelle d'entrer dans la cuisine. Je viens vous prévenir quant le repas est prêt ! >> précise Estelle en nous faisant à chacun une bise sur la bouche. Clémentine m'entraîne sur le balcon. Il fait à présent bien meilleur avec 23°. Le vent semble être retombé mais de ce côté-ci de la maison, impossible de s'en rendre vraiment compte. << Tu n'es pas frustré quand nous avons des manifestations de tendresse l'une vers l'autre avec Estelle ? >> me demande soudain Clémentine. Je la rassure. En riant je réponds : << Non ! Mais qu'est-ce que j'aime vous voir. Ça me fait bander ! >>

Clémentine m'explique cette attitude typiquement féminine entre deux filles encore plus proches que deux sœurs. Devant les angoisses, devant l'inconnu, devant les interrogations. Je comprends parfaitement. Elles sont toutes les deux tellement proches depuis qu'elles ont douze ans. << Tu comprends toujours si bien tout ce qui concerne ma personne. Je t'aime Julien ! >> lance t-elle en me sautant au cou. Nous nous embrassons passionnément. Clémentine se cambre pour frotter son bas ventre contre mon érection naissante. Je porte un short à braguette car il m'est interdit d'en porter un autre. Interdiction imposée par Estelle que nous entendons chantonner à la cuisine. Clémentine me déboutonne, s'accroupit, extrait mon chibre avec quelques difficultés car je bande comme un taureau.

Je me fais rapidement tailler une pipe des familles alors qu'elle se met à genoux. Je caresse ses joues creusées par l'effort de succion du bout de mes index. Je saisis sa natte que je tire en donnant quelques à coups. Comme je ferais d'une laisse. Elle en glousse de plaisir en luttant pour éviter que je ne retire mon chibre. J'y parviens parfois. Un ou deux filaments de jute visqueuse et gluante relient alors la peau trempée et fripée de mon prépuce à ses lèvres. Je la force à cesser, à se redresser. Je m'accroupis à mon tour pour masser ses pauvres genoux. << Tu es tellement attentionné Julien ! Je t'aime ! >> lance t-elle alors que c'est elle qui me force à me relever. << Viens. Quand je commence je ne peux plus m'arrêter ! >> rajoute t-elle en m'entraînant par la main. Au salon. Je suis vautré dans un des deux fauteuils. Clémentine, à nouveau à genoux, mais sur un des épais coussins, retourne à sa fellation gloutonne. J'aime lorsqu'elle me fixe en me taillant une pipe. Les contours de sa bouche trempés de foutre épais.

<< On mange ! >>. C'est Estelle qui découvre la scène. << Put-Hein ! Et moi ! Vous êtes vaches de faire ça derrière mon dos ! >> rajoute t-elle en se précipitant. Elle s'accroupit en passant son bras autour des épaules de Clémentine qui lui offre mon Zob. Estelle glousse de plaisir en s'en prenant plein la bouche. L'abondant liquide séminal secrété par mon excitation a de quoi la faire tousser tellement elle se goinfre avec passion. Clémentine saisit sa natte pour la forcer à s'arrêter. Estelle se redresse. Pose ses lèvres sur celles de Clémentine. Elles s'embrassent une nouvelle fois. Cette fois pour se partager du foutre que je vois perler aux commissures de leurs lèvres. Estelle nous prend les mains pour nous entraîner à la cuisine. Une odeur de gratin qui nous donne le vertige.

C'est un gratin de courgettes avec des champignons. Accompagné d'une salade de tomates. Nous mitraillons son visage en la remerciant. Nous savourons ce succulent repas en faisant le programme de l'après-midi. Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, nous préparons le petit sac à dos. Des fruits à profusions. La gourde d'eau, les barres de céréales. Estelle et Clémentine portent leurs jupettes carmins, des T-shirts bruns. Je garde mon short gris et mon T-shirt blanc. Nos baskets. Nous dévalons l'escalier. C'est parti. Nous suivons les clôtures des pâturages sur une portion du circuit de nos joggings matinaux. Jusqu'au totem et ses panneaux indicateurs. Il y a des randonneurs. Nous ne serons probablement pas seuls à profiter de cette merveilleuse journée.

Il faut prendre à gauche. Vers la forêt de pins qui donne son nom à ce circuit. À peine avons-nous fait une centaine de mètres qu'Estelle s'arrête. Elle retire sa culotte. Suivie par Clémentine qui fait de même. Elles les fourrent dans la poche avant du sac à dos que je porte. Estelle s'accroupit pour vérifier si ma braguette est bien ouverte. En levant mon T-shirt puis en le tirant pour cacher le Zob qu'elle en extrait. Mou. Ça fait une grosse bosse mais la bite reste invisible. << Comme ça, on l'a à portée de mains ! >> précise t-elle. Nous rions quand Clémentine rajoute : << À portée de bouches surtout ! >>. Le chemin est large. Il permet de marcher côte à côte en nous tenant par les mains. Nous croisons des promeneurs. Certains regards qu'ils nous lancent en disent plus long qu'un roman. Le regard de certaines dames découvrant la bosse qui déforme le bas de mon T-shirt nous fait rire. Même si souvent, ça me gêne considérablement.

Nous arrivons à proximité d'amas rocheux. Des falaises d'une vingtaine de mètres de hauteur. Ce qui nous interpelle ce sont les entrées de grottes ou de cavernes parfaitement taillées dans la roche. Des ouvertures rectangulaires. Nous y pénétrons. Nous n'avons pas emmené de lampes. Au bout d'une trentaine de mètres on y voit presque plus rien car les galeries forment des angles droits. C'est insolite et très étrange. Parfois ces galeries terminent en cul sacs. Il y a souvent des odeurs nauséabondes. Il faut faire attention de ne pas marcher dans des crottes. Nous poursuivons. Le chemin descend vers la mer. Il y a de nombreux joggeurs. La première pose pipi derrière un muret. Accroupi derrière les filles, je les encule de mes index. << Enculeur de filles ! >> lance Estelle qui tente de propulser ses jets en les orientant vers les pierres taillées du mur. Je les torche avec soin après les avoir léché. << Mmhh, miam ! >> murmure Estelle.

Cette boucle se parcourt avec facilité. Les dénivelés sont quasi inexistants. Il y a des arrêts pipes, des arrêts branlettes où nous manquons souvent de nous faire surprendre. Il est dix huit heures lorsque les premières maisons de Saint Andrews se dévoilent. La silhouette des ruines de la cathédrale. Clémentine compose quelques numéros de téléphones. C'est une table au Road Hole qui nous attend pour dix neuf heures. Un restaurant recommandé par le guide Michelin. Il n'y a que quelques tables occupées. Nous savourons là des fruits de mer fumés, grillés accompagnés de petits légumes confis absolument délicieux. Avec deux visites aux toilettes hommes. Enfermés dans un des cabinets. Je prends Estelle en Levrette dix minutes au moins. Je me fais sucer par Clémentine une durée équivalente. C'est une de nos passions d'aller explorer les toilettes. C'est toujours hyper propre dans les restaurants étoilés ou gastronomiques. Un vrai bonheur.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui adorent s'encanailler encore un peu en flânant sur le chemin du retour. Avant de pouvoir se donner à fond sous les draps dans de bouleversantes effusions sexuelles...

Julien (bouleversé)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 19 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2708 -



Second mercredi à Saint Andrews

Hier matin, mercredi, il va être neuf heures quand Estelle nous tire du sommeil. Pas de cauchemar cette fois mais une crampe au mollet qui la fait se redresser brusquement. Elle retombe en relevant sa jambe droite et en criant : << Aïe ! >>. C'est assez perturbant d'être réveillé ainsi. Comme démunis, impuissants, Clémentine qui vient se blottir contre moi, nous regardons la suite de cet évènement. Estelle se lève d'un bond. Se redresse sur ses pieds dans une série de flexions des chevilles. << Tu prends tes pilules de magnésium ? >> demande Clémentine. << Oui bien sûr. Mais le pharmacien à bien spécifié que les premiers effets ne seraient perceptibles qu'après quelques jours. Et là, put-hein, ça fait quelques jours ! >>. Enfin soulagée par ces exercices précis, elle se précipite vers la porte

Clémentine saisit mon érection naturelle pour se serrer contre moi. Nous nous étirons en baillant. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. En entendant chantonner Estelle depuis la cuisine, l'inquiétude nous a quitté. Nous la rejoignons. Tous les trois en slips et T-shirts de nuit nous achevons la préparation du petit déjeuner. Je m'accroupis derrière Estelle qui beurre les premières tranches éjectées par le grille pain. D'un geste lent, exerçant une légère pression des pouces, je masse son mollet comme le fait un entraîneur sportif ou encore un kinésithérapeute. << Ça soulage bien. Parfois ça reste une douleur sourde qui disparaît avec le jogging ! >> précise t-elle. Quand je me redresse, elle me saute au cou en rajoutant : << Merci docteur Julien. Vous êtes un faiseur de miracles ! >>

Nous en rions de bon cœur. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre excursion de mardi après-midi. Il fait plutôt sombre aujourd'hui. Le ciel s'est obscurci de lourds nuages gris. Estelle consulte immédiatement la météo sur son I-phone. << Précipitations dans l'heure avec risque de pluies dans l'après-midi ! >> précise t-elle. Nous mangeons de bon appétit en envisageant un plan B. << On se fait une virée à Dundee, c'est à cinquante bornes, ça vous dit ? >> propose Clémentine en consultant elle aussi son téléphone. Nous applaudissons la suggestion. Dundee est une ville dynamique et offrant de nombreuses activités. Ce sera notre expédition du jour. << Je réserve immédiatement une table pour ce soir dans le meilleur restaurant ! >> rajoute t-elle. Nous rions quand Estelle s'exclame : << Attends au moins les heures d'ouverture ! >>. Prenant conscience de cette évidence, en riant, Clémentine vient s'assoir sur mes genoux.

Nous ne traînons pas trop car il est décidé de partir immédiatement après la douche qui suit notre jogging. La vaisselle. Le brossage des dents dans la plus totale des déconnades. Nous enfilons nos tenues de sport. Nous dévalons l'escalier. La fraîcheur est étonnante. D'un jour l'autre la température est descendue à 18°. C'est très limite en shorts et T-shirts. Quelques mouvements d'échauffement en soufflant très fort. Nous hésitons. Remonter mettre des leggings et des sweats nous semble beaucoup plus approprié. Ce que nous faisons dans la minute. C'est parti. Notre circuit habituel et quotidien. Nous revenons sous les premières gouttes. Tous les trois sous la douche chaude à nous savonner, à faire mille projets. Nous sommes tous les trois en Levis, sweats, bottines, blousons.

Dans le petit sac à dos, nectarines, brugnons. Nous dévalons l'escalier munis tous les trois de nos minis parapluies. Il pleut. Je roule doucement en prenant la direction du Nord. Clémentine joue avec ma queue. C'est une sensation étrange que de porter des jeans après plus de deux mois à nous trimballer jambes nues, à peine vêtus. C'est assez désagréable même. Estelle, installée à l'arrière, en caressant mon cou, commente les paysages verts que nous traversons. Voilà l'estuaire et le pont métallique qui le traverse. Parallèle au pont ferroviaire. Sur plus d'un kilomètre. C'est impressionnant d'être ainsi au-dessus de grands bateaux que nous voyons passer sous nos roues. Je gare la voiture sur le parking du grand supermarché Overgate shopping Center. Il y a de la place partout. Dundee est une métropole presque aussi importante qu'Édimbourg. Ville toute aussi historique et chargée d'histoires.

Il ne pleut plus. Nous marchons d'un bon pas en prenant quelques repères visuels pour le retour. Le centre ville est très animé. Les touristes sont ici nombreux. Dundee est une grande cité médiévale. Quand on aime faire du shopping, c'est le lieu idéale. Son centre historique est plein de vestiges d'un autre âge. C'est une plongée dans le temps. Les rues pavées, les larges axes sont parées de boutiques. Nous lisons les menus affichés devant les restaurants. C'est au Collinsons que nous réservons une table pour midi et pour ce soir. C'est un établissement recommandé par le guide Michelin, l'équivalent d'un trois étoiles. La décoration et l'ambiance sont très plaisantes. Il va être onze heures trente. Nous avons de la marge. En passant devant les bâtiments du musée Victoria & Albert, nous nous renseignons. La pluie recommence à tomber. Estelle se serre contre moi pour s'abriter sous mon parapluie alors qu'elle tient le sien à la main, mais refermé.

Clémentine fait pareil. C'est le plus grand musée de design du monde. Nous nous réjouissons d'y venir en tout début d'après-midi. << Tu as un gage docteur Julien. Bite à l'air et photos pendant la visite ! >> lance Estelle. Nous en rigolons comme des bossus. Se plaçant devant moi pour cacher les attouchements qu'elle prodigue à ma braguette encore boutonnée. Un peu plus loin, avant ce curieux arc de triomphe néo gothique, il y a la galerie Mc Manus. Ses bâtiments abritent des maquettes d'architectures gothiques. Nous aimerions bien les visiter. << Il faudra revenir demain si on veut tout voir ! >> lance Estelle qui ne cesse plus de me palper sans prendre la moindre précaution. Me mettant dans l'embarras un bon nombre de fois. Je refuse toutefois de déboutonner la braguette de mon 501. C'est exclu.

Il est grand temps de revenir au Collinsons où nous attend notre table ronde recouverte d'une nappe blanche à dentelles. La salle est pleine. Principalement des couples de séniors. Le service est de standing, assuré par un personnel en smokings blancs. Notre serveuse semble tout droit sorti des studios d'Hollywood. Nous savourons ces petites pommes de terre rissolées, farcies aux calmars, accompagnées de légumes cuits à la vapeur. C'est un défilé d'assiettes plus somptueusement décorées les unes que les autres. Avant le dessert, une visite aux toilettes hommes s'impose. Estelle m'y entraîne. Nous traversons la salle sous quelques regards intrigués et le plus souvent amusés. Des toilettes d'un luxe et d'une propreté surréalistes. Enfermés dans un des cabinets, je la prend en levrette. Dix minutes où je suis obligé d'étouffer ses gémissements avec ma main sur sa bouche alors qu'elle est en appui des siennes contre le carrelage.

Seconde visite avec Clémentine. Cette fois les regards se font cocasses autant qu'intrigués. Je n'ai pas de mots pour décrire mon embarras. Mais une fois enfermés dans le même cabinet, je me fais tailler une pipe digne du guide Michelin elle aussi. L'addition. Nous reviendrons ce soir. Direction le musée Victoria & Albert. Les passes touristiques nous évitent de longues attentes aux guichets car il y a du monde. On vient ici du monde entier, l'endroit étant réputé. Le design Écossais est particulièrement moderne et contemporain. Pas vraiment notre tasse de thé mais qui mérite le coup d'œil. Les visites sont libres. << Pas de caméras ! >> précise Clémentine dont l'œil aguerri les détectes toujours. Estelle en profite. Mon blouson ouvert ne permet pas de balades "braguette béante".

Mais il y a là des endroits où il est possible de sortir ma bite, tenue par Estelle qui l'agite devant l'objectif pour les petits films que fait Clémentine. Il suffit d'anticiper, de se placer adroitement entre deux "buffets statues" pour réaliser quelques "exploits" remarquables. Nous visitons une salle où sont exposés des meubles de cuisine, de salon ayant tous la forme de personnages stylisés et à tiroirs. << Inspirations Salvador Dali ! >> lance Clémentine. Il y a même une automobile futuriste qui n'est autre qu'une grande baignoire. Pareil avec une machine de sciences fictions, ne pouvant pas exister et qui n'est autre qu'un jacuzzi. << Il faut vraiment aimer s'entourer de trucs merdiques pour avoir un tel mobilier chez soi ! >> s'exclame Estelle alors que je remballe ma bite précipitamment.

Nous échappons plusieurs fois aux arrivés de visiteurs dans les recoins où nous réalisons nos petits films. Nous quittons ce musée de l'étrange pour la galerie Mc Manus. Nos passes touristiques nous évitent la file au guichet. Dans les salles du bas sont exposées des maquettes sublimes. Les principales constructions gothiques d'Écosse sont présentées là avec leurs historiques. Nous découvrons à quoi ressemblaient les cathédrales en ruines depuis des siècles. Il n'est pas exclu que ce soient des incendies volontaires provoqués par des ennemis de la religion chrétienne ayant tenté d'envahir l'Écosse au quatorzième siècle qui ont été la cause de ces destructions. Des barbares venus à la conquête de l'occident et désireux d'y imposer leurs cultes. Il y a les maquettes des châteaux. C'est magnifique de découvrir ce qu'étaient ces forteresses avant qu'elles ne soient plus que ruines. Là aussi, il y a quelques possibilités de réaliser des films. Estelle accroupie, tenant mon Zob, souriante.

<< S'il pleut demain, on revient. Il y a plein de choses à voir dans cette ville ! >> propose Clémentine. C'est une affaire entendue. En cas de météo médiocre nous récidiverons. Il est dix sept heures quand nous savourons des chocolats chauds dans un salon de thé à la décoration gothique. Le vrai gothique pas le gothique cul cul la praline à la mode d'aujourd'hui. Deux visites dans les toilettes hommes. << Pour bien situer les choses ! >> comme le précise Estelle. C'est amusant de faire des "trucs", enfermés dans un des cabinets et d'entendre, derrière la porte, des mecs pisser. Nous continuons nos découvertes en visitant une boutique d'antiquités. Il à y là des collections de poupées du dix huitième et dix neuvième siècle absolument époustouflantes. Un petit film facile à réaliser. Bite dans la main d'Estelle qui tire la langue à l'objectif. La faim nous tenaille quand nous nous dirigeons vers le Collinsons où nous attend notre table. Nous y traînons jusqu'à vingt et une heures.

Bon retour à Saint Andrews dans la nuit et sous la pluie à toutes les coquines impatientes de retrouver un bon lit. De bons draps parfumés. Et des activités dans la plus parfaite continuation des élucubrations de l'après-midi...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 20 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2709 -



Second Jeudi à Saint Andrews

Il va être neuf heures, hier matin, jeudi. L'obscurité règne. Le ciel est gris. Sombre et bas. Nous nous réveillons quasiment ensemble. Je suis entre mes deux anges. Estelle à ma droite qui se frotte contre ma hanche. Clémentine à ma gauche qui fait pareil. Mes bras autour de leurs épaules, à la fois protecteur et aimant, je savoure l'instant. Nous le savourons d'ailleurs tous les trois. C'est amusant de s'étirer en gémissant à l'unissons. Estelle ne déroge pas à son rituel quotidien. Elle se lève d'un bond pour jaillir de sous les draps bien chauds. Son cri : << Pipi ! >> en courant vers la porte. Clémentine passe sa tête sous les draps pour suçoter mon érection matinale. C'est une étrange sensation quand il n'y a aucune excitation. Cela ne dure que quelques secondes. Elle remonte.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle qui chantonne dans la cuisine. Je presse les oranges, Clémentine pèle les kiwis. Les filles se racontent leurs rêves de la nuit. Comme je ne me souviens jamais des miens, j'écoute amusé et avec beaucoup d'intérêt. Il ne pleut pas mais la température est descendue. Drastiquement. Estelle, en consultant son I-phone, lance : << Put-Hein, c'est pour ça que ça caille. Il n'y a que 16° ! >>. En effet, juste vêtus de nos slips et T-shirts de nuit nous ressentons ce rafraîchissement radical. Elle rajoute : << Mais aucune pluie n'est prévue ! >>. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre après-midi de mercredi à Dundee. << J'ai trop froid ! >> lance Clémentine qui vient s'installer la première sur mes genoux. C'est mieux.

Rapidement rejointe par Estelle. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de cette nouvelle journée. Il est décidé de retourner à Dundee. Il y a encore beaucoup de choses à voir et cette journée morose est un excellent prétexte. Nous traînons à table. Les filles évoquent leurs attentes de plus en plus fortes en ce qui concerne les résultats de leurs Doctorats. Elles devront attendre le 4 octobre pour êtres fixées sur leurs sorts. La vaisselle. Le brossage des dents, à la salle de bain, se fait dans l'ambiance loufoques de nos pitreries matinales. Clémentine allume le radiateur. Ainsi, en revenant de nos joggings, il fera bien meilleur pour prendre la douche. Nous revêtons nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Il faut impérativement rajouter les K-ways. De bons coupes vent.

Nous dévalons l'escalier. Une fois à l'extérieur c'est carrément frisquet. Le contraste avec les jours précédents est assez violent. Doublement motivant pour se remuer. Les mouvements d'échauffement permettent de se donner le courage nécessaire. C'est parti. Nous connaissons parfaitement ce circuit. Le sol est humide. Dans leurs pâturages, les vaches Écossaises aux longs poils et aux cornes démesurées nous regardent passer. Nous croisons d'autres joggeurs. Nous avons l'impression de réaliser un acte héroïque en courant contre un vent d'Ouest d'une grande force. Dix heures trente quand nous revenons. C'est une excellente initiative qu'à eu Clémentine en allumant le radiateur. La température de la salle de bain permet de prendre la douche dans les meilleures conditions.

Tous les trois, vêtus de nos Levis, de nos chemises à carreaux, de nos bottines, nous prenons des poses devant le grand miroir de l'armoire. Toutes les deux, accroupies, leurs bras autour de mes jambes, leurs têtes posées contre mes cuisses, prennent différentes expressions. Quelles actrices remarquables ! Je les tiens toutes les deux par la nuque. Elles ont défait leurs longues nattes pour laisser leurs cheveux flotter sur leurs épaules. Elles auront ainsi bien plus chaud pour nos expéditions du jour. Estelle me palpe la braguette. Elle me tire la langue avant de la passer sur ses lèvres d'une manière extrêmement suggestive. Je regarde Clémentine faire une bosse à l'intérieur de sa joue avec sa langue. Elle dit : << Ton défi du jour ? Et bien je vais te sucer partout où c'est possible ! >>

<< Moi aussi ! >> lance Estelle qui l'imite. Nous en rigolons comme des bossus alors qu'elles se redressent en même temps. Pressés de partir pour de nouvelles aventures, nous dévalons l'escalier. Pas le moindre doute. Cette journée restera maussade. Mais nous nous promettons d'en faire une succession de moments ludiques. Ma seule frustration c'est qu'avec leurs jeans, il me sera impossible d'avoir accès facilement à leurs intimités. Nous en rions. Je roule doucement. La circulation est fluide. Nous reprenons la même route que mercredi. Clémentine joue avec ma queue. Parfois, penchée sur sa gauche, elle suce. Estelle, assise à l'arrière, en caressant mon cou, commente les paysages que nous traversons. Se redressant pour regarder par dessus les sièges, quand Clémentine pompe.

Un peu plus de cinquante kilomètres. Il y a une contrepartie très agréable à ce climat. Il rend l'ambiance extrêmement romantique. Voilà Dundee. Je gare la voiture sur le parking du centre commercial de l'Overgate Shopping Center. Il y a de la place. Je remballe. Nous portons nos blousons de fin cuir brun. Les coupes vent idéaux. Il est onze heures trente et la température n'excède pas 17°. Dans les rues, nous restons à l'abri du vent. Sous ces latitudes l'automne est précoce. Et ce climat donne l'impression d'y être déjà. Cette fois nous prenons Perth Road. Il y a là des galeries d'Arts. Des vitrines de commerces plus étonnants les uns que les autres. C'est un peu le quartier branché. Il y a des restaurants. Le "Café Flore" dont les menus affichés aiguisent déjà nos appétits.

En y entrant nous découvrons une réplique parfaite du "Café Flore" de Paris. De la terrasse extérieure, déserte avec cette fraîcheur, jusqu'aux décorations intérieures. Ces fameuses boiseries où sont fixées des appliques allumées avec le peu de luminosité de cette journée. Nous y réservons une table pour midi trente et pour ce soir soir dix neuf heures trente. Nous avisons cette galerie d'Art de l'autre côté de la rue. Il y a une fontaine "renaissance" devant laquelle des touristes se photographient. Nous faisons de même car les sculptures de marbre rose sont magnifiques. C'est un "plan" que nous mettons quelquefois en application. C'est Clémentine qui demande à cette jeune asiatique déambulant seule de nous prendre en photos. Estelle me dit : << Un "plan" exhibe ! >>

En appui contre le rebord d'une des deux vasques, mes bras autour des épaules de mes deux anges, nous prenons la pose. La jeune fille, souriante, est rapidement complice et semble beaucoup s'amuser. Mais, tout comme moi, elle ne s'attendait pas à ce qu'Estelle pose sa main sur ma braguette. Après un instant de surprise, notre jeune photographe, toute souriante, s'accroupit pour nous prendre sous des angles différents. Elle s'amuse autant que nous. Tout cela se passe dans la discrétion. << Are you coming with us into the alley to take more photos ? >> demande Clémentine. << Oh yes, with pleasure. But I am with my parents there. I will warn them ! >> répond la jeune fille. Elle rend son I-phone à Clémentine avant de traverser la rue pour rejoindre un couple. Ses parents. Ils nous font des signes amicaux de leurs mains. << My name is Ayaka which means "colorful flower" in English ! >> lance la jeune fille en revenant.

Nous quittons la fontaine pour prendre la venelle qui mène à une rue parallèle légèrement en hauteur. Il n'y a personne. Des renfoncements de portes fermées permettent de se soustraire aux regards éventuels des passants. Clémentine tend son téléphone à Ayaka. << Sors ton Zob, on va voir sa réaction ! >> me fait Estelle en Français. Je me tourne. Elle s'accroupit. La position est extrêmement suggestive. Notre jeune photographe a une expression d'étonnement. Ouvrant de grand yeux. Je tourne le dos. Estelle et Clémentine accroupies sourient à l'objectif. Je déboutonne mon 501. Je me retourne en présentant une érection impressionnante. Ayaka marque un instant de stupeur. Nous la sentons hésiter. Comme prête à s'enfuir. Estelle et Clémentine appuient leurs têtes contre mes cuisses. Je les tiens par leurs cheveux. Ayaka, avec un sérieux soudain, prend des photos. Il y a des gens. Il faut absolument que je remballe à toute vitesse.

La jeune fille rend son appareil à Clémentine qui la remercie. << What are you doing this afternoon ? We could meet up to take some more pictures. Would you like to ? >> demande Estelle. Ayaka nous observe chacun à tour de rôle, fuyant mon regard elle répond : << We return to Saint Andrews after lunch in a restaurant ! >> répond la jeune fille. Quand nous lui apprenons que nous sommes en séjour à Saint Andrews, son regard s'éclaire. Le sourire revient sur son visage. Comme rassurée, elle nous dit encore : << We are staying until Sunday ! >>. Clémentine propose de nous revoir à Saint Andrews. << To retake photos ! >> lance EStelle. Ayaka, plus du tout inquiète, s'écrie : << Oh yes, with pleasure. Tomorrow? In the afternoon? Around two o'clock in the ruins of the cathedral ? >> demande Ayaka dans notre plus grand étonnement. Nous trouvons la suggestion parfaite. C'est une affaire entendue. Demain quatorze heures.

Ayaka nous salue. Se retourne plusieurs fois en s'inclinant à la Japonaise avant de disparaître au coin de la venelle. Nous nous regardons : << Put-Hein, le plan ! >> s'exclame Estelle en palpant la méchante bosse qui déforme ma braguette bien fermée. << Demain, on va s'éclater comme rarement ! >> rajoute Clémentine. Il est temps de retrouver le "Café Flore". Attablés devant des plateaux de fruits de mer, nous regardons les photos prises par notre jeune Japonaise. Je bande comme le dernier des salauds en écoutant mes deux anges faire tout un tas de projets pour demain après-midi. << On lui fait prendre les photos les plus excitantes ! >> lance Estelle. << Je te suce ! >> rajoute Clémentine. Nous traînons à table. Trop excités nous nous offrons deux visites dans les toilettes hommes. D'un luxe et d'une propreté irréprochables. Enfermés dans un des cabinets, je prends Estelle en levrette. Au tour de Clémentine qui me suce le Zob.

Il y a le sommet du Dundee Low, ce volcan éteint qui nous tenterait bien. Mais avec ce climat notre choix se porte sur des errances citadines. Ce ne sont pas les galeries d'Arts qui manquent dans ce quartier. Ni les magasins d'antiquités. Nos visites nous offrent de belles découvertes. Nos préférences pour la "grande peinture" classique et académique sont satisfaites en visitant "Blue House", une galerie musée privé. Il y a là des reproductions magnifiques de Maîtres Flamands et Hollandais du dix septième siècle. Je me fais toucher par Estelle. Elle me met plusieurs fois au défi de sortir ma bite. Collée contre moi, me tenant la queue, nous posons pour Clémentine. Il faut être réactif, rapide et surtout anticiper d'après les bruits et les voix que nous entendons. En nous baladant nous ne cessons d'évoquer la jeune Japonaise que nous reverrons demain. << Une belle petite coquine ! >> lance Estelle. << Bien salope aussi ! >> rajoute Clémentine. Nous flânons dans les magasins.

En fin d'après-midi nous retrouvons notre table au "Café Flore". Nous savourons un gratin de tomates accompagné de langoustines grillées et de crudités. Un vrai régal. Avec nos jeux de l'après-midi, le souvenir récurrent d'Ayaka, nos excitations sont à leurs combles. C'est avec étonnement que notre serveuse nous voit faire des aller retours constant aux toilettes. Nous traînons à table. Il y a une pièce de théâtre en plein air dans Dudhope Park. Nous y assistons une petite demi heure. La fraîcheur de la nuit empêche d'apprécier cette prestation à sa juste valeur. Aussi nous retournons à la voiture. C'est Estelle qui est assise à l'avant pour le retour. N'arrêtant pas de me tordre la queue dans tous les sens quand elle ne l'a pas en bouche. Clémentine, installée à l'arrière, qui revient sur notre rencontre. Et sur notre rendez-vous de demain. Ce genre de rencontre n'étant possibles qu'entre filles et totalement impossibles pour un mec seul.

Bonne nouille à toutes les coquines qui en savourent les jus de cuisson, la sauce d'accompagnement sous des draps accueillants. Qui se font sucer, lécher et pénétrer jusqu'à s'endormir dans les plus indicibles plaisirs...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 21 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2710 -



Second vendredi à Saint Andrews

Hier matin, vendredi, il est presque neuf heures. Estelle, ses pieds dans un mouvement qui paraît perpétuel contre les miens, achève de me tirer du sommeil en suçotant le lobe de mon oreille droite. Saisissant ma tumescence naissante au réveil, elle murmure : << Tu m'as fait fondre avant de dormir ! >>. Ce qui réveille Clémentine qui se tourne pour venir se blottir. << Ah oui, c'était exquis ! >> chuchote t-elle. Je suis entre mes deux anges. Nous regardons par la porte fenêtre du balcon. Même si le ciel est voilé il est un peu plus lumineux. Je glisse mes mains dans les culottes pour quelques délicates explorations. << Attention, pipi ! >> lance Estelle qui s'extrait du lit en bondissant vers la porte. C'est Clémentine qui prend le relai en jouant avec mon érection déclinante. Des bisous.

C'est à notre tour d'aller soulager nos vessies. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. Dans les suaves parfums du café et du pain grillé, Clémentine presse les oranges, je pèle les kiwis avec les bras d'Estelle autour de ma taille. << Tu seras le bon vicelard qu'on aime cet après-midi, pour notre rendez-vous ? >> demande t-elle avant de descendre une main pour tripoter mon Zob. Nous en rions de bon cœur. Mais la faim qui nous tenaille est beaucoup plus insidieuse. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur l'après-midi de jeudi à Dundee. Notre rencontre avec Ayaka la jeune Japonaise qui nous a pris en photos devant la fontaine puis dans la venelle. << Pour cet après-midi, on emmène la caméra. On aura un film en 4K ! >> précise Clémentine. Nous applaudissons.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de cette nouvelle journée. Il faudra aller faire des courses. Des fruits, du pain surtout. Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, nous quittons nos T-shirts de nuit pour nos habits de sports. La température extérieure est de 19°. Nous dévalons l'escalier. Des sauts sur place, des flexions du bustes, des pompes et nous voilà chauds pour notre jogging. Le long du parcours habituel. Nous croisons quelques joggeuses esseulées que nous saluons. Il est dix heures trente quand nous sommes sous la douche. Avec cette météo plus clémente, les filles portent leurs jupettes "tennis" noires, T-shirts blancs. Je suis en short et T-shirt des mêmes teintes. Nos baskets. Nous redescendons à toute vitesse pour aller en ville.

Cinq cent mètres jusqu'au premières maisons. Sur la gauche, le vaste cimetière au milieu duquel les ruines de la cathédrale se découpent à contre jour. C'est au supermarché Aldi que nous faisons provision des nécessaires. Il faut tenir en fruits et en pain jusqu'à dimanche. Jour du départ pour revenir à Édimbourg. Il est onze heures quarante cinq quand nous sommes de retour. Estelle nous interdit l'accès à la cuisine car elle veut nous préparer un repas surprise. Clémentine m'entraîne au salon, me fait tomber dans le canapé. À genoux sur un des coussins, elle me taille une pipe des familles. C'est selon elle pour me préparer à l'épreuve du rendez-vous de quatorze heures avec Ayaka. Nous en rions à chaque fois qu'elle cesse de sucer pour me le rappeler. Pour me demander mes impressions. Je caresse sa tête. Nous entendons une fois encore Estelle chantonner dans la cuisine. Le bruit des préparatifs culinaires qui nous donnent faim.

<< On mange ! >> lance t-elle en entrant dans la pièce pour découvrir le spectacle. Une fois encore elle se précipite pour se mettre à genoux aux côtés de Clémentine. Clémentine qui cesse de sucer pour lui présenter ma queue. Quand Estelle veut la prendre en bouche elle esquive. << Salope, donne-la moi un peu ! >> supplie Estelle qui arrive enfin à la pomper énergiquement. Quelques secondes. Le temps de savourer la quantité de liquide séminal provoquée par la pipe de Clémentine. Nous nous levons tous les trois en même temps pour nous précipiter à la cuisine. Ce sont des spaghettis avec une délicieuse sauce aux champignons. Des escalopes de poulets poêlées. Une montagne de Parmesan. Nous la remercions. Nous mitraillons ses joues de bisous. Elle le mérite bien.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur ce fameux rendez-vous qui nous impatiente. Il nous tarde de retrouver cette belle personne. << Tu es prié de donner toute ta démesure, vieux cochon ! >> me fait Estelle. << Je m'en charge ! >> précise Clémentine. Estelle se lève pour mimer une masturbation masculine avec toute la vulgarité dont elle est coutumière. Je me lève pour agiter mon sexe. Clémentine, en mimant une pipe rajoute : << Je vais te les vider ! >>. Nous pouvons traîner un peu. Assises sur mes cuisses, mes deux anges font l'inventaire de ce qu'il faut prendre avec nous. Dans le petit sac à dos. Dès la vaisselle terminée, les dents lavées, nous mettons les nectarines et les brugnons dans le petit sac. Clémentine vérifie l'état des deux batteries de la caméra.

Tout fonctionne. << Deux fois trente minutes de film qui sont possibles ! >> précise t-elle en la mettant dans le sac. Estelle s'accroupit pour descendre la tirette de mon short. Elle en extrait le locataire. Avec la pipe d'avant le repas, il y a une coulure de foutre qui pend sur une dizaine de centimètres. D'un mouvement de tête gracieux elle ouvre la bouche pour l'attraper. Remontant jusqu'à la queue qu'elle suce avec passion. Une petite minute avant de se redresser. Avec une horrible grimace, elle tente de déglutir ce qu'elle me montre dans sa bouche. Elle y parvient avant de rajouter : << Mon second dessert ! >>. Il va être treize heures trente. Nous redescendons l'escalier en courant. La température extérieure de 22°. Un ciel voilé et laiteux. Nous marchons d'un bon pas vers les ruines.

Il y a du monde. Les touristes de septembre ne sont pas les mêmes que ceux de juillet et août. Moins nombreux ce sont principalement des séniors. Nous errons entre les pierres tombales horizontales et les stèles funéraires vieilles de plusieurs siècles. La petite silhouette fluette, là-bas, ne serait-ce pas notre jeune amie ? Si ! En accélérant le pas elle vient à notre rencontre. Toute souriante et visiblement très heureuse de nous revoir. Ce genre de rencontre n'est possible qu'entre filles. Nous nous retrouvons avec plaisir. Nous flânons un peu. Ayaka nous apprend qu'elle est étudiante à Hamamatsu au Japon. Qu'avec ses parents, que nous avons aperçu jeudi après-midi à Dundee, elle passe ses vacances en Écosse. Qu'ils repartent en avion dimanche. Il y a des recoins sympathiques en ce lieu.

Ayaka semble habitée de la même impatience que nous. Nous sortons de la zone des ruines pour marcher vers les prés clôturés. Il y a des bosquets d'arbres. Estelle s'arrête, passe son bras autour de ma taille. De sa main libre elle lève le bas de mon T-shirt pour montrer la cause de cette bosse. La cause principale de notre rendez-vous. Clémentine passe derrière moi pour tirer la caméra du sac. Caméra qu'elle tend à Ayaka qui s'en saisit. Je bande comme le dernier des salauds. C'est autant émouvant qu'excitant que d'être ainsi exhibé par Estelle devant cette sublime jeune Japonaise qui ne fait pas ses 22 ans. Son look de gamine me gêne un peu. Les "petites" ce n'est pas vraiment ma "tasse de thé". Ayaka précise qu'elle ne dispose que d'une petite heure. Ses parents l'attendent pour une visite de l'université. Ayaka, filme. Estelle et Clémentine m'entourent. Estelle agite mon érection en direction de l'objectif. Estelle qui me masturbe.

Toutes les deux s'accroupissent dans un même élan. Elle se partagent mon chibre alors qu'Ayaka se rapproche, se déplace, filme sous des angles différents. Elle semble prendre là un incroyable plaisir. Nous n'aurions pas imaginé au souvenir de ses réactions de la veille. Je me fais tailler une pipe mémorable. Ayaka évite mes regards insistants. J'éjacule n'importe comment en hurlant. Cambré sur mes genoux fléchis, perdant l'équilibre, je suis obligé de me tenir aux têtes de mes deux suceuses à genoux dans l'herbe. Tout cela n'aura duré qu'un quart d'heure. Impossible de me contrôler plus longtemps. Ayaka, comme soudain soulagée, rend la caméra à Clémentine qui se relève. Toutes les deux essuient leurs genoux alors que je remballe ma queue mollasse et encore dégoulinant de jute. Nous raccompagnons Ayaka jusqu'aux ruines. Nous échangeons nos adresses mails en promettant d'envoyer une copie du film au Japon dès notre retour en France.

Bonne "faim" d'après-midi à toutes les coquines avec qui nous retrouverons nos lecteurs dès lundi. Si la connexion Internet le permet...

Julien (acteur pour jeunes Japonaises vicieuses)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 22 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2711 -



Départ pour Édimbourg

Le dimanche matin, pas d'entraînement. Pas de jogging. Pas de gymnastique. Par contre une agréable grasse matinée qui nous emmène aux alentours de neuf heures. Je suis entre mes deux anges. Dans la béatitude du bienheureux. La bite bien dure dans la main d'Estelle qui me réveille de cette façon cavalière. Les couilles dans la poigne de Clémentine qui vient se blottir en gémissant. Mes mains qui s'aventurent dans les culottes de mes deux anges entre lesquelles je reviens doucement et dans les plus douces voluptés aux réalités de nos existences de dilettantes. Nous nous étirons longuement dans une sorte de concours. À celui qui émettra le gémissement le plus délirant. Mais c'est en s'étirant qu'Estelle est une fois encore victime d'une crampe à son mollet droit. Elle se lève d'un bond pour sauter sur sa jambe soudainement ankylosé. << Put-Hein, mais je prend mon supplément en magnésium matin et soir ! Merde ! >> s'écrie t-elle.

Je me redresse pour m'assoir sur le bord du lit. Clémentine derrière moi qui me masse la turbe. Je suis penché en avant. Je masse le mollet d'Estelle. Effectivement les trois muscles du triceps sural sont durs comme du bois. C'est assez impressionnant. << Dès qu'on rentre tu vas consulter un spécialiste ! >> lance Clémentine. Le mollet retrouve rapidement sa souplesse et Estelle peut courir aux toilettes en s'écriant : << Je vais faire dans ma culotte ! >>. Nous rions aux éclats en constatant qu'effectivement il y a de minuscules flaques au sol jusqu'à la porte de la chambre. Clémentine m'entraîne jusqu'à la porte fenêtre que nous ouvrons pour aller sur le balcon. Il fait beau. Des nuages d'altitude décorent de leurs blancheurs cotonneuses un ciel d'azur. Par contre la température n'est que de 18°.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Estelle avec une éponge et une cuvette nettoie ses épanchements involontaires et intempestifs. Elle nous rejoint à la cuisine, dans l'odeur du café et du pain grillé que prépare Clémentine. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Estelle qui revient toute contente et en riant de ses "exactions" urinaires. << Je vieillis. Je vais devenir incontinente ! >> lance t-elle alors que nous rions aux éclats lorsque Clémentine rajoute : << Tu vas porter des couches "confiance" ! >>. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le programme du jour. À midi nous mangerons en bas, chez tante Margaret et son mari Jack. En début d'après-midi nous quitterons Saint Andrews pour revenir sur Édimbourg où nous attendent Amy et oncle Alan enfin sorti du pôle gériatrique de l'hôpital. Il sera content de nous revoir. Nous également. Nous traînons à table. Mes deux anges assises sur chacune de mes cuisses.

Nous définissons nos rôles. Il faudra préparer nos bagages, réunir nos affaires et rendre l'appartement aussi impeccable que nous l'avons trouvé en arrivant. Nous avons deux heures. Largement suffisant. Dès la vaisselle terminée, nous nous brossons les dents en faisant mille pitreries devant le miroir de la salle de bain. Encore en slips et T-shirts de nuit. Estelle s'occupe de la salle de bain. Pendant que Clémentine nettoie la cuisine. Je suis chargé du ménage dans la chambre, de retirer les draps. J'entends Estelle chanter dans la salle de bain. Toutes les deux se répondent d'ailleurs en chanson. C'est merveilleux. Je suis pétri d'émotion. Surtout que tout cela se passe très certainement pour la toute dernière fois. Ce sont probablement nos toutes dernières vacances en Écosse à trois.

Je passe la serpillère sur les carrelages de la cuisine et de la salle de bain pendant qu'Estelle nettoie les toilettes. Clémentine récupère le linge sec avant de sortir les vêtements de l'armoire, les valises grandes ouvertes sur le lit vide de draps. Je n'entends étrangement plus rien depuis dix minutes. Je les rejoins dans la chambre pour les surprendre en pleurs, se serrant dans leurs bras. Elles me regardent toutes les deux avec une tristesse infinie. << On ne veut pas rentrer. On ne veux pas partir. Dans dix jours tout est fini ! >> lance Estelle entre deux sanglots. Je comprends soudain la cause de cette situation qui m'effraie. Je ne sais quoi faire. Les visages mouillés, elles collent leurs bouches pour s'embrasser avec une tendresse extraordinaire. Elles tombent toutes les deux ensemble sur le lit.

Je reste à distance. Elles m'ignorent. C'est impressionnant. Pourtant, en voyant ce spectacle, ce n'est pas ma libido d'homme des cavernes qui anime mon sentiment. Mais une émotion profonde qui me paralyse. J'ai soudain l'impression qu'il serait inconvenant de rester. Je quitte la pièce en refermant la porte derrière moi. L'appartement est propre. Une odeur de chlore flotte encore. Je suis assis devant l'ordinateur à consulter la boîte mail. Je découvre les messages de Juliette, de Lise et de Danièle. Juliette nous invite à manger dès notre retour. Lise demande si elle reprend le ménage chez nous les samedis matins. Danièle nous indique qu'elle reprendra ses livraisons dès le samedi 21 septembre au matin. En lisant, j'entends des gémissements lascifs. Des petits cris de plaisirs.

Je me lève. J'ouvre la porte de la chambre. Toutes les deux, enlacées, se touchent en s'embrassant. Nul doute. Elles font l'amour. Devant ce spectacle, je ressens un des plus grands étonnements de ma vie. Elles ne prêtent aucune attention à ma présence. Aussi, je comprends que ce qui se déroule sous mes yeux se passe complètement d'une présence masculine. C'est très certainement la meilleure catharsis qu'elles mettent toutes les deux en œuvre pour surmonter les angoisses qu'elles ressentent devant leurs avenir proche. Je referme la porte derrière moi pour retourner à l'ordinateur. Répondre aux courriels. J'entends. Cela suffit. Curieusement je n'éprouve aucune excitation mais plutôt une sorte de compassion. En fait, ce qui se passe derrière la porte me rassure. C'est très bien.

Je surfe sur les sites des forums où nous publions nos aventures lorsque la porte s'ouvre. Toutes les deux, toutes nues, se précipitent vers moi. Me couvrent le visage de bisous. S'installent sur mes genoux, leurs bras autour de ma taille, de mon cou. Elles ne pleurent plus. Leurs visages sont rayonnants de plénitude et de sérénité retrouvées. Je ne fais aucune allusion à ce qui s'est passé. Je propose de nous habiller car il est déjà onze heures quarante cinq. Les filles portent leurs jupettes "tennis" carmins, leurs T-shirts blancs. Je suis en short kaki, T-shirt beige. Nos baskets. C'est lourdement chargés de nos bagages que nous descendons l'escalier. Nous mettons les valises dans le coffre de la voiture. Nous remontons pour tout vérifier. Tout est "nickel". Je découvre que mes deux anges se tiennent par la main. Cette attitude toute féminine d'entretenir le courage et la force qu'elles se sont données durant leurs ébats amoureux. C'est si beau.

Nous redescendons. Trois petits coups à la porte. C'est tante Margaret qui nous reçoit. Nous invite à la suivre au salon. De nous installer. Nous nous régalons de fruits de mer et de crudités en bavardant. Nous faisons le bilan de ces deux semaines passées à Saint Andrews. Nous traînons à table en faisant d'éventuels projets pour les vacances de fin d'année. Vue les circonstances, nous ne pouvons pas prévoir. Cela dépendra de l'entrée dans la vie professionnelle de mes deux anges. Il va être quatorze heures quand nous prenons congé de nos hôtes. Dans des effusions de tendresse car nous les remercions une fois encore pour leur accueil, leur générosité et leur gentillesse. Tante Margaret et Jack nous accompagnent jusqu'à la voiture. Eux aussi ont conscience que c'est peut-être une dernière fois. Il ne faut surtout pas s'attarder. Fuir les émotions qui nous gagnent. Je démarre. C'est parti. Il y a quatre vingt dix kilomètres à parcourir.

La circulation est dense en ce dimanche. Je n'ai d'autres choix que de rouler lentement. Clémentine joue avec ma queue. Estelle installée à l'arrière, caresse mon cou en commentant les paysages. C'est elle qui me demande : << Tu n'es pas frustré ? Tu étais le grand exclu de la matinée ! >>. Je la rassure. J'exprime le ressenti que j'ai éprouvé en ouvrant la porte. Clémentine dit : << Tu nous comprends si bien. Tu es l'homme le plus attentionné ! >>. Estelle rajoute : << C'est la meilleure thérapie pour se débarrasser de nos tristesses à cause du futur ! >>. Je les écoute échanger à ce propos. C'est une évidence. Comment ne pas être perclus d'inquiétudes et d'interrogations devant les échéances qui les attendent ! Il est est seize heures trente quand nous franchissons l'estuaire. Sur l'un des deux immenses ponts métalliques rouges qui mènent à South Queensferry. Là-bas, les volcans éteints d'Édimbourg. La circulation est vraiment pénible.

Voilà Morningside. Ça circule au pas. Dix sept heures quarante cinq quand nous franchissons les hautes grilles ouvertes pour entrer dans la propriété d'oncle Alan. Ils nous attendent tous les deux sur le perron. Oncle Alan se tenant à un déambulateur mais le visage éclairé de joie. Les filles lui font plein de bises alors que je tiens Amy par la taille. Les retrouvailles sont chaleureuses. Nous sommes attendus pour le repas à dix neuf heures trente. Le temps de monter nos bagages au premier étage de cette grande demeure Victorienne. Estelle et moi tendons les vêtements à Clémentine qui les range soigneusement sur les étagères de l'armoire. Nous prenons nos aises en nous vautrant dans le canapé. Je suis entre mes deux anges, ma queue dans la main d'Estelle, à bavarder.

Nous resterons à Édimbourg jusqu'au mardi 17 septembre. Nous programmons déjà le retour. Il faudra se lever de bonne heure car il y aura six cent kilomètres à parcourir jusqu'à notre hôtel. Puis mercredi ce sera pareil car nous aurons notre ferry à Folkestone pour midi. Estelle joue avec ma queue. Lorsque je bande elle adore la tordre dans tous les sens. Cesser puis recommencer entre deux masturbations. J'ai mes mains sous leurs jupettes. Elles reviennent sur ce qui s'est passé ce matin. << Ça risque d'arriver encore ! >> prévient Estelle. << Mais c'est thérapeutique ! >> lance Clémentine. Nous rions de bon cœur quand je les encourage aux récidives les plus nombreuses possibles. << Tu auras parfois le droit de venir jouer avec nous ! >> rajoute Estelle. Clémentine m'embrasse.

Il faut descendre, il va être l'heure. Nous nous changeons en prévision de la promenade digestive que nous ferons tous les trois après le repas. L'automne approche et en Écosse il ne prévient pas. Cette année il n'y aura peut-être pas "d'été indien". Vêtus de nos 501, de nos sweats de coton bleu, nous dévalons l'escalier de service. Trois petits coups à la porte. Amy vient nous recevoir, nous invite à la suivre jusqu'au grand salon. Nous prenons place à la table où nous attendent des plats copieux. C'est un traiteur qui s'est occupé de tout cela. Les acras de morues, les queues de crevettes grillées, accompagnées de délicieux légumes. Une compote de choux nous surprend par l'excellence exquise de ses saveurs. Tout comme les haricots verts en sauce qui fondent en bouche. Nous bavardons. Nos hôtes sont des séniors. Nous avons la présence d'esprit de les quitter vers vingt heures trente. Pour aller flâner dans les rues de Morningside.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui tripotent leur coquin dans tous les recoins déserts où il se retrouve bite à l'air entre deux "exploratrices" de braguette n'ayant nullement perdu leur intérêt pour ce qui s'y passe... Bien au contraire !

Julien (bienheureux parmi les élus)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 23 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2712 -



Le retour à Édimbourg

Hier matin, lundi, nous nous réveillons quasiment en même temps. Il fait sombre dans notre chambre retrouvée. Alors qu'il est tout de même près de neuf heures. L'explication est simple. La météo est à la pluie. Très certainement nous attend une journée au climat médiocre. Estelle à ma droite qui s'empare de ma turgescence naturelle au réveil. Elle dit : << Je ne m'étire pas ce matin. J'ai trop peur de chopper une crampe au mollet ! >>. Clémentine à ma gauche, qui vient se blottir, répond : << Je vois que tu attrapes celle des autres ! >>. Nous rions aux éclats. Estelle se lève cette fois avec précaution. Assise sur le bord du lit, elle masse son mollet droit. Avant de se lever pour se diriger vers la porte. Clémentine se couche sur moi en murmurant : << J'aime ta crampe ! >>

En se frottant sur mon érection elle fait évidemment allusion à mon chibre. Dès que nous entendons Estelle chanter depuis la cuisine, nous investissons les toilettes à notre tour. Nous la rejoignons dans les suaves parfums du café et du pain grillé. Elle me saute au cou. Je la soulève. Ses jambes autour de ma taille elle me couvre le visage de bisous. J'adore leurs haleines de la nuit. Il y a quelque chose de très fort. D'animal peut-être. Comme probablement chez moi. Je presse les oranges. Clémentine pèle les kiwis. Malgré ce climat déplorable, mes deux anges semblent avoir retrouvé leurs joies de vivre. L'épisode légèrement dépressif de dimanche matin a disparu. Je ne décèle dans leurs comportements aucune réminiscence de leurs attitudes de la veille. Je n'en parle surtout pas.

Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan des deux semaines passées à Saint Andrews. Nous avons tous les trois cette impression d'avoir vécu deux mois d'une extraordinaire densité dans ce pays. << Et ce n'est pas fini ! >> précise Estelle en étant la première à venir s'assoir sur mes genoux. Une fois encore, je me fais piller tartines, café et brioche. Toutes les deux, installées sur mes cuisses rient en me beurrant de nouvelles tranches. << Pauvre Julien qu'on prive de nourriture dès le matin ! >> lance Estelle en étalant du miel sur les tartines m'étant destinées. Nous traînons à table en évaluant les différentes options d'activités de cette nouvelle journée. << Il y a le festival international du film ! >> suggère Clémentine. << Rejeté ! >> lance Estelle. Nous rions aux éclats.

<< Inauguration du centre de l'UNESCO ! >> propose Clémentine. << Rejeté ! >> s'écrie Estelle. Clémentine continue d'énumérer les animations proposées en lisant les informations qui s'affichent sur l'écran de son I-phone. << Camera Obscura et le Monde des Illusions au Conservatoire à côté du château ! >>. Cette fois Estelle s'exclame : << Recevable ! >>. Ce sera donc la première destination de cet après-midi. Avec cette pluie, pas question d'aller courir. << Il y a une salle de sport en descendant sur Morningside ! >> précise Estelle. << Excellente idée ! >> s'écrie Clémentine. Et voilà la seconde activité prévue. Dès la vaisselle faite, nos dents brossées, le lit recouvert, nous mettons nos tenues de gymnastique dans le sac de sport d'Estelle. Leggings, sweats, habits en lycra.

Pressés de filer nous dévalons l'escalier de service. Déjà dans le couloir qui mène à la porte arrière de la grande demeure, nous ressentons la fraîcheur. La température extérieure n'excède pas 16°. Nous sommes vêtus de nos Levis, de nos épaisses chemises à carreaux, de nos blousons de cuir brun, nos bottines. Il n'y aura probablement pas d'été indien en Écosse en ce début septembre. Je roule doucement. Clémentine palpe ma braguette. Assise à l'arrière, Estelle caresse mon cou. Avant d'aller à la salle, il nous faut faire des courses. C'est impératif pour assurer la logistique. Pain, brioche, fruits, viandes et légumes. Voilà le carrefour de Christ Church. Des autocars déversent leurs flots des touristes. Principalement des Asiatiques. Je ne prends pas la rue commerçante mais celle de gauche. Il faut se garer plus bas. Sur la place de l'ancienne mairie. C'est là, dans un des bâtiments de l'ancienne école communale qu'il y a le "World Gym".

C'est sous le grand parapluie que je tiens que nous remontons jusqu'au carrefour. Estelle et Clémentine accrochées à mes bras. Nous retrouvons avec plaisir la rue commerçante toujours si animée. Le grand magasin au coin qui fait journaux, souvenir et librairie. Prolongé par un bar où sont attablés plein de gens. Estelle adore les cartes postales en noir en blanc. Tout comme elle adore en envoyer à sa mamie et à ses parents. C'est là, dissimulés derrière les tourniquets, que nous donnons libre cours à nos pulsions tactiles. Je me fait tripoter la braguette. Une méchante bosse la déforme. Estelle choisi des cartes mais me touche avec une vulgarité dont je n'arrive pas à m'habituer dans un lieu public. Sous les rires de Clémentine qui me fait des bises. Heureusement qu'on ne peut pas nous voir. Sauf peut-être du comptoir car la jeune vendeuse m'adresse un étrange sourire. Les filles sont parfois comme ça quand elles découvrent les agissements de leurs consœurs.

Ça me gêne toujours. Même si une pointe d'excitation supplémentaire vient titiller ma libido. Estelle écrit quelques mots avant de mettre ses cartes dans des enveloppes timbrées. Il y a une grande boîte aux lettres rouge juste en sortant. La supérette Lidl plus bas où il faut prendre son mal en patience. C'est bourré de monde. Nous passons enfin en caisse. Nous portons nos sacs de papier kraft chargés à ras bord. Dans la boulangerie, une grosse miche de pain aux noix. Une énorme brioche au pudding en forme de cake. Des pancakes aux noisettes dont nous avons fait les découvertes dans les hôtels durant notre périple dans le Nord du pays. Nous retournons à la voiture. Avec la température aucune inquiétude inutile. L'accueil du World Gym est assuré par un gaillard plus grand que moi.

Beaucoup plus balaise également. Monsieur muscle nous reçoit avec une grande gentillesse. La première séance est offerte. Nous étions déjà venus nous entraîner ici l'année dernière. Aussi j'insiste pour payer. Nous prenons l'option "un mois". Même si nous ne viendrons là que les prochains jours si ces derniers sont pluvieux. Arnold Schwarzenegger nous indique les vestiaires et nous donne la clef de notre armoire. Nous y courons pour nous changer. Il y a nombre de sportifs qui s'entraînent là. D'autres femmes aux corps aussi sculpturaux que ceux de mes deux anges. J'adore les femmes musclées façon "Fitness" et qui ont de la considération pour leur physique. Il y a là de quoi se rincer l'œil. Pour Estelle et Clémentine également car il y a de superbes athlètes. Des mecs impressionnants. Beaux de surcroît. Les joggings sur tapis roulants. Les exercices abdominaux. Nous retrouvons avec plaisir les machines et les haltères.

<< C'est comme à la maison ! >> lance Clémentine sur un des bancs à pectoraux. Nous prenons des poses devant les miroirs accrochés partout. Je peux me comparer à d'autre culturistes. Depuis une quinzaine d'années je ne pratique plus la compétition. Mon volume musculaire reste toutefois très appréciable. L'ambiance dans cette salle est vraiment des plus agréables. C'est le dernier disque de Bill Wyman "Drive my car" qui passe en boucle. Dans le style laid back de J.J. Cale. Nous passons une heure à soulever quelques tonnes de fonte avant de partir. Hors de question de prendre une douche ici. Aussi, c'est en arrivant à l'appartement que nous nous précipitons sous l'eau. << Put-Hein ça fait du bien ! >> lance Estelle. C'est vrai que rien n'apporte un tel tonus qu'un entraînement avec charges additionnelles.

Nous revoilà en jeans, en chemises à carreaux et en bottines. Les courses sont rangées. Il va être midi. Estelle nous vire de la cuisine. Elle exige de préparer la surprise du repas. Clémentine, assise sur mes genoux, au salon, devant l'ordinateur, découvre nos courriels. Elle y répond en me tournant le dos alors que mes mains caressent ses seins minuscules. << Mmhh, c'est bon quand tu fais ça ! >> murmure t-elle sans perdre le fil de sa concentration. << On mange ! >> lance Estelle en venant nous rejoindre. Nous nous levons pour nous laisser entraîner par les mains. Quelle belle surprise. Dans la première poêle les pommes de terre rissolées. Dans la seconde des escalopes de dinde. Une sauce au fromage. Une salade de tomates. Nous mitraillons ses joues de bisous pour la remercier.

Estelle et Clémentine, leurs lèvres collées l'une contre l'autre, se frottent les bras comme pour se réchauffer. J'aime les voir s'offrir des instants de tendresse. Rien de sexuel. Juste de cette affection qu'elles s'empressent de partager avec moi. Morts de faim nous mangeons de bon appétit en revoyant le programme de l'après-midi. L'ancien conservatoire du château d'Édimbourg propose des salles aménagées à la manière d'un musée. On y découvre des instruments d'optiques remontant à la Renaissance. Nous nous réjouissons car cet endroit est extraordinaire. Nous ne traînons donc pas. La vaisselle. Le brossage des dents dans la plus totale des déconnes devant le miroir de la salle de bain. Nous prenons des poses ridicules pour quelques selfies délirants. J'ai même la queue fièrement dressée entre mes deux anges accroupies dont les visages souriants à l'objectif n'en sont qu'à quelques centimètres. Impatients de filer nous nous enfuyons.

Je descends Mornigside jusqu'à Dean Village. Puis Leith et son port de pêche. Il pleut. Toute la ville est interdite de circulation. La municipalité à instauré un système de navettes. Ce qui rend l'accès au centre historique beaucoup plus facile. Mais c'est à pieds que nous préférons nous y rendre. Un petit quart d'heure de marche. Les filles accrochées à mes bras. Sous le grand parapluie. Voilà le château au sommet de sa colline. Ses attractions attirent un monde fou. Camera Obscura et le Monde des Illusions est d'accès gratuit cet après-midi. Mais avec tous les visiteurs il faut suivre des guides. Là, dans un groupe de quinze touristes, je me fais encore tripoter par Estelle. Pas toujours très discrète. Je la gronde bien inutilement car elle récidive à la moindre occasion. Clémentine qui en rigole.

Notre trio attire bien des regards. Surtout lorsque mes deux anges, après m'avoir fait des bises sur la bouche, collent leurs lèvres l'une contre l'autre. Ne laissant ainsi aucun doute sur la nature de nos relations. Il faut imaginer certains regards concupiscents, voire carrément libidineux se poser sur les "trois Mousquetaires". Nous avons déjà visité cet endroit à quelques reprises les années passées. Mais c'est une redécouverte à chaque fois. Il est tout à fait impossible de réaliser nos selfies habituels. Aucun recoin désert où je peux poser braguette ouverte, chibre en liberté. La visite dure une heure. Puis nous retournons dans le château. Visite guidée également. L'affluence des touristes de septembre n'a rien à envier à celle du mois de juillet ou d'août. Au contraire.

Là aussi, je me fais tripoter. Mais je tripote à mon tour. Je suis bien plus discret qu'Estelle qui adore me mettre dans de terribles embarras. Quand Clémentine s'y met à son tour, je suis assaillis de mains plus baladeuses les unes que les autres. Mais c'est un jeu. Ce qui n'empêche pas que je bande comme le dernier des salauds. Discrètement, à chaque fois, je glisse ma main par le haut de mon Levis pour ajuster ma queue. Elle s'enroule et colle au fond de mon slip dès que je débande. Ce qui fait rire mes deux coquines. Au premier étage d'un de nos salons de thé préférés, nous savourons des chocolats chauds avec des biscuits. Une visite dans les toilettes hommes. Enfermés dans un des cabinets. D'abord avec Estelle puis avec Clémentine. Réservation d'une table dans un de nos restaurants gastronomiques habituels. Une soirée à flâner dans le dédale des rues du centre historique. Véritable labyrinthe. Avant de retrouver les douceurs d'un bon lit.

Bonne nouille à toutes les coquines tripoteuses qui vont se faire lécher, sucer, pénétrer avant de plonger dans un sommeil réparateur...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Nos dernières journées à Édimbourg
Wednesday 11 September 2024 07:39

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 24 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2713 -



Le plaisir de voir et de revoir

Hier matin, mardi, nous sommes tirés de nos profonds sommeils par le cri que pousse Estelle. Surpris nous ouvrons les yeux pour la découvrir assise dans le lit. << J'ai refait mon cauchemar ! >> explique t-elle. Clémentine me chevauche pour passer de son côté. Estelle à présent entre nous, nous la couvrons de câlins. << Tu sais bien que ce n'est qu'un rêve. Que rien n'est vrai. C'est parce que tu y penses tout le temps ! >> dit Clémentine. << Pipi ! >> répond simplement Estelle qui se lève précipitamment pour courir vers la porte. Clémentine saisit mon érection naturelle qui ne dure toutefois que quelques minutes. Dès que nous entendons les bruits que fait Estelle à la cuisine, nous nous précipitons à notre tour aux toilettes. Avant de la rejoindre dans les parfums du café, du pain grillé.

Séance de câlins obligatoires car Estelle semble secouée par son mauvais rêve. Je la soulève pour lui faire faire le tour de la table. Elle retrouve rapidement le sourire et se met même à rire de bon cœur quand Clémentine la chatouille sous les bras. Dehors, il fait moche. Une véritable journée de novembre alors que nous ne sommes que le 10 septembre. Il ne pleut pas mais ll règne une sorte de pénombre perpétuelle. Il va être neuf heures. Nous prenons notre petit déjeuner en dissertant sur nos activités de ces derniers jours. << Mardi prochain notre séjour en Écosse prendra fin. Et avec mon cauchemar, il y a de quoi être tristounette ! >> lance Estelle. Nous mangeons de bon appétit en envisageant les options du programme de l'après-midi. Ce seront des errances à Dean Village.

Le quartier "branché" d'Édimbourg. Nous sommes certain d'y passer du bon temps. C'est un peu notre "plan B" à chaque séjour. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de ma taille de mon cou, les filles reviennent sur leurs attentes quant aux résultats des Doctorats. Cette attente se transforme, quand elles en parlent, en tortures. Je comprends. Mais il y a encore quatre semaines à patienter. << C'est chiant ! >> s'écrie Estelle. << Et quand nous aurons enfin les résultats tu feras des rêve sde bonheur ! >> dit Clémentine. La vaisselle. Le brossage des dents en faisant les pitres devant le miroir de la salle de bain. Nous hésitons. Jogging ou salle de sport ? << Il y a des beaux mecs ! >> lance Estelle. << Alors on y retourne ! >> propose Clémentine.

Nous mettons nos vêtements de gymnastique dans le sac de sport. Une première rapide toilette. Vêtus de nos jeans, de nos sweats, de nos blousons de cuir brun, chaussés de nos bottines, nous dévalons les escaliers. La température extérieure est de 16°. Le ciel est menaçant. C'est parti. Je roule lentement pour descendre jusqu'à Christ Church. Clémentine palpe ma braguette. Je prends à gauche. Je gare l'auto sur le parking de l'ancienne école communale. L'accueil du World Gym est assuré par le même colosse à visage poupon. Bébé. Il est tout heureux de nous revoir. Peut-être heureux de revoir Estelle et Clémentine. Nous connaissons les lieux. Aussi, nous filons aux vestiaires pour nous changer. Ils ne sont pas mixtes mais nous passons outre en prenant la même armoire grise.

Nous voilà dans la salle. Il y a du monde. Avec cette météo et la fin des vacances tous les pratiquants se retrouvent à l'entraînement. Il faut parfois attendre son tour pour utiliser les machines. Moi, je mâte les superbes galbes des jeunes femmes qui se défoncent aux agrès. Soulevant des charges parfois étonnantes. Estelle et Clémentine mâtent quelques véritables apollons aux physiques de statues Grecques. Nous y trouvons notre compte. Une heure d'un entraînement intense, puissance maximale. Nous ne voulons pas prendre de douche dans les sanitaires du club. Sans nous changer nous récupérons nos vêtements avant de retourner à la voiture. Il est un peu plus de onze heures quand nous sommes sous la douche. Nous revêtons nos habits "ville". La faim commence à tenailler.

<< Interdiction d'entrer dans la cuisine ! >> lance Estelle en nous déposant à chacun une bise sur la bouche. Au salon, installée sur mes cuisses, me tournant le dos, Clémentine répond à nos mails. J'adore passer mes mains sous son sweats pour caresser ses seins minuscules. C'est doux, c'est chaud. << Mmhh ! >> fait elle tout en tapant sur le clavier. << C'est prêt ! >> lance Estelle en venant nous rejoindre. Elle nous entraîne à la cuisine où flottent les plus suaves odeurs de cuissons. Des haricots verts poêlés. Des filets de saumon dans l'autre poêle. Une salade de concombre. Pour la remercier nous mitraillons ses joues de bisous. Depuis le début juillet, les filles se font souvent des bises sur la bouche. Mais depuis quelques jours elles s'embrassent en riant. Fouillant leurs bouches de leurs langues. Puis elles se tournent vers moi pour me tirer la langue, me faire un clin d'œil. Clin d'œil qu'appui Estelle d'une imitation de masturbation masculine.

Nous mangeons de bon appétit en évoquant les endroits à visiter cet après-midi. Les lieux à voir et à revoir de Dean Village. Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle faite, les dents lavées, nous enfilons nos blousons pour redescendre les escaliers à toute vitesse. Clémentine propose de parcourir les trois bornes à pieds. Excellente suggestion. Ce ne sera pas seulement une promenade digestive mais un début de balade des plus agréables. Muni du grand parapluie, inutile mais rassurant, nous descendons Morningside main dans la main. Je suis entre mes deux anges. Le carrefour de Christ Church et ses nombreux touristes. La rue commerçante. Les vitrines des magasins qui se suivent jusqu'au bas de l'avenue. Il y a un monde fou. Quelque soit la saison, ces quartiers sont très fréquentés.

Des arrêts bisous en admirant les devantures des magasins. Les reflets renvoient nos images. << Regardez comme on est beaux tous les trois ! >> lance souvent Clémentine. Nous attirons évidemment nombre de regards intrigués. Non. Je ne suis pas le papa des deux superbes jeunes filles accrochées à mes bras. Il est quatorze heures trente quand nous pénétrons Dean Village. Il faut traverser le vieux pont médiéval pour y accéder. La plupart des maisons datent du quinzième siècles, sont parfaitement rénovées, habitées et entretenues. C'est une plongée dans le passé. Les premières boutiques "branchées". Chaque année elles changent de locataires, d'activités et de présentations. Ce sont surtout des galeries d'Arts, éphémères et parfois douteuses. Souvent du "n'importe quoi".

L'animation perpétuelle qui règne dans les rues procure un bienêtre communicatif. Estelle tripote ma braguette au plus grand mépris des convenances sociales les plus élémentaires. Je la tance parfois vertement en disant : << On va êtres dénoncés par quelques individus rétrogrades et choqués. On va êtres inculpés d'atteintes aux mœurs et passer l'après-midi dans un commissariat ! >>. Ce n'est pas tout à fait faux car cet après-midi Estelle est une véritable furie. Elle finit tout de même par calmer ses "ardeurs". Nous rigolons souvent comme des bossus des situations ainsi créées. Elle peut donner libre cours à ses lubies tactiles dans les boutiques que nous visitons. Les galeries d'Arts, les antiquaires, la librairie ésotérique qui vient d'ouvrir sur Abbey Strand, une des rues principales.

Je refuse toutefois de prendre le risque de poser pour quelques selfies "bite à l'air". Il y a foule. La promenade au bord de la rivière, quelque soit la saison, reste un moment extraordinaire. Et avec cette ambiance particulière, c'est féérique. Nous évoluons dans l'atmosphère magique d'un film d'Harry Potter. Il y a là de multiples possibilités de nous livrer à nos petits jeux. Il suffit de monter une des étroites venelles entre les jardins des somptueuses propriétés pour trouver des recoins inspirants. Clémentine prend des photos ou filme nos instants d'égarements ludiques. Et lubriques. Cet été nous ne comptons même plus les selfies où nous posons, Estelle et moi, pour des clichés tendancieux. Nous sourions à l'objectif. Estelle tenant fièrement mon chibre dans sa main comme un trophée.

Il faut toutefois rester vigilants car des touristes "explorateurs" errent dans les coins. Clémentine met en application un de nos plans vicelards. Elle demande à une jeune fille seule de nous prendre en photo devant un des ponts "chinois" en pierres de tailles qui enjambent la rivière tous les cent mètres. Cette fois c'est une jeune allemande. Son accent trahi ses origines. Abordée par une autre fille, elle est ravie de nous photographier. Je suis entre mes deux anges pour deux clichées "académiques" où nous posons le plus normalement du monde. Mais c'est quand Clémentine met sa main sur ma braguette que la jeune touriste montre une expression d'étonnement amusé. Ces choses là ne sont évidemment possibles qu'avec la présence d'Estelle et de Clémentine. Leurs présences rassurantes.

C'est donc en riant que la jeune fille prend quelques photos. Clémentine propose de trouver un endroit pour faire des photos plus "licencieuses". Mais la jeune Allemande décline l'invitation. Prétextant un ami qu'elle doit retrouver près du kiosque dans le square. Nous la remercions. Elle nous salue avec le plus merveilleux des sourires. Nous continuons nos errances joyeuses. << On refait parce que ce coup des photos fonctionne toujours ! >> s'exclame Estelle qui palpe l'énorme bosse qui déforme ma braguette. Cette fois Clémentine s'adresse à une jeune femme très élégante et un peu plus âgées. Dans le square. Entre deux bosquets. La londonienne se prête aux jeux mais refuse elle aussi de nous photographier dans nos penchants exhibitionnistes. Elle reste souriante et avenante. Elle nous salue. Nous la remercions. << Ça ne marche pas à tous les coups. Tant pis ! >> dit Clémentine. Je bande comme le dernier des salauds.

Nous visitons la galerie d'art moderne. Visite libre et gratuite. L'art moderne ne nous interpelle pas vraiment. Même s'il y a quelquefois de belles choses. De véritables artistes œuvrant dans ce domaine. Mais, ils ne sont pas la majorité. Impossible de faire des selfies coquins. Trop de monde. Il est dix sept heures quand nous sommes attablés dans un ravissant salon de thé. Très "British". Nous savourons des chocolats chauds avec des pâtisseries à la banane. C'est délicieux et très spécial avec de la cannelle. Un petit tour aux toilettes hommes. D'abord avec Estelle puis avec Clémentine. Enfermés dans un des cabinets à pratiquer nos penchants libidineux. Estelle préfère me sucer. Je me fais donc tailler deux pipes de quelques minutes par chacune de mes anges. Superbes !

C'est en longeant la rivière Water of Leith que nous arrivons au port. Il faut penser à notre repas du soir. Nous faisons plusieurs restaurants avant de trouver une table libre. La seule formule "magique" est de porter notre choix sur des établissements de haut standing. Ils sont sélectifs. Devil's advocat est un de ces restaurants hautement gastronomiques et recommandés. Nous y réservons une table pour vingt heures. Se promener sur les quais c'est retrouver l'ambiance des ports de pêches si typiques de l'Écosse intemporelle. Nous connaissons bien les lieux. Nous pouvons là faire quelques photos comme nous les aimons. Même un petit film où je me fais branler puis sucer par Estelle. Avec le scénario habituel où elle joue à la touriste solitaire tombant sur un exhibitionniste. Je ne connais rien de plus excitant. Clémentine filme toujours tellement bien ces situations que nous jouons nos rôles à la perfection. Clémentine s'avère une excellente une directrice d'acteurs. Une réalisatrice hors pair.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui vont se régaler avant de remonter Dean Village, puis Morningside avant de retrouver les douceurs d'un bon lit...

Julien (monsieur "bite à l'air")



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Nos dernières journées à Édimbourg
Thursday 12 September 2024 07:37

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 25 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2714 -



De belles errances dans la ville

Hier matin, mercredi, c'est un peu avant neuf heures qu'Estelle nous réveille. D'abord en glissant sa main dans mon slip. Puis en collant ses lèvres dans mon cou, serrée contre moi, recherchant la chaleur de mes pieds avec les siens. Mon sexe qui prend sa raideur matinale dans sa main la fait glousser en riant. << Génial ! >> murmure t-elle avant de gober le lobe de mon oreille droite. Clémentine est tirée de son sommeil par nos activités. Elle vient se blottir. Les pieds de mes deux anges sont froids. Le contacts est "glaçant". Toutes les deux se frottent contre mes cuisses. << Tu as toujours bien chaud partout ! >> chuchote Clémentine. Il faut préciser que l'étonnante fraîcheur extérieure gagne insidieusement l'intérieur des habitats. Le ciel reste obstinément couvert. C'est sinistre.

Estelle, prenant son courage, se lève d'un bond pour courir vers la porte. Poussant son premier "cri primal" : << Pipi ! >>. Clémentine et moi reprenons en cœur : << Pipi ! >>. En riant Clémentine me chevauche. J'aime quand elle frotte son sexe sur le mien. Même si nous ne sommes absolument pas du matin, et que mon érection n'est que réactions physiologiques, ce sont des instants très agréables. Tendres et doux. C'est lorsque nous entendons chanter Estelle à la cuisine que nous profitons à notre tour des toilettes. La fraîcheur gagne inexorablement notre appartement. De rester en slips et T-shirts de nuit est presque éprouvant. En rejoignant Estelle nous découvrons qu'elle est en legging et sweat de sport. Nous courons à la salle de bain pour nous habiller de la même façon.

C'est beaucoup plus gérable. Je presse les oranges dans les suaves effluves du café et des tranches de pain grillé qu'Estelle tartine de beurre et recouvre de miel. Clémentine pèle les kiwis en nous racontant son rêve étrange. Il y est question de géants dans un long corridor. << Sans doute un tour de passe passe mental quand aux malabars de la salle se sport ! >> dit Estelle dans un esprit d'analyse qui nous fait rire. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos aventures de la veille à Dean Village. L'agréable soirée au restaurant sur le port. Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme de l'après- midi. Avec cette météo il est préférable de prévoir des activités citadines. Clémentine suggère une nouvelle visite de la cathédrale Saint Gilles sur Royal Miles.

<< On se fait les deux musées de Surgeon's Hall, c'est juste un peu plus loin ! >> propose Estelle. Ce sont des activités très sympathiques mais nous donnerons dans des improvisations qui nous passionnent tout autant. Il y a tant de choses à voir aux environs de Princess Street. << Jogging ou salle de sport ? >> demande Clémentine. << On retourne voir des beaux mecs ! >> lance Estelle. Ce sera donc un entraînement au World Gym. Nous ne traînons pas. La vaisselle. << Tu es sexy dans ton legging ! >> dit Estelle en passant sa main entre mes cuisses, par derrière, pour monter jusqu'aux couilles qu'elle palpe. Nos clowneries habituelles devant le miroir de la salle de bain en nous lavant les dents, en nous passant de l'eau sur les visages. Pressés d'aller à l'entraînement, nous dévalons l'escalier. La température extérieure est de 16°. C'est frisquet. Je roule doucement. Clémentine palpe l'énorme bosse qui déforme mon slip et mon legging.

Je gare l'auto sur le parking. Monsieur muscle, derrière le comptoir de l'accueil, nous reçoit avec un sourire enchanté. Et enchanteur pour Estelle et Clémentine. Il y a toujours autant de monde à s'entraîner. Nous nous y mettons immédiatement. Mes deux anges chuchotent leurs impressions quand aux culturistes qui nous entourent. Je leurs donne les miennes quand aux superbes athlètes féminines présentes en nombre supérieur. Il y a des miroirs partout ce qui permet de prendre des poses. Avec mon mètre quatre vingt huit et mes quatre vingt cinq kilos, je fais partie des grands gaillards de la salle. Avec leurs mètres quatre vingt deux, Estelle et Clémentine aussi sont parmi les grandes. Les miroirs ne sont pas installés pour des besoins narcissiques mais pour évaluer les résultats acquis.

Une heure de plaisir pur. Personnellement le travail avec charges additionnelles est un besoin depuis que j'ai seize ans. C'est à dire depuis presque quarante ans. Et quand cela n'est pas possible, ça me manque parfois jusqu'à la frustration. Aussi, avec Clémentine, nous avons mis au point des alternatives. Pas question de s'attarder. Impatients de retourner à l'appartement nous quittons immédiatement les lieux. Il est onze heures quand nous sommes sous la douche à faire des pitreries. Vêtus tous les trois de nos Levis, de nos épais sweats de coton bleu, de nos bottines, nous découvrons nos mails. Les filles assises sur mes cuisses. Clémentine répond aux nôtres. Estelle répond aux siens et moi je caresse, je masse énergiquement leurs dos, leurs épaules afin d'apporter un peu de chaleur.

Aujourd'hui nous préparons le repas ensemble. Clémentine s'occupe de l'assaisonnement de la salade de carottes. Estelle fait gonfler du riz complet et râpe du gruyère. Je m'occupe des six gros nems que je réchauffe à la poêle. Cette fois avec une sauce à la tomate fraîche. Durant ces préparations, à chaque fois que nous nous rapprochons, nous échangeons des bises. C'est rapide. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur notre entraînement. Mes deux anges évoquent quelques instants précis. Ce beau blond d'au moins deux mètres qui n'est pas sans rappeler l'acteur Dolf Ludgren qui incarnait Drago dans le film Rocky IV. << Il est encore plus beau ! >> s'exclame Estelle. << Et encore plus balaise ! >> rajoute Clémentine. La vaisselle. Le brossage des dents dans la complète déconne.

Nous enfilons nos blousons de cuir brun. Nous redescendons à toute vitesse. Je roule doucement. Cette fois c'est Estelle qui est assise devant. Ma queue dans la main. Clémentine installée à l'arrière qui caresse mon cou. Je gare l'auto sur le parking du port de Leith. Il y a dix minutes à pieds jusqu'aux premières rues du centre. Il ne pleut pas. Tout est sec mais le ciel reste d'une désespérante teinte de plomb. La température n'est que de 18°. Pas de ces merveilleux étés Indiens si typiques de l'Écosse en ce 11 septembre. Les filles me tiennent par les mains. Il faut parfois se frayer un passage tellement il y a foule. << Tu sors ta bite dans la cathédrale. C'est ton premier défi de l'après-midi ! >> me fait Estelle en se plaçant devant moi pour cacher sa main qui me tripote. Peine perdue. Des gens nous repèrent souvent. Ce qui me met dans de terribles embarras et ce qui amuse beaucoup mes deux coquines. Moi aussi j'ai les mains exploratrices.

La cathédrale Saint Gilles est une merveille architecturale. Les sculptures intérieures sont d'infinies dentelles de pierres. C'est difficilement assimilable par le regard et encore davantage par l'esprit. Le génie des artisans du quinzième siècle n'a pas d'équivalents. Les boiseries, les dallages, les voûtes gothiques se disputent les honneurs d'une incroyable beauté. La chapelle du chardon et son étonnant plafond. Il y a beaucoup de visiteurs. Malgré la fraîcheur qui règne dans l'édifice. Hors de question de faire un quelconque selfie "bite à l'air". Même en rusant. Nous quittons l'endroit pour remonter le Royal Mile jusqu'au Dunbar's Close. Un square assez secret aménagé comme un jardin du dix septième siècle. C'est au bout d'une étroite allée. Encore un endroit merveilleusement magique.

Là, en prenant quelques précautions élémentaires, nous pouvons réaliser notre premier petit film. Estelle interprétant le rôle de la touriste se promenant seule et tombant sur un exhibitionniste. Marchant lentement dans une allée perpendiculaire, les bras croisés, regardant partout autour d'elle, la promeneuse est filmée par Clémentine. Je me planque derrière des fourrés. Je peux me branler en restant toutefois sur mes gardes. Clémentine me rejoint la première sans cesser de filmer Estelle qui arrive à son tour. Nous adorons ce scénario que nous avons déjà décliné d'innombrables fois. Ce sont les endroits qui apportent les variantes différentes. Il ne faut surtout pas se faire gauler car celui ou celle qui nous surprendrait pourrait croire à une situation réelle. Petit film d'exactement trois minutes et douze secondes. Nous faisons le tour du square avant de revenir sur le Royal Mile. Les musées de Surgeon's Hall sont gratuits. Plein de visiteurs.

Il y a là toute l'histoire de la médecine et de la chirurgie depuis le moyen-âge. Certains outils chirurgicaux ne sont pas sans évoquer des instruments de tortures. C'est d'ailleurs sur les condamnés à morts par tortures que les médecins du quatorzième siècle pratiquaient leurs "expériences". C'est assez lugubre. Puis ce sont des manuscrits précieux, des reconstitutions de bureaux occupés par de hauts notables des siècles passés. Pas de caméra de surveillance. Clémentine n'a pas sa pareille pour les repérer. C'est donc là, en passant au-dessus d'une épaisse corde qui en interdit l'accès, que nous entrons dans une petite pièce. Il faut être rapides, anticiper. Je déboutonne la braguette de mon 501. Impossible de bander en quelques secondes. Clémentine prend la photo. Estelle me tient le Zob.

Je remballe in extremis. Même pas dix secondes. Le temps d'une pose un peu bâclée. Nous voilà de retour dans la fraîcheur extérieure. Il est temps de s'offrir un chocolat chaud dans un des salons de thé sur Princess Street. Avec notre habituelle visite d'un des cabinets des toilettes hommes. Une fois avec Estelle. Une seconde fois avec Clémentine. Nous reprenons nos errances jusqu'au musée de la monnaie. Jamais vu. Museum on the Mound est une bâtisse moderne. L'entrée gratuite. On y découvre les livres sterlings depuis leurs créations. Les machines à frapper monnaie inventées au seizième siècle. Peu de monde. Ce qui nous permet un second petit film bien vicelard. Estelle, promeneuse solitaire tombant sur un satyre qui se touche entre deux grande presses à billets. Scène filmée remarquablement par Clémentine. Je sors même ma bite au second passage de la visiteuse. Bras croisés, elle s'arrête pour converser quelques instants.

En ressortant, nous rions aux éclats tout en nous félicitant d'avoir réaliser une de nos nouvelles extravagances filmiques. Clémentine nous en montre les images sur l'écran de son I-phone. << Il faudra revoir tout ça sur grand écran ! >> lance Estelle qui palpe ma braguette effrontément. Nous nous mettons à lire les menus affichés devant les restaurants. Notre choix se porte sur "Heron" et ses spécialités Écossaises. Nous avons la chance de pouvoir y réserver une table. Nous flânons encore sur Princess Street. Admirer les vitrines, s'imprégner de cette atmosphère si particulière à cette ville. Il est dix neuf heures trente quand nous venons nous attabler. La décoration du "Heron" est moderne mais chaleureuse. Les deux salles sont pleines. Nous nous régalons de coquilles Saint Jacques à la crème, accompagnées de tomates farcies au pâté de crabe. De crudités assaisonnées à différents vinaigres. Deux visites aux toilettes avec chacune.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment à flâner encore un peu dans la nuit magique d'Édimbourg et avant de retrouver la douceurs des draps...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Nos dernières journées à Édimbourg
Friday 13 September 2024 07:38

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 26 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2715 -



Pèlerinage à Rosslyn Chapel

Hier matin, jeudi, notre grasse matinée nous emmène aux environs de neuf heures. Je suis entre mes deux anges. Estelle à ma droite, Clémentine à ma gauche. Ce sont leurs pieds contre les miens, perpétuellement en recherches de chaleur, qui me tirent du sommeil. Elle me tourne toutes les deux le dos car ce ne sont pas seulement leurs extrémités qu'elles tiennent au chaud mais également leurs fesses contre mes hanches. J'ai été serré ainsi, pris en sandwich, toute la nuit. Avec le refroidissement drastique des températures, le froid gagne insidieusement l'intérieur des habitations. Les radiateurs ne fonctionnent pas encore. C'est en gémissant, en se tournant toutes les deux dans un mouvement synchrone qu'elles se blottissent contre moi. Pas question de s'étirer trop vite pour Estelle.

La peur de la crampe à son mollet droit la rend vigilante. Il faut un peu de courage ce matin pour s'extraire du lit. Estelle avant de se lever attrape son I-phone sur la table de nuit, le consulte avant de dire d'une voix sentencieuse : << Mes amours, la température de la chambre est très exactement de 18° ! >>. Elle se lève d'un bond pour se précipiter vers la porte en s'écriant : << Pipi ! >>. Clémentine se serre contre moi encore plus fort en murmurant : << Tu es une vraie bouillotte toi ! >>. Je masse énergiquement son dos, ses fesses. << Mmhh ! >> gémit elle. Dès que nous entendons Estelle s'affairer en cuisine, c'est à notre tour d'investir les toilettes. Dans la salle de bain nous revêtons immédiatement nos leggings et nos sweats de sports. Le lycra a cette particularité de maintenir la chaleur corporelle. Nous rejoignons Estelle déjà vêtue à l'identique. La douce odeur du café, du pain grillé. Je pèle les kiwis. Clémentine presse les oranges.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos aventures de mercredi après-midi. Les petits films pornos que nous avons encore réalisé. << On a au moins deux heures de films cet été ! >> précise Clémentine. << Tant que ça ? Je dirai une heure pas plus. Par contre avec les photos c'est sûr qu'on a de quoi se faire une soirée cinéma une fois de retour ! >> lance Estelle. Nous en rions de bon cœur. Ce matin encore il est décidé d'aller s'entraîner au World Gym. C'est bien plus agréable que de courir par 13°. Car c'est la température extérieure aujourd'hui. Un ciel de plomb mais pas la moindre goutte de pluie. Pour le moment. Nous ne traînons donc pas. Dès la vaisselle faite, les dents lavées, nous revêtons nos K-ways avant de dévaler l'escalier de service. Nous entendons des rires.

Oncle Alan et Amy ont probablement de la visite. La grosse Jaguar garée dehors nous le confirme. Nous prenons la voiture pour parcourir le kilomètre et demi qui nous emmène devant les bâtiments de l'ancienne école communale. Monsieur muscle nous reçoit avec son immense sourire, sa grande gentillesse. Son visage de grand bébé s'illumine comme les jours précédents quand il s'adresse plus particulièrement à mes deux anges. Nous nous mettons directement à l'entraînement. Mouvements d'échauffement. Jogging sur tapis roulants avant d'attaquer avec les dorsaux, puis les pectoraux. Estelle adore faire des squats. Il y a une fois encore une bonne vingtaine de sportifs qui s'entraînent autour de nous. Les hauts parleurs diffusent toujours une superbe musique. Souvent du Blues.

Une heure à soulever des charges et à faire des exercices abdominaux. Nous excellons dans les levés, accrochés des deux mains pour nous soulever, projetant nos jambes en avant pour maintenir la position en comptant jusqu'à dix. Parfait pour les biceps, les avant bras, les dorsaux et les muscles abdominaux. Pas de douche ici. Nous préférons la prendre à l'appartement. Nous y revenons pour onze heures quinze. Faire les clowns dans la salle de bain est une de nos "spécialités". Et la fraîcheur ne nous permet pas de les interpréter longtemps. C'est vraiment très désagréable. Il est un peu plus de onze heures trente. Tous les trois, habillés de nos 501, de nos sweats d'épais coton bleu, chaussés de nos bottines, filons à la cuisine. Une fois encore pour préparer notre repas ensemble. En sautillant pour se réchauffer.

<< Les radiateurs fonctionnent ! >> s'écrie soudain Estelle. C'est vrai. Il suffisait de les ouvrir. Rapidement l'ambiance devient beaucoup plus chaleureuse. Clémentine prépare l'assaisonnement de la salade de tomates. Estelle s'occupe des spaghettis. Râpe le gruyère. Je fais rissoler trois belles escalopes de poulet. Il fait à présent très agréable partout dans l'appartement. Nous mangeons de bon appétit en envisageant les activités de l'après-midi. C'est Clémentine qui a l'illumination qui nous fait l'applaudir. Ce sera notre second pèlerinage de l'été à la chapelle Rosslyn, au village de Roslyn. À quelque dix bornes d'Édimbourg. Nous nous réjouissons à cette idée. Dès la fin du repas, nous débarrassons la table pour faire la vaisselle. Le brossage des dents dans une salle de bain à présent bien chaude.

Impatients de partir pour de nouvelles aventures nous enfilons nos blousons de cuir en dévalant l'escalier. Je roule doucement en descendant Morningside jusqu'au port de Leith. Il faut prendre la route qui longe l'estuaire et qui contourne Édimbourg par le Nord. Puis direction Roslyn. Petit bourg situé dans un paysage vallonné. La circulation est fluide. Clémentine, sa main dans ma braguette. Estelle à l'arrière qui caresse mon cou. La température extérieure ne dépasse pas 12°. Le chauffage d'une grosse berline Allemande est alors appréciable. C'est d'ailleurs très étrange d'évoluer dans une température presque hivernale alors que la nature est encore verte. Il faut contourner le village pour venir se garer sur le parking. Nous retrouvons avec plaisir la chapelle et ses environs.

Nous ne sommes pas seuls. Il y a quelques voitures stationnées là. Cette chapelle est en fait de la taille d'une petite église. De style gothique ses pierres de tailles, par endroits couvertes de mousse, donnent un teinte ocre à l'ensemble. Estelle et Clémentine se blottissent dans mes bras. Nous admirons l'édifice. Estelle palpe ma braguette en disant : << On se fait un film Rosslyn ! >>. Nous en rions aux éclats. L'entrée de la bâtisse est un instant magique. Tout comme le reste. Une entrée monumentale qui n'est pas sans évoquer une sorte de mausolée. D'y pénétrer est un instant inoubliable. Tout autour de nous n'est que dentelles de pierres sculptées avec une invraisemblable finesse. Pas de statuaire ou de décoration chrétiennes en ce lieu étrange mais toute la symbolique Franc-Maçonne. Les treize colonnes en sont recouvertes. Il y a juste un hôtel qui nous rappelle qu'à l'origine cet endroit était voué à un des cultes de la chrétienté.

Il fait un froid intense. Les rangées de bancs. La lumière, encore réduite par les vitraux, impose une longue adaptation. D'autres visiteurs. Cette chapelle fut achevée en 1486. Toute son histoire est relatée sur de discrets panneaux à l'entrée. Nous les lisons une nouvelle fois même si nous connaissons tout cela par cœur. Estelle qui me tripote. Pas toujours très discrète. Mais elle aime tellement me mettre dans les plus inconfortables situations en public ! Les légendes qui entourent cet endroit en font un des plus mystérieux d'Écosse. C'est là que Dan Brown situe le cœur de l'intrigue de son célèbre roman "Da Vinci Code". Et à visiter ce haut lieu on comprend son inspiration. Nous longeons les murs derrière les colonnes. Pleins de recoins obscurs. Les deux années précédentes, j'avais la bite à l'air pour quelques photos et un petit film. Juste là, près de cet étrange personnage de pierre désignant de son index un point précis des voûtes.

Les visiteurs qui le découvrent on le même réflexe de lever les yeux pour regarder en l'air. Est-ce ce triangle sculpté dans un trèfle à quatre feuilles qui sert de clef de voûte ? Est-ce ce curieux petit personnage qui semble se tenir aux volutes arc boutées ? Toutes les questions que suscitent cet endroit restent sans réponse pour le profane. Il faut être un "initié" pour en comprendre les significations. Mais "initié" à quoi ? Il fait vraiment froid. Il faudrait un anorak, des gants et un bonnet pour se sentir à l'aise. Nous restons donc serrés. C'est le dernier prince d'Orkney, William Sinclair, qui a fait bâtir cette chapelle sans jamais en voir la finalisation. << Sinclair, ce nom qu'on retrouve dans les légendes concernant l'abbé Saunière et le village de Renne-le-Château ! >> s'écrie Estelle. Tiens donc ! Y a t-il un lien ? Un mystère supplémentaire à quelques quatre siècles d'écart. La chapelle fut restaurée pour trouver son aspect actuel au dix neuvième siècle.

Nous faisons plusieurs fois le tour intérieur. De nouveaux visiteurs arrivent, d'autres s'en vont. De sortir ma bite, de poser pour quelques photos est une épreuve avec le froid glaçant qui règne dans l'édifice. << On se fait le film de la promeneuse ? >> chuchote Estelle. Nous regardons partout autour de nous. C'est jouable dans la pénombre de certains recoins. Même si la température "refroidit" considérablement nos ardeurs. Finalement, nous nous mettons en situation. Pas de caméra de surveillance. C'est derrière le "pilier de l'apprenti" que je sors ma queue. Impossible de trouver l'enthousiasme nécessaire pour me branler. Pas d'érection. Mon Zob reste mou. Même en me branlant. Clémentine et Estelle s'éloignent. Clémentine prend sur sa gauche, son téléphone à la main. Prête. Estelle sur sa droite pour interpréter son rôle de la visiteuse. Franchement, avec ce froid, le cœur n'y est pas vraiment. De plus je dois rester sur mes gardes. Des gens.

Estelle contourne les bancs, s'avance lentement, les bras croisés. Elle non plus ne trouve pas sa motivation habituelle. De plus nous commençons vraiment à grelotter. Nos lèvres qui ne restent plus collées et qui tremblent imperceptiblement sans que nous puissions les contrôler. Estelle arrive et découvre le mec qui lui montre sa bite en l'agitant. Je n'arrive pas à y mettre la moindre conviction. Cela en devient même ridicule. Au point que nous éclatons tous les trois d'un rire sonore. Attirant évidemment l'attention des touristes. Je remballe, soulagé de mettre mon chibre désespérément mou bien au chaud. Nous continuons notre visite en riant de notre mésaventure climatique. Les liens supposés entre la Franc-Maçonnerie et l'ordre du Temple fascinent les amateurs d'ésotérisme du monde entier. Nos préoccupations à nous sont toutes autres. Estelle palpe ma braguette en disant : << Dommage ! >>. Nous sortons de la chapelle en riant très fort.

Il y a le petit musée qui retrace toute l'histoire passée, présente et les suppositions quand à l'avenir. Bien évidemment, même si les sujets ésotériques et occultes sont abordés, ce sont principalement les faits historiques qui sont exposés dans l'unique salle où se pressent de nombreux visiteurs. Ce n'est encore pas là que nous pourrons réaliser notre petit film "souvenir". En sortant, il fait bien meilleur. Une impression. Car il ne fait pas plus de 13° alors qu'il va être seize heures. La visite du village médiéval reste également un très agréable moment. Avec tout ce monde, impossible de réaliser autres choses que quelques photos. Estelle tenant ma queue, nous sourions tous deux à l'objectif alors que Clémentine dirige les séances improvisées. Situations à risques dont nous raffolons. Poser bite à l'air, même tenue dans la main chaude d'Estelle, reste par ces fraîcheurs automnales, un véritable défi. Pénible. Je bande très mou la plupart du temps.

Bonne faim de soirée à toutes les coquines qui, une fois revenues en ville, après avoir flâné encore un peu, s'offrent un délicieux plateau de fruits de mer dans un excellent restaurant. Quelques visites dans un des cabinets des toilettes hommes en compagnie de leur coquin, avant de retrouver un bon lit...

Julien (monsieur "bite molle" au froid)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Nos dernières journées à Édimbourg
Saturday 14 September 2024 07:14

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 27 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2716 -



Vendredi 13

Il n'est pas loin de neuf heures quand nous nous réveillons quasiment en même temps. C'est une agréable surprise. La chambre est illuminée par le soleil qui éclaire le mur. Une clarté qui met immédiatement de bonne humeur. En attrapant son I-phone sur la table de nuit, Estelle déclare d'une voix sentencieuse : << Mes amours, aujourd'hui la température est encore descendue. Il ne fait plus que 9°. La cause ? Vent de Nord Est ! >>. Estelle se lève d'un bond tout en rajoutant : << Pipi ! >>. Elle se met à courir vers la porte. Clémentine me chevauche, tenant mes poignets pour écarter mes bras. << C'était génial avant de dormir ! >> dit elle faisant allusion à nos folies d'avant sommeil. Moi aussi j'ai trouvé génial de les entendre s'aimer dans l'obscurité pendant que j'en léchais une, que je suçais l'autre, que je les pénétrais à tour de rôle alors qu'elles ne cessaient de s'embrasser, de se caresser. Je ne crois plus à la fable de l'angoisse.

Dès que nous entendons Estelle chantonner à la cuisine en préparant le petit déjeuner, nous nous précipitons à notre tour aux toilettes. Nous rejoignons Estelle, déjà en legging et en sweat de lycra. Dans les affolantes odeurs du café et du pain grillé. Elle me saute au cou. Je la soulève. Clémentine passe derrière moi, ses bras autour de ma poitrine. Estelle mitraille nos visages de bises. J'adore les parfums de leurs nuits. De leurs haleines matinales. Je presse les oranges. Clémentine pèle les kiwis. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur notre pèlerinage à Rosslyn Chapel. Puis à nos folies sous les draps. << Ne va pas t'imaginer qu'ont seraient devenues gouines toutes les deux ! >> lance Estelle. Nous rigolons comme des bossus quand elle se lève pour s'assoir sur les cuisses de Clémentine. << Ou alors juste parce que c'est pour chasser l'angoisse des évènements à venir ! >> rajoute t-elle. Elles collent leurs lèvres l'une contre l'autre.

Je me délecte de ce spectacle autant que de mes tartines de miel. Depuis sept ans que j'attendais ça. Les effusions saphiques de deux belles jeunes filles avec qui je vis des aventures sextraordinaires. Il a fallu tout ce temps ! Elles viennent toutes les deux s'installer sur mes genoux. C'est à mon tour de me retrouver mitraillé de bises collantes et sucrées. Nous rions beaucoup en dégustant les morceaux de brioches. << Il faudra faire des courses ce matin après le World Gym ! >> précise Estelle. << Ce qui signifie qu'on va s'entraîner en salle ! >> rajoute Clémentine. C'est une excellente idée car nous détestons pratiquer nos joggings dans le froid. Nous ne traînons pas. << Ce sont les derniers achats avant le départ, mardi matin ! Il ne faut rien oublier ! >> dit Clémentine. Il fait bien chaud dans l'appartement. Les radiateurs fonctionnent à la perfection. << C'est dingue pour un vendredi 13 septembre ! >> s'exclame Estelle. C'est bien vrai !

Estelle et moi faisons la vaisselle pendant que Clémentine dresse la liste des courses, nous lisant et nous interrogeant. Nous passons à la salle de bain. Mes deux anges n'arrêtent pas de se faire des bises. Sans m'oublier à chaque fois que je les observe amusé et étonné. << Eh oui, de nouveaux penchants ! >> lance Estelle sur un ton fataliste. Nous nous habillons comme elle. Sans oublier les anoraks que nous sortons du placard de l'entrée. Nous dévalons l'escalier. C'est une gifle que ce vent froid qui balaie nos visages. Nous courons jusqu'au garage pour en sortir l'auto. Je roule doucement en descendant Morningside jusqu'au parking de la salle. Clémentine palpe la bosse qui déforme mon legging. Monsieur muscle nous reçoit avec sa générosité habituelle. Souriant. Obséquieux peut-être. Il y a toujours autant de monde. Nous attaquons par le jogging sur tapis roulants. Les exercices abdominaux sur les bancs spécifiques. Puis les machines.

Une heure d'entraînement avec une intensité maximale. Nous reviendrons demain, samedi. Impatients d'aller assurer la logistique, nous remontons à pieds jusqu'à la rue commerçante qui est parallèle. Le supermarché Lidl, la boulangerie. C'est avec nos sacs en papier kraft que nous retournons à la voiture. Le ciel est bleu mais le froid est vif. Je crois bien que c'est la toute première fois de ma vie que je connais de telles conditions au début septembre en Écosse. Habituellement il y fait très agréable jusqu'à la mi octobre. << C'est à cause du réchauffement climatique ! >> lance Estelle. Nous en rigolons comme des bossus quand Clémentine rajoute : << Et il y a des cons pour croire à cette fable ! >>. C'est Estelle qui est assise devant pour le retour. À palper ma bosse. Onze heures quarante cinq. Enfin la douche. C'est tous les trois que nous préparons le repas. Pommes de terres précuites, salade de concombre. Filets de saumon à la poêle.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme de l'après-midi. Estelle veut s'imprégner de l'ambiance de la ville. << Ce sont les tous derniers jours, on s'en va mardi. Il faut en profiter. Je ne sais pas quand je reviendrais en Écosse ! >> lance t-elle. Aussi, nous ne traînons pas. << Heureusement qu'il y a du soleil parce que ces derniers jours entament sérieusement mon moral ! >> rajoute t-elle. Dès la vaisselle faite, le brossage des dents dans une franche déconnade. Nous sommes vêtus de nos Levis, de nos sweats, de nos blousons de cuir, chaussés de nos bottines. Nous n'avons pas emmené de bonnets ni de gants. Ils seraient pourtant les bienvenus. Nous dévalons l'escalier. Je roule doucement pour faire les trois kilomètres qui nous séparent du port de Leith. Le parking. Malgré la fraîcheur étonnante il y a du monde. C'est à pieds que nous parcourons le dernier kilomètre qui nous séparent du Royal Mile animé.

C'est spectaculaire de voir tous les touristes habillés comme en plein hiver. Le vendredi 13 nous porte chance. Aussi Estelle propose de faire un Loto. Il faut attendre dans la file du guichet. Excellent prétexte pour me faire tripoter discrètement. Je ne suis pas en reste car mes mains se font tripoteuses elles aussi. Nous jouons. Chacun est prié de donner un numéro. Pour moi mon chiffre fétiche, le 11. Pour Clémentine le 3 pour Estelle le 22. Les autres en s'inspirant de ce qui nous entoure. Royal Mile est une artère escarpée du centre historique. On y monte jusqu'au château sur sa colline. Derrière nous le palais de Holyrood House. C'est notre rue préférée. Avant même Princess Street. C'est un peu l'âme de l'activité touristique. Clémentine suggère de réserver dès maintenant une table pour ce soir. Ce ne sont pas les restaurants "classes" qui manquent ici. Parmi les boutiques de souvenirs aux vitrines surchargées et les Pubs pittoresques.

Avec ce froid, pas question de faire des selfies "bite à l'air" dans les recoins. Par contre Estelle se montre encore plus entreprenante que les autres jours. Me tripotant sans arrêt la braguette. Quand je la gronde parce qu'on se fait évidemment surprendre, elle répète toujours la même phrase : << Je suis triste à cause de la fin des vacances. Alors je joue avec mon "doudou" ! >>. Clémentine propose de visiter le musée national. Nous n'aimons pas particulièrement ce grand bâtiment moderne et ses salles aux expositions contemporaines. Mais il y a peut-être possibilité de faire quelques photos "bite à l'air". L'entrée est gratuite mais la contribution appréciée. Nous avons réservé une table au Painted Rooster. C'est donc parfaitement sereins que nous parcourons les galeries du musée. Il y fait bien plus agréable qu'à l'extérieur. Pas trop de visiteurs. Il y a même un avion de l'aéropostale de 1917 suspendu au plafond d'une des grande salles. C'est fou.

C'est entre deux reproductions de la Vénus de Milo aux tiroirs de Salvador Dali que nous posons Estelle et moi. J'ai la bite sans sa main alors que nous sourions un peu bêtement à l'objectif. Clémentine prenant deux rapides photos. C'est fait. Nous aurons encore un souvenir bien personnel de cette visite. Nous retournons dans le labyrinthe des ruelles en escaliers. Nous aimons flâner là en hiver, entre Noël et Nouvel an, aux fêtes du Hogmaney. << Cette année se sera sans doute sans moi ! >> lance Estelle sur un ton fataliste. L'après-midi passe ainsi à déambuler, à visiter les boutiques. Jusqu'au début de soirée où la faim commence à nous tenailler cruellement. Le Painted Rooster est un établissement gastronomique. Nous y dégustons différentes sortes de purées. Tomates, courgettes, pommes de terres et même d'avocats aux queues de langoustines. Deux visites aux toilettes avec mes deux anges. Elles y retournent ensemble une troisième fois. Elle me montre le film qu'elle y ont réalisé. À s'embrasser, à se toucher, leurs mains dans leurs Levis déboutonnés. Je bande comme un salaud.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines que la fin des vacances précipite dans une course aux sensations, aux tendresses de toutes natures et à la fuite en avant devant l'inéluctable échéance...

Julien (spectateur privilégié)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Nos dernières journées à Édimbourg
Monday 16 September 2024 07:35

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 28 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2717 -



Des effusions saphiques impromptues

Hier matin, dimanche, notre grasse matinée nous emmène aux environs de neuf heures. Estelle à ma droite qui est restée blottit toute la nuit, ses pieds contre les miens et qui se mettent à bouger en rythme. Clémentine à ma gauche qui vient se serrer. Nous émergeons ainsi. Estelle saisit ma tumescence en posant ses lèvres dans mon cou. Clémentine s'emparant de mon poignet afin que je glisse ma main dans sa culotte. Plein de bisous. Plein de papouilles. Estelle nous abandonne d'un bond qui la projette hors du lit. << Pipi ! Vite ! >> crie t-elle en se précipitant vers la porte. Clémentine m'entraine sur elle. Nous ne sommes pas du matin mais nous adorons frotter nos sexes l'un contre l'autre. Nos slips de nuit constituent une barrière qui nous amuse. C'est à notre tour d'aller pisser.

Les radiateurs fonctionnent certainement depuis une bonne heure car il fait bien chaud dans l'appartement. Nous rejoignons Estelle dans la cuisine où flottent déjà les effluves parfumées du pain grillé et du café. Nous reprenons nos papouilles, nos bisous en riant. Clémentine presse les oranges. Je pèle les kiwis. Estelle vient se serrer contre mon dos, ses mains d'abord sous mon T-shirt puis dans mon slip, elle dit : << Je commence à ressentir le spleen du départ. Vous vous rendez compte, nous avons passé deux mois et demi en Écosse. Ils ont passé à une vitesse ahurissante. Et dans 48 heures nous serons sur la route du retour ! >>. Clémentine vient se placer derrière elle. Estelle prise en sandwich alors que je me retourne. << Interdiction totale d'être triste ! >> lance Clémentine.

Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan de ces deux mois et demi. En revenant sur les points forts. << Ils le sont tous ! >> précise Clémentine. Le mois de juillet aux journées souvent froides. Le mois d'août aux chaleurs revenues. La première quinzaine de septembre véritablement automnale. Ce matin, le ciel est gris et sinistre. Ambiance lugubre. Avec une température de 8°. De quoi modérer quelque peu les joies excessives de cette avant dernière journée Écossaise. << Je suis certaine que vous seriez encore restés si je n'étais pas obligée de rentrer ! >> s'exclame Estelle. << Pas du tout. Tu sais, c'est bien aussi de retrouver la maison ! >> la rassure Clémentine. Estelle se lève pour venir s'assoir la première sur mes genoux. Rapidement rejointe par Clémentine. En bavardant elles se font des bisous.

Nos lèvres, collantes de miel et sucrées, s'effleurent entre chaque bouchée de cette succulente brioche. Le dimanche, aucun entraînement. Nous traînons longuement à table. J'assiste à quelques effusions saphiques. Depuis plusieurs jours, Estelle et Clémentine s'embrassent véritablement. C'est beau. Je ne tente absolument pas de m'inclure dans leurs échanges de tendresses. C'est une catharsis qui leurs permet de surmonter beaucoup plus facilement leurs stress. L'attente des résultats de leurs Doctorats. Le changement crucial qui va s'opérer dans leurs vies et pour appuyer là où ça fait mal, le départ de cette Écosse qu'elles aiment tant. Après leurs baisers elles mitraillent mes joues de bisous. Fouillant ma bouche à tour de rôle de leurs langues exploratrices et sucrées.

La vaisselle. << Je propose que nous préparions nos bagages en ne gardant à portée de main que l'essentiel de ce que nous allons porter jusqu'à mardi ! >> lance Clémentine. Nous lui faisons plein de bises en applaudissant cette suggestion. Nous faisons les clowns devant le miroir de la salle de bain en nous lavant les dents. Nous restons en slips et T-shirts de nuit pour vaquer aux occupations proposées par Clémentine. Les trois grands valises ouvertes, posées sur le lit, Estelle et moi y plaçons soigneusement les vêtements que nous donne Clémentine. Elle les sort de l'armoire consciencieusement en énumérant ceux que nous n'avons pas porté. C'est à chaque vacances ou séjour à l'identique. Nous emmenons des tas de choses que nous ne mettrons jamais. L'histoire se répète.

Cela nous prend une bonne demi heure et les lourdes valises sont préparées devant la porte. Nous les descendrons en partant. Les filles cessent parfois de rire pour se serrer dans leurs bras. Une expression de gravité sur leurs visages, elles me regardent. Je me sens impuissant à endiguer cette tristesse qu'elle refoulent par de la tendresse. C'est un réflexe féminin qui me pétri d'émotion. << Demain, il n'y aura plus qu'à nettoyer et à passer la serpillère ! >> lance Estelle. Nous récupérons le linge dans la machine pour le suspendre sur l'étendoir au-dessus de la baignoire. Estelle reste accrochée à moi ou à Clémentine, comme en perpétuelle recherche de réconfort. Au salon, assises sur mes genoux, elles allument l'ordinateur. Pas de courriel aujourd'hui. Elles surfent sur le site de l'université. Évidemment il n'y a aucun résultat. Par contre sont affichées les programmes des différentes sections. Mes deux anges ne sont plus concernées.

Elles se lèvent toutes les deux en se tenant par la main. Estelle éclate en sanglots. Clémentine l'entraîne dans la chambre. Je reste assis, totalement dépassé par ce qui se passe. La porte se referme me laissant seul. Impression étrange et d'une certaine façon inquiétante. Je visite les messageries privées des différents forums où nous publions nos aventures. Habituellement c'est Clémentine qui répond aux deux ou trois messages quotidiens. Cette fois c'est moi. J'entends de petits cris étouffés. Des rires. Mais de plus en plus de gémissements lascifs. Je m'interdis formellement d'aller voir. Je me persuade que ce qui se passe entre mes deux anges ne me concerne pas vraiment. C'est leur manière à elles de soulager leurs émotions, leurs craintes légitimes et les inquiétudes induites par les circonstances. Nul doute. Je sais ce qui se passe. Même si mes vieux fantasmes d'homme préhistorique éveillent en moi des sensations érotiques, libidineuses.

Je m'efforce à rester concentrer sur mes recherches. Nous utilisons le moteur de recherche DuckDuckGo et le navigateur TOR. Les informations souhaitées sont beaucoup plus pertinentes et le VPN permet de naviguer incognito. De sécuriser et de protéger les connexions. Sur le DarkWeb il y a tant de choses tellement plus attractives que sur Internet. Notamment des forums inimaginables en "surface". Il s'échange là des choses extraordinaires. Nous restons toutefois dans la légalité en évitant les trucs bien merdiques. Ce qui se passe dans la chambre a de quoi me perturber. Mon imagination fonctionne à plein régime. Quand soudain la porte s'ouvre. Clémentine, les yeux cernés, larmoyants, les traits d'une fille qui vient de s'envoyer en l'air, vient me rejoindre en courant. << Viens ! >> s'écrie t-elle en attrapant mon poignet.

C'est presque en courant que nous rejoignons Estelle, couchée sur le ventre, visiblement entrain de se masturber sur un oreiller en boule. Clémentine me fait tomber sur le lit. Je suis sur le dos. Elle se met à me sucer. Estelle vient se blottir contre moi en murmurant : << Une bite ça nous manque ! >>. Je saisis sa nuque pour enfoncer ma langue dans sa bouche. C'est un baiser d'une rare "violence". Nous gémissons tous les trois de bonheur. Je suis tellement soulagé et content d'être invité. Je me fais sucer comme rarement. Estelle fouille ma bouche en se frottant contre ma hanche. Mon érection est presque douloureuse. Clémentine cesse en même temps qu'Estelle. Toutes les deux recommencent à s'embrasser. Sans doute pour se partager le contenu de la bouche de Clémentine. Elle se blottissent, se frottent. La cuisse de l'une entre celle de l'autre. Cette fois je suis vraiment de "la partie". Je les caresse, je les embrasse. Je les touche.

Je les pénètre à tour de rôle. Elles ne cessent de s'embrasser, de se toucher. Elles se masturbent toujours lorsque je suis en elles, mais là c'est avec une fougue décuplée qui nous fait pousser des cris tous les trois. Je dois faire d'énormes efforts pour ne pas éjaculer. Que ce soit dans Estelle ou dans Clémentine. Je perds rarement le contrôle absolu de mes pulsions. Mais là je dois admettre que je redouble de maîtrise dans une concentration inouïe. Estelle, soudain, retombe comme une masse, ses mains entre ses cuisses en poussant un gémissement plaintif. Un nouvel orgasme vient de l'achever totalement. C'est dans la bouche de Clémentine que je me lâche d'une éjaculation indescriptible. Trois lancées de purée d'une quantité qui la font tousser. Suivies de trois saccades juteuses qu'elle a énormément de mal à déglutir. Mon index et mon médius enfoncés dans son intimité. Lorsqu'elle arrive enfin à tout avaler, elle se couche à côté de moi. Repue.

<< J'aime quand tu me fouilles ! >> murmure t-elle avant d'être gagnée par le sommeil. Nous dormons tous les trois jusqu'aux environs de quinze heures. Sans regretter quoi que ce soit avec cette météo maussade. Ce sont les gargouillis de nos ventres affamés qui nous réveillent. Je suis entre mes deux anges. Nous restons serrés en gémissant. En échangeant nos impressions quand à l'amour à trois. << Dans la logique de notre relation ! >> précise Estelle qui se lève d'un bond pour courir vers la porte. Clémentine se couche sur moi. Pas d'érection contre laquelle se frotter cette fois. Mon sexe me semble congestionné et "hors d'usage" tellement il est sensible. << Tu n'es pas frustré quand on t'abandonne comme on le fait de plus en plus souvent ? >> me demande t-elle en me faisant des bisous. Je la rassure. Je comprends parfaitement ce qui se passe et je promets de ne jamais interférer. Tout cela est dans la logique des choses. Naturel.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. Elle fait bouillir l'eau des spaghettis préparés dans le plat. Clémentine s'occupe de l'assaisonnement des tomates. Je fais rissoler trois grosses escalopes de dinde. Estelle râpe une grosse quantité de Parmesan. C'est morts de faim que nous dégustons ce repas simple mais qui nous paraît là, le meilleur du monde. Les visages de mes deux anges portent les stigmates des jouissances extrêmes partagées. Le mien les amuse également. << On a l'air de zombies, de décavés ! >> s'exclame Estelle. Nous en rions aux éclats. << Il faudra se donner visage humain pour sortir ce soir ! >> rajoute Clémentine. Nous traînons à table. Assises sur mes cuisses, leurs bras autour de ma taille, de mon cou, les filles reviennent sur notre séjour Écossais. Nous nous promettons une dernière virée à Édimbourg demain, lundi. Hier, Samedi, c'était à Stirling. Revoir son château.

Dès la vaisselle terminée, nos dents brossées, nous quittons nos T-shirts de nuit. Nos slips au sol devant la machine à la salle de bain. Nous les laverons à la main après les avoir laissé tremper. Nous revêtons nos Levis, nos épaisses chemises à carreaux, nos blousons de cuir brun. Nos bottines. Impatients de retourner parmi les humains, nous dévalons l'escalier. Nous tombons sur Amy. Elle nous rappelle que nous sommes invités demain à midi pour le dernier repas familial. Il y aura tante Margaret et son mari Jack. Ils viendront spécialement de Saint Andrews. Nous promettons d'êtres là à l'heure. Je roule doucement en descendant Morningside pour garer la voiture sur le parking du port de Leith. Une dernière promenade à Dean Village s'impose. Nous nous tenons par la main, attirant encore bien des regards en nous faisant plein de bises sur la bouche. Estelle et Clémentine s'embrassant même quelques secondes à plusieurs reprises.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines étourdies de bonheur et de plaisir qui aiment à flâner dans les endroits tant appréciés. Aux bras de leur coquin, tous les trois comme des bienheureux évoluant dans une sorte de jardin d'Eden d'un paradis personnel...

Julien (Archange)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Notre dernière journée à Édimbourg
Tuesday 17 September 2024 07:41

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 29 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2718 -



Notre dernière journée

Hier matin, lundi, il est presque neuf heures quand nous nous réveillons en même temps. Estelle à ma droite. Clémentine à ma gauche. Des bisous, des papouilles. Curieusement, il ne flotte dans l'air aucune tristesse. C'est même en chantonnant << Pipi ! >> qu'Estelle se lève pour courir vers la porte. Clémentine, me chevauchant, mitraille mon visage de bises. << Tu sais, je suis contente de rentrer. C'est bien aussi de revenir à la maison. J'ai plein de trucs en projets ! >> lance t-elle. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. C'est tellement agréable d'entendre Estelle improviser des paroles sur des airs connus. Nous la rejoignons à la cuisine. Dans les douces odeurs du café, du pain grillé. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le programme de la journée. Il faudra consacrer un peu de temps à tout nettoyer, à tout ranger. Remettre les lieux dans l'état parfait où nous les avons trouvé. Chacun est assigné à une tâche.

Nous ne traînons pas. La météo est encore plus désastreuse que dimanche. La vaisselle. Pas d'entraînement ce matin. Estelle s'occupe de la cuisine. Clémentine s'occupe de la salle de bain. Moi de la chambre et du salon. Il n'est pas loin de onze heures . Tout est nickel. La température extérieure est de 8°. Il pleut. << Avec ce temps autant en finir et rentrer ! >> s'exclame Estelle. Cet état d'esprit est le meilleur. Moi aussi, j'ai le désir de partir. Cet été, le climat ne nous a pas fait trop de cadeaux. De toute mon existence je n'ai jamais connu une telle Écosse. << Les écologistes de salons parisiens vont accuser le réchauffement climatique ! >> dit Clémentine. Nous en rions de bon cœur quand Estelle corrige : << Les escrocs logistes ! >>. Nous n'oublions pas qu'à midi nous sommes invités au dernier repas de famille de la saison. Demain matin notre départ est fixé à sept heures. Il y a huit cent kilomètres de route jusqu'à l'hôtel où nous passerons la nuit.

Assises sur mes genoux, les filles interrogent nos boîtes mails. Courriel de Juliette. Courriel des parents d'Estelle. Je les laisse répondre. Nous sommes encore en T-shirts et en slips de nuit. Je suis à la cuisine à faire l'inventaire des fruits pour demain. De quoi faire des sandwichs pour la route. Assurer le repas de midi après la route. J'entends mes deux anges rire au salon. Je les rejoins pour les découvrir enlacées devant l'ordinateur. Ce sont des messages privés envoyés par des lecteurs sur l'interface des forums où nous publions nos aventures. << Dès que nous serons dans la vie professionnelle, on arrête de publier ! >> lance Clémentine. Je découvre les messages qui les font tant rire. Deux "morts de faim", ayant visiblement beaucoup de difficultés avec la grammaire, l'orthographe et l'expression écrite. L'un propose de nous rejoindre à Édimbourg. L'autre invite Estelle et Clémentine à une partouze de vieux. Moi aussi je suis obligé de rire.

Ces deux gaillards ont en commun un de ces avatars ridicules qui caractérisent les "bas de plafond". Des photos en gros plans de leurs bites. Sous de gros bidons velus. C'est laid et abjecte. La dernière des choses pouvant intéresser une femme. Il va être l'heure de se préparer. Une douche. Nous revêtons nos jeans, nos sweats, nous chaussons nos bottines. Nous dévalons l'escalier pour frapper à la porte. Amy vient nous ouvrir. Oncle Alan, se tenant à son déambulateur, tout sourire semble retrouver quelques couleurs. Tante Margaret et Jack, son mari, sont également présent. Nous dégustons un délicieux repas confectionné par le traiteur habituel. Nous bavardons en riant beaucoup des facéties des uns et des autres. Les filles évoquent leurs attentes. Les résultats de leurs Doctorats. Leurs projets professionnels. Ce qui suscite beaucoup d'intérêt autour de cette table bien garnie. Il est quatorze heures quand nous prenons congés. Dans la joie.

Je donne discrètement une enveloppe à tante Margaret et à Amy. J'ai pour habitude d'être reconnaissant pour les hébergements, pour la qualité de l'accueil. Nous nous promettons de nous revoir aux fêtes de fin d'année. Nous remontons pour nous mettre en tenues de sports. Direction le World Gym. Il n'y a pas la même ambiance l'après-midi. Des gens différents. C'est une splendide jeune femme qui nous accueille. Nous passons là un peu plus d'une heure d'un entraînement des plus gratifiants. Nous nous sentons plus fort l'après-midi. Retour à l'appartement pour une seconde douche. Vêtus comme pour le repas de midi, nous redescendons Morningside jusqu'à Leith pour de dernières errances à Édimbourg. Sous une pluie incessante. Un dernier restaurant en soirée. Une fois de retour, nous réunissons toutes nos affaires. Nous préparons le strict minimum pour le levé de demain matin. Qu'il est bon de retrouver le lit à presque 22 h30.

Bonne nouille à toutes les coquines qui vont en savourer le jus de cuisson...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Sur la route du retour
Wednesday 18 September 2024 07:32

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 30 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2719 -



Nous quittons Édimbourg

Il est six heures trente, hier matin, mardi, quand l'I-phone d'Estelle nous tire de nos profonds sommeils. À cet effet, traumatisant, elle a téléchargé "On the road again" du groupe Canned Heat. Cette mélodie envoûtante qui agit sur l'esprit comme une sorte de mantra. Quand arrive la voix de falsetto du chanteur nous revenons aux réalités. Estelle à ma gauche qui me fait un rapide bisou avant de bondir du lit pour courir vers la porte. << Pipi ! >>. Clémentine qui se serre dans mes bras en murmurant : << C'est dur ! >>. C'est d'autant plus dur qu'en deux mois et demi de grasses matinées nous avons oublié le "choc" d'être réveillé artificiellement. Nous entendons Estelle s'affairer à la cuisine. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Sur l'I-phone la chanson s'arrête au bout de trois minutes trente cinq. Nous rejoignons Estelle dans le réconfort des parfums du café et du pain grillé. Nous prenons notre petit déjeuner un peu comme le feraient des robots d'un avenir proche. << Moi j'en veux un qui ressemble à Keanu Reeves à l'époque "Matrix" ! >> lance Estelle.

Nous mangeons de bon appétit. La brioche achetée hier est un délice. Nous ne traînons pas. La vaisselle. Une rapide douche avant de nous laver les dents. Sans pitreries ce matin car comme le précise Estelle : << On se tire une de ces tronches de décavés ! >>. Ce qui nous fait rire tout de même. Il faut défaire les draps du lit, les mettre dans la machine. Tout est nickel dans l'appartement nettoyé lundi. Les valises sont déjà dans le coffre de la voiture. Nous avons fait nos adieux à la famille la vieille, après le repas de midi. C'est un réel tour de force. Je suis au volant à 7 h15. Clémentine à ma droite, Estelle à l'arrière. Il est convenu de s'arrêter cinq minutes tous les cent kilomètres. Et mes deux anges permuteront, chacune à son tour, sur le siège passager. Il fait nuit noire et la température est glaciale. C'est parti. Nous descendons Morningside par son côté Sud. Le chauffage d'une Mercedes de classe S est d'une redoutable efficacité. C'est agréable.

La circulation est quasi inexistante après être passé sous le château. Il y a 120 km jusqu'à Burnmouth, à la frontière administrative entre l'Écosse et l'Angleterre. Clémentine palpe ma braguette. Interdiction de me sortir la queue avant qu'il ne fasse jour. Nous pouvons rouler à une bonne moyenne. Ce qui nous permet d'arriver à Burnmouth pour 8 h30. Après avoir quitté la ville, premier arrêt pipi. Derrière la voiture, au bord de la route, entre les deux portières ouvertes. Je doigte un peu mes anges, accroupis derrière elles. Mes index dans les culs. << Salaud ! >> lance Estelle. Je les torche. C'est Clémentine qui me tient la bite pour en diriger les jets. C'est parti. Estelle est assise à l'avant, ma queue dans sa main gauche. Nous sommes tous les trois vêtus de nos Levis, chemises à carreaux et bottines. Ma main droite ne peut donc que caresser sa cuisse et remonter jusqu'à la couture de son entrejambes. Prochaine étape Newcastle Upon-Tyne.

La circulation se densifie sur l'A 1. Surtout de ces poids lourds qu'il faut dépasser avec prudence. Deux cent kilomètres avec un arrêt. Mais cette fois pour nous dégourdir les jambes. C'est une règle d'or que de marquer cette pause tous les 100 km. Cela permet de retrouver toutes les facultés de conduite au bout de quelques minutes. C'est au tour de Clémentine de revenir à l'avant. Cette façon de procéder participe de la garantie d'une conduite sereine. Clémentine joue avec ma queue d'une toute autre manière qu'Estelle. Avec Estelle je me la fais manipuler fermement. Alors qu'avec Clémentine c'est davantage en douceur. Mais dans les deux cas mes érections sont puissantes. Il est dix heures trente cinq quand nous contournons Newcastle, vaste métropole et complexe industriel. Arrêt pipi en quittant la quatre voies pour prendre un chemin pierreux sur une cinquantaine de mètres. Le rituel de l'index dans le cul décuple la puissance des jets.

Nous en rions. À chaque fois Estelle me traite de salaud. Quand je ne le fais pas j'entends : << Et ton doigt ? >>. C'est d'ailleurs à son tour de me tenir la bite pour en diriger les jets contre un muret. Dessinant un "bonhomme" dont la dernière giclée est le "chapeau". Clémentine filme la scène en tournant autour de nous. C'est reparti. Prochaine étape Middlesbrough. Cent cinquante kilomètres dans une circulation assez dense. Sur notre gauche la mer dont les eaux reflètent le plomb du ciel. Pas une goutte de pluie mais un ciel gris, bas et lugubre. Sur notre droite des cultures céréalières alternent avec des pâturages où paissent des bovins. Il est midi trente. Morts de faim nous garons la voiture à la sortie de la ville. C'est un port touristique. Estelle tire les sandwichs de la glacière. Clémentine tire les fruits du grand sachet en papier kraft. La température n'est que de 17°. Aussi, il faut mettre les blousons. Assis sur un banc devant la mer.

Nous dégustons nos sandwichs au blanc de poulet comme si c'était le meilleur repas du monde. Un rapide pipi derrière le banc au risque d'être vu depuis la jetée où se tiennent des pêcheurs. Tant pis. << Tant pisse ! >> lance Estelle alors qu'elle se redresse me tendant ses fesses afin que je la torche consciencieusement. Nous en rigolons comme des bossus. C'est Clémentine qui me tient la bite pour en diriger les jets. Derrière l'arrêt d'autocar voisin. Contre la vitre fumé. << C'est bien de passer le Karcher ! Propre ! >> dit elle en visant les taches. C'est reparti. Il est treize heures quinze. Ni Estelle, ni Clémentine ne désirent conduire. Prochaines étapes Scarborough puis Hull où nous arrivons pour quatorze heures trente. Il faut contourner l'estuaire car le pont est en travaux. Voilà Grimsby et son charmant petit port touristique. Ses yachts, ses bateaux de croisières. Nouvel arrêt. Deux cent cinquante kilomètres nous attendent jusqu'à Norwich.

En deux étapes. Il va être dix sept heures cinquante. Notre hôtel nous attend à Great Yarmouth. Plus que 40 kilomètres. Je commence à sentir la fatigue. Même si elles ne conduisent pas, Estelle et Clémentine également. Durant la route, celle qui est installée à l'arrière s'assoupit parfois. L'Imperial Hotel est une grande bâtisse Victorienne situé face à la mer. Clémentine nous y a réservé une chambre dont nous prenons possession à dix neuf heures trente. Fourbu, je suis allongé sur le grand lit d'une vaste pièce élégamment meublée. Estelle et Clémentine disposent les affaires de toilettes à la salle de bain. Et les sous vêtements que nous porterons demain. Départ à huit heures. Car il nous faudra encore parcourir presque quatre cent kilomètres jusqu'à Folkestone où nous avons notre ferry à quatorze heures. Une redoutable épreuve nous attend car la circulation autour de Londres relève de la "compétition" entre la patience et la nervosité. Difficile.

Les filles viennent s'allonger près de moi. Estelle joue avec ma queue toute molle. << J'aime les sucer quand elles sont molles ! >> lance Clémentine qui pose sa tête sur mon ventre. Estelle frotte mon Zob sur son visage. Je me retrouve avec la bite dans la bouche de Clémentine. Je bande mou durant cette fellation de quelques minutes. L'excitation me gagne enfin quand Estelle m'embrasse avec fougue. Il commence à faire faim. Cette petite pipe m'a donné un semblant d'énergie. Je fonctionne sur "réserve". Une table nous attend au restaurant de l'hôtel. Nous faisons honneur à un repas de crustacés accompagnés de différents légumes de saisons. La carte précise qu'ici tout est "bio". Nous traînons à table dans une salle pleine des clients de l'hôtel. Les conversations sont comme l'incessant bourdonnement d'une ruche. Les énormes coupes glacées devant lesquelles nous faisons le bilan de cette journée passée en voiture. Une épreuve.

Pas de visites dans les toilettes hommes ce soir. Notre chambre nous attend et nous ne cessons de bailler à nous en décrocher les mâchoires. Ce qui nous fait rire. Notre trio attire encore bien des regards. Non, je ne suis pas le papa des deux superbes jeunes filles qui m'accompagnent. Leurs mains posées sur les miennes alors que nous revenons sur quelques souvenirs. Des évènements vécus dans d'autres restaurants durant nos périples Écossais. Le serveur, très stylé dans son smoking noir, nous apporte les cafés. Dernier coup de fouet destiné à nous maintenir éveillés. Mais une petite promenade digestive reste la meilleure formule. Nous longeons le quai devant l'hôtel. La température est un peu plus douce avec 16°. Pas un souffle de vent. Les lumières se reflètent dans la mer. Au loin, des bateaux éclairés de milles feux. Certainement des navires de croisières. Estelle à ma droite, accrochée à mon bras. Clémentine à ma gauche, pareille.

Dans une ruelle qui rejoint une avenue parallèle, je me retrouve bite à l'air. Avec cette journée de conduite et ces presque sept cent bornes, je me sens plutôt cotonneux. Un peu engourdi du Zob. Personne. Estelle s'accroupit la première pour le mitrailler de bises. Avant de le suçoter en jouant de sa langue. Puis c'est au tour de Clémentine. Chacune faisant le guet pendant que l'autre tente de tirer un peu de jus. Le "digestif" comme dit Estelle. Je remballe car il y a des sirènes de police qui retentissent. Il faut préciser qu'ils ont du boulot dans cette Angleterre en pleine métamorphose civilisationnelle et culturelle. Il est vingt et une heures trente quand nous sommes couchés. Léchage de minous sous les draps. Sans réelles convictions puisque Estelle s'endort la première au bout de quelques minutes. Je passe à Clémentine qui cesse de se masturber pour m'offrir son clitoris géant. Mais je crois bien que nous nous endormons ainsi et en même temps. Dodo.

Bonne nuit à toutes les coquines impatientes d'arriver à bon port. D'embarquement...

Julien (chauffeur émérite)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Sur la route du retour
Thursday 19 September 2024 07:27

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 31 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2720 -



Seconde journée de route

Hier matin, mercredi, il est sept heures quand "On the road again" du groupe Canned Heat nous réveille. C'est la musique choisie par Estelle. Bien à propos pour la route qui nous attend aujourd'hui. Elle me fait un rapide bisou avant de se précipiter vers la porte. Notre chambre d'hôtel est meublée à l'ancienne. Il y flotte une agréable odeur de magnolia. << Comme à la maison ! >> me fait remarquer Clémentine lorsque nous nous levons. Un tour aux toilettes. Une douche à toute vitesse. Vêtus comme la veille de nos jeans, de nos chemises à carreaux, chaussés de nos bottines, c'est morts de faim que nous prenons l'ascenseur. Il y a déjà du monde dans le hall de l'hôtel. C'est un bel Indien, ou Pakistanais qui est à l'accueil. << Ils sont beaux ces mecs ! >> lance Estelle. Et c'est bien vrai.

La salle du restaurant est déjà très fréquentée elle aussi. Le café est délicieux. Le pain par contre, du style "éponge" n'a de saveur qu'après l'avoir beurré. Recouvert de notre miel dont il ne reste plus rien dans le petit bocal. Le jus d'orange est très certainement un concentré industriel auquel il a été rajouté de l'eau. << Dégueu ! >> s'exclame Estelle. << On s'en fout. Ce matin c'est juste pour se "remplir" ! >> précise Clémentine. Nous ne traînons pas. Dès le petit déjeuner terminé, nous remontons nous brosser les dents, réunir nos affaires dans le sac de sport. Nous dévalons l'escalier de service pour nous retrouver sur le parking de l'hôtel. C'est parti. Il n'est pas huit heures que nous quittons Great Yarmouth. Direction Felixstove. Cent kilomètres. Arrêt pipi en sortant de la ville.

Le ciel se dévoile de son blanc cotonneux. Le bleu fait son apparition. La température est remontée à 19°. C'est une belle journée qui s'annonce. Ça roule plutôt bien jusqu'aux environs de Londres. Je ne crois pas qu'il existe un nœud autoroutier plus complexe qu'autour de la capitale Anglaise. Je promets à Clémentine que nous viendrons passer quelques jours dans cette métropole. Mais en avion. Nous perdons là une heure à contourner la ville. Par petites portions d'autoroutes dans une circulation dense. Il est midi quand nous arrivons enfin à Folkestone. Nous étions censé prendre le ferry à 14 h. Mais il y a des places disponibles sur celui de 12 h30. << Super, on arrivera à la maison vers dix neuf heures ! >> s'écrie Clémentine. Nous avons de quoi faire des sandwichs sur le bateau. Parfait.

Depuis le Brexit les contrôles douaniers sont rigoureux. C'est avec un zèle farouche que deux agents inspectent les véhicules. C'est rageant. Nous n'avons strictement rien à cacher et la peur de rater notre ferry nous étreint. Clémentine et moi sommes pacsés. Ayant la double nationalité, je suis citoyen de sa gracieuse majesté. Nul besoin d'un visa touristique. Par contre celui d'Estelle arrive au terme de ses trois mois de validité d'ici douze jours. Ce qui semble éveiller l'attention du douanier. Finalement, tout se passe très bien. Les employés de l'embarcadère nous font signe de monter la passerelle en roulant au pas. Nous nous retrouvons dans le parking supérieur et sinistre de l'énorme navire. Des sangles fixent le véhicule. Nous le quittons pour monter sur le pont.

C'est dans le hall restaurant du bateau que nous confectionnons nos sandwichs. Une vibration fait trembler tout le bateau. Il quitte le port en même temps qu'une gros cargo. De Folkestone jusqu'à Boulogne il y a quatre vingt kilomètres d'une mer aussi bleue et calme que le ciel. Nous restons attablés devant de grandes tasses du café le plus dégueulasse du monde. Les côtes Françaises grandissent à vue d'œil. Pour 30 euros, il ne faut pas se plaindre de ce voyage sans luxe. Une heure trente de traversée. Nous prenons conscience de la vitesse du ferry en voyant le port de Boulogne approcher à grande vitesse. Les douaniers Français paraissent beaucoup plus désinvoltes. Un rapide contrôle de nos papiers et l'agent nous fait signe de quitter l'embarcadère du port de Boulogne.

Je dois m'adapter à la circulation à droite. Je roule donc doucement en traversant la ville. C'est au tour d'Estelle d'être à l'avant. Ma queue dans la main elle nous donne ses impressions. Toute tristesse semble avoir quitté mes deux anges. À présent contentes d'êtres sur la route de la maison. La circulation est étonnamment fluide en ce mercredi après-midi. Un arrêt tous les cent kilomètres nous permet de nous dégourdir les jambes. De faire quelques exercices de flexions. Une seconde journée sans entraînement nous est pénible. Avec une température de 24°, un soleil généreux dans un ciel bleu, nous roulons dans d'excellentes conditions. Mes deux anges me sucent parfois quand je suis obligé de ralentir. Nous préférons utiliser les Nationales plutôt que les autoroutes.

Paradoxalement sur les nationales il y a beaucoup moins de camions. Il est très exactement dix neuf heures quand nous franchissons le portail de la propriété. Tout est encore bien vert. Nous retrouvons notre grande demeure et sa tourelle. Les premières feuilles d'automne jonchent le sol. Sous le marronnier des marrons. Sous le châtaignier les bogues éclaté aux piquants acérés des châtaignes. << On va s'en faire griller demain ! >> lance Clémentine. Nous mettons immédiatement la voiture au garage. Les bagages d'Estelle restent dans le coffre car nous la ramènerons chez elle demain matin. Je suis fourbu mais heureux de retrouver la maison. C'est les bras chargés de nos valises, de nos affaires que nous entrons. Une bonne odeur inqualifiable. Nous ouvrons les volets. Superbe.

Tout est comme au jour de notre départ. Il fait encore jour et le soleil, là-bas, au-dessus des arbres, s'apprête à disparaître. La fraîcheur d'une soirée de fin d'été. Nous restons un petit moment serrés tous les trois à nous faire des bises sur la bouche. Nos trois langues se touchent et nous en gloussons de plaisir. Morts de faim, nous préparons le repas du soir. Il reste des carottes Écossaises, des avocats. Des filets de saumon sous vide. Clémentine fait l'assaisonnement de la salade en partageant ses impressions. Estelle s'occupe de la cuisson des spaghettis et à râper le gruyère. Je fais rissoler les filets de saumon à la poêle. J'écoute les filles partager les premiers souvenirs les plus marquants. Nous mangeons de bon appétit en faisant un premier bilan de ce séjour Écossais achevé.

Nous traînons à table devant nos coupes glacées vides. Nous baillons tous les trois à nous en décrocher les mâchoires. En poussant de profonds gémissements à chaque fois. En riant. La fatigue nous gagne. Mes deux anges installées sur mes genoux nous nous faisons plein de bisous en bavardant. << On se bouge ! >> lance Clémentine. La vaisselle. Nous avons pour règle de défaire les valises dès le retour. De mettre le linge à laver dans la machine. De ranger nos affaires. C'est une occupation ludique. Estelle et moi passons nos vêtements à Clémentine qui les range sur les étagères de l'armoire. L'impérieux besoin de prendre une douche. Depuis l'Écosse, nous avons pris l'habitude de la prendre tous les trois ensemble. Estelle insiste d'ailleurs toujours. Prétexte à nos déconnes habituelles.

Une certaine fraîcheur règne à l'étage comme au rez de chaussé. Impossible de rester nus. Nous voilà vêtus de nos peignoirs. À faire les pitres devant le grand miroir ovale de la salle de bain. Prenant des poses ridicules. Langoureusement, comme le ferait une strip-teaseuse, Estelle défait le nœud de son peignoir pour en écarter les pans. Elle avance, tourne autour de nous. Fait des déhanchés suggestifs, une danse du ventre. Nous rions aux éclats. Clémentine se met à l'imiter. Les 19° qui règnent dans la maison dissuadent d'en rajouter. Il va être vingt deux heures. Nous courons jusqu'à la chambre. Notre grand lit aux draps propres et parfumés nous attend. Estelle ouvre les volets des deux portes fenêtres. C'est une nuit noire et sans lune. Les filles sautent sur le lit pour se glisser sous les draps.

Je reste un petit moment à les regarder se faire des bises, se serrer, puis s'embrasser passionnément. Décidément, ces vacances en Écosse les ont inspiré. Elles qui prétendaient n'avoir aucune velléités gouines semblent y trouver un nouveau terrain de jeux. Je me masturbe au point d'en oublier la fatigue. << Viens ! >> finie par lancer Clémentine. << Oh oui, viens vite ! >>. Elles s'écartent pour m'inviter à les rejoindre. Estelle attrape mon érection. Clémentine empoigne mes roupettes. Juste au-dessus de mon visage elles fouillent leurs bouches de leurs langue exploratrices. Je bande comme le dernier des salauds. Ou comme le premier. Peu importe. Nous vivons là un véritable enchantement paradisiaque. À tour de rôle, elles enfoncent leurs langues fougueuses dans ma cavité buccale.

Le bas de nos visages sont rapidement trempés de salives. Nos cheveux sentent encore la mer. Nous ferons un shampoing demain matin. Certes, nos libidos sont débraillées. Mais l'énergie n'y est plus. Estelle passe au-dessus de moi pour rejoindre Clémentine. << Je suis tristounette à l'idée de vous quitter demain matin. Mais je reviens samedi pour le weekend ! >> lance t-elle. Toutes les deux, une cuisse entre leurs jambes, s'embrassent à nouveau avec un mouvement masturbatoire. Nos yeux s'habituent à l'obscurité. Cela dure quelques minutes avant qu'Estelle me surmonte, se frotte sur ma turgescence avant de s'allonger sur ma droite. << Ma bouillotte ! >> murmure t-elle. << Oh oui, tu as toujours bien chaud ! >> chuchote Clémentine. Mes mains dans leurs culottes elles se serrent encore plus fort. Quelques bises. Nous plongeons probablement en même temps. Les filles blotties contre moi comme des naufragées à leurs branches.

Bonne nuit à toutes les coquines qui retrouvent la douceur, la chaleur, d'un endroit aimé...

Julien (la bouillotte de ces dames)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Le plaisir de retrouver nos habitudes
Friday 20 September 2024 07:40

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 32 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2721 -



Notre première journée de retour à la maison

Il est huit heures, hier matin, jeudi. C'est Estelle qui nous réveille. Une nouvelle fois en prise avec un de ses cauchemars récurrents. Elle se redresse soudainement. Poussant un petit cri en même temps quelle inspire une profonde bouffée d'air. Clémentine vient se blottir contre moi. Estelle se recouche en disant : << J'ai encore fait ce mauvais rêve ! >>. Clémentine s'allonge sur moi de tout son long pour répondre : << Un mauvais rêve mensonger et bien inutile ! >>. Avec un nouveau soupir mais cette fois en expirant, Estelle se lève en s'écriant : << Pipi ! >>. De la voir courir vers la porte est notre premier spectacle de cette première journée de retour à la maison. Clémentine frotte son sexe sur ma tumescence en mitraillant mon visage de bisous. Tellement contente.

Déjà vêtue de sa tenue de sport, Estelle ouvre la porte pour rajouter : << La place est chaude, je vous attends en bas ! >>. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. La température intérieure n'est que de 18°. Aussi, nous revêtons également nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Morts de faim nous dévalons les escaliers. Estelle, à la cuisine, dans les odeurs du café et du pain grillé, nous raconte son cauchemar. Clémentine presse les dernières oranges. Je pèle les derniers kiwis. Ils n'ont pas souffert des deux journées de voyages. Avant de m'assoir à table, je descends à la cave pour allumer la chaudière à mazout. Les filles viennent me rejoindre car j'attends le déclenchement de la pompe. Les voyants indiquent la pleine charge. Un premier déclic. Un second. Ça y est ça tourne.

Nous remontons. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le programme de la journée. Après la douche nous ramènerons Estelle chez ses parents puis nous ferons les courses. La logistique impose de remplir le frigo. Nous seront livrés en fruits, en légumes, en produits laitiers samedi matin. Nous reverrons Danièle. Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle faite, les dents brossées, nous sortons. Le ciel est d'un bleu d'azur. La température n'est que de 12°. Il faut donc réunir tout notre courage. Quelques sérieux mouvements d'échauffement. Sauts sur place. Flexions. Pompes. C'est parti. Le long de notre circuit préféré. Quelle joie de retrouver le sentier qui longe la rivière. Tout est encore bien vert. Difficile de percevoir les premières couleurs de l'automne qui débute pourtant dimanche prochain.

Ce sont les feuilles qui jonchent le sol qui annoncent le changement de saison imminent. Une heure d'un jogging où il est impossible de se réchauffer vraiment. Les radiateurs fonctionnent. La maison est à présent à bonne température et il y fait très agréable. Une douche. Tous les trois à nous savonner, à nous faire des bises. À rire. Tous les trois, habillés de nos Levis, de nos sweats, chaussés de nos bottines, nous dévalons les escaliers en colimaçon de la tourelle. La température est à présent de 16°. Les blousons sont nécessaires. Estelle me saute au cou dans le hall d'entrée. Je la soulève. Ses jambes enserrant ma taille. Nous nous regardons dans le grand miroir de la penderie. << Je suis triste. Je pensais vous revoir ce weekend mais ce sera le weekend prochain ! >> lance t-elle avec une expression de dépit. << Tu nous raconteras ton séjour à Los Angeles ! Tu auras plein de choses à partager ! >> fait Clémentine en s'approchant.

Je pose Estelle au sol. Elle reste serrée contre moi. Nous découvrons les larmes qui ruissellent sur ses joues. C'est Clémentine qui les essuie avec un mouchoir en papier. Estelle éclate en sanglots. Les effets de ce stress accumulé. L'attente des résultats du Doctorat. La fin du séjour dans son Écosse adorée. Notre séparation. C'est dans les bras de Clémentine qu'elle conclue : << C'est dur devenir grande ! >>. Nous en rions ensemble. Après ses larmes, Estelle se met à rire aux éclats en s'exclamant : << Comme je suis stupide ! >>. Nous la prenons par le bras. Je saisis son sac de sport. Nous sortons pour traverser le jardin jusqu'au garage. Il y a quatre kilomètres jusqu'au bourg voisin. Jusqu'à la maison où l'attendent ses parents. Je roule doucement. Estelle installée à ma droite.

<< Quoi qu'il arrive, on garde le contact. Courriels, téléphone, webcam, comme tu veux ! >> précise Clémentine assise à l'arrière. Je gare la voiture dans la descente, devant la porte du garage. C'est Yvan qui vient nous accueillir. Estelle se précipite dans les bras de son papa. Les yeux encore rougis de larmes elle nous fait un merveilleux sourire. Tout va bien. Le besoin de réconfort est assuré. Michèle arrive à son tour. C'est dans ses bras qu'Estelle se jette. Je sors la grosse valise à roulettes du coffre. C'est Yvan qui la réceptionne. Clémentine prend le second sac de sport qui contient les chaussures, les vêtements à laver et différentes affaires. << Vous mangez avec nous à midi ? >> lance Michèle. << Oh oui ! >> s'écrie Estelle. Nous hésitons. Il est dix heures trente. << Vous faites les courses cet après-midi. On reste encore ensemble ! >> s'exclame t-elle en nous rejoignant pour sautiller autour de nous. Comment refuser l'invitation !

<< Bon, on va chercher le pain à la boulangerie et on revient pour midi ! >> conclue Clémentine. << À tout de suite ! >> lance Estelle. Nous laissons cette famille à nouveau réunie pour retourner dans le bourg. Il se prépare un vide grenier dimanche. Des employés municipaux font des marquages au sol. Ils nous renseignent quand nous leurs demandons la finalité de l'opération. Dans sa boulangerie pâtisserie, nous retrouvons madame Marthe. Toute contente de nous revoir. Une nouvelle vendeuse qu'elle nous présente. Les parfums d'une boulangerie, dont les pains encore chauds, flottent dans l'air. C'est une réelle torture pour les gourmands. Il n'y a personne. Nous pouvons bavarder un peu. La saison a été excellente. Madame Marthe et son mari ne prennent jamais de vacances.

Nous choisissons deux grosses miches de pain complet aux noix et aux noisettes. Une de ces magnifiques brioches à la pâte d'amandes. Des croissants. << Ici, chez nous, on ne dit pas chocolatine mais petits pains au chocolat ! >> précise la brave boulangère en emballant ceux que nous choisissons. Pour le dessert, nous prenons cinq torches aux marrons et cinq éclairs à la pistache. C'est parfait. << Je ne vous verrai donc que samedi de la semaine prochaine ! >> conclue la brave dame lorsque nous nous apprêtons à quitter son magasin. La température est à présent de 20°. Il fait enfin meilleur et nous avons un peu trop chaud dans nos blousons. Après avoir placé nos achats dans le coffre, nous flânons encore un peu dans les rues du bourg. Il n'y a pas grand monde. Les gamins sont à l'école. En passant devant, nous constatons que le bâtiment à été repeint cet été. De couleurs vives. << Mais comme c'est moche ! >> s'écrie Clémentine.

Il est presque midi quand nous retrouvons Estelle et ses parents. C'est au salon que nous prenons un repas simple mais ô combien délicieux. Des pommes de terre farcies à la viande de poulet hachée. Des haricots verts en sauce. Accompagnés d'une belle laitue. Nous mangeons de bon appétit en racontant nos périples Écossais. Michèle, Yvan et Estelle prendront l'avion pour les États-Unis demain, vendredi à quatorze heures. Changement pour Los Angeles à New-York. Estelle qui une aversion pour l'avion fait de terribles grimaces. Nous leurs proposons de les emmener à l'aéroport. L'avion jusqu'à Roissy Charles De Gaule. Mais ils ont tout prévu. Il est treize heures trente quand nous prenons congé de nos hôtes. Estelle nous raccompagne jusqu'à la voiture. Elle a retrouvé sa joie de vivre.

Sa main qui palpe ma braguette, elle me dit : << Je m'occuperai de ton cas à mon retour. Attends-toi à de terribles sévices ! >>. Sans me laisser le temps de répondre, elle enfonce sa langue dans ma bouche. Un baiser fougueux où je me fais tripoter d'une poigne ferme. Presque jusqu'à la douleur. Puis Estelle embrasse Clémentine de la même manière mais en se blottissant dans ses bras. La tendresse féminine. Après la tendresse masculine. Sur la seconde marche de l'escalier, elle agite sa main levé pour un dernier au revoir. Rejointe par Yvan et Michel qui ont le même geste du bras. << Ma tristesse est tempérée par le bonheur ! >> me fait Clémentine en déboutonnant ma braguette. Elle en extrait assez facilement une bite toute molle qu'elle agite, sa tête posée sur mon épaule.

<< Juste nous deux. Dix jours de suite. Tu n'imagines pas à quel point je suis heureuse ! >> m'explique Clémentine en jouant avec ma queue. Je roule doucement sur les vingt kilomètres qui nous séparent de la zone commerciale. << Viens on passe d'abord à la maison. Je veux me mettre en jupe ! >> me dit elle en se penchant sur sa gauche pour prendre mon Zob en bouche. C'est rapide. Elle porte une de ses jupes kilts à carreaux rouges et verts. Un chemisier crème sous une veste légère de lin beige. Des soquettes blanches dans ses mocassins noirs. << J'ai envie de faire ma salope ! >> dit elle lorsque nous nous observons dans le miroir du hall d'entrée. Je suis en bermuda beige et en T-shirt crème. Des baskets. C'est parti. Je me fais sucer durant toute la route communale.

Il n'y a pas grand monde le jeudi après-midi. Je pousse le charriot. Clémentine tient la liste des courses. Elle nous entraîne dans les rayons. Elle est hyper sexy. J'aime découvrir le regard libidineux des rares clients solitaires que nous croisons. J'adore lorsqu'elle s'accroupit pour comparer les prix des articles qu'elle choisit. Autant de prétextes pour m'offrir la vue de son intimité velue. Sa culotte étant restée dans l'auto. Nous prendrons les produits frais au tout dernier moment. Priorité aux rouleaux de papier cul, aux rouleaux de papier absorbant, aux tampons, aux produits d'hygiène, aux lingettes et autres accessoires. Un petit tour dans le rayon des vêtements hommes. Je reste en tête de gondole à faire semblant de découvrir les pulls pliés en rangées de couleurs différentes.

Clémentine, avec le caddie faisant écran d'un côté, est accroupie à comparer des chaussettes. Ce n'est qu'un prétexte pour se livrer à son jeu "public" préféré. Une discrète exhibe devant ce jeune homme en tenue de travail. Il vient de remarquer la sublime jeune fille à quelques mètres. Je le devine déstabilisé. Cette superbe exhibitionniste qui semble le troubler. Il a cesser de soupeser les pantalons pour s'accroupir à son tour devant les boxers. Lui aussi fait semblant d'en choisir un lot de trois. Mais c'est entre les cuisses largement écartées de la fille que se porte son regard. Il regarde d'ailleurs partout autour de lui. Je le devine hésitant. Personne n'arrive. C'est une situation parfaite. Je reste dans la rangée parallèle. Par les multiples petits trous de la séparation métallique, je peux mâter parfaitement.

Je reste toutefois prêt à intervenir. Je surveille tout particulièrement les attitudes de notre voyeur involontaire. Clémentine se redresse pour éviter l'ankylose. Lui aussi. Puis elle reprend sa position d'une indécence folle pour raccrocher le pack de chaussettes. En reprendre un autre. Ce jeu dure une bonne dizaine de minutes. Le jeune homme se redresse. Cette fois il tente la conversation. Ce que déteste Clémentine que je devine rapidement excédée. Cela m'amuse. Notre gaillard se montre insistant. Collant. Je tente d'écouter ce qu'il raconte. Mais j'ai beau tendre l'oreille, le bougre parle à voix basse. J'entends Clémentine prononcer à deux reprises : << Non merci ! >>. Puis de conclure : << Au revoir ! >>. Comme à son habitude dans de telles situations elle tourne les talons, pousse le charriot pour disparaître rapidement. C'est un emmerdeur. Il la suit. Je suis obligé d'intervenir. Clémentine me rejoint. Le type fait demi tour.

Nous en rions de bon cœur. Nous terminons nos achats. Nous revoyons notre casse couilles aux caisses. Il fait mine de ne pas nous voir. Nous ramenons les achats à la voiture. Nous revenons pour flâner un peu dans la galerie commerciale. Il y a des promotions dans le nouveau magasin de meubles. Un bon chocolat chaud dans le salon de thé. Une coupe glacée qui enchante nos palais. Il est dix sept heures quand nous sommes de retour. Je propose de nous offrir un bon restaurant pour conclure notre première journée à la maison. << Non, on se fait à manger. J'ai envie d'être toute seule avec toi. Profiter de toi ! >> s'exclame Clémentine en me sautant au cou. Nous rangeons nos courses. << J'ai envie que tu profites de moi, que tu abuses de moi, d'être ta soumise ! >> dit elle.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui retrouvent les joies des jeux de la "Soumise" entre les mains de leur "Maître". Pour de semblant...

Julien (Mâitre pour de faux)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 33 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2722 -



Dans l'insouciance et dans la quiétude

Il est presque neuf heures, hier matin, vendredi quand nous nous réveillons. Clémentine vient se blottir contre moi en gémissant. << J'ai fait un rêve très cochon ! >> chuchote t-elle à mon oreille. J'ai comme une sensation de vide sur ma droite. L'absence d'Estelle. Depuis plus de deux mois et demi qu'elle dormait de ce côté. << Elle va nous manquer quelques jours ! >> murmure Clémentine quand je lui fais part de cette étrange impression de vide. Quelques bisous, quelques papouilles et nous nous précipitons aux toilettes. Dehors le ciel est d'un azur sans nuage. Par contre la température est de saison avec seulement 16°. Morts de faim nous dévalons l'escalier en nous tenant les mains, en slips et T-shirts de nuit. Il fait bien chaud partout dans la maison. Les radiateurs donnent.

Clémentine fait le café en me racontant son rêve érotique. Il tourne autour de nos petits jeux de la veille au soir. Lorsqu'elle ma demandé de lui passer le collier canin autour du cou et de la promener à la laisse. Même dans le jardin. Je ne suis absolument pas "Maître" dans l'âme mais je me débrouille plutôt bien. Par contre, ma compagne, authentique "Soumise" apprécie mon "interprétation". Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous rions de bon cœur en prenant notre petit déjeuner. << On refait, j'aime trop "ça" ! >> me demande t-elle en venant terminer sa tranche de brioche assise sur mes genoux. Je promets de faire au mieux et le plus tôt possible. << Nous avons toutes ces journées à venir rien qu'à nous ! >> fait encore Clémentine. La vaisselle. Nous remontons pour nous changer.

Après le brossage de dents, après avoir recouvert le lit, nous revêtons nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Nos baskets. Impatients d'aller vivre le second plaisir de la journée, nous redescendons à toute vitesse. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. Revigorante et pas vraiment désagréable. C'est parti pour notre running au bord de la rivière. Une heure intensément gratifiante. avant une bonne douche. Levis, sweats, baskets, au salon, nous découvrons nos courriels. Installée sur mes genoux, me tournant le dos, Clémentine m'en fait la lecture. Mes mains sous son sweat à caresser ses seins minuscules mais hautement palpitants, j'écoute. Le mail de Danièle qui nous livre demain matin samedi. Le message de Lise notre "fille de ménage". Elle ne reviendra que samedi prochain. Et enfin le courriel de Juliette qui nous invite à reprendre nos bonnes vieilles habitudes. Elle nous invite mercredi soir.

Partager un bon repas avec notre vieille amie Juliette est une des réjouissances à venir. Clémentine répond à nos messages en m'en faisant la lecture. << Mmhh, j'aime tes caresses. Tu es si doux. C'est presque surnaturel ! >> murmure t-elle en cliquant sur "envoi". Quand elle surfe sur le site de l'université elle pousse de petits cris de surprises. << Regarde, ils ont changé la page d'accueil. C'est génial ! >>. Je regarde. En effet c'est une animation réaliste. Sans doute un drone qui survole des collines vertes où paissent des bovins. Clémentine énumère les différents programmes en fonctions des sections. Mais évidemment il n'y a pas encore les résultats des Doctorats. Il faudra attendre le vendredi 4 octobre. << Elle va encore en faire des cauchemars Estelle ! >> lance Clémentine.

Nous descendons à la cave, dans la buanderie pour vider la machine. Plutôt que de mettre le linge dans le séchoir nous préférons le suspendre dehors. Profiter de cette magnifique journée qui s'annonce. Nous portons la grande corbeille à deux pour sortir par derrière. Un petit coup de chiffon sur les fils avant d'y accrocher nos vêtements, nos sous vêtements. Il fait agréablement bon sous le soleil. Nous faisons le tour de la propriété. Dans la serre encombrée de pots de fleurs, c'est un peu l'anarchie depuis quelques années d'abandon. C'est là que Clémentine me saute au cou. Je la soulève. Ses jambes autour de ma taille, elle enfonce sa langue dans ma bouche. Nous nous embrassons passionnément. Le bas de nos visages rapidement trempés de salive. La faim se fait sentir. 11 h15.

Clémentine prépare l'assaisonnement des belles tomates achetés la veille. En y rajoutant de grands radis blancs qu'elle râpe. Je fais gonfler du riz complet pendant que je fais réchauffer quatre gros nems au crabe. Nous en raffolons. C'est un repas simple, bourratif et délicieux avec du gruyère râpé en abondance sur le tout. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur des souvenirs de nos vacances encore toutes proches. Sans traîner car immédiatement après la vaisselle, nous montons nous laver les dents et nous mettre en tenues vélos. Avec 24° aucune crainte de se vêtir léger. Clémentine porte une de ses jupettes de fin lycra beige, un T-shirt de fin lycra blanc. Je suis en short de fin lycra noir et T-shirt de fin lycra jaune. Nous dévalons les escaliers pour sortir en courant.

Dans le petit sac à dos, pommes, barres de céréales et K-ways. En passant sous un des deux noyers nous découvrons toutes les noix qui jonchent le sol. Nous en ramasserons ce soir en revenant. Nos vélos tous chemins sont au fond du garage. Suspendus sous leur bâche. Je vérifie le gonflage des pneus en faisant l'appoint. Je vérifie la tension des chaînes avant d'y déposer de l'huile. Tout est OK. C'est parti. Trois cent mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu'à la piste cyclable. Nous sommes vraiment étonnés d'y croiser tant de cyclistes. C'est un véritable après-midi d'été qui nous attend. Nous pédalons contre un léger vent d'Ouest. Une bénédiction car il nous poussera au retour. Il y a encore quantité de plaisanciers sur le canal car nous croisons nombre de bateaux. Les employés VNF, (Voies Navigables de France) ont fort à faire aux écluses. Il n'est que quatorze heures quinze en arrivant à destination.

Vingt cinq kilomètres d'un pur bonheur jusqu'au port de plaisance. Nous retrouvons l'endroit avec le cœur battant. Nous aimons ce lieu. Il y aura dimanche le dernier vide grenier de la saison. Des employés municipaux préparent des stands, des barrières métalliques et des marquages au sol. Nous nous promettons d'y venir. Il y a les joueurs de pétanques. Des attroupements de cyclistes, de promeneurs. Ça s'agite sur les ponts de certains bateaux. Nous fermons les vélos à cadenas derrière le cabanon de la capitainerie. Clémentine retire rapidement sa culotte qu'elle fourre dans la pochette avant du petit sac à dos que je porte. Je glisse ma main entre ses cuisses. J'adore le picotement des poils de son invraisemblable touffe. Passer mon index entre les lèvres charnues de sa vulve moite.

Main dans la main nous nous promenons sur les quais. << J'ai envie de faire ma salope ! >> me dit elle alors que nous gravissons le chemin qui mène au sommet de la colline. Le cimetière historique qui n'est plus qu'un endroit de visites touristiques. Personne n'est plus enterré ici depuis plus de cinquante ans. Par contre l'endroit se prête à merveille à l'exhibitionnisme. Une passion de Clémentine qui m'entraîne entre les pierres tombales. Entre les statues. Entre les caveaux de familles illustres du passé. Il y a des promeneurs. Pas de solitaire. Nous restons là un bon moment. Je caresse Clémentine. Je la doigte pendant qu'elle fait le guet dans l'espoir d'un promeneur esseulé venant se balader ici. Hélas, pas de chance. Ce sont le plus souvent de petits groupes ou des couples.

Je me fais sucer. Je me montre "autoritaire" en la tenant par sa natte comme par une laisse. Elle en glousse de plaisir. Je la promène ainsi. La tirant derrière moi pour l'obliger à avancer penchée en avant. Parfois en la faisant marcher à mes côtés, fière et droite. Alors que des promeneurs ouvrent de grands yeux. << Ça m'excite, ça me manquait. Tu devrais avoir ce comportement plus souvent ! >> lance t-elle quand nous redescendons. Deux pots de glaces Ben & Jerry's que nous dégustons assis sur un des bancs sous les platanes. Qu'il est agréable de flâner là, d'admirer la danse des bateaux dans le port. Il est dix sept heures trente quand nous retournons aux bicyclettes. Le vent nous pousse. Nous pédalons sans le moindre effort. Nous arrivons à la maison pour dix neuf heures. Morts de faim. Je réchauffe le riz. Deux escalopes de poulet à la poêle. Une salade de concombre. Nous traînons à table. La fatigue se fait sentir. C'est très agréable.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont se voir offrir une petite séance cunnilingus, une petite séance fellation avant une bonne nouille de sommeil...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 34 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2723 -



Un dimanche très agréable

Hier matin, notre grasse matinée nous emmène aux environs de neuf heures. L'absence d'Estelle est toujours aussi "présente". En venant se blottir contre moi Clémentine m'en fait part. Nous avons reçu son premier message la veille au soir, en revenant de notre virée à bicyclette. Avec le décalage horaire. Estelle est bien arrivée en Californie. Elle aura une série d'entretiens dans plusieurs entreprises et dans deux grandes universités. Elle est impatiente de rencontrer des gens influents dans les secteurs d'activités souhaités. Elle nous tiendra informés. << Pour le moment elle nous manque un peu ! >> fait Clémentine en me chevauchant. Tenant mes poignets pour maintenir mes bras écartés. Mitrailler mon visage de bises en me chuchotant quantité de douceurs. << Je t'aime ! >>

L'impérieux besoin naturel impose sa loi. Nous nous précipitons aux toilettes. Il fait bien chaud partout dans la maison. Le thermostat régule le fonctionnement des radiateurs pour garder les 22° ambiants. C'est en slips et T-shirts de nuit que nous dévalons les escaliers. C'est le second jour de ses règles arrivée avec 24 h de retard. Retard que Clémentine met sur le compte du stress accumulé par le retour et les attentes. L'attende des résultats de son Doctorat. L'attente des nouvelles d'Estelle. Pour le Doctorat il faudra encore attendre presque deux semaines. << C'est intolérable ! >> s'exclame t-elle en me sautant au cou. Morts de faim nous préparons café, pain grillé, tartines et miel. Je pèle les kiwis et presse les oranges pendant que Clémentine emplit les bols. Un bon petit déjeuner.

<< Ça remet les idées au clair ! >> lance t-elle en riant. Le dimanche pas d'entraînement, pas de jogging. Nous traînons à table. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi. Ce sera un petit tour au vide grenier. Le second et dernier de l'année. En regardant par les fenêtres force est de constater que d'y aller à bicyclette nous est interdit. Le ciel est lourd de bas nuages gris. Il ne pleut pas mais la menace est bien réelle. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine revient sur quelques souvenirs encore prégnants quand aux deux mois et demi passés dans notre chère Écosse. Je l'écoute avec attention car chacun a toujours des réminiscences personnelles. Mais tout me revient en l'écoutant me raconter. Avec ses ressentis et impressions.

La vaisselle. Nous remontons nous brosser les dents. << Nos clowneries avec Estelle me manquent ! >> dit elle en mimant une fellation avec sa brosse et la mousse de la crème dentifrice. Moi aussi, cette absence est un peu difficile à gérer. Une rapide toilette car le dimanche nous apprécions de rester dans nos "jus". Sans douche. Estelle sera de retour dans une semaine. Nous refermons le lit. Nous revêtons nos jeans et chemises à carreaux, baskets, avant d'aller sur le balcon. La température extérieure est de 18°. Non, il est préférable de prévoir nos déplacements en voiture. Là-bas, au-dessus de l'horizon, le ciel se charge de nuages encore plus sombres. Nous restons serrés tous les deux. Un peu comme si nous faisions le deuil causé par l'absence d'Estelle. Une absence un peu pénible, il faut l'admettre.

Nous redescendons pour sortir. Il n'y a pas un souffle de vent. Clémentine a récupéré la grande corbeille en osier. Nous ramassons toutes les noix jonchant le sol. Malgré les pluies et le froid de la semaine dernière, elles sont sèches, absentes de vers et délicieuses. Il y en a tant que, en deux heures, nous remplissons trois corbeilles. Il suffit de les étaler à la cave, sur les étagères en bois du cellier. Elles se conserveront là de longs mois. Il en reste encore de l'année dernière. Nous en mettons dans les salades, sur les gratins et tous les plats préparés au four. J'écoute Clémentine parler de l'avenir, de ses projets. Des possibilités. Elle hésite encore entre une carrière universitaire parallèlement à la recherche scientifique où un emploi de chercheuse en entreprises de pointes. C'est passionnant.

Devant ses hésitations, je propose de faire un cursus de deux ans en économie internationale d'entreprise. Ce qui permettrait d'entrer dans le monde du travail en tant que cadre. << J'y pense mais j'en ai un peu assez marre à l'école ! >> m'explique t-elle. Je comprends, elle a vingt sept ans. Mais j'insiste une fois de plus sur le fait qu'elle n'est absolument pas acculée à quoi que ce soit. Qu'elle peut prendre tout son temps et même de ne jamais entrer dans un autre monde que celui où elle évolue depuis sept ans de vie commune. Après tout nous sommes pacsés et l'argent n'a strictement aucune importance. Nous avons de quoi tenir plusieurs existences sans nous inquiéter de quoi que ce soit. Elle me saute une nouvelle fois au cou en répétant : << Tout est toujours si facile avec toi ! >>

Nous remontons avec des noix de l'automne dernier. Clémentine prépare l'assaisonnement d'une belle laitue. J'épluche des pommes de terre que je coupe en petits morceaux avant de les tremper dans l'eau bouillante. Je fais revenir de la viande de dinde hachée avec des petits oignons et de l'ail. Clémentine passe les pommes de terre au presse purée. Un demi verre de lait de soja. Un œuf cru qu'elle rajoute à l'ensemble avec du gruyère Suisse. Nous mangeons de bon appétit en traînant à table. La conversation reste axée sur l'après Doctorat. Je comprends que tout cela reste d'une grande importance. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine me confie à quel point elle est heureuse d'être là, depuis toutes ces années auprès de moi. C'est un peu la conclusion habituelle.

Une conclusion qui ne résout en rien ses interrogations mais qui tempère les interrogations et leurs conséquences. Dès la vaisselle faite nous remontons nous brosser les dents. Comme souvent, dans de telles dispositions mentales, Clémentine me fait part de son profond désir d'être "prise en main". << Rien de tel que quelques bonnes séances de "dressages" pour être apaisée ! >> s'exclame t-elle en fourrant sa main dans ma braguette déboutonnée. Je suggère une de ces "prises en main" au retour, en fin d'après-midi. << Oh oui ! >> s'écrie t-elle en sautillant autour de moi, toute contente. Nous restons vêtus comme nous le sommes. Il suffit de mettre des bottines. Pressés de filer, nous dévalons les escaliers pour enfiler nos blousons de cuir brun. Assortis au brun de nos bottines.

Je saisis Clémentine par sa tresse par surprise. Je la tire comme par une laisse jusqu'au salon. Je la lâche en ordonnant : << À genoux. Mains sur la tête ! >>. Elle s'exécute immédiatement, trop contente de cette initiative tant attendue. Bien droite, fière, la tête haute, elle fixe la porte devant elle, parfaitement immobile. Du tiroir du bas du bureau, je tire le collier canin de fin cuir noir doublé de velours. Ce qui empêche le contact du cuir sur la peau et les irritations. Je le passe autour de son cou. Le col de sa chemise dissimule en partie cet accessoire insolite. Seul l'anneau doré du laiton reste parfaitement visible. J'y fixe la laisse de cuir noir. Je donne un à coup en ordonnant : << À quatre pattes ! >>. Obéissante et docile comme toutes authentiques "Soumises", Clémentine s'avance ainsi. Levant la patte à chaque coin de meuble. J'ordonne : << Debout ! >> Elle se lève en poussant un petit cri de ravissement. Je l'entraîne ainsi.

Je tiens la laisse pour traverser le jardin. Je tiens également le grand parapluie. Clémentine, installée sur le siège passager me confie son immense satisfaction. Je roule doucement. Elle joue avec ma queue qu'elle suce quelquefois en gémissant de plaisir. J'appuie sur sa nuque pour enfoncer davantage de queue. Il y a trente cinq kilomètres par les routes communales que nous affectionnons. Comme pour chacune des festivités organisées par la municipalité du bourg voisin, le vide grenier est encore un franc succès. Il y a du monde. Il faut garer la voiture à plus de cinq cent mètres. Les gendarmes régulent la circulation. Nous longeons la route jusqu'aux quais. Nous adorons cet endroit. Nous adorons ses animations qui commencent dès les premiers beaux jours du printemps. La laisse pend discrètement sur la chemise à carreaux. Jusque sur sa braguette. Son blouson ouvert qu'elle refuse de fermer. L'anneau doré dépasse également du col déboutonné. Insolite.

Peu de gens font attention à ce détail étrange. Nous flânons entre les stands. Ce sont des particuliers qui proposent toutes sortes de choses. Cela va des meubles anciens, pas souvent attractifs, aux vieux livres, aux vieux disques vinyles en passant par les bijoux, les accessoires de cuisines, de décorations. Une sorte de capharnaüm surréaliste où il est plaisant de déambuler. Il faut louvoyer, souvent ruser, toujours anticiper pour avancer entre les visiteurs. Le ciel est menaçant mais pas une seule goutte de pluie. L'ambiance est romantique. La température reste à 19°. Quelques regards curieux sur notre couple. Non messieurs dames, je ne suis pas le papa de la sublime jeune fille qui tient mon bras, serrée contre moi. Nos hautes tailles, notre élégance naturelle attirent encore l'attention.

Parfois, je saisis la laisse. Discrètement, sans la tirer. C'est là que certains regards se font interrogateurs. Consternés même. Nous nous en amusons follement. Clémentine se plaint de légères contractions de son bas ventre. Le deuxième jour de ses "petits machins" de femme. Nous descendons vers les bâtiments des sanitaires du port de plaisance. Inutile d'espérer utiliser ceux des toilettes sans attendre des dizaines de minutes dans une des deux files. Aussi nous les contournons pour prendre le chemin qui longe le canal. Tous les cinquante mètres il y a un pêcheur. C'est délirant de voir des tentes kakis et un matériel paramilitaire pour pêcher des poissons. Mais c'est l'envie de pisser qui nous entraîne par là. Le chemin parallèle, derrière la rangée d'acacias et les fourrés.

C'est là, entre deux bosquets, ne pouvant être vue que depuis la piste cyclable, de l'autre côté du canal, que Clémentine ouvre son Levis. Elle le descend en même temps que sa culotte. Il y a ce promeneur, tenant son chien à la laisse, là-bas, qui s'arrête pour mâter. Moi aussi je tiens la laisse. Mais moi, c'est une fille au bout. Clémentine, le buste bien droit, la tête fièrement relevée, fixant le voyeur, pisse. Une multitude de petits jets dorés qu'elle propulse à quelques mètres devant elle. Le dos en appui contre le tronc d'un acacias. Je suis un peu gêné car je suis visible. Tenant la laisse. Le type n'est qu'à une cinquantaine de mètres. Il ne perd rien de ce spectacle unique, surréaliste et inoubliable. Clémentine émet de petits gloussements de plaisir. Ce qu'elle vit sur l'instant à de quoi la ravir.

Cinq bonnes minutes à s'exhiber dans un enchantement rare. Le dos contre ce tronc d'arbre permet de maintenir la position plus longtemps. Sans risquer la crampe. Même si son chien tire sur sa laisse, le voyeur résiste. Il ne veut rien rater de cette prestation sextraordinaire. Je tiens la laisse au plus court. Je m'accroupis. Avec le mouchoir en papier qu'elle me tend, sans cesser de fixer le mec, je torche consciencieusement ma pisseuse merveilleuse. Elle reste encore quelques instants. En se masturbant. Ses gémissements m'excitent autant que la situation. Je chuchote : << Toi, ce soir, à la maison, je vais t'offrir une superbe récompense ! >>. Clémentine se redresse enfin, remonte son jeans et sa culotte. Le type, là-bas, entraîné par son clébard, disparaît enfin derrière les bosquets.

Nous retournons flâner dans la foule. Une foule moins dense. Il est seize heures quarante cinq. Nous nous offrons un cornet de glace à la vanille que nous savourons en nous promenant sur la route qui surplombe les quais. La saison de la plaisance s'achève en ce premier jour de l'automne. Je pense à la chanson de Georges Brassens "Le 22 septembre". J'en chantonne les paroles alors que Clémentine se serre dans mes bras en murmurant : << Je vous aime mon doux "Maître" ! >>. Je n'ai absolument pas l'âme d'un "Maître" mais j'interprète le rôle avec un certain panache. Nous retournons à la voiture. Clémentine décline ma proposition d'un bon restaurant. << On a notre purée à réchauffer. Avec une omelette aux champignons. Et puis on s'est promis une soirée festive ! >> dit elle. Je roule doucement. Le plus souvent avec ma queue dans la bouche de ma passagère. Nous sommes de retour à la maison pour dix neuf heures. Morts de faim.

Bonne séance de "dressage" à toutes les coquines qui adorent êtres "prises en main" dans une parodie "bondage", nues, attachées sur une chaise, "Soumises" à un "Maître" qui sait les emmener dans les méandres cérébraux d'indicibles plaisirs...

Julien ("Maître" pour de faux)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Une autre séance de "dressage"
Tuesday 24 September 2024 07:40

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 35 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2724 -



Des conditions météorologiques désastreuses

Hier matin, lundi, il est presque neuf heures. Clémentine, en venant se blottir contre moi, me tire du sommeil. Ce sont les premiers réflexes. Je la serre contre moi en me réveillant. Ma tumescence, plutôt flatteuse, est bien trop tentante. Clémentine la palpe d'abord sur le coton de mon slip avant d'y glisser la main pour s'en saisir. << Elle n'est rien qu'à moi ! >> murmure t-elle alors que ma dextre se glisse également dans sa culotte. J'aime passer mes doigts à la façon d'un peigne dans sa toison dense et pourvue. Passer mon index entre les lèvres charnues de sa vulve. Des bisous. Des papouilles. Impossible de lutter plus longuement. Nous nous levons pour courir aux toilettes. La chambre à coucher n'est pas chauffée. Le contraste avec le reste de la maison est "réchauffant".

Nous restons en T-shirts et slips de nuit pour dévaler les escaliers jusque dans la cuisine. Clémentine s'occupe du café, des tranches qu'elle place dans le grille pain. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Clémentine est lascive quand elle vient me caresser, ses mains sous mon léger vêtement de fin coton. << C'était bien d'être entre vos mains mon doux "Maître". Une récidive serait à ma convenance ! >> chuchote t-elle à mon oreille. Le claquement sec du grille pain qui éjecte ses quatre tranches. Il ne reste qu'à les beurrer, à y étaler de la confiture d'églantine. Nous prenons notre petit déjeuner en envisageant la prochaine séance de "dressage" que souhaite la fille que j'aime. La météo véritablement désastreuse que l'on voit par les fenêtres s'y prête vraiment à merveille.

Des giboulées. Des trombes d'eau sont littéralement projetées contre les vitres. La température extérieure est de 16°. Nous mangeons de bon appétit en évoquant les deux courriels envoyés par Estelle. Elle est à Los Angeles jusqu'à samedi prochain. Avec une météo bien plus estivale. Nous traînons à table. Assise sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, Clémentine revient sur ses inquiétudes quant aux résultats de son Doctorat. Je la rassure. Ce sont des interrogations bien inutiles. Elle en est consciente. Elle sait la somme de travail et d'énergie qu'elle a fourni durant huit années. J'y ai assisté et je la convainc que ces angoisses ne sont qu'un doute bien légitime. La vaisselle. Nous remontons pour nous brosser les dents, nous mettre de l'eau fraîche sur les visages.

Vêtus de nos tenues de sports, c'est dans notre salle d'entraînement que nous pratiquons. Jogging sur tapis roulants. Ce matin Clémentine allume le grand écran. Tout en courant nous admirons les paysages d'Écosse. Un film que nous avons tourné il y a trois ans. Puis viennent ces séries d'exercices abdominaux que nous adorons. Sur le banc, au sol, ou encore suspendus aux barres. Excellents préliminaires pour attaquer les charges additionnelles. Aujourd'hui sur les machines. C'est extraordinairement gratifiant de s'entraîner ainsi, les poids guidés et mût par des poulies. << C'est comme au World Gym à Édimbourg ! >> lance Clémentine avant que nous ne terminions par le stretching. Ces exercices d'étirements qui conclut chacun de nos entraînements. Nous courons à la salle de bains.

La douche où nous nous savonnons en échangeant nos impressions. << C'est superbe de pouvoir prendre tout son temps ! >> dit Clémentine alors que nous nous serrons sous le puissant filet d'eau. Nous nous essuyons en faisant les clowns devant les miroirs. En regardant par une des baies vitrées nous voyons les toits de la maison de monsieur Bertrand. Elle est à un peu plus de trois cent mètres en contrebas et de la fumée s'élève depuis les cheminées. Lui aussi apprécie le complément du chauffage au bois. Clémentine porte une de ses jupes de fin velours carmin. Légèrement évasée au-dessus du genoux. Un sweat de fin coton brun. Des mocassins de cuir souple et léger. Je suis en bermuda kaki, sweat gris, baskets. Nous recouvrons le lit. Réunissons nos affaires à laver pour les descendre.

À la cave, dans la buanderie, après avoir mis le linge dans la machine, Clémentine s'assoit sur la vieille chaise en bois. Le dossier entre ses cuisses largement écartées. J'adore voir le blanc fluorescent du coton de sa culotte. Ses avant bras posés elle me fixe avec cette expression énigmatique qui me trouble tant. Je reste distant pour apprécier ce merveilleux spectacle. << À midi, ça te dirait un gratin Dauphinois avec une salade de tomates ? >> demande t-elle. Cette question, tellement décalée avec la situation, nous fait rire aux éclats. Je m'approche. Je me penche pour déposer une bise sur son front. Je m'accroupis en me tenant au dossier de la chaise. Je veux admirer ce que je vois. Clémentine reste silencieuse et amusée. J'admire cette incroyable touffe de poils qui dépassent des deux côtés jusque sur le haut de l'intérieur de ses cuisses. Mon érection, contrainte par mon slip, est soudain désagréable. Je me redresse pour l'extraire.

Juste le bruit de la machine à laver et celui du sèche linge. Je suis debout, mon sexe à la main, à l'agiter devant le visage de Clémentine. Quand elle lève ses yeux pour les plonger dans les miens, avec cette expression de ravissement, ma libido ne me laisse aucune autres alternatives. Je m'approche pour frotter mon Zob sur sa gueule. Elle m'en présente les joues, le menton, le front avant d'ouvrir sa bouche afin que j'y introduise mon braquemart. Je le passe d'abord sur ses lèvres. Plusieurs fois. Ce qui la fait glousser. De ma main gauche que je passe sous sa tresse, j'appuie sur sa nuque. Je me fais tailler une pipe des familles. Parfois, comme pour m'interroger, Clémentine ouvre les yeux. Ses joues creusées par l'effort de succion. Comme elle est belle ! Je ne m'y habituerai jamais.

Une bonne dizaine de minutes avant le déclic sonore du sèche linge dont le tambour cesse de tourner. Je me retire. En se levant Clémentine lance : << Pipe du matin point de chagrin ! >>. Elle me saute au cou en rajoutant : << J'aime ta bite ! >>. Elle ouvre sa bouche pour me montrer le liquide séminal visqueux qu'elle laisse se mélanger à sa salive. Nous sortons le linge sec pour le disposer dans la grande corbeille. Chacun la tient par une poignée. C'est ainsi que nous remontons à l'étage pour le ranger dans l'armoire de la salle de bain. Les serviettes et les gants de toilettes que nous avions en Écosse. Clémentine retire sa culotte en disant : << Débarrassons-nous de l'inutile ! >>. Comme elle le fait souvent, elle pose sa culotte sur ma tête et la coince derrière mes oreilles.

Nous rigolons comme des bossus à voir mon reflet dans les miroirs. Elle me la retire pour m'entraîner par la main. Il commence à faire faim. Nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine. Pendant que Clémentine prépare l'assaisonnement des tomates, je hache les escalopes de poulet avec de l'ail un gros oignon et des champignons. Le tout à la poêle à feux doux. J'épluche les pommes de terre pour les couper en petits morceaux grossiers. Les ébouillanter dans l'autocuiseur. Je verse une première couche dans le grand plat carré en terre cuite. J'y dépose une première couche de garniture. Seconde couche de patates, seconde couche de garniture. Quatre couches que nous recouvrons du gruyère que finie de râper Clémentine. J'y verse le mélange œuf, lait de soja et moutarde à l'ancienne.

Des graines de sésame grillé, des cerneaux de noix, chapelure, au four préchauffé pour une cuisson à 300° . Nous mettons les assiettes, les couverts. Nous nous embrassons longuement. Clémentine frotte son bas ventre contre le mien en murmurant : << Mon doux "Maître", je serais une bonne élève cet après-midi. M'enseignerez-vous quelques nouvelles matières ? >>. Nous rions. La sonnerie du four. Clémentine enfile les maniques, s'accroupit, ouvre la porte vitrée pour en tirer le gratin doré et fumant. Nous savourons ce repas simple mais tellement goûteux. La croute dorée est tellement bonne. Nous traînons à table. Dehors, le vent est retombé. La tempête semble s'être calmée. Par contre la pluie ne cesse de tomber. L'obscurité est telle que le plafonnier reste allumé. Lumière tamisée.

Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine me confie une fois encore à quel point elle est heureuse de m'avoir sans partage. << J'aime Estelle, c'est comme ma sœur, elle me manque parfois, mais tout cela est compensé par ta présence. Je t'aime ! >> s'écrie t-elle en serrant sa tête dans mon cou. La vaisselle. Ce soir, il n'y aura qu'à réchauffer les restes. Nous remontons nous brosser les dents en faisant les pitres devant le miroir au-dessus du lavabo. Pressés de vaquer à nos activités, nous redescendons à toute vitesse. Clémentine m'entraîne au salon. Elle contourne le bureau pour en ouvrir le tiroir du bas. Elle me tend le collier canin, la laisse, les menottes. Je la rejoins pour saisir le plug anal en bois de palissandre Indien. << Oh, coquin ! >> s'écrie t-elle. Je passe le collier autour de son cou. J'y fixe la laisse. J'ordonne : << Penchée en avant, cuisses écartées, les mains sur le bureau. On se cambre ! >>

Je place le plug devant sa bouche en rajoutant : << On crache ! >>. Je l'enduis correctement de sa salive. Je me penche. Je m'accroupis. J'écarte ses fesses pour y enfoncer l'objet fusiforme. C'est un petit plug. Cinq centimètres en longueur. Trois dans sa plus grande largeur. Seul reste apparent le faut cristal bleu. Les quatre centimètres bien enfoncés dans le cul, Clémentine se redresse. Elle s'accroupit à trois reprises et finit par dire : << Parfait, sympa ! >>. Je saisis la laisse et j'ordonne : << À quatre pattes ! >>. Je la promène ainsi dans tout le salon. Ma "Soumise" lève la cuisse à chaque coin de meuble. C'est un spectacle ahurissant. Magique. Parfois j'ordonne : << À genoux, mains sur la tête ! >>. Elle s'exécute alors avec zèle. Je frotte mon sexe sur son visage. Esquivant ses tentatives de gober mon érection juteuse.

Je retourne au bureau pour y récupérer les genouillères de cuir noir. Celles qu'utilisent les adeptes du rollers. Excellentes protections qui préservent les articulations mais également de la douleur. Je les fixe à ses genoux alors qu'elle est debout à caresser ma tête. << Je vous aime mon doux "Maître", vous êtes tellement attentionné avec moi ! >> murmure t-elle. J'ordonne : << À quatre pattes ma délicieuse "Soumise" ! >>. Clémentine, gloussant de plaisir, s'exécute avec célérité, me tendant la poignée de la laisse. Nous parcourons tout le bas de la maison. Je l'emmène dans l'atelier. Dans ces subtiles odeurs de lin, de pigments et d'ambre qui parfument la grande pièce de travail. Puis visite à la cuisine où flottent encore les odeurs du gratin. La salle de bain du bas. Le hall d'entrée où Clémentine, à quatre pattes, s'observe dans le grand miroir de la penderie. Elle lève soudain la patte pour pisser réellement contre le pied du guéridon. C'est impressionnant.

Nous revenons au salon. Je la fais s'assoir sur la chaine, dossier entre ses cuisses écartées. Je menotte ses mains derrière son dos. Je lui inflige une véritable séance de massage buccale. La faisant sucer. Me retirant pour laisser reposer sa mâchoire. Je couvre son visage de bises, je lui murmure des douceurs avant de me redresser pour lui enfoncer la queue dans la bouche. Son visage maculé de foutre que je rince de plusieurs jets de pisse. Elle tortille du coquillard sur sa chaise. Je crois bien qu'avec son degré d'excitation la suite sera d'une intensité rare. Je la détache pour l'entraîner sur le canapé. Couché sur elle, je la baise à la hussarde. En poussant des cris d'ours en rut. Ses gémissements deviennent rapidement des cris. Clémentine se masturbe toujours en se faisant tringler. Son orgasme est totalement "hors sol". Dans un hurlement elle me repousse pour se lâcher dans un jet de pisse qui me mouille. Nous restons haletants. Avachis. Trempés.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qu'une bonne séance de dressage rassurent quant à leurs doutes, leurs craintes et leurs inutiles inquiétudes. Après avoir passé la serpillère pour tout nettoyer dans des éclats de rire tout aussi insensés...

Julien ("Maître" de cérémonie)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 36 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2725 -



Une météo moins affligeante

C'est aux environs de huit heures trente, hier matin, mardi, que nous nous réveillons. Dans un même élan à nous serrer. À nous faire des bises, à nous faire des papouilles. En regardant par une des deux portes fenêtres, nous découvrons un ciel bleu d'azur. Le rayon en biais du soleil sur la grande armoire "normande". C'est une sorte de satisfaction quand la luminosité accompagne ainsi nos réveils. Nos levés aussi car l'impérieux besoin de pisser interrompt nos effusions de tendresses. Comme le fait Estelle, Clémentine, en me tenant la main, s'écrie : << Pipi ! >>. Par contre la fraîcheur de la chambre à coucher est un sérieux contraste avec celle du reste de la maison. Un peu d'eau sur nos visages à la salle de bain et, morts de faim, nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine.

En préparant le café, Clémentine me raconte ses rêves. Elle s'en souvient toujours si bien. Cette fois encore il y avait Estelle. Je presse les oranges et je pèle les kiwis en écoutant. Pour moi qui ne me souvient jamais des miens, ce sont de belles histoires. Nous sommes tous deux encore en T-shirts et slips de nuit. À nous faire une bise à chaque fois que nous nous effleurons en tournant autour de la table. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos séances de "dressages". Clémentine en raffole. Surtout en période de doutes. Mon interprétation du rôle d'un "Maître" agit sur sa psyché comme une thérapie. Une catharsis qui permet d'occulter n'importe quel soucis. << Il faudrait que je consulte ! >> dit elle en venant terminer sa tartine à la confiture d'églantine sur mes genoux.

<< Que je consulte mon doux "Maître" ! >> rajoute t-elle alors que nous rions de cette boutade. Après avoir terminé son bol de café elle termine le mien. Elle colle ses sèvres sucrées sur les miennes. J'adore quand le bout de sa langue frôle la mienne juste une seconde. Un délice. Nous traînons à table en survolant les différentes options d'activités pour ce mardi qui s'annonce plutôt agréable. La température extérieure est de 17°. Et en consultant la météo, les choses devraient rester ainsi une bonne partie de la journée. Du moins jusqu'à quatorze heures. La vaisselle. Nous remontons fermer le lit, la porte fenêtre, nous brosser les dents et nous mettre en tenues de running. Pressés d'aller courir, nous redescendons à toute vitesse. Les K-ways. Quelques mouvements d'échauffement dehors.

Qu'il est agréable de retrouver les plaisirs intenses d'un bon jogging. Malgré la fraîcheur matinale qui participe de ce véritable bonheur. Le sol est détrempé. Aussi, c'est sur le bord de l'étroite route communale déserte que nous pratiquons. Il est dix heures quand nous revenons. Nos deux pommiers sont emplit de fruits. Pourtant notre voisin, monsieur Bertrand, vient régulièrement les cueillir. Il y en a tellement cet automne. Nous en récupérons une dizaine. Nous en ferons une compote pour le dessert de ce soir. La douche. Qu'il est agréable de pouvoir prendre tout son temps. Pour Clémentine c'est un bonheur supplémentaire. Cette inactivité ne la tourmente plus. Bien au contraire, elle apprécie. La vie d'étudiante ainsi que la vie universitaire sont définitivement terminées. En douceur.

Clémentine porte la même jupe carmin et le même sweat que lundi. J'aime sa silhouette lorsqu'elle est vêtue ainsi. Je porte moi aussi le même bermuda et le même sweat. Nous dévalons les escaliers pour aller au salon. Assise sur mes genoux, me tournant le dos, alors que mes mains caressent ses seins minuscules, Clémentine allume l'ordinateur. Trois messages. Le courriel d'Estelle qui nous raconte sa journée à Los Angeles. Avec ses parents ils ont loué une belle chambre dans un hôtel. Son entretien de lundi s'est très bien passé. Elle postule pour un poste d'enseignante et de chercheuse à l'UCLA. Aux états-Unis les enseignants sont embauchés comme dans n'importe quelle entreprise. Différents contrats. À l'année, pour deux, cinq ou voire dix ans. Difficile d'obtenir une chaire avant.

Par contre les salaires sont conséquents pour un chercheur. Plus de sept mille dollars en début de carrière. Estelle nous confie que beaucoup de Doctorants français recherchent des emplois en Amérique et tout particulièrement en Californie. Les hauts diplômés s'empressent de quitter la France pour travailler à l'étranger et de préférence loin de la décroissance économique d'une Europe de plus en plus détestée dans le reste du monde. Et le taux d'imposition pour un début de carrière en recherches scientifiques n'est que de 28 % en Californie. Un message de Juliette qui nous rappelle que nous sommes invités mercredi soir pour partager le repas. Nous nous réjouissons pour la revoir. Un mail de Lise, notre "fille de ménage" qui reviendra samedi matin pour s'occuper de la maison.

C'est Clémentine qui répond. Je la caresse. Elle me fait la lecture, entrecoupée de gémissements de contentements. Nous quittons le salon pour sortir. La température est à présent de 20°. C'est très agréable. Par contre, là-bas, au-dessus de la cime des arbres, un amoncellement de lourds nuages gris. Cette météo ne vas probablement pas durer. Cet après-midi il est prévu d'aller faire un tour au musée des Beaux-Arts. Il y a l'exposition d'un peintre hyper réaliste Japonais. Kaoru Yamada. Je connais son travail et nous nous réjouissons. Ensuite ce seront ces errances en ville que nous affectionnons lorsque le climat n'est pas rassurant. Clémentine prépare l'assaisonnement d'un beau concombre. Je fais rissoler deux beaux filets de saumon. Des galettes de blé en accompagnement.

C'est une préparation rapide. Nous mangeons de bon appétit en faisant quelques projets pour les jours prochains. J'évoque la possibilité de nous offrir un séjour d'une semaine à Londres. Assise sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, Clémentine suggère la semaine du 7 au 13 octobre. Elle préfère attendre les résultats de son Doctorat. << Je m'occupe des réservations ! >> précise t-elle. Je suis citoyen de sa gracieuse majesté Charles III, possédant la double nationalité, Clémentine et moi étant pacsés, nul besoin de visas pour nous rendre aux Royaumes unis. Nos passeports suffisent. Tout comme une simple pièce d'identité. La vaisselle. Nous remontons nous laver les dents. Avec nos clowneries habituelles devant le miroir au-dessus du lavabo. Clémentine reste en jupe. Elle quitte son sweat pour un chemisier.

Je quitte mon bermuda pour un Levis, une chemise blanche et mes bottines brunes. La météo devient menaçante. Mais là-bas, au-dessus de l'horizon, la luminosité guette déjà. Nous devinons que ce seront des séquences pluvieuses et ensoleillées. Mieux vaut prévoir des vestes légères et le parapluie. Impatients de filer, nous redescendons. Je roule doucement sur les vingt kilomètres qui nous séparent de la ville. Clémentine joue avec ma queue. J'ai ma main droite entre ses cuisses douces et chaudes. Je gare la voiture dans la petite ruelle habituelle. À dix minutes du centre. Pas la moindre goutte de pluie sous un ciel pourtant lourdement chargé. L'entrée du musée est gratuite. Il y a peu de visiteurs. C'est au premier étage que sont présentées la plupart du temps les expositions temporaires.

Kaoru Yamada propose des toiles de deux périodes différentes de sa carrière. La première période est axée sur une peinture à caractère illustrative. Richement et savamment colorée. Il n'y a pas de caméra de surveillance. Clémentine, en posant sa main sur ma braguette, murmure : << Je fais mon Estelle ! >>. Nous en rions. Je pose la mienne à l'endroit de son sexe. Par dessus le fin velours carmin. << Mmhh, c'est bon ! >> chuchote t-elle. D'admirer de belles créations picturales est une source d'excitations différentes. Les paysages de Kaoru sont féériques. Présentés à la façon des illustrations géantes d'un livre de comte de fée. C'est magnifique. Clémentine me propose de faire un selfie cochon, "bite à l'air". Je reste méfiant car même s'il y a peu de visiteurs, nous sommes rarement seuls. Il vaut mieux s'abstenir. À notre grand regret.

Les deux grandes salles sont consacrées à ce peintre Japonais. La seconde présente les toiles hyper réalistes de sa période actuelle. C'est époustouflant. Impossible de discerner la moindre trace d'un pinceau. C'est un peu comme une photo 4K améliorée. Au-delà du réel. Le regard pénètre un univers identique à celui d'un ordinateur. Clémentine se montre de plus en plus tactile. Je fais de même. Nous nous touchons avec passion. Sa culotte étant restée dans l'auto, je peux la doigter avec facilité. Mais en observant une discrétion de chaque instant. Nous rions car nous devenons rouges d'excitations. Je promets une nouvelle séance de "dressage" à la fille que j'aime pour ce soir, après le repas. Elle en sautille de joie. Sous les regards amusés de deux couples de visiteurs. Nous avons préparé une bonne compote qui est est entrain de refroidir dans le bas du réfrigérateur.

La visite terminée, émerveillés et enchantés par ces peintures extraordinaires, nous retrouvons les rues pavées du centre. La pluie est tombée. Nous l'avons vu et entendu depuis le musée. Le soleil est de retour et tout ce qui est mouillé brille de mille feux sous ses rayons. Nous flânons en admirant les vitrines. Déjà quelques décorations d'Halloween. Surtout dans les magasins s'adressant à une clientèle plus familiale. Nous continuons nos jeux de mains. Nos hautes tailles, cette sublime jeune fille au bras d'un homme d'âge mûr, attirent encore bien des regards. Et toujours, pour bien situer les choses, Clémentine qui me fait une bise sur la bouche. Nous nous amusons toujours beaucoup de ces situations. En y rajoutant les épices pimentés d'une sexualité sous-jacente. C'est excitant.

Un chocolat chaud au premier étage de notre salon de thé préféré. Peu de clients. Cette salle évoque les gradins d'un théâtre. De larges terrasses successives. Trois tables sur chacune et sur quatre niveaux. Assis à l'une des tables tout en haut, il est vraiment très simple pour une exhibitionniste de s'amuser. De changer quelques clients mâles en voyeurs momentanés. Ce que s'amuse encore à faire Clémentine. Tout en bas il y a un couple. La quarantaine. Des gens très élégants. La femme nous tourne le dos. Par contre l'homme semble hypnotisé par ce qui se passe sous notre table. Clémentine me raconte. Ses cuisses largement écartées qui, malgré la légère pénombre, ne dissimulent rien de son anatomie. Je propose de tenter le test des chiottes. Clémentine se lève pour descendre les quatre marches. Pour se diriger vers la porte des toilettes. Nous convenons toujours d'une astuce simple. Rester connectés en image grâce à nos I-phones.

Cela ne rate que rarement. À peine une minute que notre quidam se lève à son tour. Laissant sa femme seule pour se diriger vers les WC. Sur l'écran de mon téléphone j'assiste à un véritable film porno. Clémentine se fait surprendre, cambrée, les pieds largement écartés, devant un des deux urinoirs. Son téléphone judicieusement posé sur le petit bord carrelé juste au-dessus. Il faut voir l'expression de surprise sur le visage du type ! Il tombe sur une scène hautement suggestive. Il se touche. Dans le reflet du carrelage blanc, Clémentine peut voir ce qui se passe derrière elle. Moi je reste prêt à intervenir si cela devait mal se passer. Mais tout se passe très bien. Le mec sort un chibre de belle facture. Une érection légèrement courbée vers la gauche. Il se positionne devant le second urinoir. << J'apprécie beaucoup ! >> dit il en tournant la tête vers la fille sur sa gauche. << Moi aussi ! >> répond Clémentine qui reste dans cette position.

Je bande comme le dernier des salauds. J'hésite. J'ai envie de sortir ma queue pour me branler. Ce que fait probablement l'inconnu à droite de Clémentine. Elle regarde avec attention. Sur l'écran de mon I-phone grâce à une image de très haute résolution, je vois les expressions sur son visage. Je ne vois pas la bite du mec mais je devine, aux mouvements de son bras droit qui agitent tout son corps, qu'il doit se branler. << Ça vous tente une petite pipe ? >> demande t-il. Clémentine répond : << Non merci. Mais ce serait avec plaisir si je n'étais pas accompagnée ! >>. Cet aveux doit certainement être le déclencheur de cet orgasme fou qui tétanise le type. Il pousse un cri. Son corps secoué d'un spasme violent. Clémentine s'éloigne pour aller se laver les mains à l'un des lavabos.

Dans le miroir elle observe l'inconnu qui remballe sa bite. Elle s'approche pour récupérer son téléphone puis quitte précipitamment les lieux pour me rejoindre. << Tu as vu ? >> me demande t-elle. Je n'ai vu sa bite qu'un court instant mais c'est vrai que c'était un sacré "truc". << Il s'est branlé cinq minutes à côté de moi. Tu as entendu ? >>. Je réponds : << Pourquoi ne pas l'avoir sucé dans un des cabinets ? >>. Clémentine s'exclame : << Je n'ai pas eu le culot nécessaire mais ça m'aurait bien tenté ! Je dois sans doute vieillir ! >>. Nous en rions aux éclats. Le type revient des toilettes. Nous quittons pour descendre. Nous voilà de retour dans les rues. Sous le parapluie cette fois. Mais la température reste très agréable. Il est dix huit heures quarante cinq quand nous sommes de retour. Morts de faim. Clémentine prépare la salade de tomates. Je fais bouillir les coquillettes. Une belle omelette aux champignons. Nous mangeons de bon appétit.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines bien allumées par une exhibe de très haute qualité, dans des situations hautement suggestives. Qui se réjouissent d'une bonne séance de "dressage". Et à toutes celles qui aiment passionnément interpréter le rôle de la "Soumise"...

Julien ("Maître" queue)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 37 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2726 -



Une délicieuse soirée

Nos grasses matinées nous emmènent le plus souvent aux environs de neuf heures. Celle de hier, mercredi, dure jusqu'à très exactement huit heures quarante cinq. Clémentine vient se blottir contre moi en gémissant. C'est ainsi qu'elle me réveille. << Je fais toute les nuits un rêve où il y a Estelle ! >> dit elle en palpant mon érection naturelle au réveil. << C'est prometteur ! >> rajoute t-elle en la saisissant à travers le coton de mon slip. Je glisse ma main dans sa culotte pour jouer avec sa broussaille. Des bisous, des papouilles. Pas d'autres choix que de se précipiter aux toilettes. Il fait bien chaud. Un peu d'eau sur nos visages. Morts de faim nous dévalons les escaliers. En préparant le café, Clémentine me raconte son rêve. Encore une belle histoire pendant que je presse nos oranges. Que je pèle nos kiwis. Estelle a un rôle prépondérant dans ses souvenirs oniriques. Pas très loin de la réalité que nous vivons le plus souvent avec elle.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre après-midi de mardi. L'étonnante exposition au musée. Les aventures avec un branleur dans les toilettes du salon de thé. Notre séance de "dressage" de la soirée. << C'est une excellente thérapie ! >> s'écrie Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en envisagent cette nouvelle journée de farniente. << Depuis petite, toutes les autres années de ma vie, à la même date, j'étais à l'école. Là, ça me fait parfois tout drôle de ne rien faire ! >> me confie Clémentine en venant s'installer sur mes genoux. Je réponds : << Et ça peut durer tout le reste de ton existence ! >>. Elle me couvre les joues de bisous collants, sucrés et au goût de miel. << Ce soir on revoit Juliette. Je suis impatiente de l'entendre nous raconter son été ! >> conclue t-elle. La vaisselle. Nous remontons nous brosser les dents, changer nos T-shirts et slips de nuit pour nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge.

Le ciel est gris, mais pas menaçant. Une véritable ambiance d'automne. Nous recouvrons le lit avant de redescendre à toute vitesse. La température extérieure est de 18°. C'est jouable sans revêtir des K-ways. Quelques mouvements d'échauffement avant de courir jusqu'à la rivière. Le sentier qui la longe sur plusieurs kilomètres. L'itinéraire sur lequel nous adorons pratiquer notre jogging. Une heure d'un plaisir sans égal dans une presque douceur. Le ciel semble même s'éclaircir. Il est dix heures quinze quand nous sommes sous la douche. Clémentine porte une de ses jupettes "tennis", un T-shirt. Je suis en short, T-shirt. Nos baskets. Le thermostat qui régule les radiateurs pilote l'ensemble du système de chauffage. Avec cette météo, il a simplement tout éteint. Au salon, assise sur mes cuisses, me tournant le dos, Clémentine consulte nos boîtes mails. Mes mains sous son T-shirt caressent ses tous petits seins. Mais si palpitants et pleins de vie.

Le courriel quotidien d'Estelle. C'est l'été à Los Angeles avec des températures flirtant avec les 30°. Il n'existe pas là-bas une maison ou un appartement sans climatisation. Elle nous raconte son nouvel entretien dans une entreprise de cyber recherches. Toujours en parallèle avec une activité de professeur en université. Avec ses parents elle consacre le reste de son temps à de longues errances dans cette ville qui s'étend sur près de 100 km. Ils sont dans les environs de Santa Monica. Elle joint deux superbes photos devant la mer, devant les palmiers. Derrière elle une foule de joggeurs, de cyclistes, de promeneurs. Tout le monde vêtu extrêmement léger. Clémentine répond en me faisant la lecture. En poussant de petits gémissements provoqués par mes caresses. Un petit tour sur le site de l'université. << J'éprouve une certaine nostalgie de ma vie d'étudiante ! >> dit elle. Je réponds : << Mais tu peux la reprendre quand tu le veux ! >>

C'est vrai. Et c'est une option que n'écarte pas la fille que j'aime. Nous sortons dans la douceur des 21° qui règnent dehors. Nous ramassons les noix jonchant le sol. De quoi remplir une nouvelle corbeille. Il va être onze heures quarante cinq. Clémentine fait l'assaisonnement d'une salade de carottes. Je poêle deux filets de colin préalablement pannés. Je fais gonfler du riz complet. Nous savourons ce repas simple mais goûteux en envisageant notre randonnée de l'après-midi. Ce sera celle qui part de la maison. La boucle de quatre heures. Nous ne traînons pas. La vaisselle terminée, les dents brossées nous dévalons l'escalier en restant dans nos tenues légères. Dans le petit sac à dos, des pommes, des barres de céréales, les K-ways, la gourde d'eau fraîche. C'est parti. Nous montons jusqu'au portail. Nous traversons la route pour nous engager dans la forêt. Le chemin est large et permet de marcher côte à côte. Le sol légèrement humide par endroits.

Les feuilles qui jonchent la terre sont déjà nombreuses. Formant par endroit un tapis roux et d'ocres jaunes. Pas un souffle de vent. C'est très rapidement un enchantement de chaque instant. Clémentine nous arrête souvent pour se serrer dans mes bras. << Je suis si heureuse Julien, si tu savais ! >> lance t-elle à chaque arrêt. Je réponds : << Mais je sais ! >>. Quand elle retire sa culotte pour la fourrer dans le sac à dos que je porte, elle me dit : << Ce soir, sois le plus vicieux des vicieux avec Juliette. J'aime quand tu fais ton vicelard avec d'autres femmes. Ça m'excite ! >>. Je promets de faire de mon mieux alors qu'elle s'accroupit pour descendre la tirette de mon short. Pour en extraire le locataire. Avec mon érection naissante ce n'est pas chose facile mais elle s'en acquitte avec une certaine virtuosité. C'est avec la bite à l'air que nous reprenons notre marche d'un bon pas. Il n'y a personne. Nous nous caressons à chaque arrêt.

Quand nous quittons le chemin qui longe les prés, c'est pour nous engager dans le labyrinthe rocheux. Nous connaissons parfaitement les lieux. Nous savons les meilleurs endroits. Qu'il est bon de faire l'amour quelques minutes de ci, de là, en s'offrant les plus suaves douceurs. Des cunnilingus et des fellations viennent agrémenter cette agréable randonnée. Nous longeons la piste cyclable. L'ancienne voie ferrée. Jusqu'à la maison abandonnée du garde barrière qui vivait jadis là avec sa famille. Il y a l'annexe dans le jardin envahit de hautes herbes. Là aussi nous aimons faire l'amour. Clémentine en appui sur ses coudes, allongée sur l'établi. Alors que debout, juste à la bonne taille, je la pénètre une fois de plus. Une dizaine de minutes à nous donner un plaisir fou, sauvage et intense. C'est en passant près des Dolmens que nous croisons une jeune cavalière. Comme nous l'apercevons au dernier moment, j'ai juste le temps de me tourner, de cacher ma queue raide. Sous les rires de Clémentine.

L'écuyère nous adresse un beau sourire en nous saluant. Elle vient probablement du haras de Juliette dont nous voyons les bâtiments au loin. Il est dix huit heures quarante cinq quand nous sommes de retour. Une rapide douche avant de nous changer. << J'aime comme tu m'aimes ! >> me fait Clémentine en me sautant au cou alors que je termine de l'essuyer. Nous aimons l'élégance. Et avec ce doux climat nous pouvons porter léger. Clémentine revêt une de ses jupes kilts à carreaux rouges et verts. Un chemisier crème. Des socquettes blanches dans des mocassins noirs. Sur sa demande je porte un pantalon clair, à plis et à pinces. Une chemise crème. Mes mocassins beiges. Nous prenons des poses devant le grand miroir de l'armoire. << Regarde comme on est beaux tous les deux ! >> me fait Clémentine. Elle s'accroupit. Sa tête contre ma hanche, ses bras autour de ma jambe, ses cuisses largement écartées. C'est tellement sublime !

Nous rions de la subite et grosse bosse qui déforme soudain la braguette de mon pantalon. Elle la palpe en disant : << Je la veux comme ça toute la soirée. Je veux voir les réactions de Juliette ! >>. Nous en rions de bon cœur. Nous sommes attendus pour dix neuf heures trente. C'est en voiture que nous parcourons les trois kilomètres. Le parking est désert. Juste la grosse berline Allemande de la propriétaire. Propriétaire qui vient à notre rencontre avec un immense sourire. Juliette est une quinquagénaire radieuse, au physique athlétique. Ce soir vêtue d'une jupe noire, d'un sweat bleu nuit et de mocassins noirs. Ses cheveux noirs, parsemés de reflets argentés, flottent en liberté sur ses épaules. Nous nous faisons plein de bises en nous tenant les mains. << Comme tu es belle. Ça te réussi les vacances en Corse ! >> lance Clémentine. << Et vous deux, ça vous réussi deux mois et demi en Écosse ! >> répond Juliette. Nous en rions aux éclats.

Nous suivons notre amie. En montant l'escalier qui mène à ses appartements, nous admirons le galbe de ses mollets parfaits. Nous voilà installés devant une table garnie. Une tourte aux champignons accompagnée de différentes crudités. Nous faisons honneur à ce repas en nous racontant nos vacances. Juliette tient à me remercier tout particulièrement. D'abord pour avoir tenu ma galerie d'Art tout le mois d'août. Puis pour la rémunération. Un salaire et un pourcentage sur les ventes dont elle reste enchantée. << Je récidive l'année prochaine ! >> dit elle. Je tempère un peu son enthousiasme en précisant qu'il n'y aura peut-être pas d'ouverture l'été prochain. Je tiens à me consacrer exclusivement à ma compagne et, si elle s'accorde une année sabbatique, de partir pour quelques voyages. Cette possibilité commence à germer dans nos esprits. Nous en avons encore parlé cet après-midi, durant notre randonnée. Juliette nous écoute.

Nous insistons toujours pour faire la vaisselle ensemble. C'est convivial. Mieux qu'en mettant la machine en fonction. Je surprends à plusieurs reprises le regard insistant de notre amie sur ma braguette. Ça m'excite et la bosse ne tarde pas à en déformer le tissu. << Sympa, non ? >> demande Clémentine en posant sa main dessus. << Sympa en effet ! >> répond Juliette en m'adressant un clin d'œil. Clémentine et moi, vautrés dans le canapé, Juliette installée dans le fauteuil qui nous fait face, nous dégustons un bon café. Tout en conversant. En revenant sur les moments clefs de nos vacances. Nous reprenons nos petites habitudes. Juliette, les cuisses écartées, tout en bavardant, Clémentine jouant avec ma queue tout en racontant. << J'organise le gloryhole d'automne ? >> demande Juliette. Clémentine reste évasive. Elle précise : << Tu sais, question cul, je me suis beaucoup calmée ! >>. Je rajoute : << Je confirme ! Rien cet été ! >>

<< Toi qui raffole de pipes à des inconnus, tu ne t'es même pas offerte un "extra" ? >> demande Juliette. << Pas l'ombre d'un. Je me consacre à la bite de mon chéri ! >> répond Clémentine. << Et si je te prépare un "plan" dans les prochains temps ? >> rajoute Juliette. Clémentine reste silencieuse, me consulte du regard avant de préciser : << Un truc bien vicelard alors ! >>. Je dis à Clémentine : << Ça me ferait bien plaisir de te voir à l'œuvre ! >>. Nous nous promettons de donner suite à ce projet. C'est au tour de Juliette d'être invitée chez nous, mercredi prochain. << C'est fou, on sera déjà le 2 octobre ! >> s'exclame t-elle. Elle rajoute : << Et si j'organise un plan pipe ce vendredi soir, ça vous tente ? J'ai un nouveau palefrenier. Un super bosseur mais que je devine bien vicelard ! Ça te dit Clémentine ? >>. Clémentine me consulte du regard. Je réponds à Juliette : << Informe-nous au moins la veille ! C'est mieux ! >>

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui, une fois de retour à la maison, pénétrée sous les draps dans une étreinte passionnée, avouent leur désir de sucer un inconnu après quelques mois d'abstinence. Encouragée par leur coquin qui les termine par un cunnilingus à rendre folle n'importe quelle délurée occasionnelle...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Juste Clémentine et moi
Friday 27 September 2024 07:44

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 38 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2727 -



Une météo maussade

Hier matin, jeudi, il n'est pas loin de huit heures trente quand nous sortons du sommeil. En même temps. Clémentine qui vient se blottir contre moi en gémissant. Première émotion de cette nouvelle journée. Des bisous et des papouilles. Nous nous précipitons aux toilettes.Dehors c'est le spectacle d'une météo affligeante. Un climat qui condamne aux activités intérieures. C'est frustrant. De l'eau sur nos visages à la salle de bain avant de dévaler les escaliers jusqu'à la cuisine. Morts de faim. En préparant le café, Clémentine me raconte ses voyages nocturnes. En pressant les oranges j'écoute. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de jeudi chez Juliette. << Toujours aussi salope la bourge. Tu as vu comme elle nous montrait sa chatte ! >> lance Clémentine.

Nous en rions de bon cœur. Clémentine revient sur la proposition de Juliette. Un nouveau palefrenier. C'est toujours amusant d'en faire la connaissance. Aussi je propose que nous retournions au haras cet après-midi. Ce qui fera très certainement grand plaisir à Juliette. << On téléphone avant. Elle pourra se mettre en conditions mentales et peut-être nous réserver un "plan" ! >> dit Clémentine en venant terminer sa tartine assise sur mes genoux. Je trouve l'idée parfaite. Surtout avec ce climat décourageant. Nous traînons à table. La vaisselle. Notre entraînement se fera en salle. Nous remontons nous brosser les dents. Clémentine mimant une fellation devant le miroir. Tête contre tête, au-dessus du lavabo, nous nous rinçons la bouche en faisant les clowns. En riant aux éclats.

Tout comme la chambre à coucher d'où nous venons de recouvrir le lit, notre salle d'entraînement n'est pas chauffée. Ce qui impose de revêtir nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra jaune. Des mouvements d'échauffement doublement motivant. Le jogging sur les tapis roulants. Une fois encore Clémentine allume le grand écran. En courant nous pouvons apprécier un de nos films tournés en Écosse. C'est très agréable. Clémentine me fait rire car tout en courant, elle tourne sur elle-même, fait semblant de tomber. Elle adore me faire rire. Puis ce sont nos préférences. Ces exercices abdominaux sur banc, accrochés au barres et au sol. Les charges additionnelles. Redoutables mais tellement gratifiantes. Le retour au calme avec les étirements d'un bon stretching. Puis c'est la douche.

Clémentine porte une de ses jupes de velours. Noire aujourd'hui. Un sweat beige. Des ballerines beiges. Je suis en jeans et sweat. Des espadrilles. Nous redescendons pour passer au salon. La consultation de nos mails. Assise sur mes genoux, me tournant le dos, Clémentine m'en fait la lecture. Des nouvelles de ma famille à Édimbourg. Oncle Alan s'est parfaitement réadapté à sa nouvelle vie. Sa santé semble s'être stabilisée. Nous les reverrons aux vacances de fin d'année. Les réjouissances du Hogmanay, une de ces fêtes presque perpétuelles qui animent la capitale Écossaise. Mes mains sous son sweat, je caresse les seins de la fille que j'aime. Elle répond à nos courriels. Elle me lit à voix haute celui qu'elle vient d'envoyer à Juliette. En même temps qu'un SMS. Pour la prévenir.

Clémentine surfe sur le site universitaire quand le SMS de réponse arrive quelques minutes plus tard. Juliette se réjouit de nous revoir cet après-midi. Elle prépare l'animation équestre de dimanche. Elle nous fera voir les installations dans le grand manège à chevaux. Clémentine se lève, change de position pour s'installer à califourchon sur mes cuisses, les siennes écartées. Ses bras autour de mon cou, son visage tout près du mien, elle me donne ses impressions, me confie ses émotions. Ponctuant chacune de ses phrases d'une bise sur mes lèvres. Nous restons ainsi un long moment. J'écoute avec beaucoup d'attention. J'aime le mouvement de ses lèvres quand elle raconte. C'est un spectacle. Elle le sait, aussi elle me demande : << Tu m'écoute parfois ? >>. Nous en rions beaucoup.

Nous décidons de nous préparer un repas plus élaboré que ces derniers jours. Ce sera un gratin de courgette et d'aubergine. Rien que cette idée nous met l'eau à la bouche. Nous filons à la cuisine. Clémentine fait l'assaisonnement d'une salade d'avocats et de champignons crus. Je lave et je coupe l'aubergine et la courgette. Elles sont énormes mais à la cuisson elles auront réduites de moitié. Je place les tranches dans le plat carré en terre cuite. J'y verse le mélange œuf, fromage blanc, crème fraîche et moutarde à l'ancienne. Je recouvre d'une grosse couche de gruyère râpé par Clémentine. De la chapelure, graines de sésame grillées. Des cerneaux de noix. Au four préchauffé pour laisser mijoter à 200°. Le temps de mettre les couverts et les assiettes. De nous embrasser. Sublime.

J'ai ma main sous sa jupe. Elle tient mon sexe dur comme le bois. Nos mentons sont mouillés de salives car nos baisers sont passionnés. Rien ne nous excite autant. La sonnerie du four. Clémentine enfile les maniques en disant : << Touche-moi ! >>. Accroupie, elle ouvre la porte du four pour en extraire le gratin doré et fumant. Je suis accroupis derrière elle, mes mains sous son sweat, sur ses seins. << J'aime ! >> dit elle en se redressant pour poser le plat sur la table. Nous dégustons ce repas en envisageant différents scénarios pour cet après-midi. Nous sommes attendus à partir de quatorze heures. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur l'idée de passer une semaine à Londres du lundi 7 octobre au dimanche 13 octobre. J'aimerais bien faire découvrir la ville à Clémentine.

Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, elle anticipe déjà ce séjour Londonien. << Je m'occupe de tout, des réservations, hôtel, voiture, avions ! Tout ! >> précise t-elle. J'apprécie ses capacités d'organisations. J'écoute avec ravissement. La location d'une voiture ne sera peut-être pas nécessaire. Circuler dans la capitale Anglaise est beaucoup plus simple dans les transports en commun ou tout simplement à pieds. La vaisselle. Nous remontons nous laver les dents. Nos déconnades habituelles devant le miroir du lavabo. La température extérieure est de 20°. Pas un souffle de vent mais une pluie régulière et incessante. Un ciel uniformément gris et bas. Nous restons vêtus de la même façon. Nous redescendons. J'entraîne Clémentine jusqu'au salon.

Du tiroir du bas du bureau, je tire le collier canin. Le plug anal en bois de palissandre. << Non ! Je n'aime pas avoir ce truc dans le cul ! >> s'écrie Clémentine alors que je fixe le fin collier de cuir brun autour de son cou. Elle le porte avec tant d'élégance, comme un bijoux discret. Je dis : << C'est votre "Maître" qui vous le demande ma douce "Soumise" ! >>. Elle me fait le plus merveilleux des sourires avant de répondre : << Alors si c'est mon doux "Maître", je le porterai avec plaisir ! >>. Je tourne le petit objet de bois de rose devant son visage en disant : << Crachez mademoiselle ! >>. Clémentine vise. J'enduis le plug de sa salive avant de rajouter : << En position ! >>. Elle retrousse sa jupe pour descendre sa culotte à mi cuisses. Prenant appui sur le bureau, penchée en avant, elle me présente ses fesses fermes et galbées. De la main gauche je les écarte. Je m'accroupis pour lui cracher au cul. J'étale ma salive. J'y enfonce les quatre centimètres du plug.

Je fais tourner l'objet qui coulisse parfaitement. Il ne mesure que trois centimètres dans sa plus grande largeur. Seul son socle de faux diamant bleu apparait encore. Elle se redresse en disant : << Avec ce truc dans le cul j'ai toujours l'impression de devoir chier sans y parvenir ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Elle remonte sa culotte, sautille sur place en rajoutant : << Je risque de le perdre en plus. Il faudra que je contrôle souvent ! >>. C'est pliés de rire que nous quittons le salon pour aller enfiler nos blousons de fin cuir brun. C'est sous le parapluie, en restant sur les dalles de grès que nous traversons la pelouse jusqu'au garage. Je roule doucement sur les trois kilomètres qui nous séparent du haras. Clémentine me suce tout le long. Il y a plusieurs voitures garées dans la cour.

Clémentine retire sa culotte. Elle se tortille sur le siège passager en contrôlant la présence de l'objet. << J'espère qu'il ne va tomber durant la visite. Je n'aurais pas l'air con ! >> lance t-elle. Rires. Je remballe ma bite trempée de salive et de foutre. Toujours sous le parapluie nous traversons la cour pour entrer dans l'ancienne écurie. Dans leurs box, les chevaux nous regardent avec curiosité. Juliette est en pleine conversation avec des gens. Les parents des jeunes filles qui pratiquent l'équitation. Il y a quelques garçons aussi. Mais toute cette jeunesse est à l'école. Nous apercevons un jeune homme poussant une brouette. Très certainement le nouveau palefrenier. Il est de taille moyenne, un peu "enveloppé", cheveux bruns et courts, il passe au fond de l'allée. Nous ne voulons pas interrompre la conversation.

Aussi nous restons à distance pour caresser l'encolure de quelques chevaux. Une dizaine de minutes où nous parcourons l'allée sur ses cinquante mètres. Nous arrivons au dernier box. Le palefrenier est entrain de répandre de la paille fraîche à l'aide d'une fourche. Il nous jette un bref regard, nous salue poliment sans se laisser distraire par la sublime jeune fille qui m'accompagne. Juliette vient nous rejoindre. << Bonjour. Je vous présente Elliot, notre nouveau collaborateur ! >> dit elle en faisant les présentations. Elliot n'est pas particulièrement beau. Aucun charisme. Aucun charme particulier. Un visage quelconque mais qui s'illumine d'un grand sourire. Madame Walter arrive à son tour. Quelle joie de la revoir. Elle aussi commence à voir sa chevelure noire se parsemer de mèches argentées.

Nous bavardons. Elliot reste concentré sur sa tâche. Clémentine entre dans le box. Passant derrière le cheval, elle s'accroupit pour regarder par dessous. La bite du cheval qui pend devant son visage. Juliette me fait un clin d'œil. Mais je remarque surtout qu'elle vient d'écarter ses cuisses. Le palefrenier vient lui aussi de s'en rendre compte. Juliette, Bernadette et moi faisons mine de continuer à bavarder. Elles évoquent l'animation prévue dimanche. Nous louchons sur ce qui se passe dans le box. Nous imaginons sans peine le tourment grandissant qui anime le pauvre gars. Clémentine ne lui inflige pas cette torture plus longtemps. En se redressant elle lui adresse son plus beau sourire. On le sent déstabilisé. Clémentine sort du box pour nous rejoindre. Tout en bavardant nous nous éloignons.

Devant les portes grandes ouvertes, nous échangeons nos impressions. << Alors ? >> demande Juliette en s'adressant à Clémentine. << Il faudrait voir à quoi ressemble sa bite ! >> répond t-elle. Madame Walter rajoute : << Je serais curieuse de voir à quoi elle ressemble moi aussi ! >>. Nous éclatons de rire. Juliette, toujours à l'intention de Clémentine, conclue : << À toi de jouer. Tu nous raconteras ça ! >>. Il est évidemment hors de question de se livrer à une quelconque expérience aujourd'hui mais l'idée réjouit Clémentine qui attrape ma main. Bernadette fixe ma braguette déformée par l'énorme bosse. Elle me fait un merveilleux sourire avant de dire : << Moi, il y en a une que je reverrais bien et avec beaucoup de plaisir ! >>. Juliette rajoute : << Il suffit de demander ! >>

Elle nous invite à la suivre dans le box vide à côté de la porte. Le bruit de la pluie sur les tuiles. L'humidité et la fraîcheur commencent à êtres désagréables. Clémentine, Juliette et Bernadette, en demi cercle devant moi, m'observent. Je déboutonne la braguette de mon 501. Je suis terriblement gêné. Je bande comme le dernier des salauds. Je sors ma bite avec difficulté. Je la tiens à sa base entre le pouce et l'index. Immobile, mes yeux plongeant dans ceux des trois merveilleuses femmes qui m'observent en me souriant. Clémentine passe une main sous sa jupe. Elle est rapidement imitée par ses deux comparses qui se touchent au travers le tissu de leurs pantalons d'équitation. Nous nous masturbons tous les quatre. Le bruit d'une voiture. Juliette et Bernadette cessent.

Elles quittent toutes les deux le box. << Le boulot ! >> lance Juliette. Bernadette se retournent en mimant une pipe avant de disparaître. << Génial ! >> murmure Clémentine en s'accroupissant pour sucer l'abondance du liquide séminal qui s'écoule. Mon foutre épais, gluant et visqueux qui pend lourdement de l'extrémité fripée de mon prépuce. D'un mouvement de tête gracieux elle le récupère comme elle le ferait d'un spaghetti. Nous ne nous attardons pas. Une autre voix féminine. Évelyne, l'autre employée du haras, qui arrive en tirant un chariot sur lequel sont posés de gros sacs d'avoine. Nous la saluons avant de sortir. Sous le parapluie. Inutile de nous attarder plus longtemps. Je roule doucement. Clémentine me suce avec passion en se touchant. Direction la zone commerciale. Le temps idéal pour aller faire quelques emplettes, flâner, prendre un chocolat chaud dans le salon de thé de la galerie commerciale.

Bonne fin d'après-midi à toutes les coquines qui vont tenter de se livrer à quelques exhibes en hypermarché avant de déguster un bon repas dans la cafétéria. S'étant rendues compte qu'elles avaient perdu leur plug...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Juste Clémentine et moi
Saturday 28 September 2024 07:09

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 39 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2728 -



Exhibitions en cabine d'essayage

Il est un peu plus de huit heures trente, hier matin, vendredi. Clémentine vient se blottir contre moi, cherchant un peu de chaleur en murmurant : << Ma bouillotte ! >>. Notre chambre n'étant pas chauffée se refroidit un peu plus jour après jour. Nous y ferons fonctionner les radiateurs pour éviter l'humidité dévastatrice. Juste un petit moment. Quelques bisous, quelques papouilles. Le courage de sortir du lit et de courir vers la porte en nous tenant par la main. Partout ailleurs il fait bien chaud. Le thermostat fonctionne dès six heures du matin. Régulant la température à 22°. Un peu d'eau sur le visage à la salle de bain après les toilettes. Morts de faim nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en me racontant ses rêves. J'écoute mon histoire du matin. Avec joie.

Je presse les oranges, Clémentine pèle les kiwis. Le grille pain éjecte ses quatre tranches. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre visite au haras jeudi après-midi. Le nouveau palefrenier de Juliette. << C'est vrai, c'est amusant d'imaginer la bite qu'il peut avoir ! >> lance Clémentine. Nous en rigolons comme des bossus. Dehors il pleut. Le ciel semble pourtant s'éclaircir. Nous mangeons de bon appétit en envisageant différentes options d'activités pour cette journée qui s'annonce sans doute à nouveau maussade. Assise sur mes genoux, trempant sa tartine dans mon bol de café, Clémentine propose quelques errances en ville. Les grands magasins. Et pourquoi pas les "Grandes Galeries" pour se livrer à nos petits plaisirs secrets ? Je trouve ses suggestions très inspirantes.

Nous traînons à table. C'est un compte à rebours pour Clémentine. Plus que huit jours avant les résultats des épreuves de son Doctorat. Clémentine me fait part de son impatience et des affres que cela cause. Pas au point d'en faire des cauchemars comme Estelle. La vaisselle. Nous remontons nous laver les dents, fermer le lit, ouvrir les deux radiateurs de la chambre à coucher. Nous mettre en tenues de sport. Pas de running en extérieurs hélas. Notre salle d'entraînement n'étant pas chauffée au-delà de 12°, les mouvements d'échauffements sont doublement motivés. Jogging sur tapis roulants. Une demi heure à courir à différentes vitesses en regardant un de nos films des paysages d'Écosse sur grand écran. Les exercices spécifiques aux abdominaux. Nos préférés. Au sol, sur banc ou accrochés aux barres. Les redoutables charges additionnelles. Aujourd'hui sur machines avant les étirements du stretching pour un agréable retour au clame.

La douche. Clémentine aime porter ses jupes de velours légèrement évasées au-dessus du genoux. Ce matin elle est bleue nuit. Un sweat de la même teinte avec des ballerines noires. Je suis en jeans, sweat et baskets. Nous redescendons pour passer au salon. Assise sur mes cuisses, Clémentine allume l'ordinateur. Mes mains sous son sweat, elle lit nos mails. Celui de Juliette qui nous demande nos impressions quand à la rencontre avec Elliot, son palefrenier. Le message d'Estelle qui nous raconte sa journée. Elle a vécu quatre entretiens dans quatre entreprises. Et à chaque fois tout s'est très bien passé. Surtout qu'à chaque fois ses interlocuteurs étaient des hommes. Elle a donc également joué de séductions. Elle aura les réponses la semaine prochaine. Nous imaginons ses angoisses. Conjuguées à l'attente du résultat de ses épreuves du Doctorat, elle sera probablement sujette à d'horribles cauchemars. Nous en rions de bon cœur.

Clémentine répond en lisant à voix haute. Nous découvrons quelques courriels en messageries privées des différents forums où nous publions nos aventures. Là aussi, c'est toujours Clémentine qui répond. << Dès que j'entre dans la vie professionnelle, on arrête de publier. Là aussi je veux tourner la page ! >> précise t-elle une nouvelle fois. Nos fidèles lecteurs devront en faire le deuil. Il va être onze heures trente. Nous quittons le salon pour la cuisine. La pluie a momentanément cessé de tomber. Le ciel reste encombré mais apparaissent quelques bouts de bleu entre les gros nuages de plus en plus blancs. Clémentine fait l'assaisonnement des tomates. Je fais rissoler deux escalopes de dindes. J'épluche de grosses pommes de terre que je coupe en fines tranches pour les poêler. Il faut les retourner sans cesse dans l'huile pour les faire dorer uniformément. Préparations rapides. Nous mangeons de bon appétit en bavardant.

Nous aimons traîner à table. J'aime écouter Clémentine. Elle a toujours tant de choses à raconter. Des ressentis à partager sur tel ou tel évènement, tel ou tel souvenir. Et ils ne manquent pas ! La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. La température extérieure est de 16°. Le ciel reste emplit de nuages. Parfois un petit morceau de bleu. Nous nous changeons. Clémentine porte une de ses jupes kilt. Des bas noirs fixés à un porte-jarretelle de dentelles noires. Un chemisier blanc sous un fin pull de coton bleu nuit. Des mocassins noirs à légers talons dont le dessus est blanc. Sur sa demande, je porte un de mes costumes strict. Bleu nuit. Des mocassins noirs avec le dessus blanc. << C'est d'un chic ! >> lance Clémentine lorsque nous prenons des poses devant le grand miroir.

Impatients de filer, nous dévalons les escaliers. Sans oublier le large parapluie, nous traversons le jardin en restant sur les dalles de grès. C'est parti. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Elle adore quand je suis en costume cravate. Pour elle rien n'est plus sexy qu'un homme qui se rase et qu'un homme élégant. Élégances que nous apprécions tous les deux. Il y a vingt kilomètres jusqu'à la ruelle habituelle où nous garons la voiture. Le soleil semble gagner la partie. À tel point que nous laissons le parapluie sur le siège arrière. << Regarde, dis-moi si ça va ? >> me demande Clémentine en s'accroupissant entre notre voiture et la camionnette stationnée derrière. Les cuisses largement écartées, sur son intimité velues, elle se met à pisser au-dessus de la grille du caniveau. Le spectacle est ahurissant. Je la rassure : << Tu es sublime ! >>. Comment pourrait-il en être autrement ? Elle est tellement sexy et si indécente.

Nous marchons d'un bon pas. Il y a dix minutes jusqu'aux rues piétonnes du centre. Il y a du monde. Notre duo attire encore bien des regards. Nos hautes tailles. Avec ses quatre centimètres de talons Clémentine mesure son mètre quatre vingt six. Au bras de cet homme d'âge mûr à qui elle dépose une bise sur la joue à chaque regard inconnu, emplit de curiosité. Notre grand magasin préféré propose quatre étages dont le dernier est un vaste salon de thé restaurant. L'animation qui y règne est incessante. C'est là l'étage des vêtements que nous trouvons nos terrains de jeux favoris. Et tout spécialement dans la partie "hommes". Il y a quelques messieurs solitaires qui choisissent ou regardent des habits. Les cabines d'essayages sont au nombre de huit, quatre de chaque côté d'un couloir.

De quoi fantasmer si on a un peu d'imagination. Clémentine repère ce monsieur très élégant qui compare des chemises de très belles factures. Je reste à distance. Elle avance dans le rayon. Seule. Une présence quelque peu insolite. Personne d'autre dans l'allée. Elle dépasse le quidam pour s'accroupir un peu plus loin. Devant les chaussettes. Tournée de trois quart, les cuisses encore serrées, elle teste le type qui vient de la remarquer. Je suis en tête de gondole à faire semblant de comparer de magnifiques ceintures de cuir. J'observe discrètement. Je bande déjà comme le dernier des salauds. Les exhibes de Clémentine me mettent dans les états les plus enchanteurs. Rien n'agit autant sur ma libido que de la voir jouer. À chaque paire de chaussettes qu'elle raccroche, dans un mouvement qu'elle sait rendre naturel, elle écarte un peu plus ses cuisses. Le type me tourne le dos. Il mâte probablement à s'en déboîter les globes oculaires.

Moi aussi car nous assistons à la même scène. Il y a un couple qui entre dans l'allée. Ces gens ne se doutent pas un seul instant de ce qui s'y passe. Clémentine resserre simplement ses cuisses avant de les écarter à nouveau lorsque le couple la dépasse. Sa culotte étant restée dans la voiture, elle peut se livrer à des exhibes de très hautes volées. Celle-ci est de qualité. Un autre solitaire arrive. Lui non plus ne se doute de rien. Il décroche deux pantalons pour se rendre aux cabines. Une femme vient rejoindre notre voyeur. Clémentine se redresse. Le couple semble impressionné par la taille de la sublime jeune fille qui saisit un pantalon pour se diriger vers les cabines. J'entre dans l'allée. Moi aussi je décroche un pantalon. N'importe lequel comme l'a fait Clémentine. Direction les cabines.

Le couloir est vide. Dans quelle cabine est entrée Clémentine ? De lourds rideaux verts sont tirés. Je toussote pour faire savoir ma présence. La tête de Clémentine apparaît au fond. Elle me fait signe de la rejoindre. Nous tirons le rideau. Deux grands miroirs. Clémentine se touche en guettant entre le rideau et le montant. Je sors ma bite pour pouvoir enfin me branler. << Le mec des pantalons est dans la cabine d'en face ! >> chuchote Clémentine qui me choppe la queue. Elle me tourne le dos, prête à se livrer à une exhibe de qualité. Elle se masturbe de la main droite, tient ma queue derrière elle de sa main gauche. Elle me lâche soudain, tire légèrement le rideau avant de s'accroupir face au type que je vois dans le miroir. Je reste toutefois dissimulé. Il vient de découvrir la fille. Il ne se doute pas de ma présence mais je reste extrêmement discret. Je regarde à présent de l'autre côté du rideau. Le type retourne dans sa cabine. Vite.

Quelques instants avant qu'il ne regarde une nouvelle fois, écartant légèrement son rideau. Clémentine fait semblant de consulter l'écran de son I-phone. Que peut donc faire cette superbe jeune fille dans les cabines d'essayages du rayon homme ? C'est insolite. Énorme peut-être. Je regarde mieux. Je n'en crois pas mes yeux. C'est sa queue qu'il montre discrètement à la jeune fille accroupie à environ trois mètres devant lui, dans la cabine qui fait face à la sienne. Il se doute certainement que tout cela répond à une volonté délibérée. Pas l'ombre d'un doute, il sait qu'il a affaire à une authentique exhibitionniste. Il y a de l'agitation dans les cabines car d'autres clients essaient des vêtements. On entend même des voix féminines. Leurs femmes les accompagnant. C'est insolite.

Soudain, le rideau s'ouvre en grand. Tiré par un individu de haute taille tenant deux pantalons et un pull. Le bougre croyait sans doute la cabine libre. Lui aussi à une expression d'extrême surprise en découvrant cette fille accroupie. Je n'en mène pas large car malgré ma précaution, il m'aperçoit. Il referme prestement le rideau en disant : << Oh, excusez-moi ! >>. Clémentine se redresse, m'attrape la bite, nous rions aux éclats. Elle reprend sa position. Dans la cabine d'en face le mec est toujours là. Lui aussi a assisté à l'arrivée inopinée de "l'essayeur". Il comprend alors que cela s'adresse à lui. Il prend certainement conscience du rare privilège d'être l'heureux "élu" d'une merveilleuse salope. Un truc qui t'arrive une fois dans ta vie pour te marquer à jamais. Changer ton paradigme dans le domaine de tes fantasmes. J'assiste à ces prestations depuis sept ans. Je ne m'en lasse jamais. Et là encore je me branle dans les délices d'une douce folie.

Le type aussi se branle. Prenant quelques risques, son slip et son pantalon sur les chevilles, écartant son rideau pour sourire à l'exhibitionniste. Je pourrais éjaculer tellement je suis excité. Le mec en face reste prudent. Au moindre mouvement il referme son rideau. C'est kafkaïen, presque ridicule. Un peu comme dans un film comique. Au bord de la crampe, pour éviter l'ankylose qui la gagne, Clémentine se redresse. Elle se masturbe devant le miroir, le rideau tiré juste ce qu'il faut pour être vue depuis la cabine d'en face. Notre gaillard, sans doute en proie à d'intenses tourments, perd un peu le sens des réalités. Le rideau de notre cabine est tiré une nouvelle fois. C'est lui, bite à la main droite , fringues à mi-cuisses qu'il tient de sa dextre gauche et maladroitement. C'est un film comique. Mais un film porno. Une sacrée bite qu'il montre là. Impossible de me planquer. Il découvre soudain ma présence. Remonte ses vêtements en filant.

Nous rigolons comme des bossus. Nous attendons en guettant. Il est parti. Nous quittons les lieux. Aurions-nous été "repérés" ? Un vigile se promène dans l'allée. Il nous observe avec suspicion. Aurions-nous été dénoncés ? Nous quittons l'endroit comme des voleurs, sans nous retourner pour prendre l'escalator. Ouf, tout se passe plutôt bien. Une fois dans la rue nous rions aux éclats. Ce vigile n'était sans doute là que pour faire son job, son tour d'inspection. Pas pour nous. Il nous aurait demandé des comptes. Notre imagination, conjuguée au trouble de nos jeux, sont responsables de nos craintes bien inutiles. Un bon chocolat chaud à l'étage de notre salon de thé préféré. Plein de monde. Une visite aux toilettes hommes. Enfermés tous les deux dans un des cabinets à nous toucher, à nous branler. << C'est trop bon tout ce qu'on vit ensemble ! >> murmure Clémentine alors que je la doigte après son pissou sonore. Un vrai bonheur. La folie.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qu'un délicieux repas dans un bon restaurant achève de mettre dans les toutes meilleures conditions pour une bonne baise une fois de retour à la maison...

Julien (assistant d'exhibitions en cabines)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Juste Clémentine et moi
Monday 30 September 2024 07:38

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 40 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2729 -



Une journée tranquille

Hier matin, dimanche, il est presque neuf heures quand Clémentine vient se blottir contre moi. Gémissant d'aise. Des bisous, des câlins, des papouilles. << Comme c'était bon avant de dormir ! >> murmure t-elle en faisant allusion à notre soirée en amoureux. Nos journées se passent d'ailleurs en amoureux. L'impérieux besoin naturel ne nous laisse aucune autre alternative. Nous courons aux toilettes dans nos T-shirts et slips de nuit. Le dimanche pas d'entraînement. Nous passons à la salle de bain pour mouiller nos visages à grandes eaux au-dessus du lavabo. Nous aimons nous faire des bisous avec les bouches trempées avant de nous essuyer. Nous revêtons nos jeans, nos sweats, nous chaussons nos baskets. Morts de faim, nous dévalons les escaliers.

Il fait bien chaud partout dans la maison. Dehors le ciel est voilé mais lumineux. Par contre la température n'est que de 6°. Clémentine s'occupe du café et des tranches qu'elle place dans le grille pain. Je pèle les kiwis, je presse les oranges en écoutant avec ravissement mon histoire. En effet, quand Clémentine me raconte ses rêves de la nuit c'est comme un comte qu'elle lirait à haute voix au gamin que je suis dans ces instants là. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la journée de samedi. Nous avons revu Danièle. Elle est venue en matinée nous livrer en fruits et en légumes, en produits fermiers et frais. Nous avons revu Lise qui est venue faire notre ménage. Ce fut de belles retrouvailles. Il est déjà loin le temps des excentricités auxquelles je me livrais il y a peu.

Sur leurs demandes express, à toutes les deux, il m'a fallu cesser. Danièle étant mariée. Lise ayant un petit copain. Elles ne désiraient pas que les agissements à connotations "déviantes" continuent. Mais tout est encore présent dans nos mémoires. Et les lecteurs qui suivent nos aventures, se rappellent de grands moments de délires exhibitionnistes et libidineux. Sinon je les invite à revenir avant l'épisode 2 650. Nous mangeons de bon appétit en évoquant Estelle. << À cette heure-ci elle est probablement dans l'avion. Quelque part au-dessus des États-Unis. En effet, dans son dernier courriel Estelle nous précisait les horaires des deux avions. Le premier l'emmenant elle et ses parents de Los Angeles à New-York, le second de New-York à Paris. Avec le décalage horaire, elle sera là ce soir.

Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine propose une randonnée cet après-midi. Il faudra choisir un itinéraire peu boueux. Avec les pluies incessantes de ces derniers jours, tout doit être trempé. La vaisselle. Nous remontons nous brosser les dents en faisant les pitres devant le miroir du lavabo. Pressés d'aller prendre conscience de la météo hivernale qui règne en ce début d'automne, nous redescendons à toute vitesse. Il faut enfiler les anoraks. Nous les sortons de la penderie avec regret. L'an dernier, à la même époque, c'était l'été Indien et ses douceurs. Nous sortons. C'est une gifle que ce froid qui picote les oreilles. Nous traversons le jardin en restant sur les dalles de grès car le sol est détrempé. Nous descendons jusqu'à la rivière en crue.

Le plaisir de retrouver nos amis à plumes qui virevoltent sur les remous, indifférents aux conditions climatiques. Les deux grands cygnes blancs, les poules d'eau, les canards et les colverts qui nous font la fête. Croyant que nous emmenons de la nourriture comme le fait notre plus proche voisin, monsieur Bertrand. Louis que nous n'avons pas encore vu depuis notre retour la semaine dernière. << Il faudra aller lui faire un coucou ! >> précise Clémentine serrée contre moi. Nous longeons la rivière sur quelques centaines de mètres. Le sol est pierreux. Des feuilles de plus en plus nombreuses jonchent le sol. Les arbres prennent des teintes rousses. Pas de doute, l'été n'est plus qu'un souvenir. Tout comme l'Écosse dont me parle Clémentine. Il est onze heures quand nous revenons au chaud.

Pour midi, Clémentine propose un gratin de choux fleurs. Danièle nous a livré en légumes magnifiques. Nous descendons à la cave, dans le cellier, pour y récupérer le nécessaire. Pendant qu'elle prépare l'assaisonnement d'une belle laitue, je coupe les branches du choux fleurs pour les laisser tremper dans l'eau vinaigrée. Clémentine revient sur notre samedi après-midi en ville, sous le parapluie. La préparation de notre repas est entrecoupée de bisous. Nos mains se promenant entre nos cuisses, les miennes sous son sweat. Nous mangeons de bon appétit en définissant l'itinéraire de notre randonnée de l'après-midi. Ce sera le sentier des collines qui mène au château. Il est pierreux et permet de marcher dans les meilleures conditions. Nous ne traînons pas. Il y a une vingtaine de kilomètres à faire avant d'arriver au parking du restaurant. La vaisselle. Le brossage des dents, la préparation du petit sac à dos. La thermos de thé bouillant.

C'est parti. Je roule lentement. Clémentine joue avec ma queue. Il y a quelques séquences d'ensoleillement. Quasiment pas de voitures sur le parking quand nous nous y garons. Le restaurant affiche "Congés annuels". Ce qui explique l'absence de circulation. Je mets le sac sur le dos. Bien au chaud dans nos anoraks, sous nos bonnets et avec nos gants, nous prenons le sentier qui contourne la terrasse déserte. Voilà le vieux pont de pierres, en dos d'âne. La rivière est un véritable torrent. Le vacarme est infernal. Nous le longeons sur les trois cent mètres qui nous séparent du totem et de ses panneaux indicateurs. Nous prenons à gauche, direction le château. Là aussi nous marchons sur un tapis de feuilles mortes. Il y a des champignons partout. Ils feront le bonheur des cueilleurs. Ce sont d'ailleurs les seuls individus que nous croisons lors de cette avancée en terrain "hostile". De magnifiques giroles. Nous n'y connaissons pas grand chose.

Aussi vaut mieux s'abstenir. Mais nous sommes convaincus que ce sont des champignons comestibles. << Tu me fais voir le tiens ! >> s'exclame Clémentine quand nous arrivons près de l'abri en bois. C'est là qu'il y a plus de dix ans je pratiquais des gloryholes sauvages dans les planches. Je narre d'ailleurs ces aventures épiques dans la rubrique "Pratiques sexuelles, jeux érotiques et fétichisme", ici, sur ce même forum, sous le tire "Le trou". Clémentine me propose à chaque fois de passer ma bite dans le vieil orifice qui subsiste. Je m'y refuse car le bois est pourri et j'ai peur des bestioles. Ce qui la fait rire aux éclats. Par contre elle me tient la bite pour en diriger les jets contre la cloison. Il n'y a personne. Nous pouvons donner libre cours à nos pulsions érotiques et libidineuses.

Je me fais sucer quelques minutes. Clémentine adore le faire après avoir secoué les dernières gouttes. En se redressant pour éviter la crampe qui la gagne, elle lance : << Nous sommes abonnés aux cons et il y en a toujours un qui arrive quand je secoue les dernières gouttes ! >>. Nous rigolons comme des bossus quand elle rajoute : << Mort aux cons ! >>. Accroupie, la culotte et le Levis à mi-cuisses, c'est à son tour. Pour maintenir son équilibre, je la tiens sous les bras. Avec la fraîcheur humide du sous bois, je la sens trembler. Je la torche soigneusement avant qu'elle ne remonte précipitamment ses vêtements. Je ne l'avais pas vu venir. Sans doute un cueilleur de champignons car il tient une grande corbeille en osier à la main. << Nous sommes abonnés ! >> me rappelle Clémentine.

Nous saluons le mycologue. Tout fier, il nous montre le contenu de son panier, plein à ras-bord. << Des coulemelles, ça c'est des pieds de moutons, il y a des chanterelles aussi et surtout des girolles ! >> nous explique t-il. Il conclue avant de continuer son chemin : << Il y en a partout cette année.Je reviens demain ! >>. Nous reprenons notre marche. D'arriver au château entièrement rénové est toujours un grand moment d'enchantement. C'est une forteresse médiévale qui semble avoir été construite hier. Nous franchissons le pont-levis parfaitement restauré. Une véritable plongée dans le moyen-âge, au quatorzième siècle. En l'an 1385, date de sa construction, sur une citadelle plus ancienne encore. Il y a deux couples dans la grande cour de la forteresse. Le restaurant et le salon de thé sont fermés. Les terrasses vides de leurs tables et de leurs chaises. Le musée fermé. C'est un peu tristounet sans toutes les animations de la belle saison.

Interdiction de monter dans le donjon ou sur les remparts. Pour raison de sécurité tout est clôt. << Davantage de sécurité c'est toujours moins de liberté ! >> lance Clémentine qui fourre ses mains sous mon anoraks que j'ai ouvert. Pas le moindre souffle de vent à l'abri des murailles. Nous faisons quelques selfies sur les marches de l'escalier qui mène à la grande terrasse du donjon. << Pour Estelle, on fait des selfies coquins, viens ! >> fait Clémentine qui m'entraîne dans quelques recoins. Sortir sa bite, dans le froid, déjà pour pisser c'est une épreuve, alors pour faire des photos je n'en parle même pas ! Ma queue mollasse qui pend lourdement de la braguette déboutonnée de mon 501. L'I-phone posé sur le muret, réglé sur mode retardateur, nous prenons des poses un peu ridicules.

Clémentine contre moi, sur ma gauche, son bras droit sous mon anorak, autour de ma taille, pointant l'index de sa main droite en direction de mon sexe, nous sourions à l'objectif. Une autre photo où elle est accroupie, ses bras autour de ma cuisse, son visage tout près du Zob. Une autre, debout, tenant mon chibre désespérément mou dans sa main. La mienne posée sur sa braguette. C'est là que nous nous faisons surprendre par un couple de jeune amoureux. Ils s'écrient ensemble : << Oh pardon ! >> avant de dévaler l'escalier. Nous entendons la fille rire aux éclats. Évidemment je remballe en me sentant un peu con. C'est toujours con d'être surpris ainsi. Clémentine rit elle aussi de mon embarras. Nous quittons l'enceinte du château. Sur le pont-levis nous croisons le jeune couple.

La fille m'adresse un étrange sourire. Un de ces sourires énigmatiques qu'ont les femmes dans des instants très particuliers. Un sourire complice peut-être. Le garçon a d'ailleurs la même expression avec Clémentine. La différence c'est que j'ai l'âge d'être leur père à tous les trois. Nous prenons le sentier qui descend vers le lac. Le ciel semble s'assombrir. Nous n'avons pas prévu les minis parapluies habituellement dans le petit sac à dos. Nous savourons nos pommes, nos barres de céréales. Les bienfaits d'un thé bouillant. Il est dix huit heures quand nous revenons à la voiture. Quelle surprise. Notre cueilleur de champignons. Il nous invite à découvrir les cagettes posées sur le siège arrière de sa Renault "Captur" rouge. C'est surréaliste. Que des champignons partout. Impressionnant.

<< Tenez, vous les ferez à la poêle en rentrant ! >> lance t-il en nous en remplissant un sachet en papier kraft. Il insiste. Nous nous saluons en le remerciant. Il est dix neuf heures quand nous sommes de retour. Les champignons trempent dans l'évier. Nous en ferons une partie en salade avec deux avocats. Le reste à la poêle en accompagnement du reste du gratin de choux fleurs. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur les moments forts de cette superbe randonnée. Nous traînons à table. Assise sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, Clémentine évoque Estelle. << Elle est probablement arrivée ! Elle ne va pas tarder à appeler ! >>. La vaisselle. La fatigue se fait sentir. Au salon, vautrés dans le canapé, juste en slips et en chaussettes, avec les sweats, nous nous caressons. Estelle n'appelle pas...

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment se faire brouter le minou après un bon repas qui suit une belle randonnée. Qui aiment se faire pénétrer un peu avant de sucer de la queue juteuse et à nouveau bien raide. Avant de retrouver la douceur de draps tous frais et parfumés au "magnolia"...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 41 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2730 -



Tous les trois

Notre grasse matinée nous emmène aux environs de neuf heures. Clémentine qui est restée blottie contre moi toute la nuit. Notre chambre n'étant volontairement pas chauffée au-delà de 12°. On y dort bien mieux. Mais c'est une épreuve que de quitter nos draps bien chauds. Si doux. En gémissant, elle pose sa tête dans le creux de mon épaule. Quelques papouilles, quelque bisous, un dernier câlin avant de nous extraire de sous la couette pour nous précipiter aux toilettes. Il fait bien chaud partout ailleurs. De l'eau sur nos visages à la salle de bain où nous changeons nos T-shirts et slips de nuit contre nos leggings de lycra noir, nos sweats de lycra rouge. Morts de faim nous dévalons les escaliers jusque dans la cuisine. Clémentine s'occupe du café, m'offrant la joie de ma belle histoire.

Car en pressant les oranges, en pelant les kiwis, j'adore l'entendre me raconter ses rêves. Cette nuit elle était une fugitive s'efforçant de fuir en déjouant les gens à sa recherche. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre randonnée de hier, dimanche. Il fait à peu près le même climat. Un ciel voilé, sans réelles menaces. Une température extérieure de seulement 14°. Il faudra enfiler nos K-ways, nos bonnets et nos gants pour aller courir. Nous mangeons de bon appétit en évoquant le message d'Estelle trouvé en rentrant dans notre boîte mails. Elle viendra nous rejoindre en soirée. Nous élaborons le repas que nous partagerons ensemble. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine me confie son immense joie à l'idée de revoir d'Estelle. Une joie partagée. Elle nous a tant manqué. Surtout les premiers jours de la séparation un peu brutale. Nous hésitons. Jogging dehors ou en salle ?

La vaisselle. Nous prenons notre courage à quatre mains. Nous sortons. C'est jouable à condition de ne pas se modérer. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour un running d'une heure en longeant la rivière. Les eaux sont à leur niveau maximal et par endroits ce sont les vacarmes d'un véritable torrent. Il est dix heures trente cinq quand nous revenons pour prendre notre douche. Nous avions complètement oublié. Nous nous faisons livrer le mazout à onze heures. Dès notre douche achevée, vêtus de nos 501, de nos chemises à carreaux, de nos baskets, nous dévalons l'escalier pour ouvrir le portail depuis l'interphone, dans le hall d'entrée. Heureux concours de circonstances, voilà le camion "Bolloré" qui descend lentement les pavés autobloquants de l'allée pour contourner la maison. Nous descendons à la cave pour ouvrir les deux battants de métal qui permettent l'accès à l'escalier de la cave. C'est le même employé depuis six ans.

Nous le laissons à son travail pour passer au cellier, récupérer ce qu'il faut pour le repas de ce soir. Ce seront des bouchées à la reine accompagnées d'une salade de concombre. Il reste des champignons offerts dimanche par le mycologue. Pour midi ce seront des coquillettes avec des filets de saumon. C'est rapide. Pour ce soir je concocte une belle Béchamel. J'émince deux belles escalopes de dinde que je fais revenir à la poêle avec les fameux champignons. Clémentine râpe le gruyère juste après les carottes de la salade. Je remplis les bouchée à la reine. J'égoutte les coquillettes pour les verser autour des bouchées à la reine. Je recouvre le tout de gruyère, de chapelure, de graines de sésame grillées. Des cerneaux de noix. Au four pour une longue et lente cuisson à seulement 150°.

Nous mangeons de bon appétit lorsque l'I-phone de Clémentine se met à vibrer. << Juliette ! >> s'écrie t-elle en revenant s'assoir sur mes genoux. Sur mode haut-parleur, j'entends Juliette que je salue également. La conversation surréaliste manque de me faire étouffer car je continue de manger. << C'est ton plug que j'ai retrouvé dans la paille ? >> demande t-elle. Clémentine répond : << Oui, je l'ai sans doute perdu lorsque j'étais accroupie devant ton nouveau palefrenier ! >>. Nous rigolons tous les trois comme des bossus. << Oui, parce que c'est lui qui me la ramené avec un air sérieux et gêné ! >> rajoute Juliette. Nous imaginons facilement la scène. << Tu viens manger mercredi soir ? >> demande Clémentine. << Oh oui, avec plaisir, je te ramènerai ton "suppositoire" ! >> répond Juliette avant de raccrocher. Nous terminons notre repas en riant comme des fous. << J'ai honte. Tout le monde sait maintenant ! >> fait Clémentine. Fou rire...

Nous traînons à table. Clémentine, ses bras autour de mon cou, propose de nous rendre au port de plaisance. De nous offrir une petite randonnée à partir du cimetière médiévale et touristique au sommet de la colline. Je trouve l'idée parfaite. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Nous restons vêtus de nos jeans, de nos chemises à carreaux. Il faut juste prévoir les godasses de marche que nous mettrons une fois arrivés. Pressés de filer, nous dévalons les escaliers. Dans le petit sac à dos, pommes, thermos de thé bouillant, barres de céréales. Il suffit d'enfiler les anoraks, de prendre les bonnets, les gants. C'est parti. Il y a trente cinq kilomètres jusqu'au port. Ça roule bien. Même sur le tronçon de la nationale. Clémentine joue avec ma queue qu'elle suce parfois. Nous arrivons.

Il est treize heures trente. Je gare la voiture sur le parking de la supérette. Les quais sont déserts. Pas de joueurs de boules, pas de groupes de cyclistes. Les bateaux sont amarrés, immobiles, certains recouverts d'immenses bâches. La température n'est que de 16°. Il y a un vent fort. Ça souffle au sommet de la colline mais la vue est splendide, dégagée et porte jusqu'à la ville, là-bas, à plus de quinze kilomètres. Nous descendons vers le totem des panneaux indicateurs. Les sentiers sont balisés. Nous élaborons une boucle de trois heures. Il faudra être de retour pour dix huit heures trente. Estelle arrive à dix neuf heures. C'est un chemin qui pénètre dans une belle forêt de hêtres. Des arbres noueux, aux troncs tourmentés et aux feuillages virant sur le roux. À l'abri du vent surtout.

Nous ne croisons personne. Si ce n'est quelques cueilleurs de champignons. Ont les reconnaît aux paniers qu'ils portent ou aux grandes musettes qu'ils ont en bandoulière. Ces amateurs sont toujours très fiers de montrer leurs cueillettes et c'est un plaisir de bavarder un peu avec eux. Des arrêts pipis dans la fraîcheur rapidement désagréable quand on s'arrête. Sur certaines portions des chemins que nous parcourons c'est une épreuve que de marcher avec la bite à l'air. Elle reste mollasse en pendant lourdement de ma braguette déboutonnée. La main de Clémentine, bien chaude, est alors salvatrice. Mais je bande assez mou. Ce dont elle raffole lorsqu'elle s'accroupit pour sucer un peu. Nous manquons de nous faire surprendre à deux reprises par des groupes de marcheurs bruyants.

La marche nordique avec bâtons fait un potin d'enfer sur les sentiers rocailleux. Heureusement. On les entend venir. On peut anticiper. Il est dix sept heures trente quand nous revenons à la voiture. Le ciel est bleu par endroits. C'est un peu tristounet les quais d'un port lorsqu'il n'y a personne. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Sur sa demande nous passons devant l'université. << Ça me rend nostalgique. J'ai passé huit années de ma vie ici. J'en garde de bons souvenirs ! >> précise t-elle alors que nous restons quelques minutes garés sur le parking. Il y a encore cours dans certaines sections. Des groupes d'étudiants qui bavardent dans le parc malgré les bourrasques d'un vent de Nord Est. Nous repartons. Il est dix huit heures quinze quand nous sommes de retour. Un timing parfait qui permet de tout préparer dans le calme et la sérénité. Il suffit de réchauffer. J'aide Clémentine à la préparation de l'assaisonnement.

Une belle salade de concombre. Avec des giroles légèrement grillés. Nous mettons les assiettes, les couverts. Du bruit. La voix d'Estelle. Elle chante en arrivant. C'est en courant qu'elle nous rejoint dans la cuisine. Elle saute au cou de Clémentine. Elles s'embrassent avec tant de passion. Comme deux sœurs jumelles enfin réunies. Puis elle saute au mien en s'écriant : << Enfin ! >>. Nous avons tous les trois les yeux humides. Ce qui nous fait rire. La sonnerie du four. Estelle est vêtue comme nous. Nous faisons honneur à ce repas. Le préféré d'Estelle qui nous raconte son séjour à Los Angeles. << Je peux commencer dès le lundi 6 janvier comme professeur à l'UCLA. Et dans un laboratoire de recherche. Je bénéficie d'un appartement de fonction et de plein d'avantages ! >> lance t-elle. Nous la félicitons mais elle rajoute : << Vous ne vous rendez pas compte comme ça me fout la trouille ! Des responsabilités ! Des résultats ! >> rajoute t-elle.

Estelle se réserve un délai de réflexion car elle a une autre proposition dans une entreprise de pointe située à une dizaine de kilomètres au Nord de l'immense métropole. << Tu vas devenir Américaine ! >> lance Clémentine. << Oui, avec un tel boulot l'entreprise pistonne pour l'obtention de la fameuse "carte verte". Et puis je commence dans les deux cas avec 7000 dollars mensuels, carrément sans frais à part la bagnole et la bouffe ! >> précise Estelle. Nous traînons à table. Les filles assises sur mes cuisses, leurs bras autour de ma taille, de mon cou qui échangent leurs impressions. La vaisselle. Estlle nous apprend qu'elle va seconder ses parents dans l'entreprise familiale. Tout comme une employée de bureau, avec sa maman. Nous nous verrons les mardis soirs, les jeudis soirs et les weekend. << Comme avant ! >> précise t-elle en glissant sa main dans ma braguette béante. << Avec toutes nos bonnes vieilles habitudes ! >> rajoute t-elle en riant.

Les filles m'entraînent au salon. << Je ne me suis pas faite brouter depuis deux semaines ! >> s'exclame Estelle en ouvrant la boucle de sa ceinture. Nous rions aux éclats. Elle retire ses bottines, son Levis et sa culotte pour s'assoir sur le bureau. Cuisses largement écartées. Clémentine fait de même. Je me masturbe en retrouvant ce spectacle vu tant de fois depuis quelques années. Mais depuis l'Écosse, Estelle et Clémentine se consacrent à des effusions saphiques qui affolent mes sens. Elles s'embrassent en se couchant toutes les deux sur le bureau. C'est beau de les voir enlacées, de les entendre gémir de plaisir en se touchant. C'est aussi émouvant qu'excitant. J'ai tant attendu ces moments dans mes fantasmes d'homme des cavernes. Estelle écarte ses cuisses en me montrant son sexe. Je m'approche. Je me penche pour poser ma bouche sur son clitoris. C'est comme un petit pois que je suce avec gourmandise. Je lèche ce qui coule.

Les filles ne prêtent plus aucune attention à moi, trop occupées à s'embrasser passionnément. Je passe de l'une à l'autre. Le clitoris géant de Clémentine que je savoure avec extase. Le clitoris minuscule d'Estelle que je déguste avec exaltation. << Viens ! >> s'écrie soudain Estelle qui se met sur le dos, les seins caressés par Clémentine qui me regarde m'introduire. Je bouge au rythme qu'impose Estelle. Comme affolée, couchée sur le dos, poussant de petits cris. Elle devra nous laisser pour vingt deux heures. Je ne me rappelle pas l'avoir vu en proie à de tels orgasmes. Je pourrais éjaculer tellement c'est extraordinaire. Elle me repousse délicatement. Je m'introduis dans Clémentine. Estelle qui l'embrasse avec fougue. Elles en ont le bas du visage trempé. Des mèches de cheveux qui y collent. Il est rare que Clémentine atteigne le point critique aussi rapidement. Nos "baises sur bureau" prennent à partir de ce soir une toute autre dimension.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui n'arrivent plus vraiment à retrouver leur esprit sous les draps, blotties contre leur coquin qui vient de leurs éjaculer dans la bouche...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Retour à nos soirées à trois
Wednesday 2 October 2024 12:19

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 42 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2731 -



Une agréable soirée avec Estelle

Hier matin, mardi, il est un peu plus de huit heures trente quand nous nous réveillons en même temps. Clémentine, serrée contre moi, m'appelant << Ma bouillotte ! >>, joue avec mon érection matinale en mitraillant mon visage de bisous. Je glisse ma main dans sa culotte pour recoiffer cette invraisemblable touffe qui fait sa fierté. Quand je le lui chuchote, elle rit aux éclats. Impossible de résister plus longtemps. Nous courons aux toilettes. Le passage à la salle de bain pour mouiller nos visages d'eau fraîche. Changer nos slips et T-shirts de nuit contre nos tenues de sports. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café, me gratifiant de sa belle histoire pendant que je presse les oranges, que je pèle les kiwis. J'adore l'écouter me raconter ses rêves. C'est passionnant.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de retrouvailles avec Estelle. Elle revient ce soir. Nous mangeons de bon appétit en envisageant les différentes options d'activités pour cet après-midi. Il pleut. Le ciel est d'un gris uniforme. Ambiance sinistre en avance en ce triste début d'automne. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine propose de faire des pizzas ce soir. Estelle adore. Mais nous aussi. Dès la vaisselle terminée, nous remontons pour nous brosser les dents. Avec nos clowneries habituelles devant le miroir de la salle de bain. Notre salle d'entraînement n'étant volontairement pas chauffée, c'est toujours une rafraîchissante sensation en y pénétrant. Ce qui est finalement extrêmement motivant. Des mouvements d'échauffement nous mettent en condition.

Une heure d'une superbe séance avant la douche. Vêtus de nos jeans, de nos sweats nous descendons pour aller au salon. Assise sur mes cuisses, Clémentine surfe sur le site universitaire. Toujours pas de résultats des épreuves de son Doctorat. Pendant qu'elle lit à haute voix nos mails, je caresse ses seins minuscules. J'aime entendre les gémissements qui entrecoupent sa narration. Nous rions. Nous survolons les messageries privées des différents forums où nous publions nos récits. Il va être onze heures quinze quand nous revenons à la cuisine. Clémentine prépare l'assaisonnement d'une belle laitue. Je fais la pâte à pain. J'adore m'en occuper. Les agréables sensations de travailler la pâte. Les tomates fraîches à la poêle avec l'ail, l'oignon, le persil est les tous derniers champignons offerts par le promeneur rencontré dimanche. Pour midi, je fais gonfler du riz complet. Clémentine poêle quatre gros nems aux crevettes. Tout cela est assez rapide.

Nous mangeons de bon appétit en laissant reposer la pâte sous un linge, au-dessus d'un des deux radiateurs. Il est décidé d'aller en ville cet après-midi. Un peu de shopping. Et surtout un tour à la FNAC. Le repas terminé, la vaisselle terminée, nous préparons les pizzas avant de les mettre au four. Le thermostat pilotera la cuisson. Laisser mijoter des pizzas permet d'en déguster d'autres saveur. Il reste de la laitue pour l'accompagnement. Nous montons. Salle de bain. Dents. Nous nous changeons. La température extérieure est de 14°. Clémentine porte une de ses jupes kilt. Des bas noirs fixés à son porte-jarretelles. Un chemisier blanc sous un fin pull de coton bleu nuit. Des mocassins noirs à légers talons. Sur sa demande je porte un pantalons noir à pinces et à plis, chemise blanche sous un pull noir. Une veste grise. Des mocassins gris. << Regarde comme on est classes tous les deux ! >> lance Clémentine en m'entraînant devant le miroir.

Pressés de filer, nous redescendons à toute vitesse. Nos blousons de cuir brun. Je roule doucement sur les vingt cinq kilomètres. Sous une pluie incessante. Clémentine joue avec ma queue. Nous garons l'auto sur le parking du centre Leclerc. À dix minutes du centre. Nous avons quelques courses à faire. Notamment de la lessive pour différentes couleurs. Clémentine aimerait beaucoup s'offrir une petite exhibe. Hélas, l'endroit ne s'y prête pas vraiment. Trop de monde. Dès nos courses faites, mises dans le coffre de l'auto, nous marchons d'un bon pas, sous le parapluie, serrés l'un contre l'autre. C'est curieux pour un mardi après-midi mais il y a du monde partout. La FNAC et les découvertes des nouvelles parutions. Pas d'opportunité exhibe là non plus. C'est sous une pluie continue que nous flânons.

Il est dix huit heures trente quand nous sommes de retour. Nous nous changeons. Clémentine prépare l'assaisonnement pour le reste de la laitue. Je réchauffe les pizzas. Du bruit. C'est Estelle. Elle vient nous rejoindre dans la cuisine. C'est à moi qu'elle saute au cou ce soir. Je la soulève. Elle mitraille mon visage de bisous. Ses jambes autour de ma taille. Je la pose au sol. Elle saute au cou de Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en écoutant Estelle nous raconter ses journées au bureau de l'entreprise familiale, avec sa maman. << J'aurais fait experte comptable que je m'en sortais toute aussi bien ! >> explique t-elle. << Et tu aurais fait un max de pognon ! >> lance Clémentine. Nous rions de bon cœur de cette évidence. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, mes deux anges font mille projets pour le week-end. Il y aura une exposition dans la salle polyvalente du bourg voisin. Et la présentation de collections de voitures anciennes. Parfait.

Dès la vaisselle terminée, nous passons au salon. Clémentine à ma gauche, sa tête contre mon épaule. Estelle à ma droite qui joue avec ma queue. Tous les trois, vautrés dans le canapé, nous découvrons le premier montage qu'à fait Estelle de nos films réalisés cet été, en Écosse. Sur le grand écran nous découvrons nos frasques sexuelles dans les grandioses paysages Écossais. << Put-hein, on a encore fait fort ! >> lance Clémentine. Je suis sidéré par certaines situations. Parfois extrêmement risquées. On voit souvent des gens passer derrière nous, à quelques dizaines de mètres. Et c'est même effrayant. Je dis : << Un jour, on va se faire toper ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Estelle devra nous laisser pour vingt deux heures. Je propose un bon léchage de minous. Je ne suis pas obligé de me répéter. Mes deux anges, juste en chaussettes et sweats, m'offrent leurs intimités. À genoux sur les coussins, je passe de l'une à l'autre. Je me goinfre. Mes coquines n'arrêtent plus de s'embrasser. Merveilleux spectacle.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui apprécient les caresses labiales et linguales...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Retour à nos soirées à trois
Thursday 3 October 2024 07:42

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 43 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2732 -



Une agréable soirée avec Juliette

Il est rare que nous nous réveillons à huit heures dans les périodes inactives. C'est le cas hier matin, mercredi. Clémentine vient se serrer encore plus fort. La nuit, ses pieds sont en permanence contre les miens. Ce n'est peut-être qu'une illusion. << J'ai fait un rêve très coquin. Et c'était avec toi ! >> murmure t-elle en glissant sa main dans mon slip. Saisissant ma tumescence, elle rajoute : << Et tu étais un sacré coquin ! >>. Nous rions de bon cœur. Je réponds : << Tu vas me raconter tout ça devant de délicieuses tartines de pain grillé recouvertes de miel ! >>. Nous nous levons pour nous précipiter aux toilettes. Un peu de flotte sur la gueule après avoir pissé. Nous quittons nos slips et nos T-shirt de nuit pour nos tenues de gymnastique. Morts de faim nous dévalons les escaliers.

Il fait moche. Le ciel est encombré de lourds nuages gris. Clémentine fait le café en me racontant son rêve. J'écoute ma belle histoire matinale en pressant les oranges, en pelant les kiwis. Il y est question d'une croisière sur un bateau où tout le monde est complètement nu. Une croisière naturiste en quelque sorte. Les seuls à êtres habillés c'est nous. Je suis plié de rire. Surtout que Clémentine ne sait pas seulement raconter mais elle sait rajouter de l'humour à ses récits. Nous qui avons tous deux des tendances exhibitionnistes, mais à mille lieux du nudisme qui ne nous intéresse absolument pas, nous rions de cet exhibition inversée. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur les deux soirées passées en compagnie d'Estelle. Nous la reverrons demain, jeudi. Elle revient pour 19 h.

Nous mangeons de bon appétit en évoquant la soirée d'aujourd'hui. Juliette vient manger à la maison pour dix neuf heures. Sa saison équestre a recommencé. Le haras fonctionne à plein et il y a déjà plus de soixante chevaux en pension jusqu'au printemps prochain. Très bon business. Il reste de la place pour une vingtaine d'autres équidés. Quatre vingt places. Pas une de plus, pas une de moins. À tel point qu'elle envisage de faire construire une quatrième écurie. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine suggère différentes préparations culinaires pour la soirée. Ce sera un gratin de choux fleurs. Pour midi, il n'y aura qu'à réchauffer les deux pizzas restantes. Avec une salade de carottes. C'est une affaire entendue. Préparations simples.

La température extérieure est de 11°. N'ayant pas le courage d'affronter le froid, notre entraînement sera intérieur. Dès la vaisselle faite, nous remontons nous brosser les dents avant de passer dans notre salle de gym. Une heure d'une activité intense et soutenue. La douche. Nous sommes habillés de nos jeans, de nos chemises à carreaux, chaussés de nos baskets. Nous redescendons au salon. Assise sur mes genoux, me tournant le dos, Clémentine allume l'ordinateur. Priorité au site de l'université. Toujours pas d'informations. Les résultats ne seront affichés qu'à partir du vendredi 4 octobre. Ce qui rend évidemment Clémentine de plus en plus impatiente. << Ils jouent avec mes nerfs là, ça va mal se passer ! >> lance t-elle. Nous rions. Je caresse ses seins alors qu'elle ouvre nos boîtes mails.

Nous partons lundi matin avec l'avion. Aéroport de Roissy à quatorze heures. Arrivée à Londres pour quinze heures trente. C'est au "Resident Covent Garden" que nous passerons sept nuits. Clémentine m'en fait la lecture. C'est donc ça qu'elle tramait en cachette sur son I-phone. Elle me montre des photos. Le "Resident Covent Garden" est un hôtel de luxe au bord de la Tamise. Dans sa partie la plus large. Faisant penser à un lac. Je la félicite pour ses capacités d'organisations. Nous nous réjouissons de passer une semaine dans la capitale Anglaise. Je vais lui faire découvrir les endroits les plus célèbres. Les réservations sont faites, payées et il n'y a aucun problème. << On prépare nos affaires avec Estelle dimanche matin ! >> propose Clémentine. C'est toujours judicieux d'écouter ses suggestions.

Nous enfilons les anoraks avant de sortir. La fraîcheur humide est extrêmement désagréable. Nous allons jusqu'à la rivière. Les eaux sont à leur niveau maximal. Heureusement que monsieur Bertrand, notre plus proche voisin, a constitué une digue en amassant des tas de terre. L'endroit ne se transforme plus en marécage aux pluies. Nous admirons les canards, les poules d'eau et les colverts qui virevoltent malgré le courant. La faim nous gagne. Nous remontons. Pendant que Clémentine prépare l'assaisonnement de la salade de carottes, que les pizzas réchauffent au four, je m'occupe du choux fleurs. J'en coupe les branches pour les laisser tremper dans l'eau vinaigrée. Pendant que je concocte une Béchamel. J'y rajoute de l'émincé de saumon que je poêle cinq minutes. Le choux fleurs, ébouillanté dans l'auto cuiseur que j'égoutte avant de le placer dans le plat carré en terre cuite. Je verse la Béchamel. Clémentine recouvre de gruyère râpé.

Des graines de sésame grillées, des cerneaux de noix, de la chapelure. Au four, à seulement 150°, afin de laisser mijoter longuement. J'en sors d'abord les pizzas. Il n'y aura plus qu'à réchauffer vers dix neuf heures. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi. Clémentine aimerait bien faire l'inventaire de toutes ses affaires universitaires accumulées depuis huit ans. En faire le tri, classifier ce qu'elle compte conserver. J'ai moi aussi quelques tris à effectuer dans mes nombreuses archives accumulées depuis trente ans. Nous traînons à table. À califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, Clémentine m'explique la manière dont elle va procéder. J'écoute avec attention. Nos lèvres s'effleurent entre chaque phrase. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Nos déconnades habituelles devant le miroir. Tête contre tête au-dessus du lavabo pour nous rincer la bouche. En riant de nos clowneries.

Nous dévalons les escaliers pour aller dans l'atelier. C'est étrange. Les autres années, à la même époque, Clémentine est en cours, moi je suis assis là à peindre. Hors cela ne me manque absolument pas. Contrairement à Clémentine qui éprouve une nostalgie aux souvenirs de sa vie étudiante. Subsiste les odeurs d'huiles de lin, d'œillette, d'ambre dissous. Ces produits précieux que j'utilise avec mes pigments BLOCKX. Toutes les archives de Clémentine sont disposées sur la grande étagère qui lui est consacrée. Des dizaines de classeurs, de chemises de différentes couleurs, contenant des centaines de documents. Tout est classé par années universitaires. Il y a même des choses qui remontent aux années lycée. J'aime la voir se concentrer sur ses activités. Comme l'immense majorité des femmes, Clémentine a les capacités d'accomplir deux tâches en même temps. La voilà devant le bureau ouvrant les classeursde l'année 2016. Première année.

L'année de notre rencontre. J'ai moi aussi deux grandes étagères où je conserve des montagnes de dessins préparatoires, d'études, de portraits au crayon. Dans mes jeunes années je trimballais un carnet de croquis partout avec moi. Dans une musette de cuir en bandoulière. Avec mes crayons. Comme le ferait un photographe, je croquais les paysages, les gens. Dessinant tout le temps. J'aimais m'assoir à la terrasse des cafés pour dessiner les clients attablés. Discrètement. Certains voulaient même m'acheter leurs portraits. De beaux souvenirs de jeunesse. Tous les deux nous retrouvons cette ambiance studieuse. Parfois Clémentine se met à chanter, parle toute seule, fait une observation ou un commentaire sur une période précise. Ou nous nous rejoignons pour nous faire des bisous. C'est un après-midi merveilleux.

Deux petits tours aux toilettes pour nos rituels pisseux. La collation de dix sept heures. Le thé traditionnel. Au jasmin. Avec deux petits gâteaux secs. Il est dix huit heures trente. Il fait de plus en plus sombre. << Bientôt ces enfoirés vont vont raccourcir nos fins d'après-midi avec le changement d'heure ! >> lance Clémentine. Je n'y pensais plus. Nous avons fait de l'excellent travail. Des choses en suspend parfois depuis des années. Un soulagement. Nous quittons l'atelier pour la cuisine. Nous mettons les assiettes, les couverts avant de commencer les préparatifs. Il suffit de réchauffer le gratin de choux fleurs. De faire l'assaisonnement du concombre. Nous sommes entrain de nous embrasser quand résonnent des pas sur le carrelage du hall d'entrée. L'arrivée de Juliette.

Ce soir, elle est vêtue de sa tenue d'écuyère. Son pantalon beige aussi moulant qu'un legging, ses hautes bottes de cuir noir. Son gilet sans manche sur un chemisier crème. Ses longs cheveux noirs parsemés de reflets argentés flottent en liberté sur ses épaules. Elle a oublié d'enlever ses lunettes. Tout comme Clémentine. Elles se font la bise en riant de cet oubli. J'ai la braguette béante. Mon slip de coton blanc bien visible. Juliette fixe cette ouverture en contournant la table. Son regard à la fois sévère et intéressé provoque en moi un trouble délicieux. Clémentine me fait un clin d'œil. La sonnerie du four. << Je m'en occupe ! >> lance Juliette qui enfile les maniques avant de s'accroupir pour ouvrir la porte du four. Elle sait à quel point ma libido est affectée à la vue d'une femme accroupie qui me tourne le dos. Je sors ma bite. Je bande mou. Clémentine me fait un second clin d'œil en mimant une masturbation masculine. Je me branle doucement.

Juliette se redresse en tenant le plat fumant dont le contenu est doré. Nous sommes morts de faim. << Tu es un branleur incorrigible ! >> me fait Juliette lorsque nous prenons place. Nous mangeons de bon appétit en écoutant Juliette nous raconter son début de saison. Les animations équestres qu'elle compte organiser les dimanches de cet automne et de cet hiver. Nous retrouvons avec bonheur tous nos réflexes. Juliette en vient rapidement à un de ses centres d'intérêts que nous partageons. Le sexe. De préférence "déviant". << Un gloryhole pour le changement d'heure ? >> demande t-elle à Clémentine qui me consulte du regard. Je l'encourage à étudier la question. << Et en ce qui concerne Elliot, mon nouveau palefrenier, tu veux que j'organise un "plan" ? >> demande t-elle encore. Clémentine me regarde.

Là aussi je l'encourage à bien y réfléchir. Même si avec l'âge elle prétend se calmer, la proposition ne la laisse pas indifférente. << Je ne l'ai pas encore sucé, je n'ai pas encore vu sa bite, mais il me semble bien que c'est un petit coquin. Il en a après Évelyne sa collègue. J'ai l'impression qu'il lui fait le grand jeu ! >> rajoute notre amie. Cette conversation nous excite évidemment. À quelques reprises je me lève pour agiter ma queue en direction de Juliette, de Clémentine. Le regard sévère de Juliette qui joue à merveille l'offusquée. Le sourire malicieux de Clémentine trop heureuse de me voir faire mon vicelard devant notre invitée. Nous traînons à table. Un gloryhole ne serait finalement pas pour déplaire à Clémentine. Juliette rajoute : << Il faudra reconnaître des queues que tu connais bien ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Je me lève, en me branlant, je précise : << J'y mettrai la mienne. C'est un défi. La reconnaîtras-tu ? >>

Juliette doit nous laisser pour vingt deux heures. Ses journées commencent tôt et par une heure d'entraînement. Les assiettes et les couverts dans le lave vaisselle. C'est au salon que nous dégustons les parts de la tarte aux pommes confectionnées par Juliette. Juliette vautrée dans le fauteuil qui nous fait face. Les cuisses écartées, posées sur les accoudoirs de chaque côté. Clémentine qui joue avec ma queue, tous les deux vautrés dans le canapé. Clémentine aimerait bien faire un petit tour aux écuries vendredi après-midi. << Je t'organise le "plan" Elliot ? >> demande Juliette. << Je préfère improviser ! >> répond Clémentine. Je remarque cette petite tache plus sombre sur le coton beige de son pantalon d'équitation. Une auréole, qui macule l'entre jambes de Juliette. Une habitude.

Bonne nouille à toutes les coquines excitées par une soirée où étaient évoqués de vieux souvenirs libidineux. En envisageant de nouvelles aventures épiques...

Julien (branleur pour dames)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Retour à nos soirées à trois
Friday 4 October 2024 07:37

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 44 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2733 -



Jeudi soir en compagnie d'Estelle

C'est vers neuf heures, hier matin, jeudi, que nous nous réveillons. En même temps. En gémissant, Clémentine vient se blottir contre moi. Nous restons ainsi à nous faire des papouilles jusqu'aux limites du possible. Au risque de faire pipi au lit. Nous nous précipitons aux toilettes in extremis. Après avoir passé de l'eau sur nos visages à la salle de bain, nous revêtons nos habits de joggings. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Il fait bien chaud partout. Clémentine prépare le café en me racontant ses rêves. J'écoute avec ravissement en pelant les kiwis, en pressant les oranges. Clémentine beurre les tranches éjectées par le grille pain, je les nappe de miel crémeux. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre agréable soirée de mercredi, en compagnie de Juliette.

<< Demain après-midi, on fait un tour au haras, ça te dit ? >> me demande Clémentine. Je suis ravi de cette proposition. Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme de la journée. Estelle vient passer la soirée avec nous. Je suggère de préparer des bouchées à la reine. << Oh oui, ça fait longtemps. On s'y met à midi. Comme ça, ce soir, il n'y a qu'à les réchauffer ! >> dit encore Clémentine. Dehors, le ciel est gris. La température extérieure de seulement 10°. Et toujours cette interrogation : Jogging dans la nature ou jogging sur nos tapis roulants ? C'est vrai que nous manquons de courage quand il fait froid. << On sort, on constate, on décide ! >> lance Clémentine. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, elle me confie les fantasmes qui la hantent depuis la proposition de Juliette d'organiser un "plan" aux écuries. Elliot, le nouveau palefrenier. Se mettre en situation excitante.

La vaisselle. Nous enfilons les K-ways. Nous voilà sur le perron. Un léger vent de Nord Est. Il en faut vraiment du courage. Les bonnets, les gants. Des mouvements d'échauffement. C'est parti. Nous descendons jusqu'à la rivière que nous longeons dans un sens sur trois kilomètres. Jusqu'au vieux lavoir où nous pratiquons quelques exercices abdominaux couchés sur le muret du bassin vide. Trois kilomètres au retour. Sans avoir réellement réussi à surmonter notre détestation du froid pour courir. Par contre, de marcher dans le froid nous convient parfaitement. Il est dix heures trente quand nous sommes sous la douche. Nous portons nos jeans, nos chemises à carreaux, nos baskets pour redescendre. Au salon, assise sur mes genoux, me tournant le dos, Clémentine allume l'ordinateur. Je caresse ses petits seins fermes et palpitants de vie. C'est à haute voix qu'elle me lit nos courriels. Celui de Juliette qui nous remercie pour la soirée.

Celui de monsieur Philippe, mon expert comptable, qui me tient informé des transactions possibles avec un acheteur Hollandais, intéressé par les deux immeubles que je mets en vente. Là, c'est moi qui répond. Clémentine se lève, me cède la place, passe sous le bureau en riant. Je sens qu'elle déboutonne mon 501. << Téléphone, c'est mieux ! >> dit elle en essayant d'extraire mon Zob avec difficultés. Je l'aide. C'est plus rapide. En effet, je préfère téléphoner. La secrétaire de monsieur Philippe me fait patienter quelques minutes. Je me fais tailler une authentique pipe des familles en écoutant Vivaldi. Je dois garder mon self contrôle. Voilà, j'ai la communication. Mon comptable est un vieil ami. Il gère mes avoir depuis près de trente ans. Il m'informe dans le détail. Ce n'est pas le premier investisseur qui se manifeste. Mais il n'y a jamais de suites. Avec mon notaire, Maître Rober, ils gèrent l'ensemble des transactions éventuelles. Nous parlons.

Cette conversation téléphonique doit durer une quinzaine de minutes. Cette pipe est délicieuse. Extrêmement excitante en étant obligé de garder tout mon sang froid. Ce qui fait le régal de Clémentine que j'entends glousser. En me disant que mon interlocuteur entend peut-être lui aussi. Nous nous saluons avant de raccrocher. Je m'avachis sur ma chaise en la repoussant en arrière. Je caresse la tête de ma pompeuse qui ouvre les yeux. Elle cesse. Un long filament visqueux relie sa bouche à la peau fripée de mon prépuce. Elle me fait le plus adorable des sourires. Je dis : << Tu te régales toi, hein ! >>. Elle sort de dessous sa "niche" pour s'assoir sur mes genoux. Pour toute réponse elle ouvre la bouche pour m'en montrer le contenu. Elle adore laisser le foutre se dissoudre à la salive.

Je la regarde. Elle déglutit enfin. Se lève, saisit ma main pour m'entraîner. Elle dit : << J'adore te sucer au téléphone. Plus tu te contrôles et plus il y a de la jute ! >>. Nous en rions aux éclats en quittant le salon pour la cuisine. Je remballe ma bite pour éviter tout danger. Nous préparons d'abord le repas du soir. Il y a les restes du gratin de choux fleurs à réchauffer. Une salade de carottes à préparer en accompagnement. Clémentine émince deux grosses escalopes de dinde et des champignons. Je concocte la Béchamel. Je râpe une grande quantité de ce délicieux gruyère Suisse. Nous bavardons. Je raconte la teneur de la discussion avec monsieur Philippe. Mon souhait est de retirer un maximum de la transaction. Nous avons en projet d'aller nous installer à Édimbourg. Je ne veux pas faire de cadeau au fisc français et à la mafia qui le dirige. Ayant la double nationalité, la presque totalité de mes avoirs est en Écosse. À l'abri de ces prédateurs. De ces politichiens véreux. Et tout à fait légalement...

Je remplis les bouchées à la reine de la garniture. Clémentine y verse les coquillettes égouttées. Je recouvre du gruyère, de graines de sésame grillées, de chapelure. Quelques cerneaux de noix. Au four pour laisser mijoter longuement à 150°. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur le programme de l'après-midi. Clémentine propose une randonnée à partir de la maison. Notre circuit des "quatre heures". Le climat s'y prête à merveille. C'est un bon plan. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine me confie le plaisir de la pipe. Sa préférence. Même si elle prétend qu'avec l'âge, ça se calme un peu. Nous en rions aux éclats quand je dis : << On verra ça avec Elliot. Ce nouveau palefrenier suscite bien des interrogations auprès de la gente féminine ! >>

La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Dans la plus totale déconnade. Nous restons vêtus de nos jeans, chemises à carreaux. Il faut changer de godasses. Chausser les chaussures de marche. La température extérieure ne dépasse pas 12°. Pressés de filer nous dévalons les escaliers. Dans le petit sac à dos, deux pommes, des barres de céréales, la thermos de thé bouillant. Nous changeons de godasses, nous enfilons nos anoraks, les bonnets, les gants. C'est parti. Nous montons jusqu'au portail, nous traversons la route pour nous engager dans le chemin forestier. Le tapis de feuilles mortes s'épaissit un peu plus chaque jour. À chaque pas nous en soulevons dans un bruit de papier froissé. Nous nous tenons par la main en faisant mille projets pour notre séjour à Londres.

Clémentine se réjouit pour ces nouvelles découvertes. Depuis quelques années je parle aussi du Pays de Galles, au Sud Ouest de l'Angleterre. Les paysages y sont très similaires à ceux de l'Écosse. Mais beaucoup plus forestiers. Plus verts encore. << Pourquoi ne pas y aller une semaine en novembre ? >> lance t-elle en s'arrêtant pour me sauter au cou. << J'irai au bout du monde avec toi ! >> rajoute t-elle alors que je la soulève. Nous marchons d'un bon pas en évoquant plein de souvenirs. Chacun a les siens, et de les partager permet une complémentarité pleine de réminiscences surprenantes. Lorsque nous quittons la forêt sur quelques centaines de mètres, le vent glacial est cinglant. Heureusement le circuit nous emmène dans le labyrinthe des rochers. Certains couverts de mousses. Plein de hauts buissons.

Les arrêts pipi, à l'abri des arbres, sont rapides. Mais ludiques. << Brrr, j'ai froid aux fesses ! >> s'exclame à chaque fois Clémentine quand je la torche. Elle me tient la bite pour en diriger les jets. Notre randonnée nous emmène dans de belles découvertes. Ce début d'automne offre déjà toutes les couleurs de la saison. Une randonnée qui nous permet de mettre au point certains projets. Il n'existe pas de meilleures formules que la marche pour résoudre des problèmes, pour structurer une pensée ou encore définir un programme. Il est décidé d'aller au Pays de Galle la semaine du 4 au 10 novembre. << Je m'occupe des réservations ! >> précise Clémentine. Et je sais qu'elle organise nos voyages avec un soin minutieux. Il est dix huit heures trente quand nous revenons à la maison. Le froid.

Qu'il est agréable de retrouver la douce chaleur d'une maison bien chauffée. Nous nous faisons livrer en bois demain matin, vendredi. Vingt stères qui viennent se rajouter aux quarante ou cinquante déjà sous l'abri à bois. J'aime prévoir, anticiper, surtout ne pas manquer. Clémentine prépare l'assaisonnement d'une belle scarole dont je lave les feuilles sous le robinet. Nous nous faisons plein de bisous. L'idée d'un second voyage au Royaume-Unis rend Clémentine toute heureuse. Les bouchées à la reine réchauffent dans le four. Il est dix neuf heures quand surgit Estelle. Sautillant autour de nous, euphorique, nous couvrant de bisous, elle nous confie le bonheur de nous revoir. Nous mangeons de bon appétit en écoutant Estelle nous raconter ses journées de bureau, dans l'entreprise familiale.

Avec sa maman, assurant la comptabilité, elle ne voit pas le temps passer. << Moi aussi j'aimerais un Julien ! Je pourrais me consacrer à autre chose ! >> lance t-elle à plusieurs reprises. Parfois en se levant pour mimer une masturbation masculine. Je me lève à mon tour pour agiter mon sexe dans sa direction. Une bite mollasse que je fais tournoyer en disant : << L'hélicoptère ! >>. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, mes deux anges font mille projets pour notre séjour à Édimbourg aux fêtes de fin d'année. << C'est bientôt ! >> s'exclame Estelle. J'adore les voir s'embrasser juste avant que l'une ou l'autre enfonce sa langue dans ma bouche. Je propose une bonne "baise sur bureau". Je ne suis pas obligé de le répéter. Elles se lèvent toutes les deux en même temps pour débarrasser. Les assiettes et les couverts dans le lave vaisselle. Elles m'entraînent au salon, me font tomber dans le canapé. Jettent les épais coussins au sol.

Toutes les deux, à genoux, se refilent ma bite encore gluante de la fellation de ce matin, des petits jeux pisseux de la randonnée. Je dis : << Mais il était question de "baise sur bureau" ! >>. Elles rient. Estelle devra nous laisser pour vingt deux heures. J'insiste une nouvelle fois. Mais je crois bien que toutes les deux prennent un plaisir fou à s'embrasser, à mélanger de mon liquide séminal à leurs baisers passionnés. C'est beau de les voir s'offrir tant de douceurs. Mon vieux fantasme d'homme des cavernes trouve un prolongement dans la réalité depuis quelques semaines. Même si elles prétendent ne pas êtres gouines ça y ressemble tout de même beaucoup. Elles m'oublient parfois, leurs mains dans leurs jeans déboutonnés à se toucher en gémissant. Je me branle en admirant.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui ne se livrent aux jeux saphiques que sous le fallacieux prétexte d'une séparation prochaine pour des raisons professionnelles...

Julien (élu parmi les bienheureux)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 45 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2734 -



Juste Clémentine et moi

Nos sorties de sommeil s'opèrent depuis plusieurs jours aux environs de huit heures trente. Ce qui arrive encore hier matin vendredi. Clémentine nous réveille de ses gémissements. << J'ai fait un mauvais rêve ! >> murmure t-elle en venant se blottir. << On n'a pas réussi à prendre le bateau pour l'Écosse ! >> rajoute t-elle. Il est rare que la fille qui partage ma vie fasse des cauchemars. C'est étonnant. Je la serre fort en la câlinant. Je chuchote : << Tu me racontes tout ça en détail devant des tartines de miel. Viens ! >>. C'est en T-shirts de nuit que nous affrontons la fraîcheur qui règne dans la chambre. Après les toilettes où il fait bien chaud comme partout ailleurs dans la maison, nous nous mettons de l'eau sur les visages à la salle de bain. Avant de revêtir nos tenues de sport.

Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Clémentine, tout en s'occupant du café, raconte son rêve. Je pèle les kiwis, je presse les oranges en écoutant, amusé. Il y est question de notre arrivée à l'embarcadère. Avec un retard considérable. Une dame nous apprend qu'il n'y aura plus de ferry pour traverser la mer. << Ça m'a réveillé une première fois. Tu m'as entendue aller aux toilettes ? >> rajoute Clémentine. En effet, cela m'a légèrement réveillé. Sans toutefois déranger mon sommeil de plomb. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de jeudi en compagnie d'Estelle. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, volant ma dernière tartine, vidant mon bol, Clémentine me demande : << Tu n'es pas jaloux à cause de ce qui se passe entre elle et moi ? >>

Je la rassure. Bien au contraire. Je précise : << Ça m'emplit de joie et je dois bien le reconnaître, de plaisirs ! >>. Elle pose ses lèvres collantes et sucrées sur les miennes avant de conclure : << Coquin ! >>. Dehors, c'est un ciel uniformément gris, bas et morose. La température extérieure de seulement 9°. Nous n'hésitons pas. Ce sera un entraînement à l'étage. Dans notre salle volontairement pas chauffée. Une redoutable épreuve que nous gérons toujours très bien. La vaisselle. Nous remontons à toute vitesse. Des mouvements d'échauffement nous mettent rapidement dans les toutes meilleures dispositions. Jogging sur tapis roulants, exercices abdominaux, charges additionnelles avant le retour au calme d'un gratifiant stretching. La douche est un vrai plaisir supplémentaire et divin.

Vêtus tous les deux de nos 501, de nos sweats bleus, de nos baskets, nous dévalons les escaliers pour aller au salon. Assise sur mes cuisses, me tournant le dos, Clémentine ouvre nos boîtes mails. J'aime quand elle porte un sweat, je peux passer mes mains dessous. << Génial ! >> s'écrie t-elle soudain. Elle lit à voix haute. Elle a un rendez-vous avec le recteur d'académie et le directeur de l'université. Lundi 14 octobre à 14 h. La teneur du courriel a de quoi la réjouir. C'est dans le cadre de sa candidature à un poste de professeur en troisième cycle universitaire. Clémentine se lève, me saisit le bras pour m'entraîner dans une sorte de danse tribale. Comme nous le faisons parfois dans l'atelier, nous tournons en rond en poussant des cris d'animaux qui n'existent pas. Pliés de rires.

Clémentine me saute au cou. Je la soulève. Ses jambes autour de ma taille à mitrailler mon visage de bisous. << Et ce sera juste en rentrant d'Angleterre. Le timing parfait ! >> s'exclame t-elle alors que je la dépose au sol. Je dis : << Ce qui veut dire que tu as obtenu ton diplôme ! >>. Clémentine se précipite sur le site universitaire. Les résultats sont affichés. Il sont nominatifs et personnels. Cette fois c'est une véritable euphorie qui agite la fille que j'aime. J'assiste à une véritable hystérie de joie. << Je suis reçue ! Je suis reçue ! >> se met elle à crier, à hurler. C'est une réaction bien normale après plus de trois mois d'interrogations, de tourments et de questionnements. Elle se précipite dans mes bras. Je dis : << Pour une fois qu'ils ont respecté les dates convenues ! >>

L'I-phone de Clémentine se met à vibrer avant de résonner de sa musique. Elle se précipite vers le guéridon pour s'en saisir. << Estelle ! >> me fait elle en mettant sur mode haut parleur. << Je l'ai ! Je l'ai ! >>. C'est la voix d'Estelle. Je devine que son état d'euphorie doit être similaire à celui de Clémentine. Elles bavardent toutes les deux alors que j'interroge ma boîte mails. Le courriel de Juliette qui nous confirme que nous pouvons tranquillement passer au haras cet après-midi. Nous sommes invités à la première animation équestre qu'elle organise dimanche. Clémentine vient me rejoindre. Derrière moi, ses bras autour de mon cou, elle lit les messages. Maître Rober mon notaire me signifie qu'il s'occupera de l'éventuelle transaction quant à la vente de mes immeubles. << Tout se met lentement en place ! >> murmure Clémentine qui contourne la haute chaise victorienne pour revenir s'installer sur mes genoux. Me couvrant de bisous.

Nous enfilons nos anoraks avant d'aller faire le tour de la propriété. Un vent de Nord Est est le principale responsable de ce désagréable ressenti de froid. Accrochée à mon bras, en descendant jusqu'à la rivière, Clémentine me confie qu'elle a beaucoup de mal à retrouver son état normal. Que dans sa tête ces nouvelles positives provoquent une véritable confusion mentale. Nous en rions en regardant virevolter les poules d'eau, les canards et les colverts. En remontant nous passons derrière la maison d'amis. Le bois de hêtre a été livré durant notre absence. Vingt stères d'un bois bien sec. De quoi tenir tout un hiver en alimentant deux cheminées et la cuisinière à bois. Il va être onze heures trente. Nous rentrons au chaud. Clémentine a retrouvé son calme. Bien moins fébrile.

Elle prépare l'assaisonnement du dernier concombre. Il n'y a qu'à réchauffer les deux dernières bouchées à la reine et leurs coquillettes. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte ses émotions, me donne les impressions qui en découlent, les ressentis qui l'animent. J'écoute avec ravissement. Je dis : << Ce soir, je t'invite dans un bon restaurant. On se fait hyper élégants et on s'offre une soirée de plaisirs ! >>. Elle se lève pour venir s'assoir sur mes genoux. << Oh oui ! Génial ! >>. Nous traînons à table. Je l'écoute faire mille projets professionnels. Son souhait ultime est de pouvoir exercer en tant que chercheuse à Édimbourg. Enseigner dans une de ces prestigieuses universités Écossaises qui font la fierté de la ville. Ses stratégies ne m'étonnent plus vraiment. Je connais très bien sa pugnacité, son obsession de victoire et l'invraisemblable énergie qu'elle est capable de déployer pour parvenir à ses fins. Ce qui suscite l'admiration.

La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Clémentine se change. Je reste en jeans et en sweat. Je chausse simplement des bottines brunes. Clémentine porte une de ses jupes kilt, un chemisier crème sous un pull ne coton noir. Des bas noirs fixés à un porte-jarretelles de la même couleur. Des mocassins noirs à légers talons. << J'ai envie de faire ma salope, tu n'imagines pas ! >> lance t-elle en s'accroupissant devant le grand miroir de l'armoire. Ses cuisses largement écartées dévoilant son intimité velue. Pressés de filer, nous dévalons les escaliers une fois de plus. Je roule doucement sur les trois kilomètres qui nous séparent du haras. Clémentine joue avec ma queue en me confiant son état d'extrême excitation. << Je suce le premier mec qui me tombe sous la bouche ! >> dit elle en se redressant après m'avoir pipé quelques secondes à plusieurs reprises. Rires. Je gare la voiture dans la cour. Il y a du monde. Des cavalières, des gens.

Juliette vient de nous voir arriver. Elle est en pleine conversation avec un groupe de propriétaires de chevaux, de parents d'écuyères sans doute aussi. Aussi, nous nous contentons d'un signe de la main. Nous entrons dans l'ancienne écurie. Là également il y a de jeunes cavalières qui préparent leurs montures. Mais il y a également Elliot, le nouveau palefrenier qui aide les jeunes filles à fixer les selles, à vérifier que tout se passe bien. Même s'il n'a aucune compétences pédagogiques, que ce n'est pas son travail, il s'en acquitte avec beaucoup de talents. Lui aussi nous a vu. Il reconnaît Clémentine à qui il adresse un salut particulier. Nous caressons l'encolure de quelques chevaux encore présents dans leurs box. C'est dans le dernier, vide, là où il y a le trou dans le mur, que Clémentine m'entraîne. Elle s'accroupit devant la cloison de bois pour en scruter les bords. Elle me montre les coulures de foutre qui en macule le bas.

Nous avons vécu ici des situations exceptionnelles. Que peu de femmes ont connu. Clémentine a participé à plusieurs séances de fellations en chaîne, a sucé des inconnus lors de soirées organisées par Juliette. Elle pose ses mains pour prendre appui, regarder par l'orifice parfaitement rond. Elle chuchote : << Ça me tenterait bien un de ces jours ! >>. Je réponds : << On en parle à Juliette ! >>. Clémentine se redresse. Elliot passe dans l'allée en portant un escabeau double. Il ne nous voit pas. Trop occupé à bavarder avec une des jeunes filles qui marche à ses côtés en portant une lourde selle de cuir brun. Je propose d'attendre un peu. Nous nous embrassons. Je passe ma main sous sa jupe. Je la doigte alors que doit garder ma langue dans sa bouche pour empêcher que ses gémissements ne s'entendent. Cambrée sur ses jambes, genoux fléchis, elle saisit mon poignet pour que surtout je ne cesse pas. Je l'ai rarement vu aussi excitée. Délirant !

Il n'y a hélas aucune véritable opportunité car le palefrenier est constamment sollicité. Entouré de toutes ces jeunes filles plus attractives les unes que les autres dans leurs tenues d'écuyères. Enfin, une occasion se présente. Clémentine, accroupie dans le box, sur la paille fraîche, cuisses largement écartées se fait surprendre. Elliot chaussé de ses grosse bottes de caoutchouc fait un boucan d'enfer lorsqu'il se déplace. Clémentine n'a qu'à ruser en l'entendant venir. Il tombe sur le spectacle. Je suis planqué dans le box voisin, vide également. Par les interstices des planches, j'ai une vue parfaite. Je suis accroupis pour mâter. Elliot s'arrête. Il n'est finalement pas si réservé que nous l'imaginions. Lorsqu'il s'adresse à Clémentine, il dit doucement : << Tu es une superbe salope toi ! >>

Clémentine relève la tête pour répondre simplement : << Merci ! >>. Le palefrenier, bien trop occupé sans doute, rajoute : << Reviens donc par ici un de ces jours. J'aimerais bien te voir en particulier ! >>. Clémentine se redresse. Elliot se touche vulgairement en empoignant la braguette de son pantalon d'épais velours côtelé brun. Il rajoute : << Si t'aime la bite aussi, j'ai de quoi te satisfaire ! >>. Il n'a pas le temps de continuer car des gens arrivent. Clémentine en profite pour sortir du box. Moi aussi. Elliot me voit. Il m'adresse un étrange regard. Pas de doute, il a compris. Nous nous rejoignons à l'extérieur. C'est madame Walter qui vient nous saluer. Bernadette, collaboratrice de longue date, est toute heureuse de nous revoir. Elle fixe la bosse qui déforme ma braguette en souriant. Je mime une discrète masturbation en lui adressant un clin d'œil. << Gloryhole un de ces soirs ? >> lance t-elle. << Peut-être ! >> dit Clémentine.

Il est seize heure trente quand nous sommes de retour à la maison. Je crois bien que nous n'avons jamais fait l'amour comme aujourd'hui. C'est tout juste si j'étais à la hauteur des exigences de ma compagne...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Clémentine, moi et Estelle
Monday 7 October 2024 07:33

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 46 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2735 -



Un dimanche aux intenses émotions

Hier matin, dimanche, notre grasse matinée s'achève un peu avant neuf heures. Elle s'achève sous les caresses et les gémissements que se prodiguent Estelle et Clémentine. Elles ont fait l'amour avant de s'endormir. Elles semblent remettre les couverts ce matin. Je suis tiré de mon sommeil en étant spectateur d'effusions saphiques. << Bonjour monsieur ! >> fait Estelle en déposant une bise sur ma bouche avant d'enfoncer une nouvelle fois sa langue dans la bouche de Clémentine. Couchée sur elle avec un mouvement qui ne laisse aucun doute quand à ses activités. À son tour Clémentine me fait une bise. Estelle passe du corps à Clémentine au mien, me chevauchant, se frottant sur mon érection matinale encore sublimée par l'excitation naissante. << Pipi ! >> lance t-elle.

Elle se lève d'un bond pour courir vers la porte. Clémentine se couche sur moi de tout son long, de tout son poids pour chuchoter : << Tu n'es pas fâché, tu n'es pas jaloux ? Tu sais, c'est surtout parce que nous nous verrons moins souvent avec Estelle ! >>. Je la rassure. J'ai bien compris. Même si la psychologie féminine reste en grande partie une contrée inaccessible, je saisis parfaitement ce qui se déroule dans leurs psychés. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Morts de faim, nous dévalons les escaliers pour rejoindre Estelle à la cuisine. Dans les suaves parfums où se mêlent café, pain grillé et brioche au pudding. Elle me saute au cou. << Tu n'es pas fâché, tu n'es pas jaloux ? >> répète t-elle, animée du même questionnement que Clémentine. Je la rassure également en la soulevant.

Clémentine presse les oranges, pèle les kiwis alors qu'Estelle, suspendue à mon cou, ses jambes autour de ma taille, me mitraille le visage de bisous. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur les folies de notre samedi soir. << Comme vous allez me manquer ! Je ne vous revois plus jusqu'à mardi, dans dix jours ! Vous êtes salauds de m'abandonner ! >> s'écrie Estelle. Clémentine lance : << Tu vas nous manquer aussi tu sais. On restera en contact webcam comme promis. Un compte rendu tous les jours. Pendant que tu seras au bureau ! >>. Nous mangeons de bon appétit en envisageant le programme de la journée. Ce matin Estelle va nous aider à préparer nos valises. Cet après-midi nous irons faire un tour à la salle polyvalente du bourg voisin. De quoi faire.

Nous traînons à table. Mes deux anges assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, se faisant des bisous sur la bouche, m'en faisant également. Nous mélangeons même nos langues aux goûts sucrés. Nous ne portons que nos T-shirts de nuit. Il fait bien chaud dans la maison. Par contre dehors c'est la grisaille avec une température de 8°. Le dimanche pas d'entraînement. Nous prenons tout notre temps. << J'ai tout le temps envie ! >> s'exclame Estelle après m'avoir roulé une pelle d'enfer, avant d'en rouler une à Clémentine. Nul doute que de toutes les deux, c'est Estelle la "meneuse". La vaisselle. Nous remontons nous laver les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. De la flotte sur nos visages en faisant un concours de grimaces.

Nous revêtons nos jeans, nos sweats et nos baskets avant de retourner dans la chambre. C'est plus agréable pour affronter la fraîcheur qui y règne. Une fois le lit recouvert, j'y pose les deux petites valises à roulettes. C'est le choix fait car nous ne voulons pas nous encombrer de lourds bagages pour le voyage. Ce sera donc le strict nécessaire. Une épreuve pour Clémentine qui aime toujours emmener plein de vêtements. Estelle et Clémentine font des choix devant l'armoire grande ouverte. Elles me tendent des Levis, des sweats, des chemises, des culottes, des chaussettes. Je prends garde à tout bien laisser plié et à tout bien disposer dans les valises. << Si on était des baba cools on mettrait tout dans des sacs à dos ! >> lance Estelle. << Et on prendrait l'Eurostar ! >> dit Clémentine. Nous en rions de bon cœur quand je rajoute : << Ils ont des premières classes également. Et on devrait tenter cette expérience un jour ! >>

Nous préférons évidemment les premières classes d'un avion. C'est plus sélectif et bien plus rapide. Dans ce domaine la British Airways tout comme Air France font très bien les choses. Les deux valises sont prêtes. Dans le petit sac de sport nos chaussures, nos affaires de toilettes et quelques nécessaires. Il va être onze heures. Nous descendons avec armes et bagages. Il faut mettre les anoraks. L'impression de froid vif est encore renforcée pas le vent de Nord Est. Nous traversons le jardin en restant sur les dalles de grès. Les bagages dans le coffre de la voiture. Elle restera sur le parking de l'aéroport. Nous avons refusé qu'Estelle nous y emmène demain matin, lundi. Qu'elle ne quitte pas son travail dans l'entreprise familiale où elle a fort à faire pour seconder sa maman.

Nous descendons jusqu'à la rivière. Les filles accrochées à mes bras, à revenir sur notre randonnée de samedi après-midi. Notre boucle des quatre heures où nous nous sommes livrés à toutes sortes d'exactions sexuelles malgré le froid humide. Surtout dans le garage de l'ancienne maison abandonnée du garde barrière. À la lointaine époque où la piste cyclable n'était encore que voie de chemin de fer. Le niveau des eaux sur lesquelles dansent les colverts et les canards reste à son maximum. Il commence à faire faim. Nous remontons les trois cent mètres jusqu'à la propriété. Le ciel reste bas, uniformément gris. Impossible de réellement prévoir la météo de cet après-midi. Clémentine fait l'assaisonnement d'une salade de choux. Estelle réchauffe les restes du gratin de courgettes et d'aubergines concoctée la veille en revenant de randonnée. Préparation rapide. Dans la poêle je fais rissoler trois belles escalopes de dinde et des champignons.

Nous mangeons de bon appétit en faisant mille projets pour l'avenir. Les vacances de fin d'année à Édimbourg. Avec une émotion non feinte, Estelle s'écrie : << Ce sont peut-être nos dernières vacances ensemble ! >>. Elle se lève pour venir s'assoir sur mes genoux, son assiette à côté de la mienne pour picorer dans les deux. Nous traînons à table. Clémentine vient nous rejoindre. C'est à nouveau des échanges de baisers, des jeux de langues, des bisous. La vaisselle. Nous montons nous brosser les dents, nous changer. Estelle et Clémentine portent leurs jupes kilt. Collants noirs pour Estelle. Bas noirs pour Clémentine. Chemisiers blancs sous les pulls bleu nuit pour toutes les deux. Chaussures noires à légers talons. Sur leurs demandes je suis en pantalon gris à plis et à pinces, chemise blanche sous un pull gris. Mes chaussures de ville noires. Pressés de filer, nous revêtons nos manteaux noirs. Nous prenons des poses devant le miroir.

Pas de culotte pour Clémentine. Toutes les deux, accroupies, les cuisses largement écartées, leurs bras autour de mes jambes, leurs têtes contre mes hanches. Mes mains tenant leurs nattes comme des laisses. << On fait des selfies comme ça. Ça me fera un souvenir ! >> lance Estelle qui se redresse pour installer son I-phone sur le guéridon du hall d'entrée. Elle l'oriente convenablement avant de nous rejoindre. Les filles reprennent leurs positions. Deux selfies "normaux". Deux selfies où j'ai la bite à l'air. Le premier où elle pend mollasse de ma braguette. Le second où mon érection se dresse fièrement entre les visages de mes deux anges. Nous sortons. La température n'est que de 11° et toujours ce vent désagréable. Il fait s'envoler les nombreuses feuilles qui jonchent le sol.

Il n'y a que trois kilomètres jusqu'au bourg voisin. Je roule doucement avec la queue dans la main de Clémentine. Estelle, assise l'arrière qui caresse mes joues. Je gare l'auto sur le parking derrière la salle polyvalente. Il reste des places malgré l'affluence. C'est la dernière manifestation de la saison. Le "carré des antiquaires". De toute la région et parfois des départements voisins, des professionnels de l'antiquité exposent. Il y a du monde. Nos élégances, conjuguées à nos hautes tailles, ces deux sublimes jeunes filles accrochées à mes bras, attirent encore bien des regards. << On est toujours observés comme des extraterrestres ! >> lance Estelle. << Ou comme des Stars de cinéma arrivant au festival de Canne ! >> rajoute Clémentine. Il faut louvoyer dans les allées tellement il y a de visiteurs. Ce sont ces gens incapables de réflexions qui font chier avec leurs landaus, leurs poussettes. Il n'y a pas plus emmerdants. Dur !

Des choses intéressantes attirent nos attentions. Surtout Clémentine que les antiquités passionnent. Estelle, bien évidemment, avec discrétion toutefois, tripote ma braguette à chaque occasion. C'est son bourg, depuis qu'elle est petite. Elle connait plein de gens. D'anciennes copines d'école, d'anciens copains de la maternelle. Ce qui impose donc une certaine retenue. Je ne suis pas en reste. Quand elle vient se serrer contre moi pour cacher ses activités manuelles, moi aussi je la touche. Parfois en insistant bien vulgairement. << Salaud ! >> murmure t-elle à chaque fois. Soudain, au détour d'une allée, devant la terrasse de la friterie aux odeurs de pizzas, nous rencontrons Yvan et Michèle. Les parents d'Estelle, très élégants eux aussi, sont accompagnés de Jean-Marc et de sa femme. Respectivement parrain et marraine d'Estelle. Nous nous saluons pour bavarder en nous mettant de côté. Ça fait longtemps que nous n'avions plus de nouvelles.

C'est devant des cafés, installés à la terrasse du salon de thé que nous discutons. Yvan et Michèle ont en projet de s'installer définitivement en Écosse. De créer une seconde filiale à Inverness. De cesser l'entreprise en France. << Trop de contraintes administratives, trop d'impôts trop de nouvelles directives européennes ! >> explique Michèle. << Ces tocards vont couler toutes les boîtes françaises ! >> précise Yvan. Je leurs recommande HBOS (Halifax-Bank of Scotland). C'est là que je place mes avoirs depuis plus de vingt ans. Dès la création de l'Europe j'ai prudemment et judicieusement mis mon argent à l'abri là-bas. Tout à fait légalement puisque j'ai la double nationalité et que ma "société" est immatriculée à Édimbourg. Yvan prend des notes. Il s'est déjà bien renseigné. Les entrepreneurs préparent leurs exils en prévisions de la déroute inévitable. << L'autre con qui voulait ruiner l'économie Russe ! Il a surtout ruiné la nôtre ! >> lance Jean-Marc. Nous rigolons comme des bossus de ces sinistres pitres qui se succèdent aux "rackets". Nous nous séparons pour continuer nos découvertes.

Clémentine s'offre même une petite exhibe de qualité. Accroupie devant des poupées anciennes, qu'elle saisit une à une pour en admirer les costumes, cuisses largement écartées devant l'antiquaire qui mâte discrètement. Estelle et moi faisons semblant de regarder les collections de cartes postales anciennes. Une situation que Clémentine gère en virtuose. Tournant le dos à l'allée. Les passants ne se doutent évidemment de rien. Estelle m'entraîne pour contourner le stand. De l'arrière, nous avons la même vu que le commerçant. Il nous tourne le dos, faisant lui aussi semblant de consulter l'écran de son téléphone. Malgré la pénombre qui règne sous la jupe de Clémentine, on distingue parfaitement l'invraisemblable touffe. Elle se redresse à plusieurs reprises pour se remettre en position devant d'autres articles. L'antiquaire semble avoir bien compris la manœuvre de la sublime salope qui lui expose son entrejambes. Il va être 18 h. Estelle devra nous quitter pour vingt deux heures. Et nous voulons absolument nous offrir une dernière soirée de dingueries. Après un poulet et des frites.

Bonne faim de soiré à toutes les coquines qui aiment savourer de la cramouille, de la queue après avoir dégusté un excellent repas...

Julien (distributeur de jute)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Sept jours à Londres
Tuesday 8 October 2024 07:36

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 47 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2736 -



Le départ et l'arrivée

Hier matin, lundi, ce sont nos deux I-phones, posés sur nos tables de nuit, de chaque côté du lit, qui nous arrachent du sommeil. "Satisfaction" des Stones. Clémentine vient se blottir contre moi. Il est pile sept heures. Quelques bisous, quelques papouilles. L'impérieux besoin naturel. Nous traversons la chambre en courant pour en fuir sa fraîcheur. Les toilettes. Un peu d'eau sur nos visages à la salle de bain. Morts de faim nous dévalons les escaliers. En préparant le café, Clémentine me raconte ses rêves. C'est assez particulier à cette heure indue. Nous en avons perdu l'habitude. Nos grasses matinées nous emportant le plus souvent au-delà de huit heures trente. Je beurre les tranches éjectées par le grille pain. Clémentine y étale le miel crémeux. Le jus d'oranges, les kiwis.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre dimanche après-midi, le "carré des antiquaires" à la salle polyvalente du bourg, les petits chagrins d'Estelle que nous ne verrons plus avant mardi de la semaine prochaine. Nous mangeons de bon appétit en faisant le timing de la journée. Départ à huit heures. Deux heures trente d'autoroute, (que nous détestons prendre), Roissy Charles De Gaule et notre avion à midi. Arrivée à Londres pour quatorze heures. C'est un programme qui rend Clémentine toute joyeuse. La perspective de nouvelles découvertes la rend euphorique. Nous ne traînons pas. La vaisselle. La douche. Nous portons nos Levis, nos chemises en jeans de la même marque. Nos bottines brunes. Nous dévalons les escaliers après avoir vérifié les fenêtres bien fermées.

Nous enfilons nos blousons de cuir brun. Clémentine ajuste mon écharpe de soie bleue. J'ajuste la sienne. Nous prenons des poses devant le grand miroir de la penderie dans le hall d'entrée. Une dernière vérification. Tout est fermé. L'alarme en fonction. Les caméras connectées sur mon I-phone. Le jour achève de se lever. Il n'est pas tout à fait huit heures. Le climat est maussade. Un ciel gris qui pourrait rendre taciturne si nous n'étions pas entièrement aux joies de notre départ. C'est parti. Je prends l'étroite route communale. Nous passons devant le haras. On aperçoit la grosse berline Allemande de Juliette parmi d'autres voitures déjà garées dans la cour. Le carrefour. Il faut prendre à droite, passer devant l'hypermarché, devant l'université. Puis prendre en direction de l'autoroute.

Nous détestons rouler sur l'autoroute. C'est un stress permanent. Clémentine évite même de me sortir la bite. Je tiens le volant des deux mains en écoutant ma passagère revenir sur notre relation à trois. Et depuis quelques semaines sur la relation entre elle et Estelle. C'est passionnant. Il y a comme une culpabilité dont Clémentine n'arrive pas à se défaire. La peur que cette relation amoureuse avec son amie d'adolescence n'entre en interférence avec la nôtre. Je la rassure à plusieurs reprises. Bien au-delà de l'aspect sexuel que je ne néglige pas, je comprends tout à fait que leur longue et viscérale amitié ne se transforme en passion amoureuse. Je suis convaincu que c'est logique. Une gradation normale à terme. Surtout que dans leurs existences s'annoncent de grands changements.

Quitter la vie étudiante pour entrer dans une carrière professionnelle. De quoi susciter de bien légitimes angoisses. << Tu me comprends toujours si bien. Tout est si simple avec toi ! >> lance Clémentine après mon exposé. La circulation est dense. Il faut être vigilant. Je déteste l'autoroute pour sa dangerosité. Un arrêt pipi à une station service. Il y a une dizaine de camions alignés à l'arrière. Nous récupérons la clef des toilettes auprès de l'employé Total. << On va dans les chiottes hommes. On ne se quitte pas d'une semelle ! >> lance Clémentine. Nous entrons dans des toilettes d'une propreté exemplaire. Il y a une employée d'une société de nettoyage. Elle regarde Clémentine avec effarement. << Les toilettes femmes c'est la porte en face ! >> dit elle à Clémentine qui répond : << Je sais mais je pisse debout ! >> répond Clémentine qui n'a pas envie de se faire emmerder. Et pour enfoncer le clou elle se met debout devant un des urinoirs.

Nous nous enfermons dans un des cabinets. Nous entendons des voix. Des mecs venus pisser. Nous sortons. Eux aussi nous observent comme si nous étions des extraterrestres. Nous ramenons la clef. << Vous avez des toilettes réservées aux femmes madame ! >> lui lance le pompiste. << Je vous remercie mais j'aime la proximité des bites ! >> répond Clémentine. Nous sortons en rigolant comme des bossus. C'est reparti. Il est onze heures quinze quand nous garons la voiture sur le parking de l'aéroport. Clémentine y a réservé un emplacement exclusif aux longues périodes de stationnement. C'est privé et surveillé. Nous prenons un café dans le restaurant. C'est bruyant, immense. Tout ce que nous détestons. Je préviens Clémentine. Londres est une immense métropole très bruyante.

Nous avons nos sandwichs et une bouteille d'eau. Nous rions de nos aventures dans les toilettes. Ce qui explique probablement l'attitude du personnel ce sont les problèmes de prostitutions sur les aires d'autoroute. Tout laxisme dans cette règle pourrait être interprétée comme "proxénétisme". L'annonce dans les hauts parleurs. L'avion pour Londres attend ses passagers. Nous tirons nos valises à roulettes. Je tiens le sac de sport. Nous présentons nos documents. Il suffit de scanner nos téléphones. Une navette traverse le tarmac pour emmener les passagers jusqu'au Boeing 777. << Si Estelle était là, elle serait morte de trouille ! >> me fait Clémentine. Nous prenons place en première classe où nous attendent nos sièges. Il faut boucler nos ceintures. Clémentine est à côté du hublot.

Nous mangeons nos sandwichs durant le vol. << Je ne t'ai jamais taillé une pipe dans un avion ! >> me fait Clémentine. Elle pose sa main sur ma braguette. Il y a un couple sur notre gauche. Je dissimule l'activité manuelle de ma voisine avec le sachet plastique des sandwichs. L'hôtesse passe en m'adressant un étrange sourire. Je viens de comprendre en découvrant une des caméras. J'en fais part à Clémentine qui chuchote : << Je sais. Il faut bien que le personnel ait un peu de distraction ! >>. Nous rions. L'avion fait une grande boucle au-dessus de la ville qui s'étend à perte de vue. L'aéroport de Londres est gigantesque. Nous arrivons sans encombre. Ce qui est normal puisque nous ne l'avons pas emmené avec nous. Nous récupérons nos bagages. Les secondes formalités douanières.

Douanes extrêmement stricts en Angleterre. Nous récupérons nos bagages. Rien à voir avec le bordel ambiant Français. Des dizaines de taxis devant la sortie. Il existe encore à Londres de ces taxis noirs légendaires Austin FX4. << On en prend un comme ça ! >> s'exclame Clémentine. Le chauffeur met nos bagages dans le coffre. Ces vieux taxis ont une odeur très particulière. Les milliers de passagers et leurs histoires sans doute. Nous longeons la Tamise. Puis Marylebone High Street avant de passer devant la résidence princière sur Regent street. Retour au bord de la Tamise. Clémentine garde ma main serrée dans la sienne, découvrant cette ville étonnante comme une collégienne en visite scolaire. Voilà Covent Garden et ses galeries commerciales extérieures et intérieures. Notre hôtel. "The resident Covent Garden".

C'est un grand immeuble de style Victorien. Anguleux sur ces deux côtés. Un hôtel de grand luxe comme nous les affectionnons. Clémentine nous y a réservé une chambre avec salle de bain, jacuzzi et tout ce que nous apprécions. Il y a du monde à la réception. Londres est une ville dont l'activité touristique ne connait pas de saisons. Nous récupérons notre clef. C'est une jeune groom qui nous invite à la suivre. << On dirait un personnage de Spirou ! >> chuchote Clémentine. C'est vrai que l'uniforme de la jeune fille évoque le personnage de cette bande dessinée. C'est au second étage que nous découvrons nos appartements. C'est vaste, luxueux, des boiseries, des dorures. << C'est un peu kitsch ! >> lance Clémentine en m'entraînant à la découverte de la salle bain. Tout "l'équipement".

Des serviettes des gants de toilettes, des peignoirs, des savons précieux. Clémentine se saisit des serviettes pour les respirer à plein nez. << Mmhh, ça sent bon ! >> lance t-elle en me faisant sentir. Elle déboutonne mon 501, m'en extrait le locataire. Elle s'en saisit pour revenir dans la chambre. << Les draps ! J'aime bien savoir dans quoi je dors ! >> dit elle en soulevant la couette et la couverture. Je l'ai vu faire la même chose dans tous les hôtels. Et nous en avons fait des hôtels. Penchée en avant à humer les draps. << Hyper propres ! >> conclue t-elle en tordant mon sexe mou dans tous les sens. Nous défaisons les valises. Je passe les vêtements et les chaussures à Clémentine qui les range soigneusement dans l'armoire. Je contemple le grand lustre aux milles faux cristaux laiteux.

Impatiente de partir à la découverte du quartier, Clémentine m'entraîne par la main. Je retrouve son dynamisme, son incroyable énergie et sa soif de tout voir. Je n'ai qu'à me laisser emmener au gré de ses explorations. Le ciel est gris, très Londonien en fait. Covent Garden est un des quartiers commerçants les plus visités. Ce sont d'immenses galeries couvertes où se trouve des marchés. fruits, légumes, produits exotiques. Mais également des boutiques. Vuitton par exemple. Courrèges. Toutes ces marques un peu désuètes, terriblement Françaises, ont ici pignon sur rue. << Pognon sur rue >> lance Clémentine qui ne lâche pas ma main. Nous flânons dans de véritables dédales. Je suis venu ici à plusieurs reprises dans ma vie mais j'ai l'impression que chaque visite est la première. Les parfums si particuliers ici.

Ce ne sont pas les salons de thé et les pubs typiques qui manquent. Covent Garden ce sont également des rues, une avenue, des architectures Victoriennes. Des magasins exotiques, des librairies, des magasins de souvenirs. Des monuments. Cette ambiance nonchalante que j'ai connu jadis a toutefois disparu. Comme dans toutes les grandes métropoles, règne un climat de méfiance latente. C'est au Clos Maggiore, un restaurant Français recommandé par le Guide Michelin que nous réservons une table. Ce n'est pas pour y manger Français mais pour son cadre exceptionnel. Ambiance feutrée. Personnel en smokings. En fait, rien n'est réellement "French" ici. Mais ça attire les clients amateurs de gastronomie haut de gamme. Et nous savourons ici des fruits de mer préparé en vraies confiseries. Il faut découvrir le homard aux figues pour s'en faire une idée. Je recommande absolument cet endroit. Nous traînons à Table. Londres a une vie nocturne très dense.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment s'encanailler dans les ruelles de villes inconnues. Des situations nouvelles qui flattent leurs libidos avant de retrouver la douceur de draps aux parfums lilas. De s'empiffrer de foutre entre deux pénétrations graveleuses. Avant de sombrer dans le sommeil...

Julien (London Tour Operator with a big dick)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Sept jours à Londres
Wednesday 9 October 2024 07:39

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 48 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2737 -



Seconde journée à Londres

De se réveiller dans une chambre d'hôtel, encore inconnue la veille, reste un instant particulier. Les yeux s'ouvrent sur un environnement différent. Tous les sens doivent s'y habituer très rapidement pour un bon fonctionnement de l'esprit. Ce qui est notre cas, hier matin, mardi. Et question fonctionnement des sens, je bande comme un patient atteint de priapisme en stade terminal. Un véritable piquet de tente dont s'empare Clémentine en se blottissant. Les deux grandes portes fenêtres donnent sur un balcon. Au-delà de ses grilles en fer forgé, la vue sur la Tamise est de toute beauté. Le ciel est de ces gris lumineux offrant une lumière diaphane si typique de la capitale Anglaise. Le décors étant situé, l'envie de pisser ne nous laisse aucune autres alternatives. Il va falloir se lever. Il n'est encore que huit heures.

Dès nos rituels pisseux effectués, nous passons à la salle de bain où nous avons préparé nos vêtements. De l'eau sur nos visages. Vêtus de nos jeans, de nos sweats, de nos baskets, nous allons sur le balcon. La température extérieure est de 14°. Pas un souffle de vent. Là-bas, de l'autre côté du fleuve, South Bank et ses constructions futuristes. Les immeubles cylindriques semblent faits de milliers de miroirs bleutés. De même pour la tour en forme de cône. C'est extraordinaire. La faim nous tenaille au point qu'elle devient torture. Nous quittons la chambre. Le long couloir et son tapis Persan central. Ses cheminées de marbres, ses lustres aux motifs identiques qui se répètent tous les cinq mètres. L'ascenseur. Nous descendons. Le hall d'accueil est plein de gens entourés de leurs bagages.

Il faut le traverser. Nos hautes tailles, la superbe jeune fille tenant la main d'un homme de l'âge d'être son père, attirent encore bien des regards. La salle du restaurant est celle d'un palace. C'est Hollywood. Un plafond rond comme l'intérieur d'un globe. De grands miroirs entre des boiseries de palissandre de Rio. Des tables rondes recouvertes de nappes blanches. C'est un palace. À peine sommes nous assis qu'une ravissante jeune indienne, en smoking blanc vient prendre la commande. Les choix sont vastes. Pour nous ce seront des cafés, des pancakes, du pain grillé, du beurre, des œufs et du bacon. Petit déjeuner Londonien que nous désirons absolument goûter. Le service est rapide. << You are wonderfully beautiful. What part of India are you from ? We intend to go there ! >> lance Clémentine. La jeune fille répond avec cet extraordinaire sourire, aux dents éclatantes : << My parents are from Delhi. But I was born in England ! >>

Nous dégustons ce petit déjeuner en découvrant des saveurs matinales insoupçonnées. C'est délicat, délicieux et les ingrédients qui le composent sont de toute première qualité. Plein de clients dans la vaste salle mais tout le monde parle à voix feutrées. Ce qui créé une sorte de bourdonnement continu et très agréable. Nous traînons à table à envisager cette seconde journée Londonienne. Le jogging nous manque après deux jours sans pratiquer. Il n'y a pas vraiment d'autres possibilités que de courir le long de la Tamise. Nous traînons à table. Ce matin nous donnerons préférence à d'autres découvertes de ce quartier. Il réserve bien des surprises. Pas de jogging. << Nous allons prendre de mauvaises habitudes ! >> me fait Clémentine alors que nous traversons le restaurant pour en sortir.

Nous remontons mais par le grand escalier impérial. Une fois dans nos appartements nous nous déshabillons. Clémentine veut profiter du jacuzzi. Du bain à bulles. Nous y avons pris goût cet été en Écosse lorsque nous allions d'hôtels en hôtels. Au point que nous envisageons d'en faire équiper une de nos deux salles de bain. Aucune culpabilité quant au jogging. Essuyés, habillés de nos Levis, de nos chemises crèmes, chaussés de nos bottines noires, nous revêtons nos blousons de cuir noir. Des poses devant le grand miroir. << Regarde comme on est beaux pour conquérir Londres ! >> lance Clémentine. Nos élégances naturelles nous enchantent. L'amour ça rend beau. << Nul n'est plus pauvre que celui qui va seul par les chemins de cette terre ! >> s'exclame Clémentine.

Nous rigolons comme des bossus quand elle rajoute : << Lao Tseu de mes deux ! >>. Nous quittons l'hôtel pour descendre le large escalier qui mène au fleuve. Des joggeurs en grand nombre sur l'étroit quai qui longe la Tamise. Avec une température de 18°, alors qu'il n'est encore que dix heures, c'est une promenade des plus agréables. De grands bateaux naviguent dans les deux sens. À cet endroit le fleuve doit bien mesurer trois cent mètres de large. Et toujours les bâtiments étincelants de South Bank de l'autre côté. Nous irons voir ça de plus près demain. De toute manière, il faudrait rester dans la ville au moins deux semaines pour en voir l'essentiel. Nous remontons un des escaliers suivants. Clémentine veut absolument retourner dans une des grandes galeries couvertes.

Ce sont de larges verrières au-dessus de nos têtes. Des boutiques sous les arcades. Des boutiques aux étages. Le marché central que nous admirons cette fois d'en haut, depuis les terrasses. C'est noir de monde. Le pourcentage de ressortissants étrangers est bien plus important qu'en Europe. Mais il ne règne pas la même ambiance. On vient en Angleterre en respectant les coutumes du pays. Et cela se sent. Clémentine, particulièrement excitée par nos flâneries, ne cesse de se positionner devant moi pour me palper discrètement. Bien davantage que ne le ferait Estelle si elle était avec nous. Dans son courriel de ce matin elle nous racontait ses journées de bureau avec sa maman. << J'ai envie de sucer ! >> me fait Clémentine. J'ai une méchante trique contrariée au fond de mon slip.

<< Il faut trouver un endroit pour remédier à ça ! >> rajoute t-elle. Ce serait bien impossible. Nul endroit, nul recoin pour ajuster ma queue afin de rendre mon érection plus agréable. Si ce n'est un des salons de thé. Mais il n'y a pas une table de libre. Nous quittons le vaste bâtiment pour retourner dans le tourbillon citadin. Quasiment tout Covent Garden est piéton. En flânant sur la grande place pavée, nous découvrons les marchands ambulants. Des démarcheurs proposant même des choses pas très licites. Ce qui est curieux c'est qu'aucun des bobbys que nous croisons n'est armé. À Londres la police n'a pas d'armes. Par contre ils sont nombreux à circuler. Les londoniens sont dans l'ensemble peu élégants. Ici aussi c'est le règne du pantalon jogging, du sweat à capuche, des Nike air "nique ta mère" et du manque de classe. Les plus élégants sont les touristes. Beaucoup d'asiatiques. Qu'il est agréable de se promener et de regarder partout.

Il y a même des séquences ensoleillées. Nous commençons à regarder les menus affichés devant les restaurants. La plupart proposent des repas Indiens. Nous quittons Convent Garden pour Soho. Le quartier voisin. C'est une toute autre ambiance. Ses ruelles, ses maisons à colombages. Ses cabines téléphoniques rouges à chaque coin de rue. Les Britanniques sont beaucoup moins cons. Ils ont précieusement conservé leur patrimoine. On peut encore y téléphoner mais ce sont surtout des endroits Wifi squattés par des hommes d'affaires debout devant leurs ordinateurs. Il y a là enfin des recoins. Clémentine m'entraîne dans une venelle étroite. Je peux y ajuster ma raideur. Nous faisons même deux selfies. Son bras autour de ma taille, son autre main tenant ma bite. Nous sourions.

Il faut évidemment faire très vite. Mais à ce jeu nous excellons tous deux. Nous nous promettons de faire dix selfies différents tous les jours. Devant des monuments où des lieux emblématiques. Afin d'en faire profiter Estelle à notre retour. Soho est le quartier "branché" de la capitale. Ici, les boutiques de modes le disputent aux magasins de souvenirs. Il y a évidemment un monde fou. Des vitrines rétros façon hippies de la fin des glorieuses années de la Pop musique Anglaise. Parfois à l'effigie des Beatles, devenus icônes nationales même cinquante ans plus tard. Un restaurant Anglais. Enfin. Ils sont plutôt rares. Le miracle consiste surtout à trouver une table. La grande salle est bondée. C'est bruyant, populaire. C'est au-dessus de nos forces. Nous n'y restons pas. Ce ne sont pas les fastfoods qui manquent. C'est avec nos cornets de fish & chips en mains que nous continuons nos découvertes. Fish & chips bien moins bons qu'en Écosse.

C'est par Saint James que nous revenons. Ses parcs, son ambiance moins oppressante. Ses espaces plus aérés. C'est un soulagement. Saint James Park est un des grands espaces verts de la capitale. Presque aussi vaste que Hyde Park. Un petit lac intérieur. Des forêts. << On vient courir jusque là demain matin ! >> propose Clémentine alors que nous croisons plein de joggeurs. Je trouve l'idée parfaite. Un parc ! Quoi de plus favorable pour donner libre cours à nos jeux de plein air. Des selfies "bites à l'air". Une petite pipe dans les fourrés. Le pont en dos d'âne où nous nous faisons photographier par une jeune fille Asiatique. C'est un super "plan" que de poser devant une fille. Clémentine posant sa main sur ma braguette, nous sourions à l'objectif. C'est une de nos spécialités. Les filles qui nous photographient deviennent souvent des complices amusées. Très contentes de participer. Ce qui est encore le cas cette fois. Pour un couple c'est facile.

Elle accepte même de nous accompagner dans un endroit plus discret. Là, je pose "bite à l'air". Quatre photos. Deux où Clémentine est accroupie, son visage à côté de mon érection, ses bras autour de ma cuisse. C'est magnifique quand l'inconnue qui nous photographie devient complice. C'est hyper excitant. Et très certainement pour elle aussi. Nous la remercions. Je me souviendrais toujours des regards que ces filles me lancent avant de nous quitter. C'est une émotion indescriptible. Évidemment ça ne fonctionne pas à tous les coups. La plupart ne désirent pas aller au-delà de la simple photo conventionnelle. Mais quand elles entrent dans la combine, bien conscientes d'entrer dans notre jeux, c'est tout simplement fabuleux. Clémentine me fait même une seconde petite pipe derrière des bosquets. Nous en aurons de belles photos à montrer à Estelle ! C'est dans le restaurant de notre hôtel que nous prenons notre repas du soir. Avant d'autres explorations.

Bonne fin de soirées à toutes les coquines qui adorent s'encanailler dans des villes inconnues en prenant quelquefois des risques insensés...

Julien (modèle photo pour inconnues délurées)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Sept jours à Londres
Thursday 10 October 2024 07:32

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 49 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2738 -



Troisième journée à Londres

Les matinées les plus extraordinaires sont celles que nous connaissons depuis la fin du mois de juin. C'est grasses matinées tous les jours ou presque. Ce qui est encore le cas hier, mercredi. Quelque chose me chatouille l'extrémité du nez. Peut-être un insecte. C'est insistant et fini par me réveiller complètement. J'ouvre les yeux. Clémentine tenant une mèche de ses cheveux, comme elle le ferait de la pointe d'un pinceau, me chatouille le nez. << Bonjour. Je n'aime pas rester réveillée toute seule ! >> chuchote t-elle. Je me mets à rire pour la prendre contre moi. Des câlins où elle me chevauche. Maintenant mes bras écartés pour me faire plein de bises. Se frottant sur ma tumescence. Ce ne serait pas l'impérieux besoin naturel nous taraudant, nous ferions sans doute l'amour. Mais pipi !

Nous nous levons pour courir vers la porte. Il est très exactement huit heures. Il s'agit donc d'une grasse matinée courte. De la flotte sur la tronche à la salle de bain. Nous enfilons rapidement nos Levis, nos sweats, nos bottines, c'est plus rapide. Nous préparons nos tenues de sports pour la suite. Morts de faim, nous sortons de la chambre. C'est un premier entraînement que de courir dans le long couloir de cet hôtel. Nous courons jusqu'à la porte de l'ascenseur. Ce couloir fait au moins deux cent mètres. La longueur du bâtiment. Clémentine attrape ma main, nous retournons dans l'autre sens pour revenir encore une fois. Nous avons déjà pratiqué ce sport cet été en Écosse dans les établissements dont les couloirs le permettaient. Nous rigolons comme des fous dans l'ascenseur.

Comme hier, plein d'arrivants ou de partants dans le grand hall. Nous le traversons pour nous rendre dans le restaurant. Quelle que soit l'heure, il y a toujours déjà des clients. Notre table est réservée. Le numéro 11. C'est la même jeune serveuse Indienne en smoking blanc qui vient s'occuper de nous. Son sourire merveilleux. Ses dents blanches, éclatantes, sa peau matte, c'est presque surnaturel de beauté. Elle a probablement ce même comportement avec tous les gens présents. C'est son job. Elle sait rendre chacun unique. Ce qui devient très rare dans le commerce. Mais nous sommes en Angleterre n'est-ce pas. Nous faisons honneur au même petit déjeuner que hier. Clémentine propose même qu'une fois de retour à la maison nous faisons une fois sur deux un petit déjeuner pareil.

Un jour sur deux. Je trouve la suggestion parfaite. << C'est pas dégueu de la barbaque et des œufs le matin. Ça cale en plus ! >> précise t-elle. Nous mangeons de bon appétit. Dehors le ciel est laiteux. Lumineux. La température extérieure affichée sur l'I-phone à 8 h10 est de 17°. De bonne augure pour cette troisième journée à Londres. << Il fait 17 à Londres ! >> lance Clémentine, facétieuse. Nous traînons à table faisant le constat que, du jus d'oranges pressées devant nous, jusqu'au dernier petit pancake, tout est vraiment délicieux. Nous remontons pour nous brosser les dents et nous mettre en tenues de gym. Trop impatients de retrouver la joie de courir, c'est l'escalier impérial que nous dévalons. Nous prenons la porte arrière. Sans mouvements d'échauffement.

Au petit trot nous contournons le bâtiment pour rejoindre l'avenue. Nous la traversons aux feux pour descendre le large escalier. Nous voilà sur les berges de la Tamise. Je crois que nous n'avons jamais été aussi nombreux à courir. Il y a vraiment foule. C'est comme un marathon officiel. Il faut même prendre garde de ne pas bousculer d'autres coureurs. Le sport est à l'honneur à Londres. Il y a environ trois kilomètres jusqu'à Westminster. Là-bas, les tourelles du château Royal. Sa fameuse tour. Nous prenons à gauche. De la chance, tous les feux sont aux verts pour les piétons. Nous entrons dans saint James Park. Qu'il est agréable de jogger dans cet univers encore feuillu et vert. Malgré qu'ici aussi, le roux gagne irrémédiablement la partie. L'automne est sans pitié. Une heure trente de jogging

Il est dix heures quand nous sommes de retour. Après la douche, la plongée dans le bain à bulle. Quelles sensations extraordinaires après l'effort. C'est divin. Clémentine règle la puissance des jets et des bulles sous l'eau. Nous nous faisons ainsi masser les parties intimes en riant. Je la doigte un peu en disant : << J'ai envie de faire mon vicieux avec toi aujourd'hui ! >>. En riant Clémentine répond : << Mais j'allais te le demander ! >>. Nous tentons l'impossible. Le coït sous l'eau agitée d'une baignoire circulaire. Ce sont des coups à glisser et à se faire très mal. Aussi, sachant raison garder, nous réservons cette activité à notre sortie de bain. À peine séchés, Clémentine m'entraîne par la main. Durant notre absence, la chambre a été faite ainsi que le lit par quelqu'un du personnel.

Elle me fait tomber sur le lit. Me chevauche. Nous sommes nus, juste nos bijoux. Clémentine se frotte sur mon sexe déjà bien raide. Comme elle l'a fait ce matin au réveil. Je ne tarde pas à me retrouver en elle. Ce n'est pas sa position préférée car cela lui est désagréable. Alors, dans un mouvement synchrone, avec mille précautions pour ne pas nous "déboîter", nous changeons pour un "missionnaire" des plus classiques. Cette fois pas question de seulement faire l'amour mais de baiser comme des malades. Fantastique d'être en osmose parfaite. Je mets la main sur la bouche de Clémentine qui hurle de plaisir. Je lui murmure des choses aussi insensés que : << Aujourd'hui, je veux te voir pisser dans des endroits à risques ! >>. Mes phrases semblent agir sur sa psyché comme autant de stimulants. D'aphrodisiaques...

Malgré toutes nos précautions, Clémentine ne peut réfréner l'orgasme qui la tétanise. Un chapelet d'orgasmes qui la couvre de spasmes. Je garde ma main sur sa bouche. Heureusement qu'elle a pissé dans le bain. La couette, les draps et le tapis échappent au pire ! Nous nous levons. J'essuie ses yeux larmoyants du plaisir vécu. << Wouah ! C'est bon le matin ! >> lance t-elle en m'entraînant à la salle de bain. Nous nous y habillons de nos jeans, chemises blanches, baskets. Nous mettons nos vestes en jeans. Elles sont légères, délavées également. Et s'il fait trop chaud, elles se portent facilement nouées par leurs manches autour de la taille. Pressés de filer, nous quittons la chambre. C'est au pas de course que nous allons jusqu'à l'ascenseur. Quelle surprise, il s'y trouve la serveuse Indienne.

Elle est en "civil". Magnifique. Vêtue exactement comme nous. C'est la fin de son service. Elle reprend à midi. Il est onze heure quinze. Il y a souvent une affinité particulière qui se tisse entre les filles que le hasard nous fait croiser et Clémentine. Ce qui est encore le cas durant la minute que dure la descente. Nous bavardons quelques instants. Elle s'appelle Jaya. Pourquoi ne pas se rejoindre cet après midi, avant son service du soir ? << Westminster Cathédral ? >> lance t-elle. << 14 h30 ? >> propose Clémentine. Rendez-vous est pris. Nous nous reverrons d'ici trois heures quelque part à l'intérieur de l'édifice religieux. Nous nous quittons pour retourner sur les berges de la Tamise. C'est en longeant le fleuve que nous retournons dans le quartier de Westminster. Et c'est la foule.

C'est le quartier historique de la capitale Anglaise. Il y a là les plus prestigieux monuments. Les plus belles architectures. Tous les siècles passés ont laissé là des vestiges merveilleux. En plus il fait très agréable avec 19°. Pas le moindre souffle vent. Buckingham Palace et son vaste parterre florale. Big Ben et sa tour aux horloges séculaires. Le palais de Westminster. Nous flânons en nous tenant par la main. Avec la faim qui commence à nous tarauder nous lisons les menus affichés devant les restaurants. C'est aux "Deux Présidents" que nous trouvons une table. Malgré son nom très Français, sa cuisine est très Anglaise. Nous savourons des cookies à la viande de bœuf, accompagnés de boulettes de légumes. C'est absolument divin. En fritures ou en sauces. Des galettes de patates.

C'est divin. Nous ne traînons pas. Une visite dans les toilettes hommes juste avant l'addition. Clémentine me tient la bite pour en diriger les jets. Accroupie, suçant entre chacun d'eux alors que je la tiens par la nuque et sous le menton. Me comportant selon la formule souhaitée. En parfait vicelard. Nous reprenons nos découvertes. Le ciel se voile un peu plus. Nous visitons Churchill War Room. Une sorte de Musée. C'est là que Churchill réunissait ses troupes pendant la seconde guerre mondiale. C'est un peu sinistre. Nous ne nous attardons pas. Jaya est au rendez-vous. Une belle jeune fille filiforme, de taille moyenne, heureuse de nous retrouver dans la cathédrale. Elle se propose d'être notre guide. Elle n'a que peu de temps cet après-midi. Aussi Jaya nous propose de nous faire découvrir les secrets du quartier de saint James demain. Elle n'assurera pas le service de midi. Clémentine propose que nous mangions ensemble. Tous les trois.

Rendez-vous est fixé. De toute façons nous nous reverrons ce soir, au restaurant de l'hôtel. Quand nous dégustons une énorme coupe glacée dans un des salons de thé typiques de Westminster, Clémentine me donne ses impressions : << On va se la faire ! Je la sens désireuse de vivre une expérience "à la Française" avec nous ! >>. C'est une de ces journées très spéciales où nous sommes tout le temps excités. J'écoute Clémentine me confier ses impressions. Jaya n'est pas seulement belle et attractive, il se dégage de sa personne une sensualité presque affolante. La visite des principales attractions de Westminster nous emmène aux environs de dix huit heures quarante cinq. Nous revenons à l'hôtel une demi heure plus tard. Morts de faim. C'est Jaya, à nouveau en smoking blanc, qui s'occupe de notre table. Il y a véritablement des vibrations particulières qui nous unissent. Elle n'a pas le temps de bavarder mais a toujours un petit mot.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment à se promener après un bon repas. Qui aiment à se faire doigter discrètement, une main dans leurs jeans déboutonné. Dans quelques recoins qu'elles trouvent au hasard de leurs errances...

Julien (doigteur pour filles)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France



Le petit monde de Clémentine et de Julien

Après quelques 2738 épisodes le plaisir de partager nos aventures reste intact. De sacrés moments.
C'est une véritable joie de publier nos récits quotidiennement. C'est même devenu une nécessité.

Bien évidement, les noms, les prénoms, les lieux ne sont qu'autant de pseudonymes sans réalités.
Il est préférable de préserver son anonymat. Sur Internet mais également sur les forums "sexes".

Je remercie nos lectrices, nos lecteurs pour leurs fidélités, pour l'intérêt qu'ils nous portent.
Tout particulièrement celles et ceux qui entretiennent avec nous un contact en messagerie privée.

Nous avons autant de joie à pratiquer les échanges en messagerie privée qu'à narrer nos aventures.
C'est très intéressant, souvent amusant et parfois passionnant. Certains "amis" depuis six ans.

Je vous souhaite d'excellentes lectures, de belles découvertes et de passer du bon temps avec nous.

Cordialement


Sept jours à Londres
Friday 11 October 2024 07:41

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 1 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2739 -



Quatrième journée à Londres

Il va être huit heures, hier matin, jeudi. Je suis réveillé de la plus belle des manières. Clémentine étant restée probablement serrée contre moi toute la nuit, en recherche de chaleur, c'est sa main qui me tire du sommeil. Dès l'automne en me couchant, j'ai l'impression d'être sous les draps avec un glaçon. Heureusement que cela ne dure qu'une petite minute. Sa main qui passe sous mon T-shirt de nuit pour saisir mon érection naissante. << Wouah, génial ! >> murmure t-elle alors que j'ouvre les yeux. Son visage tout près du mien. << J'aime sentir le début de ce phénomène dont il est impossible de se lasser ! >> parvient elle à dire après deux tentatives. Nous en rions comme des fous. Elle glisse sa tête sous les draps. Sensation étrange que de se faire sucer sans être excité. C'est curieux.

Je la prends par les cheveux pour l'obliger, délicatement, à revenir à la surface. Quelques bisous. Une érection qui ne dure pas. L'impérieux besoin d'aller vider nos vessies nous impose un sprint à travers la chambre. Dès le rituel pisseux accompli, nous nous passons les visages à l'eau. C'est en leggings de lycra noir et en sweats de lycra rouge, baskets, que nous allons affronter le regard des autres clients de l'hôtel. Comme nous le faisons dans tous les hôtels, nous courons comme des déments dans le long couloir. Près de cent cinquante mètres dans les deux sens, deux fois, en rigolant comme des gamins facétieux à la sortie de l'école. Nous nous faisons surprendre par une dame qui doit se demander qui sont ces deux cinglés. Dans l'ascenseur, nous rigolons comme des bossus.

Nous traversons le hall d'accueil. Évidemment, en attirant tous les regards. Nous ne sommes pas les seuls, une fois au restaurant, à être déjà en tenues de sports. Mais Clémentine, grande, svelte, athlétique dans son ensemble moulant est certainement une des plus sexys. C'est Jaya qui s'occupe du service. La jeune Indienne dans son smoking blanc paraît enchantée de nous revoir. Un peu surprise par nos accoutrements. Elle n'a pas le temps de bavarder. Elles sont quatre serveuses à s'occuper d'une salle où presque toutes les tables sont occupées. Un petit déjeuner à l'Anglaise. Jus d'orange d'abord. Pain grillé, œuf, bacon, beurre et un café délicieux. Jaya propose de nous revoir cet après-midi, dans Saint James Park, pour quinze heures. Et seulement une petite demi heure hélas.

Parallèlement à son travail à l'hôtel elle suit des cours privés jusqu'à la reprise de son job en soirée. C'est un rendez-vous que nous nous réjouissons d'honorer. Il est temps d'aller courir. Le ciel est presque entièrement bleu. Par contre avec seulement 17°, vêtus comme nous le sommes, c'est un peu limite. Comme mercredi matin, nous courons sur les berges de la Tamise. Avec cette impression de participer à un marathon officiel tellement il y a de joggeurs. Et jusque dans Saint James park qui à cette heure ressemble à un parcours sportif olympique. Une heure quinze de pur bonheur avant de revenir à l'hôtel. La douche avant la baignoire circulaire à bulles. On pourrait y tenir à quatre tellement son diamètre est imposant. Clémentine porte une de ses jupes kilts à carreaux verts et rouges.

Un chemisier crème sous une veste de fin coton noir. Ses mocassins noirs. Je suis en bermuda kaki, chemise marron clair, des baskets. Pressés de partir pour de nouvelles découvertes, nous filons. Nouvelle course dans le couloir mais c'est par l'escalier impérial que nous descendons. C'est sur Piccadilly Circus que nous désirons nous rendre. C'est entre Westminster, Mayfair et Soho. Un centre d'attractions commerciales et touristiques célèbre dans le monde entier. À Londres, tout est démesuré. Il faut marcher une demi heure pour arriver à Soho. Nous ne voulons surtout pas prendre le métro. Une certaine insécurité peut y régner à certaine heures. Une police sans armes, plutôt laxiste, ne participe pas d'un sentiment vraiment sécurisant. Et nous détestons la promiscuité de ces endroits.

Piccadilly Circus c'est d'abord une vaste esplanade circulaire, où trône une grande fontaine aux jets impressionnants. Des marches d'un escalier circulaire où sont assis des dizaines de touristes, d'autochtones et hélas, de marchands à la sauvette qui attirent toute une faune d'individus très peu recommandables. C'est le paradis des pickpockets et des parasites en tous genres. Il est loin le Londres des cartes postales. Mais il faut tout de même s'y balader une fois dans son existence. En gardant la main sur son portefeuille. L'autre sur son téléphone. Clémentine est enchantée par cette visite. L'endroit n'est pas sans évoquer Trafalgar Square à New-York avec ses écrans publicitaires géants, bombardant les promeneurs de toutes sortes d'images colorées. De gigantesques écrans de cinéma en plein air. En nous promenant là, en comparant à la métropole Américaine, nous vient l'idée, puis le projet d'aller en Amérique. Mais deux semaines.

Je connais bien New-York. C'était une de nos destinations avec mon ancienne compagne aujourd'hui disparue. Clémentine va s'occuper de ce voyage. Elle s'en réjouit déjà. Peut-être à la fin novembre si nous pouvons obtenir les visas touristiques. Mon notaire, monsieur Philippe, a le bras suffisamment long pour accélérer les choses. Les relations ça aide. Nous flânons dans le centre historique, considéré jadis comme le centre de l'empire Britannique. De jour comme de nuit, tous ces quartiers du vieux Londres connaissent la même effervescence. Une animation perpétuelle. Il commence à faire faim. Il ferait presque chaud avec 22°. Clémentine retire sa veste pour l'accrocher par les manches autour de sa taille. J'ai encore la main baladeuse en cette fin de matinée. Faim de matinée. Car il va être midi. Pas une seule table de libre. Ni aux terrasses, ni en intérieur. Ne perdons pas davantage de temps à chercher. Il y a plein de fastfood partout.

Ça mange Indien, Pakistanais, Orientale, Moyen-Orientale et même Anglais. Nous jetons notre dévolu sur des fish & chips. Infiniment moins bons que ceux que l'on déguste en Écosse. Mais avec une pomme en entrée et une mandarine au dessert, ça cale les estomacs. Et puis c'est sympathique d'être mobile afin de tout voir. La cité de Westminster est très certainement l'attraction architecturale la plus riche en monuments historiques du monde. En quittant Piccadilly nous faisons un crochet par Pimlico. C'est le quartier résidentiel de la capitale. Le quartier huppé. Ce sont rapidement des rues calmes. Peu fréquentées. Et curieusement les policiers qui patrouillent y sont d'une toute autre nature. Le quartier de Chelsea et son élégance hors d'âge. Ses restaurants et ses hôtels très hauts de gammes en font la destination privilégiée des touristes fortunés du monde entier. Nous ne pouvons nous attarder plus longtemps. Notre rendez-vous nous attend. Jaya.

Il suffit de traverser l'avenue, de passer devant la galerie Tate Britain, pour revenir sur Saint James. Et son parc où nous attend Jaya. Elle est heureuse de nous revoir. Je découvre qu'elle est à la recherche d'une certaine proximité avec Clémentine. Clémentine qui m'a fait part à quelques reprises de son ressenti. Nul doute que Jaya est beaucoup plus attirée par les filles que par les garçons. Ce n'est pas qu'elle m'ignore en nous promenant, mais sa préférence est auprès de Clémentine. Clémentine n'est pas indifférente aux charmes de la belle et jeune Indienne. Elle est en jeans, T-shirt et baskets cet après-midi. Discrètement, Clémentine m'adresse quelquefois un sourire complice. Elle propose à Jaya d'immortaliser ces moments par quelques photos. La jeune fille est à s'en réjouir.

J'assiste à une véritable attraction sensuelle entre les deux filles. C'est la toute première fois que je vois Clémentine dans une séduction féminine. Toute différente et extrêmement excitante. Nous cherchons un endroit discret. C'est au bord du lac qu'il y a les meilleurs coins. Au calme. Sous un des ponts en pierres de tailles, nous faisons des selfies. Les téléphones de Clémentine et de Jaya en mode retardateur. Posés sur un rebord. Personne. Clémentine propose à Jaya de faire quelques clichés "tendancieux". Lorsqu'elle montre ma braguette, la jeune Indienne paraît soudainement étonnée. Elle m'adresse un étrange sourire. Peut-être un peu gênée, elle accepte toutefois volontiers. Il faut êtres prudents. Des promeneurs peuvent arriver à n'importe quel moment. J'ouvre ma braguette.

Je fais très vite. Je bande comme le dernier des salauds. Clémentine me rejoint, passe son bras autour de ma taille. Nous sourions à l'objectif. Jaya prend trois photos. Beaucoup plus détendue car elle vient d'entrer dans notre jeu. Clémentine propose d'en faire dans les fourrés. Étrangement, cette suggestion enthousiasme la jeune fille. C'est elle qui nous indique un endroit parfait pour ça. C'est une sorte de ruine athénienne, évidemment fausse et destinée aux touristes désireux de se photographier devant un élément insolite du décors. Je sors une nouvelle fois ma queue. Mais cette fois Jaya filme une improvisation cocasse. Je me masturbe le plus vulgairement possible. Clémentine fait le tour du monument, marchant doucement, bras croisés pour faire semblant de tomber sur un exhibitionniste. Totalement sous le charme de cette situation saugrenue et décalée, Jaya s'est prise au jeu. Elle filme en se déplaçant. C'est superbe.

Impossible de donner une suite quelconque. Tout cela ne dure même pas deux minutes. Des promeneurs viennent dans notre direction. Nous rions de nos délires. Jaya m'adresse le plus merveilleux des sourires. Elle devra nous laisser bientôt pour rejoindre ses cours. Elle a le souhait de devenir enseignante. D'enseigner sa langue natale dans une université Londonienne. Elle habite avec sa sœur chez sa maman dans un petit appartement sur Floral street. À deux pas de l'hôtel. Nous la raccompagnons jusqu'à la sortie du parc. Nous nous reverrons ce soir, durant son service, au restaurant. La bise qu'elle fait à Clémentine ne laisse plus aucun doute quant à ses préférences. Nous reprenons nos flâneries. Clémentine me confie l'étrange attirance sexuelle qu'exerce Jaya sur elle. J'écoute avec attention. Je suggère qu'elle tente un truc avant la fin de notre séjour. Au besoin de la laisser seule avec la jeune Indienne si elle le souhaite. C'est jouable.

<< Ah non ! Je veux te savoir pas loin. S'il te plaît. Tu sais que mon plaisir ne peut pas être total si je ne te sais pas à proximité. Pour me voir ! >> s'exclame Clémentine. J'insiste. C'est peut-être une belle histoire qui s'annonce. << Je t'aime Julien ! >> se contente t-elle de répondre. Nous retournons sur Chelsea et ses galeries d'Arts, ses antiquaires et ses somptueuses vitrines. Ce n'est pas un quartier populaire. L'ambiance y est préférable. Feutrée, sereine et beaucoup plus rassurante. Nous y traînons jusqu'aux environs de dix huit heures trente. C'est au pas de course qu'il faut revenir sur Covent Garden. Presque une heure plus tard, nous voilà attablés au restaurant de l'hôtel. Jaya est bien plus familière et complice dans son approche. Nous avons fait connaissance. Elle sait comment nous fonctionnons, que nous sommes un couple ouvert aux expériences, libertins. Adroite et intelligente, elle profite de chaque instant de son service pour discuter.

C'est à chaque fois quelques secondes car elle a d'autres clients à servir. Pourquoi ne pas nous revoir dans nos appartements après son service ? Jaya est ravie de la proposition de Clémentine. Mais cela n'ira pas ce soir. Elle préfère arranger le coup avec sa famille dont elle très proche. Avec ce travail elle participe à leurs subsistances sociales. Sa maman faisant des ménages, sa sœur travaillant dans un fastfood Indien. Mais l'idée l'enchante au point qu'elle promet de faire le maximum pour demain soir. Elle précise tout de même que le triolisme ne l'intéresse absolument pas. Sans hypocrisie, le plus naturellement du monde. Ce qui est admirable. Ne nous faisons donc aucune illusion. C'est exclusivement Clémentine qui reste son centre d'intérêt au sein de notre couple. Nous terminons la soirée à flâner sur King street.

Bonne nouille à toutes les coquines qui aiment à en savourer le jus de cuisson sous les draps d'une chambre d'hôtel. Après s'être faites lécher, sucer et pénétrer...

Julien (assistant de dragues féminines)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Sept jours à Londres
Saturday 12 October 2024 07:10

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 2 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2740 -



Cinquième journée à Londres

Hier matin, vendredi, il est huit heures quand je me réveille. C'est rare. Je suis le premier à l'être. Je regarde Clémentine, couchée sur le dos, la bouche légèrement entrouverte. Elle respire régulièrement et je l'entends à peine. Son profil se détache à contre jour sur le ciel lumineux par delà la porte fenêtre. Est-ce sont sixième sens ? Comme elle est belle ! Mon privilège ne dure pas. Elle ouvre les yeux. Cligne des paupières, tourne la tête. Son sourire éclaire toute la grande pièce. Elle tente de parler mais comme toujours au réveil elle ne peux que m'offrir une sorte de borborygme. Nous rions. Je passe délicatement mon nez sur le sien en chuchotant : << Esquimau ! >>. Sa main glisse sous mon T-shirt de nuit. En imitant le bruit d'un moteur elle change les vitesses. En riant.

<< J'ai une conduite déplorable ce matin, n'est-ce pas ! >> lance t-elle en lâchant le "levier". Impossible de rester une seconde de plus. Nous nous levons pour courir vers la porte. Après les toilettes, la salle de bain. Nous y revêtons nos lycras de sports. De l'eau sur les visages. Morts de faim, nous courons dans le couloir. Une fois encore deux allés et deux retours sur toute sa longueur. Comme des gamins facétieux. Dans l'ascenseur, je la soulève. Accrochée à mon cou, ses jambes autour de ma taille. Elle se frotte en mitraillant mon visage de bisou. J'adore l'haleine de ses nuits. Les deux battants s'ouvrent. Des gens attendent et nous surprennent ainsi. Ils sont aussi amusés que nous. Nous traversons le hall de l'hôtel jusqu'au restaurant. Notre table numéro onze nous y attend.

C'est notre nouvelle amie Indienne, toute heureuse de nous revoir, qui s'occupe du service. Son teint mat, ses dents d'un blanc étincelant. Ses longs cheveux d'un noir de jais noués en une longue natte. Son smoking blanc. Elle est divine. Elle presse les oranges devant nous en bavardant un peu. Elle s'adresse presque exclusivement à Clémentine. Se contentant de me faire un merveilleux sourire. Ses yeux noirs où il est impossible de différencier la pupille de l'iris. C'est troublant. Elle peut se libérer ce soir, après son service à 22 h30. Et jusqu'à 23 h30. Elle devra être chez elle au plus tard pour minuit. Je n'ai que rarement vu Clémentine soudainement aussi radieuse. Décidément, le courant passe entre les deux filles. Clémentine a toujours exercé une attraction particulière auprès des femmes.

Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le programme de cette cinquième journée Londonienne. Aujourd'hui nous voulons voir la City. Ce quartier d'affaires, ses buildings hyper modernes et ses rues médiévales. Un assortiment insolite qu'il faut absolument découvrir lors d'un séjour dans la capitale Anglaise. Et une fois encore la météo joue dans notre camps. Notre jogging nous emmène sur les berges de la Tamise jusqu'à saint James Park. Dans une foule de joggeurs que nous croisons ou avec qui nous courons. Il est dix heures quand nous sommes de retour. La douche avant la baignoire à bulles. Considérablement excitée à l'idée de notre rendez-vous de ce soir, Clémentine se montre encore plus caressante qu'à son habitude. Tactile et douce. Nous nous vêtons à la hâte. Impatients.

Clémentine porte sa jupe kilt à carreaux rouges et verts. Un chemisier blanc. Ses mocassins noirs. La veste légère de fin coton noir. Je suis en bermuda kaki, chemisette blanche et baskets. Pressés de filer nous courons sur les cent cinquante mètres du couloir jusqu'à la porte de l'ascenseur. Clémentine me saute au cou. Nous reproduisons une seconde fois la scène qui nous a déjà fait surprendre ce matin. Nous rions aux éclats en sortant de l'hôtel. Traverser l'avenue hors des passages protégés ne se fait pas à Londres. On nous klaxonne avec rage. Nous descendons le large escalier pour retrouver les berges du fleuve. Mais c'est dans l'autre sens que nous le longeons. Toujours autant de joggeurs. Il faut marcher d'un bon pas. Une demi heure. Voilà la City. C'est un environnement futuriste. De hauts immeubles aux vitres qui sont comme autant de miroirs bleutés. C'est véritablement impressionnant. Comme South Bank de l'autre côté.

Clémentine me tient la main. C'est une véritable journée de fin d'été plutôt que celle d'une mi octobre. La température est de 21° alors qu'il n'est qu'onze heures trente. Le contraste entre le Londres traditionnel, intemporel et les structures modernes est saisissant. Anachronique. La cathédrale Saint Paul. Le gigantesque centre culturel Barbican Center que nous nous promettons de visiter cet après-midi. La City est un quartier huppé. Le nombre de messieurs, souvent jeunes, en costumes cravates, portant un attaché case, est incroyable. Un peu comme les figurants d'un film. Les jeunes femmes élégantes, le plus souvent en tailleurs stricts, rajoutent encore à ce côté Hollywoodien. Ce ne sont pas les restaurants de prestiges et les hôtels de luxe qui manquent. Ni les banques un peu partout. C'est sidérant

La faim commence à nous tenailler. Nous lisons quelques menus affichés. Nous choisissons Duck & Waffle. Un restaurant situé au sommet d'un building. Il y a plusieurs ascenseurs. Moi qui suis sujet au vertige, je suis complètement affolé. La vitesse incroyable à laquelle ils montent. Clémentine a choisi un des deux ascenseurs extérieurs. Il monte comme une fusée. Je ferme les yeux car j'ai l'impression de décoller de terre. Cette torture en vaut la peine. Nous prenons place à la table d'une grande salle entièrement vitrée. La vue, partout autour de nous, porte sur des dizaines de kilomètres. C'est fantastique. Un repas succulent vient parfaire cette nouvelle expérience. L'épreuve de la descente, même avec les yeux fermés, me met l'estomac de travers. Sous les rires de Clémentine. Enfin en bas !

Nos flâneries de l'après-midi nous emmènent dans tous les endroits les plus emblématiques de la City. Jusqu'au soir, où nous revenons à l'hôtel pour vingt heures. Fourbus, morts de faim. Nous traînons à table. Le service de Jaya qui nous enchante de sa présence. Les autres serveuses sont toutes aussi attractives, mais c'est Jaya qui polarise nos attentions. Une promenade digestive avant de remonter dans nos appartements. Malgré la fatigue qui nous gagne, nous nous brossons les dents en faisant les clowns. Clémentine ouvre la braguette de mon bermuda, s'accroupit pour en sortir ma bite. Elle joue avec en nous observant dans le reflet de la vitre fumée de la douche. Elle se regarde sucer. Me fait un clin d'œil. Nous retournons dans la chambre. Trois petits coups contre la porte. C'est Jaya. Clémentine la fait entrer. Elles se tiennent immédiatement par la main. Jaya me fait un rapide sourire sans plus d'attention. Je suis sous le choc !

Je suis vautré dans un des deux fauteuils. Clémentine montre des photos à Jaya. Des souvenirs de nos vacances en Écosse. La jeune Indienne ne connait pas. Elle n'a jamais quitté Londres que pour sa banlieue, avec des voyages scolaires. Aussi, elle se montre très intéressée. Ce que je remarque surtout c'est sa main qui se pose sur celle de Clémentine. Assises l'une à côté de l'autre, dans le canapé, leurs cuisses se touchent. Cette intimité dont je me sens exclu ne fait qu'attiser ma curiosité. Je fais semblant de consulter mon I-phone. Leurs visages se tournent en même temps lorsqu'elles rient des anecdotes de ma compagne. Clémentine n'a pas sa semblable pour développer un concept, une idée ou tout simplement pour décrire une image. J'en profite. J'écoute avec attention. C'est tellement bien.

Mais là, soudainement, dans un élan commun, leurs lèvres se touchent. J'assiste à ces scènes depuis quelques mois entre Estelle et Clémentine. Je m'y suis habitué car elles sont aussi proches que deux sœurs jumelles depuis le tout début de l'adolescence. Là, c'est différent. Jaya n'est pas une intime. Nous ne la connaissons pas vraiment. Comme me l'a confié Clémentine au petit déjeuner, ce matin, c'est une attirance exclusivement sexuelle. La toute première fois dans son existence, que cette pulsion l'anime. C'est neuf. Elle-même en est la première étonnée. Clémentine pose son téléphone sur le tabouret à côté du lit. Elles s'embrassent avec une douceur étonnante. La tendresse reste le moteur de cet élan commun. Elles tombent toutes les deux en arrière. C'est un baiser passionné.

Enlacées, leurs cuisses emmêlées. Elles se livrent à leurs attirances. Je n'existe plus. Je reste encore un instant. J'hésite. Sortir ma bite ? Me branler ? Quitter la chambre pour descendre boire un café au bar de l'hôtel ? Je me souviens subitement des paroles de Clémentine. Elle veut que je reste dans les environs. Quoi qu'il arrive. Mais ce qui n'impose pas que je sois présent dans la même pièce. Elles se mettent à rire. Se regardant. Roulant sur le lit. Un étrange sentiment m'envahit. Je n'éprouve jamais la moindre jalousie à voir Clémentine sucer des bites, baiser avec un autre mec. Mais là, pour la première fois de mon existence, je suis comme bouleversé. Atteint en plein cœur par quelque chose qui m'échappe. Dont je suis la victime. Je me lève. Les filles me regardent. C'est étrange.

Clémentine m'observe comme si j'étais un étranger. Je dis : << Je vais aller prendre une douche. Ne m'attendez pas j'ai envie de traîner dans la salle de bain ! >>. Clémentine traduit mes paroles en Anglais afin que Jaya comprenne. Je quitte la chambre. Dans la salle de bain, je me déshabille en proie à ce curieux sentiment "d'abandon". Je suis nu. Avant d'entrer dans la cabine, j'écoute. J'entends à peine car les portes sont capitonnées. L'insonorisation de l'hôtel est parfaite. Même dans les appartements. Me parviennent de petits cris lascifs. Je colle l'oreille contre la cloison. J'entends mieux. Bizarrement je ne ressens aucun désir de voir ce qui se passe. Mon isolement me permet même de reprendre le dessus. Je viens de découvrir le sentiment de "jalousie". C'est cruel autant qu'inutile.

Je ne veux plus écouter. Je vais sous la douche. L'extraordinaire détente qu'elle me procure. Je ris de ces nouveaux tourments. Je me trouve d'un ridicule achevé. La jalousie, c'est d'envier quelqu'un. Pour ce qu'il possède. Pour ce qu'il représente. Hors mon sentiment ne s'inscrit pas dans ce registre. J'analyse mon ressenti avec lucidité. Ce n'est donc pas de la jalousie puisque je n'envie rien ni personne. Non, mon ressenti est plus subtil. C'est l'impossibilité d'être "dans" Clémentine pour vivre avec elle ce moment sans moi. Chose impossible. Voilà la source véritable de mon sentiment. Une chose que je ne pourrai jamais partager. Qu'aucun être humain ne pourra jamais partager. Personne ne peut entrer dans quelqu'un pour vivre un évènement avec lui. Condition humaine. Je me promets d'en parler avec Clémentine quand cela sera possible. Jaya doit être de retour chez elle pour minuit. Comme dans le compte de fée. Je l'entends partir.

Clémentine entre nue dans la salle de bain. Elle me saute au cou. Son visage porte tous les stigmates de la jouissance extrême. << Tu es fâché ? >> me demande t-elle. La question similaire qu'elle m'a posé il y a deux mois lors de sa première fois avec Estelle. Je la rassure de la même manière. Nous restons sous la douche. Je savonne la fille que j'aime. Je l'essuie, elle m'essuie. Je suis impatient de lui raconter toutes les émotions successives qui m'ont habités en l'espace de ces trois quart d'heure. Au lit, serrée contre moi, elle m'écoute. Nous analysons ensemble ce que j'ai vécu. Je ne pose aucune question. C'est elle qui aborde son aventure : << C'était génial. Elle suce et elle lèche aussi bien que toi. Et beaucoup plus tendrement qu'Estelle. On refait demain soir ! >>. Je l'encourage. Mais cette fois, je descendrai au bar de l'hôtel. << Non, mon plaisir est encore plus fort de te savoir dans la salle de bain ! >> s'exclame t-elle avant de plonger.

Bonne nuit à toutes les coquines qui vivent des expériences merveilleuses avec la complicité totale de leur coquin...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Sept jours à Londres
Monday 14 October 2024 07:33

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
- 3 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2741 -



La septième journée à Londres

Hier matin, dimanche, notre grasse matinée nous emmène aux environs de huit heures. Une grasse matinée plutôt courte. Ce qui a été le cas de chaque matinée de ce séjour Londonien. Clémentine, dans un de ces accès de bonheur, vient se blottir contre moi. Saisissant mon érection naturelle, elle me chuchote : << Merci Julien ! >>. Elle s'y prend à trois fois avant de pouvoir rendre intelligible ces deux mots. Ce qui nous fait rire. Je murmure : << Merci Clémentine ! >>. C'est de cette amusante manière que nous revenons aux réalités. Dehors, le ciel est gris. D'un de ces gris clair n'annonçant toutefois aucune menace. L'envie de pisser devient une torture. Nous nous précipitons vers la porte. À la salle de bain, de l'eau sur nos visages avant de revêtir nos Levis, nos sweats bleus, de chausser nos baskets.

Pas de sport le dimanche. Si ce n'est celui de courir dans le couloir de l'hôtel comme des gamins sortant de l'école. Des allés retours à notre étage, deux fois. Clémentine m'entraînant par la main pour faire deux autres dans le couloir du premier étage. C'est par l'escalier impérial nous descendons. Traverser le hall d'accueil est un bain de foule ce dimanche matin. Des partants, des arrivants, leurs bagages autour d'eux. Les deux employées occupées à répondre aux demandes et aux sollicitations. Nous retrouvons notre table ronde, numéro onze. Et Jaya faisant son service. Elle nous gratifie de son sourire merveilleux en venant s'occuper de nous. Clémentine et elle se sont aimées trois quart d'heures samedi soir. Cette fois je suis allé prendre un jus de fruit au bar de l'hôtel.

Je crois bien que la jeune Indienne m'est reconnaissante pour cette pudeur car ce matin elle s'adresse autant à moi qu'à Clémentine. Il est convenu que Jaya vienne passer quelques jours chez nous, en France. Aucune date n'est encore fixée. Mais le projet est sérieux. Il y a d'autres clients, aussi la belle serveuse en smoking blanc ne peut s'attarder. Nous prenons ce petit déjeuner en revenant sur les péripéties amoureuses de Clémentine. Sa main sur la mienne, elle me confie : << Je crois que je suis véritablement amoureuse de cette fille. C'est la première fois. C'est différent d'avec Estelle. Plus charnelle. Moins filiale ! >>. J'écoute, à la fois intrigué et amusé. Je n'aurais jamais imaginé cela possible. Connaissant les penchants de la fille que j'aime pour la queue, la bite, les pipes.

Nous mangeons de bon appétit en tentant d'analyser cet étrange phénomène. Nous traînons à table dans l'incessant bourdonnement des bavardages des clients qui nous entourent. La salle est presque pleine. C'est notre dernier jour à Londres. Clémentine propose de visiter quelques monuments sur Westminster. Je suggère Buckingham Palace, Westminster Abbey. Les deux principales attractions puisque nous avons nos passes touristiques. Des visites à moitié prix. Comme animés d'une soudaine impatience nous nous levons. C'est avec l'un des deux grands ascenseurs, en compagnie d'une bonne dizaine de touristes, que nous remontons. Nous nous brossons les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. << C'est toi que j'aime avant tout ! >> lance Clémentine.

Elle me saute au cou. Je la soulève. Ses jambes autour de ma taille, elle m'embrasse avec passion. Nous voilà prêts pour de nouvelles aventures. Nous enfilons nos blousons de cuir brun. Nous chaussons nos bottines brunes. Nous sortons de la chambre. En courant vers l'ascenseur, quelle n'est pas notre surprise d'en voir jaillir Jaya. Elle saute au cou de Clémentine. Ayant terminé son services elle a tenu à la revoir avant ce soir. Elles s'embrassent une fois encore avec cette fougue qui me pétri d'émotion. Je prends l'escalier, les laissant à leurs effusions de tendresse. Clémentine me rejoint dans le hall où je feuillette des brochures touristiques. << Pardonne-moi ! >> me fait elle avec une expression confuse. Je la rassure tendrement. << Tu me comprends si bien ! >> rajoute t-elle.

Il faut compter une bonne demi heure d'une marche rapide pour arriver dans le quartier de Westminster. Ça grouille de touristes. Westminster Abbey est un édifice du gothique tardif. Les sculptures qui ornent ses façades sont d'une grande sobriété. Contrairement au gothique flamboyant des époques qui l'ont précédé. La visite est guidée. Avec nos passes touristiques l'entrée n'est que de 20 £. Alors que c'est 35 £ par billets au guichet. Nous suivons le guide entourés d'une vingtaine d'autres visiteurs. Clémentine se montre extrêmement câline et caressante. Au point que certaines personnes qui nous accompagnent semblent beaucoup plus intéressées par nos attitudes que par l'intérieur du monument. C'est à la fois amusant et excitant. Pas de selfie "bite à l'air" pour les souvenirs.

En nous retrouvant sur le boulevard, Clémentine se serre contre moi en disant : << On n'en parle pas tout de suite à Estelle. Tu veux bien ? >>. Je comprends parfaitement car j'allais moi-même aborder ce délicat sujet. << Les aveux se feront tous seuls. Je m'en occupe ! >> rajoute encore la fille que j'aime. Il faut remonter le boulevard. Le parc floral devant le palais royal est un des plus beaux espaces végétals de la capitale. Sans passe touristique l'entrée de Buckingham Palace est à 90 £. Nous ne déboursons donc que cinquante livres sterling. Visites guidées également. Et ici les guides sont en tenues d'apparat. C'est grandiose, féérique sous certains aspects. Nous visitons les chambres de la Reine défunte. Les chambres de Charles III. C'est somptueux. Tout n'est pas visitable hélas.

Il va être midi. La faim nous tenaille. C'est au "Red Lion" que nous trouvons une table après avoir cherché une bonne demi heure. Le "Red Lion" n'est pas un établissement gastronomique. Plutôt un de ces pubs traditionnels et si typiquement Londoniens. Nous y savourons tout de même des fish & chips servis sur assiettes. Un repas simple mais délicieux. Une sauce crémeuse que j'étale sur le poisson panné et frit. Une découverte. Nous ne traînons pas. Trop impatients de partir pour de nouvelles aventures. Le palais de Kensington, résidence de la Reine Victoria. Visites guidées également. Avec une entré de 30 £. Clémentine est à la fois facétieuse et très tactile. Nous manquons à plusieurs reprises de nous faire surprendre. Sa main palpant ma braguette. La mienne se promenant entre ses cuisses.

Big Ben et sa visite guidée. Cette haute tour qui est un des symboles de l'Angleterre présente une architecture gothique très originale. L'intérieur étant aussi étonnant que l'extérieur. Ce qui surprend ce sont les "gardes" en costumes du dix septième siècle. Il faut monter des escaliers assez raides pour visiter les étages. Y sont présentées des monnaies, des armoiries, des manuscrits et de vieux ouvrages. Les livres officiels de la ville depuis cinq siècles. Enfin ce sont les énormes cloches. Elles font chacune sept mètres de diamètres. Comment diable un tel prodige est-il possible ? Elles égrainent les heures de la capitale. Il est seize heures trente quand nous sommes attablés au premier étage d'un pub. Devant de bons chocolats chauds et des parts de tartes à l'orange et au citron.

Une visite aux toilettes hommes. Enfermés dans une des deux cabinets à pratiquer nos rituels pisseux. Je fais le contorsionniste pour lécher Clémentine. Elle me suce avec délectation. Dix minutes de pures folies avant de revenir à nos places. Quand nous revenons des toilettes en nous tenant par la main, nous attirons autant de regards que lorsque nous nous y rendons. Amusant. Trafalgar Square et sa perpétuelle animation. Ses fontaines aussi grandes que des étangs. Ses jets d'eau n'ayant rien à envier à ceux de Versailles. Son impressionnante colonne de granit. Un véritable tour de force sculpté et surmonté de la statue de l'amiral Nelson. Mais ce sont également les quatre gigantesques lions sculptés dans le même granit qui étonnent. Il y a d'ailleurs différents personnages célèbres sculptés dans le granit un peu partout autour de nous. Là-bas, la National Gallery. Il faudrait passer au moins un mois à Londres pour tout voir. C'est immense.

Il est vingt heures quand nous sommes de retour. Nous retrouvons notre table dans un restaurant plein. Le restaurant de l'hôtel n'est réservé qu'à sa clientèle. Plus une seule chaise de libre. Jaya et les trois autres serveuses en smokings blancs, assurent le service. Notre nouvelle amie n'a donc que très peu d'opportunité de nous parler. Clémentine n'arrête pas de suivre ses déplacements partout dans la salle. Je ne l'ai jamais vu aussi passionnée par quelqu'un. Elle garde sa main posée sur la mienne en me confiant ses ressentis. << Je crois que je suis vraiment amoureuse ! >> dit elle à plusieurs reprises. Je l'écoute me confier ses secrets de fille. Je précise que ce soir encore, je serais au bar de l'hôtel pendant qu'elles s'offriront toutes les deux leurs plaisirs exclusifs et féminins.

Nous flânons encore un peu dans les rues autour de l'hôtel. Clémentine aimerait beaucoup faire quelques selfies "bite à l'air". Il faut ruser. Le premier est réalisé dans le renfoncement d'une porte. Le second entre deux grosses voitures. Et le troisième derrière la petite église paroissiale saint-Paul devant Covent Garden Market. Endroit discret où Clémentine peut pisser en me taillant une pipe entre deux grosses jardinières en béton. Je fais mon vicelard. Nous sommes de retour à l'hôtel pour vingt deux heures trente, la fin du service de Jaya. Dès qu'elle frappe à la porte de notre appartement, j'en sors pour descendre avec l'ascenseur. Je bavarde avec un couple d'Écossais pendant trois bons quart d'heure. Je remonte. Au lit, Clémentine me raconte ce qui s'est passé avec son "amoureuse".

Bonne nouille à toutes les coquines qui aiment à en savourer le jus de cuisson après avoir dégusté de la moule fraîche...

Julien



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 4 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2742 -



Notre séjour Londonien prend fin

Il est très exactement sept heures trente, hier matin, lundi. Ce sont nos I-phones, réglés de la même manière, posés de chaque côté de notre lit, qui nous réveillent. Nous avons programmé l'heure et la musique afin de pouvoir prendre notre temps. C'est la guitare lumineuse d'Éric Clapton qui nous tire du sommeil. Dès les premières notes de "Lay down Sally" nous nous serrons fort. Pas pour échapper aux réalités. Surtout pas. Nous les aimons trop. Non. Pour trouver la force nécessaire à surmonter le traumatisme de ce réveil non naturel. Nous avons perdu l'habitude d'un horaire. Pour Clémentine ce sera difficile quand elle retournera à une existence "sociale". Pour l'instant, ce sont des câlins, des papouilles et des bisous. Excellente thérapie pour finaliser l'émergence matinale.

Inutile de chercher à lutter contre l'impérieux besoin de pisser. Nous nous levons pour courir vers la porte. Cet appartement nous laissera d'émouvants souvenirs. Nous y avons passé sept nuits. Et Clémentine y a vécu d'étonnantes expériences. De la flotte sur la gueule dans la salle de bain. << Pour se donner apparence humaine ! >> comme le souligne la fille que j'aime. Nous revêtons nos Levis. Nos chemises à carreaux. Nos baskets. Ce n'est pas pour descendre immédiatement malgré la faim qui nous tenaille. C'est pour courir comme des gamins dans les couloirs de l'hôtel. En riant comme des fous. Le tapis persan fait toute la longueur. Bien cent cinquante mètres. En passant devant les dizaines de portes de chaque côté. Avec leurs numéros en chiffres gothiques dorés.

Au second étage, puis au premier. Avant de descendre par l'escalier impérial. Comme chaque matin, le hall d'accueil est une véritable fourmilière. Les partants se mêlent aux arrivants. Tout ce beau monde entouré de bagages. Nous traversons ce vaste espace pour aller dans la salle du restaurant. Déjà pleine de clients. Notre table ronde numéro onze, recouverte de sa nappe blanche à dentelles. Immaculée. Le plaisir de revoir notre nouvelle amie Indienne. Jaya m'apporte une considération à laquelle elle ne m'avait pas habitué. D'habitude elle reste simplement polie mais distante. Alors que là, ce matin, elle me salue et s'inquiète même de ma santé. Ce qui nous fait rire aux éclats. Les deux filles retrouvent immédiatement cette complicité qui me ravit. Je sens bien qu'elles aimeraient s'étreindre.

Nous prenons notre petit déjeuner. Étrangement, Clémentine me confie sont impatience de partir. Pas pour quitter cet hôtel et Londres. << Non, c'est pour m'éloigner de cette histoire d'amour incongrue. Si je reste, je vais être malheureuse. Sûre ! >> m'explique t-elle. Je comprends tout en trouvant cette réaction un peu triste. Elle conclue : << Je n'ai pas envie d'entretenir une relation amoureuse avec une fille. Il y a déjà Estelle ! C'était bien. C'était beau. Mais je ne veux pas y laisser des plumes. Emmène-moi dans notre univers habituel ! >>. Là, devant quelques regards amusés ou étonnés, Clémentine se lève pour venir s'installer sur mes genoux. Un peu de retenue. En Angleterre ces choses ne se font pas en public. Nous traînons un peu en faisant le programme de cette journée de retour. Nous remontons pour préparer les valises, réunir toutes nos affaires.

Nous nous brossons les dents à la salle de bain quand trois coups sont frappés contre la porte. La femme de ménage ? Déjà ? Non, c'est Jaya. Elle n'a que quelques minutes qu'elle vole à son service. Elle se précipite dans les bras de Clémentine. << I love you ! >> s'écrie t-elle. Clémentine la serre. Jaya doit mesurer tout au plus un mètre soixante quinze. Elle parait fluette dans les bras du mètre quatre vingt deux de Clémentine. Clémentine qui semble perdue. Soudainement dépassée par cet évènement. Jaya parait bouleversée. Je me détourne pour les laisser. Je sort les vêtements de l'armoire pour les ranger dans les valises. Je n'entends rien. Elles sont dans la salle bain. Jaya sort la première, les yeux en larmes. Elle marche vers moi en me fixant, en me souriant. Un recours.

<< Thank you for this wonderful gift. Your friend is very lucky to be understood and loved by you. Goodbye ! >> me fait elle en me déposant une timide bise sur la joue. Elle s'enfuit précipitamment ne me laissant pas le temps de répondre. Clémentine me rejoint. << Je lui ai proposé de venir passer quelques jours chez nous. Elle va s'organiser ! >> m'explique t-elle. Nous terminons les préparatifs. Notre taxi londonien, traditionnel et noir, nous attend devant la grande porte de l'hôtel. Il est neuf heures trente. Nous avons notre avion à onze heures. Arrivée prévue à Roissy Charles De Gaule pour treize heures. Puis trois heures et demi d'autoroute. La traversée de Londres, même pour un chauffeur de taxi expérimenté, à cette heure, un lundi matin, reste un vrai challenge. Nous le félicitons.

Nous enregistrons nos bagages. Les formalités douanières sont rigoureuses en Angleterre. Les douaniers sont zélés et inquisiteurs. On n'entre pas et on ne sort pas de ce pays sans être dûment contrôlé. Les ressortissants Français ont la réputation d'êtres dissimulateurs, tricheurs et fourbes. Heureusement que ma nationalité Écossaise permet une certaine diplomatie. Notre avion est annoncé. La navette nous emmène sur le tarmac avec une vingtaine d'autres passagers. Ça parle Français. Installés confortablement en première classe, nous bouclons nos ceintures. Clémentine à côté du hublot. Les vibrations annonciatrices du départ imminent. L'appareil décolle. Nos estomacs descendent d'un étage. Le voyage se passe sans encombre. Ce qui est normal, nous ne l'avons pas emmené avec nous.

L'arrivée à Roissy. Nous récupérons nos bagages. La météo est sensiblement la même. Un ciel bleu encombré de nuages blancs d'altitude. Nous avons même trop chaud avec nos blousons. Le contrôle douanier très aléatoire. La "passoire" française. Nous récupérons la voiture dans le parking privé, sous le large auvent. La faim exerce ses cruautés. Je propose l'arrêt obligatoire au premier restaurant rencontré. Nous ne roulons pas deux kilomètres que nous tombons sur le Restaurant Bar Skylight. Je gare l'auto sur le parking. Il y a des tables libres. C'est un établissement quatre étoiles. L'accueil y est chaleureux et le personnel immédiatement sympathique. Les choix de la carte sont déjà de véritables enchantements. Nos estomacs gargouillent. Une grande salle. De véritables fauteuils pour s'assoir.

Les entrées de crudités délicieuses. De petits en cas gaufrés stupéfiants d'onctuosité. Ils fondent sur la langue. Les viandes succulentes. Les légumes confis dans de mystérieuses préparations. << C'est tellement bon que ça doit rester un mystère ! >> lance Clémentine. Les conversations autour de nous restent feutrées. Dans ces grandes étoiles, la discrétion n'est pas seulement de rigueur, elle fait partie de l'ensemble. La fréquentation y est évidemment pour beaucoup. Clémentine prend une photo de chaque plat. C'est une cuisine fine, exquise, hautement gastronomique et surtout, il y a la quantité. Nous ne sommes pas seulement de fins gourmets mais de vrais gourmands. Les coupes glacées du dessert sont le coup de grâce divin. Là aussi, nous préférons ne pas connaître les secrets du Chef.

Nous traînons à table en revenant sur les évènements de la matinée. Le chagrin de Jaya. << C'est curieux mais je suis comme soulagée. Je ne sais pas encore vraiment de quoi, mais soulagée ! >> me confie Clémentine en posant sa main sur la mienne. Nous sommes si confortablement installés dans ces fauteuils qu'il sera difficile de les quitter. Nous avons tout notre temps et la perspective d'avaler trois cent cinquante kilomètres sur l'autoroute n'est pas un encouragement à l'effort de se lever. Il est quatorze heures quarante cinq quand nous sommes de retour à la voiture. Ça roule bien. La circulation est plutôt fluide en ce début d'après-midi. Un arrêt pipi tous les cent kilomètres. Dans les restaurants d'autoroute. C'est très populaire. Nous n'en n'avions plus l'habitude. C'est rigolo des Simpson partout.

Nous pouvons maintenir une bonne moyenne. Je déteste rouler sur autoroute. Il est impossible de le faire comme j'aime. En regardant le paysage. En ralentissant au gré de mes découvertes. Il en va de même pour Clémentine qui joue avec ma queue. Se penchant parfois sur sa gauche pour la sucer. Nous n'avons pas couru ce matin, pas pris de douche. Juste une rapide toilette. Clémentine apprécie les saveurs naturelles. Mon Parmezob l'enchante. Je suis impatient de goûter le sien ce soir. Il est dix neuf heures quand nous passons dans le bourg. À proximité de la maison des parents d'Estelle. Clémentine a bavardé avec elle au téléphone sur une bonne cinquantaine de kilomètres. Estelle vient nous rejoindre demain soir, mardi, pour dix neuf heures. C'est superbe.

Je propose de manger au "Bol d'argent", le seul restaurant du bourg. On y mange bien. C'est un endroit convivial. Clémentine hésite. Son hésitation est de courte durée puisque l'établissement est fermé le lundi. Il dix neuf heures quinze quand nous arrivons. << J'adore être de retour. Autant que j'aime les départs ! >> lance Clémentine. Nous récupérons nos bagages. Nous avons pour règle de tout ranger dès l'arrivée. C'est contraignant, chiant certes, mais c'est une corvée en moins pour les lendemains. Clémentine fait l'assaisonnement de la salade de carottes. Je fais bouillir l'eau des spaghettis. Les deux escalopes de dinde sont congelées. Elles partent en flotte dans la poêle. Mais une fois l'eau évaporée ça rissole bien. Une tonne de gruyère que je râpe en écoutant Clémentine.

Elle fait mille projets pour notre prochaine escapade. Je veux lui faire découvrir le Pays de Galle, au Sud Est de l'Angleterre. << Et pourquoi pas un pays de soleil. Une île. Malte par exemple ! >> fait elle. Je pose mes mains sur ses épaules pour dire : << Mais en voilà une excellente idée. J'adore quand tu prends les initiatives. Et dans tous les domaines ! >>. Elle conclue : << Je m'occupe de tout. Si on peut s'en aller la semaine prochaine c'est parfait ! Et deux semaines au moins ! >>. Je mitraille son visage de bisous. Je suis admiratif. Nous mangeons de bon appétit en faisant des plans sur la comète. Je n'ai jamais été sur l'île de Malte. Les réjouissances commencent à nous gagner. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, la fille que j'aime me raconte comment elle va faire.

Le meilleur hôtel. Les plus beaux endroits de l'île. Nous voulons tout voir. << Estelle va nous maudire. Elle qui travaille ! >> lance Clémentine. Je réponds : << On se fera pardonner avant et après ! >>. Nous en rions de bon cœur. La vaisselle. Clémentine m'entraîne au salon. Il va être vingt et une heures. La fatigue commence à se faire sentir. Elle s'allonge sur le canapé, sa tête sur ma cuisse. Je caresse ses sourcils. << Ne me laisse pas m'endormir ! >> dit elle en se tournant sur le côté. Son nez dans ma braguette déboutonnée. << Mmhh, ça sent le fauve là-dedans ! >> murmure t-elle en essayant d'y enfoncer son visage. Je vais fouiller dans mon slip pour en sortir un chibre encore mou mais juteux. La conséquence des petites pipes répétées durant la conduite de l'après-midi.

Je la regarde sucer. Savourer ma queue qui gonfle dans sa bouche. Le bruit bulleux. Les gargouillis. << MMhhh ! >> gémit elle à chaque montée de liquide séminal. Elle déboutonne son Levis pour que je puisse y glisser la main. C'est bien moite dans la culotte. Je doigte. Ça mouille. Je m'écrie : << J'ai envie de te manger ! >>. Sans cesser de sucer elle rit en gloussant. Sur mon insistance elle finit par s'arrêter pour répondre : << Après, au lit, sous les draps ! >>. Je me fais tailler une pipe des familles. Je contrôle parfaitement la situation. J'aime faire durer mais là, vu l'heure, je propose de monter. Après le passage à la salle de bain et aux toilettes, c'est moi qui me régale sous les draps. Son orgasme est musicale. Elle revient me sucer un peu. J'éjacule en sournois. Le vrai salaud...

Bonne nuit à toutes les coquines qui aiment prendre un somnifère avant de dormir. C'est une volupté supplémentaire d'en prendre un sans en avoir besoin. Un somnifère labiale et linguale qui les fait hurler de plaisir avant de se retrouver avec une bite en bouche. De s'endormir avec le goût du sperme...

Julien (éjaculateur sournois)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Homme, 53 ans, France
- 5 - Tous droits réservés - © - 2024 - Épisode 2743 -



Une soirée avec Estelle

La grasse matinée de ce mardi s'étale comme nos corps sous les draps jusqu'à près de neuf heures. Clémentine y met fin en se serrant contre moi. Une cuisse sous mes fesses, l'autre sur ma tumescence. En se frottant contre ma hanche dans un lascif et régulier mouvement masturbatoire. Elle ne simule jamais. Deux essais infructueux qui nous font rire. Elle parvient enfin à articuler : << J'ai fait un rêve cochon ! >>. Je passe un bras autour de ses épaules pour la serrer encore plus fort en disant : << Tu me racontes devant de bonnes tartines au miel ! >>. Inutile de lutter plus longtemps. Pas d'autres alternatives. L'urgent besoin d'aller aux toilettes gagne la partie. Nous nous y précipitons. Dans la salle de bain, après nous être passé de l'eau sur les visages nous revêtons nos lycras.

Il pleut. Un sacré contraste après ces derniers jours de soleil et de luminosité. Là, aujourd'hui, tout est sombre et sinistre. Sauf nos enthousiasmes à descendre pour manger. Nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine. Il faut se contenter des achats rapides de la veille. Dans une supérette de l'autoroute. Clémentine fait le café en racontant la partouze à laquelle elle a participé dans son rêve. Et comme dans chacun d'entre eux la fin est toujours surréaliste. Là encore c'est un vélo qui entre dans pièce où tout ce beau monde s'enfile à qui mieux mieux. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en écoutant. Plié de rire je demande : << Et c'était qui en vélo ? >>. Elle contourne la table, attrape la bosse qui déforme mon legging noir et répond : << Toi ! C'était toi habillé d'une armure et de palmes de plongée ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Clémentine me tripote. Elle rajoute : << Du moins je crois que c'était toi. Tu étais casqué ! >>

Nous prenons notre petit déjeuner, pliés de rires, en faisant le bilan de notre séjour à Londres. Il y a toutes les choses que nous avons vu. Mais également toutes celles que nous n'avons pas vu. Il faudrait y habiter au moins trois mois pour en découvrir l'ensemble. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, terminant ma tartine qu'elle trempe dans mon café, Clémentine se projette déjà dans notre prochain voyage. Ce sera l'île de Malte. Dès ce matin nous irons jeter un coup d'œil avec notre nouveau moteur de recherche DuckDuckGo. Il permet de naviguer sur TOR aussi facilement que sur Google et sa partie émergée d'Internet. Depuis l'Angleterre nous préférons nous balader sur le Darkweb. Bien plus généreux en informations non censurées et surtout plus attractif avec un VPN sans log.

La vaisselle. Clémentine n'arrête pas de toucher mon sexe à travers le tissu synthétique de mon collant de sport. J'adore. << J'ai envie de faire ma salope ! >> dit elle alors que nous remontons à toute vitesse nous offrir le second plaisir de cette nouvelle journée. Notre salle d'entraînement pas chauffée. Ce qui est doublement motivant quant aux échauffements nécessaires. Joggings sur tapis roulants. Exercices abdominaux au sol puis accrochés aux barres. Charges additionnelles sur les machines. Pour terminer par les étirements d'un agréable stretching. Après ce retour au calme c'est la douche. Nous prenons tout notre temps. Nous revêtons nos Levis, nos chemises à carreaux. Nos baskets. J'adore quand Clémentine porte ses lunettes d'étudiante. Cerclées de montures noires. Ses cheveux qui flottent sur ses épaules.

Nous redescendons pour passer au salon. Installée sur mes genoux, me tournant le dos, elle visite nos boîtes mails. Le courriel de Juliette qui nous invite à manger demain soir. Les rituels du mercredi reprennent. Le courriel de Danièle qui nous confirme ses livraisons en produits de la ferme samedi matin. Le message d'Estelle qui n'est pas certaine de pouvoir nous rejoindre en soirée. C'est devenu un réflexe inutile mais rituel lui aussi. Pendant que je caresse ses seins minuscules Clémentine surfe sur le site de l'université. Puis c'est la découverte de l'île de Malte. Un archipel situé sous la Sicile. C'est un des États membres de l'union Européenne. Nul besoin de visa. Une simple pièce d'identité suffit. Les compagnies aériennes qui desservent l'île proposent des prix attractifs et hors saison.

<< Je vais m'occuper de tout ça le plus vite possible ! >> lance Clémentine en visitant les publicités hôtelières. Nous voulons le meilleur hôtel et les meilleurs restaurants. Hors saison pas trop de crainte quant à l'affluence touristique. Nous partirons deux semaines. Départ prévu lundi 4 novembre. Retour lundi 18 novembre. Il va être onze heures trente. Nous quittons le salon pour la cuisine. Clémentine prépare l'assaisonnement des deux dernières carottes. Je fais gonfler le riz complet. Quatre nems encore congelés qui partent en flotte dans la poêle. Nous mangeons de bon appétit en faisant la liste des courses. Il nous faut surtout des légumes, des fruits, de la viande. Obligé si nous voulons tenir jusqu'à samedi matin. Avec cette météo sinistre ce sera un après-midi hypermarché.

Assise sur mes genoux, Clémentine relit. Il ne faut rien oublier. Mais comme d'habitude c'est en flânant dans les rayons que nous viendront toutes les idées. La vaisselle. Nous remontons nous brosser les dents. En faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. La température extérieure est de 14°. Clémentine, désireuse de s'offrir quelques frissons exhibitionnistes se change. Jupe kilt à carreaux bleus et verts. Chemisier blanc sous un pull bleu nuit au col en "V" qui laisse apparaître la cravate noire. Ses bas noirs fixés à son porte jarretelles de même couleur. << Pas de culotte ! >> lance t-elle en s'accroupissant pour écarter ses cuisses. Vision merveilleuse. Ses mocassins à léger talons. Cette fois les souliers noirs au dessus blanc. Sur sa demande je reste en Levis. Juste une chemise blanche. Un pull noir au col en "V". Mes bottines noires. Pressés de filer, nous dévalons les escaliers jusque dans le hall d'entrée. Pour mettre nos blousons noirs.

C'est sous le grand parapluie que nous traversons le jardin. C'est parti. Je roule doucement. Clémentine évoque notre projet "Malte". Tout en jouant avec ma queue. Ma main droite entre ses cuisses à toucher ses intimités. Le parking de l'hypermarché. Je pousse le caddie. Clémentine tient la liste des courses. Cet après-midi j'ai droit à des exhibes merveilleuses. Lorsqu'elle s'accroupit devant le bas des rayons pour comparer les promotions. Qu'elle écarte ses cuisses pour me faire profiter du spectacle. Nous jouons même aux parfaits inconnus. Un jeu dont nous raffolons. Il y a très peu de monde cet après-midi. Les conditions idéales pour nous amuser. Excellentes mises en conditions si nous devions tomber sur une opportunité. Cette opportunité nous la trouvons au rayon culturel.

Un type qui feuillette des magazines. Combien de fois n'ai-je pas assisté à ces scènes ? Je ne les compte même plus. Quand nous faisons l'amour certaines me reviennent en mémoires. Ce sont de véritables déclencheurs. D'excellents stimulants et les tous meilleurs aphrodisiaques. Le quidam est vêtu d'un pantalon jogging noir à bandes blanches. Un sweat à capuche gris. De grosses godasses de sport de style "Nike ta mère". Il doit avoir vingt cinq ans. Une casquette bleue. << Une caillera ! >> me fait Clémentine en palpant ma bosse. Elle rajoute : << À défaut de grives, on mange des merles ! >>. Nous rions. Notre stratégie est imparable. Clémentine s'avance avec le chariot pour le coller contre le rayon. Il fait écran. Seul le mec peut apprécier la vue sous sa jupe alors qu'elle s'accroupit pour mâter les livres.

Je suis aux rayons des bandes dessinées. Je reluque. Je bande sans dessiner comme le dernier des salauds. Je ne connais pas de situations plus excitantes que d'admirer la fille que j'aime dans ses prestation exhibitionnistes. Le mec se rend assez rapidement compte que la sublime salope sur sa droite n'agit ainsi que pour s'amuser. Il me tourne le dos. Mais je devine aux mouvements de son épaule droite qu'il se touche. Il se rapproche même de la fille. Tourné de trois quart. Clémentine se relève à plusieurs reprises pour éviter la crampe. Elle reprend sa position. Notre gaillard n'arrête pas de se toucher. Il mâte partout autour de lui. Quand un rare client passe dans les environs il cesse. Il finit bien évidemment par tenter le contact. Ce que déteste Clémentine. Elle a horreur de se faire draguer. Je la vois se redresser une ultime fois. Fixer la main du quidam qui continue probablement de se toucher. De plus en plus effrontément. Sans gêne.

Ce n'est pourtant pas un de ces emmerdeurs, pots de colle et lourdingues. Je vois Clémentine, excédée, qui s'empare du chariot pour s'éloigner. Le jeune homme se contente de la regarder partir. Sans tenter de la suivre. Je reste toutefois prêt à intervenir. Nous nous rejoignons aux rayons des ordinateurs. Elle me raconte ses émotions, ses sensations. M'invitant discrètement à passer ma main sous sa jupe. Je le fais en regardant bien partout autour de nous. Clémentine est trempée. Je lèche la mouille que j'en ramène sur le bout de mes doigts. Mon I-phone qui vibre. Clémentine le tire de ma poche. C'est Estelle. Toute triste elle nous annonce qu'elle ne pourra pas venir ce soir. << On se fait un superbe film. Rien que nous deux ! >> me fait Clémentine. Nous flânons dans la galerie commerciale. Je propose de manger à la cafétéria de l'hypermarché. Les menus présentés en photos sont alléchants. << Non, on rentre ! >> s'écrie Clémentine.

Il suffit de réchauffer les pizzas décongelées, de préparer l'assaisonnement d'une belle laitue. Et nous voilà à table, à nous régaler, nos vêtements protégés par nos tabliers. Clémentine souhaite rester habillée "ville" pour la soirée qu'elle nous réserve. La vaisselle. Nous jouons aux inconnus. Je suis vautré dans le fauteuil. Une jeune fille terriblement sexy vient me visiter. Je me masturbe en la regardant prendre toutes sortes de poses. Accroupie le plus souvent, de face, devant moi, à me fixer. Toutes sortes d'expressions se dessinant sur son visage. Je pourrais éjaculer tellement c'est bon. Féérique. Ce jeux nous met dans des conditions sextraordinaires. Nous aimons les faire durer. En profiter. Excités. Clémentine se masturbe. Se met à quatre pattes. Pisse dans la cuvette, se doigte. Me montre ses doigts mouillés avant de les porter à sa bouche. C'est notre "film" de la soirée. Merveilleuse actrice qui me fait vaciller de vertiges fabuleux.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui adorent se mettre en scène. Qui adorent s'exhiber devant de parfaits inconnus comme devant leur coquin. Pour des situations d'extrêmes voyeurismes. Avant de copuler dans les cris, les hurlements et les extases inéluctables qui en découlent...

Julien (acteur)



NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquez ici pour vous connecter