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Les aventures de Clémentine et de Julien

Envoyé par Oncle-Julien 
Homme, 53 ans, France
Classe - 6 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1910 -



Nous passons une agréable soirée chez Juliette

La sirène de ce gros bateau dans le lointain résonne profondément. Il est presque six heures en ce mercredi matin. Le cri des mouettes, des marins qui se hèlent. L'application "océan" nous tire de nos sommeils dans l'illusion parfaite d'être sur les quais d'un port de pêche. Clémentine vient se serrer contre moi en gémissant. << On est déjà en Écosse ? >> marmonne t-elle à peine compréhensible. Je dépose des bises sur son front, le bout de son nez. L'impérieuse nécessité nous impose de nous précipiter aux toilettes, la tête dans le cul. En riant.

Morts de faim, vêtus de nos tenues de gym, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café. Je presse nos oranges, je pèle les kiwis. Avec ce gracieux geste de prestidigitateur Clémentine attrape les quatre tranches expulsées par le grille pain. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la "thérapie de groupe" administrée hier soir. Estelle et Clémentine, vautrées sur le bureau, se faisant baiser à tour de rôle. << Je ne connais rien de plus efficace contre l'anxiété ou le stress ! >> lance Clémentine. Nous rigolons comme des bossus.

<< Merci Docteur Julien pour votre méthode choc ! >> rajoute t-elle encore en venant terminer sa tartine de miel assise sur mes genoux. Il pleut. Aussi nous prenons la sage décision de monter nous entraîner dans notre salle. Il est 6 h25. Aérobic, exercices au sol, abdos, jogging sur tapis roulants, charges additionnelles avant le retour au calme d'un stretching un peu bâclé. La douche. Je descends le premier. C'est sous le parapluie, dans la désagréable fraîcheur que je sors la voiture du garage. Clémentine vient me rejoindre. Jeans, blouson et bottines.

Un dernier bisou. Je regarde l'auto monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Je me dépêche de rentrer au sec pour faire la vaisselle, le lit. Nous avons reçu hier les billets pour le ferry. Cette année nous partons de Dunkerque. Départ à 16 h. Arrivée à Douvres pour 18 h. Idem au retour en septembre mais dans le sens inverse. Je les caresse en prenant conscience que le départ pour l'Écosse se rapproche. Je les place sur la cheminée du salon avant de passer dans l'atelier. J'ai mes toiles passées hier au Gesso à poncer.

C'est toujours un travail très physique. Je rends la surface des toiles aussi lisse qu'une plaque de marbre. Afin que la trame du lin ne soit plus perceptible. L'écriture du pinceau se fait alors avec une finesse exquise. Entre chaque toile je repose mes bras fortement sollicités. Il est 11 h30. Je viens de polir huit supports destinés à mes futures réalisations. Je quitte l'atelier pour descendre à la cave. Du congélateur je tire une des tartes aux cerises que j'ai faite vendredi matin. Ce sera notre dessert de ce soir. Nous sommes attendus chez Juliette pour 19 h30.

Sous le parapluie, je vais faire quelques pas. Il faut rester sur les dalles de grès. Il reste encore des cerises, épargnées par les coups de vents de ces derniers jours. Elles sont encore délicieuses. Parfaitement conservées par une météo fraîche et humide. Cette dégustation me met en appétit. Je rentre pour aller directement en cuisine. Je fais gonfler du riz complet pendant que rissole un filet de lieu noir. J'y rajoute des champignons noirs réhydratés, de l'ail, de l'échalote. Une belle salade de carottes vient parfaire un repas simple mais délicieux.

Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. André Bercoff, dans tous ses états, reçoit aujourd'hui un médecin spécialiste en épidémiologie et un politologue. Dans son émission il est question du "Monkeypox". Cette fameuse variole du singe. La pression anxiogène doit être maintenue afin qu'à tout moment les dirigeants puissent imposer de nouvelles mesures liberticides. Ils contrôlent beaucoup plus facilement des troupeaux de moutons parqués dans des enclos. Après ce sera l'herpès du hamster ou encore la leucose du chat. Sait-on !

La vaisselle. Je monte me laver les dents. Je redescends pour passer dans l'atelier. Je passe huit nouvelles toiles au Gesso. C'est une activité plaisante. Deux couches dont chacune sèche relativement vite. Mes bras encore endoloris par le ponçage du matin n'accepteraient pas une autre séance de polissage. Il est 16 h. Je m'installe dans le vieux canapé en velours carmin. Un livre. Une biographie consacrée à Jean-Olivier Hucleux dont j'adore le travail. Ce peintre français, (et génial), mort en mai 2012. J'ai visité quelques unes de ses expositions. Jadis.

Il est 17 h30 quand Clémentine rentre de cours. Elle pose son cartable dans le fauteuil à bascule avant de se précipiter vers moi. Assise à genoux sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou elle mitraille mon visage de bisous. Elle me raconte sa journée, le menu du restaurant universitaire. << Docteur Julien, votre thérapie de groupe pourra t-elle reprendre dès demain soir ? >> me demande t-elle. Nous éclatons de rire. Clémentine a encore du travail. Assise devant son ordinateur, entourée de ses fiches, de ses notes, elle se plonge dans ses révisions.

J'aime l'entendre chantonner. Marmonner quand elle cherche une feuille précise dans un de ses classeurs. Maugréer quand elle ne la trouve pas immédiatement. Parfois je vais me placer derrière elle pour lisser ses cheveux. << Mmhh, comme c'est agréable. Tu devrais venir avec moi pour me faire ça en cours ! >> dit elle sans cesser de consulter son écran, de raturer des mots sur sa fiche. Je quitte la pièce pour aller au salon. Du tiroir de bas du bureau je tire le foulard de soie, le collier canin, la laisse. Je reviens pour l'agiter. Clémentine lève la tête.

En voyant les accessoires elle s'écrie : << Oh ! Mon "Maître" s'apprête à me faire oublier le tourment de mes révisions ! >>. Je passe derrière elle. Sans que Clémentine ne cesse son labeur, je mets le foulard de soie autour de son cou. J'y fixe le collier de cuir. J'accroche la laisse à l'anneau. Je me penche, mon visage tout près du sien, je murmure à son oreille : << Vous êtes priée de le garder toute la soirée ma délicieuse "Soumise" ! >>. Clémentine, de sa main libre, juste en gloussant de plaisir, saisit mon poignet afin que je reste auprès d'elle.

Il est 18 h30. Je suis plongé dans la lecture quand Clémentine s'exclame : << Stop ! J'en ai marre ! >>. Elle se lève pour ranger ses affaires. En sautillant elle vient me rejoindre pour se coucher sur le dos, sa tête sur mes cuisses. Les yeux fermés elle se laisse étourdir par mes caresses. Je glisse mes doigts sur ses joues, son front. Délicatement sur ses lèvres. Nous restons ainsi à savourer cet instant de retour au calme. Pour Clémentine il agit un peu comme un sas entre deux mondes. Celui des révisions et celui de la sensualité. Pur bonheur.

Il est presque dix neuf heures. Nous montons nous changer. Sur sa demande je porte un pantalon clair à pinces et à plis. Une chemise crème déboutonnée sous une veste beige. Mes mocassins beiges. Clémentine porte une de ses jupes carmins. Ce soir un fin velours légèrement évasé au-dessus du genoux. Un chemisier crème sous une veste bleue nuit d'un fin coton. L'écusson de l'université de Saint Andrew brodé de fil d'or sur la poche. Ses souliers de ville à légers talons. Nous prenons la pose devant le grand miroir de l'armoire.

Clémentine s'accroupit. Sa tête contre ma hanche, se tenant à ma jambe gauche, elle écarte largement les cuisses. Le coton blanc de sa culotte semble phosphorescent. C'est magnifique. Elle se déplace pour se mettre entre le miroir et moi. Elle frotte son visage contre ma braguette. << Mon bon "Maître", je suis si heureuse avec vous. Vous m'enivrez de vos bontés ! >> dit elle. Je caresse sa tête tendrement. Je l'aide à se redresser. Elle enfonce sa langue dans ma bouche pour la fouiller avec tant de passion que nos mentons sont trempés.

Nous descendons prudemment, serrés l'un contre l'autre. La pluie a cessé depuis quelques heures mais tout est trempé. Clémentine a laissé sa voiture dehors afin que nous la prenions. Il n'y a que trois kilomètres jusqu'au haras. Je roule doucement. Clémentine garde sa main dans ma braguette ouverte. Au poignet de ma main droite elle a passé la poignée de la laisse. La chainette métallique brille de mille feux. Le ciel est sombre, sinistre et extrêmement menaçant. Je gare l'auto dans la cour du haras. Il y a celle de Juliette et celle de James le palefrenier.

C'est sous le parapluie qu'il faut marcher jusqu'à la porte des bureaux. Juliette nous y attend. Elle est magnifique ce soir dans sa jupe noire et son chemisier blanc aux manches bouffantes. Des souliers à légers talons. Trois bises. Juliette a un petit rire lorsqu'elle découvre que je tiens Clémentine à la laisse. Elle nous invite à la suivre. Ses appartements au premier étage. Dans l'escalier nous admirons la peau mate de ses jambes athlétiques. Tout comme la peau de Clémentine. Il est 19 h35. Nous prenons place dans le canapé de cuir brun du petit salon.

Sur la table basse, des noix de cajou, des amandes salées. Assise dans le fauteuil qui nous fait face, Juliette nous raconte ses journées. Il ne reste plus que six chevaux en pensions. Sans les deux qui lui appartiennent. Clémentine, tout contre moi, glisse sa main dans ma braguette. Tout en parlant, imperceptiblement, Juliette écarte un peu plus ses cuisses. Je fixe l'obscurité qui règne sous sa jupe. D'être ainsi regardée met Juliette dans son état préféré. Nous jouons à ces jeux depuis plus de quatre ans. Et toujours avec un égal plaisir. Je bande vraiment dur.

Clémentine se tourne un peu pour sortir mon sexe. Juliette écarte ses cuisses. Elle ne porte aucun sous vêtement. On devine sa toison pubienne soigneusement taillée. Les lèvres charnues de sa vulve. Clémentine tient ma queue à sa base, la présentant majestueusement à Juliette qui nous fait de délicieux sourires. << On passe à table ? >> lance t-elle soudain en se levant d'un bond. << On passe à table ! >> répond Clémentine. Sans lâcher mon sexe elle se redresse pour m'entraîner. Je la tiens moi aussi par la laisse. Quelle belle surprise.

Juliette a concocté un repas simple mais gouteux. Une salade de concombre, une tarte aux brocolis qu'elle sort du four. Rien ne m'excite davantage que de voir une femme accroupie, en jupe, me tournant le dos. C'est l'image la plus sublime que je connaisse. Juliette le sait. Elle m'observe dans la vitre du four avant de l'ouvrir. Nous mangeons de bon appétit. Juliette revient sur sa proposition de gloryhole pour samedi 18 juin. Clémentine décline son offre : << Je ne peux pas trop me divertir avec tant d'intensité avant mon examen ! >> précise t-elle.

<< Je comprends. Mais on fera ça en septembre ! >> propose Juliette. Clémentine répond : << Fin septembre car j'ai mon concours à la préparation de mon Doctorat. Ça aussi c'est une épreuve redoutable ! >>. Elle se lève pour s'assoir sur mes genoux. << La présence de Julien m'est tellement nécessaire. Il m'accompagne à chaque instant ! >> dit elle. Juliette s'écrie : << C'est superbe. Votre complicité m'enchante depuis longtemps. C'est le rêve de vivre une si belle histoire ! >>. Clémentine rajoute : << Je vis un rêve merveilleux ! >>.

La soirée se passe ainsi. Nous prenons le dessert et l'infusion de verveine au salon. La tarte aux cerises est un régal. Clémentine et Juliette ne tarissent pas d'éloge quand à mes talents de pâtissier. Je n'ai de yeux que pour l'entre jambes de Juliette. J'ai la queue qui ressemble à un démonte pneu de camion. Tenue à sa base entre le pouce et l'index de Clémentine. Juliette adore la laisse fixée au collier canin que porte Clémentine. << Ça vous va comme un bijoux ! >> dit elle. Je lui propose de l'essayer. Juliette me fait : << Je préfère tenir la laisse ! >>.

Clémentine la lui tend. Juliette se lève. Elle entraîne Clémentine. J'ordonne : << À quatre pattes ! >>. Clémentine s'exécute immédiatement. Juliette ouvre de grands yeux. Comme fascinée elle promène Clémentine dans son salon. Clémentine qui lève la patte à l'angle de chaque meuble. << Mmhh, bien dressée ! >> s'écrie t-elle en totale admiration. Je me lève en ordonnant : << À genoux. Mains sur la tête ! >>. Clémentine, à genoux, bien droite. Je frotte ma bite sur son visage devant Juliette. Je découvre leurs expressions d'extase.

Il est déjà 21 h30. Nous ne pouvons pas nous attarder. Ce jeu nous a évidemment beaucoup excité tous les trois. Je propose de le reprendre mercredi prochain, quand Juliette reviendra manger à la maison. << Oh oui, un vrai plaisir. Félicitations Clémentine, vous êtes absolument divine ! >> lance Juliette. Elle s'adresse à moi en disant : << Félicitation Julien, vous êtes un "dresseur" de grand talent ! >>. Nous éclatons de rire. Juliette nous raccompagne jusqu'à la voiture. En tenant Clémentine à la laisse. Trois bises. Nous la quittons pour rentrer.

Bonne nuit à toutes les coquines dont la récompense sera un cunnilingus, une pénétration et une éjaculation buccale sous les draps...

Julien (faux "Maître" mais authentique vicelard)



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 7 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1911 -



La thérapie de choc du Docteur Julien

Hier matin, jeudi, il est presque six heures. L'illusion bluffante de l'application "océan" fait son œuvre. Nous sommes tirés de nos profonds sommeils par le bruit obsédant des moteurs d'un chalutier. Il rentre au port. Le cri strident des mouettes. Le clapotis de l'eau. Clémentine se blottit contre moi en gémissant. Quelques bisous, quelques papouilles et nous nous précipitons aux toilettes. Morts de faim, dans nos tenues de gym, nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine. En faisant le café Clémentine me raconte son rêve. Je presse les oranges en écoutant.

Je pèle les kiwis en constatant que les affres que suscite ce Master II poursuivent Clémentine jusque dans son sommeil. Nous mangeons de bon appétit tout en revenant sur notre soirée chez Juliette hier. Sa proposition d'un gloryhole. << Ce serait probablement une méthode choc pour fuir mes craintes obsédantes ! >> lance Clémentine. Je réponds : << Des craintes tout à fait infondées. Ton Master II c'est comme si tu l'avais déjà ! >>. Elle se lève pour venir terminer sa tartine de confiture sur mes genoux. Je la rassure : << Tu t'inquiètes pour rien ! >>.

Il est 6 h25. Nous enfilons les K-ways. Quelques mouvements d'échauffement sous un ciel gris. Dans la désagréable fraîcheur humide. Une fois encore nous pratiquons notre jogging sur le bord de l'étroite route déserte. Avec les pluies de cette nuit le sol est détrempé. Au retour, une bonne douche bien chaude. Je redescends pour préparer la voiture. Il est 7 h45. Clémentine me rejoint dans son jeans, un sweat sous son blouson, ses bottines. << Docteur Julien, je vous remercie d'être à l'écoute ! >> me fait elle. Nous rions. Je la regarde s'en aller.

Un dernier coucou avant de rentrer pour faire la vaisselle, le lit. Je vais dans l'atelier. Il y a les travaux de ponçages qui m'attendent. Je vais encore m'endolorir les bras à rendre la surface de huit toiles lisse comme le marbre. C'est un long travail fastidieux qui demande un certain acharnement. Le résultat en vaut toutes les peines. De peindre sur des surfaces aussi lisses que l'ivoire est un réel bonheur. Il est 11 h quand je termine ce labeur. Je ne connais pas de meilleures méthodes pour soulager mes bras que de faire une série de pompes. Imparable.

Je quitte l'atelier pour aller faire quelques pas au dehors. Il y a des séquences ensoleillées. Lorsque ces rayons illuminent tout il fait chaud. C'est très agréable de descendre jusqu'à la rivière. Une sorte d'étang est entrain de se former. À cause des pluies incessantes de ces derniers jours. Ce plan d'eau va interdire l'accès au sentier. Les canards, les poules d'eau et les colverts apprécient tout particulièrement. Je les regarde faire des cercles à la surface de l'onde. Voilà un gros nuage qui obscurcit le ciel. Projetant son ombre inquiétante. Je remonte.

Pour le repas de ce soir, je fais une belle pâte à pain. Je la laisse reposer sous un linge dans le saladier. Je prépare une garniture. Tomates fraîches, ail, oignon, persil, ciboulette. Je laisse reposer dans la poêle sous un couvercle. J'en récupère un peu comme accompagnement des spaghettis que j'égoutte. Dans une poêle je fais rissoler un beau filet de limande avec des champignons. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. André Bercoff, dans tous ses états, reçoit aujourd'hui un général des armées, un politologue et Michel Collon.

Il y est question de la guerre en Ukraine. C'est édifiant d'entendre sur une station réellement indépendante de toutes pressions des grands groupes financiers un autre son de cloche. Surtout que Michel Collon est de la trempe de ces derniers journalistes d'investigations. Les plus avisés d'entre nous savent bien que ces évènements servent de prétextes pour enrichir une petite centaine d'individus déjà fortunés. Tout comme l'a fait la "crise sanitaire". Le général des armées sous couverts d'anonymat est loquace. Le politologue très démonstratif. Précis.

Je fais la vaisselle avant de monter me laver les dents. Dehors, il s'est remis à pleuvoir. Décidément, en ce printemps, rien ne nous aura été épargné. Je retourne dans l'atelier. J'ai encore huit autre toiles à passer au gesso. Elles seront vingt quatre. De quoi repartir pour une nouvelle saison dès l'automne. Une série de pompes. Rapides et concentrées. Ce qui soulage bien mes bras. Me voilà à passer mes enductions avec enthousiasme. Deux couches qui sèchent relativement vite malgré un taux d'humidité qui avoisine les 66 %. À l'intérieur.

Je parfais chaque séchage avec le sèche cheveux. Il est 16 h. Je prends mon livre d'Art pour me replonger dans une lecture passionnante. Je relis toujours avec grand plaisir des ouvrages que je possède depuis des années. Le chapitre consacré à Jean Siméon Chardin est instructif et absorbe toute mon attention. Les œuvres de ce grand peintre français mort en 1779 restent des tableaux d'une extraordinaire beauté. Je suis absorbé dans cette jouissive redécouverte quand Clémentine rentre de cours. Il est déjà 17 h30. Elle se précipite vers moi, sautillante.

Assise à califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou, elle me raconte sa journée. Le menu du restaurant universitaire. Il y a 176 universités privées en France. Toutes assujetties à un principe de fonctionnement différent. L'enseignement y est souvent prodigués avec un certain raffinement. Aussi, les anecdotes concernant les professeurs m'amusent toujours beaucoup. Clémentine a encore du travail. La voilà installée devant son ordinateur entourée de ses classeurs ouverts. Jaime l'entendre chantonner. Je viens me mettre derrière elle.

Je lisse ses longs cheveux. Elle fait des lectures à voix haute. J'adore quand elle se met à rager contre ses notes prises pendant les cours. Elle n'arrive pas toujours à relire ses "gribouillis" comme elle les appelle. Je me penche. Je soulève ses cheveux pour poser mes lèvres sur sa nuque. Comme une ventouse. Doux. << Mais j'adore ! >> s'écrie t-elle tout en restant concentrée. Je la laisse. Cette fois il me suffit d'aller près de l'étagère pour en saisir le foulard de soie, le collier canin et la laisse. Délicatement je fixe le tout autour du cou de Clémentine.

<< Mmhh, la thérapie de Docteur Julien ! >> lance t-elle en saisissant mon poignet pour m'empêcher de m'éloigner. Je pose une nouvelle fois mes lèvres à la racine de ses cheveux. << Ça devrait être remboursé par la sécurité sociale ! >> dit elle alors que je la laisse travailler. Je retourne à la lecture de mon livre. J'en savoure les pages autant que la présence de la fille que j'aime. Il est 18 h. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Estelle arrive. Elle me saute au cou. Je la soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes pour me couvrir le visage de bisous.

Estelle s'empresse de rejoindre Clémentine. Elles révisent ensemble. Je travaille la pâte à pain. Je l'étale sur les trois plaques carrées du four que j'ai saupoudré au préalable de farine. J'y dépose la garniture. Bien jusqu'aux bords. Je mets les rondelles fines d'un avocat bien mûr. Quelques cerneaux de noix, des graines de sésame grillé. Je recouvre d'une couche de gruyère de Comté grossièrement râpé. Je mets les pizzas au four. Cuisson modérée à 180°. Il reste de quoi préparer celle qui fera notre repas de demain midi. Je rejoins les filles à l'atelier.

Toutes les deux, assises l'une à côté de l'autre, sont concentrée sur leurs révisions. Depuis l'âge de douze ans, il y a treize années, Estelle et Clémentine suivent le même cursus scolaire puis universitaire. Elles ont toujours tout fait ensemble. Cette émulation a été bénéfique et gratifiante. << Viens ! >> me fait Clémentine. << Pourquoi tu nous laisses ! >> rajoute Estelle. Je viens me placer derrière elles. Penchée en avant, mon visage entre les leurs, je murmure : << Pour vous préparer une bonne surprise. M'occuper de vous. >>. Estelle se lève.

Elle empoigne ma braguette ouverte d'une main ferme et vigoureuse. << Ce soir, il nous faut votre thérapie de choc, monsieur le docteur ! >> dit elle. << Mais tu t'es faite niquer par ton parrain hier soir ! >> s'écrie Clémentine. Je dis : << Tu nous racontes ça pendant qu'on mange ! >>. Estelle glisse sa main dans mon jeans pour en extraire le locataire. Une bitte bien molle qu'elle tient dans sa poigne en enfonçant sa langue dans ma bouche. Clémentine se retourne pour enfiler la poignée de la laisse à mon poignet. Me voilà "enchaîné" !

Je reste debout derrière mes deux anges à les écouter échanger. Échafauder des stratagèmes. Cibler les sujets probables de l'examen qui les attend. Il est 18 h45. << Put-Hein, on arrête, j'en ai marre ! >> s'écrie soudain Clémentine. << Plus que marre, plein le cul ! >> s'exclame Estelle. << Jamais dans le cul, c'est à chier ! >> lance Clémentine. C'est en riant qu'elles rangent leurs affaires. Je reste "attaché" à Clémentine par la laisse que je tiens. << J'ai commandé un collier en cuir sur Internet. Avec un anneau en forme de cœur ! >> dit Estelle.

Elle nous montre l'objet sur un des innombrables sites qui proposent ce genre d'article. << Celui-là, 28 euros ! >> précise Estelle. C'est un collier en cuir "moutarde", d'une largeur de trois centimètres. Il se ferme un peu à la manière d'une ceinture. Un anneau de métal jaune réunit les deux extrémité. Il y a de fins rivets en laiton sur les bords de la couture. << De toute beauté ! Et la laisse ? >> lance Clémentine.
<< On en a une vieille à la maison ! >> répond Estelle. J'entraîne les filles. Clémentine par la laisse. Estelle par ses cheveux. La cuisine.

Lorsqu'elles découvrent les pizzas mes deux anges sautent de joie. Une salade verte dont j'ai préparé l'assaisonnement à la hâte. Les assiettes et les couverts sont mis. Estelle et Clémentine n'ont plus qu'à mettre les pieds sous la table. Pleine de reconnaissances elles me font plein de bisous avant de s'assoir. Je dis : << Je m'occupe de tout. Et pour ne pas risquer de me la brûler, je remballe ma bite ! >>. Elles éclatent de rire en lançant : << Dommage ! >>. Je sors les pizzas fumantes et dorées du four. J'y enfourne celle pour demain midi.

Nous mangeons de bon appétit. Bien évidemment, avec l'excitation que me procurent les histoires d'Estelle, je sors ma queue sous la table. Elle s'est encore fait tringler par Jean-Marc hier soir. Comme tous les mercredis soirs depuis qu'elle a seize ans son parrain vient la niquer au dépôt ou à la cave. << Put-Hein le salaud ! Il me défonce la chatte. Heureusement que le lendemain je bénéficie des soins prodigués par mon docteur ! >> dit elle en posant sa main sur la mienne. Nous rions de bon cœur. << Docteur Julien, je vous aime ! >> rajoute t-elle.

Nous ne traînons pas. La vaisselle. Ce sont les filles qui m'entraînent au salon. Estelle retire son jeans et sa culotte qu'elle jette n'importe où. Clémentine fait de même. << Docteur, auscultez-moi ! >> lance Estelle en s'asseyant sur le bureau, cuisses largement écartées. J'entraîne Clémentine en la tenant au plus court pas sa laisse. Elle s'installe à côté d'Estelle. Penché en avant, je commence par le minou d'Estelle que je lèche. Dont je savoure les effluves parfumées de sa journée. Cette odeur de fille négligée qui m'enivre. Elle me tient par la tête. Fort.

Je propose la position idéale et la moins fastidieuse. << Oh oui ! >> s'écrient mes deux "patientes" en même temps. Je me couche sur le dos sur l'épais tapis. Un coussin sous la tête. Clémentine viens frotter son sexe sur le mien avant de se l'introduire. Estelle pose son croupion sur mon visage. Elles se tiennent toutes les deux pour ne pas perdre l'équilibre. Ce traitement du Docteur Julien m'étourdit de plaisir. Même si parfois j'étouffe sous la chatte d'Estelle. Ses jus me dégoulinent dans la bouche au risque de me noyer. J'en tousse.

Estelle devra nous laisser pour 22 h. Aussi elle s'astique avec ferveur pour s'offrir un orgasme "thérapeutique". Elle ne cesse de se masturber d'une main pendant que je la fouille d'une langue exploratrice qui s'engourdit de plus en plus. Son orgasme la fait tomber sur le côté. Clémentine se redresse. Nous n'aimons pas spécialement cette position. Elle ne procure pas un plaisir satisfaisant. Aussi, je me mets sur elle. En appui sur mes bras pour ne pas peser de tout mon poids. Clémentine peut à nouveau se masturber en se faisant baiser.

Bonne nuit à toutes les coquines qui viennent de se faire administrer le traitement du Docteur. Coquines dont l'une va le sucer au lit...

Docteur Julien (thérapeute es-cunnilingus)



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NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 8 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1912 -



Julie nous réserve encore bien des surprises

L'obsédant cri des oiseaux de mer. La sirène de ce gros bateau qui résonne gravement dans le lointain. Il est presque six heures quand l'application "océan" nous arrache de nos profonds sommeils. Clémentine qui vient se blottir contre moi murmure à mon oreille : << On emmène les accessoires avec nous en Écosse ! >>. Encore comateux nous rions tous les deux. Quelques papouilles, des bisous et nous nous précipitons aux toilettes. Nos rituels pisseux. Morts de faim, dans nos tenues de sport, nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine.

Le vendredi Clémentine termine à midi. Ce qui la rend facétieuse. Tout en faisant le café elle développe sa préoccupation d'emmener le collier canin, la laisse avec nous en vacances. En imitant l'accent méridional de Juliette : << J'ai rêvé d'être promenée à la laisse sur les remparts de Stirling ! >> précise t-elle. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en rigolant. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos jeux du "Maître" et de la "Soumise". Hier soir encore nous y avons jouer avec délices. Estelle s'associant à nos fantaisies. Si bon !

Nous mangeons de bon appétit en envisageant toutes les déclinaisons de ce fantasme que nous n'avons pas encore testé. Il est 6 h25. Nous enfilons nos K-Ways. Le ciel bleu est revenu. Malgré que la fraîcheur soit encore bien marquée. Quelques mouvements d'échauffement. Inutile d'espérer courir le long de la rivière car le terrain y est détrempé. C'est donc sur le bord de la route que nous pratiquons notre jogging. Au retour, c'est une bonne et agréable douche. Je redescends le premier pour sortir l'auto du garage. Le soleil est majestueux.

Clémentine vient me rejoindre dans son jeans, un fin sweat sous sa veste, ses bottines. Un dernier bisous. Je la regarde partir. Un dernier coucou. Je fais quelques pas dans la propriété. Il y a des branchages cassés qui jonchent le sol. Les coups de vents redoublés de ces derniers jours. L'entreprise paysagiste intervient le lundi 20 juin. Il y aura du travail mais ils connaissent leurs boulots. Je fais un tour dans la maison d'amis. Il y a toujours encore une légère odeur de neuf. Mais peut-être aussi de renfermé. J'ouvre les deux fenêtres du bas.

En passant mon doigt sur le haut de la cheminée je constate la trace qu'il laisse dans la poussière. Avant de partir en vacances deux mois il faudra faire là un peu de ménage. C'est sur ces constatations que je contourne la maison pour jeter un coup d'œil sous l'abri à bois. Il y a là plus de trente stères bien empilées. De quoi tenir trois hivers rigoureux. Je suis amusé par le gloryhole dans la porte du réduit qui sépare le mur de la dépendance de la cloison arrière de l'abri à bois. J'y entre. Une délicieuse odeur de bois. Il y a nos outils de jardinage.

Je fais un petit tour dans la serre. Il fait bien chaud à l'intérieur. Le double vitrage est la cause de ce phénomène d'étuve. Là aussi il faudrait faire un bon nettoyage. J'évalue la somme de travail. Je téléphonerai à l'entreprise paysagère pour préciser ce détail. Je flâne encore un peu le long de la clôture, des haies de lauriers qui nous séparent de la propriété des voisins. Je rentre avec une certaine nonchalance. J'ai tout mon temps et une nouvelle séance de ponçage m'attend. Me voilà dans l'atelier. J'ai huit toiles à poncer. À rendre lisses comme l'ivoire.

Fastidieux labeur qui endolorit mes bras. Pas de meilleure façon de les soulager que de pratiquer quelques pompes. Je pense à l'Écosse, au rêve de Clémentine. À la grande demeure que nous avons l'intention d'acheter à Édimbourg. Cela me donne du cœur à l'ouvrage. Poncer les toiles est la seule activité physique d'un peintre d'Art. Cette évidence m'amuse toujours beaucoup chaque année, à la même période, depuis plus de vingt cinq ans. Il est 11 h30 quand je termine cet éprouvante activité. Quelques pompes devant la cheminée en soufflant fort.

J'empile les toiles sur les autres. Vingt quatre supports prêts à êtres peints. Je plie la bâche. Je passe l'aspirateur pour enlever la poudre de gesso. J'emballe le portait qu'à peint Julie. Il est parfaitement sec. Je le glisse dans une grande enveloppe de papier kraft. Elle pourra le récupérer cet après-midi. Je suis content d'en avoir terminé avec les feuilles de papier à poncer. Je quitte l'atelier pour aller en cuisine. Il y a les deux pizzas à réchauffer. Au four à 160°. Je prépare une scarole dont je lave chaque feuille. Un assaisonnement d'huiles d'olive, de noix.

Je mets les assiettes et les couvert sur la table dans la véranda. La sonnerie du four juste au moment où Clémentine rentre de cours. Elle se précipite pour me sauter au cou. Je la soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes pour me couvrir le visage de bisous. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. << La crampe de l'écrivain. On n'a pas arrêté de gratter. J'ai plein de trucs à mettre au propre. Au clair surtout ! >> lance t-elle. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, Clémentine fait le vague programme du week-end.

Avec l'approche des épreuves du Master II, elle consacrera l'après-midi à travailler. << Pas de vélo, pas de balade ! >> dit elle d'un ton résigné. Je la rassure : << Je pourrai en profiter pour réaliser quelques dessins préparatoires. Ainsi moi aussi j'avancerai dans mon travail ! >>. Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de monter nous laver les dents. Pressés de sortir un peu nous dévalons les escaliers. Il fait bien chaud. Le soleil est haut dans un ciel d'azur où flottent de mignons petits nuages lenticulaires. Le sol est encore imbibé d'eau.

Nous descendons jusqu'à la rivière. Il s'est formé l'habituelle petite marre qui interdit complètement l'accès au sentier de gauche. Quand il pleut plusieurs jours c'est toujours comme ça. Clémentine fourre sa main dans ma braguette ouverte. Elle enfonce sa langue dans ma bouche. C'est imparable. Quand nous nous embrassons ainsi, avec fougue, passionnément, je bande presque immédiatement. Nos mentons trempés de salive ne tardent pas à glisser l'un contre l'autre. Nous ne savons toujours pas nous embrasser "proprement". Ça nous fait rire.

J'ai la bite à l'air, dans la main de Clémentine. Je caresse ses joues du bout de mes doigts en disant : << Savez-vous ma délicieuse "Soumise" que cet après-midi vous allez encore travailler munie d'un collier de cuir auquel sera fixée une laisse ! >>. Clémentine s'accroupit pour respirer ma virilité. Elle répond : << C'est un des effets de vos bontés mon doux "Maître" ! >>. Elle se passe ma queue sur le visage en gémissant. Je reste aux aguets. Notre voisin descend quotidiennement à la rivière pour nourrir les canards. Canards qui nous observent.

Clémentine, se maintenant aux passants de mon jeans, suce aussi passionnément qu'elle m'embrasse. Je caresse sa tête. Je l'aide à se redresser. Je m'accroupis à mon tour pour masser ses genoux. << Comment pourrais-je vivre sans toutes vos attentions mon bon "Maître" ! >> dit elle en m'entraînant par la main. J'ai le zob dur comme un bout de bois de chêne. Clémentine s'arrête. Elle tourne autour de moi en scrutant mon sexe qui ramollit. << Je t'aime Julien. Je t'aime comme une folle ! >> s'écrie t-elle en se jetant à mon cou. Je la soulève.

Nous voilà de retour dans l'atelier. Clémentine assise devant son ordinateur, entourée de quelques classeurs ouverts et de notes prises en cours. Je suis debout derrière elle à lisser ses cheveux. Penchée en avant, mon visage tout près du sien je murmure des coquineries à son oreille. Je vais vers les étagères. C'est en haut, sur la dernière que sont déposés, le foulard de soie, le collier canin et la laisse. Je passe le tout au cou de Clémentine qui, tout en tapant sur le clavier, glousse de plaisir. Ces délicieux frissons qui la font trembloter de tout son corps.

Je la laisse pour installer une toile vierge, poncée et lisse sur le chevalet. J'y colle le calque d'une ancienne réalisation. Je n'ai qu'à reproduire ce dessin en changeant quelques détails pour en faire un original. Sur le chevalet de table je place un petit format 2 F. Ce sera pour Julie qui arrivera d'ici une petit heure. Prendre son cours de peinture. J'aime ces séances de travail en commun. J'adore entendre Clémentine chantonner. Parfois l'un se lève pour venir faire une bise à l'autre. Il est 16 h. Trois coups timides contre la porte qui s'ouvre sur Julie.

Cet après-midi elle porte une jupe noires évasée prolongée par des bretelles du même tissus sur un chemisier blanc aux manches bouffantes. Des bottines noires sur ses soquettes blanches. Ses longs cheveux presque noirs qui flottent sur ses épaules. Sa silhouette d'écolière en est sublimée. Elle se précipite vers Clémentine pour lui faire trois bises. Elle vient vers moi pour faire pareil. << Comme c'était long depuis lundi ! >> s'écrie t-elle en s'asseyant sur le tabouret à côté de moi. Je louche sur ses cuisses blanches largement découvertes.

Je la félicite pour sa tenue d'adolescente. << Quand il fait chaud je suis toujours habillée comme ça en cours ! >> dit elle, les mains entre ses genoux. << Tu t'es mâtée le dernier film depuis samedi ? >> demande Clémentine depuis la table. << Oui, mercredi soir. Une improvisation géniale. J'ai adoré le tourner autant que j'adore le regarder ! >> répond Julie. Je pose mon crayon pour passer ma main sous ses cheveux, sur sa nuque. Julie aussi a toujours quelques frissons quand je fais ça. Elle tourne la tête pour me faire un furtif sourire.

Elle baisse immédiatement les yeux. Elle se lève pour aller chercher son cartable. Elle en tire la photo d'un paysage. << C'est à coté de la maison ! >> précise t-elle. C'est le projet de son futur tableau. Elle s'installe devant le chevalet de table, en face de Clémentine. Je suis debout derrière Clémentine. Je détache la laisse et le collier. Julie découvre ces accessoires. << Je n'avais pas vu ! >> lance t-elle en préparant ses couleurs sur la palette. Je viens me placer derrière elle. Je passe le foulard de soie autour de son cou. Puis le collier canin.

J'y fixe la laisse. Je sors ma bite. J'entends deux discrets gloussements qui trahissent son plaisir. Julie termine son dessin assez grossier. Pressée de se mettre à peindre. Penchée en avant, mon visage tout près du sien, je murmure à son oreille : << Vos impressions ? >>. Julie, dans un profond soupir, me fait : << Le plaisir et le bonheur d'être là ! >>. Je donne un léger à coup à la laisse. Elle tourne la tête pour m'adresser un timide sourire. Je dis : << Venez, levez-vous, je vous promène un peu avant votre séance de peinture ! >>. Julie se lève.

Presque d'un bond. Elle aussi est tellement contente que quelqu'un s'occupe d'elle. Je découvre une nouvelle fois la docilité avec laquelle cette adorable jeune fille de vingt ans se prête à toutes nos fantaisies. Clémentine nous observe. Je suis certain qu'avec la main qu'elle a sous la table, elle se touche. Je promène Julie dans toute la grande pièce. Elle ne peut dissimuler le plaisir qui l'envahit totalement. Je tente l'expérience. D'une voix autoritaire, je lance : << Mains sur la tête. Vous vous accroupissez comme ça ! >>. Il y a un instant de silence.

À notre grande surprise, Julie obtempère consciencieusement. Son visage à hauteur de mon sexe qu'elle observe comme hypnotisée. J'ordonne : << On écarte les cuisses ! >>. Julie s'exécute immédiatement. Je m'accroupis pour bien regarder sous sa jupette. J'avale de travers. Julie ne porte aucun sous-vêtement. Clémentine se lève pour venir voir. Là, dans le fondement, je devine l'éclat métallique d'un plug anal. << Je le porte souvent quand je suis en jupe. Ma culotte est dans la voiture ! >> s'écrie Julie comme pour se justifier. Toute gênée.

<< Bienvenue au "Club" ! >> lance Clémentine, une main dans son jeans. Je dis : << Julie, toutes nos félicitations. L'expérience est concluante. Vous pouvez vous redresser ! >>. Julie se relève. Les mains toujours sur la tête. Elle baisse les yeux car elle n'ose pas soutenir mon regard. Clémentine demande : << Tu aimes ces jeux ? >>. Julie hésite avant de répondre : << J'y joue parfois avec Louis et Anne-Marie ! >>. Ainsi nous avons la confirmation. Julie est la mascotte sexuelle de sa tante et du chef de cuisine. Je l'entraîne jusqu'à sa chaise.

Nous sommes tous les trois plongés dans nos occupations. Julie peint concentrée et avec sérénité. Ce qu'elle vient de vivre ne semble pas la tourmenter. Je bande mou. Je suis assis à sa droite. Parfois, en prenant du recul, elle louche sur ma queue. Julie devra nous laisser pour 18 h. Son job de serveuse dans le restaurant de sa tante. Lorsqu'elle nettoie sa palette et ses pinceaux, je détache la laisse et le collier qu'elle a gardé autour du cou. << Merci ! >> me dit elle d'une voix pleine de reconnaissance. Je lui tends le paquet contenant le "portrait" du Zob.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui se réjouissent d'être enfin seules avec leur coquin. Tenues à la laisse et baisées sur le bureau...

Julien (esthète vicelard)



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 9 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1913 -



Le lecteur habitué reconnaîtra les rituels de notre samedi

Il est presque huit heures. Clémentine se serre contre moi. Passe une de ses cuisses sous mes fesses. L'autre sur mon ventre. Tout en saisissant mon érection naturelle elle se frotte contre ma hanche. Je laisse à chacun d'imaginer le bonheur d'un tel réveil. Mon bras autour de son épaule je la serre un peu plus fort tout contre moi. Pas seulement pour l'encourager à continuer mais pour lui faire des bisous. Lui murmurer des douceurs. L'impérieux besoin naturel met fin à nos effusions de tendresse et de plaisir. Nous nous précipitons aux toilettes.

Morts de faim, dans nos tenues de jogging, nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine. Dans le hall d'entrée j'ouvre le portail depuis l'interphone. Clémentine fait le café. << J'ai encore rêvé de menottes cette nuit. Mais comme je suis magicienne, j'arrivais à chaque fois à m'en défaire ! >>. Nous rions de bon cœur. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos plaisirs de hier soir. << J'adore être seule avec toi. J'adore d'autant plus que c'est si rare. Un soir sur sept le plus souvent ! >> dit -elle.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme de la journée. Dehors il fait beau, le ciel est presque entièrement bleu. Le soleil y règne en maître. Cet après-midi, virée à bicyclette. Voilà Julie qui arrive. Elle se précipite pour nous faire trois bises. D'abord à Clémentine. Ce matin elle est vêtue de ses jeans, d'un simple sweat, de baskets. Il est à peine 8 h25. Nous terminons de boire le café lorsque Julie s'écrie : << Laissez tout. Allez courir. Je suis là pour le ménage ! >>. Avant de quitter la cuisine nous lui déposons une bise.

Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. Il est 8 h30. Nous tentons le running sans K-ways. Ce qui impose de courir plus vite pour se mettre à température. C'est rapidement un véritable plaisir. Même si nous pratiquons une fois encore notre running sur le bord de l'étroite route complètement déserte. Juste deux grosses machines agricoles tirées par des tracteurs. C'est sans danger. Il est 9 h30 quand nous sommes de retour. C'est toujours agréable d'entendre l'aspirateur quelque part à l'étage. Nous prenons notre douche.

Clémentine porte une de ses robes d'été. Des sandalettes. Je suis en bermuda, chemise hawaïenne, sandales. Nous redescendons à toute vitesse. Nous traversons le jardin pour attendre nos livraisons devant la maison d'amis. Voilà Danièle au volant de sa camionnette. Elle descend doucement pour venir se garer derrière la Clio rouge de Julie. Toute souriante, du hayon arrière elle tire nos deux cageots. L'un contient nos fruits, nos légumes. Le second les fromages, les yaourts, le beurre, les petits pots de crème fraîches, les œufs. Tout y est.

Paiement par carte. Même commande pour samedi prochain. Danièle repart pour d'autres clients. Voilà le tube Citroën rénové de madame Marthe. Hilare au volant, elle vient se garer au même endroit. Nous adorons son humour, ses amusantes anecdotes concernant le bourg voisin. Dans un autre cageot, nos deux grosses miches de pain complet et "bio". La belle brioche au pudding. Deux pâtes feuilletées, six bouchées à la reine, les deux énormes croissants aux amandes offerts par la patronne. Paiement pas carte. Même commande pour samedi.

Nous contournons la maison pour descendre à la cave. Nous disposons soigneusement nos légumes, nos fruits sur les étagères dans le cellier. Une miche, les deux pâtes feuilletées et les bouchées à la reine dans le congélateur. J'en tire un paquet de moules, deux sachets, haricots verts et petits pois. Nous remontons par l'escalier intérieur. Julie n'a pas encore passé la serpillère à la cuisine. Nous pouvons ranger nos produits frais dans le réfrigérateur. << On mange dehors ! Ça te dit ? >> propose Clémentine. Je trouve la suggestion à propos.

Nous ressortons avec une cuvette emplit d'eau, une éponge. Clémentine nettoie la table de métal blanc à côté du bassin. Je déplie la nappe pour l'étendre. Il fait déjà bien chaud alors qu'il n'est encore que onze heures. Nous rentrons pour chercher les assiettes, les couverts. Tout est prêt. Nous voilà au salon. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Deux messages. Celui d'Alan, mon oncle d'Édimbourg. Amy et lui nous attendent avec impatience. Le mail d'Estelle qui nous confie son impatience elle aussi de venir nous rejoindre à 13 h30.

Dans la petite enveloppe jaune je glisse un billet de 50 €. Clémentine griffonne un mot gentil que je signe d'une fleur stylisée. Julie vient nous rejoindre en disant : << Je vous ai fait une belle maison propre ! >>. Clémentine se lève, contourne le bureau pour déposer une bise sur son front. Je fais de même avant de lui tendre l'enveloppe. Je précise : << Vendredi 24 juin, nous préparons la galerie. L'accroche des toiles car le vernissage à lieu samedi 25. Vous êtes des nôtres ? >>. Julie sautille en s'écriant : << Génial. Je fais tout avec vous ! >>.

Elle propose de s'y rendre le mardi qui précède car elle termine à 16 h. << Je vais enlever la poussière, balayer, passer l'aspirateur et un coup de serpillère ! >>. Julie se montre tellement insistante. Je tire le trousseau de clefs du tiroir du milieu. Je les lui tends. Elle s'en empare sans pouvoir réfréner la joie intense qui la saisit. << Si vous saviez comme je me réjouis chaque été pour tenir votre galerie ! >> lance t-elle. Se hissant sur la pointe des pieds en même temps que je me penche en avant, Julie me fait une bise sur chaque joue. Douceur.

Nous la raccompagnons jusqu'à sa voiture. Elle revient lundi soir. Je demande : << Qu'est-ce que vous aimeriez manger lundi soir. Émettez un souhait, ça nous tire toujours de l'embarras ! >>. Julie, assise au volant observe la main de Clémentine qui palpe la braguette de mon bermuda kaki. Elle répond : << Je m'en fiche. C'est très accessoire. Ce qui importe c'est de passer la soirée ensemble ! >>. Nous lui déposons une bise sur le front. Elle démarre. Nous regardons la voiture monter le chemin. Un dernier coucou. Nous sommes morts de faim.

Clémentine lave les feuilles d'une belle laitue. Je fais bouillir l'eau pour les moules. J'y rajoute de l'ail, de l'oignon, du persil et un cube de bouillon végétal. J'y verse les moules encore congelées. Dans le wok je verse les haricots verts et les petits pois congelés. Ça tire toute la flotte en chauffant. Il suffit de la récupérer avec une louche. Préparation rapide. Nous mettons le tout sur deux grands plateaux. Chacun le sien nous sortons. Qu'il est agréable de prendre notre repas à l'ombre du noyer. Le gazouillis perpétuel des oiseaux. Le bruit de l'eau.

Nous mangeons de bon appétit en évoquant Julie. Pour la troisième année consécutive elle va tenir ma galerie d'Art en juillet et en août. << Tu as vu comme ça la rendu heureuse lorsque tu lui as donné les clefs ? >> demande Clémentine. Je réponds : << Si elle n'était pas si enthousiaste je cesserais d'exploiter la galerie. Mais que ferais-je de mes journées à longueur d'années si je ne peignais pas ! Ce serait d'un ennui mortel ! >>. Clémentine rajoute : << C'est ta passion. Tu ne pourrais pas exister sans elle ! >>. Elle s'assoit sur mes genoux.

De beaux papillons colorés virevoltent autour de nous. Ils semblent attirés par la bâche transparente qui recouvre la balancelle. Ses bras autour de mon cou, Clémentine revient sur le vernissage. C'est elle qui s'occupe des invitations. Il y aura mes collectionneurs habituels, des vieux amis, Maître Robert mon notaire et sa délicieuse compagne. En tout une vingtaine d'invités. Juliette. Clémentine adore ces préparatifs. Elle n'a pas sa semblable pour tout organiser. Elle pense à des détails que je serais incapable d'anticiper. C'est mon "manager". Mon "agent".

Nous débarrassons pour tout ramener à l'intérieur. La vaisselle avant de monter nous laver les dents. << Qu'ils sont où les gens qui m'abandonnent ! >>. C'est Estelle qui entre dans la salle de bain avec son grand sac de sport. Il contient ses vêtements de change. Trois bises à Clémentine avant de me sauter au cou. Je la soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes pour me déposer des bisous en mitraille. << Vous savez quoi ? >> s'écrie t-elle une fois au sol. << On part pour l'Écosse dans exactement 20 jours ! Fou non ? >> rajoute t-elle.

Elle ouvre son sac pour en sortir son pyjama de soie mauve, sa tenue de cycliste et un petit paquet. << Je l'ai reçu par la poste ce matin. Devinez ce que c'est ? >> dit elle avec un air mystérieux. Elle l'agite avant de le poser sur la table. Elle en tire un collier de cuir de couleur beige clair. Il s'ouvre et se ferme comme la boucle d'une ceinture. Un cœur de laiton joint les deux pièces de cuir bordées de tous petits rivets laitonnés. Estelle me le tend. Je le prends. Elle me tourne le dos en relevant sa natte. Je fixe le collier autour de son cou. Il est léger.

Elle se place devant le miroir. Clémentine et moi restons serrés l'un contre l'autre à distance. Nous admirons tous les trois cet accessoire insolite. Du sac elle tire une laisse. C'est une chaînette de métal jaune. Une poignée en cuir noir. Un mousqueton. Elle me la tend. Je la rejoins. Bien droite, les bras le long du corps, elle me regarde fixer la laisse au collier. << Génial ! >> lance Clémentine. Estelle dit : << En Écosse, je vais le porter pour nos sorties publiques. Restaurants, musées et compagnie ! >>. Clémentine saisit la laisse que je tiens.

<< C'est moi qui vais te promener alors ! >> lance t-elle. Estelle s'empresse de répondre : << Tu sais bien que je n'ai pas ton courage et ton culot. Je ne pourrais pas. Par contre de porter le collier, discrètement, le plus naturellement du monde, va beaucoup me plaire ! >>. Nous rions de bon cœur. Nous nous changeons. Estelle et moi en shorts lycra moulants. T-shirts lycra plus larges. Nos baskets. Clémentine porte sa jupette "tennis" kaki, un T-shirt carmin, ses baskets. << Tu me l'enlèves ! >> me demande Estelle. Je retire le collier de son cou.

Pressés de filer nous dévalons les escaliers. De son Kangoo, la voiture d'entreprise de ses parents, je sors son vélo. Il suffit de fixer la roue avant. << Papa a tout vérifié ! >> précise Estelle en palpant la bosse saillante dans mon short. << Put-Hein, j'adore quant tu es habillé comme ça. Tu es hyper sexy ! >> s'écrie t-elle. Je vérifie le gonflage des pneus des nôtres. Dans le petit sac à dos que je porte, trois pommes, des barres de céréales. Les bouteilles d'eau fixées sur les cadres de nos bicyclettes. C'est parti. 300 mètres jusqu'à la rivière.

L'étroite passerelle de bois dont j'ouvre le cadenas de la haute grille. 500 mètres jusqu'à la piste cyclable. Il fait chaud. C'est une véritable journée d'été. Nous croisons évidemment plein de cyclistes. Des jeunes filles en rollers. Des promeneurs également. Sur le canal que nous longeons, de beaux bateaux blancs. Des plaisanciers qui nous adressent des signes amicaux de la main. C'est toujours un spectacle de s'arrêter aux écluses pour voir les manœuvres de passages. Nous pédalons contre un léger vent d'Ouest qui nous poussera au retour.

Pas d'arrêt pipi au cabanon de l'écluse car il y a tout un tas de gens assis à côté de leurs vélos. Il y a 25 km jusqu'au port de plaisance. Il est impossible de se lasser de cet endroit. Il y a vraiment beaucoup de gens. Les joueurs de boules bien sûr, mais aussi les premiers touristes. Des familles qui se baladent. Nous fermons les vélos à cadenas derrière le cabanon de la capitainerie fermée. Clémentine retire rapidement sa culotte qu'elle fourre dans la poche avant du sac à dos. Nous traversons la route pour nous rendre dans la supérette. Les crèmes glacées.

Il y a pas mal de clients. Aussi nous appliquons notre stratagème habituel. Estelle nous attend aux caisses pendant que nous allons choisir nos glaces. Merveille. Il y a notre marque préférée. Haagen Dazs. Trois pots. Nougat, pistache et amande. Nous rejoignons Estelle. Nous n'avons qu'à payer sans que nos glaces n'aient le temps de fondre. C'est assis sur le muret, les pieds dans le vide, que nous dégustons nos délices. Je suis entre mes deux anges. Nous adorons confondre le goût de nos glaces en nous embrassant comme des fous. Un bonheur.

On s'en contre fout d'êtres regardés. De toute façon notre trio attire toujours nombre de regards. Nos hautes tailles, cet homme d'âge mûr tenu au bras, à la taille ou par les épaules par deux sublimes jeunes filles. De quoi attiser bien des libidos. De susciter bien des interrogations. << En Écosse, j'aurai mon collier ! >> lance Estelle en raclant le fond de son pot. << Fais gaffe, le cuir ça irrite ! >> dit Clémentine. Je fais : << On emmènera des foulards de soie. Ça évite le contact avec la peau ! >>. Nous rions de bon cœur de ces détails.

Il fait vraiment très chaud. C'est un autre bonheur que de flâner sur le quai. Il y a des bateaux qui font des manœuvres dans le port. Des badauds qui observent comme nous. Pas toujours très discrète Estelle palpe la bosse de mon short. Je la gronde quelquefois quand nous risquons d'êtres vus. << Mais on s'en fout. Qu'ils mâtent ! >> lance alors Estelle à qui je tiens le poignet pour éloigner sa main. Nous avons un truc imparable. Lorsque nous éprouvons l'impérieuse envie de nous toucher, nous nous serrons tous les trois comme pour un conciliabule.

Je peux ainsi passer ma main sous la jupette de Clémentine. Entre les cuisses d'Estelle. Elles peuvent tripoter ma bosse. Bosse qui ne fait que grossir. C'est une vue impudique autant que suggestive quand je bande. Comment voulez-vous cacher une érection dans un short de lycra noir et moulant. Ça me gêne terriblement. Surtout lorsque nous croisons des familles. Ce qui amuse follement mes deux anges. Toutes contentes de me mettre dans l'embarras. Inutile de descendre jusqu'aux sanitaires du port. Ou les toilettes publiques. Il y a trop de monde.

Dans les environs c'est le rendez-vous des D'jeunes du bourg voisin. Défilé de scooter, cris et autres joyeusetés qu'il est préférable d'éviter. Nous longeons le canal sur ce chemin que nous connaissons fort bien. Nous en avons vécu des trucs sympas ici. Les exhibes de Clémentine. Les parties de baises sur les K-ways en guise de plaids. Mais là, cet après-midi, avec tous les pêcheurs installés comme pour un concours, il est impossible de tenter un "plan". Il y a ce jeune type là-bas, assis dans l'herbe qui consulte son téléphone comme si c'était une relique.

<< On dirait toujours des gens plongés dans la lecture d'un bouquin. Hors quand tu t'approches tu les vois fixer l'écran de leurs appareils ! >> lance Estelle. << Un bouquin ? Mais ils ne savent même plus ce que c'est ! >> lance Clémentine. Elle rajoute : << Par contre je connais un moyen infaillible de les projeter dans une réalité bien plus attractive ! Restez-là ! >>. Estelle me saisit la main. Nous la regardons s'éloigner. Estelle m'attire derrière des bosquets. Des pêcheurs se tournent pour nous regarder. Suis-je le père de cette superbe jeune fille ?

Clémentine marche lentement sur le sentier. Les bras croisés elle observe partout autour d'elle. Faisant mine d'admirer la nature environnante. Elle porte ses lunettes noires. Sa natte sur l'épaule droite. Elle contourne le jeune homme qui vient de l'apercevoir. Devant ce genre "d'apparition" il est difficile de rester concentré sur l'écran d'un téléphone. L'inutile devient alors l'insignifiant. Il tourne la tête pour regarder Clémentine. Plusieurs fois. Elle disparaît derrière les fourrés. La rangée d'arbres le long du chemin parallèle qui mène au bourg.

Le type regarde partout autour de lui. Il se lève. Il est en short, chemisette déboutonnée. Baskets. D'un pas rapide il se dirige vers l'endroit où a disparu Clémentine. Pas folle la guêpe. Clémentine anticipe toujours et ne laisse rien au hasard. Elle aime avoir le contrôle total. Surtout en ce qui concerne les situations qu'elle induit. Nous la voyons apparaître de l'autre côté. Le jeune homme ne l'a pas encore remarqué. Elle s'accroupit. Position "classique" mais inusable pour attirer l'attention de tout homme normalement constitué. Imparable.

Estelle sort la petite paire de jumelles du sac à dos. Elle regarde en commentant ce qui se passe. Le grossissement permet d'assister aux plus intimes détails. << Put-Hein, la salope. Si seulement j'avais son culot ! >> murmure Estelle avant de me passer enfin les jumelles. Clémentine est face à nous. Accroupie, cuisses largement écartées. Elle se penche pour regarder dans toutes les directions. Le jeune homme arrive. Il jaillit des fourrés. Certainement impatient de savoir où est passée la fille. Il la découvre ainsi, position pisseuse, immobile. Sublime.

Je le vois tenter de prendre une attitude naturelle. Il se remet dans les fourrés. Estelle m'arrache la paire de jumelles. << Il est entrain de se branler ! >> chuchote t-elle. Je ne distingue pas car nous sommes à au moins deux cent mètres. << Ça y est, le loup sort du bois ! >> murmure Estelle. Je peux enfin voir à mon tour. En effet, le mec se branle devant Clémentine toujours accroupie. Nous avons assisté à cette scène tant de fois. Et pourtant c'est toujours une grande "première". Je suis bouleversé d'émotion et terriblement excité. C'est intense.

Clémentine se redresse. Sans doute pour éviter l'ankylose. Elle garde une main sous sa jupe. Ça aussi, je l'ai vu faire tant de fois. Se toucher tout en bavardant avec le mec qui se masturbe. Dans l'état de confusion mentale qui l'anime, notre exhibitionniste ne voit pas arriver ce groupe de gens. Clémentine lui tourne le dos pour s'éloigner. Reprendre sa promenade. Notre branleur se fait surprendre ainsi par une bonne dizaine de promeneurs. << Oh put-hein ! Il n'a pas l'air con ! >> lance Estelle. Nous le voyons se sauver en courant. Affolé.

Nous rejoignons Clémentine a l'écluse du port. << Alors ? >> demande Estelle en palpant l'énorme bosse qui déforme mon short. << Propositions habituelles. La fellation ! >> répond Clémentine. Nous nous asseyons sur la large barrière qui protège de l'écluse. Nous admirons la manœuvre du beau bateau. Il monte doucement, porté par l'eau qui emplit le grand bassin. Nous rigolons comme des bossus de la mésaventure du malheureux qui s'est fait surprendre. << Une petite bite. Rien de surprenant ! >> rajoute encore Clémentine. Fou rire.

Nous repartons. Clémentine aimerait beaucoup une seconde séquence de frissons. Nous avons beau flâner dans les recoins plus ou moins déserts il n'y a aucune autre opportunité. Je glisse ma main sous sa jupette. C'est mouillé. J'enfonce mon index. Un spasme secoue son corps. Clémentine s'écrie : << Tu ne l'enlèves plus ! >>. Estelle lance : << Et moi ? Tu as deux index il me semble ! >>. Il n'y a personne. Je veux glisser ma main dans son short alors qu'Estelle le descend sur le haut des cuisses en même temps que sa culotte. Je mets le doigt.

Je doigte mes deux anges tout en restant aux aguets. Pas question de nous faire surprendre nous aussi. Ou alors de faire semblant de nous faire surprendre. Ce qui n'est pas pareil. Il y a deux cyclistes vêtus "tour de France" qui poussent leurs vélos de course. << T'arrête pas ! >> me fait Clémentine. Estelle a le réflexe bien naturelle de remonter ses vêtements. Je garde l'index ostensiblement enfoncé. << T'es fou ! Arrête ! >> s'écrie t-elle en saisissant mon poignet. Trop tard, les deux sportifs ont tout vu. Ils sont même à l'arrêt, silencieux, pour mâter.

Estelle est toute rouge. De la sueur perle sur le bout de son nez, sur ses joues. Elle arrive enfin à dégager ma main pour se tourner toute honteuse. << T'es un salaud ! >> murmure t-elle alors que les deux coureurs du "tour de France" passent devant nous. Mon doigt toujours dans Clémentine que je sens frissonner de plaisir. Estelle est voyeuse. Clémentine est exhibitionniste. Une différence notable dans de telles circonstances. Estelle, comme pour se venger, glisse sa main dans mon slip pour saisir ma queue. Je bande comme le dernier des salauds.

Je masturbe doucement Clémentine en me faisant tordre la bite par la poigne vigoureuse d'Estelle. Je dis : << Je connaissais un mec dont le nom de famille était "Vigoureux" ! >>. Nous éclatons soudain de rire comme des déments. << Mais qu'est-ce que tu racontes ! >> s'écrie Estelle qui me tord la queue. C'est presque douloureux. Je sens la mouille couler sur la main que je garde sous la jupette de Clémentine. Elle imprime un mouvement du bassin en tenant mon poignet des deux mains. << Tu te branles ! >> lui demande Estelle. << Oui ! >> dit elle.

Il est aux environs de dix huit heures quand nous terminons nos cônes glacés. Seconde délicatesse. Il faut prendre le chemin du retour. Clémentine remet sa culotte. Estelle sort ma queue à présent molle. Je glisse ma main entre ses cuisses. Elle s'installe sur sa bicyclette. En appui sur la barre du cadre elle y frotte son sexe en disant : << Un entraînement préliminaire pour l'Écosse ! >>. Nous rions de bon cœur. C'est parti. Le vent d'Ouest est tombé. Il faut donc donner de bons coups de pédales. Il est 19 h30 quand nous revenons à la maison.

Ce soir, on prépare du rapide. Clémentine lave trois tomates. Je coupe six tranches de pain que je beurre. Estelle y étale les filets d'anchois de la boîte qu'elle vient d'ouvrir. Clémentine recouvre de fines lamelles de gruyère de Comté. Le tout dans le four à micro ondes. Repas simple mais si délicieux. Nous sommes épuisés. Ce qui ne nous empêche nullement de passer au salon. Mes deux coquines savent à quel point j'adore me régaler de leurs minous après un après-midi de vélo, de sueur et d'émotions. Elles se partagent une queue fromagère.

Bonne fin de soirée à toutes les aventurières qui aiment se faire nettoyer la chatte, sucer de la bite sale après un orgasme délirant...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 10 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1914 -



Un dimanche de calme, de repos et de sérénité

Il est presque neuf heures en ce dimanche matin. Nous nous réveillons quasiment en même temps tous les trois. Je suis entre mes deux anges qui se lovent contre moi. Nous nous étirons en modulant longuement nos gémissements. Estelle saisit ma tumescence d'une main ferme. Clémentine empoigne mes roubignoles. Je glisse mes mains dans les culottes. Tels des peignes mes doigts démêlent les poils. Défont quelques nœuds. Distribution de bises, de papouilles. << En Écosse ce sera comme ça tous les matin ! >> fait Estelle qui se lève d'un bond.

Nous la regardons courir jusqu'à la porte dans son pyjama de soie mauve. Clémentine pose sa tête sur mon ventre pour jouer un peu avec ma "raideur". Raideur qu'elle gobe pour la suçoter. Douceur. C'est une sensation très étrange que de se faire pomper l'érection matinale. Pas vraiment jouissive. Elle cesse pour m'entraîner par le sexe. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Morts de faim, encore en slips et en T-shirt de nuit, nous dévalons les escaliers pour rejoindre Estelle à la cuisine. Elle me saute au cou, ivre de bonheur. Assoiffée de douceurs.

Je la soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes pour me couvrir le visage de bisous. Même traitement à Clémentine. Dans l'odeur de café, de pain grillé et de la grosse brioche au pudding qui trône royalement au milieu de la table. Nous prenons un copieux petit déjeuner tout en revenant sur nos aventures de hier. Le jeune type qui s'est fait surprendre en pleine masturbation devant Clémentine par un groupe de promeneurs. Nous rions aux éclats. Nous mangeons de bon appétit en envisageant l'emploi du temps de ce dimanche. Le ciel est voilé.

Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de ma taille, de mon cou, mes deux anges évoquent les différentes options. Le dimanche, pas d'entraînement, pas de gymnastique, pas de jogging. Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de monter nous laver les dents. Estelle quitte son pyjama pour une robe d'été. Tout comme Clémentine. Sur leurs demandes, je porte une de mes chemises hawaïennes un peu ridicules. Mon bermuda. Tous les trois en sandalettes. Pressés de sortir nous redescendons à toute vitesse.

Il fait chaud et lourd. Là-bas, au-dessus de l'horizon, des amas de nuages noirs. Le ciel reste voilé mais lumineux. Les filles restent accrochées à mes bras. Nous allons jusqu'à la rivière. Le sentier qui part à gauche est à nouveau praticable. Il faut marcher en file indienne. Estelle est devant. Elle se retourne souvent pour me faire une bise, palper ma braguette. Je me retourne moi aussi pour faire des bises à Clémentine. Passer ma main sous sa robe. Nous arrivons au vieux lavoir. Assis sur le muret du bassin vide nous rions de nos aventures.

Tout en bavardant Estelle joue avec ma queue. Je bande mou. Elle aime la tordre dans tous les sens. Heureusement je ne bande pas. J'ai mes mains sous leurs robes. J'adore le contact lisse et doux du coton de leurs culottes. Nous évoquons l'Écosse. Nous départ. << Je compte les jours ! >> lance Estelle. En cœur, tous les trois, nous faisons : << Dix neuf ! >>. Rires. Estelle à ma droite, sa tête contre mon épaule. Clémentine à droite, sa tête contre mon épaule. Je les écoute faire l'inventaire de tous les lieux qu'elles veulent absolument revoir.

<< J'ai plein de trucs bien salaces en projet cette année ! >> dit Clémentine. << Et moi aussi ! >> fait Estelle. Nous rions aux éclats. << Et quand nous aurons les résultats de nos examens, quel qu'ils soient, ce sera une explosion nucléaire ! Poutine et ses menaces, c'est du petit lait à côté ! >> lance Estelle. Je m'empresse de préciser : << Des résultats évidemment positifs ! >>. Elles se serrent encore plus fort tout contre moi. Nous prenons le sens du retour. Au-dessus de nous le ciel se couvre inexorablement. L'atmosphère tourne à l'orage. Lourde.

Nous revenons à la maison pour 11 h30. Assis à la table de la cuisine, nous épluchons les pommes de terre, les carottes, les navets, le céleri. En grande quantité. Ce sera pour la traditionnelle potée de légumes du dimanche. Lavés et grossièrement coupés, ils cuisent dans la vieille cocotte en fonte noire. Estelle remue et décolle sans arrêt. Clémentine prépare la salade. Dans la poêle je fais rissoler trois beaux pavés de saumon qu'il faut retourner plusieurs fois pour bien les saisir. C'est une préparation rapide. Nous mangeons de bon appétit.

Depuis les baies vitrées grandes ouvertes de la véranda nous pouvons assister aux changements météos. C'est curieux. Il y a des séquences plus lumineuses. D'autre plus menaçantes. Le silence sur la campagne est total. Même pas un gazouillis d'oiseaux. << C'est un signe de ce qui s'annonce ! >> lance Clémentine. Nous traînons à table. Le courant d'air est agréable et rafraîchissant. Assises sur mes genoux, mes deux anges dissertent sur le voyage en voiture. Pour nous rendre à Édimbourg il y a 1 500 kilomètres. En deux étapes. Un peu ennuyeuses.

Nous dormirons dans le même hôtel que l'an passé. Notre chambre y est réservée. Nous arriverons le jour d'après, vendredi premier juillet vers dix huit heures. On déteste la vitesse et j'aime rouler doucement. Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de monter nous laver les dents. Seules choses que nous lavons le dimanche avec le trou du cul d'après la chiure. L'hygiène du dimanche se résume à ce minimalisme volontaire. Comme nous adorons le goût "nature" de nos sexes les dimanches soirs, autant se réserver de suaves saveurs.

Il est décidé de prendre la voiture. Partir à bicyclette cet après-midi s'est exposer à l'orage qui menace. Nous restons vêtus ainsi. Dans le petit sac à dos, trois pommes, trois barres de céréales, la thermos avec de l'eau qui restera bien fraîche. Les filles récupèrent le nécessaire à leurs révisions. Mettant à profit cet étrange climat, elles vont revoir leurs cours. Clémentine prend deux plaids. Deux grandes serviettes épaisses. Nous traversons le jardin pour aller jusqu'au garage pour en sortir la bagnole. Il faut mettre la climatisation. Il fait très lourd.

Je roule doucement en direction du bourg. Clémentine joue avec ma queue. Estelle, installée à l'arrière, caresse mon cou, mes joues. Nous traversons le village pour prendre la direction de la vieille chapelle. Il y a en cet endroit d'agréables petits coins à l'abri des regards et où s'isoler. Il y des voitures garées le long du muret du cimetière. Probablement des randonneurs. Aucune manifestation culturelle ne semble prévue dans la chapelle désacralisée. Un peu plus loin il y a un ravissant petit coin d'herbe, au bord du ruisseau. Sous les frondaisons.

C'est là que Clémentine étale les plaids. Je sors le répulsif à moustique pour en vaporiser les corps de mes deux anges. Elles m'en présentent toutes les parties en riant aux éclats. Nous sommes juste en slips. Qu'il est agréable d'êtres allongés là. Je suis entre mes deux anges. Nous apprécions ce moment avec joie. Estelle glisse sa main dans mon slip. Elle en extrait un Zob mou. J'ai les mains dans les culottes. Nous parlons de l'Écosse. Des différents projets que nous avons en têtes. Voir toutes les choses que nous n'avons pas encore vu.

Assises en tailleurs, L'une en face de l'autre, Estelle et Clémentine se mettent à leurs révisions. Je suis couché sur le dos, la tête sur le petit sac à dos qui me sert d'oreiller. Les yeux fermés j'écoute. Chacune pose trois questions à l'autre. Pas le droit d'hésiter. Il faut répondre immédiatement. Pour moi, le sonorité des voix, leurs intonations, sont comme une musique. Je savoure ce moment en essayant d'ouvrir mon esprit à tous les souvenirs qu'il pourra engranger. Le ciel s'obscurcit souvent pour s'éclaircir par séquences. Il fait toujours aussi lourd.

Nous sommes prêts à plier bagages à la moindre alerte. À la moindre goutte. Nous grignotons nos pommes. Je dis : << Vous connaissez vos sujets à la perfection. Pourquoi donc vous inquiéter ! Votre Master II ne sera qu'une simple formalité ! >>. Estelle rétorque : << Oui, mais tu sais, ces examens regorgent de trucs sournois, de chicanes qu'il faut savoir anticiper. C'est retord et vicieux ! >>. Clémentine rajoute : << Il faut que ce soit sélectif. Il y aura un second examen en septembre. Pour êtres reçues à la préparation du Doctorat ! C'est vicieux ! >>.

<< En parlant de vicieux, comment se porte le nôtre ! >> lance Estelle qui saisit ma queue molle. Elle se couche sur le côté pour poser sa tête sur mon ventre. Clémentine descend mon slip pour me l'enlever complètement. Elle joue avec mes couilles en les soupesant. Estelle gobe mon sexe qu'elle suce délicatement. Juste entre ses lèvres qui se referment comme une ventouse. Douce sensation qui m'enivre de plaisir. Clémentine vient mettre sa tête sur ma poitrine avant de m'embrasser avec fougue. Nous avons tous les deux le goût de la pomme.

Je me fais à présent tailler une pipe des familles. La vraie fellation goulue et juteuse. Nous pouvons entendre les gargouillis si caractéristiques d'un pomplard de qualité. Ce bruit bulleux que fait la jute tirée du plus profond des couilles. Les petits gémissements d'Estelle qui se régale. Parfois elle se redresse sur le coude pour sucer la queue pointée vers les nuages qui s'amoncellent. Clémentine et moi savourons nos baisers passionnés. En amoureux. Estelle suce comme une assoiffée. Une première goutte de pluie. Quelques autres.

Soudain l'éclair illumine tout en zébrant le ciel dans un bruit assourdissant. Un véritable coup de canon. Estelle se redresse. Le bas du visage trempé de foutre. C'est comme si elle revenait à la réalité. Nous nous habillons en rangeant nos affaires. D'ici quelques minutes ce sera le déluge. Effectivement, à peine dans la voiture, il se met à tomber des cordes. Estelle insiste pour être assise devant dans l'auto. Installée au sol, entre les pieds de Clémentine, elle tient ma bite. Clémentine suce à son tour. Je roule avec une extrême prudence. À peine 10 km/h.

Il est presque dix neuf heures quand nous sommes de retour. Morts de faim. Il suffit de réchauffer la potée. Il en restera encore pour mon repas de midi demain. Clémentine prépare la salade de concombre. Estelle concocte l'omelette du dimanche soir. Ce soir avec une montagne de gruyère de Comté. << J'adore le goût de ton foutre ! >> lance t-elle. << Moi je te suce après la bouffe ! >> s'écrie Clémentine qui a savouré sur les cinq kilomètres du retour. Nous mangeons de bon appétit. Mes deux anges sont contentes d'avoir révisé. Et bien bossées.

La vaisselle. Nous sommes impatients de nous livrer à nos dégustations du dimanche soir. Surtout qu'Estelle devra nous quitter à 22 h. Il reste une bonne heure et demi. Je suis vautré dans le canapé. Estelle et Clémentine couchées de chaque côté se partagent une bite bien juteuse. Les yeux fermés, la tête en arrière, caressant leurs cheveux, appuyant parfois sur leurs nuques, je me fais tailler une pipe princière. Dans les gémissements, les petits cris de ravissement, les petits éclats de rire parfois. Quand elles se montrent les filaments de jute gluante.

Moi aussi j'ai envie de me régaler de jus de filles. Dehors, un second orage éclate soudain. Les filles se redressent. Elles me montrent l'intérieur de leurs bouches. De véritables cavernes à foutre. J'en profite pour me lever. Elles comprennent immédiatement car elles s'installent confortablement. Je suis à genoux sur les épais coussins. Je commence à me bouffer le minou d'Estelle. Mes amis ! Quelles saveurs offrent des vulves suintantes ! Estelle et Clémentine se masturbent pendant que je fouille leurs sexes de ma langue. Un délice.

Lorsque je suce leurs clitoris, c'est un concerto stéréophonique. Elles se tortillent, se contorsionnent, me tiennent par les oreilles, tentant de retarder l'échéance. Estelle jouit la première avec une réelle éjaculation. J'essaie de ne pas en perdre la moindre goutte même si elle tente de me repousser. C'est dans un véritable hurlement qu'elle se lâche. Je passe à Clémentine en saisissant la cuvette en plastique toujours posée sous le guéridon à côté du canapé. Dans une série de cris elle se lâche dans un orgasme pisseux. La cuvette à moitié pleine.

Bonne nuit à toutes les coquines qui se sont offert un orgasme étourdissant. Avant de sucer sous la couette. De se faire juter en bouche...

Julien (assistant de révisions pour jeunes universitaires sérieuses)



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NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Classe - 11 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1915 -



Les émanations de douceurs

Hier matin, lundi, il est presque six heures. C'est la sirène de ce gros bateau qui résonne profondément dans le lointain qui nous tire du sommeil. Les cris stridents des mouettes qui semblent virevolter au-dessus de nos têtes. Les illusions de l'application "océan" ne durent que 45 secondes. Clémentine se blottit contre moi en gémissant. Quelques papouilles. Quelques bisous câlins. Nous nous précipitons aux toilettes. Morts de faim, habillés de nos vêtements de jogging, nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine. Clémentine fait le café.

Je presse les oranges, je pèle les kiwis en l'écoutant me raconter ses rêves. Le lundi matin il reste toujours de la brioche. Il suffit de la mettre dans le four à micro ondes pour lui rendre tout son moelleux. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur les moments les plus exaltants de notre week-end. Nous mangeons de bon appétit en évoquant tous ceux qui nous attendent encore. << Vivement l'Écosse ! >> lance Clémentine qui ponctue ainsi chacune de ses phrases. Il est 6 h25. Nous sortons. La fraîcheur est humide des pluies de la nuit.

Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Une fois encore, pour ne pas courir sur un sol mouillé, nous donnons la préférence à un running sur le bord de l'étroite route déserte. Une heure de pur plaisir. La douche. Je descends le premier pour préparer son auto. Il est presque 7 h45. Clémentine me rejoint. Ses jeans, un T-shirt sous sa veste de cuir. Des baskets. Son cartable semble bien lourd. Un dernier bisou. Je regarde la voiture monter jusqu'au portail. Un dernier coucou. Je fais quelques pas dans la propriété. Le sol est encore détrempé.

Je vais dans la maison d'amis. Il faut vraiment faire un peu de ménage. Je remets cette activité à demain. Non par procrastination mais j'ai de l'occupation dans l'atelier. Je veux absolument réaliser la totalité de mes dessins préparatoires avant notre départ. Je rentre pour faire la vaisselle, notre lit. Qu'il est agréable de retrouver l'atelier. Je procède par étapes. Huit natures mortes, huit scènes de genre, dix paysages. J'ai déjà reproduit quatre calques. D'anciennes natures mortes dont je n'ai qu'à changer quelques détails pour en faire des originaux.

D'un de mes cartons à dessins qui contiennent mes archives, je tire les quatre réalisations que je scotche sur les toiles. C'est un plaisir de m'atteler à cette tâche. Il est 11 h45. Je cesse pour contempler mon travail. Quatre nouveaux dessins préparatoires sont achevés. J'ai mal au poignet. Je ne dessine pas assez alors que c'est une passion aussi forte que la peinture. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Il fait beau. Il y a bien quelques nuages d'altitude mais le soleil est chaud. Il reste de la potée de légumes. Je n'ai qu'à réchauffer. Je fais une salade.

Dans la poêle je fais rissoler un filet de flétan préalablement trempé dans de l'œuf puis dans la chapelure. Je mange de bon appétit. La vaisselle avant de monter me laver les dents. Je me change. Short, T-shirt. Pressé de sortir un peu je descends à toute vitesse. Il fait vraiment chaud. Une belle journée d'été. Je vais jusqu'à la rivière. Qu'il est bon de flâner là. Une fois encore je prends conscience de mes immenses privilèges. De mon existence de dilettante. Si je n'étais pas passionné de peinture que ferais-je donc de tout mon temps ?

Cette pensée me donne le vertige. Je remonte lentement. Monsieur Bertrand vient apporter du vieux pain aux canards. Je le croise en haut du chemin. Son sachet plastique à la main. Nous bavardons un peu. Je l'informe une fois encore des dates de notre départ pour l'Écosse et du retour le lundi 5 septembre. Clémentine ayant sa reprise universitaire le lundi 12 septembre. Comme à chacune de nos absences Louis joue un peu au vigile. Je l'invite à se servir en fruits. Il y aura encore tant de pommes, de mirabelles et de poires. Sans parler des mûres.

Nous nous saluons. Je retourne à mes dessins. Cet après-midi je commence le calque de deux scènes de genre à trois personnages. C'est un travail beaucoup plus long. Il me suffit de changer quelques détails. C'est une activité ludique et gratifiante. Elle permet des introspections sympathiques. Je fais mentalement l'inventaire de tout ce qu'il faudra fourrer dans la valise. Départ le trente juin, au matin, sept heures. Rouler jusqu'à Dunkerque. 485 km. L'embarcadère où nous prenons le ferry à 16 h30. Il y a 75 km jusqu'à Douvres. Deux heures de bateau.

Voilà Clémentine qui rentre de cours. Il est donc déjà 17 h30. Que le temps passe vite. Elle se précipite pour s'assoir sur mes genoux. Ses bras autour de mon cou, elle me raconte sa journée. Le menu du restaurant universitaire. << Ce soir, pas de révisions. On prépare la bouffe. Il faut que je prenne du recul. J'ai passé ma journée à ça avec les profs. Put-Hein ras-le-bol ! >> dit elle en se levant d'un bond. Elle rajoute : << Tarte à l'aubergine avec salade de concombre. Qu'en dis-tu ? >>. Je trouve la suggestion parfaite. Il y a une pâte feuilletée au frigo.

Je laisse mes crayons pour soulever Clémentine comme une jeune mariée. C'est comme ça que nous quittons l'atelier pour la cuisine. Clémentine s'occupe de l'assaisonnement. Ail, échalote, olives noires à la grecque qu'elle dénoyaute en chantonnant. J'étale la pâte feuilletée froide. Nous sans quelques difficultés dans deux grands plats à tarte aux bords hauts. Je lave et coupe en tranches trois belles et grosses aubergines. Nous bavardons. Clémentine aussi commence à faire l'inventaire de tout ce qu'il faut emmener en vacances. Nous rions.

Je prépare un "flan" avec de l'œuf, de la moutarde à l'ancienne, deux yaourts "natures", de la crème fraîche et du lait de soja. Après avoir disposé les tranches d'aubergine, je verse le mélange sur le tout. Une bonne couche de gruyère de Comté râpé par Clémentine. Onze cerneaux de noix posés dessus. Je saupoudre de graines de sésame grillé. Au four. Cuisson à 250°. Il est 18 h30 quand Julie arrive. Toute étonnée de nous trouver en cuisine. Elle se précipite pour faire la bise à Clémentine. Elle contourne la table pour venir m'en faire aussi.

Ses lunettes d'étudiante sur le nez, ses cheveux qui flottent sur ses épaules. Julie porte une jupe en toile de jeans. Un T-shirt sous une saharienne toute légère. Des baskets. Un look d'adolescente qu'elle est encore d'une certaine manière. Il est tout à fait impossible de lui donner un âge. Et certainement pas 20 ans dans cet accoutrement. << Je peux aider ! >> lance t-elle toujours soucieuse de se rendre utile. Clémentine la prend par les épaules : << Raconte-nous ton week-end ! >> demande t-elle. Julie répond : << En famille. En balades ! >>.

<< Et tes deux soirées de serveuse au restau. Des trucs sympas ? >> demande encore Clémentine. Julie répond : << Non, en ce moment il ne se passe pas grand chose. Anne-Marie installe sa terrasse demain. Il y a un monde fou à réserver des tables. Je ne vais pas chômer dans les prochains temps ! >>. J'ai la braguette ouverte, béante sur un slip noir. Ce qui semble soudain captiver notre jeune amie. Je dis : << Et Jean-Louis, il va bien ? >>. Comprenant le double sens de ma question, Julie me fait : << Je passe au restau demain après les cours ! >>.

<< Enculades ? >> lance Clémentine. << Peut-être ! >> s'exclame Julie soudain toute rouge en baissant les yeux. << On mange dans la véranda ? >> propose Clémentine. << Bonne idée. Je mets les assiettes et les couverts ! >> lance Julie. Clémentine mime une masturbation masculine en me faisant un clin d'œil. Je comprends immédiatement. Je me tourne pour sortir discrètement mon sexe. Je bande mou. Quand Julie découvre ce qui pend de ma braguette elle me fait un rapide sourire avant de détourner le regard. Comme gênée.

Clémentine vient se serrer contre moi, un bras autour de ma taille. De son autre main elle tient mon Zob à sa base. Entre le pouce et l'index. Elle agite mon sexe en direction de Julie. Tout en préparant la table Julie ne cesse de regarder. Quand c'est Clémentine qui dirige les opérations, il est toujours plus simple pour Julie de gérer la situation. Je bande. Julie, soudain immobile, comme hypnotisée, fixe mon érection sans expression. Clémentine demande : << Un petit apéro avant le repas ? >>. Julie hésite. Elle reste debout prête à bondir.

C'est la sonnerie du four qui met un terme à cette situation hautement torride. Julie enfile une manique pour se précipiter vers le four. Rien ne m'excite davantage que de voir une fille, de dos, accroupie. Clémentine le sait bien. Elle sait tout de moi. Elle me masturbe doucement, serrée contre moi. Nous voyons que Julie nous observe dans la vitre de la porte du four. C'est certainement la jeune fille la plus voyeuse que nous connaissons. Davantage encore qu'Estelle. Julie prend son temps avant d'ouvrir le four. Elle découvre les deux tartes à l'aubergine.

Elle les sort du four. Fumantes, dorées à point. Leurs effluves parfumées envahissent soudain toute la grande pièce. Clémentine remue la salade. Je fais mine de remballer ma queue. << Non ! >> lance subitement Julie avant de se rattraper. Comme honteuse d'avoir laissé s'exprimer sa volonté profonde, elle cache son visage dans ses mains. Je contourne la table pour la rejoindre. La prenant par les épaules, je dis : << Julie, vous êtes tout simplement adorable ! >>. Elle baisse les yeux n'osant pas soutenir mon regard. Une bise sur son front.

Nous passons à table. Qu'il est agréable de prendre un délicieux repas du soir dans la véranda. Les grandes baies vitrées largement ouvertes. Il y a deux papillons qui se suivent en virevoltant autour de nous. << La danse de la séduction ! >> lance Clémentine. << Lequel est le mâle ! >> demande Julie. Je me lève en agitant mon sexe mou : << Le mâle est là ! >>. Nous éclatons de rire quand Clémentine rajoute : << Et un mâle alpha ! >>. Nous mangeons de bon appétit. La tarte à l'aubergine est tout simplement divine. Extraordinaire.

Nous mettons au point le programme qui concerne la galerie d'Art. Julie qui possède déjà les clefs nous confie son bonheur d'aller tout nettoyer. Vendredi prochain, dans quatre jours, nous emmènerons les toiles. C'est Julie qui décidera du reste. Nous pouvons lui faire une absolue confiance. C'est la troisième année consécutive qu'elle tiendra l'endroit. Nous l'écoutons. Elle explique la manière dont elle va procéder. Le vernissage aura lieu dimanche 26 juin en fin d'après-midi. Pour 19 h. Une vingtaine de cartons d'invitations ont été lancés.

C'est Clémentine qui se charge des invitations chaque année. Il y aura une vingtaine de personnes. Buffet froid, boissons pour marquer cet évènement. << Je me réjouis si vous saviez ! >> s'écrie soudain Julie qui ne peut cacher sa joie. << Regardez ! >> rajoute t-elle en tendant son bras pour nous montrer sa main qui tremble. << Non, ça c'est un Parkinson précoce. Fréquent chez les voyeuses ! >> lance Clémentine. Nous rigolons comme des bossus. Je me masturbe de la main gauche sous la table. Julie adore la proximité des vicieux.

Durant tout le repas je me lève plusieurs fois. De la manière la plus vulgaire possible j'agite ma bite. Je bande mou et "l'hélicoptère" amuse beaucoup Julie. Elle fixe à chaque fois mon sexe comme si c'était la première fois. Nous traînons à table. Il y a un canapé en rotin dans la véranda. De confortables coussins. Il est agréable de s'y prélasser. << Je fais la vaisselle ! >> s'écrie soudain Julie qui se lève d'un bond. << On t'aide ! >> lance Clémentine. Nous débarrassons pour laver et essuyer. Julie devra nous laisser pour 22 h. Il nous reste une heure.

Julie est installée aux côtés de Clémentine serrée contre moi. Nous dégustons nos coupes glacées en parlant de nos vacances. Celles de Julie se dérouleront dans notre galerie d'Art. << Je préfère ça à toutes les vacances du monde ! >> aime t-elle à préciser. << On se fait un film avant le départ ? >> demande Clémentine. << J'ai un scénario ! >> répond Julie avant de marquer un silence. Elle rajoute : << Mais c'est encore secret ! >>. Je me lève. Debout devant elle. Je dis : << Je suis impliqué en tant "qu'acteur" ? >>. Julie s'écrie : << Oh oui ! >>.

Nous raccompagnons Julie jusqu'à sa voiture. La fraîcheur de la nuit qui achève de s'étendre sur toute chose. La lune est pleine. Elle semble si proche. Assise au volant, la vitre baissée, Julie nous confie son impatience de revenir vendredi. Notre projet d'emmener les toiles à la Galerie. Elle regarde Clémentine pointer mon sexe dans sa direction. Je lâche un premier jet contre la portière de la Clio rouge. Julie comme subjuguée observe. Clémentine secoue les dernières giclées, les dernières gouttes avant de se pencher pour sucer. Julie reste consternée.

Bonne nuit à toutes les coquines qui vont se faire brouter le minou sous la couette. Alternant avec une bonne pipe bien juteuse...

Julien



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Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 12 - Tous droits réservés - © - Épisode 1916 -



C'est très sympa ces révisions en extérieurs

Il est presque six heures. En ce mardi matin, une fois encore l'illusion de nous réveiller dans un port de pêche est bluffante. Le cri des oiseaux de mer. Le bruits des moteurs de ce chalutier qui s'éloigne. Clémentine vient se blottir. Tout comme si elle cherchait un peu de réconfort. Je dépose des bisous sur son front. << Je t'aime Julien ! J'ai encore rêvé de ce maudit Master ! >>. >> murmure t-elle à mon oreille. Très rapidement elle reprend le dessus. Quand elle termine à midi elle devient rapidement déconneuse et facétieuse. Dès le réveil.

Nous nous précipitons aux toilettes. Morts de faim, vêtus de nos tenues de jogging, nous dévalons les escaliers. Clémentine fait le café en revenant sur son rêve. << Un cauchemar ! >> lance t-elle. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Je place les deux gros croissants aux amandes dans le four à micro ondes. Ce qui leurs rend leurs moelleux. Le grille pain éjecte ses quatre tranches. J'aime voir Clémentine les attraper dans un geste sûr. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de hier en compagnie de Julie. C'était super.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de l'après-midi. Avec l'examen qui se rapproche, je lui recommande de se consacrer aux révisions. << On fait comme dimanche alors. J'emmène tout le merdier et on se trouve un coin peinard ! >> me propose t-elle. Je trouve la suggestion parfaite. Il est 6 h25. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement dans l'agréable fraîcheur humide. La pluie est tombée cette nuit. Nous pratiquons notre running sur le bord de la route. À cette heure matinale nous ne croisons aucun véhicule.

Une heure d'un grand plaisir. La douche. Je redescends pour sortir l'auto du garage. Clémentine vient me rejoindre. Elle porte une de ses jupes de fin coton carmin. Des mocassins. Un T-shirt brun sous sa veste de fin tissu crème. Un dernier bisou. Je la regarde partir. Un dernier coucou. Je flâne un peu dans la propriété. Les cerises sont passées. Les rares qui ne sont pas cueillies sont déjà à se flétrir. Par contre les pommes promettent d'êtres grosses. Il y a même les toutes petites poires qui font leurs apparitions. J'aère la maison d'amis. Parfait.

Je vais consacrer une partie de la matinée à faire la poussière, passer l'aspirateur. Il y a de quoi s'occuper. En époussetant je pense à Julie qui vient faire ça chez nous tous les samedis matins. Une jeune fille courageuse. Tout en suivant ses cours en Lettres Modernes à l'université. Tout en préparant sa Licence. Tout en faisant la serveuse deux soirs par semaine dans le restaurant de sa tante. Sa tante avec qui elle entretient une relation amoureuse et surtout sexuelle. Je suis admiratif devant ses 20 ans. Une jeune fille pleine de vie, très secrète.

Il est 10 h30. Je laisse les fenêtres ouvertes pour aérer. Je quitte une maison propre. Dans le jardin j'entends monsieur Bertrand qui passe sa tondeuse. Notre voisin retraité entretient sa propriété avec un soin maniaque. Je vois le toit de sa maison qui dépasse des arbres, en bas, à un peu plus de trois cent mètres. Avec ce soleil, cette agréable chaleur, il serait stupide de ne pas prendre notre repas de midi à l'extérieur. Il y a la deuxième tarte à l'aubergine à réchauffer. Avec une bonne laitue ce sera un régal. J'ai tout mon temps. Je vais préparer pour ce soir.

Du congélateur je tire trois bouchées à la reine. Je concocte une garniture. Une Béchamel à laquelle je rajoute des champignons, de l'ail, de l'oignon, du persil et des morceaux de lieu noir finement émincés. Je l'ai fait dorer à la poêle. Il suffit de rajouter au reste avec du gruyère de Comté râpé. Je remplis les trois bouchées à la reine avec cette garniture. Je place les couvercles de pâte feuilletée dessus. Je fais bouillir des coquillettes. J'égoutte. Je dispose les trois bouchées à la reine dans un grand plat carré en terre cuite. J'entoure des coquillettes. Calées.

Je les recouvre d'une bonne couche de Parmesan. Je saupoudre de chapelure. Au four pour une cuisson à feux très doux. À peine 160°. Ça va bien mijoter. Ce sera notre repas du soir avec Estelle. Mes deux anges seront contentes avec cette surprise. Moi aussi. Je lave les feuilles de la laitue. Je fais un assaisonnement. La tarte à l'aubergine rejoint le gratin de coquillettes dans le four. Je la réchauffe tranquille. Il reste une demi heure. J'étends la nappe sur la table métallique blanche sous le noyer. Je mets les assiettes, les couverts, verres. La carafe d'eau.

Je guette la cuisson de la tarte à l'aubergine car le thermostat est réglé pour le gratin de coquillettes. Il est midi trente. Clémentine rentre de cours. Elle me saute au cou. Elle a vu la table prête à côté du bassin. << Génial ! >> lance t-elle. Je la soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes pour déposer des bises en mitraille sur tout mon visage. Je sors la tarte. Je la mets sur le grand plateau. Clémentine prend le saladier. Nous sortons. Il fait vraiment une chaleur estivale. Nous mangeons de bon appétit. C'est miam. Clémentine me raconte sa matinée.

Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine revient sur des souvenirs de son adolescence. << Quand nous avions douze, treize ans, avec Estelle, quand nous passions devant ta propriété, nous étions loin de nous imaginer ce qui nous attendrait quelques sept ans plus tard ! Je t'aime Julien. Ma vie n'est qu'une succession de bonheurs depuis toi ! >>. Je l'écoute avec intérêt. Moi aussi souvent je pense à ces curieux paradoxes. Ces synchronicités qui parsèment nos existences. Un concours de circonstances.

Nous débarrassons pour tout ramener à l'intérieur. La vaisselle avant de monter nous laver les dents. Nous nous changeons. Jupette "tennis" , T-shirt et sandalettes pour Clémentine. Bermuda, T-shirt et sandalettes pour moi. Pressés de filer nous dévalons les escaliers. Clémentine m'entraîne dans l'atelier afin de récupérer quelques classeurs. Nous prenons sa voiture mais je suis prié de conduire. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Je propose de retourner où nous étions dimanche après-midi. << Excellente idée ! >> s'écrie Clémentine.

Cinq kilomètres plus tard, nous voilà installés sur le plaid au bord du ruisseau. L'endroit est enchanteur. Il y a des vaches dans le pré de l'autre côté. Elles nous ont remarqué. Derrière la clôture elles nous observent. J'ai emmené un bouquin. Une autobiographie d'Arnold Schwarzenegger. L'incroyable histoire de sa vie. Avec Clémentine c'est une de nos personnalités préférées. C'est surtout sa carrière sportive qui nous intéresse. L'homme de tous les records, de toutes les victoires. Un "Winner" comme nous les aimons. Clémentine assise en tailleur.

Sa tablette à ses côtés. Classeurs ouverts. Je suis allongé sur le dos. Le petit sac à dos qui contient nos pommes, nos barres de céréales et la bouteille de flotte me sert de coussin. J'aime entendre Clémentine commenter ce qu'elle fait. << Put-Hein, j'arrive jamais à me relire correctement. C'est chaque fois les notes que je prends en math ! >> s'écrie t-elle. Parfois je caresse son mollet, sa cuisse. << Interdiction de cesser ! >> lance t-elle à chaque fois que je tourne une page du gros pavé que je lis. Il pèse son poids. Parfois Clémentine me touche.

Sa main dans ma braguette ouverte, elle fouille dans mon slip. Chasse une mouche. Me tripote avant de retourner à ses notes. Je propose de l'aider. Je m'assois en face d'elle en tailleur. << Comme tu es gentil ! >> dit elle en me donnant un des classeurs. Je fais comme Estelle le faisait dimanche. Je pose trois questions. Clémentine doit répondre immédiatement. Elle n'en rate pas une seule. J'essaie d'être retord, sournois comme le serait un professeur désireux de mettre à l'épreuve son élève. Rien à faire, Clémentine répond à tout et avec justesse.

Lorsque nous grignotons nos pommes, je rassure ces interrogations : << Pourquoi t'inquiéter inutilement. Tu es hyper prête. Depuis que je te connais je t'ai toujours vu bosser comme une dingue ! >>. Clémentine s'allonge sur le dos, sa tête sur mes chevilles en disant : << Tu es un sacré moteur pour moi. Tu me motives tout le temps ! >>. Je réponds : << Mais il en va de même en ce qui concerne ma peinture. Sans toi je ne ferais plus grand chose. Je passerais mon temps à faire des croisières, à voyager, à dépenser un peu de mon argent. Tu es là ! >>.

Clémentine se retourne pour se mettre sur le ventre. Elle allonge le bras pour remettre sa main dans ma braguette. Elle en extrait un Zob tout mou en rajoutant : << On s'est merveilleusement bien rencontrés tous les deux ! >>. Elle s'avance un peu. Humant mon sexe quelques instants, elle se met à lécher l'ouverture du prépuce. Cette peau fripée qu'elle tire légèrement pour me décalotter juste un peu. J'adore sentir sa langue qui titille mon méat. Je caresse sa nuque en lui chuchotant des douceurs. Clémentine suçote en gémissant doucement.

Je dis : << On reprend les révisions mademoiselle ? >>. Clémentine cesse de sucer pour se retourner sur le dos sans lâcher ma queue. Elle répond : << Oui monsieur le professeur ! >>. Nous reprenons le jeu des questions réponses. Clémentine totalement incollable. Imparable. Il s'est déjà passés trois heures. Concentrés tous les deux nous n'avons pas vu le temps défiler. << Viens on se repose un peu ! >> s'écrie t-elle soudain en me faisant tomber. Allongés l'un contre l'autre, sur le dos, nous feuilletons le livre écrit par Arnold. C'est bien traduit.

Clémentine lit à haute voix certains passages. Nous rions de certaines traductions maladroites. Ma main s'égare dans la culotte de mon amour. << Mmhh, tu me donnes des idées toi ! >> murmure Clémentine qui descend sa culotte. << Viens donc me rendre une petite visite de courtoisie ! >> rajoute t-elle en saisissant mon sexe. Je me redresse sur le côté. Elle enfonce sa langue dans ma bouche. De m'embrasser avec fougue provoque chez moi une érection presque instantanée. Clémentine m'attire sur elle, frottant mon sexe sur le sien.

Elle aussi, lorsque nos baisers sont passionnés, est rapidement dans un état d'excitation qui lui permet de se pénétrer de mon érection. Je reste en appui sur mes bras pour ne pas peser de tout mon poids. Nous adorons rester immobiles l'un dans l'autre. Clémentine me confie quelques secrets de fille. J'écoute car cela participe d'un plaisir extraordinaire tout en maintenant la raideur de ma bite. Par petites contractions des muscles fessiers je fais bouger mon sexe dans le sien. Il y a bien quelques insectes pour nous emmerder. Rien de grave.

Nous alternons les séquences immobiles avant de nous bercer. Nous faisons l'amour comme une première fois. Il est 18 h. Nous cessons. Estelle est probablement déjà arrivée. Nous rangeons nos affaires. Nous nous réajustons. J'adore les cernes que Clémentine a sous les yeux. Elle me lèche les lèvres, la bouche. << J'aime quand tu es salé ! >> dit elle en m'entraînant par la main. Je porte le cabas qui contient ses classeurs, ses carnets de notes. Je roule doucement. Clémentine me suce délicatement. Elle cesse souvent pour me dire des douceurs.

Oui. Estelle est là. Sa voiture d'entreprise garée devant la maison d'amis. Elle est assise dans la balancelle avec un classeur ouvert. Nous nous précipitons. Clémentine s'installe à ses côté. Je reste derrière elles pour les balancer. Nous racontons notre après-midi. Estelle raconte le sien. << Viens ! >> me fait elle en se levant. Je m'installe. Je suis entre mes deux anges. Nous jouissons de cette fin d'après-midi. Un peu plus de fraîcheur. << On mange dans la véranda ! Ça vous dit ? >>. propose Clémentine. Estelle me sort une queue toute mouillée.

Morts de faim, nous nous levons d'un bond. En nous tenant par la main nous nous précipitons dans la maison. Clémentine fait l'assaisonnement des feuilles de laitue déjà lavées à midi. Estelle met les assiettes, les couvert. Les filles découvrent ce que je fais réchauffer au four. << Mais c'est génial ! >> s'écrie Estelle. << Wouah ! Des bouchées à la reine ! >> lance Clémentine. Nous commençons par la salade. Mes deux anges parlent de leurs révisions. << Vivement que tout ça soit derrière nous ! Marre ! >> rajoute encore Estelle.

La sonnerie du four. << Ne va pas te brûler la queue. Laisse-moi faire ! >> s'exclame Estelle en se levant précipitamment. En enfilant une manique elle s'accroupit devant la porte vitrée du four. Estelle aussi sait à quel point j'aime voir une fille accroupie de dos. Aussi, dans l'effet rétroviseur de la vitre, elle me regarde me masturber. Clémentine éclate de rire depuis sa chaise. Une petite minute. Estelle finit par sortir le gratin du four. L'odeur en embaume toute la cuisine. Nous suit jusque dans la véranda. Nous mangeons de bon appétit. Un vrai délice.

Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, mes deux anges se promettent de ne plus évoquer leurs études de toute la soirée. << La première qui y fait allusion à un gage ! >> précise Clémentine. << Comme sucer de la bite par exemple ? >> demande Estelle, espiègle et mutine. C'est moi qui répond : << Où de se faire baiser sur le bureau par une brute ! >>. Nous rigolons comme des bossus quand Estelle rajoute : << Toi ? Une brute ? On aimerait bien voir ça ! >>. Elle prend ma queue.

Nous débarrassons pour faire la vaisselle. Je propose de faire quelques pas. Il fait tellement bon dehors. Nous nous tenons par les main en sortant par l'escalier de la véranda. La douceur qui règne est une véritable caresse. Nous descendons jusqu'à la rivière. Estelle devra nous laisser pour 22 h. Il nous reste une bonne heure et demi. Nous remontons en flânant. Les filles parlent de l'Écosse. J'aime les entendre compter les jours qui nous séparent du départ. Elles se serrent contre moi. Distribution de bisous, de câlins. J'ai la bite qui durcit. Super.

Nous rentrons. Au salon, comme si elles s'étaient concertées, Estelle et Clémentine me font tomber dans le canapé. << Toi, tu vas voir ce que tu vas voir ! >> lance Estelle qui se déshabille la première. Clémentine fait pareil. Juste en T-shirts mes deux coquines m'arrachent mon T-shirt, mon bermuda, mon slip. Je suis nu comme au premier jour. Juste ma gourmette et la chaînette à mon cou. Estelle et Clémentine se couchent. Estelle à ma droite, Clémentine à ma gauche. Elles jouent avec ma bite, mes couilles tout en me décalottant très légèrement.

Elles rient en humant les odeurs de ma journée d'homme et de la baise de l'après-midi. J'en ai le sexe encore suintant. Ça dégouline soudain sur la main d'Estelle qui se la lèche. C'est comme si le foutre, contenu dans un petit sac, se libérait d'un coup, en une coulée. Clémentine gobe rapidement pour ne pas en perdre une goutte. Mes deux anges se refilent mon sexe. Quand Estelle suce une ou deux minutes, Estelle peut laisser reposer sa mâchoire. Chacune à tour de rôle. Je les tiens par leurs nuques que je caresse. Parfois j'appuie un peu plus fort.

C'est à la fois adorable, émouvant et excitant de les voir se régaler, échanger leurs impressions, rire de ce qu'elles se montrent en ouvrant la bouche. Je dis : << Si vous vous allongez toutes les deux sur le bureau, je vous tire comme une brute ! >>. Estelle et Clémentine font semblant de ne pas avoir entendu. Quand c'est au tour d'Estelle de reposer sa mâchoire elle se redresse pour répondre : << Quand je commence à sucer, je pourrais passer tout le reste de la soirée à ça. Désolée ! >>. Sa bouche pleine de foutre qu'elle déglutit avec peine.

Elle enfonce sa langue dans ma bouche pour m'embrasser avec fougue. Quand je passe ma main entre ses cuisses, mes doigts sur sa vulve, je découvre la mouille. Je la doigte. Elle gémit tout en fouillant ma bouche. J'éjacule dans la bouche de Clémentine qui pousse un long râle de contentement. Elle veut repartir pour un second tour mais je la saisis par ses cheveux pour la forcer à se redresser. Entre mes deux anges que je doigte, nous reprenons nos esprits. Nous nous rhabillons en riant comme des fous. Nous raccompagnons Estelle à son auto.

Bonne nuit à toutes les coquines qui vont encore se faire brouter le minou sous la couette avant un bon dodo...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 13 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1917 -



Une belle et agréable soirée avec Juliette

Hier matin, mercredi, il est presque six heures. L'application "océan" fait son œuvre. Tout cela ne dure qu'exactement 45 secondes. Mais c'est dense. Les cris des mouettes. Le bruit des moteurs de ce chalutier qui rentre au port. Le clapotis de l'eau. Des marins qui se hèlent. Les sirènes de ces gros bateaux dans le lointain qui semblent se répondre. Graves et profondes. Clémentine vient se blottir contre moi en gémissant. Je la serre. Distribution de bisous alors qu'elle se saisit de ma tumescence. Quelques papouilles. Il faut absolument se lever.

Nous nous précipitons aux toilettes. Morts de faim, vêtus de nos habits de jogging, nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine. Nous avions oublié de fermer une des grandes baies vitrées de la véranda. La fraîcheur est donc vive dans la grande pièce. Clémentine fait le café en me racontant ses rêves. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Le grille pain éjecte ses premières tranches. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de hier. La "pipe party' en compagnie d'Estelle. Notre après-midi de hier à réviser dans la nature.

Nous mangeons de bon appétit en évoquant Juliette qui vient manger ce soir. Lorsqu'elle en parle, Clémentine imite son accent méridional. Parfait ! Nous sommes écroulés de rire. Il est 6 h25. Nous sortons. La journée s'annonce chaude. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Avec les chaleurs de deux derniers jours, le sol est bien sec. Il est à nouveau possible de pratiquer notre running le long de la rivière. Une bonne heure de pur plaisir. La douche. Je redescends pour préparer la voiture. Il est presque 7 h45. Le ciel est d'un bleu d'azur.

Clémentine me rejoint dans une de ses robes d'été à motifs floraux pastels. Des sandalettes à légers talons. Son cartable. Un dernier bisou. Je la regarde partir. Un dernier coucou. Pas de doute, aujourd'hui il va faire chaud. Je flâne un peu dans la propriété. Je fais le tour du propriétaire. L'intervention de l'entreprise paysagère lundi prochain ne sera pas un luxe. Surtout de ce côté ci de la serre. Le cerisier à côté donne de belles cerises. Il est encore jeune. Il n'y en pas beaucoup mais elles sont succulentes. Je sors l'échelle double du garage.

Je remplis une grande corbeille en à peine une heure de cueillette. Content de mon improvisation je rentre avec ma corbeille. Toutes les cerises accessibles ont disparu. Dans la cuisine je prépare les ingrédients. Je fais une pâte à tarte rapide. Dans un grand saladier je verse 500 gr de farine. Je rajoute 250 gr de beurre. Une demi cuillère à café de sel. Je verse un verre d'eau froide. Que le lecteur note bien car c'est d'une facilité déconcertante. Je pétri pour obtenir une boule. Il faut que l'eau pénètre bien. Je rajoute de l'eau pour obtenir la pâte.

Une fois que la pâte forme une belle boule malléable mais ferme et lisse je l'étale dans deux grands plats à tarte préalablement beurrés. Tout cela repose pendant que je lave et dénoyaute les cerises. C'est rapide avec le dénoyauteur. Je prépare un "flan". Le liant. Les œufs, lait de soja, deux yaourts "natures", du sucre, 40 cl de crème fraîche.. Je verse sur le tout. Je saupoudre de sucre roux. Au four pour une cuisson de 30 minutes à 200°. Je règle le thermostat. Il reste des cerises. Mélangées à du yaourt, un peu de sucre et ce sera mon dessert.

Il est presque 11 h. Je vais au salon pour allumer l'ordinateur. Deux messages. Celui de mon oncle Alan d'Édimbourg. Nous sommes impatients de nous revoir. Il m'entretient de son état de santé, de celui de sa femme Amy. C'est toujours sympathique de trouver les photos qu'il rajoute à ses mails. Il fait beau en Écosse et l'été s'annonce superbe. Comme tous les étés en fait. Un message de Juliette qui nous confirme sa venue ce soir avec le dessert. Je surfe un peu sur les différents forums où je publie nos aventures. Quelques messages privés.

Il est 11 h30 quand je retourne à la cuisine. Je sors les deux tartes du four. Le sucre caramélisé sur le dessus offre une dorure magnifique. Sans même décrire l'odeur suave qui embaume toute la grande pièce. Je les mettrais au congélateur dès qu'elle seront revenues à température ambiante. De futurs desserts qui feront notre bonheur. Je réchauffe le reste du gratin de coquillettes de hier soir. Avec un filet de lieu noir, rissolé avec des champignons, c'est un délice. Une salade de concombre en accompagnement. Rapide et tellement bon.

Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. Aujourd'hui, dans son émission, André Bercoff reçoit un journaliste et un politologue. Il est évidemment question des élections législatives. Je n'ai jamais voté de ma vie. En écoutant les arguments des uns et des autres, je m'en félicite une fois encore. Citoyen écossais, désireux de retourner un jour dans mon pays, le sort de la France m'est totalement indifférent. Mes avoirs sont en Écosse et nous nous apprêtons à y acheter une splendide demeure du XIXème siècle. Alors le reste me laisse de marbre.

Je débarrasse pour faire la vaisselle. Je monte me laver les dents. Pressé de retourner au dehors je dévale les escaliers. La chaleur est caniculaire. Je suis confortablement installé dans un transat. Une de ces chaises pliantes aux coussins moelleux que j'ouvre pour m'y vautrer. Un jus de mangue dans un grand verre ou flottent des glaçons. Je me plonge dans la lecture de ce gros pavé. L'autobiographie d'Arnold Schwarzenegger. Passionnante. Il y a quelquefois un insecte qu'il faut chasser. Le seul tracas de mon après-midi de farniente total.

J'entends les bruits lointains que fait notre voisin, là-bas, dans sa propriété. Il doit probablement jardiner. Je discerne des voix. Le gazouillis des oiseaux. À l'ombre du saule et du noyer je passe du bon temps. Je prends conscience que de ne rien foutre est très agréable aussi. Il est 17 h30. Le bruit du moteur de la Cooper "Gentleman" de Clémentine. La voiture qui descend lentement. Clémentine a vu mes grands signaux. Elle range l'auto au garage pour se précipiter vers moi. Des bisous. Le transat craque un peu quand elle me chevauche en riant.

<< Mon dilettante écossais déjà en vacances. Je vous aime monsieur ! >> dit elle en mitraillant mon visage de bisous. Je suis en slip et T-shirt. La victime idéale de ses mains promeneuses. << Reste là, je viens réviser auprès de toi. J'arrive ! >> lance t-elle en se levant d'un bond. Clémentine revient, juste sa culotte sous un fin T-shirt transparent. Ses tous petits seins pointent merveilleusement sous le tissu. Elle ramène son ordinateur. Des classeurs. Stylo, calepin. La voilà assise à la table du jardin. Elle me raconte sa journée en allumant l'ordi.

Clémentine aime bien me décrire le menu du restaurant universitaire. << Estelle me charge de te faire bander, de te branler un peu et d'accessoirement te rappeler qu'elle adore te sucer ! >> lance Clémentine en se plongeant dans ses révisions. Les épreuves de son Master commencent lundi prochain. Mardi et mercredi seront les jours les plus importants. La wifi fonctionne parfaitement grâce à la borne branchée sur la prise extérieure. J'aime l'entendre commenter ce qu'elle fait. Je suis plongé dans ma lecture passionnante. Il fait chaud.

Il est 18 h30. << Put-Hein, on a révisé toute la journée avec les profs. Là, je sature ! >> s'écrie Clémentine qui se lève. Pour le repas de ce soir, nous n'avons rien prévu. J'ai simplement sorti une tarte à l'oignon du congélateur en début d'après-midi. Il suffit de préparer une salade de carottes et de tomates. << On mange dehors ? >> propose Clémentine. Nous rentrons avec toutes nos affaires. Clémentine prépare la salade. Je l'aide à faire l'assaisonnement pendant que la tarte réchauffe au four. Clémentine découvre les deux tartes aux cerises.

<< Wouah ! Trop fort ! >> s'écrie t-elle en me tripotant la bosse. << On reste habillés comme ça. Tant pis pour Juliette ! >> rajoute t-elle en mettant les assiettes et les couverts sur un grand plateau. Je la suis avec la nappe, la carafe d'eau, la bouteille de jus de mangue. À peine la table mise, voilà la Mercedes qui descend lentement. Juliette nous a vu. Dans une magnifique robe d'été elle se précipite. Cette bourgeoise de 48 ans ne fait pas son âge. Un corps d'adolescente, athlétique, lui confère une silhouette magnifique. Une grande sportive.

Trois bises. Je la débarrasse du grand Tupperware rond qui contient le dessert. << Tarte aux poires tirée du congélateur ! >> dit elle. Juliette rit en voyant nos accoutrements. Elle lève sa robe pour nous montrer sa culotte de fin coton blanc. Elle virevolte en tournant sur elle-même. << Bientôt les vacances ! >> s'écrie t-elle toute contente. Je propose de faire le service. << Pas question de vous laisser seul un instant ! >> s'écrie Juliette. Nous rions de bon cœur lorsqu'elle rajoute : << Je veux voir tout ce que vous faites ! >> avec un clin d'œil.

Je sors la tarte à l'oignon du four. L'odeur achève de nous mettre en appétit. Clémentine s'empare du saladier. Juliette du plateau sur lequel j'ai posé la tarte. Nous ressortons. Il est 19 h30. Nous sommes confortablement installés dans le jardin. J'ai allumé trois bougies parfumées à la citronnelle afin de faire fuir les moustiques. Ils sont plutôt nombreux aux abords du bassin. Nous mangeons de bon appétit en écoutant Juliette nous parler de son entreprise. Il ne reste plus que six chevaux au haras. Tout le personnel a levé le pied. C'est devenu calme.

Juliette partira tout le mois d'août à Sartène, en Corse, chez sa sœur. << On n'a jamais vu à quoi elle ressemble ! >> fait Clémentine. De son petit sac à main accroché au dossier de sa chaise, Juliette tire son téléphone. Elle nous montre en disant : << C'est ma petite sœur, nous avons dix huit mois de différence ! >>. C'est surprenant. La ressemblance évoque deux sœurs jumelles. << Bandante monsieur le peintre ? >> demande Juliette. Je réponds : << Bandante madame ! >>. Nous rions de bon cœur quand Clémentine dit : << Montre ! >>.

Je me lève pour extraire le Zob par le haut de mon slip. << Wouah les abdos ! >> lance Juliette quand je tiens mon T-shirt relevé. Je réponds : << Trois cent exercices quotidiens pour entretenir la "tablette de chocolat" ! >>. C'est surtout ce que je tiens entre le pouce et l'index de ma main libre qui focalise l'attention de Juliette. Elle s'adresse à Clémentine : << Combien de temps d'exercice par jour pour entretenir ce "machin" ? >>. Nous rigolons tous les trois comme des bossus. Clémentine dit : << Une branlette, une pipe, une baise ! >>.

C'est pliés de rire que nous évoquons nos souvenirs communs. Les partouzes au haras, le gloryhole dans les écuries. Je bande comme le dernier des salauds en me masturbant sous la table. Je me lève plusieurs fois pour montrer ma turgescence. << Une goutte au bout ! >> s'écrie Juliette en pointant son doigt juste sous mon sexe. Clémentine dit : << Mais servez-vous ! >>. Nous rions. Juliette récupère la goutte de foutre qui perle. Elle porte le doigt à sa bouche. Les yeux fermés elle murmure : << Toujours aussi savoureux mon salaud ! >>.

Juliette s'empare soudain de mon sexe à pleine main. Elle dit à Clémentine : << Je peux me la mettre à la rentrée. Juste une fois. S'il vous plaît ! Je vous promets de vous la rendre ! >>. Nous éclatons de rire quand Clémentine répond : << Si vous êtes sage et que vous nous racontez vos vacances en Corse ! >>. Juliette me masturbe doucement en disant : << Chez ma sœur, c'est hyper cool. Pas d'extra. Honnêtement, il ne se passe pas grand chose ! >>. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, Clémentine évoque l'Écosse, Édimbourg.

Juliette pose tout un tas de questions. Elle aussi à envie de découvrir mon pays. Je connais bien la Corse pour y avoir passer un mois de vacances. Avec mon ancienne compagne disparue. Sur nos Harley Davidson nous avons sillonné l'île en 1996. << Génial ! >> lance Juliette. Clémentine dit : << Vous venez nous rejoindre cet été ! On vous fait découvrir ! >>. Juliette, soudain rêveuse, fait : << Tentant ! >>. Nous débarrassons pour faire la vaisselle. Il est temps de raccompagner Juliette à sa voiture. Il est presque 22 h. On se revoit mercredi prochain.

Bonne nuit à toutes les coquines que les soirées d'été au clair de lune émoustillent au point de baiser sous la couette en chantant...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 14 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1918 -



Une petite surprise culinaire pour Estelle et Clémentine

Il est presque six heures, hier matin, jeudi. Le cri des mouettes est aussi soudain qu'obsédant. La sirène d'un gros bateau résonne profondément dans le lointain. Le bruit du ressac. L'illusion parfaite d'êtres tirés de nos profonds sommeils quelque part au bord de la mer. L'application "océan" est bluffante. Clémentine se serre contre moi comme pour se réfugier. Distribution de bisous. Quelques papouilles avant de se précipiter aux toilettes. Morts de faim, dans nos habits de jogging, nous dévalons les escaliers jusque dans la cuisine.

Clémentine fait le café en racontant ce rêve devenu obsédant. Son examen la poursuit à présent chaque nuit. << Un cauchemar ! Il est temps que ça cesse ! >> lance t-elle. Je presse nos oranges, je pèle les kiwi. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de hier. L'agréable compagnie de Juliette. Nous mangeons de bon appétit en évoquant ses attitudes. Il est 6 h25 quand nous sortons dans l'agréable fraîcheur de l'été qui s'annonce. Il fait tellement chaud depuis trois à quatre jours. Quelques mouvements d'échauffement.

C'est parti. C'est le long de la rivière, sur notre tronçon préféré que nous faisons notre running. Une heure de pur plaisir tant il fait agréable. La douche. Je redescends le premier pour préparer l'auto. Il est presque 7 h45. C'est tous les matins le timing parfait. Clémentine me rejoint dans une de ses robes d'été. Sandalettes à légers talons. Belle, fragile et pleine de confiance en elle. Je la rassure, tout se passera bien. Cet examen qu'elle redoute ne sera encore qu'une simple formalité. Une victoire supplémentaire à son palmarès. Elle se serre dans mes bras.

Un dernier bisou. Je regarde la voiture monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement. Je flâne un peu dans la propriété. C'est un tel plaisir. Maintenant, avec le recul, l'hiver m'a paru si long, si froid, que j'apprécie l'instant. J'entre dans la maison d'amis en riant car depuis son aménagement nous n'avons encore reçu aucun ami. J'ouvre les fenêtres du bas en grand afin d'aérer. Je monte à l'étage. Tout sent encore le neuf. Tout est d'ailleurs neuf. Cette ancienne dépendance rajoute une plus value à l'ensemble.

Je redescends pour contourner la bâtisse. L'odeur des différentes essences dans l'abri à bois. Hêtre, chêne et bouleau. Toutes ces stères empilées sont impressionnantes. De quoi affronter au moins trois hiver rigoureux. C'est sur ces considération que je passe au garage. Cette autre partie de la dépendance. Une ancienne grange aménagée. Au fond, l'établi, une armoire contenant des outils. Mon ancienne moto sous sa bâche que je retire pour l'admirer. C'est un peu une relique. Un souvenir d'un autre temps. Une Harley Davidson Électra glide de 1992.

Celle de mon ancienne compagne a été revendue quelques années avant son décès. La sienne était rouge. La mienne est bleue. Comme neuve. Ça fait bien dix ans que je ne m'en suis plus servi. Parfois, je la fais fonctionner. Ce bruit si caractéristique des belles américaines de légendes. Il y a nos bicyclettes aussi. Toujours accrochées par leurs roues avant pour prendre moins de place. Je fais l'inventaire de tout ce qui encombre cet espace. On en accumule des inutilités avec les années. À quoi me servent donc ces caisses en plastique ? Ces cartons ?

Je recouvre la bécane de sa bâche pour quitter l'endroit. Si je commence à fouiller ou à ranger, je vais y passer la matinée. Il n'est que neuf heures et il commence déjà à faire chaud. Je pense à Clémentine qui souffre des grosses chaleurs. Elle doit être dans ses révisions, avec ses professeurs. Je rentre pour aller dans l'atelier. C'est l'appel de la peinture. L'appel de la passion. Allez, je vais me faire une petite toile. J'ai toujours des tous petits formats en gestation rangés dans l'armoire. Je l'ouvre pour voir un peu. Tiens, une marine jamais achevée ! Bien...

C'est un format 3 F (27 x 22cm). Je pose la toile sur le chevalet. Assis devant j'observe ce travail commencé il y a quatre ou cinq ans. Je peins rarement des marines. Mécaniquement je prépare les couleurs sur la palette. Tout s'enchaîne comme indépendamment de ma volonté. C'est amusant et surprenant. Me voilà à chantonner en peignant. Cette œuvre ne me demandera que quelques heures. Il est 11 h45 quand je termine la voilure du bateau. Il y a un aspect magique dans cette représentation. Probablement le ciel d'orage, tourmenté et sombre.

Je nettoie la palette, les pinceaux. Quand je m'attelle à ma peinture, je quitte toujours la réalité. Quelques jours à ne pas peindre et je me rends compte à quel point tout cela me manque. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Il reste la seconde tarte à l'oignon de hier soir. Plus petite. Je la passe au four à micro ondes pendant que je fais une salade de carottes. Je mange de bon appétit en écoutant Sud Radio. André Bercoff, dans tous ses états reçoit aujourd'hui un météorologue. Il est évidemment question de la canicule qui guette déjà à la mi juin.

Je débarrasse pour faire la vaisselle. Celle du petit déjeuner également. Je monte me laver les dents. Je ferme les deux fenêtres de la chambre à coucher. Je fais le lit que je n'ai pas fermé ce matin. Pressé de retourner dehors, je descends les escaliers à toute vitesse. C'est la grosse chaleur. Le thermomètre extérieur indique 32°. Je suis en bermuda, T-shirt et sandalettes. Je vais jusqu'à la rivière. Tout est encore vert mais si la chaleur persiste, les couleurs vont pâlir. Tiens ! Des groseilles. Délicieuses. J'en cueille pour le dessert de ce soir. Yaourt.

Les framboises ne vont pas tarder à mûrir. Qu'il est bon de ne rien foutre. Me reviennent à l'esprit toutes les scènes, tous les mots échangés en cet endroit enchanteur. J'aime Clémentine comme un fou. Elle est souvent présente dans mon esprit. Mais lorsque je parcours les endroits où nous passons du temps ensemble, une émotion curieuse monte en moi. Je suis un romantique. Je remonte. Demain nous irons déposer mes toiles dans la galerie. Il est donc judicieux de les mettre dans la voiture. Je récupère les cartons pliés dans le fond du garage.

Je vais dans l'atelier. Il me suffit de les déplier, de vérifier leur parfaite rigidité. J'emballe chacune des toiles dans un papier kraft afin d'en protéger la surface peinte. Soigneusement rangées à la verticale dans les cartons les voilà à l'abri durant le transport. Il y a là la fortune de l'été. Trois cartons et un grand sachet. Chacun contient huit tableaux de format 6F (41 x 33cm). Huit natures mortes. Huit paysages. Huit scènes de genre. Dans le grand sachet les deux paysages supplémentaires. Exactement 26 toiles. Julie pourra les accrocher aux cimaises.

Je fais quatre voyages. Deux cartons dans le coffre de la Mercedes. Le troisième ainsi que le sachet sur le siège arrière. Parfait. Il règne une certaine fraîcheur dans le garage. Les murs en sont épais. C'est une vieille bâtisse centenaire. Pas de risque. Je m'installe dans la balancelle avec mon livre. Il est 17 h30. Le bruit d'un moteur. Clémentine rentre de cours. Elle me voit. Elle se précipite avec son cartable à la main. Assise à califourchon sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, elle me raconte sa journée. Le menu du restaurant universitaire.

<< Ce soir, je révise dehors ! >> lance t-elle en se levant d'un bond pour courir vers la maison. Clémentine revient. Juste sa culotte et un haut hyper transparent et léger. Assise à la table métallique, devant son ordinateur, entourée de ses classeurs ouverts elle se plonge dans son travail. J'aime l'entendre chantonner, commenter ce qu'elle fait. Parfois je me lève pour déposer une bise dans sa nuque. Il est 18 h15 quand le Kangoo descend pour se garer devant la maison d'amis. Estelle nous voit. Elle vient en courant. Elle fait comme Clémentine.

<< À poil ! >> s'écrie t-elle en retirant sa robe d'été. Juste en culotte elle fait des pas de danse entre le bassin et le mobilier de jardin. Clémentine se lève pour faire la même chose. Je les regarde décompresser de leur journée. Elles comparent leurs révisions. << Les profs conseillent de ne pas nous acharner aux révision ce week-end ! >> précise Estelle. << Et nous allons suivre leurs préceptes ! >> rajoute Clémentine. Nous restons dehors. Il est 18 h30 et il fait encore chaud. Les filles sont assises l'une à côté de l'autre devant l'ordinateur.

Je propose de tout préparer. De faire un repas du soir très simple mais gouteux. Surtout qu'elles restent à leurs révisions. << Non, reste avec nous ! >> lance Clémentine. << Oui, j'ai besoin de mon docteur ! >> s'exclame Estelle. Je viens déposer des bises dans leurs nuques. Je rentre. Je coupe six belles tranches de pain. Je les beurre. J'y allonge des filets d'anchois, je recouvre de fines lamelles de gruyère de Comté. Je mets au four. Je prépare une belle salade de concombre. Les groseilles cueillies cet après-midi, lavées, dans une assiette.

Je dispose le tout sur un grand plateau. Assiettes en carton, gobelets en carton. Les yaourts. La carafe d'eau. Il n'y aura même pas de vaisselle. Je rejoins mes deux anges qui s'exclament en cœur : << Wouah ! Trop bien ! >>. Estelle s'écrie : << Je suis morte de faim ! >>. Elles retirent les affaires de la table pour les ranger, poser le tout sur la balancelle. Il est 19 h15. Nous savourons ce repas simple mais délicieux. Estelle me raconte sa baise avec son parrain. Comme tous les mercredis soirs Jean-Marc est venu la sauter dans le dépôt. Hier.

Nous rions de bon cœur. Je me branle sous la table. Le bout des tous petits seins d'Estelle pointent fermement. Probablement l'excitation de revivre en mots ce qu'elle a vécu hier soir. << Qu'est-ce qu'il m'a encore mis le salaud ! >> précise t-elle avant d'éclater de rire. Je dis : << Ce soir, je procède au contrôle du jeudi soir ! >>. Estelle se lève, mime une masturbation masculine, entourée de papillons blancs qui virevoltent. Elle s'écrie : << Oh oui ! Les contrôles du docteur Julien ! >>. Elle fourre sa main dans sa culotte en rajoutant : << Mmhh ! >>.

Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, mes deux anges font mille projets pour le week-end. Vélo si la météo reste aussi positive. Nous restons ainsi à bavarder. Je caresse leurs tous petits seins. Je passe mes doigts sur le coton doux et lisse de leurs culottes. Il serait peu judicieux de procéder au "contrôle" en extérieur. Avec le soir, la proximité de l'eau du bassin, arrivent les moustiques. Inutile de leurs faire un don du sang involontaire. Nous rentrons avec toutes les affaires. Les filles m'entraînent au salon. Elles retirent leurs culottes en riant.

Je suis à genoux sur les épais coussins. Mes anges, vautrées dans le canapé, m'offrent les trésors de leur journée de filles. De quoi régaler un honnête homme. Je commence toujours par Estelle. Le prétexte de s'être fait défoncer la chatte la veille fonctionne depuis plus de quatre ans. Mes amis ! Qu'il est délicieux de siroter la liqueur intime de filles ayant sué durant une journée en faculté des sciences. Elles se masturbent en même temps quand je ne suce pas leurs clitoris. L'orgasme d'Estelle est grandiose. Depuis quelques mois elle éjacule.

L'orgasme de Clémentine est nucléaire. Et pisseux. Ce soir encore elle emplit la cuvette à moitié. J'adore sucer les reliquats. La foutrine qui s'écoule de sa vulve, mélangée aux dernières giclées m'offrent le plus savoureux des desserts. Du yaourt, sans groseilles. Délicatement relevé au goût vinaigré. Estelle qui a reprit ses esprits se précipite à mes couilles pour me sucer voluptueusement. Elle devra nous laisser pour 22 h. Il reste à peine quinze minutes. Clémentine se masturbe encore un peu en admirant cette pipe. J'éjacule en hurlant de plaisir.

Bonne nuit à toutes les coquines qui adorent se faire nettoyer la chatte après les chaleurs d'une journée d'été. Et avant un bon dodo...

Julien (Docteur es-cunnilingus)



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Classe - 15 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1919 -



Quelques improvisations des plus sympathiques

Il est presque six heures hier matin, vendredi. L'application "océan" nous tire de nos profonds sommeils. Avec ses illusions habituelles. Celles de se réveiller dans un petit port de pêche si typique par exemple. Le cris des oiseaux de mer. Le bruit des moteurs d'un chalutier. Clémentine vient se blottir contre moi. Je la serre fort. Tout s'arrête au bout de 45 secondes.Il reste juste encore le clapotis. Quelques bisous, quelques papouilles. Nous nous précipitons aux toilettes pour l'impérieuse urgence des pissous. Nous mettons nos tenues sports.

Morts de faim nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine. Les murs épais de la demeure commencent à laisser passer les fortes chaleurs de l'extérieur. Clémentine fait le café en me racontant ses rêves. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de folies, hier, en compagnie d'Estelle. Nous mangeons de bon appétit en évoquant déjà celles du week-end qui commence aujourd'hui, à midi. Ce qui rend Clémentine plutôt déconneuse. Je ris comme un fou à ses imitations de l'accent de Juliette.

Il est 6 h25. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement dans l'agréable fraîcheur matinale. C'est le long de la rivière que nous courrons. Une heure d'un jogging absolument sublime. La douche. Je descends le premier pour sortir l'auto du garage. Il est presque 7 h45. Clémentine me rejoint en sautillant. << Ce matin, dernières révisions avec les profs ! >> dit elle alors que je la soulève. Elle me dépose deux bisous. Un dernier coucou lorsque la voiture est en haut du chemin. Avant que le portail ne se referme automatiquement. Il fait bon.

Je flâne un peu dans la propriété. Le ciel est d'un bleu de carte postale. Je découvre qu'avec les grosses chaleurs de ces derniers jours, l'herbe commence à jaunir. C'est précoce cette année. Je sors ma voiture du garage. Je rentre me changer. Bermuda kaki. Chemise hawaïenne, sandalettes. Me voilà prêt. Il y a 45 km jusqu'à la petite cité de caractère où j'exploite ma galerie d'Art. Je roule doucement. Il est environ de neuf heures quand je gare l'auto sur la place pavée. Juste en face de ma galerie. Il y a déjà des touristes un peu partout.

J'ai une dérogation pour stationner là de 7 h à 10 h et de 19 h à 21 h. Je tiens un commerce sur la place. Même si je ne suis absolument pas commerçant. C'est l'administration. Du coffre je sors les deux cartons. Celui qui est sur le siège arrière. J'ai le double des clefs. Quelle joie de retrouver cet endroit. Mais quelle surprise également de découvrir que tout a déjà été nettoyé, lavé. Il y a même l'odeur de l'encaustique sur le plancher de chêne. Pas de doute, Julie, dans le plus grand secret, est passée par là. Trop heureuse d'occuper ce lieu juillet et aout.

Je dépose les cartons sur la grande table. Il y a même déjà le nécessaire pour le vernissage qui aura lieu dimanche 26 juin à dix neuf heures. Les assiettes en carton, les gobelets en carton, le rouleau de nappe en papier. Des serviettes. Décidément, Julie est toujours aussi étonnante. Je contrôle la robinetterie, le compteur électrique. Tout fonctionne à la perfection. Je laisse les choses comme elles sont pour refermer la grille métallique et la porte. La vitrine n'est à nouveau plus qu'un trou noir. Je quitte pour aller me garer devant la mairie.

Le Maire est un vieil ami. J'ai de la chance. Il est dans son bureau. La secrétaire de Mairie m'annonce. Benoît vient m'accueillir avec une poignée de main chaleureuse. Nous bavardons un peu. Il y a réunion exceptionnelle du conseil municipal ce matin afin de définir les mesures de sécurités pour les vacances qui s'annoncent. Je le laisse à son travail. J'en profite pour aller saluer quelques amis commerçants sur la grande place. À chaque heure qui passe, le flot de touriste grossit. Encore principalement des séniors. Et parfois par autocars entiers.

Je prends la route du retour. Je suis obligé de rouler avec la climatisation car la chaleur devient forte. Il est 11 h30 quand je suis de retour à la maison. Le temps de faire gonfler du riz complet, de panner deux beaux dos de cabillaud blanc. De les faire dorer à la poêle tout en préparant une salade de tomates. Je concocte une sauce au Roquefort. Je mets les assiettes et les couverts sur la table du jardin. C'est un tel plaisir que de manger à l'extérieur. À l'ombre du noyer qui promet déjà de belles noix. Il est 12 h30 quand Clémentine rentre de cours.

Elle me saute au cou. Je la soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes nues. Elle me couvre le visage de bises en mitraille. Elle porte une de ses robes d'été aux discrets motifs floraux. Elle tourne sur elle-même en la faisant virevolter. << Je t'aime ! >> chante t-elle. Nous sortons avec le plateau sur lequel j'ai disposé la bouffe. << Quelle bonne idée de prendre le repas dehors ! >> lance t-elle. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. Je lui raconte la mienne. << J'ai juste à réviser la chimie des minéraux ! >> dit elle.

Je propose de partir en voiture dans un de nos coins pour nous installer en pleine nature. << Non ! On prend les vélos. J'emmène mes affaires dans un petit sac à dos ! >> s'exclame t-elle. Je trouve l'idée parfaite. Nous traînons à table. Il faudra être de retour pour 16 h car Julie vient prendre son cours de peinture. La musique imbécile de mon téléphone. Clémentine s'en saisit. << Julie ! >> s'écrie t-elle en mettant le haut parleur. Julie nous propose de nous rejoindre d'ici une heure. Elle aussi a le désir d'être au grand air pour réviser.

Elle vient avec sa bicyclette. Nous partons tous les trois. Nos petits sacs à dos avec nous. Dans le leurs de quoi réviser. Dans le mien des fruits, les barres de céréale. Je fixe le plaid sur le porte bagage qu'il suffit de monter et visser. Une affaire de cinq minutes. Nous débarrassons pour faire la vaisselle. Nous montons nous laver les dents en faisant les pitres devant le miroir de la salle de bain. Tenues cyclistes. Clémentine porte une de ses jupettes "tennis" beige, un simple T-shirt crème. Je suis avec un short de coton gris, T-shirt beige.

Pressés de filer, nous dévalons les escaliers pour sortir. Je vérifie le gonflages des pneus. 5,5 bars derrière et devant. Je fixe le porte bagage arrière sur ma machine. J'y attache le plaid. Clémentine vérifie qu'elle n'ait rien oublié. Les deux classeurs entrent à peine dans son sac. Aussi je fixe la corbeille au guidon. Cela permet d'y poser sa trousse, sa tablette et ses carnets. << Je t'aime. Tu prends tellement bien soin de moi et de mes affaires ! >> lance t-elle en me prenant par les épaules. Nos lèvres collées l'une à l'autre que voilà la voiture de Julie.

Julie est toute contente. C'est en sautillant qu'elle nous rejoint. Elle aussi a toute les peines du monde à tout glisser dans son petit sac à dos. Qu'à cela ne tienne, il reste de la place dans la corbeille. Je l'aide à sortir sa bicyclette du coffre arrière de sa Clio rouge. Je fixe la roue avant. C'est parti. 300 m jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois. 500 m jusqu'à la piste cyclable. Nous la prenons cette fois à droite, en direction du bourg. À trois kilomètres. Nous pédalons contre un agréable et léger vent de Nord Est. Il nous poussera au retour. Parfait.

Nous traversons le village dont les rues pavées sont désertes. Accablées d'une chaleur caniculaire. Un petit kilomètre jusqu'à la chapelle gothique. C'est là, au bord du ruisseau que je déplie le plaid. Julie est en robe d'été. De mon sac à dos je tire le répulsif "Marie-Rose". Je vaporise les bras et les jambes des filles qui s'étalent bien le liquide. << Anti pic-pic ! >> fait Clémentine. Il est préférable de réitérer l'opération toutes les heures. Même si le produit est censé agir 8 heures. Les filles sont assises en tailleur à sortir leurs classeurs.

J'ai emmené mon bouquin. Allongé sur le dos, le petit sac à dos en guise de coussin, je bouquine. Nous sommes à l'ombre. Juste le bruit de l'eau. Il y a bien quelques insectes mais le répulsif est efficace. Julie est concentrée sur ses écrits. Elle prépare son premier examen universitaire. En Lettres Modernes, elle se destine au professorat dans le troisième cycle. Professeur de littérature en faculté. Clémentine est plongée dans ses travaux. Parfois elle caresse ma cuisse de sa main libre. Je saisis son poignet. Elle remonte sa main sous mon short.

Tout en lisant elle joue de son index sous mon slip. Ce qui n'échappe pas à Julie qui louche quelquefois. Nous portons tous les trois nos lunettes de soleil. Je fais semblant de lire. Mais je scrute les expressions du visage de Julie. Elle doit s'en douter. Elle commence à bien connaître le vicelard qui sommeille en moi. Aussi, c'est moi qui saisis son poignet pour placer sa main sur ma cuisse. Elle reste immobile. Sans oser faire comme Clémentine. Tout cela se passe dans un silence studieux. Le temps nous échappe. C'est tellement bon d'être là.

Je suis plongé dans la passionnante autobiographie d'Arnold Schwarzenegger. Un gros pavé qui pèse aussi lourd que les haltères qu'il manipule quotidiennement depuis près de cinquante ans. Et même lorsqu'il était gouverneur de la Californie pour deux mandats. Parfois Clémentine me demande : << Lis nous un passage ! >>. Les filles me regardent pour écouter. C'est récréatif. Je lis la version originale en Anglais. Aussi je traduis du mieux que je peux. << Si vous n'étiez pas peintre, vous feriez un excellent traducteur ! >> me fait Julie.

Je me redresse. Assis tous les trois en tailleur nous savourons les pommes. Les barres de céréales. Je raconte à Julie ma matinée. Elle est toute heureuse. Ce week-end elle pourra accrocher les tableaux dans la galerie. Changer l'ordre. Je la remercie pour le nettoyage. << J'ai fais ça avec maman dimanche dernier. Papa a passé la cire sur le parquet ! >> dit elle. Les parents de Julie sont si contents qu'elle ait un job d'été aussi valorisant. Aussi bien rémunéré. Clémentine glisse sa main dans mon short. << C'est sympa là-dedans ! >> fait elle à Julie.

Les filles ont encore du travail. Aussi, je m'allonge à nouveau et nous reprenons nos activités. L'après-midi est tout simplement magnifique. La fraîcheur à l'ombre des arbres. Parfois l'une ou l'autre va tremper ses pieds dans l'eau du ruisseau. Sensation de froid. Julie va faire ses pissous toute seule. Alors que Clémentine m'entraîne par la main. Lorsqu'elle me tient la bite pour en diriger les jets, elle la partage avec Julie. Nous rions aux éclats. Je les tiens toutes les deux par la taille alors qu'elles sont penchées pour secouer les dernières gouttes. À voir.

Il est 18 h30. << Tu ne bosses par au restau ce soir ? >> demande Clémentine. << Non, j'ai prévenu ma tante. Ce week-end je me consacre entièrement à mes révisions ! >> répond Julie. << Tu manges avec nous ? >> propose Clémentine. << Non j'ai promis de rentrer ! >> rajoute Julie. Nous remballons nos affaires. << Comme c'était bien ! >> lance Julie. J'agite ma bite toute molle dans sa direction. << J'aime "l'hélicoptère" ! >> s'écrie t-elle. << Tente le, c'est rigolo comme tout ! >> Propose Clémentine. Julie hésite puis s'avance. Timide.

Elle se place derrière moi. D'une main elle s'accroche à ma taille. De l'autre elle fait tournoyer ma queue comme elle m'a vu faire tant de fois. Nous rions. Clémentine s'accroupit devant moi, ses mains sur mes hanches. C'est certainement un réflexe naturel car Julie frotte mon sexe sur le visage de Clémentine. Julie l'introduit dans sa bouche en la tenant à sa base. Elle se redresse. Je dépose une bise sur son front. J'aide suceuse à se relever. Nous voilà sur nos bicyclettes, poussés par le vent, pédalant sans effort. Il est 19 h15. Superbe après-midi.

Je place le vélo dans le coffre de l'auto à Julie. Elle récupère ses affaires. Elle revient demain matin pour le ménage. Assise au volant, la vitre baissée, elle regarde la main de Clémentine jouer avec ma queue toute molle. Un dernier bisou. Nous la regardons partir. << On mange dehors, viens ! >> fait Clémentine en m'entraînant par la main. Elle prépare une salade de concombre. Je réchauffe le reste de riz. Dans la poêle je fais rissoler des crevettes encore congelées. C'est rapide. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine est sereine, elle a révisé.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont êtres récompensées de leurs efforts. Un cunnilingus, une pénétration, une fellation...

Julien (assistant pour jeunes filles en révisions)



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Classe - 16 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1920 -



Les petites habitudes du samedi

Hier matin, samedi, il est presque huit heures quand Clémentine vient se blottir contre moi. Je sors de mon sommeil dans cette extraordinaire sensualité dont elle m'entoure déjà. Me chevauchant, couvrant mon visage de bises, elle frotte son sexe sur mon érection naturelle. Nous ne sommes pas du matin. Aussi, l'impérieuse envie de pisser ne nous laisse pas d'autres alternatives. Nous nous précipitons aux toilettes en riant. Morts de faim, dans nos tenues de jogging, nous dévalons les escaliers jusque dans la cuisine. Il y fait déjà lourd.

Il faut pourtant plusieurs jours pour que la chaleur traverse des murs de près de 60 cm d'épaisseur. C'est qu'on construisait épais au XIXème siècle. Clémentine fait le café pendant que je presse les oranges, que je pèle les kiwis. Le grille pain éjecte ses quatre premières tranches. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de hier. Juste nous deux. << J'adore être seule avec toi ! >> me confie une fois encore Clémentine. Elle dit : << Aujourd'hui et demain, pas de révisions. Empêche-moi de penser à lundi, à ce put-hein d'éxame ! >>.

Nous rions de bon cœur lorsque je réponds : << Je vais m'occuper de ton cas. C'est le retour du docteur Julien ! >>. Clémentine s'écrie : << J'aime aussi beaucoup "Maître" Julien ! >>. Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme de la journée. Il est 8 h20. Nous n'avons pas encore terminé de savourer notre dernière tartine de confiture que Julie arrive. Dans une robe d'été bleu clair. Ses cheveux noués en queue. Elle se précipite pour nous faire la bise. Julie qui vient pour les tâches ménagères comme tous les samedis matins.

<< Je m'occupe de tout, allez courir ! >>. Cette phrase qu'elle prononce comme un rituel chaque semaine. Nous déposons une bise sur son front avant de sortir. Quelques mouvements d'échauffement sous un ciel bleu. Le soleil tape déjà alors qu'il n'est que 8 h30. C'est le long de la rivière que nous pratiquons notre heure de running. La douche au retour. Clémentine porte une de ses robes d'été d'un mauve pastel. Je suis en short de fin coton beige. Un simple T-shirt blanc. Les livraisons ne vont pas tarder. Nous descendons à toute vitesse pour ressortir.

On entend l'aspirateur quelque part dans la maison. Julie est en plein ménage. Il est presque 10 h quand la camionnette descend pour se garer derrière l'auto de Julie. Danièle, souriante, sort du véhicule pour en tirer les deux habituels cageots. Celui qui contient les fromages, les œufs, les yaourts, les petits pots de crème fraîche, le beurre. Celui qui contient nos légumes, nos fruits. Paiement par carte. Même commande pour samedi prochain. Nous saluons Danièle qui se sauve pour d'autres livraisons. Les cageots sont à l'ombre. Il fait chaud.

Heureusement madame Marthe, la boulangère arrive à son tour. Son tube Citroën rénové se gare à la même place. Nous récupérons notre troisième cageot. Avec les deux grosses miches de pain complet et bio. La grande brioche ronde au pudding, deux pâtes feuilletées, six bouchées à la reine vides. Les deux énormes croissants aux amandes offerts en cadeau. Paiement par carte, même commande pour la semaine prochaine. Madame Marthe termine son amusante petite histoire. C'est hilare qu'elle nous laisse pour bien d'autres livraisons.

Nous passons par l'escalier arrière. Il descend à la cave sous deux grands battants inclinés qu'il faut ouvrir. Dans le cellier, sur les étagères, nous disposons soigneusement les fruits, les légumes. Dans le congélateur d'où je sors un paquet de moules, un sachet de haricots verts, un sachet de petits pois, je range une miche, les pâtes feuilletées, les bouchées à la reine. Il faut se dépêcher de placer les produits laitiers frais dans le réfrigérateur. Nous montons par l'escalier intérieur. Julie vient de passer la serpillère sur le carrelage de la cuisine. Tant pis.

Nous rangeons le tout au frigo. Julie revient pour passer un petit coup. Nous nous excusons, prétexte à deux bisous sur son front. Au salon, assis sur mes genoux devant le bureau, Clémentine allume l'ordinateur. Juste deux messages. Celui d'Estelle qui nous avoue son impatience de nous rejoindre pour 13 h30. Celui de mon oncle Alan d'Édimbourg. C'est toujours Clémentine qui répond. Pour entretenir son anglais. Anglais qu'elle maîtrise à la perfection. Dans une petite enveloppe jaune je glisse un billet de 50 euros. Avec un petit mot et un dessin.

Clémentine surfe sur le site universitaire. Le programme de la semaine d'examen qui l'attend. << Put-Hein, il y aura un oral chaque jour ! J'espère que nous ne serons pas accablés de chaleur. Pas de climatisation en salle de cours ! >> s'écrie t-elle. Elle m'explique les différentes sections qui s'affichent. Il n'y a pas une matière qu'elle redoute particulièrement. Possédant une Maîtrise en Anglais, elle a choisi des épreuves dans cette langue. << J'aime bien embarrasser les profs. Ils sont moins balaises que moi. La pratique ! >> lance t-elle espiègle.

Il est presque 11 h30. Julie vient nous rejoindre. << Je vous laisse dans une belle maison toute propre ! >> dit elle en s'avançant devant le bureau comme une écolière. Clémentine se lève d'un bond en s'écriant : << Nous, on est surtout contents quand tu es là ! >>. Elle dépose deux bises sur le front de Julie. Je me lève, je contourne le bureau pour faire pareil. Je lui remets son enveloppe. Nous raccompagnons Julie jusqu'à son auto. << Je reviens lundi soir. Ce sera mon premier jour d'examen, j'aurai besoin de réconfort ! >> fait elle en s'installant.

Assise au volant, la vitre baissée, elle regarde avec un grand sérieux la main de Clémentine sur ma "bosse". Clémentine qui dit : << Tu as là de quoi oublier tous les tourments d'une étudiante modèle ! >>. Une dernière bise, Julie démarre. Nous la regardons s'en aller un peu tristounette. Un dernier coucou. Arrivée au portail, en haut du chemin, Julie sort de sa voiture pour souffler des bisous dans sa main qu'elle envoie vers nous. C'est adorable. Nous dressons la table au jardin. Il fait déjà tellement chaud. Sous les ombres du saule et du noyer.

Morts de faim nous rentrons pour préparer le repas. Le repas facile du samedi. Clémentine fait une salade de concombre. Je prépare le bouillon. Dans le wok je verse les haricots verts et les petits pois. Je vide le paquet de moules dans le bouillon en ébullition. Il suffit de mettre tout ça sur le grand plateau au bout d'une dizaine de minutes puis de l'emmener au jardin. Nous mangeons de bon appétit. Interdiction d'évoquer l'examen, les études, l'université. Par contre Clémentine me confie à quel point elle aimerait nos jeux de rôles.

<< Pour moi c'est la thérapie idéale pour éliminer le stress, tu sais ! >> dit elle en se levant pour venir s'assoir sur mes genoux. Nous savourons notre yaourt au miel en dissertant sur le jeu du "Maître" de sa "Soumise". Je promets d'être à la hauteur de ses attentes. Chaque fin d'après-midi, lorsqu'elle rentrera, je la recevrai en incarnant le personnage du "Maître". << Je t'aime Julien. Tu me comprends si bien ! >> dit elle. Nous traînons à table. Même sous les ombres du feuillage pourtant dense, la fraîcheur s'amoindrit. C'est un véritable cagnard.

Personnellement je ne souffre pas des grosses chaleurs. Les canicules ne m'indisposent pas. Par contre, pour Clémentine ce sont des épreuves. Les grosses chaleurs ont une influence sur son moral autant que sur son corps. Aussi, je me demande s'il est bien judicieux de partir à bicyclette cet après-midi. Notre bassin est profond d'environ un mètre cinquante. L'eau en est limpide et propre. Je propose de rester là, au bord du bassin, de nous y plonger quand bon nous semble. << Génial ! Je n'y ai même pas pensé ! >> s'écrie Clémentine.

Jadis, avec mon ancienne compagne aujourd'hui disparue, nous avions en projet de faire creuser une piscine. Mais comme nous passions déjà nos vacances, nos mois d'été en Écosse, nous n'en aurions pas profité beaucoup. Par contre nous aimions barboter dans le bassin. Il y a un moteur qui filtre l'eau car nous y avions de gros poissons rouges de la famille des carpes. C'était un souci en hiver. Cela fait bien dix ans qu'il n'y a plus que quelques grenouilles qui colonisent les bords herbeux. Nous débarrassons pour tout ramener à l'intérieur. La vaisselle.

Par contre, dans la maison, la température reste à 20°. Ce qui est fort appréciable dans les vieilles demeures. Nous montons nous laver les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. Pressés de nous mettre au bord de l'eau, nous préparons des serviettes, le plaid. << Qu'ils sont où les gens que j'aime ? >>. C'est Estelle qui entre dans la chambre avec son sac de sport à la main. Elle se précipite pour nous faire plein de bisous. << Put-hein de chaleur, je n'en peux plus ! >> s'écrie t-elle en ouvrant son grand sac posé sur le tabouret.

Elle en tire son pyjama de soie mauve qu'elle étale sur le lit. Son maillot de bain. Clémentine fait part de notre décision. Rester là. Installés au bord du bassin. << Mais on peut descendre à la rivière aussi ! >> lance soudain Estelle. Nous nous regardons. << Mais bien sûr ! >> s'exclame Clémentine. Nous préparons toutes nos affaires comme si nous partions au bord de la mer. Pressés de filer, nous dévalons les escaliers. Je porte le sac qui contient les serviettes, le plaid. Clémentine porte la grande corbeille avec les bouteilles d'eau, les fruits.

Nous descendons jusqu'à la rivière. Nous prenons le sentier de gauche. Il est facile. Il y a là quelques endroits enchanteurs. À l'ombre des frondaisons. Le niveau de la rivière est parfait. Il y a là des endroits où la profondeur atteint trois mètres. Les eaux sont claires. On distingue des poissons. Principalement des truites. Par contre, il n'y a pas d'endroit pour entrer dans l'eau. Il faut sauter depuis les rochers. Je déplie le plaid. Au bord de la rivière, à l'ombre des épais feuillages, la fraîcheur est véritablement vivifiante. Un enchantement paradisiaque.

Nous sommes sur nos terres. Personne ne passe ici. Où alors très rarement. Il faut connaître le lieu. Estelle se couche à plat ventre sur un rocher pour plonger son bras dans l'onde. << Oh put-hein comme elle est froide ! >> s'exclame t-elle. Nous la rejoignons. En effet, c'est froid. À cet endroit la rivière est encore calme mais le mouvement perpétuel du courant ne permet pas à l'eau de se mettre à température. Aurons-nous le courage de nager là-dedans ? Avec Christine, jadis, nous l'avions tenté à quelques reprises. C'est une épreuve redoutable.

Nous sommes tous les trois en slips de bain. J'aime voir Estelle et Clémentine comparer leurs tous petits seins en riant. << Je ne serai jamais une "bimbo" ! >> lance Estelle. << Moi non plus. Aucun camionneur ne me verra jamais sur son calendrier ! >> rajoute Clémentine. Nous rions de bon cœur. Qu'il est agréable d'êtres allongés là, tous les trois. À chaque fois qu'une de mes deux anges oublie l'interdiction, je rappelle : << Défense d'évoquer les études ! Un gage mademoiselle ! >>. Estelle dit : << C'est quoi comme gage ? >>. Je sors ma bite.

<< Oh mais je vais faillir et oublier l'interdiction souvent ! >> fait Clémentine. Je suis entre mes deux anges. Nous parlons des vacances qui nous attendent. Toutes ces choses que nous voulons revoir en Écosse. Flâner des après-midi entiers dans Édimbourg. Randonner le long des sentiers. Vivre ces exaltantes découvertes. Estelle tient mon sexe. Tout en bavardant elle joue avec. Le tord dans tous les sens. Fort heureusement je bande mou. J'étale du répulsif anti insectes sur le dos de mes deux anges. Puis sur le ventre. Je m'attarde sur leurs seins.

Couchées sur le dos, leurs seins n'existent quasiment plus. Il y a juste le bruit de la rivière. Parfois un cri d'oiseau. << Je tente le coup ! >> lance Estelle qui se lève pour s'approcher de l'eau. << Si tu te noies on arrive ! >> fait Clémentine. Estelle s'assoit sur les rochers. Les pieds dans l'eau jusqu'aux mollets. << Brrr ! Elle est glacée ! >> dit t-elle. Nous venons nous installer à ses côtés. C'est vrai qu'il faut du courage pour s'immerger dans une eau qui ne doit pas dépasser les 18°. En surface. Car en profondeur c'est certainement beaucoup plus froid.

Nous retournons sagement nous installer sur le grand plaid. Nous avons nos bouquins. Clémentine aime relire les grands classiques de la littérature anglaise du XIX ème. En version originale. Là ce sont les "Hauts de Hurle-vent" d'Emily Brontë. Alors qu'Estelle apprécie les biographies. En l'occurrence celle de Gala, la compagne et muse de Salvador Dali. Un splendide ouvrage écrit par Dominique Bona. Pour moi c'est la suite de l'autobiographie d'Arnold Schwarzenegger. Nous aimons lire à haute voix les passages les plus remarquables. Nombreux.

<< Écoutez ça ! >> lance Estelle en se mettant à narrer des citations. Parfois, elle retourne son livre pour saisir mon sexe. << Monsieur tout mou ! >> dit elle. Clémentine glisse sa main dessous pour saisir mes couilles. << Monsieur couilles dodues ! >> fait elle. Je glisse mes mains dans les culottes en murmurant : << Les demoiselles velues ! >>. Nous rions donc beaucoup entre deux pages de lecture. Assis en tailleur, nous savourons nos pommes restées bien fraîches. Nous adorons nous embrasser avec encore un bouche la "compote" juteuse.

D'abord Estelle qui adore mélanger nos saveurs. Puis avec Clémentine qui adore gouter ce qu'il y a dans ma bouche. Une fois encore je déplore que mes deux anges ne soient pas gouines. Quel plaisir ce serait de les voir se "gouter". Devinant mes pensées, Clémentine me dit : << Non non, pas de ça monsieur ! >>. Estelle rajoute : << Même pas dans vos rêves ! >>. Nous rigolons comme des bossus. J'aime passer mes doigts le long des lèvres de leurs vulves. Elles apprécient tellement. On peut percevoir le mouvement du soleil à travers les feuillages.

<< Tu me niques un peu monsieur ! >> lance soudain Estelle en refermant son gros livre. Sans me laisser le temps de réaliser, ni même de répondre, elle s'assoit sur moi. Frottant son sexe sur le mien elle dit : << Juste un peu, pour situer les choses ! >>. Clémentine se redresse, s'assoit en tailleur en faisant : << Mais quelle bonne idée ! >>. Estelle se penche, presque couchée sur moi, elle enfonce sa langue au goût pomme dans ma bouche. Rien ne provoque aussi spontanément une érection chez moi. Je sens la douce chaleur envahir nos ventres.

Restant à califourchon sur moi, Estelle introduit avec d'infinies précautions mon sexe dans le sien. Juste quelques centimètres. Nous n'aimons pas cette position. Souvent douloureuse pour Clémentine comme pour Estelle. Je reste immobile. J'ai trop peur de faire mal. << C'est qu'il bande le monsieur ! >> murmure Estelle avant de se mordiller la lèvre inférieure pour tenter de s'enfoncer davantage de bite. Mes mains posées sur ses hanches, je l'aide à maintenir son équilibre. Clémentine s'allonge près de moi, en appui sur son coude. Malicieuse.

Son visage tout prêt du mien elle demande : << C'est comment ? >>. Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle enfonce sa langue dans ma bouche pour un baiser passionné. Estelle se met à bouger tout doucement en faisant très attention. La pénétration atteint son point critique. Elle se redresse un peu au risque de faire sortir ma bite. Puis redescend un peu plus profondément. Avec le baiser de Clémentine qui me tient les couilles, je bande comme le dernier des salauds. Je caresse les seins d'Estelle qui en gémit de plaisir. Mes doigts l'effleure à peine.

Estelle se retire. << C'est trop merdique comme ça ! Et ça me fait un peu mal ! >> dit elle. Elle pose sa tête sur mon ventre pour jouer avec mon érection. Clémentine cesse de m'embrasser. Elle vient poser sa tête à côté de celle d'Estelle. L'une joue avec ma queue, l'autre joue avec mes roubignoles. Elles évoquent des lieux à revoir en Écosse. Je caresse leurs têtes, leurs nuques, je joue avec les lobes de leurs oreilles. Nous passons un moment divin. Estelle et Clémentine se refilent ma queue qu'elles tètent en échangeant leurs impressions.

Par derrière, j'ai les mains entre leurs cuisses. Toutes les deux, dans un mouvement identique, changent de position pour me permettre le meilleur accès à leurs croupions. C'est humide, moite, ça me donne toujours envie de lécher, de sucer, de bouffer de la moule. Estelle se redresse. Elle me montre l'intérieur de sa bouche. Ce foutre gluant qu'elle a tiré du plus profond de mes roupettes en ébullition. Elle se couche sur le dos en enlevant complètement sa culotte. << Viens ! >> chuchote t-elle. Clémentine cesse de me sucer. Je me redresse.

Gardant l'appui sur mes bras, afin de ne pas peser de tout mon poids, j'enfourne la baguette dans le four. Il est chaud. Cette fois ça rentre sans effort. Estelle me regarde amoureusement avant de fermer les yeux en se berçant. Clémentine s'assoit en tailleur pour se masturber. Elle adore nous voir baiser. J'aime lorsqu'elle approche son visage du mien pour scruter la moindre de mes expressions. Je baise Estelle comme elle aime. À la hussarde. Avec cette chaleur je ne tiens pas la cadence. La "machine à coudre" se grippe. Estelle gémit de plaisir.

Je me retire. Nous commençons à suer. Rien n'est plus désagréable. Heureusement une légère brise ventile l'endroit. << À moi ! >> lance Clémentine qui se couche sur le dos. C'est Estelle qui se touche en nous observant. Elle empoigne mes couilles à plusieurs reprises. Cette coquine aime bien m'enfoncer un doigt dans le cul. Je n'apprécie pas vraiment. Ça me coupe la chique. Elle le sait. C'est juste pour me taquiner, m'éprouver peut-être. Tout en faisant l'amour Clémentine ne cesse de se masturber. Nous restons ainsi, souvent immobiles.

Ni Estelle ni Clémentine ne vont jusqu'à l'orgasme. Nous nous gardons pour ce soir, après le repas. Je pénètre une nouvelle fois Estelle en disant : << Tiens, prends ça, c'est ta punition petite enculeuse ! >>. Je reviens dans Clémentine. La brise rafraîchissante s'amplifie. Il doit être aux environs de 19 h. Quel bel après-midi de détente. Couchés sur le dos, tous les trois, en nous tenant la main, nous décrivons les images que suscitent dans nos imaginations les feuillages au-dessus de nous. Il commence à faire faim. Nous rangeons nos affaires.

C'est là que se produit l'impensable. C'est monsieur Bertrand. Notre voisin qui file à toute vitesse. C'est Estelle qui l'a entrevu un court instant. << Le vieux salaud ! >> s'écrie t-elle. << Je suis certaine qu'il nous mâtait depuis le début le vieux pervers ! >> lance Clémentine. Nous éclatons de rire. Nous le connaissons bien le retraité libidineux qui se fait parfois tailler une pipe par Clémentine. Il a disparu. La vision d'Estelle a été aussi furtive qu'instantanée. Le vieux salace connaît le lieu aussi bien que nous. C'est en rigolant que nous remontons.

Assis tous les trois à la table de la cuisine, nous épluchons les pommes de terre, les carottes, les navets, le céleri. Nous en faisons en grande quantité. Ce sera l'accompagnement des trois repas du week-end. Clémentine prépare une belle laitue et son assaisonnement. Estelle remue la potée de légumes dans la vieille cocotte en fonte. Je fais revenir trois filets de saumon dans la poêle. C'est un peu pénible de cuisiner "chaud". Nous décidons de manger dehors. Estelle dresse la table. J'allume les lampes violettes anti moustiques. Clémentine nous rejoint.

Nous mangeons de bon appétit. Qu'il est bon de passer la soirée dehors. Une brise fraîche et agréable caresse nos corps presque nus. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, mes deux anges font le programme de ce qu'elles me réservent ce soir. Je suis prié d'endosser mon personnage de "Maître". Elles revêtirons leurs personnages de "Soumises". Je précise toutefois que je ne serais peut-être pas très convainquant. Les filles s'empressent de préciser : << Nous non plus ! >>. La chaleur nous a fatigué.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont interpréter leurs rôles préférés avant un bon dodo, plein de beaux rêves...

Maître Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 17 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1921 -



Un dimanche caniculaire

Hier matin, dimanche, il est aux environs de neuf heures quand je suis tiré de mon sommeil. La main d'Estelle qui s'empare de mon érection naturelle. Elle se serre encore plus fort contre moi. Ses lèvres qui se collent dans mon cou. Clémentine aussi se réveille pour venir se blottir. Je suis entre mes deux anges. Je glisse mes mains dans les culottes pour dénouer quelques nœuds, lisser les poils de mes doigts comme le ferait un gros peigne. Nous savourons l'instant. Distribution de bisous, de papouilles. Estelle se lève d'un bond en s'écriant : << Pipi ! >>.

Clémentine me chevauche en riant. Comme une cavalière sur sa monture, elle imite le bruit des sabots d'un cheval. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Morts de faim, en slips et T-shirts de nuit nous dévalons les escaliers. L'odeur du café, du pain grillé embaume déjà toute la cuisine. Estelle me saute au cou. Je la soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes. C'est ainsi que je la promène dans toute la grande pièce. C'est au tour de Clémentine pendant qu'Estelle découpe les parts de la belle et grosse brioche au pudding. Le craquement du sucre.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos jeux du "Maître" et de ses "Soumises" hier soir. Je n'étais pas très convaincant. N'étant pas un "Maître" dans l'âme, lorsque je suis fatigué, je n'interprète que très sommairement. Ce qui fut également le cas d'Estelle qui n'est pas une authentique "Soumise". Mais c'était tout de même fort sympathique. Nous en rions de bon cœur. Nous mangeons de bon appétit en envisageant différentes options pour cette journée qui s'annonce encore plus chaude que la précédente. On n'aime pas trop.

Nous traînons à table. Clémentine rappelle la consigne : << Le premier qui évoque ce vous savez a un gage ! >>. Elle fait évidement allusion aux épreuves du Master qui commence demain lundi. Estelle met son index à la verticale sur ses lèvres en disant : << Je ne piperai mot ! >>. Clémentine éclate de rire en lançant : << Même pas une petite ? >>. Assises sur mes genoux; leurs bras autour de mon cou, de ma taille, mes deux anges font l'inventaire des possibilités pour fuir la chaleur. Il est hors de question de partir à bicyclette. Ce serait l'enfer.

Nous débarrassons pour faire la vaisselle sans avoir pris une décision. Nous montons nous laver les dents en faisant les pitres devant le miroir de la salle de bain. On se change. Estelle quitte son pyjama pour une robe d'été bleue clair. Clémentine une robe d'été beige clair. Je suis en short de fin coton kaki. T-shirt crème. Pressés d'aller prendre la température nous descendons à toute vitesse. Il n'est que 10 h30 et il fait déjà très chaud. Pas de doute, nous allons vers une véritable canicule. Les herbes jaunissent. Heureusement il y a une légère brise.

Les filles me tiennent par la main. Nous allons jusqu'à la rivière. À l'ombre des feuillages la fraîcheur toute relative permet d'éviter les morsures d'un soleil incandescent. Le thermomètre extérieur indiquait à l'instant 34°. L'illusion d'une fraîcheur est maintenue par l'ombre des frondaisons. Point de culottes sous les robes des demoiselles. Je m'en assure une fois encore en glissant mes mains dessous. << Mmhh, j'aime vos explorations "Maître" ! >> murmure Estelle en déposant sa main sur ma bosse. << C'est exquis en effet ! >> rajoute Clémentine.

Pas de braguette à mon short. C'est donc en tirant l'élastique vers le bas qu'Estelle extrait mon Zob tout mou. << J'ai un super plan ! >> lance soudain Clémentine. Elle rajoute : << Après la fin du repas, on prend la bagnole, on met la clim et on va au lac ! >>. Estelle et moi, d'instinct, nous nous écrions : << Génial ! >>. Estelle précise : << Avec ces chaleurs, il risque d'y avoir du monde ! >>. Nous nous regardons. Cette vérité soudaine refroidit quelque peu nos enthousiasmes. Nous flânons sur le sentier jusqu'à l'endroit où nous étions hier.

Il y a encore la trace rectangulaire du plaid dans l'herbe. << Sinon, on revient là pour un remake ! >> suggère Clémentine. << Pourquoi irions-nous nous emmerder en bagnole ! Après tout, c'est ici qu'on sera encore le mieux ! >> s'exclame Estelle. Je me range à leurs avis. Nous prenons le sens du retour. Voilà monsieur Bertrand, notre plus proche voisin. Il va nourrir ses amis les canards. On le sent un peu gêné. C'est lui que nous avons vu s'enfuir hier soir. Le salopiot avait probablement espionné nos activités à trois. Comme bien d'autres fois.

Les filles le mettent à l'aise. << Bonjour Louis. Tout va bien à la maison avec cette chaleur ? >> demande Clémentine. << La climatisation fonctionne à plein régime et nous prenons trois douches par jour ! >> répond le retraité. Il ne peut s'empêcher de loucher sur la plastique de mes deux anges en robes légères. << On se voit un de ces jours pour prendre un café avant notre départ ? >> propose Clémentine. Monsieur Bertrand s'empresse de répondre : << Avec plaisir ! >>. Clémentine rajoute : << Je vous fais signe ! >>. Nous nous saluons.

On le regarde descendre le chemin. << Quel vicelard ! >> murmure Estelle. << Doublé d'un pervers ! >> chuchote Clémentine. Je les tiens par la taille en disant : << Deux qualités que vous affectionnez tout particulièrement ! >>. Nous éclatons de rire en allant vers le jardin. Estelle et Clémentine retirent les sandalettes. Assises sur le rocher au bord de l'eau, elles trempent leurs pieds dans le bassin. Je fais pareil sur l'autre bord pour les admirer. Toutes les deux, sans même se concerter, écartent leurs cuisses en grand. Quel merveilleux spectacle.

J'ai les pieds dans l'eau. Beaucoup moins froide que celle de la rivière. Le bassin ne fait qu'un mètre cinquante de profondeur. Ses eaux sont claires et filtrées par le moteur de la pompe. Elles tombent dans un jet de la gueule du lion de pierre. << On se baigne là cet après-midi. On a tout ce qu'il faut à portée de main ! >> fait Clémentine. << Et à portée de tout le reste ! >> dit Estelle. Je trouve la suggestion parfaite. Il commence à faire faim. Nous rentrons. Estelle installe la nappe, les assiettes et les couverts sur la table du jardin. À l'ombre du noyer.

Elle nous rejoint en cuisine. Clémentine fait la salade de tomates. Estelle réchauffe la potée de légumes sans cesser de remuer. Ça attache sans arrêt dans la vieille cocotte en fonte. Ce qui colle au fond est le meilleur. Sur le barbecue électrique dans la véranda, je fais cuire les pavés de saumon en papillotes. La chaleur commence à gagner l'intérieur de la maison. Malgré l'épaisseur des murs centenaires. Nous sortons le tout sur deux plateaux. Nous voilà confortablement installés près du bassin. Les lampes anti-moustiques fonctionnent à plein.

Nous mangeons de bon appétit tout en revenant sur les attitudes de notre vieux voisin. On aperçoit d'ailleurs le toit de la villa, là-bas, en contrebas à plus de trois cent cinquante mètres. L'odeur des grillades d'un barbecue monte jusqu'à nous. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, les filles font le programme de l'après-midi. La façon dont nous allons disposer les serviettes de bain, les bouteilles d'eau et les fruits dans la glacière que j'ai branché sur la prise extérieure. Nous prenons conscience que nous profitons rarement de ces possibilités.

<< On prend de l'âge, on devient casanier ! >> lance Estelle. Nous éclatons de rire quand Clémentine rajoute : << Bientôt le déambulateur et les couches confiance ! >>. Nous débarrassons pour faire la vaisselle. Nous montons nous laver les dents en s'amusant follement. Estelle me descend le short en même temps que le slip. << Tu as besoin de ça cet après-midi ? >> demande t-elle en empoignant mes roupettes. Je glisse ma main sous sa robe pour passer mon index dans sa fente. Clémentine passe sa main dans ma raie culière. C'est moite. La sueur.

Nous enfilons juste les slips de bain. Avec nos serviettes de bain sous le bras, nous dévalons les escaliers. J'installe le plaid sur l'herbe à côté du bassin. Herbe encore bien verte grâce à l'ombre du saule et du noyer. De grands verres posés sur la table. Les serviettes de bain sur la balancelle afin d'en protéger le tissu. Les fruits et les bouteilles d'eau dans la glacière. Estelle tente la première d'aller dans le bassin. Il y a un escalier grossier tailler dans la roche. << Wouah ! Elle est froide quand même ! >> lance t-elle en glissant doucement dans l'eau.

Clémentine, tout contre moi, nous regardons Estelle nager. Le bassin fait une dizaine de mètres sur cinq dans ses plus grandes dimensions. Pas vraiment rectangulaire ses bords sont faits de rochers bétonnés. Cette installation date des années trente mais c'est moi qui est fait installer la pompe il y a trente ans, lorsque j'ai hérité de la vieille maison familiale. Christine aimait se baigner là de son vivant. Clémentine m'entraîne par la main. Nous rejoignons Estelle qui nage. Un effort, retenir sa respiration, mouiller sa nuque, puis s'enfoncer dans l'eau.

Nous barbotons comme des gamins. C'est un réel plaisir que j'avais oublié. La moitié du bassin est baigné d'un soleil de feu. Aussi, c'est en plongée sous marine que nous en faisons le tour. Nous retirons nos slips de bain que nous lançons dans l'herbe. Nus comme au premier jour nous profitons de ce privilège. << C'est bon à poil ! >> s'écrie Estelle qui m'attrape le Zob sous l'eau. Le mètre cinquante d'eau arrive juste sous les petits seins de mes anges. Je caresse les tétons délicatement pendant qu'Estelle me tord la bite. Que Clémentine tient mes couilles.

On sautille comme des fous. On replonge sous l'eau. On s'amuse comme des écoliers. L'eau est pure, propre, claire. Il faut parfois chasser des insectes invasifs et sans scrupules. Nous ressortons pour nous allonger sur le plaid. Un tissu éponge épais et doux. Allongés sur le dos, nous apprécions l'instant. Je suis entre mes deux anges dont je caresse les touffes. << On est au paradis ! >> murmure Estelle qui ne lâche pas ma queue. J'enfonce délicatement la première phalange de mes index dans les filles. << Mmhh, c'est bon ! >> murmure Clémentine.

L'après-midi s'écoule dans cette ambiance bucolique. Entrecoupé de dégustations de pommes, de jus de mangue. Vers 16 h30 je vais préparer trois énormes coupes glacées que je ramène sur le plateau. Barbotant dans l'eau, les filles s'écrient : << Génial Julien ! >>. Complètement à poil, comme dans un camps naturiste, nous évoluons au gré de nos envies. << Tu crois que le vieux salaud est planqué quelque part avec une paire de jumelles ? >> demande Estelle. << Une violation de propriété privée ? Impossible ! >> répond Clémentine.

L'inévitable se produit vers 18 h. Couché sur Estelle je la baise avec tous les égards habituels. Sans toutefois nous agiter. La chaleur reste pénible. Aussi, nous retournons souvent dans la flotte. Je passe d'Estelle à Clémentine que je pénètre en parfait gentleman. Les cunnilingus sont réservés à la soirée. Après le repas. Par contre les coquines aiment bien me sucer. Quand je baise les sécrétions de liquide séminal sont abondantes. Ce qui fait le régal de mes deux anges. Je propose de prendre notre repas du soir à l'extérieur. Sous les applaudissements.

Il suffit de réchauffer la potée de légumes. Clémentine nous fait une salade de concombre avec de fines tranches d'avocat. Estelle concocte sa spécialité du dimanche soir. Une omelette aux quatre fromages. Nous mangeons de bon appétit. Il fait toujours aussi lourd. Quand nous ne sommes pas à l'ombre c'est comme si nous étions devant la porte d'un four ouvert. Nous traînons à table avant de retourner nous baigner. Estelle devra nous laisser pour 22 h. Pas une seule fois il n'a été question des épreuves du Master qui commencent demain matin.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui adorent se faire lécher la cramouille, sucer le clitoris, pomper de la bite, avaler du sperme...

Julien (maître nageur pour naïades de bassin)



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Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Classe - 18 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1922 -



Une journée un peu particulière

Il est un peu plus de trois heures du matin. Clémentine semble agitée et me réveille. Des frissons parcourent son corps. << J'ai fait un cauchemar ! >> murmure t-elle, sa tête sur ma poitrine. La cause en est évidente. En ce lundi ce sont les épreuves de son Master qui atteignent leurs phases importantes. Je la caresse. Je dis : << Ne t'inquiète pas. Ce matin c'est moi qui t'emmène à l'université et je reviens te chercher. Tu verras, tout se passera très bien. Tu t'inquiètes pour rien ! >>. Rassurée, Clémentine se serre fort pour se rendormir.

Il est presque six heures quand l'application "océan" nous arrache une nouvelle fois de nos profonds sommeils. Le cri des mouettes, les sirènes des gros bateaux qui se croisent dans le lointain. Quelques bisous plus tard nous nous précipitons aux toilettes. Vêtus de nos tenues de sport, nous dévalons les escaliers jusque dans la cuisine. Clémentine fait le café en racontant son cauchemar. Je réitère ma proposition de cette nuit. << Tu es si gentil avec moi. Tout ce que tu fais pour m'offrir une existence heureuse. Je te suis redevable ! >> s'écrie t-elle.

Elle me saute au cou alors que je presse nos oranges, que je pèle les kiwis. Le grille pain éjecte ses premières tranches que Clémentine attrape d'un mouvement gracieux. Le lundi il reste toujours de la brioche. Il suffit de la passer dans le four à micro onde pour qu'elle retrouve son moelleux. Nous mangeons de bon appétit en mettant au point notre organisation. Je vais emmener Clémentine à son examen. J'irai faire les courses. Tout ce qu'il faut pour le vernissage de la galerie dimanche soir prochain. J'en profiterai pour y faire un petit tour.

À midi je récupère Clémentine. Nous allons manger au restaurant. Je la cherche à 16 h. Heure à laquelle terminent les épreuves d'aujourd'hui. << Tu es un amour ! >> fait elle en se levant pour venir terminer sa tartine assise sur mes genoux. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur la douce quiétude de ce dernier week-end. Il est 6 h25. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur toute relative car le thermomètre extérieur indique déjà 24°. C'est parti. Nous courons sur le sentier qui longe la rivière.

Une heure d'un gratifiant jogging. Ce qui transforme Clémentine en "guerrière". Prête à entrer dans l'arène. << Master Warrior ! >> s'écrie t-elle en m'entraînant sous la douche. Je descends le premier pour sortir ma voiture. Il est presque 7 h40. Clémentine me rejoint en courant dans sa robe d'été aux couleurs pastels. Son petit sac à dos en cuir noir, à la main. Nous voilà en route. Je suggère de la déposer à une centaine de mètres de l'université. << Non, dépose moi devant. Je n'ai aucun complexe à sortir d'une grosse Mercedes ! Je m'en fout ! >>.

Nous rions de bon cœur. C'est une université privée. << Il y a des étudiants qui viennent en Porches ! >> rajoute t-elle. C'est moi qui suit rassuré. Il y a quinze kilomètres. Je me gare devant la grande grille du portail ouvert. Estelle attend. Elle est toute contente de me voir. Des collègues étudiants me regardent d'une curieuse façon. Suis-je le papa de Clémentine accrochée à mon bras ? Elle se dépêche d'enlever cette interrogation de ceux qui se posent la question en lui demandant : << Bonjour Clém ! Tu es d'attaque ? >>. Elle me fait des bisous.

Nous nous séparons. Estelle aussi me fait trois bisous. Je retourne à l'auto. Il y a juste deux bornes jusqu'à l'hypermarché voisin. Il y a déjà pas mal de voitures. C'est sympathique une ambiance d'hypermarché le matin. Je tire un de ces grands paniers rouges sur roulettes. Je parcours les rayons qui m'intéressent précisément. Ça me fait tout drôle d'être là sans Clémentine. Je choisis des Chips de différentes textures, des noix de cajou, des amandes grillées et salées, des gaufres, des biscuits d'apéritifs, des cubes de fromages. Différents parfums.

Des bouteilles de jus de fruits. Même quelques sachets de ces fins petits saucissons secs très en vogue. Il y a peu de clients à cette heure. Je passe en caisse. Il y a 25 km jusqu'à la cité de caractère. J'y arrive pour 9 h45. Je gare la voiture sur la place pavée. Juste devant ma galerie. Je dispose d'exactement de quinze minutes avant de devoir partir. Je sors les grands sachets contenants mes achats. Quelle belle surprise en entrant dans la galerie. Julie a accroché toutes les toiles. C'est somptueux. Il y a l'odeur du propre, de l'encaustique. Fameux.

Je me dépêche de placer les petits cubes de fromages et les saucisses sèches dans le réfrigérateur. Je range les paquets de chips et autres dans le buffet. Les bouteilles de jus de fruits sur la table. Ce sont deux pièces minuscules. Il y a le cabinet de toilettes, un espace douche avec un lavabo. Julie a tout nettoyé, tout préparé. C'était probablement ce week-end. Cette adorable jeune fille ne cessera jamais de m'étonner. Elle va passer deux mois dans cet endroit qu'elle s'est appropriée. Une présence féminine habite déjà les lieux. Délicate Julie.

Je dois déplacer la voiture sous peine de contravention. Le centre du bourg médiéval est exclusivement piéton. Seuls les exploitants sont autorisés à s'y garer entre 8 h et 10 h et de 19 h à 20 h. Je gare l'auto sur le parking. Je fais une rapide visite à quelques commerçants que je connais depuis des années. Il est rapidement 11 h. Pour ne pas risquer d'être en retard, je retourne à la voiture. Il est 11 h45 quand je suis stationné sur le parking de l'université. Voilà une autre surprise. Yvan est là. Le papa d'Estelle fait comme moi. Il rassure sa fille.

Nous bavardons un peu. Yvan me rappelle que nous sommes invités à manger dimanche prochain. Il est midi. Les premiers étudiants sortent par le grand portail. Voilà Estelle et Clémentine. Nous leurs faisons de grands signes. Elles accélèrent le pas pour nous rejoindre. Nous nous saluons car le temps nous est compté. Clémentine s'installe dans la fraîcheur de la voiture. La climatisation permet d'y être à l'aise. De rester à l'abri de la chaleur caniculaire. Je roule doucement. Comme si elle se saisissait de son Doudou, elle me sort la bite de la braguette.

Clémentine me raconte sa matinée. Elle a abordé chacune des deux matières avec une parfaite connaissance des sujets. << Je n'ai pas merdé. C'était super car j'ai bien bossé ces trucs ! >> dit elle en jouant avec ma queue. Je réponds : << Tu vois, il était bien inutile de te faire du mouron. Je le savais. Je te connais ! >>. Clémentine se penche sur sa gauche pour déposer une bise sur mon sexe mou. Il y a ce restaurant très sympathique sur la route qui mène au port de plaisance. C'est là que j'ai réservé une table. C'était bien inutile. Deux couples.

Assis sous la pergola extérieure, nous savourons un énorme plateau de fruits de mer. Clémentine me raconte quelques amusantes anecdotes. Des étudiants un peu paniqués en découvrant les sujets. Ce sera comme ça demain. Mais ce sont les journées de mercredi et de jeudi qui seront réellement déterminantes. Je raconte mes courses, les tableaux déjà accrochés dans la galerie. << Génial ! >> lance Clémentine. Nous disposons de plus d'une heure. C'est donc en toute quiétude que Clémentine peut récupérer des forces et se reposer.

La jeune serveuse semble très intriguée par notre couple. Elle aussi croyait sans doute servir un père et sa fille. Elle ouvre de grands yeux quand elle découvre nos discrètes effusions de tendresse. Quand Clémentine pose sa main sur la mienne en parlant. Lorsque nous croisons nos doigts en discutant. Il y a deux autres couples. Bien plus conventionnels. Mais c'est quand Clémentine m'entraîne aux toilettes que la jeune serveuse nous suit d'un regard étonné, admiratif peut-être. Enfermés tous les deux dans un des cabinets des toilettes hommes.

Le rituel pisseux. << J'ai mes petits machins ! La galère ! >> dit Clémentine. Accroupie, elle secoue les dernières giclées en secouant légèrement ma queue. Se régalant des derniers reliquats Clémentine suce en gémissant. Je la laisse seule afin qu'elle puisse changer son tampon dans l'intimité. Elle me rejoint au lavabo. Nous nous lavons les mains en faisant les clowns. Un concours de grimaces. Nous retournons en salle pour prendre le dessert. Deux gigantesques coupes de glace. L'addition. Il faut repartir. Clémentine est détendue.

Il est 13 h50. Nous restons encore un peu dans l'auto. Un dernier bisou. Clémentine retourne vers ses examens. Estelle l'attend comme ce matin, devant la grille. Elle m'a vu. Elle me fait un grand coucou. Je démarre pour retourner à la galerie. J'aime y respirer les vieilles pierres d'une maison médiévale du XVIème siècle. Cette demeure à deux étages est dans la famille depuis si longtemps. Mon grand père maternel y exploitait un commerce de lin. Puis ce fut une mercerie. Ce n'est que depuis 20 ans que c'est devenu ma galerie d'Art. Je m'y sens si bien.

Il est 15 h30. Je dois songer à retourner sur le campus universitaire. Je récupère Clémentine. << On va se balader un peu en rentrant, j'ai besoin de décompresser ! >> me confie t-elle en sortant mon sexe. Je suis en bermuda et en chemisette. L'accès est donc très simple. Je roule bite à l'air. Il est 16 h25 quand nous sommes de retour. Nous rentrons. Les pipis. Une pomme chacun. Pendant que Clémentine change son tampon, du tiroir du bas du bureau je tire le foulard en soie, le collier canin et la laisse. Quand Clémentine me rejoint j'agite le tout.

Sans un mot, le visage soudain radieux, Clémentine se précipite pour s'accroupir devant moi. Maintenant son équilibre en me tenant par les hanches, elle m'offre son cou. J'y passe le foulard. Dessus j'y fixe le collier de cuir. J'y attache la laisse. J'aide Clémentine à se redresser. << Je t'aime ! >> s'écrie t-elle en me sautant au cou. Je la soulève. Enserrant ma taille de ses jambes elle me couvre le visage de bises. C'est en la tenant à la laisse, avec quelques à coups, que je l'emmène au jardin. << Je vous aime mon bon "Maître". >> dit elle plusieurs fois.

Nous descendons jusqu'à la rivière afin d'y retrouver la fraîcheur des feuillages. Le sentier de gauche, facile, qui longe la rivière. À peine sommes nous engagés que j'ordonne : << À genoux ma délicieuse "Soumise" ! >>. Clémentine s'exécute immédiatement. Bien droite, les mains sur la tête, elle me fixe de son regard plein de reconnaissance. Ses yeux d'un bleu intense sont comme deux petites parties du ciel. Je sors mon sexe pour le frotter sur son visage. Je me comporte là selon le profond souhait de la fille que j'aime. Elle me la tant demandé.

À genoux dans l'herbe fraîche, Clémentine tente de gober ma queue. J'esquive toujours juste à temps. Je donne de petits coups de bites sur ses joues. Je me penche pour glisser ma main entre ses cuisses. Pas de culotte. C'est merveilleux de vivre cette nouvelle surprise. Je saisis son clitoris géant entre le pouce et l'index. Un spasme parcourt tout le corps de Clémentine qui s'accroche à mes chevilles. Je dis : << Tout à l'heure, après le repas, je te suce jusqu'à t'en faire perdre connaissance ! >>. À peine ai-je prononcé ces mots, Clémentine se redresse.

Nous longeons la rivière en reproduisant la scène à plusieurs reprises. Clémentine qui décompresse se retrouve dans un état d'excitation absolument passionnant. Ce qui stimule considérablement ma libido débridée. Je la fais sucer avec une vulgarité rare. Me comportant selon ses désirs. J'incarne ce personnage tant souhaité. Le "Maître". C'est juste un rôle car je n'en n'ai pas l'âme. Il commence à faire faim. Nous prenons le sens inverse. J'espère secrètement croiser notre voisin. Ce vieux pervers serait le plus heureux des vicelards devant ce spectacle.

Je tiens Clémentine à la laisse. Elle marche penchée en avant, les mains derrière le dos. Tirée sans ménagement. La fraîcheur de cette fin d'après-midi est une bénédiction. Surtout que de gros nuages s'amoncellent là-bas, au-dessus de la forêt. Clémentine fait la salade. Il suffit de réchauffer le reste de la potée de légumes. Dans une poêle je fais revenir deux beaux dos de cabillaud blanc. Crème fraîche juste avant la fin de la cuisson. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me confie l'immense sérénité qui l'habite. << Merci "Maître" ! >> dit elle.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont vivre un "dressage" de haute qualité, des cunnilingus déments, avant une dernière pipe...

Maître Julien (pour de semblant)



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 19 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1923 -



Je m'occupe du moral des troupes et du blindage

Il est presque six heures. Hier mardi. L'application "océan" nous tire de nos profonds sommeils. Ce sont une fois encore les cris stridents des oiseaux de mer. Clémentine vient s'accrocher tout contre moi. Comme une naufragée à sa branche. Quelques papouilles. Quelques bisous. Je l'emmène en la soulevant comme une jeune mariée. Les toilettes. Je laisse Clémentine changer son tampon pour revêtir mon short et mon T-shirt en lycra noir et jaune. Clémentine vient me rejoindre pour enfiler les mêmes vêtements. Morts de faim, nous dévalons les escaliers.

Clémentine fait le café en me racontant son rêve. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de hier. Nos jeux du "Maître" et de sa "Soumise". Julie n'étant pas venue, préférant se concentrer sur ses examens, Clémentine et moi étions seuls. << J'adore ! Juste toi et moi. Tu vois, je vieillie ! >> lance t-elle en se levant pour venir terminer sa tartine de confiture sur mes genoux. Comme je la devine à nouveau anxieuse pour la journée qui l'attend, je propose de l'emmener à l'université. Des bises.

<< Je t'emmène, je te cherche à midi. Je te ramène pour 14 h. Je te recherche pour 17 h ! >>. Clémentine me couvre le visage de bisous : << Tu ferais ça ! Tu te rends compte, je monopolise de ton temps sans compter l'essence ! >> s'écrie t-elle. Je la rassure : << Je n'ai plus grand chose d'autre à faire que de te consacrer des actions chevaleresques. Et puis l'essence ! Qu'est-ce que ça signifie pour nous ! >>. Nous nous levons. Clémentine m'entraîne par la main pour sortir. Il fait déjà lourd. Il n'est que 6 h25. Quelques mouvements de gym.

C'est parti pour notre heure quotidienne de jogging. La douche. Je redescends le premier pour préparer la voiture. Il est presque 7 h45. L'université n'est qu'à 15 km. Même pas un quart d'heure de route. Clémentine me rejoint dans une de ses robes d'été mauve à motifs floraux pastels. Elle me saute au cou en s'écriant : << Mon chevalier ! >>. Je roule raisonnablement. Soucieux de ne pas perdre la moindre minute. << Pas d'inquiétude Julien, je connais le timing par cœur, je fais cette route tous les jours ! >> lance clémentine pour me rassurer.

Je dépose Clémentine devant le grand portail dont les grilles sont largement ouvertes. Plein d'étudiants y entrent. Estelle attend, là-bas. Elle nous fait un grand coucou ! Je les regarde entrer dans le flot incessant des candidats au Master. Je pars. Je profite de la situation pour aller en ville. Ma banque est au centre. Je gare la voiture dans la petite rue habituelle. Je récupère des Livres Sterling en coupure de 50 et 100 £. Mes virements se font de façon tout à fait légale sur ma banque à Édimbourg. Puisque j'ai la double nationalité et une adresse en Écosse.

Je bavarde un peu avec mon conseiller qui est aussi directeur de l'agence. Nous travaillons ensemble depuis plus de 20 ans. Monsieur Bertoldi a toujours d'amusantes anecdotes. Et puis ma présence le change agréablement des prochains rendez-vous qui l'attendent dans la matinée. Nous nous quittons sur son affirmation : << Vous avez bien raison de mettre votre agent à l'abri. Avec ce qui se prépare en Europe ! >>. Je le sais bien et je n'ai jamais eu confiance aux politiciens de ce pays. Je flâne un peu en revenant à la voiture. Direction la maison.

Il est 9 h30 quand je suis de retour. Hier après-midi, dans la précipitation de nous retrouver, je n'ai même pas remarqué que la propriété avait été nettoyée. L'entreprise paysagère a encore fait de l'excellent travail. Plus aucun branchage au sol. Les pelouses soigneusement rendues à l'état de "moquette". Les haies bien taillées. Les abords du bassin soigneusement dégagés. C'est parfait. Je fais le tour. Ce que j'apprécie c'est l'odeur sous l'abri à bois. Il y a quelque chose d'enivrant dans les essences du hêtre, du chêne et du bouleau. Les parfums.

Je rentre. Estelle non plus ne viendra pas nous rejoindre ce soir. Ce sera une soirée à deux comme les aime tant Clémentine. Je suis dans la cuisine. Je prépare une belle pâte à pain. J'y incorpore du Parmesan finement râpé. Dans la poêle je concocte une garniture. Tomates, ail, oignons. Ce sera pour les pizzas de ce soir. La pâte repose sous un linge dans le saladier. La garniture repose sous un couvercle dans la poêle. J'en récupère un peu comme sauce pour le gratin de coquillettes que j'envisage pour midi. Avec deux beaux et gros filets de flétan.

Des gratins, des pizzas par ces grosses chaleurs, s'interrogera à juste titre le lecteur. Mais nous aimons trop ça. Je fais une magnifique salade de concombre. De fines rondelles d'un avocat bien mûr. Des olives noires à la grecque soigneusement dénoyautées. Des cerneaux de noix. Ail, échalote. Des petits cubes de Roquefort. Je ne remue surtout pas avant de placer le saladier dans le bas du réfrigérateur. Je mets la nappe, les assiettes et les couvert sur la table de métal blanc à l'ombre du noyer et du saule, dehors, au bord du bassin. Tout est prêt.

Je fais le rapide inventaire des choses réalisées. Je n'ai rien oublié. Il est 11 h30. Je reprends la petite route communale déserte sur ces douze bornes. Après le rond point encore trois kilomètres jusqu'à l'université. Sur ce tronçon la circulation est plus dense. Je me gare sur le parking. Beaucoup de parents sont là à attendre leurs progénitures. Il y a Yvan, le papa d'Estelle. Lui aussi veut assurer le bon fonctionnement des opérations. Assister sa fille. Voilà les premiers étudiants qui sortent. Estelle et Clémentine qui marchent vite. Parlant.

Elles nous cherchent du regard. Nous leurs faisons de grands signes. Mais c'est ce que font la trentaine de proches qui attendent là. Elles nous voient. Estelle me fait trois bises avant de s'en aller au bras de son papa. Clémentine s'installe dans l'auto. << Ça s'est super bien passé ce matin. Je suis "affutée" ! >> précise Clémentine qui déboutonne la braguette de mon bermuda en disant : << Passons aux choses sérieuses ! >>. Nous rions de bon cœur. Elle me raconte la nature des épreuves de la matinée. Les copies rendues en avance de 10mn.

À midi, la circulation est beaucoup plus dense jusqu'au rond point. Il est 12 h30 quand nous sommes de retour à la maison. Toute guillerette Clémentine sautille autour de moi. << J'aime quand tu es mon chevalier ! >> s'écrie t-elle en me sautant au cou en découvrant le gratin de coquillettes encore au four chaud. Je la laisse aller aux toilettes. Je dispose le tout sur le grand plateau. Nous sortons. Il fait encore très chaud et lourd. Là-bas, au-dessus de l'horizon un amas de nuages sombres. << Si seulement un orage pouvait éclater ! >> dit Clémentine.

Nous mangeons de bon appétit. Clémentine aussi vient de se rendre compte de l'intervention de l'entreprise paysagère hier. Je lui raconte ma matinée, la visite à la banque. L'assurance d'avoir suffisamment de liquidité en monnaie écossaise et anglaise pour palier à tout imprévu. Nous nous réjouissons tant pour les deux mois qui nous attendent dans mon pays. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine me confie à quel point elle a envie de s'éclater cet été. Je l'encourage vivement à saisir toutes les opportunités. De s'amuser.

<< Surtout que ce sera une catharsis bien nécessaire Julien. J'ai le concours d'admission à la préparation du Doctorat dès la mi septembre. Et là, ce sera une autre paire de manches ! >> confie t-elle en terminant sa phrase comme si elle s'adressait à elle-même. Je la rassure. Je serai là. Nous débarrassons pour faire la vaisselle, monter nous laver les dents. Il reste dix minutes avant de devoir repartir. À la salle de bain, je m'accroupis devant Clémentine qui relève sa robe. << Maintenant ? Tu es fou ! >> s'écrie t-elle. Je la rassure. Pas de folies.

Je m'empare d'une de ses minuscules pinces à linge en plastique multicolore. Dans le panier des élastiques à cheveux. Je descends sa culotte à mi cuisses. Je prends une touffe de poils. Il y en a tellement. Je la coince avec la pince à linge en disant : << Obligation de la garder là jusqu'à ce soir. Je procèderais au contrôle. En cas de doute ou d'incertitude durant les épreuves de cet après-midi, il te suffit d'y penser ou encore de la toucher discrètement ! >>. Clémentine remonte sa culotte en riant. << Mon chevalier coquin ! >> lance t-elle.

Nous dévalons les escaliers. Clémentine porte son sac à main de cuir noir en sac à dos. Nous voilà en route. Je roule raisonnablement. Clémentine tout en jouant avec ma queue me rassure une fois encore. Nous arriverons à l'heure. << Tu sembles encore plus inquiet que moi ! >> lance t-elle. Nous arrivons. Un dernier bisou. Estelle, déjà là, attend devant le portail en discutant avec un garçon. << C'est Gauvain, son dragueur fou depuis quatre ans ! >> dit Clémentine en sortant de l'auto. Je les regarde entrer dans le jardin fleuri de l'université.

Il faut circuler avec la climatisation. Avec cette chaleur étouffante, c'est beaucoup plus gérable. Il est 14 h30 quand je reviens. Je m'installe dans la balancelle avec mon autobiographie d'Arnold Schwarzenegger. Ce passionnant bouquin fait oublier la tendance orageuse qui se précise. Il est 16 h30. Je reprends la route. Les épreuves terminent à 17 h. J'attends Clémentine un peu plus loin car il n'y a plus une seule place sur le parking. La voilà. Toujours en compagnie d'Estelle. Il y a Gauvain qui les accompagne. Elles se font la bise. Je fais des signes.

Il est 17 h30 quand nous sommes de retour. Le ciel s'assombrit de minute en minute. Il fait une lourdeur orageuse difficilement supportable. Clémentine retire sa robe. Juste en culotte et en sandalettes, elle sautille au bord du bassin. Assis tous les deux au bord avec nos pieds dans l'eau, elle me raconte son après-midi. Tout s'est encore très bien passé. Clémentine retrouve sa confiance en elle. << Demain et jeudi, ce sera une autre chanson. Un oral de cinq minutes pour présenter le mémoire. C'est là que tout va se jouer réellement ! >> précise t-elle.

Je ferai chauffeur, chevalier servant et assistant. << J'aimerais aussi retrouver mon "Maître" en soirée. Tu veux bien ? J'aurais besoin de me vider la tête ! >> murmure t-elle en posant son visage contre mon épaule, sa main dans ma braguette. Je promets de lui réserver de belles surprises. Je me retrouve rapidement bite à l'air. Dans sa culotte je tiens son clitoris géant entre le pouce et l'index. Elle en frissonne, me disant : << N'arrête pas. C'est trop bon ! >>. Je la masturbe doucement comme si je branlais une petite bite. Le ciel se couvre enfin.

Un éclair zèbre le ciel. Un coup de tonnerre d'une violence inouïe. Un second bruit de canonnade. Soudain, de véritables grêlons tombent au sol. Nous nous levons d'un bond pour nous précipiter vers la maison. Nous entrons par la véranda dont je ferme immédiatement les portes fenêtres. Clémentine descend sa culotte à mi-cuisses en tenant son clitoris. Elle le décalotte, le re calotte en disant : << Encore ! >>. Je la soulève. Je la transporte comme une jeune mariée jusqu'au canapé du salon. À genoux sur un des épais coussins, je suce sa turgescence.

Vautrée, cuisses largement écartées, profitant de la fraîcheur du cuir, Clémentine se fait sucer. Son clitoris est une merveille de la nature. Un phénomène. C'est le seul plaisir ce soir car le tampon interdit l'accès à sa "source secrète" comme nous disons. Son orgasme la fait hurler de plaisir. Il commence à faire faim. Clémentine m'entraîne par la queue jusqu'à la cuisine. Quand elle découvre la préparation des pizzas, elle saute de joie. Toute nue. Juste en sandalette. Moi juste en slip et sandalettes. La préparation est rapide puisque tout est déjà prêt. Odeurs.

Pendant la cuisson au four. J'emmène Clémentine dans la véranda. Dehors, tout est trempé, luisant d'une pluie qui tombe en hallebardes. Je recommence à titiller son clitoris. Clémentine se cambre sur ses jambes fléchies. Je peux à nouveau la masturber en nous embrassant comme des déments. Je l'installe sur la desserte. Cuisses largement écartées. Je la tient par ses chevilles. En appui sur ses coudes, Clémentine se fait sucer une nouvelle fois. La sonnerie du four. Nous cessons pour nous précipiter à la cuisine. Morts de faim. Pizzas, miam.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont se faire sucer le clitoris jusqu'à s'effondrer de sommeil, enivrées de plaisirs...

Julien



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Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Classe - 20 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1924 -



Tout se déroule dans les meilleures conditions

Hier matin, mercredi, il est presque six heures. Au même instant que ne résonne la sirène de ce gros navire, là-bas, dans le lointain, Clémentine vient se lover tout contre moi. L'application "océan" achève son œuvre durant 54 secondes. Le temps de nous réveiller de ses illusions. Quelques bisous. Quelques papouilles. Pressés par le besoin naturel, nous nous précipitons aux toilettes. Quelle désagréable surprise. Il pleut. Il n'y aura pas le plaisir d'un jogging matinal. Nous nous rabattrons sur l'entraînement intérieur, dans notre salle.

Vêtus de nos tenues de gym, nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine. Clémentine fait le café en me faisant part des tourments qui la perturbent encore un peu à cette heure-ci. Je pèle les kiwis, je presse les oranges en la rassurant. << Je somatise ! >> précise t-elle. Je la prends dans mes bras pour murmurer : << Exactement ! >>. Une bise sur son front. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de hier. << J'aime me retrouver seule avec toi. Tu n'imagines pas à quel point ça m'est nécessaire ! >> rajoute Clémentine.

Nous mangeons de bon appétit. Clémentine se lève pour venir terminer sa tartine assise sur mes genoux. Je murmure à son oreille : << On fait comme hier. Je t'emmène, je te cherche. Je te fais des surprises ! >>. Clémentine se retourne, se met à califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou en s'écriant : << Oh oui ! >>. Un bisous au gout confiture de cerises. Il est 6 h25. Nous remontons pour nous offrir notre heure de sport. Intensité maximale ce matin. Surtout pour Clémentine qui veut se transformer en "guerrière". Je l'assiste.

Aérobic, jogging sur tapis roulants, exercices au sol avec abdos. Les charges additionnelles. Il n'existe pas façon plus "guerrière" de se préparer à affronter une journée. Le retour au calme avec un stretching bâclé et en riant. La douche. Je m'habille le premier pendant que Clémentine change son tampon. Elle me rejoint en disant : << C'est génial. Ces trois jours je n'ai même pas eu mal. Juste une légère congestion du bas ventre. Le bout de mes seins un peu dur ! >>. En jeans, en sweats, nous dévalons les escaliers. Il est presque 7 h40.

Je roule en écoutant Clémentine me confier le programme qui l'attend aujourd'hui. Il est 7 h55 quand je la dépose devant les grilles de l'université. Estelle qui l'attend en compagnie de Gauvain me fait un grand signe. Je prends la route de la petite cité de caractère. Je veux faire une visite de la galerie. Il pleut sur les pavés luisant de la place. J'entre dans mon espace d'exposition. Cette délicieuse odeur d'encaustique naturel à la cire d'abeille est un plaisir olfactif. Il y a deux grandes enveloppes. L'administration n'oublie jamais ses ouailles.

Je remplis les documents demandés. Le fisc et la caisse de retraite. Je suis assis à la grande table sur laquelle Julie a déjà tout préparé. Assiettes et gobelets en carton. Elle a déroulé une des nappes en papier à motifs pastels. J'admire l'ordonnancement des toiles accrochées à leurs cimaises. Son choix est judicieux. Je quitte les lieux. Je reviens vers la périphérie de la ville. Pas loin de l'université il y a le cabinet de Maître Robert, mon notaire et celui de Maître Philippe son frère qui est également mon comptable. Je lui remets les documents signés.

Nous bavardons un peu. Ils viendront tous deux avec leurs épouses au vernissage dimanche en fin d'après-midi. Je prends congé. Je m'arrête un instant devant les bâtiments de l'université. Grandes bâtisses des années trente entourées d'un parc magnifique mais privé. Je regarde les fenêtres. Derrière l'une d'entre elle, il y a Clémentine. J'ai une pensée émue. Je m'en vais. Il est dix heures lorsque je suis de retour. À peine suis-je à la cuisine que la musique imbécile de mon téléphone me tire de mes réflexions. Quelle surprise, c'est Juliette.

Juliette qui s'excuse de ne pouvoir passer la soirée avec nous. Une urgence imprévue dont elle préfère ne pas parler. << Je vous raconterai. Je vous invite vendredi soir. Je prépare un bon repas ! >> lance t-elle. Je promets d'en parler à Clémentine. Nous bavardons un peu avant de nous saluer. Je fais rissoler à feu doux des crevettes et des ronds de calmars. J'épluche, je lave et je coupe en fines tranches de belles pommes de terre. Transformées en pommes chips, je les dépose sur le plat du four. La cuisson au four est infiniment moins grasse. Sèche.

Dans le saladier je prépare une pâte à crêpes. Je la fais onctueuse à souhait. Ce sera pour les beignets de crevettes et de calmars que je dépose sur des feuilles de papier absorbant. Je presse. J'en extrais toute la graisse possible. Tout est prêt. Il me suffit de préparer une belle salade. Une laitue dont je lave les feuilles. Un assaisonnement simple. Il va être l'heure d'aller chercher Clémentine. La pluie a cessé de tomber mais le ciel reste gris, bas et chargé. Je roule doucement en admirant le feuillage luisant des arbres. Je passe devant le haras.

Il est presque midi. J'attends la sortie de l'autre côté du parking. Il y a Yvan, le papa d'Estelle, là-bas, devant la grille du portail. Je viens le rejoindre. Les premiers étudiants franchissent le portail. Voilà Estelle, Clémentine et Gauvain. C'est la toute première fois que je le vois de si près. Athlétique, il a presque ma taille. Blond, les yeux extraordinairement bleus et clairs comme ceux d'Estelle et de Clémentine. La mèche rebelle, il porte beau. Un visage aux trait fins, agréables et réguliers. Il nous laisse pour rejoindre sa maman qui vient garer la voiture.

Nous voilà en route. Clémentine me raconte sa matinée. << Tout s'est passé de la meilleure des façons ! >> dit elle. Je fais : << Tu vois, tu as tort de t'inquiéter. Tout ce stress inutile alors que tout cela n'est qu'une simple formalité ! >>. En fourrant sa main dans ma braguette qu'elle déboutonne elle rajoute : << J'ai mon assistant personnel ! Tu es un amour ! >>. Ma queue dans la main Clémentine me donne les horaires de l'après-midi. Elle termine à 17 h aujourd'hui et demain. Il est 12 h30 quand nous arrivons à la maison. Il pleut à nouveau.

Quand Clémentine découvre ce que j'ai préparé elle saute de joie, me couvre le visage de bises. Je porte l'huile de friture à ébullition. C'est hyper rapide dans la friteuse électrique. Je remue la pâte à crêpe pour l'aérer un peu, la délier. Elle est fluide. Je n'ai qu'à y verser les crevettes et les ronds de calmars. Clémentine adore récupérer les beignets qui flottent sur l'huile bouillante avec l'écumoire. Je remue la salade. Je mets les assiettes, les couverts. Nous faisons honneur ce simple mais délicieux repas en évoquant Estelle et surtout Gauvain.

<< Ça fait quatre ans qu'il lui fait du gringue ! Et c'est qu'il attaque fort le bougre ! >> lance Clémentine. J'écoute les amusantes anecdotes. << Il drague avec raffinement. Jamais lourdingue. Il est amoureux le pauvre. Estelle reste stoïque mais apprécie le garçon ! >> rajoute t-elle encore. Nous traînons à table. Elle est assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou. Je raconte ma matinée. L'appel de Juliette qui ne viendra pas ce soir. Son invitation pour vendredi soir ! >>. Clémentine s'écrie : << Ah oui, ce serait sympa vendredi soir ! >>.

Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de monter nous laver les dents. Clémentine se blottit dans mes bras. Je la serre fort en écoutant ses craintes et ses doutes pour les épreuves de cet après-midi. Saisissant mon sexe comme si c'était son doudou, elle le caresse en s'accroupissant. << Tu me fais des trucs ce soir ? >> Je passe une main sous son menton, l'autre sous ses cheveux pour tenir sa nuque. Elle frotte son visage sur mon sexe en gémissant. Je me penche pour murmurer : << Tu vas sentir la bite. L'odeur de ma queue ! >>.

En gobant mon sexe pour le suçoter, elle rit. Me fixant de ses yeux bordés de reconnaissance elle se met à sucer. À genoux sur le carrelage, maintenant son équilibre en saisissant les passants de mon 501. Je l'aide à se redresser. C'est moi qui m'accroupis pour masser ses genoux. Nous redescendons. Il va être l'heure. C'est sous le parapluie que nous retournons à la voiture. Je roule doucement. Clémentine me suce à plusieurs reprises. << Quand je commence, je pourrais passer le reste de la journée à ça ! Bon médoc contre le stress ! >> lance t-elle.

Je la dépose. << Non, viens avec moi ! >> s'écrie t-elle. Sous le grand parapluie Clémentine reste à mon bras. Pour bien faire comprendre à quelques collègues étudiants qui la saluent que je ne suis pas son papa, elle dépose un dernier bisou sur ma bouche. En enfonçant rapidement sa langue. Estelle arrive pour me faire la bise. << Vivement samedi ! >> me dit elle. Yvan, son papa, vient nous rejoindre. Nous les regardons franchir le portail. Nous bavardons un peu ensemble. Il est question de l'achat de ma voiture à la rentrée de septembre.

Nous nous saluons. Je rentre en passant par l'autre route. Je passe dans le bourg. Il pleut à verse. Il est 14 h45 quand je suis de retour. Pour ce soir il suffira de réchauffer le reste des pommes chips et des beignets. Clémentine a rêvé d'une salade de fruits. Nous adorons ça. Je lave, je coupe en petits morceaux une grosse pomme, une grosse orange, deux belles bananes, une poire. Le tout dans un saladier Tupperware. Dans le bas du frigo. Le dessert de ce soir. Je vais dans le fauteuil du salon avec l'autobiographie d'Arnold Schwarzenegger.

Il va être l'heure. Je suis tout heureux de cet emploi du temps de "chevalier servant". C'est extraordinairement gratifiant. Du tiroir du bas du bureau, je tire le foulard en soie, le collier canin et la laisse. Me voilà en route sous une pluie battante. Il est presque 17 h. Plein de parapluies devant les grilles de l'université. Les parents des étudiants qui sortent. J'attends la fille que j'aime en compagnie d'Yvan. Clémentine, Estelle et Gauvain arrivent dans la petite foule. Nous nous dépêchons de retourner aux voitures. Clémentine est toute contente.

Je roule jusqu'au rond point. Elle s'apprête à sortir ma queue en me racontant son après-midi. Toute surprise de me voir tirer le foulard, le collier canin et la laisse du vide poches. << Tu es merveilleux ! >> s'écrie t-elle avant de fourrer sa langue dans ma bouche. Un coup de klaxon. Un automobiliste m'invite à prendre le rond point. Nous rions aux éclats. Je me gare juste après. Sur le bord de l'étroite route communale déserte. Je passe le foulard autour du cou de Clémentine. J'y fixe le collier de cuir. J'y attache la laisse. Deux, trois à coups.

Je roule à faible vitesse. Je n'aime pas prendre le moindre risque en me faisant tailler une pipe. J'appuie sur la nuque de Clémentine pour enfoncer davantage de bite dans sa bouche. J'adore ce petit cri de surprise qu'elle émet en se calant encore plus confortablement. Il est 17 h30 quand nous sommes de retour. C'est sous le parapluie que je tiens de la main gauche, la poignée de la laisse de la main droite que nous rentrons au sec. << Je t'aime comme une folle ! Mon amour ! >> s'écrie Clémentine en me sautant au cou. Je la soulève. Des bisous.

Elle m'entraîne au salon. << Viens, donne moi ta queue ! J'ai envie de sucer. Ça me change les idées ! >>. Je suis vautré dans le fauteuil. Clémentine, à genoux sur un des épais coussin, s'offre une fellation gourmande. Toutes les deux trois minutes elle cesse. En laissant ainsi reposer sa mâchoire elle évoque son après-midi. Les deux oraux passés en douceur. Son sentiment de victoire me rassure autant qu'elle. Je tiens la laisse pour l'emmener, à quatre pattes, faire le tour de la grande pièce. Je reviens me vautrer dans le fauteuil. Elle reprend sa pipe.

Pas question d'aller jusqu'à l'orgasme. Je veux rester hyper excité. Clémentine souhaite être prise en main par son "Maître" ce soir, après le repas. Elle me supplie d'être bien salaud. Je promets d'être à la hauteur de ses attentes. Je vais même l'attacher sur la chaise, à poil, dossier entre les cuisses. Me comporter comme le dernier des pervers. << C'est comme une thérapie. J'en ai vraiment besoin ! >> me confie t-elle pendant le repas. C'est assise sur mes genoux qu'elle déguste la salade de fruits. De la vitamine pour ma "Soumise"...

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont subir une séance de "dressage" en s'offrant corps et âme à un "Maître" amoureux...

Maître Julien



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NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 21 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1925 -



Je continue l'assistanat d'étudiante en période d'examen

Il est presque six heures. Le cri des mouettes. Ce jeudi matin encore c'est comme nous étions déjà dans un port de pêche écossais. L'illusion bluffante de l'application "océan" nous tire de nos profonds sommeils. Clémentine se serre fort contre moi en gémissant : << Bonjour mon doux "Maître" ! >>. Je dépose des bisous en mitraille sur son visage alors que je suis même pas tout à fait conscient. Le besoin de pisser nous propulse aux toilettes. << Mes "petits machins" ! Terminés ! >> s'écrie Clémentine en m'entraînant par la main. Morts de faim.

Nous dévalons les escaliers jusque dans la cuisine. Clémentine fait le café en me confiant une légère anxiété. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en la rassurant : << Tu étais dans le même état d'esprit hier et finalement tout s'est très bien passé ! >>. Clémentine vient se blottir dans mes bras. Je murmure : << Je fais chauffeur pour étudiante anxieuse. C'est moi qui t'emmène et te cherche ! >>. Elle se serre fort en s'exclamant : << Je t'aime Julien ! >>. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos jeux du "Maître" et de la "Soumise".

<< Quand on joue à ça, j'oublie tout. Je suis dans d'autres sphères ! >> confie Clémentine. Nous mangeons de bon appétit. Je promets de belles récidives pour cette fin d'après-midi. Clémentine vient s'assoir sur mes genoux pour finir sa tartine au miel crémeux. Il est 6 h25. Nous sortons. Tout est encore mouillé des pluies de cette nuit. C'est sur le bord de l'étroite route déserte que nous pratiquons notre jogging. Une heure de pur plaisir qui donne une tournure guerrière au tempérament de Clémentine. La douche. Nous nous habillons rapidement.

Clémentine porte une jupe d'été. De fin coton carmin. Un simple T-shirt brun sous une saharienne d'un léger lin kaki. Ses mocassins. Ses cheveux noués en une longue natte. Nous descendons à toute vitesse sous un ciel voilé. La température extérieure est de 20°. Il est 7 h40. Je roule doucement. Clémentine parle du programme qui l'attend aujourd'hui. Elle me tend sa natte afin que je m'en saisisse. De la main droite je la tiens au plus court. J'oriente sa tête, la tirant parfois vers la mienne ou au contraire la lui tirant en arrière. Elle en gémit de joie.

Je gare l'auto devant le parking bondé. La majorité des étudiants se font emmener et rechercher par un proche. Parents, amis, amants. << Viens ! >> lance Clémentine qui insiste pour que je l'accompagne jusqu'à la grille. Estelle est avec son papa. Il y a Gauvain aussi. Elle se précipite pour nous faire la bise. Pour la toute première fois Gauvain me serre la main. Une poigne ferme et franche. Ce matin il porte un ensemble clair, des mocassins beiges. Ce garçon a un goût vestimentaire certain. Un goût pour les jeunes filles sublimes également je vois.

Nous restons avec Yvan à regarder ces jeunes gens partir vers leurs salles d'examen. Nous bavardons un peu. Nous échangeons nos impressions quand aux comportements des filles. Estelle est toute aussi anxieuse que Clémentine. << Elle ne mange presque rien et fait un second jogging tous les soirs avant de se plonger dans ses révisions ! >> me confie son papa. Je lui avoue que Clémentine cesse toute activité étudiante dès les épreuves passées. Nous allons prendre un café dans le salon de thé voisin. C'est un endroit très sympathique.

Michèle et Yvan ont loué un cottage au Sud d'Inverness. Les parents d'Estelle y passeront un mois. Nous aurons l'occasion de passer quelques jours ensemble. Nous leurs feront visiter Édimbourg et sa région durant la semaine où ils seront en camping car. Nous évoquons des souvenirs communs puisque c'est la deuxième années qu'ils s'offrent un séjour écossais. Pays dont ils sont tombés fous amoureux. Nous nous quittons devant le parking de l'université. Je retourne faire une visite de ma galerie à une vingtaine de kilomètres. J'adore l'endroit.

La petite cité de caractère est un havre de paix. Ses maisons de pierres de granit gris du XVème entournte une grande place pavée. Il y a le puits profond. Ma qualité d'exploitant me permet de garer la voiture juste devant ma galerie. Une maison qui appartient à la famille de feu ma mère depuis plus de deux cent ans. Comme toutes les autres la bâtisse est inscrite au patrimoine historique. J'aime l'odeur du lieu. Je suis certain que Julie fait de fréquentes visites. Elle aussi est en période d'examen. Je remarque quelques petits détails révélateurs. Sûr !

Je dois circuler. La permission de stationner n'excède pas 10 h. Je rentre. Il est 10 h30 quand j'arrive à la maison. Immédiatement je prépare le repas. Ce sera pour midi et pour ce soir. Les deux pâtes à pain sorties hier soir du congélateur ont décongelé. Je lave et je coupe une énorme aubergine, deux grosses courgettes. En tranches que je dispose en spirales sur la pâte étalée au fond de deux grands plats à tarte aux bords hauts. Je concocte un liant. Un "flan" à base d'œufs, de lait de soja, de moutarde à l'ancienne et d'un peu de fromage blanc.

Je verse le tout sur les deux tartes. Une bonne couche de Gruyère de Comté grossièrement râpé. Je saupoudre de chapelure. J'enfourne pour une cuisson douce et lente à 180°. C'est tellement meilleur de laisser mijoter longuement. Je fais une salade. Une scarole dont je lave consciencieusement les feuilles. Un assaisonnement riche. Ne surtout pas mélanger tout de suite. Je mets les assiettes, les couverts. Tout est OK. Il est temps de repartir chercher Clémentine. J'arrive pile à l'heure. C'est Michèle, la maman d'Estelle qui est venue la chercher.

Toute contente de me revoir elle me serre une main ferme. Nous regardons les étudiants sortir. Voilà Estelle et Clémentine. Toujours Gauvain comme accompagnateur. Nous nous dépêchons de rentrer. Clémentine joue avec ma queue tout en me racontant sa matinée. Elle est toute détendue : << C'était très gérable ce matin. Il y aura encore un oral cet après-midi. Chacun a deux minutes pour exposer une théorie personnelle. J'adore ce genre d'exercices. Il faut étayer nos écrits d'arguments solides ! >> dit elle avec un enthousiasme rassurant.

Clémentine me tend sa natte. Comme ce matin, je la tiens au plus court pour orienter sa tête. Parfois je la force à glisser son visage juste au-dessus de la bite en la retenant au dernier instant. Il est midi trente quand nous sommes de retour. Lorsque Clémentine découvre ce que j'ai préparé elle me saute au cou. Je la soulève. Ses jambes autour de ma taille elle me couvre de bises en mitrailles. Son choix se porte sur la tarte aux courgettes que je tire du four. Dorée à souhait, encore hyper chaude. Cuite à point. Nous mangeons d'excellent appétit.

Assise sur mes genoux pour déguster son yaourt au miel, Clémentine savoure son dessert en racontant quelques amusantes anecdotes. L'ambiance en classe, durant ces examens, est souvent assez tendue en matinée. Certains professeurs savent diluer ces tensions par des attitudes, des mots rassurants. C'est une université privée. Les étudiants sont hypers motivés. L'ambition carriériste de chacun d'entre eux est une ébullition d'émulations. Une sorte d'assemblée de "winners" qui en veulent et qui savent très bien les efforts à fournir pour gagner.

Nous débarrassons pour faire la vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Clémentine me sort la bite. Elle s'accroupit. Je saisis sa natte au plus court. Je la tiens d'une main. De l'autre je frotte mon sexe sur son visage. Elle exulte de bonheur. Une expression extatique sur ses traits. Les yeux fermés elle tombe à genoux en tenant mes hanches. À chaque fois qu'elle croit réussir à prendre mon sexe en bouche, j'esquive. Je finis par le lui offrir. Dans un cri de satisfaction elle le gobe pour le sucer comme si sa vie était en jeu. Une pipe des familles.

Je la force à cesser, à se relever. Je m'accroupis pour masser ses genoux. Elle caresse ma tête en murmurant : << Je vous suis infiniment reconnaissante mon doux "Maître". Je suis merveilleusement "encadrée" par vos attentions ! >>. Elle enfonce sa langue dans ma bouche pour la fouiller éperdument passionnée. Il est grand temps de retrouver nos esprits. Nous dévalons les escaliers. Dehors, le ciel reste gris. Menaçant par endroit. Nous voilà en route. Je tiens Clémentine par sa natte. Elle suce à plusieurs reprises jusqu'au parking de l'université.

Je la force à cesser en me garant. << Viens ! >> lance t-elle en me montrant l'intérieur de sa bouche. Elle a encore gardé tout le foutre sucé. Ça fait des filaments gluants qu'elle tente de déglutir en marchant. Elle garde ma main dans la sienne. Montrant ainsi que non, je ne suis pas son papa. Toute fière de m'exhiber comme un trophée. Estelle l'attend. Une fois encore avec Gauvain et sa maman. Un dernier bisou. Nous les regardons franchir le portail, longer l'allée du parc avant d'entrer dans les bâtiments. Je propose à Michèle un café.

<< Avec plaisir. Mais je ne m'attarde pas ! >> s'écrie t-elle toute ravie. Nous voilà dans le petit salon de thé à deux pas de l'université. La maman d'Estelle aussi se réjouis pour ce mois de vacances qui l'attend en Écosse. Je fais preuve d'audace : << Une opportunité serait la bienvenue ! >>. Michèle me regarde par en-dessous. Un regard terriblement suggestif. C'est la toute première fois depuis plus de quatre ans que nous sommes seuls elle et moi. Elle me fixe avec insistance. Elle dit : << Je n'ai pas envie d'être raisonnable en vacances ! >>.

Très rapidement pourtant, dans le souci évident de détourner la conversation, Michèle revient sur l'invitation de dimanche. Nous sommes conviés au repas de midi. << Vous allez kidnapper notre fille durant un mois, autant passer du bon temps avec ses kidnappeurs ! >> lance t-elle. Nous rions de bon cœur quand je dis : << Je kidnapperais volontiers sa mère ! >>. Pour ne pas en rajouter, Michèle se lève. Je paie l'addition. Nous marchons ensemble jusqu'à sa voiture. Assise au volant, la vitre baissée, elle fixe ma braguette. La bosse apparente.

Elle prend un air de gourmandise, passe sa langue sur ses lèvres. Elle démarre en lançant : << À dimanche ! >>. Je la regarde s'en aller. Elle me fait un signe de la main avant de disparaître. Il est 15 h30 quand je suis de retour. Considérablement excité je m'installe dans le fauteuil du salon. Je me plonge dans la lecture de l'autobiographie d'Arnold Schwarzenegger. Passionnants écrits d'un homme à la carrière exemplaire. Clémentine termine à 17 h. Il est temps d'aller la chercher. Quelques gouttes de pluie. J'arrive un peu en avance. Il y a Yvan.

<< Ma femme apprécie beaucoup votre compagnie ! >> me dit il en me lançant un curieux regard. Je suis soudain profondément gêné. J'ai beau savoir que les parents d'Estelle sont de parfaits complices, que dans leurs jeunesses ils étaient d'authentiques "libertins", mon attitude avec Michèle me fait parfois culpabiliser. Yvan rajoute : << En Écosse, pourquoi vous priver d'un fantasme ? >>. Je reste sans voix. Totalement sidéré par ce qui ressemble fort à une recommandation. Voilà Clémentine et Estelle accompagnées de Gauvain. Sacré Gauvain !

Nous nous saluons. Je roule doucement en tenant à nouveau Clémentine par sa natte. Comme une laisse. En jouant avec ma bite suintante, elle me raconte les épreuves de son après-midi. << Tout s'est superbement bien passé. Honnêtement je n'imaginais pas que ce serait aussi simple ! >> confie t-elle. Elle demande en constatant la mouille qui dégorge de ma queue trempée : << Tu t'es branlé ? >>. Je lui raconte le salon de thé avec la maman d'Estelle. La phrase de son papa. << Fais-toi sucer mais qu'Estelle n'en sache rien ! >> lance Clémentine.

Je me fais tailler une pipe sur tout le long de la route. Pour répondre aux attentes de Clémentine je gare plusieurs fois l'auto au bord de la route. Je me comporte alors en véritable salaud. En enfonçant ma queue bien au fond. À chaque fois je murmure : << Ce soir, ma douce "Soumise", je vous baise comme un pervers ! >>. J'entends les gloussements de plaisir se mêler aux gargouillis de la pipe juteuse que me prodigue Clémentine. À chaque fois que je lâche elle me montre l'intérieur de sa bouche avant de retourner pomper comme une affamée.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont se voir offrir des moments de "Soumises" par un faux "Maître" authentiquement vicieux...

Maître Julien (pour étudiante soucieuse d'oublier ses examens)



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 22 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1926 -



La dernière matinée d'épreuves et d'examens

Hier matin, vendredi, il est presque six heures. Clémentine se réveille quasiment en même temps que les premiers cris de mouettes. Elle vient se blottir tout contre moi. Nous écoutons les illusions de l'application "océan". Cela ne dure que 45 secondes. Quelques papouilles, quelques bisous. Clémentine toute guillerette se lève d'un bond en m'entraînant par la main aux toilettes. << Je termine à midi et c'est ma dernière matinée à en chier ! >> lance t-elle en agitant ma queue pour en faire tomber les dernières gouttes. Nous rions aux éclats.

Morts de faim, habillés de nos shorts de lycra noir, de nos T-shirts de lycra jaune, nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine. Lorsqu'elle termine à midi, Clémentine est toute facétieuse. Le sentiment libérateur d'arriver en fin d'examens, en fin de trimestre la rend déconneuse. Je presse les oranges, je pèle les kiwis en l'écoutant imiter l'accent méridional de Juliette. Juliette chez qui nous sommes invités en soirée. Attendus pour 19 h45. Nous prenons notre petit déjeuner en nous remémorant les souvenirs de quelques situations vécues avec Juliette.

Il y en a tant. Nous mangeons de bon appétit en faisant le timing de la matinée. Une fois encore j'emmène et je cherche Clémentine à l'université. << Tu as fais ça tous les jours Julien. C'était superbe. Ça me donnait une niaque d'enfer ! >> s'écrie t-elle en se levant pour venir s'assoir sur mes genoux. Finissant sa tartine de confiture d'églantine en déposant des bises sucrées sur mes lèvres. 6 h25. Nous sortons. Le ciel est gris et voilé. Le sol est encore humide par endroits. C'est sur le bord de la route déserte que nous faisons notre jogging.

Une heure d'un running gratifiant. La douche. Nous nous habillons. La fraîcheur matinale est humide. Clémentine porte une jupe de velours carmin légèrement évasée à la taille. Un T-shirt kaki sous sa fine saharienne de lin écru. Nous descendons à toute vitesse. Clémentine a hâte de se retrouver en situation. Sa dernière matinée d'examen. Pressée d'en découdre. Il est 7 h40. Je roule en écoutant ses ressentis. Clémentine, tout en jouant avec ma bite, me confie ses certitudes. Durant cette semaine d'épreuves universitaires, rien ne lui a échappé.

Je gare la voiture devant le parking bondé. Il y a Yvan et Estelle qui attendent devant le portail aux grilles largement ouvertes. Il y a plein de groupes d'étudiants qui bavardent. Des parents, des amis les accompagnent. Nous rejoignons Estelle et son papa. Estelle a également ce sentiment de plénitude. Nous rions un peu de toutes leurs inquiétudes passées. Il faut préciser qu'elles étaient toutes deux hyper affutées pour affronter ce Master. C'est l'heure. Nous entendons la cloche qui annonce l'ouverture des portes. Voilà Gauvain qui arrive en courant.

C'est Yvan qui m'invite à prendre le café. Nous sommes dans le petit salon de thé sympa à deux cent mètres de l'université. Nous revenons sur le séjour en Écosse. Yvan se propose de racheter ma voiture dès le mois de septembre. Ce sera la deuxième auto en cinq ans. À chaque fois une Mercedes de classe E. Mes voitures affichent toujours peu de kilomètres au compteur. L'actuelle qui a quatre ans n'a que 26 000 km. Et Yvan en fait autant. Le papa d'Estelle a même déjà un client potentiel pour la sienne. Moi je commande la mienne la semaine prochaine.

Il est neuf heures. Nous nous saluons. << Ah, j'oubliais, vous avez le bonjour de Michèle. C'est ma femme qui viendra chercher Estelle à midi. Vous la verrez certainement ! >> dit encore Yvan lorsque nous nous serrons la main. Il est presque 9 h30 quand j'arrive à la maison. Le temps de faire la vaisselle, notre lit et me voilà dans le salon. Assis au bureau je fais mes comptes. Sur l'écran de l'ordinateur s'affiche ceux de mon comptable. Je n'aime pas spécialement me plonger dans les chiffres. Même si les miens sont réjouissants et hyper sécurisants.

Il reste de la tarte aux courgettes et de la tarte à l'aubergine. Le reliquat de nos repas de hier. Il suffit de les réchauffer au four à micro ondes. Je prépare une belle salade de concombre, tomates, fines rondelles d'un avocat bien mûr. Un bel assaisonnement. Surtout ne pas mélanger. Je mets les assiettes et les couverts. Le soleil fait une timide apparition. Tout est prêt pour le repas. Il est temps d'aller chercher Clémentine. J'arrive un peu avant midi. J'attends dans la cohorte des gens. Voilà la maman d'Estelle qui vient me rejoindre. Toute souriante.

Michèle est magnifique. Comme si elle était la grande sœur d'Estelle. En robe d'été sous une fine veste de coton clair. << On se voit dimanche. Vous êtes attendus pour midi. N'oubliez pas ! >> me rappelle t-elle une fois encore. Voilà les premiers étudiants qui sortent. Clémentine, Estelle et Gauvain qui semblent former un groupe à part. Gauvain porte un costume de fin coton crème. Il est d'une grande élégance. Ce sont probablement ses parents qui se dirigent vers lui. Des gens très "classe". Nous nous saluons. << À dimanche ! >>.

Je roule doucement. Clémentine fourre sa main dans ma braguette en me racontant sa matinée. La voilà rassurée. Un sentiment de victoire encore diffus l'envahit doucement. Nous serons en Écosse quand les résultats du Master seront publiés. << Je t'aime Julien. Je te remercie pour ton soutient. Tu n'imagines pas comme tes attentions m'ont secondé ! >> dit elle à plusieurs reprises. Il est midi trente. Nous sommes de retour animés d'une faim de loup. Je réchauffe les deux quarts de tarte. Clémentine mélange la salade à l'assaisonnement. Tout est OK.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur cette semaine sous haute tension pour Clémentine. Elle fait le bilan de ces journées d'examen. << J'ai la certitude absolue de n'avoir rien manqué. J'avais le contrôle et la maîtrise totale de tous les sujets. Il ne reste plus qu'à vivre dans la nouvelle angoisse de l'attente ! >> précise t-elle. Je la rassure. Je vais la faire patienter en limitant considérablement chaque inquiétude. Clémentine se lève pour venir s'assoir sur mes genoux. C'est ainsi que nous savourons notre yaourt au miel. Une délicatesse.

La météo s'améliore car le soleil apparaît de plus en plus souvent. Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de monter nous laver les dents. Clémentine se change pour porter une de ses robes d'été. Je suis en bermuda et chemisette. Pressés d'aller marcher un peu, nous dévalons les escaliers. Il fait très agréable. Plus de ces grosses chaleurs étouffantes. Nous descendons jusqu'à la rivière que nous longeons en bavardant. Clémentine revient sur le programme du week-end. Le vernissage de ma galerie d'Art dimanche soir. Le repas de dimanche.

De nombreux arrêts à nous embrasser passionnément. J'ai la bite à l'air. Clémentine adore s'accroupir en se précipitant devant moi. Maintenant son équilibre en me tenant par les fesses elle me suce quelques instants. Je caresse sa tête en murmurant des douceurs. Nous arrivons au vieux lavoir. Le ciel s'est à nouveau voilé. De lourds nuages assombrissent l'horizon. Assis sur le muret du bassin vide nous faisons l'inventaire de tout ce qu'il faudra préparer pour notre départ. << C'est déjà jeudi prochain ! C'est dingue ! >> lance Clémentine.

J'ai ma main entre ses cuisses. J'aime jouer avec cette toison phénoménale. Délier les nœuds en passant mes doigts comme un peigne. Saisir son clitoris géant entre le pouce et l'index. Sentir les spasmes qui agitent son corps à chaque fois. Ne prenons aucun risque. Nous revenons d'un pas plus rapide. Il est presque 16 h. La Clio rouge de Julie est stationnée derrière ma voiture. Elle nous accueille dans le hall d'entrée. Elle aussi a subit les épreuves d'un examen toute la semaine. Elle est tellement contente de nous revoir. Des effusions de joie.

J'ai remballé ma queue car nous rencontrons quelquefois notre voisin qui descend à la rivière pour nourrir les canards. Et pour diverses raisons qui n'appartiennent qu'à lui. Par contre le trou noir et béant de ma braguette ouverte focalise immédiatement l'attention de Julie. Je surprends son regard qui louche discrètement. Nous allons dans l'atelier. Julie est venue prendre son cours de peinture. Toute contente elle s'installe devant le chevalet de table. Clémentine est assise devant son ordinateur. Je m'installe aux côtés de Julie. Elle prépare ses couleurs.

Clémentine est plongée dans quelques itinéraires écossais. Parfois, à haute voix elle s'écrie : << Ça on n'a pas encore vu. Là, nous n'avons jamais été ! >>. Elle note soigneusement. Julie, tout en peignant nous raconte sa semaine d'examen. Elle aussi a ce profond sentiment de victoire. C'est une sorte d'examen "blanc" qui contera toutefois pour la Licence de Lettres Modernes qu'elle passera l'année prochaine. Diplôme qui sanctionnera ses trois années de Faculté. Quand elle prend du recul sur sa peinture, je la devine loucher sur ma braguette.

Aussi, sous la table, discrètement, je sors ma bite. Elle s'en rend rapidement compte. Je me masturbe doucement, d'un geste lent et régulier. Clémentine qui sait ce que je suis entrain de faire me fait un clin d'œil. Quelle n'est pas ma surprise. C'est si soudain. Julie pose la palette qu'elle tient dans sa main gauche. Cette main qui saisit immédiatement ma queue raide comme un piquet. Elle tourne la tête pour me faire un timide sourire avant de baisser les yeux comme gênée de ce qu'elle entreprend là. Sa main tient fermement mon sexe dur.

<< Je ne vous verrai plus jusqu'en septembre. Vous m'avez manqué toute cette semaine. J'ai le cœur qui se serre ! >> dit elle. Clémentine répond : << Tu viens demain matin pour le ménage. Tu viens lundi soir pour le repas. Trouve encore une occasion de nous rejoindre que nous passions un dernier bon moment avec toi ! >>. Julie, toute contente, me masturbe doucement. C'est à la fois amusant et très excitant car elle fait ça comme détachée. Je passe ma main sous ses cheveux pour saisir sa nuque. Un frisson parcourt tout son corps. Elle adore.

Julie lâche mon sexe pour reprendre sa palette. Je me lève pour montrer ma queue à Clémentine. De son index elle me fait signe de la rejoindre. Elle dit à l'attention de Julie : << En septembre, il faut que tu mettes au point un planning. Un programme qui t'offre davantage de possibilités de nous rejoindre. Tu veux ? >>. Julie s'empresse de répondre : << J'y œuvre tous les jours. J'ai quelques pistes ! >>. Nous rions aux éclats. Julie cesse de peindre. Comme hébétée, ouvrant de grands yeux, elle regarde Clémentine me tailler une pipe juteuse.

Julie devra nous laisser pour 18 h. Ce soir elle exerce comme serveuse dans le restaurant de sa tante. Elle nettoie sa palette, ses pinceaux. Son petit paysage est terminé. Elle pourra le récupérer la semaine prochaine, il sera sec en surface. Nous la raccompagnons jusqu'à sa voiture. J'ai la bite dégoulinant dans la main de Clémentine. Assise au volant, la vitre baissée, Julie regarde les jets de pisse se briser sur la portière. << À demain lance t-elle en démarrant ! >>. Nous lui déposons une dernière bise sur le front. Les premières gouttes de pluie.

Nous rentrons au sec. Clémentine se blottit dans mes bras. << Je crois qu'Estelle est enfin entrain de craquer pour Gauvain. Il faut dire que ça fait cinq ans qu'il rame. Tu as vu, il est beau et a de la classe ! >> me dit elle. Je devine une certaine inquiétude dans le ton de sa voix. Je demande : << Tu crois que c'est la fin d'une histoire commune pour le début d'une histoire qui ne nous appartiendra plus ? >>. Clémentine m'embrasse longuement. Elle cesse et répond : << J'ai des intuitions qui ne me trahissent jamais. Je crois bien que oui ! >>.

Je dis : << Estelle a 25 ans. Tu ne crois pas qu'il serait grand temps qu'elle ait enfin son mec à elle ? >>. Clémentine reste pensive. Je la serre très fort. Nous montons à l'étage. Un brin de toilettes. Nous nous changeons. Clémentine porte une jupe droite. Bleue nuit. Un chemisier crème, une veste de fin coton noir. Mocassins. << Blue suede shoes ! >> dit elle en se couchant sur le lit en levant les jambes. Elle se met à pédaler en riant. Sur sa demande je porte un pantalon crème à plis, à pinces, une chemise blanche. Une veste de lin clair.

Nous prenons des poses devant le miroir en riant comme des fous. Nous sommes attendus pour 19 h45. Ne tardons pas. Nous descendons les escaliers en nous tenant en amoureux. Il pleut. C'est sous le parapluie qu'il faut traverser le jardin en restant sur les dalles de grès. Je roule doucement. Clémentine me taille une pipe sur les trois kilomètres qui nous séparent du haras. Juliette nous accueille. Encore très élégante dans sa robe d'intérieur à motif floraux. Elle me débarrasse du grand Tupperware qui contient le dessert. Une tarte aux cerises.

Nous mangeons de bon appétit. Juliette évoque ses vacances. Un mois chez sa sœur en Corse, à Sartène. Les projets de son entreprise pour septembre. Des aménagement de locaux. Bien évidement nous en arrivons rapidement au sujet qui nous passionne tous les trois. Le sexe. C'est en me masturbant sous la table ou parfois debout, que j'écoute Juliette et Clémentine échanger leurs souhaits pour la rentrée prochaine. Plus de partouzes pour Clémentine. Par contre les Gloryholes organisés par Juliette reste un centre d'intérêt fort apprécié.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont s'offrir de délicats plaisirs sous la couette au retour d'un repas goûteux chez une amie...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 23 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1927 -



Les petites habitudes du samedi matin

Hier, samedi, il est presque huit heures quand Clémentine se serre contre moi. Ses lèvres qui se posent sur ma joue telle une ventouse. Juste avant de se coucher sur moi, elle saisit mon érection naturelle. Elle murmure : << Merci pour ta présence toute cette semaine. Sans toi elle aurait été éprouvante ! >>. Je reprends doucement mes esprits en me réveillant ainsi. Je caresse ses joues alors que je suis encore dans un demi sommeil. Clémentine dépose des bises en mitraille sur mon visage. Comme éperdue d'une reconnaissance qui me dépasse.

Cette effusion de tendresse ne dure pas. L'envie de pisser est bien trop forte. Me tenant par la queue, Clémentine nous entraîne aux toilettes. Morts de faim, vêtus de nos shorts de lycra noir, de nos T-shirts de lycra jaune, nous dévalons les escaliers. Pendant que Clémentine fait le café, je file dans le hall d'entrée. Depuis l'interphone j'ouvre immédiatement le portail. Je vérifie par la lucarne. Je rejoins Clémentine qui me raconte ses rêves. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. D'un geste de prestidigitateur, Clémentine saisit les tranches.

Ces tranches éjectées par le grille pain dans un petit claquement sonore. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur les faits marquants de cette étrange semaine. L'absence d'Estelle. Les journées de Clémentine consacrées aux épreuves de son Master. Nous mangeons de bon appétit en faisant l'inventaire des options de loisirs de cet après-midi. Il est 8 h25. Julie entre dans la cuisine. Toute souriante, toute radieuse. En jeans, T-shirt. Elle se précipite vers Clémentine pour faire les trois bises. Puis elle vient me faire de même.

Comme tous les samedis matins Julie est en avance pour venir faire le ménage. << Laissez tout, allez faire votre jogging, je m'occupe du reste ! >> lance t-elle en débarrassant déjà la table. C'est à nous de déposer chacun une bise sur son front. Nous sortons. Le climat est très semblable à celui de hier. Il y a eu de la pluie cette nuit. Le ciel est voilé de gris. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur humide. C'est parti. C'est sur le bord de l'étroite route déserte que nous courons. Le sol y est plus ou moins sec. Une heure de running.

Il est 9 H30 quand nous revenons. Il y a le bruit de l'aspirateur quelque part à l'étage quand nous montons prendre notre douche. Lorsque nous passons dans la chambre pour nous habiller, tout est déjà rangé, les draps changés. Clémentine porte une de ses robes d'été mauve à motifs cachemires pastels. Ses sandalettes. Je suis en bermuda, chemisette, sandalettes. Nous descendons à toute vitesse car les livraisons sont imminentes. D'ailleurs à peine sommes nous dans le jardin qu'arrive Danièle. Au volant de sa camionnette blanche et toute souriante.

Elle saute toujours d'une façon alerte pour contourner le véhicule. Du hayon arrière elle tire nos deux cageots. L'un contient nos légumes, nos fruits. L'autre nos fromages, les œufs, le beurre, les yaourts, les petits pots de crème fraîche. Paiement par carte. Il n'y aura plus de livraison avant le samedi 10 septembre. Mais nous passons déjà la même commande. Nous nous souhaitons bonnes vacances. Il y a quelques gouttes de pluie. Nous regardons la camionnette remonter le chemin pavé. Quelques minutes et voilà le tube Citroën rénové.

Madame Marthe, hilare au volant, saute de sa camionnette avec une étonnante vitalité. Dans le sac de toile au logo de sa boulangerie, notre boulangère nous tend les deux grosses miches de pain complet, la grande brioche ronde au pudding et les deux énormes croissants aux amandes qu'elle nous offre chaque samedi en cadeau. Cette fois nous avons même droit à un sac de pain en toile de lin écru. << Cadeau de la maison aux clients les plus fidèles ! >> s'écrie t-elle comme si elle venait de faire une blague. Paiement pas carte. Plus de livraison l'été.

Tout reprendra le samedi 10 septembre. Nous confirmons immédiatement la commande. Nous nous saluons en nous souhaitant d'excellentes vacances. Nous contournons la maison pour descendre à la cave par l'escalier extérieur. Dans le cellier nous disposons les fruits, les légumes. Du congélateur où je place une des miches, je tire un paquet de moules, deux sachets. Haricots verts et petits pois. Rituel du samedi matin. Nous remontons par l'escalier intérieur pour ranger les produits frais dans le réfrigérateur. Julie s'apprête à passer le balai.

Nous déposons chacun une bise sur son front avant d'aller au salon. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Nous avons trois courriels. Celui de mon oncle d'Édimbourg. Notre appartement nous attend au premier étage de sa maison. Sa femme, Amy est impatiente de nous revoir. Ils joignent une photo d'eux dans le jardin, tenant la margelle du puits. Ils sont tous deux octogénaires. Les années commencent à peser sur leurs épaules. Il y le mail de Juliette qui veut absolument nous voir une dernière fois avant notre départ.

Il y a le message d'Estelle qui est impatiente de nous rejoindre pour 13 h45. Clémentine répond. Dans l'habituelle petite enveloppe jaune je glisse un billet de 50 euros. Un petit mot que je signe d'une fleur stylisée. Un sourire un peu niais sur le selfie. Pour joindre aux réponses que s'apprête à envoyer Clémentine. Julie vient nous rejoindre. Comme une écolière, les mains derrière le dos en disant : << Je vous ai fait une maison bien propre ! >>. Clémentine se lève, contourne le bureau pour la prendre par les épaules. << Je t'aime ! >> s'écrie Julie.

Un cri du cœur. Nous savons que la bisexualité de Julie est évidente. Avec nous elle n'a plus à la dissimuler depuis longtemps. Hélas pour elle, Clémentine n'éprouve qu'une profonde et sincère amitié. Julie, comme gênée de s'être ainsi livrée, cache son visage dans ses mains. Je contourne le bureau. C'est à moi de la prendre par les bras en disant : << Nous sommes désolés de ne pouvoir donner suite à votre demande ! >>. Julie éclate de rire. Nous la rejoignons dans une rigolade qui dure un petit moment. Je lui remets la petite enveloppe jaune.

Il est presque 11 h30. Nous raccompagnons Julie jusqu'à sa voiture. Assise au volant, la vitre baissée, elle contemple la main de Clémentine qui palpe ma bosse en disant : << On se voit demain à 18 h pour la préparation du vernissage ! >>. Julie s'écrie : << Moi j'y serai déjà vers 16 h. Je veux terminer toute la mise en place ! >>. Je la remercie pour ce qu'elle a déjà fait dans la galerie. Nous déposons une dernière bise sur son front. Julie démarre. Elle nous lance un regard amoureux. Adorable jeune fille de 20 ans. Un tout dernier coucou.

Le soleil a fait plusieurs apparitions. Il brille à présent haut dans le ciel. Comme le mobilier de jardin est mouillé, nous mangerons dans la véranda. Morts de faim, nous rentrons précipitamment. Clémentine prépare une belle laitue et son assaisonnement. Je porte à ébullition le bouillon pour les moules. Dans le wok je verse le contenu des sachets. Haricots verts et petits pois encore congelés. Dans le bouillon je vide le paquet de moules toutes aussi congelées. Je mets les assiettes, les couverts sur la table dans la véranda. Préparation rapide du samedi.

Nous mangeons de bon appétit en évoquant Julie, sa personnalité. Sa déclaration d'amour à Clémentine. Ce n'est pas la première mais comme le précise Clémentine : << Elle fait la même déclaration à Estelle quand elle est avec nous deux jours de suite ! >>. Je conclue à une instabilité affective. << Pas du tout, c'est de l'ordre de ses pulsions émotionnelles ! >>. Nous rions de bon cœur de cette situation insoluble pour Julie. Mais nous l'entourons de toute notre affection. Ce qu'elle interprète peut-être dans un registre sentimentale.

Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine fait l'inventaire de tout ce qu'il faut emmener en vacances. << On fait tous les jours un peu quelque chose. On fait une liste. Celui qui a une idée la note immédiatement ! >> dit elle. J'admire sa capacité d'organisation. Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de monter nous laver les dents. Le ciel s'est presque entièrement dégagé. Aucune menace à l'horizon. << Qu'ils sont où les gens que j'aime ! >>. C'est la voix d'Estelle qui nous rejoint.

Trois bises à Clémentine avant de se jeter littéralement dans mes bras. << Julien ! >> s'écrie t-elle. Je la soulève. Elle passe ses jambes autour de mes hanches pour me couvrir le visage de bises. << Je t'aime ! >> lance t-elle entre chaque rafale. Je fais toujours pareil avec Clémentine. Nous allons dans la chambre. Estelle, du grand sac de sport qu'elle emmène toujours le week-end, tire son pyjama de soie mauve, son petit lapin fétiche en peluche, sa tenue de cycliste. Nous nous changeons avant de prendre des poses ridicules devant le miroir.

Je suis entre mes deux anges. Elles s'accroupissent en même temps. Leurs têtes contre mes hanches, leurs bras autour de mes cuisses. Je pose mes mains sur leurs cheveux. << Je me sens salope pour l'Écosse ! >> s'exclame Estelle. << Pas autant que moi ! >> rajoute Clémentine. C'est par mes cuisses qu'elles fourrent leurs mains dans mon short de lycra noir. Je les aide à se redresser en disant : << Les filles, vous avez encore deux journées d'école avant les vacances ! >>. Estelle pousse un profond soupir en répondant : << On sait ! >>.

Elle rajoute : << Lundi soir je prépare la valise. Cette fois je vais être raisonnable. J'en emmène le moins possible ! >>. Clémentine fait : << Moi aussi, le strict nécessaire ! >>. Je les serre contre moi en disant : << Vingts jeans, vingt robes, vingt paires de chaussures ! >>. Nous éclatons de rire. Pressés de profiter de ce soleil revenu, nous dévalons les escaliers. Il fait chaud sans les excès du week-end dernier. Du hayon arrière de la voiture d'entreprise d'Estelle, je tire sa bicyclette pour y fixer la roue avant. Son papa vérifie toujours l'ensemble.

Je contrôle la pression des pneus des nôtres. Parfait. Dans le petit sac à dos que je porte, les pommes, les barres de céréales, les K-ways. C'est parti. Une fois encore Clémentine peut porter une de ses jupettes "tennis". Estelle porte le même short que moi. 300 mètres jusqu'à la rivière. L'étroite passerelle en bois, 500 mètres jusqu'à la piste cyclable. Il y a étrangement peu de monde cet après-midi. Nous pédalons contre un léger vent d'Ouest qui nous poussera au retour. Nous pouvons rouler côte à côte en bavardant. Les filles évoquent le Master.

Estelle partage ses impressions quand à Gauvain, son chevalier servant. Depuis cinq ans ce garçon lui tourne autour. Jamais lourd, jamais insistant, jamais entreprenant. << Il est un peu comme toi. Attentionné, prévenant et à l'écoute ! >> précise Estelle. Je réponds : << Tu as un mec rien que pour toi. Qu'attends-tu ? C'est un bon "plan" ! >>. Clémentine rajoute : << En septembre tu procèdes à une série de tests. Tu verras bien ! >>. Estelle s'empresse de préciser : << Je ne veux pas d'un amoureux, je veux un homme qui m'aime. Pas pareil ! >>.

Dix kilomètres plus tard nous arrivons au cabanon de l'écluse. << Les pipis ! >> lance Clémentine. Nous nous arrêtons. Personne. Du sac à dos je tire deux mouchoirs en papier. Les deux coquines adorent pisser au milieu de la piste cyclable. Et tout spécialement à cet endroit. Nous y avons déjà vécu tant de situations très excitantes. Toutes les deux, accroupies, pissent en riant. La pisse ruisselle le long de la pente en deux longues coulées. Je reste vigilant en regardant dans toutes les directions. Je m'accroupis à mon tour derrière les deux pisseuses.

Sans prévenir, après une légère caresse, j'enfonce mes index dans les culs. << Salaud ! Enculeur de filles ! >> crie Estelle. Je retire les doigts pour les torcher soigneusement toutes les deux. Estelle enfonce sa langue dans ma bouche en empoignant la bosse dans mon short. Tout en remontant sa culotte et son short elle me dit : << J'adore tes surprises ! >>. C'est au tour de Clémentine qui tente de saisir elle aussi la bosse. Estelle ne la lâche évidemment pas. Il y a un groupe de cyclistes. Nous remontons sur nos vélos. Nous voilà repartis.

Il est 15 H45 quand nous arrivons au port de plaisance. Il y a plein de monde. Nous fermons les bicyclettes à cadenas derrière le cabanon de la capitainerie. Volets tirés. Personne. C'est samedi. Clémentine retire rapidement sa culotte qu'elle fourre dans la poche avant du petit sac à dos. Estelle ne cesse de me tripoter. << Je vais être salope en Écosse. Autant te mettre en situation dès à présent ! >> dit elle. Je passe ma main entre ses cuisses pour palper vulgairement son entre jambes. Je réponds : << Je vais être le premier des salauds en Écosse ! >>.

Nous traversons la route pour aller à la supérette. Il y a plein de clients. Estelle se met dans la file à une des deux caisses. Clémentine m'entraîne par la main. Les armoires congélateurs sont au fond du magasin. Cette stratégie permet de ne pas trop attendre en caisse. C'est juste à côté du rayon des primeurs. Il y a un type seul qui soupèse des melons en humant leurs queues. << Une victime potentielle ! >> me chuchote Clémentine qui s'accroupit devant la porte du congélateur. Je me déplace un peu plus loin comme si je ne la connaissais pas.

Nous portons nos lunettes noires de soleil. L'inconnu jette un rapide coup d'œil pour apercevoir cette sublime jeune fille en jupette kaki et accroupie. Il regarde une seconde fois. Cette fois Clémentine se tourne de trois quart, écarte ses cuisses en ouvrant la porte du congélateur. C'est rapide. L'homme découvre probablement l'absence de culotte. Il y a d'autres clients qui circulent. Personne ne se doute un instant de ce qui vient de se passer. Clémentine guette l'instant où elle pourra récidiver. Je fais semblant de lire les étiquettes sur les pots de miel.

Seconde vision pour notre "victime". Il comprend certainement qu'il a affaire à une exhibitionniste, que cela s'adresse à lui. L'inconnu doit avoir la quarantaine, de taille moyenne, les cheveux en brosse, un polo Lacoste rose délavé et vraiment démodé. Un short de toile bleu un peu ridicule, des tongs. Il se déplace. Il attend la troisième édition. C'est impossible car un groupe de D'jeunes vient par là. Ils viennent choisir des glaces. Clémentine récupère les nôtres. Trois pots Haagen Dazs. Nos parfums préférés. Nous rejoignons Estelle aux caisses.

<< Vous faisiez quoi ? J'ai cédé ma place deux fois ! >> dit elle comme excédée. << Calmos, j'ai montré ma chatte à un mec ! >> répond Clémentine. Le couple qui attend derrière nous a tout entendu. Nous éclatons de rire car la jeune caissière aussi. Nous ressortons pliés de rire. Comme des gamins qui viennent de faire une bonne blague. C'est assis sur le muret, les pieds dans le vide, que nous dégustons nos glaces à l'ombre des marronniers. << Là-bas, le mec de la supérette ! >> lance Clémentine. << C'est lui la victime ? >> demande Estelle.

Nous ne savons pas s'il a reconnu Clémentine mais l'homme regarde par ici avec insistance. Il tient un panier qui contient ses courses. Il le fixe sur le porte bagage de son vélo. Nous le regardons partir en poussant sa bicyclette. << C'est un vicelard, certaine ! >> dit Clémentine. Nous adorons nous embrasser avec de la glace qui fond dans la bouche. Je suis entre mes deux anges. Clémentine me roule une pelle jusqu'à ce que la glace ait fondu. Puis c'est Estelle. C'est très agréable de faire ça. Rafraîchissant et délicieusement excitant. Je bande dur.

Bander dans un short en lycra, forcément moulant, expose à la vue une bosse du plus bel effet. Aussi, la main d'Estelle s'en saisit avec fermeté. La petite cuillère à moka dorée, plantée dans son pot de glace, elle palpe même à deux mains. Je plante moi aussi ma cuillère dans mon pot de glace. Je glisse ma main droite sous la jupette de Clémentine qui écarte ses cuisses dans un réflexe de surprise. Je passe ma main gauche entre les cuisses d'Estelle. Nous nous roulons des pelles de quelques secondes. Il ne faudrait pas que nos glaces fondent.

Inutile de descendre jusqu'aux bâtiments des sanitaires du port. Il y a tellement de gens partout. << On monte au cimetière ? >> propose Estelle. Nous applaudissons la suggestion. Nous jetons les pots vides dans une des poubelles pour traverser la route. Pour rejoindre le chemin qui monte au sommet de la colline, nous coupons par le parking de la supérette. Il y a un homme entrain de ranger ses courses dans le coffre de sa voiture, le chariot encore plein à ses côtés. << Un plan ! >> murmure Clémentine. Estelle m'entraîne très vite par la main.

Nous contournons les bagnoles pour nous dissimuler derrière une camionnette. De là nous voyons Clémentine passer entre les voitures garées à côté de celle du mec. Elle se touche vulgairement. Un peu comme une fille qui chercherait un endroit où faire ses besoins dans l'urgence. << Quelle salope ! Ça promet pour l'Écosse ! >> murmure Estelle qui saisit ma bosse. Je passe ma main entre ses cuisses pour palper son sexe. Là-bas, à une trentaine de mètres, Clémentine s'accroupit entre deux autos. Nous ne la voyons plus. C'est hyper excitant.

L'homme a certainement vu cette sublime jeune fille errer entre les véhicules. Il a bien évidemment compris la probable urgence de la situation. Il regarde avec attention l'endroit précis où a disparu Clémentine. << Regarde comme il se rince l'œil le salaud ! >> chuchote Estelle qui se frotte sur ma main. En effet, comme en état d'hypnose, l'inconnu observe. Immobile, un paquet de lessive dans les mains. Pas de chance. Un couple arrive en poussant un chariot. Clémentine apparait soudain. Elle vient d'apercevoir les gens. Elle se réajuste très vite.

L'homme la suit de l'œil en tournant la tête. Clémentine lui adresse un merveilleux sourire en levant le pouce de sa main droite. Le type, comme halluciné la regarde s'en aller. Nous rejoignons Clémentine au bas du chemin. Je suis entre mes deux anges qui me tiennent les mains. Nous montons au vieux cimetière. C'est un haut lieu touristique. Ça fait bien cinquante ans que personne n'est plus enterré ici. L'endroit grouille de monde. Clémentine, que ses deux exhibes on considérablement excité, aimerait beaucoup s'offrir un troisième opus.

Nous passons entre les pierres tombales. À chaque fois que c'est possible Estelle palpe ma bosse. J'ai presque honte de me promener avec une telle érection, parfaitement visible. Pour la masquer, Estelle a le réflexe de se frotter contre moi à chaque fois que nous croisons des visiteurs. Pas un seul promeneur solitaire. Ce qui frustre légèrement Clémentine qui se touche discrètement. La main sous sa jupette, cachée derrière un socle de statue. Il y a des caveaux de familles. Certains sont ouverts. Dans l'un d'entre eux nous avons déjà baisé.

Nous y entrons. Les battants ne se ferment pas totalement. Il reste un espace d'environ dix centimètres. Ce qui permet de voir qui arrive et à la lumière de passer. L'endroit doit servir de "fumoir" à des individus peu recommandables car il y a des dizaines de mégots. Des boîtes de bière écrasées. C'est dégueulasse. Heureusement les employés municipaux passent tous les jours. Tous les jours sauf le samedi et le dimanche. Estelle me sort la queue en s'accroupissant devant moi. Clémentine en se touchant s'accroupit à ses côtés. Je suis en érection.

Estelle gobe mon sexe en poussant un petit cri de gloutonne. Elle suce quelques instants avant de le présenter à Clémentine en disant : << Tu l'as bien mérité ! >>. Clémentine suce comme si sa vie en dépendait. Elle s'accroche à mes hanches pour frotter son sexe contre ma cheville. Elle pousse de petits cris de fille excitée. Ce qui pourrait attirer l'attention de quelques promeneurs. << Chut ! >> lui fait Estelle en arrachant carrément ma bite de sa gueule. Deux longs filaments de jute gluante relient sa bouche à l'extrémité trempée de mon prépuce.

C'est elle qui le fourre en bouche. J'aide Clémentine à se redresser. Je passe mon index sous sa lèvre inférieure afin de récupérer le foutre visqueux qui y est collé. Elle me montre l'intérieur de sa bouche. Tout comme Estelle elle adore garder le jus afin qu'il se mélange à la salive. Le plus longtemps possible avant d'avaler. Je la regarde faire. Elle déglutit. J'aide Estelle à se redresser. Elle fait exactement pareil. J'ai mes mains entre leurs cuisses. Le sexe de Clémentine est trempé. Il en coule sur sa cuisse droite. Je m'accroupis pour le lécher. C'est trop bon.

Il y a des voix toutes proches. C'est une famille. Nous nous réajustons juste à temps. L'air hébété ces gens nous regardent sortir du caveau avec de grands yeux étonnés. Nous rions comme des fous. << Quand je commence à sucer je pourrais continuer toute la journée ! >> lance Estelle. << Et moi donc ! >> rajoute Clémentine. << Put-Hein ! Regardez. On va se prendre de la flotte sur la gueule ! >> s'écrie Estelle en pointant le doigt vers l'amas de gros nuages sombres. Nous dévalons le chemin à toute vitesse. Clémentine remet sa culotte aux vélos.

C'est une véritable course contre les éléments à laquelle nous nous livrons. Le vent d'Ouest nous pousse, certes, mais il pousse aussi les nuages menaçants. On entend gronder l'orage au loin. Plusieurs éclairs zèbrent le ciel. Je crois que nous n'avons jamais parcouru les 25 km aussi vite. Pas une goutte en arrivant à la maison. Il est 19 h. C'est comme un soir d'hiver, sombre, sinistre et lugubre. Nous rentrons à toute vitesse. Assis à la table de la cuisine nous épluchons les pommes de terre, les carottes, les navets, le céleri. En grande quantité.

Un bruit assourdissant. Deux coups de tonnerre. Une vacarme dantesque. Un éclair d'une puissance inouïe. Le plafonnier de la cuisine clignote puis s'éteint. Il se rallume. Le bruit du déluge qui s'abat soudain ressemble à celui d'un torrent. << On l'a échappé belle ! Vous imaginez pédaler sous cette pluie ! >> lance Clémentine qui prépare l'assaisonnement du reste de la laitue. Estelle remue la potée de légumes qui cuit dans la vieille cocotte en fonte noire. Je fais rissoler trois pavés de saumon avec des champignons, de l'ail, de l'échalote.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont s'offrir une partie à trois dans un salon victorien et sous la lueur des bougies...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 24 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1928 -



Un dimanche de retrouvailles au vernissage

Il est presque neuf heures trente lorsque nous nous réveillons quasiment en même temps tous les trois. Estelle à ma droite qui est restée accroché à moi toute la nuit. Clémentine à ma gauche qui vient se blottir. Je suis entre mes deux anges dont l'une tient ma tumescence d'une poigne ferme. L'autre mes couilles qu'elle serre tout aussi fermement. Je glisse mes mains dans les culottes. << Non ! J'ai mes "petits machins ! Et je n'ai même pas mal ! >> s'écrie t-elle. C'était donc ça quand elle s'est levée cette nuit. C'était pour aller mettre un tampon.

Quelques papouilles, quelques bisous. Estelle se lève la première pour se précipiter aux toilettes. Clémentine me chevauche en riant. Tout en frottant son sexe sur le mien, elle dit : << Je t'aime Julien. Comme c'était bon hier soir ! Tu m'as fait oublier toute la semaine ! >>. C'est à notre tour d'aller aux WC. En slips et en T-shirts de nuit nous dévalons les escaliers. C'est morts de faim que nous rejoignons Estelle dans la cuisine. Dans l'odeur du café, du pain grillé et surtout de la brioche aux amandes qui trône au milieu de la table. Estelle me saute au cou.

Je la soulève. Enserrant ma taille de ses jambes, elle se fait promener dans toute la grande pièce en mitraillant mon visage de bisous. J'administre le même traitement à Clémentine qui me chuchote des tonnes de << Je t'aime ! >>. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre soirée de hier. Une partie de baise à trois comme nous en avons l'habitude hebdomadaire. Nous rions de bon cœur en évoquant les exhibes de Clémentine hier après-midi. << Entraînements pour l'Écosse ! >> lance t-elle en s'asseyant sur mes genoux.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de la journée. Nous traînons à table. Estelle aussi vient s'installer sur mon genoux libre. Leurs bras autour de ma taille, de mon cou, les filles font l'inventaire de tout ce qu'il ne faudra pas oublier avant notre départ. C'est jeudi prochain. << Dans quatre jours ! Youpie ! >> s'écrie Estelle. Elle rajoute en chantant : << Hip hip hip hourra ! Hip hip hip hourra ! >> Clémentine fait : << une p'tite pipe hourra ! >>. Nous rigolons comme des bossus à cette plaisanterie pourtant éculée mais si drôle.

Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de monter nous laver les dents. Faisant les pitres devant le miroir de la salle de bain. Estelle se change pendant que Clémentine et moi faisons le lit. Nous nous habillons à notre tour. Les filles sont en robes d'été. Je suis en bermuda chemisette. Pressés de sortir nous dévalons les escaliers. Il y a des séquences d'ensoleillement mais le sol est humide des pluies de la nuit. Le chemin pierreux qui descend à la rivière est tout de même praticable. Les filles restent accrochées à mes bras. Plein de bisous.

Le niveau des eaux menace à nouveau de former un étang à cet endroit. Il ne sera plus possible d'emprunter le sentier facile qui part sur la gauche. Estelle glisse sa main dans ma braguette ouverte en disant : << Si tu dragues ma mère à midi, je t'arrache les couilles avec les dents ! >>. Cette sentence que j'entends à chaque fois que nous voyons ses parents nous amuse. Elle sort mon sexe pour l'agiter vers les canards, les poules d'eau et les colverts. Les emplumés restant évidemment insensibles à cette vision dominicale. De plus je bande mou.

Nous sommes attendus pour midi. Il n'est pas possible de flâner trop longtemps. Un petit tour dans la maison d'ami. Tout est en ordre. Cette maudite poussière recommence à tout recouvrir. J'ai pourtant épousseté il y a deux semaines. Ce qui fait rire mes deux anges qui ne cessent de me faire des bises. Elles décompressent doucement de cette semaine de stress. C'était intense. Moi aussi j'en prends conscience. Nous traversons le jardin en restant sur les dalles de grès. La tarte aux cerises décongèle lentement. Je la place dans un grand Tupperware rond.

Nous restons habillés comme ça. C'est relax. Il fait très chaud quand le soleil fait son apparition, beaucoup plus agréable lorsqu'il disparait. Nous voilà dans l'auto. Il n'y a que trois kilomètres jusqu'au bourg. Puis un autre jusqu'au lotissement où habitent Estelle et ses parents. Elle insiste toujours pour être assise devant avec Clémentine. Ce qui leurs permet de jouer chacune à son tour avec ma bite. Je roule doucement avec une vigilance accrue. Il faut remballer car nous arrivons en vue des bâtiments de l'entreprise des parents d'Estelle. Bite bien rangée.

C'est Yvan qui vient nous accueillir. Le papa d'Estelle est également en bermuda, chemisette. Nous nous saluons. Estelle se serre immédiatement contre lui. Nous les suivons en passant par le garage. Michèle est vêtue d'une belle et élégante robe d'été. Une fois encore la maman d'Estelle pourrait aisément passer pour sa grande sœur. Je suis toujours très troublé par cette ressemblance. Nous sommes invités à passer à table. << Interdiction de parler des études, des examens et du Master. Sinon c'est un gage ! >> rappelle Estelle.

<< C'est quoi le gage ? >> demande Michèle en me regardant par en-dessous. Estelle, entre son papa et moi, me donne un coup de pied sous la table. << Oh, de faire le tour du salon à cloche pied par exemple ! >> lance Estelle. Nous mangeons de bon appétit. Un assortiment de crudités absolument délicieux. Des toasts au saumon fabuleux. Des anchois allongés sur de fines lamelles de pain grillé. Un véritable repas d'été. Léger, délicat qui nous enchante. La conversation reste axée sur nos vacances en Écosse. Les parents d'Estelle en aout.

Nous nous promettons de passer quelques jours ensemble pour découvrir Édimbourg et sa région. Estelle offre un beau cadeau à son papa en disant : << Je viens passer toute une semaine avec vous ! >>. Michèle s'écrie : << Sans blague, on existe encore ! >>. Nous rions de bon cœur. Depuis cinq ans Estelle passe ses week-end avec Clémentine et moi. Ses vacances également. Nous traînons à table. C'est sur les genoux de son papa qu'Estelle est assise. Yvan revient sur le projet d'acheter ma voiture à la rentrée. Nous mettons les choses au point.

Nous sortons pour faire quelques pas. Le ciel se couvre de plus en plus. Aucune menace toutefois. C'est un climat des plus agréables. Ce léger vent qui soulève les robes n'est pas pour déplaire. Yvan me fait d'ailleurs un clin d'œil quand Clémentine, Estelle et Michèle les redescendent en les maintenant vers le bas. Nous rions de bon cœur en longeant la rivière sur le sentier pavé. Une aire de promenade assez fréquentée car nous y croisons des gens. Ici, à proximité du village, tout le monde se connait. Aussi les parents d'Estelle bavardent un peu.

Il est seize heures quand nous revenons. À présent les nuages ont gagné la partie. Il n'y aura probablement plus de soleil. Nous prenons un thé, les dernières tranches de tartes aux cerises. On me félicite pour mes qualités de pâtissier alors que je ne fais que suivre la recette la plus basique pour concocter mes tartes. Il est temps de rentrer. Nous nous revoyons tout à l'heure au vernissage. Estelle rejoindra ses parents pour 22 h15. Nous rentrons. Une fois encore Estelle assise aux côtés de Clémentine dans la voiture. Je roule doucement. 17 h.

Nous nous changeons. Sur leurs demandes je suis vêtu d'un pantalon de fine toile de lin crème, d'une chemise crème à manches courtes, de mocassins beiges clairs. Estelle et Clémentine sont habillées de robes d'été exactement pareilles. Comme deux sœurs jumelles. Couleurs mauves à fins motif floraux violets pastels. Magnifiques. Mocassins de nubuck violet. Nous prenons des poses devant le grand miroir de l'armoire. << Fais voir comment c'est "bite à l'air" sur cette couleur ? >> dit Estelle en descendant la tirette de mon pantalon à plis.

<< Superbe ! Couleur chair. Tons sur tons ! >> lance Clémentine en la tenant à sa base. Estelle passe derrière moi pour la faire tourner en disant : << L'hélicoptère ! >>. Je passe mes mains sous les robes. Le contact délicat du coton de leurs culottes me fait frissonner. Il est temps de partir. Cette fois, ne prenons pas de risques. C'est interdit d'être à trois devant. Estelle est installée à l'arrière. Dans le rétroviseur à chaque fois que je regarde, elle écarte les cuisses en me faisant une grimace. Clémentine palpe ma bosse. Je bande comme un salaud.

Il est 18 h45 quand nous arrivons à la galerie. Julie est déjà là. Elle est vêtue d'une jupe beige, d'un chemisier gris, de sandalettes à légers talons. Ses longs cheveux presque noirs qui flottent sur ses épaules. Ce soir elle ne porte pas ses lunettes d'étudiante. Nous sommes contents de nous revoir. Julie s'accroche au bras d'Estelle. Ça fait plus d'une semaine qu'elle ne l'a pas vu. La grande table est couverte de victuailles. Julie a tout préparé. C'est magnifique. Il y a des fleurs de son jardin. C'est absolument exquis. Nous la félicitons. C'est si beau.

Les premiers invités arrivent. Maître Robert mon notaire accompagné de sa femme. Son frère Philippe mon expert comptable et sa délicieuse compagne. Juliette arrive à son tour. Elle aussi est sublime ce soir. Dans son ensemble de fin coton beige. Monsieur Bertoldi le directeur de la banque et sa douce compagne. Beaucoup plus jeune que lui. Jean Charlier le bijoutier et sa femme. Le sous préfet et sa femme. Bref, tout le "gratin" comme me le chuchote Estelle dont les parents arrivent à leurs tours. Tout ce petit monde bavarde verre à la main. Jus de fruits.

Ce sont les bras automatiques sur les cacahuètes, les chips, les noix de cajou, les tranches de cakes confectionnés par la maman de Julie. Parmi tous ces gens il y a mes collectionneurs. Huit toiles sont déjà réservées, payées. Les acquéreurs me font chaque année la gentillesse de laisser les toiles jusqu'en septembre. Afin de ne pas vider les cimaises. Nous découvrons la facette "commerçante" de Julie qui négocie tout cela avec un aplomb qui nous émerveille. Comme j'ai été bien inspiré en proposant à cette jeune fille de tenir ma galerie d'Art.

Je remarque les nombreux regards que me lance discrètement Michèle. Elle bavarde avec Juliette. C'est fou comme elles se ressemblent. Yvan m'en fait part également. Ces rencontres festives permettent aux convives de faire des connaissances. Je suis ravi. J'aime regarder Clémentine se faire courtiser par quelques notables de la région. Tout spécialement par Gilles un vieil ami. Mr Costa est le Maire de la petite cité de caractère. Divorcé il y a peu, il est le seul mâle "alpha" à être venu seul. Parfois Clémentine me lance un clin d'œil complice.

Tout cela ne dure qu'environ une heure. Les convives repartent les uns après les autres. Nous promettons tous de nous revoir. Nous restons tous les quatre. Clémentine, Estelle Julie et moi. De terminer les fruits, les chips et les petits gâteaux constitue notre repas du soir. Nous sommes bien à bavarder. Je suis vautré dans un des deux fauteuils. Estelle à ma gauche, Clémentine à ma droite assises sur les accoudoirs. Julie installée dans le second fauteuil. Elle aussi a gardé cette vieille tradition instaurée par mon oncle. Le jeu d'échec sur la table ronde.

J'ai la bite à l'air Cela ne se voit pas depuis la rue. Nous somme au fond de la galerie. << Put -Hein ! Déjà huit toiles vendues ! >> lance Estelle. Clémentine répond : << C'est tous les ans ! >>. Julie fait : << C'est un gros paquet d'argent. Vous devez être content ! >>. Je dis : << Cela conforte ma théorie. Peintres soyez riches plutôt que pauvres. Contrairement aux autres gens qui ont besoin de travailler pour gagner de l'argent, moi j'ai besoin d'argent pour pouvoir travailler ! >>. Julie ne cesse de regarder mon sexe que je fais bouger en parlant.

Il est 21 h. Nous nous séparons. Julie a du mal à nous laisser. Nous sommes sur le parking presque désert à cette heure-ci. Seuls les clients des différents restaurants ont encore la leur garée là. Un dernier bisou à Julie qui vient passer la soirée avec nous demain. Dans la voiture je me fait tailler une pipe par Clémentine sur quelques kilomètres. Je m'arrête. C'est au tour d'Estelle de passer devant. Nous permutons ainsi quatre fois sur les 45 kilomètres du retour. C'est dans la bouche d'Estelle que j'éjacule une fois arrivé. Vicieux. Juste avant de nous séparer.

Bonne nuit à toutes les coquines qui ont passé un bon dimanche. Un bon vernissage à se faire draguer. Avant de se faire lécher au lit...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 25 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1929 -



Julie vient passer la soirée avec nous

Hier matin, lundi, il est presque six heures. L'application "océan" nous tire de nos profonds sommeils. Clémentine vient se blottir contre moi. Le cri des oiseaux de mer. Le bruit des moteurs d'un chalutier entrant au port. Illusion parfaite que nous allons bientôt connaître en temps réel et en situation. << Dans quelques jours Julien ! >> murmure Clémentine qui pense exactement la même chose. Tout cela ne dure que 45 secondes. Nous nous précipitons aux toilettes. Morts de faim, vêtus de nos habits de sport, nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine.

Clémentine fait le café en racontant ses rêves. Je pèle les kiwis, je presse les oranges. Nous prenons un copieux petit déjeuner en revenant sur les moments forts de ce week-end. Le vernissage de hier soir. Les invités dont certains mâles faisaient leurs numéros de séduction à Clémentine ou à Estelle. << Même Julie y a eu droit. Tu as vu le pharmacien ? >> lance Clémentine. Nous rions de bon cœur. Nous mangeons de bon appétit en évaluant cette nouvelle journée. Les épreuves du Master appartiennent déjà au passé. Un soulagement.

Il est 6 h25. Il pleut. Nous remontons pour nous offrir notre entraînement en salle. Aérobic, jogging sur tapis roulants, exercices au sol avec abdos. Charges additionnelles qu'il est agréable de retrouver. S'en suit le retour au calme avec un stretching assez déconnant. La douche. Je descends le premier pour aller préparer l'auto. C'est sous le parapluie que Clémentine me rejoint. Un jeans, un T-shirt sous sa veste de coton brun. Ses bottines. Un dernier bisou. Je regarde la voiture monter jusqu'au portail qui s'ouvre et se referme automatiquement.

Un dernier coucou avant de m'empresser de rentrer au sec. Je fais la vaisselle, notre lit. Du haut de l'armoire je retire la bâche qui recouvre nos valises. Nous en avons chacun deux. Je les pose entre l'armoire et la table. Je redescends en pensant aux mots de Clémentine. C'est vrai que d'ici quelques jours nous serons dans mon pays. Cette Écosse dont elle est devenue amoureuse dès la première seconde. Je vais dans l'atelier. Je procède à un dernier rangement. Cette grande pièce où je passe le plus clair de mon temps. Tout est prêt pour septembre.

Je m'installe confortablement dans le vieux canapé de velours carmin. Je me plonge dans la lecture de l'autobiographie d'Arnold Schwarzenegger. Je veux absolument terminer ce pavé avant notre départ. Il m'insupporte de laisser quelque chose en suspend. C'est un livre passionnant. Il est 11 h. Je quitte l'atelier pour la cuisine. Dehors, il pleut des cordes. Il reste une grande quantité de potée de légumes. Conservée dans le bas du réfrigérateur. Je verse le tout dans deux grands plats en terre cuite. Je râpe du gruyère de Comté.

Je prépare un mélange œufs, crème fraîche, lait de soja et moutarde à l'ancienne que je verse sur les légumes. Je recouvre d'une bonne couche de gruyère. Je saupoudre de chapelure. Je dépose onze cerneaux de noix sur chaque plat. Au four pour une cuisson lente à 180°. Un gratin si appétissant mérite de mijoter longuement. Je lave les feuilles d'une belle scarole. Un assaisonnement idoine. Je mets les assiettes et les couverts. Clémentine termine à midi et ne reprend qu'à 14 h. Horaires qui précèdent sa dernière matinée de cours demain, mardi.

La sonnerie du four. En même temps qu'arrive Clémentine. Elle me saute au cou. Je la soulève. Ses jambes autour de ma taille elle couvre mon visage de bisous. Quand elle découvre ce que j'ai préparé elle s'écrie : << Miam ! J'avais totalement oublié la potée de légumes ! >>. Je coupe le feu sous la poêle où rissolent deux filets de flétan. Nous mangeons de bon appétit. Clémentine me raconte sa matinée. << On a fait un remake, un condensé des épreuves de la semaine dernière avec les profs. Je suis certaine d'avoir tout bon ! >> me confie t-elle.

Nous traînons à table, assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, elle rajoute : << J'aime rentrer à la maison entre les cours. C'est tellement mieux qu'au restaurant universitaire ! >>. Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de monter nous laver les dents. << Ça m'excite d'être là à cette heure ! >> fait encore Clémentine en glissant sa main dans ma braguette béante. Quand elle m'embrasse ainsi, avec tant de fougue, mon érection est immédiate. Elle me la sort pour la tenir à pleine poigne tout en fouillant ma bouche de sa langue.

Ce sont des baisers tellement passionnés que nous en avons les mentons trempés de salive. J'adore les miaulements de clémentine. Ça m'excite considérablement. << Viens ! >> dit elle en m'entraînant dans la chambre par la queue. << Oh, tu as descendu les valises ! >> s'écrie t-elle en me faisant tomber sur le lit. Il est 13 h. Elle retire son jeans. Elle me saute dessus pour me renverser sur elle. Guidant mon sexe pour le frotter contre le sien elle m'embrasse à nouveau. Clémentine s'enfile mon Zob centimètre par centimètre. Délicatement.

Comme c'est bon d'être l'un dans l'autre. Entre deux cours, de façon indue. Sachant que nous n'avons que peu de temps. C'est complètement délirant et insolite. Nous restons immobiles à savourer chaque instant. Parfois nous nous berçons. Ce sont toujours ces moments d'intimité qui sont propices aux confessions de Clémentine qui me révèle des secrets de fille. Quand elle se touche en allant en cours, seule au volant de sa voiture. << En revenant surtout ! >> précise t-elle. Pas question d'aller jusqu'à l'orgasme. C'est mieux.

Il est 13 h30. C'est impératif de cesser. Clémentine me suce une petite minute pour récupérer tout le jus de mes couilles. Nous nous rhabillons. Nous dévalons les escaliers à toute vitesse. Je raccompagne Clémentine jusqu'à sa voiture. Il ne pleut plus mais le ciel reste bien couvert. Un dernier bisou. Je la regarde partir. J'ai mon ventre encore en feu en rentrant. Je retourne à l'atelier. Je me plonge dans ma lecture. Difficile de se concentrer après l'amour. Je dois relire certains passages deux, trois fois pour ne pas perdre le fil de mon histoire.

Il est 16 h30 quand Clémentine revient. Elle se précipite pour s'installer à califourchon sur mes cuisses. Se frottant elle me roule une pelle d'enfer. Évidemment mon érection est contrariée par mon slip. << C'était bon cet interclasse à midi ! >> lance t-elle en se redressant pour se mettre à genoux entre mes jambes écartées. Elle sort mon Zob suintant de foutre. Elle se met à sucer comme si sa vie en dépendait. Toutes les deux trois minutes elle cesse pour laisser reposer sa mâchoire. Me confier ses masturbations en allant en cours, en revenant.

<< Tu m'emmènes demain matin ? Tu me recherches à midi ? >> dit elle juste avant de reprendre ma queue dégoulinante en bouche. Je caresse sa tête, je passe ma main dans sa nuque, dans son cou, je saisis son menton. Elle ouvre les yeux pour me fixer amoureusement. Je dis : << Quel plaisir de t'emmener et de te chercher. Si tu savais ! >>. Trois petits coups contre la porte qui s'ouvre soudain. Julie, très en avance, se précipite vers nous. Elle découvre cette scène hautement suggestive. Silence. Clémentine à genoux sur un des épais coussins.

Julie se penche pour faire trois bises à Clémentine. Elle se penche pour m'en faire trois. Elle reste debout, comme hallucinée. Elle fixe mon sexe ruisselant de jute que tient Clémentine entre ses doigts trempés. << Tu en veux un peu ? >> demande t-elle à Julie hésitante, comme paniquée lorsque je tapote la place à côté de moi. Elle s'assoit à l'autre bout du canapé. Julie porte ses lunettes d'étudiante. Ses cheveux en liberté sur ses frêles épaules. Un sweat mauve, un jeans, des baskets. << Je peux revenir demain après-midi ? >> demande t-elle.

Clémentine cesse de sucer pour répondre : << Oh oui, bonne idée. Tu manges avec nous. Il y aura Estelle. On s'offre une belle soirée ! >>. Julie, la voix voilée par la tristesse qui la gagne, elle rajoute : << Parce que après, je ne vous vois plus qu'en septembre ! >>. Elle étouffe un sanglot. Nous cessons. Clémentine, la bouche trempée de foutre se redresse pour s'assoir entre Julie et moi. Elle passe son bras autour de ses épaules pour la consoler. << Tu es gérante d'une galerie d'Art. Tu dois être forte. Tu vas nous manquer aussi tu sais ! >> dit elle.

Je me lève. J'essuie ma bite avec un mouchoir en papier. Je regarde cet émouvant tableau. Julie dans les bras de Clémentine. Toute petite, toute menue, sanglotante. Ça me coupe évidemment la chique. Je débande aussi sec. Aussi, je fais bouillir de l'eau sur la petite plaque électrique de l'atelier. Je prépare quelques crêpes dentelles sèches et roulées en cigare. Je rejoins les filles pour déposer le plateau sur la table basse. Je n'ai jamais vu autant de larmes couler sur le visage de Julie qui a retiré ses lunettes. Je suis accroupis devant elle.

Le thé fumant et les sucreries sont un médicament contre la tristesse. Julie se reprend en s'excusant de ses effusions inconsidérées. << Mais ne t'excuse pas, c'est tout à fait normal ! >> lui fait Clémentine qui s'éloigne. Julie n'ose pas soutenir mon regard. Toute gênée par ce qui vient de se passer. Je me redresse. Je me penche pour déposer une bise sur son front. Je murmure : << Tous les jours, nous ferons un mail pour vous ! >>. Clémentine rajoute : << On te donne le lien du forum où nous publions nos aventures. C'est comme un journal ! >>.

<< Je déteste les forums de cul ! >> s'écrie Julie soudain souriante. Elle semble avoir retrouvé son self-control. << Alors on t'en fera un copié/collé tous les jours ! >>. Julie saisit le poignet de Clémentine. Puis le mien. Elle nous tient tous les deux dans un geste de reconnaissance. Nous bavardons. Julie nous donne ses impressions quand au vernissage de hier soir. << Tu te fais méchamment draguer dis donc ! >> lance Clémentine. Julie éclate de rire en disant : << Par des pharmaciens ! Ce coquin venait parfois me voir l'été dernier ! >>.

Nous rions de bon cœur à écouter ses anecdotes. Il commence à faire faim car il est déjà dix neuf heures. Il n'y a qu'à réchauffer le second gratin de légumes. Avec trois tranches de lieu noir préalablement pannées. Clémentine fait l'assaisonnement pour le reste de la scarole. Julie met les assiettes et les couverts. Préparation rapide. Nous mangeons de bon appétit. Les filles évoquent leurs examens passés. Leurs sentiments d'avoir réussi. J'écoute car c'est très intéressant. Julie a retrouvé toute sa bonne humeur. Elle est belle ce soir encore.

Nous traînons à table. Comme Clémentine a adroitement orienté la conversation sur le sexe, je suis souvent debout à agiter ma queue. Une fois en direction de Julie qui regarde comme si c'était la première fois. Une autre fois en direction de Clémentine qui mime une pipe, ou me fait un clin d'œil. Je viens me placer sur sa droite. Retenant ses cheveux d'une main, elle se penche pour prendre mon sexe en bouche. Julie observe avec un air d'envie. Je retire ma queue pour la lui présenter en disant : << Un petit digestif après le repas ? >>. Un grand silence.

Je contourne la table pour venir me positionner sur sa droite. Clémentine mime une pipe. Une invitation. Julie a ce mouvement de recul que nous lui connaissons bien. Je n'insiste jamais. Clémentine dit à l'attention de Julie : << Un petit souvenir pour cet été ! >>. Julie la regarde. Ses yeux vont de ma queue à ceux de Clémentine. C'est certainement au-dessus des forces de Julie que nous sentons pourtant attirée, hésitante, pétrie d'envie. Je reviens fourrer ma bite dans la bouche de Clémentine. Pour se donner contenance, Julie débarrasse la table.

Nous cessons pour faire la vaisselle avec elle. Julie plonge. Nous essuyons. Parfois je passe ma main sous ses cheveux pour la poser sur sa nuque. Je me penche pour faire une bise sur sa joue. Julie devra nous laisser pour 22 h. Elle revient demain pour 14 h. Elle non plus n'a plus cours. Nous la raccompagnons jusqu'à sa voiture sous le parapluie. La nuit est fraîche. Assise au volant, la vitre baissée, regardant Clémentine diriger mes jets de pisse contre la portière de son auto, elle démarre en disant : << À demain ! Vous me manquez déjà ! >>.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont faire l'amour sous la couette, se faire lécher le minou, tailler une pipe et faire dodo...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 26 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1930 -



La dernière matinée de cours

Il est presque six heures. Les cris stridents des oiseaux de mer. << Des goélands ! >> murmure Clémentine en se blottissant contre moi. Je ne suis pas encore vraiment réveillé et déjà je souris de ses facéties. L'illusion parfaite de nous réveiller dans un port de pêche. Ce mardi est le dernier jour de cours. Clémentine termine à midi. Ce qui la rend plutôt euphorique. Quelques papouilles, quelques bisous. Elle m'entraîne par mon érection matinale. Nos rituels pisseux. Morts de faim, dans nos tenues de jogging, nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine.

Tout en faisant le café, Clémentine me raconte ses rêves totalement surréalistes. Je pèle les kiwis, je presse les oranges, pliés de rire car elle imite l'accent méridional de Juliette. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée de hier en compagnie de Julie. Clémentine, hyper déconneuse, imite ses mimiques et ses attitudes timides. << Le jour où elle va se lâcher pour de bon, ça fera des étincelles ! >> fait elle en venant s'assoir sur mes genoux pour terminer sa tartine de miel. << Tu m'emmènes ce matin ? >> dit elle en me faisant une bise.

Il est 6 h25. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement dans l'agréable fraîcheur matinale. C'est parti. Pour éviter les endroits boueux, c'est sur le bord de la route que nous pratiquons notre running. Pas une seule voiture. Ni à l'allée, ni au retour. La douche. Nous nous habillons prestement. Clémentine porte une de ses robes d'été, une légère veste de lin écru. Des mocassins. Je suis en bermuda, chemisette. C'est un peu limite. Il n'est pas tout à fait 7 h45. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue en me faisant rire.

Une quinzaine de kilomètres plus tard nous arrivons sur le parking de l'université. << J'aime quand tu m'emmènes et quand tu me cherches ! >> murmure t-elle amoureusement avant de sortir de l'auto. << Viens ! >> dit elle en me prenant la main. Je l'accompagne jusqu'aux grilles du portail. Clémentine salue quelques confrères et collègues étudiants. Tout dans son attitude pour signifier que non, je ne suis pas son père. Ça me gêne un peu mais après tout : << On n'en n'a strictement rien à foutre ! >> lance encore Clémentine. Voilà Estelle.

Chacune me fait une dernière bise sur la bouche. Je les regarde entrer dans le grand bâtiment. Elles se retournent pour me faire un grand coucou. Je reprends la route du retour. Il est 8 h30 quand je reviens à la maison pour faire notre vaisselle, notre lit. Je vais immédiatement dans la cuisine pour y préparer le repas de midi et de ce soir. Notre timing de l'après-midi sera serré. En effet, nous irons faire les derniers achats avant notre départ jeudi. Julie vient nous rejoindre pour 14 h et passera la soirée avec Estelle, Clémentine et moi. C'est chargé.

Je lave et je coupe deux gros poireaux. Je fais cuire à l'auto cuiseur pendant que j'étale la pâte feuilletée dans un grand plat à tarte à bords hauts. Je concocte une belle Béchamel. J'y rajoute le poireau égoutté. Du gruyère de Comté grossièrement râpé. Je recouvre d'une fine couche de pâte restante. Je badigeonne le dessus du mélange œuf, lait de soja, moutarde à l'ancienne. Le tout au four pour une heure de cuisson à 180°. Il faut que la Flamiche Picarde mijote longuement. Cette tourte aux poireaux qui fera les délices de notre repas de midi.

Il en restera pour le soir, en accompagnement des courgettes farcies que je m'applique à creuser. Quatre belles et grosses courgettes rondes. Dans la poêle je fais revenir crevettes et ronds de calmars, des champignons, de l'ail, de l'échalote. En fin de cuisson je rajoute deux petits pots de crème fraîche, de la chapelure, du Parmesan râpé. Je remplis les courgettes préalablement creusées. Je les cale avec cette purée dans un plat carré en terre cuite. Je recouvre de fines tranches de Saint Nectaire et de Morbier. Au four après la Flamiche Picarde.

Il me suffit de laver des tomates, de préparer un assaisonnement pour la salade. Persil, ciboulette. Je mets les assiettes et les couverts sur la table de la véranda. Satisfait, serein, je contemple mes préparations. Je fais la rapide vaisselle. Tout est nickel. Il me reste une petite heure de lecture avant de repartir. Dehors il fait beau. Des nuages d'altitudes. Un soleil chaud juste ce qu'il faut. Installé sur la balancelle à côté du bassin je me plonge dans l'autobiographie d'Arnold Schwarzenegger. Passionnante histoire que je vais achever avant de repartir.

Il est 11 h40. Me voilà en route. Comme un amoureux qui se rend à son premier rendez-vous, je suis fébrile. Je vois la fille que j'aime dans un petit moment de conduite. J'arrive cinq minutes en avance. Comme devant une école maternelle, des parents attendent leurs jeunes adultes d'étudiants. Cela m'amuse. Ce côté protecteur un peu absurde qui fait de certains D'jeunes de véritables assistés. Alors qu'ils ont pour la plupart entre 19 ans et 25 ans. Voilà les premiers groupes qui sortent du bâtiment. Estelle, Clémentine accompagnées de Gauvain.

Gauvain est un garçon charmant. Aussi grand que moi, athlétique, à la mèche blonde et rebelle. Nous nous touchons le poing. Il s'adresse tout particulièrement à Estelle en nous souhaitant de belles vacances. Il précise : << Je te fais des courriels depuis Los Angeles ! >>. Il raccompagne Estelle jusqu'à sa voiture. Estelle qui se retourne pour lancer : << À ce soir ! >>. Clémentine m'entraîne par la main. << Viens ! >> dit elle en passant son bras autour de ma taille. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue en racontant sa matinée.

La rentrée universitaire aura lieu lundi 12 septembre. Mais pour Clémentine et Estelle cette rentrée commencera par le concours d'admission au Doctorat. << Ça ne m'angoissera pas. Je suis affutée ! >> précise t-elle. Il est midi trente quand nous sommes de retour. Lorsque Clémentine découvre ce que j'ai préparé pour le repas elle me saute au cou. Je suis assaillis de bisous qui s'abattent sur mon visage en mitraille. Il suffit de réchauffer la tourte aux poireaux, de couper les tomates. Le temps de nos rituels pisseux et nous voilà assis à table.

Nous mangeons de bon appétit. << Tu as vu les regards de Gauvain à chaque fois qu'il parle avec Estelle ? Et ben ça fait cinq ans que c'est comme ça ! >> lance Clémentine. Nous rions de bon cœur lorsqu'elle rajoute : << Ces deux là termineront ensemble. Il faut juste qu'Estelle prenne enfin une décision ! >>. Elle conclue : << Et à cause de notre histoire à trois, cette décision est extrêmement difficile à prendre. Combien de fois ne m'en parle t-elle pas au restaurant universitaire ! >>. Un silence. Elle dit encore : << Pourtant je l'y encourage ! >>.

Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, un stylo à la main, Clémentine rajoute des choses à notre liste de courses. Il faut penser à tout. Les derniers achats pour la route. 1 600 km jusqu'à Édimbourg. En deux étapes. Une nuit dans notre hôtel habituel. Nous réfléchissons à voix haute. À chaque inspiration, Clémentine note. Certes, il y a des hypermarchés en Écosse. Mais c'est mieux de charger la voiture avec un maximum de choses afin d'avoir l'esprit libre. Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de monter nous laver les dents.

Nous restons habillés comme nous le sommes. << J'enlève ma culotte, j'ai le droit ? >> s'écrie Clémentine avant de m'entraîner dans les escaliers. << J'ai envie de chocolat, c'est libérateur ! >> dit elle en sortant une tablette de "Côte d'Or" du buffet. Chocolat au lait absolument goûteux. Présenté en huit barres savoureuses riches en cacao. En sucre aussi, hélas. Il n'est que 13 H45. Voilà Julie qui arrive. Elle est radieuse, souriante. Une jupe évasée crème, un chemisier blanc aux manches bouffantes. Des Doc Martens sur des soquettes.

Ses longs cheveux presque noirs qui flottent sur ses épaules. Elle semble si frêle, si fragile. Petit bout de femme adorable. Trois bises à Clémentine. Trois bises qu'elle dépose sur mes joues et mon menton. En riant. Il est prévu de faire les courses ensemble. Julie aussi veut acheter plein de choses à stocker dans la galerie. Elle va y passer deux mois. Elle adore les chips, les petits salés. Elle nous montre sa liste. Nous rions en comparant. C'est parti. Nous prenons la grosse berline allemande qui fait tant rêver Julie. Le chocolat est entrain de fondre.

Julie me fait une pipe dans la voiture

Je m'installe au volant. Clémentine, assise dans le siège passager, déballe les barres de chocolats. << On a bien mérité. On a bien travaillé ! >> lance t-elle. Julie, installée sur la banquette arrière s'écrie : << Oui, c'est vrai. On a donné le maximum ! >>. Je démarre. Je roule doucement. << Vous roulez comme mon papa. C'est sécurisant. J'aime bien ! >> fait encore Julie en dégustant sa barre de chocolat. << Côte d'Or. L'original. The Best ! >> lance Clémentine en me mettant un morceau dans la bouche. << The Must ! >> rajoute Julie.

C'est la première fois que nous allons au supermarché ensemble, tous les trois. Je gare l'auto près de l'abri des caddies. Ainsi, nous aurons ce repère pour la retrouver facilement. Je nettoie la poignée du chariot avec du gel hydroalcoolique. << Tu sais que ces cons là, envisagent de rendre les masques à nouveau obligatoires ! >> s'écrie Clémentine en s'accrochant à mon bras. Julie tient la poignée avec moi d'une main. << Ils nous inventeront tous les variants possibles. Liberté le temps des élections. Retour en prison après ! >> s'exclame Julie.

Nous flânons dans les rayons. Julie tient la liste de ses courses. Clémentine tient la liste des nôtres. Nous découvrons que Julie adore les friandises. Les bonbons acidulés. << Qui piquent ! >> précise t-elle. << Tu te fais ton stock pour l'été ! >> fait Clémentine éberluée en voyant le nombre de paquets au fond du chariot. S'y rajoutent des Carambars, des Chamallows, des barres de nougats. Clémentine choisit des chips. Nous sommes plutôt "salés" que "sucrés" pour faire la route. De ces chips cuitent au four et présentant 50 % de moins de gras.

Nous rions beaucoup. Julie, dans un environnement "social", s'avère d'aussi charmante compagnie qu'en privé. Volontiers facétieuse tout comme Clémentine. Des mouchoirs en papiers, des tampons, des protèges slips, des trucs de filles. Je pousse le chariot en riant de leurs bons mots. Clémentine aimerait bien s'offrir une petite exhibe sympathique. Juste pour situer les choses. Aussi, elle nous entraîne dans le rayon culturel. Julie se rue sur les rayonnages. << J'adore les livres ! >> s'écrie t-elle en s'emparant d'un des ouvrage posé sur une table.

Il y a bien trop de monde pour s'offrir des frissons. Clémentine, discrètement, pose sa main sur son sexe. Appuyant sur le tissu de sa robe. Elle se touche en me faisant une bise sur la bouche. Julie ouvre de grands yeux. Clémentine lui dit : << Ça m'excite quand il y a du monde ! >>. Julie regarde ma réaction. Je rajoute : << Et moi j'aime quand ça l'excite ! >>. Nous passons en caisse. Clémentine et Julie vérifient la liste en comparant les achats dans le caddie. Nous flânons encore un peu dans la galerie commerciale. Les soldes d'été attirent du monde.

Nous rangeons le tout dans le coffre arrière de l'auto. En route. Nous prenons la direction de la petite cité de caractère. Julie pourra entreposer ses gourmandises dans la petite pièce au fond de la galerie. Quel plaisir d'entrer dans notre espace d'exposition. Je sens l'extraordinaire émotion qui gagne Julie à l'idée de passer là deux mois. Nous ne nous attardons pas. Julie place son chevalet au milieu de la galerie. L'ouverture aura lieu vendredi premier juillet. Réjouissances. Nous prenons la route du retour. La circulation est plutôt dense.

Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Julie, assise à l'arrière est appuyé contre les dossiers des sièges avant. Elle observe avec attention. Lorsque je la surprends dans le rétroviseur elle est soudain toute gênée. Clémentine se laisse couler sur sa gauche pour se mettre à sucer. Je m'installe plus confortablement sans lâcher mon attention. Clémentine, qui cesse toutes les deux trois minutes, s'adresse à Julie : << Tu veux venir devant, prendre ma place ? >>. Julie soudain comme paniquée, ne sait quoi répondre. Je dis : << Viens ! >>.

La circulation se fluidifie après la zone commerciale. Après l'université il y a le rond point. Je prends la route communale et déserte. Je gare la voiture à l'entrée d'un chemin. Clémentine se redresse. Elle sort de l'auto. Elle ouvre la portière arrière en invitant Julie à monter devant. Dans le rétroviseur, je la vois hésiter. Elle mordille sa lèvre inférieure et sort d'un bond. Clémentine s'installe à sa place en me faisant un clin d'œil. Julie s'assoit devant. Son regard affolé, elle fixe mon sexe qui débande légèrement en dégorgeant de liquide séminal. Je démarre.

Je tiens le volant de la main droite. Je tiens ma queue à sa base de la main gauche. Clémentine s'appuie contre le dossier du siège passager en disant : << Offre toi un délicieux souvenir. On ne se voit plus avant septembre ! >>. Julie se retourne, elle ne sait pas quoi dire, pas quoi faire. Je murmure : << C'est meilleur que tous les bonbons acidulés ! >>. Julie se met à rire en cachant son visage dans ses mains. Je change de main. Je tiens le volant de la gauche. Je passe la droite sous les cheveux de Julie. Je la tiens délicatement par sa nuque.

Elle en frissonne. Elle me lance un regard amoureux, éperdu, avant de se laisser couler sur sa gauche. Sa bouche se referme sur ma turgescence. Clémentine se déplace pour s'assoir derrière moi. Elle caresse mon cou, mes joues, me fait d'adorables sourires dans le rétroviseur. Elle se décale. Ses cuisses largement écartées, elle me montre sa chatte avant de se toucher. Basculant sa tête en arrière. Julie me suce avec une invraisemblable douceur. Elle pompe délicatement, n'osant pas se laisser aller. Je caresse sa nuque avant d'appuyer.

Elle pousse un petit cri de surprise. Sa succion change pour devenir plus sincère. Je me fais tailler une pipe des familles. Je regarde dans le rétroviseur car nous entendons Clémentine gémir à l'arrière. Julie cesse de sucer pour regarder à l'arrière. Clémentine, vautrée sur la banquette, se masturbe. Parfois elle ouvre les yeux pour pousser un râle de surprise. Je gare l'auto près du haras. À l'entrée de la clairière où nous faisons nos exercices. Il y a là des bancs et des tables. Je me fais sucer. C'est absolument divin. Julie se révèle très gourmande.

Toute inhibition l'a quitté. C'est certain. Toutes choses autour d'elle a probablement cessé d'exister. Mais comme cette timide jeune fille de 20 ans est gourmande ! Elle pompe, elle tire le jus. Peu importe ce qui se passe autour d'elle. Les gémissements vicieux de Clémentine à l'arrière. Je redémarre. La bouche de Julie exerce un effet de ventouse chaude, d'une incroyable douceur. Je me sens couler sur sa langue. Je dois me contrôler. Afin de rouler correctement et surtout pour ne pas éjaculer. Je m'arrête à 500 mètres de la maison. Clémentine sort.

À peine s'est-elle accroupie dans l'herbe qu'elle se met à pisser en hurlant. << Elle est entrain de jouir ! >> lance Julie qui tient ma queue en regardant. Clémentine remonte en sueur. Comme épuisée. Elle vient encore de s'offrir un de ses orgasmes pisseux qui la propulsent au-delà de toute félicitée. Je propose à Julie de continuer une fois à la maison. En s'essuyant la bouche d'un revers de main, elle me fait le plus merveilleux des sourires. Sans me lâcher la bite jusqu'à ce que je gare l'auto derrière celle d'Estelle qui est déjà là. Nous avons faim !

Nous portons nos grands sacs pleins à ras bords. Estelle vient à notre rencontre. Julie se jette dans ses bras. Estelle s'empare de deux sacs pour nous libérer. Nous traversons le jardin dans une ambiance festive. Ça sent les vacances. Estelle a dressé la table dans la véranda. Les courgettes farcies réchauffent au four, avec le reste de la Flamiche Picarde. L'odeur achève d'ouvrir nos appétits féroces. Une salade de concombre trône déjà au milieu des assiettes, des couverts. Je prends Estelle dans mes bras pour la remercier. Pour la féliciter. Bisous.

Nous voilà confortablement installés. Nous mangeons de bon appétit en nous racontant notre après-midi. Estelle aussi a fait les dernières courses avec sa maman. << Elle vous embrasse ! >> précise t-elle. Nous reverrons les parents d'Estelle au début du mois d'aout. Ils ont loué un cottage au Sud d'Inverness du lundi 25 juillet au dimanche 28 aout. Julie n'ose pas soutenir mes regards appuyés. Avec ce qui s'est passé dans la voiture je comprends cette attitude. C'est Clémentine qui revient sur le sujet en lui demandant : << C'était comment ? >>.

Toute gênée, intimidée, Julie baisse les yeux, contemple les restes dans son assiette. << C'était comment, quoi ? >> demande à son tour Estelle. Clémentine dit à Julie : << Raconte ! >>. Prenant tout son courage, respirant un grand coup, Julie s'adresse exclusivement à Estelle : << J'ai sucé Julien dans la voiture ! >>. Estelle applaudit en se levant. Mimant une masturbation masculine elle lance : << Si je ne me trompe c'est la troisième fois que tu tailles une pipe à Julien ! >>. Julie s'écrie : << Oui ! >>. Je me lève pour sortir ma queue toute molle.

<< Et ce n'est probablement pas la dernière ! >> s'exclame Clémentine. Nous rions de l'attitude toute gênée de Julie. Nous traînons à table. C'est Julie qui se lève la première pour débarrasser. Estelle et Clémentine assises sur mes genoux. << On se voit demain, une dernière fois ? >> demande Estelle à Julie qui répond : << Si je ne m'impose pas ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Nous essuyons la vaisselle. Estelle n'arrête pas de me choper la queue. Julie fait mine de ne rien voir. Clémentine enfonce sa langue dans ma bouche. Je bande dur.

Nous passons au salon. Il y a quelques formalités à finaliser. Le contrat de travail que doit signer Julie. Je suis son employeur durant deux mois. Juillet et aout. Quand je lui annonce ses deux salaires, le pourcentage sur les ventes, elle s'écrie : << Vous êtes fou Julien ! Je gagne autant que neuf mois à faire la serveuse chez ma tante. Encore davantage qu'avec les pourboires ! >>. Je lui tends le stylo en précisant : << Si vous n'étiez pas là, je n'exploiterais plus ! >>. Clémentine rajoute : << Julien n'a jamais connu pas les problèmes de budget ! >>.

Je suis assis au bureau. Clémentine debout à ma droite qui me caresse la nuque. Estelle se met à quatre pattes pour passer sous le meuble. Elle contraint mon sexe mou vers le bas. Ainsi elle peut sucer sans être importunée par le plateau du bureau. Julie signe le contrat en disant : << Merci mille fois Julien. Je vous en suis reconnaissante pour la troisième année consécutive ! >>. Je m'empresse de préciser : << Vous n'êtes redevable de rien. Vous nous rendez service à tous les deux. Ça nous arrange tous les deux et je n'ai pas besoin de cet argent ! >>.

Estelle suce la dessous comme si sa vie en dépendait. Comme je me suis fais pomper le nœud une bonne partie de l'après-midi, je laisse aux lecteurs (et aux lectrices surtout), le soin d'apprécier ce qu'elle peut déguster. Je me lève. La bite dégoulinante de foutre. Clémentine la prend entre le pouce et l'index, à sa base, pour la présenter à Julie en demandant : << Tu veux le bouquet final ? >>. Estelle se redresse, s'essuie la bouche en disant : << Tu vas déguster ! >>. Julie et Estelle devront nous laisser pour 22 h. Julie préfère décliner l'offre.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont se ramasser une éjaculation délirante sous la couette. D'une abondance démente...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 27 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1931 -



La préparation des bagages et des valises

Hier matin, mercredi, il est huit heures trente quand nous nous réveillons quasiment en même temps. Clémentine vient se serrer contre moi en murmurant : << Les vacances ! >>. Nous nous étirons longuement en modulant nos gémissements jusqu'à l'absurde. C'est en riant que nous nous précipitons aux toilettes. Morts de faim, habillés de nos tenues de jogging, nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine. Dans tout ce que nous entreprenons alors, il y a un caractère festif. Clémentine fait le café en me racontant ses rêves. Avec l'accent méridional.

Cette imitation de la façon de parler de Juliette nous fait rigoler comme des bossus. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. Nous prenons un copieux petit déjeuner en revenant sur ce qui s'est passé hier après-midi dans la voiture. La fellation que m'a prodigué Julie. C'est la toute première fois que c'était aussi spontané. Et pas pour les besoins d'un film qu'elle aime à réaliser. Nous mangeons de bon appétit en spéculant sur toutes celles à venir. << Elle adore ça ! Tu as vu comme ça la passionne, plus rien n'existe autour d'elle ! >> dit Clémentine.

Il est neuf heures. Après une rapide vaisselle nous sortons. Il fait doux, presque chaud. Il y a des séquences d'ensoleillement très aléatoires. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour une heure de running. Le long de la rivière dont le sentier est sec. La douche. Clémentine porte une de ses robes d'été fuchsia. Des ballerines violettes. Je porte un bermuda kaki, une chemisette vichy. Des mocassins. Nous faisons notre lit. J'ai descendu les valises du haut de l'armoire avant hier. Clémentine les dépose sur le lit grandes ouvertes. Joie.

Devant l'armoire toute grande ouverte, elle reste un moment pensive. J'invite le lecteur à se rappeler que lorsqu'on vit en couple, les trois quart de l'armoire, aussi grande soit elle, sont consacrés aux vêtements de nos compagnes. Nous avons un petit quart pour nous. Et encore, si nous avons suffisamment de caractère pour faire prévaloir ce droit. Clémentine m'en fait part. Nous en rions de bon cœur. << Les jeans. Il en faut au moins trois ! >> lance t-elle. Je dis : << Deux ! Il y a une machine à laver là-bas ! >>. Elle n'en sort alors que deux en riant.

Je suis chargé de plier soigneusement les vêtements que Clémentine dépose sur le lit. Je les range tout aussi soigneusement dans sa valise. << Trois T-shirts ! >> soliloque t-elle. Je murmure : << Deux ! >>. Parfois elle saute vers moi pour me faire un bisou en riant. Sa valise est pleine. Il faut presque se mettre à genoux dessus pour la fermer. Nous passons à mes affaires. Elle aime choisir ce que je vais porter durant nos vacances. C'est donc un inventaire beaucoup plus simple. Nous rions beaucoup des facéties de Clémentine. Le départ pour demain.

Il faut procéder de la même manière pour les chaussures. Dans un grand sac en toile de jute qui peut en contenir huit paires. Cinq pour Clémentine, trois pour moi. Sans les godasses de jogging que nous mettons dans le grand sac de sport avec nos vêtements d'entraînement. Nous descendons avec des valises hypers lourdes. Tout dans le coffre arrière de la grosse berline allemande. L'espace y est volumineux mais il faut penser aux bagages d'Estelle. << On se fait un gratin de coquillettes à midi ! Ça donne faim de préparer ! >> dit Clémentine. Bises.

Nous passons dans la maison d'amis. Tout y est en ordre. Certes, la poussière recommence à griser le dessus des meubles, mais c'est nickel rangé. Nous flânons un peu dans la propriété avant de rentrer. C'est qu'il commence à faire faim. 11 h30. Clémentine s'occupe de la salade. Je fais bouillir l'eau des coquillettes. Je les y jette. Dans la poêle je fais revenir deux pavés de saumon. Ail , oignon, persil, ciboulette. Juste avant la fin de la cuisson le rajout d'un petit pot de crème fraîche. J'égoutte les coquillettes que je verse dans le plat carré en terre cuite.

Recouvert d'une épaisse couche de gruyère de Comté, de chapelure et de graines de sésame grillé, je met le plat dans le four déjà chaud. Cuisson forte et rapide à 250°. Nous mettons les assiettes et les couverts sur la table dans la véranda. Le soleil semble avoir gagné momentanément la partie. Il y a de sombres nuages sur l'horizon. Clémentine me prend par la taille. Elle m'entraîne sur le perron. Nous regardons la campagne au-delà des limites de notre propriété. Clémentine glisse sa main dans la braguette béante de mon bermuda.

<< Je t'aime Julien. Mais je suis aussi amoureuse de toi. Je te promets des moments "extrêmes" en Écosse ! >> murmure t-elle avant de se serrer dans mes bras. Elle enfonce sa langue dans ma bouche. Érection instantanée. Baiser passionné. Sonnerie du four. Morts de faim, nous nous précipitons dans la cuisine. Pour éviter tous risques de brûlure car j'ai la bite à l'air, c'est Clémentine qui sort le gratin. Doré à souhait, follement croustillant. Nous mangeons de bon appétit en nous remémorant quelques souvenirs de vacances passées. Des trucs excitants.

Traîner à table après un délicieux repas est un de nos plaisirs. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, Clémentine évoque quelques exhibes mémorables auxquelles elle s'est livrée en Écosse. Le lecteur qui suit nos aventures, sait que nos petites "expéditions" vicieuses ont souvent été de grands succès. Clémentine fait l'inventaire de toutes les situations encore jamais vécues et qu'elle aimerait vivre. Des situations pas si nombreuses mais annonciatrices de plaisirs fous si nous arrivons à les réaliser. << À poil sous l'imper ! >>.

Nous l'avons déjà fait, en prenant quelques risques mais Clémentine aimerait beaucoup en développer quelques variantes. De nouvelles déclinaisons. << Tu aimerais quoi, toi ? >> me demande t-elle en tenant fermement ma queue dure comme un piquet. Je réponds : << Oh, des choses habituelles. Te voir sucer des inconnus en restant caché par exemple ! >>. Nous rions de bon cœur quand Clémentine rajoute : << Alors là je te promets de grands spectacles ! >>. Elle enfonce sa langue dans ma bouche pour m'embrasser passionnément. Je bande.

Nous débarrassons pour faire la vaisselle. C'est soudain. Comme si quelqu'un tirait le rideau. La luminosité fait place à une pénombre. En regardant le ciel on constate qu'il vient de se couvrir de nuages. Rien de menaçant toutefois. Pour le moment. C'est en me tirant par la queue que Clémentine m'entraîne dans les escaliers pour monter dans la salle de bain. Nous nous lavons les dents en faisant les clowns devant le miroir. Clémentine mime une fellation avec sa brosse à dents. En me fixant vicieusement dans le miroir. Ça me fait bander.

Tête contre tête nous rinçons nos bouches au-dessus du lavabo. En riant on s'essuie. Clémentine saisit mon érection en disant : << Moi aussi je veux te voir faire le vicieux en Écosse. Et pas seulement avec moi ou Estelle ! >>. Je comprends immédiatement. Pour un homme c'est beaucoup plus difficile. Mais avec la compagnie de deux jeunes filles sublimes, les choses sont souvent plus simples. Là aussi, le lecteur qui suit nos aventures depuis le début sait à quoi je fais allusion. Nous dévalons les escaliers pour sortir. La musique de mon smartphone.

Clémentine le prend. << Julie ! >> s'écrie t-elle en mettant sur haut-parleur. Julie s'excuse. Elle préfère ne pas nous rejoindre aujourd'hui. Elle justifie sa décision car pour elle, ce serait beaucoup trop difficile. Nous ne nous verrons plus jusqu'en septembre. Aussi elle préfère rester sur son souvenir de hier. C'est tout à fait compréhensible. Clémentine n'insiste pas. Nous bavardons un peu. Julie va passer l'après-midi dans la galerie. Nous nous promettons de nous faire un courriel tous les jours. Un copié/collé de nos aventures depuis ce forum.

Clémentine m'entraîne par la main. J'ai remballé le Zob. Bonne intuition car nous tombons sur Louis. Notre voisin qui vient nourrir les canards. Nous bavardons un peu. Monsieur Bertrand sait que nous partons demain matin. Nous ne reviendrons que le lundi 5 septembre en soirée. Même si notre demeure est équipée d'un système de surveillance de dernière génération, il est toujours préférable d'avoir un voisin vigilant. Le nôtre habite à un peu plus de trois cent mètres, en contre-bas. Il monte deux à trois fois par jour pour aller à la rivière.

Louis nous souhaite bonnes vacances. Avec sa femme retraitée également, ils ne comptent pas partir. Monsieur Bertrand entreprend des travaux cet été. Nous ne serons donc pas importunés par le bruit. Nous le saluons pour flâner sur le sentier. << Je me serais bien sucé ce vieux vicelard avant de partir ! >> me confie Clémentine. Je dis : << C'est possible, il n'est que 14 h45 ! >>. Clémentine me sort la queue. Elle reste silencieuse un moment. Réfléchissant aux possibilités. << Oh et puis merde, je me le suce en septembre ! >>. Nous rions.

Accroupie devant moi, Clémentine se passe ma bite sur le visage comme elle le fait souvent. Elle dit : << En Écosse, je suce toutes les bites qui passent à ma portée ! >>. Elle se redresse. Nous rigolons comme des bossus. Nous allons jusqu'au vieux lavoir. Le ciel devient beaucoup plus menaçant. Il serait sans doute préférable de rebrousser chemin. C'est d'une démarche plus rapide que nous revenons sur nos pas. Il est 17 h. Quelques premières gouttes de pluie. Clémentine m'entraîne dans la maison d'amis. Elle me fait tomber dans un des deux canapés.

Jetant un coussin au sol elle s'y met à genoux. Mon sexe dans la main, humant les odeurs de ma virilité, elle me donne ses impressions. Je la regarde sucer deux trois minutes avant qu'elle ne cesse pour me raconter des souvenirs de vacances. Les différents bites d'inconnus qu'elle a sucé. Je demande : << Ça t'en fait combien ? Tu as déjà compté ? >>. En riant, tout en pompant, elle cesse pour répondre : << Une bonne vingtaine je pense. Il faudra que je tienne une comptabilité ! >>. Je lui frotte la queue sur la gueule. Nous rions comme des fous.

Un bruit de moteur. Nous cessons. Clémentine se redresse pour aller voir à la fenêtre. << Estelle ! >> s'écrie t-elle. Je peux garder ma bite à l'air. Nous sortons pour aller l'accueillir. Elle ne fait même pas gaffe à ce qui pend lamentablement de ma braguette. Estelle me saute au cou. Je la soulève. Ses jambes autour de ma taille, elle enfonce sa langue dans ma bouche. Clémentine se serre contre mon dos pour saisir ma queue. << On est ensemble jusqu'en septembre ! >> dit Estelle entre chaque bisou. Nous nous serrons tous les trois affectueusement.

Je sors sa valise, son sac de sport et le sac contenant ses chaussures de sa voiture. Nous mettons le tout dans le coffre. << On ramène ta bagnole tout de suite, tu veux, comme ça on est cool ! >> lui propose Clémentine. Estelle s'installe au volant. Nous la suivons. Il y a trois bornes jusqu'au bourg et encore un kilomètre jusqu'à chez elle. Sa maman nous accueille. << Vous mangez là ce soir ! >> lance Michèle. Nous nous regardons. Nous n'avions absolument pas prévu. << On fait un truc rapide, venez ! >> rajoute Michèle. Nous la suivons.

Yvan est encore au bureau. Le papa d'Estelle vient nous rejoindre alors que tous les quatre nous préparons le repas du soir. Des tranches de pain que nous beurrons avant d'y allonger des anchois, de fines tranches de Gouda. Le tout au four. C'est un dîner totalement improvisé mais tellement succulent. Nous mangeons de bon appétit en évoquant nos projets écossais. Estelle me donne des coups de pieds sous la table quand elle remarque les regards suggestifs de sa maman. Yvan fait toujours mine de ne se rendre compte de rien. Vrai gentleman.

Nous ne nous attardons pas. Il est 21 h quand nous quittons les parents d'Estelle. Nous nous reverrons en aout pour leurs faire visiter Édimbourg. Estelle et Clémentine sont installées toutes les deux sur le siège avant. Se passant ma queue en mettant au point l'emploi du temps de demain. Réveil à six heures trente. Départ dès sept heures. Il faut être à Dunkerque pour 16 h. Plus de six cent bornes à faire. Nous détestons prendre l'autoroute. Il faudra bien s'y résoudre si nous ne voulons pas stresser. Nous voilà au salon. Je suis à genoux.

C'est moi qui lèche les minous de mes deux anges. Toutes les deux, tenant leurs jambes relevées, écartées, sous les genoux, m'offrent leurs chattes. Rien n'est plus délicieux que du jus de fille quand il a fait chaud et lourd. Qu'elles ont sué. Qu'elles ont pissé juste avant. C'est donc en fin gourmet que je déguste de la moule suintante. Elles se masturbent toujours en même temps quand je ne suce pas les clitoris. Un bon orgasme à mes deux anges avant de monter nous coucher. Demain, on se lève tôt. Serrées contre moi sous la couette. Un bon dodo.

Bonne nuit à toutes les coquines qui se sont fait brouter le minou, se sont offertes un orgasme, avant de se blottir contre leur lécheur...

Julien



Classe

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Classe - 28 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1932 -



Le jour du départ. Enfin. Ça y est...

Hier matin, jeudi, l'application "océan" nous tire une dernière fois de nos profonds sommeils. Il est presque six heures. Aujourd'hui, ce n'est pas pour aller à l'école. Je suis entre mes deux anges. Estelle à ma droite qui est restée serrée contre moi toute la nuit. Clémentine à ma gauche qui vient se blottir. Le cri des mouettes. Tout cela ne dure que 45 secondes. Estelle saisit ma tumescence d'une main de fer. Clémentine empoigne mes couilles. Je glisse mes mains dans les culottes. Distribution de bisous, de papouilles. C'est le grand jour.

Estelle se lève d'un bond en s'écriant : << Pipi ! >>. Clémentine glisse sa tête sous la couette pour sucer mon érection naturelle. Avec cette érection là, c'est une sensation étrange. Peut-être pas vraiment agréable. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Morts de faim, encore en slips et en T-shirts de nuit nous dévalons les escaliers pour rejoindre Estelle dans la cuisine. Il y a déjà l'odeur du café. Du pain grillé. Estelle me saute au cou. Je la soulève pour la promener dans toute la grande pièce. Ses jambes autour de ma taille elle me couvre de bisous.

Même traitement à clémentine. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le dernier inventaire de ce qu'il ne faut surtout pas oublier. Depuis hier, les produits frais sont dans la glacière qu'il suffira de brancher sur l'allume cigare. La grosse miche de pain dans le sac de toile. Les oranges, les kiwis dans un grand sachet. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme très simple de la journée. Ce sera de la voiture jusqu'à ce soir. On va se taper près de 900 km jusqu'à l'hôtel Doubletree ou nous avons réservé.

Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de monter à la salle de bain. Estelle prend sa douche la première pendant que nous enlevons les draps pour en mettre d'autres. Ainsi, en septembre, lorsque nous reviendrons, nous attendra un lit bien frais. C'est à notre tour d'aller sous l'eau. Lavage des dents en faisant les pitres. << C'est fou ce que ça réveille vite l'idée des vacances ! >> lance Clémentine. Nous sommes tous les trois sous la délicieuse émotion d'un départ imminent. Une saveur élégiaque qui nous euphorise quelque peu. La joie.

Estelle et Clémentine sont en robes d'été. Je suis en bermuda et T-shirts. Beaucoup plus agréable en voiture. Nous dévalons les escaliers après avoir tout contrôlé à l'étage. Les volets sont fermés partout. Nous prenons les sacs pour sortir. Dans le hall d'entrée j'enclenche le système de sécurité. La maison est équipée d'une domotique de pointe. Pas d'inquiétude. Nous mettons les derniers bagages dans le coffre. Estelle s'installe à l'arrière. Clémentine sur le siège passager. C'est parti. Il n'est même pas sept heures. Le ciel est bleu. Fraîcheur vive.

Il faut rouler prudemment jusqu'au bourg car la route communale est étroite. Trois kilomètres. Ce n'est qu'après que je prends la nationale. Dix sept bornes jusqu'à l'autoroute. Les filles évoquent leurs Masters. Chacune a cette sensation d'avoir réussi. J'en suis certain aussi. Voilà l'autoroute. La circulation est fluide. Je peux rouler comme je le déteste à 120 km/h. Nous rions beaucoup car la conversation animée est orientée sur quelques souvenirs croustillants de nos différentes vacances. Le paysage défile. Estelle s'est endormie sur la banquette arrière.

Clémentine se contente de palper ma braguette de très courts instants. Afin de ne pas perturber le chauffeur. Comme pour chaque voyage il est décidé de rouler une heure, de faire une pause de cinq minutes. Ce sont souvent des aires d'autoroute. Des arrêts qui permettent à mes deux anges de faire un pipi. Entre deux voitures. Là, ce sera entre un camion et une caravane. Toutes les deux, accroupies, robe relevées, culottes à mi-cuisses. Je suis prêt à les torcher, rouleau de P.Q. à la main. Je surveille en même temps. C'est toujours très amusant.

C'est reparti. Il est midi quand je gare la voiture sur le parking d'une station service. Il y a une aire de repos avec des bancs et des tables de pierres. Je coupe les trois petites baguettes achetées hier. Clémentine les beurre. Estelle y étale de fines tranches de Morbier. J'ouvre la bouteille de jus de pommes. Nous mangeons de bon appétit dans l'incessant bruit d'une circulation devenue plus dense. Nous ne traînons pas. Nous voilà en route. Il faut être à Dunkerque pour 16 h. Nous y arrivons juste un peu avant. Direction le port et l'embarcadère.

Il y a d'étranges individus aux environs du port. << Tu vois les mensonges. Ils nous avaient pourtant juré dans les médias que le problème était réglé ! >> lance Estelle en montrant ces hommes de couleurs par dizaines, accompagnés de gros baluchons qui semblent attendre. Nous entrons à faible vitesse sur l'aire d'embarquement. De nombreux policiers, des douaniers. Il faut passer la guérite pour montrer nos passeports, nos titres de séjours, les visas. Tout est OK. Je monte au pas sur la passerelle qui mène dans les flancs de l'énorme bateau.

Des employés nous indiquent la direction à prendre. L'endroit du parking où il faut se garer. La voiture est immédiatement sanglée. Départ à 16 h30 précises. Deux heures de mer jusqu'à Douvre où nous arrivons pour 18 h30. Nous sortons de l'auto pour monter sur le pont. Dans de terribles vibrations le ferry se met en branle. Le ciel est devenu menaçant. Le vent du large balaie nos cheveux. Nous avons nos K-ways car la fraîcheur est désagréable. Les embruns qui montent jusque là mouillent tout. Nous allons dans le hall du restaurant salon de thé, bistrot.

C'est devant de bons chocolats chauds que nous observons les côtes anglaises qui se profilent à l'horizon. Les immenses baies vitrées sont trempées. Il pleut. Quelle horreur. Le ferry arrive à l'heure. Nous descendons dans les entrailles du bateau pour nous installer dans l'auto. Deux employés détachent les sangles. Nous sommes guidés par une jeune femme en uniforme jusqu'à la passerelle qui descend. Nous voilà en Angleterre. Il faut se soumettre à un autre contrôle douanier. Depuis le Brexit la Grande Bretagne est une nation libre et indépendante.

Direction Londres sous une pluie battante. C'est la première fois depuis plus de 25 ans que je fais cette route qu'il pleut autant. Je maintiens une bonne moyenne car la circulation sur l'autoroute est fluide. << Tu veux que je roule ? >> me demande Estelle. Je m'arrête sur une aire de repos juste avant la capitale que nous allons éviter. Le nœud autoroutier est ici redoutable. En Grande Bretagne on roule à gauche. Direction North. Estelle conduit souvent la voiture de ses parents. C'est quasiment le même modèle que celle-ci. Une Mercedes Classe E.

C'est l'ancienne version que j'ai vendu il y a quatre ans à son papa. Pipi entre deux camions. Estelle s'installe au volant, fait quelques manipulations. Clémentine est assise à l'arrière. C'est parti. << Put-Hein, mais c'est chiant de rouler à gauche ! >> lance t-elle en se débrouillant très bien. Il y a encore 350 km avant d'arriver à l'hôtel. La pluie a cessé mais la route est mouillée. Pas de souci. Le poids d'une grosse berline allemande permet une stabilité parfaite quelques soient les conditions. Estelle se débrouille plutôt bien. Conduite sécurisante.

Le GPS fonctionne. La voix féminine s'exprime avec un fort accent londonien. Ce qui nous amuse. Clémentine fait des imitations en indiquant des directions fantaisistes et imaginaires. Il est bien évidemment impossible de tourner à gauche ou à droite, après une boulangerie ou un supermarché en étant sur l'autoroute. Deux cent bornes. Estelle s'arrête une seconde fois. << Tiens, reprend le volant. De rouler à gauche ça me stresse ! >> dit elle. Je propose à Clémentine qui décline mon offre. Je reprends du service avec Estelle assise à ma droite.

Elle aussi palpe ma braguette par courts instants. << Tu vas voir ce que tu vas voir toi, une fois arrivé ! >> dit elle. << Toi, tu es la première à roupiller en arrivant ! >> fait Clémentine. Nous mangeons des pommes car il commence à faire faim. Il est presque 22 h quand nous arrivons à l'hôtel Doubletree. Nous reconnaissons bien l'endroit. Le restaurant ne sert plus de repas à cette heure. La voiture reste au parking sécurisé et privé du sous sol. Nous montons juste le strict nécessaire. Nous prenons notre clef à l'accueil. Je paie le solde restant.

Dans l'ascenseur, Estelle ouvre ma braguette pour y fourrer sa main. Clémentine baille à s'en décrocher la mâchoire. Chambre 11 au troisième étage. Une grande chambre avec un grand lit. Une salle de bain, des toilettes. Estelle m'y appelle : << Je ne sais plus comment ça marche ! >> lance t-elle depuis la porte ouverte. En effet, les chasses d'eau anglaises ont une particularité que je laisse à la surprise du lecteur. Je coupe des tranches de pain. Clémentine y étale du pâté végétal. Des abricots en entrée. Nous mangeons de bon appétit.

Je suis aussi épuisé que mes deux anges. Pourtant je leurs propose un bon léchage de minous après la douche. << Non, avant ! Comme on aime ! >> s'écrie Estelle. Nous éclatons de rire. C'est vrai que j'adore brouter de la chatte "sale". Du minou qui a macéré dans son jus toute une journée. Il y a là de surprenantes surprises pour tout gourmet. On se lave les dents en faisant les clowns. Par la fenêtre on voit les lumières de la ville au loin. Celles du ponton en bois qui s'avance dans la mer avec à son extrémité le casino. Il s'est remis à pleuvoir.

Couchées toutes les deux sur le dos, les pieds posés au sol, mes deux anges me présentent leurs croupions. Ces fions velus dans lesquels je vais plonger ma bouche. Je commence toujours par le sexe d'Estelle. Odeur forte de fille négligée que j'ai appris à savourer. Elle se masturbe pendant que ma langue fouille son intimité. Je passe à Clémentine qui me présente son clitoris géant. Elle le tient entre le pouce et l'index. Je le suce un peu avant d'aller fouiller les plis et le replis des lèvres charnues de sa vulve. Mes amis ! Il y a là de quoi régaler un gourmet.

Quelle n'est pas notre surprise. Estelle s'est endormie. Sa respiration régulière se transforme en légers ronflements. Elle est sur le dos. Je cesse de sucer Clémentine. Je me redresse. Je saisis Estelle pour la soulever comme une jeune mariée. Je la dépose dans le lit dont Clémentine tire la couette et les draps. Sans même se réveiller vraiment, elle gémit d'aise. Je dépose un bisou sur son front en murmurant : << Bon dodo ! >>. C'est sans nous êtres douchés que nous nous couchons, trop crevés. Je suis entre mes deux anges. Estelle ronfle.

Clémentine, tout en jouant avec ma bite toute molle, me confie ses ressentis. << Je suis fébrile à l'idée de retrouver Édimbourg demain. Je t'aime Julien. Je suis tellement heureuse avec toi ! >> murmure t-elle. J'écoute ses murmures comme une douce musique. C'est du Mozart. Je me laisse bercer. Parfois je m'endors un instant pour reprendre conscience. J'ai la main entre les cuisses de Clémentine. Estelle est déjà serrée tout contre moi. Comme une naufragée à sa branche. Impossible de savoir la suite car je plonge probablement avec Clémentine.

Bonne nuit à toutes les coquines épuisées, qui se sont couchées sans se doucher, n'en n'ayant rien à foutre, trop contentes d'êtres au lit...

Julien



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Classe - 29 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1933 -



Seconde journée de voyage en voiture

Il est presque huit heures en ce vendredi premier juillet. Estelle qui est restée accrochée à moi toute la nuit se serre encore plus fort. Ses lèvres comme une ventouse dans mon cou. Clémentine vient se blottir. Je suis entre mes deux anges. Nous émergeons doucement d'une bonne nuit de sommeil. Estelle se précipite aux toilettes. Clémentine saisit mon érection naturelle en disant : << Tu arriveras à pisser avec un machin pareil ? >>. Nous rions aux éclats. Estelle revient. C'est à notre tour. Clémentine me tient la queue pour en diriger les jets.

Morts de faim, vêtus des mêmes vêtements que hier, nous prenons le sachet contenant le pain, la confiture et le petit emballage de beurre. Tout mou. Dans l'ascenseur nous restons serrés tous les trois. Nous connaissons bien les lieux. C'est la deuxième années que nous passons la nuit dans cet hôtel. Le réfectoire est au fond. Il y a déjà du monde. Nous avisons l'extrémité libre d'une grande table près de la baie vitrée. << On a le choix entre un café insipide ou un thé immonde ! >> lance Clémentine. Estelle agite alors une petite boîte en plastique.

<< J'ai prévu le coup ! Cacao de chez moi ! >> dit elle en ouvrant la boîte. Je vais chercher du lait chaud et trois tasses. Bisou sur le front d'Estelle qui rajoute : << L'an dernier déjà ils m'ont traumatisé avec leur thé et leur café ! >>. Nous rions de bon cœur. Même si cet établissement est un trois étoiles, tout n'est pas top. Nous mangeons de bon appétit. Dehors il bruine. Il fait vraiment moche. Pas de jogging avant de partir. Nous remontons prendre une bonne douche. Pendant qu'Estelle occupe la salle de bain, nous réunissons nos affaires.

C'est à notre tour. Il est 9 h quand nous rendons la clef à la réception. Au retour, nous reviendrons passer la nuit du dimanche 4 septembre. La chambre est réservée. Nous descendons au parking souterrain. Tout dans la voiture. C'est parti. C'est la toute première fois de ma vie que je monte en Écosse sous la pluie. La côte Est de l'Angleterre est d'un sinistre avec cette météo épouvantable. Je reprends l'autoroute. Il reste 450 km. Une bonne moyenne sur cette autoroute. La circulation y est assez fluide. Clémentine palpe parfois ma braguette ouverte.

Estelle, assise à l'arrière, passe souvent ses mains sur mes joues, dans mon cou. << Chauffeur, je suis impatiente d'arriver ! >> dit elle. << Pour retrouver Édimbourg ? >> demande Clémentine. << Pas seulement. Mais parce que c'est frustrant de ne pas mener le plaisir jusqu'à son terme ! >>. Nous rions car Estelle fait allusion à ce qui s'est passé hier soir. Le début d'un léchage de minou sans réelle conviction tellement nous étions fatigués. Premier arrêt pipi sur une aire de repos. Il est 10 h30. Avec cette pluie il faut choisir les toilettes publiques.

Nous mettons chacun une paire de gants Mappa. Pas question de courir le moindre risque. Nous sommes dans le Nord de l'Angleterre. Tout est propre. Impossible de nous amuser vraiment car c'est un véritable défilé de pisseuses et de pisseurs. << Des chieuses et des chieurs sans doute aussi ! >> fait Estelle en français. Comme nous le faisons souvent à la maison, depuis que nous avons mis les pneus en Angleterre, nous échangeons en anglais. Je m'exprime évidemment mieux dans ma langue natale. De l'entraînement pour mes deux anges.

C'est reparti. Nous arrivons à Beadnell. Petite ville à 130 km d'Édimbourg. Il est 14 h. Il ne pleut plus mais le ciel reste d'une tristesse infinie. Je roule en bord de mer. Les falaises et les rochers de cette région ont la particularité d'offrir une couleur variant entre l'ocre et la rouille. Toutes les déclinaisons de ces deux teintes se retrouvent là. Quand il y a du soleil, il y a même des reflets cuivrés. Un restaurant. Je gare l'auto sur le parking. Nous sommes morts de faim. Et les sandwichs ça commence à bien faire. Nous entrons. C'est style "McDo".

Un de ces petits établissements tenant davantage du fastfood que du restaurant. L'Angleterre en est pleine. L'avantage c'est qu'on peut se faire servir un repas à n'importe quelle heure jusqu'à 22 h. Merveille des merveilles. Il y a des fish and chips. Des nuggets de saumon. Nous prenons place. Il y a quelques clients. L'endroit est décoré façon western. Comme dans un saloon. La jeune serveuse vient prendre les commandes. En cœur nous lançons : << Fish and chips ! >>. Comme boisson des sodas à la pomme. Assez infectes. Mais tant pis.

Nous dévorons ce premier repas chaud depuis deux jours. C'est tellement agréable que c'est comme un repas de fête. Il y a la quantité. Nous traînons à table. Il reste un peu plus de deux heures de route. << Ça a bien roulé cette année ! >> précise Clémentine. C'est vrai que cette seconde journée a été propice à faire des kilomètres. Nous pouvons remercier la météo désastreuse car elle a probablement dissuadé bien des automobilistes. Il y a deux semaines j'ai fait provision de livres sterling à profusion. De quoi avoir de la monnaie au cas où.

C'est donc en livres sterling que je paie l'addition. Je fais attention de garder la monnaie écossaise pour l'Écosse. Un euros équivaut à 0,85 £. Livres sterling identiques pour la monnaie écossaise. Clémentine, hyper douée pour les chiffres, les conversions et les petits calculs mentaux donne immédiatement le taux de change au centime prêt. Enfin des toilettes où nous pouvons satisfaire à nos rituels. C'est Estelle qui m'y entraîne par la main. Chacun un mouchoir en papier à la main pour éviter tou contact. L'endroit est hyper propre, odeur de chlore.

Enfermés dans un des cabinets des toilettes hommes, je la tiens par la nuque pendant qu'elle pisse sans s'assoir. Équilibre précaire fort peu agréable. Elle se redresse alors que je m'accroupis. J'adore lécher les minous après les pissous. Estelle se touche un peu en murmurant : << Mmhh, enfin je peux apprécier ! >>. Je me redresse. Elle me tient la bite pour en diriger les jets. Je dis : << J'en garde un peu pour Clémentine tout à l'heure. Accroupie, Estelle suce entre les dernières giclées. Rires. Nous nous essuyons avant de rejoindre Clémentine.

C'est à son tour de m'entraîner par la main. Sous les yeux étonnés de ces deux couples de touristes asiatiques. Les deux femmes m'adressent un curieux regard. L'une d'entre elles me fait même un discret sourire. Nul doute. Je ne suis pas le père des deux sublimes jeunes filles qui m'accompagnent. Nous nous enfermons dans le même cabinet. Même rituel. Je me régale. Clémentine déguste. Nous nous lavons les mains en riant. Tient donc. L'asiatique qui me souriait tout à l'heure s'est également trompée de toilettes. "Erreur" voulue ?

<< Bien sûr ! Elle ne s'est pas trompée de porte par hasard ! >> me fait Clémentine. La jeune femme entre dans le cabinet où nous étions. << Chut ! >> chuchote Clémentine. Je n'ai jamais entendu une femme pisser aussi fort et avec tant de petits jets. << Montre lui ta queue quand elle sort ! >> murmure Clémentine qui m'ouvre la braguette. La jeune femme vient vers les lavabos. Dans le miroir elle nous adresse un merveilleux sourire. Elle découvre ma bite. Clémentine la tient entre le pouce et l'index. La jeune femme s'écrie : << Oh yeah ! >>.

Pas le temps de développer la situation car la porte s'ouvre brusquement. C'est la jeune serveuse. J'ai juste le temps de me tourner. << It's the men's room please ! >> lance t-elle. Clémentine en même temps que la jeune asiatique s'écrient : << Oh sorry, we were wrong ! >>. Nous sortons à toute vitesse. La jeune femme rejoint son groupe. Nous rejoignons Estelle pour lui raconter. << Oui, c'était certain, je l'ai vu mâter vers la porte des chiottes comme si elle attendait les résultat d'un examen ! >> dit elle. Une complicité vient sans doute de se créer.

Nous échangeons encore quelques discrets sourires avec la belle asiatique. Nous partons. Je suis au volant, je m'apprête à quitter le parking. Je n'en crois pas mes yeux, la jeune asiatique vient en courant. Elle tend un petit sachet en cuir. << Un test pour voir ! >> lance Estelle qui récupère l'objet. << We are going to Edinburgh for a few days and you ? >> demande la jeune femme. Clémentine lui répond que nous allons également y passer une semaine. Je tire une carte de visite de la boîte à gants pour la remettre à la dame. Sourire.

C'est parti. << Put-Hein, ça commence fort ! >> lance Estelle à l'arrière. Clémentine me sort la queue. Je bande comme le dernier des salauds. << Toi, tu as affaire à une bouche à pipe, j'en suis certaine ! >> fait elle en me masturbant doucement. Je dis : << Je vous fais remarquer mademoiselle que je roule à gauche. Que mes réflexes ne seraient peut-être pas les mêmes en situation de danger. Elle cesse de me branler mais sans la lâcher. Sur le côté de la route, le grand panneau "Welcome to Scotland". << P'tite pipe hourrah ! >> font les filles.

Il y a une trentaine de bornes. Il ne pleut plus mais le ciel reste nuageux. Voilà Édimbourg et son château sur la colline, à notre gauche. Mes deux anges sont folles de joie. << Enfin ! Un jour je ne repartirai plus ! >> lance Clémentine. << Il faut que je me trouve un écossais ! >> s'écrie Estelle. Princess street, à droite, direction Morningside. La route monte. Un des plus beaux quartiers résidentielles est en haut de la colline. Je roule doucement afin de savourer chaque instant. Nous sommes tous les trois silencieux. Comme pour un moment solennel.

Voilà le portail de la propriété d'oncle Alan. Les hautes grilles sont grandes ouvertes. Je descends l'allée de platanes sur ses cent mètres. La grande demeure victorienne apparaît dans le feuillage. Alan et Amy sa compagne sont là sur le haut du perron circulaire. Ils ne cachent pas leurs joies. Nous nous embrassons. Nous sommes tellement contents de nous revoir. Estelle et Clémentine font partie de la famille. Aussi nous sommes reçus comme autant de membres. Pendant que mes deux anges bavardent, je sors les bagages du coffre. Ça me paraît lourd.

Alan se propose pour nous aider. Nous déclinons évidemment son offre. Ses 88 ans doivent êtres préservés de tout effort. Pareil pour les 83 ans d'Amy. Nous reprenons nos quartiers dans cet adorable appartement du premier étage. Nous en connaissons chaque recoin. Les valises ouvertes sur le lit, nous rangeons nos vêtements dans la grande armoire. Cet appartement sera notre base durant les deux mois que nous passerons en Écosse. Nous sommes tellement heureux que cela nous rend fébriles. Nous n'arrêtons pas de nous faire des bises. Bonheur.

Tout est rangé. Estelle défait le lit avant de plonger dessus. Couchée sur le ventre, le visage dans l'oreiller elle s'écrie : << Mmhh, ça sent bon ! >>. Nous la rejoignons pour rester allongés sur le dos. Nous pourrions dormir tellement le sentiment de quiétude nous envahit. Nous sommes attendus pour le repas du soir à 19 h. Il n'est que 18 h. Une douche. Nous faisons les clowns dans la salle de bain. Clémentine prépare les cadeaux. Deux grands Kouing Amann. Deux grands gâteaux Bretons, compacts et au beurre. Ma famille les adorent tant.

Nous sommes vêtus de propre. Jeans, sweats et baskets. C'est bon de se sentir bien clean. On n'en oublie un peu la fatigue du voyage. Nous descendons avec les paquets. J'offre un bel album photos que nous avons acheté au Mont Saint-Michel durant les vacances de Pâques. Il est gros, lourd et propose de magnifiques clichés en noir et blanc. Nous sommes accueillis si chaleureusement ! Nous voilà confortablement installés dans le grand salon. Pour l'occasion la cheminée est allumée. La météo ici n'est pas très clémente depuis quelques semaines.

Nous mangeons de bon appétit. Spécialités écossaises. Queues de homards fumées, petits légumes confis ou en gelés. Nous avons mille choses à nous raconter. Nous faisons quelques projets communs. Nous traînons longuement à table. Les filles évoquent leurs Masters, leurs désir de préparer un Doctorat en sciences. Le concours qu'il faudra passer en septembre. Alan et Amy sont passionnés par la discussion. Il est 22 h. Nous sommes épuisés. Vraiment crevés. Nous prenons congés. Nous sommes attendus pour le petit déjeuner demain matin. 8 h.

Bonne première nuit écossaise à toutes les coquines qui ont attendu ce moment depuis des mois. Quelques papouilles sous les draps...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 30 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1934 - Écosse jour 1 -



Flâneries dans Édimbourg

Il est presque huit heures. Hier matin, samedi, c'est notre premier jour en Écosse. Nous nous réveillons quasiment en même temps. Je suis entre mes deux anges. Estelle à ma droite qui saisit mon érection naturelle. Clémentine à ma gauche qui empoigne mes couilles. Je glisse mes mains dans les culottes. Nous regardons cette grande chambre que nous connaissons si bien. Les années passées nous y avons déjà vécu tant de bons moments. Estelle se lève la première pour se précipiter vers la porte. Clémentine se frotte contre moi en gémissant.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes pendant qu'Estelle ouvre les fenêtres. Nous revenons pour l'aider à couvrir le lit. Il fait plutôt frais. Nous avons perdu l'habitude. En consultant la météo sur son téléphone Estelle s'écrie : << Put-hein, je comprends, il ne fait que 19° ! >>. Nous nous habillons. Morts de faim, nous descendons par l'escalier de service. Amy nous accueille toute contente. Elle nous invite à la suivre dans la cuisine. Cette délicieuse odeur de vrai café. Celle du pain à toasts grillé. Alan nous attend tout souriant. Lui aussi est heureux.

Amy va sur ses 84 ans. Alan va sur ses 89 ans. Même s'ils se portent bien tous deux, nous remarquons les stigmates de l'âge. Chaque année davantage. C'est Clémentine qui me le fait remarquer. Nous voilà confortablement installés. Petit déjeuner en famille. Avec l'âge le tissu social se réduit. Aussi, mon oncle et sa compagne sont ravis de nos présences. Nous mangeons de bon appétit tout en bavardant. Alan nous raconte les dernier potins. Ces amusantes petites anecdotes familiales. Mon cousin et sa compagne ne viendront pas cet été.

Nous resterons à Édimbourg jusqu'au lundi 18 juillet. Ensuite nous prendrons possession du Van loué pour deux semaines. Ce sera le début de notre périple de la partie Nord de l'Écosse. Nous irons passer deux semaines chez Margaret ma tante à Saint Andrews. Pour revenir ici. Passer les trois dernières semaines à Édimbourg. Clémentine a établi un itinéraire et un programme. C'est très informel. Tracé dans les grandes lignes simplement pour avoir des repères. Sachant que les parents d'Estelle viendront visiter Édimbourg durant une semaine.

Il est presque neuf heures. Nous aidons Amy à faire la vaisselle. Nous sommes invités mercredi soir à partager un repas de famille avec tante Margaret et son mari. Nous promettons d'êtres là. Ce sera bien de les revoir. Nous prenons congé pour remonter dans nos appartements. La wifi fonctionne à la perfection. Il y a encore les codes de l'année dernière en mémoire. La connexion est quasi instantanée. Clémentine a emmené son MacBook Pro. Estelle sa tablette munie d'un clavier. Nos téléphones sont connectés sur le réseau écossais.

En Écosse l'opérateur principal est "expat.com". À titre d'information tout le pays est sous réseau et il n'existe plus de problème de "zones blanches" depuis quelques années. Nous pouvons donc publier le récit quotidien de nos aventures sans craintes. Comme chaque fois c'est Estelle qui rédige les différentes séquences que nous relisons le soir. Que je mets en ligne le lendemain matin. Même si nous ne racontons pas tout, nous partageons les moments les plus sympathiques avec le lecteur. Estelle fait quelques essais sur le site universitaire. C'est OK !

Dehors il y de nombreuses séquences ensoleillées. Un soleil qui joue à cache-cache avec des nuages persistants. Nous portons nos jeans, nos sweats. En baskets. Clémentine propose d'enfiler nos blousons. Du cuir fin. Dans le petit sac à dos que je porte, les deux minis parapluies. Pressés de filer à la redécouverte de la ville, nous dévalons l'escalier de service. La voiture. Je roule doucement pour descendre Morningside street. Quel bonheur de retrouver toutes ces attractions qui nous sont si familières. Trois petits kilomètres jusqu'à Leith.

Je gare l'auto sur le parking obligatoire à proximité du vieux port. Nous prenons Leith Walk, cette grande rue bordées de commerces, de restaurants, de salons de thé et autres pubs si typiques. Water of Leith, la rivière qui devient bras de mer un peu plus loin, scintille de mille feux sous les rayons d'un soleil de plus en plus présent. La journée s'annonce plutôt belle. Nous flânons. Mes deux anges me tiennent par le bras. Chaque vitrine est une attraction supplémentaire. Souvent, en contemplant à l'intérieur de la boutique, Estelle palpe ma braguette.

<< J'ai envie de faire ma salope ! >> murmure t-elle. << Toi aussi ? >> chuchote Clémentine. Nous rions de bon cœur quand je dis : << Alors vous êtes accompagnées de la bonne personne ! >>. Nous attirons encore bien des regards. Nos hautes tailles. Cet homme d'âge mûr tenu aux bras par deux sublimes jeunes filles. De quoi susciter bien des attentions. Et lorsque ces regards sont parfois insistants, mes deux coquines n'hésitent pas à me faire une bise sur la bouche. << Pour bien situer les choses ! >> précise Estelle. Nous rions aux éclats.

La température n'excède pas 20°. Il y a un léger vent qui vient de la mer. Il y a son odeur. Ces sensations sont tellement agréables que les filles se serrent encore plus fort contre moi tout en marchant. Nous arrivons à Dean Village. Des anciennes communautés de meuniers avaient établi leurs quartiers ici dès le XIIème siècle. Quelques maisons ont un toit en forme de moulin. C'est un des quartiers résidentiels de la ville. Calme, interdit à la circulation. La plupart des maisons présentent des façades à caractère médiéval. C'est également très fleuri.

Je dois gronder Estelle qui devient de plus en plus téméraire. Nous manquons à trois reprises de nous faire surprendre. C'est que la main de la coquine devient de plus en plus insistante. Nous supportons bien nos blousons car le vent de la mer apporte de la fraîcheur. Les rues sont animées. C'est un lieu touristique qui se visite à la journée. Il y a tant de choses à découvrir. Notamment la Gallery of Modern Art au bout de Leith Walkway. Nous flânons dans le très pittoresque Dean Cemetery. Il y a là des pierres tombales Templières. Des sculptures étranges.

Estelle déboutonne mon Levis. Il n'y a personne dans les environs. J'ai beau saisir son poignet, elle y met tant de force que sa main pénètre ma braguette. Clémentine se place contre mon dos en faisant le guet. Ses bras autour de ma taille. Comme pour me maintenir prisonnier. Moi aussi je regarde partout autour de nous. Le cimetière est vaste. Personne ne vient par là. Un peu plus loin il y a de grandes poubelles en plastique gris qui dégorgent de fleurs fanées. << L'endroit idéal ! Viens donc voir pas là toi ! >> fait Estelle en m'entraînant par la main.

L'endroit est isolé du cimetière par une grille qu'il suffit de franchir. Il est impossible de nous apercevoir depuis les allées. Il y a un cabanon. Les grandes poubelles font écran. Estelle s'accroupit devant moi pour me sortir le Zob. Clémentine me tient par la taille en se frottant contre mes fesses. J'ai la bite à l'air. Ce premier jour écossais commence très fort. Avec une véritable pipe des familles. Une pipe qui ne dure guère plus de quelques minutes. J'aide Estelle à se redresser car l'ankylose la gagne. Je le constate par d'incessants changements de positions.

C'est au tour de Clémentine qui s'accroupit avec une main dans son jeans déboutonné. Mes deux anges sont des pipeuses invétérées. La douceur de leurs bouches est exquise. Si je ferme les yeux il est impossible de faire une différence. Les passionnées de fellations ont toutes les mêmes qualités. Parfois il y a des voix qui se rapprochent. J'aide Clémentine à se relever. C'est à nouveau Estelle qui se positionne. C'est monstrueusement bon de se faire sucer ainsi. Il y a une sorte de tout petit camion qui arrive. Moteur électrique car curieusement silencieux.

Probablement un employé municipal. Estelle se redresse. Nous n'avons strictement rien à faire dans cet espace. L'employé se gare devant les poubelles. Il nous salue de la main. Nous le laissons pour franchir les grilles. Il commence à faire faim. C'est vrai qu'il est déjà midi. Nous n'avons réservé nulle part. Aussi nous retournons sur Dean Village à quelques centaines de mètres. Nous lisons les menus affichés devant les différents restaurants. C'est qu'il y a beaucoup de monde. On nous refuse un peu partout. Il faut sortir du quartier vers Dean Path.

Ce sera un établissement beaucoup moins classe qui nous accueille. Il reste des tables. C'est juste devant Lord Provost Square. Un petit parc qui inspire Clémentine. Plein de fourrés et donc probablement plein de recoins. Là-bas, de l'autre côté le grand bâtiment de la Gallery of Modern Art. Il fait beau. La température reste fraîche. Nous choisissons des nuggets de poissons avec des pommes de terres cuites à l'eau. Des salades de tomates cerises et de choux verts. Délicieusement assaisonnées. Nous mangeons de bon appétit en observant le parc.

C'est très agréable de traîner à table. Même si le lieu n'a rien d'un restaurant pour gourmet, il faut admettre qu'on y mange très bien. Les clients sont des touristes. L'accent américain prédomine. Ils sont nombreux à venir visiter le pays de leurs ancêtres. Par association d'idée, Estelle lance : << À cette heure Gauvain est probablement dans l'avion pour New-York. Puis demain pour Los Angeles ! >>. Je demande : << Il te manque déjà ? >>. Estelle s'empresse de répondre : << Pas du tout. Mais les garçons sympas laissent de gentils souvenirs ! >>.

Elle pose sa main sur la mienne pour rajouter : << Ici et maintenant je suis avec Julien. Et rien n'a plus d'importance ! >>. Elle se lève pour me déposer une bise sur le front. Ce qui attire quelques regards. Je ne suis donc pas le papa de ces deux belles jeunes filles. Puisque l'autre fait la même chose en m'entraînant par la main. Les toilettes hommes dans lesquelles nous nous enfermons dans un des deux cabinets. Les rituels pisseux. Avec les pipes de ce matin, Clémentine se régale de ce mélange qu'elle apprécie tout particulièrement. Je lèche son minou.

Nous rejoignons Estelle avec des étoiles dans les yeux. Deux minutes et c'est elle qui m'entraîne par la main. Sous le regard ébahi de quelques clients. Un jour, nous finirons par avoir des soucis avec cette habitude d'aller aux toilettes hommes à deux. Nous en rions de bon cœur à chaque fois que nous en parlons. Enfermés dans le même cabinet, Estelle se régale des mêmes reliquats que Clémentine que nous rejoignons dix minutes plus tard. << Le gout de ta bite après les nuggets de poisson, c'est tout simplement gouteux ! >> lance Estelle.

L'addition sous le regard amusé du serveur asiatique. Surtout qu'Estelle et Clémentine restent serrées contre moi devant la caisse. Clémentine nous entraîne dans Lord Provost Square. C'est un parc à l'Écossaise. Un gazon évoquant la moquette la plus soyeuse. Des parterres floraux parfaitement agencés. Ces bancs en bois avec une plaque en laiton portant le nom du donateur. Des statues de Dianes chasseresses, d'Apollons dénudés. Surtout ces fourrées qui invitent à la luxure. Du moins en ce qui concerne nos libidos débridées.

Il y a des touristes. Les sentiers qui pénètrent dans les bosquets sont tous pavés. Avec les pluies de ces derniers jours il vaut mieux éviter la boue. Nous suivons Clémentine. Là, un petit endroit charmant. Très romantique. Un espace rond d'un dizaine de mètres de diamètre. Des bancs de pierre autour d'une minuscule fontaine de vieux marbre. Estelle me déboutonne. J'ai beau tenter d'opposer une résistance, rien à faire, je me retrouve bite à l'air. Un long filament de jute visqueuse en dégorge presque aussitôt. Conséquence de mes excitations.

Et des excitations il y en a eu depuis ce matin. Clémentine fait le tour de l'endroit. << Personne ! >> dit elle alors qu'Estelle s'accroupit pour recommencer à sucer. En gémissant de contentement avec tout le foutre qu'elle pompe. Elle tend ma queue à Clémentine qui prend sa place. Je dis : << Tu es partageuse maintenant ? >>. Estelle qui surveille les alentours réponds : << Non, je suis prudente en Écosse ! >>. Tout en suçant Clémentine se met à rire. Je fais : << Et moi je suis frustré parce que me lècherais volontiers des minous juteux ! >>.

<< Il faudra que tu attendes les prochaines toilettes ou ce soir dans l'appartement ! >> lance Estelle. Des voix. Il faut cesser. Clémentine se redresse juste à temps. Moi je me tourne. Estelle a le réflexe de se serrer contre moi. Impossible de voir mon sexe dur comme du bois. Ce sont deux couples de touristes venus faire des photos. Nous les laissons pour revenir des bosquets. Il est presque 15 h. Nous quittons le parc pour retourner sur Leith Walk. << On se fait le musée demain ! Ça vous dit ? >> lance Clémentine. Nous applaudissons la suggestion.

Clémentine adore faire les antiquaires, les magasins de brocantes. C'est un peu une spécialité à Édimbourg. Il y en a plein. Nous la suivons dans plusieurs boutiques. Estelle ne cesse de tripoter ma bosse. C'est discret. Elle se débrouille toujours très bien. Avec les années elle est devenue une virtuose de "l'expression tactile" comme elle le dit avec un sourire complice et un clin d'œil. Nous adorons suivre Clémentine dans ses errances. Elle a un flair pour dénicher les meilleurs endroits à découvrir. Elle aussi a souvent une main qui s'égare sur la "bosse".

Il est dix sept heures. << On se fait un chocolat chaud ! >> propose Estelle. Nous applaudissons à cette invitation. Surtout que ce ne sont pas les salons de thé qui manquent. Tout spécialement celui-ci. The Bonneval house". Il faut monter à l'étage. Un escalier étroit. Il y a de la clientèle. C'est très luxueux. Des lustres accrochés aux poutres apparentes. Des murs de pierres de taille. Plein de petits objets hétéroclites posés sur des étagères. C'est magnifique. Nous avisons la table encore libre au fond. << Près des chiottes comme toujours ! >> dit Estelle.

<< Ce qui est parfait pour ce que nous aimons y faire ! >> lance Clémentine. En dégustant nos grandes tasses de chocolats chauds, nous regardons les photos prises cet après-midi. Sur le téléphone d'Estelle, sur celui de Clémentine. Nous choisissons celles que nous allons envoyer ce soir à Julie. << On l'appelle ! >> propose Estelle. << En web cam avec Whatsapp ! >> suggère Clémentine. C'est toujours amusant de voir le visage de notre interlocutrice sur l'écran. Surtout qu'elle aussi voit les nôtres. Julie est dans la galerie d'Art. Contente.

Nous bavardons. Elle nous raconte l'incessant va et vient des touristes qui viennent visiter. Nous lui montrons l'endroit où nous sommes. << On dirait l'intérieur d'un château ! >> s'écrie t-elle. << Il n'y a que ça ici en Écosse, des châteaux ! >> précise Estelle. Nous nous saluons en promettant d'envoyer des photos ce soir. Estelle m'entraîne aux toilettes. Une fois encore enfermés dans un des cabinets nous nous adonnons à nos passions buccales. C'est tellement bon qu'on oublie que ça fait déjà dix minutes. N'attirons pas l'attention inutilement.

C'est avec Clémentine que j'y retourne. Je suis hyper excité par cette journée de coquineries. Les filles aussi. L'addition. En flânant dans les ruelles nous avons du mal à nous décider. Un restaurant en soirée ou se faire à manger à l'appartement ? C'est finalement Clémentine qui a la réponse. << À l'appartement on peut donner libre cours à nos pulsions. Et ce soir les mienne sont brûlantes ! >> fait elle en sautillant autour de nous. << Mais c'est ce que nous allons faire ! Rentrons, je suis morte de faim ! >> s'exclame Estelle. Il est presque 18 h45.

Il est 19 h15 quand nous arrivons à l'appartement. Clémentine fait une salade de carottes. Estelle fait bouillir des spaghettis. Je fais rissoler des crevettes tirées de leur boîte. Je rajoute de la crème fraîche, du Roquefort. Estelle râpe du gruyère de Comté. C'est rapide. C'est délicieux. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux mes deux anges font le bilan de cette première journée écossaise. << Très bon prologue ! >> lance Estelle. Nous débarrassons pour faire la vaisselle. Salle de bain. Dans la chambre, au lit, j'ai enfin mes minous à lécher.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont se faire lécher, sucer, pénétrer sous les draps avant un bon sommeil réparateur...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 31 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1935 - Écosse jour 2 -



De nouvelles découvertes à Dean Village

Hier matin, dimanche, il est presque neuf heures. Estelle qui est restée accrochée à moi toute la nuit, saisit ma tumescence. Ses lèvres se posent en ventouse dans mon cou. Elle se serre encore plus fort. Ce qui réveille Clémentine qui vient se blottir. Une jambe sous mes fesses, l'autre sur la main d'Estelle qui tient mon sexe, elle se frotte contre ma cuisse. C'est ainsi que nous émergeons doucement. Estelle se lève d'un bond, comme elle le fait tous les jours. Nous la regardons se précipiter vers les toilettes. Clémentine se frotte en gémissant.

C'est à notre tour avant de rejoindre Estelle à la cuisine. Tous les trois en slips, en T-shirts de nuit dans la suave odeur du café, du pain grillé. Je presse les oranges pendant qu'Estelle pèle kiwis. Clémentine met les bols, les petites cuillères. Nous faisons l'inventaire de tout ce qui est au réfrigérateur. Pas besoin de faire des courses pendant un bon moment sauf en ce qui concerne la boulangerie. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre journée de hier. Promenades à Dean Village. Nous y retournons aujourd'hui pour en voir davantage.

Nous mangeons de bon appétit en évaluant le planning très libre qui nous attend. Bien décidés à tout changer en cas de nouvelles découvertes. On aime traîner à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, mes deux anges évoquent un programme à plus long terme. Nous passerons les tous prochains jours à Édimbourg. Les filles adorent l'atmosphère de la ville. Et la chance extraordinaire d'échapper à la canicule. Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant d'aller à la salle de bain nous laver les dents.

Vieille tradition de notre trio, le dimanche pas de douche. Nous macérons dans nos jus en prévision de nos passions pour les rapports génitaux buccaux. Nous rions toujours comme des fous en évoquant cette particularité. Dehors, c'est un peu la même météo que hier. Il n'est que dix heures et il fait 19°. Des séquences ensoleillées. Vêtus de nos jeans, de nos sweats, en baskets, nous dévalons l'escalier de service. Dans le petit sac à dos que je porte, les minis parapluies, les K-ways. C'est à pieds que nous descendons Morningside street.

Les filles me tiennent par les mains. Nous faisons un détour pour voir la propriété que je désire acquérir dans les deux ans. Les hautes grilles doivent faire quatre mètres de haut sur un muret qui en fait bien un. Infranchissables. Le portail et ses grilles fermées. Avec la végétation impossible de ne voir autre chose qu'une partie du toit à une centaine de mètres. << C'est un endroit génial ! >> lance Clémentine. << Tu as de la chance. Je vais me mettre à jouer au loto ! >> dit Estelle en palpant ma braguette. Quand le soleil se montre, ça chauffe.

Nous partons pour la ville. Un petit kilomètre et nous arrivons au carrefour de Christ Church. Il y a deux grands autocars devant l'église gothique. Le parc de l'autre côté. << Mmhh, il s'en est passé des choses ici, vous vous en souvenez ? >> demande Clémentine. Nous rions de bon cœur quand Estelle répond : << Tu y as montré ta chatte. Je me souviens de ce mec qui te montrait sa queue dans les fourrés ! >>. Je rajoute : << Que de souvenirs épatants ! >>. Nous traversons le carrefour pour continuer. La rue est en pente douce. Des commerces.

En Grande Bretagne les commerces sont ouverts le dimanche comme les autres jours. Ce qui vaut également pour l'Écosse. Nous passons devant le grand bazar qui fait librairie, magasin de journaux, café bar. C'est là qu'Estelle aime acheter les cartes postales qu'elle envoie dans sa famille. Nous y entrons. Derrière un des tourniquets, nous regardons les différentes cartes. << Cette année il y en a qui partiront pour Los Angeles ! >> lance Estelle. << Gauvain ! >> s'écrie Clémentine qui passe sa main sur ma braguette. Estelle dit : << Oui ! >>.

C'est bien car il est possible d'acheter les enveloppes pré-timbrées à l'internationale. Nous continuons notre descente. Voilà le fastfood de nos amis les Wong. Nous y entrons. C'est Ly-Yang qui sert les clients. Elle nous reconnaît immédiatement. Comme cette vietnamienne est belle et ensorcelante. Elle appelle une jeune fille asiatique que nous n'avons jamais vu afin qu'elle la remplace. Ly-Yang contourne le comptoir pour venir nous saluer. Nous sommes content de nous revoir. Nous apprenons que son mari est au Vietnam pour une semaine.

Un décès dans sa famille. Ly-Yang tient donc le restaurant seule avec son oncle, une cousine et la serveuse. Elle nous entraîne à l'étage, dans leur appartement. Nous découvrons Danh le fils qu'ils ont eu l'année dernière. Nous nous souvenons de Ly-Yang enceinte jusqu'aux yeux au début septembre. Un fils déjà bien en chair et qui n'a que dix mois. Il sourit et rit quand je tiens sa toute petite main miniature. Nous ne nous attardons pas. Nous promettons de répondre à l'invitation des Wong dès que le mari sera de retour. Nous prenons congé.

<< Voilà de bonnes choses de faites. Nos avons respecté le protocole ! >> lance Estelle en prenant mon bras. Nous arrivons sur Dean Village vers 11h 30. Plein de touristes. Nous retrouvons avec plaisir Bells Brae et ses nombreux commerces. Tout est très vivant. Le soleil est bien agréable. << Pensons à nos sandwichs pour midi ! >> suggère Estelle. Nous admirons les vitrines de quelques boulangeries. On y propose différents pains. Des baguettes aux graines, aux olives, aux noix, aux amandes. Farine complète. Tout cela met l'eau à la bouche.

Nous en prenons trois. Ici, elle ne font que 200 gr. Encore bien chaudes. Dans la supérette nous choisissons quelques fromages en petits emballages. En Écosse il n'y a de fromages à la coupe que dans les fromageries. Tout est proposé sous blisters. Notre choix se porte sur de l'Édam et de la Mimolette. Ces fromages hollandais sont pauvres en matières grasses et onctueux au gout. Trois pommes. Tout ce qu'il faut pour manger sur le pouce. Il y a plusieurs petits squares dans Dean Village. De charmants endroits qu'il faut découvrir dans les ruelles.

C'est en revenant sur Bells Brae, en longeant un vieux mur que se présente un de ces endroits. Là, sur la droite. Il faut passer sous un porche. Il y a des bancs. C'est certainement une ancienne cour privée. Quelques touristes font comme nous. Assis, ils mangent en bavardant. Je suis entre mes deux anges à découper les baguettes dans leurs longueurs. Je donne le canif à Estelle qui ouvre les emballages de l'Édam et de la Mimolette. Elle en pose les fines tranches sur le pain. Clémentine débouche la bouteille d'eau gazeuse et pétillante.

Nous mangeons de bon appétit. Qu'il est bon d'êtres là à savourer ce repas simple et frugal. << Pipi, pas vous ? >> lance Estelle qui termine son sandwich la première. << Si ! >> répond Clémentine. Nous avisons les fourrés le long des hauts murs du fond. En ayant tout rangé, jeté les emballages dans une des poubelles, c'est vers cet endroit que nous nous dirigeons. Il y a des toilettes publiques. Mais il y a pas mal de monde. << C'est plus excitant là derrière ! >> lance Clémentine qui s'engage entre les fourrés et le mur. C'est pas très propre.

Les jeans et les culottes à mi-cuisses elles font leurs besoins. Je fais le guet en tenant les mouchoirs en papier. J'aimerais bien les lécher mais ce n'est pas vraiment possible. Il y a des gens qui passent tout près. Loin de se douter de ce qui se passe derrière les bosquets. Par contre pour mes deux anges il est bien plus facile de s'amuser avec ma queue. Elles ne s'en privent pas. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets contre le mur. Composant un étonnant personnage. Nous rions de bon cœur. Clémentine, accroupie, attend sa dégustation.

Ça me fait toujours méchamment bander quand je me fais sucer entre les toutes dernières giclées que se disputent mes deux coquines. Il faut remballer. Nous entendons des voix féminines qui viennent par là. Je remballe d'ailleurs juste à temps. << Un musée par jour ! >> lance Estelle qui nous entraîne vers les rives de Water of Leith. Direction la Gallery of Modern Art. Voilà cette grande bâtisse de style "Empire" au milieu de son parc. Il y a du monde. Nous attirons encore bien des regards. Estelle et Clémentine accrochées à mes bras.

L'entrée est payante mais la visite est libre. Des guides sont proposés aux touristes qui le souhaitent. Nous préférons la liberté d'aller et de venir. Clémentine se montre très excitée cet après-midi. C'est elle qui est la plus téméraire. Elle ne cesse de palper ma "bosse". Au risque de nous faire surprendre. Estelle fait remarquer les caméras de surveillance. << Attention, Big Brother est partout ! >> dit elle. En règle générale l'Art contemporain "moderne" nous laisse d'une indifférence abyssale. Mais il faut reconnaître qu'il y a ici de bien belles œuvres.

<< Demain, je mets une jupe ! >> lance Clémentine. << Tu es frustrée ? >> demande Estelle. Clémentine répond : << Oui, regarde, il y a quelques bons "plans" ! >>. C'est vrai, il y a quelques visiteurs solitaires. Il y aurait là de quoi satisfaire aux pulsions exhibitionnistes de Clémentine. Il y a ce type qui prend des photos avec son téléphone. Clémentine nous laisse en sortant le sien. À quelques mètres de l'inconnu, nous la regardons prendre des clichés. Mais ce que nous découvrons consternés c'est qu'elle se touche discrètement. Coquine.

L'inconnu vient de s'en rendre compte. Je laisse aux lecteurs mâles le soin d'imaginer ce que peut provoquer une telle attitude. Dans un lieu public il est hors de question de se laisser aller à des comportements inconsidérées. Il faut donc se contenter de "subir" en tentant une "approche" pour les plus "allumés". Ce que ne manque pas de faire notre voyeur. Clémentine déteste les dragueurs. Aussi, elle marque immédiatement sa désapprobation en s'éloignant. Pour recommencer un peu plus loin. C'est un homme intelligent, avec de la réflexion.

Il comprend certainement que cette sublime jeune fille presque aussi grande que lui, ne désire aucun contact. Juste une exhibitionniste qui s'amuse. Il est assez malin pour le comprendre et ne pas risquer de la voir s'en aller vers un autre choix. Ils ne sont pas nombreux à réagir ainsi en parfaits gentlemen. Depuis toutes ces années nous l'avons bien compris. Estelle palpe ma "bosse" en prenant souvent quelques risques. Nous restons à distance. Ce que fait Clémentine est diantrement plus excitant que des spaghettis en métal doré sur bronze.

Elle vient nous rejoindre. Le mec nous découvre. Il s'éloigne pour quitter la salle. << Put-Hein, demain je suis en jupe ! >> lance Clémentine. Nous rions de bon cœur. Nous continuons la visite sans retomber sur le quidam. Pas d'autres opportunités de s'amuser. Il est 16 h quand nous ressortons de la grande bâtisse. Le même dilemme. Restaurant en soirée ou repas à l'appartement ? << J'aime bien manger à l'appartement, on peut donner libre cours à nos pulsions ! >> suggère Estelle. << Tout à fait. Et là j'en ai plein ! >> s'écrie Clémentine.

Nous flânons encore dans Dean Village jusqu'en soirée. Il y a plein de ruelles. Un salon de thé où nous dégustons des coupes glacées. Des toilettes où nous pouvons exprimer nos tendances génitaux buccales d'après pipi. Bref, nous prenons un pied monstre jusqu'au retour à l'appartement. Plutôt fourbus, nous préparons le repas. Il est 20 h. Salade de tomates. Riz complet. Sauce au Roquefort. Trois filets de saumon constituent notre dîner. Nous traînons à table. Je propose à mes deux anges un bon léchage de minous après la vaisselle.

C'est pendant que je savoure sa chatte gluante qu'Estelle m'attire sur elle. Je la pénètre avec précaution. Clémentine se touche d'une main, me tient les couilles de l'autre. Je reste en appui sur mes bras pour ne pas peser de tout mon poids. Estelle adore baiser à la hussarde. Je suis mort de fatigue. C'est en pénétrant Clémentine que je retrouve le calme car nous adorons rester immobiles. Pas de "machine à coudre" avec elle. Estelle se masturbe tout en tenant mes roubignoles. Les orgasmes sont nucléaires. J'éjacule dans la bouche de Clémentine.

Bonne nuit à toutes les coquines qui se sont fait lécher, sucer, niquer avant de se partager une queue juteuse à souhait. Sous les draps...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 32 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1936 - Écosse jour 3 -



Flâneries à Édimbourg

Hier matin, lundi, il est presque huit heures quand Estelle se blottit tout contre moi en gémissant. Elle le fait encore plus fort car elle murmure : << J'ai fait un cauchemar ! >>. Clémentine qui se réveille également vient se serrer. Je suis entre mes deux anges. Clémentine qui chuchote : << Tu nous le racontes devant un bon petit déjeuner ! >>. Estelle se lève précipitamment pour trottiner vers la porte. Clémentine me chevauche en riant, frottant son sexe sur mon érection naturelle. C'est à notre tour de nous précipiter aux toilettes.

En slips, en T-shirts de nuit, nous rejoignons Estelle dans la cuisine. Il flotte déjà la suave odeur du café qu'elle prépare. Nous pelons les kiwis, pressons les oranges. Le vieux grille pain éjecte ses premières tranches dans un bruit sec. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan de la journée de hier. Estelle raconte son cauchemar. Elle est contrôlée par la douane, puis laissée en rade au milieu de nulle part en nous regardant partir sur un scooter ! Nous rions de bon cœur. << Jamais nous ne ferions une telle chose ! >> lance Clémentine.

Nous mangeons de bon appétit en tentant de savoir ce qui peut se cacher derrière ce rêve. Clémentine qui est très forte à ce jeu propose plusieurs hypothèses. Il est 8 h30. Nous débarrassons pour faire la vaisselle, nous laver les dents, nous vêtir de nos tenues de sport. << Quatre jours sans jogging ! C'est ça la cause du cauchemar ! >> s'écrie Estelle. Nous dévalons l'escalier de service pour nous retrouver dans la fraîcheur matinale. Heureusement que nous portons nos K-ways. La température n'excède pas 16°. Le ciel est dégagé. Il y a du soleil.

C'est parti. Ici aussi nous avons nos itinéraires. Nous prenons celui qui mène sur les hauteurs de la ville. De voir Édimbourg depuis cet endroit est magnifique. La lumière diaphane donne un aspect irréel à un "Roquefort gothique" comme l'appelle Estelle. Nous courons avec une étonnante facilité sur un circuit d'une heure. Parfois, un nuage cache le soleil. Il est 9 h30 quand nous revenons. Estelle prend sa douche la première. Assise sur mes genoux Clémentine allume l'ordinateur. Le premier réflexe étant de surfer sur le site universitaire.

Il n'y a évidemment encore aucun résultat. Par contre de multiples comptes rendus postés par les professeurs. Il y a une sorte de livre d'or où les étudiants peuvent donner leurs impressions. Estelle vient nous rejoindre : << Je m'occupe du copié / collé de nos aventures pour Julie ! >> précise t-elle en prenant notre place. C'est à notre tour d'aller sous la douche. Vêtus comme elle de nos jeans, sweats, nous rejoignons Estelle qui lit à haute voix ce qu'elle a écrit dans le livre d'or. Nous rions. << Tu écris super bien ! >> lui fait Clémentine.

Il est plus de dix heures. Nous envisageons aujourd'hui de nous promener dans le centre d'Édimbourg. Ce dédale de ruelles qui plonge le promeneur dans les temps anciens. C'est comme de se balader en plein XIXème siècle. Parfois même bien avant. Nous décidons de prendre l'auto pour gagner une bonne heure de marche. Clémentine prépare les sandwichs au pâté végétal. Estelle et moi faisons l'inventaire du réfrigérateur et du buffet. Il faudra juste songer à acheter du pain. La grosse miche emmenée a été terminée ce matin. Facile à retenir.

Le thermomètre extérieur indique à présent 21°. Clémentine se change. Une de ses jupes évasées au genoux de fin velours carmin. Des mocassins. Par précaution, dans le petit sac à dos, nous emmenons les K-ways sous le sachet plastique qui contient les sandwichs. Estelle reste en jeans. << J'ai trop envie de m'offrir quelques frissons ! >> lance Clémentine qui s'accroche à mon cou. Nous dévalons l'escalier de service. Trop pressés de filer pour une nouvelle journée de plaisirs. Je roule vraiment doucement. Clémentine palpe ma braguette bossue.

Assise à l'arrière, caressant mon cou, Estelle dit : << Vous ne me laisserez pas en rade au milieu de nulle part, hein ! >>. Clémentine répond : << On sera au milieu de la ville et nous ne sommes pas en scooter ! >>. Nous en rions de bon cœur. Je descends jusqu'à Dean Village. Je gare la voiture au même endroit. C'est un grand parking obligatoire lorsqu'on n'est pas riverain. C'est parfait. Il suffit de prendre Palmerston Place puis West Maitland Street pour nous retrouver dans le centre historique. Quel bonheur de nous y retrouver. Magique.

Le climat est un peu limite pour Clémentine qui est en jupe. Mais après tout il n'est que 10 h45. Je porte le petit sac à dos. Estelle et Clémentine me tiennent par la main. << Un musée par jour ! >> dit Estelle en se plaquant contre moi pour cacher sa main baladeuse. À notre droite, sur son ancien volcan aujourd'hui éteint, le château d'Édimbourg. Splendide silhouette de dentelles qui se détache sur le bleu du ciel. Lorsque nous sommes caressés par les rayons du soleil il fait bien chaud. Par contre lorsque nous marchons à l'ombre il fait frais.

De plus, il y a un vent assez fort qui donne cette sensation de fraîcheur. Nous voilà sur Princess street. Dans le flot des touristes. Nous flânons en regardant les vitrines. << On s'en prend un pour voir depuis l'étage ! >> propose Estelle en montrant l'un des nombreux bus à impériale qui passe. Ces bus rouges si typiques des grandes villes de Grande Bretagne. << Ah oui ! Sympa ! >> lance Clémentine. Nous prenons un ticket de transport à l'un des distributeurs dans un des abris bus. Nous n'attendons pas plus de cinq minutes. Des bisous.

D'autres gens attendent en nous observant du coin de l'œil. Non. Ils en ont eux aussi la certitude. Je ne suis pas le papa des deux sublimes jeune filles qui restent serrées contre moi. Nous montons dans le bus qui s'arrête. Il faut poinçonner le ticket "à l'ancienne" dans une machine à composter les billets. Nous montons l'étroit escalier qui monte à l'étage. En période touristique on peut passer la journée dans un bus. Pour une livre sterling (0,85 €). Nous nous installons tout au fond sur la banquette libre. Je suis entre mes deux anges. Touristes.

Estelle palpe ma braguette sans la moindre gêne puisque tous les occupants nous tournent le dos. << Je te la sors, t'es pas chiche de la garder dehors ! >> chuchote t'elle en commençant à déboutonner mon jeans. Je saisis son poignet en murmurant : << T'es folle, pas de ça ! >>. Elle tente malgré tout. Nous rions doucement. Édimbourg depuis l'étage d'un bus à impériale est un grand moment. Voilà Waterloo Place. Puis Regend Road. Le bus prend à droite au grand carrefour circulaire pour s'engager dans Abbeyhill. Là-bas le Château Holyrood.

Il y a un monsieur qui vient s'assoir dans un siège à deux rangées de la nôtre. << Un super plan ! >> murmure Clémentine qui se lève. Elle s'assoit de l'autre côté de l'allée centrale, juste à la hauteur de l'inconnu. << Put-hein, elle va l'allumer et d'ici on ne voit pas ce qu'elle fait ! >> chuchote Estelle. Je murmure : << Mais moi je sais ce que tu fais ! >>. En effet, Estelle palpe ma bosse avec insistance. Jusqu'à provoquer une de ces érections contrariantes. Mon sexe étant soudain complètement tordu au fond de mon slip. C'est presque douloureux.

Personne ne peut voir. J'ouvre mon jeans par le haut. J'y fourre ma main pour redresser ma bite. Soulagé, je laisse Estelle s'en emparer. Il y a bien un système de vidéo surveillance, mais l'angle de la caméra ne permet pas de filmer ce qui se passe. Fort heureusement. Nous regardons Clémentine. Elle s'offre un frisson exhibitionniste. C'est certain car l'inconnu n'arrête plus de tourner sa tête pour regarder la jeune fille assise à sa droite. Je donnerais cher pour voir ce qu'il observe ainsi, sans même se gêner. Tout cela dure jusqu'à Holyrood park.

Certainement arrivé à destination l'homme se lève. Il lance quelques mots à Clémentine avant de s'en aller. Clémentine qui vient nous rejoindre. Elle s'assoit à ma droite, sa jupe relevée jusqu'à sa culotte de fin coton blanc. << C'est ce qu'il n'a cessé d'observer ! >> explique t-elle avant de se toucher en rajoutant : << Il a vu ça aussi. Et puis il m'a souhaité beaucoup de joie aujourd'hui avant de s'en aller ! >>. Nous rions de bon cœur. << Regarde un peu ce que Julien a à proposer ! >> lance Estelle en montrant la bosse qui déforme ma braguette.

Clémentine palpe à son tour. Il est midi trente. Morts de faim nous quittons le bus. Childhouse Museum est une grande bâtisse sur High Street. Une maison carré qui entoure un petit parc mignon. On y pénètre par une porte cochère médiévale. C'est le musée du jouet. Assis sur un des banc dans la partie ensoleillée, nous savourons nos sandwichs. Il fait presque chaud à présent. Je regrette mon Bermuda. Estelle regrette son short. Tant pis. La météo écossaise est souvent capricieuse. Il arrive qu'au cours d'une même journée il y ait quatre saisons.

Plein de monde. Des familles surtout puisque ce musée est consacré aux jouets. Nous décidons de le visiter. L'entrée est payante mais libre. Évidemment, en ce lieu, hors de question de s'amuser à nos jeux habituels. Respect total pour les familles et leurs progénitures. C'est un endroit magnifique. On y découvre les jouets les plus anciens. De superbes collections de poupées dont certaines incroyablement réalistes. Tous les vêtements des différents époques habillent ces personnages d'un autre temps. Les premières miniatures automobiles. Superbes.

Nous nous surprenons à adorer ce musée. C'est à la fois insolite et nous renvoie à des sentiments élégiaques. Il est presque quinze heures trente. Nous voilà à remonter Cowgate puis Grassmarket. Des rues animées, pleines de magasins divers. Nous nous offrons des pots de glaces. Ben & Jerry's. Mes amis, si vous êtes amateurs de glaces je ne saurais trop vous recommander une des meilleures crèmes glacées du monde. Nous les dégustons dans le parc du Royal Museum of Scotland. Qui sera le sujet de notre virée de demain. On se régale.

Pour ce soir, une fois encore, c'est le dilemme. Restaurant ou repas à l'appartement ? Estelle a la bonne formule : << On mange à l'appartement. On se garde les restaurants pour nos expéditions hors de la ville ! >>. Clémentine s'écrie : << Excellent ! Puis ce soir, j'ai envie de baiser ! >>. Nous éclatons de rire quand Estelle rajoute : << Et moi aussi ! >> en posant sa main sur ma braguette. Ce qui n'échappe pas aux deux couples assis sur le banc un peu plus loin. Nous reprenons nos flâneries jusqu'au soir. Plus d'opportunité exhibes.

Il est 20 h quand nous sommes de retour. Le ciel s'est couvert depuis le début de soirée. Sans être menaçant. Clémentine s'occupe de la salade. Les dernières tomates qui sont devenues toutes molles. Estelle prépare des coquillettes. Je fais rissoler trois filets de colin. J'y rajoute un petit pot de crème fraîche en fin de cuisson. Estelle râpe du gruyère de Comté. On en a emmené plus d'un kilo. Pareil pour le Roquefort, le Morbier et le Saint Nectaire. Ça se conserve très bien dans la glacière ou au réfrigérateur. Et puis avec nous, ça ne dure pas.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le bilan de cette troisième journée écossaise. Assises sur mes genoux, mes deux anges font le vague programme de celle de demain. La vaisselle. Nous nous lavons les dents. Mine de rien ces journée de promenades sont plutôt fatigantes. Il est 21 h45. Au lit, je pénètre Estelle pendant que Clémentine se masturbe. Puis c'est à son tour. Nous ne faisons aucune prouesse vus nos états d'épuisement. C'est beaucoup plus pour le fun. Estelle s'endort d'ailleurs immédiatement après un orgasme léger.

Bonne nuit à toutes les coquines allumées par des journées à flâner dans des endroits magiques, baisées tendrement avant de dormir...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 33 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1937 - Écosse jour 4 -



Flâneries à Édimbourg

Hier matin, mardi, je suis arraché à mon profond sommeil par la main d'Estelle. Elle saisit ma tumescence d'une poigne ferme. L'extraordinaire douceur de ses lèvres qui se posent dans mon cou. Il est presque neuf heures. Clémentine vient se blottir contre moi tout aussi fort. Je me réveille dans un enchantement paradisiaque entre mes deux anges. Estelle se lève la première pour se précipiter vers la porte. Clémentine tient mon érection matinale en chuchotant : << C'était délicieux hier soir ! >>. Je dis : << Ça nous épuise ! >>. Rire.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle dans la douce odeur du café qu'elle prépare à la cuisine. Nous pressons les oranges, nous pelons les kiwis. Il faudra songer à en faire provisions dès demain. Les fruits et les légumes que nous avons ramené de France s'épuisent. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur les découvertes de hier. Nous mangeons de bon appétit en envisageant celles qui nous attendent aujourd'hui. Nous ne traînons pas trop. La vaisselle avant de se laver les dents. De se vêtir de nos tenues de jogging.

Il est neuf heures trente. Nous dévalons l'escalier de service pour nous offrir quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. Le ciel est voilé. La température est de 18°. C'est sur notre parcours préféré que nous effectuons le running quotidien. Retour pour dix heures trente. Estelle prend sa douche la première. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Messages de Julie, de Juliette. Julie a fait une première vente hier. Elle joint la photo de la nature morte vendue qu'elle tient fièrement à côté des acquéreurs.

Estelle vient nous rejoindre pour faire le copié/collé du récit destiné à Julie. Nos aventures quotidiennes publiées sur le forum. Nous pouvons disposer de la salle de bain. Nous revenons vers Estelle qui nous lit à voix haute ses réponses. Nous prenons un selfie que nous joignons aux mails. Les filles assises sur mes genoux, nous sourions un peu bêtement pour la photo. Clic sur envoi. Pas d'information sur le site universitaire. Estelle et Clémentine lisent quelques appréciations d'étudiants sur le livre d'or. Nous rions de bon cœur de quelques sottises.

Il est onze heures. Clémentine prépare les sandwichs. Estelle reste devant l'ordinateur pour répondre au courriel de Gauvain. Je prépare les K-ways dans le petit sac à dos. Nous sommes prêts. Pressés de filer, vêtus comme hier, nous dévalons l'escalier. Il fait bien meilleur avec 21°. Le ciel reste voilé mais lumineux. Notre météo préférée. C'est à pieds que nous descendons Morningside street sur ses trois kilomètres. Arrivés à Leith nous prenons Orchard Brae, direction le centre ville. Une bonne heure de marche qui aiguise nos appétits. Il y a du monde.

C'est dans le parc de Dean Gallery que nous prenons notre repas de midi. Assis sur un des bancs qui entourent un parterre floral magnifique. Nous regardons les deux cygnes sur les eaux du bassin. Tout en mangeant Estelle évoque Gauvain. << Il est à Los Angeles depuis hier, dans la famille de sa mère. Il va faire coach sportif là-bas comme chaque été. Il m'invite à le rejoindre ! >>. Je dis : << Je serais à ta place, je sauterais dans le premier avion ! >>. Estelle éclate de rire avant de conclure : << Je préfère être à Édimbourg ! >>.

Il y a un jeune type, barbu, un peu baba cool qui porte un sac à dos. Il vient par là. Il passe devant nous abîmé dans ses pensées, sans un regard. Les yeux fixant le sol. C'est le guide du routard qu'il feuillette une fois vautré sur un banc voisin. Clémentine murmure : << Ne serait-ce pas une "victime" de tout premier choix ? >>. Estelle chuchote : << Et comment comptes-tu t'y prendre ? >>. Clémentine, sans répondre, se lève pour se diriger vers les fourrés. Elle contourne le banc où est assis le quidam. Elle lui adresse la parole. Il lève les yeux.

Il se retourne en montrant les fourrés derrière lui. Clémentine se touche effrontément. Comme une fille dans l'urgence d'un pipi. Le garçon observe en ouvrant de grands yeux. Il montre une nouvelle fois les bosquets. Clémentine le remercie d'un signe de sa main libre. Estelle et moi, faisons semblant de regarder nos téléphones. Comme nous portons nos lunettes de soleil, il est facile de mâter très discrètement. Clémentine vient de disparaître dans les bosquets. Le type se retourne une première fois. Il scrute les épais feuillages. Une seconde fois.

Probablement "allumé" par l'attitude de cette sublime jeune fille en jupe, il se lève. Il ne nous prête aucune attention pour se diriger vers l'endroit où a disparu Clémentine. Laissant son sac à dos et son bouquin sur le banc. Pas très prudent. Mais il y a peu de promeneurs qui passent ici. Estelle palpe la bosse qui se forme dans mon bermuda. Elle fouille ma bouche de sa langue au gout de Roquefort. Il est impossible de voir ce qui se passe dans les buissons. C'est frustrant. Clémentine surgit soudain prestement en se réajustant. Elle rit.

Elle fait mine de s'éloigner quand surgit à son tour notre gaillard. Il reste un instant debout à observer la fille qui marche vers les mêmes fourrés mais un peu plus loin. Le type récupère son sac à dos, ses affaires pour se diriger vers cet endroit. Cette fois nous pouvons discrètement contourner les bosquets par derrière. Estelle m'entraîne par la main. J'ai juste le temps de mettre le petit sac sur mon dos. Il y a un sentier dans les frondaisons. Quelques mouchoirs en papiers parterre donnent une idée de ce qui peut se passer en cet endroit.

Nous restons discrets, prudents. Là-bas, Clémentine accroupie. Sa culotte à mi-cuisses. Le type à quelques mètres qui se branle. Ils s'observent. << Wouah ! J'aimerais avoir son culot. Regarde ce qu'elle fait ! >> murmure Estelle. Il y a la petite paire de jumelles dans le sac à dos. Mais Estelle n'a pas le temps de la prendre. Deux femmes arrivent. Elles mettent fin à la scène. Elles aussi sont venues pisser là derrière. Elles surprennent Clémentine et le mec. Nous les entendons rires. Clémentine se sauve en courant. L'inconnu s'en va rapidement.

Nous rejoignons Clémentine près du kiosque. Elle nous raconte : << Un bon vicieux inconnu de temps en temps, ça situe bien les choses. Un Allemand. Je ne comprends pas un traître mot de la langue de Goethe ! >>. Nous rions quand Estelle lance : << Tu as donc utilisé un langage plus "universel". Une sorte de Volapuk quoi ! >>. Nous rigolons comme des bossus en quittant le parc. << Un musée par jour ! >> dit Estelle qui palpe discrètement ma "bosse". Une protubérance impossible à cacher et foutrement dure. Direction West Maitland street.

Nous marchons d'un bon pas. Ces pommes et ces sandwichs s'avèrent bourratifs. Pour digérer nous traversons toute la ville jusqu'à Our Dynamic Earth. L'un des deux volcans éteints depuis des millénaires. Peu de villes dans le monde peuvent se targuer d'avoir deux volcans en leurs seins. Une bonne idée d'y avoir érigé un musée consacré aux sciences de la Terre. L'entrée est payante mais la visite est libre. Il y a toutefois des groupes de touristes qui suivent un guide. Ce musée a ouvert ses portes en mémoire du géologue local John Hutton.

Darwin lui-même a repris les travaux de John Hutton. Le bâtiment présente une curieuse architecture. Une sorte de longue courbe blanche qui s'harmonise avec la roche déchiquetée de la base de la colline de Salisbury Crags. Très étrange et très bien pensé. Un peu comme un coquillage. Pour Estelle et Clémentine cette visite est d'un intérêt qui les passionne. Ayant trait à leurs études. Il y a des écrans vidéos. Elles m'expliquent ce que je vois. Il y a des animations en 3D. C'est rudement bien conçu. Toute l'évolution géologique de cette région du monde.

C'est interactif. On assiste au "Big-Bang", à la formation des galaxies. Toute l'histoire du monde est représenté là d'une façon extraordinaire. Soudain notre belle planète bleue a moins de secrets pour moi. Tout cela n'empêche pas Estelle, tout en m'expliquant ce que je vois sur les écrans, de palper ma braguette. Même si elle le fait discrètement nous manquons de nous faire surprendre à plusieurs reprises. C'est donc entre la vision de la formation des plaques tectoniques, de la dérive des continents et des catastrophes naturelles que je me fais tripoter.

La visite dure une bonne heure et demi. Nous ressortons. << Plein la vue ! >> lance Clémentine qui a pris de nombreuses photos et qui a filmé quelques écrans. << Plein la braguette à Julien ! >> lance Estelle mutine et espiègle. Nous reprenons Holyrood Road pour revenir au centre ville. Il fait très agréable. Nous adorons ce climat. Juste les 22° qu'il faut. Un ciel qui reste voilé mais lumineux. The Real Mary King's Close. L'entrée de ces souterrains que nous retournerons visiter demain. Une ville sous la ville. Réputée hantée et pleine de mystères.

Il y a là des magasins aux vitrines magnifiquement agencées. Des salons de thés. Dans l'espoir de s'offrir une petite exhibe sympa, Clémentine nous entraîne dans quelques uns d'entre eux. Nous faisons comme si nous cherchions quelqu'un du regard. En fait c'est pour une vue d'ensemble. Il y a évidemment un monde fou. La saison touristique bât son plein. C'est dans une supérette que nous trouvons nos préférences. Les pots de crèmes glacées Ben & Jerry's. Parfums nougat au crumble, pistache aux noix de pécan et amandes au pralin.

C'est assis sur un muret de pierre, les pieds dans le vide, que nous dégustons ces suaves douceurs. Chaque petite cuillère à moka que nous portons à la bouche est d'un indicible plaisir. Nous adorons laisser fondre les parfums que nous nous faisons gouter en nous embrassant. C'est à la fois sublime et excitant. Estelle fouille ma bouche en laissant fondre son parfum. Clémentine fouille ma bouche en laissant fondre le sien. Nous attirons bien des regards. De quoi éveiller bien des libidos à découvrir les expressions baveuses de certains mâles envieux.

Nous flânons longuement dans le dédale labyrinthique du vieil Édimbourg. De commencer un séjour en Écosse s'apprécie encore davantage en passant les premier jours à Édimbourg. C'est ce que nous faisons chaque été. Je recommande. Cette capitale écossaise est une plongée dans un monde magique. Je laisse le lecteur imaginer entrer dans l'univers de Harry Potter. C'est unique au monde. Il est 18 h30. Nous voilà confronté à notre dilemme quotidien. Un restaurant ou rentrer à l'appartement ? C'est là que nous prenons conscience de notre fatigue.

De déambuler ainsi durant des heures demande quelques séquences de pauses. Il faut marcher une bonne heure et demi pour rentrer. << Venez, on y va, on mange à l'apparte. Si on bouffe au restau on sera de retour pour minuit ! >> lance Estelle. C'est une sage suggestion. Nous marchons d'un bon pas. Il est 20 h15 quand nous sommes de retour. Fourbus mais morts de faim. Nous avons acheté des nems et des nouilles chinoises dans un fastfood. Clémentine fait une salade avec les toutes dernières carottes un peu flétries. Estelle réchauffe les nems.

Je fais revenir les nouilles à la poêle. Elles ont déjà rissolé. C'est un repas simple, sans réelles valeurs nutritives mais tellement bon quand on est fatigué et qu'on a mal aux pieds. Nous traînons à table avant de faire la vaisselle. Nous agissons un peu comme des zombies. La salle de bain avant d'aller au lit. Caresses, fellations, cunnilingus et autres petites pénétrations sympas. Sans véritables convictions mais qui nous achèvent bien. Estelle s'endort immédiatement après un orgasme de principe. Clémentine se frotte encore un peu contre moi après le sien.

Bonne nuit à toutes les coquines qui aiment à parfaire leur fin de journée par de petites "gourmandises" fines et "somnifères"...

Julien



Classe

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Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 34 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1938 - Écosse jour 5 -



Flâneries à Édimbourg

Il est presque huit heures trente quand Estelle se serre de toutes ses forces contre moi. << J'ai encore fait un cauchemar ! >> murmure t-elle en réveillant également Clémentine. En ce mercredi matin, entre mes deux anges, je sors péniblement du sommeil. << Tu nous racontes devant un bon petit déjeuner ! >> dit Clémentine. Estelle se lève d'un bond pour trottiner vers la porte. Clémentine se couche sur moi en mimant l'acte d'amour de hier soir. C'est à notre tour d'aller aux toilettes avant de rejoindre Estelle dans la délicieuse odeur du café.

Une odeur qui embaume toute la cuisine. Clémentine presse les oranges, je pèle les kiwis pendant que le grille pain éjecte ses premières tranches dans un claquement sec. Estelle reste serrée dans mon dos, contre moi, ses bras autour de ma taille. Nous prenons notre petit déjeuner en écoutant Estelle nous raconter son cauchemar. Une fois encore elle s'est sentie abandonnée au milieu de nulle part en nous faisant des signes désespérés alors que nous partions. Nous mangeons de bon appétit en la rassurant. C'est un cauchemar récurrent.

<< Même pas dans tes rêves qu'on te laisserait en rade quelque part ! >> lance Clémentine. Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de nous laver les dents. Vêtus de nos tenues de jogging, nous dévalons l'escalier de service. La météo est semblable à celle de hier. Un ciel voilé mais lumineux. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti le long de notre circuit habituel et pour notre running quotidien. Il est dix heures quand nous revenons. Estelle prend sa douche. Assise sur mes genoux Clémentine allume son ordinateur. Deux courriels.

Le message de Julie auquel elle joint deux photos. On y voit la galerie avec quelques visiteurs. Sur la seconde prise à la fermeture on y découvre Julie toute souriante en selfie. Le second message de Juliette cette fois est des plus amusants. Clémentine le lit à voix haute en imitant son accent méridional. Nous rions aux éclats. C'est tellement bien imité. Estelle vient nous rejoindre. Nous la laissons devant l'écran pour passer à la salle de bain. Il est dix heures trente. Clémentine porte la même jupe que hier, un sweat. Estelle et moi en bermuda.

Une fois encore, c'est à pieds que nous descendons morningside street. Je porte le petit sac à dos. En passant devant Christ Church Clémentine propose de réserver notre pain ce matin à la boulangerie. Ainsi, en remontant en fin d'après-midi il n'y aura qu'à le récupérer. << Il faut des kiwis, des oranges et des crudités ! >> rajoute Estelle. << Où avons nous la tête ! >> s'écrie Clémentine. Je propose de remonter, de récupérer la bagnole et de faire les courses au supermarché cet après-midi. Nous nous arrêtons pour nous consulter. C'est OK.

C'est en riant que nous remontons en marchant vite. En revenant nous tombons sur Alan qui revient de faire des achats. Nous nous saluons. Mon oncle nous rappelle que nous sommes attendus en soirée pour le repas. Il y aura ma tante de St Andrews et son mari. Nous n'avons pas oublié. C'est en voiture cette fois que nous reprenons Morningside street. Je m'arrête devant la boulangerie. Nous y entrons tous les trois. Qu'il est bon de retrouver cette boutique. La boulangère nous reconnaît. Il y a toujours là plein de clients aussi il faut attendre.

Une grosse miche de pain complet et bio. Une grosse brioche au pudding et à la pâte d'amandes. Trois baguettes pour nos sandwichs de demain. En route. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma braguette. Assise à l'arrière, Estelle caresse mon cou en revenant sur son cauchemar. << C'est de plus en plus souvent ! >> précise t-elle. Nous passons Leith. C'est dans une ruelle de Dean Village que nous garons l'auto. << Il faudra simplement la retrouver ! >> lance Clémentine qui prend deux photos de l'endroit. Nous connaissons pourtant bien.

Nous marchons d'un bon pas. Les filles me tiennent par les mains. Il suffit de remonter Palmerston Place, de prendre à gauche, Maitland Street, Shandwick Place et nous voilà sur Princess Street. Le flot touristique paraît s'amplifier tous les jours. Et ce n'est pas qu'une impression. Une fois encore ce sont d'agréables errances dans ce centre médiéval dont il est impossible de se lasser. << On se fait des fish & chips ? >> suggère Clémentine en passant devant un des fastfoods qui en propose. C'est cette odeur irrésistible qui nous ouvre l'appétit.

Il est midi tapante. La température est de 22°. C'est une météo comme on les aime. Assis sur un banc au bas de l'esplanade du Château, nous savourons nos poissons pannés et les pommes de terre frites. C'est un délice dans ce cadre enchanteur. Je propose de quitter Édimbourg pour la journée de demain. De retrouver Stirling et sa forteresse. << Oh oui ! >> s'écrie Estelle. Lorsque ses parents viendront passer quelques jours à Édimbourg nous aurons l'occasion de jouer aux guides. Estelle prépare les itinéraires avec les hauts lieux à visiter.

Il y a de nombreux promeneurs. Il y a ce jeune homme solitaire qui prend des photos. À chaque fois qu'il regarde dans notre direction, Clémentine écarte ses cuisses. Comme nous avons nos lunettes de soleil sur le nez il est aisé d'observer. Le garçon regarde à plusieurs reprises. Certain de ne pas halluciner il passe et repasse. Nous faisons mine de rester concentrés sur nos fish & chips. Qui sont savoureux. Cette fois Clémentine lève une jambe pour poser le pied sur le bord du banc. << Mâtez bien, il va faire un malaise ! >> murmure t-elle.

Nous devons nous pincer la bouche pour ne pas rire. Le jeune homme prend une probable photo en faisant semblant de consulter son téléphone. Il ne s'attarde pas. Il rejoint un groupe de touristes au début de la montée vers le Château. Nous rions de bon cœur de ses attitudes. << Pour lui, rien ne sera plus comme avant ! >> lance Estelle d'un ton solennel. Nous rigolons comme des bossus. Nous traînons un peu dans cet endroit charmant. Les parterres de fleurs sont divins. Sans parler des effluves parfumées de toutes ces roses différentes.

Il suffit de remonter Kings Stablesard pour arriver sur The real Mary King's Close. Ce sera le centre de notre visite de ce début d'après-midi. Les fameux souterrains de la ville. << J'ai envie de faire ma salope. Réfrénez mes ardeurs ! >> lance Clémentine. Nous avons nos passes touristiques qui nous évitent de prendre place dans l'interminable fille devant les deux caisses. Il suffit de les scanner et de rejoindre le hall. C'est un ensemble de galeries et d'habitations souterraines. Creusées au cœur de Old Town. L'ensemble date du XIIème siècle. C'est vieux.

La visite est obligatoirement guidée. Nous sommes dans un groupe d'une quinzaine de touristes. Nous descendons une série d'escaliers qui nous mènent dans les entrailles de la ville. C'est impressionnant. C'est la troisième fois que nous visitons ce lieu chargé de mystères et de légendes. Note guide est probablement un étudiant qui fait son job d'été. Son argumentaire est précis mais semble un peu trop appris par cœur. Il ne cesse de nous jeter des coups d'œil. Non, je ne suis pas le papa des deux sublimes jeunes filles qui restent accrochées à moi.

Il doit le comprendre à l'attitude des filles. Surtout à celle d'Estelle dont la main se balade un peu trop visiblement sur ma braguette. Comme nous sommes à l'arrière du groupe en demi cercle, rien n'échappe à notre jeune guide. Nous continuons la visite. C'est au XVIIIème siècle que cette ville souterraine est abandonnée, partiellement démolie. C'est à la même période que le labyrinthe entre dans les superstitions, les légendes et les histoires les plus abominables. Pendant 400 ans n'entre ici que des clandestins, des repris de justice.

Les histoires de fantômes sont nombreuses. Notamment celle d'Annie, une petite fille qui a été aperçue errant dans les ruelles souterraines. Clémentine, qui est profondément médium, nous murmure : << En même temps que le guide nous en parle, je peux sentir sa présence ! >>. Je constate que notre guide regarde de plus en plus souvent notre trio. Je comprends pourquoi. Comme nous sommes à l'arrière, que seul le guide peut la voir, Clémentine se touche, une main sous sa jupe. Estelle aussi s'en rend compte. Ça nous excite terriblement.

Pourtant notre jeune étudiant garde le fil de son argumentaire. Sans faillir. Mais aussi sans rien rater de la "prestation" que lui offre la belle jeune fille. Cette visite dure une heure trente. Elle lève une fois encore le voile sur les heures sombres des destins maudits de ses habitants. Des miséreux qui survivaient là dans des conditions médiocres. Un temps on a même cachés ici des lépreux. Un mouroir. Une visite qui est agrémentée par des comédiens amateurs qui évoluent en costumes d'époques. Furtivement ils apparaissent pour disparaître aussitôt.

La visite se termine dans le hall. C'est de coutume en Grande Bretagne. Ceux qui en ont envie donnent la pièce. Je m'approche du jeune guide pour lui donner un billet d'une livre. En même temps, je place ma main sur la jupe de Clémentine. À l'endroit de son sexe. Elle a un mouvement réflexe. Le jeune homme a un sourire un peu niais, dépassé par ce qui se passe. Cela ne dure qu'un instant. Nous quittons le hall. Une fois à l'extérieur, Clémentine me saute au cou en s'écriant : << Tu me refais ça à la moindre occasion. C'est trop génial ! >>.

Estelle s'exclame : << À moi aussi ! Jamais l'une sans l'autre ! >>. Nous rions de bon cœur. Je promets de ne pas rater la moindre occasion. Nous prenons le sens inverse pour retourner à la voiture. Il faut sortir de la ville en direction de Waverley Market. C'est un hypermarché comme partout ailleurs. Je roule doucement. Clémentine tient mon poignet afin de garder ma main sous sa jupe. Estelle me caresse les joues. Le cou. Je gare l'auto sur le parking. Tout près de l'abri des caddies. Elle sera plus facile à retrouver. Je pousse le charriot. C'est parti.

Clémentine tient la liste des courses en nous entraînant dans les différents rayons. Estelle reste tout contre moi en tenant la poignée du caddie. Là, au rayon des fruits, dans ces délicieuses senteurs, il y a un homme qui soupèse des melons. Il regarde Clémentine choisir des oranges. Il l'observe un peu comme subjugué. Nous sentons bien qu'il meurt d'envie de lui adresser la parole. Clémentine s'en est rendue compte bien avant nous. D'une main discrète, elle se touche. Appuyant sur le fin velours de sa jupe à l'endroit de son sexe. Spectacle.

Estelle reste contre moi. Nous observons la scène. Le type s'en va avec ses melons. Sans oser tenter le contact. Nous rejoignons Clémentine qui pèse les oranges. Les kiwis sont à la pièce. Ici aussi en Écosse le prétexte de la guerre en Ukraine permet aux producteurs sans scrupules d'augmenter les prix d'une façon éhontée.<< Il faudrait des enquêtes parlementaires dans tous les pays pour savoir si tout cela est bien légitime ! >> lance Estelle. Nous passons en caisse. À la caisse voisine, le mec des melons. Il mâte. Non je ne suis pas le papa.

Et pour bien le signifier, afin que les choses soient bien claires, je pose ma main sur la jupe de Clémentine. Vulgairement je palpe son sexe. La caissière s'en rend évidemment compte en même temps que l'inconnu. Clémentine a ce délicieux réflexe qui fait frissonner tout son corps. S'en est probablement trop pour notre voyeur qui baisse les yeux, terriblement gêné. << Et moi ! >> lance Estelle. Sans hésiter, je lui fais la même chose. La caissière est toute rouge. Elle nous adresse un sourire contrit. Je lui fais un clin d'œil. Elle est plutôt mignonne.

Nous flânons encore un peu dans la galerie commerciale. En Écosse aussi c'est la période des soldes. Nous en profitons pour prendre une dizaine de nems. Crabes, crevettes et calmars. Clémentine reste serrée contre moi en répétant plusieurs fois ; << Refais-moi ça souvent. J'adore quand tu me touches devant des inconnus ! >>. Estelle rajoute : << Tu me fais pareil demain ! >>. Il faut songer à rentrer. Nous sommes attendus pour 19 h et il est déjà 18 h30. Je roule doucement. De ma main libre je ne cesse de toucher Clémentine. Plaisirs.

Bonne fin de soirée après un bon repas de famille. Avant un bon lit à toutes les coquines allumées par de fréquents tripotages de chattes...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 35 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1939 - Écosse jour 6 -



Flânerie à Stirling

Hier matin, jeudi, il est un peu plus de huit heures quand nous nous réveillons quasiment en même temps. Estelle est restée contre moi toute la nuit. Elle saisit ma tumescence en posant ses lèvres sur ma joue. Clémentine se blottit en gémissant. Je suis entre mes deux anges qui se frottent doucement contre mes cuisses. Dans un mouvement masturbatoire qui nous berce agréablement. Estelle se lève précipitamment s'écriant : << Ça urge ! >>. Clémentine tient mon sexe en me chuchotant des << Je t'aime ! >>. Je caresse ses cheveux.

C'est à notre tour d'aller libérer nos vessies. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. Déjà l'odeur du café et du pain grillé. Elle me saute au cou. Je presse les oranges, je pèle les kiwis pendant que Clémentine coupe trois tranches de la brioche achetée hier. Nous prenons un petit déjeuner succulent. Il faut tenir jusqu'à midi. Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme de la journée. Comme toujours en vacances une large part est laissée à l'improvisation. Nous avons mangé en famille hier soir et c'est un beau souvenir de plus.

On débarrasse pour faire la vaisselle avant de se laver les dents. Premier rituel. Nous revêtons nos tenues de sports. Dehors c'est sensiblement la même météo que hier. Un ciel voilé mais lumineux. Nous dévalons l'escalier de service. La température n'excède pas 18°. Quelques mouvements d'échauffement bien nécessaire. Il faut enfiler les K-ways. C'est parti pour un jogging d'une heure. Le long du parcourt habituel. Nous croisons souvent les mêmes joggeurs. Un sourire. Il est 9 h30 quand nous sommes de retour. Estelle se douche.

Assise sur mes genoux, Clémentine allume son ordinateur. Le message quotidien de Julie qui nous raconte sa journée dans la galerie. L'incessant passage touristique. Le pic d'affluence sera atteint entre le 14 juillet et le 15 aout. C'est tous les ans pareil. Estelle vient nous rejoindre en bermuda kaki, sweat carmin. Nous la laissons pour aller à la salle de bain. Clémentine porte une de ses jupes carmins, un sweat brun. Je suis en bermuda et sweat. Des mêmes couleurs qu'Estelle qui lit à haute voix la réponse qu'elle envoie à Julie. C'est bien écrit.

Nous avons promis à Julie de lui envoyer chaque jour le compte rendu de nos aventures. Il suffit de faire un copié/collé du texte publié sur le forum. Nous voilà prêts à filer car nous sommes impatients. Il n'est que 10 h. Clémentine prépare les sandwichs au fromage. Les baguettes que nous avons acheté hier. Coupées dans la longueur avant d'y étaler du beurre, de fines tranches de Morbier, des rondelles de tomates. Je prends des pommes. Le tout dans le petit sac à dos. C'est parti. Nous descendons l'escalier de service à toute vitesse. Un rayon de soleil.

Je roule doucement. Clémentine palpe ma braguette en donnant ses impressions quand au repas de famille hier soir. Après Leith je prend la direction de l'autoroute. Nous partons sur Stirling. Jolie petite ville à une cinquantaine de kilomètres au Nord Ouest d'Édimbourg. Exactement 47 km par l'autoroute, 62 km par la Nationale. La circulation est fluide. Trente minutes de route et voilà Stirling. Il faut garer la voiture sur un des deux grands parkings à l'entrée de la ville. Nous retrouvons l'endroit avec plaisir. Un de nos lieux de "pèlerinage".

Clémentine à ma gauche, Estelle à ma droite, nous entrons dans la rue principale. Les rues sont pavées. Les maison de pierres sont fleuries. Il y a là un charme particulier. Nous le ressentons chaque année en parcourant ces ruelles. Les vitrines des magasins et des boutiques. Évidemment il y a beaucoup de touristes. Nous attirons donc encore bien des regards. Nous n'y prêtons même plus attention. Quand ils se font trop insistants, les filles confortent les interrogations en me faisant des bises. Souvent sur la bouche. Des situations qui nous amusent.

Une fois encore nous constatons que les asiatiques adorent passer leurs vacances en Écosse. Il semble que chaque année ils sont plus nombreux à déambuler dans les cités. Clémentine nous entraîne dans une boutique d'antiquaire. C'est un peu la caverne d'Ali Baba. Nous adorons chiner. Même si, faute de place nous n'achetons que rarement. Un autre prétexte pour Estelle qui peut palper ma "bosse" sans avoir à être trop discrète. Elle me chuchote : << Je te lance un défi. Tu nous sors ta bite dans un endroit insolite et à risque. Juste une fois ! >>.

<< Oh oui ! >> rajoute Clémentine en ouvrant un grand buffet ancien. C'est un jeu auquel nous nous livrons à chacune de nos vacances. Se lancer des défis fous et tâcher de les réaliser. Quand je regarde à l'extérieur, par la vitrine, je me demande bien comment je vais encore relever ce challenge. Nous retournons flâner. L'édifice impressionnant de l'église gothique de Saint Rude est une invitation à la visite. Nous connaissons. Mais c'est le rituel. De toute façon les souvenirs reviennent en mémoire en y retournant. Il y a une visite guidée et gratuite.

Nous ne nous joignons pas au groupe. Par contre en restant à proximité nous pouvons entendre l'argumentaire. L'intérieur du bâtiment contraste avec son apparence extérieur. La nef est surdimensionnée. Peu de statuaires et de décorations. Le guide tape dans ses mains à plusieurs reprises pour faire entendre la curieuse acoustique du lieu. Estelle me palpe la braguette. J'ai beau la gronder en chuchotant : << Nous sommes dans un lieu de culte ! >>. Ce à quoi elle répond : << Peut-être mais ce n'est pas le mien ! >>. Et elle palpe de plus belle.

C'est là, en passant derrière l'hôtel, seul élément réellement décoratif, que Clémentine se met à me palper également. Elle chuchote : << N'est-ce pas l'endroit idéal pour relever ton challenge ? >>. Estelle sautille autour de moi en murmurant : << Oh oui ! >>. Je suis comme un con. Nous regardons bien partout autour de nous. Pas de caméra de surveillance dans ce coin là puisque personne n'est censé venir par ici. Nous avons d'ailleurs enjambé une lourde chaîne qui en interdit l'accès. Mais comme nous aimons par dessus tout braver les interdits !

Je descends la tirette de ma braguette. Estelle s'accroupit. Clémentine prend du recul. Je sors ma queue. Je bande mou. Nous entendons les voix, celle du guide et celles des touristes qui s'extasient. Personne ne peut se douter un seul instant de ce qui se passe de l'autre côté des dentelles de pierres. C'est terriblement stressant. Je ne m'attarde évidemment pas. << Bravo monsieur ! >> fait Estelle en se redressant pour enfoncer sa langue dans ma bouche. C'est moi qui place ma main entre ses cuisses pour la palper vulgairement. J'adore son réflexe.

Nous quittons l'église Saint Rude. Il commence à faire faim. C'est dans le petit parc fleuri, tout près de l'Hôtel de ville que nous choisissons un banc. Nous savourons nos sandwichs en évoquant la découverte qui nous attend cet après-midi. La visite du château de Stirling. Cette forteresse du XVème est une des plus grandes d'Écosse. Parfaitement conservée dans son architecture d'origine. Un haut lieu historique. Il suffit de nous retourner pour voir son imposante silhouette. C'est l'ensemble médiéval le mieux préservé d'Europe. Une immense bâtisse.

Il y a de plus en plus de monde. Je propose de réserver une table dans un restaurant pour ce soir. Applaudissements de mes deux anges qui me couvrent les joues de bisous. Nous flânons encore un peu en lisant les menus affichés devant les établissements gastronomiques. Clémentine consulte son téléphone pour lire les critiques les plus avisées concernant les meilleurs d'entre eux. C'est une mini forteresse à l'architecture d'inspiration médiévale. Évidemment récente. Un must d'après les conseils du Gault & Millau qui ajoute "Saveurs royales".

C'est là que nous y réservons une table pour la soirée. Nous faisons bien car il n'en reste déjà plus que trois. Ce sera celle près de la fenêtre. Une petite table carrée qui semble n'attendre que nous. Rassurés, sereins, nous reprenons notre balade. Une balade qui nous mène au château. Il est construit au sommet d'une colline qui surplombe la ville. Avec nos passes touristiques qu'il suffit de scanner, nulle attente aux caisses. Il y a des queues monstres devant chacune des deux guérites. Merci Clémentine d'avoir organiser nos visites. Comme tous les ans.

Nous pénétrons dans la forteresse par le pont levis. Il faisait grand à l'époque. C'est la quatrième fois que nous visitons le château. Les visites guidées sont obligatoires en saison touristique. Mais nous rusons en traînant en fin de cortège. Notre guide est une jeune fille. Probablement une étudiante qui fait son job d'été. Son argumentaire est clair. Sa locution parfaite. On sent toutefois l'appris par cœur. Estelle, effrontée, me palpe la braguette. Comme nous sommes derrière les visiteurs, personne ne voit ce qu'elle tripote. La coquine.

Personne ne voit sauf la jeune guide qui vient de s'en apercevoir. Clémentine chuchote : << Gagné ! >>. Je suis terriblement gêné. C'est un grand classique d'Estelle. Me palper la braguette devant une autre fille pour tester mes capacités à rester stoïque. Clémentine qui en raffole également s'amuse de mes émois. Je dois être rouge comme une tomate. Les bâtiments ont été restaurés au fil des siècles. Ils font la fierté de cette région. Sur le chemin de ronde la vue sur les paysages est époustouflante. Là-bas, dans le lointain, les sommets des Black Mounts.

Il y a le cimetière en contrebas. Clémentine et moi sommes sujets au vertige. Estelle s'amuse à nous attirer tout au bord. C'est curieux mais la jeune guide, tout en s'adressant au groupe d'une vingtaine de visiteurs semble ne le faire que pour nous. À chaque fois que je croise son regard elle me trouble. Un regard insistant. Pourtant aucune expression sur son visage n'indique une quelconque émotion. Estelle redouble d'activité en me chuchotant : << Montre-lui ta bite. Tu bandes comme un salaud ! >>. Clémentine veut s'en rendre compte en me palpant.

<< Put-Hein la "bosse" ! C'est la guide ? >> murmure t-elle. Nous rions sous cape. La visite est très intéressante. Il y a plein de choses que nous avions oublié. Le grand hall magnifique. Immense car il mesure près de 40 mètres sur une vingtaine. La chambre du Roi Jacques V. Marié à Marie de Guise ils eurent pour fille Marie Stuart, la première Reine d'Écosse. Ce sont les grandes cuisines voutées qui interpellent le visiteurs. Ils étaient là une quinzaine de cuisiniers et de mitrons à préparer les festins quotidiens de la cour d'Écosse. C'étaient des fêtes.

La visite se termine par l'intérieur de la chapelle royale. Aux dimensions d'une église. Cette fois, Estelle me palpe avec une telle vulgarité que la jeune guide marque un arrêt dans son argumentaire. Personne ne fait attention à nous. Seule la jeune fille qui assiste à nos jeux depuis une heure trente sait ce qui se passe. Nous retournons dans le hall d'accueil. Il y a un monde fou à attendre. Je m'approche de la jeune guide pour la remercier. Tout en glissant discrètement dans sa main un billet d'une livre. Elle me fait un merveilleux sourire.

Clémentine et Estelle viennent nous rejoindre pour la remercier également. C'est là que le jeune fille fixe ostensiblement ma braguette. D'un air complice elle nous dit : << I only too rarely have visitors who amuse me. It is I who thank you ! >>. Pas l'ombre d'un doute, elle a vécu là un bon moment. Ne serait-elle pas devenue une complice l'espace d'une visite guidée ? Pour marquer le coup, Estelle me touche une nouvelle fois. Mais la jeune fille doit nous laisser. D'autres visiteurs attendent. Nous quittons l'enceinte du château. Il est déjà 17 h30.

<< Génial, non ? >> me demande Estelle en se serrant contre moi pour me tripoter discrètement. Clémentine rajoute : << C'est parce que tu es accompagné de deux filles que tout cela est tellement facile ! >>. Je précise : << Mais tout seul il ne me viendrait même pas à l'esprit de faire des trucs pareils ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Le ciel devient de plus en plus nuageux mais la température reste douce. 22° indique le thermomètre au-dessus de la pharmacie. Nous reprenons nos flâneries. Il est temps d'aller vers notre restaurant. Il fait faim.

Un énorme plateau de fruits de mer accompagnés de légumes confis ou grillés. Un must, comme le précise le Gault & Millau. C'est vrai. Toutes les deux salles sont bondées. Lorsque Estelle m'entraîne par la main jusqu'aux toilettes, il y a quelques regards. Enfermés dans un des cabinets des toilettes hommes nous nous adonnons à nos rituels pisseux. Mais c'est quand Clémentine m'y entraîne à son tour que les mêmes regards se font plus appuyés. Que vont donc faire ces deux sublimes jeunes filles avec un homme d'âge mûr aux toilettes ?

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui mettent au point, sous les draps et en partageant une bite, de nouveaux défis pour demain...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 36 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1940 - Écosse jour 7 -



Flâneries à Roslin

Hier matin, vendredi, il est huit heures trente. Estelle se serre encore plus fort contre moi en gémissant. Sa tête dans mon cou, saisissant mon érection naturelle, elle murmure : << J'ai encore fait le cauchemar ! >>. Clémentine qu'elle vient de réveiller également vient se blottir pour chuchoter : << Tu nous le racontes devant un bon petit déjeuner ! >>. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous, de papouilles. Estelle se précipite vers la porte. Depuis quelques jours elle dort comme nous, sans pyjama, juste en slip et en T-shirt de nuit.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. La douce odeur du café, du pain grillé et de la brioche qui réchauffe dans le four à micron ondes. Clémentine met les bols, les couverts, je presse les oranges, les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en écoutant Estelle nous raconter son mauvais rêve. Une fois encore nous l'aurions abandonné dans une île. Nous serions repartis en bateau sans elle. Nous rions aux éclats quand Clémentine dit : << De toute façon, tu as le mal de mer, tu vomis partout ! >>.

Nous mangeons de bon appétit tout en faisant le très vague programme de la journée. Aujourd'hui nous effectuons un autre de nos rituels. La visite du charmant petit village de Roslin. Surtout la visite de la très mystérieuse chapelle Rosslyn. Ce sera la quatrième visite en cinq ans. L'endroit vaut le déplacement. Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de nous laver les dents. Vêtus de nos tenues de jogging, nous dévalons l'escalier de service. Il y a quelques nuages d'altitude dans un ciel bleu ou brille un soleil généreux. Il fait 18°. Il est 9 h.

Quelques mouvements d'échauffement en K-Ways. Notre parcourt habituel et quotidien. C'est un réel plaisir de voir Édimbourg depuis les hauteurs de la colline. Il est dix heures quand nous revenons pour prendre notre douche. Estelle y va la première. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Un message de Juliette qui nous décrit son quotidien. Le haras connaît le calme annuel des vacances. Le courriel de Julie qui vient de réaliser hier une seconde vente. Elle joint une photo d'elle tenant le paysage en compagnie des acquéreurs.

<< Elle fait fort. Et c'est sympa de voir à quoi ressemble des acquéreurs de tes toiles ! >> lance Clémentine. Estelle vient nous rejoindre en bermuda, sweat. Nous la laissons faire le copié/collé de notre aventure quotidienne depuis le forum. Pour le joindre à sa réponse. C'est à notre tour d'investir la salle de bain. Nous rejoignons Estelle qui nous lit son mail à voix haute. Elle est toute contente car elle a reçu un courriel de Gauvain. << Il est dans la famille de sa maman. À Santa Monica. Regardez, il joint des photos ! >> nous précise t-elle.

Je connais bien Los Angeles. Nous y avons passé de merveilleux séjours avec Christine, mon ancienne compagne disparue. Je reconnais les endroits des photos. On y voit Gauvain en compagnie d'inconnus. Sa famille. Bel athlète en short, T-shirt blanc. << Il pourrait se présenter à des castings, il a toutes ses chances. Comme en fac ! >> lance Clémentine. << Il a la même taille que Julien. 1,88 m ! >> précise Estelle. Nous admirons les muscles saillants sous un T-shirt forcément moulant dont d'étonnants biceps déforment les manches courtes. Distendues.

Je dis : << Il est plus baraqué que moi ! Plus jeune que moi ! Et il a un ticket avec toutes les filles de l'université ! >>. Estelle s'écrie : << Il est également beau gosse ! Tu as oublié ! >>. Nous éclatons de rire. Je précise : << Et il a presque trente ans de moins que moi ! >>. Clémentine me fait plein de bisous pour marquer sa préférence. Estelle se lève pour se serrer contre nous. << Moi aussi j'ai mes préférences ! >>. Distribution de bisous avant que je ne prenne une voix solennelle pour dire : << Il faudra revoir vos préférences jeunes filles ! >>.

Je rajoute : << D'ici quelques années ce ne sera plus oncle Julien mais papy Julien ! Ce serait trop moche de s'occuper d'un sénior ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Clémentine prépare les sandwichs avec les trois baguettes achetées hier à Stirling. Coupées dans le sens de la longueur, beurrées, elles reçoivent aujourd'hui de fines tranches de Saint-Nectaire, de tomates et de cornichons. Je mets des pommes dans le petit sac à dos qui ne nous quitte jamais. Les K-Ways aussi. Clémentine porte la même jupe, le même sweat. Nous voilà prêts.

Je suis en bermuda, en sweat. Tous les trois en baskets nous dévalons l'escalier de service. C'est parti. Je roule doucement pour prendre la direction du périphérique. Clémentine tient mon poignet pour que surtout je n'arrête pas de la toucher de ma main sous sa jupe. J'adore le contact lisse du doux coton de sa culotte. Assise à l'arrière Estelle caresse mon cou en évoquant son profond désir d'être très coquine toute la journée. << Autant que moi ? >> demande Clémentine. Rires. Il n'y a qu'une quinzaine de kilomètres qui séparent Roslin d'Édimbourg.

Je tiens le volant d'une main. La grosse berline allemande ne possède pas de levier de vitesses puisqu'elles sont automatiques. 370 chevaux sous le capot de son V6. J'ai toujours détesté les leviers de vitesse. Ce qui permet une main droite libre et exploratrice. Nous arrivons en vue du village. Il faut garer la voiture sur le parking obligatoire aux visiteurs. Je remballe la bite. << Laisse ta braguette ouverte. Ça ne se voit pas du tout si tu descends bien ton sweat ! >> fait Clémentine avant d'enfoncer sa langue dans ma bouche. << Et moi ! >> dit Estelle.

Dehors, parmi d'autres arrivants, mes deux anges m'embrassent tour à tour. Je laisse au lecteur d'imaginer les regards qui se portent sur nous. Une seule certitude. Non, je ne suis pas le père des deux sublimes jeunes filles accrochées à moi. Je mets le sac sur le dos. Il y a cinq cent mètres jusqu'à la porte médiévale de Roslin. Je suis entre Estelle et Clémentine qui me tiennent par les mains. C'est un charmant village. En Écosse nulle guerre n'a dévasté les villes et les bourg. Tout a traversé les siècles en gardant le caractère originel des choses.

Roslin présente deux caractéristiques. Il y a le bourg médiéval et son village contemporain. De larges rues goudronnées entourées de maisons de pierres plus modernes. C'est le vieux bourg qui nous intéresse. Ses rues pavées, ses hautes maisons de pierres de granit aux tuiles d'ardoises et aux fenêtres fleuries. Des vitrines. Il y a évidemment une foule de touristes. Clémentine fait remarquer une fois encore le fort pourcentage d'asiatiques. Cette année, avec les formalités du visa et du passeport instaurées par les autorités, moins d'européens.

Nous flânons. Quand nous admirons la vitrine d'un commerce, Estelle en profite pour fourrer sa main dans ma braguette ouverte. Personne parmi les nombreux promeneurs ne s'en doute un seul instant. Par contre, cette jeune femme qui apparaît soudain à l'intérieur du magasin voit parfaitement la scène. Un homme, en compagnie de deux jeunes filles, ça passe beaucoup mieux que s'il était seul dans des situations troublantes. Ce qui se vérifie une fois encore car la femme nous adresse un merveilleux sourire avant de lever le pouce de sa main gauche.

Un encouragement pour Estelle qui fouille mon slip jusqu'à me faire bander. Je suis mort de honte. Même si je suis un vieux briscard à la libido débridée, je n'en suis pas moins pudique. Dans les civilités d'usages s'entend. << Génial ! >> dit Clémentine qui constate l'énorme bosse qui déforme mon bermuda. La main d'Estelle qui tient ma queue. Je suis terriblement gêné. Je dis : << Arrête, tu distends le tissu et après ma braguette va bailler. << Mais c'est très bien ! >> se contente t-elle de répondre alors que Clémentine est effondrée de rire.

La jeune femme réapparait. Cette fois elle s'attarde ostensiblement. Pas de doute, elle est la complice de ce moment intense. C'est absolument sublime de connaître de telles situations. Ça vous réveille un mort. Tout cela n'est évidemment possible qu'en compagnie d'une autre fille. Là, elles sont deux. Que du bonheur. La femme disparaît cette fois définitivement. Nous attendons un peu. Je bande comme le dernier des salauds. << Tu mouilles je te signale ! >> fait Estelle qui retire sa main pour me montrer ses doigts trempés de foutre.

À l'instant où la dame sort du magasin au bras d'un monsieur très élégant qui visiblement ne se doute de rien. Pour me donner le coup de grâce, la dame m'adresse un clin d'œil. Nous les regardons partir en se tenant la main. Nous continuons notre périple. Nous connaissons bien le bourg. C'est devant l'Hôtel de ville qu'il y ce petit parc charmant. Assis sur un des bancs devant la fontaine, nous savourons nos pommes puis nos sandwichs. Un pur plaisir. Je suis entre mes deux anges qui évoquent les résultats de leurs Master. Elles sont impatientes.

Nous traînons. Je propose de réserver une table dans un des restaurants gastronomiques de la région. Nous flânons en lisant les menus proposés devant les divers établissements. Sur son téléphone Clémentine lit les critiques sur des forums dédiés. Nous jetons notre dévolu sur ce restaurant étoilé à la sortie du bourg. Nous y réservons une table pour la soirée. Parfait. En route pour la chapelle Rosslyn, but de notre visite. Il faut marcher trois petits kilomètres pour arriver en cet endroit extraordinaire. La chapelle présente la taille d'une église.

Quand on découvre cet endroit on est pris d'un vertige devant la structure étonnante de l'édifice. Une architecture du gothique flamboyant. De véritables dentelles de pierres sur un ensemble pourtant robuste qui tient par endroit de la fortification. Tout cela reste le témoignage d'un monde disparu. Tout ici respire un profond mystère. Mais c'est en pénétrant dans la chapelle que la surprise atteint son paroxysme. Il n'y a rien ici pour évoquer un culte Chrétien. Tous les symboles francs-maçons se retrouvent là dans de délicates sculptures de pierres.

C'est dans cette chapelle que Dan Brown situe le centre de l'énigme de son roman Da Vinci Code. C'est une véritable plongée dans le monde occulte. L'ésotérisme semble régir les codes du lieu. Il y a là de quoi nourrir les fantasmes de tous les amateurs de mystères. Il y a un monde fou à l'intérieur. Un guide explique les origines. Nous écoutons de loin en loin. Nous connaissons bien l'histoire de cette bâtisse. Du moins ce que la "grande Histoire" en retient. C'est passionnant. Ce qui n'empêche nullement Estelle de me palper à chaque occasion.

Les filles m'entraînent derrière les étranges colonnades sculptées en volutes torsadées. Il y a là quantité de recoins. Une certaine pénombre dans les endroits les plus retirés permet quelques égarements sympathiques. << T'es pas chiche ! >> murmure Estelle en fourrant sa main pour tenter de me sortir la bite. Je bande mou. C'est qu'elle y parvient la bougresse. Clémentine fait le guet en faisant écran de ce côté ci de l'allée. Personne. Je me retrouve queue sortie, dans le courant d'air et tenue par la poigne ferme d'Estelle. Nous regardons partout.

Deux couples d'asiatiques viennent par là avec leurs téléphones en mains. Ils font des dizaines de photos. J'ai juste le temps de remballer. Je suis littéralement terrorisé. Même si tout cela est d'une extrême discrétion, invisible depuis la vidéo surveillance, j'ai peur qu'on ne soient jamais assez prudents. La fraîcheur qui règne à l'intérieur de l'édifice est désagréable. Aussi nous faisons de fréquentes sorties au soleil avant d'y retourner. Nous adorons l'ambiance de cette chapelle. Inutile de faire des photos nous en avons déjà des années précédentes.

Comme pour nous mettre au défi de réaliser de véritables prouesses, nous en rajoutons dans les challenges absurdes. J'ai le Zob dans la main d'Estelle à chaque fois que nous retournons dans l'édifice. Je ne bande pas seulement comme le dernier des salauds mais je suis excité comme un fou. Je tripote les filles avec la même discrétion. << Put-Hein, je pourrais baiser là, sur le carrelage franc-maçon ! >> chuchote Estelle qui me tord la bite dans tous les sens. Combien de fois ne manquons-nous pas de nous faire surprendre. Il est temps de cesser.

Il est 17 h30 quand nous flânons à nouveau dans le bourg. En dégustant des cônes glacés bien mérités. << Put-Hein comme c'est excitant de s'amuser tout l'après-midi ! >> lance Estelle. << Arrête ! C'est à la limite du supportable ! >> s'écrie Clémentine. Bien évidemment nous en rajoutons de multiples couches à chaque fois que nous pouvons nous isoler. Ce qui est aussi ardu que de rester discrets en public. Heureusement qu'un bon repas de queues de homards fumées accompagnées de petits légumes nous permettent de revenir à la normale.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont se retrouver avec une queue dans le fion, dans la bouche et qui vont jouir à blinde...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 37 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1941 - Écosse jour 8 -



Flâneries à Glasgow

Il est presque huit heures. Hier matin samedi, je suis tiré de mon profond sommeil par les lèvres d'Estelle dans mon cou. Quand elle se réveille il lui est impossible d'être seule. Dès qu'elle me sait conscient elle empoigne mon érection naturelle en redoublant de tendresse de ses lèvres ventouses. Un peu comme pour se faire pardonner. Tout cela réveille évidemment Clémentine qui vient se blottir en gémissant. Je suis entre mes deux anges dans le premier débordement de tendresse de la journée. Distribution de bisous, de papouilles, de douceurs.

Estelle se précipite vers la porte. Clémentine empoigne ma turgescence à son tour. << Je t'aime Julien. Ces vacances me détendent, me font un bien fou ! >> murmure t-elle. C'est à notre tour d'aller aux toilettes avant de rejoindre Estelle dans l'odeur de café, de pain grillé. Dans la cuisine la luminosité est vive. L'explication est simple. Dehors le soleil, un ciel bleu avec juste quelques nuages. Clémentine met les bols, les petites cuillères sur la table. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Nous prenons notre copieux petit déjeuner en riant de nos frasques.

<< Monsieur Bite à l'air ! >> comme m'appelle Estelle ce matin. << Une bite que tu lui sors un peu n'importe où ! >> s'écrie Clémentine. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de la journée. Nous partons ce matin pour Glasgow. Nous y passerons deux jours. Chaque année nous nous promettons d'accorder davantage de temps à la découverte de cette ville. C'est Clémentine qui s'est chargée de l'organisation de nos réservations. C'est le "Motel One" dans le centre de Glasgow qui nous attend pour la soirée. Une autre découverte.

Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de nous laver les dents. Vêtus de nos tenues de sport nous dévalons l'escalier de service. C'est le premier jour où il fait déjà si beau à 8 h30. La température extérieure est de 18°. Quelques mouvements d'échauffement après avoir enfilé nos K-Ways. C'est parti. Le parcours habituel et fort plaisant. Nous croisons souvent les mêmes joggeurs. Un simple sourire pour nous saluer. Il est 9 h30 quand nous sommes de retour. Estelle prend sa douche. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur.

Le message quotidien de Julie qui nous raconte sa journée. Des plaisanciers sont censés revenir aujourd'hui pour récupérer une toile qu'ils ont réservé hier. Avec un acompte assez conséquent. Estelle vient nous rejoindre en bermuda et sweat. C'est elle qui se charge des réponses. Le copié/collé de nos aventures de hier depuis le forum. Clémentine m'entraîne à la salle de bain. Que cette douche est agréable. Clémentine porte une de ses jupes évasées au genoux et un sweat. Je suis en bermuda et sweat. Tous les trois dans les mêmes tons.

Nous préparons nos vêtements de change pour le week-end. Dans le sac de sport. Les sandwichs pour midi. Pommes et barres de céréales. Pressés de filer nous descendons l'escalier de service à toute vitesse. Je roule doucement sur Morningside Street. Clémentine palpe ma braguette. Assise à l'arrière Estelle garde ses mains dans mon cou. << Je me les réchauffe. Et comme je n'ai pas accès au "reste" ! >> prétexte t-elle. À Leith, direction Falkirk par la Motorway 9. C'est un peu plus long mais le paysage est enchanteur. Il y a 85 km à faire.

La circulation est fluide. Quelques rares nuages blancs dans un ciel lapis-lazuli. Pour la semaine prochaine la météo prévoit des journées d'ensoleillement maximum. Gare aux grosses chaleurs que Clémentine déteste par dessus tout. En Écosse, quand il fait chaud c'est comme partout. Il est 10 h30 quand se profilent les faubourgs de Glasgow. Jadis ville industrielle, c'est devenu un centre culturel à l'effervescence créative qui fait référence. Deux fois plus grande qu'Édimbourg la ville compte 600 000 habitants et 1,2 millions dans son agglomération.

Nous connaissons bien l'accès au centre. Il y a de nombreux et vastes parkings souterrains sur plusieurs étages. Bien conçus. Mais c'est à l'hôtel que nous allons directement. Je compte bien y laisser la voiture. C'est juste à côté de la gare centrale. À dix minutes du centre historique. En face de Georges Square. Les grands bâtiments de la gare de Queen Street. Le parking est souterrain. Parfait. Il suffit de scanner sur la borne pour que la barrière se lève. Je dis : << Merci Clémentine pour ton organisation. C'est tellement facile avec toi ! >>.

C'est une ravissante jeune fille qui nous accueille à la réception. C'est la chambre 11 au premier étage avec vue sur le parc. C'est un établissement de luxe. Trois étoiles. Dans chaque chambre il y a un bureau, wifi, une salle de bain digne d'un palace. Nous prenons possession du lieu. << Put-Hein, c'est génial ! Il y même deux sèches cheveux dans la salle de bain, des superbes serviettes. Venez voir ! >> s'écrie Estelle que nous rejoignons. En effet c'est magnifique. Estelle saute sur le lit en lançant : << Bien ferme, comme on aime ! >>.

Clémentine m'y fait tomber avant de me chevaucher en riant. Estelle me roule une pelle d'enfer. Je bande comme un vrai salaud. Ce qui permet à Clémentine de frotter son sexe sur le mien. Je dis : << Si on ne part pas dans les cinq minutes, on passe la journée sur ce lit ! >>. Comme ravisées, mes deux anges se redressent. Nous nous réajustons pour quitter la chambre, prendre l'ascenseur. Je porte le petit sac à dos qui contient nos victuailles. Nous laissons l'hôtel pour longer Georges Street. Il y a dix minutes jusqu'au centre de la ville touristique.

Là, sur notre droite le Royal Concert Hall. Bâtiment prestigieux. Là, sur notre gauche le fameux Buchanan Street Style Mile. Glasgow est une ville jeune et vivante. Il y a là une des cinq meilleures universités. Les rues pavées sont larges. Il n'y a pas ici cette ambiance médiévale qu'offrent la plupart des villes écossaises. Tout est moderne. La ville est quadrillée de rues en angles droits. La plus "américaine" des métropoles Britanniques. C'est vrai que les hauts buildings ne sont pas sans évoquer un New-York de parc d'attraction. Bien imaginé.

Quand on aime faire du shopping, faire les grandes boutiques à la mode, c'est à Glasgow qu'il faut venir. Pour retrouver l'architecture Victorienne qui a fait la réputation de la ville, il faut prendre la direction de la Clyde. Cette large rivière au Nord. Elle mène à l'estuaire. Glasgow est également une ville portuaire. Son port est gigantesque. C'est de là que partent tous les grands navires marchands pour l'Amérique. Nous flânons en direction d'Argyle street. C'est là que se trouve notre musée de prédilection. Un autre de nos rituels annuels.

Bien évidemment, avec une discrétion très aléatoire, Estelle ne cesse de palper ma braguette. Pour ce faire, lorsqu'il n'y a pas une vitrine à admirer, elle se serre contre moi. Les passants ne voient pas sa main audacieuse et exploratrice. Ce qui donne des idées à Clémentine qui fait pareil. Nous rions de nos frasques. Surtout que moi aussi je m'amuse à des tripotages saugrenus. Ma main que je glisse sous la jupe de Clémentine. << J'ai laissé ma culotte dans la pochette avant du sac à dos que tu trimballes ! >> dit elle quand je découvre la vulve poilue.

J'adore ce réflexe qu'ont les filles quand je passe ma main entre leurs cuisses pour palper leurs sexes. Le parc de Argyle Street. L'endroit idéal pour déguster nos pommes en entrée et nos sandwichs. De l'autre côté de la rue les bâtiments Victoriens du musée. C'est le fameux Kelvingrove Art Gallery Museum. On y vient du monde entier pour s'y bousculer devant des œuvres uniques. Assis sur un des nombreux bancs nous mangeons de bon appétit. Les filles évoquent les résultats de leurs Masters qui tomberont probablement jeudi prochain.

Elles sont impatientes d'avoir enfin les réponses à leurs inquiétudes totalement infondées. Elles ont bossé comme des dingues. Je les rassure. Il y a de nombreux touristes dans Kelvingrove Park. Lorsqu'il y a un promeneur solitaire, Clémentine s'amuse à écarter ses cuisses tout en savourant son sandwich au gruyère de Comté agrémenté de fines rondelles de tomates et de cornichons. Rares sont ceux qui prêtent une réelle attention. Estelle dit : << Tu devrais te mettre accroupie derrière le banc. Pose pipi. Ça attirera davantage les attentions ! >>.

Elle n'a pas besoin de le suggérer deux fois. Là-bas, un jeune homme en bermuda, T-shirt blanc se pointe par là. Clémentine se lève d'un bond en me tendant son sandwich. Elle s'accroupit derrière le banc. D'autres promeneurs pourraient la voir. Aussi, elle fait semblant de chercher quelque chose dans le sac à dos. Ce sac qui dissimule son sexe. Elle peut le retirer juste au moment voulu. Le jeune homme passe en consultant son téléphone. Ce qui se passe sur les écrans de téléphone est devenu beaucoup plus intéressant que le paysage à l'entour.

Du moins pour une grande partie de la jeunesse. Il regarde distraitement. Clémentine relève le sac à dos pour le poser sur son genoux. Les cuisses totalement écartées elle offre au quidam une vue extraordinaire. Il s'arrête. Enfin il contemple autre chose qu'un écran. Il n'est qu'à une vingtaine de mètres. Estelle et moi faisons mine de manger. Comme nous portons nos lunettes de soleil, le jeune homme ne sait pas où nous regardons. Par contre nous savons ce qu'il regarde. Avec des yeux qui lui sortent des orbites. Il continu sa route. S'arrête, se retourne.

Il revient sur ses pas. Clémentine doit ruser car d'autres touristes l'observent. Une sublime jeune fille, accroupie derrière un banc, dans un parc, attire forcément l'attention sur sa personne. Elle parvient malgré tout à montrer sa chatte une troisième fois au jeune inconnu. Ah, si nous n'étions pas là Estelle et moi, il viendrait probablement tenter la conversation. Résigné, pour ne pas rajouter à sa probable frustration, il s'en retourne. Clémentine se redresse pour contourner le banc et reprendre son sandwich. << J'ai envie de faire ma salope ! >> dit elle.

Il est presque 14 h. Nous voilà repus. Nous vidons la bouteille d'eau. Nous traversons cette partie du parc pour nous diriger vers le musée. Une fois encore nos passes touristiques évitent d'attendre à une caisse. Depuis l'an dernier, en Grande Bretagne, il y a le principe d'une borne contre laquelle il suffit de présenter l'écran de son téléphone. La lumière verte s'allume. C'est bon. C'est scanné. Parfois il y a un distributeur qui délivre les tickets d'entrée. De plus en plus rare. Ce musée est le plus célèbre de la ville. Il y a donc là un monde fou.

Le style baroque de cette partie des bâtiments est époustouflant. Ce n'est que l'entrée en matière car derrière ses murs nous attendent des œuvres extraordinaires. Il y a 22 salles à la thématique différentes. Il y a là plus de 8 000 objets d'Art et d'Histoire. Un portrait hyper réaliste de la Reine Élisabeth peint par un artiste américain. C'est encore plus précis qu'une photo. La souveraine y est représentée grandeur nature. Réellement bluffant. Cette toile figure dans un des halls d'entrées consacrés à la peinture. C'est cette partie qui nous intéresse.

La pièce centrale de ce Musée est sans doute "Le Christ de Saint Jean de la Croix" de Salvador Dali. Nous venons l'admirer chaque année. C'est une œuvre aussi étonnante que magistrale. Le Christ représenté n'est autre Salvador Dali qui se met en scène, flottant dans un ciel noir au-dessus de la baie de Port Lligat en Catalogne. C'est Gala, la femme de l'artiste, qui après d'âpres négociations a vendu cette toile à la ville de Glasgow pour 600 000 dollars de l'époque. Une véritable fortune en 1952. Qui a participé à faire des Dali des gens très riches.

Nous nous installons sur les sièges confortables du balcon qui fait face à la toile. Il y a plein de monde. C'est un peu comme au cinéma. Le tableau, accroché à environ quatre mètres de hauteur, est inaccessible. Un vide de cinq mètres le sépare de son public. Estelle tire la petite paire de jumelles du sac à dos. Grace à cet appareil oculaire nous pouvons, une fois encore, scruter chaque détail de ce Chef-d'œuvre. Certainement une des plus grandes réussites picturales de tous les temps. Le génie de l'artiste est présent partout à la surface de la toile.

Pour le commun des mortels, il s'agit de la parodie d'une œuvre à connotation religieuse. Hors il n'en est rien. Dali s'est magnifié aux yeux du monde en se représentant ainsi. Nul clous, nulles cordages. La croix contre laquelle il se trouve n'est pas un instrument de torture. Dans les années cinquante ce tableau a provoqué un véritable scandale. Au point d'être vandalisé par un fou qui en a lacéré le bas. D'où la raison d'être à présent inaccessible. Nous nous passons les jumelles. Les touristes avertis font d'ailleurs de même. C'est un moment magique.

Chaque année nous restons une bonne heure installés là. D'admirer ce Chef-d'œuvre n'empêche pas Estelle d'exercer sa main baladeuse à d'autres fins que de tenir la paire de jumelles. Je lui fais remarquer qu'il y a deux caméras de surveillance fixées à chaque angle de la salle. Des caméras mobiles qui ne cessent de tourner. << M'en fout ! On ne voit pas ce que je fais sous le sac à dos ! >> murmure t-elle. En effet, je garde le petit sac sur mes genoux. Un excellent écran qui me permet de bander comme le tout dernier des salauds. Ce qui est exquis.

Clémentine aussi s'amuse. Estelle murmure : << T'es pas chiche de la sortir ! >>. Clémentine surenchérit : << C'est ton défi de l'après-midi ! >>. Nous sommes entourés de gens. Les cinquante fauteuils son quasiment tous occupés. Là-haut je regarde pivoter les caméras. Oui, je peux le faire. Le sac à dos cache mon activité. Personne ne regarde par ici, tout le monde garde les yeux fixés sur le tableau. Je sors ma queue. Je tremble de trouille. J'ai des décharges électriques dans le dos. De subites montées de tensions. De la sueur me picote le nez.

Estelle me la saisit. Avec l'angoisse je ne bande plus du tout. Elle me chuchote : << Défi relevé ! Vous aurez droit à votre fellation d'honneur ! >>. Nous rions tous les trois le plus discrètement possible. Je remballe immédiatement. << Mais c'est qu'il a peur le vilain monsieur qui montre sa bite aux filles ! >> murmure Estelle. Je glisse à son oreille : << Toi, tu vas voir ce que tu vas voir ! >>. Nous quittons la salle. Il y a la visite de la Dutch Gallery qui nous attend. Il y a là les peintures Hollandaises et Flamandes. Des Rembrandt, des Gérard de Lairesse.

Ce sont évidemment les salles les plus fréquentées. Des caméras mobiles dans chaque coin du plafond. Impossible de nous livrer à nos petits jeux salaces. C'est un peu frustrant car nous sommes tous les trois hyper excités. L'admiration des tableaux calme rapidement nos ardeurs. Les filles me tiennent par les bras. Nous attirons évidemment autant d'attention que les toiles de Pieter de Hook ou encore de Adrian Ostade. Non, je ne suis pas le papa. Pour bien le signifier, à chaque regard insistant, l'une ou l'autre me fait une bise sur la bouche.

Il est presque 17 h quand nous revenons vers le centre ville. Une supérette. Nous avons bien mérité une glace. Miracle écossais. Il y a notre marque préféré. Ben & Jerry's. Trois pots. Chacun le sien. 500 ml. Noisettes au crumble pour Estelle. Amandes au crumble pour Clémentine. Nougat aux brisures de pistache pour moi. Nous avons toujours nos toutes petites cuillères à moka en métal doré. Au fond du sac à dos. Ce ne sont pas les aires de repos qui manquent dans les larges rues piétonnes. Assis sur l'un d'entre eux, nous savourons nos parfums glacés.

Je pose le petit sac à dos sur les genoux de Clémentine. Ce qui me permet de passer ma main sous sa jupe. Je glisse mon doigt entre les lèvres charnues et trempées de sa vulve. C'est réellement "palpitant". Cet adorable réflexe féminin. Je cesse car même avec le sac, c'est très risqué. Je pose le sac sur les genoux d'Estelle. Son bermuda ne me permet pas de constater l'état de sa chatte. Je palpe à travers le fin coton. << Salaud ! Ne t'arrête surtout pas. C'est trop bon. Mais comme t'es salaud ! >> dit elle en français dérogeant à notre règle.

Il est décrété de nous exprimer qu'en anglais. Celle ou celui qui déroge à cette règle à un gage. Je dis : << Tu as une pénalité ! Un gage ! >>. Clémentine rajoute : << Une pipe d'une minute dans un endroit à risques ! >>. Nous rions tous les trois en envisageant les possibilités. Le plus urgent est de réserver une table dans un bon restaurant pour ce soir. Nous flânons en lisant les menus affichés. Ce sont les moules grillées, accompagnées de pommes de terres farcies à la crème de saumon qui remportent la palme. Trop bien. Nous entrons pour réserver.

C'est un restaurant gastronomique. L'intérieur est moderne. Très contemporain mais classe. Il y a des plantes exotiques un peu partout. Entre les tables. Ce qui donne une certaine intimité. Notre table nous attend d'ici une heure. Nous avons le temps de traîner jusqu'à vingt heures. Saint Vincent Street est une avenue très attractive. On y retrouve les enseignes habituelles de tout le monde occidental. H&M, Sephora ou encore McDo. Mais c'est là, dans la petite ruelle déserte à droite que j'entraîne Estelle par le bras. La rue monte légèrement.

Clémentine reste accrochée à ma main. J'avise la porte d'un immeuble. Elle est ouverte. J'y pousse Estelle en disant : << Votre gage petite salope ! >>. Elle tente une résistance de principe. Il y a un espace entre la rangée de boîtes aux lettres et l'ascenseur. Pas de caméra. C'est spacieux. Clémentine qui comprend immédiatement, fait le guet à la porte d'entrée. Je sors ma queue toute molle mais ruisselante de foutre. J'attrape Estelle par sa tignasse pour la forcer à s'accroupir. Elle joue la résistance. Je me montre très autoritaire. Estelle farouche.

Je lui frotte la bite sur la gueule. J'essaie de la lui enfoncer dans la bouche. Elle oppose des lèvres serrées pour m'en empêcher. Je pince son nez. Pour pouvoir respirer elle n'aura d'autre choix que d'ouvrir la bouche. Ça dure quelques secondes. Je lui fourre la queue jusqu'au fond de la gorge en tenant sa tête des deux mains. Ses gémissements résonnent dans tout le hall. << Des gens ! >> s'écrie Clémentine qui se précipite vers nous. Estelle se redresse à toute vitesse. Je remballe. Des habitants de l'immeuble qui nous regardent avec interrogations.

Sans demander notre reste nous partons. << Espèce de salopard. Vieux pervers ! >> fait Estelle en essuyant ses yeux larmoyant. Elle se bloque devant moi pour enfoncer sa langue dans ma bouche. Odeur de bite. Elle cesse pour rajouter : << J'aime les gages que tu me donnes, vieux salaud ! >>. Nous retournons vers l'esplanade des restaurants. Il y a un monde fou. Nous voilà attablés devant un repas succulent. À chaque bouchée, nous fermons les yeux pour en savourer les douceurs extatiques. Les moules grillées. C'est un must !

Nous traînons à table. Le restaurant est bondé. Nous avons vu sur la place. Il y a un groupe qui installe son matériel. Plein de spectateurs. Un concert improvisé. C'est du Blues. Superbement bien joué. On entend bien depuis l'intérieur. Première visite aux toilettes avec Estelle. Enfermés dans un des cabinets des toilettes hommes, nous nous livrons à nos rituels pisseux. << Je t'aime Julien. J'adore ce que tu m'as fait dans le hall de l'immeuble. Tu ne le fais pas assez souvent ! >> murmure t-elle en suçant ma queue. On entend des messieurs pisser.

Nous rejoignons Clémentine. Cinq minutes et c'est elle qui m'entraîne par la main. Mais que peuvent bien faire ces deux sublimes jeunes filles avec cet homme d'âge mûr dans les toilettes ? Ce sont les questions qui se devinent dans les regards de certains clients. Les clientes surtout dont le regard est étrange. Enfermés dans le même cabinet, Clémentine me confie à quel point elle voudrait que je lui inflige un gage. << Pour n'importe quoi ! Même si je ne commets aucune entrave à nos règles. S'il te plaît ! >> murmure t-elle, suppliante en suçant.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui reviennent à l'hôtel impatientes de se livrer à d'autres activités. Malgré une grosse fatigue...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 38 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1942 - Écosse jour 9 -



Flâneries à Glasgow

Hier matin, dimanche, il est un peu plus de huit heures quand nous nous réveillons tous les trois quasiment en même temps. Je suis entre mes deux anges qui se frottent doucement contre mes cuisses en gémissant. Distribution de bisous. Papouilles généreuses avant qu'Estelle ne se saisisse de mon érection naturelle. Cette tumescence qui rend mon sexe aussi dur que le bois. Je glisse mes mains dans les culottes. Je passe mes doigts comme un peigne dans les touffes denses. Estelle se lève la première comme sur ressort pour se précipiter aux WC.

Clémentine se frotte contre moi en murmurant des << Je t'aime ! >>. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Le dimanche pas d'entraînement. Pas de douche non plus si ce n'est une bonne toilette à la salle de bain. Je propose d'aller prendre notre petit déjeuner dans un des nombreux salons de thé des environs. Il y en a plein à proximité de l'hôtel. Les filles sautillent autour de moi. << Excellente idée ! >> lance Estelle en me sautant au cou. << Merveilleux ! >> s'exclame Clémentine. Nous restons serrés très fort tous les trois. Bisous.

Clémentine porte sa jupe et son sweat de hier. Estelle et moi en bermuda et sweats. Ces sont des sweats de coton fin. Parfait pour affronter une journée qui ne s'annonce pas encore trop chaude. Nous réunissons toutes nos affaires. Dans l'ascenseur qui nous dépose dans le hall nous n'arrêtons pas nos effusions de tendresse. Comme j'aimerais que mes deux anges soient gouines. Hélas : << Dans tes rêves ! >> me fait une fois de plus Estelle. Clémentine rit aux éclats en rajoutant : << Le jour où tu seras pédé ! >>. Nous rigolons comme des bossus.

Je rends les clefs à la dame de l'accueil. Dommage ce n'est plus la jeune fille de hier matin. Pas de problème pour laisser la voiture dans le parking du sous-sol jusqu'à la fin d'après-midi. Il suffit de scanner le même code. Clémentine avait téléchargé l'application à la réservation de la chambre. Code valable jusqu'à 18 h. Nous descendons mettre nos affaires dans l'auto. Pressés de filer, tenaillés par une faim de loups, nous quittons l'hôtel. Ce n'est pas le choix qui manque. Nous avisons ce grand salon de thé sur George Street. Il y a même une terrasse.

Le ciel est bleu. Il y a bien quelques nuages blancs mais le soleil illumine déjà bien. Il n'est que huit heures trente. La température extérieure est de 18°. C'est à l'intérieur, confortablement installés autour d'une table ronde que nous prenons un bon petit déjeuner. Nous avons bu nos jus d'orange et mangé nos kiwis à l'hôtel. Le plein de vitamines est donc fait. Ce sont d'excellents cafés, servis dans des bols. Des tranches de pain complet un peu molles malgré que nous les ayons demandé grillées. Le beurre est parfait. La marmelade bien moins.

Ce matin, il est juste question de se remplir, pas vraiment de se nourrir. Il faut tenir jusqu'aux fish & chips de midi. Nous traînons à table. Il y a de plus en plus de clients qui s'installent autour de nous. Nous savourons ces trois petits pan cakes dont je trempe les bouts dans le reste de mon café. Estelle m'entraîne aux toilettes par la main. Notre rituel pisseux. Enfermés dans le seul et unique cabinet des toilettes hommes. Nous ne devons pas vraiment pisser mais c'est devenue une habitude. Se toucher, se lécher. Je suis un vrai contorsionniste de WC.

Quand nous revenons c'est au tour de Clémentine de m'entraîner par la main. Ce qui fait lever les yeux de quelques clients attablés. Pourquoi donc ces deux sublimes jeunes filles emmènent t-elles cet homme d'âge mûr avec elles aux toilettes ? Ce n'est pas leur papa puisqu'elles lui font des bises sur la bouche. Ce sont les interrogations que nous devinons dans bien des regards. Une des deux jeunes serveuses nous adresse même un curieux sourire lorsque nous payons l'addition. Il est neuf heures, nous voilà au grand air. Superbe.

Mes deux anges restent accrochées à mes bras. C'est vers les rives de la Clyde que nous nous dirigeons. En descendant Glassford Street, nous admirons l'architecture Victorienne absolument unique du Glasgow historique. Les touristes sont déjà nombreux à affluer. Chaque belle vitrine est prétexte à nos jeux. Le dos tourné aux passants, serrés tous les trois, Estelle palpe ma braguette. Clémentine ne s'en prive pas non plus. Je pose mes mains sur leurs sexe. Au travers le coton du bermuda d'Estelle, à travers celui de la jupe de Clémentine. Frissons.

Clyde River est une large rivière qu'il faut traverser sur de grands ponts. Glasgow Bridge et son audacieux tablier tenu par d'étonnants câblages. Là-bas, George V Bridge qui n'est pas sans évoquer le pont des Arts à Paris. Il fait de plus en plus chaud. Nous flânons sur les quais. C'est une succession de parcs dont les pentes douces descendent vers la rivière. Presque un fleuve à cet endroit. Carlton Place qui offre une vue époustouflante sur l'église gothique Saint Enoch. Glasgow offre de magnifique surprises. C'est très jeune et très animé.

Là, dans le parc dont nous gravissons le large escalier, nous admirons les incroyables diversités de roses. L'Écosse est le pays des fleurs et tout spécialement des roses. Avec des trésors d'ingéniosités les horticulteurs créés des parterres floraux de toute beauté. << Là, je peux m'offrir un super "plan". Regardez un peu ! >> lance Clémentine en nous montrant les petits sentiers pavés qui s'enfoncent dans les bosquets. Chacun de ses sentiers porte le nom de la destination à laquelle il mène. Nous prenons "Diane Path". Le premier à gauche.

Une trentaine de mètres sous les frondaisons. Il faut parfois se baisser pour éviter les branchages. On arrive sur une petite place circulaire au milieu de laquelle trône la statue d'une Diane chasseresse. Une sculpture de marbre blanc tachée par l'âge et les intempéries. C'est magnifique. Il n'y a personne. << Sors ta bite ! >> lance Estelle qui s'accroupit pour descendre la tirette de mon bermuda. Je suis mort de peur. Il pourrait venir quelqu'un par le même sentier. << Je fais le guet ! >> précise Clémentine. Estelle fouille mon slip pour trouver.

Elle en extrait le locataire. Je bande mou. << Regarde un peu ce salaud ! >> lance Estelle en agitant mon sexe en direction de Clémentine qui s'écrie : << Quelqu'un ! >>. Estelle se redresse rapidement en se serrant contre moi. C'est un jeune couple qui nous salue, ne se doutant de rien. Nous quittons. J'en profite pour remballer. Nous explorons le second sentier "Hercule Path". C'est pareil. C'est une statue d'un hercule musclé. Il y a un homme seul assis sur un des deux bancs de chaque côté de la sculpture. Il lit une brochure touristique.

<< Un plan ! >> murmure Clémentine. L'inconnu ne nous a ni vu ni entendu, absorbé par sa lecture. Estelle m'entraîne par la main. Nous restons dissimulé derrière les fourrés. Ainsi nous avons un vue sur d'éventuels promeneurs et sur ce qui se passe près de la statue. Clémentine s'est assise sur le banc libre. À son extrémité de façon à être vue par le quidam lorsque ce dernier daignera enfin lever les yeux. C'est un quadragénaire en jeans et T-shirt. Estelle, sa main dans ma braguette, tient mon Zob déjà dur comme le bois d'un vieux chêne.

Le mec remarque enfin la présence de cette superbe jeune fille assise en face de lui. Pas plus d'une dizaine de mètres. Une jambe relevée, un pied posé sur le banc, Clémentine consulte l'écran de son téléphone. Comme le font les filles de son âge un peu partout dans le monde. Mais toutes ne présentent pas la blancheur immaculée d'une culotte en coton à la vue d'un inconnu dans un parc. Notre privilégié est donc en présence d'un spécimen extrêmement rare. Il comprend rapidement être en présence d'une authentique exhibitionniste. Extraordinaire.

L'inconnu fait lui aussi à présent semblant de lire. Mais il louche en direction de la jeune fille à s'en déboîter les globes oculaires. Clémentine change de position. Elle sait qu'à la moindre alerte nous la prévenons et que je suis prêt à intervenir en cas de problème. La voilà avec les deux pieds sur le banc, les cuisses écartées, sans cesser d'observer l'écran de son téléphone. Le type regarde avec ruse. Pas ouvertement. Il n'ose sans doute pas. De notre cachette nous voyons parfaitement la scène à une vingtaine de mètres. Personne ne vient par là. Chance.

Soudain, d'un geste précis, Clémentine écarte sa culotte pour lâcher un jet de pisse d'une puissance extraordinaire. Un jet qui vient se briser contre le socle de notre Hercule qui reste de marbre. Ce qui n'est pas le cas de notre privilégié. Comme affolé, il referme sa brochure, ouvre de grand yeux pour découvrir ce prodigieux spectacle. Une chose qui n'arrive qu'une fois dans la vie d'un heureux chanceux. Il doit bénir son dieu d'être l'élu de la matinée. Clémentine pisse par petits jets successifs. Trois, quatre avant qu'ils ne perdent de leurs puissances. Extra.

Le type regarde partout autour de lui. Il se lève. Clémentine porte ses lunettes de soleil. Elle fixe cet homme effrontément en lui souriant. Il ouvre sa braguette pour en sortir un "engin" de toute première qualité. Une longue queue, bien droite, qu'il agite vers la fille en s'exprimant dans un anglais à l'accent hollandais ou allemand. Clémentine se lève. Elle s'essuie avec un mouchoir en papier qu'elle pose sur le banc avant de s'éloigner sans répondre. Elle ne nous voit pas. Estelle murmure : << Coucou ! >>. Clémentine vient nous rejoindre. On mâte.

Nous voyons le type prendre des photos de l'étonnante tache de pisse qui doit bien mesurer quatre mètres. Il photographie le mouchoir en papier avant de le prendre, de le humer puis de le fourrer dans la pochette qu'il porte en bandoulière. Il reste là un long moment à se masturber devant le socle de la statue. La tache de pisse y imprègne la pierre. Il reste là comme en dévotion devant la relique d'une sainte. << Venez, on se barre ! >> chuchote Clémentine. << Put-Hein il a une superbe bite le mec ! Tu n'as pas envie ! >> murmure Estelle.

Il y a le couple de tout à l'heure qui se pointe. Ils vont tomber sur le branleur. << Ça va refroidir ses ardeurs ! >> lance Estelle. Nous retournons vers le centre. Il est 11 h45 et la faim nous tenaille. Il est difficile de trouver une table. Avec les touristes tout est réservé. Ce seront donc de grands paquets de papier kraft contenant les fish & chips que nous savourons assis sur un banc devant la fontaine de Gordon Street. Le programme de l'après-midi. Visite d'un musée. Il faudra retourner récupérer l'auto avant dix huit heures. Estelle impose le défi.

Ce défi du jour que je devrais relever. La bite à l'air dans un magasin de son choix. Clémentine est pliée de rire. Je passe discrètement ma main sous sa jupe pour constater sa culotte trempée. Comme elle tient le petit sac à dos posé sur ses cuisses, personne ne remarque ma dextre exploratrice. Les frissons qui agitent le corps de Clémentine indiquent son degré d'excitation. << Je veux absolument un autre "plan" avant ce soir ! >> précise t-elle. << Salope ! >> rétorque Estelle qui me palpe effrontément. Nous flânons en recherche d'un magasin.

Bonne rentrée à Édimbourg et bonne fin de soirée à toutes les coquines qui se sont encore offertes une journée super excitante...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 39 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1943 - Écosse jour 10 -



Randonnée sous le soleil écossais

Hier matin, lundi, il est pile huit heures quand je suis tiré de mon sommeil par les caresses d'Estelle. Ce sont ses lèvres qui effleurent mes joues. Je constate qu'elle fait ça encore à moitié endormie. C'est adorable. C'est moi qui passe ma main sur son ventre pour descendre entre ses cuisses. Son gémissement d'enchantement réveille Clémentine qui vient se blottir. Je suis entre mes deux anges qui se serrent si fort contre moi. Quelques bisous en démêlant les poils du fond des culottes. Quelques papouilles avant qu'Estelle ne se lève d'un bond. Pipi.

Nous la regardons se précipiter vers la porte. << Comme tes caresses étaient affolantes hier soir ! >> fait Clémentine qui me chevauche. Elle frotte son sexe sur mon érection naturelle. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle entrain de mettre les bols sur la table. L'odeur du café embaume toute la cuisine. S'y rajoute celle du pain grillé. Estelle se jette à mon cou en s'écriant : << C'était bon hier soir ! >>. Elle aussi a beaucoup apprécié les cunnilingus généreux que j'ai prodigué en rentrant de Glasgow. Avant de nous endormir.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur l'exhibition de Clémentine hier dans le parc. Nous rions à l'évocation des réactions de son voyeur involontaire puis soudain très "participatif". Nous mangeons de bon appétit en faisant le tour des options qui se présentent avec cette belle journée qui s'annonce. En effet, en regardant par la fenêtre, le ciel est bleu. Il y a du soleil. Juste quelques nuages blancs dans les hauteurs. << On se fait une superbe randonnée ? Qu'en pensez-vous ? >> demande Clémentine. Nous applaudissons la suggestion.

Nous débarrassons pour faire la vaisselle avant de nous laver les dents. Nos tenues jogging. On dévale l'escalier de service. La fraîcheur matinale reste marquée car il ne fait que 17°. Quelques mouvements d'échauffement avant d'enfiler les K-ways bien nécessaires. C'est parti pour notre circuit d'une heure. Il est neuf heures trente quand nous revenons. Estelle prend sa douche la première. Assise sur mes genoux Clémentine allume l'ordinateur. Juste le message de Julie qui nous annonce deux ventes. Les plaisanciers de hier en ont acheté deux.

Julie pose fièrement entre le couple de séniors débonnaires qui tiennent leurs tableaux. Un paysage et une nature morte. Estelle vient nous rejoindre. C'est elle qui se charge des réponses. Clémentine m'entraîne par la main à la salle de bain. Nous nous habillons des mêmes vêtements que hier. Clémentine porte sa jupe de fin velours. Un sweat de fin coton. Je suis en bermuda, sweat. Comme Estelle qui nous lit la teneur de son message. Nous y joignons un selfie. Tous les trois nous tenant par la taille. Clic sur envoi. Julie aura son courriel ce matin.

Clémentine prépare nos sandwichs au fromage. Les trois baguettes achetées hier à Glasgow coupées dans leurs longueurs, beurrées généreusement. Elle y étale de fines tranches de Morbier, de tomates et de cornichons. Le tout dans le petit sac à dos que je porte. Avec les pommes, les barres de céréales et les K-ways. Nous emmenons des T-shirts. C'est parti. Je roule doucement pour descendre jusqu'à Leith. Clémentine, sa main dans ma braguette, nous confie son désir de s'offrir quelques frissons exhibitionnistes. Nous rions de bon cœur.

Assise à l'arrière, caressant mon cou, Estelle dit : << Le défi à relever. Julien devra marcher trois fois cent mètres avec la bite à l'air ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Cela peut sembler facile à réaliser pourtant le chemin de notre randonnée est extrêmement fréquenté. C'est un de nos circuits préférés. 16 km de Leith à South Queensferry. Je gare l'auto sur le parking à la sortie de Dean Village. Il fait beau. Il n'est que 10 h15 et la température est de 20°. Prometteur. Je porte le sac à dos. Mes deux anges me tiennent par les mains. C'est parti.

Il y a du monde pour profiter de cette météo et de cet itinéraire fort plaisant. En contrebas du large chemin la rivière Forth. Le feuillage des grands arbres centenaires forme un tunnel végétal qui maintient la sensation de fraîcheur. Nous croisons de nombreux marcheurs. C'est un circuit touristique très prisé. Même si la promiscuité nous exècre, de le parcourir reste un grand moment de plaisir. La marche est aisée. Un sol pierreux bien sec. Je ne compte plus le nombre de fois ou Estelle se place devant moi, bloquant la marche, pour se serrer. Un prétexte.

Car de sa main coquine elle peut palper ma braguette sans être vue. C'est souvent imité par Clémentine. J'en profite donc moi aussi pour palper les chattes. On s'embrasse comme des fous, de la salive qui fait glisser nos mentons. C'est rapidement très excitant. Voilà le premier pont métallique qui enjambe l'estuaire que forme la rivière Forth. De grandes structures métalliques évoquent une Tour Effel à l'horizontale. Ils ont d'ailleurs été construits à la même époque. Prestigieuse réalisation humaine qui laisse abasourdi. C'est du grandiose. Époustouflant.

Nous avons déjà pris de nombreuses photos les années passées. De jour ou de nuit lorsque les ponts sont allumés comme des sapins de Noël. Nous marquons un temps d'arrêt car ces constructions sont à couper le souffle. Arrêt pipi. Il y a une table d'orientation. Une aire de pique-nique. Des totems indicateurs. Il y a des toilettes publiques. Il y a bien trop de promeneurs. C'est vers les fourrés que nous entraîne Clémentine. Les culottes à mi-cuisses, accroupies, tenues par leurs nuques, mes deux anges font leurs concours de jets habituels. En riant.

Je tiens les mouchoirs en papier, prêt à les torcher. Je m'accroupis. Je glisse mes doigts dans les raies culières avant d'enfoncer mes index dans les trous des culs. << Enculeur de filles ! >> s'écrie Estelle. Clémentine se contorsionne sur ma pénétration en faisant : << Mmhh le salaud ! >>. Je les torche. Il y a du monde pas loin. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets. Clémentine, accroupie, me suce entre chacun d'eux. Estelle qui en veut aussi s'accroupit à son tour. L'une contre l'autre, pour maintenir leurs équilibres, se refilent ma queue.

Il faut cesser car des voix se rapprochent. Nous retournons sur le chemin. Estelle saisit mon poignet pour renifler mes doigts. << Vieux pervers ! >> me dit elle avant de fourrer sa langue dans ma bouche. Rien de plus efficace pour me faire bander comme le dernier des salauds. Nous continuons notre périple pédestre. Il y a beaucoup moins de gens. << Votre défi monsieur ! >> s'écrie Estelle qui descend la tirette de mon bermuda. Elle en tire le locataire. << Put-Hein mais tu dégoulines tout le temps ! >> lance t-elle en me montrant ses doigts.

Avec l'excitation la production de liquide séminal est continue. Les filles me tiennent par les mains. Je suis envahi d'un profond sentiment d'insécurité. Et si quelqu'un nous voyait ainsi, moi la queue à l'air, en érection, tenu par les mains par mes deux anges ? Nous marchons ainsi une bonne dizaine de minutes. Lorsque nous croisons des promeneurs, Estelle se place contre moi ses bras autour de mon cou. Je dis : << Je vais tacher ton bermuda ! >>. En effet, il y a quelques taches de foutre qui maculent le tissu kaki de son vêtement. Elle en rit.

Là-bas, les premiers bateaux à quai. South Quensferry est une agglomération portuaire à 16 km d'Édimbourg. Je remballe. Je viens de réaliser les trois séquences du défi qui m'a été lancé. Il est 13 h quand nous pénétrons dans le bourg. Nous adorons cette petite ville. Les rues pavées, les maisons en pierres de granit, les fenêtres fleuries. Morts de faim nous lisons les menus proposés. Avec ce bel ensoleillement toutes les terrasses sont ouvertes. Il y a donc des tables libres. Notre restaurant propose des fruits de mer sous différentes préparations.

Nous voilà confortablement installés sous une large pergola. De hautes plantes vertes judicieusement disposées donnent une certaine intimité à chaque table. << Mon défi ! >> murmure Clémentine qui vient de retirer avec une incroyable discrétion sa culotte. Je la fourre dans la poche avant du petit sac à dos. Nous comprenons rapidement la cause de ce "défi". À une des tables voisines il y a deux couples et un homme seul. De sa place il a probablement une vue parfaite sous notre table sans nappe. Les expressions de Clémentine nous amusent.

Tout en mangeant, Clémentine peut s'exhiber discrètement. Nous portons nos lunettes de soleil. Ce qui nous permet d'observer les regards libidineux du voyeur. Il n'arrête plus de loucher sous notre table tout en bavardant. Clémentine nous raconte ce qu'elle fait. En murmurant elle dit : << Je ne peux pas écarter mes jambes davantage. ! >>. Nous rions. << Fais lui le test des chiottes après ! >> chuchote Estelle. << Pourquoi après ? >> fait Clémentine qui se lève, son assiette vide. Elle contourne la table pour se diriger vers les toilettes extérieures.

<< Gagné ! >> lance Estelle quand le voyeur se lève à son tour pour prendre la même direction. Nous donnerions cher pour êtres cachés dans les chiottes. Mais nous savons que Clémentine adore se filmer avec son téléphone. Prête à nous appeler au moindre souci. Estelle allume le sien. Nous regardons l'écran. La connexion est établie. Nous distinguons les urinoirs muraux des WC hommes. Clémentine se lave probablement les mains quand le type entre dans la petite salle carrelée. Il se place devant le dernier urinoir. La résonance désagréable.

Tout en pissant, il adresse la parole à Clémentine. Impossible de comprendre le moindre mot. Le téléphone judicieusement placé contre le miroir permet une vue d'ensemble très nette. Clémentine se sèche les mains sous l'appareil alors que le mec se tourne franchement pour agiter une queue impressionnante dans sa direction. << Put-Hein c'est Rocco ! >> murmure Estelle. En effet, le chibre du vicelard est étonnant. Il rejoint les lavabos. Clémentine se dépêche de filer pour nous rejoindre. << Alors ? >> demande Estelle en agitant le téléphone.

L'homme revient s'assoir. Clémentine reprend son jeu préféré. Elle fait quelques sourires au type. Les cuisses probablement écartées sous la table. Il faut souligner la grande maîtrise de lui car l'inconnu cause avec ses amis comme si tout était normal. << Tu y retournes ? >> demande Estelle. << Je n'ai pas le courage ! >> répond Clémentine. Je dis : << Pourtant une telle bite doit te donner envie d'y gouter ! >>. Clémentine pose sa main sur la mienne pour chuchoter : << Et comment. Mais les conditions ne sont pas requises ! Pas cool ! >>.

En effet, avec tout ce monde, les fréquentes allées et venues des clients aux toilettes ne permettent pas une fellation sereine comme les adore Clémentine. L'addition. Nous flânons dans les rues touristiques du bourg. Clémentine aimerait un autre "plan". << C'est comme la pipe, quand je commence à montrer ma chatte, je pourrais faire ça tout le reste de la journée ! >> lance t-elle. Nous éclatons de rire. Nous savourons de délicieux pots de crèmes glacées. Ben & Jerry's nos préférées. En Grande Bretagne on en trouve dans toutes les supérettes.

Pas d'autres opportunités pour une exhibe de qualité. Trop de touristes partout. Il est dix sept heures trente. Il faut songer à prendre le chemin du retour. Nous nous promettons de revenir en voiture. Flâner sur le port de pêche où nous avons vécu de supers "plans" les années passées. << Je veux me sucer un inconnu ! >> lance Clémentine. C'est un de ses fantasmes dont je suis responsable. C'est moi, au début de notre relation, il y a cinq ans qui lui a mis cette idée en tête. Même si cela sommeillait déjà au fond d'elle, j'ai participé à sa "révélation".

Nous savourons nos sandwichs assis à une table près de Bridge of Forth. Il est vingt heures. Il reste une heure de marche. Nous profitons de ce début de soirée enchanteur. Les filles reviennent sur les résultats de leurs Masters qu'elles attendent avec impatience. Nous repartons. Il est 21 h30 quand nous arrivons à la voiture. Pressés de nous livrer à nos penchants, nous montons l'escalier de service à toute vitesse. J'adore me bouffer de la chatte mouillée et excitée. Alors quand j'en ai deux ! Je les suce, je les pénètre. Dans les gémissements jouissifs.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui aiment se faire nettoyer la moule à coup de bouches, se faire baiser à grands coups de bite...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 40 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1944 - Écosse jour 11 -



Randonnée sous le soleil d'Écosse

Hier matin, mardi, il est huit heures trente. Estelle est restée accrochée à moi toute la nuit. Comme une naufragée à sa branche. Mais lorsqu'elle se retrouve la seule à être réveillée, c'est tout simplement insupportable. Elle applique donc sa stratégie habituelle avec une ruse adorable. Elle se serre encore plus fort pour poser ses lèvres dans mon cou. Se frotter doucement contre ma cuisse en saisissant mon érection naturelle. Ce qui tire évidemment Clémentine de son sommeil. Clémentine qui vient se blottir en gémissant, en se frottant.

Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous. Mains que je glisse dans les culottes pour y démêler quelques nœuds dans les touffes abondantes. Estelle se lève d'un bon. Elle file à toute vitesse vers la porte. Clémentine me chevauche en me couvrant le visage de bises. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. L'odeur du café arrive jusqu'ici. Nous rejoignons Estelle dans la cuisine. Les douces senteurs du pain grillé. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos aventures de hier. Nous retournerons à South Queensferry en voiture.

Nous mangeons de bon appétit en examinant les deux options qui s'offrent à nous. Une virée à bicyclette ou une nouvelle randonnée pédestre. En regardant par la fenêtre on découvre un ciel un peu plus chargé en nuages blancs. Rien d'inquiétant mais la certitude d'avoir une journée moins ensoleillée. La vaisselle. On se lave les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. Vêtus de nos tenues de jogging, nous dévalons l'escalier de service. Il ne fait encore que 19°. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur.

Cette fois, nous tentons le parcours quotidien sans K-ways. C'est parfait. Il est dix heures quand nous revenons. Estelle prend sa douche. Assise sur mes genoux Clémentine allume l'ordinateur. Un courriel de Juliette qui nous raconte la vie très calme de son haras. Ses deux palefreniers en vacances. Son départ pour Sartène, en Corse le samedi 30 juillet. Le message de Julie qui nous enchante de son récit quotidien. C'est dans une jupe en jeans, baskets et en T-shirt qu'Estelle vient nous rejoindre. Nous la laissons répondre aux messages.

À la salle de bain Clémentine me confie une fois encore l'immense bonheur qui l'habite. Nous nous embrassons tendrement. Nous voilà habillés. Les mêmes teintes qu'Estelle que nous rejoignons. Elle nous lit ses réponses. Il ne reste plus qu'à joindre le selfie que nous prenons immédiatement. Clic sur envoi. Clémentine prépare les sandwichs aux fromages. Tomates et cornichons. Je mets des pommes dans le petit sac à dos. Avec des barres de céréales, la bouteille d'eau. Pressés de filer nous dévalons l'escalier de service. Il y a mon oncle au jardin.

Nous bavardons un peu. Nous sommes invités à partager un prochain repas en soirée. Dimanche. Comme nous partons le lendemain avec le Van déjà réservé, nous serons absents deux semaines. Puis nous irons passer une semaine chez ma tante à St Andrews. Notre séjour de deux mois en Écosse est planifié. Nous voilà partis. Je roule doucement en descendant Mornigside Street. Puis direction le Sud. Je gare l'auto sur le grand parking aux pieds du château. C'est de là que nous partons pour la randonnée de Pentland Ridge. Je porte le petit sac à dos.

Il y a des séquences ensoleillées. La météo idéale pour une boucle qui devrait se faire en cinq heures de marche. La température n'excède pas 22° et il n'est que 11 h15. C'est un circuit très prisé par les amateurs de randonnées. C'est un large chemin qui monte en pente douce. Mes deux anges me tiennent les mains. Nous évoluons sur un sol accidenté, caillouteux par endroit. Nous croisons beaucoup de marcheurs. Une petite demi heure et voilà Balerno, son lac enchanteur. Il s'agit du réservoir d'eau de la ville. Le chemin est devenu sentier difficile.

Estelle ouvre la marche. Elle se retourne souvent pour me faire une bise. Je me retourne à mon tour pour en faire une à Clémentine. Nous regrettons de ne pas avoir chaussé nos grosses godasses de rando. En basket c'est un peu ardu. Il y moins de randonneurs. Aussi, quand on s'arrête pour admirer le magnifique paysage, Estelle palpe ma braguette avant d'en descendre la tirette. Je ne tarde pas à me retrouver bite à l'air. << Aujourd'hui, votre défi est de vous masturber trois fois dans une situation à hauts risques ! >> me dit t-elle. Très autoritaire.

Clémentine se serre contre moi en me tenant par la taille. Elle lance : << Avec une assistance technique bien évidemment ! >>. Nous rigolons comme des bossus alors qu'Estelle me branle doucement. Des gens. Pour dissimuler ce qu'elle tient dans la main elle se serre contre moi. Le groupe de marcheurs n'a aucune idée de ce qui se passe. Juste cet habituel regard interrogateur. Suis-je le père, l'amant, l'ami de ces deux sublimes jeunes filles si intimement collées contre un homme d'âge mûr ? Pour situer les choses, elles me font des bisous.

Sur la bouche. Je bande comme le dernier des salauds dans la main d'Estelle qui dit : << Et bien voilà. Une bien belle érection que vous avez là cher monsieur ! >>. Clémentine, après s'être assurée que nous étions seuls sur le promontoire rocheux, s'accroupit. Estelle lui frotte ma queue sur le visage. Il faut à nouveau cesser car voilà un couple de randonneurs. Je remballe avec interdiction formelle de remonter la tirette de ma braguette. Heureusement qu'elle ne baille pas et que le bas du T-shirt permet une certaine discrétion. Le sentier monte.

La vue sur Édimbourg depuis Allermuir Hill est fantastique. Il y a un léger vent qui emporte des paquets de nuages blancs. Le ciel se couvre, se dégage plusieurs fois dans la même minute. Clémentine filme avec l'appareil photo. Estelle fourre sa main dans ma braguette en disant : << N'oubliez pas cher monsieur que vous avez un défi à relever. Et trois fois avant la fin de la randonnée ! >>. Nous rions de bon cœur. Il est 13 h et la faim se fait cruellement ressentir. Il y a une aire de repos bien aménagée avant la montée vers les crêtes de Carnethy Hill.

Il y a du monde. Nous avisons cette table libre. Ce sont des tables et des bancs en un seul bloc. Pas très confortables selon qu'on soit grand ou petit. Comme nous sommes tous les trois de hautes tailles, il faut des contorsions pour s'y installer. Il fait très agréable. Nous dévorons nos pommes en entrée. C'est la toute première fois que nous faisons ce circuit. C'est une bien belle découverte. Les hauteurs des collines qui entourent la ville offrent de charmants panoramas. Les sandwichs sont absolument délicieux. On peut même remplir la bouteille. Parfait.

Il y a des toilettes publiques mais l'incessant va et vient nous dissuade aux profits de pipis sauvages que nous préférons. << Regardez là-bas, discrétos, le mec qui est en bout de table avec le groupe. Il n'arrête pas de mâter par ici ! >> lance Clémentine. On regarde. Je suis entre mes deux anges. Nous portons nos lunettes de soleil. On peut donc observer sans êtres vus. << T'es entrain de lui montrer ta chatte ? >> demande Estelle. << Non, ma culotte ! >> répond Clémentine. En effet, en regardant, je constate ses cuisses largement écartées.

Nous mangeons de bon appétit. Clémentine commente ce qu'elle fait de sa main gauche. Elle se touche effrontément sous le regard halluciné du touriste. Aucun autre membre de son groupe ne nous prête la moindre attention. Ils ont plein de bouffes, d'emballages et de récipients en plastique sur leur table. Alors que le mec mâte à s'en déboiter les globes oculaires. << Put-Hein, ça m'excite ! >> murmure Clémentine qui se touche, qui se palpe, qui se masturbe. Personne d'autre ne peut voir. De plus le petit sac à dos fait écran sur le banc.

Nous traînons à table en revenant sur quelques situations à risques que nous avons déjà vécu. Il y en a tant et tant. Et pourtant c'est comme une première à chaque fois. Nous reprenons notre sentier. La pente est parfois raide. Nous voilà sur les crêtes. Le soleil nous accueille généreusement. La vue sur Édimbourg, là-bas, est époustouflante. Estelle et Clémentine prennent des photos. En contrebas, il y a deux jeunes femmes assises sur des rochers. L'une d'entre elles cueille des mûres. Il y en a partout. L'autre regarde dans notre direction.

Certainement les mêmes interrogations quand elle voit Estelle me palper la braguette ou Clémentine me faire des bises. Les coups d'œil répétés de cette jeune femme sont de plus en plus fréquents. Estelle qui s'en rend compte me dit : << C'est l'occasion rêvée de relever ton défi, non ? >>. Tout en prononçant ces mots, elle fourre sa main dans ma braguette. << Mais c'est qu'il bande le salaud ! C'est la proximité des femmes là-bas ? >>. Les deux touristes ne sont qu'à une cinquantaine de mètres. Estelle sort mon sexe avec quelques difficultés.

La jeune femme qui regarde avec attention fait du coude à l'autre qui est absorbée dans la dégustation de ses mûres. Elles regardent à présent toutes les deux. J'ai le cœur qui bat la chamade. Cette situation n'est possible que parce que je suis en compagnie de deux jeunes filles. Un homme seul et ce serait très certainement un "scandale". Nous restons silencieux, immobiles. En contrebas du sentier qui passe juste au-dessus. Les marcheurs n'imaginent pas un seul instant ce qui se passe là, à une dizaine de mètres. Les deux femmes mâtent.

Celle qui regarde depuis une dizaine de minutes nous fait un adorable sourire. Elles doivent avoir 35 ans. L'autre tire un appareil photo plutôt imposant de son sac à dos. Comme nous portons tous les trois nos lunettes de soleil, notre anonymat est totalement assuré. La jeune femme prend des photos. Après chacune elle lève le pouce de sa main droite comme pour nous féliciter. L'autre se met à rire aux éclats. << Branle toi ! >> murmure Estelle en lâchant ma queue qu'elle agite en direction des deux touristes. Je me masturbe passionnément. Délice.

Clémentine et Estelle s'accroupissent en même temps. Me tenant par les cuisses elles écartent les leurs. Les deux jeunes femmes se lèvent en applaudissant. Je pourrais m'offrir un orgasme. Je pourrais éjaculer tellement c'est bon. Voilà deux autres coquines qui savent apprécier l'insolite. Estelle et Clémentine prennent des poses vicieuses, se touchent. Me font des bises sur la queue. Je fais un coucou aux femmes de ma main libre. Elles font de même. La "photographe" se rapproche en montant le sentier. Elle s'exprime en anglais avec un accent danois.

L'autre nous rejoint également. Nous faisons connaissance. Hélas, nous apprenons qu'elles sont toutes les deux à attendre le groupe de marcheurs qui tarde à les rejoindre. Ingrid, la blonde, ne cesse d'observer la queue que tient Estelle. Stina pointe son index. Voilà le groupe qu'elles attendent. Les deux touristes ne cherchent pas réellement le contact mais elles étaient contentes de vivre un grand moment. Elles sont plutôt jolies. Elles nous laissent pour rejoindre les marcheurs. << Félicitations Julien ! Tu es le roi des vicieux ! >> s'écrie Estelle.

<< Tu as droit à une pipe à la première occasion ! >> rajoute Clémentine. Nous gravissons Scald Law avant d'affronter les fameux Kips. Ce sont ces roches qui font penser à des dents qu'on voit depuis le château d'Édimbourg. Il est 17 h30 quand nous revenons à la voiture. J'ai relevé mon défi trois fois mais sans le panache de la première exhibe devant les deux danoises. << Nous aurions dû échanger nos adresses ! >> lance Estelle. << C'est vrai ! >> rajoute Clémentine. Pour ce soir, nous décidons de nous offrir un bon restaurant dans le centre.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui adorent les situations insolites, les situations à risques et faire de nouvelles rencontres...

Julien (branleur pour dames)



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 41 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1945 - Écosse jour 12 -



Randonnée près de Roslin dans les Pendland Hills

Il est huit heures hier matin, mercredi. Je suis tiré de mon profond sommeil par un gémissement plaintif tout contre mon oreille. Estelle qui est restée tout contre moi toute la nuit, murmure : << J'ai fait mon cauchemar ! >>. Je la serre fort alors que je ne suis pas encore véritablement conscient. Elle saisit mon érection naturelle. Clémentine vient se blottir. Je suis entre mes deux anges dans l'enchantement paradisiaque d'un début de nouvelle journée. << Tu nous racontes ton cauchemar devant un bon petit déjeuner ! >> lance Clémentine.

Estelle se lève pour se précipiter vers la porte en s'écriant : << D'abords pipi ! >>. Clémentine se couche sur moi pour me couvrir le visage de bisous. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle à la cuisine, dans les suaves parfums du café et du pain grillé. Je presse les oranges, Clémentine pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en écoutant Estelle nous raconter son rêve. Une fois encore nous l'aurions abandonné dans une ville inconnue. Nous rions alors que Clémentine dit : << Jamais ! Et même pas dans tes rêves ! >>.

Nous mangeons de bon appétit en mettant au point le planning de notre virée d'aujourd'hui. C'est en voiture que nous retournons au village de Roslin. Il est grand temps de découvrir les sentiers des collines qui l'entourent. Ça fait bien cinq ans qu'on se promet de le faire. Nous débarrassons pour faire la vaisselle, nous laver les dents, enfiler nos tenues de jogging. Nous dévalons l'escalier de service. La météo est sensiblement la même que hier. Un ciel voilé de légers nuages gris clairs. La température est de 19°. Quelques mouvements d'échauffement.

C'est parti pour notre running quotidien le long de notre parcours habituel. Impossible de s'en lasser. Surtout lorsque l'on contemple Édimbourg depuis le sommet de Morningside. Il est 9 h30 quand nous revenons. Estelle occupe la salle de bain la première. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Le courriel quotidien de Julie qui amorce probablement une nouvelle vente. Une scène de genre à trois personnages qui intéresse fortement un couple de plaisanciers. Dans sa jupe jeans, T-shirt kaki et baskets Estelle vient nous rejoindre.

C'est à elle que nous laissons le soin des réponses en allant prendre notre douche. Nous la rejoignons vêtus comme elle. Clémentine porte une jupe en jeans, un T-shirt kaki. Je porte un bermuda en jeans avec un T-shirt kaki. Un selfie qu'Estelle envoie avec la réponse qu'elle nous lit à haute voix. Clémentine prépare les sandwichs au pâté végétal. Même si nous ne sommes absolument pas végétariens et encore moins végans, le pâté végétal de la marque Tartex a toute notre préférence. Un véritable délice sur du pain complet. Une bonne couche.

Je mets les pommes, les barres de céréales et les K-ways dans le petit sac à dos que je porte. Avec les trois baguettes sandwichs, il est plein au point d'en être déformé. Pressés de filer, nous descendons l'escalier de service à toute vitesse. Je roule doucement. Il y a une quinzaine de bornes dans une circulation fluide. Clémentine glisse sa main dans ma braguette ouverte. Estelle, assise à l'arrière, caresse mes joues, mon cou, en revenant sur son cauchemar. << Je vais faire une psychanalyse pour savoir la cause de ce cauchemar récurrent ! >> dit elle.

Nous en rions de bon cœur. Je gare l'auto sur le parking à l'entrée du bourg. Il y a un monde fou alors qu'il n'est encore que 10 h30. Beaucoup de touristes évidemment. Mais aussi de nombreux randonneurs qui s'apprêtent à faire comme nous. Je porte le petit sac à dos. Estelle et Clémentine me tiennent la main. Nous voilà devant les panneaux indicateurs. Plusieurs itinéraires sont proposés. Le soleil fait quelques apparitions. À chaque fois ça chauffe. << Heureusement qu'il y a les nuages ! >> s'écrie Clémentine qui a horreur des chaleurs.

Nous prenons le sentier balisé Pentland Path four. La pente est douce et le chemin permet d'évoluer tous les trois un à côté de l'autre. D'autres marcheurs nous précèdent ou nous suivent. Ce qui n'empêche pas Estelle de me palper la braguette que j'ai interdiction de boutonner. Mon T-shirt en masque toutefois une grande partie. Le paysage devient sublime au fur et à mesure que nous prenons de la hauteur. Aux forêts font places des chaumes. C'est de toute beauté. Enfin le village de Roslin se voit depuis les collines. C'est magique.

Là-bas, la chapelle Rosslyn et ses mystères. Depuis les hauteurs nous découvrons son architecture étrange. Tout dans cette bâtisse de la taille d'une église est étrange. Nous avançons souvent à flancs de coteaux avant de parcourir les sommets. Nous sommes dans un parc régional qui s'étend sur cent kilomètres carrés. Depuis le sud ouest d'Édimbourg jusqu'à la petite ville de Carlops. C'est une succession de collines dont les plus hautes culminent à 500 mètres. Couvertes de prairies verdoyantes où paissent les vaches écossaises à poils longs.

Il y a des parties forestières. Jadis, avant le pillage de l'Écosse pour les besoins de son industrie par l'Angleterre, la forêt recouvrait toute l'Écosse. On a beaucoup de mal à imaginer cette configuration aujourd'hui. Nous croisons des randonneurs. Parfois ce sont des bribes de néerlandais qui nous parviennent. Parfois de probables Danois ou Finlandais. Des Allemands aussi. Mais depuis les conditions requises pour entrer au Royaume Unis, visas et passeports, nous n'avons croisé que très peu de latins. Il y a une table d'orientation en métal noir.

Les indications permettent de se situer par rapport aux points cardinaux. La vue jusqu'à Édimbourg est splendide. Là-bas, les Borders et leurs collines. Il commence à faire faim. Il y a une exploitation agricole. C'est une ferme auberge. Un troupeau de moutons interdit l'accès par le grand chemin. Ils sont des centaines. Il faut les contourner par le sentier rocheux de droite. Estelle profite des chênes centenaires qui nous dissimulent pour me sortir le sexe. << Votre défi du jour cher Julien. La bite à l'air sous la table pendant le repas ! >> précise t-elle.

Clémentine éclate de rire en se serrant contre mon dos, ses bras autour de ma taille. Penchée en avant, la tête sous mon aisselle elle observe la queue qu'agite Estelle. Je glisse ma main sous sa jupe pour palper sa vulve. Le clitoris géant faisant une incroyable petite bosse dans sa culotte. À peine j'effleure cette protubérance que Clémentine est parcourue d'un spasme, puis d'un frisson. Je passe mon autre main sous la jupe d'Estelle qui me dit : << Si tu commences, interdiction d'arrêter ! >>. Nous rions alors que je commence à bander bien dur.

Il faut remballer car le sentier redescend vers la terrasse. Il y a là une bonne vingtaine de tables. Presque toutes occupées. De la chance. Nous prenons place près de l'entrée. Une ravissante jeune fille à la chevelure flamboyante vient prendre notre commande. Nous prenons un bol de soupe et des jus de fruits. << Tu as déjà essayé une rousse ? >> me demande Estelle en sortant nos sandwichs du sac. J'avoue : << Non, jamais une aussi rousse ! >>. Nous rions de bon cœur quand Clémentine rajoute : << Sors ta bite, c'est ton défi de la journée ! >>.

<< Essaie de la lui montrer ! >> rajoute Estelle. Il n'y a pas de nappes sur les tables. C'est dons assez risqué de manger là avec la bite à l'air. Il faut ruser. Nous changeons de place. Je tourne le dos à la plus grande partie de la terrasse. Sur la chaise libre qui me fait face, Clémentine dispose le sac à dos. Il fait écran aux regards éventuels. Mais c'est sur les deux sublimes jeunes filles qui m'accompagnent que se posent la plupart des regards. Nous savourons une délicieuse soupe aux légumes. Bouillante. Après nos pommes, avant les sandwichs.

La terrasse est à l'abri du vent. Deux gros chiens de la ferme flânent sans s'approcher des touristes. Des moutons arrivent par là. Toute l'atmosphère d'une ferme d'altitude. J'ai la bite à l'air. << L'odeur va attirer un des clébards ! Sûre ! >> lance Estelle. Nous rions. Ça n'arrive pas. Impossible de montrer ma queue à la jeune serveuse rousse. L'idée me procure un début d'érection sympathique. Je le confie à mes deux anges qui cherchent le meilleur moyen d'attirer l'attention de la fille. Je préfère ne rien tenter. Le risque n'en vaut pas la chandelle.

L'addition. Nous repartons en direction des sommets. Selon l'orientation il y a un vent à décorner les bœufs. Nous restons soigneusement à l'abri sur le sentier opposé. Je marche souvent avec la bite à l'air. Quand il y a des gens Estelle se serre tout simplement contre moi. Aujourd'hui je suis très tactile. C'est moi qui touche mes deux coquines. Toutes les deux en jupes m'offrent d'ailleurs de nombreuses occasions de le faire. << Harry Ploteur et sa braguette magique ! >> lance Estelle à chaque fois. À nouveau de la forêt sur les hauteurs.

Voilà le sommet de Carnethy Hill. Le vent est violent. Nous pourrions êtres emportés. Pourtant c'est une véritable foule qui se presse là-haut. Il faut dire que la vue à 360° porte jusqu'à des dizaines de miles. C'est époustouflant. On voit la mer au loin. Lorsque le soleil fait une courte apparition, les toits d'ardoises d'Édimbourg prennent des éclats d'argent. Idem pour ceux du village de Roslin à nos pieds ou encore pour ceux des maisons de la ville de Carlops. Clémentine et Estelle prennent des photos. Je les tripote discrètement pour les distraire.

<< Salaud. Tripoteur de filles ! >> lance Estelle en saisissant mon poignet afin que surtout je ne cesse pas. Nous prenons le sentier qui redescend en pente abrupte. Il est moins fréquenté et procure quelques agréables sensations de vertige. J'ai la bite à l'air. Je fais souvent une halte pour faire "l'hélicoptère". Je fais tournoyer ma bite pour amuser mes deux anges qui rient aux éclats. << Tu vas t'envoler ! >> s'écrie Estelle qui se précipite pour me l'attraper. Elle adore me la faire tourner à toute vitesse. Il est 18 h quand nous revenons à Roslin.

En prévision du repas du soir, nous tenons à trouver un restaurant où il reste des places. C'est à quelques centaines de mètres de Rosslyn Chapel que nous trouvons notre bonheur. Il reste des tables car le bourg est à deux kilomètres. Rosslyn Chapel Coffee Shop. Un endroit typique et à la décoration médiévale. Dans l'esprit de la chapelle dont on retrouve quantité de symboles francs-maçons. Du saumon fumé accompagné de petits légumes de saisons, de pommes de terre grillées. Une délicieuse sauce à la crème avec des olives noires. Superbe.

Nous traînons à table. Les deux salles sont quasiment pleines. Première visite aux toilettes hommes avec Estelle. Enfermés dans un des cabinets nous procédons à nos rituels pisseux. Dans l'étroitesse de ces lieux j'ai développé des prédispositions. Je suis devenu un véritable contorsionniste. Le jeu consistant à ne surtout rien toucher autour de nous. Si ce n'est avec un mouchoir en papier. Seconde visite avec Clémentine. Sous les regards de quelques clients curieux de notre trio. Non, je ne suis pas du tout le papa de ces sublimes jeunes filles !

L'addition. La fatigue commence à se faire sentir. Estelle insiste pour s'installer aux côtés de Clémentine sur le siège passager. J'ai beau prétexter que ce n'est pas prudent et qu'en Écosse les prunes pour infraction au code de la route sont très dissuasives. Rien n'y fait. Je roule donc avec une vigilance accrue, doucement, en me faisant tripoter le Zob. Il est 22 h30 quand nous sommes de retour à l'appartement. J'offre à mes deux anges un cunnilingus qui les font gémir de plaisir. Estelle s'endort la première pendant que Clémentine me taille une pipe.

Bonne nuit à toutes les coquines qui aiment relever les défis les plus insensés, les plus audacieux, avec panache et brio. C'est divin...

Julien



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NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
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Homme, 53 ans, France
Classe - 42 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1946 - Écosse jour 13 -



Randonnée pédestre autour d'Arthur's Seat

Il est huit heures trente lorsque je suis tiré de mon sommeil. Ce jeudi matin Estelle a encore décidé de faire fort. Sa main glisse dans mon slip pour y saisir mon érection naturelle. L'autre qui empoigne mes couilles pendant que ses lèvres se posent dans mon cou. Encore dans un état comateux je la serre contre moi. C'est ainsi que je prends doucement conscience de la réalité. Clémentine se réveille à son tour et vient se blottir en gémissant. Je suis entre mes deux anges qui se frottent contre mes cuisses. Distributions de bisous. Échanges de papouilles.

Estelle se lève comme propulsée par une force irrépressible pour courir vers la porte. Clémentine me chevauche en continuant de frotter son sexe contre le mien. Nous ne sommes pas du matin. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. En prise avec le grille pain qui éjecte ses premières tranches. L'odeur du café est un vrai plaisir. Je presse les oranges pendant que Clémentine pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos aventures de hier. << On refait aujourd'hui ! >> lance Clémentine.

Nous mangeons de bon appétit en composant l'itinéraire du jour. Dehors, c'est exactement la même météo que hier. Un ciel principalement bleu. Un soleil généreux. La journée s'annonce belle. << On se fait le volcan ! >> suggère Estelle. Arthur's Seat est un des deux grands volcans éteints d'Édimbourg. La ville est d'ailleurs construite sur cinq anciens sites volcaniques. Nous applaudissons à la suggestion d'Estelle qui vient s'assoir sur mes genoux en disant : << Avec monsieur bite à l'air ! Et tout le long du sentier qui monte ! >> rajoute t-elle. Rires.

La vaisselle avant de nous laver les dents en faisant les pitres devant le miroir de la salle de bain. Vêtus de nos tenues de running nous descendons l'escalier de service à toute vitesse. La température extérieure est de 19° alors qu'il n'est que neuf heures. Quelques mouvements d'échauffement en sautillant sur place. C'est parti pour notre jogging quotidien le long de notre circuit habituel. Il est dix heures quand nous sommes de retour. Pendant qu'Estelle prend sa douche, assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur.

Elle clique immédiatement sur le site de l'université. La liste des reçus au MS (Master Spécialisé) s'affiche. C'est une explosion de joie. Estelle et Clémentine figurent évidement dans la liste des nominés. Estelle qui vient nous rejoindre dans sa jupe en jeans, son T-shirt brun prend connaissance de la nouvelle. Toutes les deux, en riant aux éclats, sautillent tout autour de la table. << Viens ! >> fait Clémentine qui m'entraîne dans une farandole folle. Heureusement que l'isolation phonique de l'appartement est parfaite et totale. Il y a des cris de joie.

Toutes les deux vont se pencher devant l'écran plusieurs fois. Certaines de ne pas rêver elles lisent plusieurs fois leurs noms et prénoms à hautes voix. << Put-Hein ! Toutes ces angoisses pour rien ! >> s'écrie Estelle. << Toutes ces inquiétudes inutiles ! >> lance Clémentine. Je dis : << Je vous l'avais dit. Avec tout ce que vous avez fourni comme effort et comme travail, c'était évident ! >>. Clémentine m'entraîne par la main pour m'entraîner sous la douche. Vêtue comme Estelle Clémentine me dit : << Aujourd'hui, pas de culotte pour la fille ! >>.

Je porte mon bermuda en jeans et mon T-shirt brun. Tous les trois dans les mêmes teintes. << Il faudra acheter du pain on n'en a plus ! >> lance Estelle qui nous lit la réponse qu'elle vient d'écrire au message de Julie. << En France c'est jour férié à cause du 14 juillet ! >> lance t-elle juste avant de faire le selfie qui accompagne la réponse. Clémentine suggère d'aller faire nos courses et de manger là à midi. Excellente idée. Pressés de filer nous dévalons l'escalier de service. Mes deux anges sont à un mètre au-dessus du sol, sur un nuage.

L'obtention de leurs Masters les rend fébriles, hyper déconneuses. Elles me tiennent par la main. Nous faisons le petit kilomètre qui nous sépare des premiers commerces de Morningside. Je subis les assauts joyeux de leurs bouches, de leurs mains jusqu'au carrefour de Christ Church. << J'ai envie d'aller dans le parc, de me foutre à poil et de danser dans les allées ! >> lance Clémentine. << Moi aussi ! >> s'écrie Estelle. Il y a trois énormes bus touristiques garés devant l'église. Le monde fou qu'il y a là dissuade mes deux anges de passer à l'acte.

Nous rigolons comme des bossus. Estelle aime envoyer des cartes postales "à l'ancienne", dans des enveloppes pré timbrées. Nous entrons dans le grand bazar qui fait bar, magasin de journaux, de souvenirs, librairies. Là, derrière les trois tourniquets, Estelle choisi ses cartes. Je la touche. Clémentine fait écran de son corps. Je ne crois pas avoir déjà touché Estelle aussi vulgairement dans un endroit publique. << Salaud. Surtout ne t'arrête pas ! >> murmure t-elle lorsque ma main glisse sous sa culotte que j'écarte à l'endroit du sexe. C'est humide.

<< Toi, tu vas voir ce que tu vas voir cet après-midi. Vengeance ! >> chuchote t-elle alors que nous payons les trois cartes choisies. Un peu plus loin, la boulangerie. Nous prenons la plus grosse des miches de pain complet. Une grosse brioche aux amandes. Dans la file, en attendant notre tour, je tripote Estelle qui chuchote : << Monsieur bite à l'air a les mains baladeuses ce matin ! >> chuchote t-elle. << Et moi ? >> murmure Clémentine. Exceptionnellement, pour ne pas risquer d'êtres compris, nous nous exprimons dans la langue de Molière.

Nous allons dans le petit supermarché en face. Provisions de pommes, d'oranges, de kiwis. Des cornichons, des olives noires à la Grecque, des tomates bien dures en grappes. Une dernière visite dans le fastfood des Wong pour y acheter une douzaine de nems. C'est Ly-Yiang qui, toute contente de nous revoir, nous sert. Son mari est encore absent et rentre du Vietnam demain. C'est en tenant de grands sacs bien lourds que nous remontons Morningside en envisageant les options de repas. << Nems avec riz pilaf et salade de carottes ! >> dit Estelle.

<< Ça marche ! >> fait Clémentine. Il est midi passé quand nous sommes de retour. La fête continue. Les filles font les clowns en imitant l'accent méridional de Juliette. De les entendre imiter cet accent en anglais nous fait plier de rire. Clémentine s'occupe de la salade. Je fais réchauffer les nems pendant qu'Estelle prépare le riz pilaf. J'ai souvent les mains sous les jupes de mes deux anges. L'absence de culotte chez Clémentine me permet d'audacieuses explorations. Je renifle mes doigts avant d'en lécher la mouille que je récupère déjà. Miam.

Toutes les deux me saisissent les poignets pour humer leurs parfums. << T'arrête surtout pas tout l'après-midi ! >> dit Estelle. Nous rions. Tout est prêt. Il ne reste qu'à manger de bon appétit en riant beaucoup. Les filles reviennent sur les résultats des Masters. << Le plus dur nous attend en septembre ! >> lance Clémentine. Ce qui tempère légèrement l'ambiance déconnante. Il y aura le concours à l'admission de la préparation au Doctorat. C'est un concours sévère dont le numerus clausus est très sélectif. À peine deux cent postes à pourvoir.

La vaisselle avant de nous laver les dents dans une joyeuse pagaille. Nous restons vêtus ainsi. Arthur's Seat est une colline d'une altitude de 260 mètres. C'est la plus haute d'un groupe appelé Salisbury Crags. Des volcans dont les dernières éruptions remontent à 350 millions d'années. << C'est donc sans risque ! >> lance Estelle en glissant sa main dans ma braguette ouverte. Pressés de filer, nous préparons les pommes, les barres de céréales et les inutiles K-ways dans le petit sac à dos. Il faut prendre la voiture car c'est à l'opposé de la ville.

Nous dévalons l'escalier de service. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Nous apprécions de descendre jusqu'à Leith, contourner Édimbourg par Dean Village, puis le périphérique. Je gare l'auto à une dizaine de minutes du circuit de randonnée. C'est parti. Il y a un nombre de touristes hallucinant. Il faut dire que l'ascension de l'ancien volcan est une des attractions les plus courues de la ville. Je dois tancer Estelle dont la main téméraire ne cesse de tripoter ma "bosse". C'est que je bande sournoisement tout au fond de mon slip.

Il y a des panneaux informatifs tous les cinq cent mètres. La légende précise que dans la montage réside un dragon endormi. Le lieu est également associé au Roi Arthur des légendes Celtes. Personne n'est en mesure de préciser si son royaume, Camelot, était cette région. Estelle, pour pouvoir me tripoter, se serre tout contre moi. Nous attirons toutefois bien des regards. Non, je ne suis pas le papa des deux sublimes jeunes filles qui restent accrochées à moi. Lorsqu'un regard est plus insistant, l'une ou l'autre me dépose un baiser sur la bouche.

C'est un itinéraire en boucle d'environ 4 km. Il faut un peu plus d'une heure et demi pour parvenir au sommet. Ce n'est pas la première fois que nous en faisons l'ascension. Mais la vue époustouflante depuis le haut de la colline est une superbe récompense. Le sentier que nous avons choisi est le plus escarpé. C'est la garantie d'avoir un peu d'intimité. Une intimité toute relative car nous sommes précédés et suivis par des groupes de touristes. On y entend l'allemand, le finois et surtout des accents américains à couper au couteau. Souvent new-Yorkais.

Nous voilà assis contre des rocailles au-dessus d'un ravin en précipice. Impossible d'aller plus loin car il y a de lourdes chaînes qui interdisent l'accès du sentier vertigineux. Nous savourons nos pommes. J'ai le doigt de la main gauche constamment enfoncé dans Estelle. Quand je veux le retirer elle saisit mon poignet pour m'en empêcher. Clémentine garde la sienne fourrée dans ma braguette. Elles évoquent leurs Masters. Le concours qui les attend à la rentrée de septembre. Je dis : << Ce soir, pour fêter ça, on se fait le meilleur restaurant ! >>.

<< Celui avec le personnel en tenues d'époque ? >> demande Estelle. Clémentine s'écrie : << Oh oui, ambiance moyenâgeuse. Génial ! >>. Estelle rajoute : << Je t'emmène dans les chiottes au moins cinq fois pour te sucer ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Clémentine rajoute en sortant son téléphone : << Je réserve immédiatement une table ! >>. Je titille le petit clitoris d'Estelle. Il est tout dur. Elle en gémit de plaisir en m'interdisant de cesser. << C'est OK ! >> lance Clémentine. Notre table nous attend pour vingt heures. C'est parfait.

Il y a tout le temps du passage à proximité. Il est donc impossible de tripoter mes deux anges comme j'aimerais. Je me contente de les doigter discrètement. Le clitoris géant de Clémentine me semble encore plus énorme. << En vieillissant, il grossit peut-être ! >> s'exclame t-elle en riant. Nous savourons ces moments. Il y a une légère brise et il fait très agréable. Aux apparitions du soleil il fait soudain très chaud. << Heureusement qu'il y a des nuages ! >> précise Clémentine qui redoute les grosses chaleurs de l'été écossais. Pas encore !

Il est presque dix huit heures quand nous revenons à la voiture. Nous y laissons le petit sac à dos. C'est à une dizaine de minutes du centre historique. La magie d'Édimbourg s'exerce dès cet instant. Nous flânons dans le dédale labyrinthique du vieil Édimbourg. Même si nous commençons à y connaitre chaque recoin, il y a toujours d'étonnantes découvertes. Clémentine qui veut s'offrir les frissons d'une exhibe de qualité nous entraîne dans la boutique d'un antiquaire. Nous les connaissons toutes car nous adorons les visiter. C'est encore formidable.

C'est quand elle s'accroupit pour scruter des objets que Clémentine écarte ses cuisses au-delà du raisonnable. D'abord pour nous. Ensuite pour ce monsieur d'âge mûr qui fait le tour des trois différentes grandes pièces. Estelle m'entraîne afin de nous éloigner. De faire comme si Clémentine était une inconnue. Nous mâtons discrètement derrière des vieux couffins en rotins. Le type n'arrête pas de loucher vers cette fille sans culotte qui, dans une indécence folle, lui montre une chatte poilue comme il n'en n'a probablement jamais vu. Un vrai privilégié.

Hélas, il n'est pas seul. Une femme vient le rejoindre. Ce qui met fin à l'exhibition de Clémentine. Elle se redresse précipitamment pour nous rejoindre aux vieilles poupées. << Put-Hein, quand je commence je n'ai plus envie de m'arrêter ! >> murmure t-elle. Nous quittons la boutique. Nous voilà à flâner dans le flot touristique. Aucune exhibe n'est possible avec une telle foule de gens. Il est vingt heures. Morts de faim nous voilà attablés dans une des deux grandes salles pleines à craquer. Les plateaux de fruits de mer sont ici fabuleusement bons.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines trop heureuses de fêter l'obtention de leurs diplômes universitaires. C'est au lit que ça continue...

Julien (Monsieur Bite-à-l'air)



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Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 43 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1947 - Écosse jour 14 -



Une autre de nos balades fétiches

Hier matin, jeudi, il est huit heures quand nous nous réveillons quasiment en même temps. Je suis entre mes deux anges. Nous nous étirons en modulant nos gémissements jusqu'à l'absurde. Rires. Distribution de bisous. Estelle se précipite vers la porte. Clémentine se frotte tout contre moi en me confiant à quel point elle est heureuse. L'obtention de son diplôme universitaire rajoute la cerise sur le gâteau. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle dans l'odeur du café qui embaume la cuisine. Celle du pain grillé vient s'y rajouter.

Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre randonnée de hier. Il faut se rendre à l'évidence. En regardant par la fenêtre le ciel est couvert d'un voile gris. Un voile plutôt épais. Nous mangeons de bon appétit en examinant les différents plans B à mettre en application. Il n'y a rien de menaçant toutefois. Mais il est certain que ce sera la météo de la journée. La vaisselle avant de se laver les dents. Vêtus de nos tenues de running nous dévalons l'escalier de service. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. C'est parti.

Un jogging d'une heure qui nous emmène le long de notre circuit habituel. Il est neuf heures quarante cinq quand nous revenons. Estelle prend sa douche. Assise sur mes genoux Clémentine allume l'ordinateur. Le premier réflexe est d'aller sur le site universitaire. Une information. Lundi prochain seront publiés les notifications concernant chaque nominé au Master. Matière par matière. D'autres réjouissances en perspective pour Estelle qui nous rejoint et Clémentine qui m'entraîne à la salle de bain. Nous voilà vêtus comme hier. Plutôt léger.

Clémentine prépare les sandwichs aux fromages. Estelle met les pommes dans le petit sac à dos. Les K-ways et les barres de céréales. Pressés de filer nous dévalons l'escalier de service. Je roule doucement. Clémentine fourre sa main dans ma braguette. Assise à l'arrière Estelle masse mon cou de ses mains douces et agiles. Il y a une trentaine de kilomètres jusqu'à Linlithgow. La circulation est fluide. Le ciel reste uniformément gris mais l'absence de vent offre un climat doux. La température extérieure est de 20° et il n'est que dix heures quinze.

Il faut garer l'auto à l'extérieur de la ville, sur l'un parking obligatoire aux touristes. Je porte le petit sac à dos. Mes deux anges me tiennent par la main. Nous aimons revenir ici chaque année. Un autre de nos pèlerinages. Ce qui frappe à Linlithgow c'est l'architecture médiévale en parfaite harmonie avec celle de la Renaissance. Les rues pavées du centre offre un dédale fort plaisant. La Saint Michael Parish Church, ravissante église moyenâgeuse. Dans High Street un ensemble de maisons du XVIIème siècle. Nous flânons là en ouvrant de grands yeux.

Bien évidemment, lorsque nous admirons l'intérieur d'une vitrine, c'est le prétexte idéal. Estelle peut palper ma braguette en toute discrétion. Mais cette fois, c'est moi qui pose ma main à l'endroit de son sexe. Au travers le tissu de sa jupe en jeans, je palpe avec une rare vulgarité. << Salaud ! >> s'écrie t-elle. Clémentine dit : << Et moi ! >>. Je lui administre le même traitement. Nous visitons l'intérieur de l'église gothique. C'est un endroit pittoresque. Une véritable plongée dans un passé lointain. << Votre défi du jour ! >> me fait Estelle.

Nous sommes entre des colonnades. Cachés à la vue des nombreux visiteurs. Il fait sombre dans l'édifice. Estelle descend la tirette de mon bermuda en jeans. Clémentine fait le guet. Je murmure : << Mais vous ne respectez rien. Nous sommes dans un lieu de culte ! >>. Estelle en fourrant sa main dans ma braguette chuchote : << Mais ce n'est notre culte ! On s'en contrefout ! >>. Me voilà avec la bite à l'air dans l'obscurité. Il y a un groupe de touristes qui s'approchent en faisant quantité de photos. Les flash sont aussi aveuglants que nombreux.

Pour cacher ce qu'elle tient dans sa main, Estelle se serre contre moi. Je suis en sandwich entre les deux coquines. C'est ainsi que nous nous faisons encore surprendre. Soudain, le centre d'intérêt change considérablement. Des airs amusés, d'autre plus interrogateurs. Cet homme d'âge mûr, est-il le père de ces deux sublimes jeunes filles qui semblent se frotter contre lui ? Pour bien situer les choses Estelle et Clémentine optent pour une attitude ambiguë. Je suis hyper gêné. Je bande comme le dernier des salauds dans la main d'Estelle. Coquines.

Le pire passé, je remballe en grondant Estelle. << Punis moi ! Je le mérite bien. Soit très sévère ! >> lance t-elle lorsque nous sortons de l'église en éclatant de rire. Il commence à faire faim. Nous avisons la terrasse vitrée d'un grand salon de thé. Assis à une table ronde, devant des jus de fruits, nous dévorons nos sandwichs. Nous faisons le vague programme de l'après-midi. Nous adorons cette petite cité. L'ambiance du centre donne l'illusion d'être plongé dans un film d'Harry Potter. Nous traînons à table. Il est 14 h lorsque nous quittons.

Dans Linlithgow Palace il faut suivre le guide. Au sein d'un groupe d'une vingtaine de visiteurs nous écoutons l'histoire de ce château. C'est une construction majestueuse qui porte bien son nom de palace. Le guide est très certainement un étudiant qui fait son job d'été. Comme nous sommes le plus souvent en queue de cortège, mes deux anges redoublent d'initiatives coquines. En éventail autour du guide évoquant James VI ayant réunifié l'Écosse et l'Angleterre, le groupe écoute. Personne ne se doute de ce que fait Clémentine. Une main sous sa jupe.

Seul le guide peut la voir se toucher. Elle reste serrée contre moi. Une main sous sa jupe, son bras autour de ma taille. Estelle tout contre moi sa main posée sur ma braguette. Le jeune guide ne perd pourtant pas le fil de son argumentaire. Chapeau ! C'est terriblement excitant. Une fois encore. La visite se termine vers 15 h30. Nous traînons encore un peu dans les rues avant de retourner à la voiture. Direction South Queensferry. Nous y connaissons un restaurant fameux et fort accueillant. Pendant que je roule Clémentine téléphone pour y réserver.

Sur les rives du Firth of Forth cette petite bourgade de 9000 habitants présente un charme spectaculaire. Nous y sommes venus tant et tant de fois. Pourtant le plaisir reste intact. C'est sur les quais de son port de pêche que nous flânons. Il y a toute la journée une sorte de marché aux crustacés. Les touristes y sont nombreux à acheter des araignées de mer, des crabes, des tourteaux géants ou encore des langoustes aux pinces fixées par des élastiques. Combien de fois Clémentine ne s'est-elle pas amusée ici. Des exhibitions de très hautes qualités.

<< On revient demain. On consacre la journée au vice ! Qu'en dites-vous ? >> suggère Clémentine. << Bref, une journée normale quoi ! >> s'exclame Estelle. Nous rions de bon cœur. Estelle qui n'arrête pas de me tripoter en chuchotant des propos très tendancieux. Je suis un véritable tripoteur moi aussi en cette fin d'après-midi. Chaque possibilité qu'offrent nos errances voit ma main glisser sous une jupe. Nous manquons de nous faire surprendre à plusieurs reprises. On se trouve un endroit derrière des empilement de caisses en osier pour y pisser.

<< On a déjà fait ça ici les années passées ! >> lance Estelle accroupie, la culotte à mi-cuisses. Clémentine qui n'en porte pas lance un incroyable jet qui vient se briser contre le mur à plus de trois mètres. C'est toujours impressionnant. Je les torche. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets contre le mur. C'est là que nous nous faisons surprendre par un couple de promeneurs. Ce sont des allemands à entendre leur accent lorsqu'ils s'excusent. Quand je rigole je gicle un peu n'importe comment. Nous rigolons comme des bossus. Il fait faim.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui ne vont pas seulement se régaler de crustacés mais également d'une bonne bite...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 44 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1948 - Écosse jour 15 -



Flâneries dans la charmante petite ville de Musselburgh

Hier matin, samedi, il est presque huit heures. C'est un peu notre heure de réveil. L'horloge biologique se met rapidement en place au bout de quelques jours de vacances. Estelle est restée serrée contre moi toute la nuit. Nous nous réveillons tous les trois quasiment en même temps. Je suis entre mes deux anges pour des distributions de bisous, de papouilles et de douceurs. Une des douceurs préférées d'Estelle étant de saisir à pleine poigne mon érection matinale et tout à fait naturelle. Clémentine empoigne mes couilles. C'est très amusant. Rires.

Je fourre mes mains dans les culottes pour démêler quelques poils. Glisser mes doigts entre les lèvres charnues du sexe de Clémentine. Entre la fente de celui d'Estelle dont les lèvres jaillissent un peu à la manière des pétales d'une tulipe. Mais là, tourmentée par un besoin pressant, elle se lève en s'écriant : << Pipi ! >>. Clémentine glisse sa tête sous la couette pour prendre ma bite en bouche. C'est une étrange sensation quand il n'y a aucune excitation. Je saisis Clémentine par sa nuque pour placer sa tête contre ma poitrine. Des bisous.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous nous rejoignons tous les trois, en slips et T-shirts de nuit à la cuisine. Dans la délicieuse odeur du café à laquelle se mêle déjà celle du pain grillé. Du reste de brioche dans le four à micro ondes. Je pèle les kiwis. Clémentine presse les oranges. Nous prenons un copieux petit déjeuner en revenant sur nos redécouvertes de hier. Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme d'aujourd'hui. Dehors, le ciel est ensoleillé par courtes séquences. Aucune menace toutefois. Température de 19°.

La vaisselle. On se lave les dents avec nos habituelles facéties de salle de bain. Vêtus de nos tenues de sport, nous dévalons l'escalier de service. Quelques mouvements d'échauffement et c'est parti. Un jogging revigorant le long de notre parcours quotidien. En croisant les mêmes joggeurs tous les matins ce sont des échanges de sourires. Ou un simple mouvement de la tête. Il est neuf heures trente quand nous revenons. Estelle investit la salle de bain. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Juste le courriel de Julie. Superbe.

Julie nous annonce que les résultats de ses partiels sont probants. Avec mentions. Ce qui sera pris en compte pour sa Licence de Lettres Modernes l'an prochain. Estelle vient nous rejoindre. En jupe kaki et en T-shirt brun. Depuis quelques jours elle semble apprécier de porter des jupes. C'est à notre tour d'aller prendre la douche. Clémentine porte une jupe carmin, un T-shirt kaki. Je suis en bermuda kaki et T-shirt gris. Tous les trois en baskets. Estelle lit la réponse pour Julie. Nous y joignons un selfie. Estelle et Clémentine assises sur mes genoux.

Ce samedi c'est une destination fort plaisante qui nous attend. Sur une suggestion de Clémentine au petit déjeuner. À une dizaine de kilomètres il y a la ville de Musselburgh. Une ancienne cité royale aujourd'hui réputée pour ses courses hippiques, ses terrains de golf et son concours annuel de pétanque. Ce sont surtout les parcs, les sentiers et le port de plaisance qui nous intéressent. Clémentine prépare les sandwich. Tartex, ce sublime pâté végétale qu'elle étale généreusement avant d'y déposer des rondelles de tomates, de cornichons.

Dans le petit sac à dos, des pommes, des barres de céréales, nos K-ways. Bien inutiles car il n'y a pas le moindre risque météorologique. Le soleil fait d'ailleurs de généreuses apparitions. De plus en plus longues. Pressés de filer, nous descendons l'escalier de service à toute vitesse. Je roule doucement. La circulation est assez dense sur Morningside Street. Trois kilomètres jusqu'à Leith. Là-bas, les maisons de Dean Village. Je prends la portion d'autoroute qui longe le Firth of Forth. La large rivière va en s'élargissant pour devenir fleuve et estuaire.

Clémentine garde sa main dans ma braguette. Elle adore jouer avec mon sexe mou. Malaxer la peau fripée du prépuce. Appuyer par petites pressions entre son pouce et son index. Assise à l'arrière Estelle caresse mes joues en me promettant des choses extraordinaires. << Je me sens hyper salope. Probablement l'air marin ! >> dit elle. Nous rions aux éclats. Je gare la voiture à l'entrée de la cité. Musselburgh compte un peu plus de vingt mille habitants. Un savant mélange architectural qui mêle tradition et modernisme. Dans une harmonie parfaite.

Clémentine retire sa culotte qu'elle fourre dans la pochette avant du sac à dos que je porte. Aussi, discrètement car le parking est déjà plein de véhicules, de gens qui se préparent, coffres arrières levés, je glisse ma main sous sa jupe. << Elle saisit mon poignet en disant : << Obligation de me faire ça à chaque occasion ! >>. Je promets de faire de mon mieux en précisant : << Nous saurons créer les conditions idéales ! >>. Estelle s'exclame : << Sans m'oublier ! >>. C'est en riant que nous prenons High Street, la rue principale et très animée.

Les rues du centre sont pavées. La plupart des monuments sont en pierres taillées dans le grès. Musselburgh est une ville très ancienne. Il y a des vestiges romains soigneusement préservés. C'est vers le quartier d'Inveresk que nous avons nos préférences. C'est le petit village de Walter Scott qui jouxte la cité. Cet endroit fut le théâtre de nombreuses batailles. Au XIII siècle, le héros populaire écossais William Wallace traversa la ville avec ses hommes à la poursuite des armées d’Edouard 1er, roi d’Angleterre, après l’union éphémère des deux royaumes.

Il y a de nombreuses plaques commémoratives qui narrent ces évènements. Mais il y a surtout cette arrière cour qui semble ouverte au public. C'est l'entrée d'un petit parc jadis privé. C'est moi qui y entraîne les filles. << Wouah ! J'adore tes initiatives ! >> s'exclame Estelle. Je me retourne. Je la plaque contre moi de mon bras gauche. Je glisse ma main droite entre ses cuisses. Qu'existe t-il de plus suaves sensations que ce contact ? Je n'en connais aucun. Estelle se cambre sur ses genoux fléchis afin de parfaire l'accessibilité à son sexe.

J'aime le contact du fin coton blanc de sa culotte. Avec l'index je glisse sous le tissu pour pénétrer de quelque millimètres. Le réflexe d'une fille à cet instant est toujours merveilleux. Elle se serre encore plus fort pour s'écrier : << Salaud ! >>. Il y a quelques badauds plus loin. Personne pour se douter de ce qui se passe. Surtout que Clémentine fait écran de son corps. Mais elle attend son tour en disant : << Moi je n'ai pas de culotte ! >>. Je lâche Estelle qui empoigne ma braguette. Je passe ma main sous la jupe de Clémentine. Une légère brise.

J'enfonce la première phalange de mon médius. Même réflexe féminin. C'est merveilleux. Estelle, qui se serre contre mon dos, descend la tirette de mon bermuda. Elle y fourre sa main. Je bande mou. Elle aussi adore malaxer la peau de mon prépuce. << Tu mouilles mon salaud ! >> lance t-elle alors que je saisis le clitoris géant de Clémentine entre mon pouce et mon index. C'est fantastique de le sentir durcir. Une véritable petite bite en érection. Clémentine gémit de plaisir. << C'est trop bon ! Fais-moi ça tout le temps aujourd'hui ! >> s'écrie t-elle.

Les gens là-bas doivent se douter de quelque chose. Les gémissements sont révélateurs et nos positions tout autant. Il faut cesser pour êtres plus discrets. << Viens, on explore ! >> lance Clémentine qui m'entraîne par la main. Estelle accrochée à mon bras. Comme des loups affamés cherchant leur pitance, nous cherchons un endroit où nous livrer à nos déviances extérieures. Hélas, il n'y a pas vraiment ici de lieu propice. Et des promeneurs affluent. Il est 11 h30. Nous reprenons nos flâneries. Un peu frustrés mais tout ça participe de l'excitation.

Voilà l'ancien Hôtel de Ville. Une construction de style flamand. Étrange et insolite bâtiment du XVIII° siècle. Tout près de l’Hôtel de Ville se dresse la croix de Mercat. Un monument qui commémore la mort du régent d’Ecosse Randolf, comte de Moray, décédé en 1332. À côté le collège Loretto qui date de 1827. Mes anges prennent des photos. Je les tiens par les épaules car la demande de tendresse est forte. Je sens mes couilles bouillir littéralement au fond de mon slip. C'est vers le port que nos pas nous entraînent. Il commence à faire faim. Difficile.

C'est l'ancien port marchand supplanté aujourd'hui par le port de Leith. Mais il subsiste ici tous les vestiges soigneusement entretenus d'un passé glorieux. Les maisons où étaient tissées les toiles de lin pour les vaisseaux. Devenues des restaurants, des magasins et même une supérette. Je propose de réserver une table dans un des établissements gastronomiques. Pour le repas de ce soir. Les filles sautillent autour de moi en applaudissant. Entre une rangée de bicyclettes et deux scooters, Clémentine s'accroupit, cuisses largement écartées. Sourire.

Elle lâche un rapide jet de pisse qui coule vers la grille d'égout. Elle se redresse en disant : << Je vais marquer mon passage partout cet après-midi. Un petit jet par là, un petit jet par ci ! >>. Nous rions aux éclats. Clémentine a fait très vite. Aucun des nombreux touristes ne s'est rendu compte de quoi que ce soit. Il y a salon de thé au coin de la rue qui remonte en ville. Après renseignement il est accepté de tirer son repas du sac à condition de prendre une consommation. << Très bon deal ! >> fait Estelle. Nous voilà installés sous la grande pergola.

Nous savourons nos pommes en entrée. Les sandwichs sont un délice. Nos eaux gazeuses servies avec des rondelles de citron nous rafraîchissent agréablement. Parfois des nuages d'altitude masquent le soleil. C'est un peu de fraîcheur qui nous caresse. Nous sommes tous les trois hyper excités. Mains baladeuses sous la table. Au risque d'êtres surpris par les touristes des tables voisines. Estelle m'entraîne aux toilettes. Enfermés dans un des cabinets des WC hommes, nous nous offrons les plaisirs de nos rituels pisseux. Je me fais tailler une pipe.

Dix minutes plus tard nous rejoignons Clémentine qui nous confie s'exhiber discrètement devant le jeune gars sur son scooter. Un garçon qui fait probablement semblant de téléphoner car il louche vers notre table. << Il a une vue parfaite ! >> dit Clémentine. En effet, en me penchant pour ramasser la serviette en papier que j'ai fait tomber exprès, je peux voir l'écartement impudique des cuisses de Clémentine. Estelle fait pareil pour voir aussi. La situation perdure quelques minutes. Sans doute contrarié par notre arrivée, le garçon démarre. S'en va.

C'est Clémentine qui m'entraîne aux toilettes. Pareil. Enfermés dans le même cabinet j'offre à Clémentine du plaisir. Avec la pratique je suis devenu un véritable contorsionniste. Je peux lécher un minou dans l'endroit le plus exigu. Je fais sucer Clémentine en lui frottant la bite sur la gueule. << Je t'aime ! >> n'arrête t-elle pas de dire. Je fais : << Chut ! >> car on entend parfois des mecs pisser. Clémentine, en se redressant, chuchote : << J'ai envie de sucer un inconnu. Le premier vicelard qui me la montre je lui taille une pipe ! >>. On s'embrasse.

Nous rejoignons Estelle qui se fait draguer par un des mecs de la table voisine. Ils sont deux couples et un type seul. Lui aussi est un peu frustré de nous voir arriver. Surtout de voir Estelle poser sa main sur la mienne. Nous avons encore attiré bien des regards en allant aux WC. Que peuvent donc faire ces deux jeunes filles en entraînant cet homme d'âge mûr aux toilettes ? C'est la question que nous devinons dans les expressions. Il est temps de lever l'ancre. Nous redescendons sur le port. Il y a là quelques recoins fort sympathiques pour s'y amuser.

C'est un port de plaisance. Presque entièrement entouré de jetées. On peut y faire le tour. << Là, un plan ! >> lance Estelle qui nous montre un hangar dont la porte est ouverte. << Génial ! Explorons ! >> s'écrie Clémentine qui nous y entraîne. C'est samedi. Il y a peu de travailleurs. Nous pénétrons dans un grand hall de fer. Il y a plusieurs bateaux sur des plots. Certainement en réfection. << On baise là ! >> murmure Clémentine qui s'accroupit pour lâcher un petit jet de pisse. << Salope ! >> chuchote Estelle qui se glisse sa main sous sa jupe.

Il n'y a strictement personne. Et là, entre deux bateaux blancs, une grande bâche pliée comme une couverture. Clémentine s'y laisse tomber. Sur le dos, les cuisses largement écartées, elle dit : << Ce n'est pas inconfortable ! >>. Je sors ma queue. Cette scène me fait bander comme un salaud. Je suis tellement excité depuis ce matin, que ma bite dégouline de jute. Je tombe à genoux entre les cuisses de Clémentine en murmurant : << Toi, je vais te baiser comme une vraie salope ! >>. Estelle tombe à genoux pour saisir ma queue dure.

Je reste en appui sur les bras afin de ne pas peser de tout mon poids. C'est Estelle qui ouvre mon bermuda pour le descendre. C'est Estelle qui guide mon sexe dans celui de Clémentine. Elle se masturbe toujours en même temps que je la pénètre. Pendant que je baise Clémentine avec une fougue rare, Estelle, toujours à genoux, tenant mes couilles, regarde partout autour de nous. Il est extrêmement rare que Clémentine atteigne ses limites aussi rapidement. Elle me repousse délicatement. Dans un cri elle lâche un invraisemblable jet de pisse.

Son orgasme pisseux la fait hurler de plaisir. Estelle se précipite pour sucer ma queue ruisselante. Je la tiens par la nuque pour lui enfoncer le maximum de bite. Je dois me contrôler. Je ne veux surtout pas éjaculer. Je sais que mes deux coquines nous réservent encore bien des émotions. Je veux pouvoir les affronter en restant follement excité. C'est difficile car la bouche d'Estelle est une véritable ventouse. Je la force à cesser. Clémentine, en voyant le long filament de foutre qui relie encore mon sexe à la bouche d'Estelle se précipite pour sucer.

Des voix. << Put-Hein ! >> murmure Estelle. Je remonte mon bermuda couché sur le dos. Ce sont deux couples de touristes qui ont fait comme nous. Poussés par la curiosité ils sont entrés là. Nous filons comme des voleurs. La flaque de pisse lâchée par Clémentine doit bien mesurer six mètres. Nous flânons en reprenant nos esprits. Mes deux anges restent serrées contre moi. Nous remontons en ville. << Moi aussi je dois pisser ! >> nous confie Estelle. << Tu dois le faire dans une situation à risques ! >> lance Clémentine. Je dis : << Oui ! >>.

Sur la gauche de la supérette où nous voulons aller acheter nos glaces, il y a la porte d'un couloir. Une porte ouverte. Clémentine nous y entraîne. C'est un couloir obscur d'une bonne vingtaine de mètres sur trois tout au plus. Encombré de cartons pliés. Sans doute les emballages de produits de la supérette. Il y a des gens qui passent dehors. Nous sommes à trois mètres de la porte. Estelle retire sa culotte. Clémentine nous laisse pour faire le guet. << Maintenant ! >> lance t-elle soudain. Estelle s'accroupit en écartant ses cuisses au maximum.

C'est un jeune homme qui passe. Il regarde d'abord Clémentine avant de voir l'autre fille lâcher un impressionnant jet de pisse dans sa direction. Il s'arrête. Le spectacle doit le projeter dans des limbes insoupçonnées. Il reste là, debout, les bras ballant à assister à toute la scène. Je reste dissimulé derrière les amas de cartons. << It is simply prodigious ! Do you do this everywhere ? >> demande t-il en s'adressant à Clémentine qui répond : << We love to piss in the corners ! You like ? >>. Le jeune homme ouvre de grands yeux en riant.

Estelle se redresse pour se torcher soigneusement et longuement. Le jeune type, comme affolé, s'en va sans dire un mot. Estelle se jette dans mes bras en s'écriant : << Put-Hein comme c'était bon ! >>. Estelle n'est pas exhibitionniste. Voyeuse elle préfère observer. Mais là, l'occasion était trop bonne. << Timing parfait ! Personne d'autre qui passe. Juste ce mec ! Génial ! >> rajoute Clémentine. Je me branle encore un petit peu avant de remballer. Si je continue encore une seconde j'éjacule. Mes deux anges m'entraînent en prenant mes mains.

Dans les armoires congélateurs du fond du magasin, nous découvrons avec ravissement nos crèmes glacées préférées. Ben & Jerry's. Nous passons en caisse. C'est sur un des bancs sous la statue de William Wallace que nous savourons nos parfums habituels. J'ai le sexe qui colle au fond de mon slip. C'est désagréable. << Tu devrais porter un kilt. Comme ça ça coulerait ! >> fait Estelle. Impossible de glisser mes mains sous les jupes de mes deux anges car il y a bien trop de touristes. << Tu me la mets après dans un coin ? >> me demande Estelle.

Après la dégustation de nos délices glacés, nous nous mettons en quête de ce "coin". Ce n'est pas si évident. Il est déjà 17 h et l'afflux touristique est à son apogée. << On retourne sur le port ? >> propose Clémentine. Nous retournons dans le hangar. en touchant le sexe d'Estelle je découvre qu'il est trempée. Mes doigts glissent à l'intérieur avec une facilité déconcertante. Elle se couche sur la bâche tout comme l'a fait Clémentine il y a deux heures et demi. Je la baise à la hussarde. Clémentine fait le guet sans cesser de se masturber.

Parfois, pour me stimuler, pour scruter mes expressions, Clémentine s'accroupit devant moi. Juste pour lâcher un jet de pisse. Puis elle se redresse promptement en regardant vers la porte du hangar. Estelle aussi est une grande masturbatrice. Elle ne cesse de se branler durant la demi heure où je la besogne. Je suis épuisé. Elle me repousse pour jouir en hurlant. Ça résonne comme dans une cathédrale. Si des gens se baladent à proximité ils doivent se poser des questions. Clémentine se précipite pour sucer ma bite ruisselante. J'éjacule. Tant pis !

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui se régalent de queues de homards fumés après s'êtres régalées d'une queue juteuse...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 45 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1949 - Écosse jour 16 -



Dernier jour à Édimbourg avant les Highlands

Il est neuf heures hier matin, dimanche. Nous nous réveillons en même temps. Je suis entre Estelle à ma droite qui saisit mon érection naturelle. Clémentine à ma gauche qui empoigne mes couilles. Je glisse mes mains dans les culottes. Tels de gros peignes je coiffe les touffes de mes deux anges. Avant d'égarer mes doigts dans les recoins les plus secrets. Estelle, comme montée sur ressort se lève d'un bond pour courir vers la porte. Clémentine se frotte contre moi en murmurant : << J'aime beaucoup baiser dans les hangars ! >>.

Nous rions de cette allusion à nos aventures de hier après-midi à Musselburgh. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle dans la douce odeur de café. Celle du pain grillé ne tarde pas à envahir toute la cuisine. Je presse les oranges avec la main de Clémentine dans mon slip. Je pèle les kiwis avec celle d'Estelle sur mes couilles. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan de ces deux premières semaines à Édimbourg. En regardant par la fenêtre il faut admettre que le ciel est plutôt couvert et peut-être menaçant.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme de la journée. Nous avons pour habitude de noter toutes nos idées d'achats. C'est toujours sur une grande feuille de papier collée sur la porte du frigo. Assises sur mes genoux, mes deux anges lisent à hautes voix. Quelques suggestions viennent parfaire ces écrits. Nous quittons Édimbourg demain matin pour les Highlands. À cet effet nous avons loué un van qui nous emmènera à travers tout le Nord de l'Écosse. Il ne faut donc rien oublier afin d'être indépendants et de vivre en autarcie. Liberté !

Nous laisserons la plus grande partie de nos affaires ici. Notre absence durera deux semaines. Nous traînons à table. Le dimanche pas de jogging. La liste semble parfaite. Nous débarrassons pour faire la vaisselle, nous laver les dents. << C'était génial hier ! J'adore baiser à la "sauvage" n'importe où ! >> s'écrie Estelle en sautant à mon cou. Je la soulève pour la faire tournoyer. Ses jambes autour de ma taille elle me couvre le visage de bisous. Même traitement à Clémentine qui lance : << On refait aujourd'hui. C'est le défi du jour à relever ! >>.

Nous nous habillons. Jeans et sweats pour aller faire quelques pas au dehors. Un test météo. Nous descendons l'escalier de service. La femme de mon oncle est dans le jardin. Nous bavardons un peu. Amy nous rappelle que nous sommes attendus ce soir, 19 h30, pour le repas. Nous la rassurons. Nous nous réjouissons. La température n'est que de 18°. Le ciel est voilé de toutes les nuances de gris. Les blousons s'imposent. Nous remontons les enfiler. Pressés de filer nous descendons Morningside Street jusqu'aux premiers commerces.

Je suis entre mes deux anges qui me tiennent par la main. Il y a toujours plein de touristes au carrefour de Christ Church. Des autocars garés devant le petit square. Chaque année les Asiatiques semblent plus nombreux. Pas de doute ils aiment ce pays, ses légendes, son ambiance et son atmosphère. Nous récupérons deux grosses miches de pain complet à la boulangerie. Nous entrons dans le Fastfood des Wong. C'est monsieur Wong lui-même qui sert les clients aujourd'hui. Il nous voit et nous reconnaît immédiatement. Il est tout sourire.

Il contourne le comptoir pour venir nous saluer. Toujours son air jovial et débonnaire. Une jeune fille asiatique vient le remplacer pour servir la file de gens qui attendent. Monsieur Wong nous entraîne dans les cuisines. Nous connaissons parfaitement l'endroit pour y avoir partouzé il y a quelques années. Ly-Yang arrive. La femme de Mr Wong, toujours aussi sublime. Petite vietnamienne, poupée miniature vêtue de rouge safran et de noir. Ses longs cheveux noirs et brillants qui flottent sur ses épaules tenues par un diadème de tissus rouge. Qu'elle est belle.

Nous ne souhaitons pas les déranger. Leur commerce connaît un succès phénoménal et c'est toute la journée un défilé d'acheteurs mais aussi de mangeurs. Monsieur Wong propose une soirée à la fin du mois d'aout, lors de notre second séjour à Édimbourg. Une série de dates que nous allons étudier. Nous nous promettons de nous recontacter. Nous les laissons à leurs tourbillonnantes activités. Des clients sont déjà installés aux tables du restaurant. C'est très agréable de flâner un peu dans la rue commerçante. Nous évoquons les partouzes "Wong".

<< Tu as vu comme il nous mâtait le salaud ! >> lance Estelle. << Oh oui ! Il faut s'attendre à un super plan avant notre départ en aout ! >> s'écrie Clémentine. Nous prenons le sens du retour. Je porte le sac contenant les deux miches. Estelle porte celui contenant les deux grosses brioches à la pâte d'amandes. Clémentine porte le sachet contenant les nems achetés chez les Wong. Il est 11 h45 quand nous revenons à l'appartement. Clémentine fait une salade avec les dernières tomates. Estelle fait bouillir l'eau des spaghettis. Je touche les filles.

Dans la poêle je fais rissoler des crevettes avec des champignons. J'y rajoute un petit pot de crème fraîche en fin de cuisson. Estelle glisse plusieurs fois sa main dans ma braguette ouverte. Je glisse la mienne entre ses cuisses. Je la palpe au travers le tissu de son 501. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur le timing de l'après-midi. Il faut aller faire des courses au centre commercial. C'est Waverlay Market que nous préférons. C'est un hypermarché doté d'une vaste galerie commerçante. << Tu sera salaud ? >> me demande Estelle.

Nous rions aux éclats lorsque Clémentine précise : << Parce que nous, nous serons hyper salopes ! >>. Nous traînons à table en révisant une dernière fois la liste des achats. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de ma taille, de mon cou, les filles font l'inventaire des vêtements qu'il faut emporter pour quinze jours d'itinérance. À l'évocation des endroits que nous allons revoir, plein de souvenirs remontent à l'esprit. Il suffit de penser à un lieu précis pour qu'aussitôt reviennent en mémoire des situations lubriques. Car elles marquent les étapes.

Nous rions aux éclats en nous remémorant telles ou telles aventures vécues ici ou là. Bien décidés à en vivre de nouvelles toutes aussi intenses. << Voire davantage ! >> lance Clémentine avant d'enfoncer sa langue dans ma bouche. C'est au tour d'Estelle de me faire gouter la sienne. Nous débarrassons pour faire la vaisselle, nous laver les dents en faisant les pitres. Les filles hésitent. Jupes ou jeans ? Je propose d'emmener de quoi se changer. Comme ça nous pouvons évoluer en toute quiétude. Je précise : << Pour baiser c'est mieux en jupe ! >>.

Dans le sac de sport les vêtements de change. Clémentine porte une jupe de velours carmin, un sweat kaki. Estelle porte une jupe en toile de jeans, un sweat brun. Je suis en bermuda noir et sweat gris. Tous les trois en baskets. Pressés de filer nous dévalons l'escalier de service. Je roule doucement en descendant Morningside Street. Voilà Leith et son effervescence touristique. Clémentine joue avec ma queue. Assise à l'arrière, caressant mes joues, Estelle lance : << En revenant, je suis assise devant aussi ! >>. Nous en rions de bon cœur. Il est 14 h30.

Je prends le périphérique en direction du Nord pour contourner la ville. Il faut prendre à gauche pour revenir sur Waverley Market, la zone commerciale. Le ciel reste couvert mais sans réelles menaces. << Là ! >> s'écrie Estelle en montrant des bâtiments industriels. C'est dimanche. Aucune activité. << Tourne à droite ! >> me fait Clémentine qui me masturbe doucement. Je bande comme le dernier des salauds dans sa main. Je longe une série de hangars fermés. C'est un dédale réservé aux camions. Quelques uns sont garés là. Vides.

Il n'y a strictement personne. Je ne sais même pas s'il est autorisé de circuler dans ce labyrinthe destinés aux activités économiques. Il y a une série de gros conteneurs métalliques empilés. Certains sont ouverts et vides. << On baise là ! >> lance Estelle. Je gare la voiture en la dissimulant derrière les énormes caisses de métal rouge et bleu. Nous sortons le l'auto. Il y a toujours un grand plaid dans le coffre. Une couverture de laine à carreaux rouges et bleus. Clémentine la tient sous le bras. Estelle nous entraîne à l'intérieur d'un des conteneurs.

Les filles s'assoient sur le plaid déplié. << Put-Hein, je suis une vraie nymphomane cet après-midi ! >> lance Estelle qui retire sa culotte. << Je suis folle de cul ! >> rajoute Clémentine. J'ai rarement vu mes deux coquines aussi impatientes de s'envoyer en l'air. Je tiens mon érection. Je me masturbe doucement sous le regard de mes deux anges qui se touchent. << Tu commences pas laquelle ? >> me fait Estelle qui écarte ses cuisses en se couchant sur le dos tout en se masturbant. J'hésite. Je commence toujours par Estelle. D'habitude.

Clémentine s'allonge à ses côtés en se masturbant. Toutes les deux me dévisagent avec le désir fou dans les yeux. Je retire mon bermuda. Il fait un peu frais dans cet espace métallique et totalement surréaliste. Il y a une odeur indéfinissable. Je me couche sur Clémentine qui pousse un soupir de satisfaction. Je reste en appui sur mes bras pour ne pas peser de tout mon poids. Même si nous sommes seuls, persiste un sentiment d'insécurité. Un silence total. Clémentine saisit mon sexe pour le frotter sur le sien. Je la pénètre avec d'infinies précautions.

Estelle se met à genoux pour me choper les couilles par derrière. Elle ne cesse pas de se toucher de sa main libre. Son visage tout près des nôtres nous pouvons sentir son souffle. Clémentine et moi nous adorons rester immobiles l'un dans l'autre. Tous les trois, dans cette situation, nous nous murmurons des douceurs, des cochonneries. Parfois je bouge doucement pour bercer Clémentine qui se touche toujours en baisant. Estelle tient mes couilles d'une poigne ferme. << Salaud, vicieux, baiseur ! >> murmure t-elle. C'est comme un doux mantra.

Je me retire de Clémentine qui se met à genoux sans cesser de se branler. Je fais tomber Estelle sur le dos pour la pénétrer à son tour. Avec elle c'est une autre façon de procéder. Immédiatement, tout en se masturbant, elle se met à bouger. Je la baise donc comme elle aime, à la hussarde. J'alterne la "machine à coudre" et des moments d'accalmie. Clémentine aussi joue avec mes couilles en murmurant des propos hautement suggestifs. << Fin aout, je baise avec Wong ! >> chuchote t-elle à plusieurs reprises. Je l'entends gémir en se masturbant.

Estelle s'offre un irrépressible orgasme. Une jouissance qu'elle ne maîtrise pas. Pourtant je la sentais tenter de contrôler son plaisir. Elle me repousse délicatement avant de frissonner en hurlant. Elle se couche sur le côté, mains entre les cuisses, comme en proie à une intense douleur. Je saisis Clémentine par ses cheveux. Prise par surprise elle se retrouve avec ma bite dans la bouche. Je la fais sucer. Je me penche pour dire : << Tu ne vas pas seulement baiser avec Wong mais tu vas également le sucer, salope ! >> Clémentine gémit de satisfaction.

Un bruit de moteur. Je retire ma queue ruisselante de jute. Juste à temps. Nous nous rhabillons à toute vitesse. Des voix pas loin. C'est une camionnette avec deux types en tenues de travail. Ils ne nous voient pas contourner les conteneurs en courant. La couverture jetée n'importe comment sur le siège arrière. Je démarre en trombe. Nous rions comme des fous. Direction le centre commercial. C'est moi qui profite de chaque occasion pour tripoter Clémentine Elle nous entraîne dans les rayons qui nous concernent. La liste des courses à la main.

Estelle reste accrochée à mon bras. Le caddie se remplit de tout ce dont nous aurons besoin durant notre périple. Au fur et à mesure d'autres idées d'achats nous viennent à l'esprit. << Je vais être une vraie baiseuse de camping car ! >> nous fait Estelle. << Et moi je vais m'envoyer en l'air à chaque arrêt ! >> rajoute Clémentine. Je dis : << Et moi, je vais me comporter avec vous deux comme un authentique pervers ! >>. Estelle pose sa main sur ma braguette, discrètement, ça ne se voit pas derrière le charriot, pour dire : << Tu promets ? >>.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qu'une soif inexorable de plaisirs habite jusqu'à sucer et se masturber sur le chemin du retour...

Julien (parfois dépassé par les évènements)



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 46 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1950 - Écosse jour 17 -



Lundi. Jour du départ pour les Highlands...

Il est sept heures. C'est l'application "forêt" du téléphone d'Estelle qui nous tire de nos profonds sommeils. Je suis entre mes deux anges qui se blottissent tout contre moi en gémissant. Distribution de bisous et de papouilles. Estelle se lève la première pour se précipiter vers la porte. Clémentine frotte son sexe sur le mien en me chevauchant : << C'était bon hier ! >> murmure t-elle. Une allusion à nos baises dans le conteneur. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Morts de faim nous rejoignons Estelle à la cuisine. La bonne odeur du café, de brioche.

Le grille pain éjecte ses tranches dans un claquement sec. Je presse les oranges. Clémentine pèle les kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le programme de la matinée. Nous avons préparé nos affaires hier soir. Rempli la glacière de nos provisions de produits frais. Fromages, yaourts, petits pots de crème fraîche, beurre et œufs. Glacière branchée sur l'allume cigare de la voiture et probablement déjà à moins dix huit degré. Nous mangeons de bon appétit en échangeant nos impressions quand à ces 16 jours écossais déjà passés.

La vaisselle. Lavage des dents. Estelle prend sa douche la première. Ce matin, pas de jogging. Nous avons rendez-vous à neuf heures à l'agence de location pour y récupérer le camping car. Ce van loué pour deux semaines. Un véhicule tout confort qui nous permet de circuler dans tout le Nord de l'Écosse. Ce sont de véritables réjouissances qui nous habitent depuis quelques jours à l'idée de ce départ. C'est à notre tour d'aller sous la douche. Dehors, et c'est la toute première fois depuis notre arrivée en Écosse, le ciel est entièrement bleu d'azur. Pur.

Pas un nuage. Belle journée pour un départ. Les filles sont en jupettes et T-shirts. Je suis en bermuda et T-shirt. Pressés de filer nous dévalons l'escalier de service. Oncle Alan et sa femme Amy sont dans le jardin. Nous nous reverrons dimanche 31 aout. Nous serons d'ailleurs invités à manger en soirée car nous repartons le lendemain pour Saint Andrews. Nous nous saluons chaleureusement. Ils sont un peu tristes de nous voir partir. La grosse valise à roulettes et les deux sacs de sport dans le coffre. C'est parti pour l'aéroport d'Édimbourg.

Je roule doucement. Il y a une quinzaine de kilomètres. C'est là que se trouve les agences de locations. Dont la nôtre. Clémentine fourre sa main dans ma braguette. Je glisse ma main droite entre ses cuisses. La circulation est fluide. Estelle, assise à l'arrière caresse mon cou en faisant mille projets coquins pour ces quinze jours à venir. L'aéroport d'Édimbourg est le second en taille de Grande Bretagne. Il faut contourner les bâtiments destinés aux voyageurs pour suivre l'allée des commerces annexes. Hertz est indiqué en grand. Lettrage jaune.

Je gare l'auto dans le parking souterrain où elle restera en toute sécurité pour les deux semaines à venir. Clémentine m'a fait bander. << Montre-la ! >> s'écrie Estelle avant que je ne sorte de la voiture. Je dis : << Pas question, il y a des caméras partout ! >>. Clémentine précise : << Et même juste au-dessus de nous ! >>. Nous récupérons nos bagages. pour prendre l'ascenseur. La jeune femme de l'accueil est très belle. Troublante. Un acompte a été versé au mois d'avril. Il suffit de régler le solde. La dame nous invite à la suivre à l'arrière.

Il y a une dizaine de vans. De dernière génération. Tous plus clinquants les uns que les autres. Le notre est un Adria. Le "twin sport". << Put-hein c'est un autocar ! >> s'écrie Estelle. Nous y entrons par la porte latérale. Tout est agencé avec une logique absolument parfaite. Le fonctionnement du lit est électrique. On peu le monter et le descendre en quelques secondes. La jeune femme nous explique les différentes fonctionnalités électriques alimentées par des panneaux photo-voltaïques disposés sur le toit. C'est étonnant. Une autonomie de 12 heures.

Le coin cuisine. Un réfrigérateur, deux plaques électriques. La table aussi peu se rabattre avec le fonctionnement électrique. Tout cela offre un espace de vie conséquent. Le van mesure 6,5 mètres. Cabine de conduite incluse. Cabinet de toilettes duplex et un coin douche avec une réserve d'eau de 200 litres alimentée par une pompe électrique. La dame enclenche le moteur électrique qui fait monter le toit. Ce qui permet de profiter au maximum de la lumière naturelle. La jeune femme nous laisse installer nos affaires. Nous la rejoindrons tout à l'heure.

<< Put-Hein c'est le super luxe ! >> lance Estelle. << Pour les 4000 livres de frais de location, c'est la moindre des choses ! >> fait Clémentine. Environ 4700 euros pour deux semaines avec le confort d'une petite villa sur roue. Je trouve ça dérisoire. Nous rangeons nos affaires. Clémentine fait le lit. Nous avons nos deux paires de draps, les taies d'oreillers et le plaid de la voiture qui servira de couvertures. Il fait chaud dans le véhicule. Il n'est que dix heures et la température est déjà de 24°. Nous rejoignons la dame pour les formalités d'usage.

C'est parti. << Enfin ! >> s'écrie Estelle. Je fais quelques tours des bâtiments pour me familiariser avec la conduite, la manipulation. Cela se conduit avec une étonnante facilité. Je dis : << Défense de toucher la bite du conducteur ! >>. Nous rions aux éclats quand Estelle rajoute : << Seulement les dix premiers kilomètres ! >>. Assises toutes les deux sur les doubles fauteuils passagers mes deux anges ouvrent les différents compartiments des boîtes à gants, des vides poches. Il y a GPS intégré dans une sorte de boîtier qui tient de la sciences fiction.

Nous quittons l'aire de l'aéroport. Direction Stirling. Le Nord. Il est convenu d'éviter les autoroutes et les grands axes. Nous aimons prendre notre temps et profiter des paysages. Et les paysages écossais sont de toute beauté. Une quarantaine de kilomètres et voilà Stirling. La grande tour de pierre dédiée à William Wallace irradie sous la la lumière vive du soleil. Il y a l'option boîte de vitesses ou vitesses automatiques. C'est la seconde formule que je préfère. Il est presque treize heures. Je gare le van sur une aire panoramique. Magnifique.

Légèrement en hauteur la vue sur Stirling et son château est époustouflante. Il y a quelques voitures garées là. Des touristes qui font des photos. Il fait vraiment très chaud. 30° extérieur sont indiqués au thermomètre électronique du tableau de bord. Avec la climatisation seulement 22° à l'intérieur du van. Séquence pissous. Nous cherchons l'endroit idéal pour nous livrer à nos rituels pisseux. Nous avisons le sentier qui descend. Des marches d'un escalier de pierres au-dessus d'un vide qui donne le vertige. Un panneau signale les dangers.

Au bas de cet escalier plutôt raide, environs 30 mètres plus bas, il y a un sentier qui part à gauche, à flanc de montagne. Nous prenons celui qui part à gauche vers le groupe d'arbres plus loin. Je porte le petit sac à dos qui contient nos victuailles. Baguettes, pâté végétal, pommes et bouteille d'eau. Il y a du monde un peu partout. Il y a des rochers. C'est là que nous nous installons. Je coupe les trois baguettes dans le sens de la longueur. Clémentine y étale le Tartex, délicieux pâté végétal, aujourd'hui aux champignons. Estelle ôte les pépins des pommes.

Nous mangeons de bon appétit. Dans l'ambiance euphorique d'un départ d'aventures. Nous sommes entourés des premiers sommets des Monts Grampians. Une nature grandiose et sauvage. Parfois des marcheurs passent sur le sentier en contrebas. << L'endroit est idéal pour une petite baise tranquille ! >> lance Estelle avant de mordre à pleines dents son sandwich. Nous rions de bon cœur. Il y a une buse qui vient se poser à quelques mètres. Pas du tout effarouchée elle nous observe. Un magnifique rapace à la taille impressionnante même au sol.

<< Pipi ! Ça urge ! >> s'exclame Estelle en m'entraînant par la main dans les fourrés derrière nous. << Attendez-moi ! >> s'écrie Clémentine. Toutes les deux accroupies avec leurs culottes à mi-cuisses lancent des jets. Ceux de Clémentine sont très puissants. Ceux d'Estelle toujours très timides. Je suis accroupis derrière elles. Je passe mes doigts dans les raies culières. Soudain, sans prévenir j'enfonce mes index dans les trous des culs. J'adore le sursaut des filles surprises par mes pénétrations. << Salaud. Enculeur va ! >> lance Estelle.

J'adore lécher de la chatte après les pipis. Elles me les offrent en riant. Je suce un peu. Il y a du jus de fille. Un délicieux mélange. Un plaisir en emmenant un autre, les voilà toutes les deux à gémir. Rien que du bonheur en ce lieu magique où règne le plus parfait des silences. Seules quelques voix de touristes parviennent jusqu'ici. Mes cunnilingus procurent à mes deux anges de merveilleux moments de jouissance. Nous cessons avant les orgasmes. Il est préférable de rester bien excités pour le restant de la journée. De plus je dois pisser moi aussi.

Estelle me tient la bite pour en diriger les jets contre le tronc d'un acacias. Clémentine, accroupie, scrute l'éclat doré qui jaillit par saccades volontaires. Estelle lui tend ma queue entre deux giclées. Clémentine en raffole. Elle me suce entre chacune en gémissant de contentement. Avec les léchages de minous, l'excitation procurée, elle s'offre un mélange qu'elle apprécie les yeux fermés. Estelle qui m'embrasse goulument. Estelle secoue les dernières gouttes. Il y a du foutre épais qui perle à l'extrémité de mon prépuce. Elle s'accroupit elle aussi.

Elles se partagent les derniers reliquats en gloussant. Je les aide à se redresser en les tenant par leurs nattes. Clémentine nous montre l'intérieur de sa bouche. Estelle fait pareil en déglutissant d'un mouvement de tête avec une horrible grimace. Nous récupérons nos affaires pour remonter vers le parking. ll y a d'autres camping gars. Nous récupérons le nôtre. C'est parti. Il fait une chaleur caniculaire. C'est fréquent en Écosse mais là c'est arrivé d'un coup. Heureusement que la climatisation est efficace. Je roule doucement. Avec la bite à l'air.

C'est Estelle qui est assise à côté de moi. Il y a juste l'îlot des vitesses qui nous sépare. En allongeant son bras, elle peut s'emparer de ma queue pour jouer avec. Me la tordre dans tous les sens tout en parlant de toutes autres choses. Clémentine consulte l'écran sur lequel s'affiche la carte de l'Écosse. Elle en agrandit certains points. Notre destination est Fort William. Nous passerons la nuit à proximité de Crianlarich. L'entrée du Glenn Coe et de ses fantastiques vallées. Clémentine réserve une table dans un des restaurants du petit bourg.

En arrivant à l'entrée de ce parc préservé, la sensation d'être loin de tout est toujours saisissante. On se sent minuscule au milieu d'une nature grandiose. Entourés de sommets majestueux. La route n'est pas très large. Aussi il faut redoubler de prudence. Interdiction absolue de me palper le sexe. Sinon le gage sera redoutable. Quel bonheur de retrouver ce lieu enchanteur. Je gare le van sur le parking à l'entrée du bourg. Il y a du monde évidemment. Heureusement que Clémentine a réservé une table au Rod & Rell. Charmant restau gastronomique.

Bonne fin de soirée et bonnes découvertes à toutes les coquines qui profitent de chaque arrêt pipi pour s'offrir des petits plaisirs...

Julien



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Classe - 47 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1951 - Écosse jour 18 -



Nous adorons la petite ville de Fort William

Hier matin, mardi, il est un peu plus de huit heures. Nous sommes réveillés par les aboiements d'un chien. Audiblement un petit roquet bien chiant. Je suis entre Estelle à ma droite et Clémentine à ma gauche. L'intérieur de notre "palace sur roues" comme l'appelle Estelle est très sympathique. << Mais ta gueule ! >> s'écrie Estelle qui se lève d'un bond pour entrer dans le coin WC. Toilettes chimiques exigües mais accueillantes. Clémentine me chevauche en riant. C'est à notre tour d'aller pisser. Estelle qui fait le lit avant de le rabattre contre la cloison.

L'odeur du café envahit rapidement l'habitacle. << J'adore cette ambiance "camping" ! >> lance Clémentine en pressant les oranges. Je pèle les kiwis. J'ouvre en grand la porte latérale. La météo s'annonce sensiblement la même. Grosses chaleurs en perspective. Nous sommes garés sur l'aire réservée aux camping cars. << C'est cette grosse conne en claquette qui fait chier tout le monde avec son clebs ! >> s'écrie Estelle à haute voix. Et en Français. Une autre voix avec un fort accent Belge répond : << Vieille morue je vais te le faire bouffer ! >>.

Nous prenons notre petit déjeuner en riant. << Tu as un gage ! Tu t'es exprimée dans la langue de Molière. Interdit ! >> lance Clémentine à l'adresse d'Estelle qui rétorque : << Oh oui, un gage ! >>. Nous rions de bon cœur quand je dis : << Nous allons réfléchir à ta sanction ! >>. Nous mangeons de bon appétit en faisant le bilan de la journée de hier. Le programme de celle à venir. Il y a environ 80 km jusqu'à Fort William. Notre prochaine destination. Fort William. Petite ville où il fait bon vivre et que nous adorons. Porte d'entrée vers le Ben Nevis.

Comme tous les ans on se fait la promesse de monter au sommet de la plus haute montagne d'Écosse. Nous ne traînons pas. La vaisselle. Vêtus de nos tenues de jogging nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement devant le van. D'autres joggeurs s'apprêtent à partir. Il va falloir improviser le parcours de la matinée. C'est Estelle qui ouvre le bal. Nous fiant à son sens de l'orientation nous n'avons qu'à la suivre. Elle coure d'une bonne foulée. Il est neuf heures et demi quand nous sommes de retour. Beaucoup de véhicules sont déjà partis.

Il y a les sanitaires réservés aux itinérants. C'est propre. Ça sent le chlore et deux dames nettoient déjà. Enfermés tous les trois dans la même cabine nous prenons la douche en faisant les clowns. Vêtus légers, nous retournons au van. Estelle et Clémentine en robes d'été, en sandalettes. Je suis en short et en T-shirt. Sandalettes. C'est parti. Je roule avec d'infinies précautions. Non seulement parce que la route est sinueuse, parfois en épingle à flancs de montagne, mais parce que ces paysages grandioses méritent d'êtres admirés. C'est formidable.

Assises à ma gauche, sur le double fauteuil passagers, mes deux anges commentent l'environnement. Entourés de montagnes nous évoluons sur une route parfois étroite. Il y a des park places qui permettent de se serrer sur le côté tous les cent mètres. C'est pratique car il est impossible de se croiser à deux véhicules. Estelle lève sa robe jusqu'à sa culotte en disant : << Magnifique vue sur les Highlands, non ? >>. Nous rions de bon cœur. Allongeant son bras, elle palpe ma bosse. Il fait déjà chaud. J'allume la climatisation. Premier arrêt pipi.

Nous avons quitté Crianlarich vers dix heures. Je gare le van sur un parking. Il y a nombres d'autres autos. << Pour pisser ça va être hard ! >> dit Clémentine. << Comme tu aimes, avec plein de monde autour ! >> fait Estelle en posant sa main à l'endroit de mon sexe. Ce qui n'échappe pas au couple de touristes qui montent vers la table d'orientation. Il faut ruser. Marcher une bonne centaine de mètres pour trouver un coin relativement peinard. C'est au pied d'un muret construit en prolongement d'un amas rocheux que les filles s'accroupissent.

Mouchoirs en papier à la main, prêt à les essuyer, je fais le guet. C'est jouable à condition de ne pas s'attarder. Là-bas, il y a déjà un groupe qui semble venir par ici. Je torche mes deux anges. Nos rituels pisseux ont une extrême importance pour nos libidos. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets. Clémentine, par derrière, me tient le "paquet". Les couilles dodues qu'elle adore palper pendant que je lisbroque. Impossible d'en rajouter. Des voix se dirigent vers ici. À peine ai-je remballé que des têtes apparaissent au-dessus de nous. Nous filons.

<< Dans ces cas d'urgence la dernière goutte est toujours pour le slip ! >> lance Estelle en prenant ma main. Nous retournons à la voiture. C'est parti. Même si les toilettes chimiques du van sont une merveille d'hygiène, nous privilégions chaque occasion de ne pas les utiliser. Surtout que nous semblons bien êtres les premiers loueurs de ce camping car qui sent le neuf. Là-bas, au débouché de deux falaises, voilà Fort William. Il est presque treize heures. Morts de faim nous nous garons sur le parking obligatoire aux utilitaires et gros véhicules.

La ville compte plus de dix mille habitants hors saison. La plus grande ville des Highlands après Inverness. Mais en pleine saison estivale il faut en compter le double. Ce petit paradis rocheux fait le bonheur de tous les amateurs de varappes, d'escalades et de trekkings montagnards. Nous retrouvons la rue principale sous un soleil de plomb, sous un ciel d'un bleu immaculé. Les filles restent accrochées à mon bras. Dans le petit sac à dos que je porte, nos pommes. C'est l'entrée. Nous les grignotons en recherche des fish & chips souhaités.

Ce n'est pas ce qui manque dans les rues grouillantes d'une foule bourdonnante. Nous attirons encore bien des regards. Cet homme d'âge mûr, est-il le papa, l'ami, le tonton ou l'amant de ces deux sublimes jeunes filles ? Toujours les mêmes interrogations que nous devinons. Pour bien situer les choses, Estelle et Clémentine me font des bises sur la bouche. Nous prenons nos fish & chips devant le magasin où nous avons acheté nos grosses chaussures de marche l'année dernière. Qu'il est bon de savourer ce repas sur le pouce, simple et délicieux.

Nous flânons en admirant les vitrines. Il y des chanteurs de rues. C'est assez typique des villes des Highlands. Il y a ce beau jeune homme, assis sur un tabouret, à côté de son amplificateur qui joue de la guitare. Nous reconnaissons quelques "tubes". C'est qu'il chante rudement bien. Du monde en arc de cercle pour écouter et regarder. Clémentine s'accroupit en posant le sac à dos sur les pavés. Elle fais mine de chercher quelque chose. Estelle me fait du coude. La réalité est toute autre. Clémentine, les cuisses écartées, s'exhibe devant le musicien.

Il s'en rend d'ailleurs assez vite compte. Cette sublime jeune fille qui lui montre discrètement sa chatte. Oui. Car la culotte de Clémentine est dans la poche avant du petit sac qu'elle fait semblant de fouiller. Pauvre jeune homme. Il doit garder le fil des paroles de ses chansons, garder le tempo et jouer juste. Tout en étant la "victime" d'une authentique exhibitionniste, véritable salope qui lui offre l'aumône d'un spectacle rare. Elle se redresse à la limite de l'ankylose. Il y a un autre mec là-bas qui a probablement assisté à la prestation de la fille.

Il ne cesse de mâter vers nous. Sans gêne. Un type plutôt grand, avec un énorme appareil photo sur le ventre. << Venez, on se casse ! >> lance Clémentine. Je mets un billet d'une livre dans l'étui de la guitare dont l'intérieur est jonché de pièces, de billets. Il a gagné sa journée. Superbe. << Ça m'a excité ! >> s'écrie Clémentine. << Et moi donc ! En plus il était plutôt beau gosse le chanteur ! >> rajoute Estelle. Je propose de réserver une bonne table dans un bon restaurant afin d'assurer notre repas de ce soir. Les filles applaudissent la suggestion.

Les bons restaurants, ce n'est pas ce qui manque à Fort William. La spécialité locale étant le fameux haggis. Dont nous ne raffolons absolument pas. Par contre un plateau de fruits de mer précédé d'un cullen skink fera notre bonheur. Cette délicieuse soupe de poisson fort prisée des montagnards. Nous réservons notre table dans un établissement gastronomique. Le Lime Tree An Ealdhain. Restaurant côté. Nos places nous attendent pour vingt heures. Qu'il est agréable de se promener dans cette ville médiévale. Même s'il y a là un monde fou.

John Muir parc est un espace vert charmant juste en face des deux églises gothiques de Fort William. C'est également le début d'un parcours pédestre qui mène vers le sentier de East Highlands Way. Itinéraire que nous comptons découvrir pour notre randonnée de demain. Il y a plein de touristes dans le parc. << Un "plan" ! >> lance Clémentine qui aimerait beaucoup s'offrir les frissons d'une nouvelle exhibe. Estelle ne cesse de me tripoter. Je bande souvent comme le dernier des salauds. Je ne peux cacher l'énorme bosse qui déforme mon short.

Alors Estelle, dans son infinie bonté, se colle contre moi pour dissimuler le "machin". Clémentine rit aux éclats. Elle nous entraîne dans quelques recoins. Il n'y a pas réellement d'opportunité. << Le mec qui mâtait devant le chanteur. Regardez là-bas ! >> s'écrie Estelle qui palpe outrageusement ma bosse. En effet, c'est le type de tout à l'heure avec son gros appareil photo. Il est accompagné d'une jeune femme. Clémentine s'accroupit soudainement lorsque le couple passe à notre hauteur. Pour bien signifier les jeux qu'elle préfère.

Cette fois l'inconnu détourne le regard. Il est accompagné et ne veut certainement pas manifester un sentiment quelconque. C'est la jeune femme qui mâte. Un air scandalisé. Nous rigolons comme des bossus. Elle se retourne d'ailleurs deux fois pour être certaine de n'avoir par rêvé. Il faut se faire une raison, il n'y aura pas de seconde exhibe pour Clémentine dans ce parc. Trop de monde. Nous retournons dans le centre. C'est bien le diable si nous ne trouvons pas nos crèmes glacées préférées. Ben & Jerry's. Nous les savourons assis sur un banc.

Il est déjà dix huit heures. Nous retournons au véhicule car il nous faut rejoindre l'emplacement réservé et destiné aux camping cars. C'est à l'extérieur de la ville. Il faudra marcher trois miles pour revenir au restaurant. Il fait chaud, lourd et nous ressentons le besoin de prendre une bonne douche. Hélas, tous les propriétaires de vans semblent avoir la même idée. Nous prenons notre douche dans l'étroite cabine de notre véhicule. Il faut être rationnel et faire vite. 200 litres d'eau, ça coule bien vite. Nous voilà rafraîchis. Départ pour retourner en ville.

Mes deux anges sont en robes légères. Je suis en short et T-shirt. Elles me tiennent par la main. Sautillantes souvent autour de moi pour raconter une anecdote amusante. Nous avons fait un essai Wifi sur l'emplacement des camping cars. Tout fonctionne pour poster nos aventures tous les matins. Et puis demain seront publiés les résultats matière par matière sur le site universitaire. Leurs Masters en poche Estelle et Clémentine sont désireuses de savoir dans quels domaines elles ont excellé. Nous voilà attablés devant une soupe de poisson.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui vont s'offrir quelques grands moments de plaisirs. Cul....inaires et libidineux...

Julien



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L'ascension du Ben Nevis (Tentative)

Il est huit heures ce mercredi matin quand Estelle empoigne mon érection naturelle. Cela me surprend et me tire de mon profond sommeil. Rien ne lui est plus insupportable que d'être réveillée la première, de se sentir seule. Aussi je la serre encore plus fort dans un mouvement réflexe. Clémentine vient se blottir tout contre moi. Je suis entre mes deux anges dans le lit de notre camping car. Distribution de bisous avant qu'Estelle ne se lève d'un bond. L'étroit cabinet de toilettes. Clémentine m'entraîne par la main. Encore en slips et T-shirts de nuit.

Le ciel est encombré de nuages. Rien d'alarmant mais la température presque caniculaire de hier a disparu. Nous aidons Estelle à faire le lit, à le rabattre contre la cloison. C'est à notre tour d'aller pisser. Impossible d'y tenir à deux. J'aide Estelle à préparer le petit déjeuner. << J'ai mes "petits machins" ! >> s'écrie Clémentine en revenant. Je presse les oranges avant d'aller aux WC. Je rejoins les fille dans le coin cuisine. L'odeur du café, du pain grillé et de la brioche au four à micro ondes. Les panneaux solaires assurent une autonomie de 7 h. Parfait.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos aventures de hier. Aujourd'hui nous allons tenter l'ascension du Ben Nevis. Plus haut sommet de Grande Bretagne avec ses 1345 mètres. J'y suis déjà monté avec Christine ma compagne disparue il y a une vingtaine d'années. Avec Clémentine nous en avons fait la tentative il y a cinq ans. << Un défi à relever alors ! >> lance Estelle. Il faudra prévoir des sweats, emmener les K-ways car le vent souffle et il fait plutôt froid après le lac d'altitude. Estelle rajoute : << Avec la bite à l'air sel te pli ! >>.

Nous rions de bon cœur. La vaisselle. Nous nous lavons les dents. En tenues de sport nous sortons. Il y a plein de vans partout autour de nous. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur revenue. Le thermomètre extérieur n'indique que 19°. Quand il faut improviser un circuit de jogging nous pouvons nous fier à l'instinct d'Estelle. Une véritable boussole. Le premier jour de ses règles Clémentine porte un soutien-gorge. La chose la plus pénible qu'elle connaisse. << Mon instrument de torture ! >> fait elle à chaque fois.

Une boucle d'un peu plus d'une heure qui nous a emmené sur les hauteurs de Fort William. Il y a des séquences ensoleillées. Le soleil semble d'ailleurs gagner la partie. Il est neuf heures trente quand nous revenons. Il y a des douches libres dans les sanitaires. Tous les trois dans la même cabine à faire les pitres. Clémentine ressent une congestion dans son bas ventre. Une légère douleur sur l'extrémité dure de ses petits seins. J'y dépose mes lèvres pour souffler de l'air chaud tout en massant son mont de vénus. << Mm, docteur Julien ! >> fait elle.

Estelle et Clémentine portent une de leurs jupes. Carmin et Jeans. T-shirts kaki. Je suis en short brun et T-shirt beige. Nos sandalettes. Nous resterons ici jusqu'à demain. Une aire de stationnement pour camping cars n'a rien de romantique. Cela permet toutefois d'avoir le nécessaire à disposition. Si j'étais seul, je réserverais des chambres d'hôtels tout au long de mes itinéraires. Mais la jeunesse aime l'aventure. Estelle et Clémentine adorent la formule du van. Nous préparons les sandwichs, je mets les pommes dans le petit sac à dos.

Il faut mettre les grosses godasses de marche tout de suite. Il y a deux miles par le sentier du Pony Track. L'itinéraire touristique inévitable. Clémentine vérifie l'application GPS sur son téléphone. << C'est OK ! >> lance t-elle. Il est préférable de mettre des jeans. Tant pis pour l'inconfort mais c'est pour la montagne que nous partons. Nous sommes d'ailleurs entourés de sommets. C'est parti. Un mile jusqu'à l'entrée du Glen Nevis. Le hameau de Achintee. Il y a là l'office de tourisme. Il est dix heures trente quand nous montons les premières marches.

C'est un escalier naturel qui s'étend à flanc de montagne sur environ cinq cent mètres. Première épreuve. Heureusement qu'il ne fait pas les chaleurs de hier. Clémentine ne se plaint pas de son léger handicap. Ses règles ne sont pas douloureuses cette fois. << Pas encore. Et j'espère que ça va durer ! >> dit elle en tenant ma main avec force. Il y a du monde pour gravir le Ben Nevis. Enfin, pour gravir la partie la plus facile. Je suis entre mes deux anges qui me tiennent par les mains. À chaque halte, Estelle est contre moi pour toucher ma braguette.

Ce n'est pas très agréable d'être en jeans. Mais d'ici quelques centaines de mètres plus haut, nous serons contents de les porter. Un panneau indique que nous sommes à 570 mètres d'altitude. Panorama fabuleux. On y voit Fort William comme vu du ciel. Les montagnes qui nous entourent sont impressionnantes. Il y a quantité de petits groupes de marcheurs équipés comme pour un trekking au Tibet. Des guides de montagnes qui nomment les différents sommets qui nous entourent. Discrètement j'insuffle de l'air chaud sur les seins de Clémentine.

Je pose mes lèvres sur le tissu de son T-shirt pour souffler. Estelle fait écran mais il est inévitable d'êtres vus par des randonneurs. << On s'en fout, c'est la thérapie du docteur Julien ! >> lance Clémentine en Français. << Un gage ! Tu as parlé en français ! >> s'écrie Estelle. Nous reprenons notre marche. Encore une ascension d'une centaine de mètres jusqu'au Lochan Meall. Ce petit lac dans un paysage lunaire. Nous marchons depuis presque deux heures. Ça monte quelquefois durement. Il commence à faire faim. La température chute. L'altitude.

Il y a plein de monde autour de nous. Assis sur un rocher, il y a l'embarras du choix, nous dégustons nos pommes avant de savourer nos sandwichs au fromage. Le Saint-Nectaire ne nous a jamais semblé aussi bon. Nous traînons en admirant la vue fantastique. Il fait clair. Des nuages masquent de temps à autre le soleil durant de courts instants. L'endroit est un cadre magique. C'est époustouflant. La majorité des randonneurs ne vont pas plus loin. Des panneaux avertissent le marcheur qu'il n'est qu'à mi parcours. Que ce qui l'attend est plus difficile.

Nous enfilons les sweats. Nous reprenons notre ascension. Le chemin devient sentier rocailleux. De véritables pierriers qui demandent attention et vigilance. Une entorse peut transformer une partie de plaisir en calvaire. En évoquant cette éventualité nous cédons le passage à un trio. Deux hommes qui portent une jeune femme qui visiblement vient de se fouler la cheville. Nous nous regardons. Nous nous consultons. Je dis : << Ne risquons pas de gâcher notre été, notre séjour. La prudence est bonne conseillère. Redescendons ! >>.

Sans même répondre, Estelle redescend la première. Le vent souffle. Un vent froid. Nous venons de changer de saison en montant d'une centaine de mètres. Clémentine se serre contre moi pour dire : << De toute façon, au sommet, la vue n'est pas meilleure ! >>. En levant les yeux nous découvrons même que le sommet du Ben Nevis est soudain dans les nuages. Nous sommes certains d'avoir pris la bonne décision. Il est 16 h quand nous revenons au point de départ. L'auberge Youth Hostel Glen Nevis. Je propose un bon chocolat chaud.

Par chance il reste quelques tables libres. Confortablement installés dans l'une des grandes salles bourdonnantes comme des ruches, nous commandons trois hot chocolate avec des small buns. Ces petites brioches typiquement écossaises à peine sucrées. Clémentine prend un cachet pour calmer ses congestions ventrales. Ibuprofène. Nous traînons à table. Au fur et à mesure que le temps passe davantage de monde arrive. Les marcheurs qui redescendent du Ben Nevis. Ça devient insupportable. Nous préférons quitter. Dehors, il fait lourd.

Le temps va peut-être tourner à l'orage. Nous revenons au camping. Nous nous changeons. << Aucune honte à avoir, nous avons fait une superbe virée ! >> lance Estelle en fourrant sa main dans mon bermuda. << C'est mieux de rester prudents. On serait probablement encore là-haut à en chier ! >> rajoute Clémentine. Les filles portent leurs jupes. Dans le petit sac à dos que je porte, nos K-ways. Direction la ville à environs deux miles. On sent bien nos jambes. Récompense d'une belle marche. Nous voilà de retour dans l'effervescence de Fort William.

Il n'existe probablement pas d'autre ville au monde ou un magasin d'article d'escalade est à côté d'un autre magasin similaire. Une concurrence incroyable doit régner ici. Il est 18 h30. Nous réservons une table dans un restaurant gastronomique. Une fois encore le Lime Tree An Ealdhain. C'est sympathique de flâner à Fort William. C'est jeune, dynamique et très animé. Estelle ne rate pas une occasion de palper ma braguette. À chaque fois, je glisse une main entre ses cuisses en murmurant : << Vengeance ! >>. Nous rions de bon cœur.

L'orage redouté ne vient pas. C'est une agréable soirée d'été qui s'annonce. Un peu excentrée, cette rue pavée n'est pas trop fréquentée. Estelle en profite donc pour se montrer beaucoup plus "exploratrice". << Votre défi du jour cher docteur Julien ! >> fait elle en m'entraînant dans le couloir d'un immeuble dont la porte est grande ouverte. Sans me laisser le temps de réagir, elle s'accroupit pour me sortir le sexe. Je bande mou. Clémentine rit en restant à l'entrée pour faire le guet. Estelle me masturbe un peu avant de se mettre à sucer. J'ai la trouille.

Certes Clémentine surveille l'entrée mais quelqu'un peut très bien arriver par l'escalier qui monte aux étages. Cette crainte gâche beaucoup de nos plaisirs. Je bande mou. Estelle cesse de pomper pour dire à l'adresse de Clémentine : << Le médicament homéopathique de docteur Julien ! >>. Elle agite ma queue en direction de Clémentine qui nous rejoint. C'est Estelle qui fait le guet. Je me fais tailler une pipe en restant attentif. Du bruit. Clémentine se redresse. Nous filons tous les trois comme des voleurs. En riant une fois dehors. Vite, au restau !

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui vont s'offrir une bonne queue juteuse après les queues de homards fumées aux légumes...

Docteur Julien



Classe

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Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
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Classe - 49 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1953 - Écosse jour 20 -



Départ pour le Loch Ness

Il est huit heures, hier matin, jeudi, quand nous sommes réveillés par des voix. C'est certainement les touristes du camping car voisin. C'est hélas un des mauvais revers des aires obligatoires pour les vans. Je suis entre Estelle à ma droite et Clémentine à ma gauche. << Pourquoi quand il y a des cons ils sont pour nous ? >> demande Estelle. << Parce que nous avons un abonnement aux cons ! >> répond Clémentine. Je dis : << C'est bien, pas besoin de réveil ! >>. Estelle se lève la première pour aller aux toilettes. Clémentine se blottit tout contre moi.

C'est le second jour de ses "petits machins" de fille. C'est à son tour. J'aide Estelle à préparer le petit déjeuner. L'odeur du café envahit rapidement tout l'habitacle. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. C'est à moi d'aller aux WC. Estelle m'y emmène pour me tenir la queue. Elle adore en diriger les jets. Avec l'étroitesse du coin toilettes elle reste derrière moi, sa tête sous mon aisselle. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur l'ascension du Ben Nevis. Nous envisageons le programme très restreint de cette belle journée qui nous attend.

La vaisselle. Nous nous lavons les dents avant d'enfiler nos tenues sports. C'est sensiblement sous la même météo que nous faisons notre jogging. Sur le même circuit improvisé que hier. Les sanitaires du camping offrent des douches disponibles dès le retour. Il est presque dix heures. Mes deux anges sont en jupettes, T-shirts. Je suis en short, T-shirt. Nous quittons Fort Williams pour monter vers le Nord. Assises à ma gauche, Estelle et Clémentine échangent leurs ressentis quand à nos itinéraires. Clémentine se plaint de quelques contractions.

Il y a une dizaine de miles jusqu'à Spean Bridge. Charmante petite bourgade qu'il faut traverser à vitesse réduite. C'est évidemment une région très touristique. Un arrêt pipi après avoir quitté le village. << J'ai une super idée ! >> lance Estelle, accroupie à côté de Clémentine. Culotte à mi-cuisses. << On fait de tous petits films très coquins dans les prochains endroits où on s'arrête ! >> Je suis debout derrière les filles, mouchoirs en papier à la main, prêt à les torcher. << Raconte ! >> s'écrie Clémentine. Je m'accroupis. Mes doigts dans les raies.

<< Je me mets à poil dans les lieux les plus insolites et tu filmes ou tu fais des photos ! >> explique Estelle alors que je l'essuie soigneusement. << Génial ! >> conclue Clémentine. Nous avons notre caméra numérique partout avec nous. Petite, pratique et qui filme en 4K. Nous reprenons la route en évaluant les risques que comporte le souhait d'Estelle. En observant la prudence la plus élémentaire habituelle, c'est tout à fait jouable. Il est prévu de faire une première tentative en arrivant à Fort Augustus. Il n'y a qu'environ 30 miles.

La circulation est encombrée. Il y a un monde fou sur la route. Nous sommes entourés de montagnes. Les vallées des Glen Coe qui se succèdent sont magnifiques. Parfois, au loin, aux pieds des falaises, une petite maison en pierre. Il est presque midi. Je gare notre "autocar" comme l'appelle Estelle sur le parking obligatoire. Il faut faire provision des baguettes avec lesquelles nous préparons nos sandwichs. Nous flânons un peu dans les rues de la petite ville. Je porte le petit sac à dos dans lequel Clémentine a glissé la caméra. Il y a un monde dingue.

Ce ne sont pas les boulangeries qui manquent. Clémentine suggère des fish & chips pour le repas de midi. Nous applaudissons l'idée. Nous avons nos baguettes. Nous dégustons des pommes en entrée. Il faut attende dans la file. L'odeur des poissons frits et des frites nous met en appétit. Estelle palpe discrètement ma braguette. C'est très facile dans une file d'attente. On entend parler néerlandais autour de nous. Ils sont nombreux cette années les hollandais. C'est enfin notre tour. En tenant nos sachets de papier kraft bouillants, nous repartons vite.

C'est assis sur un des bancs de la place de l'Hôtel de ville que nous savourons ce repas simple mais délicieux. << On se trouve un plan ? >> propose Estelle quand nous reprenons notre promenade. Les rues sont pavées. L'église gothique offre ses dentelles de pierres. Nous y entrons. Plein de touristes. << Sors ta queue ! >> chuchote Estelle. Clémentine nous entraîne dans un des recoins les plus sombres. << C'est ton défi du jour ! >> murmure Estelle qui descend la tirette de mon short. Nous restons tous les trois serrés. Estelle sort mon Zob.

Je suis mort de trouille. Elle me la tient, toute molle dans sa main, en disant : << Pour les petits films que je veux faire, sois le dernier des salauds sel te pli ! >> chuchote t-elle. Un groupe de touristes vient par là. Mon cœur bat la chamade. Les filles restent serrées contre moi afin de cacher mon sexe. Nous attirons évidement tous les regards. Que font donc ces deux sublimes jeunes filles serrées contre cet homme d'âge mûr ? Toujours ces mêmes interrogations récurrentes que nous devinons chez les touristes. J'arrive à remballer ma queue très vite.

Nous visitons l'édifice. C'est un intérieur splendide. De véritables prouesses sculpturales. Point de statuaires mais de belles représentations gravées dans la pierre. Nous ressortons. Il y a un petit parc derrière l'église. Des bancs, une fontaine, des frondaisons. Clémentine nous y entraîne. << Je change mon tampon ici ! >> dit elle en fouillant dans la poche avant du sac à dos. Munie de ce qu'il faut elle nous laisse pour pénétrer dans les fourrés. Estelle palpe ma braguette en se serrant contre moi. Aucun des promeneurs ne pourrait s'en douter.

<< Là, regarde, derrière le kiosque en bois ! >> lance Estelle qui m'y entraine par la main. << L'endroit idéal, non ? >> rajoute t-elle. Clémentine nous rejoint. Estelle porte une jupette en jeans, un simple T-shirt et ses sandalettes. Il fait chaud, il y a du soleil. Toutes les conditions sont réunies. Il faut toutefois faire très vite. Nous retournons dans les fourrés à une dizaine de mètres. Personne. Estelle retire sa culotte. Son T-shirt. Sa jupette. Ça m'excite de la voir toute nue. C'est à la fois incongru, surréaliste et suggestif. << Attention ! >> dit elle.

Clémentine tient la caméra. Nous regardons dans toutes les directions. Les gens les plus proches sont à une trentaine de mètres. Deux petites vieilles qui nous tournent le dos. Un mec qui lit des brochures. << On y va ! >> lance Estelle qui traverse les quelques mètres en courant. Là, collée contre le socle du kiosque, elle regarde dans tous les sens. Clémentine filme cet instant ahurissant. Je tiens les vêtements d'Estelle prêt à la rejoindre. Elle se tourne vers l'objectif de la caméra en levant le pouce de sa main droite. Grand sourire. C'est dingue.

Elle passe sa main gauche entre ses cuisses serrées pour se toucher. C'est hyper vicelard. Là-bas, un groupe d'asiatiques. Juste le temps de tendre ses habits à Estelle qui se revêt à toute vitesse. << Je crois que j'ai la jupe à l'envers ! >> s'écrie t-elle en évitant de justesse d'être surprise complètement à poil. Nous rigolons comme des bossus. << Chapeau ! Tu as bien réussi ton show ! >> lance Clémentine. Je rajoute : << Comment pourrais-je intervenir dans de telles situations ! >>. Estelle me palpe la "bosse" en disant : << Tu dois improviser ! >>.

Il est quinze heures. Nous nous offrons nos crèmes glacées Ben & Jerry's avant de retourner au van. Assis sur un muret à regarder les touristes. Il y a de l'animation partout. Il est 16 h. Nous voilà en route. Je prends la direction du lotissement à l'extérieur de Fort Augustus. Peu de gens savent que c'est de ce quartier excentré que part la petite route militaire qui longe le Loch Ness sur sa droite en montant vers le Nord. Voilà le lac sur notre gauche. Il déroule ses eaux sombres sur une quarantaine de kilomètres. C'est un des plus grands lac d'Europe.

Une faille géologique d'une profondeur moyenne de 300 mètres en fait un réservoir d'eau douce pour toute cette partie de l'Écosse. Il y a des bateaux de plaisances, des bateaux de croisières blancs. Au-dessus de nous un ciel presque entièrement bleu. Une dizaine de miles et nous arrivons à Foyers. Ce charmant petit village où nous avons nos habitudes. D'abord ce restaurant gastronomique tenu par un français. Les fameuses Hillside Falls, ces chutes d'eau vertigineuses. Le Hillside path, ce sentier que nous allons découvrir demain. Lieu magique.

Je gare le véhicule sur le parking du restaurant. Le village n'est pas directement au bord de la route. La fréquentation y est moindre. C'est à quelques centaines de mètres du Loch Ness Shore Camping. << Emmène la caméra ! >> dit Estelle. << Tu ne vas pas te foutre à poil ici ! >> s'exclame Clémentine. Nous rions de bon cœur. Les filles me tiennent par la main. Nous entrons dans l'établissement. Il y a une terrasse extérieure avec quelques clients. L'endroit n'a pas changé. Un ancien manoir comme il y en a plein en Écosse. Meublé d'époque XIXème.

Pas de problème pour réserver une table pour la soirée. Nous apprenons que l'établissement a changé de propriétaire. Mais que la qualité gastronomique reste inchangée. Nos places nous attendent pour 20 h. Il ne reste plus qu'à nous rendre au camping par le sentier côtier. À nos pieds la rivière tumultueuse qui se jette dans le lac cinq cent mètres plus loin. Il reste des places pour camping cars. Nous réservons la nôtre pour deux nuits. Là, à une cinquantaine de mètres, les falaises qui surplombent le Loch Ness une trentaine de mètres plus bas.

Nous flânons dans les ruelles typiques de ce petit village. Il est fort probable que rien ici n'a changé depuis une centaine d'années. Beaucoup moins de touristes. << Là ! Un super "plan" ! >> lance Estelle en nous montrant l'entrée d'une porte cochère. Elle donne sur un petit parc privatif. En Grande Bretagne la notion de "propriété privé" a un caractère sacrée. Il ne viendrait à l'idée de personne de s'aventurer dans un espace privé. Je le fais remarquer une fois encore à Estelle qui m'adresse une horrible grimace. Me tire la langue et palpe ma braguette.

Nous nous promettons de réaliser quelques films et des photos demain. Il se présentera quantité d'opportunités dans la nature sauvage de ce côté-ci du lac. Il y a un promontoire rocheux sur lequel il y a une table d'orientation. La vue sur Castle Urquhart est magnifique. Ce sont ces ruines du château sur la presqu'île en plein milieu de cette partie du Loch Ness. Nous les avons visité à deux reprises les années précédentes. Il est dix huit heures. Nous retournons récupérer le véhicule pour le garer dans l'emplacement réservé. C'est assez retiré.

L'agencement est bien conçu afin de préserver l'intimité des utilisateurs. Nous sommes installés à proximité des sanitaires, juste à côté d'une borne Wifi. Tout est parfait. Il commence à fraîchir. Nous revêtons des jeans, des sweats et des baskets. C'est par le sentier côtier que nous retournons vers le restaurant. J'ai la bite à l'air. À chaque fois que nous croisons des promeneurs, les filles se serrent contre moi. Je bande tout de même de plus en plus fort. La faim nous tenaille. Notre table nous attend. De délicieuses noisettes de saumon aux légumes.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui se régalent d'un plat typiquement écossais avant les coquineries de la soirée...

Julien



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Le petit monde de Clémentine et de Julien

Après plus de 1953 épisodes le plaisir de partager nos aventures reste intact. De sacrés moments.
C'est une véritable joie de publier nos récits quotidiennement. C'est même devenu une nécessité.

Bien évidement, les noms, les prénoms, les lieux ne sont qu'autant de pseudonymes sans réalités.
Il est préférable de préserver son anonymat. Sur Internet mais également sur les forums "sexes".

Je remercie nos lectrices, nos lecteurs pour leurs fidélités, pour l'intérêt qu'ils nous portent.
Tout particulièrement celles et ceux qui entretiennent avec nous un contact en messagerie privée.

Nous avons autant de joie à pratiquer les échanges en messagerie privée qu'à narrer nos aventures.
C'est très intéressant, souvent amusant et parfois passionnant. Certains "amis" depuis cinq ans.

Je vous souhaite d'excellentes lectures, de belles découvertes et de passer du bon temps avec nous.

Cordialement.

Clémentine et Julien

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Classe - 1 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1954 - Écosse jour 21 -



Il faut changer de programme au bord du Loch Ness

Il est huit heures trente hier matin, vendredi, quand nous sommes réveillés par la pluie. L'effet est saisissant. Tous les bruits résonnent étrangement à l'intérieur du van. Estelle qui est restée serrée contre moi toute la nuit me saisit le sexe. Mon érection naturelle en main, elle pose ses lèvres sur ma joue. Clémentine vient se blottir en gémissant. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous. Estelle se lève d'un bond. Comme montée sur ressort en se précipitant vers les toilettes. Clémentine glisse sa tête sous le drap pour suçoter un peu.

Une sensation pas vraiment agréable lorsqu'il n'y a pas l'excitation. C'est à son tour d'aller faire pipi, changer son tampon. J'aide Estelle en pressant les oranges, en pelant les kiwis. Clémentine nous rejoint dans l'odeur du café. C'est à moi d'aller pisser. Estelle se précipite pour me la tenir. Elle adore en diriger les jets. Nous prenons notre petit déjeuner en envisageant les différentes options s'il devait pleuvoir toute la journée. Nous mangeons de bon appétit en évaluant un plan B. En tous cas, jogging ou pas jogging ? J'ouvre la porte coulissante du van.

La pluie est fine. Le ciel n'est pas uniformément gris. Autour de nous plusieurs camping cars. Tout est silencieux. Si nous voulons aller courir quand même ce sera avec les K-ways. << Allez, un peu de courage. On se mouille ! >> lance Clémentine. On fait la vaisselle, on se lave les dents. Vêtus de nos K-ways, nous faisons quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour un running tout de même fort agréable. Il suffit de voir la situation comme un jeu supplémentaire. Et ça fonctionne parfaitement. Il est dix heures quand nous revenons. Du monde.

Il ne pleut plus mais le ciel reste menaçant. Les douches des sanitaires sont dans un état impeccable. Même si nous ne touchons aucune poignée sans tenir un mouchoir en papier. Nous rions tous les trois dans notre cabine de la partie hommes. Ce qui fait sourire les messieurs présents. Ambiance ludique qui nous amuse beaucoup. La température extérieure n'est que de 19°. Vêtus de nos jeans, de nos sweats, les affaires de toilettes sous le bras, nous retournons au van. La wifi fonctionne parfaitement. Assises sur mes genoux, les filles surfent.

Comme tous les matins, vers 7 h20, lors de son premier pipi, Estelle poste notre récit du jour. Mais là elles surfent sur le site universitaire. Les notations pour chaque matière présentée au Master. << Put-hein, 19 en math ! 20 pour toi ! >> s'écrie Estelle. << Par contre en expression écrite tu es meilleure. 19 pour toi, seulement 18 pour moi ! >> lance Clémentine. J'écoute ces comparaisons en étant muet d'admiration. Je sais qu'elles se sont défoncées pour obtenir ces résultats. Le résultat d'un travail acharné. Des notes bien méritées.

La porte du van est grande ouverte. Nous entendons les voix de certains autres usagers. Principalement néerlandais. Certainement des suédois aussi. Le ciel s'illumine inexorablement. Clémentine prépare les sandwichs avec les baguettes achetées hier à Fort Augustus. Coupées dans le sens de la longueur et étalées de notre pâté végétal préféré. Tartex aux fines herbes. Dans le petit sac à dos je mets des pommes, les barres de céréales. Nous chaussons nos grosses godasses de marche. Au-dessus de nous ce n'est plus qu'un voile de nuages.

Par le sentier côtier qui part de Foyers, nous longeons la rive Est du Loch Ness. Ses eaux noires et inquiétantes son étonnamment calmes. Sa profondeur atteint par endroit 300 mètres. Sa longueur avoisine les 40 km. Sa largeur n'excède pas 900 mètres. Ce Loch s'est formé sur une faille sismique. Les sources qui s'écoulent dans ses eaux charrient depuis des millénaires de la tourbe. Ce qui a pour effet de rendre la vue impossible à plus d'un mètre dès qu'on s'y enfonce à plus de deux. Nous sommes sur les falaises qui le surplombent. Là-bas, le château.

Le sol est détrempé. Le sentier n'est que rocailles. Les pieds restent donc au sec. Il faut juste faire très attention de ne pas glisser. Notre destination sera Castle Urquhart sur sa presqu'île. Belle destination que nous rêvons de faire depuis cinq ans. Chaque année nous tâchons de réaliser une nouvelle découverte. Il y a de majestueuses chutes d'eau qui se jettent dans le lac. C'est impressionnant vu depuis le sentier. Nous croisons quantité de randonneurs. Lorsque je fais quelques centaines de mètres avec la bite à l'air, je reste forcément vigilent.

Et quand il faut céder le passage ou qu'on nous le cède, Estelle se serre contre moi pour cacher la queue qu'elle tient dans sa main. Il est midi trente quand nous arrivons dans la hanse du port de plaisance de Fort Augustus. C'est un endroit magique. De grands bateaux de croisières jettent l'ancre ici. C'est un des départs pour faire des croisières sur le Loch Ness. << Tu me filmes ? >> demande Estelle. Clémentine répond : << Tu ne vas pas te foutre à poil ici ! Regarde, il y a des gens partout ! >> fait Clémentine. Nous rions de bon cœur.

<< Non non, après le repas, là-bas, près des barques échouées ! >> précise Estelle. Morts de faim, nous montons les escaliers pour nous retrouver sur le quai. Contrairement au bord de mer, le bord d'un lac est beaucoup plus calme. Pas de vent, pas d'embruns marins. Par contre, dans le lac, on vient y pécher des brochets, de la truite, du saumon ou encore des ombles. Il y a là de nombreux concours de pêches qui attirent les amateurs du monde entier. Des prix prestigieux sont remis aux auteurs des plus belles prises. Le poissons est vendu.

Nous flânons en recherche d'un endroit idéal. Le soleil commence à faire de timides apparitions. Estelle et Clémentine veulent se changer. Troquer les jeans contre des jupettes. À cet effet Estelle à tout emmené dans l'autre petit sac à dos qu'elle porte. Il y a 22°. C'est tellement agréable. Nous avisons la terrasse couverte d'un café restaurant. Après demande il est tout à fait possible de manger un repas tiré du sac à condition de prendre une consommation. Nous choisissons des salades de crudités "maison" avant d'attaquer nos sandwichs au pâté.

Bien évidemment, le quai grouille de touristes. Mais il y a aussi plein de pêcheurs équipés. Des gens qui s'apprêtent à monter dans leurs barques pour aller taquiner le poisson. Là-bas, des touristes qui embarquent dans un bateau mouche par une passerelle alors que d'autres débarquent par une autre. Il y a de quoi regarder ici. Une effervescence continue. Estelle m'entraîne aux toilettes. C'est enfermés dans un des cabinets hommes qu'on se change. Je passe ma main entre ses cuisses. << Tu me fais ça tout le temps. Obligatoire ! >> dit elle.

Elle me tient la queue pour m'embrasser. De l'autre côté de la porte on entend des mecs pisser. Elle chuchote : << Pour le film de cet après-midi, rejoins-moi et sois hyper salaud ! >>. Je promets d'avoir l'esprit frondeur. Estelle est en jupette jeans, T-shirt kaki. Je suis en bermuda kaki, T-shirt brun. Nous rejoignons Clémentine qui consulte son téléphone. L'application GPS permet de bien nous situer sur l'itinéraire de notre randonnée de l'après-midi. C'est elle qui m'entraîne à son tour sous quelques regards étonnés. Que va faire cette fille avec son papa ?

Non, je ne suis pas le papa de ces sublimes jeunes filles qui m'entraîne par la main aux WC. Et pour bien situer les choses Clémentine me roule une rapide pelle devant la porte des toilettes. Enfermés dans le même cabinet, Clémentine change de tampon et de vêtements. Je saisis son clitoris géant entre le pouce et l'index. << Mmhhh c'est bon. Fais-moi ça tout le temps cet après-midi ! >> murmure t-elle avant de m'embrasser. On entend des mecs pisser. Clémentine porte une jupette "tennis" de fin coton bleu. Un T-shirt crème. Nous ressortons.

Nous rejoignons Estelle qui bavarde avec un des serveurs. Un beau gosse. Il n'a hélas pas beaucoup de temps car la clientèle afflue. Nous traînons à table devant d'excellents cappuccinos. Il est presque 14 h quand nous quittons cet établissement charmant. Direction le sentier qui va longer la presqu'île jusqu'aux ruines du château. Mais c'est là, entre les embarcations qu'Estelle s'accroupit. Sa culotte de fin coton blanc semble fluorescente. Clémentine sort la caméra numérique du sac à dos que je porte. Estelle se redresse et me fait signe de venir.

Clémentine fait un essai caméra. << C'est OK, quand vous voulez ! >>. Estelle retire sa jupette, sa culotte, son T-shirt. Elle est hyper excitante toute nue, juste chaussée de ses grosses godasses de marche. Elle glisse entre les deux barques pour venir dans le champs de la caméra. Elle s'accroupit vicieusement, cuisses largement écartées. Il y a des pêcheurs en arrière plan, à une cinquantaine de mètres. Des touristes un peu plus loin. Personne ne se doute un seul instant de ce qui se passe par ici. C'est là que je décide de surprendre Estelle.

Conformément au souhait formulé dans les toilettes du restaurant. J'ai la bite à l'air. Je viens me positionner à la droite d'Estelle. Je lui frotte mon sexe sur le visage. Je la saisis par son catogan pour la forcer. Les mains posées sur ses genoux, elle se laisse faire, totalement ravie. Mon initiative est conforme à ma promesse. C'est Clémentine qui est toute surprise. Elle ne s'y attendait pas du tout. On entend des voix se rapprocher. Estelle se redresse rapidement. Elle se précipite derrière la barque de droite. Ses vêtements posés sur son sac à dos. Vite !

C'est dans la précipitation qu'elle s'habille. Juste à temps. Deux couples de touristes viennent faire des photos. Deux pêcheurs viennent prendre possession d'une petite embarcation qu'ils tirent vers l'eau. Une fois encore, nous l'avons échappé belle. << Tu deviens encore plus exhibitionniste que moi ! >> lance Clémentine quand nous reprenons notre marche. << J'adore ces situations à risques. Et de plus en plus ! >> précise Estelle. Je bande comme un salaud dans mon short déformé par une énorme bosse. Nous éclatons de rire sur le sentier.

Plus question de nous amuser car il y a vraiment beaucoup de randonneurs. Castle Urquhart est une attraction du Loch Ness. Une visite inévitable. De plus, là, sous un ciel encore nuageux, le soleil donne au château un éclat irréel. L'entrée est payante. La visite guidée obligatoire. Nous avons nos passes touristiques. Partout maintenant il suffit de présenter son téléphone pour scanner l'application. Trois billets sont délivrés de la borne. Ce qui évite d'attendre aux caisses. Nous rejoignons le guide. Une probable jeune étudiante en job d'été.

Nous connaissons bien les ruines de cette citadelle. C'est un plaisir de s'y retrouver. Estelle se montre encore terriblement entreprenante. Elle palpe ma bosse avec une désinvolture inquiétante. À chaque fois que je la gronde elle a les mêmes mots : << M'en fout, je suis une salope en vacances ! >>. Nous rions aux éclats. Mais moi aussi je glisse ma main sous sa jupette, effrontément certes mais avec beaucoup plus de discrétion. La jeune guide est la seule à s'être rendue compte de nos jeux de mains. Ce qui doit beaucoup changer son ordinaire.

<< Débrouille-toi pour lui montrer ta queue. Tu as vu comme elle est hyper réceptive à nos petits jeux ! >> murmure Estelle. C'est vrai que la jeune guide ne cesse de mâter. Quand le groupe d'une quinzaine de personnes se met en arc de cercle autour d'elle pour écouter son argumentaire, nous sommes à l'arrière. Estelle me touche effrontément. Je bande. Je suis terriblement gêné mais également terriblement excité. Comment montrer ma bite à cette belle jeune fille auburn sans être vu par d'autres ? Non. Ce n'est tout simplement pas possible.

C'est frustrant. Nous avons beau chercher un "plan". Rien à faire. Ce ne serait pas seulement insensé mais risqué. Je me contente donc d'adresser des sourires à la jeune fille tout en me faisant toucher vulgairement. Soit par Clémentine, soit par Estelle qui s'amusent toutes les deux de mon embarras. La visite dure une heure. Avant de nous séparer, je vais vers la jeune guide. Je la félicite en lui tendant discrètement un billet de cinq livres. << Oh thank you. I had a lot of fun. Thank you for accompanying me during the visit ! >> dit elle enchantée. Ravie.

En prononçant ces mots elle fixe la bosse énorme qui déforme l'avant de mon short. Clémentine à ma droite, Estelle à ma gauche qui me tiennent par le bras. Pour un homme ces exhibitions ne sont réalisables qu'accompagné d'une autre fille. Mais quand elles sont deux la situation transpire le vice. Une complicité se créée rapidement. Cette fois encore notre "partenaire" d'un moment est entrée en parfaite connivence avec nos jeux. C'est sur un dernier sourire que nous la laissons retourner à ses visites. 17 h. Il faut prendre le chemin inverse.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines émoustillées par des découvertes et des situations qui vont au-delà du simple tourisme...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

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Homme, 53 ans, France
Classe - 2 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1955 - Écosse jour 22 -



En route pour Inverness

Il est presque huit heures, hier matin, samedi, quand nous sommes réveillés par des voix. De forts accents néerlandais à proximité de notre van. Ce sont les alinéas de ce genre de vacances en camping car. Je suis entre mes deux anges qui se serrent tout contre moi en gémissant. Distribution de bisous, de papouilles avant qu'Estelle ne se précipite aux toilettes. Clémentine me chevauche en couvrant mon visage de bises. On entend la pluie tomber sur le toit du véhicule. C'est à son tour d'aller faire pipi pendant que je fais le lit. Il y a l'odeur du café.

J'aide Estelle à couper les oranges pour les presser. Je dois pisser. Estelle m'accompagne. Une de ses premières joies du matin est de me tenir le Zob pour en diriger les jets. Clémentine pèle les kiwis en disant : << Plus rien ! Terminés mes "petits machins" ! >>. Nous la rejoignons pour prendre un solide petit déjeuner. << Le grand air et le camping, ça creuse ! >> rajoute t-elle. Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme de la journée. Nous partons ce matin pour Inverness. La plus grande ville des Highlands.

Clémentine qui fait nos comptes s'écrie : << La location du van pour deux semaines s'élève à 1 000 £ soit 1 175 euros. Sans l'assurance et la caution versée ! On est largement gagnant par rapport à l'hôtel. Ça reste la formule idéale ! >>. Estelle rajoute : << Et cette année je participe ! >>. Nous éclatons de rire quand je réponds : << Une pipe par jour ! >>. J'ouvre la porte coulissante. Il pleut. Le ciel est couvert mais semble s'éclaircir au-dessus des montagnes. Nous aurons sans doute la même météo que hier. La température extérieure est de 18°.

<< Pas de jogging, ça vous tente ? >> lance Estelle. << Ça nous tente ! >> répond Clémentine qui vient s'assoir sur mes genoux. Estelle vient s'installer aussi. Leurs bras autour de mon cou, de ma taille, mes deux anges font le bilan de ces deux jours au Loch Ness. << On fait un petit film tous les jours. Je fais un montage et on se fait une soirée cinéma à la rentrée ! >> lance Estelle. << Superbe ! On y verra aussi les paysages de nos vacances ! >> rajoute Clémentine. Nous rions de bon cœur. C'est une excellente idée. Bien des plaisirs en perspective.

Nous débarrassons pour faire la vaisselle, nous laver les dents. Sous le parapluie, nos affaires de toilettes sous le bras, nous nous rendons aux sanitaires. C'est l'heure de pointe, il est 9 h. Une cabine se libère rapidement. C'est dans la partie hommes que nous nous enfermons tous les trois pour nous doucher. Je laisse aux lecteurs le soin d'imaginer la tête des messieurs présents en nous voyant sortir enveloppés dans nos serviettes. Non, je ne suis pas le papa des deux sublimes jeunes filles qui m'accompagnent. On s'habille dans la cabine libre.

Il cesse de pleuvoir lorsque je démarre. Estelle et Clémentine, assises sur les fauteuils passagers, à ma gauche, consulte le GPS. Je dis : << Pas de soucis, il n'y a qu'une seule route. Nous passons à l'accueil pour nous acquitter du prix des deux nuits. C'est parti. Nous quittons Foyers pour monter vers le Nord. Il y a environ trente cinq kilomètres jusqu'à Inverness. Là, sur notre droite Boleskine House. Quelle bonheur de voir que les travaux de restauration rendent de l'éclat à ce manoir. L'ancienne demeure d'Aleister Crowley le magicien noir.

À gauche le vieux cimetière. C'est une association qui a racheté le domaine pour en faire une exploitation de produits biologiques. Je gare le véhicule. Nous faisons quelques pas pour monter vers la demeure. Le portail est grand ouvert. C'est une jeune femme qui nous accueille pour nous expliquer la nature du projet. Les visites seront guidées, évidemment payantes et l'historique du lieu fera l'objet d'un fascicule. Les travaux s'achèvent en septembre. Ce sera donc pour l'année prochaine. Nous saluons la dame pour redescendre au camping car.

En route. Le ciel s'éclaircit. C'est sous le soleil que nous entrons dans la ville. Le pont qui traverse le Moray Firth, la rivière qui se jette dans le Loch Ness, est encombré. C'est samedi. Ce ne sont pas que les touristes mais également les autochtones. En été presque toutes les villes d'Écosse voient leurs populations doubler, tripler, voire quadrupler. Le tourisme étant la première industrie du pays. Le Parlement écossais a d'ailleurs très mal accepté les conditions du Brexit. Une véritable indépendance de l'Écosse permettrait qu'elle rejoigne à nouveau l'Europe.

Nous prenons la direction de Kessock. Ainsi nous pourrons nous installer sur l'aire obligatoire du caravaning. Un problème de résolu. Clémentine a réservé cet emplacement depuis le mois de mai. Nous n'avons qu'à féliciter ses capacités d'organisations. C'est à trois bornes d'Inverness. Nous refaisons immédiatement le plein du réservoir d'eau. 200 litres. Je m'acquitte du prix des deux nuits que nous allons passer là. Inveness est un centre historique et culturel incontournable. Nous adorons y flâner. Surtout qu'à présent le soleil est bien là.

Clémentine et Estelle portent une robe d'été. La température de 23° permet de nous vêtir légèrement. Je suis en bermuda et chemisette. Dans le petit sac à dos que je porte, nos pommes, nos K-ways et la caméra numérique. Estelle y veille tout particulièrement. Désireuse de s'offrir un autre petit frisson. Nous longeons la rivière. C'est à la fois une piste cyclable et un endroit de promenade. Sur notre gauche le Moray Firth et ses eaux calmes, sur notre droite un parc en pente. C'est magnifique. Inverness est une ville fleurie. De grands jardins.

Trois petites bornes et nous revoilà sur le pont qui permet d'entrer dans la ville. Les filles me tiennent par la main. Il est un peu plus de midi. Il fait faim. << Fish & chips ? >> lance Clémentine. Estelle et moi répondons en cœur : << Fish & chips ! >>. C'est la flèche de la cathédrale Saint-André qui sert de repaire. Nous voilà dans le centre. Inverness est une ville moderne, jeune et dynamique. L'architecture préserve la tradition en l'alliant à un modernisme de très bon goût. Bien pensée. Là, une friterie. Un de ces fastfoods typiquement écossais.

Il faut patienter dans la file car il y a un monde fou. Estelle en profite évidemment pour palper ma braguette. << Ça m'excite quand je fais ça ! >> murmure t-elle accrochée à moi. Je chuchote : << Et ça me fait bander ! >>. Clémentine rajoute : << Et moi j'en profite ! >>. C'est dans cette ambiance que nous attendons notre tour en organisant bien nos demandes. Avec ce monde pas question d'oublier quelque chose. C'est avec nos paquets bouillants, en papier kraft, que nous avisons la partie du muret qui entoure la petite place fleurie.

Tous les bancs sont pris. Nous mangeons de bon appétit. Les fish & chip sont toujours servis copieusement. Il est même parfois difficile de terminer les pommes de terre frites. Il faut trouver une fontaine pour laver nos doigts poisseux. Ce n'est pas ce qui manque. Nous flânons dans les rues du centre historique. Une visite de la cathédrale gothique s'impose. C'est un monument colossal. C'est plein de touristes. Je demande à Estelle de ne pas prendre de risques. << D'accord ! >> fait elle en se plaçant devant moi pour cacher sa main exploratrice.

Nous rions. L'intérieur de l'édifice religieux est somptueux. De véritables dentelles de pierres sculptées avec une finesse inouïe. Plein de recoins. Estelle nous y entraîne en murmurant : << Je veux faire ma salope ! >>. Clémentine tout en faisant le guet, fait écran de son corps. Ce qui permet à Estelle de palper ma bosse. Elle veut ouvrir la tirette de ma braguette. Je l'en empêche en saisissant son poignet. Je chuchote : << Un jour tu vas nous attirer des problèmes ! >>. Elle enfonce sa langue dans ma bouche pour la fouiller en gémissant.

Ce qui excite Clémentine qui attend son tour en trépignant. Nous attirons évidemment encore bien des regards, bien des interrogations. Non, je ne suis pas le papa des deux coquines qui ne cessent de me faire des papouilles. Cela me gêne terriblement. Des flashs crépitent autour de nous. De nombreux visiteurs font quantité de photos. << Tu imagines un peu le nombre de photos où on est dessus de par le monde ? >> s'écrie Estelle. Nous rions aux éclats de cette probabilité. Cette belle jeune femme asiatique là-bas nous dévore des yeux.

C'est Clémentine qui nous le fait remarquer. La jeune femme est à l'arrière du groupe dont elle fait partie. << Montre-lui ta queue ! >> murmure Estelle. Je lui montre les coins en hauteur pour répondre : << Il y a certainement des caméras ! >>. Pourtant les regards de la touriste se font de plus en plus insistants. Là, entre la rangée de bancs, les sculptures de pierres, Estelle pose sa main sur ma braguette. Ce qui n'échappe pas à la visiteuse. Estelle a bien calculé son coup. La jeune femme m'adresse un sourire discret. << Gagné ! >> dit Estelle.

Nous suivons le groupe car un guide explique l'historique de la cathédrale Saint-André. À chaque fois que la belle asiatique se retourne, je me touche vulgairement. Clémentine murmure : << Génial, ça mord à l'hameçon ! >>. Estelle chuchote : << Celle-là, elle sait repérer les vicelards pervers ! >>. J'en ai la confirmation car la touriste semble bien plus intéressée par mes attitudes vicieuses. C'est discret. Estelle et Clémentine, serrées contre moi, m'offrent toutes les possibilités requises. Je m'en donne à cœur joie. Je bande comme un vrai salaud.

Nous parcourons toute la nef. Là, devant le présentoir des brochures, alors que la jeune femme regarde dans notre direction, je mime un rapide mouvement de branlette en lui adressant un clin d'œil. Elle me jette un coup d'œil par en dessous, terriblement vicelard. Pas de doute, cette femme adore établir des complicités troublantes. Estelle et Clémentine me confient à quel point ça les excite. << T'es un vrai vicelard ! >> fait Estelle à mon oreille. Clémentine murmure : << Pour notre plus grand plaisir ! >>. J'évalue la situation. Plein de gens.

Comment monter d'un cran dans le jeu ? C'est la question que nous nous posons tous les trois. Je murmure à voix très basse et en français : << Put-hein, j'aimerais bien lui montrer la queue ! >>. C'est frustrant car nous ressentons une telle complicité avec cette belle inconnue. Elle semble d'ailleurs aussi embarrassée que nous. Elle fait partie d'un groupe d'une trentaine de personnes. Souvent sollicité par un homme d'âge mûr. Très certainement son papa ou un proche parent. Il est loin de se douter du jeu dans lequel elle est entrée. Et qui la passionne.

Je n'arrête plus de me toucher à chaque fois que la jeune femme regarde par ici. Estelle qui me dit : << Tu me fais mouiller salaud ! >>. Je découvre que Clémentine se touche également, discrètement, trop excitée par la situation. Il faut nous faire violence, nous raisonner. Nous prenons des risques un peu stupides. Tant pis. Il n'y aura pas d'opportunité d'aller plus loin. Il y a des "plans" qui n'aboutissent pas. D'ailleurs le groupe dont fait partie la belle inconnue se dirige vers la grande porte. Nous quittons par la porte latérale. Le soleil. La chaleur.

Une bonne glace pour nous remettre les idées au clair. << Put-Hein mais comme tu bandes espèce de pervers ! >> lance Estelle en se plaquant contre moi pour dissimuler sa main qui palpe mon énorme bosse. << Tu veux qu'on suive ce groupe pour trouver une opportunité ? >> me demande Clémentine. Je décline cette offre alléchante. Je ne désire pas du tout accumuler les frustrations. Je dis : << Non, merci. J'ai mon compte d'émotions ! >>. Estelle rajoute : << Je vais t'en donner d'autres espèce de vicelard ! >>. Elle m'embrasse soudainement.

Nous trouvons nos pots de crèmes glacées préférées dans une des supérettes. Ben & Jerry's que nous dégustons assis sur un banc devant le musée contemporain. Nous faisons le bilan de ce qui s'est passé dans la cathédrale. Bien conscients que pour un homme une telle situation n'est possible qu'en compagnie d'une femme. Là j'étais accompagné de deux jeunes filles qui ont participé à cette ambiance très particulière. << Tu imagines comme elle va se branler dès qu'elle sera toute seule ! >> lance Estelle. Nous rions aux éclats. Je débande.

<< Et je la comprend ! >> rajoute Clémentine qui pose le petit sac à dos sur ses genoux. Ce qui me permet de glisser ma main sous sa robe en parfaite discrétion. Sa culotte est trempée. Malgré le protège-slip. J'adore dénouer les poils gluants qui dépassent de tous les côtés de sa culotte. << Mmhh, t'arrête pas ! >> fait elle en saisissant mon poignet. Il est urgent que nous trouvions tous les trois un endroit où nous défouler quelque peu. Heureusement, en reprenant notre promenade, nos sens se calment doucement. Voilà la galerie couverte.

C'est un des lieux de visites le plus étonnant. Il faut imaginer un dédale de stands sous une verrière. Un véritable labyrinthe de commerces. Principalement des fruits, des légumes qui embaument l'endroit. Mais il y a aussi des magasins de vêtements, une brocante, une librairie. Même un magasin d'électro ménager. Nous y passons toujours un temps très agréable. On peut ressortir par plusieurs portes latérales. L'une d'entre elles donne sur une ruelle pavée presque déserte. Des camionnettes de livraisons garées le long de l'étroit trottoir. Sur 200 mètres.

Personne. Il y a des renfoncements qui donnent sur des portes. Souvent d'une profondeur d'un mètre. << Sors la caméra ! >> lance Estelle. Clémentine s'écrie : << T'es folle, pas ici ! >>. Estelle dresse l'oreille. Elle se met dans un des renfoncements. Elle retire sa robe. Juste en baskets, complètement à poil, elle s'accroupit entre deux camionnettes. Clémentine filme. Je sors ma bite en faisant le guet. Je n'en peu plus. Je joue avec le danger. Je le sais. Mais mon excitation est au moins aussi forte que celles de mes deux anges. Je me masturbe.

Je suis debout à droite d'Estelle. Je me penche souvent pour regarder le trottoir. C'est désert. Je m'approche. Je saisis Estelle pas sa tignasse. Je lui éjacule au visage. Je tiens sa tête pour bien la montrer à l'objectif de la caméra. Estelle a un sourire merveilleusement vicieux, le regard par en-dessous, la gueule pleine de mon foutre épais, gluant et visqueux. Clémentine fait des gros plans. Des voix. Estelle se redresse, je remballe ma queue ruisselante de jute. C'est un couple. Ils nous regardent. Surtout le visage plein de sperme d'Estelle.

Estelle cachée derrière moi, complètement nue. C'est hallucinant. Ils disparaissent vite. Clémentine a filmé toute la scène. << Mais t'es un vrai salaud ! >> lance Estelle qui se précipite d'un bond dans le renfoncement pour remettre sa robe. << Venez on se casse, vite ! >> s'écrie Clémentine. Tout en s'essuyant le visage, Estelle nous suit d'un pas rapide. Ce qui vient de se passer n'est pas vraiment pour nous rassurer. Même si ces gens n'ont pas eu le temps de comprendre il y a un sentiment de profond malaise. Nous retournons dans la galerie.

En prévision du repas de ce soir, nous nous mettons en recherche d'un bon restaurant gastronomique. Un repas qui devra nous remettre d'aplomb après les émotions vécues. Nous flânons encore un peu. Avec le secret espoir de revoir la jeune femme asiatique. Hélas, tout cela est vain. Je promets à mes deux anges une fin de soirée "léchage de minous" quand nous serons de retour au camping car. Il est 19 h30 quand nous sommes attablés devant des pavés de saumons fumés. Estelle m'entraîne aux toilettes la première. Dans les WC hommes.

Enfermés dans un des cabinets, après son pissou, je la lèche, je la plaque contre la cloison pour la pénétrer. On entend des mecs pisser de l'autre côté du mur. Je suis obligé de poser ma main sur la bouche d'Estelle qui connaît un orgasme démentiel. Nous rejoignons Clémentine qui m'entraîne à son tour. Même traitement. Bien évidemment, quand nous revenons, les yeux cernés, bien des regards interrogateurs se posent sur nous. Notamment celui de la serveuse dubitative. << On s'en fout, on est un trio de dépravés en vacances ! >> lance Estelle.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui vont se faire bouffer la chatte pour la seconde fois avant un bon dodo en camping car...

Julien (vicelard certifié "Label Qualité")



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Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
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Classe - 3 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1956 - Écosse jour 23 -



Une journée de balades vicelardes à Inverness

Il est neuf heures. En ce dimanche, nous nous réveillons quasiment en même temps. Je suis entre mes deux anges. Il n'y a bien quelques voix dans le lointain. Le bruit d'un moteur. Estelle saisit mon érection naturelle. Clémentine empoigne mes couilles. Tout en modulant nos gémissements jusqu'à l'absurde. Je glisse mes mains dans les culottes. Agissant un peu à la manière d'un peigne, mes doigts démêlent quelques poils revêches. Distribution de bisous avant qu'Estelle, n'en pouvant plus, se lève pour se précipiter vers le cabinet de toilettes.

Clémentine me masturbe doucement en me confiant à quel point elle est heureuse d'être en Écosse. << Ça passe toujours trop vite. Ça fait déjà 23 jours qu'on est là ! C'est fou ! >> dit elle. C'est à son tour d'aller faire pipi. Impossible de tenir à deux dans l'étroit WC. Je presse les oranges pendant qu'Estelle fait le café. Je vais pisser. Clémentine pèle les kiwis. Nous prenons un copieux petit déjeuner en faisant le bilan de la journée de hier. Nous allons consacrer celle-ci à redécouvrir Inverness. J'ouvre la porte coulissante du van. Ciel couvert. Pas de pluie.

Le sol est mouillé de celles de la nuit. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, les filles font le vague programme de la journée. Nous allons suivre le Moray Firth jusqu'à l'embouchure du Loch Ness. Ça fait quelques années que nous voulions voir cet endroit. Nous nous sommes promis de faire plein de découvertes nouvelles. Dès demain nous partirons pour le Nord du pays. Ce sera une semaine de vadrouilles, d'improvisations, d'explorations. La vaisselle. On se lave les dents. La température extérieure est de 20°. C'est vraiment bien.

En consultant l'ordinateur nous savons que le sud de l'Europe subit des canicules et des chaleurs intenses. Nous y échappons pour nos plus grands plaisirs. La Wifi fonctionne à la perfection. Dans son courriel quotidien, Julie nous annonce deux nouvelles ventes. Un total de neuf toiles on trouvé acquéreurs. Il en reste neuf. Les propriétaires des huit tableaux achetés durant le vernissages ont la gentillesse de laisser leurs acquisitions jusqu'en septembre. Ce qui évite la tristesse des cimaises vides. J'ai également quatre commandes avec acompte versé.

C'est Estelle qui fait le texte des réponses. Nous joignons un selfie pris à l'instant. Clic sur envoi en même temps que le récit de nos aventures du samedi sur les forums où nous publions. Clémentine et Estelle portent une jupe en jeans, un T-shirt crème. Je suis en short jeans et T-shirt crème. Tous les trois pareils. Pour la fin d'après-midi il ne faut pas oublier les courses. Clémentine en établit la liste en nous sollicitant. Il ne faut rien oublier. Du pain surtout. Des fruits. Nous faisons grande consommation de nectarines, de brugnons et d'abricots.

Dans le petit sac à dos que je porte, des pommes, les barres de céréales, nos K-ways, la bouteille d'eau. Depuis quelques jours Estelle aussi porte son petit sac à dos. Il contient des vêtements de changes, les minis parapluies. La caméra. C'est parti. Nous laissons le camping pour prendre la direction de la ville. Trois petits kilomètres en marchant sur la piste cyclable. Il faut rester vigilent car ça circule énormément. L'Écosse est un des pays de la bicyclette. Le prix de l'essence ici est en moyenne de 1,85 euros. Mais il vaut mieux faire le plein en ville.

Il est onze heures quand nous arrivons à Inverness. Il y a quelques apparitions du soleil. Avec sa douce chaleur soudaine. Les filles me tiennent par la main. L'affluence touristique est telle que dans certains endroits il faut louvoyer entre les gens. C'est évidemment le Victorian Market qui polarise les attentions. Cette galerie marchande du XIXème où nous étions déjà hier. Mais c'est tellement agréable. Il y a là plus d'une quarantaine de boutiques, une supérette, un graveur sur bijoux. Nous traversons son allée centrale dans un véritable bain de foule.

Ce qui permet à Estelle de me palper la braguette avec une certaine désinvolture. Nous rions souvent aux éclats. Je lui fais remarquer que cette attitude est devenue si "mécanique" qu'elle ne s'entoure même plus de la plus élémentaire des prudences. Mais c'est vrai qu'avec ce monde, c'est beaucoup plus facile. Une des rues arrières où nous avons réalisé le petit film érotique hier après-midi. Elle est déserte. Plein de camionnettes de livraisons. Des hauts murs de briques aux fenêtres souvent occultées. << On refait ? >> lance Estelle. Nous rions.

<< Non, on va forcément reproduire le même plan ! >> s'exclame Clémentine. C'est vrai. << À chaque jour son film ! >> conclue Estelle en empoignant ma braguette fermement. Nous remontons la ruelle pour revenir sur High Street. Il y a de belles vitrines. On prend la direction de la rivière Ness indiquée par des panneaux touristiques. Huit cent mètres et voilà le magnifique Royal Garden. Ce parc où sont cultivé toutes les variétés de roses existantes au monde. Les plus délicates le sont dans une immense serre circulaire ouverte aux visites. Gratuite.

Il faut avoir visité ce lieu une fois dans sa vie. Les parfums qui embaument cet endroit donnent le vertige. Que l'on ait l'odorat sensible ou non, les effluves sont tellement fortes qu'elles envoûtent les sens. On peut acheter toutes sortes d'essences dans de petits flacons estampillés comme des liqueurs. Nous en prenons trois différents. Scellés. Un cachet de cire sur un ruban de soie rouge. Un certificat d'authenticité fourni. Il est treize heures. Il commence à faire faim. Nous achetons trois baguettes. Des boîtes de tartex dans mon sac.

Assis sur un des bancs du parc nous préparons nos sandwichs. Clémentine œuvre en virtuose. Elle coupe de fines tranches de tomate sans en mettre la moindre goutte à côté. Estelle étale le pâté végétal. Je coupe les pommes pour en retirer les pépins. Nous mangeons de bon appétit en regardant les visiteurs de plus en plus nombreux. Pas de plan exhibe pour Clémentine ce serait bien trop risqué. Je dis à Estelle : << Toi qui prend plaisir de te faire filmer à poil, voilà une belle occasion de traverser le jardin toute nue en souriant aux passants ! >>.

Nous rions aux éclats en imaginant la scène. << Je ne suis pas exhibitionniste. Ce sont juste des petits défis personnels que je me lance. Nuance ! >> précise t-elle. Nous continuons notre balade. Voilà le chemin qui longe la rivière Ness. Il faut le partager avec les nombreux cyclistes. Sur la gauche la rivière. Sur la droite, après le parc en pente, une multitude de boutiques, de pubs typiques, de tavernes, de restaurants et de fastfoods. Un petit château gothique au milieu d'un grand jardin fleuri. Voilà le fameux Gellions Bar et ses plats écossais.

On y sert tous les whiskies d'Écosse. Avis aux amateurs. En soirée il y a là des concerts. Rock, folkloriques de toutes natures. Il n'est que 14 h45 et sa terrasse est noire de monde. Les séquences ensoleillées sont de plus en plus nombreuses. Le parfum des nonchalances des vacances. Le samedi et le dimanche après-midi il y a le Ceilidh. Sorte de rassemblement social où les touristes peuvent apprendre quelques pas de danses écossaises. Danses traditionnelles et folkloriques. Nous accélérons le pas pour quitter l'animation de cet endroit typique.

Nous croisons moins de piétons. Par contre c'est une véritable autoroute pour vélos. La municipalité à eu la bonne idée d'interdire l'accès aux trottinettes électriques. Ce qui évite bien des risques inutiles. Estelle s'écrie : << Je dois faire pipi ! >>. Clémentine rajoute : << Moi aussi ! >>. Notre quête prioritaire est donc de trouver un endroit. Sur la droite, ce sont des villas, des maisons avec jardins privatifs. Il y a quelques venelles qui montent. Nous quittons la piste cyclable et piétonne pour prendre l'une d'elles. C'est tout de suite très sympathique.

Une centaine de mètres et voilà un carrefour de sentiers pavés. Personnes. De hautes haies parfaitement taillées permettent une certaine intimité. Nous prenons la venelle de droite. Une autre centaine de mètres. Là, comme un parc miniature. Personne. Il y a une statue d'un personnage inconnu. Deux bancs. Des fourrés. C'est un demi cercle de verdure d'une trentaine de mètres. L'endroit idéale. << Prépare la caméra ! >> fait Estelle en la tirant de son sac pour la tendre à Clémentine. Avec un paquet de mouchoirs en papier. J'en sors deux.

Clémentine saisit la caméra. Un essai. Tout fonctionne. Batterie chargée. Estelle se cache derrière le socle de la statue. Clémentine me roule une pelle avant de me dire : << Je dois pisser ! >>. Estelle apparait. Toute nue. Juste en baskets. Clémentine allume la caméra. Estelle fait le tour de la statue. Je fais le guet. Personne dans les environs. Elle s'accroupit devant le socle de granit. Cuisses largement écartées. Mains posées sur les genoux. Elle se concentre. Elle prend appui, dos contre la pierre. Elle peut se cambrer. Soudain, un premier jet. Puissant.

<< Wouah ! >> lance Clémentine qui se déplace lentement pour filmer sous tous les angles. Estelle retire ses lunettes de soleil pour faire un merveilleux sourire à la caméra. Je bande comme le dernier des salauds. C'est merveilleux d'assister à cette scène totalement incongrue et surréaliste. Il est impossible de nous voir depuis les propriétés voisines. De hautes haies de lauriers, de thuyas ou encore de cyprès nous protègent des regards. Pas le moindre promeneur qui se pointe. L'endroit rêvé pour filmer toutes sortes de coquineries. Estelle qui pisse.

Elle pose ses mains sur sa tête tout en lâchant quelques jets qu'elle maîtrise à la perfection. Puis elle se touche. Juste le clitoris qu'elle pince entre deux doigts. Je sors mon Zob. Je me branle. C'est trop bon. Pourtant je garde un œil vigilant sur le sentier. À gauche et à droite. Estelle tombe à genoux sur le dallage qui entoure le socle. Elle se masturbe effrontément. Quelle beauté de la voir recroquevillée en avant. Elle ne fait pas semblant. C'est une authentique branlette. Là-bas, à une centaine de mètres, au coin, une dame qui balade son chien.

J'avertis immédiatement Estelle qui cesse pour se redresser, contourner la statue et se planquer. Clémentine se serre contre moi en disant : << Put-Hein comme ça m'excite quand on s'amuse comme ça ! >>. Estelle nous rejoint rhabillée. << Wouah, comme c'est bon ! >> lance t-elle. La dame passe à notre hauteur en nous saluant. Un petit sachet noir à la main pour ramasser l'éventuelle déjection de son animal. Elle est très loin de se douter de ce qui s'est passé là. Je félicite Estelle pour son show. Elle palpe l'énorme bosse qui déforme mon short.

Nous redescendons sur la piste. Il est déjà 17 h30. Là-bas, les rives du Loch Ness et l'embarcadère. C'est de cet endroit que partent les grands bateaux emplis de touristes pour les croisières sur le lac. Nous retournons vers la ville. Nous réservons une table dans un des restaurants à la décoration baroque. Considérablement excités par nos jeux, nous n'avons de cesse de trouver des recoins pour nous livrer à nos palpations. À jouer avec le risque toutefois calculé. J'enfonce mes doigts dans des chattes trempées. Je me fais branler. Sublime.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines que les "parcours de santé" excitent au point d'en développer une libido débridées...

Julien



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Départ pour Ullapool par la route des Falls

Hier matin, lundi, il est presque huit heures quand Estelle se serre contre moi en gémissant. << J'ai fait mon cauchemar ! >> murmure t-elle. Clémentine vient se blottir en chuchotant : << Tu nous le racontes devant des tartines de confitures ! >>. Je suis entre mes deux anges. Sur le toit du van, le bruit de la pluie. Distribution de bisous, de papouilles. Estelle se lève pour se précipiter vers les toilettes. Clémentine se couche sur moi pour frotter son sexe sur mon érection naturelle. Pourtant, nous ne sommes absolument pas du matin.

C'est à son tour d'aller faire pipi. Je referme le lit pour le rabattre contre la cloison. Je vais pisser. L'odeur du café. Je presse les oranges, Clémentine pèle les kiwis, Estelle coupe les tranches de pain que je beurre. Nous mangeons de bon appétit en faisant le timing de la journée. Clémentine a réservé une place dans le camping d'Ullapool. Notre prochaine destination. C'est la dernière grande zone d'habitation avant les contrées sauvages du Nord. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux les filles font le vague programme d'aujourd'hui.

La vaisselle. On se lave les dents en faisant les clowns devant le miroir. J'ouvre la porte coulissante du véhicule. Il y en a une bonne vingtaine d'autres garés autour de nous. Il pleut. Une pluie fine. Le ciel présente toutes les nuances d'un gris allant du plus clair au plus sombre. Pas un souffle de vent. << On tente le jogging quand même ? >> demande Clémentine qui vient se serrer contre moi. Il y a d'autres courageux qu'on voit partir à petites foulées. << Le lycra sèche vite et les K-ways aussi ! >> fait Estelle qui nous nous rejoint.

Nous revêtons nos tenues de sport. La température n'est que de 18°. De bons mouvements d'échauffement. Du van voisin un jeune couple sort pour faire comme nous. Des finlandais. Nous échangeons quelques mots. C'est parti. << Le tout est de s'y mettre ! Oui, six mètres jusqu'à la porte ! >> lance Estelle qui ouvre le running. Nous nous fions à son sens de l'orientation. C'est une boucle d'une heure qui nous emmène sur les bords de la rivière Ness, pour revenir le long de la route heureusement peu fréquentée. Les sanitaires du camping.

Nous avons pour habitude de prendre la douche tous les trois dans la partie hommes. Ce qui suscite quelques étonnements, quelques interrogations amusées. Estelle et Clémentine en jupe jeans, en sweats carmins. Moi en bermuda kaki et sweat brun. Nos affaires de toilettes sous le bras nous retournons au van. Estelle accroche nos shorts et nos K-ways sur les cintres à côté des serviettes et des gants de toilettes. Assises à ma gauche, mes deux anges vont jouer aux copilotes. C'est parti. Je prends la route. La circulation est plutôt fluide.

<< Comment va oncle Bob ? >> dit Estelle en se penchant sur sa droite, bras tendu pour palper ma braguette. Je réponds : << Il vous embrasse jeune fille ! >>. Clémentine fait : << Du bout des lèvres ou à pleine bouche ? >>. Nous rions de bon cœur et c'est dans cette ambiance ludique que nous roulons vers Strathpeffer. Il y a une vingtaine de miles dans un paysage souvent lunaire. Nous sommes dans les profondes vallées des Highlands. Entourées de montagnes et de falaises vertigineuses. Un environnement spectaculaire. La pluie a cessé.

On s'arrête pour faire quelques photos. Il faudrait vivre en Écosse à l'année pour parcourir les sentiers qui nous invitent à la découverte. C'est un des projets de Clémentine si désireuse de s'installer dans mon pays. Nous quittons l'aire de stationnement pour monter un escalier taillé dans la roche. Il mène à une plateforme en hauteur. Il y a des touristes. Ce qui n'empêche nullement Estelle de me palper la braguette. J'ai d'ailleurs beau la gronder, cela ne fait que renforcer son amusement de me mettre dans l'embarras devant des inconnus. La coquine.

L'univers autour de nous se résume à un spectacle rocheux grandiose. Il y a une chute d'eau, là-bas, à quelques centaines de mètres. On en perçoit le bruit jusqu'ici. Un des sentiers y mène. << Venez, on va voir ! >> propose Clémentine. << Sors ton Zob ! Il n'y a "queue" nous ! >> lance Estelle qui fourre sa main dans mon short par le haut. Passant sous mon sweat. Il ne fait que 20° mais avec l'humidité il y a comme une sensation de fraîcheur. Nous arrivons sur un autre promontoire gardé par une rambarde de métal. C'est un gouffre en bas.

Une caverne obscure dans laquelle se jettent les eaux tumultueuses d'une chute qui doit bien faire dix mètres de haut. Il y a des touristes. Le vacarme est assourdissant. On ne s'entend pas gueuler. De belles photos. Nous revenons jusqu'au véhicule. En route. Voilà Strathpeffer. C'est un village thermale. Des panneaux informent l'arrivant des installations et des établissements de cures qui font la réputation du lieu. Endroit idéal pour acheter nos baguettes. Je gare le van sur le parking d'un des établissements thermals. Il y en a deux. Entourés de parcs.

Les filles me tiennent par le bras. Nous flânons un peu dans le centre. Une rue principale, pavée, entourée de maisons à un étage. Il y a une église gothique, un musée "Highlands Museum of Childhood". Des commerces dont une supérette. D'alléchantes petites brioches. Nous en prenons six. De belles baguettes "à la française" dont nous achetons trois pour midi. Il y a des filets de saumon fumé. On en prend six pour varier les sandwichs. C'est qu'il commence à faire faim. Nous passons en caisse. Là, c'est à mon tour de susciter des émotions chez Estelle.

Devant la jeune fille qui place les codes barres devant son scanner, je glisse ma main sous la jupe d'Estelle. Elle a un réflexe de défense. Rien à faire, de ma main baladeuse je résiste à sa poigne de fer qui tente de retirer ma dextre. Je murmure en français : << À mon tour de vous tourmenter jeune fille ! >>. Elle chuchote : << Salaud ! >>. Une fois dehors nous rions de bon cœur. Clémentine rajoute : << Vous n'avez pas vu la gueule de la caissière ! Elle s'est mis à baver en voyant ça ! >>. C'est vrai, nous y avons pas prêté véritablement attention.

Nous retournons au van. Manger à table n'est pas un luxe car le ciel redevient menaçant. Les sandwichs au saumon agrémentent agréablement notre repas de midi. Nous prenons tout notre temps. Il y a une délicieuse bouteille d'eau gazeuse et thermale. Spécialité de la région. Des yaourts avec des petits morceaux de brugnon que je découpe soigneusement. Nous mangeons de bon appétit avant de reprendre la route. Il y a de courtes séquences d'ensoleillement. C'est la première fois que l'été écossais n'est pas torride. C'est tant mieux.

Une trentaine de miles, voilà Falls of Measach. Il y a de nombreuses chutes d'eau, souvent impressionnantes tout le long de la route. Elles sont indiquées. Mais celles de Falls of Measach méritent le détour. Il ne reste que quelques places sur l'aire de stationnement. Une buvette. Un magasin de souvenirs. Il faut prendre un escalier naturel et raide aménagé dans la roche. C'est une rude ascension sur une trentaine de mètres. Avec une inclinaison proche de la verticalité. Il faut se tenir aux rambardes. Une centaine de mètres sur un sentier rocailleux.

Une grande plateforme rocheuse, semi circulaire, protégée par des barrières de fer et des chaînes. À nos pieds, un gouffre. C'est réellement impressionnant. Des tonnes d'eaux tombent dans un gigantesque trou qui paraît sans fond. La légende racontée sur un des panneaux précise que c'est une des portes des enfers. Le vacarme est assourdissant. Des embruns mouillent le téméraire qui s'approche trop près du bord. Avec les pluies de ces derniers jours le volume d'eau est spectaculaire. Personne ne fait attention à nous. Je glisse ma main.

Sous la jupe d'Estelle. Surprise elle saisit mon poignet en regardant partout autour d'elle. Impossible de comprendre ce qu'elle hurle. De toute façon je lui enfonce la langue dans la bouche. Clémentine se serre contre nous pour palper ma braguette. De mon autre main je touche son sexe à travers le tissu rêche de sa jupe jeans. Nous attirons inévitablement quelques regards. Regards qui deviennent rapidement libidineux chez quelques touristes soudain beaucoup plus intéressés par nos attitudes. Non ! Je ne suis pas le papa des filles.

Nous prenons des photos. Le soleil fait une soudaine apparition donnant des éclats d'argent à la chute d'eau vertigineuse. Il est presque 16 h quand nous revenons au véhicule. C'est parti. Je roule avec une extrême prudence. << T'es un salaud, un tripoteur de filles ! >> lance Estelle à ma gauche qui se penche pour tripoter ma braguette. Je refuse de sortir ma queue en conduisant un véhicule de location. Nous arrivons à Ullapool. Nous reconnaissons bien l'entrée du village. Un de nos pèlerinages annuels. Je prends la direction indiquée du camping.

C'est à l'extérieur. Un vaste emplacement parfaitement aménagé. La dame de la réception est tellement avenante qu'elle se propose de monter avec nous pour nous montrer l'emplacement réservé. C'est Clémentine qui s'en est occupée dès la fin avril. La vue sur la mer. Juste devant le van que je stationne à une trentaine de mètres des sanitaires. Superbe. Parfait pour prendre la douche. Je règle le solde de la réservation. C'est à pieds que nous retournons en ville. Deux petits kilomètres sous un soleil devenu généreux. Il fait soudain bien chaud.

Nous adorons flâner sur les quais du port. << Je suis certaine que l'application "océan" qui nous réveille tous les matins de l'année provient de cet endroit ! Écoute ! Le cri des mouettes, le bruit des moteurs des bateaux. Les pêcheurs qui se hèlent ! >> s'écrie Clémentine. Maintenant qu'elle le dit, tout me paraît vraisemblable. Nous réservons une table dans un des restaurants qui donnent sur le quai. << Demain on se fait le musée ! >> lance Estelle en palpant ma braguette. Il y a des piles de casiers en rotins. Parfois en "montagnes".

Estelle sort la caméra du petit sac à dos que je porte en disant : << Le film de la journée ! >>. Clémentine s'exclame : << Tu ne vas pas te foutre à poil ici ! >>. Estelle en lui tendant la caméra répond : << Et je vais me gêner peut-être ! >>. Nous rions aux éclats. Il y a du monde mais personne qui ne traîne par là. Il y a d'étroits passages entre les montagnes de casiers en osier. Des casiers destinés à la pêche aux crustacés, spécialités locales. Estelle s'engouffre entre une des hautes piles et le mur du quai. Clémentine fait un essai caméra. OK !

Là, comme sortie d'une boîte magique, Estelle, totalement nue. Juste en baskets. Elle fait des "pointes" comme le ferait une ballerine. Clémentine filme cette scène surréaliste. Estelle qui s'accroupit soudain, tenant ses cheveux de la main gauche, la main droite en appui contre les casiers. Cuisses largement écartées elle se met à pisser par petits jets qu'elle contrôle parfaitement. Je fais le guet. Personne. Il y a bien des gens qui passent à quelques mètres au-dessus, sur le quai, mais les casiers masquent nos activités délirantes. C'est dingue.

Des voix. Estelle n'a pas cessé de pisser qu'elle se redresse rapidement. Elle pisse debout avant de se précipiter derrière la pile de casiers. Ce sont deux couples qui s'expriment en Danois. Ils ne nous prêtent aucune attention. Estelle vient nous rejoindre à nouveau habillée. Nous rigolons comme des bossus en regardant les images sur le petit écran de la caméra. << Il faut que je pense à la mettre en charge ce soir ! >> lance Clémentine. Estelle fourre sa main dans ma braguette pour saisir mon érection. << Je te fais bander je vois ! >> s'écrie t-elle.

Il y a du monde. Interdiction absolue de me sortir la queue. << Dommage, je me la sucerais bien un peu pour me mettre en appétit ! >> fait Estelle avant de me rouler une pelle sans me lâcher la bite. Clémentine fait écran de son corps avant d'attendre son tour. Je demande : << Estelle, Gauvain, sait-il le genre de coquine que tu es ? >>. Elle s'exclame : << T'es fou ! Il nous prend pour des saintes ni touche. Il n'évoque jamais le cul ! >>. Clémentine rajoute : << On n'a jamais évoquer la sexualité avec lui ! >>. Je suis amusé. Il fait faim. 19 h30.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui vont se régaler de quelques spécialités gastronomiques avant une bonne queue...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 5 - Tous droits réservés - © - 2022 - Épisode 1958 - Écosse jour 25 -



Estelle, surprise à poil par des promeneurs dans la forêt

Hier matin, mardi, il est aux environs de huit heures quand nous sommes réveillés par le bruit obsédant d'un moteur dans le lointain. << C'est l'application "océan" tu crois ? >> murmure Estelle à mon oreille. Juste avant de se saisir de mon érection naturelle. Clémentine vient se blottir en rajoutant : << On a un abonnement aux cons, ce n'est pas possible autrement ! >>. Nous rions de bon cœur. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous. << J'ai mes "petits machins" avec une journée de retard ! >> rajoute encore Estelle en se levant.

Elle se précipite vers les toilettes. Clémentine me chevauche en frottant son sexe sur ma tumescence. Même si nous ne sommes pas du matin, cela nous amuse beaucoup de mimer l'acte d'amour. C'est au tour de Clémentine. Je fais le lit que je referme contre la cloison. J'aide Estelle à préparer le café, à presser les oranges. C'est à moi d'aller aux WC. J'ouvre la porte coulissante. Le ciel est couvert mais pas menaçant. << C'est génial cet été. On n'a pas souffert une seule fois des grosses chaleurs, pourvu que ça dure ! >> lance Clémentine.

Nous prenons notre petit déjeuner en faisant la liste des courses à faire ce matin. Pain, fruits, poissons fumés. Gauvain, le collègue étudiant, actuellement à Los Angeles, envoie de petits messages quotidiennement sur le téléphone d'Estelle. << Déjà un ce matin malgré le décalage horaire ! >> s'écrie t-elle lorsqu'il y a le petit signal sonore. << C'est le grand amour dis donc ! >> s'exclame Clémentine. << Penses-tu, mais c'est sympa de sa part ! >>. Je rajoute : << Au moins il y a un garçon de ton âge qui pense à toi ! Je trouve ça vraiment bien ! >>.

La vaisselle avant de se laver les dents. Nous enfilons les K-ways car il ne fait pas plus de 18°. Quelques mouvements d'échauffement. Nous avons l'explication de ce bruit de moteur lancinant. Ce sont des travaux à quelques centaines de mètres du camping. << Les cons ! Peuvent pas faire leurs conneries en hiver ! >> lance Estelle qui nous entraîne à sa suite pour notre jogging quotidien. Il faut improviser un circuit. Mais nous connaissons assez bien la topographie des lieux. On quitte le camping par le chemin qui va vers la mer et que nous longeons.

Une heure d'un running festif sous les cris des mouettes, avec une légère brise du large aux embruns marins. Il est neuf heures trente quand nous revenons. Comme à l'accoutumée nous prenons notre douche tous les trois dans la même cabine. Dans la partie hommes des sanitaires du camping. C'est ultra propre. Deux femmes de ménage sont déjà à l'œuvre. Elles ouvrent de grands yeux en nous voyant sortir enveloppés dans nos larges serviettes. Non mesdames, je ne suis pas le papa de ces deux sublimes jeunes filles. Nous rions aux éclats.

Nos affaires de toilettes sous le bras nous retournons au van. Il y en a une bonne vingtaine partout autour de nous. Un véritable village avec ses ruelles. Il fait à peine 20°. Estelle et Clémentine en jupe jeans, sweats carmins, baskets. Moi en bermuda kaki et sweat brun. Dans le petit sac à dos des sachets pour les courses. Nous restons sur le bord de l'étroite route peu fréquentée. En direction d'Ullapool. Les maisons colorées, alignées le long du quai. C'est une image qui reste en mémoire. En face du port de pêche. De grands chalutiers amarrés plus loin.

Les rez de chaussée ne sont que boutiques et magasins. Alors que les étages sont habités. Certaines fenêtres joliment fleuries. Nous flânons un peu en retrouvant cet univers si particulier. En bas du quai cette fameuse plage de galets de la taille d'un poing. Deux chalutiers calés par leurs coques hors de l'eau. Vision d'un autre temps. Vision d'une autre époque qui est pourtant celle des autochtones. Estelle nous entraîne dans le magasin de journaux qui fait bar tabac, bazar et droguerie. Quincaillerie. En fait presque tous les commerces sont représentés là.

Estelle aime choisir des cartes postales qu'elle envoie "à l'ancienne". Derrière les trois tourniquets qui nous dissimulent très bien, je passe ma main sous sa jupe. Par derrière, entre ses cuisses. << Salaud ! >> chuchote t-elle sans cesser de scruter les cartes. Clémentine palpe ma braguette. Je murmure à l'oreille d'Estelle : << Aujourd'hui c'est moi qui t'inflige des tourments ! >>. Elle chuchote : << Toujours des mots ! >>. Je commence à bander. Clémentine empoigne ma "bosse" en disant : << C'est parti pour une journée très sympathique ! >>.

Les enveloppes pré timbrées dans un sachet avec les cartes postales dans sa main Estelle nous entraîne vers une haute table libre devant les vitrines des jeux de hasard. C'est là qu'elle rédige rapidement ces petits textes. Clémentine reste serrée contre mon dos. La situation idéale pour me tripoter sans être vue. Quelques minutes et nous ressortons. La poste est au bout de la rue. Le ciel s'éclaircit de plus en plus. L'enseigne de la pharmacie indique 22°. Il n'est encore que 11 h15. Comme c'est agréable de flâner sur ce quai. Il y a plein de gens.

Des touristes mais également des habitants animent l'endroit. Il y a une ambiance chaleureuse dans cette petite ville. Il faut attendre un peu dans la boulangerie. Estelle nous fait part de ses contractions de bas ventre légèrement douloureuses. Clémentine lui donne un spedifen. Même si ce n'est pas un médicament homéopathique, c'est radical en quelques minutes. << Saloperies de règles ! >> murmure Estelle en posant sa main sur ma braguette. Nous prenons une grosse miche de pain complet. Une belle brioche à la pâte d'amande.

Je porte le sachet. Dans la supérette nous avons un choix remarquable en fruits de saison. Nectarines, pêches, brugnons et un beau melon que nous choisissons encore un peu ferme. Il aura le temps de mûrir pour notre dessert de demain. Il y a un monde fou. Il faut attendre à l'une des trois caisses. Prétexte pour se toucher discrètement par défis et faire le vague programme de l'après-midi. Je propose de manger dans un des fastfoods. Les fish & chips doivent êtres miams. << On se fait à manger dans le van, on n'a pas encore fait ! >> dit Estelle.

Nous revenons pour midi trente. Clémentine fait une belle salade de tomates bien fraîches et dodues. Estelle fait bouillir l'eau des spaghettis. Je fais revenir trois pavés de saumon dans la poêle. Je concocte une de nos sauces au Roquefort qui font l'accompagnement le plus savoureux. Sauce qui se mélange à la perfection au gruyère râpé dont nous recouvrons nos spaghettis. Nous mangeons de bon appétit. Estelle revient sur le défi qu'elle nous lance aujourd'hui. Le petit film quotidien qu'elle veut réaliser, à poil dans quelques endroits insolites.

Nous rions de bon cœur lorsqu'elle me fixe mon challenge. Je dois parcourir au moins cent mètres, n'importe où, de préférence dans une situation à risques, avec la bite et les couilles à l'air. << Tu as même le droit d'être le plus ignoble des pervers avec moi pendant les prises de vues ! >> précise t-elle en se levant pour mimer une masturbation masculine. Nous ne traînons pas. La vaisselle avant de se laver les dents. Dans le petit sac à dos que je porte, des fruits, barres de céréales et K-ways. Pressés de filer nous laissons le véhicule au camping.

Ullapool est un port de pêche mais également un port d'embarquement pour les Hébrides. Les îles Lewis, Bernerey, Eriskay ou encore Harris. Il y a donc beaucoup de monde sur les quais. Mais il y a également de belles randonnées sur les collines qui entourent l'arrière de la ville. Morey Falls est une des destinations très prisées. Ça fait quelques années que nous nous promettons d'en faire au moins une. Il faudrait vivre en Écosse à l'année pour tout visiter. << Un jour, bientôt ! >> précise Clémentine en se blottissant contre moi. Plein de bisous.

Il faut sortir du bourg en longeant l'étroite route. Là, un chemin à droite. Un totem indicateur. C'est la bonne direction. Nous croisons quantité de marcheurs. Le plus souvent des couples ou des petits groupes de quatre personnes. Le chemin permet d'évoluer côte à côte tous les trois. Les filles me tenant par la main. Non, je ne suis pas le papa des deux jeunes filles qui restent souvent accrochées à mon bras. Notre trio attire évidemment encore bien des regards. Il y a une demi heure de marche jusqu'à l'impressionnante cascade. Vertigineuse.

Il faut rester derrière les chaînes métalliques. Sur le promontoire rocheux qui surplombe le gouffre. Le vacarme assourdissant empêche toute conversation. Quelques photos et nous continuons notre marche. Le sentier débouche sur une longue passerelle en acier. Un pont qui enjambe la rivière. << Votre défi, c'est ici, cher monsieur ! >> fait Estelle en s'arrêtant net. Je regarde dans toutes les directions. << Il n'y a personne en plus ! >> lance Clémentine qui sort la caméra de la pochette avant du sac. Je respire un grand coup. Je prends mon courage.

Je sors ma bite, mes couilles. Mais, par mesure de précaution, je tiens le petit sac à dos pour dissimuler mes organes génitaux. Clémentine se précipite à l'autre extrémité de la passerelle. Elle filme. Estelle me tient par le bras. Nous avançons doucement. Elle écarte le sac à dos en disant : << Soit vicieux, laisse ton instinct de vieux pervers s'exprimer dans toute sa plénitude ! >>. Je suis plié de rire. Il y a une trentaine de mètres à parcourir à découvert. Nous rejoignons Clémentine qui dit : << C'est dans la boîte ! >>. J'ai juste le temps de remballer.

C'est tout un groupe de marcheurs qui arrive. Une bonne vingtaine de personnes. Je l'ai vraiment échappé belle. Je demande à Estelle : << Et toi, ton challenge de l'après-midi ? >>. Elle répond : << Je vais m'offrir une bonne trouille quelque part dans le coin ! Venez ! >>. Elle ouvre la marche d'un pas décidé. Nous gravissons un sentier qui monte en épingles à cheveux. Raide et rocailleux. Nous avons nos grosses godasses. Il y a une sorte de pyramide en pierres de taille moussues. D'une hauteur de dix mètres. Insolite et étrange en ce lieu. Photos.

<< Tout n'est que surprises en Écosse ! >> lance Clémentine. Il y a une autre construction plus loin. Une maison de pierres moussues. Pas de porte. Pas de fenêtres. Tout aussi mystérieuse et étrange. Il y a des gens qui font des photos. On prend le sentier qui va vers la forêt. Personne. Estelle retire prestement sa jupe, son sweat. Elle aussi ne porte un soutien-gorge que lorsqu'elle a ses règles. Nul besoin avec ses tous petits seins. Complètement à poil, juste avec ses chaussures de randonnée, elle se met à sautiller sur place. << Vite ! >> dit elle.

Clémentine tient la caméra. Je fais le guet. Personne. C'est le moment. Estelle se cache derrière le tronc d'un chêne centenaire. << Moteur ! >> crie Clémentine. Estelle jaillit de sa cachette pour marcher le plus naturellement du monde sur le sentier. Je ne les ai pas vu venir. Ils sont deux couples. Ils tombent sur le spectacle. Estelle, complètement paniquée se précipite vers les fourrés. Les gens observent, pantois et consternés. Ils comprennent que c'est pour les besoins d'un film puisque Clémentine continue d'immortaliser ces images. C'est fabuleux.

Ces braves promeneurs continuent leur balade en nous adressant un : << Have a good time and sorry for the inconvenience ! >>. C'est en riant aux éclats qu'ils disparaissent au bout du sentier. Estelle sort de sa cachette, les mains cachant ses seins et son sexe. << Pas de soucis, ils sont partis ! >> lance Clémentine. << Tu as filmé ? >> s'écrie Estelle qui coure vers ses vêtements. << Bien sûr, c'était trop bien ! Si tu avais vu ta tête ! >> répond Clémentine. Nous reprenons notre marche dans le sens du retour. Clémentine tente d'avoir du réseau.

Impossible de téléphoner pour réserver une table dans un des restaurants. Trop loin d'un émetteur. Il faut se résoudre à tenter notre chance. Nous revenons en ville. Pas un seul restaurant ne peut nous accueillir ce soir. Ce seront donc des fish & chips dans un des deux fastfood qui peuvent nous recevoir. Tant pis ! Nous flânons encore un peu. Je félicite Estelle pour son exhibition bien involontaire. Elle dit : << Arrête ! Je me suis fais surprendre comme une gamine ! >>. Clémentine lance : << Et tu as beaucoup apprécié n'est-ce pas ! >>.

Bonne "faim" de soirée à toutes les coquines qui vont se régaler de poisson frit, de pommes de terre frites avant de savourer de la bite...

Julien



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