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Les aventures de Clémentine et de Julien

Envoyé par Oncle-Julien 
Homme, 53 ans, France
Classe - 6 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1566 -



Clémentine termine à midi et ce sont les vacances

Hier matin, mardi, l'application "forêt nous tire de nos profonds sommeils. Qu'il est agréable d'être réveillé par les chants d'oiseaux, le bruit d'une source qui résonnent au fond d'un bois mystérieux. Clémentine se serre contre moi en gémissant. Quelques papouilles. Elle m'entraîne par la main en chantonnant. Il est presque six heures quand nous pissons en déconnant. Comme elle termine à midi et que ce sont les vacances qui commencent, Clémentine se laisse gagner par une certaine euphorie.

Vêtus de nos tenues de sport, morts de faim, nous dévalons les escaliers jusqu'à la cuisine. Clémentine fait le café en me racontant son rêve. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. Les premières tranches sont éjectées du grille pain dans un claquement sec. Nous prenons notre petit déjeuner en évoquant la soirée de hier, en compagnie de Julie. Le plug anal qu'elle nous a avoué porter souvent quand elle vient nous voir. Parfois même durant son job de serveuse. Nous en rions de bon cœur.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur le programme de la journée. Il est 6 h25. Nous sortons dans la fraîcheur matinale. Digne d'un début mai. Le ciel est gris, menaçant. << Cette damnée météo de merde ne cessera donc jamais ! >> s'exclame Clémentine. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Avec l'état du sol trempé, nous optons pour le circuit route. Faire notre jogging sur le bord de la route communale est sans danger. Rares sont les voitures qui l'empruntent à cette heure.

Il est 7 h30 quand nous revenons après un running agréable. Il y a parfois quelques gouttes de pluie. Nous prenons notre douche. Ce matin nous mettons jeans et sweats légers. Pressés de sortir encore un peu, nous descendons les escaliers pour prendre nos parapluies. C'est sous la pluie que nous traversons le jardin en restant sur les dalles de grès. Les cours en ligne commencent à 8 h05. Il faut songer à rentrer. Nous voilà dans l'atelier. Clémentine est assise devant son ordinateur, ses écouteurs sur les oreilles.

Je suis installé devant mon chevalet. D'après le calque d'une de mes anciennes réalisations, je fais le transfert d'un dessin préparatoire sur une des toiles préparées hier. Une nature morte dont je transforme certains détails pour en faire une œuvre originale. Je prends mon temps. J'entends Clémentine commenter à haute voix ce qu'elle fait. Il est question d'envoyer ses deux mémoires terminés sous forme de fichier PDF. Elle enverra les originaux par la poste cet après-midi. Deux précautions valent mieux qu'une.

La matinée se passe ainsi, dans une effervescence grandissante. Clémentine met au point des détail importants avec d'autres étudiants de son groupe, des professeurs aussi. Je peux recomposer les conversations en écoutant ses phrases. Il est 11 h55 quand elle vient sautiller autour de moi en chantant. Elle m'entraîne dans une danse tribale en chantant dans une langue inconnue, des onomatopées, des borborygmes. Nous poussons des cris d'animaux avec des gesticulations de déments.

C'est écroulés de rire que nous quittons l'atelier pour la cuisine. Clémentine s'occupe de la salade. Je réchauffe les deux croustades aux fruits de mer ramenées par Julie hier. C'est rapide. Nous dressons la table dans la véranda. Il fait aussi sombre qu'un soir de novembre. Les premiers coups de tonnerre éclatent dans un vacarme infernal. Les éclairs zèbrent le ciel obscurcit de lourds nuages noirs. La pluie est torrentielle. << C'est un évènement ! >> lance Clémentine serrée contre moi.

Nous mangeons de bon appétit. Le plafonnier est allumé comme pour un soir d'hiver. Il y a quelque chose de fantastique dans ce déluge. << Les écologistes de salons parisiens iront prétendre que c'est à cause de l'énergie fossile, de la déforestation de l'Amazonie et des poils de cul de ma grand-mère ! >> lance Clémentine. Nous en rigolons comme des bossus. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, Clémentine évoque notre départ demain matin. Une grande impatience nous gagne doucement.

Nous débarrassons pour faire la vaisselle. Clémentine me sort la queue. C'est en la tenant fermement qu'elle m'entraîne dans l'escalier. Nous montons nous laver les dents en faisant nos habituelles pitreries devant le miroir de la salle de bain. Nous passons dans la chambre. Il faut encore faire ma valise. C'est Clémentine qui choisit les vêtements que je dispose soigneusement dans ma valise. Tout en faisant, elle commente ses cours en lignes, sa dernière matinée d'études. Ses notes.

Quatre jeans, deux pantalons à plis, quatre chemises, quatre T-shirts, deux sweats, six slips et six paires de chaussettes plus tard, je rajoute les deux pulls et le K-ways avant de fermer difficilement la valise. Nos bagages sont prêts. Il faut encore réunir les paires de chaussures dans un grand sac de sport. Les anoraks, les vestes dans un autre. Il y a une montagne d'affaires qui attendent devant la porte de la chambre. Je n'ai jamais tenté de raisonner Clémentine sur la quantité de fringues que nous emportons.

Des vêtements que nous ne mettrons probablement pas durant les deux mois en Ecosse. Nous en rions beaucoup car c'est à chaque départ une source de plaisanteries. Nous descendons le tout dans le hall d'entrée. La pluie a cessé. Le ciel s'est éclaircit. Toute la végétation est luisante de flotte dégoulinante. Nous sortons. Nous restons sur les dalles de grès avec nos bagages. Nous mettons tout dans le coffre arrière de la grosse berline allemande. Il y a un gros volume dans les Mercedes. C'est spacieux.

La fraîcheur est vive. Nous rentrons. Clémentine récupère la grande enveloppe en papier kraft contenant les vingt pages de ses deux mémoires. Nous restons vêtus de nos jeans, de nos sweat. Nous enfilons nos blousons de cuir léger. Nous avons rendez-vous avec Estelle chez notre médecin pour 14 h30. Il y a une quinzaine de kilomètres jusqu'à la maison médicale au dessus de la pharmacie. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue en me confiant ses impressions.

Nous nous garons sur le parking. La voiture d'entreprise d'Estelle est déjà là. Son papa nous salue. Nous montons à l'étage pour la rejoindre dans la salle d'attente. Il y a quelques autres patients. Nous portons tous nos masques sanitaires. Nous évitons toute effusion pour respecter la distanciation en présence d'autres personnes. Nous n'attendons pas longtemps. Estelle passe la première. Puis c'est à Clémentine avant d'être appelés par l'assistante. Nous venons récupérer les résultats de nos tests PCR.

Le docteur est équipé. Tout est parfait. Nous sommes vaccinés et négatifs à toutes formes d'infections. Nous dévalons les escaliers en faisant les clowns. << C'est notre dernier sésame pour l'Ecosse ! >> lance Clémentine. En effet, pour prendre le ferry demain, traverser la frontière Britannique, il faut présenter les carnets de vaccinations, des tests PCR de moins de 48 h. << On est dans les clous ! >> rajoute Estelle. Nous allons à sa voiture pour récupérer sa grosse valise, son grand sac de sport. Au revoir à son papa. C'est touchant.

Nous prenons la berline pour aller en ville. Voilà la poste centrale. Il y a du monde. Munis de nos masques sanitaires, nous attendons notre tour devant le guichet. Estelle et Clémentine postent les précieuses enveloppes en recommandé avec accusés réceptions. Il est 16 h. Je propose de nous offrir une coupe glacée dans un salon de thé. Nous laissons l'auto dans la ruelle habituelle, à dix minutes du centre, pour aller vers les rues piétonnes. Le ciel se dégage. Il y a même parfois un rayon de soleil.

Nous voilà attablés sous la pergolas d'une terrasse. Quelques clients aux tables voisines. Il y a deux mètres entre chaque table. C'est devant de belles coupes que nous savourons nos glaces. Nous mettons tous les trois au point le programme. Estelle passe la soirée et la nuit avec nous. Départ demain matin à sept heures. Il faut être à Boulogne sur mer pour 15 h45. Le ferry est à 16 h. Nous avons nos réservations, nos titres de transports. Départ de Folkestone à 17 h pour Kingston-upon-Hull.

Estelle, discrètement, se penche pour passer sa main sous la table. Me palper la braguette. << Toi, pendant deux mois, tu vas être une véritable victime de mes exactions ! >> dit elle. << Julien va déjà être victime des miennes ! >> rajoute Clémentine. << Viens, on va voir comment sont les chiottes ici ! >> me fait Estelle en se levant pour m'entraîner par la main. Les toilettes sont à l'étage. Il faut monter un escalier étroit. C'est très "luxe". Nous entrons dans les WC hommes. C'est hyper propre.

Estelle me déboutonne pour me sortir le Zob. Nous sommes debout devant le lavabo. Elle agite ma queue en me disant : << Julien, tu seras hyper vicelard avec moi, tu promets ? >>. Je promets de faire de mon mieux. Nous en rions de bon cœur. Estelle s'accroupit en faisant : << Moi je te promets d'être hypra salope tous les jours ! Je t'aime ! >>. Elle se met à sucer. Je ne suis pas détendu. Il peut arriver quelqu'un. Je force Estelle à cesser. Nous entrons dans un des cabinets. J'ai le jeans et le slip descendus.

Je me fais tailler une pipe des familles. Estelle cesse, se redresse et murmure : << C'est un avant gout de ce qui vous attend, cher monsieur ! >>. Nous ressortons pour descendre rejoindre Clémentine. C'est elle qui m'entraîne. Sous le regard interrogateur de ce couple qui me voit partir une seconde fois, tenu à la main par l'autre sublime jeune fille qui m'accompagne. Dans les toilettes je raconte à Clémentine ce qui vient de s'y passer. << Comme ça ? >> demande t-elle en s'accroupissant devant le lavabo pour me sucer.

A nouveau, je suis inquiet. Je force Clémentine à se redresser. Elle m'entraîne dans un des cabinets. Une nouvelle fois j'ai mon jeans et mon slip sur les genoux. Je me fais tailler une pipe des plus "académiques". Juste une minute. Clémentine se redresse, de la "mousse" aux coins des lèvres, pour me dire : << Je t'aime Julien ! Je vais vraiment me surpasser durant ces vacances ! >>. Nous en rions de bon cœur en redescendant pour rejoindre Estelle. Nous demandons l'addition.

Nous flânons encore un peu dans les rues piétonnes du centre. Le ciel est bleu. Il y a du soleil. Nous tenons nos blousons sur l'épaule. Il fait chaud. Nous retournons à la voiture. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue qu'elle suce parfois. Estelle, assise à l'arrière, me caresse le cou en disant : << Cet été, je veux participer financièrement ! >>. Je gare la voiture sur le bord de la route pour répondre : << Donc, tu veux te fâcher définitivement avec moi ! >>. Nous éclatons de rire.

Je dois préciser une fois encore que l'argent n'a aucune importance. << Julien ne connait pas les problèmes de budget ! Pourquoi tu penses à "ça" ? >> demande Clémentine. << Mais c'est Julien qui paie toujours tout pour moi ! >> lance Estelle. Je la rassure : << Il faut bien que je dépense un peu de mon argent ! Permets moi de le faire une fois encore pour t'offrir de merveilleuses vacances ! >>. Estelle se redresse. Par dessus le siège, elle me couvre le visage de bisous pendant que Clémentine retourne à sa pipe.

Il est 19 h quand nous revenons à la maison. Les pavés de saumons que nous avons sorti du congélateurs avec les pommes de terres rôties ont décongelé depuis midi. Clémentine s'occupe de la salade. Estelle émince les pavés de saumon en fine lamelles qu'elle passe à la poêle. Je fais rissoler les patates. Je concocte une Béchamel dans laquelle nous rajoutons l'émincé de saumon. Champignons, ail, échalote, persil, ciboulette et gruyère de Comté râpé. Nous mangeons de bon appétit.

Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, mes deux anges font mille projets pour nos vacances. Nous débarrassons pour faire la vaisselle. Je branche la glacière afin qu'elle soit à moins 18° demain matin. Nous y mettrons nos produits frais pour le voyage. On ne trouve pas facilement nos fromages préférés en Ecosse. Il est 21 h. Je propose aux filles un bon léchage de minous au lit. Ainsi nous pourrons nous endormir tôt. Il nous faut une bonne nuit de sommeil avant les 800 km qui nous attendent demain.

Bonne soirée de folies à toutes les coquines qui vont se faire lécher sous les draps, sucer de la bite sous la couette, baiser sans couverture...

Julien



Classe
Le jour du départ - Coeur
Thursday 1 July 2021 07:38

Oncle-Julien
Homme, 53 ans, France
Classe - 7 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1567 -



Le jour du départ

Hier matin, mercredi, il est six heures quand notre application "forêt" nous réveille pour la dernière fois de la saison. Dans le chant des oiseaux, le bruit de la source, avec le même réflexe, Estelle et Clémentine se serrent contre moi. Quelques papouilles. Distribution de bisous. Nous nous levons tous les trois. Estelle se précipite aux toilettes la première. Nous mettons nos jeans et nos sweats. C'est à notre tour. Morts de faim, nous dévalons les escaliers pour rejoindre Estelle à la cuisine.

L'odeur du café, du pain grillé sont un des premiers plaisirs. Nous prenons notre petit déjeuner en inventoriant chaque détail. Il ne faut rien oublier. Nous mangeons de bon appétit en récapitulant chaque chose. Il faut être efficace. Dans la glacière, Clémentine dispose nos fromages, le beurre, les œufs, les petits pots de crème fraîche. Il suffira de brancher la glacière sur l'allume cigare de la voiture. Nous faisons rapidement la vaisselle. Nous montons nous laver les dents.

Nos affaires de toilettes rangées dans une petite valise trousse. Nous faisons le lit après avoir changé les draps. Tout est OK. Tout est nickel. A trois tout va très vite. Lorsque nous reviendrons en septembre la maison sera accueillante et propre. Nous dévalons les escaliers. Nous fermons les volets partout. J'enclenche le système d'alarme. Notre domotique de pointe est redoutable d'efficacité. Les Bertrand aiment à veiller sur la propriété durant notre absence. Nous faisons un dernier tour d'inspection.

Nous sortons dans la fraîcheur humide. Sous un ciel gris, couvert et bas. Nous traversons le jardin avec nos affaires. Je tiens la glacière bien lourde. Clémentine porte la valise trousse, un ensemble sur un cintre. Estelle porte le cintre sur lequel il y a mon costume clair. Nous sortons la voiture. J'ai fait le plein d'essence hier après-midi. De quoi parcourir 750 km sans inquiétude. Nous voilà partis. Clémentine insiste pour fermer le portail manuellement. Elle vérifie la diode clignotante de la discrète caméra.

Je roule doucement. Clémentine me sort le Zob. Estelle, assise à l'arrière, me tient le cou de ses mains. Nous traversons le bourg voisin pour rejoindre la nationale. Direction Boulogne sur mer. Il y a 600 km. Il est à peine 7 h. Quelques gouttes de pluie tombent sur le pare brise. Les filles parlent de leurs études. Les mémoires qu'elles ont envoyé deux fois hier. Une fois par PDF, une fois par la poste en document papier. Il reste trois ans avant le Doctorat. Elles se réjouissent pour cette épreuve.

Ça roule plutôt bien. Nous partons le jour avant les affluences habituelles des départs pour les vacances. Il est 8 h 45. Voilà Rennes. Il est décidé de s'arrêter toutes les deux heures, cinq minutes. Premier arrêt à quelques kilomètres de Fougère. Le ciel menace de tomber en pluie d'une minute à l'autre. Estelle et Clémentine font un pipi derrière la voiture. Je les torche soigneusement avec les mouchoirs en papier qu'elles me tendent. Estelle me tient la bite pour en diriger le jet. Clémentine me tient par les épaules.

C'est reparti. Clémentine vérifie pour la seconde fois nos passes sanitaires dans la boîte à gants. Il est 11 h quand nous passons tout près d'Avranche. Nous avons super bien roulé. Il est midi trente quand nous nous arrêtons à proximité de Caen. Clémentine tire nos sandwichs déjà fait du sachet. C'est assis sur un muret au bord de la route que nous mangeons sur le pouce. Il ne pleut pas mais le ciel reste menaçant. La fraîcheur semble plus vive. Il faut revêtir les K-ways.

Je roule avec la bite à l'air. Par précaution, lorsque nous nous arrêtons, je remballe après avoir pissé. C'est Estelle qui insiste pour me tenir la queue à chaque fois. Elle adore en diriger les jets, viser des feuilles, des briques ou encore une pierre. En riant. Sous les applaudissements de Clémentine accroupit, qui suce entre chacun d'eux. Nous roulons paisiblement. Je maintiens une bonne moyenne sans jamais dépasser les vitesses autorisées. Les tronçons d'autoroutes permettent de monter à 110 km/h.

Je roule très rarement aussi vite. Nous aimons admirer les paysages. Il est 15 h45 quand nous arrivons sur le port. L'embarcadère du ferry à Boulogne-sur-mer. Clémentine prépare les titres de transport. Les passes sanitaires. Il y a la douane française. C'est curieux cette frontière rétablie entre l'Angleterre et la France. Tout est en règle. Nos cœurs battent la chamade durant un contrôle rapide mais vigilent. Nous sommes invités à monter la voiture sur le pont inférieur de l'immense ferry.

Deux employés fixent la voiture avec des sangles. C'est comme un parking. L'odeur des voitures se mêle à celle de la mer. Le cri des mouettes, des goélands. Nous sortons de l'auto pour monter sur les étages supérieurs du navire. Il y a un bar restaurant. La traversée dure 1 h30. Clémentine porte le petit sac à dos qui contient nos papiers. Elle le porte à l'envers sur sa poitrine pour l'avoir à l'œil. Il se met à pleuvoir. Le bateau tremble de toutes ses tôles. Nous quittons le port de Boulogne-sur-mer.

Il y a du monde. Les grandes baies vitrées sont balayées par les bourrasques qui jettent d'énormes quantité d'eau. Nous sommes installés devant des chocolats chauds. Il y a du monde. Nous portons nos masques sanitaires. Nous détestons toute forme de promiscuité non souhaitée. Là, il faut subir ou retourner dans la voiture. Nous faisons mille projets pour les deux mois à venir. << Avec la création du variant delta, il faudra se tenir informés chaque jour de la psychose souhaitée par nos psychopathes ! >> lance Clémentine.

Il est 18 h30 quand nous débarquons au port de Folkestone. Nouveau contrôle douanier. Nouvelles palpitations cardiaques. Tout est parfait. Nous quittons Folkestone pour prendre l'autoroute, direction Londres. Il pleut. Il fait aussi sombre qu'un soir de novembre. Il faut rouler à gauche. Quelques minutes d'adaptation. On "trace". Il y a encore 430 km à faire. Je suis en parfaite forme physique et mentale. Estelle dort à l'arrière. Clémentine s'endort sur ma droite. L'autoroute permet de garder une bonne moyenne.

J'ai refait le plein à Folkestone. Il est 22 h15 quand je gare la voiture dans le parking souterrain de l'hôtel où nous avons réservé. Clémentine a prévenu de notre arrivée tardive. Aucun souci. Estelle et Clémentine, un peu comme des zombies s'accrochent à moi dans l'ascenseur. L'hôtel Doubletree est luxueux. La jeune femme de l'accueil nous tend les clefs. Un dernier pipi. Un lavage de dents en faisant les pitres. Nous voilà dans notre grande chambre. Clémentine vérifie les draps, la qualité des plis de repassage.

Estelle saute sur le grand lit comme sur un trampoline. En riant. << Génial ! Il est parfait ce plumard ! >> s'écrie t-elle. << Chut ! Il est 22 h45. Il y a des gens qui dorment ! >> lance Clémentine qui monte rejoindre Estelle pour sauter également. Je regarde mes deux anges qui rient. Malgré la fatigue les coquines ont encore la force de faire les clowns. Je me déshabille doucement. Estelle saute du lit pour se précipiter dans mes bras. << Merci Julien ! Les autres années je vous rejoins en avion, cette fois je pars avec vous ! >> dit elle.

Clémentine saute du lit à son tour pour nous rejoindre. Mes deux anges restent serrées contre moi. Chacune sa joue pour y déposer les bisous qu'elles me font en mitrailles. C'est adorable. Une fois encore je me sens l'homme le plus heureux de la création. Les deux coquines ont dormi dans la voiture pendant que je roulais. Je suis beaucoup moins "frais" qu'elles. Le dernier pipi du soir. Je tiens Clémentine par ses cheveux, bien droite, assise sur la cuvette. Estelle me tient la queue.

Clémentine pisse d'un de ses jets drus et sonores habituels. Je me penche. De ma main libre, je lui enfonce un doigt dans le cul. Ce qui a pour effet de provoquer un jet beaucoup plus puissant. Rires. Je la torche soigneusement. C'est au tour d'Estelle. Son jet, beaucoup moins puissant, est tout de même plus fort lorsque je lui enfonce le doigt dans le cul. Je la torche soigneusement. C'est Clémentine qui me tient la bite pour en diriger le jet. C'est Estelle qui est accroupit pour en sucer les dernières gouttes.

Je suis épuisé. Je suis entre mes deux anges. Les chasses d'eau anglaises sont déroutantes. Ce qui nous fait beaucoup rire. Nous quittons les toilettes pour retourner dans la chambre. La fatigue nous gagne. Elle a raison de nous. Nous voilà au lit. Les draps frais sentent bon. Estelle me tient la queue toute molle. Clémentine me tient les couilles. J'ai mes mains dans les culottes. Je suis entre mes deux anges. C'est bon de se chuchoter des douceurs. De se faire plein de bisous. Nos dernières forces.

Clémentine évoque la route qui reste à faire demain. Il y a 450 kilomètres qui nous séparent d'Edimbourg. << C'est hyper excitant ! >> murmure Estelle dans un de ses derniers souffles. << C'est merveilleux ! >> chuchote Clémentine dans un dernier soupir. Nous plongeons immédiatement dans le réconfort d'un profond sommeil. Estelle et Clémentine blotties contre moi. Estelle me tient le Zob. Clémentine me tient les couilles. Un vertige délicieux achève ma journée...

Bonne nuit de sommeil à toutes les coquines qui se réjouissent pour ces vacances bien méritées dans un des plus beaux endroits au monde...

Julien



Classe

NOTE
En raison des circonstances particulières, il se peut qu'il y ait des ruptures dans la suite des épisodes. En effet, nous écrivons les textes par petits bouts durant nos moments de pauses. Sans vraiment nous relire. Nous les mettons en ligne le lendemain matin. La qualité d'écriture sera parfois très aléatoire. Que les lecteurs nous en excusent. Merci.

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 8 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1568 -



Départ de Kingston-Upon-Hull pour Edimbourg

Hier matin, jeudi, nous sommes réveillés, conformément à notre demande, par la sonnerie du téléphone. Il est 7 h30. Estelle est restée serrée contre moi toute la nuit. Un peu comme une naufragée, perdue, accrochée à sa branche. Clémentine vient se blottir. Nous restons ainsi à pousser des gémissements. Estelle me tient par mon érection matinale et naturelle. Clémentine empoigne mes couilles. Je glisse mes mains dans les culottes. << Attention, pipi ! >> lance Estelle qui ne peut plus lutter.

Cette chambre d'hôtel est très agréablement décorée. C'est à notre tour de nous précipiter aux toilettes. Nous nous vêtons de nos jeans, de nos sweats. Nous descendons par l'ascenseur. Dans la salle du restaurant il y a du monde. Certaines personnes portent le masque sanitaire. Les consignes sont un peu moins drastiques en Angleterre. Ce sont les gens qui sont invités à rester prudents en intérieurs et à plusieurs. Il n'y a aucune restrictions imposées. Nous nous servons au self.

Il y a des pancakes, du café, de la confiture et du beurre. Avec nos plateaux, nous allons nous installer devant une des grandes baies vitrées. Nous avons prévu le coup. Du sachet que tient Clémentine, nous sortons six tranches de notre pain complet et bio. La confiture est anglaise. C'est à dire sans goût véritablement prononcé. Mais on s'en fout. Nous avons emmené avec nous un stock conséquent de ce qui est difficile à trouver en Grande Bretagne. Nos fromages préférés surtout.

Nous traînons à table en faisant mille projets. Dehors, il y a quelques gouttes de pluie. Le ciel est uniformément gris. Nous attirons quelques regards. Cet homme d'âge mûr accompagné de ces deux superbes jeunes filles qui le tiennent souvent par le poignet, par la main. Trio insolite en ce jeudi matin dans le luxueux réfectoire de cet hôtel équivalent d'un quatre étoiles en France. Il est 8 h15. Nous remontons pour nous mettre en tenue de sport. L'hôtel propose une salle d'entraînement.

Nous redescendons. Il y a une dizaine de personnes qui s'entraînent. Principalement des femmes. Quelques exercices aérobics, exercices au sol, abdominaux. Charges additionnelles. Nous pouvons courir sur les tapis roulants. Nous nous entraînons avec une intensité maximale. << C'est génial ! >> lance Estelle dans l'ascenseur qui nous mène aux étages. Estelle prend sa douche la première pendant que nous réunissons nos affaires. C'est à notre tour d'aller nous savonner sous l'eau.

Nous changeons de sous-vêtements. Nous voilà habillés de nos mêmes jeans et sweats. Nous prenons nos affaires. Nous ramenons la clef à l'accueil. Le réceptionniste semble une caricature tirée d'un épisode de Benny Hill. Nous descendons au parking du sous-sol. C'est parti. Nous longeons la mer du Nord. Le ciel est d'un gris uni. Il y a du crachin. Il faudrait un Jacques Brel pour chanter la tristesse de la côte Est de l'Angleterre par un jour aussi morose. On s'en fout, il n'y a que 430 km jusqu'à Edimbourg.

Je roule doucement. Nous avons volontairement quitté l'autoroute pour préférer la nationale. Elle traverse d'agréables petites villes côtières comme Middlesbrough, Hartlepool. Le temps pluvieux n'incite pas à la visite. Clémentine joue avec ma queue. Estelle, assise à l'arrière commente les paysages qui deviennent plus accidentés. Elle a souvent ses mains dans mon cou pour nous raconter des anecdotes amusantes. Nous faisons un dernier arrêt pipi au bord de la route après Newcastle-Upon-Tyne.

Il faut obligatoirement quitter la nationale pour prendre l'A1. Il est 13 h quand nous croisons le grand panneau décoratif au bord de la route "Welcome To Scotland". << Hourrah ! >> s'écrient les filles. Nous quittons l'autoroute pour reprendre la nationale. Voilà la ravissante et coquette petite ville de Burnmouth. << Wouah ! Vive notre chauffeur ! J'aime les burnes ! >> lance Estelle. Rires. Il ne pleut plus. Le ciel est plus lumineux mais d'un gris clair. Nous nous arrêtons à Eyemouth. Je propose de trouver un bon restaurant.

Nous garons l'auto sur un des grands parking obligatoires. Il y a partout de grands panneaux qui stipulent : "Remember to wear your mask and wash your hands ". Nous avons nos masques sanitaires et un flacon de gel hydroalcoolique dans le petit sac à dos que je porte. Je suis entre mes deux anges. Nous prenons la direction "Historical center". Les rues pavées, les maisons cossues, les vitrines des magasins. Tout respire déjà mon Ecosse natale. Nous voilà à flâner dans les rues piétonnes.

Nous lisons les menus affichés devant les établissements qui nous séduisent. << Là, des queues de homards fumés avec des légumes confits et des pommes de terre ! >> fait Clémentine. Je dis : << On prend ! >>. Estelle s'écrie : << Génial ! Miam ! >>. Nous entrons dans la salle d'un restaurant décoré de filets de pêches, d'anciens flotteurs en verre fumé, des rames de barques et même d'un mannequin vêtu d'un uniforme ancien d'officier de marine. Il nous est proposé la table ronde près de la baie vitrée.

C'est devant des plateaux agréablement présentés, que nous savourons un repas bien mérité. << Mmhh ! Comme c'est bon ! >> fait Estelle en fermant les yeux pour mâcher longuement. << C'est un régal ! >> rajoute Clémentine. Nous mangeons de bon appétit tout en faisant le très vague programme de l'après-midi. Les filles parlent de leurs études. Des résultats et appréciations de leurs mémoires qui n'arriveront pas avant le 10 juillet au plus tôt. Clémentine sort sa tablette pour faire un essai wifi.

<< Put-Hein, Apple, c'est magique partout ! >> lance t-elle en nous montrant le site de l'université qui affiche sa page d'accueil. Estelle sort son I-phone pour vérifier. L'opérateur Ecossais que nous avons choisi avec Orange, est Vodafone. Nous le prenons à chaque séjour. Il est fiable et les connexions immédiates. L'Ecosse a connu beaucoup de problèmes Internet par le passé. Principalement à cause des terrains accidentés qui la compose. Depuis quelques années, le problème est totalement résolu.

A ce propos, je tiens à apporter une petite précision qui a son importance. En raison des circonstances particulières, il se peut qu'il y ait des ruptures dans la suite des épisodes. En effet, nous écrivons les textes par petits bouts durant nos moments de pauses. Sans vraiment nous relire. Nous les mettons en ligne le lendemain matin. La qualité d'écriture sera parfois très aléatoire. Que les lecteurs nous en excusent. Merci. C'est Estelle qui se propose comme "responsable" des envois sur les forums où nous publions.

Nous traînons à table. Les filles me tiennent par la main. Estelle est tellement heureuse. C'est la première fois qu'elle part pour l'Ecosse avec nous. A chaque fois, elle nous rejoignait en avion au début du mois d'aout. Cette fois, ce sera deux mois ensemble. Elle se penche plein de fois pour me faire des bisous. Comme Clémentine fait pareil, dans ce restaurant aussi, nous ne passons pas inaperçus. Surtout que c'est Estelle qui m'entraîne la première, par la main, jusqu'aux toilettes. Nous nous enfermons dans un des cabinets.

Là, dans les WC hommes, nous procédons à nos rituels pisseux. Estelle, animée d'un enthousiasme délirant me taille une pipe des familles. Cela ne dure que quelques minutes. Nous nous lavons les mains en faisant les clowns devant le miroir. Nous rejoignons Clémentine qui écrit quelques lignes de ce récit. Nous lui racontons ce qui vient de se passer. C'est Clémentine qui se lève pour m'entraîner à son tour. Même rituels pisseux avant de passer à la pipe. Dans le même cabinet. Mêmes pitreries devant le miroir.

Nous rejoignons Estelle. Il est 14 h30 quand nous demandons l'addition. La carte bleue MasterCard fonctionne parfaitement. Nous avons des livres sterling avec nous. Une livre vaut 1,16 euros. Mais je préfère garder la monnaie papier pour des dépenses imprévues. Il y a encore quelques endroits reculés en Ecosse où le paiement par carte est impossible. Soyons prévoyants. Nous quittons le restaurant sous les sourires d'un personnel amusé par nos comportements. La serveuse me jette un drôle de regard par en-dessous.

Nous avons décidé de ne parler qu'Anglais à partir d'aujourd'hui. Estelle et Clémentine le maîtrisent à la perfection puisque c'est une langue nécessaire à leurs études. Et cela les fait réviser. Clémentine maîtrise tellement bien ma langue natale qu'elle en a les inflexions, les tics. Il faut préciser qu'à la maison, durant l'année, nous parlons souvent exclusivement en Anglais. Je m'exprime toujours mieux. Même si, grâce à Clémentine, j'excelle dans l'expression écrite du français. Nous flânons un peu.

Le centre ville est magnifique. Surtout que le ciel reste lumineux. Il y a déjà des touristes partout. Je reconnais bien l'accent des américains qui reviennent sur les terres de leurs ancêtres. << On dirait qu'ils ont toujours un chewing-gum dans la bouche quand ils parlent ! C'est à ça que je les reconnais ! >> lance Estelle. Nous rions de bon cœur de cette amusante vérité. Il y a un marchand d'Ice Cream. Nous prenons des cornets à deux boules. Pas terribles au gout. Mais après tout, il il y a en Ecosse notre marque préférée. Haagen Dazs.

Nous retournons à la voiture. C'est reparti. Il est 16 h quand nous pénétrons à Edimbourg. Nous passons sous le château à l'entrée de la ville. << Comme je suis émue ! >> s'écrie Clémentine. Je découvre qu'elle a les larmes aux yeux. Je regarde dans le rétroviseur. Les yeux d'Estelle sont humides. Elles sont tellement heureuses d'êtres de retour. J'essuie une larme à mon tour. La route nationale devient Royal Mile, la rue principale qui relie le château au palais de Holyrood.

Je prends à droite avant la National Galerie. Elisabeth Street. Il faut prendre la direction de Morningside. Nous arrivons sur les hauteurs de la ville. Le quartier résidentiel. Nos cœurs battent la chamade. Il est presque 17 h. Je prends à gauche. Je franchis le grand portail de fer forgé. Je descends la centaine de mètres. Nous voilà devant la grande maison victorienne de mon oncle. Avec sa femme, ils nous attendent sur le haut de l'escalier. L'émotion qui nous étreint est tellement forte. Clémentine éclate en sanglots.

Après une bonne dizaine de minutes d'effusions, nous prenons nos bagages. Nous montons à l'étage prendre possession de l'appartement qui nous attend depuis deux ans. Que d'émotions en y entrant. << Tout est resté comme au jour de notre départ ! >> s'écrie Clémentine en tombant dans le fauteuil. Epuisée par l'émotion. Estelle vide le contenu de la glacière dans le réfrigérateur. J'ouvre nos valises. Clémentine se reprend. Nous commençons à ranger nos vêtements dans l'armoire. C'est merveilleux d'être de retour au pays.

Bonne soirée à toutes les coquines qui retrouvent leurs univers merveilleux. Bonnes retrouvailles et bonnes émotions à chacune...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 9 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1569 -



Promenade dans Edimbourg

Hier matin, vendredi, il est huit heures trente quand je suis réveillé par le souffle chaud d'Estelle dans mon cou. Toute la nuit elle est restée à épouser chacun de mes mouvements. C'est d'ailleurs devenu un ballet nocturne depuis presque quatre ans. Elle glisse sa main dans mon slip dans son demi sommeil pour saisir mon érection naturelle. Tout cela réveille Clémentine qui vient se blottir en gémissant. Je suis entre mes deux anges. Dans la chambre à coucher de notre appartement d'Edimbourg.

Au premier étage de la grande maison Victorienne de mon oncle Alan et de sa femme. Nous avons tant attendu ce premier réveil en ce lieu. Estelle se lève d'un bond en s'écriant : << Pipi ! >>. Clémentine me couvre le visage de bisous. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. Dehors, le ciel est voilé, gris, mais lumineux. Le thermomètre extérieur indique 16°. Nous sommes tous les trois en slips et en T-shirts de nuit. Un peu froid. L'odeur du café, du pain grillé.

Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. Comme à la maison. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur la soirée très familiale de hier soir. Clémentine est accueillie comme une membre de ma famille. Estelle est également très appréciée. Nous avons traîné à table jusqu'aux environs de 22 h. Après ce repas, épuisés, nous sommes montés nous coucher. Nous serons à nouveau invités dimanche à midi. Il y aura ma tante et son mari de Saint Andrew. D'autre retrouvailles.

Nous mangeons de bon appétit tout en faisant le très vague programme de la journée. Je suis encore un peu fatigué du voyage. 1 600 km de voiture. Aussi, nous allons rester à Edimbourg pour retrouver notre ville bien aimée. Certainement une des plus belles d'Europe. Nous passons à la salle de bain pour nous laver les dents. C'est encore un concours de bâillements. Nous faisons les pitres devant le miroir. Nous revêtons nos tenues sport. Pressés d'aller courir nous descendons l'escalier de service.

L'appartement que nous allons occuper une grande partie de ces deux mois était celui du personnel de maison. C'était l'escalier qu'empruntaient les domestiques. Nous voilà dans l'agréable fraîcheur matinale. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. C'est notre circuit habituel lorsque nous sommes à Morningside. Nous courrons d'une bonne foulée. C'est Estelle qui donne le rythme de notre jogging. Nous croisons d'autres joggeurs. Souvent avec un signe de têtes convenus.

Nous arrivons sur la colline qui domine la ville. Il y a un léger voile de brume. << Le Roquefort Gothique ! >> s'écrie Clémentine. C'est vrai que vu d'ici la cité médiévale est étonnante. Ses toits d'ardoises qui scintillent. C'est fantomatique. Nous ne tardons pas. Nous prenons la direction du retour. Une heure d'un running régénérant et nous voilà de retour. Nous montons à toute vitesse. Estelle prend sa douche la première. Clémentine, assise sur mes genoux, allume l'ordinateur.

Son MacBook Pro qu'elle emmène partout. La connexion est parfaite et immédiate avec le code Wifi donné par oncle Alan. Le fournisseur d'accès Vodafone est l'équivalent d'Orange. Le rituel petit tour sur le site de l'université. Rien de neuf. Deux courriels. Celui de Julie. Dans son style littéraire elle nous raconte ses deux premières journées dans la galerie d'Art. Il y a le courriel de Juliette qui nous donne quelques nouvelle du haras. De son départ pour Sartène, en Corse, la semaine prochaine. Un mois cette année.

Estelle vient nous rejoindre. Elle est en short et en T-shirt. C'est à notre tour d'aller sous la douche. Quel bonheur. Nous nous habillons. Clémentine porte une de ses jupes légèrement évasée au dessus du genoux, un T-shirt. Je suis en short et en T-shirt. Nos baskets. Nous descendons flâner un peu dans la grande propriété. A peine 19°. C'est frisquet. Oncle Alan et sa femme reviennent de leurs courses. Nous bavardons un peu. Oncle Alan me confirme notre rendez-vous lundi prochain à 14 h.

Nous irons visiter une propriété mise en vente par un particulier à quelques centaines de mètres d'ici. Nous sommes passés devant ce matin. On distingue juste un bout de la tourelle crénelée. C'est un ami à Oncle Alan qui s'occupe de la succession de ses parents décédés. De vivre à Edimbourg est un rêve pour Clémentine. De revenir au pays est le mien aussi. Mais dans ce quartier résidentiel ce serait enchanteur. Nous les aidons à rentrer les courses. Nous déclinons l'invitation de partager le repas de midi.

Nous remontons l'allée de platanes jusqu'au grand portail de fer forgé. Clémentine nous entraîne vers la propriété mise en vente. Il faut remonter la rue, prendre à droite. C'est l'itinéraire de notre jogging matinal. Les hautes grilles en fer forgé, fixées sur un mur d'environ un mètre, montent à plus de trois mètres de hauteur. Infranchissables. D'épais bosquets bien taillés masquent la vue. Il faut scruter. Là-bas, à une centaine de mètres, nous distinguons vaguement des parties de murs en briques rouges.

<< Ce serait génial de vivre ici ! >> s'écrie Clémentine. Je partage tout à fait. Estelle lance : << Et moi, vous m'abandonneriez en France ! >>. Clémentine et moi nous la serrons contre nous. << Toi, tu es notre animal de compagnie et nous ne sommes pas du genre à abandonner notre animal ! >>. Nous rions de bon cœur. Nous longeons les grilles. Il faut tourner l'angle de l'étroite ruelle pour arriver devant un haut portail de fer forgé également. Deux piliers massifs. C'est impressionnant.

Il y a sur chacun d'eux la sculpture d'une sorte de dragon mythique. << C'est fantastique ! >> lance Clémentine. Estelle se serre encore plus fort contre moi. Je dis : << Nous pourrons entrer ici lundi prochain ! D'ici là, patience et mystère ! >>. Nous revenons sur nos pas. Il est presque midi. La faim commence à se faire sentir. Nous rentrons. Nous remontons dans notre appartement. Clémentine s'occupe de la salade. Avocats, carottes. Estelle fait bouillir l'eau des coquillettes.

Je dore trois filets de colin à la poêle. Ail, oignon, champignons. Estelle dresse la table. Nous avons emmené des fruits, des légumes, des céréales pour quelques jours. Pas besoin d'aller faire des courses avant la semaine prochaine. Nous mangeons de bon appétit. Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, les filles reviennent sur l'extérieur de la propriété vue il y a une demi heure. Les hautes grilles, le portail d'entrée, les grands arbres centenaires du parc. C'est sensiblement de la même taille que notre propriété en France.

Nous débarrassons pour faire la vaisselle. Nous nous lavons les dents. J'ai un coup de mou. Clémentine et Estelle me font part de la même sensation. Nous assurons le coup de fatigue avec la digestion qui commence. Il faut éviter la sieste sous peine de s'endormir. Hors, nous voulons savourer chaque instant de notre présence ici. Le ciel devient d'ailleurs menaçant. Nous mettons nos jeans, nos sweats. Les K-ways dans le petit sac à dos que je porte. Avec les minis parapluies. Nous dévalons les escaliers.

Nous voilà dans la voiture. Je roule doucement. Nous descendons Morningside en direction du centre. Clémentine me sort le Zob. Estelle, assise à l'arrière, me caresse le cou. Il y a trois kilomètres. Nous retrouvons avec plaisir la petite rue à dix minutes du centre historique. Je gare l'auto. << C'est génial de redécouvrir exactement les mêmes endroits deux ans après ! >> fait Clémentine. Il y a les premières gouttes de pluie. Nous ouvrons chacun notre parapluie. Nous marchons vite.

Quel bonheur de retrouver tous nos repères. Estelle ne perd d'ailleurs jamais les siens puisqu'elle ne cesse de me palper la braguette. Voilà Ravelston Dykes et les vitrines de ses boutiques. Nous remontons Queensferry Terrace pour arriver derrière la Scottish National Gallery of Modern Art. C'est un grand bâtiment d'inspiration grecque. Nous le contournons pour passer dans le grand parc. Il y a des kiosques où nous nous abritons de la pluie. Serrés tous les trois, nous pouvons nous tripoter discrètement.

Estelle adore me sortir la bite dans les endroits les plus incongrus. Nous voilà dans un petit kiosque rond, très XIXème, seuls tous les trois. Il y a le bruit de la pluie sur le toit. C'est ouvert aux quatre vents. Estelle me tient la queue. Distribution de bisous. Nous savourons ce merveilleux moment avec toute la solennité qu'il mérite. Je glisse mes mains dans les culottes. Elles déboutonnent toutes les deux leurs jeans pour m'en permettre un meilleur accès. Il n'y a presque personne à se promener là.

Les rares promeneurs sont des touristes sous leurs parapluies. Nous cessons. Je remballe mon érection avec peine. Nous continuons notre balade. Palmerston Place, West Maitland Street. Nous regardons les belles vitrines. Il y a déjà beaucoup de touristes. Edimbourg sous la pluie reste un enchantement. Les pavés luisant des ruelles piétonnes. Il y a ces escaliers inattendus qu'il faut monter ou descendre. Le dédale labyrinthique de la vieille ville s'étend jusqu'ici. Nous savourons chaque pas, chaque seconde.

Je suis souvent entre mes deux anges qui restent serrées contre moi. Nous attirons bien des regards. Cela nous amuse beaucoup. Les latins sont des gens bruyants. C'est assez pénible parfois. Ils sont nombreux cette année. A chaque occasion, lorsque nous sommes dans un recoin, Estelle me palpe la braguette. Clémentine m'embrasse. Estelle m'embrasse. C'est un enchantement paradisiaque. C'est formidable. Nous nous offrons un chocolat chaud dans un des nombreux petits salons de thé. Dans l'un d'entre eux que nous connaissons bien.

Il y a des gâteaux secs. La distanciation est respectée entre les tables distantes l'une de l'autre d'au moins deux mètres. La salle est presque pleine. C'est Estelle qui m'entraîne aux toilettes la première en me tirant par la main. C'est hyper propre. Les toilettes hommes où nous nous enfermons dans un des cabinets. Les rituels pisseux. Je fais le contorsionniste pour lécher le minou d'Estelle. Un régal avant de la torcher soigneusement. Elle me tient la bite pour en diriger le jet. Accroupie, elle en savoure les dernières gouttes.

Nous faisons les pitres devant le miroir du lavabo. Il y a un type qui entre. Il est visiblement intrigué de voir cette superbe jeune fille dans les bras d'un homme de son âge. Surtout dans les toilettes hommes. Nous ressortons pour rejoindre Clémentine. C'est elle qui m'entraîne maintenant. Sous quelques regards interrogateurs. Le type est toujours dans les toilettes. Il parait halluciné de me voir revenir avec une autre. Suis-je le père incestueux ? Suis-je l'amant ? Suis-je l'ami ? Autant de questions que nous devinons.

Nous entrons dans le même cabinet. Une fois encore je fais le contorsionniste pour lécher le minou de Clémentine. Je la torche consciencieusement. Accroupie, Clémentine me suce un peu en gémissant de plaisir. On s'en contrefout de la présence que nous entendons derrière la porte. C'est un autre mec qui nous regarde sortir du cabinet. Il a un air tout aussi halluciné que l'autre. Nous nous lavons les mains en nous faisant des bisous. En riant. Nous rejoignons Estelle.

Nous ne traînons pas plus longtemps. Nous terminons l'après-midi en flânant sur Princess street. Il est 19 h30 quand nous revenons à la voiture. Nous préférons rentrer. Manger à l'appartement. Nous sommes vraiment fatigués. Il est presque 20 h quand nous arrivons. Il suffit de réchauffer les coquillettes avec une sauce au Roquefort. Clémentine fait une salade de tomates avec du maïs. C'est rapide. Nous mangeons de bon appétit. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, les filles reviennent sur notre premier après-midi écossais.

Bonne soirée à toutes les coquines qui vont se faire lécher le minou, fatiguées mais tellement heureuses, avant une bonne nuit de sommeil...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 10 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1570 -



Notre premier week-end à Edimbourg

Hier matin, samedi, je suis tiré de mon sommeil par des murmures, des rires étouffés. C'est en qualité stéréophonique car je suis entre mes deux anges. C'est Estelle qui glisse sa main dans ma culotte pour saisir mon érection matinale. C'est Clémentine qui saisit mes couilles. Elles me couvrent toutes les deux le visage de bisous. << Merci Julien pour ces vacances ! >>. chuchote Estelle sur ma droite. << Merci Julien pour ce bonheur ! >> chuchote Clémentine sur ma gauche.

Je passe mes bras autour de leurs épaules pour les serrer contre moi. Je chuchote : << C'est moi qui vous remercie de faire de mon existence un enchantement paradisiaque perpétuel ! >>. Nous restons ainsi, silencieux, dans un état extatique, à regarder les moulures du haut plafond. Cette chambre à coucher respire tout le charme du XIXème siècle. Les murs ont été recouverts d'un fin crépis crème. Le plancher de belles lames de chêne accuse son âge avec élégance.

Impossible de lutter plus longtemps contre l'impérieux besoin naturel. Estelle se lève la première pour se précipiter vers la porte. Clémentine se couche sur moi pour frotter son sexe contre le mien. << Je t'aime Julien ! >> murmure t-elle. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. Dans l'odeur du café et du pain grillé. Elle se précipite pour se blottir contre moi. Je la soulève pour la faire tourner. Elle enserre ma taille de ses jambes en me faisant plein de bises.

Je fais la même chose avec Clémentine. Nous sommes tous les trois en slips et en T-shirts de nuit. Il est 8 h30. Je presse les oranges, je pèle les kiwis. Il en reste pour trois jours. Dehors, le ciel est uniformément gris et il pleut. << Il peut pleuvoir, il peut neiger, il peut grêler, Arthur's Seat, le volcan d'Edimbourg peut se réveiller, on s'en fout. On est en Ecosse ! >> lance Clémentine. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le très vague programme de la journée.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur l'après-midi de hier. << J'exige le rituel de la pipe dans de nouvelles toilettes tous les jours ! >> fait Estelle. Nous en rigolons comme des bossus. Nous débarrassons pour faire la vaisselle. Nous allons à la salle de bain pour nous laver les dents. Bien évidemment, nous faisons nos clowneries habituelles devant le miroir. Les filles imitent la fellation avec leurs brosses à dents. Nous nous rinçons les bouches au dessus du lavabo, tête contre tête en riant.

Nous n'avons pas d'autres alternatives que de nous entraîner à l'intérieur. Il pleut. La salle de bain est spacieuse. Son carrelage sur la chape en béton permet de sauter sans être entendu à l'étage du dessous. Aérobic, exercices au sol, abdos. C'est avec les serviettes que nous faisons nos mouvements de résistance. Chacun la tient fermement pendant que l'autre tente de la tirer. Autant de prétextes à la déconnade. << On s'en fout, on est en Ecosse ! >> lance Estelle qui prend sa douche la première.

Assise sur mes genoux, devant la table de la chambre, Clémentine allume l'ordinateur. Une rapide visite sur le site de l'université, sur celui de la météo puis sur les différents forums où nous publions nos aventures. Il y a chaque jour quelques messages privés auxquels nous répondons toujours. Un petit mot gentil pour remercier le lecteur de son témoignage. Estelle vient nous rejoindre. C'est à notre tour d'aller nous savonner sous l'eau chaude. Nous nous habillons comme Estelle.

Jeans, sweats, baskets. Nous la rejoignons. Elle est entrain de faire le lit. Sur l'écran de l'ordinateur il y a un grand cœur scintillant. Bunny Boy, le petit lapin en peluche est assis contre l'oreiller du milieu. C'est le fétiche qu'Estelle trimballe depuis qu'elle est petite. En 22 ans il n'a jamais été lavé une seule fois. Il est d'un gris sale alors qu'à l'origine il était probablement blanc. Il est 10 h30. Nous enfilons nos anoraks. Nous prenons nos parapluies. Nous descendons par l'escalier de service.

Il pleut, la fraîcheur humide n'est pas sans évoquer un matin de novembre. Le thermomètre extérieur affiche 18°. Nous montons l'allée jusqu'au portail. Clémentine veut revoir les grilles et fer forgé de la propriété que nous visiterons lundi. Nous repassons devant les hallebardes en métal. Nous tentons de scruter par les vides dans le dense feuillage des bosquet de lauriers. L'endroit respire le mystère. Le quartier est d'un calme absolu. Il y a de rares voitures. C'est plaisant.

<< Ce n'est pas la campagne mais ça y ressemble ! >> dit Estelle. << C'est la seule ombre au tableau ! >> fait Clémentine. C'est vrai que la superficie de cette propriété ne doit pas excéder l'hectare. A peine 350 mètres sur 350. Nous sommes loin des 28 hectares de notre propriété en France. Personnellement, cela me laisse assez indifférent. Vivre à Edimbourg, revenir dans mon pays, est une perspective qui m'enchante. De toutes façons, je n'exploite pas 28 hectares de terres. Quelle hérésie. Héritage familial.

Estelle me palpe la braguette. Serrée contre moi, sous mon parapluie, elle regarde Clémentine scruter entre le feuillage. << La voyeuse, c'est sensé être moi ! >> lance t-elle. Clémentine se retourne pour dire : << Une exhibitionniste aime pratiquer le voyeurisme ! Pour l'entraînement ! >>. Nous rions de bon cœur de cette évidence. Nous continuons notre promenade en nous engageant dans l'étroite ruelle. Aucune voiture ne pourrait passer là. C'est l'itinéraire de notre jogging quand la météo le permet.

Nous pouvons distinguer les grandes maisons Victoriennes qui se succèdent. De grandes demeures de briques rouges, aux pierres blanches qui entourent les fenêtres. Certaines ont une ou deux tourelles. Parfois crénelées comme celles d'un château fort. Clémentine me regarde en me tenant par les épaules. Je devine ses pensées. << Amoureuse du lieu, hein ? >> demande Estelle en lui déposant un bisou sur la joue. << Un salaire d'enseignante, même titulaire d'une chaire, ne me permettra jamais d'acheter une telle demeure ! >> répond t-elle.

Je ne dis rien. J'écoute et j'observe, amusé et silencieux. J'ai ma petite idée. Nous prenons l'autre sente qui revient sur la rue. Estelle me sort la queue. Nous ne croisons personne. Les hautes grilles des propriétés, leurs bosquets, empêchent de voir. Il est 11 h45. La faim commence à se faire sentir. Nous revenons pour midi quinze. Clémentine s'occupe de la salade. Estelle et moi nous épluchons les pommes de terre. Dans une poêle nous faisons rissoler deux pavés de saumon finement émincés.

Les pommes de terre, coupées en fines tranches, cuisent rapidement dans le wok. Nous préparons en parlant des belles maisons des hauteurs de Morningside. Nous mangeons de bon appétit en nous imaginant vivre ici. << Vous m'abandonneriez en France ? Toute seule dans l'adversité ? >> lance Estelle. Je la rassure : << On t'emmène partout avec nous ! >>. Estelle rajoute : << Moi aussi je veux un Julien ! >>. Nous en rions de bon cœur quand Clémentine demande : << Un écossais ? >>.

Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, mes anges font mille projets. Toutes ces choses qu'elles veulent revoir. Nous louons un van déjà réservé que nous récupérons lundi 12 juillet à Inverness. Nous nous réjouissons pour cette expédition dans le Nord Ouest de l'Ecosse. Nous débarrassons pour faire la vaisselle. Nous nous lavons les dents en faisant nos pitreries devant le miroir de la salle de bain. Je vide la machine. Nous suspendons le linge au-dessus de la baignoire.

Il est décidé de retourner flâner dans Edimbourg. Estelle aimerait beaucoup refaire la National Gallery sur Mound. Clémentine propose de téléphoner pour connaître l'affluence. Les horaires. Avec les mesures sanitaires il y a certainement une "jauge" de visiteurs. Il est 14 h quand nous quittons l'appartement. Nous voilà en voiture. Je roule doucement. Nous descendons la rue. Il y a environ un kilomètre jusqu'au quartier commercial. Nous reconnaissons bien les lieux. Le carrefour.

L'église gothique sur la gauche. Le petit parc sur la droite. Avec cette humidité, tout est vert et luxuriant. Nous nous engageons dans la rue commerçante. Le grand magasin qui fait journaux, tabac, souvenirs, bar du coin. << Il a été repeint de frais ! >> lance Estelle assise à l'arrière. La boulangerie où nous achetons nos pains. La boutique de mode. En face la banque, la pharmacie. Le fast-food des Wong. Nos amis vietnamiens partouzeurs que nous irons saluer prochainement.

Ce n'est pas sans émotion que nous descendons doucement cette rue. << Vivre en haut, venir faire ses courses en bas, à pieds pour se balader. C'est l'absolu ! >> lance Estelle. Clémentine qui joue avec ma queue me fait plein de bisous sur la joue. Nous passons devant l'ancienne friche industrielle. Il y a des travaux de rénovations. Un grand panneau publicitaire montre un montage photographique du lieu quand il sera terminé. Un complexe architectural moderne mais très bien imaginé.

Nous arrivons sur Leith, la banlieue d'Edimbourg et son port de pêche, de plaisance. Nous prenons la route à droite pour rejoindre Edimbourg centre. Nous nous gardons les promenades à Leith pour un jour sans pluie. Je gare la voiture dans la petite ruelle habituelle, à environs dix minutes du centre. Chaque année les interdictions de circuler en auto sont plus drastiques. Bientôt, il ne sera plus possible de venir jusqu'ici. Tant mieux. L'Ecosse est en pointe dans le domaine de la préservation naturelle.

Je remballe la bite. Je bande mou. Estelle fourre une dernière fois sa main dans ma braguette. Nous marchons sous nos parapluies en restant serrés autant que possible. De nombreux arrêts bisous. Nous sommes tellement contents d'êtres là. La pluie cesse. Le ciel s'illumine tout en restant d'un gris clair. Nous remontons Princess Street. Nous voilà au bas de la colline. Au sommet, la forteresse. C'est toujours impressionnant depuis l'avenue. Les bus rouges à étages sont les seuls autorisés sur ce tronçon.

Il y a des autocars garés sur les park places. Ils déversent leurs flots de touristes. Nous continuons vers Old Town. La vieille ville réserve toujours de magnifiques surprises architecturales. Il y a toujours quelque chose d'autre à découvrir. Nous sommes comme des gamins dans un magasin de bonbons. C'est entre Old Town et New Town que se trouve Mound. La Scottish National Gallery. Sur sa droite le parc en étages. Le bâtiment néo classique est une réussite dessinée par William Henry Playfair. Une célébrité du XIX ème.

Il y a deux files. Nous nous regardons. Nous hésitons. << Jouons la prudence. Réservons pour demain dimanche. Ça nous évitera d'attendre dans la promiscuité ! >> propose Clémentine. Nous montons les escaliers du parc. Les allées sont pavées. Il y a une tradition purement anglo-saxonne. Chaque banc dans la plupart des parcs est un don offert par une famille à la ville. Il y a une plaque de cuivre ou de laiton sur chacun d'entre eux qui porte le nom du généreux donateur. Clémentine réserve nos entrées pour demain par téléphone.

Ce "marquage" est une amusante façon de passer à la postérité. Nous flânons en parcourant chaque étage. Il y en a trois. L'Ecosse est le pays des fleurs. On y trouve toutes les variétés de roses d'une indicible beauté. Elles sont cultivées et présentées avec des trésors d'imagination. Il y a beaucoup de visiteurs. De nombreuses fois, discrètement sur ma demande, Estelle ma palpe le paquet. << On se fait un salon de thé après ? >> demande t-elle. << Toi, tu veux ta pipe en WC ! >> lui répond Clémentine. Nous éclatons de rire.

Impossible de s'assoir sur un des bancs mouillés. Il se remet d'ailleurs à pleuvoir. Nous remontons Princess Street. Nous prenons à gauche, Hanover Street. Nous voilà sur Queen Street. Les vitrines des boutiques sont d'une exceptionnelle beauté. Il y aura un concours de la plus belle vitrine qui durera toute la semaine prochaine. Ce qui explique tant de décorations subtiles et originales. Il y a un salon de thé à l'angle de la rue. Là-bas, la grande bâtisse du Scottish National Portrait Gallery. A voir un de ces jours.

Il y a du monde dans les deux grandes salles. La distanciation est scrupuleusement respectée. Il y a même des clients qui portent leurs masques sanitaires. << Le variant Delta exerce ses premières frayeurs ! >> lance Estelle. << Le variant parano surtout ! >> rajoute Clémentine. Nous choisissons une table isolée, au fond, près du parterre de plantes vertes. Les grandes feuilles nous dissimulent un peu du reste de la salle. Nous commandons de grosses coupes glacées.

Nous tentons les parfums amande, kiwi et noix. Une petite gaufre accompagne ce délice. Qu'il est bon d'être installé là. C'est un décor particulier. Des murs en pierres de taille. Des petites niches contenant des sculptures contemporaines. Le sol est carrelé de tommettes en terre cuite. Le mobilier est moderne mais fonctionnel. Confortable. Estelle se lève, me prend la main. Je la suis. Nous dévalons l'escalier qui mène au sous-sol. Les toilettes hommes. C'est lumineux, hyper propre.

J'ai le flacon de gel hydroalcoolique dans ma pochette. Nous ne touchons à rien. C'est avec un mouchoir en papier qu'Estelle saisit la poignée pour ouvrir la porte d'un des cabinets. Nous y entrons. Nous fermons le verrou doré. Ni Estelle, ni Clémentine ne s'assoient jamais sur des lunettes étrangères. C'est moi qui les aide à maintenir un parfait équilibre lorsqu'elles pissent debout, cambrées sur leurs genoux fléchis, pieds écartés. Estelle se lâche dans un jet continu en me tenant par les bras.

Je fais le contorsionniste. Accroupis, je lèche le minou d'Estelle en me régalant. La dernière goutte. Je suce un peu son clitoris. J'adore sentir le spasme qui fait frissonner tout son corps. C'est à mon tour. Estelle me tient la bite pour en diriger les petits jets que je contrôle parfaitement. Elle s'accroupit pour me sucer entre chacun d'eux. Je caresse sa tête en murmurant des douceurs. Je murmure : << J'en garde un peu pour Clémentine ! >>. Nous entendons des gens derrière la porte.

<< On s'en contrefout qu'il y ait quelqu'un ! Viens ! >> fait Estelle en m'entraînant. Il y a deux mecs. Un qui pisse l'autre qui se lave les mains. Ils nous regardent passer avec un étonnement qui nous fait rire. Nous nous lavons les mains. Estelle me fait des bisous pendant que nous les passons sous les séchoirs électriques. Nous remontons pour rejoindre Clémentine en pleine conversation téléphonique avec Julie. << Elle vient de faire sa première vente ! >> nous apprend Clémentine en me tendant l'appareil.

Je félicite Julie qui me raconte son quotidien dans la galerie d'Art. Il y a plein de visiteurs tous les jours. Masques sanitaires obligatoires. Il faut changer le flacon de gel hydroalcoolique tous les soirs. C'est Estelle qui continue la conversation pendant que Clémentine m'entraîne par la main. Nous dévalons les escaliers pour entrer dans les toilettes hommes. Mêmes précautions pour ne rien toucher. Mêmes rituels pisseux. Clémentine adore m'embrasser en pissant. La situation est inconfortable.

Je me régale de ses derniers épanchements. J'enfonce ma langue entre les lèvres charnues de sa vulve chaude et humide. Je suce son clitoris géant. Je le décalotte avec la bouche. Clémentine est couverte de frissons en me tenant par la tête. C'est trop bon. C'est à mon tour. Elle me tient la bite pour en diriger les derniers jet. Accroupie, elle se régale. Avec mon excitation Clémentine s'offre même un peu de ce "mélange" dont elle raffole. Nous entendons des gens derrière la porte.

La situation est identique. Cette fois il n'y a qu'un seul individu. Son regard halluciné en me voyant sortir du cabinet au bras d'une sublime jeune fille nous amuse beaucoup. << Il va pisser à côté et en mettre partout ! >> me dit Clémentine en Français. Nous nous lavons les mains en observant le pisseur dans le miroir fumé. Il louche dans notre direction. << Bon après-midi ! >> lance t-il quand nous sortons. Nous éclatons de rire dans l'escalier. C'était un français ! Il nous a bien eu le bougre ! Nous rejoignons Estelle.

Il est 17 h quand nous remontons Queen Street. Nous lisons les menus affichés devant les restaurants. Nous hésitons entre manger à l'appartement ou en ville. Il ne pleut plus. Il y a même un soleil généreux dans une trouée de nuages. << Laissons l'inspiration nous gagner ! >> propose Clémentine. Nous entrons dans quelques boutiques. Il faut à chaque fois remettre nos masques sanitaires. Nous adorons faire les antiquaires, les brocantes. Edimbourg est aussi la capitale écossaise des antiquaires.

J'invite le lecteur passionné d'antiquités de qualités à visiter Edimbourg pour ça aussi. Nous faisons un grand magasin "House of Fraser" sur Princess Street. Nous rions beaucoup dans les escalators. Estelle n'arrête pas de déconner. Tout en me palpant la braguette à de nombreuses occasions. A chaque fois je dis : << Nous allons êtres repérés par les caméras de surveillance ! >>. Ce qui ne l'empêche nullement de récidiver par de discrets "pouet-pouet". C'est tellement adorable.

Nous flânons dans les étages. Au quatrième, les vêtements hommes. Je suis prié d'essayer des pulls. Les filles adorent me voir tenter des trucs. Bien évidemment, la cabine d'essayage est le théâtre de nos exactions habituelles. La cabine est large. Il y a deux banquettes. Un grand miroir. << Enfonce la moi ! >> chuchote Estelle qui descend son jeans et sa culotte. Elle me présente ses fesses. Je lui mets le doigt dans le cul. Clémentine s'accroupit pour me sucer. Je bande très rapidement.

Hors de question de pratiquer la sodomie que nous détestons. Par contre, Clémentine frotte mon sexe à l'entrée de celui d'Estelle. Ce n'est vraiment pas confortable. Je pénètre doucement Estelle qui s'observe dans le miroir, en appui sur la banquette. Clémentine déboutonne mon jeans pour le descendre avec le slip. Je baise Estelle comme elle aime. A la hussarde. A la paillarde. Clémentine se déboutonne. Elle descend son jeans et sa culotte pour se mettre aux côtés d'Estelle. Attendant son tour.

Je passe de l'une à l'autre. C'est à la fois excitant et inquiétant. Nous entendons le va et vient des clients et des vendeuses derrière l'épais rideau. Les filles se regardent dans le miroir. Je les nique comme un salaud. C'est très rare d'en arriver à de telles extrémités. Mais nous sommes prêts à toutes les folies en cette fin d'après-midi. Il faut cesser. C'est un groupe de D'jeunes qui viennent faire de l'essayage. Nous sortons avec les deux pulls essayés sous le bras. Les mecs regardent les deux superbes filles qui me tiennent par les mains.

Je pourrais être le papa ! Une fois encore ces regards interrogateurs, étonnés, interloqués peut-être, nous amusent beaucoup. Nous descendons à l'étage des vêtements femmes. << On s'en remet une dose ? >> propose Estelle. C'est en riant que chacune prend n'importe quoi sur un cintre. Nous retournons aux cabines. Là, c'est carrément impossible. Il y a toutes ces dames qui attendent leurs tours. Tant pis. Il faut se résoudre. Nous descendons à l'étage de la quincaillerie, de la vaisselle.

Je me fais copieusement tripoter par Estelle. Je suis obligé de la gronder. Elle prend quelquefois des risques inconsidérés. Du moins, je le crois. Nous terminons la visite par l'étage des jouets, des meubles et du matériel de camping. Nous voilà de retour sous une pluie fine. Il est presque dix neuf heures. << Mmhh, ça met en appétit de niquer en cabine d'essayage ! >> lance Estelle. << On tente des cabinets de restaurant ? >> rajoute Clémentine. Nous éclatons de rire en nous mettant en quête d'un bon établissement.

<< C'est celui-là ! >> s'écrie Clémentine. Nous traversons la rue. La façade de ce restaurant est de briques rouges. Les fenêtres encadrées de pierre blanches. Les boiseries sont vernies. Nous mettons nos masques sanitaires. Nous entrons. La décoration est médiévale. C'est de toute beauté. Nous suivons la serveuse vêtue comme une dame du moyen-âge. Magnifique. Un petit bonnet de dentelles blanches. Nous la félicitons pour son originale élégance. Notre table est légèrement en retrait.

Nous commandons des plateaux de fruits de mer. La particularité de l'endroit très classe est de proposer des fruits de mer fumés ou grillés. Avec de petits légumes de saisons, c'est un délice. Nous n'avons jamais gouté de petits pois et de haricots verts confits. Mais que c'est bon ! Vertigineusement bon ! Avec cette délicate mayonnaise c'est divin. << On va tirer un coup ? >> me chuchote Estelle. Nous éclatons de rire. << Put-Hein, mais tu fais fort aujourd'hui ! >> lui lance Clémentine.

Estelle se lève pour m'entraîner aux toilettes. Les toilettes hommes bien sûr. Aucun mec n'ira crier au pervers, au satyre et appeler du secours ! Cette simple idée nous fait rigoler en nous enfermant dans un des cabinets. Estelle descend son jeans, sa culotte, me présente son cul penchée en avant. Pour ne toucher à rien nous n'avons d'autres solutions que de ne nous tenir l'un à l'autre. Ça rentre comme dans du beurre cette fois. Bien sûr je n'en enfonce que quelques centimètres. Je la baise à la sauvage.

Il y a des bruits de l'autre côté de la porte. Nous ne pouvons pas passer la soirée ici. Nous cessons. Estelle fait son pipi. Je la lèche. Le mélange cyprine pisse me donne le vertige. Nous rejoignons Clémentine qui nous montre le site de l'université sur son téléphone. << Du neuf ! Nous aurons un nouveau prof à la rentrée ! >> dit elle. Elle se lève pour m'entraîner à son tour. Nous entrons dans le même cabinet. Je lui explique comment j'ai baisé Estelle il y a cinq minutes. << Attends ! >> me fait Clémentine.

De sa poche arrière, elle tire le paquet de mouchoirs en papier. Deux. Un dans chaque main. Dépliés. C'est ainsi qu'elle prend appui sur le mur pour me présenter son cul. Je m'introduis doucement. Juste quelques centimètres. En niquant, le reste rentre tout seul. << Put-Hein, c'est génial a défaut d'être bon ! >> murmure Clémentine. Quelques minutes. Il y a du monde derrière la porte. Nous sortons du cabinet. Il y a deux mecs qui rigolent en pissant. Ils sont soudain silencieux en voyant la superbe fille qui m'accompagne.

Je laisse au lecteur le soin d'imaginer la surprise de voir sortir un couple d'un cabinet dans les toilettes hommes. Pas besoin de dessin. Nous rejoignons Estelle pour lui raconter. Mes deux anges échangent leurs impressions. << C'est pas top de baiser dans des chiottes ! >> fait Estelle. << Non, c'est merdique ! >> rajoute Clémentine. Nous en rions beaucoup en savourant les tranches de tartes aux poires du dessert. Nous traînons longuement à table. Il est 22 h quand nous demandons l'addition.

Nous voilà sous une pluie fine et sous nos parapluies. Il y a une bonne dizaine de minutes jusqu'à la voiture. Malgré la météo nous croisons plein de promeneurs. Il est presque 23 h quand nous sommes au lit. Bien trop épuisés pour donner suite à nos folies de l'après-midi. Estelle s'endort la première, son lapin en peluche dans la culotte, serrée contre moi. Clémentine me chuchote ses ressentis, son bonheur d'être en Ecosse. Nous nous embrassons une dernière fois avant de sombrer à notre tour.

Bonne baise dans les cabinets à toutes les coquines qui aiment pratiquer les expériences les plus variées et les plus insolites...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 11 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1571 -



Un peu moins de pluie en ce dimanche

Hier matin, dimanche, il est aux environs de neuf heures lorsque je suis réveillé par la main exploratrice d'Estelle. Une fois encore elle saisit mon érection matinale en se serrant encore plus fort. Cette fois, je lui enfonce la langue dans la bouche. Ça la surprend complètement. J'ai le gout de sa nuit sur les papilles. Elle gémit comme si c'était sexuel. Clémentine, qui sort du sommeil, vient se blottir. Elle saisit mes couilles. Je suis entre mes deux anges. Je passe mes bras autour de leurs épaules.

<< Pipi ! >> s'écrie Estelle qui se lève pour se précipiter vers la porte. Clémentine me chevauche pour me couvrir le visage de bisous. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. L'odeur de café et de pain grillé. Elle me saute au cou en disant : << Tu me fais ça tout les matin. La "pelle" du réveil ! C'est trop bien ! >>. Je la soulève pour la faire tourner. Je fais la même chose avec Clémentine. << Vous faites ça pendant que je dors encore, les vicieux ? >> lance t-elle.

Nous en rions de bon cœur. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le très vague programme du jour. Dehors, le ciel est couvert mais lumineux. Il y a même quelques éclaircis. Nous mangeons de bon appétit en évoquant nos "baises en cabinets". Ce nouveau rituel qui nous amuse beaucoup. << Ce n'est pas vraiment jouissif en soi, mais très excitant en sachant l'endroit ! >> fait Estelle. << Oh, mais c'est bon quand même ! >> rajoute Clémentine. Nous éclatons de rire. C'est vrai que c'est sympa.

Le dimanche pas d'entraînement. Pas de douche. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, les filles parlent de leurs études. Il leurs tarde d'avoir les résultats et appréciations pour leurs mémoires. La vaisselle. Nous allons nous laver les dents et nous habiller. Jeans, sweats. Clémentine a téléchargé hier l'application "Pass Museum" qui nous permet de réserver et de payer les entrées en ligne. C'est bien pratique pour éviter les files d'attentes. Pas de musée cet après-midi. Tout est plein.

Par contre, nous réservons pour demain 15 h30. Trois entrées à la Scottish National Gallery. Je me réjouis pour revoir ce merveilleux petit tableau de Gérard Dou. Nous descendons l'escalier de service en enfilant nos K-ways. Il est 10 h30. La fraîcheur reste humide. Le sol est mouillé. En regardant le ciel,il faut se rendre à l'évidence. Ce n'est qu'une accalmie. La météo restera à risque toute la journée. Nous remontons l'allée des platanes jusqu'au portail. Nous descendons la rue.

Il y a un petit kilomètre jusqu'au carrefour de l'église gothique. Il y a deux autocars garés sur les park places devant l'entrée du square. Estelle nous entraîne dans le lieu de culte. Il y a des touristes. Ils sont deux groupes d'une bonne cinquantaine de personnes à écouter les explications d'un guide. Tout le monde porte son masque sanitaire. Nous restons à distance. L'odeur de fleurs est des plus agréables. Il y a des bougies partout. Nous restons dans l'allée des statuaires. Dissimulés.

Estelle sait que je suis très respectueux des lieux de cultes. Même si pour moi tout cela reste un grand barnum ridicule qui dure depuis plus d'un millénaire. Aussi, c'est avec malice, espièglerie, que la coquine me palpe la braguette. Je la gronde en chuchotant. Ce qui ne l'empêche nullement de récidiver. Clémentine, amusée, assiste à nos "combats". << Je te la sors, tu veux ? >> fait encore Estelle en glissant sa main dans mon jeans, derrière la boucle du ceinturon. C'est qu'elle est agile la bougresse. Devant un buste de Joseph !

Nous faisons le tour de la grande salle. Nous ressortons. C'est moi qui palpe l'entre jambes d'Estelle par surprise en disant : << Punition ! >>. Bien évidemment elle me roule une pelle dès que nous retirons nos masques. Clémentine me palpe la braguette, sa main entre Estelle et moi. << Venez, on fait un tour dans le parc ! >> propose t-elle. Nous quittons l'aire de l'église pour traverser la rue. Nous contournons les bus. Nous entrons par la grande porte dont les hautes grilles sont ouvertes.

Il y a un rayon de soleil. Nous reconnaissons bien l'endroit. C'est soigneusement entretenu. Il y a deux ans Clémentine nous a gratifié là de quelques belles exhibitions. Le lieu s'y prête. Il y a de petits sentiers pavés qui passent dans les fourrés, entre les statues, les deux kiosques, les bancs de bois verni. En ce dimanche matin, il y a du monde. Des familles. Il est hors de question de donner libre cours à nos penchants. Les filles me tiennent par le bras. Nous attirons encore bien des regards.

Estelle me touche à chaque fois que c'est possible. C'est le plus souvent avec cette douce vulgarité que j'adore. Nous sommes attendus pour le repas de midi. Il faut songer à remonter la rue. Il est 11 h50 quand nous revenons. Nous restons vêtus ainsi. C'est Oncle Alan qui nous invite à le suivre jusqu'au grand salon. Il y a deux de mes toiles qui sont accrochées de chaque côté de la cheminée. Ma tante arrive pour nous saluer. Cette année, elle semble marcher avec difficulté. 82 ans.

Quelle surprise il y a ma tante de Saint-Andrew et son mari. Sensiblement du même âge. Nous irons passer quelques jours dans leurs grandes maisons. Nous sommes tellement contents de nous revoir que les effusions durent quelques minutes. Clémentine fait partie de la famille. Estelle aussi, même si c'est dans une moindre mesure. Nous voilà tous les sept attablés devant des plats de fruits de mer et de poissons pannés. Des légumes de saison, des assortiments de crudités.

Nous bavardons. Ma famille évoque surtout les épreuves des différents confinements qui se sont succédé. Beaucoup moins drastiques qu'en France. Quand nous leurs racontons les nôtres, ils sont horrifiés. Ma tante s'écrie : << Mais vous avez des dictateurs au gouvernement de votre pays ! On le voit dans les informations à la télévision ! >>. Oncle Alan, plutôt scandalisé, rajoute : << Ici en Ecosse, le parlement a demandé l'avis de la population pour savoir la formule la plus appropriée ! Mais nous sommes plus disciplinés qu'en France ! >>.

Rapidement, Clémentine et Estelle deviennent le centre d'intérêt de l'assemblée. J'aime les écouter parler de leurs études. Clémentine qui se réjouit de visiter cette maison victorienne demain. Désireuse de s'installer en Ecosse dès l'obtention de son Doctorat. << Je connais très bien le recteur de l'académie d'Edimbourg ! >> précise oncle Alan. << Génial ! >> lance Estelle. Là aussi, il est possible d'organiser une rencontre. Le "piston" ça peut considérablement aider en Ecosse également.

Nous traînons à table. Je suis entre mes deux anges qui me font du pied. Il est 15 h quand nous prenons congés. Il y aura un grand repas de famille dimanche prochain, avec mon cousin, sa femme, ma cousine, son mari. Je ne l'ai plus vu depuis plusieurs années. Ils vivent à l'Ouest du canada, en Colombie Britannique. Rendez-vous est pris pour dimanche prochain, 11 juillet. Veille de notre départ pour Inverness. Nous montons dans notre appartement pour nous laver les dents.

Il ne pleut pas mais il y a de nombreuses séquences menaçantes. Nous revêtons nos K-ways pour sortir. Nous descendons la rue. Leith est le quartier portuaire d'Edimbourg. Vivent là de nombreux artistes, des célébrités et des personnalités écossaises. Il faut marcher trois kilomètres depuis Morningside. Une promenade digestive qui nous ravit. Estelle et Clémentine me tiennent par la main. Nous attirons une fois encore de nombreux regards interrogateurs, amusés, le plus souvent curieux.

Cette situation nous amuse beaucoup. A chaque regard plus appuyé, mes deux anges me font plein de bisous. Les écossais sont le plus souvent de hautes tailles. Ce ne sont donc pas les nôtres qui suscitent la curiosité, mais nos différences d'âge. Il y a du monde. Situé en front de mer, Leith est une petite ville cossue. Il y a plein de pubs, de restaurants, de "clubs". La vie y est calme. Les rues sont exclusivement piétonnes. C'est sur le Leith Walk que nous flânons.

Il y a toujours ce grand Yacht amarré à quai ad libitum. Le Britania a été aménagé en résidence prestigieuse. Il y a des appartements à bord. Une superbe Rolls Royce sur un socle à l'avant du bateau. Nous avons déjà des photos des années passées mais Clémentine a le réflexe d'en faire à nouveau. Il est bon de se laisser aller au gré de son inspiration en se promenant sur les quais. C'est grand. L'abondance d'échoppes, de friperies, de boutiques diverses rend l'endroit particulièrement attractif.

Estelle en profite bien sûr pour me toucher à la moindre occasion. Nous restons souvent serrés tous les trois. Le regard intrigué ou amusé des gens qui nous contournent est un véritable "condiment" à notre flânerie. Pas question de prendre des cônes glacés. Nous avons tellement mangé qu'il n'est plus possible d'avaler quoi que ce soit. Le ciel se couvre. Dans le petit sac à dos que je porte, il y a nos minis parapluies. L'arme absolue en cas de pluie. Nous longeons le port.

Il y a plein de gens qui se photographient aux pieds de la majestueuse statue de la reine Victoria. Estelle monte sur le muret. Elle me fait monter avec elle. Nous prenons des poses ridicules pendant que Clémentine prend des clichés. Nous parcourons les ruelles parallèles. Il y a moins de monde. Là, derrière une baraque à frites, dans l'encadrement d'une grande porte ouverte, Estelle me roule une nouvelle pelle. Sa main dans ma braguette qu'elle vient de déboutonner d'une main adroite et véloce.

Clémentine fait écran. Amusée de l'attitude d'Estelle de plus en plus téméraire. Je bande. Elle me sort la queue. C'est terriblement gênant. Il y a des passants. Des rires, des conversations. Personne ne se doute un seul instant de ce que nous faisons. Estelle passe derrière moi pour me masturber. C'est sublime mais je suis terrorisé à l'idée que quelqu'un pourrait sortir de la cour. Elle cesse à temps. Il y a deux vieilles dames qui arrivent. Clémentine éclate de rire. Je remballe à toute vitesse.

Nous reprenons notre balade en lisant les menus proposés devant les restaurants. Un des établissements propose des plats exclusivement composés de salades, de crudités. Ce n'est pas végan car il y a des fromages. << Génial pour le repas du soir ! >> fait Clémentine. << C'est léger après le repas de midi ! >> rajoute Estelle. Il est 18 h30. Nous entrons pour y réserver une table. << On fera une visite des toilettes ! >> lance Estelle en me palpant une nouvelle fois. Je la saisis par la nuque pour lui rouler une pelle.

La faim revient doucement. Il est presque 20 h quand nous prenons possession de la table réservée. C'est devant des spécialités de légumes que nous rions de nos expéditions. Première visite aux toilettes hommes avec Estelle. Rituels pisseux. Seconde visite avec Clémentine. Récidive. Clémentine prend toujours une photo de chaque chiotte où nous nous livrons à nos penchants. Il est 22 h quand nous remontons sous les premières gouttes de pluie. Il est 23 h quand nous sommes au lit. Cunnilingus, fellations et plongeons.

Bonne virée à toutes les coquines qui aiment profiter de chaque opportunité pour branler une queue, sucer une bite, faire les clowns...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 12 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1572 -



Quelques alternances de beau temps

Hier matin, lundi, il est presque neuf heures quand Estelle me surprend dans mon sommeil. Elle glisse sa main dans mon slip. C'est un rituel devenu quotidien mais qui reste surprenant. Surtout lorsque je suis encore au fond de mon rêve. Son souffle chaud contre mon visage a quelque chose d'animal. Clémentine vient se blottir en gémissant. Nous restons ainsi quelques instants. Estelle se lève pour se précipiter vers la porte. Ça aussi c'est un acte quotidien de courir la première aux toilettes.

Dans la plus grande discrétion sans jamais nous réveiller, Estelle se lève souvent pour un premier pipi vers 7 H30. Elle en profite pour mettre le récit de notre aventure du jour précédent en ligne. Un simple clic sur "envoi". Parfois je la sens se glisser contre moi quand elle revient. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. Dans l'odeur de café et de pain grillé. Nous sommes tous les trois en slips et en T-shirts de nuit. Avec la fraîcheur c'est assez limite.

Nous prenons notre petit déjeuner en faisant la liste des courses pour demain. Nous arrivons au bout de nos réserves de pain, de légumes et de fruits. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos "aventures en cabinets". Ces pipes et ces baises que nous pratiquons dans les toilettes des restaurants et des salons de thé. Nous en rigolons comme des bossus. La vaisselle. Nous passons à la salle de bain. Dehors, le ciel est couvert mais lumineux. Nous revêtons nos tenues de jogging.

Nous dévalons l'escalier de service pour nous retrouver à l'extérieur. Il ne fait que 19°. Quelques exercices d'échauffement. C'est parti. C'est Estelle qui donne le tempo. C'est notre circuit habituel. La vue sur Edimbourg depuis la colline est un spectacle qui nous enchante. A chaque running, en arrivant ici, sur l'itinéraire du retour, nous restons quelques minutes à l'admirer. En sautillant sur place ou en faisant des mouvements aérobics pour nous garder "chauds" et dans l'action.

Il est 10 h30 quand nous revenons après une heure de running des plus gratifiantes. Estelle prend sa douche la première. Nous faisons notre lit. C'est à notre tour d'aller à la salle de bain. Nous rejoignons Estelle qui surfe sur le site de l'université. Nous sommes tous les trois vêtus de nos jeans, sweats et baskets. Un petit tour sur les messageries privées des forums où nous publions. Nous avons trois courriels. Celui de Julie qui nous raconte ses journées dans la galerie d'Art. D'amusantes anecdotes.

Un message de Juliette qui part demain pour la Corse. Dans son village de Sartène. Un mois chez sa sœur. Le mail des parents d'Estelle qui nous souhaitent un bon séjour. Nous nous verrons le lundi 26 juillet. Nous avons loué un cottage à Kirkhill. Petit village à une dizaine de kilomètres d'Inverness. Il est 11 h. Nous sortons encore un peu pour aller nous promener dans le quartier. Ce sont des rues bordées de platanes, d'arbres centenaires. De hautes grilles, de hauts murs. C'est silencieux.

Estelle sur ma droite, Clémentine sur ma gauche, nous flânons en nous tenant la main. Nous revenons sur nos courses de demain. Il ne faut rien oublier. Estelle insiste pour nous faire quelques surprises gastronomiques dont elle a le secret. Interdiction d'entrer dans la cuisine quand elle y est pour préparer le repas. << Ça nous va ! >> fait Clémentine. Estelle me palpe la braguette en disant : << On commence aujourd'hui. On mange à 12 h30 ! Nous avons notre rendez-vous à 14 h ! >>.

Nous revenons pour 11 h45. Comme l'exige Estelle, il nous est formellement interdit d'entrer dans la cuisine. Clémentine m'entraîne dans le salon. Nous téléchargeons sur l'ordinateur toutes les photos déjà prises depuis notre arrivée. Un lumineux rayon de soleil entre soudain dans la pièce. << Génial ! >> lance Clémentine assise sur mes genoux. Nous écrivons les premiers paragraphes de ce récit. << Attends, on fait un truc "sexe" à raconter ! >> dit elle en se levant d'un bond pour passer à quatre pattes sous la table.

Je sors ma bite. La douceur de sa bouche qui se referme sur l'extrémité de mon sexe mou. Je me fais pomper. L'indicible caresse me fait frissonner sur ma chaise. Je m'avance un peu pour permettre à Clémentine d'en prendre davantage en bouche. C'est dans cette situation qu'Estelle nous surprend. << A table ! On mange, les vicieux ! >> fait elle en rejoignant Clémentine que j'aide à se redresser sans se cogner la tête. << J'en veux un peu ! >> dit Estelle en prenant le relai.

Juste quelques secondes et elle se relève. Morts de faim, en riant, nous tenant par les mains, nous nous précipitons à la cuisine. Quel plaisir de n'avoir qu'à mettre les pieds sous la table. Estelle a préparé du riz complet, une sauce au Roquefort et des dos de cabillaud poêlés. Du gruyère de Comté à saupoudrer sur le tout. C'est simple mais tellement bon. Nous la félicitons. Nous la remercions. Je me penche pour lui faire un gros bisou. Nous mangeons de bon appétit en évoquant notre rendez-vous.

Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, leurs bras autour de ma taille, de mes épaules, les filles font le vague programme du reste de l'après-midi. Nous retournerons sur Leith vers 15 h30. Cette météo ensoleillée va enfin nous permettre une petite randonnée. Nous débarrassons pour faire la vaisselle. Nous passons à la salle de bain pour nous laver les dents. Avec ce soleil revenu, les filles veulent se changer. En jupes pour Clémentine, en short pour Estelle. Comme moi.

Nous faisons évidemment les pitres en prenant des poses devant le miroir. Clémentine, accroupie, les cuisses largement écartées, se tient en équilibre contre ma jambe. Ses bras autour de ma cuisse contre laquelle elle appuie sa tête. Estelle reste serrée contre moi, ma bite dans la main, qu'elle agite en direction de Clémentine, dans le miroir. << Je me sens hyper salope cet après-midi encore ! >> dit elle. Clémentine rajoute : << Je veux me trouver un "plan", après, en balade ! >>. Nous rions.

Il faut descendre. Oncle Alan nous attend dans le corridor. Nous nous saluons. Clémentine m'a fait remarquer que depuis deux ans que nous ne l'avons vu, il a pris un "coup de vieux". A 84 ans, il peut ! Nous sortons. Inutile de prendre une voiture pour faire les 600 mètres qui nous séparent de la maison à visiter. Monsieur Anderson nous attend devant le portail. Il est presque 14 h. C'est un vieil ami à mon oncle. Il fait les présentations. C'est un sexagénaire dynamique et jovial.

En découvrant les deux sublimes jeunes filles qui m'accompagnent il fait le "joli cœur". C'est un peu parodique et forcé. De l'humour. Nous suivons Mr Anderson qui ouvre le portail avec une clef impressionnante. Nous descendons la pente douce sur une centaine de mètres. Une allée bordée de platanes. C'est une demeure victorienne. Une maison de maître du XIXème. Nous montons les marches du large escalier pour entrer. Tout est vide. La résonance est particulière. Presque étrange.

Il y a un grand salon, une grande cuisine, une grande chambre. Un hall d'entrée avec un escalier majestueux au ré de chaussée. Sur environ 180 mètres carrés au sol. Nous montons à l'étage. La configuration est un peu la même. Il y a un grand balcon pour chacune des quatre grandes chambres. Clémentine ne cesse de me pincer le bras ou de me serrer le poignet. Je devine son émotion à la découverte de cette demeure. Je suis moi aussi sous le charme. La séduction particulière qu'exercent les demeures anciennes.

Monsieur Anderson ne s'occupe plus vraiment d'immobilier mais il est l'intermédiaire entre le propriétaire aux états-unis et l'acquéreur éventuel. Nous visitons encore les combles. Un grand grenier à la charpente apparente. Un complexe architectural absolument magnifique. Tout est "sain". Il n'y a aucun travaux de rénovations. La demeure est immédiatement habitable. A condition d'être meublée. Le plancher est fait de lames de chêne. Entretenu, soigné. Clémentine caresse les murs de chaque pièce que nous visitons.

Estelle reste souvent tout contre moi, comme perdue. Elle chuchote souvent : << C'est grand. C'est spacieux ! C'est superbe ! >>. Nous ressortons pour visiter le parc. Il y a un potager en friche. Une petite roseraie. Un cabanon de jardin et un garage double dans une petite maison au fond de l'allée ombragée. C'est absolument magnifique. Nous remontons l'allée. Mr Anderson nous fait visiter la toute petite maison à l'entrée. C'était la maison du gardien et de sa femme il y a encore une cinquantaine d'années.

Toutes les constructions en dur sont faites de briques rouges. Les fenêtres et les portes sont encadrées de pierres de taille claire. Nous sommes là en plein dix neuvième siècle. Dickens n'est pas loin. Monsieur Anderson nous consulte de son regard perçant. Je dis : << Nous allons réfléchir. Nous vous proposons de nous revoir d'ici quelques jours. Disons vendredi par exemple ! >>. Monsieur Anderson semble ravi. Nous nous serrons une poigne vigoureuse. L'honnêteté de cet homme ne fait aucun doute.

Nous revenons. Oncle Alan se porte garant de la parfaite moralité de son vieil ami qui n'a là aucun intérêt financier quelconque. Nous avons parlé prix. Ceux pratiqués pour ce genre d'acquisition dans le quartier résidentiel d'une des plus belles villes d'Europe. Tout cela demande réflexion. Nous quittons oncle Alan pour prendre la voiture. Je roule doucement. Clémentine, tout en jouant avec ma queue, est euphorique. Estelle l'est tout autant. Assise à l'arrière, en caressant mon cou, elle s'écrie plusieurs fois : << C'est super ! >>.

Je gare la voiture à la sortie de Leith. Il y a le départ du chemin de randonnée. L'ancienne demeure médiévale, Custom House, propose une exposition permanente d'artistes locaux. "Custom Made". Il y a des séquences ensoleillées, d'autres plus couvertes. Aucune menace de pluie. << On revient visiter demain, ça vous dit ? >> propose Clémentine. Nous sommes partant. Nous prenons le chemin qui longe Water of Leith, la large rivière. C'est un chemin ombragé sous de grands arbres centenaires. De toute beauté.

Nous passons dans le petit hameau de Shore, véritable début de la promenade. Une demi heure et nous arrivons au jardin botanique. Nous croisons plein de marcheurs, de promeneurs. Pas seulement des touristes mais des autochtones. Estelle ne cesse de me palper le paquet. Mon short kaki de fin coton lui permet de bien masser. Ça me fait bander. Bien évidemment, nous attirons encore bien des regards. Nous entrons dans le jardin botanique. Nous y sommes déjà venus à quelques reprises les années passées.

Les parterres de fleurs, les massifs floraux sont d'une extraordinaire luxuriance. Cet endroit fait la fierté de la région. Il y a même un laboratoire expérimentale consacré à la recherche floral. Là, dans une des étroites allées, il y a deux bancs séparés par une petite fontaine. Il y a un type seul assis sur celui de gauche. A une trentaine de mètres. Il semble consulter des brochures touristiques. << Planquez-vous, voilà une victime potentielle ! >> nous fait Clémentine. Nous restons en retrait.

Il n'est possible d'arriver en cet endroit retiré que par cette étroite allée. Estelle m'entraîne par le bras. Nous allons dans les fourrés derrière la statue d'un homme en armure. Estelle reste serrée contre moi avec sa main dans mon short. Nous regardons Clémentine s'assoir sur le banc de droite. Elle tire son téléphone du petit sac à dos qu'elle m'a emprunté pour la circonstance. Les choses sont rapides cette fois. Clémentine est encore sous le coup de l'enchantement de notre visite.

Soudain, elle lève sa jambe droite pour poser le pied sur le banc. Nous imaginons la vue qu'a l'inconnu assis une vingtaine de mètres en face. Malgré la fontaine qui les sépare, le spectacle doit être prodigieux. Clémentine lève sa jambe gauche pour poser l'autre pied sur le banc. Nous la voyons de dos. Elle présente son entre jambes à cet inconnu avec une désinvolture folle. Une indécence rare. Le type fait semblant de lire ses brochures mais mâte en louchant. Il a sans doute compris à qui il a affaire.

Une telle exhibition reste une denrée rare. Surtout lorsqu'on a rien demandé. Que c'est offert par le destin. Nous faisons le guet, prêts à intervenir si quelqu'un devait arriver. Où si la situation cessait d'être sereine. Clémentine, vautrée sur le banc, les cuisses largement écartées devant ce parfait inconnu, consulte son téléphone. Estelle me tient la queue. Je bande comme le dernier des salauds. J'ai ma main dans sa culotte. Je palpe sa chatte, je titille son clitoris. J'enfonce parfois le doigt.

C'est une situation comme les adore Clémentine. Le type ne tente rien. Il reste tranquillement installé, bien à son aise. C'est comme au cinéma. Rien que pour lui. Le téléphone d'Estelle qui sonne. Elle le tire de sa poche pour le mettre en mode haut parleur. C'est Clémentine. Elle nous raconte en temps réel et en chuchotant ses émotions. Ce qui se passe. Ils sont à une trentaine de mètres. Nous regardons les expressions du mec qui louche à s'en déboîter les globes oculaires. Il regarde la fille parler au téléphone.

Il y a du monde. Nous entendons des voix. Une femme, un gamin. Estelle avertie Clémentine qui reprend immédiatement une position normale. Il y a une dame et une petite fille qui arrivent. Ils rejoignent l'inconnu. Ce qui explique son attitude. Il n'allait pas tenter un truc avec la proximité de sa famille. Clémentine vient nous rejoindre. Nous repartons. Nous terminons l'après-midi dans un restaurant sur le port de Leith. Rituels pisseux dans les cabinets. Discussion passionnée quand à note visite.

Bonne soirée à toutes les coquines excitées par des jeux exhibitionnistes, des jeux en WC de restaurant et la visite d'une belle maison...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 13 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1573 -



Nous retournons sur le bord de Water of Leith

Hirr matin, mardi, il est presque 8 h30 quand je suis réveillé par les incessants mouvements de pieds que fait Estelle contre les miens. Ses "impatiences" qui précèdent souvent la sortie de son sommeil. Elle se serre contre moi en gémissant. Cela réveille également Clémentine qui se blottit très fort. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous. L'envie de pisser est tellement forte qu'Estelle se propulse littéralement vers la porte de la chambre en s'écriant : << Pipi ! >>.

Nous mettons nos tenues de sport avant d'aller aux toilettes à notre tour. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. Dans la délicate odeur de pain grillé et de café. Dehors il fait gris. Le ciel est redevenu menaçant. C'est la toute première fois de ma vie que je vois une telle météo plusieurs jours de suite en Ecosse. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre promenade de hier. Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme de cette nouvelle journée.

Nous enfilons nos K-ways pour descendre l'escalier de service. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. Le thermomètre extérieur indique à peine 18°. C'est assez dingue pour un 6 juillet. C'est parti pour un jogging le long de notre parcours habituel. Nous passons dans l'étroite ruelle, à côté de la propriété visitée hier. Une heure d'un superbe running, sans la moindre goutte de pluie et nous voilà de retour. C'est Estelle qui prend sa douche la première.

Nous faisons notre lit. Estelle vient nous rejoindre vêtue de son jeans, d'un sweat. C'est à notre tour. Nous la rejoignons au salon, devant l'ordinateur, vêtus de la même façon. Un courriel de Julie auquel nous répondons. Tout se passe bien. Malgré une météo très semblable, il y a tous les jours davantage de touristes. Les vacanciers sont toujours nombreux lorsque les bords de mer ne permettent par la baignade et les jeux de plage. Ils visitent l'intérieur des terres. Même les galeries d'art en famille.

Il est 10 h30. Nous ressortons vêtus de nos anoraks. Il y a quelques rares éclaircies. Nous descendons sur Morningside jusqu'au carrefour de l'église gothique. Un petit kilomètre. Nous nous engageons dans la rue commerçante. Il nous faut du pain. La boulangerie propose une grande variété de pains. Principalement complets, biologiques et de caractère. Nous reconnaissons la dame. Elle nous situe rapidement. C'est à notre tour. Pas plus de quatre personnes dans la boutique à attendre.

Nous réservons une grande miche pour vendredi. Nous prenons un grand pain aux noisettes. Une brioche à la pâte d'amande. Nous saluons la dame avant de retourner flâner. Nous passons devant le fastfood des Wong. Nous aimons les surprendre. Là aussi, nous attendons notre tour dans la file. C'est à nous. C'est Ly-Yang qui est toute étonnée. Elle contourne la vitrine pour venir nous saluer. C'est une jeune vendeuse qui prend le relai. Nous suivons Ly-Yang qui nous invite à passer aux cuisines.

Comme elle belle. La jeune femme n'a pas changé. Vêtue d'un pantalon à plis et à pinces, noir, d'un chemisier de satin rouge. Chaussée de souliers noirs à talons. Elle est petite, menue, une véritable poupée asiatique. Nous entrons dans les cuisines. Monsieur Wong vient à notre rencontre. Ils sont en plein boom car leur restaurant connait tous les jours une grande affluence. Nous nous saluons. Comme si nous étions des membres de la famille. Le couple est un peu frustré de n'avoir pas davantage de temps.

Nous ne nous attardons pas. Nous sommes invités vendredi soir pour un repas privé. Nous promettons d'êtres présents pour 19 h30. Nous en profitons pour prendre des nems au crabe, aux crevettes. Nous insistons pour payer. Difficile avec Ly-Yang aux commandes. Nous sortons avec nos sachets en papier kraft. Clémentine dit : << Il n'aurait pas pris un peu de poids notre vietnamien vicelard ? Vous avez vu comme il nous mâtait ! >>. Nous rions aux éclats. << Il nous bouffait des yeux ! >> rajoute Estelle.

Nous prenons le sens inverse en riant beaucoup des considérations d'Estelle qui ne cesse de me palper la braguette. Il est 11 h45 quand nous revenons à l'appartement. Estelle veut la cuisine pour elle toute seule. Interdiction d'y entrer. Elle veut nous préparer une surprise. Clémentine m'entraîne au salon. Assise sur mes genoux, elle écrit cette partie de nos aventures. J'aime l'écouter former les phrases les plus pertinentes. Il est 12 h20. Estelle vient nous rejoindre : << On mange ! >> dit elle.

Morts de faim nous la suivons à la cuisine. C'est avec des coquillettes qu'elle a préparé les nems. Une belle salade avec nos dernières carottes, nos dernières tomates. Nous irons faire les courses en fin d'après-midi. Nous mangeons de bon appétit en évoquant les Wong. << La première partouze de l'année ? >> lance Estelle. << Certainement pas ! >> répond Clémentine. Nous éclatons de rire quand elle rajoute : << Peut-être juste une petite pipe pour fêter nos retrouvailles ! >>.

Estelle se lève. En mimant une masturbation masculine, elle dit : << Moi, c'est avec Julien exclusivement, cet été ! >>. Je me lève, je sors ma bite pour l'agiter en sa direction. Je réponds : << Mais avec grand plaisir ! >>. Nous rions. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, mes deux anges parlent de notre projet de l'après-midi. Nous sommes tellement contents d'être à Edimbourg. Il y a tant de choses à voir dans cette ville magique. Cette météo favorise d'ailleurs de nouvelles découvertes.

La vaisselle. Nous passons à la salle de bain pour nous laver les dents. Il ne fait que 20° à l'extérieur. Le ciel reste couvert et chargé. Estelle préfère rester en jean et T-shirt comme moi. Clémentine porte une jupe en velours carmin, des mocassins à légers talons, un sweat brun. Dans le petit sac à dos que je porte un jeans si elle a froid. Une paire de chaussettes. Nous prenons des poses ridicules devant le miroir. Clémentine, accroupie, sa tête contre ma jambe qu'elle enserre de ses bras.

Les cuisses largement écartées elle dit : << Je garde ma culotte ! >>. Nous en rions de bon cœur. Estelle me palpe la braguette. Elle y glisse sa main en m'interdisant de la fermer de tout le reste de la journée. Je ne promets pas. Même si personne ne peut la voir ouverte grâce à mon sweat noir, je suis plus tranquille en la boutonnant. J'aide Clémentine à se redresser. Nous dévalons l'escalier de service. Il ne pleut toujours pas. Nous voilà en voiture pour redescendre sur Morningside.

Nous descendons les cinq kilomètres jusqu'à Leith. Je gare la voiture sur le parking obligatoire à l'entrée du port. Il y a marché. Pleins de stands encombrent les quais. Il y a beaucoup de monde. Nous n'avons pas prévu d'emmener la glacière. Dommage car les produits de la mer, pêchés ce matin, sont d'une fraîcheur parfaite. << C'est bon à savoir. C'est le mardi et le jeudi ! >> fait Clémentine en lisant le panneau. << Tu n'as pas froid en jupe ? >> lui demande Estelle. << Pas du tout ! >> répond Clémentine.

L'absence totale de vent, les 21° affichés au fronton de la pharmacie, le ciel gris mais lumineux participent à rendre l'atmosphère plutôt agréable. Je porte le petit sac à dos. Nous quittons l'animation des quais pour reprendre le Walking Water Leith. Nous prenons la direction de Newhaven Harbour pour nous engager dans le chemin qui longe la rivière Leith. Nous croisons de nombreux marcheurs. Estelle ne cesse de glisser sa main sous mon sweat pour la mettre dans ma braguette à chaque occasion.

C'est simple. Il suffit de se serrer contre moi lorsqu'il passe un groupe de promeneurs. Le petit hameau de Shore et ses minuscules maisons décorées de fleurs. Voilà Custom House. Nous entrons dans la cour de ferme. Il y a une exposition extérieure. Des sculptures contemporaines. Ce sont des artistes locaux qui présentent leurs œuvres. Il y a du monde. Même si l'Art contemporain, dans le domaine plastique, nous laisse d'une indifférence abyssale, nous découvrons des créations étonnantes.

Je dois gronder Estelle qui prend quelquefois des risques insensés en me tripotant. Nous entrons dans la partie intérieure. Curieusement il fait plus frais dans la grande bâtisse que dehors. Custom made est une exposition qui durera tout l'été. Toutes les semaines il y aura d'autres artistes. Nous parcourons les salles. Masques sanitaires obligatoires. Cette fois, je tiens Estelle par la main. Clémentine me tient le bras. Nous attirons autant de regards que n'en polarisent certaines toiles de peintures abstraites.

<< C'est "violent" ! >> lance Estelle en découvrant une toile immense d'au moins huit mètres de long sur trois mètres de haut. La peinture moderne ne nous interpelle que par l'étonnante imagination de certains de leurs auteurs. Cette œuvre représente un chantier avec des engins, des ouvriers, des piliers de béton. Une fille nue assise sur un plot de ciment au milieu de tout cela. La toile est en teintes sépias, unie et presque morose, alors que la fille nue est extraordinairement réaliste.

C'est à voir ! Sans doute le clou de cette exposition. Nous parcourons les différentes salles. Rien d'aussi remarquable ni d'aussi saisissant. Nous ressortons par l'arrière car il y a une exposition florale mais de fleurs synthétiques. C'est impressionnant de voir des tulipes, des roses de couleurs fluorescentes. Accroupie devant une reproduction de forêt miniature, Clémentine cherche à s'exhiber très rapidement devant le photographe qui prend quelques clichés. Pour l'occasion, elle a remis son masque sanitaire.

Il lui faut ruser car il y a plein de visiteurs. Personne ne fait attention à cette superbe jeune fille accroupie là. Estelle me tient par la taille. Nous sommes à quelques mètres. << Là ! >> lance Estelle. << Encore ! >> rajoute t-elle à chaque fois que l'inconnu photographie discrètement Clémentine. Cela ne dure qu'une minute. Suffisamment pour que le type prenne trois ou quatre clichés de l'exhibitionniste. Nous félicitons Clémentine pour sa virtuosité. << J'ai beaucoup de pratique et je l'entretiens ! >> fait elle.

Nous en rions de bon cœur en contournant les bâtiments pour nous diriger vers la sortie. Nous reprenons le chemin du retour. Là, discrets, en contrebas, il y a des bancs, une construction de pierres. C'est artistique et sans autre utilité que de flatter le regard. Nous allons voir. Il y a du monde. Discrètement, je glisse ma main sous la pupe de Clémentine qui se blottie contre moi. Cela permet de la tripoter sans que personne ne s'en doute. << Mmhh ! C'est bon ! >> me fait elle en bougeant doucement.

Nous voilà de retour sur les quais. Il ne reste plus que quelques stands. Nous flânons un peu. Les maisons de Leith sont pour la plupart des constructions centenaires. C'est de toute beauté. Majestueux parfois. Surtout ces pierres ocres des façades qui se détachent sur le gris du ciel. Nous retournons à la voiture. La circulation est dense. Nous prenons la direction de la ville. Dix minutes de voiture. Il faut ruser. Je gare l'auto à dix minutes de Royal Mile. A pieds nous sommes à quelques centaines de mètres de Sainsbury's market.

Le complexe commercial est de taille raisonnable. Estelle sort le flacon de gel hydroalcoolique du petit sac à dos. Elle nettoie soigneusement la poignée de la corbeille à roulettes. Nous entrons dans le supermarché. Il est presque 19 h. Le magasin ferme à 20 h. Du monde. Cette grande surface joue la carte de l'écologie, du biologique et de l'alimentation de qualité. Nous faisons le plein de légumes, de fruits, de céréales et de légumineuses. Clémentine nous gratifie même d'une discrète et rapide exhibe.

Devant un type seul qui traîne sa corbeille à roulettes dans le rayon des pâtes. Elle est accroupie devant un des rayons "Italiens" en faisant semblant de comparer deux sortes de spaghettis. Le type tourne plusieurs fois pour bien mâter. Il ne tente aucune approche. La préférence de Clémentine qui déteste se faire draguer. Nous passons en caisse. Il est 20 h30 quand nous sommes de retour à l'appartement. Haricots verts, petits pois et beignets de crabes régalent notre repas de la soirée. Baise au lit.

Bonne soirée à toutes les coquines qui se font un peu lécher au lit avant une bonne baise, puis avant de s'endormir heureuses...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 14 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1574 -



Une bien agréable surprise

Hier matin, mercredi, il est huit heures trente quand je suis tiré de mon sommeil par la main exploratrice d'Estelle. Insidieusement glissée dans mon slip, sa poigne ferme enserre mon érection matinale. Je glisse immédiatement la mienne dans sa culotte. << Attention pipi ! >> murmure t-elle. Clémentine se réveille à son tour pour venir se blottir. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous. Estelle se lève pour courir in extremis vers la porte en s'écriant : << Vite ! >>.

Clémentine et moi nous faisons le lit. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. L'odeur de la délicieuse brioche à la pâte d'amande achetée hier se rajoute à celle du café, du pain grillé. Nous sommes en slips et en T-shirts de nuit en prenant un copieux petit déjeuner. Nous mangeons de bon appétit tout en faisant le très vague programme du jour. Dehors le ciel reste voilé mais lumineux. Ce sera une randonnée à partir de Leith mais direction South Queensferry.

La vaisselle. Nous revêtons nos tenues de jogging. Nous dévalons les escaliers de service à toute vitesse. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. << Il risque de faire beau aujourd'hui ! >> lance Estelle en nous entraînant d'un bon rythme. C'est notre parcours habituel. Nous revenons après une heure d'un superbe running. Estelle prend sa douche la première pendant que nous consultons nos boîtes mails. L'agréable courriel de Julie qui nous raconte sa journée de galeriste.

Estelle vient nous rejoindre en short, en sweat. C'est à notre tour d'aller à la salle de bain. Nous nous habillons. Clémentine porte la même jupe de velours carmin que hier. Un sweat brun. Je suis en short kaki et en sweat carmin. Le thermomètre extérieur indique déjà 20°. Pressés de sortir pour notre balade du matin, nous dévalons l'escalier de service. Nous tombons sur oncle Alan et sa femme qui s'apprêtent à partir pour la ville. << J'ai une bonne surprise pour vous ! >> dit il.

Oncle Alan nous tend un trousseau de clefs. << Vous pouvez visiter la maison quand vous voulez. Et autant que vous le voulez. Monsieur Anderson m'a apporté les clefs hier ! >> fait il. Clémentine s'en empare avec une sorte d'amusante dévotion. Nous allons marcher dans le quartier. Clémentine agite le trousseau de clefs. Il y en a trois. << On retourne voir ? >> propose t-elle. Estelle sautille autour de nous en chantant : << Oh oui ! Oh oui ! >>. Nous parcourons les 500 mètres en courant presque.

Clémentine ouvre le grand portail de fer forgé. Il est lourd. Nous descendons les 100 mètres de l'allée des platanes. J'ai une impression étrange. Je sens bien ce lieu. C'est comme s'il m'était soudain familier. Clémentine monte les marches de la terrasse en demi lune pour imiter une actrice de théâtre. Estelle glisse sa main dans la braguette de mon short. J'applaudis la parodie de Clémentine qui saute les marches pour nous rejoindre. Cette fois nous montons l'escalier de la porte d'entrée.

Clémentine ouvre la lourde porte de chêne dont le haut, comme toutes les fenêtres du bas, est arrondi. Nous pénétrons presque solennellement dans la grande demeure silencieuse. Il y fait frais. Les lames du parquet en chêne craquent légèrement sous nos pas. << C'est génial ici ! >> lance Estelle qui me sort la queue. C'est en me tenant la bite qu'elle m'entraîne à la suite de Clémentine. Nous montons à l'étage. Il y a la salle de bain. Aménagée dans une des quatre pièces du haut.

Il y a une table carrelée entre la baignoire et le bidet. Je soulève Estelle pour l'assoir dessus. Je déboutonne son short. Je le descends avec sa culotte. Debout entre ses cuisses, je frotte mon sexe contre le sien. Clémentine nous observe en se rapprochant. Elle saisit ma bite pour en introduire doucement l'extrémité dans Estelle. Juste le bout. Estelle est tellement étroite et pas du tout "prête". Je me retire d'ailleurs rapidement en la voyant se mordiller la lèvre inférieure. Je prends Clémentine dans mes bras.

Je la soulève pour l'assoir aux côté d'Estelle. Comme Clémentine est en jupe, il est simple d'écarter sa culotte pour frotter mon sexe contre le sien. Je passe ainsi de l'une à l'autre sans les pénétrer. C'est en faisant cette imitation que nous bavardons. Nous échangeons nos impressions quand à ce lieu. Nous en arrivons à une conclusion commune. Nous nous sentons bien dans cette demeure. Clémentine également a ce sentiment d'être dans un endroit familier. << Tu vas acheter ? >> me demande Estelle.

Nous n'en sommes pas là. Tout cela demande réflexion. Nous nous réajustons. Ce ne sont pas ce genre de préoccupations qui sont favorables à la baise. Nous éclatons de rire en redescendant. << On vient se faire un film là-dedans ! Ça vous tente ? >> lance Estelle lorsque nous remontons l'allée des platanes. << Absolument ! >> répond Clémentine. Je remballe ma bite avant de sortir de la propriété. Nous retournons vers l'appartement. La faim commence à se faire sentir.

Interdiction d'entrer dans la cuisine pendant qu'Estelle y prépare le repas. Une surprise. Assise à califourchon sur mes cuisses, frottant son sexe contre le mien, Clémentine me confie ses impressions. Cette maison lui plaît. Je commence à faire des "plans". A moi aussi la maison me plaît. J'ai la double nationalité. Mes comptes bancaires sont tout à fait légalement en Ecosse. Les obligations administratives ne seraient que simples formalités. Et je me suis toujours promis de revenir vieillir dans mon pays.

Estelle vient nous sortir de nos fantasmes. << On mange ! A table les vicieux ! >> dit elle en venant nous déposer un bisou. Nous la suivons. Quelle belle surprise. Ce sont trois filets de colin poêlés aux champignons, ail, échalote, accompagnés de pommes de terres sautées en chips. Une salade verte. Un vrai régal. Nous faisons des bisous à Estelle en la félicitant. Nous mangeons de bon appétit tout en évoquant notre visite de ce matin. << On y retourne demain pour 10 h30 ! >> propose Clémentine.

<< On emmène la caméra ! >> lance Estelle. Je dis : << S'il fait beau, que diriez-vous de passer la journée à Stirling, son château, son cadre enchanteur ? >>. Les filles me font des bisous en s'écriant : << Super ! >>. << Excellente suggestion ! >> s'écrie Clémentine. Nous ne traînons pas. La vaisselle et nous passons à la salle de bain pour nous laver les dents. Je vide la machine. Nous suspendons le linge sur l'étendoir au-dessus de la baignoire. Slips, culottes, chaussettes, T-shirts. Un coup de balai.

Nous restons vêtus comme nous sommes. Dans le petit sac à dos, pommes, K-ways, barres de céréales. Pas besoin des minis parapluies. Aucune menace dans un ciel serein, lumineux et parfois ensoleillé. << C'est génial de ne pas souffrir des grosses chaleurs ! >> fait Clémentine. Nous apprécions tous les trois ce climat. Même si nous supportons très bien, nous détestons la canicule. Nous dévalons l'escalier de service. Nous voilà dans l'auto. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue.

<< Je peux venir devant ce soir, au retour ? >> lance Estelle assise à l'arrière qui me caresse le cou. Nous garons la voiture sur un des parkings obligatoires à la sortie de Leith. Je prends le petit sac sur le dos. Nous voilà partis. Nous restons sur le large chemin côtier. Il est le plus souvent à l'ombre du feuillage des grands arbres centenaires qui le borde. Nous croisons nombre de promeneurs. Nous sommes sur le chemin John Muir. L'équivalent du GR 5 qui traverse toute l'Ecosse.

L'endroit est fréquenté par tous les randonneurs qui parcourent le pays. A chaque occasion, Estelle me palpe la braguette. Nous arrivons en vue de l'immense pont de métal qui franchi le bras de mer. C'est toujours très impressionnant. C'est comme une Tour Effel horizontale et rouge. Il y a les deux autres ponts métalliques plus loin. Nous avons déjà plein de photos. Nous descendons le sentier abrupte vers la mer. Il y a un vieux peintre devant son chevalet. << Un collègue à toi ! >> me lance Estelle.

Je ne peins jamais à l'extérieur. J'ai toujours été un peintre d'atelier. Mais cette idée me titille chaque année davantage. C'est un sexagénaire, aux longs cheveux blancs en catogan. Il est vêtu d'une sorte de veste de velours noir à l'ancienne. Il ne prête aucune attention à nous. Nous passons tout près du plateau rocheux sur lequel il a installé son chevalet, son ombrelle et sa chaise. Je sais qu'il ne faut pas déranger. Le peintre s'est d'ailleurs positionné de façon à être difficilement accessible.

<< Restez-là. Je vais voir si cet artiste est corruptible ! >> nous murmure Clémentine en glissant une main sous sa jupe. Estelle m'entraîne derrière les bosquets au-dessus du plateau rocheux. De là, nous avons une vue en plongée absolument parfaite. Totalement invisibles depuis le bas. Clémentine descend le sentier pour contourner le plateau rocheux. Elle remonte avec difficulté de l'autre côté. << La salope ! Elle va nous perturber notre Gustave Courbet ! >> chuchote Estelle.

Je glisse ma main dans son short. Elle glisse la sienne dans le mien. Là-bas, à une cinquantaine de mètres, nous assistons à un superbe numéro d'exhibitionnisme. Clémentine, accroupie, cuisses largement écartées, avec une indécence folle, face au peintre, fait mine de pisser. Elle n'est qu'à une trentaine de mètres de notre artiste. Il redresse la tête. Sans cesser de nettoyer un pinceau, de remettre de la couleur sur sa palette, il observe l'étrange manège de cette sublime jeune fille.

Notre peintre regarde partout autour de lui. Il se lève avec une agilité surprenante pour son âge. << Un faux vieux ! >> me murmure Estelle qui tire la petite paire de jumelles du sac à dos. Elle scrute en commentant ce qui se passe. Clémentine est d'une extrême prudence. Elle pourrait être vue d'un des bateaux qui passent. << Il sort sa queue ! Put-Hein, le machin ! >> chuchote Estelle qui me tend l'appareil. Je regarde surtout sa peinture. Un superbe paysage. De toute beauté.

C'est vrai que notre artiste est doté d'une véritable lance à incendie. Je le regarde bien. Cet homme n'est pas aussi âgé qu'on pourrait le penser. Ce sont ses longs cheveux blancs qui sont trompeurs. Il agite sa queue en direction de Clémentine. Impossible de voir si elle pisse vraiment. Toujours est-il que pour éviter l'ankylose, elle se redresse. Elle se touche. A présent, derrière ses larges lunettes noires, elle fixe le peintre. Tous les deux s'observent en se touchant. Il y a des cris de gosses.

<< Merde ! Des emmerdeurs ! C'était trop beau pour être vrai ! >> murmure Estelle. En effet, il y a deux familles qui descendent le sentier. Un sentier pourtant dissuasif et plutôt dangereux. << Les cons ça osent tout. C'est même à ça qu'on les reconnait ! >> murmure Estelle. Cette citation de Michel Audiard prend ici tout son sens. Il faut être le dernier des plus secs crétins pour s'aventurer ici avec des gamins. Ils s'installent carrément sur les rochers. Ça gueule, ça crie, ça hurle. Un joyeux bordel.

<< Ça fait chier surtout ! >> lance Estelle. Clémentine vient nous rejoindre. << Ces gâtes sauces vont s'installer ici. Il y a une petite plage plus bas ! >> dit elle. Nous décidons de repartir. << Alors, ton exhibe devant le vieux salingre ? >> demande Estelle. Nous éclatons de rire. Le mot "salingre" est une pure invention d'Estelle. Depuis toute petite elle a toujours inventé des mots pour en donner aux choses qui n'en avaient pas . Nous arrivons dans le ravissant village de South Queensfery. C'est magnifique.

Nous réservons immédiatement une table dans un des restaurants sur le port. Nous y avons mangé deux fois il y a deux ans. Nous flânons sur les quais. Le port de South Queensferry est typique de ces endroits folkloriques écossais. Il y a encore de vieux bateaux de pêche. Plein de paniers en osier posés partout en véritables pyramides. Des touristes. Nous nous offrons un cône glacé. C'est la première véritable journée ensoleillée depuis notre arrivée. Clémentine s'offrirait volontiers une autre petite exhibe.

Hélas, il y a bien trop de monde partout. De plus il y a la criée. Des pêcheurs reviennent continuellement du large pour vendre le poisson directement aux touristes. Il y a une animation perpétuelle. Comme c'est bon d'être là. Les parfums du large. Le cris des mouettes, l'ambiance particulière des ports de pêche. Nous savourons chaque instant. Il est 19 h quand nous sommes attablés devant des plateaux de fruits de mer. Des salades de salicornes assaisonnées de différentes manières. Un bonheur.

Nous pratiquons nos rituels pisseux aux toilettes hommes. Petites pipes, petits léchages de minous, petites baises en cabinets. Il est 21 h. Nous avons encore 15 km à parcourir sur le chemin du retour. Il y a une navette d'autocars pour Edimbourg. Clémentine propose de jouer aux touristes fainéants. C'est installés au fond du bus, à nous tripoter, que nous revenons jusqu'à Leith. Nous récupérons la bagnole. Il est 22 h30 quand nous sommes au lit. Estelle, épuisée, s'endort. Clémentine et moi nous baisons encore un peu.

Bonne soirée à toutes les coquines qui aiment clôturer une journée d'extases par une petite baise informelle sous les draps...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 15 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1575 -



Une excursion au nord d'Edimbourg

Hier matin, jeudi, je suis tiré de mon sommeil par les gémissements que fait Estelle tout près de mon oreille. Elle est probablement en plein rêve. Il est huit heures. Clémentine se réveille pour venir se blottir contre moi. Estelle ouvre les yeux. << Tu as rêvé quoi ? >> lui demande Clémentine. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous. << Comme un film d'action ! Pipi ! Vite ! >> répond Estelle qui se lève pour se précipiter vers la porte. Nous faisons notre lit.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle dans la cuisine. L'odeur du café, du pain grillé, de la brioche. C'est en slips et en T-shirts de nuit que nous prenons notre copieux petit déjeuner. Estelle nous raconte son rêve. Une poursuite sur les falaises. Un souvenir assez nébuleux. Nous en rions de bon cœur. Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme de la journée. Dehors, le ciel est clair, lumineux, mais couvert. Comme nous aimons.

La vaisselle. Nous nous lavons les dents. Nous revêtons nos tenues de jogging. Nous dévalons l'escalier de service. Quelques mouvements d'échauffement. La fraîcheur est humide. Il y a eut de la pluie cette nuit. Nous voilà partis. Estelle donne le rythme d'un running soutenu. Il est neuf heures trente quand nous revenons. Estelle prend sa douche la première. Assise sur mes genoux, Clémentine répond aux deux courriels. Estelle vient nous rejoindre. C'est à notre tour d'aller à la salle de bain.

Nous revenons au salon. Estelle nous lit à haute voix le message de sa maman. Ses parents arrivent en Irlande du Nord lundi prochain. Ils se réjouissent. Nous les verrons après le 26 juillet. Nous avons loué un petit cottage à Kirkhill. Petit village à une dizaine de kilomètres d'Inverness. Nous y passerons la semaine du 26 juillet au dimanche premier aout. Estelle est vêtue comme hier. Short kaki, sweat carmin. Je suis habillé pareil. Clémentine porte la même jupe et le même sweat qui hier.

Dans le petit sac à dos, nos pommes. J'y mets les barres de céréales, les K-ways, les minis parapluies. Nous descendons. Il est pile 10 h. Je roule doucement. Clémentine me sort la queue. Estelle, assise à l'arrière, me caresse le cou en nous parlant de la proposition de sa maman. Rejoindre ses parents dans la région de Belfast. Nous l'encourageons à y aller pour passer quelques jours avec eux. << Non non, je les verrais à la fin du mois, à Kirkhill ! >> s'empresse t-elle de répondre.

Nous prenons la route nationale qui monte vers le Nord. Nous passons sur l'impressionnant pont métallique de South Queensferry. Les paysages sont magnifiques. Il y a environ 50 km jusqu'à Stirling. Quelques séquences ensoleillées égayent la route. La circulation est fluide. Je propose aux filles de tenter la conduite à gauche. Elles déclinent toutes les deux mon offre. << Tu veux que je casse ta voiture ma parole ! >> lance Estelle. << Ah, non, je veux me faire conduire ! >> rajoute Clémentine.

Ce qui est époustouflant en arrivant aux premiers contreforts des Highlands, c'est l'impressionnant château qui surplombe la ville. Située au sommet d'une colline, cette citadelle est probablement une des plus grandes d'Europe. C'est majestueux. Nous garons la voiture sur le grand parking au bas de la forteresse. Là-bas, à quelques cinq cent mètres, les premières maisons de la ville. Il reste également d'impressionnants vestiges de la muraille qui entourait Stirling au moyen-âge.

Je prends le sac sur le dos. Nous prenons le chemin qui mène au château. Il y a du monde. Il est difficile de rester éloignés des gens. Aussi, je gronde Estelle qui recommence à me faire des "pouet-pouet" au paquet sans se soucier de la promiscuité. Clémentine en rit beaucoup. Nous entrons dans la cour du château. Nous avons de ma chance, nous n'attendons que quelques minutes. Nous avons nos "Tourist-pass". Nous entrons dans la bâtisse par le pont-levis. Tout ici est démesuré.

La forteresse est entourée sur ses trois côtés de falaises à pic. Ce qui facilitait sa défense. La visite est guidée. Nous parcourons les salles en écoutant la jeune guide. Probablement une jeune étudiante qui exerce son job d'été. Nous avons visité le château trois fois. Nous en gardons de bons souvenirs d'il y a deux ans. Estelle découvre la forteresse pour la première fois. Nous sommes le plus souvent à l'arrière du groupe de touristes. Nous en croisons d'autres. Ce sont chaque fois des bandes d'une vingtaine de personnes.

La citadelle est passée plusieurs fois des Anglais aux Ecossais. A chaque fois dans des batailles homériques qu'a conservé l'histoire. Il y a eut ici la célèbre bataille de Bannockburn gagnée par Robert The Bruce sur une armée anglaise pourtant quatre fois plus nombreuse. La visite du château se termine par l'esplanade du château. Le panorama sur la région est inoubliable. Tout ici est à la fois grandiose et mystérieux. La légère brume évanescente au-dessus de la ville participe de cette impression magique.

Nous redescendons vers la voiture. Malgré mon interdiction, pas très convaincante, Estelle n'a pas cessé de me palper le paquet tout le long de la visite. Il commence à faire faim. Clémentine propose de manger sur le pouce afin de profiter de ce climat doux et des apparitions du soleil. Nous laissons l'auto sur le parking pour descendre vers la grande porte médiévale de la ville. Les rues sont piétonnes. L'Ecosse est à la pointe d'une préservation intelligente de l'environnement. La voiture est bannie de presque toutes les villes.

Stirling ne compte pas plus de 40 000 habitants. Ce qui en fait une des plus grandes villes d'Ecosse. Nous avisons une supérette. Estelle prend les initiatives. Clémentine et moi, main dans la main, nous la suivons dans les rayons. Nous portons nos masques sanitaires. Estelle fait le choix de trois baguettes de pain complet. Des tranches de saumon fumé emballées sous vide et d'une sorte de gruyère écossais sans trou. Une bouteille d'eau gazeuse. Nous passons en caisse. Nous voilà de retour dans la rue.

C'est assis sur un banc, devant la monumentale église gothique que nous préparons nos sandwichs. Nous nous régalons de ce repas simple et improvisé en regardant les gens, l'animation. Cette place est restée telle qu'elle l'était au 15ème et 16ème siècle. Une sorte de voyage dans le passé. Nous prenons tout notre temps. Il n'y a pas le moindre souffle de vent. Il est possible de se promener sur les remparts. Ce sont les plus beaux d'Ecosse. Contruits au 15ème siècle pour se défendre des armées anglaises.

Nous flânons dans la vieille ville. Les rues pavées sont une véritable plongée dans le temps passé. Les magasins donnent envie d'y entrer. C'est comme un monde miniature dans un vaste ensemble. Nous entrons dans une boutique d'antiquaire. A l'intérieur c'est beaucoup plus grand qu'il n'y paraît. Bien évidemment le magasin offre tout un tas de recoins où Estelle peut me tripoter discrètement. Elle me fait bander à glisser ses doigts sous mon short, entre les cuisses. La coquine ne manque pas d'entraînement.

Si je la laisse faire, elle me sort la queue. Je dois donc l'en empêcher sous les rires de Clémentine. Nous sortons pour aller vers les remparts. Ce sont souvent de hauts murs qu'on voit au-dessus des toits des maisons anciennes. Tout ici est préservé. C'est un escalier monumental qui mène en haut des murailles. Un chemin de ronde large d'au moins quatre mètres. La largeur des remparts à leur sommet. Il y a des canons, des boulets. Tous les cinquante mètres il y a un abri. Une charpente de bois couverte de tuiles d'ardoise.

C'est là, dans le demi cercle formé par un des contreforts de la muraille, que m'entraîne Estelle. Il y a les créneaux. Dans chacun d'eux la place pour un soldat de garde. Serrés tous les deux, masqués du regard des visiteurs par Clémentine, Estelle me sort la bite. D'un geste rapide et virtuose elle m'extrait la tige. C'est terriblement gênant. Même si personne ne voit rien. Notre trio attire tout de même quelques attentions. Je me fais branler. << On parie que j'arrive à te sucer avant de redescendre ! >> me dit Estelle.

Je m'écrie : < Non, pas ça ! Je sais que tu en es capable. Mais s'il te plaît, ne le fais pas ! >>. Estelle éclate de rire en disant : << Monsieur fait sa chochotte, sa petite sensible ! >> tout en me branlant fermement. Je bande mou. C'est beaucoup trop embarrassant. Nous continuons notre balade. Il est possible de faire la quasi totalité du tour de la ville sans descendre des remparts. L'affluence touristique connait son apogée entre le 14 juillet et le 15 aout. Pourtant, il y a déjà beaucoup de monde.

Il faut préciser qu'avec la fin des mesures liberticides, des restrictions sanitaires, beaucoup de gens veulent goûter à ce retour aux libertés. << Ne nous réjouissons pas trop vite. Ces enfoirés nous préparent les variants delta, oméga. Puis toutes les lettres de l'alphabet grec y passeront ! Des peuples emprisonnés se contrôlent bien plus facilement que des êtres libres ! >> précise Clémentine. << C'est certain que ces ordures nous préparent une de leurs bonnes saloperies ! >> rajoute Estelle. Il est presque 17 h.

Nous voilà de retour dans les rues piétonnes. Depuis les hauteurs des remparts, nous avons repéré des endroits que nous voulons voir de plus près. L'église de Sainte Croix. La plus ancienne construction de Stirling. Un édifice gothique de toute beauté. Nous sommes attablés devant, à la terrasse d'un grand salon de thé. D'énormes coupes glacées dont nous savourons les parfums pêche, poire et pomme. Des spécialité de la maison. Des parfums le plus souvent proposés en sorbets le sont ici en crèmes glacées. Un délice.

Clémentine est en jupe. Elle a repéré un voyeur. Ce type assis à quelques mètres. Au-delà de la distanciation sanitaire imposée. Il est avec deux femmes. Probablement sa compagne et sa fille. Tout en bavardant il mâte sous notre table. Clémentine nous raconte ses jeux de jambes. C'est ça qui attire l'attention du mec. Cela ne dure pas car le trio se lève pour repartir. << Dommage ! J'allais retirer ma culotte aux toilettes ! >> lance Clémentine. Nous rions. << Tu peux y aller quand même ! >> lui fait Estelle.

C'est d'abord Estelle et moi qui partons à la découverte des toilettes. Nos rituels pisseux y trouvent un cadre charmant, propre et calme. Puis c'est au tour de Clémentine de m'y entraîner. C'est fort plaisant de donner ici libre cours à nos penchants. Nous continuons la visite. C'est dans un restaurant typique que nous réservons une table pour 19 h. Le ciel a tendance à s'assombrir. La couleur de plomb des nuages ne laisse aucun doute sur ce que nous réserve la météo. Nous flânons encore un peu.

C'est devant des queues de homard fumé, des petits légumes délicieusement cuits à la vapeur et des salades judicieusement assaisonnées que nous passons la soirée. Il y a du monde. Le personnel est aux petits soins. Il y a ce jeune serveur qui n'arrête pas de trouver tous les prétextes pour regarder sous notre table. Lui aussi a remarqué le jeux de jambes de Clémentine. Nos rituels pisseux aux toilettes. Clémentine prend toujours une photo des cabinets où nous nous amusons. Il est 21 h. Il faut songer à rentrer. 50 km nous attendent.

Bonne soirée à toutes les coquines qui aiment s'amuser à des jeux de jambes bien exhibitionnistes sous les tables des restaurants...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 16 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1576 -



Seconde journée d'excursion

Hier matin, vendredi, nous nous réveillons quasiment en même temps tous les trois. Je suis entre mes deux anges qui me couvrent le visage de bisous. Il est à peine huit heures. Nous nous étirons en modulant nos gémissements jusqu'à l'absurde. Estelle, n'en pouvant plus, s'écrie avant de se lever : << Si je ne veux pas faire pipi au lit ! >>. Elle se précipite vers la porte. Nous faisons notre lit. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle dans la cuisine.

Cette suave odeur où se mêlent celles du café, de la brioche, du pain grillé. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en nous racontant les rêves de la nuit. Estelle a rêvé de voitures qui coulent au fond d'un lac avec leurs passagers. Sympa !. Clémentine a rêvé des remparts de Stirling. Moi, je ne me souviens jamais de mes rêves. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme du jour. Dehors, le ciel est couvert mais lumineux.

La vaisselle. Nous nous lavons les dents. Nous passons nos vêtements de sport. Nous descendons l'escalier de service. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. C'est parti pour notre jogging. Sur le circuit habituel. Il est 9 h30 quand nous revenons après avoir apprécié ce running à sa juste valeur. Estelle prend sa douche la première. Nous consultons nos boîtes mails. Un message de Julie qui nous annonce une nouvelle vente. Félicitations.

<< Ça en fait deux ! Avec les dix toiles déjà vendues au vernissage, ça en fait douze. Il n'en reste plus que douze ! >> lance Clémentine assise sur mes genoux. << Heureusement que les acquéreurs sont gentils de laisser leurs toiles achetées dans la galerie jusqu'en septembre. Sinon les murs seraient bien tristes ! >> rajoute Estelle qui vient nous rejoindre en short kaki, en T-shirt rouge et en baskets. C'est à notre tour d'aller prendre notre douche. Estelle consulte ses messages.

Nous nous habillons. Clémentine porte une de ses jupes en velours carmin. Un T-shirt rouge. Je porte mon short kaki, mon T-shirt rouge. Nous aimons tous les trois êtres vêtus avec les mêmes teintes. << Les trois mousquetaires ! >> précise Estelle. Cette fois, nous préparons des sandwichs à la cuisine. Les trois baguettes achetées hier que je coupe dans le sens de la longueur. Des tranches de saumon fumé, des rondelles de tomate, des olives noires à la grecque dénoyautées.

Une bouteille d'eau. Le tout dans le petit sac à dos avec les K-ways. C'est parti. Nous dévalons l'escalier, pressés de filer vers de nouvelles aventures. Je roule doucement pour descendre sur Monrningside. Clémentine joue avec ma queue, sa main dans ma braguette. Depuis plus de quatre ans je ne crois pas avoir fait plus de cinq kilomètres sans avoir la queue dans la main de Clémentine. Estelle, assise à l'arrière nous raconte d'amusantes anecdotes concernant ses parents en vacances.

Elle me caresse le cou, les joues. Voilà Queensferry et son pont gigantesque que nous traversons. << C'est la baie de San Francisco ! >> lance Estelle. Direction Linlithgow. C'est la même nationale que hier sur une vingtaine de kilomètres. Il y en a trente jusqu'à Linlithgow. La circulation est fluide. Il y a de nombreuses séquences ensoleillées. Le paysage est magnifique. Là-bas, au loin, les premiers sommets des Highlands. Il est 11 h quand nous garons la voiture sur un des parkings extérieurs.

Il n'y a pas plus de 14 000 habitants dans ce grand bourg royal. Une fois encore tout l'aspect médiéval est précieusement conservé. Une des principales attractions de Linlithgow est le palais royal. A l'entrée de la porte du mur d'enceinte un panneau indique le jumelage avec la ville française de Guyancourt. Les rues piétonnes, étroites et pittoresques sont une invitation à la visite. Estelle et Clémentine m'entraînent par la main. Je suis entre mes deux anges. Nous voilà sur High Street.

Les vitrines des magasins, des boutiques et des échoppes sont de magnifiques décorations. Comme dans toutes les villes d'Ecosse, les Antiquaires et les brocanteurs ont pignon sur rue. Au dix neuvième siècle ont été produits tant de meubles, destinés à l'Europe entière, qu'aujourd'hui encore il y en a en quantité considérable. Nous en raffolons. Si nous prenons la décision d'acheter la demeure de Morningside avec Clémentine nous nous promettons de dévaliser les antiquaires.

Estelle me tripote de plus en plus souvent. Lorsque je la gronde elle répond invariablement : << C'est parce que je commence à avoir faim ! >>. Clémentine rajoute : << Et tu veux te bouffer de la queue ! >>. Nous en rions beaucoup. Nous avons visité la ville il y a deux ans mais sans Estelle. Elle va d'enchantement en ravissement. Nous arrivons sur la place pavée de l'église St Michael. Il faut imaginer les plus belles dentelles de pierre d'un gothique tardif. C'est époustouflant.

Il y a un curieux paradoxe car l'église St Michael est l'une des plus belles églises médiévales d'Ecosse mais avec une indéfinissable touche de modernité. Les visites sont guidées. Clémentine propose de manger d'abord. Assis sur un des bancs devant des parterres de fleurs, nous savourons nos sandwichs. Nous ne perdons rien de cette animation. Cette année, nous avons une chance supplémentaire. Il y a très peu de touristes latins. Donc très peu de cris, de bruits, de gens qui parlent fort et d'agitations inutiles.

Nous entendons beaucoup parler scandinave. Les américains qui reviennent sur la terre de leurs ancêtres se reconnaissent à leur accent. << Ils causent comme s'ils avaient un chewing-gum dans la bouche ! >> précise souvent Estelle. Je peux reconnaître certains accents. La plupart sont de l'Est des états-unis. Quelques uns du Minnesota à cause de sa colonie écossaise. C'est un accent à couper au couteau. Là, ce n'est pas un chewing-gum mais toute une pomme de terre. De plus c'est souvent incompréhensible même pour un écossais.

Il y a ces deux couples de touristes qui prennent les parterres de fleurs en photo. Clémentine se lève pour aller se positionner derrière l'un deux. Nous ne comprenons pas immédiatement pourquoi. << J'ai capté ! Regarde ! >> me fait Estelle. Il y a un des touriste, seul, qui est accroupit pour prendre des clichés au plus près. Clémentine est accroupie à quatre mètres devant lui. Elle caresse une fleur et la respire. Les cuisses largement écartées. C'est discret avec la hauteur des 30 cm du muret.

Mais notre touriste a le temps de prendre quelques superbes photos. Son objectif est un véritable canon. Personne parmi les nombreux passants n'imagine un seul instant ce qui se déroule là. Bravo Clémentine. Tu fais fort. Tu n'as pas froid aux yeux. Tu es une authentique virtuose. La situation ne dure qu'une minute. La compagne du type vient le rejoindre. << Sûre ! Elle a compris ! Regarde ! >> dit Estelle. Clémentine se redresse. Sans le moindre regard pour ces gens, elle vient nous rejoindre.

Nous en rions de bon cœur. Nous quittons notre banc pour entrer dans l'église. Il faut obligatoirement s'associer à un groupe d'une vingtaine de visiteurs, porter son masque sanitaire et se désinfecter les mains. Nous suivons notre guide. C'est certainement un jeune étudiant qui fait son job d'été. Clémentine nous murmure : << C'est toujours amusant de troubler un jeune guide ! >>. Nous comprenons rapidement ce qu'elle sous entend. En la voyant accroupie, faisant semblant de fouiller le petit sac à dos.

Encore une fois, personne n'imagine un seul instant que cette superbe jeune fille est entrain de montrer sa culotte au guide. Il faut être admiratif car cette exhibe reste de la haute voltige. Est-ce que ce type, là-bas, dans l'autre groupe assis sur des bancs se doute de quelque chose ? << Un salingre ! >> me murmure Estelle. Un de ces mots qu'Estelle invente depuis toute petite pour désigner ce qui n'en a pas. Pas de doute, ce touriste s'est rendu compte du manège de la fille. Clémentine le sait-elle ?

Nous nous amusons beaucoup des réactions du jeune guide. Il ne perd pas le Nord et continue à réciter son argumentaire appris par cœur. Bravo ! Clémentine récidive à plusieurs reprises. Mais cette fois, elle montre sa culotte à ce type là-bas. C'est adroit, Clémentine est rusée et stratège. Et puis quoi de plus naturel que de chercher quelque chose au fond de son sac ? La visite dure une demi heure. Je laisse toujours un discret pourboire aux guides. Les étudiants ont besoin d'argent. J'aime.

Nous retournons dans les rues piétonnes. Le ciel se couvre légèrement. Aucune menace mais un soleil qui fait probablement ses adieux. Nous adorons cette ambiance. Nous visitons quelques boutiques. Dans la supérette nous nous offrons deux bacs de glace. En Ecosse aussi il y a notre marque préférée. Haagen Dazs. Les pots ne font que 500 ml mais leur concentration de matière est dense. Parfums noisette, pistache et amande. Nous les savourons assis sur un muret en surplomb de l'étroite rivière.

Nous flânons. Estelle n'arrête plus de me palper le paquet. Je bande comme un salaud. << J'aime te faire cet effet ! >> dit elle. Clémentine aimerait beaucoup s'offrir une autre émotion. Nous parcourons les rues en recherche d'un autre "plan". C'est notre manière de faire du << Tourisme intelligent ! >> comme le confie Estelle. Elle veut absolument me sortir la bite. Je ne veux pas courir le moindre risque. C'est derrière le supermarché Tesco qu'il y a des recoins à exploiter.

Une étroite ruelle aux murs recouverts de lierre. Les fenêtres sont en hauteur. La venelle ne fait pas plus de deux mètres de large sur une cinquantaine de mètres. << C'est génial ! Regardez ! >> lance Estelle qui m'entraîne par la main. Là, sur la gauche, à une vingtaine de mètres, le renfoncement d'une porte cochère. Environ un mètre de profondeur. Si Clémentine fait le guet, Estelle peut me sortir la bite en toute quiétude. Ce qu'elle ne tarde pas à faire. << Après le sucre, le sel ! >> dit elle en s'accroupissant.

Je me fais tailler une pipe des familles. Estelle, tellement prise au jeu de la passion, se met à genoux pour sucer comme si sa vie en dépendait. << Du monde ! >> lance Clémentine. Nous avons juste le temps de nous rajuster, quatre touristes passent. Dès qu'ils sont au bout de la venelle, Estelle reprend sa fellation passionnée. << Mmhh, c'est bon ! >> dit elle à chaque fois qu'elle reprend sa respiration. << Moi aussi ! >> fait Clémentine qui force Estelle à se redresser. C'est Estelle qui surveille.

Il faut à nouveau cesser car cette fois c'est probablement tout un autocar qui arrive. Il y a un guide. Il entraîne à sa suite une bonne cinquantaine de personnes. L'accent suédois ne fait aucun doute sur l'origine du groupe. Nous préférons partir. << J'aime ton foutre après les exhibes de Clémentine ! >> me fait Estelle en me palpant une nouvelle fois le paquet. Nous commençons à lire les menus affichés devant les restaurants. En voilà un qui mérite probablement notre visite. Il est est étoilé Michelin.

Le menu affiche des huitres élevées directement dans la piscine à huitres dont on peut découvrir les photos. << Put-Hein, des huitres ! >> lance Estelle. Même si nous préférons les moules, les bigorneaux et les cokes, pourquoi ne pas tenter les huitres. << Tu en manges pourtant souvent quand tu nous lèches le minou ! >> me fait encore Estelle en me tripotant la braguette. Comme nous tournons le dos à la rue, ce geste passe inaperçu. Nous en rions beaucoup. << Va pour des huitres ! >> conclue Clémentine.

Nous réservons une table pour 19 h. Nous voulons encore flâner dans les rues après le repas. Il y a aussi 30 km à faire pour rentrer. Un dernier petit tour en remontant High Street et nous voilà attablés devant des plats d'huitres absolument délicieuses. Accompagnées de différentes sauces, de toast tartinés au pâté de crevettes. De queues de langoustes grillées avec des petits légumes confits. C'est vertigineusement bon. Petites visites aux toilettes afin d'y pratiquer nos rituels pisseux.

Je me bouffe de la chatte dans un des cabinets. C'est en faisant le contorsionniste que j'y parviens. D'abord une visite avec Estelle, puis avec Clémentine. Avant l'addition. Nous flânons encore un peu dans le crépuscule naissant. En Ecosse durant les quatre mois de la belle saison, il ne fait jamais réellement nuit. La latitude ne permet pas au soleil de se coucher trop loin sous l'horizon. Il est 22 quand nous revenons à la voiture. Il est 22 h45 quand nous sommes au lit. Bien fatigués.

Bonnes virées écossaises à toutes les coquines qui aiment bouffer de la bite lors de "pauses-pipes" dans quelques recoins de ruelles...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 17 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1577 -



Nouvelle expédition vers un lieu chargé d'histoires

Hier matin, samedi, c'est Clémentine qui vient se blottir. Estelle, déjà serrée contre moi toute la nuit dort encore. Clémentine me chuchote son rêve. Il y est question de fantômes. Estelle se réveille. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous. Estelle saisit mon érection matinale. Clémentine saisit mes couilles. Nous nous étirons en modulant nos gémissements. Prétexte à la déconne. Estelle se lève la première pour se précipiter vers la porte. Nous faisons notre lit. C'est à notre tour d'aller pisser.

Nous rejoignons Estelle à la cuisine. Ce second plaisir de retrouver l'odeur du café, du pain grillé. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre expédition de hier. Estelle est enchantée des découvertes qu'elle fait. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme d'aujourd'hui. Clémentine propose de retourner visiter le petit village de Roslin et surtout la Chapelle Rosslyn. Certainement un des monuments les plus mystérieux d'Ecosse. << Et comme j'ai rêvé de fantômes ! >> dit elle.

Il nous faudra faire quelques courses en fin d'après-midi. Nous partons pour Inverness lundi matin. Nous irons récupérer notre camping car. Pour éviter de penser à la logistique pendant quelques jours autant prévoir l'alimentaire. Il est 8 h30. La vaisselle. Nous enfilons nos tenues de jogging. Dehors, le ciel est lumineux. Nous descendons l'escalier de service. Quelques mouvements d'échauffement C'est parti pour un running le long de notre parcours habituel. C'est très agréable dans la fraîcheur.

Il est 9 h30 quand nous revenons. Estelle prend sa douche la première. Nous ouvrons nos boîtes mails. Le courriel de Julie qui nous raconte sa journée de hier dans la galerie. Il y a du passage. Chaque jour voit arriver davantage de visiteurs. Julie suit nos aventures sur le forum. Elle nous demande quelques détails intimes que nous ne partageons pas avec nos lecteurs. Je ne raconte pas tout. Estelle vient nous rejoindre vêtue d'un de ses deux shorts kakis. D'un de ses T-shirts carmins.

Nous la laissons devant l'ordinateur pour aller prendre notre douche. Nous nous habillons comme hier. Clémentine porte une de ses jupettes kakis et un de ses T-shirts carmins. Ses couleurs préférées. Nous les aimons tous les trois. Il est 10 h15. Nous préparons nos sandwichs à la cuisine. Clémentine établit une liste des courses. Ne rien oublier. Je coupe les trois baguettes dans le sens de la longueur. Estelle y dépose des tranches de saumon fumé aux herbes. Rondelles de tomate. Olives noires.

Le tout dans le petit sac à dos. Il y a un franc soleil. Nous dévalons l'escalier de service, pressés de filer. Je roule doucement en descendant sur Leith. La circulation est fluide jusqu'au village. C'est samedi matin. Ça se complique aux abords du port. Clémentine, qui joue avec ma queue, imite la voix de la fille du GPS. L'accent londonien qui n'a pas grand chose de commun avec l'accent d'Edimbourg. Estelle assise à l'arrière, me caresse les joues en riants aux éclats. Direction Roslin.

Le village de Roslin est distant d'environ dix kilomètres. Par contre la circulation est plus dense. Les paysages sont somptueux. Les vaches à poils longs et à longues cornes sont dans les prés aux pieds des collines. Je gare la voiture sur le parking extérieur. En Ecosse, les parkings souvent obligatoires en extérieurs des villes et villages, sont devenus la norme. C'est tellement plus agréable de pouvoir circuler tranquillement dans les rues sans êtres obligés de faire constamment attention.

J'ai le petit sac sur le dos. Estelle sautille tout autour de nous. Depuis le temps que nous faisons l'éloge de la Chapelle Rosslyn, elle va enfin la découvrir. Les années précédentes, Estelle nous rejoignait en avion au début du mois d'aout. Elle ratait tout un mois de visites. Cette fois, elle est avec nous depuis le début. Les maisons sont fleuries comme pour un concours. Nous flânons dans la rue principale. Les vitrines des boutiques invitent à y entrer. Nous ne pouvons résister à celles de l'antiquaire.

Il faut mettre le masque sanitaire. Avec l'arrivée du variant "Delta", certaines communes envisagent de rendre obligatoire le port du masque dans l'espace public. << Nos obéissances prolongent ce cauchemar ! >> lance Estelle à chaque fois que dans la voiture nous écoutons les informations. << Ces cons là n'ont aucune logique. Si encore ils avaient commencé l'alphabet grecque pas sa première lettre "Alpha" ! >> fait Clémentine. Nous en rions de bon cœur. << Alors que c'est à chialer ! >> rajoute Estelle.

Il y a un couple. Ils doivent avoir la cinquantaine. L'homme est plus grand que moi. Il ne pas doit culminer loin des deux mètres. La femme est de ma taille. Il est rare de croiser des femmes d'un mètre quatre vingt huit. Même en Ecosse. Estelle et Clémentine, avec leurs mètres quatre vingt deux, se sentent toutes petites. Une sensation qu'elles n'éprouvent quasiment jamais. Estelle me fait du coude : << Toi qui aime les grandes ! Tu dois adorer ! >> me murmure t-elle. Le type s'éloigne vers les vitrines.

La femme quitte la pièce pour aller poser des questions à l'antiquaire. C'est là que Clémentine vient nous chuchoter : << Le mec n'arrête pas de me mâter ! >>. Je murmure : << Si tu n'étais pas aussi belle et craquante, il ne te regarderait pas ! >>. Nous en rions. << Attends, je vais faire un test ! >> rajoute Clémentine. Elle nous laisse. Estelle se serre contre moi. Nous passons derrière les vitrines. Elles contiennent des petits soldats de plomb anciens, des machines de guerre miniatures.

Nous voyons Clémentine rôder autour des berceaux en rotin. Des dizaines de poupées anciennes posées sur des coussins. Le type se débrouille pour ne jamais être très loin. Il croit probablement qu'Estelle et moi sommes le couple et Clémentine l'accompagnatrice. Parfait. L'homme fait penser à un de ces colonels des Indes de l'époque coloniale. Très "Hollywood". Il est élégant et porte une fine moustache. Clémentine est accroupie. Elle tient une des poupées pour la regarder sous tous les angles.

Cette position suggestive permet à notre "colonel" de découvrir la culotte blanche que porte Clémentine. En écartant encore davantage ses cuisses pour saisir une autre poupée, le type ne peut manquer de découvrir l'abondante touffe de poils qui débordent de la culotte. Rien n'est plus excitant que de découvrir ce spectacle insolite dans un magasin d'antiquité. C'est certainement ce que ressent le quidam qui s'accroupit à son tour. Lui aussi fait mine de scruter les poupées. Alors qu'il louche sous la jupe de la fille.

Deux mètres doivent les séparer. Nous entendons la conversation de la femme et de l'antiquaire dans l'autre pièce. Estelle me palpe discrètement la braguette. Je fais de même. Personne ne peut nous voir derrière les hautes vitrines. Clémentine reste ostensiblement dans cette position devant ce mec. C'est la situation parfaite pour elle. La proximité de sa femme empêche toute tentative d'approche à notre "colonel". Il doit se cantonner au rôle de voyeur passif. La préférence de Clémentine.

Le type a certainement compris à quelle genre de fille il avait affaire. N'importe quel quidam comprend rapidement qu'il est le jouet d'une volonté délibérée, d'une exhibitionniste. L'indécence de la position de Clémentine provoque son petit effet habituel. L'homme se redresse. Il regarde partout autour de lui. Il nous observe du coin de l'œil. Nous sommes penchés sur les soldats de plomb. Il se touche la braguette, manifestant probablement ainsi l'excitation suscitée par cette sublime jeune fille.

Sa compagne vient le rejoindre accompagnée du patron du magasin. C'est cette petite commode du XIXème, finement sculptée qui intéresse la dame. L'homme se dirige vers sa femme. Clémentine vient nous rejoindre. D'autres visiteurs entrent dans la pièce que nous quittons. Dans la rue, nous félicitons Clémentine pour cette nouvelle exhibe de "haut standing" comme le précise Estelle. Il y a une boulangerie qui propose des pains spéciaux. Complets, biologiques, aux noix, aux noisettes et même aux amandes.

Ce sont deux grandes miches que nous prenons. Elles nous ferons la semaine dans notre camping car. Je les porte dans un grand sachet. Elles n'entreraient pas dans le sac à dos. Nous arrivons sur la place pavée et circulaire de l'église médiévale. Il y a des bancs disposés sur sa circonférence. Des parterres de fleurs à l'arrière. C'est magnifique. Le soleil est généreux. Un peu trop chaud au gout des filles. Nous voilà installés sur un banc, à l'ombre d'un des frênes centenaires. Nous savourons nos sandwichs.

Nous mangeons de bon appétit en regardant les touristes. Cette année, tout est étrangement calme. C'est un peu comme si les gens avaient conscience des nouvelles mesures liberticides qui s'annoncent à l'horizon de l'automne. Qu'il fallait en profiter. << Les peuples sont tellement lâches qu'ils n'ont que les dirigeants qu'ils méritent ! >> lance Estelle. << Les pires ennemis d'un peuple sont toujours ses dirigeants ! >> rajoute Clémentine. Je ne dis rien mais j'aime les entendre parler de ces choses là.

Cela me rassure. Tous les jeunes ne sont pas lobotomisés et beaucoup d'entre eux ont des éveils de conscience. Nous traînons là longuement. Il fait tellement doux. Même si quelques nuages s'amoncellent au-dessus des collines, le soleil reste maître de cérémonie. Nous jetons les emballages de nos sandwichs dans une des poubelles. Nous entrons dans l'église. Il y a du monde. Il faut à nouveau porter le masque sanitaire. La fraîcheur du lieu est presque désagréable vêtus comme nous le sommes.

Estelle prend quelques photos. Cela m'arrange car pendant ce temps, elle ne prend pas de risques inconsidérée à me tripoter la braguette. Clémentine reste serrée contre moi. Nous laissons Estelle à ses photos pour aller dans les recoins sombres de cet édifice gothique. Nous nous embrassons comme des fous. Clémentine me confie à quel point son exhibe dans le magasin d'antiquité l'a excité. << Je veux un autre "plan". C'est comme une drogue Julien ! >> murmure t-elle. Je le sais bien.

Cette petite montée d'adrénaline, ce petit choc électrique, ces frissons qui secouent son corps, toutes ces sensations que lui procurent ses exhibitions sont une véritable addiction. Notre complicité permet à Clémentine de s'adonner à sa passion dans le plus total abandon. Estelle vient nous rejoindre. Elle murmure : << Moi aussi ! >>. Elle se serre contre nous. Je l'embrasse à son tour. Elle fouille ma bouche de sa langue exploratrice avec la même passion que Clémentine. Je bande comme un salaud.

Nous quittons la fraîcheur de l'endroit pour retrouver la douceur extérieure. Il est presque 14 h. Nous prenons la direction de la Chapelle Rosslyn. La chapelle est située à l'extérieur des murs d'enceinte. Il y a environ un kilomètre sur un délicieux petit chemin de terre stabilisée, sous le feuillage des hêtres et des frênes séculaires. Il y a du monde. Impossible de donner libre cours à nos penchants. Les filles me tiennent par la main. Je suis entre mes deux anges. Nous attirons encore bien des regards.

Voilà la Chapelle Rosslyn. En fait, cet édifice est de la taille d'une église. De chapelle elle n'en porte que le nom propre. C'est un ensemble prestigieux. De véritables dentelles de pierres finement sculptées offre un décors incroyable. De la pierre ocre, certainement du grès. Estelle découvre la beauté étrange qui émane de ce lieu. << C'est encore plus beau que dans un film ! >> dit elle dans un souffle admiratif. Nous faisons le tour de la bâtisse. Une construction gothique, massive et puissante.

Il y a des mousses qui couvrent les murs du côté Ouest. Il y a un sentiment d'irréel intemporel qui se dégage de l'ensemble. Il y a des touristes partout. Nous lisons l'historique sur différents panneaux. Il est interdit de faire des photos à l'intérieur du sanctuaire. Nous y pénétrons par la grande porte. << Oh Put-Hein ! >> s'exclame Estelle. Quiconque entre pour la première fois dans ce lieu éprouve le vertige. Il y a tous les symboles maçonniques sculptés là depuis des siècles. Rien de Chrétien dans ce lieu.

Il faut prendre son temps. Tant de choses sont représentées là. La symbolique est indéchiffrable pour le profane. Clémentine a beaucoup étudié l'histoire de cette chapelle. Versée dans l'occulte, elle nous commente certaines sculptures, certaines représentations. << Cette église a été édifié sur les plans du temple de Salomon ! Regardez bien les angles ! >> dit elle en nous expliquant les dimensions et la forme de certains recoins. Tout cela éveille la curiosité et l'imagination. Le fameux triangle maçonnique est partout.

Cette Chapelle a servi de décors pour l'intrigue du "Da Vinci Code". C'est ici que Dan Brown situe le centre de son histoire ésotérique. Il faut dire que l'endroit s'y prête à merveille. Il est strictement interdit d'y faire des photos. Des "gardes", probablement des étudiants qui font leurs job d'été, y vieillent. Ce qui n'empêche nullement Estelle, rusée et stratège, de prendre tout un tas de clichés avec son téléphone. La coquine. << Il est interdit d'interdire ! >> murmure t-elle à chaque photo.

Ce vieux slogan de la fin des années soixante trouve ici toute sa mesure. Tout ce qui se raconte sur la Chapelle Rosslyn est impossible à vérifier. Lieu de rituels franc-maçon, il est interdit d'y pratiquer des fouilles, des recherches ou encore des investigations architecturales trop poussées. En Ecosse, comme partout ailleurs, toutes les institutions administratives sont contrôlées par la franc-maçonnerie. Tout est donc soigneusement verrouillé. << Circulez, il n'y a rien à voir et contentez-vous d'accepter "l'officiel" ! >> lance Estelle.

<< Mais comment avons-nous été manipulé pour accepter cette main mise sur nos existences ? >> s'écrie Clémentine. J'aime la voir s'irriter ainsi de la fatalité. C'est de son âge. C'est sain. Sans entrer dans une thèse complotiste quelconque, il faut bien admettre que ces changements de société se font insidieusement et à notre insu. Nous flânons longuement dans cet endroit mystérieux. Nous revêtons nos K-ways à cause de la fraîcheur. Un des jeunes vigiles semble s'intéresser tout particulièrement à nous.

A t-il quelques suspicions ? A t-il vu Estelle prendre de pourtant discrètes photos ? Nous sommes assis sur un des bancs de l'église. Face à l'hôtel aux bien étranges sculptures. Tout amateur d'ésotérisme trouvera ici nourriture à son imaginaire et à ses fantasmes. Le jeune vigile passe plusieurs fois dans la travée, immédiatement derrière nous. Que veut-il ? << Attends, celui-là, je vais le perturber un peu. Ça lui apprendra à nous renifler le cul ! >> chuchote Clémentine en français.

C'est encore une de ces journées où la règle est de parler uniquement anglais entre nous. Je suis étonné de cet écart. << C'est pour le cas où il aurait des oreilles qui entendent les murmures ! >> chuchote Clémentine. Il y a plein de visiteurs. Comment va encore s'y prendre Clémentine ? Surtout qu'il y des caméras dissimulées aux points stratégiques. << Chez les franc-maçons tout est sous surveillance. L'œil qui voit tout ! >> précise Estelle. Nous en rions plutôt nerveusement que de bon cœur.

Clémentine se lève. Elle prend le sac à dos. Elle le pose sur le banc pour s'accroupir dans la travée. Elle fait semblant de chercher quelque chose en sortant le paquet de mouchoirs en papier, la pochette des brosses à dents et du dentifrice. Le jeune vigile repasse. Cette fois, Clémentine écarte les cuisses. Bien au-delà du raisonnable. Le surveillant ne peut pas manquer le spectacle. Il mâte à s'en déboîter les globes oculaires. << Bien fait pour toi, petit cerbère de mon cul ! >> murmure Clémentine en français.

<< Encore un mot en français et tu as un gage ! >> chuchote Estelle en anglais. Nous rions de bon cœur. Le jeune garçon passe à nouveau, puis encore. Clémentine lui offre une superbe exhibition. Elle lui fait bien comprendre que c'est exclusivement pour lui. << Prends ça petit con ! >> murmure Clémentine en français. << Tu as un gage ! >> chuchote Estelle. Clémentine reste ainsi jusqu'à la limite de l'ankylose. Elle se redresse. Le jeune vigile semble très gêné. Il cesse de passer dans les travées.

Nous quittons l'église. En sortant, je glisse une pièce d'un shilling dans la main du garçon. Clémentine lui dit : << Ouvre l'œil. Et le bon ! Parce que tu ne vois pas tout ! >>. Le jeune vigile ouvre de grands yeux. Il cherche évidement à comprendre la signification des paroles de Clémentine. Estelle lui montre son téléphone et lui tire la langue. Nous descendons les escaliers en riant aux éclats. Nous retournons vers le village. Il est presque 17 h. Nous nous offrons nos glaces préférées. Chacun son pot de Haagen Dazs.

Attablés devant des jus de fruits à la terrasse d'un des restaurants, nous dégustons nos parfums vanille, pistache et pralin. Chacun trempant sa petite cuillère à moka dans le pot de l'autre pour varier les saveurs. Nous rions beaucoup de ce qui s'est passé dans la chapelle. Estelle nous montre les photos prises en cachette. Il y en a une bonne vingtaine. Nous la félicitons. << Sais-tu que es passible d'une peine de prison et d'une contravention ! >> lui fait Clémentine. << Je les emmerde ! >> lance Estelle.

Nous étudions les menus proposés. << Ça vous dit des pommes de terre farcies à la crème de poisson de rivière ? >> demande Clémentine. Nous regardons la composition qui est imprimée en petit sous le titre. Je propose de réserver une table ici même pour ce soir, 19 h30. Nous ne sommes qu'à une dizaine de kilomètres d'Edimbourg. Nous pourrons traîner toute la soirée après le repas. Les filles applaudissent ma suggestion. Clémentine nous murmure, soudain sérieuse : << Je suis entrain de montrer ma culotte au mec là-bas ! >>.

Nous regardons discrètement. En effet, à une des tables voisines, un groupe de touristes. Le plus jeune observe sous notre table avec un culot que je peux comprendre. << Je lui fais le test des chiottes ! >> dit Clémentine en se levant. Elle se dirige vers l'intérieur du restaurant sous le regard de notre jeune touriste. Trente secondes. Pas davantage. Le mec se lève pour prendre la même direction. << Celui-là va passer son test avec succès ! >> lance Estelle qui me palpe sous la table.

Clémentine revient en riant. Cinq minutes se sont écoulées. << Le petit vicieux ! >> dit elle en agitant sa main pour mimer discrètement une masturbation masculine. << Et il y est encore ! >> lance Estelle avec le même geste. C'est vrai notre voyeur n'est pas encore revenu. C'est quand Estelle se lève à son tour que notre branleur revient. << Dommage ! >> dit Estelle en m'entraînant par la main. Nous allons nous livrer à nos rituels pisseux. Je fais le contorsionniste dans l'étroit cabinet des toilettes hommes.

C'est au tour de Clémentine de m'y entraîner. Nous sacrifions au même rite païen de la lèche et de la suce en WC. Nous rejoignons Estelle. Le groupe de touristes est partit. << Dommage, il était beau gosse et possesseur d'une belle queue ! >> lance Clémentine. Nous retournons flâner dans les ruelles du village. Nous en sortons pour le découvrir de l'extérieur. Le ciel s'est couvert. Rien de menaçant. Il est 19 h30 quand nous revenons. Cette fois c'est à une table intérieure que nous sommes assis.

Le repas est d'une excellence rare. C'est un restaurant étoilé au guide Michelin Angleterre. Nous ne l'avions pas vu de suite. << C'est pour ça qu'il y a tous ces chichis autour ! >> fait Estelle. Deux visites aux toilettes avec chacun de mes deux anges. Sous le regard interrogateurs de quelques clients et d'un membre du personnel. << Il doit se douter de quelque chose ! >> dit Estelle. Le contraire serait étonnant car les filles me tiennent souvent par la main, par le poignet durant le repas. Sans parler des bisous.

Nous flânons encore un peu dans les rues animées du village. Quelques premières gouttes de pluie. Il faut retourner à la voiture. Nous prenons la route du retour. Estelle s'endort à l'arrière. Clémentine, sa tête posée sur mon épaule, ma bite dans la main, me confie à quel point elle est heureuse. Moi, l'Ecosse, nos aventures, la présence de notre "petit animal de compagnie" qui dort sur le siège arrière. Il est 22 h quand nous arrivons à l'appartement. Je couvre Estelle de bisous avant de la laisser s'endormir à nouveau.

Clémentine me fait remarquer que nous avons oublié de faire les courses. Serrée contre moi, ma queue dans la main, elle rajoute : << On les faits demain, tout est ouvert le dimanche en Ecosse ! >>. Dans toute l'Angleterre. Il n'existe pas de jours chômés en Grande Bretagne. Les magasins sont ouverts tous les jours. Estelle ronfle doucement. Blottie contre moi. Je suis entre mes deux anges. Je caresse la touffe de Clémentine comme je le fais tous les soirs avant de dormir. Défaire les nœuds.

Bonnes visites ésotériques à toutes les coquines que les endroits mystérieux excitent au point de s'y offrir d'agréables petites "frayeurs"...

Julien



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Homme, 53 ans, France
Classe - 18 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1578 -



Repas de famille

Hier matin, dimanche, il est neuf heures quand Estelle s'empare de mon érection naturelle. C'est ainsi qu'elle me tire de mon profond sommeil en me chuchotant une douceur. Cela réveille Clémentine qui vient se blottir tout contre moi. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous. Je glisse mes mains dans les culottes pour dénouer les poils. << Attention, pipi ! >> fait Estelle qui se lève pour se précipiter vers la porte. Clémentine me chevauche en frottant son sexe sur ma queue dure comme du bois.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle dans la cuisine ou l'odeur du café, du pain grillé et de la brioche achetée hier nous enchante. Nous sommes tous les trois vêtus de nos slips, de nos T-shirts de nuit. Nous prenons notre petit déjeuner en évoquant la chapelle Rosslyn, ses mystères ésotériques et son étrange décoration. Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme du jour. En fin d'après-midi, il ne faudra surtout pas oublier de faire les courses pour notre départ demain.

Le dimanche, pas de jogging. Pas de douche. Farniente et cool attitude. Dehors, il fait beau. Nous ne traînons pas. La vaisselle. Nous nous lavons les dents. << Et si on allait faire nos courses ce matin ? >> propose Estelle. Nous nous regardons. Nous regardons l'horloge. << Jouable ! >> répond Clémentine. Nous nous habillons. Clémentine porte la même jupette tennis, le même T-shirt que hier. Estelle et moi le même short, le même T-shirt. Nous dévalons l'escalier de service. Il est 9 h45. Nous voilà en voiture.

Je roule doucement pour descendre en direction de Leith. Morningside est déjà bien animé. Le ciel est presque entièrement bleu. Il fait très doux. Agréable. Je prends à gauche. Direction le centre commercial de Waverley Mall. Il faut garer l'auto dans le parking souterrain. Un grand panneau informe qu'à partir du premier octobre, ce parking sera définitivement fermé. Il est 10 h. Nous prenons l'ascenseur. Nous nettoyons la poignée du caddie avec du gel hydroalcoolique. Je le pousse. Nous entrons dans le supermarché.

Estelle reste accrochée au charriot, tout contre moi. Clémentine, la liste des courses à la main, nous entraîne dans les rayons. Ce sont surtout des fruits dont nous faisons ample provision. Pommes, pêches, oranges, kiwis, nectarines. Des carottes, des tomates, de l'ail, de l'oignon. L'oignon de Roscoff est un produit de luxe en Grande Bretagne. Du papier cul, du papier "essuie tout". De la crème dentifrice. Des lingettes. Comme nous allons passer deux semaines en camping car, il vaut mieux tout prévoir. Anticiper.

Il y a du monde. C'est au rayon culturel, dans les bouquins, que Clémentine trouve de quoi satisfaire un petit besoin exhibitionniste. Il y a un type seul qui feuillette un magasine. Nous avons assisté à cette scène des dizaines et des dizaines de fois. Clémentine pousse le charriot devenu très lourd. Elle le place contre le rayonnage. Il fera écran sur sa gauche. Le mec est à environs deux mètres sur sa droite. Clémentine s'accroupit pour saisir un livre sur l'étagère du bas. Estelle et moi nous sommes en retrait.

Depuis le présentoir des cartes postales, nous avons une vue parfaite. Clémentine range son livre, en prend un autre. A chaque fois, ce mouvement est un prétexte pour écarter davantage ses cuisses. Depuis quelques temps, Clémentine pratique ses exhibes en gardant sa culotte. Le blanc attire bien plus l'attention sous sa jupette. L'inconnu nous tourne le dos. Nous le voyons regarder de plus en plus souvent. Il s'accroupit à son tour. C'est évidemment pour mieux loucher sous la jupette de cette superbe jeune fille.

Clémentine veut probablement s'offrir ce choc, cette montée d'adrénaline dont elle raffole. Ces situations la couvrent de délicieux frissons. C'est devenu une addiction depuis l'adolescence. Je sais depuis peu que c'était Estelle qui avait le rôle de la "vigile" lorsqu'elles sortaient toutes les deux du lycée pour aller s'amuser. C'est Estelle, cachée, qui sécurisait les "shows" de Clémentine. Le quidam tente le contact. Nous le voyons adresser la parole à la fille sur sa gauche. Clémentine doit se redresser pour éviter la crampe.

C'est amusant de les voir tous les deux s'accroupir et se redresser plusieurs fois. Hélas, notre temps est compté. Nous voyons Clémentine rire aux éclats. Elle salue l'homme pour venir nous rejoindre. << Un marrant ! Venez, il faut y aller, je vous raconte dans l'auto ! >> nous dit elle. Nous passons en caisse. Nous prenons l'ascenseur pour descendre au parking. Nous rangeons nos courses dans le coffre. Il est 11 h30. Nous remontons sur Morningside dans une circulation dense. En riant des blagues du mec. Il est 11 h50 quand nous arrivons.

Il y a des voitures garées dans la cour. Nous nous dépêchons de tout monter à l'appartement. Nous sommes attendus pour midi. Il est 12 h05 quand nous dévalons l'escalier de service pour être reçus par oncle Alan. Il nous invite à le suivre. Quelle surprise, il y a là ma cousine du Canada et son mari. Ça fait une bonne dizaine d'années que nous ne nous sommes plus vus. Eux aussi ont un effet de surprise en découvrant ma jeune compagne et notre jeune accompagnatrice. La réaction est amusante.

Surtout celle du mari. Les yeux qui lui sortent des orbites. Il y a mon cousin et sa femme, ma tante de St Andrews et son mari. Nous sommes tellement contents de nous revoir. Clémentine fait partie de la famille. Ça fait quatre ans qu'elle vient en Ecosse avec moi. Estelle est accueillie avec peut-être plus de distances. Ce qui ne l'affecte en aucune manière. C'est un peu normal. Nous voilà tous les onze installés autour de la grande table du grand salon. Chacun a tant de choses à raconter. Je suis entre mes deux anges.

Clémentine me chuchote ses impressions. Estelle me fait du pied. << Le mari de ta cousine, le canadien, il n'arrête pas de me dévorer des yeux ! >> me murmure Clémentine. C'est un repas de famille comme nous autres, les anglo-saxons, nous les aimons. Les retrouvailles. La suite des plats qui s'enchaînent. Nous traînons longuement à table. Il y a des petits groupes de discussions qui se forment. Clémentine, étant ma compagne, est rapidement et à nouveau, le centre d'intérêt. Cela l'amuse toujours beaucoup.

Son charisme, son charme, l'attractivité qu'elle exerce sur tout entourage, trouvent ici, une fois encore toutes leurs dimensions. Il en va un peu de même pour Estelle peut-être moins à l'aise au centre des conversations. Elle est présentée comme l'amie de longue date de Clémentine. Ce qui est la réalité. Elles sont ensemble depuis l'âge de douze ans. Le collège, le lycée, puis la faculté des sciences.Si ces gens savaient la nature de nos relations tous les trois ! Mais ils doivent s'en douter. Surtout les femmes présentes.

Estelle, Clémentine et moi, avons tant de réflexes communs, il émane de notre trio tant de complicité qu'il serait vain d'imaginer donner le change à toute personne perspicace. Quand Estelle pose sa main sur la mienne avant de la retirer prestement par exemple. Trop tard. Nous sommes repérés. Les mouvements de têtes. Quand Estelle penche la sienne vers la mienne en riant. Ma cousine me lance d'ailleurs d'étranges regards. Elle aussi a probablement compris. Nous prenons le thé sur la terrasse extérieure.

Il fait presque chaud. Ma cousine du Canada vit en Colombie Britannique. La côte Ouest. Depuis petits nous avons toujours aimé déconner ensemble. Cette complicité revient même après dix ans sans nous voir. Elle est debout à côté de moi. Nous observons le couple de perruches dans la grande cage. << C'est ton argent qui te permet de t'offrir le luxe du trio ! Tu en as conscience j'espère, ce ne sont pas tes lointains 20 ans ! >> me dit Elisabeth. Ma cousine a toujours fait preuve d'un humour cynique. Nous éclatons de rire.

Je réponds : << Oui, je peux m'offrir ce luxe aussi ! Mais rassure toi, il y a du sentiment ! >>. Elisabeth me prend le bras pour rajouter : << Et du cul aussi ! Rappelle toi quand tu me montrais ton zizi déjà à douze ans ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Je dis : << Rappelle toi quand tu jouais avec dans la cabane ! >>. Nous échangeons nos souvenirs. Clémentine qui ne manque jamais de marquer son territoire vient nous rejoindre. Elle dit : << Je vous avoue être terriblement jalouse, Elisabeth ! >>.

Nous rions de bon cœur. Là-bas, Estelle est pliée de rire. Probablement à cause des plaisanteries que font le mari de ma cousine et mon cousin. Ces deux-là s'entendent comme larrons en foire. Mon oncle et ma tante sont dans des conversations beaucoup plus terre à terre. Ces repas de famille sont souvent prétextes, à leurs âges, de parler successions, héritage et notaires. Oncle Alan me fait parfois un clin d'œil. Il envie ma relation privilégiée et très particulière. Fantasme d'une immensité d'hommes. Le trio...

C'est dans cette ambiance qu'il est 17 h. Nous marchons dans le parc. Elisabeth reste souvent à l'arrière avec Estelle, Clémentine et moi. << J'ai une fille de votre âge qui fait ses études à Vancouver ! >> dit elle à mes deux anges. Je les laisse à leurs conversations de femmes pour rejoindre mon cousin et le mari de ma cousine. Nous avons sensiblement le même âge. Le début d'une cinquantaine heureuse, insouciante et épanouie. Le ciel se couvre inexorablement. Il est 18 h30. Nous passerons la soirée ensemble. Repas pour onze convives.

Estelle, discrètement, à chaque occasion, me palpe la braguette. La coquine glisse même sa main sous mon short par la cuisse. C'est toujours une sensation très excitante. Sa main exploratrice qui fouille dans mon slip pour chopper ma bite toute molle. Avec la proximité des invités, c'est presque inquiétant. Clémentine sympathise avec Elisabeth. Elles sont souvent à bavarder, à échanger des bons mots et à rire. Certainement qu'Elisabeth raconte des souvenirs communs lorsque nous étions gamins à faire les quatre cent coups.

Le repas du soir est prétexte à une ambiance détendue. Tout le monde rit beaucoup. Des anecdotes familiales qui amusent beaucoup Clémentine. Je dois repousser la main d'Estelle sous la table. Si je la laisse faire, j'ai la bite à l'air dans les cinq minutes. La coquine insiste. Elle adore me mettre dans l'embarras. << Viens, je t'emmène aux toilettes, j'ai deux mots à te dire en particulier ! >> me dit elle souvent. La soirée est des plus agréables. Impossible de s'ennuyer un seul instant. Les conversations sont intenses.

Il est 22 h. Tout le monde bâille. La demeure est vaste. Les convives vont dormir ici. Elisabeth et son mari auront le petit appartement à côté du nôtre. << Je ronfle me fait Steve ! >>. Elisabeth rajoute : << J'ai un maillet sur la table de nuit ! >>. Nous rions aux éclats en montant les escaliers. Nous nous saluons dans le couloir. Mon cousin et sa femme ont le petit appartement au fond. Chacun entre dans ses appartements avec les dernières politesses d'usage. Nous nous lavons les dents en riant comme des fous.

<< Eh ben dis donc, on en a appris des choses avec Elisabeth ! >> lance Estelle qui me tient la bite pour en diriger le jet. << Tu montrais ton zizi à ta cousine sur la plage ! A douze ans ! Précoce le salaud ! >> rajoute t-elle. Nous rigolons comme des bossus. << C'était elle ta "première" ? >> me demande Clémentine. Je les rassure, il ne s'est jamais rien passé avec Elisabeth. Juste des jeux de gamins facétieux. Nous voilà au lit. Bien excités. Je passe de l'une à l'autre. Cunnilingus, baise et fellations.

Bonne journée en famille à toutes les coquines que les petites histoires tendancieuses amusent, excitent et passionnent...

Julien



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Homme, 53 ans, France
Classe - 19 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1579 -



Nous quittons Edimbourg pour Inverness

Hier matin, lundi, il est presque huit heures quand Clémentine se blottit contre moi. Je suis entre mes deux anges. Clémentine à ma gauche qui me fait des bisous. Estelle à ma droite qui se serre encore plus fort en gémissant. Nous émergeons doucement. Quelques étirements accompagnés de râles et de gémissements. C'est difficile aujourd'hui. Estelle se lève en disant : << Pipi du matin, car c'est bien ! >>. Nous faisons notre lit. C'est à notre tour d'aller aux toilettes.

Vêtus de nos slips, de nos T-shirts de nuit, nous rejoignons Estelle dans la cuisine. Les dernières parts de brioche parfument la pièce depuis le four à micro ondes. Se mêlant aux effluves de café, de pain grillé. Nous prenons notre petit déjeuner en évoquant la journée de hier. Une journée en famille. Clémentine me confie à quel point elle est ravit de l'accueil qui lui est fait. Chaque année c'est plus fort. Estelle aussi se sent bien reçue. Ce qui est un sentiment rassurant.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme du jour. Nous ne traînons pas. La vaisselle. Nous passons à la salle de bain pour nous laver les dents. Nous mettons nos tenues de jogging. Nous dévalons l'escalier de service. Mon cousin, sa femme et ma cousine sont dehors entrain de bavarder. Nous nous saluons. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. Nous courrons d'une bonne foulée, entraînés par le rythme qu'impulse Estelle.

C'est notre circuit habituel. Le ciel est bleu. Il y a des nuages d'altitudes. C'est parfait. Il est 9 h30 quand nous revenons. Oncle Alan et sa femme sont dehors avec ma cousine et son mari. Nous échangeons quelques mots. Nous serons là pour le repas de midi. Nous montons. Estelle prend sa douche la première. Nous ouvrons nos boîtes mails. Un courriel de Julie qui nous raconte sa journée. L'affluence quotidienne dans la galerie d'Art. Un courriel de Juliette qui nos raconte son séjour à Sartène, en Corse.

Estelle vient nous rejoindre. Elle est vêtue du même short et T-shirt que hier. Nous la laissons devant l'ordinateur pour aller prendre notre douche. Nous nous habillons comme hier. Il est 10 h15. Nous sortons pour notre promenade. Nous descendons sur Morningside. Ce kilomètre que nous faisons d'un bon pas pour arriver dans le "village". Sur notre gauche l'église gothique. Des autocars garés devant. Des touristes entrent et sortent. Nous traversons le carrefour pour nous engager dans la rue commerçante.

Ce matin, nous allons saluer nos amis vietnamiens. Le fastfood des Wong ne désemplit pas. Il y a une file de clients jusqu'au dehors. Inutile de les déranger. Nous entrons pour faire un rapide coucou de la main à Ly-Yang derrière son comptoir. Nous devions passer la soirée de vendredi dernier ensemble, mais cela ne les arrangeaient pas. L'affluence touristique est telle qu'il faut assurer. Une pénurie de personnel n'arrange pas les choses. Nous continuons notre balade. Il fait si bon de flâner ici.

Il y a quelquefois des nuages qui cachent le soleil. Cette année, pas de grosses chaleurs éprouvantes. C'est le climat que nous préférons. Estelle m'entraîne dans une porte cochère. C'est l'entrée d'une cour privée. Là, elle glisse sa main dans mon short en disant : << Tu me niques dans le camping car, ce soir ! >>. Nous éclatons de rire. Clémentine fait le guet pendant qu'Estelle me tripote en m'embrassant. Je passe ma main entre ses cuisses pour palper son sexe à travers le tissu de son short.

Nous allons dans le bazar à l'angle de la rue. Cet établissement fait bar, librairie, journaux, tabac, souvenirs. Il y a surtout les tourniquets qui proposent un choix de splendides cartes postales. Estelle aime en envoyer à ses parents, à sa mamie dans le Var. Clémentine me palpe discrètement. Il y a plein de touristes. Tout le monde porte son masque sanitaire. Je glisse ma main sous sa jupette. J'adore le chaud et doux contact du coton de sa culotte. Je peux titiller la bosse de son clitoris géant. J'aime son petit réflexe féminin.

Il faut songer à retourner. Il est déjà 11 h45. << Essayons de ne pas êtres en retard cette fois ! >> dit Clémentine. Nous rentrons d'un bon pas. Il est midi tapante quand Oncle Alan nous invite à rejoindre le reste de la famille. Tout le monde est là. Nous sommes tellement contents d'êtres tous ensemble. Nous voilà attablés à savourer de grands plateaux de fruits de mer. Il y a du haggis pour ceux qui aiment. De la panse de mouton farcie avec des pommes de terre douces poêlées. Ce n'est pas notre truc le haggis.

Il est 13 h45 quand nous saluons tout le monde. Nous promettons de garder le contact avec ma cousine et son mari canadien. Ils restent en Ecosse jusqu'à la fin du mois. Nous ne les reverrons plus cette année. Ma tante de St Andrews et son mari s'en vont également cet après-midi. Nous passerons deux semaines chez eux au début du mois d'aout. Nous montons pour préparer nos affaires. Il y a peu de choses à mettre dans les valises. Nous nous sommes servis d'un minimum de vêtements.

Il faut réunir les fruits, les légumes. La glacière regorge de nos fromages préférés ramenés de France. Roquefort, Morbier, St Nectaire, gruyère de Comté, Parmesan. Du poisson en abondance. Conservés à moins 18° il n'y a aucun problème. Tout est là. Nous descendons avec nos affaires. Deux voyages pour moi. Toute la famille nous fait ses adieux. Des coucous en nous regardant partir. Nous voilà en route. Direction Leith, South Queensferry puis les Highlands. << C'est parti ! >> s'écrie Estelle.

Il y a 150 miles jusqu'à Inverness. Environ 250 kilomètres. Je roule doucement dans une circulation fluide. Il faut rejoindre l'A9 jusqu'à Fort William. Le paysage change. Les collines font place aux premiers monts. Les routes parcourent des vallées de plus en plus encaissées. C'est époustouflant de découvrir une fois encore notre chère Ecosse. Mon pays me manque tant. Je m'en rends compte avec une acuité presque douloureuse à chaque retour ici. Estelle et Clémentine sont silencieuses. Admiratives.

Il est 17 h45 quand nous arrivons à l'aéroport d'Inverness. Je gare la voiture dans le parking privé de l'agence de location. Nous sommes accueillis par deux hôtesses extrêmement gentilles. Les dernières formalités. Clémentine s'est occupée de toutes les réservations depuis la fin mai. Lorsque nous avons appris qu'il était à nouveau possible de nous rendre à l'étranger. Nous sommes priés de garer notre voiture dans le parking souterrain. La surveillance vidéo, la garantie d'une sécurité totale.

Je m'acquitte du solde de la réservation du véhicule. C'est un camping car ultra moderne, ultra équipé. De marque Carthago il présente toutes les fonctionnalités souhaitables. Douches, toilettes, salon modulable en chambre à coucher. C'est luxueux. La cabine conducteur passager est aussi fonctionnelle que celle d'une berline. L'hôtesse nous donne les dernières consignes. Nous ramènerons le véhicule dimanche 25 juillet en fin d'après-midi. L'agence est ouverte sept jours sur sept. Avant 19 h.

Il y a de plus en plus de séquences nuageuses. Menaçantes. Nous quittons la zone de l'aéroport. Je roule avec une extrême prudence. Je prends bien la maîtrise du véhicule. Malgré ses 4 tonnes, il se conduit aussi facilement qu'une grosse berline. Estelle et Clémentine sont assises sur les sièges passagers. Elles m'encouragent. Je les invite à essayer la conduite du camping car. Il est important, en cas de soucis, qu'elles sachent en maîtriser la conduite. << Brrrr ! Rouler à gauche ! La trouille ! >> lance Estelle.

Nous quittons Inverness en direction de Kirkhill. C'est dans ce petit village que nous avons loué un cottage pour les parents d'Estelle. Nous y passerons tous les cinq quelques jours à partir du dimanche 25 juillet en soirée. << Ça me fait tout drôle de savoir que mes parents seront en Ecosse ! >> lance Estelle. Il y a une vingtaine de kilomètres. Sur notre droite la mer. Sur notre gauche les sommets des Black Mounts. Il y a les ravissantes petites agglomérations de Bunchrew, de Drumchardine et son clocher gothique.

Nous entrons dans le village par la rue principale. Clémentine interroge le GPS. C'est un paysage plat. C'est à l'entrée de l'estuaire du Beauly Fith. Ce bras de mer qui délimite l'accès aux monts Grampians. De belles petites maisons fleuries. En curieux, nous voulons voir à quoi ressemblera notre petite habitation entre le 25 et le 30 juillet. Il faut prendre à gauche. L'hôtel de ville est la seule bâtisse à deux étages. Il y a quelques piétons. L'endroit n'est pas très touristique, éloigné des grands itinéraires.

Il faut rouler sur une étroite route bordées d'arbres centenaires. << C'est là ! C'est la petite maison blanche ! >> s'écrie Clémentine qui nous montre notre future location. << Génial ! Il y a de la forêt derrière ! Papa et maman seront biens ici ! >> lance Estelle. << Nous aussi je crois ! >> dit Clémentine. Il y a des gens. Des touristes probablement. Deux grosses berlines sont stationnées dans l'espace privatif du jardin. C'est vraiment superbe. Une maison basse, blanche, aux tuiles rouges.

La fatigue commence à se faire sentir. Nous avons prévu de dormir à Beauly. Il faut reprendre la nationale qui longe le Beauly Firth. Il y a environ 15 km. Beauly est un village typique des Highlands. Intemporel. Une architecture médiévale. Entouré de hauts sommets. Les prés sont verdoyants. Je gare le véhicule sur le parking d'un des restaurants à l'entrée de la petite ville. Pas d'inquiétude, il y a encore des tables. L'endroit est chaleureux, le personnel aux petits soins. C'est un restaurant gastronomique.

Attablés devant des queues de langoustes fumées, des haricots verts poêlés nous faisons le bilan de la journée. << C'est plus crevant que de venir de France ! >> conclue Estelle. Il y a deux musiciens qui jouent sur une petite scène. Une harpiste et un pianiste. De la musique folklorique de la région. C'est de toute beauté. Estelle m'entraîne aux toilettes pour notre première visite. L'habituel rituel pisseux dans l'étroitesse d'un des cabinets des toilettes hommes. Puis c'est au tour de Clémentine.

Il est 21 h30. Quelle désagréable surprise. Il pleut. Clémentine a une soudaine idée. Elle se précipite pour retourner dans le restaurant. Estelle et moi nous sommes dans le camping car. Nous nous embrassons en nous tripotant. Nous y mettons nos dernières forces. Clémentine revient : << Génial ! Nous pouvons passer la nuit en restant sur le parking et disposer des commodités demain matin ! >> dit elle. << Put-Hein, ça commence fort ! >> lance Estelle en offrant ma bite à Clémentine.

Mes deux anges se refilent ma queue qu'elles sucent avec appétit. Je propose d'ouvrir le lit et d'y mettre les draps. << Pas la peine ! La literie est déjà prête ! >> fait Clémentine en nous montrant le lit qui descend doucement de l'état vertical à l'horizontal. Estelle s'y jette en s'écriant : << Comme c'est doux ! >>. Une dernière rapide toilettes. Lavage des dents. Nous voilà au lit. Estelle qui s'était promise de belles folies, s'endort la première. Clémentine et moi, en 69, nous savourons nos sexes.

Bonne virée à toutes les coquines qui se réjouissent pour un séjour écossais en camping car...

Julien



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Homme, 53 ans, France
Classe - 20 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1580 -



Nous partons à la découverte

Hier matin, mardi, il est huit heures quand nous nous réveillons tous les trois. Quasiment ensemble. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous. Nous aimons pousser d'absurdes gémissements. Les moduler longuement. Estelle se lève en s'écriant << Pipi ! >>. Elle se précipite dans l'étroit cabinet du camping car. Clémentine me chevauche en riant, frottant son sexe sur mon érection matinale. C'est à notre tour pendant qu'Estelle fait le café. Nous la rejoignons après avoir fait le lit. Après l'avoir rabattu.

C'est très pratique d'abaisser la table. Tout est pratique, bien pensé et surtout superbement conçu. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le vague programme du jour. Il est décidé de nous laisser aller au gré de nos envies. Aux premiers endroits qui nous plaisent on s'arrête. Ça va être comme ça pendant deux semaines. Génial. Nous mangeons de bon appétit en évoquant ma famille, l'accueil, l'ambiance. Dehors, il fait beau. Nous faisons notre vaisselle. Nous nous lavons les dents.

Les robinets fonctionnent à la perfection. Il y a la même pression qu'à la maison. Nous revêtons nos tenues de jogging. Nous sortons. Le parking du restaurant est désert. Il y a une dame qui coupe des fleurs. Nous la saluons. << Did you sleep well ? >> demande t-elle. Clémentine répond : << Oh yes. Not a sound. We thank you for the hospitality ! >>. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Nous partons sur le chemin pierreux. L'itinéraire sur les conseils de la propriétaire du lieu.

Le terrain est accidenté et sableux. C'est parfait pour un running de qualité. Le sol est humide des pluies de la nuit. Il n'y a pas de boue. Sur les hauteurs nous avons une vue d'ensemble sur le village, le restaurant. On distingue même notre camping car. Il est 9 h30 quand nous revenons. La dame nous propose de prendre une douche à l'intérieur. Dans le local réservé au personnel du restaurant. En grande Bretagne cet équipement est obligatoire dans chaque entreprise. C'est parfait.

Il y a un réservoir d'eau dans le camping car. 300 litres. Mais si nous pouvons économiser son usage, c'est très bien. Estelle prend sa douche à côté de la notre. Nous discutons entre les cabines. Nous rions beaucoup. Nous sommes coutumiers de telles opportunités. Nous avons cette chance extraordinaire. Dans nos existences tout se présente toujours sous les meilleurs auspices. Il est 10 h lorsque nous sommes habillés, prêt à repartir. Clémentine et Estelle sont en jupettes kakis, T-shirts carmins.

Je suis en short kaki, en T-shirt carmin. Il est décidé de rester vêtus de la même manière durant toute l'expédition de ces deux semaines. Je propose à Estelle et à Clémentine de profiter du grand parking vide pour faire quelques manœuvres avec le véhicule. C'est Estelle qui s'y met. Elle se débrouille plutôt bien. Puis c'est au tour de Clémentine. Pareil. Il vaut mieux que chacune maîtrise un minimum la conduite de l'engin. Il peut toujours arriver quelque chose. Nous saluons la dame une dernière fois.

C'est parti. Je roule doucement. A ma gauche, Estelle et Clémentine assises sur les deux sièges passagers. Il faut tendre le bras pour atteindre ma braguette. Ce que fait Estelle en tirant sur sa ceinture de sécurité. Clémentine l'aide à maintenir son équilibre pour qu'elle puisse se pencher. Nous rions. Il y a une dizaine de kilomètres sur l'étroite route sinueuse. Il y a des collines. Là-bas, les sommets du massif du Ben Nevis. Voilà la petite bourgade de Muir of Ord. C'est charmant.

Il y a la rue principale. Rue unique entourée de maisons basses magnifiquement fleuries. Il y a un grand panneau à l'entrée. C'est un descriptif des choses à visiter dans la proximité du bourg. << On se fait la distillerie ? >> propose Estelle. << Va pour les senteurs du whisky ! >> dit Clémentine. Je prend à gauche. La route est sinueuse sur les deux kilomètres. Voilà une grande bâtisse en angle droit. Il y a des voitures garées dans la cour. Nous stationnons près de l'entrée. Nous sortons.

Il y a une sorte de bureau d'accueil qui fait également magasin de vente. C'est une charmante dame qui nous reçoit. Des touristes ou des clients sont installés à des tables. Nous saluons tout le monde. La dame nous invite à la suivre. Elle sait que c'est pour la visite. Nous passons une porte pour nous retrouver dans une salle. Une très grande pièce aux murs de planches. Il y a d'énormes tonneaux en bois de chêne. Une sorte de machine avec des alambics. Deux employés sont en plein travail.

L'un d'entre eux vient à notre rencontre. Il y a déjà un groupe de visiteurs. Tout le monde porte son masque sanitaire. Nous sommes invités à nous joindre aux autres touristes. C'est la toute première fois que nous visitons une authentique distillerie écossaise. Nous ne buvons pas de whisky. Ni aucun autre alcool d'ailleurs. Aussi nous déclinons poliment l'offre qui nous est faites de goûter les différentes années de vieillissement. Nous découvrons qu'il y a deux principales sortes de whisky.

Il y a ce touriste qui traîne un peu à l'arrière. Il prend des photos. Clémentine se serre contre moi pour me murmurer : << Un "plan" ! >>. Elle quitte le groupe pour sortir dans la cour par une des portes ouvertes. Il y a des moutons. Parfois l'un ou l'autre autre entre dans la grande salle. Pas du tout effrayé par les présences humaines. Juste indifférent. Estelle, qui ne me lâche pas la main, me dit : << Regarde ! >>. Je regarde à l'extérieur. Clémentine est à moitié cachée derrière deux remorques.

Il y a le touriste qui rôde autour de l'une d'elles. Estelle m'entraîne. Nous quittons discrètement le groupe. Planqués derrière deux tracteurs, nous observons. Clémentine est accroupit. Elle nous tourne le dos. Sa position ne fait aucun doute. Elle fait mine de consulter son téléphone. Le touriste arrive soudain. A quelques mètres. Il observe la jeune fille. Il regarde partout autour de lui. Il y a bien deux hommes là-bas qui chargent du matériel dans un fourgon. Mais personne ne vient par là.

Nous sommes à une trentaine de mètres. Le type adresse la parole à cette superbe jeune fille. La position suggestive est sublimée par l'attrait qu'elle exerce. Impossible de comprendre ce qu'il dit à voix basse. Clémentine redresse la tête. Sans bouger, gardant son indécente position, elle se met à bavarder avec le voyeur. Ça nous excite toujours considérablement, Estelle et moi, d'êtres cachés pour assister aux shows de Clémentine. Nous regardons autour de nous. Ce serait con d'être surpris.

Le touriste aussi est prudent. Surtout lorsqu'il se met à se tripoter la braguette assez vulgairement. Des bruits de voix nous parviennent de l'intérieur. Mais il y a également les deux employés qui viennent pat ici. Clémentine se redresse juste à temps. J'ai le cœur qui bat la chamade. J'aurais voulu la prévenir. Le touriste s'éloigne. Clémentine vient nous rejoindre. << Un londonien en visite ! >> nous dit elle en nous racontant les propos échangés. Nous rejoignons le groupe de visiteurs.

Inutile de prendre des risques inconsidérés. Nous ne connaissons pas l'endroit et il y a d'autres voitures qui viennent se garer dans la cour. La visite se termine. Dans le magasin de vente, nous achetons des gâteaux au malt, à l'orge et des lightbody. Ces gâteaux au chocolat et caramel, spécialités locales. Nous voilà repartis. Il est presque midi. Il y a un généreux soleil. Nous sommes sur la petite route en direction d'Ullapool. Il y a 70 kilomètres à faire dans un paysage enchanteur. C'est magnifique.

Nous arrêtons le véhicule sur un park place aménagé. Un panneau indique les "Rogie Falls". Les cascades sont nombreuses dans cette région. Estelle insiste pour préparer à manger. Les portes du camping car grandes ouvertes, nous sommes assis sur un des bancs. Il y a d'autres voitures, d'autres vans. Clémentine tente de se connecter. Impossible. La wifi ne fonctionne pas dans ces régions escarpées, rocailleuses et montagneuses. Nous entendons Estelle chanter.

Nous faisons quelques pas pour franchir le torrent aux eaux furieuses. C'est un pont en bois d'une vingtaine de mètres. Il y a des grimpeurs qui font de la varappe accrochés à la falaise. C'est impressionnant et ça nous donne le vertige. Clémentine me palpe discrètement la braguette en me confiant les émotions vécues dans la cour de la distillerie. Je glisse ma main sous sa jupette en l'écoutant parler. Il faut faire gaffe parce qu'il y a du monde. Nous rejoignons Estelle.

Elle a préparé une salade de carotte, des coquillettes et trois filets de colin à la crème. C'est bien de n'avoir qu'à mettre les pieds sous la table. C'est comme à la maison. Du Parmesan râpé saupoudré sur le tout. C'est miam. Nous félicitons Estelle pour ce délicieux repas. << Durant tout notre périple, je tiens à faire la popote ! >> précise t-elle une fois encore. Nous traînons à table. Les portes ouvertes. Les voix incessantes des touristes qui arrivent, de ceux qui partent. Les claquements de portières.

<< Il faut faire avec ! >> lance Clémentine. En fait, cette promiscuité ne nous dérange pas vraiment. Au contraire, elle participe de cette ambiance de vacances. Nous écoutons les informations. L'allocution du président de la République française hier soir est traduite par un speaker. C'est très fidèle. << Notre clown ridicule se croit en pleine dictature ! C'est monstrueux ! >> lance Estelle. << Je suis pressée de quitter ce maudit pays entre les mains de fous dangereux ! >> répond Clémentine.

<< La risée de toute l'Europe ! >> rajoute encore Estelle. Nous mangeons toutefois de bon appétit en éteignant la radio de bord. La vaisselle. Il y a un cadran qui affiche le niveau d'eau. Si nous arrivons à prendre nos douches en extérieurs chaque matin, nous aurons de la réserve pour toute une semaine. Nous quittons le camping car pour aller visiter cette cascade. Il y a une centaine de mètres après le pont. Le sentier qui y mène est comme un décors de conte de Fée. Les cascades sont impressionnantes.

Même derrière les barrières métalliques qui nous protègent du ravin, les cascades éclaboussent jusqu'ici. Nous faisons les touristes. Clémentine et Estelle prennent quelques photos. Il y a du monde. Nous retournons au camping car. Nous voilà en route. Je roule doucement et prudemment. Pas question de laisser Estelle m'extraire le Zob. Nous en rions de bon cœur à chaque fois qu'elle fait une allusion lubrique. Il y a un autre park place sur la droite. Cette fois le chemin pavé mène à un point de vue.

Je me gare entre deux autres camping car. Les filles m'entraînent par la main. Le chemin est large. Il faut franchir le pont en pierre qui franchi le torrent aux eaux tumultueuses. Les eaux charrient de la tourbe car elles sont de couleur ocre. Il y a plein de gens. Nous attirons évidemment quelques regards. Suis-je le père de ces deux sublimes jeunes filles accrochées à moi ? Suis-je l'ami ? Suis-je l'amant ? Autant de questions qui se devinent dans quelques regards interrogateurs sinon libidineux.

Il y a environ trois cent mètres jusqu'au point de vue. Majestueux. On voit un bras de mer. On voit les hauts sommets de l'autre côté. C'est magnifique. Pas un arbre. Ce sont des landes et des montagnes couvertes de bruyères en face. Elles donnent une couleur violacé. Avec ce soleil et cette luminosité, il y a toutes les déclinaisons du violet. Parfois de bleu. C'est stupéfiant. Ce qui n'empêche nullement Estelle de me tripoter la braguette discrètement. Parfois moins discrètement lorsqu'une touriste regarde avec insistance.

Estelle aime beaucoup jouer à ces provocations quand c'est le regard d'autres femmes. << Rien que pour les mettre un peu mal à l'aise ! >> me murmure t-elle lorsque je lui demande d'être plus discrète. Clémentine rit toujours aux éclats des facéties d'Estelle. Moi je suis plutôt embarrassé. Nous retournons au camping car pour reprendre notre route. Il est 18 h30 quand nous arrivons à Ullapool. C'est un port de pêche. C'est l'agglomération la plus important à une cinquantaine de kilomètres. 15 000 habitants.

Je gare le camping car à l'entrée du port. Nous retrouvons cette ambiance si particulière. Comme un plongeon dans une autre époque. Intemporelle. Il y a des chalutiers. De grands bateaux anciens. Une animation intense sur les quais. Il y a un léger vent du large. Le cris des mouettes. Nous flânons longuement. Nous sommes déjà venus ici à quelques reprises. Il y a deux ans avec Estelle durant un autre périple en camping car. C'est tellement merveilleux de redécouvrir ce lieu.

Les maisons colorées et fleuries qui délimitent les quais. Il y a ce petit musée que nous reviendrons visiter demain. Il est décidé de rester là pour deux jours. << C'est trop bien et on prend le temps de tout voir ! >> lance Estelle. Il commence à faire faim. A l'entrée de la ville Clémentine a repéré un restaurant. Je propose de nous y rendre à pieds en longeant la mer. Il y a une autre particularité à Ullapool. Ce sont les plages de gros galets ronds. << Excellente thérapie que d'y marcher pieds nus ! >> fait Clémentine.

<< On fera ça demain, d'accord ? >> propose Estelle. Nous arrivons au restaurant. C'est une sorte de petit château. Il y a des tourelles à créneaux. Certainement un de ces anciens manoirs qu'on rencontre un peu partout en Ecosse. Les menus proposés là, sont alléchants. Nous voilà assis à une table nappée de beige. Les couverts son beiges. C'est un peu la couleur qui prédomine dans un intérieur médiéval mais moderne. Le personnel est aux petits soins. Certainement des étudiantes en job d'été.

Nous sommes morts de faim. Il est presque 20 h. De se régaler de homards grillés avec des légumes finement cuisinés, est un véritable enchantement. Le patron vient nous saluer. Lorsqu'il découvre que nous venons de Bretagne, en France, il nous raconte les stages qu'il a fait dans les Côtes d'Armor durant sa jeunesse. << Vous n'avez pas de chance avec un tel président ! C'est la dictature ! >> nous dit il en riant et dans un français parfait. Nous en rions de bon cœur. Je précise que je suis écossais en exil.

Clémentine, qui ne perd jamais le Nord, évoque notre camping car, la difficulté de le garer. Le patron nous propose immédiatement de venir nous garer dans la cour privé, derrière le manoir. Affaire conclue. Et une fois encore, nous pourrons bénéficier des douches du personnel demain matin. Il nous invite même à venir prendre notre petit déjeuner avec lui et sa femme. << Génial ! >> lance Estelle. Nous félicitons Clémentine pour sa redoutable efficacité à mener la barque selon nos intérêts. Fameux !

Nous traînons à table. La fatigue commence à se faire sentir. L'addition. C'est un peu lourds que nous longeons la plage de galets sur ses trois kilomètres. Nous récupérons le camping car. Le crépuscule est tombé. Il est 22 h. En Ecosse, durant quatre mois, il ne fait pas nuit. C'est un crépuscule permanent de huit heures. Nous revenons avec le camping car pour nous garer à l'endroit indiqué. Au lit, j'offre à mes deux anges de délicieux cunnilingus. L'orgasme d'Estelle la projette dans un profond sommeil.

Bonne visite de la région d'Ullapool à toutes les coquines qui vont encore y trouver l'occasion de se livrer à d'amusantes expériences...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 21 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1581 -



Une belle journée à Ullapool et ses environs

Hier matin, mercredi, il est un peu plus de huit heures quand Estelle et Clémentine se serrent fort contre moi. Les nuits sont fraîches en ce curieux mois de juillet. Je suis entre mes deux anges. Quel merveilleux réveil. Elles me chuchotent des douceurs, me font des bisous. Glissent leurs mains dans mon slip. Je suis tel un bienheureux dans notre paradis privé qui n'appartient à aucun dieu. Je glisse moi aussi mes mains dans les culottes pour défaire quelques nœuds. Nous sommes tellement bien tous les trois.

Estelle se lève pourtant la première. Pas d'autre choix que de se précipiter dans l'étroit cabinet de toilettes du camping car. Nous faisons le lit avant de le rabattre pour faire descendre la table. Voilà notre chambre à coucher transformée en salon. C'est à notre tour d'aller pisser. Nous revêtons nos tenues de sport. Nous sortons dans la fraîcheur matinale. Quelle chance, le ciel est dégagé. Il y une légère brume plus bas, sur la mer. Nous traversons la cour pour nous rendre au restaurant.

Notre table nous attend. Le patron et sa compagne également. Nous nous saluons. C'est un copieux petit déjeuner qui nous attend là. John et Sandy exploitent cet établissement depuis plus de vingt cinq ans. Nous avons notre bonne étoile qui, une fois de plus, met sur notre chemin des gens particuliers. Gentils, sympathiques et fort accueillants. Certes, je suis écossais, ça aide, mais je suis surtout accompagné de deux créatures de rêves. Et puis, nous respirons la gentillesse et la sympathie aussi.

John revient sur ses jeunes années en France, dans les Côtes d'Armor. Il garde un excellent souvenir de la Bretagne. << Un morceau d'Ecosse mais sans la montagne ! >> se plaît-il à dire à plusieurs reprises. Sandy, ancien mannequin à Londres a rencontré John lorsqu'il était cuisinier personnel d'une star du Rock. C'étaient des soirées de ripailles et de fêtes à n'en plus finir. Il n'était pas rare que John serve encore des plats à deux heures du matin. Nous rions beaucoup de ses anecdotes.

C'est encore une de ses rencontres extraordinaires dont nous sommes coutumiers. John connait quelques unes de mes toiles. Jeune peintre plein d'ambition, j'exposais il y a vingt ans. Le "gratin" de quelques célébrités m'a permis d'amasser une petite fortune. Merci le show business. Même si je n'avais le plus souvent affaire qu'à des intermédiaires. Nous échangeons quelques souvenirs de ces années de jeunesse. << Oh, les vieux qui se racontent leurs hauts faits d'armes ! >> s'écrie Estelle. Nous en rions de bon cœur.

Il est neuf heures quand nous quittons la table et le couple. Ils ont fort à faire. Le restaurant est gastronomique et prisé. Il vient ici un monde fou tous les midis de la saison. Nous nous reverrons ce soir. Mais j'insiste pour payer nos repas comme n'importe quel client. A contre cœur, John accepte. Nous voilà au dehors. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour un jogging. Nous suivons l'itinéraire conseillé par Sandy qui pratique le footing tous les après-midi.

C'est le long d'un parcours à flancs de collines que nous faisons notre running. Le paysage est superbe. On voit le bras de mer. C'est l'océan. Il y a une légère brume qui rend la lumière diaphane. Cette luminosité particulière qui n'existe que sous ces latitudes. Il est 10 h15 quand nous revenons. Nous sommes priés de prendre notre douche dans le local réservé au personnel. C'est super propre. Comme un espace privé et personnel. Clémentine et moi dans la même cabine. Estelle dans l'autre.

C'est en faisant les pitres que nous nous essuyons. Nous en avons profité pour faire un shampoing. Il y a des sèches cheveux. Nous prenons notre temps. Vêtus légers, nous allons jusqu'au camping car. Comme c'est agréable d'avoir les cheveux bien lavés. La wifi du restaurant fonctionne parfaitement. Une connexion parfaite qui nous permet de trouver nos mails. Celui des parents d'Estelle qui font leurs préparatifs pour l'Irlande. Il viendront en avion jusqu'à Belfast pour louer une auto et prendre possession de leur cottage dimanche soir.

Il y a le courriel de Julie qui nous raconte ses journées de tenancière de galerie d'Art. Une affluence folle. La consommation de gel hydroalcoolique. Les masques sanitaires de plus en plus fantaisistes que portent certains touristes. Il y a une amorce pour une double vente. Un plaisancier danois ancré au port. Fortuné évidemment. Il est déjà revenu deux fois. Une première fois avec sa femme. Une seconde fois avec son frère. Chacun vient faire son choix. Nature morte pour l'un. Scène de genre pour l'autre.

Nous répondons en joignant des selfies pris ces derniers 24 h. Il est 11 h. Avec cette météo favorable, Clémentine propose de faire des sandwichs avant de retourner à Ullapool. Excellente suggestion. Nous les préparons. Six grosses tranches de pain complet. Généreusement beurrées. Entre deux tranches de pain, une feuille de saumon fumé, des rondelles de tomates, des olives noires dénoyautées. Nous adorons cette formule. Une bouteille d'eau. Le tout dans le petit sac à dos que je porte.

Nous voilà partis. Clémentine porte la même jupette que hier. Un T-shirt crème. Estelle porte la même couleur de jupette. Je porte la même couleur de short. Le soleil est généreux. Il y a toutefois la danse des nuages d'altitudes. Rien de menaçant. Il y a environ trois kilomètres jusqu'au port. Nous longeons la plage de gros galets. La brume matinale s'est levée. Estelle, sur la route étroite, commence à me tripoter la braguette tous les cent mètres. << J'ai envie de faire ma salope ! >> dit elle à chaque fois.

Il est 11 h30 quand nous arrivons sur le port. Il y a la criée. Des vieux chalutiers viennent de rentrer de pêche nocturne. Les touristes se mêlent aux autochtones pour faire leurs achats. Des araignées de mer géantes, des crabes, des homards. Des crustacés réellement impressionnants remuent dans leurs cages en osier. Les pinces des homards sont garrotées. Nous flânons sur les quais. << Un "plan" ! >> lance Clémentine qui nous montre le mec qui sort des caisses d'une camionnette.

Elle nous entraîne vers le mur de la jetée. Il y a là d'autres camionnettes garées. Des amoncellement de casiers en rotin, de caisses. Il est simple de se dissimuler dans ce dédale. Ce que nous faisons avec Estelle. Nous regardons Clémentine marcher lentement, les bras croisés. Comme elle fait toujours avant de se livrer à un de ses shows. Estelle garde sa main dans mon short par le dessus. Je garde ma main dans sa culotte par dessous sa jupette. Nous bougeons doucement pour nous faire du bien.

Il faut être prudents. Nous ne sommes pas seuls. Il y a des employés, des commerçants, des restaurateurs qui viennent chercher les produits tous frais et vivants. Mais nous avons l'habitude autant que Clémentine. Elle est entre deux camionnettes. Coincées volontairement contre le mur de pierres derrière elle. Nous sommes à une trentaine de mètres. Juste en face, planqués entre des piles de caisses. Le bruit assourdissant des mouettes. Les voix fortes des marins qui proposent leurs pêches.

Le type sort de sa camionnette. Il remarque la jeune fille entrain de s'accroupir. Sa culotte aux genoux qu'elle tient du bout de l'index pour la tirer vers le haut. Va t-elle pisser vraiment ? Cette fois, pour les voyeurs privilégiés que nous sommes, nous pourrons savoir. Le type aussi est un privilégié. Il nous tourne le dos. Il reste immobile avec la caisse qu'il tient en main. Il doit avoir la quarantaine. Vêtu d'un bleu de chauffe et coiffé d'une casquette de marin. Son sang ne doit faire qu'un tour.

Je reste toujours prêt à intervenir. Je sécurise les exhibitions de Clémentine. Même si je bande comme un salaud dans la main d'Estelle, que je suis très excité, je garde le parfait contrôle de mes sens aux aguets. Le type se retourne. Il regarde dans toutes les directions. Il pose la caisse sur une autre. Il se déboutonne. Il présente probablement ses organes génitaux à la vue de la sublime jeune fille qu'il voit accroupie à quelques mètres. Fait-il des propositions ? Toujours est-il que Clémentine lève la tête.

Elle porte ses larges lunettes noires. Elle a ses cheveux qui cachent en partie son visage. Nous la voyons faire plusieurs signes négatifs de la tête. Le type ne tente rien. Par contre, même s'il nous tourne le dos, nous le voyons se branler comme un dément. Cambré sur ses genoux fléchis notre branleur se pignole comme un salaud. On peut le comprendre. C'est tellement excitant d'avoir un tel spectacle. Nous aimerions beaucoup apercevoir nous aussi ce qu'il montre à Clémentine. Hélas, ça restera un mystère.

Il y a des bruits de voix. Clémentine n'a pas réussi à pisser. C'est bien trop excitant pour elle aussi. Ce sont deux autres mecs qui viennent rejoindre notre masturbateur qui a juste le temps de remballer. Clémentine se dépêche de sortir du "piège" où elle s'est enfermée. Elle passe tout près du type à qui elle adresse un merveilleux sourire complice. Ce sourire restera certainement comme le point d'orgue de ce petit moment qui s'inscrit probablement à tout jamais dans ses souvenirs. Beaux cadeau d'une jeune fille altruiste.

Clémentine vient nous rejoindre. Elle nous raconte les propositions salaces du mec. Sa bite très moyenne, ses couilles poilues qu'il serrait de sa main gauche. Faisant un anneau entre son pouce et son index. << Bien vicelard, le salaud ! >> précise Clémentine. Ce numéro de virtuose nous a donné faim. Nous nous cherchons un endroit un peu plus calme pour manger. Il n'y a pas un souffle de vent. Le ciel se voile mais reste diaphane et lumineux. Nous adorons cette ambiance. Nous remontons le long de la route étroite.

Là, entre les maisons colorées, des parterres de plantes, il y a des bancs. Chacun porte la plaque en cuivre avec le nom du généreux donateurs. Tout le monde peut offrir un banc à sa municipalité en Grande Bretagne. C'est une tradition. Le donateur passe alors dans une vague postérité. Assis, nous dégustons nos pommes puis nos sandwichs en bavardant. Nous observons les touristes. Cette année la mode est à ces hideuses chaussures en plastique "Croc". Un peu comme les tongs jadis. C'est ridicule mais sans doute pratique.

<< J'en veux ! Je pourrais y mettre des fleurs en les fixant sur les volets de la maison de ma mamie ! >> fait Estelle. Nous éclatons de rire. Il y a un pêcheur solitaire qui monte l'escalier. Il tient une cane et un seau en plastique. C'est un gars du coin celui-là. Un jeune type d'environs 30 ans. Clémentine écarte ses cuisses en posant ses pieds sur le bort du banc. Nous comprenons immédiatement qu'elle fait ça pour ce brave homme. Il marque un temps d'arrêt. Comme halluciné. On peut le comprendre.

Estelle et moi, nous faisons semblant de ne pas nous en rendre compte. Clémentine reste effrontément dans cette position. C'est délicieusement indécent. Le mec fait semblant de chercher quelque chose dans la pochette qu'il tient à l'épaule. Il louche évidement par ici. Clémentine enfonce le clou en lui faisant un petit coucou de la main. Que peut-il bien faire le pauvre bougre ? Rien. Sinon s'en aller. Il fait une centaine de mètres. Il s'arrête. Il se retourne.

Comme il y a d'autres promeneurs, Clémentine a redescendu ses pieds, resserrée ses cuisses. Estelle me prend par la main en disant : << On tente une impro ! Amuse-toi bien ! >>. Nous allons aux tourniquets de cartes postales devant la boutique de souvenirs. Le pêcheur revient. Clémentine est à présent seule sur le banc. Elle est stratège. Elle a gardé le petit sac à dos posé entre ses cuisses à nouveau écartées. Il y a d'autres mecs, accompagnés de leurs familles qui doivent être intrigués.

Cette superbe meuf qui fait mine de fouiller son sac posé entre ses longues jambes au teint mat. Il y a de quoi mâter. Même des femmes regardent. Le pêcheur traverse la rue pour venir s'assoir à côté de Clémentine. << Il ne s'emmerde pas celui-là ! >> me fait Estelle qui me palpe discrètement. Je bande comme un salaud. Je sens ma bite qui colle dans mon slip. Excité comme je le suis depuis l'exhibe du port, je mouille considérablement. << Mmhh, j'ai envie de te la bouffer ! >> me dit Estelle quand je le lui raconte.

Nous regardons le mec draguer Clémentine. Elle joue parfaitement. Sans prêter trop d'attention au séducteur, elle continue de fouiller dans le sac. Si le type ne comprend pas qu'il n'a aucune chance ! Il tente quand même son truc. Nous en rions beaucoup. Le mec doit être collant car Clémentine se lève d'un coup pour le planter là sans même un regard. Elle déteste les pots de colle, les dragueurs et les chiants. Estelle lui fait coucou pour lui montrer où nous sommes. Clémentine vient nous rejoindre.

Elle nous raconte. Le mec veut d'abord l'inviter à boire un verre. Puis il l'invite chez lui. Pour finir par lui proposer une partie de pêche. << Et ton cul c'est du poulet ! >> lance Estelle. Nous éclatons de rire en nous dirigeant vers le musée. C'est un tout petit musée que nous avons déjà visité deux fois. Il faut porter le maudit masque sanitaire. Nos tickets d'entrée. Il n'y a pas trop de touristes et la visite est libre. Il y a deux couples de quinquagénaires. L'un des mecs mâte plusieurs fois les filles qui me tiennent par les mains.

Nous attirons toujours les regards partout où nous sommes. Nos hautes tailles, nos différences d'âges. Non, je ne suis pas le père de ces deux sublimes jeunes filles. On le comprend vite à leurs attitudes. Surtout lorsqu'elles me font des bisous. Il nous arrive quelquefois de croiser d'autres trios de la même configuration. C'est rare et toujours en vacances. Clémentine s'éloigne pour faire semblant de scruter une vitrine. Juste au-dessus il y a une de ces gigantesques dents de narval.

C'est comme une lance d'environs deux mètres de long sur quatre à cinq centimètres d'épaisseur. Clémentine s'accroupit. Un des quatre touristes vient par là. Il tient un gros appareil photo. Il ne vient pas voir la dent de narval. Non. Il vient surtout pour tenter de scruter sous la jupette de la fille. Clémentine lui en offre pour son argent. Estelle et moi nous observons la scène derrière une vitrine. Le mec se penche carrément, sans gêne. Clémentine lève la tête pour lui sourire en écartant ses cuisses au maximum.

Cela ne peut pas durer car voilà d'autres touristes. Clémentine se redresse in extremis. Le type rejoint les trois autres. Estelle s'accroupit à son tour à côté de moi juste quand il passe. Je me souviendrais toujours de l'expression de son visage en découvrant la présence d'une seconde salope. Clémentine vient nous rejoindre. Nous rigolons comme des bossus. En sortant du musée, les quatre touristes sont assis à une table du salon de thé voisin. Le mec me voit entre mes deux anges. Il me lance un étrange regard.

Nous allons dans la supérette. Il y a là notre marque de glace préférée. Trois pots de Haagen Dazs. Parfums pistache, noisette et nougat. C'est assis sur un des bancs de tout à l'heure que nous savourons nos crèmes glacées. Nous regardons passer les touristes. Nous entendons parler des langues scandinaves, suédoises ou encore finlandaises. Cette année quasiment pas de latins. Les restrictions sanitaires sont très certainement à l'origine de ce phénomène. Nous traînons sur les quais. Il fait doux. Le ciel est voilé mais lumineux.

Il est 19 h30 quand nous revenons au camping car. La fraîcheur du soir impose de passer des vêtements un peu plus chauds. Jeans et sweats. Notre table nous attend. << La table des amis ! >> nous dit John dans sa tenue de Chef de cuisine. Sandy qui est derrière le comptoir à enregistrer les commandes nous conseille des pommes de terre farcies à la crème de langoustes accompagnées de chips de betteraves. Nous voilà confortablement installés. Quelle surprise. Il y a le quatuor du musée.

Ils sont attablés à une des tables près de la terrasse. Le voyeur du musée lance souvent un discret regard dans notre direction. << Je lui fais le test des chiottes ! >> murmure Clémentine. << J'y vais après toi ! >> chuchote Estelle. Les toilettes sont à l'étage. Il faut monter un escalier de pierres. Bien évidemment, Clémentine n'est pas montée depuis une minute que le mec se lève. << Gagné ! >> glisse Estelle à mon oreille. Clémentine revient pour nous raconter. << Petite bite ! >> dit elle. Nous rions.

C'est au tour d'Estelle. Mais cette fois le type ne se lève pas. << Ce serait trop gros. Sa femme et les deux autres lui demanderaient s'il a des problèmes de prostate ! >> me dit Clémentine. Nous rigolons comme des bossus. C'est moi qui monte rejoindre Estelle. Elle me tombe dans les bras. << J'aime tes surprises ! >> me murmure t-elle dans le cabinet de toilettes des WC hommes où nous sommes enfermés. Nous rejoignons Clémentine qui s'amuse à achever d'allumer le type du regard.

Bonne fin de soirée à toutes les coquines qui se sont encore bien amusées. Avant le lit où ce sera cunnilingus et pipes...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 22 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1582 -



Encore une belle journée

Hier matin, jeudi, je suis tiré de mon sommeil, par le souffle chaud d'Estelle dans mon cou. Dans le camping car, le lit est plus étroit. Je peux sentir le cul de Clémentine contre ma hanche. Les lèvres d'Estelle qui se posent sur ma joue comme une ventouse. Cela réveille Clémentine qui se retourne pour venir se blottir. Je suis entre mes deux anges. Il est un peu plus de huit heures. Nous restons ainsi à regarder l'intérieur de cet espace ultra moderne. Nous nous étirons en gémissant. Distribution de bisous.

Estelle se lève pour se précipiter dans l'exigu cabinet de toilettes. Clémentine et moi faisons le lit avant de le relever dans sa niche. C'est à notre tour d'aller faire pipi. Impossible de tenir à deux dans l'étroite cabine. Nous revêtons nos tenues de jogging. Nous sortons dans la fraîcheur. Le ciel est clair, lumineux mais voilé. Nous traversons le parking pour entrer dans le restaurant par derrière. Notre table nous attend. John et Sandy prennent le petit déjeuner avec nous. Nous bavardons. John parle du passé.

Nous repartons ce matin. Nous promettons de revenir à la fin de notre périple. Nous saluons le couple de restaurateurs. Ce sont de nouveaux amis. Nous consoliderons cette nouvelle amitié naissante en revenant passer une journée et une nuit à Ullapool. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour notre running. Nous prenons le même itinéraire que hier. La vue est extraordinaire. L'atmosphère est limpide. Nous revenons pour 9 h45. Nous prenons notre douche dans le local réservé au personnel.

Nous nous habillons légers. Clémentine et Estelle portent une jupette façon tennis. Brune. Un T-shirt carmin. Je suis en short brun, en T-shirt carmin. Nous voilà installés. C'est le départ pour rejoindre la route côtière. Dans le Nord Ouest de l'Ecosse, la nature est sauvage. Les grands espaces sont presque angoissants. Je prends la North road A35. Qui n'a strictement rien d'une autoroute. Le parcourt est sinueux, souvent encaissé entre de hautes collines. Soudain ce sont des prés, puis à nouveaux des falaises.

Je roule doucement, avec beaucoup de prudence. La route est juste assez large pour permettre à deux véhicules de se croiser. Alors quand ce sont deux camping car il faut rouler au pas. Malgré que je demande à Estelle de ne pas me perturber, elle ne peut s'empêcher de se pencher sur sa droite pour me tripoter la braguette. Voilà le petit village de Ardmair. Typique petit port de pêche. Là, c'est l'Ecosse intemporelle. Les maisons blanches rangées le long de la route qui les sépare de la plage de galets.

Il fait beau. Le soleil est généreux. Nous ne nous arrêtons pas. Il y a une vingtaine de kilomètres jusqu'au hameau de Achduart. C'est un de ces endroits du bout du monde. Isolé, loin de tout. La faim commence à se faire sentir. Nous nous garons en surplomb de l'océan. C'est magnifique. Rude. Sauvage. Effrayant peut-être. Estelle veut préparer le repas. Interdiction de rester avec elle. Clémentine m'entraîne par la main. Nous descendons l'étroit sentier. Il faut être d'une grande prudence. C'est parfois abrupte.

Il y a des voitures garées plus bas. Des tentes. Des gens assis à des tables pliantes. << Comment sont-ils arrivés jusqu'à la mer ? >> demande Clémentine. Nous avons la réponse en arrivant aux ruines d'une ancienne maison. Il y a une portion de chemin carrossable taillé dans la falaise. << C'est comme une route de l'extrême ! >> lance Clémentine. Elle se serre contre moi. << Comme je suis heureuse Julien. Je savoure chaque instant de ces vacances ! >> dit elle. Nous regardons l'océan. C'est immense.

Nous remontons. Nous rejoignons Estelle, notre chef cuisinière. C'est très agréable de n'avoir qu'à mettre les pieds sous la table. Nous félicitons notre chef pour cette délicieuse salade de tomates. C'est du riz complet en accompagnement de crevettes poêlées aux champignons. Du gruyère de Comté râpé saupoudré sur le tout. C'est simple. Mais là, dans ce paysage grandiose, c'est un repas de roi. Il y a de véritables concertos de cris d'oiseaux de mer. La porte du camping car grande ouverte.

Nous mangeons de bon appétit. Il y a quelquefois le passage d'une voiture. Rares sont les touristes qui viennent jusque là. Nous ne traînons pas. Nous faisons la vaisselle. Nous nous lavons les dents en faisant les clowns. Sans arrêter de remuer des hanches comme pour une danse lascive. Estelle glisse sa main dans ma braguette béante. << Il faut contrôler la température ! >> dit elle à chaque fois. Nous repartons. L'étroite route est comme taillée dans les falaises sur notre droite. En bas, ce sont les roches qui se jettent dans l'écume du ressac.

C'est impressionnant. Lunaire. Il n'y a pas le moindre arbre. De la chaume, du roc à perte de vue. Il y a des endroits où la route est tellement étroite qu'il y a un park place tous les cent mètres. Ce qui est nécessaire pour pouvoir croiser d'autres véhicules. Il est 15 h quand nous arrivons à Badenscallie. C'est un merveilleux endroit. Le village est en contrebas. Il faut descendre deux virages en épingles qui évoquent une route des Alpes. Les maisons sont regroupées autour d'une église. C'est magique. Il y a les ruines d'un château.

C'est là que nous décidons de passer le reste de la journée et la nuit. Je gare le camping car sur une aire de stationnement obligatoire. Le panneau indique les commodités pour les véhicules comme les nôtres. Il y a d'ailleurs trois autres camping cars et vans garés là. Nous prenons ce qu'il faut dans le petit sac à dos. Le ciel est bleu. Il y a bien quelques nuages d'altitude mais rien d'inquiétant. Nous prenons le sentier abrupte qui mène au village plus bas. Il y a une légère brise du large.

Le sentier mène à la rue principale par un étroit et vertigineux escalier taillé dans la pierre. Directement entre deux maisons. Nous voilà dans rue principale. Sans doute seule et unique. Il y a pas mal de touristes. Nous avisons la supérette en face de l'église. << C'est l'heure des glaces ! >> lance Estelle qui nous y entraîne. C'est une petite supérette. A l'échelle du village. Il n'y a pas de bacs de glaces, seulement des cônes par six. Et il n'en reste plus qu'un paquet. Clémentine s'en saisit comme une voleuse.

Nous passons à la caisse. << La femme à barbe ! >> murmure Estelle. En effet la dame de la caisse, la soixantaine burinée, a des poils au menton. De la moustache. Ici, pas de paiement par carte. Tout ce fait en espèces. Nous savourons nos cônes en flânant. Il y a une boulangerie qui fait également bar tabac. Il y a un restaurant dans un grand bâtiment de pierre. C'est une bonne idée d'y réserver une table pour ce soir. Nous faisons bien car il n'en reste plus que deux. Ce sera pour 19 h30.

Nous entrons dans le magasin de souvenirs. C'est un peu la quincaillerie, la droguerie, la pharmacie et le bazar du village. Estelle choisit deux cartes postales. Nous ressortons pour descendre jusqu'à l'océan à une centaine de mètres. Une plage de galets. Là-bas, au loin, les rochers qui sortent de l'eau comme des vaisseaux, des chapelles, des silhouettes inquiétantes. Il y a ce type qui fouille les rochers sans doute à la recherche de crustacés. Il porte un seau et une sorte de pic. Une casquette. Des bottes en caoutchouc.

<< Un "plan" ! >> fait Clémentine. Estelle m'entraîne par la main derrière des rochers. C'est la marée montante. Il ne faudrait pas se faire surprendre par les eaux. Planqués dans une excavation, nous observons Clémentine avancer doucement. Elle s'accroupit. Le type est à une vingtaine de mètres. Il regarde la fille. Pour voir ce qu'elle fait, le bougre n'hésite pas à se rapprocher sans la moindre discrétion. Les rochers ne lui permettent pas de comprendre avant d'arriver à quelques mètres. Je reste prêt à intervenir.

Nous savons ce qu'elle fait. Elle nous tourne le dos. Ils sont à une centaine de mètres. Nous ne comprenons rien des propos qui s'échangent. Clémentine s'est redressée. Elle parle avec le mec en se touchant. C'est toujours hyper excitant de la voir s'amuser ainsi. Quel aplomb de bavarder ainsi avec un inconnu, une main sous sa jupette. Estelle tire la paire de jumelles du sac. Voyeuse comme elle est, elle veut absolument voir les expressions du visage de la "victime" des jeux de Clémentine.

Elle observe. Je lui caresse la chatte par derrière en remontant les doigts le long de l'intérieur de ses fesses. Elle commente ce qui se passe. << Regarde la tête qu'il a ! >> me dit elle en me donnant les jumelles. Le type n'est pas déstabilisé. Il discute même très sereinement. Il pose son seau et son bâton pour se débraguetter tranquillement. J'hallucine. Estelle me prend la paire de jumelles. Je recommence à la tripoter. J'enfonce un doigt. << T'es un salaud ! J'aime ! >> dit elle sans cesser de scruter.

Il y a des groupes de touristes. L'un d'entre eux se dirige vers le couple. Ce qui met fin aux jeux. << Put-Hein, les cons ! Pourquoi viennent-ils par là ! C'est grand pourtant ! >> s'écrie Estelle, dépitée. Clémentine revient vers nous. La marée monte. Elle doit ruser pour prendre d'autres rochers sur lesquels il faut parfois sauter. << Ça monte vite ! >> nous fait elle en nous rejoignant. Le type s'éloigne là-bas, avec son bâton et son seau. << Pas eu le temps de montrer sa bite ! Dommage ! >> lance encore Clémentine.

Nous remontons le sentier jusqu'aux premières maisons. Là-bas, les impressionnantes ruines du château. Il est déjà 18 h30. Nous mettons sa visite à demain matin avant de repartir. Nous flânons encore un peu dans la seule et unique rue de Badenscallie. Il y a de l'animation. Il est 19 h30 quand nous sommes attablés devant des langoustes fumées accompagnées de pommes chips. Ce n'est pas un restaurant gastronomique mais c'est très bon quand même. Nous traînons à table.

La salle est pleine. La distanciation est respectée. Les deux serveuses portent le masque sanitaire. Il y a des flacons de gel hydroalcoolique sur toutes les tables. Dans ces contrées reculées, les consignes se sécurité sont respectées à la lettre. Nos rituels pisseux aux toilettes. Une fois avec Estelle. Une fois avec Clémentine. Les chiottes sont très fréquentées. Nous ne pouvons trop nous y attarder. Il est 21 h. Nous flânons encore un peu avant de remonter au camping car. Cunnilingus et fellation avant de sombrer dans le sommeil.

Bonnes découvertes d'un Ecosse traditionnelle, intemporelle et loin du monde à toutes les coquines qui aiment les jeux exhibes...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 23 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1583 -



Nous montons vers le Nord

Hier matin, vendredi, Je suis entre mes deux anges qui se frottent doucement contre moi. Encore dans un demi sommeil, tous les trois nous nos réveillons en modulant nos gémissements. Rires. Il est un peu plus de huit heures. Estelle, n'en pouvant plus, se lève la première pour se précipiter aux toilettes. Clémentine et moi nous faisons le lit avant de le rabattre dans sa niche. Nous transformons la chambre à coucher en cuisine, salle de séjour. C'est à clémentine d'aller au WC. Puis c'est à mon tour. Cabine trop étroite pour deux.

Estelle prépare le café. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. La vaisselle du camping car est en plastique. Nous n'aimons pas trop son contact. << Mais, après tout, nous sommes des explorateurs en milieu hostile ! >> lance Estelle. Dehors le ciel est un peu plus couvert. D'un gris uniforme comme en plein mois de novembre. Par contre il fait doux. La côte Ouest de l'Ecosse est souvent d'un climat tropicale. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le vague programme de la journée.

Il y a une borne Wifi. Estelle, ce matin, en se levant pour faire son premier pipi, a découvert une connexion parfaite en mettant notre récit quotidien en ligne. Nous mangeons de bon appétit en évaluant le parcourt de notre futur jogging. Estelle a bien repéré les lieux. Il est possible de faire une boucle autour du village. Nous débarrassons pour faire la vaisselle. Nous nous lavons les dents. Nous revêtons nos tenues de sport. Nous sortons. Quelques mouvements d'échauffement dans une étrange douceur.

Il y a beaucoup d'humidité dans l'air. En interrogeant son application, Clémentine découvre qu'il y a un taux hygrométrique de 82 %. C'est Estelle qui donne le rythme soutenu de notre running. Nous la suivons sans trop nous poser de question. Elle a le sens de l'orientation. Le paysage est lunaire. Il n'y a pas le moindre souffle de vent. Un étrange silence. C'est un itinéraire que nous faisons deux fois pour courir une heure. Estelle prend sa douche la première. Puis c'est Clémentine. C'est à mon tour. Cabine trop étroite pour deux.

Nous nous habillons comme hier. Jupettes, T-shirts pour les filles, short, T-shirt pour moi. Je m'installe au volant de notre engin. Estelle et Clémentine attachent leurs ceintures sur les deux sièges passagers, à ma gauche. C'est parti. La petite route côtière longe le littoral désolé de ce paysage de bout du monde. Il n'y a pas un arbre sauf aux abords des hameaux, des petits villages que nous traversons. Il est 10 h45. Ça roule bien même si nous ne dépassons que rarement les 40 km/h.

La route est sinueuse. Il y a de nombreux virages en épingles à cheveux qui descendent vers l'océan ou au contraire qui le quittent. Il y a parfois, au sommet d'une falaises escarpées, les ruines d'un château. Improbables constructions dont les pierres se confondent avec la roche. Estelle, comme elle le fait malgré mon interdiction, se penche sur sa droite pour me palper la braguette. Je suis obligé de rester doublement concentré. La coquine. Il y a pourtant parfois un ravin sur notre gauche.

Voilà le but de notre périple du matin. Le ravissant petit village de Drumbeg. La route devient soudain la rue principale. Je gare le véhicule à l'entrée du bourg sur le parking obligatoire. Il y a une bonne vingtaine d'autos et de vans. Il est un peu plus de midi. Il y a des touristes installés devant des tables pliantes. Le ciel reste obstinément gris aujourd'hui. Il commence à faire faim. Estelle propose de faire des spaghettis avec des filets de lieu noir. Il en reste dans la glacière. A moins 18°.

<< On fait ensemble ! >> lance Clémentine. << D'accord, on fait une exception ! >> répond Estelle en glissant sa main dans ma braguette. Chacun a une tâche précise. Estelle fait bouillir l'eau. Clémentine lave les carottes avant de les râper. Ce sont des carottes bio. Il est important d'en consommer la peau qui contient l'essentiel des sels minéraux, des vitamines et des nutriments. Je concocte une sauce au Roquefort que je verse sur le poisson poêlé en fin de cuisson. Estelle égoutte les spaghettis.

Même si l'intérieur de notre Carthago est spacieux, pour y faire la cuisine à trois, nous nous marchons souvent sur les pieds. Les portes du véhicule sont grandes ouvertes. Il faut aérer. Clémentine dresse la table. Nous mangeons de bon appétit tout en faisant le bilan de notre séjour. Clémentine déplore que le temps passe si vite. Nous voulons tous les trois profiter de chaque instant. Pourtant ces instants nous échappent inexorablement. Notre perception du temps n'est pas la même.

Les filles ont 24 ans. J'ai 54 ans. Je leurs explique que pour moi, chaque instant défile à une vitesse folle et que le temps est encore plus insaisissable. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, les filles proposent de visiter le village. Il y a très peu de choses à voir. Nous faisons la vaisselle. Nous nous lavons les dents. Je contrôle le niveau du réservoir d'eau. Nous en sommes au quart. C'est parfait. Nous sortons. Nous saluons les touristes qui sont attablés devant le van voisin.

Leurs regards nous amusent beaucoup. Suis-je le père de ces deux superbes jeunes filles accrochées à mes bras ? Nous marchons sur l'étroit trottoir. La rue principale est bordée de basses maisons blanches. L'église est étrange avec son clocher parallélépipédique. Les quelques arbres ajoutent un peu de vie champêtre à l'ensemble. C'est petit, c'est simple mais il se dégage un certain luxe de l'endroit. Un vrai con a fait installer une éolienne au sommet d'une des collines qui surplombent le bourg.

<< Espèces d'écologistes de mon cul va ! >> lance Estelle. C'est vrai que cette structure affligeante enlaidit considérablement l'environnement. Il y a un bazar qui fait tous les commerces à la fois. Nous pouvons nous installer à une des tables basses. La wifi fonctionne. Nous découvrons le message de Julie. Elle nous annonce une troisième vente en joignant la photo de la toile vendue que tient son acquéreur. Devant la galerie, un grand sourire. Sa femme toute fière à ses côtés. Il y a un message des parents d'Estelle.

Yvan et Michèle sont en Irlande du Nord depuis dimanche soir. Leur location est un enchantement. Ils ont loué une voiture et visitent les endroits que nous leurs avons recommandé. Nous nous retrouverons à Inverness, dimanche 26 juillet au soir. Nous savourons le café servit dans de petites tasses de porcelaine absolument ravissantes. Nous retournons vers le parking. En route. Notre prochain destination est Durness tout au Nord. Nous quittons le littoral pour un paysage de montagnes rocheuses.

Après le petit port de pêche de Riconich, plus un seul village sur quarante bornes. L'étroite route surplombe un de ces nombreux loch mystérieux. La légende veut que chaque lac abrite un monstre. Nous nous arrêtons sur le parking. Il y a les ruines d'un vieux château. Il y a une dizaine de voitures. Je suis entre mes deux anges qui me tiennent par les bras. Nous descendons le sentier qui mène au lac. Les eaux claires reflètent le gris du ciel. Il y a des pêcheurs confortablement installés.

Nous longeons le loch sur trois cent mètres avant de prendre la sente qui mène aux ruines. Il y a un grand panneau qui informe le touriste sur l'histoire de la forteresse du XVème siècle. Il y a eut ici plusieurs drames familiaux et le texte met en garde contre les fantômes. Le second degré et la dérision sont deux spécialités écossaises. L'intérieur du mur d'enceinte ne doit pas dépasser trente mètres. Peu de choses sont encore debout. Il y a une poterne qui donne sur l'ancien fossé.

Nous croisons des touristes. Mais c'est là, dans une anfractuosité de roches et de murailles décrépites qu'Estelle me sort la queue. Elle s'assoit sur une pierre pour me renifler la queue. << Mmhh, il y a comme une odeur ! >> dit elle avant de gober ma bite. Clémentine reste accrochée à moi. Elle glisse sa main sous sa jupette pour observer la fellation d'Estelle qui suce en gourmet. Elle est belle avec les yeux fermés, savourant les premiers épanchements avec une ferveur toute religieuse.

Clémentine nous dit : << J'entends des voix ! >>. Estelle cesse pour murmurer : << Jeanne d'Arc ? >>. Nous cessons juste à temps. Il y a deux couples de touristes. J'ai le temps de me tourner pour cacher mon sexe. Hélas, dans ma précipitation, je n'ai pas vu la jeune femme qui monte le sentier. Elle me voit remballer ma queue en souriant d'une étrange façon. Surtout qu'avec la présence des deux jeunes filles qui m'entourent, la situation est insolite. Elle arrive à notre hauteur. Nous la saluons. Quel regard !

Nous reprenons la visite. Estelle me tripote. << Quand je commence à piper, je pourrais passer la journée à ça ! >> dit elle. Nous avisons un coin retiré à l'extérieur des ruines. Je déballe mon sexe pour le présenter à Estelle. Je dis : << Quand on commence à me piper, je pourrais passer la journée à ça ! >>. Nous éclatons de rire. Clémentine fait le guet. Je me fais tailler une pipe. Quelques minutes. Il faut cesser une nouvelle fois. Une famille qui monte le sentier. Je remballe à temps.

<< Le prochain coup, c'est à moi ! >> lance Clémentine avant de glisser sa langue dans ma bouche. Nous retournons au véhicule. C'est parti. Nous faisons un nouvel arrêt. C'est une sorte de ferme auberge. Il y a des tables en terrasses. Des touristes. << Ils ont peut-être de bonnes glaces ! >> dit Clémentine. Je quitte la route pour prendre le chemin rocailleux sur environ trois cent mètres. Il y a une bonne vingtaine de voitures, de camping cars. Je gare le nôtre. Clémentine retire sa culotte.

<< J'ai envie de m'offrir un "plan" salope ! >> dit elle en la faisant tournoyer au-dessus de sa tête. << Je garde la mienne ! >> fait Estelle en relevant sa jupette pour remuer du cul. Nous rions de bon cœur. Nous préférons rester à l'extérieur. Il y a des oies, des canards et des moutons qui se baladent partout. Nous prenons place à une des tables en bois. Ici aussi il y a quelques arbres autour de la propriété. C'est une dame imposante qui vient prendre la commande. Il y a des coupes glacées.

C'est étrange d'êtres là, loin de tout, à savourer nos parfums vanilles, chocolat. Les seuls disponibles. Il y a du monde. << Les chiottes sont là-bas ! >> fait Estelle à l'attention de Clémentine. Clémentine qui répond : << Regardez le mec là, c'est un des employés ou le proprio, il mâte vers notre table ! >>. En effet, c'est un quinquagénaire plutôt solidement bâtit. Il est occupé à tourner la manivelle d'une grosse caisse en métal. Sous l'auvent d'une grange. Il est trop loin pour voir l'entre jambes de Clémentine.

<< Je lui fais le test des chiottes ! >> dit elle en se levant. Elle traverse cette partie de la cour sous quelques regards des messieurs attablés. Cette superbe meuf, attractive et sexy, à de quoi attirer l'attention. Nous la voyons entrer dans les toilettes. Le type reste à sa tâche. Il ne rejoint pas la fille. C'est rare comme attitude. << Il est peut-être homo ! >> lance Estelle en riant. Clémentine revient. << Ça sent fort ! >> dit elle en évoquant les chiottes. Se pinçant le nez. Estelle m'y entraîne par la main.

Nos rituels pisseux dans un des cabinets tout en bois. C'est vrai que ça sent les chiottes. << C'est campagnard ! >> fait Estelle en cessant de me sucer et en s'essuyant la bouche. Nous rejoignons Clémentine. ll faut se laver les mains sous une pompe à eau en fonte noire. Nous repartons. La route étroite déroule ses méandres dans un paysage de plus en plus désolé mais aux charmes étranges. Il est 18 h quand nous arrivons à Durness. La route devient la rue principale.

C'est typique. C'est magnifique. Je gare le véhicule sur le parking obligatoire à l'entrée du bourg. De nombreuses maisons basses et blanches. Il y a des panneaux pour informer. Il y a là un petit musée. Un champs de menhirs. Une page de sable fin. Les ruines d'un château. Nous découvrons le village. Il y a deux restaurants. Nous réservons une table dans le plus séduisant. Le menu affiché dehors est d'ailleurs une véritable invitation. C'est devant des plateaux de fruits de mer que nous terminons la journée.

Nous flânons encore un peu. Il fait doux et le ciel s'est dégagé. Le crépuscule est ici plus clair encore. Nous retournons au camping car pour en transformer l'intérieur en chambre à coucher. Après nous êtres lavés les dents, nous voilà au lit. 22 h30. Les filles se refilent ma bite qu'elle sucent avec passion. Je pénètre d'abord Estelle, puis je passe à Clémentine. Nous découvrons qu'Estelle vient de s'endormir. J'offre à Clémentine un orgasme silencieux mais qui fait vibrer tout le lit. Peut-être les tôles du camping car ?

Bonne virée dans le Nord Ouest d'une Ecosse de carte postale à toutes les coquines qui aiment les arrêts pipes...

Julien



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Homme, 53 ans, France
Classe - 24 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1584 -



Clémentine s'offre une friandise

Hier matin, samedi, il est un peu plus de huit heures quand nous nous réveillons quasiment en même temps. Je suis entre mes deux anges. C'est le cri des mouettes qui nous a probablement tiré de nos profonds sommeils. << Maudites bestioles. Toujours prêtes à nous chier dessus et à nous assourdir ! >> lance Estelle en se levant d'un bond pour se rendre aux toilettes. Clémentine et moi, nous faisons le lit avant de le rabattre dans sa niche. Nous transformons la chambre à coucher en salle de séjour.

C'est au tour de Clémentine d'aller pisser. Estelle fait le café. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. Il fait un temps magnifique au dehors. Je vais au cabinet. Je reviens dans cette délicieuse odeur de petit déjeuner. Nous mangeons de bon appétit tout en faisant le vague programme du jour. Nous voulons visiter ce petit musée. Durness est un de ces petits villages perdus du Nord de l'Ecosse. Il y a quelque chose de profondément angoissant à l'idée de vivre ici toute l'année. Angoissant et excitant.

Nous faisons la vaisselle. Nous entendons les portières claquer. D'autres camping cars sont garés à faible distance. Avec cette promiscuité il est difficile d'être réellement discret et silencieux. Nous entendons parler scandinave. Ces langues du Nord de l'Europe sont plaisantes. Elles semblent très expressives. Il y a des rires. Nous nous lavons les dents. Nous enfilons nos tenues de sport. Nous sortons. D'autres campeurs s'apprêtent à partir pour un jogging matinal. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti.

Nous n'avons d'autre choix que de passer dans le bourg. Nous croisons d'autres joggeurs sur l'unique rue. A la sortie du village nous prenons à gauche. Le chemin qui descend vers la mer. Le petit port de pêche. C'est Estelle qui donne le rythme. Nous courons à flancs de collines. Le paysage, l'océan, tout est d'une beauté majestueuse. L'expression "grand espace" prend ici le sens de la démesure. Il est presque 9 h45 quand nous revenons. Estelle prend sa douche la première. Essai de la Wifi.

La borne Wifi fonctionne à la perfection. Nous n'avons jamais vu autant de bornes de rechargements électriques. Dans ce domaine, une fois encore, l'Ecosse est en avance. Le parc des voitures électriques est ici considérable. Nous découvrons nos mails tout en écoutant les informations. Nous avons eu de la chance en venant en Ecosse fin juin. . Nous apprenons que les ressortissants venant de France devront observer une période d'isolement totale durant dix jours. Autant dire que ça va dissuader les touristes.

C'est au tour de Clémentine. Estelle vient me rejoindre pour s'assoir sur mes genoux. Elle répond au courriel de ses parents. Toujours aux informations, nous entendons les manifestations anti vaccinations un peu partout en France. Nous ne sommes ni pour ni contre. << Bien au contraire ! >> précise Estelle. Nous éclatons de rire. Nous ne nous sommes fait vacciner que pour pouvoir venir passer deux mois en Ecosse. Et comme le vaccin sera obligatoire dès la rentrée, pour nous ce sera de l'histoire ancienne.

Clémentine vient nous rejoindre. C'est à mon tour d'aller sous la douche. La cabine est très étroite pour un homme d'un mètre quatre vingt huit. Même athlétique, il faut de la souplesse. Je rejoint mes deux anges qui surfent sur le site de l'université. Il y a enfin les résultats de leurs mémoires. Je les félicite. Elles sont toutes les deux superbement notées. L'équivalent du fameux A level en Grande Bretagne. Les appréciations des professeurs sont fort élogieuses. Nous sommes vêtus tous les trois comme hier. Mêmes couleurs. Mêmes vêtements.

Il est 10 h 15. Nous retournons vers le bourg. Le musée est situé dans une maison très normale. Une annexe en construction moderne compose un angle droit dans le grand jardin bien fleuri. Tous les villages que nous traversons offrent des maisons fleuries. C'est de toute beauté. L'entrée du musée est libre. Il y a surtout beaucoup de photos d'une époque révolue. C'est angoissant de voir ce bourg il y a cinquante ans. Cent ans. Des clichés en noir en blanc. Des images de l'hiver. C'est assez sinistre. Surtout sous la neige et la glace.

Nous découvrons les costumes folkloriques magnifiques. Des mannequins sont revêtus de tenues brodées de fil d'or sur des velours bleus nuits ou noirs. Estelle prend des photos. Tout l'intérieur du musée est une reproduction d'un habitat ancien. Meublé comme aux XIXème siècle. C'est émouvant, singulier de rigueur et pourtant artistiquement décoré. Des sculptures représentent les proues des navires de la marine royale. Il y a quelques autres visiteurs. Nous attirons évidemment l'attention. Les filles surtout...

Surtout qu'Estelle et Clémentine sont le plus souvent collées contre moi. Cette douce intimité complice que nous emmenons partout avec nous. La visite est rapide. Il y a encore une partie du jardin reproduisant le potager de l'époque. Le puis profond. Une petite cabane de jardin transformée en chambre sommaire. Un berceau, une armoire, des ustensiles pour filer la laine. Nous voilà dans la rue. Il y a un passage entre les maisons. Il descend vers la mer. Là-bas, à environ 800 mètres, la plage de sable blanc.

Nous contournons les amas rocheux pour prendre la direction des bâtisses à un bon kilomètre. En se rapprochant, on découvre les bâtiments d'une ferme. Une exploitation agricole entourée de petits champs soigneusement cultivés. Comme des jardins. Plantations de choux. C'est mignon. Estelle ne cesse de palper ma braguette. Il y a un type sous l'auvent d'une grange. << Un "plan" ! >> lance Clémentine. Estelle a immédiatement le réflexe de stopper, de se serrer contre moi. Nous restons en retrait. Clémentine s'avance.

Elle marche lentement avec les bras croisés. Il fait beau, il y a du soleil. Sa silhouette se détache sur les collines rocheuses. Comme elle est belle et attractive. Estelle sort la paire de jumelles du petit sac à dos que je porte. << C'est un fermier ! >> dit elle en commentant la situation. Le type voit Clémentine passer à une vingtaine de mètres de la grange où il se trouve. Nous la voyons s'arrêter pour bavarder avec l'inconnu. Il est entrain de fixer les bras d'une charrette sur des parpaings.

<< Put-Hein, il se tripote la braguette en discutant ! >> commente Estelle en me passant les jumelles. Je vois Clémentine se toucher tout en discutant. Pas de doute, elle est encore entrain d'allumer ce pauvre fermier. Nous la voyons de dos. Il est certain qu'elle a une main glissée sous sa jupette. << Il sort sa queue ! >> fait Estelle. Nous sommes à une centaine de mètres, planqués derrière un cabanon entouré d'un haut muret de pierres. Impossible de nous voir. Nous n'entendons rien de ce qui se dit là-bas.

Cela dure une bonne dizaine de minutes. Nous n'arrivons pas distinguer correctement le sexe de l'exhibitionniste. Il est dans l'obscurité de la grange. Le soleil juste au-dessus empêche de voir dans de bonnes conditions. Il y a un autre type qui arrive sur une petite moto. Il bavarde avec le fermier. Clémentine vient nous rejoindre. << Un bon vicieux pervers comme je les aime ! >> dit elle en mimant une masturbation masculine. << Tu es abonné aux tarés ! >> lance Estelle. Nous éclatons de rire.

Il commence à faire faim. Nous remontons le chemin jusqu'au village. Il est midi quand nous sommes de retour au camping car. Estelle fait gonfler du riz complet. Clémentine prépare une salade de carottes. Je fais rissoler des crevettes avec des champignons, de l'ail, de l'échalote. Je concocte une de nos délicieuses sauces au Roquefort. Dans la glacière il doit bien en rester un kilo. C'est rapide. Nous mangeons de bon appétit tout en revenant sur l'exhibitionniste de ce matin. << Un salaud de première ! >> lance Estelle.

Nous en rions de bon cœur. << Et si on retournait après la vaisselle ? >> propose Clémentine. Elle me prend le poignet pour rajouter : << Je peux ? >>. J'éclate de rire en disant : << Non seulement tu peux, mais c'est obligatoire si tu en éprouves l'envie ! >>. Estelle se lève pour mimer une masturbation masculine. Elle fait : << Tu les aimes ces mecs, hein ! >>. Clémentine se lève pour imiter Estelle. Elle répond : << Oui, autant que toi ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Nous faisons la vaisselle.

Nous nous lavons les dents en faisant les clowns. Estelle n'arrête plus de mimer des branlettes. La porte du camping car est ouverte. << Merde ! >> s'écrie t-elle soudain en cessant de se toucher. Elle retire prestement la main de dessous sa jupette pour rajouter : << Un mec m'a vu. C'est le type du camping car voisin ! >>. Nous éclatons de rire. Clémentine lance : << Te voilà repérée ! >>. Elle m'entraîne à la porte. Nous regardons. C'est effectivement le type d'à côté. Il rit avec sa compagne. Ils sont dans la cabine de leur véhicule. Prêts à partir.

Je dis à Estelle : << Effectivement, tu as probablement été vue dans ta splendide imitation ! >>. Elle me fait la bise avant d'aller voir à son tour. Elle descend le marche pied. Elle s'y assoit. Une superbe petite exhibe pour bien enfoncer le clou. Clémentine, penchée au-dessus de sa tête lui dit : << Félicitations mademoiselle ! >>. Je reste en retrait. J'observe les réactions du couple depuis la cabine. Ils s'apprêtent à partir. << Dommage, nous en aurions bien fait les spectateurs de nos shows ! >> lance Clémentine.

C'est bien excités que nous reprenons la direction du bourg. Je rappelle aux filles qui me tiennent par la main, que nous avons prévu d'êtres à Thurso pour 19 h. Il y a une cinquantaine de kilomètres par la route du littorale. Nous y avons réservé une table dans le restaurant où nous étions il y a deux ans. Nous en gardons un tel souvenir ! Il y avait des musiciens. Un cadre de château médiéval et des fruits de mers à tomber tellement ils étaient bons. Nous repassons devant le musée pour prendre à gauche.

Nous sommes seuls sur le chemin qui mène à la ferme. Le soleil est maître d'un ciel presque totalement bleu. Les eaux de l'océan scintillent de mille feux. Il y a les îles rocheuses au loin. Une légère brise rafraîchissante. C'est un enchantement paradisiaque. Nous arrivons à l'endroit où nous étions cachés ce matin. Nous nous concertons. << Il est là ! Regardez ! >> chuchote Clémentine. << C'est carrément un rencard qu'il t'a filé le vieux salingre ! >> murmure Estelle qui aime inventer des mots. "Salingre" étant une création à Estelle.

<< Un rencard très informel. Il va être surpris de me revoir. Les filles à qui on montre une bite reviennent rarement sur le lieu de l'exhibe ! >> répond Clémentine. Nous rions aux mots d'Estelle qui précise : << Tu es une de ces filles qui reviennent ! >>. Clémentine nous laisse. Comme ce matin, elle avance lentement avec les bras croisés. Nous distinguons la silhouette du fermier sous le toit de la grange. << Il se branle. Regarde ! >> murmure Estelle. Elle se serre contre moi. Je passe mon bras autour de sa hanche. Nous sentons battre nos cœurs.

L'homme sort de la grange en remballant son sexe. A la lumière il paraît plus âgé que sous la charpente. Il est mince. Filiforme. Sa vieille veste de toile bleue est élimée. Son vieux pantalon de velours brun semble trop large et flotte sur ses jambes maigres. L'agriculteur repousse son chapeau. Jadis, avant que ce terme de soit galvaudé par notre monde moderne, on aurait appelé cet homme du noble mot de "paysan". Il s'avance entre le puis et la charrette posée sur des parpaings.

De sa musette, il sort un sandwich. Il s'assoit sur une des bottes de foin rectangulaires. Tout en bavardant avec Clémentine il mange. De petites bouchées qu'il mastique longuement tout en parlant. Il montre les montagnes au loin. Puis il désigne la maison. Estelle et moi nous sommes trop loin pour entendre, pour comprendre. Nous devons nous contenter de tenter de lire sur les lèvres des deux protagonistes. Parfois nous voyons Clémentine sourire. Elle vient de glisser sa main sous sa jupette.

Notre homme pose son sandwich sur le tonneau entre la cloison et les bottes de foin. Il est confortablement installé. Appuyé contre la cloison de planches derrière lui. Il pose l'index de sa main gauche sur sa bouche comme pour demander le silence. Le secret plutôt. De sa main droite il déboutonne sa braguette. Nous voyons enfin son sexe. Un sexagénaire bien membré. << Wouah ! Belle chose ! >> murmure Estelle à mon oreille. Elle sort la paire de jumelles du sac à dos que je porte.

<< Wouah ! Regarde ! >> chuchote t-elle en me tendant les jumelles. Je mâte. Le paysan tient une queue d'une bonne quinzaine de centimètres, fine et raide. Il l'enserre à sa base entre le pouce et l'index. Tout en bavardant, il l'agite vers Clémentine. Elle se rapproche sans cesser de se toucher. Nous la voyons maintenant de dos. Il y a des moutons qui viennent nous renifler le cul. Il y en a un qui glisse son museau avec insistance sous la jupette d'Estelle. Elle le chasse à plusieurs reprises. Il revient.

Je finis par le saisir par la laine de son cou pour le repousser. Nous n'attirons pas l'attention. Quoi de plus naturel dans un corps de ferme écossaise que l'agitation des moutons ? Estelle me passe les jumelles. Je mâte. Clémentine est en appui contre la botte de foin à côté de celle où est vautré le fermier. Il n'y a pas trois mètres qui les séparent. Le type monte son poing gauche devant sa bouche pour le faire tourner. Un langage universel qui est une invitation à la fellation.

Clémentine regarde partout autour d'elle. Le type semble insister. Il lâche sa queue pour lui faire signe de l'index. Le langage universelle de rejoindre la personne qui fait ce geste. Lorsque Clémentine regarde dans notre direction, nous découvrons l'embarras qui l'habite. Je l'observe avec la paire de jumelles. J'adore les expressions de son visage. Estelle me tire les jumelles des mains pour regarder. << Elle hésite ! >> murmure t-elle. Je chuchote : << Nous devrions avoir chacun une paire de jumelles ! Merde ! >>.

Clémentine monte sur la botte de foin. La vue de cette bite a raison de ses dernières hésitations. A quatre pattes elle vient s'installer à côté du mec. Il passe son bras autour de l'épaule de la fille. C'est moi qui tire les jumelles des mains d'Estelle. Je veux voir. Estelle glisse sa main dans ma braguette. Je bande comme un salaud. Je vois Clémentine esquiver les tentatives du type qui veut l'embrasser. Vieux saligaud. Elle se laisse glisser doucement pour prendre sa bite en bouche. Le mec lui tient délicatement la nuque.

Estelle se met à genoux entre la cloison et moi. Elle me sort la bite. Elle se met immédiatement à sucer. C'est magnifique. La paire de jumelles grossit huit fois. Je peux distinguer chaque détail avec une grande netteté. Je découvre une fois encore l'expression d'extase sur le visage de Clémentine. Elle suce, les yeux fermés, savourant cette bite inconnue avec passion. C'est merveilleux. Elle est immobile avec la moitié de cette queue en bouche. De petits mouvements de succion creusent ses joues.

Le type se laisse faire. Parfois il se penche pour tenter de regarder sa suceuse. Lui aussi est parfaitement immobile. Il se met à parler. Dommage que nous ne puissions pas entendre. Je me masturbe d'un mouvement régulier dans la bouche d'Estelle. Avec mon excitation, elle a de quoi se régaler. J'ai peur que les bruits bulleux de ses gargouillis n'attirent l'attention du mec. Clémentine cesse de sucer pour se retirer, déglutir et y retourner. Visiblement son "repas" est savoureux.

Le mec appui sur la nuque de Clémentine. Il lui enfonce toute la bite dans la bouche. Il insiste jusqu'à la faire tousser. Je vois une explosion de foutre jaillir de ses narines. Il l'a laisse se retirer. Clémentine peut enfin déglutir. Elle ouvre les yeux pour voir cette queue qui la nourrit copieusement. Le type lui dit des choses. Elle rit avant de retourner à sa pipe. Depuis le temps qu'elle voulait revivre les plaisirs de sucer un parfait inconnu, Clémentine trouve là un complice à sa mesure. Le veinard.

Je viens de m'en rendre compte. Le mec, tout en se faisant sucer est entrain de doigter la fille. Lui fait-il le cul ou la chatte ? Impossible de le voir. Toujours est-il que Clémentine semble se frotter sur la main de son tripoteur. Un mouvement régulier. Pas de doute, elle se branle tout en taillant une superbe pipe. Couchée sur le côté, la tête posée sur le ventre du type, elle suce passionnément. Souvent immobile. Lorsqu'elle se retire c'est pour avaler. Son expression de ravissement m'excite.

Je dois commencer à me contrôler. Je suis tellement excité que je risque d'éjaculer dans la bouche d'Estelle. Elle aussi se régale. Je peux l'entendre gémir de satisfaction. De petits gémissements qui ne risquent pas d'êtres perçus jusqu'aux bottes de foin. Clémentine cesse de plus en plus souvent de pomper pour avaler. Les choses se précipitent. Le type lui appui sur la tête en poussant un râle. On peut l'entendre jusqu'ici. Il se cambre. Son corps tendu comme un arc, il jute probablement dans la bouche de Clémentine.

Elle est à quatre pattes. Elle résiste contre la tentative du mec de la repousser. Je la connais. Elle veut tout bouffer. Ne pas en perdre la moindre goutte et surtout faire le "fond de cuve". Le type est retombé. Il ne bouge plus. Il n'a d'autres choix que de se laisser vider. Ce n'est pas tous les jours du restant de sa vie qu'il aura affaire à une telle salope. Un aspirateur à foutre qu'il doit tenter de raisonner. Il se tourne sur le côté pour fuir la bouche de la tailleuse. Un long filament de foutre rattache la bouche de Clémentine à la bite du mec.

Elle se redresse enfin. A genoux, bien droite, elle enfonce le chapeau du mec en riant. Il ne voit plus rien. Il l'attrape en riant. Je force Estelle à se redresser. << Tu veux pas me le donner, tu n'a jamais autant dégouliner de jute ! >> murmure Estelle. Je chuchote : << Ce soir, au lit, dans le camping car, si tu ne dors pas tout de suite comme d'habitude ! >>. Comme toujours, quand nous sommes juste elle et moi dans ces excitantes situations, elle murmure : << Je t'aime comme une folle Julien ! >>.

Elle me montre le contenu de sa bouche. Tout comme le fait Clémentine, Estelle adore garder le foutre le plus longtemps possible. Le mélanger à la salive jusqu'à ne plus pouvoir s'empêcher d'avaler pour libérer sa cavité buccale. Je la tiens par la nuque pour lui chuchoter : << Moi aussi je t'aime ! >>. Il n'y a plus aucune jalousie entre les deux filles depuis plus de trois ans. Comme le dit souvent Estelle : << Nous vivons le parfait amour dans notre couple à trois ! >>. Là-bas, le type est descendu de la botte de foin.

Il se réajuste. Il pointe du doigt la montre à son poignet afin que Clémentine comprenne qu'il doit y aller. Ils discutent encore quelques minutes. Nous voyons Clémentine faire des mouvements affirmatifs de la tête. Elle s'accroupit soudain. La bouche grande ouverte elle fixe le mec. Il secoue sa tête négativement. Il paraît presser de retourner à son travail. Il salue Clémentine en soulevant son chapeau. Il entre dans la grange avant de disparaître dans la pénombre. Clémentine relève sa jupe et se met à pisser.

Elle vient nous rejoindre. Son regard est fuyant. J'aime quand elle est gênée par ce qu'elle vient de faire. Ce réflexe typiquement féminin est merveilleux. Je la félicite pour ce qu'elle vient de s'offrir. << Tu n'es pas jaloux. Julien, c'est toi que j'aime ! >> s'écrie t-elle avec un ton de culpabilité. Je la prends dans mes bras pour la rassurer. Elle sent la bite sale. C'est écœurant. Estelle, tout en lui retirant la paille qui reste dans ses cheveux, lui dit << Tu aimes Julien mais tu aimes tout autant les bites inconnues ! >>. Clémentine éclate de rire en lançant : << Oui ! >>.

Nous retournons sur le sentier en contrebas. Si le type ressort de la grange, il ne pourra plus nous voir. Clémentine nous raconte. << Ce n'est que le valet de ferme. L'employé. Il me propose de le revoir demain matin avant que je ne reparte. Il me croit avec mes parents ! >> dit elle. Je l'encourage à y retourner. << Il est comment son foutre ? >> demande Estelle. << Viens le gouter avec moi demain matin ! >> répond Clémentine. << Non merci, j'ai celui de Julien ! >> lance Estelle. Nous en rions de bon cœur.

Nous voilà sur le sentier côtier. Là-bas, au loin, la ferme. Clémentine prend quelques photos. Des souvenirs. << Super jus de bite ! >> me dit elle en prenant une pomme dans le petit sac à dos. << C'est pour enlever le gout, la pomme ? >> demande Estelle. << Non, mais j'ai l'odeur de sa bite qui me donne cette saveur fétide. Si je ne bouffe pas un fruit, je dégueule ! >> répond Clémentine. Je passe ma main sous sa jupette. Sa culotte est trempée. << Il m'a doigté ce salaud, si tu savais ! >> rajoute t-elle. Je lui montre mes doigts mouillés.

Il est 16 h quand nous revenons au camping car. D'autres véhicules sont déjà arrivés. << Ça me brûle depuis la gorge jusque dans le nez ! >> se plaint Clémentine en attachant sa ceinture. C'est le foutre qu'elle s'est ramassé en suçant. Estelle lui passe la thermos emplie de thé chaud. Clémentine se gargarise, tête renversée en arrière pendant que je démarre. << Ça va mieux la pipeuse ? >> demande Estelle. Clémentine, les yeux larmoyants, éclate de rire en disant : << Le foutre de Julien est moins virulent quand il me fait ça ! >>.

Je dis : << Je t'en offre ce soir ! >>. Nous quittons Durness. Il est bien évidement exclu de revenir demain matin. La route est étroite, sinueuse. Il y a de véritables précipices sur notre gauche. Il faut redouter de croiser d'autres voitures. Il y a des park places tous les cent mètres. Estelle se penche sur sa droite pour me palper la braguette. Je lui demande de me laisser me concentrer sur ma conduite. Je la menace de l'obliger à prendre le volant. << T'es fou, avec moi, c'est le ravin ! >> s'écrie t-elle en cessant et en se redressant.

Nous passons le ravissant petit village de Melness. Très semblable à Durness. Le paysage est le même. Il est 17 h30. Les filles doivent faire pipi. J'avise un endroit qui ressemble à une gare routière. Un arrêt de bus. Cachées derrière le camping car, elles peuvent pisser. Je les tiens toutes les deux par la nuque pour parfaire leur équilibre. C'est un concours de longueur. A ce jeu c'est toujours Clémentine qui gagne. Nous n'avons pas vu le mec qui arrive en poussant un vélo. Il est debout, discret, entre deux poteaux indicateurs.

<< Put-Hein, il mâte l'enfoiré ! >> lance Estelle. Clémentine se tourne pour terminer de pisser, bien en face du voyeur. Je me penche pour lui enfoncer un doigt dans le cul. La dernière giclée est ainsi beaucoup plus violente. Je la tiens par ses cheveux en lui montrant le monsieur. Ce dernier semble nerveux. Un tel spectacle peut expliquer cette nervosité. Je dis en me penchant : << Fais un coucou au monsieur. Il a la gentillesse d'admirer ta prestation ! >>. Clémentine écarte ses cuisses en faisant un signe amical.

Estelle se redresse à toute vitesse. Je la torche. Ma main emprisonnée entre ses cuisses serrées. Je bande. C'est presque douloureux. Le type s'en va. S'en est certainement trop pour ses nerfs. << Il va se trouver un endroit pour se branler ! >> lance Estelle qui me couvre le visage de bisous. Je torche Clémentine qui me dit : << Tu es génial Julien dans tes impros ! >>. Nous remontons dans le camping car. Je roule avec une prudence extrême. Nous ne dépassons pas les 40km/h. Au maximum. C'est tout simplement impossible d'aller au-delà !

Il est est pile 18 h45 quand nous garons le camping car sur le grand parking. Thurso est probablement la plus grande bourgade de l'extrême Nord Ouest de l'Ecosse. C'est une petite ville. Une cité médiévale et côtière. Nous avons prévu d'y passer la journée de demain. Il y a tant de choses à voir ici. I y a deux ans nous y sommes passés trop vite. Je me mets de l'eau sur le visage, dans la nuque. Avec la concentration de la conduite, je suis un peu tendu. Estelle et Clémentine me massent le dos. Estelle en profite évidement pour masser ma turbe.

D'autres touristes s'amusent de notre trio. Nous marchons en direction de la ville. Les pierres de granit, les tuiles d'ardoises des maisons sont égayées de fleurs. Il y en a sur tous les rebords de fenêtres. Il y a plein de gens aussi. Thurso est la ville la plus au Nord de la Grande Bretagne. Un lieu touristique. On y embarque également pour les Shetlands et les Hybrides. Il règne ici une ambiance particulière. Un autre temps. Notre restaurant nous attend. Nous le reconnaissons bien. Rien a changé. La terrasse sous les pergolas.

Nous sommes épuisés, morts de faim. Nous savourons un repas extraordinairement bon. L'établissement est recommandé par tous les guides touristiques. Je recommande aussi. Les sauces qui accompagnent les queues de langoustes fumées, les moules grillées au feu de bois, sont à tomber tellement c'est bon. Visites aux toilettes pour nos rituels pisseux. Les sexes de mes deux anges sont tout aussi savoureux. Je m'en régale dans l'étroitesse des cabinets. Virtuose contorsionniste que je suis devenu. Du jus de filles.

Clémentine ne perd pas le Nord dans le Nord de l'Ecosse. Le chef vient bavarder un peu avec chaque tablée. Il y a du monde. Malgré le masque sanitaire qu'il porte il est jovial et a le rire généreux. Il vient vers nous. Il apprend que nous sommes venus de France. La première des choses qu'il dit : << Vous n'avez pas de chance avec votre gouvernement ! Pauvres français ! >>. Nous éclatons de rire. Nous sommes encore la risée de toute l'Europe. Nous le rassurons. Nous avons l'intention de venir nous installer en Ecosse. Je lui apprends que je suis écossais...

C'est au fil de cette conversation que Clémentine utilise ses compétences. Nous sommes invités à venir garer notre camping car dans la cour privée derrière le restaurant. Pour la durée de notre séjour. Nous pourrons avoir accès aux commodités. Toilettes, douches. C'est génial. Merci Clémentine. << Il mérite bien une pipe pour sa gentillesse ! >> murmure Estelle après que le Chef nous ait quitté. << Miam ! >> chuchote Clémentine. Après l'addition, nous allons directement récupérer le véhicule pour venir le garer dans la cour. C'est vraiment superbe.

Nous flânons encore un peu dans les ravissantes petites ruelles. Il y aura de quoi voir demain. Nous descendons jusqu'au port de pêche. Là-bas, il y a le port industriel et commercial. L'embarcadère pour les îles. << Vous vous souvenez. A cause de mon mal de mer, vous avez annulé la visite des îles il y a deux ans ! >> nous rappelle Estelle. << Oui, tu nous a gâché toutes les vacances ! >> répond Clémentine. Nous éclatons de rire. C'est une blague. Il est 23 h quand nous sommes couchés. Crevés, épuisés, je m'endors entre mes deux anges.

Bonne pipe à toutes les coquines qui aiment sucer de la bite inconnue. Surtout lorsqu'elles appartiennent à d'authentiques vicieux de la campagne...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 25 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1585 -



Une belle et agréable journée à visiter Thurso

Hier matin, dimanche, ce sont les mouettes qui nous réveillent. Les oiseaux de mer semblent s'être réunis juste au-dessus de la cour privé du restaurant. Là où nous avons garé notre camping car pour deux nuits. Je suis entre mes deux anges. Il est presque neuf heures. Estelle à ma droite, Clémentine à ma gauche. Distribution de bisous, papouilles et fortes envies de pisser. Estelle s'y précipite la première. Nous changeons les draps du lit avant de le replier dans sa niche. Nous descendons la table.

C'est au tour de Clémentine d'aller dans l'étroit cabinet de toilettes. Puis c'est à moi. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos aventures de hier. Aucun de nous n'aborde ce qui s'est passé. La pipe. Comme une sorte de pudeur. C'est Clémentine qui dit : << J'ai encore le gout du sperme. Mais je somatise certainement ! >>. Nous nous regardons avant d'éclater de rire. << Le mec, il doit t'attendre dans sa grange pour l'épisode deux ! >> lance Estelle. Nous sommes vraiment pliés de rire.

Le dimanche matin, pas de sport. Nous faisons la vaisselle. Nous nous lavons les dents en faisant les pitres. Nous sortons. Il fait beau, presque chaud. Le ciel est quasiment tout bleu. Nous traversons la cour pour nous rendre au local des douches réservées au personnel. Il y Clark, le patron qui discute avec un jeune garçon. Probablement son fils. Ils nous saluent. << Bien dormi ? >> demande Clark avec son accent écossais à couper à la tronçonneuse. Nous bavardons un peu.

Si nous voulons laver notre linge, il y a une machine à laver dans le local des sanitaires. Elle sert à nettoyer le linge du restaurant. Nous profitons de l'opportunité. Clémentine retourne au camping car pour chercher le linge sale. Estelle prend sa douche dans la cabine à côté de la nôtre. Tout ici respire la propreté. L'odeur de chlore est un peu pénible. Nous nous habillons légèrement. Jupettes, T-shirts pour les filles, short, T-shirt pour moi. Une table nous est réservée pour ce soir. Parfait.

Nous retournons au camping car pour y faire un peu de ménage, de rangement. Il est 10 h30. Il faut vider la machine et suspendre les draps, notre linge. Nous sortons de la cour par le porche pour nous retrouver dans une des rues commerçantes du centre. Thurso est une ville côtière. Un port de pêche et un port commercial. Une gare dessert la région. Le train vient d'Inverness. Il y a du monde. Nous flânons pour rejoindre la rue principale. C'est magnifique. L'avenue est bordée de maisons à deux étages.

Estelle me palpe la braguette. Pas toujours discrètement. Ce qui me gêne un peu. Surtout dans ce magasin de journaux où elle est venue choisir une carte postale pour sa mamie. Il y a un couple de séniors qui vient de nous surprendre. Ils sont au tourniquet voisin du nôtre. Je gronde Estelle en murmurant : << Tu as un gage ! >>. Elle chuchote : << Tu vas me punir ? >>. Clémentine nous dit : << C'est bien fait, vous faites vos trucs n'importe où ! >>. Nous payons la carte avant de filer.

Nous sommes assis sur un banc inconfortable et sans dossier. Le temps qu'Estelle écrive quelques mots. La carte est pré timbrée. Il n'y a qu'à la glisser dans une des boîtes postales. Au bout de la rue principale il y a les quais qui longent la plage. La vue est splendide. L'océan est bleu. Les eaux scintillent de mille feux. Là-bas, sur l'horizon les îles rocheuses. Nous flânons sur Scrabster Harbour, entre les maisons et la baie de Thurso. Il y a une brise qui nous ramène l'odeur de marée basse. Le cris des mouettes.

La mer fait ici de grands rouleaux. Cette ville est également connue pour ses épreuves de surf. C'est impressionnant de voir ces surfeurs défier les énormes vagues. Estelle, sa main dans ma braguette, reste serrée contre moi pour cacher ses activités. Les touristes qui se promènent ne se doute pas de ce qui se passe. Certains, si ! Il commence à faire faim. Nous retournons en ville. Nous avons repéré le supermarché Tesco. Il faut enfiler nos masques sanitaires. Il y a du monde.

Un grand panneau informe la clientèle qu'à part le port du masque, toutes les dernières restrictions sanitaires du pays ont été levées hier, 17 juillet 2021. Il faut dire que nous n'en avions ressenti aucune. Nous achetons des fruits, nectarines, pêches et un beau melon. Trois petites baguette fort appétissantes, aux graines et noix. Des filets de saumon fumé. Estelle propose d'aller savourer notre repas improvisé dans le parc devant lequel nous sommes passé deux fois. Pour aller et revenir de la mer.

Il y a les ruines d'un véritable château fort de carte postale. Nous sommes installé à une des tables en bois disposées dans les allées. C'est un régal de déguster les fruits de saison à l'ombre des frondaisons. Le soleil tape. Il y a du passage. Tout le monde profite de cette météo. Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme de l'après-midi. Je coupe le melon. J'enlève les pépins. Je coupe chaque moitié en trois parts égales. Il est délicieusement sucré. Un vrai dessert.

Clémentine nous entraîne vers les ruines du château. Ici, tout est parfaitement entretenu. Les pelouses sont de véritables moquettes. Il faut toutefois rester sur les sentiers pavés. La visite est un vrai plaisir. Je tiens fermement le poignet d'Estelle afin de l'empêcher de me palper la braguette. Il y a trop de monde et la coquine adore me mettre dans l'embarras. Nous quittons le parc. Nous flânons dans la rue principale en allant vers le port. Là-bas, l'immense silhouette massive du château de Thurso.

Ses pierres ocres paraissent dorées sous l'éclat de la lumière. Le soleil est généreux. Nous descendons la rue en escalier. C'est agréable d'admirer toutes ces vitrines, ces maisons fleuries. Nous voilà sur les quais. Il y a l'animation habituelle des ports de pêches écossais. << Ça n'arrête jamais ! >> lance Estelle. Nous attirons encore bien des regards. Ces deux jeunes filles sublimes qui me tiennent par la main. Qui me font quelquefois une bise ou qui se serrent contre moi. Nous nous en amusons beaucoup.

<< Un plan ! >> fait Clémentine. Nous regardons ce qu'elle nous montre. C'est un jeune type sur un bateau bas. Il tire des cordes pour les enrouler sur de grosses bobines de bois. << N'est-ce pas ça qu'on appelle des bittes d'amarrage ? >> dit Estelle. << Non, les bittes d'amarrage c'est ça ! >> répond Clémentine en se mettant à califourchon sur le gros plot de fonte. Le jeune homme nous observe. Il est plutôt fluet pour un homme de la mer. Clémentine est assise de manière indécente.

Nous la laissons pour nous diriger vers l'autre bateau. De là, nous pouvons assister à l'exhibe subtile de Clémentine. Le jeune marin enroule ses cordes. Il est a une dizaine de mètres de la jeune fille assise très vulgairement sur le plot en fonte. Nous rions de l'attitude de certains touristes qui passent derrière elle. Ils doivent croire que c'est la copine de notre jeune pêcheur. << Regarde cette salope. Elle fait son show avec un tel aplomb ! >> me fait Estelle qui reste serrée contre moi. Admirative.

Clémentine se redresse soudain. Elle passe derrière les caisses en bois. Entre deux piles elle s'accroupit. Estelle m'entraîne par la main. Nous passons à l'arrière pour bien voir. Nous voyons Clémentine de dos, les cuisses largement écartées. Chacun de ses genoux contre une des caisses. Le jeune homme sur le bateau cesse toute activité pour observer la fille. Il a de quoi mâter. Il y a un type plus âgé qui apparait quelquefois sur le pont arrière du bateau. Il ne se doute de rien.

Le jeune gars fait un sourire à chaque fois que Clémentine lève la tête. Nous ne savons pas si elle lui rend son sourire. Il regarde dans toutes les directions. Impossible pour lui d'avoir une attitude autre. Il ne peut que regarder. Les touristes qui passent ne se doute de rien. Aucun ne regarde entre les piles de caisses. C'est bien dommage car le spectacle en vaut la peine. Le type plus âgé vient probablement d'appeler le jeune homme. Certainement son patron, peut-être son père.

Tout cesse. Clémentine se redresse. Inutile de perdre son temps. Elle vient nous rejoindre. Elle nous confie ses impressions. << Je suis hyper excitée ! Il était mignon en plus ! >> dit elle avant d'éclater de rire. Je félicite Clémentine pour sa prestation. Nous flânons sur les quais. Nous n'avons jamais vu des homards aussi imposants. Leurs énormes pinces sont noués par des cordelettes. Des touristes en font l'achat, négocient les prix ou encore se font emballer la bestiole vivante dans de gros cartons.

Nous nous offrons des cônes glacés que nous savourons en nous baladant. Estelle me fait bander à force de m'entraîner dans des recoins pour me tripoter, me sortir la queue parfois. C'est excitant de prendre des risques. Clémentine fait le guet. Rien ne l'amuse davantage que de nous voir faire des trucs un peu fous au risque de nous faire surprendre. Il est 18 h45 quand nous remontons vers la ville. L'ambiance nous plaît tellement que nous envisageons d'y rester encore une journée supplémentaire. Ne partir que demain soir.

Il est 19 h45 quand nous sommes attablés au restaurant. Clark, le Chef, vient nous servir lui-même en personne. Il n'a pas le temps de bavarder mais nous conseille pour le dessert. Nos rituels pisseux aux toilettes. D'abord avec Estelle, puis avec Clémentine. Sous quelques regards interrogateurs. Il est 21 h45 quand nous retournons nous promener dans les ruelles. Il y a du monde partout. Il est 22 h30 quand nous sommes de retour au camping car. Il y a la fête dans une propriété voisine. On s'endort en musique.

Bonne promenade à toutes les coquines qui aiment à saisir chaque opportunité pour s'amuser à quelques discrètes exhibitions...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 26 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1586 -



Nous prolongeons notre séjour à Thurso

Hier matin, lundi, nous sommes réveillés par une sorte de fracas. << C'est un camion de livraison ! >> fait Estelle d'une voix ensommeillée. Il est à peine huit heures trente. Je suis entre mes deux anges. Nous nous étirons longuement en écoutant les voix à l'extérieur. L'isolation phonique de l'intérieur d'un camping car, même haut de gamme, est à étudier sérieusement. Estelle se lève pour se précipiter aux toilettes. Nous faisons notre lit avant de le relever dans sa niche.

Nous descendons la table pour transformer la chambre à coucher en salle de séjour. C'est à Clémentine d'aller aux toilettes. Estelle fait le café. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. C'est à mon tour d'aller aux WC. Nous prenons un copieux petit déjeuner. Le camion qui vient de venir livrer le restaurant s'en va en faisant trembler tout notre véhicule. Nous mangeons de bon appétit tout en évaluant le très vague programme de la journée. Il y a encore tant de choses à voir.

La vaisselle. Nous nous lavons les dents. Nous enfilons nos tenues de sport. Nous sortons. Le ciel est un peu plus nuageux aujourd'hui. Quelques mouvements d'échauffement dans la douceur matinale. C'est parti. Nous avons repéré les lieux hier. Notre jogging nous oblige à courir sur une portion de rue. Nous prenons la venelle de gauche pour évoluer le long de la plage, sur l'étroite rue piétonne qui la surplombe. Nous croisons d'autre joggeurs. Nous descendons sur la plage.

Nous pourrions y courir pieds nus tellement c'est agréable. Il est dix heures quand nous revenons après un running des plus gratifiants. Nous emmenons nos vêtements de change pour traverser la cour. Nous croisons Clark, le patron, avec deux employés. Nous nous saluons. Nous entrons dans le local des sanitaires. Nous prenons notre douche en évoquant l'entraînement de ce matin. Nous nous habillons comme hier. Nous décrochons notre linge bien sec. Nous retournons au camping car.

Il y a une alternance de séquences ensoleillées. Il fait doux. Comme nous aimons. Nous voilà dans la rue principale. Nous remontons vers l'immense forteresse qui barre tout le fond de l'avenue. C'est le château de Mey Mey. Il ne se visite pas. Par contre le parc qui l'entoure est ouvert au public. Nous y entrons pour découvrir un endroit remarquable. Comme souvent en Ecosse, les cultures de Fleurs sont présentées en authentiques œuvres d'art. C'est de toute beauté. Une impressionnante variété de roses.

Il y a des sentiers balisés qui quittent l'allée principale. Une riche statuaire historique offre des sculptures magnifiques. Il y a un touriste qui s'approche de la statue d'un héros local. Il quitte le groupe pour venir faire des photos. << Un "plan" qui vient à moi ! >> lance Clémentine. Avant même qu'elle ne termine ces mots, Estelle m'entraîne par le bras. Nous passons derrière les bosquets de lauriers. De là, planqués, nous assistons à la remarquable prestation de Clémentine. Accroupie derrière le socle de la statue.

Le type contourne le parterre fleuri pour découvrir cette sublime jeune fille, cuisses écartées, qui observe son entre jambes avec attention. Il reste un moment comme subjugué par l'apparition. Il se ressaisit toutefois très vite en prenant rapidement un cliché. Clémentine, dont l'anonymat est préservé par ses larges lunettes noires, relève la tête. Le touriste lui adresse un sourire. Elle nous tourne le dos. Elle fait probablement un sourire aussi. Hélas, cela ne dure pas plus longtemps.

Une jeune femme s'approche. Membre du groupe ou compagne, elle vient rejoindre l'inconnu. Clémentine manque de se faire surprendre. Elle se redresse à temps. Nous la rejoignons dans l'allée centrale. Il y a bien trop de visiteurs pour prendre un nouveau risque. Nous quittons le parc pour revenir en ville. Il y a là-bas Caithness, le château du port. Il faut longer les quais animés. C'est la criée. Les marins vendent leurs pêches. Il y a là aussi une foule de touristes. Il faut préciser que Thurso est un endroit prisé.

Il est presque midi. Il commence à faire faim. Nous hésitons entre revenir au camping car, y préparer un repas ou manger sur le pouce. << Des fish & chips ! >> Propose Clémentine lorsque nous passons devant un fastfood. En fait c'est une boucherie dont la boutique extérieure présente des plats à emporter. Nous n'attendons pas longtemps. Nous voilà avec nos énormes cornets en papier kraft dans les mains. C'est chaud. Peut-être un peu gras. Nous avisons un des bancs sur la place de l'Hôtel de ville.

C'est tout juste si les mouettes ne viennent pas nous piquer les frites de la main. Ce sont les pigeons du coin. Ce repas simple est un vrai régal. Le ciel se dégage pour laisser la place à un généreux soleil. << On se fait le musée historique où les falaises ? >> demande Clémentine. << Le musée ! >> faisons-nous en cœur. En effet, des falaises, nous allons encore en voir beaucoup en reprenant la route ce soir. Nous allons passer la nuit à Wick, ville portuaire voisine.

Nous prenons une des rues commerçantes qui rapprochent d'une sorte d'arc de triomphe médiévale. Le musée historique est à droite. Une grande bâtisse néo gothique. De hautes grilles. Nous avons notre passe touristique. Ce qui nous évite de devoir attendre dans la file. Il y a une superbe chapelle gothique sur la droite. << On commence par là ! >> fait Clémentine. Je suis entre mes deux anges qui m'entraînent par la main. Nous entrons dans l'édifice religieux. Une ambiance presque sinistre.

L'odeur des vieilles pierres. Par contre les sculptures sont de toute beauté. Il y a des groupes de visiteurs. Nous restons à l'écart pour lire les panneaux explicatifs. Estelle nous montre la dizaine de curieux personnages qui viennent d'entrer. Les quatre messieurs sont vêtus de costume gris. Les six femmes sont habillées de gris également. << Certainement une congrégation religieuse ou un truc dans le style ! >> dit elle. Clémentine nous fait remarquer la jeune fille qui marche à l'arrière.

<< Ils ont l'air bien tristes toute la bande ! >> chuchote Estelle. Nous n'y prêtons plus attention. Nous continuons la visite. Nous passons devant le groupe assis comme en prière sur le premier banc. Je regarde surtout la jeune fille. Elle doit avoir vingt ans tout au plus. Curieusement, à l'instant où je la regarde, elle tourne sa tête dans notre direction. Je lui fais un sourire. Elle esquisse un semblant de sourire mais avec une expression de culpabilité. Pas de doute, ce sont des "religieux".

Nous sortons. Nous faisons le tour du petit parc avant d'entrer dans le musée. La visite est libre. Nous préférons. Il y a du monde. Depuis hier, les masques sanitaires ne sont plus obligatoires dans toute la Grande Bretagne. Comme c'est agréable de revoir les visages. Les gens sont beaux. << Même les moches ! >> murmure Estelle. Rires. Nous visitons la salle consacrées aux peintures historiques. Il y a des choses extraordinaires. Quelle surprise. Voilà le groupe de "religieux".

<< Comment peut-on se promener dans un tel lieu en tirant de telles gueules ! >> chuchote Clémentine. Nous en rions de bon cœur. J'accroche une nouvelle fois le regard de la jeune fille. Son visage gracieux mais si triste est encadré de longs cheveux auburns. Elle est belle. Cette fois, elle a presque un sourire. Il faut préciser que les deux superbes jeunes filles qui me tiennent par le bras, suscitent certainement sa curiosité. Clémentine me chuchote : << Fais ton vicieux ! >>.

Nous contournons le kiosque central pour nous diriger vers la sortie. Nous entrons dans la salle des costumes. Il y a plein de vitrines, de mannequins, de recoins. Voilà notre "congrégation" qui entre à son tour. Il y a une sorte de guide qui les accompagne. Il évoque un patriarche biblique. Barbe et cheveux blancs. J'accroche une nouvelle fois le regard de la jeune fille. Cette fois, je lui adresse un clin d'œil. Elle a une curieuse expression. L'ai-je choqué ? Offusquée ? Que nenni. Elle me lance un autre regard en coin.

<< Tu as réussi à l'intéresser à ta personne. Gagné ! >> murmure Clémentine. Estelle chuchote : << Montre lui ta bite ! >>. Il est évidemment hors de question, et tout à fait impossible de le faire ici. Par contre, là, entre deux vitrines où j'attends que le groupe passe, je profite de l'instant précis où la jeune fille me regarde une nouvelle fois. Je me palpe la braguette. Elle ouvre de grands yeux. << Elle vient de voir le diable ! >> murmure Estelle qui m'a vu faire. Nous rions de bon cœur.

Nous quittons la salle des costumes pour celles des meubles anciens. Il y a là des recoins sympathiques. Il y a des caméras de surveillances. Inutile de faire le con. Par contre, en rusant, masqué des regards par les présences d'Estelle et de Clémentine, je peux tenter un truc. Nous attendons l'arrivée du groupe de "religieux". Cette fois c'est Clémentine qui me palpe la braguette. La jeune fille semble totalement hallucinée. << Elle aimerait bien le voir, le "diable" ! Pour sûr ! >> chuchote Estelle.

Nous quittons la salle des meubles pour terminer par la salle des archives. De nombreuses tables présentent de gros livres ouverts. Des parchemins, des palimpsestes, des seaux à la cire. Mais il y a surtout cette petite pièce où se trouve la reconstitution d'une bibliothèque. << Là ! L'endroit idéal. C'est en tous cas là que je ferais ! >> me dit Clémentine. Pas de caméra. La pièce doit faire dix mètres sur dix. Juste un couple qui regarde les livres anciens. Je sors ma bite. Je suis mort de trouille.

Impossible à quiconque de se douter de quoi que ce soit. Voilà la "congrégation" qui se pointe. Toujours guidée par le vieil homme aussi gris que son costume austère. << Prépare le "plan" ! >> chuchote Clémentine. Estelle me branle. Je dois être tout rouge. Je sens la sueur me picoter le nez, les joues. La jeune fille est en fin de cortège. Estelle s'écarte à l'instant précis où elle regarde dans notre direction. Pas l'ombre d'un doute. La jeune fille découvre ce que je lui montre dans la pénombre.

Elle a un sursaut. Son expression est incroyable. << Elle a enfin vu le "diable" ! >> murmure Estelle qui reprend ma queue dans la main. Je bande comme le dernier des salauds. Là-bas, en ressortant de la pièce, la jeune fille se retourne plusieurs fois. << Elle en veut encore. Elle vient de comprendre que le "diable" est un séducteur autrement plus affriolant que le "bon dieu" ! >> chuchote Estelle. Je remballe. Je suis en sueur et je tremble de frissons. D'inquiétude aussi. Nous sortons dans le parc. Ouf ! Je respire !

Nous quittons l'enceinte du musée. Nous retournons en ville. Nous nous offrons des cônes glacés que nous dégustons en flânant. C'est là, devant l'église gothique, que nous retombons sur le groupe "religieux". La jeune fille m'adresse un timide sourire. C'est magnifique. << Gagné ! >> me fait Clémentine. La jeune fille se retourne. Je me palpe la braguette. Elle me fait un nouveau sourire avant d'être prise par le bras par une des vieilles dames aussi austère que ses vêtements gris d'un autre âge.

Nous traînons en ville. Il est 18 h45 quand nous revenons au camping car. Il y a environ vingt kilomètres jusqu'à Wick. Je roule doucement. Sur notre gauche les falaises. Sur notre droite des parois rocheuses. Nous arrivons à Wick pour 19 h30. Je gare le camping car sur le parking obligatoire. L'entrée de la ville se fait par une grande porte médiévale. C'est magnifique. Il y a du monde. Morts de faim, nous lisons les menus proposés devant certains restaurants. En voilà un drôlement attirant.

Nous allons de surprises en surprises. La bonne Fée qui a passé la nuit avec moi dans mon berceau, quand j'étais bébé, me gratifie d'un nouveau cadeau. Nous sommes entrain de savourer nos crustacés quand la "congrégation" fait son entrée dans le restaurant. C'est la grande table du fond qui est réservée aux "religieux". Je n'arrête plus de tenter d'accrocher le regard de la jeune fille. Elle s'est d'ailleurs installée pour pouvoir me le permettre. << Génial ! >> fait Clémentine. << Super ! >> rajoute Estelle.

Bonne soirée à toutes les coquines que les situations bien vicelardes excitent et amusent...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 27 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1587 -



Encore une bien agréable et discrète exhibe écossaise

Hier matin, mardi, il est un peu plus de huit heures quand je suis tiré de mon sommeil par les gémissements d'Estelle. Elle dort encore et elle rêve probablement. Cela réveille Clémentine qui se blottit contre moi. Estelle ne tarde pas à se réveiller à son tour. Toute étonnée de nous voir la regarder. Nous lui racontons. Je suis entre mes deux anges. Nous nous étirons longuement en imitant les gémissements d'Estelle. Elle se lève pour se précipiter aux toilettes. Au dehors, des bruits de portières. Les mouettes.

Nous faisons le lit avant de le refermer. Cette fois, nous le laissons en position pour juste rabaisser la table. L'intérieur du Carthago est très bien conçu. C'est au tour de Clémentine d'aller aux toilettes. Estelle prépare le café. Je presse nos oranges, je pèle les kiwis. C'est à mon tour d'aller aux WC. Nous prenons notre petit déjeuner en évoquant la journée de hier. Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme de celle d'aujourd'hui. Dehors il y a la même météo. Un ciel principalement bleu. Il fait doux.

La vaisselle. Nous nous lavons les dents. Je vérifie le niveau d'eau. Il faudra remplir le réservoir car il ne reste plus qu'environ 80 litres. Nous voilà vêtus de nos vêtements de sport. Nous sortons. Il y a une dizaine de camping cars autour du nôtre. Des gens mangent à l'extérieur. D'autres font de la gymnastique. Nous pratiquons quelques mouvements d'échauffement avant de partir pour un running d'une heure. Nous avons visualisé la configuration des lieux hier. En suivant la route on est rapidement sur un chemin.

Qu'il fait bon courir sur ce chemin qui longe la plage. Il remonte aux sommets des falaises pour redescendre sur une crique. Nous revenons en courant sur la plage avec nos chaussures de jogging à la main. En riant. Exaltante sensation avec la brise du large. Il est 9 h45 quand nous revenons. Estelle prend sa douche la première. Grâce à la borne Wifi, la connexion Internet est parfaite. Nous consultons nos messageries. Juste un mot de Julie qui nous raconte sa journée. L'affluence dans la galerie d'Art.

C'est au tour de Clémentine de prendre sa douche. L'étroitesse de la cabine interdit de la prendre à deux. Nos habitudes sont mises à mal. Estelle vient s'assoir sur mes genoux pour consulter le mail de ses parents. C'est à mon tour d'aller me savonner. Nous sommes habillés tous les trois des mêmes teintes. Jupettes, T-shirts pour les filles, short, T-shirt pour moi. J'avance le camping car jusqu'au robinet, le tuyau fixé à l'ouverture de remplissage. C'est rapide. La pression. 300 litres en cinq minutes. Le réservoir est plein.

Nous remettons le véhicule à sa place initiale. Nous retournons vers la ville. C'est impressionnant de passer sous la haute porte médiévale. Elle contrôlait jadis l'enceinte fortifiée qui défendait le bourg. Qu'il fait bon flâner. Estelle se serre souvent contre moi pour me palper discrètement la braguette. Il y a des touristes partout. Les dernières restrictions sanitaires ont été levées dans toute la Grande Bretagne. Plus besoin de cet inutile, ridicule nid à microbes et à bactéries qu'est un masque sanitaire.

Ce retour à la vie d'avant rend chaque visite d'une boutique, d'une échoppe ou encore d'un magasin d'antiquités, des plus agréables. De revoir les visages qui nous entourent est comme un soulagement. Clémentine propose de manger dehors. D'improviser un repas de sandwichs, de fruits. Excellente suggestion qui nous permet de découvrir la supérette Tesco du centre de Wick. Il y a des visites guidées de la cité. Quelle n'est pas notre surprise de croiser la "congrégations des tristes" rencontrée plusieurs fois hier.

La jeune fille nous reconnaît. Elle ne peut s'empêcher de nous adresser un discret sourire. Je suis entre Estelle et Clémentine qui me tiennent par la main. Ce qui doit beaucoup l'intriguer. Dommage qu'elle porte cette jupe grise, plissée, ce blaser gris sur une chemise blanche. C'est d'un sinistre. De plus elle a attaché ses cheveux auburns en chignon. << Ça la vieillit ! >> fait Clémentine. Il y a plein de gens au supermarché. Pas seulement des touristes mais des autochtones faisant leurs courses.

Nous choisissons trois belles baguettes. En Ecosse elles ne font qu'environ 200 gr. Des filets de saumon fumé, des tomates, un beau melon, des brugnons. Une grande bouteille d'eau gazeuse. Nous allons vers le port de pêche dont l'animation évoque un jour de marché. Assis sur un des murets, les pieds dans le vide, nous admirons les quais. Nous mangeons nos brugnons. Je prépare les sandwichs pendant qu'Estelle retire les pépins du melon coupé en deux. C'est Clémentine qui coupe chaque moitié en trois parts.

Que c'est bon de manger sur le pouce. Il y a les chalutiers qui partent. D'autres bateaux rentrent. Là-bas, au loin, les gros navires qui font la navette entre les îles. Certains partent pour les Shetlands. Clémentine se trouve un discret petit coin pour faire pipi. Juste derrière nous entre un arbre et une grosse moto. << Merde ! J'ai mes petits machins de fille ! >> dit elle en nous rejoignant. Nous sommes le 20 du mois. Clémentine est réglée avec une rigueur naturelle. << Mais j'ai pas encore bobo ! >> rajoute t-elle.

<< C'est à cause de moi que vous n'allez pas sur les îles. A cause de mon mal de mer ! >> lance Estelle. Elle rajoute : << Allez-y, je garde le camping car pendant deux jours ! Je suis une grande fille ! >>. Nous éclatons de rire. Je dis : << Parce que tu t'imagines qu'on va te laisser seule dans ton camping car plus d'une heure ! >>. Estelle se serre contre moi. Je suis entre mes deux anges. Nous savourons notre melon en essayant de ne pas faire de taches. Mouchoirs en papier posés sur nos cuisses, nos vêtements.

Nous repartons en longeant les quais. Il y a le vieux pont de pierres ocres. Il traverse la rivière Wick. Elle est à marée basse, nous la suivons vers le château a environ un kilomètre. Je demande à Clémentine si tout va bien. Cette fois tout se passe au mieux. Aucune douleur. Juste une légère contraction du bas ventre et la pointe de ses seins qui durcissent. Effets physiologiques normaux. Nos arrivons au château. C'est une ruine imposante mais très bien entretenue. Il y a là aussi plein de touristes.

Un peu plus loin, les falaises vertigineuses au bas desquelles l'écume blanche des flots se jette avec violence. C'est impressionnant. Il y des aires de repos. En cercle une bonne vingtaine de tables entourées de bancs. Le tout en pierres ocres. Il faut être prudents. Malgré les rambardes métalliques, le sentier est au-dessus d'un vide vertigineux. Le bruit de la mer en bas contribue à ce sentiment d'insécurité. Là, en contrebas, la "congrégation des tristes". C'est ainsi que les a nommé Estelle.

Ils sont assis en cercle sur des bancs. Le "patriarche" aux cheveux blancs, à la barbe blanche, semble faire la lecture. Ces gens sont recueillis dans une sorte de dévotion mystique et irrationnelle. << Quelle secte ? >> demande Estelle. << Les tristes en gris ! >> lance Clémentine. Nous rigolons comme des bossus. La jeune fille relève la tête pour nous apercevoir. Cette fois, son expression est lumineuse. C'est comme si c'était nous cette apparition divine tant attendue. Ils ne sont qu'à une trentaine de mètres.

Clémentine nous entraîne. Nous nous asseyons sur les rochers. Vers la mer. Il y a d'impressionnants vol de mouettes, de goélands. Estelle me fait : << C'est génial, la fille est assise juste en face de nous ! >>. C'est vrai. Quand je regarde, je peux la voir assise, un livre entre ses mains. Parfois c'est à son tour de parler. Elle lève alors la tête pour nous apercevoir. << On la perturbe, regarde ! >> dit Clémentine. Cela nous amuse beaucoup. Il y a des promeneurs. Je suis d'une extrême discrétion en ouvrant ma braguette.

Estelle et Clémentine font écran, me masquent des visiteurs. Je pose le petit sac à dos sur mes cuisses. Estelle me tient la queue. << Prêt ? >> me demande t-elle lorsque je bande comme le dernier des salauds. Je réponds en regardant partout autour de moi : << Prêt ! >>. J'attends que la jeune fille relève la tête. C'est à son tour de lire à haute voix le texte qu'elle a sous les yeux. Ses compagnons ont tous les yeux rivés sur leurs bouquins. C'est le bon moment. Elle regarde par ici en parlant.

J'enlève le sac à dos. Ma bite dans la main d'Estelle qui l'agite dans sa direction. Clémentine écarte ses cuisses pour lui montrer sa culotte. C'est amusant de voir l'embarras qui envahit la jeune fille. De là où nous sommes, nous n'entendons rien de la conversation. Notre trio doit l'étourdir d'interrogations. Ces deux jeunes filles à peine plus âgées qu'elle. Serrées contre un homme qui pourrait être leur père. L'une d'entre elle qui tient son sexe qu'elle masturbe doucement. Chacun peut imaginer le trouble qui gagne la spectatrice involontaire.

Pourtant, à bien observer, la jeune lectrice semble y prendre un certain intérêt. Si ce n'est un plaisir diffus. Je bande, dur comme le bois. Un démonte-pneu que branle doucement Estelle. Je remets le sac à dos pour cacher nos activités dès que la jeune fille cesse sa lecture. C'est au tour de la dame âgée à sa gauche. Elle ne peut certainement plus se concentrer sur les paroles prononcées. Elle relève de plus en plus souvent la tête pour mâter par ici. A chaque fois j'écarte le sac à dos. C'est devenu un jeu.

Ce n'est plus seulement un regard furtif qu'elle nous lance, mais de discrets sourires. Nous venons de nous faire une nouvelle complice. Comment entrer en contact ? Clémentine et Estelle passent en revue toutes les possibilités. Il reste le petit papier avec un numéro de téléphone. Valeur sûre. Efficace et imparable. Mais comment le lui remettre. Quel prétexte trouver. J'écoute les stratégies de mes deux anges. Ce sont des filles. La ruse féminine ne connaît aucune limite. C'est très subtil.

Nous attendons la fin de cette espèce de prière pour nous rapprocher du groupe. Ces gens semblent toujours tendus, sur leur défensive, comme si le monde extérieur constituait une menace. Une attitude sectaire inquiétante autant que ridicule. Clémentine a écrit un prénom féminin et son numéro de téléphone sur un bout de papier. Elle s'approche en tenant la paire de jumelles. Estelle et moi nous descendons le sentier. La jeune fille nous regarde de plus en plus souvent. Nous devons représenter une idée de "liberté".

Clémentine se rapproche encore. Elle entre en contact avec la vieille dame qui ne quitte pas la jeune fille d'une semelle. Ces gens semblent vivre dans une sorte d'auto surveillance perpétuelle. Prisonniers d'un dogme religieux qui nous échappe. La jeune fille est ravie de ce contact. Aussi, lorsque Clémentine lui tend discrètement le bout de papier, elle s'en saisit comme une voleuse. << Un petit bout de liberté semble t-il ! >> me fait Estelle. C'est fort probable. La vieille dame met un terme à la conversation. Elle entraîne la jeune fille.

Nous descendons jusqu'à la dernière rambarde. Clémentine nous raconte les quelques mots échangés. La vieille aigrie pas du tout communicative semblait extrêmement fermée et rétive à tout contact. Par contre la jeune fille semblait respirer, souriante et soudain détendue. << Il faut la tirer de là ! >> lance Estelle. Bien évidemment, il est hors de question de nous mêler de ce qui ne nous regarde pas. Chacun son destin. << Elle a à présent une lime pour limer les barreaux de sa cellule. Je lui ai donné le papier ! >> précise Clémentine.

Nous retournons vers la ville. Nous décidons de passer une seconde nuit à Wick. Nous nous offrons une glace en lisant les menus de certains restaurants. Nous réservons une table dans un établissement très classe. Nos tenues sont tolérées. Il est 21 h30 quand nous nous promenons dans les rues du centre historique. Un SMS sur le téléphone de Clémentine. Elle regarde : << Merci ! >>. Ce simple mot émane de Jennifer, la jeune fille de la "Congrégation des tristes". Il est 22 h30 quand nous sommes au lit. Crevés.

Bonnes découvertes à toutes les coquines qui aiment dévergonder d'autres jeunes filles en leurs offrant un peu d'insolite...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 28 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode - 1588 -



Nous quittons Wick pour Dornoch

Hier matin, mercredi, il est presque huit heures quand nous nous réveillons tous les trois. L'endroit est bruyant mais nous devons respecter les lieux réservés aux camping cars et aux vans. Je suis entre mes deux anges. Encore dans un demi sommeil nous écoutons des gens parler. Une langue scandinave. Sans gênes et aux plus grand mépris des gens qui dorment encore. C'est le lot du campeur. Parfois, son sort. Estelle se lève la première pour se précipiter aux toilettes. Nous faisons le lit.

Clémentine, en français, pour ne pas être comprise, ouvre la fenêtre pour lancer : << Mais tu vas la fermer ta gueule ! >>. Il y a un soudain silence. C'est à son tour d'aller aux toilettes. Estelle fait le café, je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. L'équipement du Carthago comprend même un grille pain. Ce qui participe du plaisir de notre copieux petit déjeuner. C'est à mon tour d'aller aux WC. Nous mangeons de bon appétit lorsqu'un coup est frappé à la porte. Clémentine se lève pour aller ouvrir.

Nous entendons la voix d'un mec qui dit, avec un accent sans doute suédois : << Merci ! >>. certainement des touristes incommodés eux aussi par la conversation matinale de deux parfaits crétins. << Il y en a donc aussi dans les pays scandinaves ! >> lance Estelle. Nous en rions de bon cœur. La vaisselle. Nous nous lavons les dents avant d'enfiler nos tenues de jogging. Nous sortons. Le ciel est couvert de gros nuages d'altitude. Rien de menaçant. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur.

C'est Estelle qui mène ce running des plus agréables. Même circuit que hier. C'est vraiment superbe de courir pieds nus sur le sable de la plage. Nos godasses et nos soquettes à la main, nous courons dans l'eau. Elle est froide et ne doit pas dépasser les 16°. Sympa tout de même. Il est neuf heures trente quand nous revenons. Estelle prend sa douche la première. Nous consultons nos boîtes mails. Un courriel de Juliette qui nous raconte son séjour chez sa sœur, à Sartène, en Corse. Elle joints deux photos.

Un message de Julie qui nous raconte l'affluence touristique dans la petite cité de caractère. Pas plus de cinq minutes et voilà des visiteurs qui entre dans la galerie d'Art. Ses journées passent à une vitesse folle. Nous répondons aux deux courriels en joignant des photos. C'est au tour de Clémentine d'aller sous la douche. Puis c'est à moi. Nous restons vêtus légers. Jupettes, T-shirts pour les filles, short, T-shirt pour moi. Je fais le plein d'eau une nouvelle fois. Nous voilà partis. Direction Dornoch.

Je roule doucement. La route est escarpée et sinueuse. A notre gauche se sont de vertigineuses falaises. A notre droite ce sont des sommets rocheux. Un paysage lunaire mais extraordinaire. Nous sommes les premiers loueurs de ce véhicule. En prenant possession du camping car, il affichait 8 km au compteur. A présent il en indique 630. A Dornoch il faudra également faire le plein d'essence. Il y a une centaine de kilomètres où il est impossible de dépasser 40 km/h dans le meilleur des cas.

Ce sont d'incessants arrêts pour laisser passer les voitures qui viennent en face. Nous traversons quelques hameaux pittoresques. A chaque fois la route descend en lacets. C'est dans un de ces bourgs que je stationne le véhicule. La plage de sable fin ne fait pas plus d'une centaine de mètres. Il y a une dizaine de petites maisons. Nous sortons pour nous dégourdir les jambes. Nous marchons dans les eaux froides. Jusqu'aux cuisses. En nous tenant tous les trois par la main. Le ciel se dégage doucement. Voilà le soleil.

Nous reprenons la route. Clémentine a de légères contractions ventrales. Le bout de ses seins minuscules est sensible. C'est le second jour de ses "petits machins" de fille. Mais, cette fois, ça se passe plutôt bien. Il est presque midi quand je gare le camping car sur un des parkings obligatoires à l'entrée de la ville. C'est de toute beauté. Le paysage est à nouveau plat. Il y a des arbres. Dornoch est une cité balnéaire. Ce qui attire évidemment un flot touristique considérable.

Il commence à faire faim. Nous hésitons entre manger dans le véhicule ou en improvisant un repas extérieur. Nous optons pour l'improvisation. Après tout, nous sommes en vacances et les imprévus sont souvent passionnants. Les aventures de Clémentine, Julien et Estelle prennent ici, une fois encore, tous leurs sens. La rue principale est bordée de maisons à un étage. C'est la configuration de la plupart des villes écossaises. Dornoch est l'ancienne capitale du Comté de Sutherland.

Nous avisons une supérette. Il y a du monde. Filets de saumon fumé, baguettes de pain complet, tomates, nectarines, un melon. Morts de faim nous recherchons l'endroit idéal. Les rues sont spacieuses. Les arbres sont verts et luxuriants. Il y a des constructions médiévales un peu partout. Le grand château qui surplombe la ville. Il y a un parc. C'est là, confortablement installés sur un banc, que nous préparons nos sandwichs. La ville propose d'intéressantes visites. L'ambiance y est chaleureuse.

Nous mangeons de bon appétit tout en faisant le vague programme de l'après-midi. Il y a un touriste, style "routard" qui marche doucement en consultant une brochure ou une carte. Il doit avoir la trentaine. Grand, mince, en vêtements kakis, il porte un large chapeau de toile. << Un "plan" ! >> lance Estelle, la bouche pleine. Clémentine, tout en mordant dans son sandwich, lève une jambe pour la poser sur la mienne. Ses cuisses ainsi largement écartées, elle peut exposer le blanc immaculé de sa culotte.

<< Max l'explorateur ! Il arrive par là ! >> fait Estelle. En effet, le routard marche lentement en direction de la fontaine. Il s'assoit sur le muret pour tremper ses mains dans l'eau. Il y a des promeneurs. Clémentine s'en fout. << On ne voit que ma culotte ! >> lance t-elle comme pour justifier son exhibition. << Mais on voit aussi tes poils qui dépassent de partout ! >> rétorque Estelle qui se met dans la même position. Je suis entre mes deux anges qui affichent ainsi le blanc de leurs culottes. Très décontractées.

Je suis un peu gêné mais très amusé de certaines réactions. Le routard aussi a bien remarqué ces deux sublimes jeunes filles qui mangent leurs sandwich en exhibant leurs cotons blancs. Il n'est qu'à une vingtaine de mètres. Il louche. Je fais semblant de ne pas m'en rendre compte. Les filles, par contre, tout en mangeant, fixent notre "victime" ostensiblement. Il ne sait quoi faire. Mais que pourrait-il bien faire ? C'est Clémentine qui a l'initiative de la suite de ce jeu lubrique et ludique.

Elle se lève pour se diriger vers les fourrés à droite. Elle contourne le socle d'une statue pour aller se dissimuler. Elle marche en ayant la main droite sous sa jupette. Impossible de ne pas comprendre. Le type la suit des yeux. Estelle et moi, nous coupons le melon en faisant mine de ne plus prêter attention à lui. Le bougre se lève pour se diriger vers la statue. Il en contourne le socle. Nous restons aux aguets. Je suis prêt à intervenir. Nous écoutons avec attention. Clémentine est à une trentaine de mètres.

Elle revient assez précipitamment. << L'enfoiré ! >> s'écrie t-elle. Elle nous raconte. Le type la surprend entrain de pisser. Aussitôt il s'approche. Elle n'a que le temps de se redresser pour filer. Nous voyons d'ailleurs notre salopard s'en aller à toute vitesse. << Parfois, on tombe sur un enfoiré de première. Une ordure sur pieds ! >> lance Estelle. Nous en rigolons comme des bossus. Nous terminons notre melon avant de jeter les papiers dans une des nombreuses corbeilles. Nous sortons du parc.

Nous flânons dans les rues du centre. Cette petite ville exerce un charme fou sur le visiteur. Les maisons sont fleuries. Tout est comme dans un grand parc d'attraction. Les rues sont piétonnes. Nous traversons les ponts qui chevauchent la Morey Firth, cette rivière qui se jette dans la mer au niveau du port. Il y a des gens assis sur les rives dallées. Tout ici respire la quiétude. Ce sont des ponts construits au moyen-âge. Parfaitement fonctionnels et à la robustesse sans faille. Des ponts en arcs. Massifs.

Les filles me tiennent par la main. Nous attirons encore bien des regards. Ce qui nous amuse toujours beaucoup. En fait, nous n'y faisons même plus vraiment attention. Surtout Estelle qui a une certaine tendance à laisser aller ses penchants. Elle me palpe la braguette et je dois souvent me tourner pour cacher ce qu'elle fait. Elle aime tellement me mettre dans l'embarras. Nous découvrons le port de pêche. Nous y sommes venus il y a deux ans. Nous reconnaissons des endroits. La tour médiévale qui sert d'office du tourisme.

Le kiosque à journaux qui fait également boutique souvenirs. << Tu te souviens ? >> demande Estelle à Clémentine. Elle montre l'endroit où Clémentine s'est livrée à une de ses mémorables exhibitions. Je m'en souviens également. La configuration des lieux s'y prête à merveille. C'est un escalier d'une vingtaine de marches qui mène à la rue. A droite il y a une petite construction de pierre. Certainement un local pour le matériel municipal. Entre les deux, il y a comme un couloir.

L'endroit pourrait servir de toilettes sauvages si nous n'étions dans des contrées où ce genre de choses ne se font pas. Il y a environ un mètre entre la construction et le mur du quai. Parfait pour dissimuler deux voyeurs. Estelle m'y entraîne pendant que Clémentine se met en situation au fond de l'anfractuosité. Tout contre l'escalier. Nous avons vu ce touriste se diriger vers l'escalier. Il veut sans doute monter pour gagner la rue. Il tombe sur le spectacle. Il y a du soleil. Nous sommes dans l'ombre.

Le touriste marque un arrêt. Il est impossible de voir Clémentine en descendant l'escalier. C'est le seul endroit, là où se tient le type, où on peut la voir. Il ne sait pas que nous sommes planqués. Estelle me tient la queue. J'ai ma main dans sa culotte. Nous retenons nos respirations pour mâter. Le type se met à converser en anglais avec un fort accent scandinave. C'est comme s'il avait une patate dans la bouche. Il doit avoir la quarantaine. Fin, filiforme, il porte un petit sac à dos comme le mien.

Clémentine, accroupie, bien face au mec, à quelques mètres dans l'obscurité du recoin, lève la tête. Elle porte ses larges lunettes noires. Sa culotte aux genoux qu'elle tire vers le haut de son index, lui permet de lâcher un premier jet de pisse sans se mouiller. Le jet vient se briser tout près des pieds de notre "victime". Il recule d'un pas en lançant un : << Oh ! Very nice ! >>. Je bande dans la main d'Estelle. J'ai enfoncé un doigt dans sa chatte. Je peux sentir les battements de son cœur dans la partie la plus intime de son corps.

Clémentine lâche plusieurs jets. Certains d'une puissance inouïe qui font pousser des << Oh ! >> admiratifs à notre spectateur. De la pochette qu'il tient en bandoulière, il tire son téléphone. << I can take a picture please ? It would make me a beautiful memory! >> demande notre heureux privilégié. << But of course. You can even take two ! >> répond Clémentine d'un ton espiègle. Voilà notre voyeur qui prend quelques photos. Il ne tente rien d'autre. Il reste courtois et fair play. Un parfait gentleman.

Clémentine, juste avant la crampe, des fourmis dans les jambes, se redresse. Avec le mouchoir qu'elle tient dans sa main, elle se torche longuement et soigneusement. Le type mâte. Admiratif il assiste à tout cela avec une ferveur quasi mystique. Clémentine lui tend le mouchoir. Le gars s'avance pour s'en saisir. << Thank you ! Very great ! Have good time ! >> fait il encore avant de monter les marches de l'escalier. Nous sortons de notre cachette pour éclater de rire. Nous félicitons Clémentine.

Nous flânons tout le reste de l'après-midi. La visite de l'église gothique. La découverte du musée. Il est dix neuf heures quand nous prenons un délicieux repas dans un des meilleurs restaurants de la ville. Nos rituels pisseux aux WC. Nous mettons au point le programme des deux prochains jours. Nous approchons d'Inverness. C'est sans doute la ville la moins intéressante et la moins typique d'Ecosse. Mais les environs sont dignes d'intérêt. Il est 21 h30. Nous retournons traîner sur le port. Visite au même recoin que tout à l'heure.

Il y a encore de nombreux touristes. Clémentine doit faire pipi. Elle s'offrirait volontiers la même "frayeur" que cet après-midi. Hélas, il y a une bande de D'jeunes qui squattent l'escalier. Guitares et chants. C'est sympa. C'est quelque chose qui se rencontre souvent en Ecosse. Ces groupes de jeunes gens qui chantent des chansons traditionnelles, fiers de leur Ecosse. Il est 23 h quand nous revenons au camping car. Tout est silencieux. Il y a encore quelques lumières dans certains autres véhicules.

Bonne balade touristique à toutes les coquines qui aiment se faire surprendre à pisser dans quelques recoins discrets et qui s'y prêtent...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 29 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1589 -



Une journée à faire du tourisme libidineux

Hier matin, jeudi, il est aux environs de huit heures quand nous sommes réveillés par le bruit des cloches. C'est l'église gothique juste à côté du parking des camping cars. Je suis entre mes deux anges qui se serrent fort contre moi. Distribution de bisous. << Put-Hein, il est fou le curé ! >> lance Estelle qui se précipite aux toilettes. << Il y a des curés en Ecosse ? >> lance Clémentine. Nous nous levons pour constater que c'est une sorte de fête municipale. Une célébration ou une commémoration.

C'est au tour de Clémentine d'aller aux toilettes pendant qu'Estelle et moi nous préparons le petit déjeuner. C'est à mon tour d'aller aux WC. Nous prenons un copieux petit déjeuner. Hier, nous avons bien défini l'itinéraire du jogging de ce matin. Nous mangeons de bon appétit tout en évoquant nos petites aventures libidineuses. Bien décidés à une récidive aujourd'hui. La vaisselle. Nous nous lavons les dents. Nous sommes vêtus de nos tenues de sport. Nous sortons. Le ciel est couvert mais pas menaçant.

Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Estelle impulse un rythme régulier. Nous longeons la Moray Firth jusqu'au port de plaisance. Il y a déjà de l'animation ici aussi. Nous revenons en suivant le sentier côtier. C'est un paysage magnifique. Il y a une légère brume sur une mer calme. Il est 9 h45 quand nous revenons. Estelle prend sa douche la première. Nous ouvrons nos boîtes mails. Juste le message quotidien de Julie. Nous aimons savourer sa prose littéraire journalière.

C'est au tour de Clémentine d'aller sous la douche. Estelle vient me rejoindre. Assise sur mes genoux, elle consulte sa messagerie. C'est à mon tour d'aller prendre ma douche. Nous sommes vêtus tous les trois comme hier. Jupettes, T-shirts pour les filles. Short, T-shirt pour moi. Mêmes couleurs. Nous ressortons. Il est 10 h. Nous quittons le parking pour aller vers la ville. Clémentine nous entraîne dans la petite église dont les cloches nous ont réveillé ce matin. Il y a du monde.

Il y avait là une sorte de célébration. Certainement un hommage à une personnalité de la région. Mystère. Nous sortons. Il y a cinq cent mètres jusqu'à la porte médiévale de la cité. Il y a déjà beaucoup de gens à flâner dans les rues. Dornoch est une agréable petite ville touristique du Nord de l'Ecosse. Nous nous promenons en regardant les vitrines. La place principale est une attraction aujourd'hui. Il y un marché. Des terrasses extérieures. Des tables, des chaises. Il y a de l'effervescence.

En traversant la place, nous découvrons des bouquinistes, des antiquaires, des maraîchers, des stands proposant des choses hétéroclites. Il y a un disquaire. Posés au sol devant une table, une dizaine de carton contenant des disques vinyles. Des vieux bouquins. << C'est un vieux hippie qui vend sa collection ! >> lance Estelle. En effet c'est un vieil homme aux cheveux longs, aussi blancs que sa barbe. Ce sont surtout les anciennes cartes postales et les vieux albums photos qui nous intéresse.

Nous feuilleton machinalement. << Un plan ! >> murmure Clémentine en me montrant un badaud qui est accroupit devant les cartons. Il regarde les pochettes de disques. Clémentine contourne la table pour aller s'accroupir juste en face du mec. Elle fait mine de fouiller dans les cartons. C'est probablement un type du coin. Sa dégaine n'est pas celle d'un touriste et il semble un familier du vieil hippie. Estelle et moi nous restons à regarder les anciennes cartes postales. Du moins, nous faisons semblant de le faire.

Ce que fait Clémentine est autrement plus passionnant. Le type louche sous la jupette de la jeune fille accroupie devant lui. Juste un mètre les sépare. Bien évidement Clémentine joue à l'ingénue qui ne se doute de rien. La superbe vue qu'a le mec doit le ravir car à présent il mâte franchement. Estelle murmure : << Il ne s'emmerde pas celui là ! >>. En effet, c'est avec un aplomb rare que l'individu se penche même pour mieux voir. La culotte de coton blanc doit l'intéresser bien plus que les disques.

La situation perdure. Quelques minutes. A la limite de l'ankylose, Clémentine se redresse. Le mec aussi. Il lui montre la pochette d'un des disques qu'il tire du lot. Clémentine se penche pour regarder. Ce n'est évidemment qu'un prétexte du type pour entamer une drague très classique. Il y a beaucoup de monde. Il est quasiment impossible de donner dans une surenchère exhibitionniste. Dommage pour Clémentine qui déteste se faire draguer. Le mec se montre insistant. Il la colle.

Pour mettre fin à cette situation qui devient agaçante, Clémentine vient nous rejoindre. Aussitôt le type s'en va. Nous continuons notre promenade. Nous prenons la rue qui mène à Baloan Castle. Les ruines de ce château et de son ancienne église. Il y a un vaste cimetière bien entretenu. Les pierres tombales sont anciennes. Gravées, sculptées et souvent recouvertes de mousse. Clémentine s'offrirait bien en second frisson exhibitionniste. Le lieu est très fréquenté. Il faut donc ruser.

Nous faisons le tour du muret qui ceint le cimetière. Le soleil fait enfin son apparition. La faim se fait également sentir. Nous retournons dans la rue principale. La supérette. Cette fois ce sont des boîtes de pâté végétales, des baguettes de pain aux graines, des nectarines, un melon qui composeront notre repas de midi. Estelle propose de retourner au cimetière. Une des pierres tombales fera une excellente table de pique-nique. Nous l'avons déjà repéré. Il suffit de s'assoir sur le rebord.

Nous savourons ce repas sur le pouce. D'autres touristes font comme nous. Il y a ces quatre visiteurs installés à une vingtaine de mètres. Deux couples. Quadragénaires, élégants et riant beaucoup. L'un des deux types mâte souvent par ici. Il faut dire que nous attirons l'attention. Suis-je le père de ces deux sublimes jeunes filles qui mangent avec moi ? Clémentine saisit cette opportunité pour changer de position. Elle s'installe de façon à bien présenter sa culotte. Le type regarde discrètement en mangeant.

A chaque mouvement, pour prendre une nectarine, pour tartiner du pâté sur sa tranche de baguette, ou encore pour saisir la bouteille d'eau, Clémentine écarte ses cuisses. Elle nous chuchote ses impressions. Estelle décide de faire pareil. Les voilà toutes les deux à se livrer à une discrète mais fort plaisante exhibe. Nous portons tous les trois nos lunettes de soleil. Ce qui nous permet de mâter peinards. Le type essaie de ne pas attirer l'attention des gens qui l'accompagnent. Il louche en cachette. Petit égoïste, va !

Il y a un touriste qui passe. Lui aussi découvre les culottes. Il tourne deux fois en restant à distance. Clémentine l'a évidemment repéré. << Attends, toi, tu n'as encore rien vu ! >> chuchote t-elle en se levant pour s'accroupir derrière la pierre tombale. Dissimulée à la vue, elle écarte ses cuisses au maximum. Le mec repasse une nouvelle fois. L'indécence folle de la position de cette jeune fille doit soudain le passionner. Le voilà qui fait semblant de fouiller dans sa pochette. C'est évidemment un prétexte.

Il louche par ici à s'en déboîter les globes oculaires. On le comprend. Clémentine, de l'index, écarte sa culotte pour dévoiler sa touffe. Les lèvres charnues de sa chatte. Estelle et moi faisons semblant de ne pas voir le mec. Clémentine se cambre. Elle lâche un jet de pisse. Là, à peine à un mètre de nous, elle pisse dans l'herbe sous le regard du quidam. Il doit halluciner le pauvre. Réduit à l'impuissance devant ce merveilleux spectacle par notre présence. On le voit faire. Il lève son pouce. Comme pour féliciter la pisseuse.

N'ayant d'autres choix, il s'éloigne en se retournant plusieurs fois. Il y a la petite ficelle blanche qui dépasse de la touffe à Clémentine que je torche soigneusement. Les gens qui mangent plus loin se doute bien de quelque chose. Il est difficile de rester discrets. Même si personne ne voit ce qui se passe. Estelle est pliée de rire. Nous remballons nos restes pour aller les jeter dans une des poubelles en quittant les lieux. En sortant de l'enceinte du cimetière, surprise, il y a le voyeur de tout à l'heure. Probablement avec sa famille.

Clémentine lui adresse un sourire. Il détourne la tête, sans doute gêné. Nous retournons en ville pour prendre la rue qui descend au port. Là aussi, il y a une ambiance de marché. Clémentine s'offrirait volontiers un troisième "plan". Estelle n'arrête pas de se serrer contre moi pour masquer sa main qui palpe ma braguette. Il y a bien trop de monde pour tenter un truc sur les quais. Aussi nous montons jusqu'au petit château au bout de la large jetée. L'entrée en payante et la visite guidée.

Là aussi, malgré nos passes touristiques, il faut se mettre dans une des files. Pas de promiscuité pour nous cet après-midi. Tant pis pour la visite. Nous flânons en observant le départ ou l'arrivée des bateaux. Il est presque dix sept heures. Nous décidons de rester à Dornoch jusqu'à demain matin. Nous nous mettons à la recherche d'un bon restaurant. Clémentine propose de reprendre le même que hier soir. Excellente suggestion car on y mange tellement bien. C'est le seul établissement étoilé de la ville.

Nous allons immédiatement y réserver une table. Parfait. Pour 20 h. Pour fêter ça, nous nous offrons des cônes glacés. Qu'il est bon de les déguster assis sur le mur qui surplombe le port. << Merci Julien pour ses vacances. Depuis quatre ans tu m'offres les plus belles vacances de ma vie ! >> dit Estelle en glissant sa main dans ma braguette. Qu'elle vient d'ouvrir d'un geste rapide et précis. Nous sommes assis en hauteur. Les gens qui passent derrière nous ne peuvent pas voir ce qui se passe. Mais cela m'embarrasse considérablement.

Estelle adore me mettre dans l'embarras. Clémentine rit de mes expressions. Je dis à Estelle : << Bon, pour l'année prochaine je vais réviser mon désir de t'emmener avec nous ! >>. Nous en rions de bon cœur. Je bande dans la main d'Estelle qui joue avec ma queue sans se gêner. Heureusement que cela ne se voit pas d'en bas. Je pose même le petit sac à dos sur mes cuisses pour tout cacher. Surprise, il y a le voyeur du cimetière avec sa femme et la gamine. Il vient de nous repérer assis en hauteur.

Clémentine lève une jambe pour poser le pied sur le muret. Elle dévoile ainsi le blanc de sa culotte spécialement pour le mec. Il mâte discrètement à plusieurs reprises. Clémentine pose l'autre pied. Dans cette position d'une indécence folle, elle fixe le type effrontément. Il faut faire vite. Impossible de rester dans cette position plus de quelques instants. Il y a bien trop de gens. Nous voyons le trio s'éloigner et se fondre dans la foule. Le type se retourne encore plusieurs fois. On peut le comprendre.

Nous terminons l'après-midi à faire quelques boutiques d'antiquaires, de brocanteurs. Pas de réelles opportunités exhibes pour Clémentine qui souffre de devoir s'en abstenir. Nous en rions beaucoup. Estelle par contre me tripote à chaque occasion. Il est 19 h45 quand nous prenons place dans notre restaurant préféré. Les plateaux de fruits de mer sont un autre plaisir. Il est 21 h30 quand nous retournons flâner sur les quais, dans les rues. La fatigue commence à se faire sentir. Il est 22 h45.

Bonnes flâneries sur les quais, dans les rues, à toutes les coquines désireuses de montrer discrètement la couleur de leur culotte...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 30 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1590 -



Nous quittons Dornoch pour Invergordon

Hier matin, vendredi, je suis tiré de mon sommeil par les légers mouvements masturbatoires que fait Estelle contre moi. Son souffle très animal dans mon cou. Dès qu'elle me sait réveillé, ses lèvres se posent comme une ventouse sur ma joue. Elle s'est déjà levée pour mettre notre récit en ligne et faire son pipi. Tout cela réveille Clémentine qui se blottit encore plus fort contre moi. Il est huit heures et je suis au paradis entre mes deux anges. Il y a le cri des mouettes et quelques voix lointaines.

Estelle se lève la première pour se précipiter une nouvelle fois dans l'exigu cabinet de toilettes du camping car. Nous faisons le lit. C'est au tour de Clémentine dont c'est le dernier jour de ses "petits machins" de fille. Estelle fait le café. Je presse les oranges, je pèle nos kiwis. C'est à mon tour d'aller pisser. Nous prenons un copieux petit déjeuner en faisant le vague programme de la journée. Nous mangeons de bon appétit en riant de nos aventures libidineuses et souvent assez vicieuses. C'est si bon.

La vaisselle. Nous nous lavons les dents. Nous nous habillons de nos tenues sport. Nous sortons. Il y a une dizaine de camping cars et de vans garés autour de nous. Ici, en Ecosse, il serait bien malvenu de ne pas respecter les emplacements. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour notre jogging sous un ciel couvert. Estelle impose un rythme soutenu. Nous réalisons le même parcourt que hier. En redécouvrant les charmes de ce paysage magnifique. Les vues sont majestueuses.

Il y a ces vaches à longs poils, aux cornes immenses qui nous regardent passer. On a envie de les caresser tellement elles semblent sympathiques. Il est 9 h30 quand nous revenons au camping car. Estelle prend sa douche la première. Nous allumons l'ordinateur. Le fidèle MacBook Pro de Clémentine qui consulte nos messages. Il y a juste celui de Julie qui vient de réaliser sa quatrième vente. Un plaisancier hollandais qui a craqué pour une scène de genre dans l'esprit du XVIIème siècle de son pays.

Estelle revient vêtue comme hier. L'exiguïté de la cabine douche ne permet pas de la prendre tous les deux. C'est au tour de Clémentine. Estelle, assise sur mes genoux, répond au courriel de ses parents. Elle organise notre rencontre de dimanche soir. C'est à mon tour d'aller sous la douche. Il est dix heures. Nous parcourons les cinq cent mètres jusqu'à l'entrée de la ville d'un bon pas. Nous avons nos sacs car la logistique impose de faire quelques courses. Il y a du monde dans la rue principale.

Le supermarché Spar comprend une galerie commerçante où il fait bon flâner. Des boutiques de vêtements, un salon de thé, une belle boulangerie qui sent bon le pain chaud. Quelle joie de ne plus être obligé de porter un masque sanitaire. Les dernières restrictions ont été levées dans toute la Grande Bretagne mercredi. Comme le précise si justement Boris Johnson, le premier ministre, aux informations : << Ce virus, il va falloir apprendre à vivre avec comme pour celui de la grippe ! Tant pis ! >>.

Il y a un fripier qui propose des vêtements anciens de collection. Nous entrons dans l'échoppe provisoire. Il y a là des chapeaux melons, des redingotes, des bottes, des robes longues à dentelles, des vestes cintrées de velours colorés. Des habits du XIXème. Il y a de nombreux visiteurs. Notamment ce type seul qui essaie des chapeaux "hauts de formes" devant un miroir. << Un plan ! >> murmure Clémentine. Estelle m'entraîne par le bras. Nous allons voir les chemises pendues sur des cintres.

Du coin de l'œil nous observons Clémentine qui est accroupie de façon à être vue dans le miroir par l'inconnu. Sa jupette kaki, son T-shirt carmin, donnent à sa silhouette un extraordinaire sex-appeal. Le mec se rend rapidement compte de la présence de cette sublime jeune fille. Jeune fille qui expose sa culotte d'un blanc immaculé en fouillant dans un grand bac de gilets. Il se retourne. Il s'accroupit devant la fille. Le bac ne fait pas plus d'un mètre qui les sépare. Clémentine tire des gilets, les scrute, les remet.

Le type mâte à s'en déboîter les globes oculaires. Même pas discrètement. Hélas pour lui, il fait ce qu'il ne faut surtout pas faire. Il se met à draguer Clémentine. Clémentine qui déteste ça se redresse pour s'éloigner. Seconde erreur de l'individu qui se met à la suivre pour tenter de l'aborder. << Ce con va de cauneries en cauneries. Il se coupe l'herbe sous le pied ! >> chuchote Estelle. Pour se débarrasser de l'emmerdeur Clémentine n'a que le choix de nous rejoindre. Le type n'insiste pas et s'éloigne.

Nous quittons la boutique pour prendre un de ces grands chariots en plastique rouge et à roues. Clémentine, la liste des courses en main, nous entraîne dans les rayons qui nous concernent. Crème dentifrice, brosses à dents, papier cul et autres papier essuie tout. Il nous faut des oranges, des kiwis, des pommes. Des barres de céréales. Par habitude, par acquis de conscience, nous allons au rayon culturel. Toujours à l'affut d'un "plan", Clémentine nous montre le mec seul aux albums photos.

Nous restons en retrait. Estelle et moi, nous adorons observer les exhibes de Clémentine. Elle tire le chariot bien rempli. A environs deux mètres de l'inconnu, elle frotte son sexe sur le coin de la table sur laquelle sont posés les albums. C'est d'une extrême discrétion mais aussi d'une extrême finesse d'approche. Vicelarde. Le type s'en rend assez vite compte. Il louche tout aussi discrètement. Il se déplace pour feuilleter d'autres albums. Il se positionne presque en face de cette sublime jeune salope.

Cette jeune fille qui coince son entre jambes contre le coin du présentoir en feuilletant un grand livre. Il ne tente rien celui-là. C'est un rusé. Un intelligent. Il sait que s'il tente quoi que ce soit il met un terme à ce merveilleux moment. Estelle, tout contre moi, me chuchote : << J'aime tenir ta queue quand on regarde les exhibes de Clémentine. Ça me manque ! >>. Je lui dépose un bisou sur la joue en murmurant : << Moi, j'adore te tripoter la chatte, te faire un doigt pendant ce spectacle ! >>.

Hélas, ce "spectacle" ne dure pas. Il y a une jeune femme qui rejoint le voyeur. Son probable mari. Elle lui montre un vêtement acheté, sur un cintre. Ils s'éloignent tous les deux. Clémentine vient nous rejoindre. << Brrrr ! Ça m'émoustille de me frotter le coquillard contre les coins de table ! >> dit elle. Nous éclatons de rire en nous dirigeant vers les caisses. Il y a du monde. Même si le masque sanitaire a disparu, que 95 % de la population est vaccinée, les gens préservent la distanciation. Excellente chose.

Nous voilà dans la rue avec les mains chargées de nos grands sacs. Je porte les plus lourds. Nous retournons au camping car. Le ciel se dégage doucement. Pas d'inquiétude, le reste de la journée sera des plus agréables. Nous décidons de faire à manger dans le véhicule. Clémentine s'occupe de la salade de tomates. Estelle fait bouillir l'eau des coquillettes. Je concocte une sauce au Roquefort. Je fais chauffer les six gros nems aux crabe et à la crevette achetés au rayon poissonnerie.

Nous mangeons de bon appétit en revenant sur les magnifiques exhibes de Clémentine au supermarché. Nous ne traînons pas. La vaisselle. Nous nous lavons les dents. Avant de partir, nous remplissons les deux réservoirs d'eau. Nous voilà en route. Nous quittons Dornoch en direction de Invergordon distant d'une quarantaine de kilomètres. L'étroite route sinueuse longe la mer. Il n'y a plus de falaises abruptes mais de belles criques, de belles plages. Il y a des arbres, une végétation luxuriante.

Sur la côte Est de l'Ecosse, il y a beaucoup moins de midges. Ces tous petits moustiques qui s'immiscent partout et insidieusement. Il faut s'en prémunir avec un répulsif. Nous avons de la "Marie-Rose" ramenée de France. Drôlement efficace en spray. Nous arrivons à Invergordon. Deux châteaux médiévaux aux sommets des deux collines qui encadrent l'entrée de la ville. C'est une cité portuaire. Touristique. Une fois encore nous garons le Camping car sur le parking obligatoire.

Ici, en Ecosse, ce sont toujours des parkings exclusivement réservés à ce type de véhicules. Et comme le camping car est un moyen de déplacement très en vogue, les places deviennent rares. Mais gare à l'imprudent qui ne respecterait pas la loi. Les contraventions sont très lourdes en Ecosse. Nous quittons le parking pour longer le bras de mer. C'est une grande baie. Le soleil vient de faire son apparition. Il est 15 h. Nous flânons dans la rue principale qui mène au port de pêche. C'est superbe.

Il faudrait consacrer deux jours à la visite de chaque ville que nous traversons. C'est tellement intense, tellement riche et tellement beau. Je suis entre mes deux anges qui restent accrochées à mon bras. Nous attirons encore bien des regards. Les quais du port sont semblables à tous les autres. Débordants d'activités. Il y a des arrivées de bateaux. Des départs. C'est un va et vient perpétuel. Une fois encore nous sommes impressionnés par la tailles des homards, des tourteaux, des langoustes.

Nous nous offrons nos cônes glacés que nous dégustons en longeant la jetée jusqu'au château. La pierre ocre semble irréelle sous la lumière du soleil. Les reflets de vieil or donnent une patine extraordinaire à cette forteresse. Il y a un parc qui entoure le château. Clémentine nous y entraîne. Un mini jardin "à la française" permet probablement quelques jeux ludiques. Il y a des promeneurs. Hélas, aucune opportunités pour une exhibe de qualité. Estelle en profite quand même pour fouiller dans ma braguette.

Je glisse mes mains sous les jupettes. J'adore le contact lisse et doux du coton des culottes de mes deux anges. Nous nous embrassons à tour de rôle. Je laisse au lecteur le soin d'imaginer certains regards que nous lancent des touristes. On s'en fout. Ce n'est absolument pas de la provocation. C'est parce que nous avons envie de gouter nos bouches. Estelle fouille la mienne de sa langue exploratrice. Je fouille celle de Clémentine. Elles me touchent. Je les touche. Nous en frissonnons de plaisir.

Nous reprenons le chemin du retour. Il est 17 h. Nous voilà en route. Défense de me tripoter la queue pendant que je roule. Ce qui n'empêche nullement Estelle de se pencher sur sa droite pour me faire des "pouet-pouet" à la braguette. << J'ai envie d'être salope ! >> lance t-elle. << Et moi donc ! >> surenchérit Clémentine. Elles sont toutes les deux soigneusement ceinturées sur leurs sièges passagers. Il y a environs 25 km jusqu'à Dingwall. Une autre cité portuaire aux monuments médiévaux.

Il faut garer le véhicule à plus d'un kilomètre de l'entrée de la ville. Sous le soleil chaud et éclatant, la luminosité est extraordinaire. Nous n'arrêtons pas de nous tripoter, de nous faire des bisous sur tout le chemin qui longe le bras de mer. Il y a un port de plaisance. Des dizaines et des dizaines de bateaux, de voiliers sont amarrés là. C'est encore plus beau qu'Invergordon. Nous flânons dans la rue principale bordée de maisons fleuries. C'est magnifique. Les vitrines des boutiques sont décorées de fleurs.

Nous regardons les menus affichés par les différents restaurants. En voilà un qui nous attire. C'est comme un manoir ancien. Au fond d'un petit parc. L'étage fait hôtel. Il y a une grande terrasse. Les baies vitrées permettent de voir l'intérieur du restaurant. Nous y réservons une table pour 20 h. Des plateaux de fruits de mer nous y attendent. Nous découvrons les rues de la ville. << Comme ça doit être bon de vivre ici à l'année ! >> fait Estelle. Je lui rappelle que les hivers sont froids et neigeux par ici.

Il est presque 20 h quand nous revenons au manoir. Notre table nous y attend. C'est d'un luxe étonnant. Le personnel est en "habits". Comme des smokings. Nous savourons un repas de roi. Les filles me tiennent souvent les mains en bavardant. Ce qui attire encore bien des regards. Nos petits rituels pisseux aux toilettes. Une fois avec Estelle. Une fois avec Clémentine. Il est 21 h30 quand nous découvrons Dingwall dans ce crépuscule qui durera toute la nuit. Qu'il fait bon se promener là.

Bonnes découvertes à toutes les coquines qui aiment visiter en tripotant une braguette ou en se faisant fouiller la culotte sous la jupette...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 31 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1591 -



Nos passons la journée à Dingwall

Hier matin, samedi, nous sommes réveillés par le cri des mouettes. C'est assourdissant. Comme si c'était juste au-dessus de nos têtes. Il est presque huit heures. Je suis entre mes deux anges qui se serrent fort contre moi. Estelle s'empare de mon érection matinale. Clémentine empoigne mes couilles. Distribution de bisous. Estelle se lève la première pour se précipiter aux toilettes. Nous faisons le lit que nous remontons dans sa niche pour le remplacer par la table. Estelle revient.

C'est au tour de Clémentine pendant qu'Estelle fait le café. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. C'est à mon tour d'aller aux WC. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan de ces deux semaines à bourlinguer. << Exaltantes ! >> lance Clémentine. << Un émerveillement de chaque instant ! >> rajoute Estelle. Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme du jour. Clémentine suggère de passer la journée à Dingwall. D'aller découvrir les choses à l'entour de la cité.

Nous applaudissons cette suggestion. Nous mettons nos tenues de sport. Comme hier, le ciel est couvert. Il n'y a cependant aucune menace. Nous sortons. Il y une bonne dizaine de camping cars stationnés sur l'emplacement réservé. Depuis quinze jours, la Grande Bretagne impose un isolement sévèrement contrôlé à tout ressortissant français, espagnol, latins. Une isolement de dix jours. Ce qui dissuade évidemment toute velléité de venir faire un séjour en Angleterre ou en Ecosse.

Les visiteurs sont alors presque tous en provenance des pays scandinaves. Les échanges entre les touristes sont donc beaucoup plus discrets. On sent une certaine différence. C'est très calme surtout. Nous saluons des gens qui s'apprêtent à quitter leurs vans. Quelques mouvements d'échauffement dans une agréable fraîcheur. C'est parti pour un jogging soutenu. Hier, nous avons bien étudié la configuration et la topographie des lieux. Le parcours longe le bras de mer pour revenir en suivant les prés.

Il est 9 h 30 quand nous sommes de retour. Il y a un petit bâtiment réservés aux plaisanciers des camping cars. Nous allons voir. Tout est d'une propreté exemplaire. L'odeur de chlore est forte. Nous allons chercher nos affaires de toilettes. Estelle prend la cabine du fond, nous prenons celle d'à côté. Clémentine et moi nous pouvons enfin reprendre une douche ensemble. Nous bavardons. Ça résonne. Estelle essaie l'acoustique en poussant des cris, des onomatopées. Nous faisons de même.

Nous sortons pour nous essuyer. Il n'y a personne. On peut rester à poil. Nous mettons les mêmes vêtements que hier. Jupettes, T-shirts pour les filles, short, T-shirt pour moi. Tous les trois dans les mêmes teintes. Il est dix heures. Après avoir rangé nos affaires, suspendu nos serviettes, nous prenons le chemin qui mène en ville par le petit lac aperçu durant le jogging. C'est un détour qui nous permet d'admirer la massive forteresse de Tulloch Castle. Un château fort de l'époque médiévale et très impressionnant.

Estelle n'arrête pas de palper ma braguette. Elle reste discrète. Nous croisons des promeneurs. Il y a un belvédère à côté du château. Nous y montons par des escaliers larges mais raides. Un panneau précise "Priority to those who go up". C'est bien pratique car les marches sont étroites. Cette structure métallique date de 1895. Soixante mètres plus haut nous arrivons au sommet. C'est une plate forme. Clémentine et moi, nous sommes sujets au vertige. Estelle y est beaucoup moins sensible.

Aussi, nous évitons de regarder en bas pour nous concentrer sur les paysages. Il y a une table d'orientation qui permet de se situer. Là-bas, au sud, Inverness. Au Nord nous apercevons les villes de Fortrose et Cromarty. A l'Ouest les sommets des montagnes. Le massif du Ben Nevis. A l'Est la mer du Nord. On discerne les falaises de la côte. Le ciel se dégage doucement. On voit des coins de bleu qui font leurs apparitions. Il y a du monde là-haut. La plate forme ne fait qu'environs trente mètres sur trente.

Nous pouvons ressentir les vibrations sous nos pieds. Clémentine et moi, nous restons serrés, un peu inquiets tout de même. Ce qui amuse beaucoup Estelle. Clémentine prend quelques photos. Estelle me tripote la braguette en restant collé à moi. Personne ne s'en doute même si notre trio attire quelques regards. << Je te sors la bite ! Chiche ? >> murmure t-elle. Je lui saisis les oreilles en chuchotant : << T'es folle, t'arrête ça tout de suite ! Regarde, il y a une caméra de surveillance ! >>.

<< Put-Hein ! Même ici Big Brother surveille tout le monde ! >> lance Clémentine. Nous redescendons avec prudence. Comme l'indique un autre panneau "Priorité à ceux qui montent". Les marches sont si étroites qu'il faut poser les pieds en biais. Descendre en "crabe". Nous sommes en Grande Bretagne. Même à pieds on circule à gauche. << Ouf ! Ça me donne des nausées ce damné vertige ! >> fait Clémentine. Pour moi c'est pareil. Le plancher des vaches nous sied davantage.

Nous longeons le petit lac. En fait, c'est le parc du château. Il est 11 h30 quand nous arrivons dans la rue principale. Dingwall est une de ces ravissantes petites villes écossaises. Il fait bon y flâner. C'est la seule artère de la cité qui permet la circulation automobile. Les maisons faites de pierres ocres sont à un étage. Parfois surmontées d'un clocheton, d'un pigeonnier. Les façades présentent quelquefois de belles oriels. Des encorbellement de magnifiques fenêtres en vitraux. C'est remarquable.

La supérette Tesco, là, dans la ruelle qui part à droite. Nous décidons de manger sur le pouce. Nous descendons les larges marches de la rue. C'est superbe toutes ces fleurs partout. Il y a la vitrine d'une grande librairie. Nous y découvrons des photos en noir et blanc de la ville en hiver. << Tu vois, c'est moins drôle de vivre ici en hiver ! >> lance Clémentine à Estelle. C'est vrai que l'ambiance est toute différente. Il y a de la neige, de la glace et les gens sont emmitouflés dans de gros manteaux.

Nous entrons dans la supérette. Quelques personnes gardent obstinément leur masque sanitaire. Même si les dernières restrictions ont été levées, certains jouent la prudence. Peut-on les en blâmer ? Il y a une petite galerie commerciale. << Put-Hein, mâtez les brioches ! >> lance Estelle. Clémentine nous y entraîne. Il y a surtout ces bouchées écossaises, une spécialité dont nous raffolons. Ce sont des gâteaux d'une extraordinaire finesse. Un socle de chocolat au lait sous un sablé fondant.

Nous en prenons une quinzaine. Il y a ces belles brioches typiques. Elles sont fourrées au chocolat, au caramel ou encore au miel. Nappées de sucre roux en glaçage. Il y a des fruits secs incrustés dans le glaçage. On s'en prend une pour le petit déjeuner de demain matin. Nous prenons trois sandwichs de pain complet aux anchois et aux olives noires. Un autre régal avec de fines tranches de saumon fumé. Inutile d'aller dans le magasin. C'est dans un distributeur que nous prenons une bouteille de thé froid.

Nous avons repéré cette petite place pavée au fond de la rue en escaliers. Il y a des tables de restaurants. C'est plein de monde. Mais il y a aussi ces jardins en terrasses. De nombreux bancs. Il y en a un de libre tout en haut. Quel endroit plus judicieux pour observer la vie tout en dégustant notre repas. Du petit sac à dos que je trimballe, je sors les dernières nectarines et les derniers brugnons. Il faut toujours commencer un repas par des crudités. Voilà le soleil qui fait son grand retour.

Nous savourons ces sandwichs absolument délicieux arrosés d'un thé froid des plus rafraîchissants. En regardant derrière nous, nous comprenons où disparaissent tous ces gens qui montent l'escalier aux rambardes métalliques. << Ça fait un peu Montmartre ! >> lance Estelle. Il y a l'entrée qui mène aux chemins de rondes de l'église fortifiée. En effet, là-haut, sur le clocher, plein de visiteurs qui regardent en bas. << Nouvelle séance de vertige tout à l'heure ? >> propose Estelle.

Il y a des toilettes publiques là-bas, à une centaine de mètres. << On y fait un tour, juste avant la séance de vertige ? >> fait Clémentine. Nous éclatons de rire. Dans le petit sac à dos, il y a le flacon de gel hydroalcoolique. Nous continuons à nous en servir à profusion. Deux paquets de mouchoirs en papier et même un rouleau de papier cul. Avec les barres de céréales. Estelle adore faire l'inventaire du contenu de ce sac à chaque arrêt repas. << C'est mon TOC ! >> dit elle pour se justifier en riant.

Clémentine nous entraîne vers la maison des toilettes publiques. Il y a le côté femmes, le côté hommes. Il y a là un perpétuel défilé qui nous dissuade d'aller visiter. << De toute façons, on pisse dans les recoins ! >> lance Estelle. Nous en rigolons comme des bossus. Nous nous dirigeons vers les escaliers "Montmartre" pour monter à la muraille. Là aussi, les marches sont étroites. << C'est fou comme les gens devaient êtres petits au moyen-âge ! >> dit Estelle. << 1,50 m en moyenne ! >> répond Clémentine.

Nous arrivons en haut. C'est une sorte de chemin de ronde. Large d'à peine un mètre. Il y a un sens à respecter car il serait impossible de se croiser sans se livrer à de véritables contorsions. Il faut suivre le flot des visiteurs mais le spectacle en vaut le coup d'œil. Bien évidemment, ce sont les circonstances préférées pour Estelle qui me palpe la braguette. Elle n'arrête plus. Elle glisse même sa main dans mon short en la glissant d'abord sous mon T-shirt. La coquine en profite.

Je fais pareil en glissant ma main sous sa jupette. << Salaud ! >> me chuchote t-elle à chaque fois. Je murmure : << Salope ! >>. Clémentine n'arrête pas de rire de nos "exercices de style" comme elle les appelle. Nous évitons de regarder en bas car nous sommes à plus de trente mètres au-dessus du sol. La vue est superbe. On voit toute la ville et ses alentours. Là-bas, le belvédère sur lequel nous sommes montés ce matin. Y a t-il des touristes qui s'aperçoivent de nos jeux de mains ? Jeux de vilains !

Nous attirons des regards certes, mais Clémentine nous précise que la plupart sont sinon libidineux, du moins interrogateurs. Bien évidemment cette situation ne fait que stimuler davantage une Estelle frondeuse qui donne dans la surenchère. Elle est adorable. Nous faisons le tour du clocher. Le chemin de ronde est suffisamment large pour permettre de se croiser. Les angles de vue sur la région sont magnifiques. Clémentine prend plein de photos. Estelle est obligée de modérer ses palpations de braguette.

Nous redescendons. << Vous m'excitez tous les deux ! >> lance Clémentine en glissant sa main sous sa jupette une fois de retour sur les jardins en escaliers. Cachée à la vue des gens présents par nos corps, elle se touche. Je la félicite. Clémentine est la fille la plus masturbatrice qu'il m'ait été donné de rencontrer. Les prétextes sont si nombreux chaque jour. Nous en rions souvent de bon cœur sous mes encouragements. Nous quittons la place pour retourner dans l'artère principale.

Direction le port de pêche. C'est samedi. L'animation y est telle qu'on se croirait un jour de marché. Les pêcheurs proposent les fruits de leurs pêches à des touristes friands de faire l'acquisition de ces araignées de mer, de ces tourteaux géants, de ces langoustes et de ces homards. Il faut parfois se frayer un passage avec beaucoup de patience. << Nous baignons en plein cluster ! >> lance Estelle. Aussi, nous préférons quitter l'endroit pour remonter sur la rue qui surplombe les quais. << Ouf ! >> fait Clémentine.

Nous nous dirigeons vers le port de plaisance. Beaucoup moins fréquenté, l'endroit n'est pas sans évoquer une sorte de St Tropez. Ses boutiques de souvenirs, ses terrasses de restaurants. Tout le monde flâne en dégustant des cornets de glaces, des bâtonnets ou encore de ces énormes barbes à papa très prisées en Grande Bretagne. Il y a le petit parc qui surplombe le port et ses magnifiques bateaux luxueux. << C'est là que tu devrais exploiter une seconde galerie d'Art ! >> me fait Estelle.

En effet, il y a ici un fort potentiel financier. << Il y a du pognon partout ! >> rajoute Clémentine qui nous montre les superbes yachts amarrés. Sur certains d'entre eux de luxueuses voitures. << Put-Hein, mâte les deux Ferraris sur le pont du bateau blanc ! >> dit Estelle en nous montrons la voiture rouge et la voiture jaune. Cet étalage de luxe n'est pas rare dans les ports de plaisances écossais. De grandes stars internationales possèdent de belles demeures en Ecosse. Terre de légende.

Le parc est circulaire. Il y a des promeneurs qui admirent la statuaire abondante. Les parterres de fleurs sont magnifiques. Il y a surtout ces recoins qu'affectionne Clémentine. Autant d'endroits où sont possibles ses petites déviances qui font notre bonheur. Et son plaisir. Il y a un kiosque en bois. Il ressemble à un de ces anciens manèges forains. Il y a des bosquets à l'arrière. Ils forment un mur circulaire. << Superbe lieu de débauche ! >> lance Clémentine. Il y a des bancs qui sont à l'ombre.

Les gens préfèrent rester au soleil. Il y a donc peu de passage ici. Estelle et moi, nous nous asseyons sur les marches du kiosque. De là nous avons une vue parfaite mais discrète sur le banc où est assise Clémentine. A une trentaine de mètres. Il y a un promeneur qui vient s'assoir sur le banc voisin. Il consulte des brochures touristiques tout en téléphonant. Il ne prête aucune attention à Clémentine installée à une dizaine de mètres. << La victime potentielle vient d'arriver ! >> chuchote Estelle.

Nous observons à travers les sculptures de bois de la rambarde de l'escalier. C'est une bonne planque. Clémentine fait mine de consulter son téléphone. A plusieurs reprises elle glisse sa main libre sous sa jupette. Personne ne passe. L'inconnu finit par se rendre compte de ce que fait la fille. Il tourne la tête de plus en plus souvent. A chaque passage de promeneur, Clémentine cesse de se toucher. << Je suis certaine qu'elle se branle pour de vrai ! >> me chuchote Estelle. Nous savons que c'est fort probable.

Rien ne stimule davantage la libido exacerbée de Clémentine que se masturber discrètement dans des lieux publics. Nous admirons la grande maîtrise de lui-même du quidam. Il reste stoïque. Ne tente rien. Par contre, il regarde franchement dans la direction de la fille. Il a certainement compris à quel genre de salope il a affaire. Il se doute bien qu'elle n'est pas seule, que sa famille, que ses amis doivent êtres dans les environs. C'est un parfait gentleman. Les préférés de Clémentine.

Clémentine se lève. La main sous sa jupe, elle se touche en regardant les fourrés. Elle joue toujours admirablement la fille qui doit pisser en urgence et qui cherche l'endroit pour se soulager. Ce qui n'échappe pas au regard de notre gentleman. Sans cesser de se toucher, elle marche jusqu'aux fourrés. Elle s'y glisse, penchée en avant. Le type se retourne pour scruter. Ne voyant plus la fille, sa libido probablement éveillée, il se lève pour se diriger vers les fourrés. A une dizaine de mètres de l'endroit où a disparu Clémentine.

Nous ne voyons plus rien. C'est toujours en ces moments particuliers que je reste prêt à intervenir. Au moindre cri. Au moindre appel. J'ai mon téléphone à la main. Sur mode haut-parleur nous entendons Clémentine murmurer ce qui se passe. Cette liaison directe nous rassure. << Quelle salope ! Elle faisait déjà ça quand nous étions en troisième toutes les deux, au Lycée ! >> chuchote Estelle. Nous écoutons à défaut de voir. << Il est debout contre le mur de pierres ! >> nous murmure Clémentine.

Elle commente tout ce qui se passe. Elle est accroupie. Trop excitée pour pouvoir pisser. Le mec a sorti sa bite. Il est à une dizaine de mètres. Ils s'observent tous les deux. Le mec se branle. Il se tourne pour bien lui montrer une superbe queue. Dure et raide. Il reste silencieux, ne fait aucune proposition. << Merde ! Son téléphone !>> murmure Clémentine, son Iphone à la main. Nous entendons une musique puis une conversation en probable danois. << Il se barre ! >> fait encore Clémentine.

En effet, nous le voyons sortir des fourrés en fermant sa braguette. Il se met à marcher très vite pour contourner le kiosque. Clémentine revient à son tour. Nous comprenons. Le type vient de rejoindre sa femme et un autre couple. La femme tient une petit fille qui pleure. Elle vient certainement de chuter. Rien de grave. Nous les regardons s'éloigner. Clémentine, tout en se masturbant, nous confie ses impressions. << Put-Hein j'adore ça. Ces situations me rendent folles de plaisirs ! >> dit elle.

<< C'est l'heure de la glace ! Je dois me rafraîchir les idée ! >> rajoute t-elle, nous entraînant en sautillant. Nous faisons pareil sous quelques regards étonnés. Suis-je le père de ces deux sublimes jeunes filles qui m'entraînent par la main ? Cette question récurrente que nous devinons sur ces visages inconnus. Nous retournons dans le petit "St Tropez". Il y a une supérette Tesco. C'est bien le diable si nous n'y trouvons pas notre marque de glace préférée. Il y a du monde. De la clientèle.

Bonheur. Chance. Joie. Il y a Haagen Dazs ! Chacun choisis son parfum. Pistache pour Estelle. Pralin pour Clémentine. Nougat pour moi. C'est assis sur un muret, les pieds dans le vide, que nous savourons ces extraordinaires douceurs glacées. Nos petites cuillères à moka en laiton fouillent nos bacs. Nous nous faisons gouter. Nous nous embrassons parfois avec la bouche pleine de glace jusqu'à ce qu'elle ait fondu. Une fois encore cela ne se fait pas sans attirer quelques regards étonnées, amusés.

Les filles ont envie de faire pipi. Moi aussi. Il faut éviter les toilettes publiques car il y a une file d'attente. C'est dingue ce que les touristes doivent pisser ! Nous retournons dans le parc. C'est le meilleur endroit. << C'est salaud de pisser n'importe où, mais entre salopes, ça le fait bien ! >> s'écrie Estelle en nous entraînant dans les fourrés de tout à l'heure. Je tiens les filles par leurs nuques pour leurs permettre le meilleur équilibre. C'est encore un concours de longueurs de jets sous les rires.

Je fais plusieurs fois : << Chut ! Restez discrètes. Je ne peux pas vous lécher le minou si vous risquez d'attirer des gens ! >>. Les filles éclatent de rire. Les concours de pisse sont toujours remportés par Clémentine. A genoux, je lui lèche la chatte. Je fais de même pour Estelle. Elles sont cambrées sur leurs genoux fléchis en appuies contre le mur. Je fais le contorsionniste pour me régaler de leurs mélanges. Avec le jus des excitations et les dernières gouttes, j'ai de quoi me régaler. Je me branle en même temps.

C'est à mon tour. Je bande comme un salaud. Estelle me tient la bite pour en diriger le jet contre le mur. Clémentine me tient les couilles d'une main tout en se masturbant de l'autre. J'arrive enfin à pisser. En érection c'est toujours après un temps d'attente relativement long. Entre chaque jet, les coquines, accroupies, se refilent ma bite pour sucer. Nous entendons des voix, des rires. Il y a des gens dans le kiosque. Les dernières goutes, les dernières succions. Nous ressortons des fourrés.

Il y a une dizaine de personnes qui font des pas de danses dans le kiosque. En riant. Nous contournons le manège pour ressortir du parc. Nous retournons flâner sur les quais. Nous examinons les différents menus proposés sur les cartes affichées devant les restaurants. Pas de chance, ceux qui nous intéressent ont déjà toutes leurs tables réservées. Tant pis, nous retournons en ville. Après tout, il y a d'excellents établissements à Dingwall ville. C'est celui de hier soir que nous choisissons.

Notre table nous y attend pour 20 h. C'est samedi. Nous avons de la chance d'en trouver une. En plus des touristes, il y a les autochtones qui sortent le samedi soir. Nous flânons encore un peu. Il a fait chaud tout l'après-midi. La fraîcheur du soir est un réel petit plaisir. Nous voilà attablés devant des plateaux de fruits de mer. Une belle récompense. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos aventures de l'après-midi. Nous nous promettons de baiser comme des salauds ce soir dans le camping car.

Bon après-midi à toutes les coquines qui adorent s'amuser à des jeux très cochons dans des lieux publics, devant de parfaits inconnus...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 32 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1592 -



Nous tournons la page "camping car"

Hier matin, dimanche, je suis tiré de mon sommeil par les incessants mouvements des pieds d'Estelle contre les miens. Ce sont ses "impatiences" comme elle les appelle. Le lit du camping car est plus étroit que celui de la maison. Aussi nous sommes tous les trois plus serrés encore. Clémentine se réveille pour se blottir tout contre moi. Je suis entre mes deux anges. Il est presque neuf heures. Nous dormons rarement aussi longtemps. Distribution de bisous. Estelle se lève la première pour aller aux toilettes.

Nous enlevons les draps du lit. C'est au tour de Clémentine d'aller faire pipi. Estelle fait le café. Je presse nos oranges. Je pèle nos Kiwis. Clémentine revient, elle coupe les tranches de brioche. Je vais aux WC. Comme elle est bonne cette brioche. Même en vacances nous sacrifions à la tradition "brioche". Nous prenons un copieux petit déjeuner tout en revenant sur les superbes exhibes de Clémentine, hier, lors de nos pérégrinations. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme du jour. Un timing précis.

La vaisselle. Nous nous lavons les dents. Le dimanche pas de sport, pas de douche. Par contre nous faisons le ménage et le nettoyage du camping car. Nous le ramenons en fin d'après-midi à l'aéroport d'Inverness. Il reprendra probablement la route immédiatement avec d'autres touristes. C'est rapidement nickel, propre et récuré. Il est 10 h45. Dehors le ciel devient d'un bleu d'azur. Encore une belle journée qui nous attend. Nous sortons pour aller vers la ville. Nous garderons un autre bon souvenir de Dingwall.

Je propose de nous offrir un bon restaurant à midi. << Mais en terrasse ! >> s'écrie Estelle. Clémentine a une préférence pour nos repas improvisés, sur le pouce. Aussi, c'est à la supérette que nous allons acheter le nécessaire. Des baguettes, des filets de hareng fumés, une bouteille d'eau. Quelques nectarines, un melon. Il y a du monde. Il faut attendre en caisse. << Regardez, le mec de hier, dans le parc ! >> fait Clémentine à voix basse. Effectivement, à quelques caisses de la nôtre, il y a le type des fourrés.

Il ne reconnaît pas Clémentine. Elle officie toujours en portant ses lunettes de soleil noires lorsqu'elle pratique l'exhibition. Nous quittons le magasin pour prendre la direction du port de pêche. C'est dimanche. Il y a encore l'animation d'un jour de kermesse aujourd'hui. Qu'il est agréable de flâner sur les quais. Le soleil est généreux. Il fait chaud. Nous voilà assis sur le haut du mur, en contrebas de la rue. Les pieds dans le vide. Le spectacle du port devant nous. Nous préparons nos sandwichs. Un repas simple mais si bon.

C'est Estelle qui coupe le melon en deux pour en retirer les pépins. C'est Clémentine qui coupe chaque moitié en trois parts égales. Nous prenons ce dessert en savourant un des meilleurs melons jamais gouté. Nous flânons encore sur les quais. Comme une sorte de pèlerinage, Clémentine nous entraîne dans le recoin où elle aime pratiquer ses exhibes. Il y a bien trop de gens aujourd'hui. Ce serait prendre des risques inutiles. Par contre Estelle tripote ma braguette à chaque occasion. << J'ai mes "petits machins" ! >> dit elle.

Estelle aussi est réglée avec une régularité infaillible. Tous les 25 du mois. Une légère douleur au bas ventre. La pointe de ses tous petits seins légèrement douloureux. Cela n'entame nullement sa joie de vivre, son optimisme et sa bonne humeur naturelle. Nous remontons la rue aux maisons fleuries jusqu'à ses dernières constructions. Le cri des mouettes est incessant. Nous descendons sur la plage. Les rochers y sont nombreux et partagent l'endroit en petites parcelles presque toutes occupées de parasols, de touristes.

Nous remontons jusqu'au port en marchant les pieds dans l'eau. Les baskets à la main. Il y de beaux châteaux de sable. Il est 14 h30 quand nous revenons sur les quais par le large escalier. Nous longeons la jetée jusqu'au phare. Il y a des jeunes qui piquent des plongeons. Nous restons assis un peu plus loin à regarder les bateaux partir ou revenir. Une légère brise du large apporte un semblant de fraîcheur. C'est très agréable. Estelle me sort la queue. Tout en bavardant, elle joue avec ma bite. C'est discret en cet endroit.

Ce n'est que d'un bateau qu'on pourrait nous voir. Mais avec une bonne paire de jumelles seulement. Je bande. Je me fais branler. Clémentine prend ma main pour la glisser entre ses cuisses. Je la caresse. J'immisce un doigt dans sa culotte par le côté pour l'enfoncer dans son sexe. Juste la première phalange que je fais bouger doucement. << Mmhh ! C'est bon ça ! >> dit elle en posant sa tête sur mon épaule. Je suis entre mes deux anges qui parlent université, rentrée de septembre.

Nous restons ainsi longuement à savourer ce moment de vacances. Il est presque 16 h. << L'heure de la glace ! >> fait Estelle. Nous retournons en ville. Ce ne sont pas les marchands de glaces qui manquent dans la rue principale. Il y en a un devant chaque boulangerie pâtisserie. Nous dégustons nos cornets à trois boules en retournant vers le camping car. << C'est tristounet de partir ! >> lance Estelle. << En route pour de nouvelles aventures ! >> répond Clémentine. Nous voilà de retour au véhicule.

Je roule doucement. Il y a 40 kilomètres jusqu'à Inverness. Les filles sont souvent silencieuses. Nous traversons des paysages magnifiques. Les prés sont entourés de bosquets d'arbres. La route nationale est souvent à quatre voies. La circulation est fluide. Il est 17 h30 quand nous arrivons à l'aéroport. Nous ramenons le camping car à l'agence de location. La jeune femme inspecte le véhicule avec méticulosité. Tout est parfait, le plein d'essence est fait. Nous récupérons le chèque de caution. Nous allons directement dans le hall.

Il y a le grand bar restaurant. Il y a des boutiques. C'est comme le centre commercial de n'importe quel hypermarché. Je demande à Estelle de rester discrète dans ses palpations de braguette. Il y a des caméras de surveillance partout. Des policiers en patrouilles. << Un plan "vigipirate" ? >> demande Clémentine. Nous n'en savons rien. L'avion des parents d'Estelle est annoncé pour 18 h45. Il arrive. Estelle est toute fébrile. C'est insolite de savoir qu'Yvan et Michèle vont débarquer d'ici quelques minutes.

Les voilà qui descendent l'escalier sur roues manipulé par deux employés. Estelle leurs fait de grands coucous. Ils nous aperçoivent dans la file des passagers en provenance de Belfast. C'est émouvant. Nous nous retrouvons. Estelle reste contre son papa. Nous prenons leurs bagages. Nous les accompagnons à l'agence de location. Ils viennent récupérer une voiture réservée. Je propose à Estelle de rester avec ses parents pour faire la route jusqu'à Kirkhill, le village où nous avons notre location. C'est à quelques dix kilomètres.

Nous récupérons notre voiture. Nous roulons en convoi sur l'étroite petite route qui quitte l'aéroport d'Inverness. Clémentine joue avec ma queue. Estelle est dans la voiture de ses parents qui nous suivent. Nous sommes venus en repérage il y a deux semaines. Nous reconnaissons les lieux. C'est un cottage typique comme il y en a plein en Ecosse. Une belle petite bâtisse blanche dans un jardin, entourée d'arbres. Située à trois cent mètres des premières maisons du village. Nous nous garons dans la cour.

<< Comme c'est charmant ! >> lance Michèle. Les parents d'Estelle découvre l'endroit émerveillés. Estelle reste tout près de son papa. C'est beau. Nous sortons nos bagages des coffres. Clémentine a la clef. Nous entrons dans un endroit superbement bien agencé. Un grand salon en terre plein qui donne sur la pelouse. Une cuisine entièrement équipée. Une chambre à coucher au ré de chaussée. La salle de bain et les toilettes sont à l'étage ainsi que la seconde chambre à coucher. << Génial ! >> lance Yvan ravit.

C'est Estelle qui insiste pour préparer le repas du soir. Michèle veut l'aider. Interdiction d'entrer dans la cuisine. Ce sera une surprise. Nous laissons Yvan s'occuper de leurs bagages. Clémentine m'entraîne à l'étage. Nous préparons notre lit. Nous défaisons les valises pour ranger les vêtements dans l'armoire. Il y a un grand miroir devant lequel nous prenons des poses en déconnant. Accroupie sur ma gauche me tenant par la jambe, Clémentine écarte largement ses cuisses en appuyant sa tête contre ma hanche.

<< Un peu d'intimité mon bon "Maître" ! Je vous aime tant ! >> murmure Clémentine. Je pose ma main sur sa tête pour chuchoter : << Je vous aime comme un dément ma douce "Soumise" ! >>. Clémentine tout en se mettant à genoux entre le miroir et moi, frotte son visage contre ma braguette. Je sors ma queue pour la passer sur sa bouche, ses joues tout en disant : << Ma délicieuse "Soumise", vous allez puer la bite sale durant le repas du soir ! >>. Avant de gober mon sexe, elle dit : << Je veux sentir vos odeurs mon bon "Maître" ! >>.

Je la laisse sucer un peu. Comme je n'ai pas pris de douche aujourd'hui, l'odeur de ma queue m'arrive aux narines. << On mange ! >>. C'est la voix d'Estelle qui monte nous rejoindre. Elle découvre la scène. << J'en veux aussi ! >> lance t-elle en se précipitant. Clémentine cesse de sucer pour lui offrir mon sexe. Je l'aide à se redresser. Elle me montre l'intérieur de sa bouche et me fait sentir son haleine. Ça pue le Parmezob. Je lui dépose un bisou sur le front. J'aide Estelle à se redresser. Elles se serrent contre moi.

Nous restons vêtus comme tous les jours de ces vacances pour descendre rejoindre Yvan et Michèle. Estelle nous a préparé un repas simple mais délicieux. Un gratin de coquillettes, cinq filets de saumon poêlés, une sauce au Roquefort avec des champignons. Nous voilà tous les cinq attablés à nous raconter nos vacances. Yvan et Michèle sont enchantés par leur séjour en Irlande du Nord. Ils ont visité tous les endroits que nous leurs avons recommandé. Nous y avons passé quinze jours splendides il y a deux ans. Un pays extraordinaire.

Nous définissons les rôles de se séjour commun d'une semaine ici, à Kirkhill. Nous resterons totalement indépendants. Yvan et Michèle partiront à la découverte de cette partie de l'Ecosse. Nous, nous continuerons notre périple tous les trois. << Je suis partie avec Clémentine et Julien, je reste avec Clémentine et Julien ! >> précise Estelle. Ses parents en rient de bon cœur. Les choses sont bien claires. Nous trainons à table. La vaisselle. Durant tout le repas Michèle m'a lancé de curieux regards par en dessous.

Ce qui n'a pas échappé à Estelle. Lorsque nous partons en direction du village pour notre promenade du soir, Estelle me dit : << Si tu dragues ma mère, je t'arrache les couilles avec les dents ! >>. Cette boutade nous fait toujours beaucoup rire. C'est bien évidemment exclu. Je réponds : << Rassure toi, je me contenterai de lui montrer ma bite ! >>. Estelle m'empoigne la bite et les couilles d'une main ferme à travers le tissu de mon short en s'écriant : << Salaud ! >>. Nous rions en arrivant dans la seule et unique rue du village.

Il est 21 h30. Le crépuscule arrive inexorablement. Je suis entre mes deux anges. Nous découvrons le petit bourg qui va nous accueillir jusqu'à dimanche prochain. Nous faisons nos repérages habituels. Il y a la boulangerie, une épicerie, un bar, magasin de journaux. La logistique est assurée. Il est 22 h30 quand nous revenons. Il y a encore de la lumière dans la chambre des parents d'Estelle. Nous montons doucement. Au lit, entre mes deux anges, nous faisons le bilan de notre séjour en camping car. A refaire.

Bonne soirée à toutes les coquines qui aiment découvrir les petits villages écossais en palpant une braguette bien fournie...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 33 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1593 -



Nous prenons nos quartiers à Kirkhill

Hier matin, lundi, il est presque neuf heures quand nous nous réveillons tous les trois quasiment ensemble. Nous dormons rarement aussi longtemps. Estelle me tient par mon érection matinale. Clémentine me tient par les couilles. Je glisse mes mains dans les culottes. Il y a du poil à démêler. Nous observons la chambre, sa décoration sommaire. Le plafond bas. << Attention, pipi ! >> lance Estelle qui se lève d'un bond pour se précipiter vers la porte. Clémentine et moi nous faisons le lit.

C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous pouvons enfin à nouveau procéder à nos rituels pisseux ensemble. Le cabinet est bien plus spacieux que celui d'un camping car. Nous nous habillons de nos tenues de sport. Nous dévalons les escaliers pour rejoindre Estelle dans la cuisine. C'est une petite maison absolument charmante. Il y a l'odeur du café, du pain grillé et du reste de brioche. << C'est comme à la maison ! >> lance Clémentine. << Oui ! Ça y est nous vivons en Ecosse ! >> répond Estelle.

Nous prenons notre petit déjeuner en regardant partout autour de nous. Tout ici a une odeur de neuf. Très impersonnel mais pourtant tellement accueillant. Il y a le mot des parents d'Estelle. Ils sont partis ce matin vers huit heures. << Ils ont toujours été des "lèves tôt" ! >> précise Estelle. << On ne les a pas entendu ! Rien ! >> dit Clémentine. Nous mangeons de bon appétit tout en faisant le vague programme de la journée. La vaisselle. Nous sortons. Il y a du soleil. Il fait beau et doux.

C'est la campagne. Il y a des arbres, de la verdure, des clôtures autour des prés qui nous entourent. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Estelle donne le rythme. Nous nous fions à son sens de l'orientation. Nous longeons les clôtures pour un agréable jogging. C'est comme un jour de printemps en plein mois de juillet. Il y a les vaches qui nous regardent passer. Nous sommes probablement une attraction. Ces vaches aux longs poils et aux cornes démesurées. Il y a des moutons.

Une heure d'un superbe running et nous voilà de retour. Il est 10 h30. Estelle prend sa douche la première. Nous faisons tourner une machine avec les draps, le linge de corps utilisés durant notre périple en camping car. C'est à notre tour de monter prendre notre douche. Nous rejoignons Estelle au salon, devant l'ordinateur. La Wifi fonctionne à la perfection. Nous sommes tous les trois vêtus des mêmes teintes. << Pour la rentrée, les étudiants qui le souhaitent peuvent continuer en télé travail ! >> précise Estelle.

Elle surfe sur le site de l'université. L'information est un peu glaçante pour les filles qui aimeraient tant retrouver leur amphithéâtre et leurs collègues étudiants. En raison d'une situation sanitaire qui se dégrade, il faudra continuer à prendre les mesures qui s'imposent. << Mon cul les mesures qui s'imposent ! Ces enfoirés ont tout simplement le souhait de restreindre définitivement nos libertés ! >> s'écrie Estelle. << On contrôle plus facilement le bétail dans un enclos qu'au dehors ! >> rajoute Clémentine.

Je les vois rarement aussi vindicatives toutes les deux. Mais je comprends très bien leur état d'esprit. Toute cette histoire de virus à répétition commence à ressembler à une mauvaise farce. Je ne sais quoi dire. Je les laisse pour aller vider la machine. Elles me rejoignent toutes les deux en évoquant les "mensonges d'Etat". Nous suspendons le linge dehors. Nous prenons doucement nos quartiers dans ce ravissant cottage. Voilà une grosse voiture de style 4 x 4 qui entre par le portail ouvert.

C'est un énorme Dodge bleu de cobalt. Superbe engin qu'on croise assez souvent en Ecosse. C'est le propriétaire qui vient s'enquérir de notre installation. C'est un homme jovial et sympathique. Il est plus grand que moi. Nous nous saluons. Monsieur Taylor vient toujours voir si tout va bien. Si les locataires sont bien installés, ne manquent de rien. Nous bavardons un peu. Mr Taylor nous raconte l'historique de la maison. Un vieux penty du XIXème entièrement rénové et agrandit.

Nous le rassurons. Nous trouvons l'endroit absolument superbe. Tout fonctionne parfaitement. Nous le raccompagnons à sa voiture dont nous faisons le tour. << Un porte avion ! >> lance Estelle. << Un peu char d'assaut ! >> rajoute Clémentine. C'est réellement un véhicule impressionnant. Le bleu cobalt, les chromes, les lignes, tout cela est absolument magnifique. Nous regardons partir Mr Taylor. Il y a son numéro de téléphone sur une plaque dans le couloir. En cas de problème nous pouvons le joindre.

Il est presque midi. La faim commence à se faire sentir. << C'est moi qui prépare ! Interdiction d'entrer dans la cuisine ! >> lance Estelle qui me palpe la braguette. Clémentine m'entraîne au fond du jardin. Nous pourrions manger à l'extérieur car il y a une table et des chaises. Il y a des vaches derrière la clôtures. Les vaches écossaises malgré leurs allures farouches, sont très affectueuses. Elles n'hésitent pas à se rapprocher. Elles se laissent même facilement caresser. Elles adorent qu'on les grattes sous les poils.

Clémentine me sort la queue. Passant derrière moi, elle agite ma bite en direction des bovins. << Exhibition sexuelle devant bovidés ! Ça va chercher dans les milles livres sterling, non ? >> dit elle. Nous éclatons de rire. Depuis la fenêtre de la cuisine, nous entendons la voix d'Estelle : << Je vous vois, espèces de vicieux pervers, entrain de dépraver les vaches ! >>. Je me tourne vers Estelle pour lui offrir le même spectacle. Clémentine me branle en répondant : << Tu n'es qu'une vilaine voyeuse ! >>.

Nous allons jusqu'au garage. Il y a de la place pour deux voitures. Comme les parents d'Estelle sont partis, il n'y a plus que la nôtre. Nous avons fait le tour de la petite propriété quand la voix d'Estelle se fait entendre : << On mange ! >>. Morts de faim nous nous précipitons pour la rejoindre. Je garde la bite à l'air. Lorsqu'elle me voit entrer dans la cuisine, Estelle se précipite pour me saisir le Zob. << Mon démon tentateur, c'est après-midi je te la tripote jusqu'à ce soir ! >> dit elle avant de me rouler une rapide pelle.

Je glisse ma main sous sa jupe. La coquine n'a pas de culotte. Je joue un peu avec la ficelle qui dépasse à peine de la touffe. << Arrête de jouer avec la ficelle, coquin ! >> dit elle en me tordant la queue. Nous voilà assis à table. Quelle bonne surprise. Une salade de carottes, de tomates. Des pommes terre chips avec trois filets de saumon poêlés. Une sauce au Roquefort avec de l'ail, de l'échalote et des petits dés d'avocat fondant. Nous remercions Estelle. Nous lui mettons plein de bisous sur les joues.

Nous mangeons de bon appétit. C'est bien de traîner un peu. << C'est un peu comme une journée de repos pour les coureurs du tour d'Ecosse ! >> lance Estelle. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mes hanches, de mes épaules, les filles évoquent notre "couple à trois", le privilège de notre relation, le bonheur et les plaisirs que l'existence nous offre. Nous n'arrêtons pas de nous faire des bisous. << On se fait des trucs bien vicelards partout cet après-midi ! >> s'écrie Estelle qui se lève pour débarrasser.

Nous faisons la vaisselle. Nous montons nous laver les dents en faisant les pitres devant le miroir. Nous restons vêtus ainsi. Estelle et Clémentine portent leurs jupettes kakis, leurs T-shirts carmins. Je porte mon short kaki, mon T-shirt carmin. << Cet après-midi, je reste sans culotte. C'est mon défi du jour. Et j'ai envie d'être salope ! >> lance Estelle en nous entraînant dans l'escalier que nous dévalons. Nous voilà dans l'auto. Direction Muir of Ord, le petit ville voisin distante de cinq ou six kilomètres.

Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Estelle, vautrée à l'arrière, se masturbe doucement, cuisses largement écartées. Je dois me concentrer sur l'étroite route communale. A chaque fois que je regarde dans le rétroviseur j'ai ce merveilleux spectacle. Il est rare qu'Estelle se comporte ainsi. L'exubérance provoquée par la joie d'êtres tous les trois dans ce pays que nous aimons tant. Je ne vois pas d'autres explications. << Salope ! >> fait Clémentine qui se retourne souvent pour regarder.

Nous arrivons à Muir of Ord. Nous y sommes passés trop vite il y a deux ans. Nous avons le souvenir d'un lieu magique. Je gare l'auto sur le parking à l'entrée du bourg. Il y a peu de touristes à l'intérieur des terres. Je porte le petit sac à dos qui contient les pommes, les barres de céréales et les K-ways. Bien inutiles car c'est une véritable journée d'été. Il fait chaud. Muir of Ord est une petite bourgade typique. Son ancienne église gothique au milieu d'une place pavée. Entourée de maisons basses en pierres. Fleuries.

Estelle n'arrête pas de me palper la braguette. Sous mon T-shirt on ne la voit pas ouverte. Bien "salope" comme elle s'est promise de l'être, elle me saisit le poignet pour guider ma main sous sa jupe. Je titille son clitoris. << Mmhh, c'est bon ce que me fais ! >> dit elle à chaque fois. Même dans les travées de l'église que nous visitons. Il y a quelques touristes. Nous attirons les regards. Nous restons toutefois discrets. << Je veux tailler une pipe dans une église pour faire enrager Julien ! >> fait Estelle.

Même si pour nous la religion n'est rien d'autre qu'une inutile prison mentale, je préfère toujours avoir une attitude de respect dans un lieu de culte. << Tu nous fais chier avec tes principes ! >> dit encore Estelle en se mettant carrément à genoux sur le dallage. Nous sommes entre l'hôtel et un reliquaire. Elle me sort la queue. Avec l'excitation depuis la bagnole, il y a une longue coulure de foutre qui manque de maculer son T-shirt. D'un mouvement de tête gracieux, Estelle gobe mon sexe qu'elle se met à sucer.

Clémentine glisse une main sous sa jupette. Penchée en avant elle regarde la pipe d'Estelle. Elle me fait une pipe des familles. Cette sensation d'avoir la bite dans un bol de purée tiède. Je caresse la nuque de Clémentine et la tête d'Estelle. Je reste sur nos gardes. Aucun des visiteurs ne vient par ici. Dans la pénombre impossible de distinguer le rituel que nous effectuons en ce lieu. Estelle refile ma bite à Clémentine avant de se relever. Elle se masse les genoux douloureux. Le dallage est dur.

Accroupie, me tenant par les hanches, Clémentine savoure en gémissant. Je murmure plusieurs fois : << Chut ! >>. Nous cessons pour sortir de l'église. Nous parcourons la seule et unique rue du village. Quelques touristes prennent des photos. Clémentine propose une randonnée pour demain. Partir de Kirkhill pour venir ici puis revenir en faisant une boucle par les collines au dessus du bras de mer. Nous applaudissons à cette excellente suggestion. Il n'y a qu'un seul restaurant à Muir of Ord.

C'est une grande maison de pierres. Une sorte de manoir. Nous consultons les menus affichés à l'extérieur. << Miam. Que des bonnes choses ! >> lance Estelle. Je propose de réserver là une table pour ce soir. Nos places nous y attendent pour 19 h30. Nous continuons notre découverte. Il y a un musée à Muir of Ord. La visite y est libre pour un prix ridiculement bas. Nous commençons par la salle "folklorique". Des mannequins modernes habillés de vêtements d'époque. C'est très drôle.

Estelle n'arrête pas de me tripoter. Je n'arrête pas de glisser ma main sous sa jupette. Je lui enfonce même un doigt dans le cul. << Salaud d'enculeur ! >> murmure t-elle à chaque fois. Nous détestons tous les trois la sodomie. Mais là, avec le doigt, c'est rigolo. Surtout qu'Estelle se cambre, penchée en avant, pour se tortiller sur mon index enfoncé jusqu'à la seconde phalange. Je fais pareil à Clémentine. C'est ainsi que nous nous faisons surprendre par un couple de visiteurs qui détourne pudiquement la tête.

Nous rions comme des fous en quittant la salle. Nous recommençons dans la salle des meubles et des objets anciens. J'ai rarement vu Estelle aussi lubrique. Nous flânons dans la rue et aux abords des monuments à l'entour. Il est 19 h30 quand nous sommes attablés devant des queues de homards grillées accompagnées de petits légumes. Rituels pisseux aux toilettes. Je manque d'éjaculer sous la succion d'Estelle dans les chiottes. Il est 22 h30 quand nous revenons à la maison. Tout le monde dort déjà.

Bonnes visites à toutes les coquines qui se sentent un désir fou de faire les salopes un peu n'importe où...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 34 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1594 -



Une belle randonnée entre Kirkhill et Muir of Ord

Hier matin, mardi, il est presque huit heures trente quand nous nous réveillons tous les trois. Nous nous étirons en modulant nos gémissements jusqu'à l'absurde. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous avant qu'Estelle ne se précipite aux toilettes. Nous faisons notre lit avant de nous y rendre à notre tour. << De dormir aussi longtemps le matin ne nous réussit pas ! >> fait Clémentine en m'entraînant par la main. Morts de faim, nous dévalons l'escalier pour rejoindre Estelle.

Il y a Yvan et Michèle. Tout sourire, ils nous saluent. Ils s'apprêtent à partir sur Dingwall par l'étroite route sinueuse qui longe le bras de mer. Ils nous raconte rapidement leur périple de hier. Ils sont allés découvrir Inverness. Nous les saluons à notre tour. Nous les regardons partir par la porte fenêtre du salon. << Je ne les ai jamais vu aussi amoureux et passionnés ! >> nous confie Estelle qui a préparé le café. Nous prenons notre petit déjeuner en évoquant les parents d'Estelle.

Nous mangeons de bon appétit tout en faisant notre programme de la journée. Nous traînons à table. Demain, il faudra faire des courses. Du pain surtout. << Si on trouve une boulangerie sur notre chemin, on en achète ! >> lance Estelle. Nous faisons la vaisselle. Nous remontons nous laver les dents en faisant les clowns devant le miroir de la salle de bain. Nous enfilons nos tenues sport. Nous descendons en restant serrés tous les trois. Ça passe juste. Nous voilà dans la douceur matinale.

Il fait beau. Il y a du soleil. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Estelle imprime un rythme soutenu. C'est sur le même parcours que hier que nous pratiquons notre jogging. Que la campagne est belle et bucolique par ici ! Il y a toutes les déclinaisons de verts. Il est 10 h quand nous revenons après une heure d'un running régénérant. Estelle prend sa douche la première pendant que nous décrochons le linge sec suspendu hier. C'est à notre tour de monter prendre notre douche.

Vêtus légers, nous rejoignons Estelle au salon. Elle surfe sur le site de l'université. << Ça se confirme pour l'automne. Les dangereux psychopathes commencent leur propagande nauséabonde pour cet automne. Il faudra sans doute donner sa préférence aux cours en ligne. Au télé travail ! >> lance Estelle. << Regardez ce qui se passe en France. La sempiternelle chanson des contaminations. Mensonge après mensonge ! Bande de salopards va ! >> rajoute t-elle, vindicative.

Assises sur mes genoux, les filles regardent les informations universitaires. Nous ouvrons nos boîtes mails. Juste le courriel quotidien de Julie. Elle nous annonce une cinquième vente. Il reste neuf toiles à la vente. Nous répondons pour la féliciter. Il est 10 h30. Nous confectionnons nos sandwichs aux fromages. Dans le petit sac à dos, des pommes, les barres de céréales, les K-ways. Estelle et Clémentine portent leurs jupettes kakis, leurs T-shirts beiges. Je suis en short kaki, T-shirt beige.

C'est à partir de la maison que nous partons par le large chemin qui longe les prés. Le sol est sec et poussiéreux par endroits. Nous marchons d'un bon pas. Les filles évoquent la situation française qui dégénère curieusement pour des raisons qui nous échappent. Qui n'ont certainement strictement rien à voir avec un virus. << On va nous traiter de "complotistes" mais tout ça sent l'arnaque à plein nez. Le même scénario que l'année dernière en juillet. Vous vous souvenez ! >> lance Estelle.

J'écoute en silence. Je trouve extraordinaire la perception des choses qu'ont ces jeunes filles. Soudain, sans prévenir, Estelle sautille devant moi avant de me saisir fermement par la braguette. << La thérapie du docteur Julien est la meilleure ! >> dit elle avant de me sauter au cou. Je la soulève pour la faire tournoyer. Elle me couvre le visage de bisous. J'administre le même traitement à Clémentine. Voilà le petit village de Beauly. Il apparaît comme dans un film de comte de fée.

Il est 11 h. Nous sommes légèrement en hauteur. Là-bas, la baie que forme le bras de mer. Beauly est un ravissant petit bourg écossais typique. Le clocher de l'église. La rue principale qui y mène, bordée de maisons basses en pierres et toutes fleuries. Il y un seul commerce. Un magasin qui fait à la fois bureau des postes, boulangerie, boucherie, bazar et vêtements. Il y a des touristes. Nous ne nous attardons pas. Il faut traverser le village pour continuer notre route. A présent le chemin monte.

Les collines s'enchaînent en nous offrant des points de vues spectaculaires. Nous croisons peu de marcheurs. Je peux donc rester avec la bite à l'air. C'est le dernier jour des "petits machins" à Estelle. Il y encore la petite ficelle blanche avec laquelle je joue quand je tripote sa touffe. Ni Estelle, ni Clémentine ne portent de culotte. Elles sont dans la pochette avant du petit sac à dos que je porte. << Mais quel salaud d'enculeur tu fais ! >> s'écrie Estelle à chaque fois que je lui enfonce un doigt dans le cul.

Nous descendons vers Muir of Ord. Nous avons découvert le lieu hier. C'est un réel plaisir de le revoir aujourd'hui. Nous y avons quelques repères. Il y a une boulangerie. Il est midi quinze. La marche ouvre l'appétit. Nous avisons les bancs en pierre sur la petite place pavée et circulaire. Au milieu il y a une statue de William Wallace, le plus célèbre des héros écossais. Nous savourons nos sandwichs. C'est délicieux car le fromage a fondu pour emplir tous les trous du pain. C'est un vrai régal.

Le Morbier est resté un peu plus ferme que le Roquefort. Les rondelles de tomates rajoutent ce côté acidulé que nous apprécions beaucoup. Il y a des touristes. Clémentine s'offrirait volontiers un plan exhibe. Surtout que nous avons repéré la petite maison des toilettes publiques au-dessus de la rivière. Nous traînons là, sur ce banc. Il n'y a pas le moindre souffle de vent. Clémentine tire la petite paire de jumelles du sac à dos. Elle scrute la petite maison en commentant ce qu'elle voit. Je suis entre mes deux anges.

<< Il n'y a personne ! On va visiter ? >> propose Clémentine déjà debout. Nous nous levons pour traverser la place, longer les bosquets et les parterres de fleurs. Nous longeons la rivière. La petite maison des toilettes publiques est à cheval sur la rivière. Il y a un pont accolé derrière que nous n'avions pas vu. Nous suivons Clémentine à l'intérieur. Il n'y a pas de porte. L'intérieur est à l'échelle de l'extérieur. C'est petit mais propre. A gauche le côté femmes. A droite le côté hommes dans lequel nous entrons.

Il y a deux cabinets, deux urinoirs muraux, deux lavabos. Estelle se penche au-dessus des urinoirs pour humer. << Ça sent la pisse ! >> dit elle. Clémentine la rejoint pour aller sentir aussi. C'est amusant de les voir scruter la faïence de ces deux urinoirs avec le soin et l'attention de deux entomologistes. << Pas de branleurs aujourd'hui. Pas la moindre coulée de sperme ! >> lance Estelle. Nous rions. La porte s'ouvre soudain. Il y a un touriste qui entre. Il est comme consterné en voyant cette scène surréaliste.

Je n'ai pas eu le temps de me planquer. Dommage. La situation aurait été extrêmement excitante. Nous n'avons d'autres choix que de quitter les lieux. Une fois dehors, nous éclatons de rire. Il y a deux couples et une femme qui bavardent devant la petite maison. Probablement les accompagnateurs et la femme du type qui nous a surpris. Nous traversons la place pour aller acheter une grosse miche. Elle n'entre pas dans le sac à dos. Je la porte à la main dans un grand sachet de papier kraft.

Avec une belle brioche, tant qu'à faire. Nous reprenons le chemin qui longe la rivière. Il redescend vers le bras de mer. Là-bas, au loin, Charleston North Kessock. Mais il y a aussi ces amas de lourds nuages qui barrent l'horizon. Nous aurons probablement droit à la pluie avant ce soir. Au fur et à mesure que nous approchons de la mer, il y a davantage de promeneurs. Je dois donc souvent ruser pour cacher ma queue. Estelle m'a même sorti les couilles. Elles adorent toutes les deux car ma braguette fait "garrot".

C'est magnifique. Nous arrivons directement sur une longue plage de sable blanc. Il y a des rochers qui doivent grouiller de crustacés. Il y a des gens avec des petites pelles et de petits seaux qui fouillent. La marée descendante laisse ses trésors. Il y a un renfoncement plus haut. << On se met là ? >> propose Clémentine. Nous déplions nos K-ways comme des plaids pour s'y assoir. De là nous avons une vue sur la plage. Il y a des touristes. Des parasols, des baigneurs courageux. De l'animation.

Il y a deux policiers à cheval qui parcourent la plage. Estelle me fait basculer en arrière. Le sac à dos me sert d'oreiller. Elles posent toutes les deux leurs têtes sur mon ventre. Tout en évoquant notre rencontre dans les chiottes publiques, elle jouent avec ma queue. << Dommage que nous nous sommes fait surprendre ! Le "plan" était génial ! >> dit Clémentine. << On se le refait ! Tu as vu la gueule du mec quand il nous a surpris penchées au-dessus des urinoirs ! Trop fou ! >> rajoute Estelle.

Nous nous promettons de mettre ce scénario en application mais en préparant soigneusement son déroulement. Je suis allongé, les yeux fermés. C'est tellement bon de les entendre parler. Je ne sais pas laquelle me suce, laquelle me pompe. Elles se donnent leurs impressions sur le gout de ma queue. Il me suffit d'avoir été légèrement excité précédemment pour secréter du liquide séminal à profusion. Les filles ont donc de quoi se régaler de mes montées de sèves. J'ai le foutre abondant.

Clémentine se redresse pour venir me faire des bisous, me montrer l'intérieur de sa bouche. Nous laissons Estelle se régaler d'une bonne pipe des familles en nous embrassant. En nous donnant nos impressions. Je propose un bon restaurant ce soir. Clémentine prend le téléphone. Nous décidons de réserver une table dans le même établissement que hier. Le seul restaurant à la sortie de Kirkhill. Tout en suçant, Estelle nous écoute bavarder. Elle rit parfois sans cesse de pomper. Je caresse sa tête.

<< Attends, une idée ! >> fait Clémentine qui se redresse. Elle pousse Estelle en disant : << Un peu de dada sur le doudou ! >>. La voilà qui s'empale doucement sur ma bite dure comme le bois. Estelle aide à l'introduire délicatement. Elle saisit mes couilles en faisant un anneau de ses doigts. Clémentine se penche pour rester en appui sur ses bras. Elle se met à bouger en rythme. En général, elle n'aime pas trop cette position. C'est assez rapidement pénible avant de devenir douloureux.

Aussi, elle se soulève régulière pour que Estelle puisse sortir ma bite et la sucer. C'est absolument divin de passer quelques minutes dans un vagin puis quelques minutes dans une bouche. Le soleil disparaît soudain. Tout change de couleur. Nous regardons le ciel. Là-bas, il est devenu menaçant. Si nous ne voulons pas rentrer sous la pluie il va falloir s'en aller. Nous remballons. << C'est génial de baiser comme ça ! >> lance Estelle. Nous longeons la plage en marchant vite. Nous remontons sur le chemin.

Il es 18 h30 quand nous sommes de retour. C'est miraculeux car c'est en même temps que les premières gouttes. Un éclair zèbre le ciel. Les roulements de tambour d'un violent coup de tonnerre. << Regardez un peu ce qui tombe ! On l'a échappé belle ! >> fait Estelle. Nous regardons par la fenêtre. Il tombe des cordes. De véritables hallebardes. Je me vautre dans le canapé pour retirer mes baskets et mes chaussettes. Les filles me rejoignent pour faire pareil. Clémentine retrousse sa jupette.

Je suis entre mes deux anges. Nous restons silencieux. J'ai mes mains entre leurs cuisses. Je doigte Clémentine, je titille le clitoris à Estelle. << Si on ne bouge pas je vais m'endormir ! >> dit elle soudain en se mettant à genoux pour se frotter sur ma main. Notre table nous attend pour 19 h30. Nous montons nous changer. La pluie a cessé. Il est 19 h15. Nous prenons la voiture. J'ai la bite qui colle au fond du slip tellement elle a dégorgé de foutre tout l'après-midi. Nous dégustons nos fruits de mer.

Bonne petite baise à toutes les coquines qui aiment le bruit du ressac sur les rochers qui parsèment la plage...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 35 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1595 -



Un après-midi en mer

Hier matin, mercredi, il est huit heures quand je suis tiré de mon sommeil par les mouvements masturbatoires que fait Estelle contre ma cuisse. Elle dort encore. C'est adorable. Cela réveille Clémentine qui se blottit contre moi. Je suis entre mes deux anges. Estelle sort de son sommeil en gémissant. Elle s'empare immédiatement de mon érection naturelle. Distribution de bisous. Nous entendons un bruit lointain provenant de la salle de bain voisine. Ce sont probablement les parents d'Estelle.

<< Ce sont des lèves tôt ! >> dit Estelle en se levant d'un bond pour se précipiter aux toilettes. Nous faisons le lit. C'est à notre tour. Vêtus de nos tenues de sport, nous dévalons les escaliers pour rejoindre Estelle dans la cuisine. Déjà l'odeur du café, du pain grillé. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre randonnée de hier. Nous mangeons de bon appétit en faisant l'hypothétique programme du jour. Il y a plusieurs options en fonction de la météo.

Yvan et Michèle descendent et viennent nous saluer. Ils sont souriants. C'est vrai qu'ils paraissent radieux et épanouis. << L'air de l'Ecosse vous va très bien ! >> fait Estelle qui se lève pour leurs faire des bises. Une fois encore nous sommes frappés par l'étonnante ressemblance entre Estelle et Michèle. C'est comme si sa maman était sa grande sœur. Le couple ne s'attarde pas. Il partent ce matin pour le Loch Ness. << Nous allons faire un petit coucou au fameux monstre ! >> lance Yvan.

Nous les regardons s'en aller en amoureux, main dans la main, pressés de filer. Nous terminons de manger en riant beaucoup de l'attitude du couple. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Nous dévalons les escaliers pressés d'aller courir. Le ciel est couvert. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. C'est parti pour notre heure de jogging. Nous préférons garder le même itinéraire. D'abord parce qu'il est magnifique, ensuite parce qu'il est très pratique.

Il est 9 h30 quand nous revenons après un superbe running. Il y eu même quelques gouttes de pluie. Le ciel semble s'éclaircir. Estelle prend sa douche la première pendant que nous consultons nos boîtes mails. Juste le message quotidien de Julie qui nous raconte l'affluence touristique. Il y a un défilé quasi permanent de visiteurs dans la galerie d'Art. Nous répondons en joignant une photo prise hier. Estelle vient nous rejoindre. C'est à notre tour de monter prendre notre douche.

Il est 10 h. << C'est mieux de se lever tôt ! La journée est plus longue ! >> lance Estelle qui me palpe déjà la braguette avant de me rouler une pelle. Nous préparons des sandwichs au saumon fumé. Des pommes, des nectarines et une bouteille d'eau. Le tout dans le sac à dos. Nous ressortons pour traverser le jardin. Là-bas, le ciel s'éclaircit. Pas de doute, nous allons vers une autre belle journée. Nous prenons la voiture. Direction Charleston North Kessock. Il y a une quinzaine de kilomètres.

Je roule doucement sur l'étroite route côtière. La circulation est fluide malgré le nombre de voitures que nous croisons. Sur notre droite le bras de mer. Sur notre gauche la campagne vallonnée et magnifique. Au loin, les sommets du massif du Ben Nevis. Clémentine joue avec ma queue. Estelle, assise à l'arrière m'offre le spectacle de sa culotte blanche et de ses cuisses largement écartées. << Mes "petits machins" de fille sont terminés Julien. Tu sais ce que je sous entends ! >> dit elle.

<< Salope ! Toi tu veux niquer ! >> lance Clémentine. Nous rions. Voilà le port de plaisance de Charleston. Tout autour les maisons du bourg. C'est un village touristique. Je gare l'auto sur un des parkings déjà bondés. Il y a un bon kilomètre à faire sur l'ancien chemin de hallage. Il y a la rue principale. Les maisons fleuries à un étage. Ce n'est pas seulement typique mais luxueux. << Ça sent bon le pognon ! >> fait Estelle qui reste serrée contre moi. En effet la manne touristique est ici conséquente.

Nous sommes en pays anglo-saxon. Nous autres anglo-saxon n'avons aucune culpabilité envers l'argent. D'en avoir n'est pas rédhibitoire et ne se cache pas. Rien d'hypocrite. Il est 11 h. Nous flânons dans la rue principale et dans les deux rues qui descendent aux ports. Il y a le port de plaisance mais il y a également le port de pêche. Une simple jetée les sépare. Nous adorons l'ambiance des ports de pêche. Celui-là est particulièrement animé. C'est la criée. Les marins vendent le produit de leurs pêches.

Nous n'avons jamais vu autant de crustacés géants. Il semblerait bien que ce soit une année exceptionnelle dans ce domaine. Estelle n'arrête pas de me palper la braguette. Combien de fois ne manquons nous pas de nous faire surprendre. C'est devenu une telle habitude que je baisse la garde. Ma vigilance a tendance à faiblir. Je surprends donc parfois des regards amusés, libidineux ou encore consternés. << On s'en fout, on est en vacances ! >> fait Estelle pour répondre à mes injonctions de prudence.

Il est 11 h30. Nous traversons la jetée pour nous rendre sur les quais du port de plaisance. Nous regardons les menus affichés devant les restaurants. Nous voulons réserver une table pour ce soir. << Celui-là ! >> lance Clémentine qui nous montre la terrasse entièrement vitrée en cas de mauvais temps. Nous la suivons à l'intérieur. Pas de soucis pour une réservation en soirée. Nous surprenons une conversation entre un couple de touristes danois et un jeune homme très élégant.

Il est question d'une location de bateau qui est annulé. Le couple se confond en excuses. Ils ont visiblement un fâcheux contre-temps. Le jeune homme, probablement patron de l'agence de location les rassure. Il y a une telle demande que cela ne pose aucun problème. Je saisis la balle au bond. Nous attendons la fin de la conversation. J'aborde l'inconnu. Je propose de remplacer le couple par notre trio. Le jeune homme regarde les filles d'un aire admiratif. Il est content de l'opportunité.

Nous pouvons disposer d'un petit voilier équipé d'un moteur de 18 ch. Six mètres de long. Une cabine. D'un maniement très simple. Je le rassure, j'ai pratiqué la voile dans ma jeunesse. Estelle et Clémentine reste serrées contre moi pendant toute la discussion. Nous serons au bureau de l'agence pour 13 h. James se présente en nous serrant la main. C'est une affaire conclue. James est également le fils du patron de ce grand restaurant étoilé. Nous le saluons. Nous nous reverrons dans une heure.

<< Beau gosse ! >> lance Estelle une fois que nous sommes à l'extérieur. Nous décidons de manger sur la petite place du village. Il y a des bancs. Nous remontons la rue pleine de monde, de magasins de souvenirs et de boutiques. Les filles sautillent de joie. C'est une nouvelle expérience que de faire du voilier cet après-midi. Il n'y a pas un seul banc de libre. Tant pis. Nous passons nos mains au gel hydroalcoolique. Soigneusement. C'est Estelle qui fait la distribution en imitant un bruit de machine.

C'est assis sur les marches de l'église que nous savourons nos nectarines, nos sandwichs. Les filles sont hyper contentes. Nous ne nous attardons pas. Nous marchons vite en nous frayant parfois un passage parmi la foule de visiteurs. Il n'est pas 13 h. Nous entrons dans la petite bâtisse blanche. Il y a là le bureau. Nous retrouvons James en compagnie d'une ravissante jeune femme. Certainement sa compagne. Je remplis le formulaire de location. Il y a un chèque de caution comme pour une voiture.

La location est peu chère. C'est 170 livres la journée, (200 euros). C'est un petit voilier de six mètres. Un modèle Bavaria. Nous suivons James jusqu'au quai. Il nous donne quelques recommandations. Nous montons à bord de l'embarcation. Tout est d'une étonnante simplicité d'utilisation. Le moteur est un Yamaha puissant et robuste. Les voiles sont hissées. C'est un peu un grand jouet pour touristes. Il faut ramener le bateau avant 20 h. Sinon une seconde journée est redevable. Normal !

Nous saluons James qui détache les amarres. << Ça s'appelle une bitte d'amarrage, il me semble ! >> fait Estelle. << Oui, mais avec deux "t" ! >> lance Clémentine. Nous rions. Je suis à la barre. C'est le moteur qui propulse l'embarcation. Rapidement les quais s'éloignent. Nous avons une vue d'ensemble sur les rivages. Il n'y a pas plus de trois kilomètres de large. Interdiction de sortir du golf et de dépasser la pointe de Fortrose. Il y a une légère brise. Le ciel est devenu lumineux. Il y a des coins de bleu intense.

Je propose aux filles de prendre la barre. Ce genre de bateau se conduit comme une voiture. Il y a un volant, un levier de vitesse, des compteurs, un pare-brise. Un toit dépliant. << C'est génial ! >> lance Estelle qui trace une grande boucle. Elle accélère, puis ralentit. Recommence. C'est au tour de Clémentine. Me voilà avec la bite à l'air. Une fois dans la main d'Estelle, une fois dans la main de Clémentine. C'est grisant de jouer aux plaisanciers. Il faut toutefois rester prudents. Il y a de nombreux bateaux.

Les filles font là une extraordinaire découverte. Je dis : << Lorsque nous habiterons à Edimbourg, on achètera un bateau de ce style ! Ça vous dit les filles ? >>. Elles m'enlacent, me couvrent le visages de bisous en s'écriant : << Oh oui ! Oh oui ! >>. Nous réduisons la vitesse pour longer la côte. Il y a une dizaine de kilomètres jusqu'au village de Fortrose. Nous en apercevons les maisons blanches. Ce style d'embarcation se pilote sans permis de navigation. Je possède tout de même le mien.

Estelle me tient la queue plus souvent que le volant. Volant que nous confions à Clémentine exaltée par la découverte de ce nouveau plaisir. << Baise moi comme tu as baisé Clémentine hier ! >> me demande Estelle en me faisant tomber sur le capot moteur. Je propose de descendre dans la cabine. Il y a un lit couchette. C'est miniature mais sympa pour une petite baise. << Non ! Ne me laissez pas toute seule ! >> s'écrie Clémentine qui conduit comme si elle avait toujours piloté un voilier.

Je suis couché sur le dos. Estelle retire sa culotte pour me chevaucher. Cette position n'a pas sa préférence. Elle aussi éprouve une douleur assez rapidement. Mais nous restons immobiles Nous nous embrassons comme des fous. Clémentine nous jette de rapides coups d'œil. << Tu n'as pas le mal de mer, je vois ! >> lance t-elle à Estelle qui bouge doucement en cherchant la meilleure pénétration. Je suis enfoncé à moitié. Ça ne rentre pas plus loin. Les vibrations du moteur ne sont pas désagréables.

Je me retire pour lui lécher le minou. Avec l'air salin, c'est encore meilleur. Je suce son clitoris. C'est un extraordinaire orgasme qui secoue tout le corps d'Estelle. << Je vous signale qu'on nous mâte depuis le bateau, là-bas ! >> fait Clémentine. En effet, il y a deux mecs qui se passent une paire de jumelles. Estelle, à poil, monte sur le capot moteur pour faire de grands signes. Un tonnerre d'applaudissement depuis l'autre bateau distant d'environ trois cent mètres. Nous continuons notre navigation.

Clémentine ne veut plus lâcher le volant. Nous revenons en longeant l'autre rivage. Il est 19 h quand nous revenons à quai. << Sans encombre puisque nous ne l'avons pas emmené avec nous ! >> lance Estelle. James n'est plus là. C'est sa compagne qui inspecte le bateau avant de nous rendre le chèque de caution. Morts de faim, nous nous précipitons au restaurant. Notre table nous y attend. Nos rituels pisseux aux chiottes également. Il est 22 h30 quand nous revenons. Crevés, épuisés.

Bonne balade en mer à toutes les coquines qui découvrent la baise en voilier, la nique en mer, au large des côtes écossaises...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 36 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1596 -



Une journée sans Estelle

Hier matin, jeudi, il est huit heures quand je suis tiré de mon profond sommeil par le souffle chaud d'Estelle dans mon cou, sur mon visage. Il y a quelque chose de profondément animal dans ce souffle. Toute la nuit elle est restée accrochée à moi comme une naufragée à sa branche. Je lui dépose un bisou sur le front. Elle se saisit de mon érection matinale en gémissant. Clémentine se réveille à son tour pour se blottir contre moi. Je suis entre mes deux anges dans un enchantement paradisiaque.

Cela ne dure pas car Estelle, en proie à une forte envie de pisser, se lève d'un bond. Elle se précipite vers la porte. Nous faisons notre lit. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Vêtus de nos tenues de sport nous dévalons l'escalier. Nous rejoignons Estelle dans la cuisine. Il y a Yvan et Michèle. Nous nous saluons. Quelle joie de prendre notre petit déjeuner avec les parents d'Estelle. Nous partageons le même toit depuis quatre jours et c'est notre second repas tous les cinq. C'est amusant.

Nous évoquons nos vacances. Yvan et Michèle ne tarissent pas d'éloge pour cette Ecosse. Ils ont bien l'intention d'y revenir trois semaines l'année prochaine. << Si ces psychopathes ne se mettent pas à nous confiner en plein été. Ils n'ont pas encore tenté l'expérience ! >> lance Michèle très remontée contre les mesures liberticides qui s'annoncent pour l'automne. Yvan moins vindicatif tempère un peu les ardeurs belliqueuses de la maman d'Estelle. << Nous avons les sinistres individus que nous méritons ! >> lance t-il.

Estelle a l'initiative surprenante de proposer à ses parents de passer la journée avec eux. Ils ne peuvent cacher leur joie. C'est une excellente initiative. << Même si maintenant vous êtes des adultes, que vous n'avez plus besoin de moi, je préfère vous accompagner jusqu'à ce soir ! >> dit Estelle. Nous en rigolons tous les cinq comme des bossus. La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Les parents d'Estelle ont une lessive à faire. Nous sortons dans la fraîcheur matinale.

Le ciel est couvert. Cette fois il est plutôt menaçant. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour notre jogging. Le même itinéraire que les jours précédents. Nous revenons sous quelques gouttes après une heure d'un running parfait. Estelle prend sa douche la première pendant que nous consultons nos boîtes mails. Juste le message quotidien de Julie. Estelle redescend vêtue d'un jeans, d'un sweat et de ses baskets. Elle nous fait la bise. << Soyez sages jusqu'à mon retour ce soir ! >> dit elle.

Nous saluons les parents d'Estelle qui s'apprêtent à quitter la maison avec leur fille. C'est un peu tristounet de la voir s'en aller. Mais c'est bien de consacrer une journée à ses parents. Nous montons prendre notre douche. Nous nous habillons de nos jeans, de nos sweats, de nos baskets. Ça fait tout drôle de nous retrouver sans Estelle. Son absence nous manque. Nous nous embrassons longuement. Nous restons serrés l'un contre l'autre un long moment. C'est si bête de nous retrouver tristounets pour une absence d'un jour.

Nous finissons par en rire de bon cœur. Nous préparons notre petit sac à dos. Il est dix heures. Nous voilà en route. Je roule doucement pour rejoindre la nationale. Direction Inverness distant d'une dizaine de kilomètres. Il ne pleut plus. Le ciel a même tendance à s'éclaircir. Je roule doucement. Clémentine joue avec son doudou. Ma queue qu'elle masse doucement, sa main dans ma braguette. Il est 10 h20 quand nous arrivons à Inverness. Cette ville est la moins typique de toute l'Ecosse.

C'est une ville moderne, industrielle et impersonnelle. Un peu comme l'était Glasgow jusqu'au début des années soixante dix. Il fait néanmoins très agréable de s'y promener. Ses jardins, ses parcs, ses musées et surtout sa galerie commerciale entièrement recouverte de verre. Nous y venons tous les ans. Comme pour un pèlerinage. La musique imbécile de mon téléphone m'avertit de l'arrivée des nombreux SMS que nous envoie Estelle. Des petits mots plein d'humour.

Nous contournons la ville pour rejoindre la "route militaire". Il faut ruser car c'est en traversant un lotissement en banlieue qu'on trouve l'entrée de cette petite route indiquée nulle part. C'est a dessin. Afin d'orienter la circulation par la nationale qui longe le Loch Ness sur son côté Ouest. Alors que la discrète petite route que nous empruntons longe le lac sur son côté Est. Le Loch Ness mesure dans sa plus grande largeur 900 mètres. Il allonge ses eaux tourbeuses sur 35 km. Un des plus grands lac d'Ecosse.

C'est toujours grandiose de longer ce lac. Il est très profond. Parfois plus de 250 mètres. Aujourd'hui ses eaux reflètent un ciel chargé et tourmenté. Ce qui le rend tout particulièrement sinistre. Je roule doucement. Je ne dépasse pas les 30 km/h. De rares véhicules nous croisent. C'est émouvant de nous retrouver là une nouvelle fois. Je m'arrête pour montrer à Clémentine le chemin qui descend sur notre droite. Il mène au lac. J'y ai campé lorsque j'avais 20 ans, avec Christine ma première compagne.

Nous descendons à pieds. Il y a une cinquantaine de mètres. L'endroit n'a pas changé. Je suis soudain chargé d'une émotion que ressent Clémentine. Elle se serre contre moi. Nous restons silencieux à contempler les eaux sombres. Clémentine se baisse. Elle plonge sa main dans l'eau pour en retirer un petit caillou de couleur ocre. << Ce sera un talisman pour le reste de ma vie ! >> murmure t-elle. Je saisis son poignet pour déposer une bise sur le petit objet aux formes étrangement régulières.

Nous nous embrassons avec fougue, avec passion. Nous remontons à la voiture. Pour conjurer l'espèce de tristesse nostalgique qui a tendance à nous assaillir, Clémentine me sort la queue. Je roule doucement. Il y a environ vingt kilomètres d'une route étroite et parfois sinueuse à une trentaine de mètres au-dessus du Loch. Là, à gauche le manoir de Boleskine House. Il a brûlé il y a quelques années. C'est l'ancien manoir du sinistre mage noir Aleister Crowley. << Un endroit maudit ! >> lance Clémentine.

Les ruines de ce petit manoir apparaissent sinistres et désolées. C'est dommage. Les anciens propriétaires n'ont pas daigné restaurer ce lieu. Je gare l'auto devant le portail de fer forgé. Il y a d'étranges symboles et une sorte de corbeau sur chaque pilier. Nous traversons la route pour entrer dans le minuscule cimetière. Les pierres tombales sont couvertes de mousse. Il est impossible de déchiffrer les noms gravés. Jadis, il y avait là une église qui a brûlé avec tous ses fidèles à l'intérieur.

Aleister Crowley pratiquait la magie noire. C'est ici qu'il invoquait toute sorte d'entités. Il a passé son existence entière à se faire détester par tout le monde. Nous retournons à la voiture. << Ça me fout un sacré blues cet endroit. Je ressens carrément des ondes maléfiques ! >> lance Clémentine en portant son nouveau talisman contre ses lèvres. Nous repartons. Il n'y a que quelques kilomètres jusqu'à Foyers. Le petit village au bord du Loch Ness. Je gare l'automobile sur le parking du restaurant.

Il y a quelques autos. Nous entrons. Nous reconnaissons bien les lieux. Nous venons manger ici tous les ans. Le patron est un Chef français. Sa femme qui tient l'établissement nous reconnaît instantanément. Nous sommes tellement enchantés de nous revoir. Elle appelle Philippe, son mari quitte ses fourneaux pour venir nous saluer. Quelle joie de nous revoir. << Votre table vous attend ! >> lance Françoise en bon français. Ils habitent tous les deux en Ecosse depuis plus de vingt ans.

Ils s'expriment tous deux avec un fort accent écossais choppé depuis toutes ces années. Il y a des clients dans la salle. Nous voilà attablés devant des truites pêchées dans le lac. Préparées aux morilles avec des pommes de terre farcies au saumon du Loch Ness. Philippe vient plusieurs fois bavarder avec nous. Françoise aussi. Ce repas est magistrale. Nous traînons à table. Dehors le ciel reste couvert. La vue sur Castle Urquhart est magnifique. Les ruines de ce château sont situées sur une presqu'île au milieu du Loch Ness.

Clémentine me fait remarquer que cette image, vue d'ici, n'est pas sans évoquer la couverture de l'album de Tintin "L'île noire". C'est vrai. Il est 14 h quand nous payons l'addition. J'insiste pour la régler malgré l'invitation du couple. Philippe et Françoise nous accompagnent jusqu'à la voiture. Nous promettons de revenir avant la fin de notre séjour au début septembre. Nous évoquons même la possibilité pour le couple de venir en France, passer quelques jours dans notre maison d'amis. << Génial ! >> lance Françoise.

Nous repartons. Direction Fort William. Cette ville est magnifique. Nous sommes entourés de montagnes. Sur notre gauche les Black Mount, sur notre droite les Rocheuses. Il est presque 14 h30 quand nous garons la voiture sur un des parkings obligatoires à l'entrée Nord de la petite ville. Nous venons ici chaque année. L'endroit est très touristique. Il est la base logistique de tous les grands départs des randonnées écossaises. Les amoureux d'escalades et de varappes viennent de l'Europe entière s'entraîner ici.

Nous flânons dans les rues. Clémentine reste souvent tout contre moi. Le nombre de magasins qui proposent des articles de sports sont ici très nombreux. Je propose d'acheter de bonnes chaussures de randonnée pour Estelle. Elle qui se plaint souvent de ne pas trouver chaussure à son pied. Elle chausse du 42 tout comme Clémentine. Nous entrons dans plusieurs boutiques pour essayer. Il y a des modèles extrêmement attractifs. Pratiques, confortables, superbement bien étudiés pour la marche en terrains accidentés.

Finalement, nous en achetons trois paires. << Je suis là-dedans comme dans des charentaises ! >> fait Clémentine. Je dis : << En plus, à chaque fois que les chausserons, nous aurons une pensée pour l'Ecosse ! >>. Nous voilà à trimballer nos trois paires de godasses dans trois grands sacs de papier kraft. Nous allons les déposer à la voiture avant de revenir en ville. En palpant discrètement ma braguette, Clémentine me demande : << Elle ne te manque pas la main baladeuse d'Estelle ? >>.

Je réponds : << Non, j'ai la tienne ! >>. Nous rions de bon cœur en entrant dans la supérette Morrisons. Nous trouvons notre marque de glaces préférée. Haagen Dazs. Un pot parfum noisette. Un pot parfum nougat. Nous en profitons pour faire quelques achats. Nectarines, un beau melon. Il y a de belles baguettes de pain complet aux noisettes. On s'en prend trois. Pour les sandwichs de demain. Nous savourons nos glaces assis sur les marches du parvis de l'église. Il y a ici un monde fou. C'est hyper touristique.

Nous traînons dans la ville. Pour fuir une séquence pluvieuse, nous entrons dans West Highland Museum. C'est gratuit. Les guides sont bénévoles. On donne ce qu'on veut pour soutenir les efforts culturels de l'association qui tient le musée. C'est un peu vieillot et désuet. Mais fort intéressant. Aucune opportunité exhibes pour Clémentine qui s'offrirait bien une petite frayeur. Nous avons beau chercher. Il y a bien ce jeune guide devant lequel Clémentine se touche plusieurs fois et discrètement.

C'est probablement un jeune étudiant. Il ne semble pas trop déstabilisé devant l'attitude de cette sublime jeune fille. Nous ressortons. Il commence à faire faim. Il est déjà 18 h45. Clémentine propose de nous prendre des fish & Chips à l'un des nombreux fastfoods. Excellente idée. Nous flânons encore un peu, les mains grasses des frites que nous mangeons. Les bouts de poisson pané et frits sont absolument délicieux. Nous retournons à la voiture. Nous avons cinquante kilomètres qui nous attendent.

Il y a des alternances de pluie et de périodes d'éclaircies très relatives. Nous remontons le Loch Ness par la "route militaire". C'est sinistre mais envoûtant. << Brrr ! Les fantômes de Boleskine House nous regardent passer ! >> lance Clémentine lorsque nous passons devant les ruines du manoir. Elle joue avec ma queue tout en parlant de ce fameux montre du Loch Ness. Il est presque 21 h30 quand nous revenons à Kirkhill. Estelle et ses parents sont entrain de faire la vaisselle. Elle se précipite pour nous recevoir.

Discrètement, dans le hall d'entrée, Estelle me palpe la braguette. << Tu sais que j'ai faillis avoir ce genre de réflexes avec papa ! >> murmure t-elle. Nous éclatons de rire. Assis tous les cinq dans le salon, nous nous racontons nos journées. Michèle me lance quelques curieux regards par en-dessous. Ce qui n'échappe ni à Estelle, ni à Clémentine. Il est 22 h. Yvan et Michèle nous laissent pour monter à la salle de bain. Estelle se serre contre moi en glissant sa main dans ma braguette. << Enfin ! >> chuchote t-elle.

Bonne soirée de retrouvailles à toutes les coquines qui retrouvent leur "Doudou". Une bonne bite, moite et humide pour jouer avec...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 37 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1597 -



Il faut composer avec la météo

Hier matin, vendredi, il est huit heures quand je suis tiré de mon sommeil par Estelle qui se blottit tout contre moi. Son souffle chaud dans mon cou, ses jambes qui enserrent ma cuisse contre laquelle elle se frotte. Ses gémissements presque plaintifs à mon oreille. C'est adorable. Tout cela réveille Clémentine qui se serre fort. Je suis entre mes deux anges. << Aujourd'hui, je reste avec vous ! >> murmure Estelle qui saisit mon érection naturelle. Distribution de bisous. Tendresse.

Estelle se lève d'un bond pour se précipiter vers la porte. << Pipi du matin sinon chagrin ! >> s'écrie t-elle. Nous faisons le lit. En tenues de sport nous dévalons les escaliers pour la rejoindre dans la cuisine. Il y a Yvan et Michèle qui s'apprêtent à partir. Déjà prêts pour une nouvelle journée de découvertes. Nous nous saluons. Les parents d'Estelle portent tous les deux des cirés jaunes. C'est en regardant dehors que nous comprenons pourquoi. Il pleut. C'est une pluie fine sous un ciel couvert.

<< Quelle horreur ! >> lance Clémentine. << Oh mais c'est un charme supplémentaire ! >> fait Michèle en suivant son mari pour sortir. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en nous racontant nos journées de hier. Nous félicitons Estelle d'avoir consacré une journée écossaise à ses parents. Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme d'improvisations d'aujourd'hui. Nous irons sur la pointe de Cromarty. Visiter son village pittoresque.

La vaisselle. Nous montons nous laver les dents. Avec cette pluie, il faut aller courir couverts de nos K-ways. Nous hésitons. Gymnastique à l'intérieur ou jogging à l'extérieur ? Finalement ce sera la première formule. << Allons, manquons un peu de courage, ça nous changera ! >> dit Clémentine. C'est en bas, dans le salon dont nous poussons la table que nous faisons nos exercices aérobics, nos exercices au sol et nos abdos. Une intensité maximale animée par une sorte de rage de nous dépenser quand même.

Presque une heure d'entraînement. Estelle monte prendre sa douche la première. Nous allumons l'ordinateur pour découvrir trois mails. Celui de Juliette qui termine ses vacances en Corse ce dimanche. Retour en avion. Le courriel de Julie qui nous raconte sa journée dans la galerie d'Art. Un message d'oncle Alan à Edimbourg qui nous annonce qu'il nous fera rencontrer le directeur de l'université d'Edimbourg. Un bon ami à lui. Il est important que Clémentine fasse sa connaissance. Pour son projet d'enseigner en Ecosse.

Estelle revient vêtue de son jeans, de son sweat, de ses baskets. C'est en sautillant de joie que nous montons prendre notre douche. Vêtus comme Estelle nous redescendons la rejoindre. Je cherche les trois grands sachets dans le placard de l'entrée. Ils contiennent nos trois nouvelles paires de chaussures de randonnées. Nous les avons acheté hier à Fort William. Tous les trois, assis sur le canapé, nous faisons de l'essayage. Je chausse du 46 pour mon mètre quatre vingt huit. Pour moi c'est absolument parfait. Confortable.

Clémentine s'écrie : << J'y suis comme dans des pantoufles ! >> en faisant quelques pas dans le salon. << Elles sont géniales ! >> dit Estelle qui rejoint Clémentine. Elle revient me couvrir le visage de bisous. << Julien merci. Tu me gâtes, tu me pourris. Je t'aime ! >> lance t-elle en s'asseyant à califourchon sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou. << Je te rappelle que c'est mon mec à moi ! >> fait encore Clémentine. Nous en rions de bon cœur. << Je veux te rembourser, tu paies toujours tout ! >> fait Estelle.

Je dis : << Ah non ! Tu ne vas pas recommencer à me gonfler la prostate avec tes considérations sexistes ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. Clémentine nous entraîne dans une farandole. Chaussés de nos grosses godasses nous entamons une sorte de pogo dément tout autour de la table. Ça fait un raffut d'enfer sur le dallage. Rigolade folle. Il est 10 h30. Nous mettons nos capes de pluie dans le petit sac à dos. Nous décidons d'étrenner nos nouvelles godasses en les gardant aux pieds pour partir.

Je roule doucement sous une pluie fine et continue. Il y a une quarantaine de kilomètres jusqu'à l'anse de Cromarty qui ferme la baie. Clémentine joue avec ma queue. La circulation est fluide sur l'étroite route côtière. Estelle, assise à l'arrière, caresse mon cou, mes joues. << Ces chaussures sont tellement confortables que j'ai l'impression de porter mes baskets ! >> dit elle. << Moi c'est pareil ! >> rajoute Clémentine. Pour rouler, j'ai préféré remettre mes baskets. Mes godasses sont parterre à l'arrière.

Il est 11 h15 quand nous garons la voiture sur le parking à l'entrée de Cromarty. C'est une charmante bourgade écossaise typique. << On dirait le port de Douarnenez ! >> lance Estelle. C'est vrai. Nous retrouvons ces maisons alignées le long des quais. Les pierres ocres font penser aux murailles de quelques châteaux construits dans l'eau. La pluie a cessé. Le ciel semble s'éclaircir doucement. Il y a de l'animation sur le port. La criée. Les pêcheurs qui proposent leurs pêches aux touristes.

Presque tout le monde porte des cirés. Luisants de pluie. C'est amusant. << Ce sont des bottes en caoutchouc qu'il faudrait ! >> lance Estelle qui glisse sa main sous ma cape. << C'est pratique. Je peux tripoter ta queue sans que personne ne s'en doute ! >> rajoute t-elle, espiègle et mutine. Capes de pluie que nous pouvons retirer car elle a cessé de tomber. Nous marchons bien dans nos chaussures de randonnées. Bonne idée de les essayer. Pas d'ampoules en perspective tellement elles sont bien adaptées.

<< J'ai une méchante envie de fish & chips ! Pas vous ? >> propose Clémentine. Nous trouvons la suggestion absolument géniale. Il y a trois restaurants qui donnent sur le port. L'un d'entre eux présente une guérite qui vend des sandwichs. Il est presque midi. Il faut patienter dans la file en préservant nos distanciations. Nous découvrons tous les jours davantage de gens qui portent à nouveau, et volontairement, un masque sanitaire. En Grande Bretagne aussi, les médias répandent une certaine psychose.

C'est notre tour. C'est avec trois grands cornets en papier kraft dans les mains que nous flânons jusqu'à la jetée. Le ciel devient clair. Il y a de la brume sur la mer. << C'est là qu'on est passé en bateau avant hier ! >> fait Estelle en nous montrons la baie. Nous savourons nos fish & chips comme si c'était un repas de grand Chef étoilé. << Ils ne sauront jamais faire de vraies frites mais qu'est-ce que c'est bon quand même ! >> lance Estelle. Ce sont les beignets de hareng qui sont étonnement bons.

Cromarty Courthouse est un des deux musées à découvrir. Nous avons nos passes touristiques. Ce qui nous évite la file d'attente de gauche pour passer par la grande porte. La visite est guidée. C'est l'ancien palais de justice. C'est une jeune étudiante qui fait là son job d'été. Elle le fait très bien car ses explications même apprises par cœur sont claires nettes et précises. Nous sommes en queue d'un groupe d'une dizaine de visiteurs. Nous découvrons la salle de l'ancien tribunal. Les tenues d'époque.

Ce sont des mannequins revêtus de vêtements de magistrats, d'avocats et de gens du XIXème siècle. C'est pittoresque, terriblement désuet mais tellement charmant. A chaque fois que la jeune guide regarde dans notre direction en parlant, Estelle plaque sa main sur ma braguette. Ça me gêne beaucoup mais elle aime tant me mettre dans l'embarras. La coquine. La jeune guide a bien compris le jeu d'Estelle. Elle nous lance parfois un regard amusé avant d'entraîner les visiteurs à sa suite. Je préfère cette attitude.

Nous découvrons les cellules où étaient placés les condamnés. C'est bien reconstitué. D'étroites pièces aux portes de chêne gravées de graffitis de l'époque. Des fenêtres uniques avec de gros barreaux. Un sol de terre battue, une couchette, une écuelle parterre. De quoi être profondément angoissé par le sort réservé aux condamnés. La justice des Highlands était sévère et impitoyable. Estelle me palpe la braguette à deux mètres de la jeune guide. Tout en développant son argumentaire, elle observe.

Cette situation doit la changer de son ordinaire. Nous montons à la salle des archives. Une sorte de bibliothèque où sont présentés des centaines de livres reliés cuir. << Sors ta bite. Montre la lui ! >> me chuchote Estelle. Il n'en est évidemment pas question. Estelle et Clémentine reste serrées contre moi. Nous attirons bien des regards. Suis-je le père de ces deux sublimes jeunes filles ? A voir nos attitudes, je serais un père incestueux. Cette idée ridicule nous amuse toujours beaucoup.

Toujours est-il que nos attitudes finissent tout de même par troubler la jeune guide. Son regard est de plus en plus insistant sur ce que fait Estelle. Peut-être légèrement déstabilisée la jeune fille nous entraîne dans les appartements reconstitués des meubles d'époque. Sans bafouiller, elle donne ses explications. Elle mâte ma braguette au point de me mettre mal à l'aise. << C'est une membre du "Club" ! >> me chuchote Clémentine. << Certain ! T'as vu comme elle mâte les braguettes ! >> murmure Estelle.

Ce jeu est absolument génial. C'est très excitant. Je cherche une possibilité de pousser tout cela un peu plus loin. Comme nous sommes constamment en queue de cortège, personne ne se rend compte de nos activités ludiques. Je bande comme le dernier des salauds. Estelle tient fermement ma bosse à chaque fois que la guide regarde vers nous. Pas l'ombre d'un doute, il s'est créé une complicité. Cette belle jeune fille est entrée dans notre jeu. Elle s'y précipite même avec jubilation sinon délectation.

Hélas, la visite touche à sa fin. La jeune guide nous remercie de notre visite. Je m'avance pour lui tendre discrètement un billet de 10 £. Elle ouvre de grands yeux. Je lui dis : << Thank you for this visit. You were perfect. Pity. I'll have to show you my cock. ! >>. Cet aveux la fait sourire. Elle répond : << This has never happened to me before. But what a great idea ! >>. Nous éclatons de rire. Surtout qu'Estelle vient se coller contre moi en posant sa main sur ma braguette, disant en français : << T'arrête de draguer vieux salaud ! >>.

Nous quittons le musée. Je suis un peu frustré car c'est vrai, j'aurais volontiers montré ma queue à cette ravissante jeune fille. Et comme elle me l'a confirmé, c'était une bonne idée. Nous rions comme des fous dans la rue principale. Il y a le second musé. La reconstitution de la maison de Hugh Miller, célèbre mathématicien. La visite est guidée. Mais cette fois c'est un type à grosse moustache. Il ne prête pas la moindre attention aux groupes de visiteurs qu'il entraîne dans la maison.

C'est très intéressant de découvrir un intérieur écossais du XIXème siècle. La visite dure environ une heure. Les explications sont précises et fort attrayantes. Il est 16 h quand nous flânons à nouveau dans la rue principale. C'est dans Cromarty Store que nous trouvons des bacs de glaces d'une marque inconnu. Bacs de 500 ml. Nous en prenons deux. Ils ne font que 250 gr chacun. Parfum vanille et chocolat. Il n'y a pas d'autres saveurs. Nous n'aimons pas trop ces deux parfums. Tant pis, ce sera bon quand même.

Nous les savourons assis sur un des bancs sur les quais. Nous avons réservé une table dans un des restaurants. Il est 19 h quand nous dégustons des plateaux de fruits de mer richement assortis. Il est 22 h30 quand nous revenons au cottage. Il n'y a plus de lumière. Les parents d'Estelle sont probablement déjà couchés. Lavage de dents, rituels pisseux, nous voilà au lit. Cunnilingus, fellations. Orgasme à Clémentine car Estelle s'est endormit avec ma bite contre son visage.

Bonnes visites de musées à toutes les coquines qui aiment les comportements tendancieux devant d'autres jeunes filles...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 38 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1598 -



Notre dernière journée à Inverness

Hier matin, samedi, je suis tiré de mon sommeil par le mouvement masturbatoire que font les filles contre mes hanches. Nul doute, les coquines étaient déjà réveillées. Elles se sont concertées pour me faire cette surprise. Je suis entre mes deux anges qui me couvrent le visage de bisous. Estelle saisit mon érection matinale et naturelle. Clémentine empoigne mes couilles. << Merci Julien pour ces belles vacances ! >> chuchote Estelle. << Merci de faire de ma vie un bonheur perpétuel ! >> murmure Clémentine.

Je suis ému. Je glisse mes mains dans les culottes. Quel plaisir de démêler ces poils de touffes, drus, denses et plein de nœuds. Estelle se lève. << Si je vais pas aux toilettes, je fais pipi au lit ! >> dit elle en se précipitant vers la porte. Il est huit heures. Dehors le ciel est voilé mais lumineux. Nous faisons notre lit. Estelle vient se vêtir de sa tenue de gym. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Habillés de nos tenues sport nous dévalons les escaliers pour rejoindre Estelle dans la cuisine.

Yvan et Michèle sont entrain d'essuyer la table. Nous nous saluons. Les parents à Estelle partent aujourd'hui sur Muir of Ord pour monter jusqu'à Dingwall. Ils sont déjà prêts. Michèle propose que nous prenions notre dernier repas ensemble demain, à midi. C'est avec plaisir que nous acceptons. Estelle veut absolument nous faire la surprise d'un bon repas. Interdiction d'entrer dans la cuisine durant la préparation. L'affaire est entendue. Nous souhaitons une bonne journée à nos amis. Les parents d'Estelle lui font plein de bises.

Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. Nous prenons un copieux petit déjeuner. Impossible de savoir ce qu'Estelle a en prévision pour le repas de départ. << C'est une surprise ! >> dit elle à chaque tentative de lui tirer les vers du nez. Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme du jour. Avec cette météo menaçante il est préférable d'annuler la randonnée prévue. En effet, le ciel est voilé et l'horizon semble s'obscurcir. La vaisselle, nous montons nous laver les dents.

Nous descendons à toute vitesse pour sortir. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti pour un jogging sur un sol rocailleux et humide. La pluie est tombée cette nuit. C'est le même circuit. Inutile d'improviser. Estelle mène la course d'un rythme soutenu. Il est neuf heures trente quand nous revenons après une heure de running. Estelle prend sa douche la première. Clémentine et moi réunissons le linge pour faire une machine. C'est à notre tour de monter prendre notre douche.

Vêtus tous les trois de nos jeans, de nos sweats, de nos baskets nous interrogeons nos boîtes mails. Un seul message. Celui de Julie qui nous raconte sa journée de hier. Un visiteur revenu deux fois dans la galerie d'Art pour la draguer. Le "boulet". Nous répondons en joignant un selfie pris à l'instant. Les filles assises sur mes genoux, me tenant par les épaules, les hanches, la main droite d'Estelle posée sur ma braguette. Clic sur "envoi". Nous vidons la machine pour suspendre le linge. Il sera sec pour notre départ demain.

Clémentine se précipite dans l'escalier pendant qu'Estelle et moi préparons le petit sac à dos. Il est 10 h30. Elle me dit : << A midi, fish & chips ! Tu es d'accord ? J'en ai rêvé cette nuit ! >>. Clémentine redescend. Elle tient une de ses jupes en velours carmin et une paire de mocassins à légers talons. << Au cas où mon envie de faire la salope devient trop envahissante ! >> nous dit elle. Nous rions. Nous voilà prêts. La suggestion des fish & chips à midi réjouit également Clémentine.

C'est parti. Je roule doucement sur l'étroite petite route qui rejoint la nationale. Il y a très exactement 12 km jusqu'à Inverness. Clémentine joue avec ma queue. Je bande mou en arrivant sur le grand pont métallique. << San Francisco bridge ! >> lance Estelle. Nous garons la voiture sur un des parkings. Le ciel est tout gris mais il ne tombe pas une goutte. Dans le sac à dos que je porte, nos K-ways, la jupe et les mocassins de Clémentine. Il fait étrangement doux. Lourd comme avant un orage.

Nous longeons la large rivière Ness en passant sous la citadelle. Le château d'Inverness est une forteresse médiévale. Entièrement dans son état d'origine. De la pierre ocre qui se détache superbement sur le ciel de plomb. Estelle me palpe la braguette. Lorsque nous croisons des gens de près, elle se serre contre moi pour dissimuler ce qu'elle fait. << Tu me la mets dans la bouche ? >> dit elle. Nous éclatons de rire. Il y a des jeunes gens assis sur les murets, sur les bancs. Les filles regardent les beaux mecs.

<< Il me faut un bel écossais si je veux pouvoir prétendre à la nationalisation écossaise ! >> lance Estelle. << Ce n'est pas le choix qui manque ! Mâte un peu ! >> lui rétorque Clémentine. Nous arrivons en ville. La grande rue principale. Tout le centre est exclusivement piétonnier. Les rues pavées, les plots de métal. En fait, toutes les grandes villes du monde occidentale on tendance à se ressembler. Nous flânons en admirant les vitrines. La mode aussi est partout la même. Voilà un endroit très accueillant.

C'est entre deux immeubles. Une allée surmontée d'un dôme vitrée comme il y en a plein à Inverness. Une façon intelligente de gagner de la place pour les commerces sans construire de nouveaux bâtiments. Il y a une terrasse au fond. Quelques touristes déjà installés. Il est 11 h45. C'est une sorte de salon de thé avec la particularité de servir des fish & chips. Servis sur de larges assiettes plates. Nous passons commande au comptoir. Nous nous installons sur des chaises en bois très confortables.

Nous pouvons surveiller l'évolution du ciel en regardant le plafond vitré au-dessus de nos têtes. La serveuse nous apporte nos assiettes. << Put-Hein la quantité ! On n'est que trois ! >> fait Estelle. Il y a dans chaque assiette une montagne de morceaux de patates frites. Des beignets de poissons frits. Quelle idée saugrenue d'y rajouter du Ketchup. << C'est bien anglais ça encore ! >> lance Estelle. Nous mangeons avec les doigts comme il se doit pour des fish & chips. Peu à peu toutes les tables autour de la nôtre se remplissent.

Certaines personnes portent des masques sanitaires. Ce sont principalement des autochtones. Les touristes préfèrent garder leur liberté. << Tant que c'est encore possible ! Parce que cet automne c'est l'enfermement des populations ! On connaît la chanson ! >> dit Clémentine. Nous mangeons de bon appétit. Nous faisons le programme de la journée de demain. Nous quitterons Kirkhill vers 15 h. Il y trois heures trente de route pour faire le voyage jusqu'à St Andrews. Nous passerons une semaine chez ma tante.

Il y a des touristes qui sont assez bruyants à la table voisine. Probablement des américains. La dame "latino" en impose par sa carrure. << Une sumo ! >> lance Estelle. N'en pouvant plus, elle dit à chaque fois que la dame parle : << El bita, si, et el couillado ! >>. Nous éclatons de rire. << Quoi ! Qu'est-ce que j'ai dit ! >> lance Estelle. Nous sommes pliés de rire. Je dépose une bise sur la joue d'Estelle en murmurant : << Tu es adorable ! >>. Nous préférons partir. Nous saluons toutefois poliment ces gens.

<< Attendez-moi ! >> fait Clémentine qui entre dans le salon de thé avec le sac à dos. Estelle, serrée contre moi me palpe discrètement la braguette devant la vitrine d'une boutique. << Regarde, on se voit dans la vitre ! >> dit elle. On voit bien sa main baladeuse. Voilà Clémentine qui revient. Elle a revêtu sa jupe de velours carmin. Ses mocassins à légers talons. Avec les soquettes blanches, c'est très sexy. Nous retournons dans la rue principale. Nous félicitons Clémentine pour sa vêture.

Je suis entre mes deux anges qui me tiennent par le bras ou par la main. Nous attirons encore bien des regards. Inverness est un peu la capitale culturelle de l'Ecosse. Il y a quelques musées qui méritent le détours. Surtout par une journée sans soleil. Ce qui est plutôt rare dans mon pays. << Je suis prête à m'offrir quelques bonnes frayeurs ! >> dit Clémentine qui nous invite à entrer dans le petit parc sur la droite. En fait c'est le jardin du musée du Loch Ness. C'est sur Castle Wind. Un autre musée plus loin.

<< On se fait celui-là ! >> lance Estelle. L'entrée est gratuite. La visite est libre. C'est sur deux étages d'une sorte de manoir. Il y a un petit cottage blanc sur la droite, collé à la bâtisse. Il y a du monde. Le Loch Ness est un lac mondialement connu. Son célèbre locataire, le fameux Nessie fait recette. Peu de gens ont vu le monstre. << A part la sœur de la cousine de l'oncle du frère du révérend ! >> précise Estelle décidément très facétieuse cet après-midi. La première salle présente de nombreuses photos du Loch Ness.

Des photos anciennes, souvent dans les teintes sépias. En noir en blanc c'est assez angoissant. Surtout les photos prises en hiver. Il y a là toutes les époques. Il y a les restes d'une barque de l'époque des conquêtes vikings. Il y a beaucoup de reliques retrouvées aux abords du lac. Beaucoup de fouilles archéologiques ont cours dans les environs de Foyers. Lorsque les chevaliers du Temple ont fuit la répression de Philippe le bel, beaucoup d'entre eux ont trouvé refuge en Ecosse.

La papauté n'avait aucune autorité en terre d'Ecosse. Les chevaliers du Temple ont retrouvé leurs discrètes activités financières et politiques. Sans jamais interférer dans les affaires de la nation. Ils avaient compris la leçon. Il y a des mannequins portant les armures des chevaliers du Temple. C'est entre deux d'entre elles que Clémentine s'accroupit soudain. Elle murmure : << Une victime potentielle, là-bas ! >>. Nous regardons. Estelle me montre le touriste solitaire qui prend des photos.

Nous restons à l'écart. Notre présence fait écran. Nous cachons la silhouette de Clémentine aux yeux des visiteurs de l'autre partie de la salle. Elle peut donc offrir à la vue de sa "victime" la vision de sa culotte d'un blanc immaculé. Tout en faisant semblant de regarder les sceaux en bronze dans la vitrine horizontale, nous surveillons du coin de l'œil. Le type a repéré la fille. Probablement sa culotte aussi car il mâte discrètement mais avec attention. Clémentine fait mine de lire ce qui est marqué sur une plaque.

Aux pieds de chaque armure il y a un historique fixé sur le socle. Il faut donc s'accroupir ou se pencher pour lire. Nous voyons Clémentine de dos. C'est toujours hyper excitant de la voir dans cette position. Ses cuisses largement écartées lorsqu'elle fait semblant de prendre des photos. Ce sont les fréquents changements de positions qui lui permettent d'en rajouter dans la démesure. Le mec se rapproche. Il est discret. Il ne sait pas qu'il fait l'objet de toutes nos attentions. Estelle commente en chuchotant.

Je regarde constamment si personne ne vient par là. Il n'y a qu'une seule caméra de surveillance. Son angle ne permet pas de visionner ce qui se passe de ce côté-ci de la salle. C'est un recoin peu passant. L'inconnu a ce réflexe commun à la plupart des "victimes" de Clémentine. Il s'accroupit devant la fille, à un bon mètre pour faire semblant lui aussi de lire une plaque. Il louche à s'en déboîter les globes oculaires. Nous aussi. Le type est d'une prudence de Sioux. Lui aussi regarde constamment partout autour de lui.

Il ne tente aucune approche. Il se contente de mâter. La préférence de Clémentine. Cet homme a compris qu'en ne tentant aucune approche il ferait durer le plaisir. Un rusé stratège. Ils ne sont pas si nombreux. La plupart se transforment en dragueurs, en "boulets" puis en emmerdeurs. C'est donc un moment intense pour Clémentine qui s'offre là quelques "frayeurs" dont elle raffole. Nous aussi. La situation dure déjà depuis une bonne minute. A la limite de la crampe, Clémentine se redresse.

Elle passe entre les deux armures, prétexte pour faire fuir les "fourmis" dans ses jambes. Elle reprend sa position entre le socle de la vitrine horizontale et la proue d'une ancienne embarcation. Là, il n'y a aucune plaque à lire. Mais le type a confirmation de ce qu'il suppose. Cette jeune et belle salope est une authentique exhibitionniste. Pas l'ombre d'un doute. Il a compris qu'il est le jouet des agissements de la fille. C'est très excitant d'assister à cette situation. Une interaction hautement psychologique entre les deux protagonistes.

Là où elle est accroupie, Clémentine ne peut être vue que par le mec. Une fois encore il fait preuve d'intelligence. Il reste distant pour se contenter de voir. Il le fait franchement. A deux mètres devant la fille. Pour bien lui faire comprendre qu'il l'observe. << Put-Hein, c'est génial ! Elle a du cran cette salope ! >> me murmure Estelle. Est-ce que le type commence à se douter de quelque chose ? Il nous lance des regards furtifs. Il ne nous a pas encore surpris entrain de le regarder.

Nous préférons changer d'endroit sans nous éloigner. Il suffit d'aller scruter dans l'autre vitrine horizontale pour donner le change. C'est un étrange jeu qui se déroule. Clémentine se redresse, contourne la proue, fait mine de se pencher pour regarder des poteries. Elle s'accroupit une nouvelle fois. Le type est en face, derrière la vitrine. Il peut continuer à admirer la fille. Nous n'avons jamais vu une telle situation durer aussi longtemps. C'est vraiment du grand art. De "victime" notre gaillard est devenu voyeur.

Il y a soudain une petite fille qui arrive. Une jeune femme aussi. Elles rejoignent l'observateur de culotte. Il se redresse immédiatement. Elles n'ont pas vu Clémentine qui se retourne avant de se relever. Le couple et la petite fille s'éloignent. Clémentine vient nous rejoindre pour nous confier ses émois. << Bravo ! Tu as fait très fort ! >> lui dit Estelle. C'est là que Clémentine nous montre ce qu'elle tient avec son téléphone. Ce n'est pas le paquet de mouchoirs en papier. Non. C'est sa culotte !

<< Alors là, tu fais trop fort ! Tu l'as enlevé quand et comment ? >> demande Estelle. << Mais là, derrière le socle de la vitrine. Tout simplement ! >> précise Clémentine. Ni Estelle ni moi ne l'avons vu faire. Quelle virtuose !. Nous en rions de bon cœur. Nous faisons les autres salles du musée avec le secret espoir de retrouver un autre "plan". C'est là que nous retombons sur le voyeur. Il ouvre de grands yeux. Il comprend que nous étions complices car il me lance un clin d'œil amusé.

Clémentine lève le pouce de sa main droite comme pour signifier : << C'était super ! >>. Nous continuons notre visite. << Donc ce mec mâtait ta chatte ! >> fait encore Estelle. << Oui, on ne regarde pas une culotte avec un tel intérêt "scientifique" ! >> répond Clémentine. C'est vrai, maintenant à y repenser, les yeux lui sortaient des orbites. Nous rions beaucoup. Discrètement, je glisse ma main sous la jupe de Clémentine. << Oh oui ! >> chuchote t-elle. Je découvre des lèvres collantes de foutrine.

Je retire ma main pour lui montrer mes doigts trempés, gluants de cyprine. Je les lèche. Estelle et Clémentine me regardent avec gourmandise. << C'est comment ? >> me demande Estelle. Je réponds : << C'est liquoreux, sirupeux, comme chez toi ! >>. Elle se serre contre moi pour cacher sa main qui palpe ma bosse. Je n'arrête plus de bander depuis l'exhibe de Clémentine. Nous vivons tous les trois des choses tellement extraordinaires. << Sextraordinaires ! >> précise Estelle.

Il est 16 h quand nous flânons dans les rues piétonnes. Il n'y a pas une goutte de pluie malgré ce ciel de plus en plus menaçant. C'est l'heure des crèmes glacées. C'est dans le supermarché Lidl que nous trouvons notre bonheur. Il y a notre marque préférée. Haagen Dazs. Trois pots de 500 ml. Chacun son parfum. Estelle la pistache, Clémentine le pralin, moi le nougat. C'est assis sur un des nombreux bancs sur le jardin en terrasse de Christ Church que nous savourons nos délices.

Avec nos petites cuillères à moka toujours avec nous, il est facile de gouter dans le pot de l'autre. Je suis entre mes deux anges. Nous adorons nous embrasser pour mélanger les parfums dans nos bouches. A ma gauche avec Estelle. A ma droite avec Clémentine. Le ciel semble s'éclaircir. Nous jetons les pots vides dans une des poubelles. Nous flânons dans le parc. Ici aussi ce sont de merveilleux parterres de roses à profusion. Une statue équestre située juste devant des fourrés.

Ce qui nous permet d'aller pisser tranquillement. Je tiens les filles par leurs cheveux pour leurs permettre un parfait équilibre. Je peux également surveiller les alentours. Je les torches soigneusement. J'aimerais bien leurs lécher les sexes mais c'est trop risqué. Nous entendons des promeneurs de l'autre côté des bosquets. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets. Clémentine est accroupie pour me sucer entre chacun d'eux. C'est au tour d'Estelle qui en veut aussi. Elle a droit aux derniers reliquats. Le "mélange".

Elle se redresse pour me montrer l'intérieur de sa bouche. Le foutre qu'elle a pompé avec la pisse. Je lui dépose un bisou sur le front. << Tu sais que tu es délicieux en Ecosse. Un peu plus salé qu'en France. La bouffe et l'air marin sans doute ! >> dit elle. Nous éclatons de rire. << C'est un peu vrai, ta bite n'a pas le même goût ! >> rajoute Clémentine. C'est pliés de rire que nous descendons l'escalier. Nous franchissons les grilles du parc. Nous allons à la découverte des menus affichés par les restaurants.

C'est dans un établissement assez luxueux que nous réservons une table pour 19 h30. << C'est impérial pour un prix très correct ! >> fait Estelle une fois dans la rue. Même si je me moque éperdument des prix, surtout en vacances, cette réflexion très étudiante m'interpelle. Je dis : << Il est interdit de parler prix. Tu as un gage ! >>. Estelle sautille autour de moi en s'écriant : << Oh oui ! Oh oui ! Un gage bien salaud et vicieux ! >>. Une fois encore nous rigolons comme des bossus.

Pour avoir son gage bien salaud et vicieux, Estelle parle du prix des choses dans les vitrines. Clémentine dit : << Tous tes gages vont te noyer sous des déluges de foutre ! >>. Rigolade. Je suis entre mes deux anges. C'est dans cet état d'esprit qu'il commence à faire faim. Nous prenons la direction du restaurant. Il est situé sur une sorte d'esplanade. La vue est superbe. La large rivière Ness forme là un estuaire que traverse l'immense pont métallique. C'est gigantesque et impressionnant vu de notre table.

Des queues de homards grillées qui alternent avec des queues de langoustes fumées, accompagnées de petits légumes confits sont le nec plus ultra. Je recommande car c'est divin. Deux visites aux toilettes. La première avec Estelle qui m'entraîne par la main. Ce qui attire quelques regards. La seconde visite avec Clémentine qui fait pareil. Nous récidivons avant le dessert. A voir certains regards libidineux, je fais encore bien des envieux dans la clientèle mâle. Il est 22 h30 quand nous revenons au cottage.

Bonne balade dans Inverness à toutes les coquines qui aiment faire leurs salopes lorsqu'elles sont loin de tout, en vacances...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 39 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1599 -



Nous quittons Kirkhill pour St Andrews dans l'après-midi

Hier matin, dimanche, il est huit heures trente quand je suis réveillé par la main exploratrice d'Estelle serrée contre moi. C'est d'abord comme dans le rêve que je fais probablement encore pour gagner la réalité. Ses lèvres qui se referment comme une ventouse sur la peau de mon cou. C'est souvent sa manière de sortir de son sommeil. Clémentine se blottit fort en gémissant. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous. Mon érection matinale et naturelle dans la main d'Estelle.

Nous restons ainsi quelques instants à contempler pour la dernière fois cette chambre. Son aménagement sommaire et moderne. Estelle se lève d'un bond en s'écriant : << Pipi ! >>. C'est toujours amusant de la voir trottiner sur la pointe des pieds jusqu'à la porte. Nous enlevons les draps du lit. Nous mettons rapidement tout en ordre avec Estelle qui est revenue nous aider. Nous revêtons nos jeans, nos sweats. Il fait un peu frais depuis quelques matins. Morts de faim, nous dévalons les escaliers.

Les parents d'Estelle sont en plein ménage. Eux aussi ont le désir de laisser une maison propre. Les prochains locataires arrivent dans l'après-midi. Nous saluons Yvan et Michèle. << C'est tristounet. Ça a passé si vite ! >> nous fait Michèle. Estelle leurs fait des bisous. Nous allons dans la cuisine. Clémentine fait le café. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. Demain, il faudra acheter des fruits, du pain. Nous entendons Estelle rire avec ses parents. Elle vient nous rejoindre en chantonnant.

Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le programme du jour. Dehors il fait beau, le ciel est principalement bleu. Nous mangeons de bon appétit en évoquant St Andrews. C'est une petite ville charmante sur la côte Est. De nouvelles aventures nous attendent pour y parvenir. Il faudra traverser les massifs montagneux des Black Mounts. Le dimanche, pas de jogging, pas d'entraînement. Nous traînons à table. Nous entendons Michèle passer l'aspirateur. Yvan prépare les valises.

Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de mes hanches, les filles se répartissent les tâches avant le départ prévu pour 15 h. La vaisselle. Nous rangeons la cuisine en y faisant le ménage. Clémentine balaie, je passe la serpillère. Estelle fait le hall d'entrée en plaisantant avec son papa. Nous montons nous laver les dents. Le dimanche pas de douche. Surtout qu'Yvan et Michèle ont déjà nettoyé la salle de bain. J'y passe juste la serpillère. Nous faisons les chiottes.

Il est presque 11 h quand toute la maison est propre. Nous laisserons le cottage dans l'état où nous l'avons trouvé. C'est à dire "nickel" ! Estelle fait l'inventaire de tout ce qu'il y a au réfrigérateur. Clémentine et moi nous préparons nos valises. Nous décrochons le linge qui a séché. Nous n'arrêtons pas de nous embrasser, de nous serrer l'un contre l'autre. << Je t'aime Julien. Mon antidote à la tristesse de tous les départs c'est toi ! >> murmure t-elle dans mes bras. Je la soulève. Elle fouille ma bouche de sa langue.

Nos trois valises sont faites, closes. Nous avons laissé beaucoup de nos vêtements chez mon oncle à Edimbourg. Nous n'avons emmené que le strict nécessaire. Ce qui sous entend tout de même deux valises presque pleines pour Estelle et Clémentine. Nous vérifions une dernière fois l'état des lieux. Un dernier tour en regardant sous les meubles. Nous n'oublions rien. Nous descendons avec les trois valises et les sachets contenant nos chaussures. Nous sortons. Il fait beau et chaud. Ça change !

Nous mettons les valises dans le coffre de la voiture. Yvan est entrain de faire de même dans leur voiture de location. Les parents d'Estelle ont leur avion à 16 h30 cet après-midi. Il faut ramener la voiture de location avant 16 h. Michèle vient nous rejoindre avec un sac. << Les souvenirs et cadeaux ! >> dit elle. Ils évaluent tous les deux la quantité de choses à ramener. Je leurs propose de laisser des trucs encombrant dans notre auto. On leurs ramènera tout ça en septembre à notre retour.

<< Superbe ! >> lance Michèle. << On a toujours davantage de machins en revenant ! C'est vraiment gentil. Merci ! >> rajoute Yvan. Michèle passe la balayette dans leurs auto. Je suis assis au volant de la mienne entrain de vérifier le fonctionnement du GPS lorsque je surprends le regard de Michèle. Je ne sais comment l'interpréter. Elle esquisse un sourire. Clémentine et Yvan sont à l'arrière devant le coffre ouvert. Les portières avant des deux véhicules sont ouvertes.

Michèle, rapidement, au moment même où je la regarde, mime une masturbation masculine en me faisant un clin d'œil. Les attitudes de la maman d'Estelle me troublent parfois. Je lui fais un clin d'œil. Tout est OK. Nous pourrons prendre la route cet après-midi. La connexion est parfaite. Je sors de l'auto pour rejoindre Yvan et Clémentine. Un des bagages restera au fond du coffre jusqu'en septembre. Ce qui soulage considérablement les parents d'Estelle. << On mange ! >>. C'est la voix d'Estelle depuis la fenêtre de la cuisine.

Nous nous précipitons. Morts de faim nous prenons place autour de la table de la cuisine. L'odeur est une tuerie. Nous découvrons la surprise d'Estelle. Un gratin de pommes de terre absolument renversant. Une sauce au Roquefort avec plein de champignons et de carrés d'avocat rajoutés en fin de cuisson. Cinq filets de saumon poêlés avec de l'ail, de l'échalote. Du Parmesan râpé. Nous la félicitons. Chacun de nous se lève pour lui faire une bise, la congratuler. << Comme à la maison ! >> lance t-elle.

Il est midi trente. Nous mangeons de bon appétit en parlant de notre séjour commun à Kirkhill. Durant tout le repas, Michèle me lance de furtifs regards. Clémentine, à qui rien n'échappe, me fait à chaque fois du pied sous la table. Estelle me lance de rapides regards courroucés. Nous traînons tous les cinq à table. Yvan et Michèle reprennent le boulot demain matin, lundi. Leur entreprise florissante ne ferme jamais. C'est en effectif réduit qu'elle continue de tourner pendant l'été. C'est un peu la passion du couple. Leur bébé...

Je me lève pour débarrasser. Clémentine veut faire la plonge. Estelle reste à bavarder avec ses parents. Ils ne tardent pas à nous rejoindre pour essuyer la vaisselle. Nous rions beaucoup. C'est sans doute comme une catharsis pour fuir l'appréhension du départ. << Encore une belle histoire qui prend fin ! >> lance Michèle dans un soupir. << Avant toutes les autres ! >> rajoute Yvan qui dépose ses mains sur ses épaules. Le couple a très souvent un comportement d'amoureux. C'est superbe.

<< Vingt cinq ans de mariage et toujours la niaque ! >> lance Yvan. Nous en rions de bon cœur. Nous nettoyons une nouvelle fois la cuisine. Nous prendrons le thé à l'extérieur. Il y a le mobilier de jardin sous le grand auvent. Estelle sort avec une éponge pour aller le nettoyer. Clémentine et Yvan pousse la table du salon pour la remettre au milieu. Michèle va aux toilettes. Dans l'encadrement de la porte de la cuisine, elle mime à nouveau une masturbation masculine. Un nouveau clin d'œil avant de disparaître.

J'entends Yvan et Clémentine rire. C'est le moment idéal pour sortir ma bite. Je vérifie qu'Estelle est toujours dans le jardin. Elle agence les chaises et la table. Je bande comme un salaud. J'entends Michèle tirer la chasse et sortir des toilettes. Elle s'arrête dans l'encadrement de la porte. Je tiens ma queue à sa base entre le pouce et l'index. Je l'agite en lui faisant un clin d'œil. Je fais tourner mon poing fermé devant ma bouche. Symbole universelle de la fellation. Michèle lève le pouce comme pour me féliciter. Un étrange sourire.

J'ai tout juste le temps de remballer. Voilà Estelle qui revient. Michèle rejoint son mari et Clémentine. Estelle me palpe la braguette. << Mais tu bandes espèce de salaud ! Tu as encore draguer ma mère pendant le repas. Tu crois que je ne vois pas ! >> murmure t-elle d'une voix sévère. Je lui avoue : << Je viens même de lui montrer ma bite ! >>. Estelle m'empoigne les parties d'une main de fer. C'est carrément douloureux. << Espèce de vieux pervers ! Saligaud ! >> chuchote t-elle en me faisant mal.

Nous prenons le thé au jardin. Les quelques regards par en-dessous que m'adresse Michèle sont lourds de sens. Je n'ai pas encore raconté mon exhibition à Clémentine. Nous traînons à table jusqu'aux environs de 14 h15. Nous sommes invités à manger chez les parents d'Estelle pour le dimanche 12 septembre. Nous débarrassons. Nous faisons la rapide vaisselle. Voilà le Dodge du propriétaire qui entre dans la cour. Il vient faire l'état des lieux avant nos départs. Il découvre une maison parfaite.

Nous bavardons un peu avec cet homme jovial. Il est presque 15 h. C'est le moment des adieux. Nous souhaitons bon voyage à Yvan et à Michèle. Estelle leurs fait plein de bisous. Elle reste dans les bras de son papa chéri avant de l'entraîner dans une sorte de danse. Elle les accompagne jusqu'à leur auto. Clémentine reste contre moi. << J'aime quand tu es vicieux avec d'autres femmes. Ça m'excite ! >> murmure t-elle à mon oreille. Mais Estelle ne l'entendra sans doute pas de cette oreille.

Nous saluons le propriétaire qui a le nez dans ses contrats de locations. Il attend les prochains touristes. Nous quittons le cottage. Un dernier regard. Nous y avons passé du bon temps. Nous suivons la voiture des parents d'Estelle jusqu'à Inverness. Estelle, assise à l'arrière, m'étrangle de ses mains en disant à chaque fois : << Vieux salaud ! >>. Nous en rions de bon cœur car ce n'est pas réellement sérieux. Nous nous arrêtons sur le bord de la route. Nous nous saluons une dernière fois.

Les parents d'Estelle prennent la direction de l'aéroport d'Inverness. Nous prenons la direction de Grantown-on-Spey, première étape de notre voyage. Je raconte aux filles mes émois en montrant ma queue à Michèle. << Si tu te fais tailler une pipe par ma mère, je t'arrache les couilles avec les dents ! >> lance Estelle. Je la rassure : << Il n'en est pas question ! >>. Nous en rions beaucoup. Je roule doucement. La route traverse des paysages fantastiques. Nous sommes entourés de montagnes. Il y a des forêts de sapins.

C'est quelquefois lugubre quand le ciel se couvre. Cela ne dure pas car le soleil gagne la partie à chaque fois. Voilà Ballater. Charmant petit village fleuri. Il faut contourner le bourg. Il y a probablement une fête car il y a plein de voitures, de touristes et de gens en costumes folkloriques. Il y a 150 miles qui séparent Inverness de St Andrews. Environ 250 km. La route est souvent sinueuse. La circulation parfois dense à l'approche des agglomérations. C'est l'Ecosse profonde. Celle des légendes.

Nous ne comptons plus les châteaux qui surplombent la route. De fantastiques demeures. Il n'existe pas d'autres pays au monde où l'on croise autant de Rolls Royce, de Bentley, de limousines ou encore de grosses berlines qu'en Ecosse. Il y a beaucoup de grosses fortunes installées dans ce pays. Des célébrités du cinéma, de la littérature ou encore du showbiz. Ce qui explique cette profusion de voitures de luxe. Les montagnes font maintenant place à des pâturages, des champs cultivés, des prés à vaches, à moutons.

Il y a plein d'exploitations agricoles au bord de la route. Voilà Stonehaven. Village et port de pêche. La mer du Nord et ses éclats d'argent sous le soleil. Nous prenons la route côtière. La circulation est dense. C'est dimanche. Le chassé croisé des touristes anglais. Il est 19 h quand nous arrivons chez ma tante à St Andrews. Son mari insiste pour prendre nos valises. Nous nous sommes vus il y a quatre semaines chez mon oncle à Edimbourg. Notre repas ainsi que nos appartements nous attendent. Agréables soirée de retrouvailles.

Joyeux périples écossais à toutes les coquines qui aiment jouer avec la bite du chauffeur sur les petites routes sinueuses...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 40 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1600 -



Notre première journée à St Andrews

Hier matin, lundi, il est huit heures quand nous nous réveillons quasiment tous les trois en même temps. Nous retrouvons avec tant de plaisir notre chambre dans l'appartement de ma tante. Au premier étage de leur grande demeure. Nous avons été accueilli comme des reines et des rois hier soir. Le repas de famille nous a laissé totalement épuisé. A tel point que nous étions couchés dès 22 h. Ce fut donc une bonne nuit de sommeil et de récupération. Je suis entre mes deux anges.

Après le rituel des bisous, des mains dans les slips et des gémissements modulés jusqu'à l'absurde, Estelle se lève d'un bond. Lâchant mon érection matinale, elle se précipite vers la porte en s'écriant : << Pipi du lundi ! >>. Nous faisons notre lit. Nous rejoignons Estelle dans la cuisine. L'odeur du café et du pain grillé. Il faut absolument en acheter ce matin. Faire des courses. Je presse nos dernières oranges, je pèle nos derniers kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan de la semaine passée.

Nous mangeons de bon appétit tout en faisant le programme du jour. Les filles sont tellement contentes d'être de retour dans cette magnifique petit ville. De plus, ce matin, le ciel est bleu et le soleil plutôt généreux. Nous faisons la vaisselle. Clémentine achève la liste des courses. Nous passons à la salle de bain pour nous laver les dents. Nous revêtons nos tenues de sport. Ce matin, il faut enfiler les leggings et les sweats en lycra. Le thermomètre extérieur n'indique que 17°.

Nous descendons par l'escalier de service. La propriété est situé à l'extérieur de la ville qui n'est qu'à cinq cent mètres. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Nous prenons le parcourt habituel. Celui que nous empruntons lorsque nous sommes à St Andrews. Rien n'a changé si ce n'est ce chantier qu'il faut éviter à côté de la chapelle. Quel bonheur de retrouver cet endroit magique. Il est 9 h45 quand nous revenons d'un jogging extraordinairement régénérateur.

Estelle prend sa douche la première. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. La connexion est immédiate. La Wifi fonctionne parfaitement. Un message de Julie qui nous apprend qu'elle a réalisé hier sa sixième vente. Elle vient de recevoir son premier salaire et me remercie d'un : << C'est énorme ! >>. Il y a le message de Juliette qui nous raconte son retour des vacances. Son séjour en Corse, à Sartène, chez sa sœur, fut encore un épisode magnifique de son existence.

Estelle vient nous rejoindre vêtue d'un jeans et d'un sweat. C'est à notre tour d'aller sous la douche. Nous nous habillons comme elle. Il est presque dix heures trente. Nous dévalons les escaliers pour traverser le jardin. La voiture est dans le grand garage. Je roule doucement. Clémentine glisse sa main entre mes cuisses. C'est très excitant, très sensuel et tellement agréable. Estelle, assise à l'arrière, me caresse le cou, les joues en revenant sur mon exhibe de hier. J'ai montré ma queue à sa maman. Rires.

<< C'était son cadeau de départ ! >> lance Clémentine. Nous rions comme des fous. << Les pauvres, ils ont repris le boulot ce matin ! >> rajoute Estelle. Je gare la voiture sur le parking du supermarché Morrisons. Nous désinfectons la poignée du charriot avec du gel hydroalcoolique. Je pousse le caddie. Estelle me tient par le bras. Clémentine, la liste des courses en main, nous entraîne dans les rayons. Rien ne ressemble davantage à un supermarché qu'un autre supermarché dans le monde occidental.

Il nous faut des fruits. Nectarines, kiwis, brugnons, pêches, oranges. Les melons sont superbes. Pommes. De la crème dentifrice. On trouve la marque Parodontax partout. C'est notre préférée depuis quelques mois. Il y a du monde. Nous prenons encore des filets de saumon fumé. Nous en sommes friands pour nos sandwichs. Nous flânons un peu dans le rayon des vêtements. Dans le rayon culturel. Clémentine s'offrirait volontiers un petit frisson. << J'ai une méchante envie de faire ma salope ! >> dit elle.

<< Ce n'est pas une envie, voyons, c'est un besoin ! >> fait Estelle. Nous rions en nous dirigeant vers les caisses car il n'y a aucune réelle opportunité de s'amuser un peu. Il faut patienter dans la file. Certains clients portent à nouveau le masque sanitaire. Nous nous promenons dans la galerie commerciale. C'est surtout la boulangerie et ses odeurs suaves qui nous attirent. La faim commence à se faire sentir. Estelle nous prévient : << C'est moi qui prépare le repas de midi ! Défense d'entrer dans la cuisine ! >>.

Nous prenons une belle et grosse miche rectangulaire. Du pain complet et bio aux noix. Un gros pavé farineux et fort appétissant. Trois baguettes de même pain. Une grosse brioche ronde aux amandes et au pudding. Nous avons tout. Nous retournons à la voiture pour en charger le coffre arrière. Il est presque midi quand nous sommes de retour. Le ciel semble se couvrir. Un léger voile rend la luminosité diaphane. Si particulière à cette partie Est de l'Ecosse en cette période de l'année.

Nous rangeons nos courses. Il y a de quoi tenir la semaine. Sauf pour les nectarines, les brugnons et les pêches. Mais nous en faisons grande consommation. Nous avons un stock considérable de barres de céréales pour nos balades. << Défense de rester dans la cuisine ! >> fait Estelle en me palpant la braguette. Clémentine m'entraîne par la main. Nous allons défaire nos valises pour tout ranger dans les armoires. Nous n'arrêtons pas de nous embrasser, de nous toucher, de nous chuchoter des douceurs.

<< J'ai envie de sucer. Tu sais que j'en ai rêvé cette nuit ! >> me confie Clémentine. Je demande : << Et c'était qui l'heureux élu ? >>. Clémentine reste dubitative avant de répondre : << Honnêtement, je ne sais plus ! Un mec quelque part. C'est très vague dans le souvenir que j'en garde ! >>. Nous rions de bon cœur. Je dis : << Dès qu'il y a une occasion tu t'en suces un dans un coin ! >>. Clémentine se serre contre moi. Elle glisse sa main dans ma braguette en murmurant : << J'en ai une toujours sous la main ! >>.

Elle s'accroupit pour me sortir la queue. Elle hume longuement en collant chacune de ses narines sur le haut du prépuce qu'elle décalotte à peine. << Mmhh ! >> glousse t-elle avant de gober mon sexe. Clémentine suce du bout des lèvres. Ses joues creusées par l'effort. Nous sommes devant le miroir de l'armoire. C'est comme à la maison. Je me tourne doucement. Je saisis ses cheveux pour orienter sa tête. Elle ouvre les yeux. Elle peut ainsi se voir avec la bite en bouche. Elle en gémit de plaisir.

Nous nous fixons. Je la tiens sous le menton. C'est ainsi qu'Estelle nous surprend en ouvrant la porte. Elle a juste le temps de lancer : << On mange ! >> qu'elle se précipite pour s'accroupir à côté de Clémentine. << L'apéro ! >> dit elle avant de sucer à son tour. Je l'aide à se redresser. Mes deux anges m'entraînent à la cuisine. Miam. Quelle belle surprise. Des coquillettes gratinées avec une Béchamel aux champignons et au gruyère de Comté. Il en reste encore au moins 400 gr.

Six beaux nems achetés ce matin et poêlés avec une tomate. Nous faisons plein de bisous à Estelle tout en la remerciant de nous gâter autant. << C'est ma contribution ! >> lance t-elle. Nous mangeons de bon appétit tout en riant beaucoup de nos frasques sexuelles. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, les filles échangent leurs envies de découvertes. C'est surtout les ruines de l'Abbaye et de sa cathédrale qui restent une des grandes attractions de la ville. Avec ses musées, son université.

La vaisselle. Nous nous lavons les dents. Dehors, le ciel se couvre inexorablement. Aucune menace toutefois. Clémentine met sa jupe en velours. Même en gardant ses baskets, elle reste hyper sexy. Nous dévalons les escaliers. Il n'y a que cinq cent mètres par le chemin qui longe la clôture des prés. Je suis entre mes deux anges qui me tiennent par la main. Il n'y a pas le moindre souffle de vent. Il fait doux. 20° suffisent amplement à notre plaisir. Estelle et moi, nous sommes en shorts kakis.

Les ruines majestueuses de la cathédrale médiévale orientent le visiteur d'une façon certaine. Il suffit de se laisser guider par sa silhouette. Elle se détache sur le ciel sous tous les angles. C'est là que nous allons. Nous entrons dans la vaste esplanade de gazon moquette. C'est l'ancien cimetière. Il reste plein de pierres tombales. La plupart couvertes de mousse. Il y a là des chevaliers du Temple dont les pierres portent toutes le sceau de l'Ordre. La fameuse croix pattée. << Génial d'être ici ! >> lance Estelle.

Il y a toujours nombre de touristes à visiter cet endroit. C'est en pénétrant dans les ruines de la cathédrale qu'on prend conscience de la taille gigantesque que devait avoir l'édifice. Nous prenons des photos. Estelle me palpe la braguette à chaque occasion. << Quand je commence à sucer le matin, je pourrais le faire toute la journée ! >> dit elle. << Moi pareille ! >> rajoute Clémentine. << On se trouve un coin ! Venez ! >> lance Estelle qui nous entraîne par le bras. Nous attirons encore bien des regards.

Il y a les ruines de l'abbaye. Le cénotaphe pour rendre hommage aux moines qui ont péri dans l'incendie il y a plusieurs siècles. Impossible de trouver un recoin peinard pour nous livrer à l'ivresse de nos sens. Il faut se faire une raison. Nous quittons le grand parc qu'est devenu le cimetière. Nous voilà dans la rue qui mène en ville. C'est une rue bordée de platanes. C'est comme un tunnel de feuillages. Les tuiles d'ardoises sur les maisons de pierres ocres exercent sur le regard un charme extraordinaire.

C'est envoûtant de se promener ici. Nous arrivons dans le centre. Les rues pavées des rues piétonnes. Les vitrines des magasins, les fenêtres fleuries. C'est superbe. Il y a évidemment un monde fou. Il faudra remettre le jeu des filles à plus tard. Si nous trouvons un endroit. Mais ce n'est pas notre préoccupation du moment. Nous sommes tellement heureux d'être de retour dans une des plus charmantes ville écossaises. Nous faisons les boutiques. Les antiquaires. Les librairies.

Je dois gronder Estelle qui devient de plus en plus téméraire dans ses palpations de braguette. Comme nous le pratiquons tout le temps, partout et tous les jours, nous ne faisons plus vraiment attention. C'est assez dingue. Heureusement que Clémentine a parfois le réflexe de se placer devant nous. Notre trio ne passe pas souvent inaperçu. Ce qui nous amuse beaucoup. Nous trouvons des glaces en cornets chez un marchand ambulant. Il est en triporteur et propose des parfums exquis, rares et alléchants.

Nous flânons dans les rues du centre. C'est comme un retour dans le temps. Nous avons tous nos souvenirs communs qui ressurgissent lorsque nous croisons tel ou tel monument, magasin ou coin de rue. Nous commençons à lire les menus affichés devant les restaurants. Il y en a un qui propose des tourtes aux fruits de mer. << Ça fait longtemps, Ça vous dit ? >> propose Clémentine. Nous applaudissons la suggestion. Nous réservons une table pour 19 h30. Le cadre est médiéval. Sublime.

Nous traînons jusqu'au soir. Nous faisons les repérages de tout ce que nous allons visiter demain. S'il fait beau nous donnerons priorité à une randonnée sur le chemin côtier. Les falaises valent ici un sacré détour. S'il fait moche, ce sera le Musée des universités. Estelle et Clémentine veulent absolument le visiter. Museum of the University of St Andrews retrace toute l'histoire de cette prodigieuse et célèbre université à travers les âges. Il y a aussi le St Andrews Museum. Nous le reverrons avec joie.

Il est 19 h30 quand nous sommes installés devant notre repas du soir. La salle est pleine. La distanciation impose deux mètres entre chaque table. Nous savourons ces tourtes aux fruits de mer comme le met le plus ultime. C'est réellement délicieux. Nous traînons à table. Visites aux toilettes. Une fois avec Estelle, une fois avec Clémentine. Elle prend une photo de chaque WC où elle me suce quelques minutes. Nous flânons encore un peu dans les rues avant de rentrer. Il est 22 h30. Dodo.

Bonnes balades à toutes les coquines qui aiment visiter en palpant de la braguette, en y fourrant parfois la main...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 41 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1601 -



Une belle journée pour randonner

Hier matin, mardi, je suis tiré de mon sommeil par le souffle chaud d'Estelle contre mon cou. J'adore cette sensation animale. Il est huit heures. Elle se serre encore plus fort avant de glisser sa main dans mon slip. Se saisissant de mon érection naturelle, elle pose ses lèvres comme une ventouse sur ma joue. Tout cela réveille Clémentine qui se blottit tout contre moi. Je suis entre mes deux anges. Distributions de bisous. Mains dans les culottes. Nous nous étirons en gémissant. Estelle se lève pour se précipiter vers la porte.

Nous faisons le lit. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle dans la cuisine. Il y a déjà cette bonne odeur de café. De pain grillé. Il y a surtout cette magnifique brioche qui trône au milieu de la table. Nous prenons notre petit déjeuner en évoquant notre visite de hier. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme du jour. Dehors il fait beau. Le ciel est bleu et dégagé. Ce sera la randonnée prévue. Nous ressentons vraiment l'envie de marcher. La météo va le permettre.

La vaisselle. Nous allons nous laver les dents en faisant nos habituelles clowneries devant le miroir de la salle de bain. Nous revêtons nos leggings et sweats en lycra. Nous dévalons l'escalier. Nous tombons sur le mari de ma tante. Eux aussi ont pris un coup de vieux depuis deux ans. Nous en prenons encore conscience ce matin. Nous échangeons quelques mots avec ma tante qui vient nous rejoindre. Nous promettons de venir manger dimanche prochain, veille de notre départ. Nous les saluons pour sortir.

Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Le même itinéraire de jogging que hier. Il est tellement bien. En longeant les clôtures des prés, nous découvrons à quel point nous sommes un centre d'intérêt. Non seulement pour les vaches à longs poils et aux cornes démesurées, mais également pour des centaines de moutons. Il est neuf heures quarante cinq quand nous revenons. Cette heure de running fut parfaite. Estelle prend sa douche la première. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur.

Juste le message quotidien de Julie qui nous raconte sa journée. La galerie d'Art ne désemplit pas. Il y a visiteurs après visiteurs. Même si ma peinture est inaccessible pour le touriste lambda, ça ne l'empêche pas de l'apprécier, d'acheter les cartes postales qui représentent mes toiles. Julie adore argumenter, présenter mon travail. Elle aimerait bien pouvoir s'ennuyer un peu. Nous rions des quelques anecdotes qu'elle raconte dans ses écrits littéraires. Estelle vient nous rejoindre. Vêtue de sa jupette kaki, de son T-shirt carmin.

C'est à notre tour d'aller prendre notre douche. Nous nous vêtons tous les trois des mêmes couleurs. Clémentine porte sa jupette et son T-shirt. Je suis en short et T-shirt. Estelle termine de répondre au courriel de ses parents qui ont repris les rennes de leurs entreprise hier. Excellente reprise. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de mes hanches, les filles font une rapide visite sur le site de l'université. Il n'y a encore aucune information sur la reprise des cours en amphithéâtre ou en télé travail.

Nous allons dans la cuisine. Dans le petit sac à dos nous mettons trois pommes, des barres de céréales, nos K-ways probablement inutiles aujourd'hui. Des nectarines. Nous préparons nos sandwichs au saumon fumé, rondelles de tomates, olives noires à la grecque. Il est presque onze heures. C'est à partir de la maison que commence notre randonnée. Nous rejoignons l'itinéraire du Fife Coastal Path. Distant d'environs trois kilomètres. Il faut traverser la partie Sud de la ville. Longer l'enclos des ruines de l'abbaye.

Il fait beau. Il y a bien quelques nuages d'altitude mais absolument rien d'inquiétant. Il fait chaud. Nous marchons d'un bon pas. Lorsque le chemin ne nous permet pas de marcher tous les trois en nous tenant par la main, Estelle passe devant. Les filles évoquent leurs études. Avec les nouvelles mesures sanitaires qui s'annoncent pour l'automne, il y a peu de chances qu'elles retrouvent leurs collègues étudiants sur les bancs de la faculté. << Ça fait 18 mois qu'ils nous pourrissent la vie ! >> lance Estelle.

Nous commençons à croiser nombre de marcheurs. La proximité du début du sentier sans doute. Il y a un grand parking. C'est plein de bagnoles. C'est plein de promeneurs. Nous portons nos nouvelles chaussures de randonnées. Elles sont incroyablement confortables. Nous contournons l'aire de départ. Il y a là une large table d'orientation. Circulaire en métal laitonné. On peut étudier une carte gravée et les directions indiquées par les flèches. Estelle prend une photo souvenir. Nous étudions notre itinéraire.

L'endroit est plein de touristes. Il y a un cabanon. C'est un magasin de souvenirs. Nous nous engageons sur le sentier. Estelle marche devant. Clémentine marche derrière moi. Nous voilà sur un des grands sentiers écossais. Cet itinéraire joint deux embouchures de rivières qui se jettent dans la mer du Nord. Il s'étend du Firth of Forth au Firth of Tay. La vue sur l'horizon est époustouflante. Le sentier se déroule rapidement au haut de falaises vertigineuses. Estelle se retourne souvent pour me faire un bisou.

Je me retourne alors à mon tour pour l'offrir à Clémentine. Lorsque nous croisons des marcheurs, il faut êtres prudents car la place est restreinte. Sur notre gauche c'est le vide vertigineux, sur notre droite ce sont souvent des parois rocheuses. Il y a parfois des rambardes de sécurité, de lourdes chaînes en métal pour protéger du ravin. La chute dans la mer serait inévitable et mortelle en ne respectant pas ces élémentaires mesures de prudence. Ce qui n'empêche nullement Estelle de me palper la braguette.

Il y a une brise légère et rafraîchissante qui vient du large. C'est parfait car cette journée est une des plus chaudes depuis que nous sommes en Ecosse. Le sentier descend doucement vers la mer. Voilà une série de plages au sable de couleur ocre. Il y a du monde. C'est là, légèrement à l'écart, sur un plateau rocheux naturel que nous prenons nos quartiers. Nous déplions les K-ways qui font ainsi office de plaids. Assis en tailleurs, nous dégustons nos nectarines en entrée. Nous sommes morts de faim.

Il est presque 13 h. Nous avons retiré nos godasses et nos chaussettes. Nous savourons nos sandwichs. Les baguettes écossaises ne font que 200 gr. C'est un peu juste. Aussi, nous terminons par les pommes. Nous voilà allongés tous les trois à regarder le ciel. Estelle évoque ses parents. C'était insolite de les savoir avec nous en Ecosse. Elle glisse sa main dans ma braguette ouverte. Tout en jouant avec ma queue elle dit : << Et toi, vieux salaud, qui montre ta bite à ma mère ! Tu n'as pas honte ! >>.

Nous en rions de bon cœur lorsque Clémentine se déplace pour poser sa tête sur mon ventre. L'endroit où nous sommes est invisible depuis la plage. Seul le téméraire qui s'aventurerait sur cette partie du sentier pourrait nous apercevoir. Estelle sort ma queue pour l'agiter devant le visage de Clémentine. Le petit sac à dos me sert d'oreiller. Je suis donc confortablement allongé, les pieds croisés. Estelle, en appui sur son coude, passe mon sexe sur les lèvres de la bouche à Clémentine. C'est délicat.

A chaque fois que Clémentine arrive à gober ma bite, Estelle la retire immédiatement. Les filles s'amusent ainsi en riant. Je regarde le ciel. Je mes sens une fois encore l'homme le plus heureux de la création. Même si je ne partage absolument pas les thèses créationnistes. D'ailleurs, dans l'instant présent, je ne partage aucune thèse du tout. Je me fais tailler une superbe pipe par mes deux anges qui se refilent ma queue. Elles se donnent leurs impressions. Celle qui ne suce pas raconte à l'autre.

La conclusion est formelle. Ma bite n'a pas le même gout en vacances qu'à la maison. Estelle analyse ce phénomène par la qualité de la nourriture. Nous mangeons encore davantage de produits de la mer. Mon sperme serait alors plus salé. J'écoute plutôt amusé le diagnostique des filles. C'est surtout le liquide séminal, abondant chez moi, qui est plus salé. Quand Clémentine cesse de sucer elle se redresse pour venir me montrer le contenu de sa bouche. C'est gluant, translucide.

Je hume alors en reniflant. Il y a l'odeur particulière du foutre. << L'odeur de la pipe ! >> dit Estelle avec peine en faisant la même chose. Elle parle avec difficulté car elle ne voudrait pas qu'il s'en écoule de sa bouche. Elle garde donc la main en coupelle sous son menton pour affirmer : << Je me régale de tes substances. Un délice après la pomme ! >>. Je lui caresse la joue avant de déposer une bise sur son front. C'est au tour de Clémentine de revenir me montrer le fruit de sa succion.

Je glisse mes mains sous les jupettes pour enfoncer un doigt. J'alterne. Le trou du cul puis la chatte. << Salaud de doigteur ! >> me fait Estelle qui soudain me chevauche. Elle s'empale sur ma queue dure comme du bois. Estelle n'apprécie pas vraiment cette position rapidement douloureuse. Cela ne dure donc qu'une petite minute. C'est au tour de Clémentine. Je stimule leurs clitoris afin de leurs offrir davantage de plaisirs. Nous cessons. Les filles me sucent encore un peu à tour de rôle.

Nous nous redressons. Nous remettons nos godasses. C'est là que nous nous apercevons qu'il y a deux mecs assis à une centaine de mètres qui se refilent une paire de jumelles. << Ces deux salauds nous mâtaient ! >> lance Estelle. << Ils avaient de quoi se rincer l'œil ! >> rajoute Clémentine. Nous replions nos affaires. Je mets le sac sur le dos. Les filles se tournent vers les deux voyeurs. En même temps elles remontent leurs jupettes en tirant la langue. Elles se retournent pour montrer leurs culs. Les deux cons applaudissent !

Nous remontons le sentier en riant. Nous voilà sur le chemin. Il est un peu plus large. C'est magnifique, il pénètre dans un bois. Les branchages forment un tunnel. C'est génial. C'est superbe. Le chemin débouche au-dessus d'un petit port de pêche pittoresque. En fait, il y a deux ports qui se suivent. Celui de Dysart, celui de Crail. Nous nous promettons de venir les visiter demain. Il y a quelques recoins qui attirent Clémentine. Nous sommes tous les trois considérablement excités.

En continuant, nous longeons un des plus beaux terrains de golf d'Ecosse. Il y a plein de joueurs. C'est à St Andrews que se déroulent les plus grandes compétitions de ce sport. Discrètement, Estelle glisse sa main dans ma braguette à de multiples occasions. Il faut rester prudents car il y a vraiment beaucoup de marcheurs. Nous nous offrons des bâtonnets glacés au bar restaurant. Nous prenons le chemin du retour. Nous reprenons rarement le même itinéraire mais celui-ci est tellement beau.

Il est presque 19 h quand nous revenons en ville. << Pas une seule ampoule aux pieds ! >> lance Estelle. << Moi non plus ! >> rajoute Clémentine. Malgré que les chaussures soient neuves et pas encore vraiment rodées, aucune douleurs. Nous avisons un des nombreux restaurants du centre. C'est devant des moules accompagnées de légumes frits ou en beignets que nous terminons la journée. Les rituels pisseux aux toilettes, une fois avec Estelle, une fois avec Clémentine, sont ce soir particulièrement excitants.

Nous flânons encore dans les rues du centre. Il y a une scène musicale. Des musiciens jouent des airs folkloriques sur des instruments modernes. Batterie, guitares électrique. La chanteuse est absolument superbe. Une belle rousse qui chante merveilleusement bien. Le groupe a le bon gout de jouer It's a long way to the top du groupe AC/DC. Je conseille vivement au lecteur qui ne connaît pas d'aller découvrir. Nous dansons tous les trois sur ce rock absolument génial. La chanteuse joue de la cornemuse "rock" !

Il est 22 h30 quand nous revenons à l'appartement. Complètement fourbus et fatigués. Nous nous promettons toujours des folies au lit durant nos journées. Alors qu'elles sont tellement intenses. Quand le soir arrive, nous ne sommes plus vraiment très performants. Estelle s'endort le plus souvent la première. Ce soir avec mon doigt dans la chatte pendant que Clémentine me suce. Nous n'allons pas au terme de nos douceurs. Nous sommes bien trop épuisés. Nous plongeons rapidement dans un profond sommeil.

Bonne randonnée à toutes les coquines qui aiment prendre un bon dessert juteux dans les rochers avant de se faire pénétrer un peu...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 42 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1602 -



Seconde journée de randonnée

Hier matin, mardi, nous nous réveillons quasiment en même temps. Je suis entre mes deux anges. Il n'est que huit heures. Nous nous étirons longuement en modulant nos gémissements. Estelle se lève d'un bond pour se précipiter vers la porte. Nous faisons notre lit. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle dans la cuisine. L'odeur du café, du pain grillé et de la brioche dans le micro onde achève d'ouvrir nos appétits d'ogres. Nous prenons notre petit déjeuner en slips et T-shirts de nuit.

Nous mangeons de bon appétit en envisageant le très vague programme du jour. Dehors il fait tellement beau que ce sera une nouvelle randonnée. Nous traînons un peu à table en écoutant les itinéraires proposés par Clémentine. Ce sera à l'intérieur des terres. Nous retournerons en bord de mer et au port en soirée. Nous applaudissons la suggestion. La vaisselle. Nous passons à la salle de bain pour nous laver les dents. Nous enfilons nos tenues de jogging. La température extérieure est de 18°.

Nous dévalons l'escalier pressés d'aller courir. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Nous nous calons sur le rythme impulsé par Estelle qui est toujours très régulière. Une heure d'un running sur le même parcourt que hier. Il est neuf heures trente quand nous revenons. Ma tante et son mari s'apprêtent à partir pour la journée. Nous bavardons un peu devant leur voiture. Nous leurs souhaitons bonne journée avant de monter à toute vitesse en déconnant et en poussant des cris.

Estelle prend sa douche la première. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Il y a juste le message de Julie. Courriel quotidien où elle nous raconte sa journée. Estelle vient nous rejoindre vêtue de sa jupette kaki, son T-shirt carmin. Baskets. C'est à notre tour d'aller prendre notre douche. Ce ciel bleu et ce soleil nous rendent euphoriques. Nous nous habillons aux couleurs d'Estelle. Les filles en jupettes, moi en short. Estelle commente le site de l'université sur lequel elle surfe.

Toujours aucune information sur la rentrée. Juste la date. Lundi 6 septembre. Nous ne traînons pas. Nous préparons nos sandwichs. Aujourd'hui de longues tranches de pain complet coupées dans la miche. Du pâté végétal, des rondelles d'avocat. Rien que l'odeur nous met déjà l'eau à la bouche. Bien emballés, direct dans le petit sac à dos. Avec des nectarines, des pommes et des barres de céréales. Nous enfilons nos nouvelles godasses de marches. On y est comme dans des pantoufles.

Nous dévalons l'escalier. Le hall d'entrée des grandes demeures est souvent immense. Comme il n'y a personne, Estelle se met à moduler des cris. Clémentine fait pareil. C'est à moi de rejoindre cette danse tribale en poussant des beuglements sauvages. Nous rigolons comme des bossus. << French Cancan ! >> lance Estelle en relevant sa jupe et chacune de ses jambes. Clémentine fait la même chose. J'imite un bien improbable crooner en chantant Love me Tender façon Sinatra. Nous sommes pliés de rire.

Nous sortons. Comme il fait bon. Il y a bien quelques nuages d'altitude mais rien qui pourrait gâcher notre journée. Nous prenons la direction indiquée par l'application GPS du téléphone de Clémentine. Lade Braes Walk. Ce sentier de grande randonnée passe dans la forêt à l'Ouest de St Andrews. Nous longeons les clôtures. C'est le même chemin que ce matin. Je suis entre mes deux anges qui me tiennent par la main. Les filles sautillent souvent comme des gamines à la sortie de l'école. Contentes, heureuses.

Nous quittons l'itinéraire de nos joggings matinaux. Il faut prendre le chemin de gauche. Nous croisons d'autres marcheurs. Estelle me palpe la braguette. << Pouet pouet, ils n'ont pas vu ta kékette ! >> fait elle à chaque fois qu'il y des randonneurs. Le chemin s'enfonce à présent sous de hautes futaies. C'est de toute beauté. Ce sont ces tunnels de branchages si typique de l'Ecosse. Il y fait agréablement frais car la chaleur commence à régner. Arrêt pipi. Je tiens mes deux anges par leurs cheveux.

Elles tirent toutes les deux leurs culottes en l'air avec l'index. Je me penche pour leurs enfoncer le doigt dans le cul. << Enculeur ! >> me fait Estelle. Le doigt dans l'anus donne un certain tonus aux jets des filles. Elles se cambrent toutes les deux pour diriger leurs jets le plus loin possible. Une fois encore Clémentine propulse le sien à plus de trois mètres devant elle. C'est extraordinaire. C'est toutefois toujours un jet anarchique et incontrôlable. Alors que celui d'Estelle reste fin et très linéaire.

Il y a du monde. Je les torche rapidement. Mouchoirs en papier que je glisse dans le petit sachet plastique que nous avons souvent dans le sac. Il terminera dans la première poubelle. Il y a quelques sentiers qui partent sur la gauche, d'autres sur la droite. << Quand nous vivrons en Ecosse, on se les fera tous ! >> dit Clémentine qui me tient la bite pour en diriger le jet. Estelle, accroupie, regarde. Elle scrute avec attention la première goute de foutre qui pourrait éventuellement perler au bout du méat.

Rien. Je ne suis pas encore assez excité. C'est quand elle se met à sucer le reliquat que mon excitation devient source de liquide séminal. Le "mélange". Clémentine s'accroupit à son tour pour en avoir aussi. Les filles se refilent ma bite en échangeant leurs impressions. Il y a un groupe de touristes. Il faut cesser. Combien de fois ne manquons nous pas de nous faire surprendre ! Cette fois encore. Il est certain que ces gens ont vu les filles se redresser. M'ont vu me retourner précipitamment pour remballer ma queue.

Cet itinéraire est magnifique. Il n'y a pas un souffle de vent. Nous arrivons dans une grande clairière circulaire. Il y a des totems indicateurs un abri qui ressemble à un chalet savoyard. Des tables auxquelles sont fixés des bancs. La plupart sont occupées par des randonneurs qui cassent la croûte. Il y en a une de libre au bord de la petite rivière en contrebas. Nous voilà confortablement installés à déballer nos sandwichs. Il est midi trente. Nous avons déjà parcouru plus de huit kilomètres.

Il fait très faim. Nous bénéficions de l'ombre des grands hêtres qui nous entourent. Il y a quelques gamins qui jouent dans la rivière. Nous mangeons de bon appétit. La scène est bucolique et champêtre. Qu'il est agréable d'entendre chanter les oiseaux, de voir virevolter des papillons. Nous traînons à table en regardant le départ ou l'arrivée des marcheurs. << Suédois ! >> lance Estelle. << Danois ! >> répond Clémentine. Elles font des suppositions en fonctions des langues que nous entendons.

<< Arrhhh ! Des Allemands ! >> rajoute Estelle. En effet, les accents gutturaux ne laissent pas de doute sur l'origine de ces deux couples de séniors qui s'en vont d'un pas alerte. Ils passent près de notre table. Je suis entre mes deux anges. Nous savourons nos yaourts en dessert. Tout cela libère le petit sac à dos de son poids. Il y a plusieurs poubelles pour jeter nos déchets. Nous traînons à table. Estelle me tripote discrètement. << Chiche que je te sors la bite ! >> lance t-elle en palpant ma braguette.

Je dis : << Arrête, tu en es capable. Regarde il y a plein de monde ! S'il te plaît, ne le fais pas ! >>. Elle continue bien évidemment en glissant sa main dans l'ouverture béante. << Tu vas me punir après, dans un coin ? >> rajoute t-elle encore, mutine et espiègle. Je réponds : << Comme ça ! >> en glissant ma main entre ses cuisses. Elle a ce réflexe féminin qui m'enchante. Nous attirons quelques regards. Nos attitudes complices ne laissent aucun doute quand à la nature de nos relations.

Quelques regards libidineux et envieux de la gente masculine nous confirment cette certitude. Nous remballons. Je mets le sac sur le dos. Nous repartons en traversant le pont en bois au-dessus de la rivière. Nous prenons le chemin balisé. Nous sommes sur un des itinéraires du sentier John Muir. L'équivalent des GR français. Ce sentier se décline en multiples itinéraires à travers toute l'Ecosse. Quand nous vivrons ici, nous partirons pour plusieurs jours pour des randonnées de découvertes. C'est le souhait de Clémentine.

Nous voilà à flanc de colline. Là-bas, la mer, St Andrews, son port de pêche dont nous apercevons le phare. Le soleil nous baigne de sa douce chaleur. Le bleu d'azur du ciel est limpide. Les quelques nuages blancs restent statiques. Nous arrivons à proximité d'une exploitation agricole. Un corps de ferme. Un moulin dont les ailes ne tournent probablement plus depuis longtemps. Il y a une éolienne de taille raisonnable. Sans doute une des sources d'énergie électrique des bâtiments. C'est insolite.

Nous descendons le chemin. Il y a vraiment beaucoup de marcheurs. J'ai toutefois souvent la bite à l'air. Rusées comme elles sont, les filles savent exploiter chaque moment de solitude toute relative. Surtout Estelle qui se penche carrément devant moi pour sucer quelques secondes. Clémentine ne s'en prive pas non plus. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai mes mains entre les cuisses chaudes de mes coquines. Le contact du coton de leurs culottes est un plaisir supplémentaire.

Cette boucle nous ramène à St Andrews. Juste à quelques centaines de mètres des ruines de la cathédrale. << Il y a bien un coin pour pousser nos extravagances ! >> lance Estelle. Hélas, ce n'est pas possible. Il y a des touristes partout. Même dans les recoins. Nous surprenons même un couple entrain de faire des trucs dans un des amas de pierres taillées. << Elle le suçait ! Certain ! >> fait Clémentine. Nous ne voulons pas les embarrasser. Nous filons rapidement vers l'entrée du cimetière.

<< De toute façon, avec ce monde, toutes les bonnes places sont prises ! >> précise avec justesse Estelle. Il est 18 h30. La fatigue commence à se faire sentir. Nos jambes ont besoin de repos. Nous allons vers le port. Il faut trouver le bon restaurant pour ce soir. Il est sur les quais. Une terrasse couverte où nous réservons une table pour 20 h. Nous flânons sur le port. L'animation de cette fin d'après-midi est importante. Nous sommes assis sur un muret, les pieds dans le vide à regarder.

<< On s'en met plein les yeux ! Pour cet automne nous aurons encore de merveilleuses images en tête ! >> dit Estelle. << Surtout si ces enfoirés nous imposent de nouvelles mesures liberticides et restrictives ! >> rajoute Clémentine. Nous écoutons les informations le matin. Et ce qui s'annonce n'est pas pour nous rassurer. << Après le variant Delta, ils vont nous inventer le variant Omega, Epsilon, et tout l'alphabet grec va y passer ! >> lance Clémentine. << Les enculés ! >> conclue Estelle.

Il est presque 20 h quand nous prenons place dans ce restaurant typique. Il y a des filets de pêches qui décorent les murs, le plafond. Des boules de verres qui ne sont que des flotteurs. L'endroit est plutôt classieux. Même si la déco est kitch, c'est fait avec gout. Les nappes à carreaux, la vaisselle, les serviettes sont ravissantes. Nous savourons nos crustacés fumés, grillés ou en sauce accompagnés de légumes fins. La salle est pleine. La distanciation est respectée. Le service est parfait.

Visites aux toilettes. D'abord avec Estelle, sous le regard interrogateur de ces deux couples qui nous observent depuis un moment. Seconde visite avec Clémentine. Nos attitudes à table, en nous tenant souvent par les mains, ne laissent là non plus aucun doute quand à la nature de nos relations. Surtout avec les bises que me déposent souvent mes deux anges sur les joues. Nous le faisons souvent exprès. Cela nous amuse tellement. Il est 22 h quand nous rentrons en flânant. Il fait un peu plus frais au crépuscule.

Bonne randonnée à toutes les coquines qui aiment des mains baladeuses entre leurs cuisses, des doigts dans le cul pendant leurs pipis...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 43 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1603 -



Virée sur les bords de la rivière Tay

Hier matin, jeudi, je suis tiré de mon profond sommeil par le mouvement masturbatoire que fait Estelle contre ma hanche. Je peux sentir le contact rêche des poils qui dépassent sur les côtés de sa culotte. Ça me gratte sur la cuisse. Son souffle chaud contre mon visage. Elle se serre fort en gémissant. Tout cela réveille évidemment Clémentine qui vient se blottir. Je suis entre mes deux anges. Estelle me tient par mon érection naturelle. Clémentine me tient les couilles. Je glisse mes mains dans les culottes. Il est huit heures.

Distribution de bisous, de tendresse et de papouilles avant qu'Estelle ne se lève d'un bond. Poussée par l'impérieux besoin naturel, elle se précipite vers la porte. << Pipi ! >>. Nous faisons le lit avant d'aller aux toilettes à notre tour. Nous rejoignons Estelle à la cuisine. Dans l'odeur de café et de pain grillé. Nous prenons notre petit déjeuner en slips et en T-shirts de nuit. Nous mangeons de bon appétit tout en faisant le programme du jour. Il y a une alternance de séquences ensoleillées et d'autres plus couvertes.

C'est donc le plan B qui viendra remplacer le projet de randonnée. Destination Newport-on-Tay dans le Nord à environ 25 miles. Quarante kilomètres jusqu'à Dundee. Nous en gardons de si bons souvenirs. Ce sera comme une pèlerinage. La vaisselle. Nous nous lavons les dents en faisant nos habituelles clowneries devant le miroir de la salle de bain. Nous revêtons nos tenues de jogging. Nous dévalons les escaliers. Quelques mouvement d'échauffement dans une fraîcheur matinale revenue. Il ne fait que 16°.

C'est Estelle qui impulse un rythme soutenu. C'est le même parcourt que hier. Des exercices au sol sous le regard intrigués des vaches. Il est neuf heures trente quand nous revenons. Nous échangeons quelques mots avec le mari de ma tante. Il est affairé au jardin avec le jardinier. Lui aussi fait appel à une entreprise pour s'occuper des espaces extérieurs de la propriété. Il a 85 ans. Nous montons dans nos appartements. Estelle prend sa douche la première. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur.

Il n'y a que le message quotidien de Julie. Elle m'annonce quatre commandes pour novembre. Malgré que je demande un prix élevé, proprement indécent pour dissuader les commanditaires, il s'en trouve toujours pour vouloir une toile qui a déjà trouvé acquéreur. Estelle vient nous rejoindre vêtue de sa jupette et de son léger sweat. C'est à notre tour d'aller à la salle de bain. Nous rejoignons Estelle qui surfe sur le site de l'université. Toujours aucune information. Nous préparons le petit sac à dos qui nous accompagne partout.

Ce matin encore il contient nos K-ways, nos minis parapluies, trois pommes, trois nectarines et des barres de céréales. Pressés de filer nous descendons l'escalier à toute vitesse. Nous voilà partis. Je roule doucement sur la route qui longe le littoral. Le ciel est souvent couvert mais pas menaçant. C'est le climat et l'ambiance que nous aimons. Parfaits pour nos expéditions. Clémentine joue avec mon Zob qu'elle vient d'extraire de mon short. Estelle, assise à l'arrière, me caresse les joues en parlant de ses parents.

Ils reprennent une semaine de vacances fin aout pour descendre chez sa mamie dans le Var. Le paysage est vallonné. Sur notre droite les reflets d'argent de la mer du Nord. Sur notre gauche les collines, les pâturages, de beaux petits cottages isolés en pleine campagne. D'arriver dans ce faubourg de Dundee, de l'autre côté de l'estuaire de la Tay, est un rare moment d'admiration. Je gare l'auto sur un des parkings à l'entrée de la ville. Newport-on-Tay est une de ces petites villes d'Ecosse très pittoresques.

Les maisons alignées à flancs de collines. Les monuments souvent gothiques. Une fois encore nous sommes en plein film de Harry Potter. Nous laissons la voiture pour longer les quais. De l'autre côté de l'estuaire, là-bas, la grande cité de Dundee. Dundee est la quatrième ville la plus importante d'Ecosse. D'ici, la ville industrieuse présente quantité d'immeubles, de tours. Nous flânons sur les quais du port avant de prendre la rue qui monte vers le centre. L'architecture de Newportt-on-Tay est très géométrique.

Les rues parallèles aux quais sont en étages. L'une est plus haute que l'autre. C'est évidemment très touristique. Voilà une apparition du soleil. Il fait plutôt doux. Estelle me palpe la braguette avec son peu de discrétion habituel. Même Clémentine, en éclatant de rire, lui demande de calmer ses ardeurs. En effet, un groupe de touristes vient probablement d'assister à la scène. Nous préférons nous éclipser. Je gronde Estelle qui, de sa voix innocente me dit : << Tu vas me punir dans un coin, un recoin ? >>.

Il est 11 h45. Clémentine propose de déguster des fish & chips comme repas de midi. Excellente suggestion car la faim commence à se faire sentir. Nous nous promenons dans les rues commerçantes. Nous attirons encore bien des regards. Cet homme d'âge mûr que tiennent par le bras deux superbes jeunes filles. Comme toujours, lorsque les têtes se tournent les filles me font des bisous. Pour ne laisser aucun doute quand à la nature de nos relations. Cela nous amuse tellement. Estelle me palpe même la braguette.

Tout spécialement quand c'est un homme qui nous observe en nous croisant. Je laisse au lecteur le soin d'imaginer la tronche du mec, son regard bovin et parfois libidineux. Nous en rions beaucoup. Voilà une échoppe qui propose différentes variétés de repas à emporter. Ça va de la pizza, au sandwich, en passant par la tartelette et bien sûr les fish & chips dont nous raffolons. Il faut s'armer de patience dans la file. La distanciation est respectée. Sans même un panneau pour le demander. Nous sommes en pays anglo-saxon.

Nous voilà avec nos cornets de papier kraft emplis à ras bord de frites grossières et de pots en carton contenant nos beignets de poisson. C'est un régal. Il faut juste virer le Ketchup bien dégoutant. Nous savourons notre repas assis sur un banc du parc de l'église Church of Scotland. Une grande tour avec un bâtiment tout en longueur. Nous mangeons de bon appétit. Il y a nombre de promeneurs. Le ciel s'est à nouveau couvert. Clémentine scrute les alentours. << L'endroit idéal pour un "plan" ! >> dit elle.

En effet, il y a plein de recoins dans le dédale des bosquets, des fourrés et des buissons soigneusement agencés. << En plus, je dois faire pipi ! >> rajoute t-elle. Nous terminons notre repas. << Venez ! >> nous fait Clémentine. Nous la suivons. Nous partons en exploration. << L'endroit m'excite ! >> dit Estelle. << Oui, moi aussi ! >> fait Clémentine. Il y a une allée qui mène à un cabanon fermé. Sans doute les anciennes toilettes publiques. Maintenant il faut aller dans une annexe du bâtiment épiscopal.

Par contre, en contournant le cabanon, nous découvrons l'endroit idéal pour pisser. Il y a environ deux mètres entre le mur et les épais bosquets de lauriers contre un haut grillage. Estelle m'entraîne par la main. Nous restons dissimulés derrière les fourrés qui barrent l'accès au fond. C'est une impasse. S'il y a quelqu'un, nous devons bien surveiller ce qui se passe. Ce quelqu'un arrive. C'est un homme plutôt grand, maigre. Il tombe sur Clémentine accroupie. Il comprend immédiatement avoir affaire à une pisseuse.

Estelle glisse sa main dans mon short. Je glisse la mienne sous sa jupette. L'un masturbe l'autre. Une fois encore Clémentine nous gratifie d'un extraordinaire spectacle. "Sextraordinaire". Le type est vêtu d'un jeans, d'un T-shirt, de sandalettes. Il porte un petit sac à dos. Lui aussi probablement cherchait un endroit pour se soulager. La place est prise. Quelle n'est pas notre surprise de voir l'inconnu ouvrir sa braguette, sortir une véritable lance à incendie et pisser comme s'il était tout seul. Un besoin sans doute trop fort.

C'est insolite de voir Clémentine pisser en ignorant complètement la présence du quidam. Par contre lui, tout en pissant, mâte la fille. Nous sommes à une vingtaine de mètres. Nous l'entendons dire : << It feels good doesn't it ! >>. Clémentine joue la surprise en redressant la tête. Elle regarde cet incroyable jet sortir de cette longue queue toute fine. Le type se tourne légèrement pour pisser dans sa direction. << Do you like to watch ? >> demande encore le coquin en découvrant l'insistance du regard de la pisseuse.

<< Yes I really like ! >> répond Clémentine en se redressant pour se torcher. << Can I have the handkerchief as a souvenir ? >> fait encore le bougre. Clémentine se rapproche pour lui tendre le mouchoir avec lequel elle vient de s'essuyer. Le type s'en saisit pour le humer. << All the scents of vice ! >> dit encore le fétichiste. << Have good time ! >> lance Clémentine qui le contourne pour quitter l'impasse. C'est à ce moment que le mec se met à se masturber en lançant : << Thanks for the show ! >>.

Nous rions comme des fous. Je suis resté prêt à intervenir. Il y a une certaine tension. Je peux enfin me laisser aller. Nous quittons le parc. Clémentine nous raconte ses émotions. Elle prend ma main pour me dire : << Tu sens, j'en ai encore la tremblote ! >>. Elle fourre sa main dans ma braguette en rajoutant : << Et toi, c'était comment ? >>. Je la félicite. Estelle précise : << J'ai sa bite dans la main. Je sens battre son cœur. Il a la sienne dans ma culotte. Il peut sentir battre le mien. Tu fais toujours si fort ! >>.

Nous éclatons de rire. Nous descendons vers les quais. Là-bas, sur notre droite, il y le pont ferroviaire qui relie Newport-on-Tay à Dundee. Sur notre gauche, le pont routier qui relie les deux villes. Avec ses 2 300 mètres il est un des plus longs ponts d'Europe. Une réalisation impressionnante. Nous décidons de le franchir à pieds. Il y a des trottoirs sécurisés des deux côtés de la voie. La circulation est dense et incessante. C'est bruyant. A tel point que nous rebroussons chemin au bout d'une centaine de mètres.

Nous traverserons avec la voiture. Après tout, c'est Newort-on-Tay qui reste la partie la plus intéressante, la plus typique et la plus pittoresque. << S'il fait moche, on se fait Dundee demain ! >> propose Clémentine. Nous retournons flâner dans les rues commerçantes. La visite des antiquaires reste une de nos occupations favoris. Une fois installés en Ecosse, nous nous promettons de dévaliser les antiquaires et de nous meubler que de mobilier ancien. Estelle me palpe la braguette à chaque occasion.

Nous nous mettons en quête d'un bon restaurant. Nous trouvons facilement notre bonheur avec un établissement très classe qui donne sur le port depuis la rue en terrasse. Nous y réservons une table pour 19 h30. Nous découvrons The Big Rock. Un parc avec un mémorial. Le soleil vient de faire son apparition. Il éclaire tout en sublimant les reflets dorés à la végétation. << Tu me niques un peu ! >> me fait Estelle avant de me rouler une pelle. Clémentine éclate de rire. Nous partons en exploration.

Il y a là quelques recoins drôlement sympas. Notamment derrière les statues équestres représentant quelques héros locaux. C'est un curieux mélange car il y a également des statues de soldats de la guerre mondiale. << Je fais le guet ! >> propose Clémentine. Estelle sort deux K-ways du sac à dos qu'elle étale sur une table de granit. Elle retire sa culotte, se couche sur le dos, le sac en guise d'oreiller. Elle écarte ses cuisses en disant : << Put-Hein, baise-moi comme une salope Julien ! >>.

Clémentine, aussi étonnée que moi, éclate de rire. Je m'introduis dans Estelle en restant en appui sur mes bras. La pierre de granit n'est pas confortable. Inutile d'imposer le poids de mon corps. Je la baise comme elle aime. A la hussarde. La machine à coudre. C'est hyper bon. Clémentine se déplace autour de nous pour regarder partout. Personne ne vient par là. Pourtant nous entendons les voix des touristes. C'est très excitant. Cela ne dure qu'une dizaine de minutes. La pierre de granit devient douloureuse pour le dos d'Estelle.

Je me retire. Elle se redresse en disant : << Ouille ! >>. Je lui masse le dos. Ça la soulage. Nous quittons l'endroit pour retourner en ville. Dégustations de bâtonnets glacés. Visites de quelques boutiques, d'une librairie. Les filles n'arrêtent plus de m'embrasser, de se serrer contre moi. Nous attirons quantité de regards. Il est 19 h30 quand nous rejoignons notre restaurant. C'est devant des plateaux de fruits de mer que nous dissertons sur cette nouvelle journée, sur nos aventures. Nos extravagances lubriques. L'heure du bilan.

Bonne soirée au restaurant à toutes les coquines qui aiment faire un tour aux chiottes bien accompagnées et pour des rituels pisseux...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 44 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1604 -



Une agréable journée à Dundee

Hier matin, vendredi, il est presque huit heures quand Estelle se saisit de mon érection matinale pour me réveiller avec sa délicatesse habituelle. Elle fait ça encore dans un demi sommeil. J'aime son souffle chaud et très animal contre mon visage. Clémentine vient se blottir contre moi. Je suis entre mes deux anges. Nous émergeons doucement. Distribution de bisous. Nous nous étirons en modulant nos gémissements jusqu'à l'absurde. Estelle se lève la première pour se précipiter vers la porte.

Nous faisons notre lit. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. Nous rejoignons Estelle dans la cuisine. Il y règne déjà cette douce odeur de café, de pain grillé. Un pain aux noix que nous avons acheté hier à Newport-on-Tay. Nous prenons notre petit déjeuner en slips et T-shirts. Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme d'aujourd'hui. Avec la météo, il est préférable de ne pas prendre le risque d'une randonnée pédestre. Nous décidons de retourner vers la même destination que hier.

Cette fois nous traverserons l'estuaire de la Tay pour aller dans Dundee. Nous prenons tout notre temps. La vaisselle. Nous allons nous laver les dents. Nous revêtons nos tenues de jogging. Nous dévalons l'escalier pour sortir. Le ciel est couvert. Aucune menace toutefois. Même si là-bas, au-dessus de l'horizon, de lourds nuages semblent venir sur nous. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale assez marquée. C'est parti. Comme toujours, c'est Estelle qui donne le rythme de la course.

Même circuit que hier. C'est tellement agréable. Il est est neuf heures trente quand nous revenons après une heure d'un superbe running. Il y a quelques séquences ensoleillées. Estelle prend sa douche la première. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Un message de Julie qui nous raconte sa journée de galeriste. Un message de Juliette qui nous raconte sa journée de chef d'entreprise. Estelle vient nous rejoindre. Une fois encore, elle porte une jupette, un fin sweat-shirt.

C'est à notre tour d'aller à la salle de bain. Nous rejoignons Estelle en pleine visite du site universitaire. Pas d'information. Ce sont les premières vacances que nous passons ensemble, pour la quatrième année consécutive, ou Estelle porte tous les jours une jupette. Nous sommes tous les trois vêtus dans les mêmes teintes. Nous préparons trois sandwichs au saumon fumé. Rondelles de tomates, olives noires à la grecque. Trois nectarines, trois pommes, barres de céréales dans le petit sac à dos.

Pressés de filer, nous dévalons l'escalier une nouvelle fois pour prendre la voiture. Nous empruntons la même route que hier. La circulation est dense. Je roule doucement. Sur notre droite, la mer. Sur notre gauche les collines, les pâturages. Il y a une quarantaine de kilomètres jusqu'à Newport-on-Tay. Nous retrouvons l'endroit avec plaisir. Mais cette fois nous traversons l'impressionnant pont. Un des plus longs d'Europe car il fait plus de 2,5 km. Le ciel s'obscurcit souvent brusquement.

Clémentine joue avec ma queue. Nous nous garons dans un des parkings souterrains à l'extérieur de la ville. C'est une grande ville. Son quartier moderne avec ses immeubles. Le quartier historique qui nous intéresse. Il est 11 h15. Nous marchons d'un bon pas pour rejoindre les rues pavées du centre. Je suis entre mes deux anges qui me tiennent par la main. Nous attirons les regards habituels. Nous voilà dans le centre historique. C'est magnifique. La rue principale est large et donne sur une place.

D'une certaine manière l'ensemble fait penser à Edimbourg. Seuls des tramways circulent en agitant leur cloche. Il y a un grand dragon de bronze qui surveille une des rues piétonnes. C'est impressionnant. Nous prenons des photos, des selfies. Il y a des bancs à côté. L'endroit idéal pour savourer nos sandwichs. Il y a du monde. Deux jeunes femmes en costume folklorique distribuent des tracts publicitaires. Il y a une exposition de bateaux anciens sur le port ce week-end. Avec animation et kermesse.

Nous mangeons de bon appétit. Ce qui soulage un peu le poids du petit sac à dos que je trimballe. La place de ville est dallée en quinconce. C'est une sorte de trompe l'œil qui la fait paraître immense. Il y a des manèges à chevaux façon XIXème Des marchands de barbes à papa, de guimauve. Parfois l'odeur des gaufres. Estelle se serre contre moi à plusieurs reprises. Contrairement à Clémentine, ce ne sont pas seulement des manifestations de tendresse mais autant de prétextes à me palper la braguette sans être vue.

Quelle rencontre extraordinaire. Nous croisons un trio en tous points semblable au nôtre. Un homme d'âge mûr tenu aux bras par deux jeunes filles. Est-ce le père ? Est-ce l'ami ? Est-ce l'amant ? Les mêmes questions que se posent les gens qui nous croisent. Nous échangeons un sourire. Eux aussi sont agréablement surpris. Un sourire entendu qui vaut toutes les explications du monde. Je ne suis donc pas le seul privilégié en ce bas monde. Clémentine dit : << C'est probablement oncle Julien bis ! >>.

Nous en rions de bon cœur. Qu'il fait bon flâner en ce lieu. Les vitrines sont magnifiquement décorées. Une surenchère de bons gouts. Parfois, c'est Estelle qui m'entraîne dans l'encadrement profond d'une porte pour me rouler une pelle. Parfois c'est Clémentine. Quand c'est l'une, l'autre fait écran pour cacher nos jeux de mains. Je fouille les culottes pour y démêler les poils, titiller les clitoris ou carrément enfoncer un doigt. C'est ainsi que nous redécouvrons le centre historique de Dundee.

Nous descendons la pente douce qui mène aux ports. Le port de pêche, le port de plaisance. Il y a cette vaste construction moderne en pierre. Sa silhouette n'est pas sans évoquer un bateau ancien. L'ensemble est monumental. C'est le musée. En fonction de l'angle où on le découvre ce gigantesque bâtiment rappelle également les montagnes d'Ecosse. Les falaises. << On va visiter ? >> propose Clémentine. << Oh oui ! >> répond Clémentine. Nous avons nos passes touristiques ainsi que nos passes sanitaires.

Avec la levée des mesures sanitaires, plus besoin de porter de masques dans les lieux publics de Grande Bretagne. Nos QR Codes sont toutefois exigés. Il faut montrer nos écrans de téléphone à une sorte de robot situé avant les caisses. Un bip sonore. Il y a ce jour 230 expositions différentes dans plus de 7 500 mètre carrés. Impossible de toutes les voir. Nous optons pour la collection permanente des tableaux de Maîtres. C'est au premier étage. L'intérieur est aussi gigantesque que l'extérieur.

L'ensemble nous procure à tous les trois une sorte de malaise. C'est trop grand. Trop impersonnel. Il y a de discrètes caméras de surveillance partout. Il y a cette désagréable impression d'être insignifiant dans un environnement inhumain. << C'est vachement sciences fiction, je déteste ! >> lance Estelle. << On se casse ? >> lance Clémentine. Je dis : << Venez, on s'arrache ! >>. Nous quittons les lieux en fuyant presque. Qu'il fait bon de se retrouver au dehors. L'oppression disparaît aussitôt.

Nous longeons les quais du port de plaisance. Se sont les anciens docks qui ont été réaménagés. Une réussite mais parfois trop moderne à notre gout. Nous marchons d'un pas rapide afin de retrouver le pittoresque du port de pêche. << Ouf ! En terrain connu ! >> lance Estelle. En effet, nous retrouvons ce qui fait le charme de ce pays. Nous avons bien mérité les cônes glacés que nous savourons en flânant. Nous retrouvons ici cette ambiance intemporelle et cette animation si plaisante.

Il y de grands bateaux du XVIIème, restaurés ou réinventés qui sont amarrés un peu plus loin. Certains se visitent. C'est surtout l'espèce de couloir que forme l'endroit derrière nous qui nous intéresse. Entre le large escalier et le mur de la jetée. Un renfoncement de quelques trente mètres. Un de ces recoins qu'affectionne tout particulièrement Clémentine qui nous y entraîne. << C'est lugubre. Un coupe gorge ! >> fait Estelle toute contente de pouvoir glisser sa main dans ma braguette.

Sur la droite il y a un endroit fort discret qui doit servir aux besoins de certains touristes peut regardant. << C'est dégueu ! >> lance Estelle. En effet, il y a des mouchoirs en papier qui jonchent le sol pavé. Il y a de fortes odeurs d'égout. << Beurk ! >> s'écrie Clémentine. Nous ne restons pas plus longtemps. Juste le temps de nous tripoter un peu. J'ai les mains sous les jupettes des filles. Cambrées sur leurs genoux fléchis, elles écartent bien les cuisses pour me permettre un bon accès aux chattes.

Cela ne dure pas. Des gens se pointent. Nous filons pour retourner vers le centre historique. Nous réservons une table dans un des meilleurs restaurants de la ville. Il y a là comme un peu partout, beaucoup de restaurants indiens. Nous préférons toujours la restauration traditionnelle aux plats exotiques. Nous réservons une table pour 19 h. Le ciel s'assombrit davantage. Va t-il pleuvoir ? Nous faisons quelques antiquaires. Il y a des choses magnifiques. Estelle, de plus en plus téméraire, me tripote ouvertement.

Je dis : << Lors d'une de nos visites dans les chiottes du restaurant, je vais te faire sucer. Une punition que tu n'es pas prête d'oublier ! >>. Estelle se met à sautiller autour de moi en plein magasin. << Oh oui ! Une bonne punition avec la bouche pleine ! >>. Des visiteurs nous observent amusés. Clémentine se serre contre moi en murmurant : << Je veux être punie aussi, je n'ai pas été très sage ! >>. C'est en riant que nous quittons la boutique pour entrer dans la grande librairie à deux étages.

Moi aussi, à chaque fois que c'est possible, bravant les risques, je tripote les filles. Elles m'offrent leurs chattes, m'attrapent par le poignet pour que je ne cesse pas. Je dis : << Nous allons finir par attirer un vigile, êtres convoqués dans leurs bureaux et nous faire sermonner ! >>. Nous en rions. << Qu'est-ce qu'on en a à foutre ! >> lance Estelle qui m'embrasse avec fougue en plein milieu de l'allée centrale. Nous feuilletons quelques superbes albums de photos. C'est un peu le genre FNAC cette librairie.

Il est 19 h quand nous sommes confortablement installés dans un luxueux endroit. Les plateaux de fruits de mer sont présentés avec un soin artistique. Nous dégustons les délices en gloussant de plaisir. La salle est pleine de monde. Bien évidement nos différents voyages aux toilettes, à deux, attirent encore quelques regards interrogateurs. Que ce soit du personnel ou des clients. Il est 21 h. Nous flânons sous quelques gouttes de pluie. Il est temps de retourner à la voiture. La fatigue se fait sentir.

Bonne visite à toutes les coquines qui s'enhardissent à chaque nouvelle occasion de tripoter une braguette ou de se faire palper le fion...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 45 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1605 -



Même sous la pluie, St Andrews reste une belle ville

Hier matin, samedi, nous nous réveillons quasiment en même temps. Tous les trois serrés en nous étirant, en baillant, en gémissant. Je suis entre mes deux anges. Il est presque huit heures. Nous dissertons sur ces journées enchanteresses que nous vivons à St Andrews. Même si ce matin, le ciel est couvert, sinistre et tourmenté. Estelle se lève la première. Elle aussi est tourmentée par cette pressante envie de pisser. Elle se précipite vers la porte. Nous faisons le lit. C'est à notre tour d'aller aux toilettes.

Nous rejoignons Estelle dans la cuisine. Cette délicate odeur de café que prépare Estelle en chantonnant. Ce suave parfum de pain grillé. Il n'en faut pas plus pour faire de ce samedi matin, un nouvel enchantement. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. Il faut allumer le plafonnier tellement il fait sombre. Nous prenons notre petit déjeuner en envisageant le jogging de ce matin. Nous mangeons de bon appétit en prévoyant de donner la préférence à l'entraînent intérieur. Gym et aérobic à l'abri.

Car en y regardant plus attentivement il y a une pluie fine. Tout est trempé. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, leurs bras autour de mon cou, de ma taille, les filles passent en revue les différentes options pour cette journée. Nous allons beaucoup improviser. Il faudra certainement le faire sous les parapluies. Nous faisons notre vaisselle. Nous nous lavons les dents en déconnant. Nous restons en slips et en T-shirts de nuit pour pratiquer notre gymnastique. En riant beaucoup.

Exercices aérobics avec intensité maximale. Exercices au sol. Abdominaux. Tout cela dans le plus grand sérieux et en essayant de nouvelles formules. Une heure d'activité cardio-vasculaire dans un bonheur absolu. Estelle prend sa douche pendant que nous consultons nos messageries. Il y a le courriel quotidien de Julie. Quelques anecdotes amusantes concernant les visiteurs. Hier, elle s'est même fait draguer par un jeune type venu voir la galerie avec ses parents. Il revient seul une heure plus tard.

Estelle vient nous rejoindre en jeans et sweat pour ouvrir sa boîte mail. C'est à notre tour d'aller à la salle de bain. Nous rejoignons Estelle vêtus comme elle. Assises sur mes genoux, mes deux anges font un rapide tour sur le site de l'université. Nous consultons la messagerie du forum où nous découvrons quelques témoignages de lecteurs. Certains nous demandent même quelques précisions sur les choses à voir en Ecosse. Les lecteurs savent que nous répondons toujours en messagerie privée. C'est rapide.

Il est 10 h30. Nous enfilons nos K-ways avant de descendre l'escalier. Nous tombons sur ma tante. Nous bavardons un peu. Il nous est rappelé que nous sommes invités au repas de midi, demain dimanche. Il y aura mon cousin, sa femme, ma cousine du canada, son mari, mon oncle d'Edimbourg et sa compagne. Encore un de ces repas de famille un peu contraignants mais très sympathiques. Nous promettons d'êtres là. Nous sortons. Il ne pleut plus. Il y a une légère brume qui rase le sol. Fantomatique.

Nous parcourons les 500 mètres qui nous séparent des premières maisons. C'est aujourd'hui, 7 aout, l'anniversaire de notre rencontre avec Clémentine. << Cela fait cinq ans déjà ! >> dit elle dans un souffle. Je dis : << Tu n'avais que 19 ans. Je suis resté profondément troublé pendant quelques jours ! >>. Estelle s'écrie : << Pour fêter cet anniversaire, on mange à l'appartement et je prépare un repas surprise ! Vous êtes partants ? >>. Nous lui faisons des bisous en disant : << Oh oui ! Super ! >>.

Nous contournons le lotissement de maisons rénovées pour prendre la ruelle qui mène en ville. Je suis entre mes deux anges qui me tiennent par le bras. Sans nostalgie aucune nous revenons sur nos souvenirs. C'est lors de cette soirée du 7 aout 2016 que j'ai également vu Estelle pour la toute première fois. << Ta prestance ne nous a pas laissé indifférentes ! >> me confie t-elle une fois encore. Je me souviens de ces deux jeunes filles qui riaient beaucoup. Inséparables. Je les croyais gouines.

Le ciel s'éclaircit légèrement. Nous arrivons au abords de l'église St André. Il y a un petit parc. Une place pavée. Des touristes partout. C'est à quelques centaines de mètres des bâtiments de l'université. Estelle me palpe la braguette. Discrètement mais tout le temps. Je lui demande : << Tu te souviens du personnage de fille effarouchée que tu aimais à interpréter au début de notre relation, il y a quatre ans ? >>. Estelle éclate de rire avant de répondre : << Tu étais très bon public, j'en ai rajouté ! >>.

Là, entre l'église et le probable presbytère luthérien, il y a une venelle. Clémentine nous y entraîne. Il n'y a personne. Nous contournons la bâtisse. La venelle se transforme en chemin. Un totem indicateur affiche les destinations. C'est le départ d'un chemin de randonnées. A deux miles l'église Saint-Athernase. Le chemin est détrempé mais rocailleux il reste sans boue. Estelle s'accroupit pour me sortir la bite. << Tu la laisse bien fromageuse pour demain, s'il te plaît. Je me gouterai volontiers une fondue ! >> dit elle.

Nous éclatons de rire. Clémentine se serre contre moi en murmurant : << Bon anniversaire de rencontre ! >>. Elle fouille ma bouche de sa langue exploratrice. Estelle gobe mon sexe qu'elle suce avec passion. C'est très excitant. En embrassant Clémentine, ma bite dans la bouche d'Estelle, je bande rapidement. C'est "violent". Des voix. Nous manquons de nous faire surprendre. Voilà un groupe de touristes. Je me retourne juste à temps pour dissimuler ma turgescence déjà dégoulinante.

Nous restons ainsi, tous les trois, à faire semblant de regarder la forêt de l'autre côté du pré clôturé. Les vaches nous observent. Le groupe de visiteurs nous dépassent. A peine sont-ils à une vingtaine de mètres que je pisse. Je profite de l'aubaine, je débande en même temps. Estelle m'attrape le Zob pour en diriger le jet. Est-ce que les deux femmes qui se retournent là-bas, en s'éloignant, comprennent ce qui se passe ici ? Probablement car nous les voyons rire. Clémentine s'accroupit. C'est flagrant.

Entre chaque jet que je contrôle à la perfection, Clémentine suce en gémissant de plaisir. Il y a du foutre avec. Le mélange est sa saveur préférée. Je lui caresse la tête pendant qu'Estelle fouille ma bouche de sa langue exploratrice. Je ne tarde pas à bander comme un priapique en phase terminale. Clémentine me tient par les hanches pour ne pas en perdre la moindre goutte. Je l'aide à se redresser juste avant l'ankylose. Il est 11 h30. Nous prenons le chemin du retour en marchant vite.

<< Interdiction absolue d'entrer dans la cuisine avant que je vous appelle ! >> fait Estelle en nous prenant par le bras pour nous mener au salon. << Promis ! >> lance Clémentine qui m'entraîne dans la chambre. Elle retire mon jeans, mon slip. Elle fait pareil. Allongée sur le lit, les cuisses écartées, elle chuchote : << Fêtons l'anniversaire de notre rencontre ! >>. Je reste en appui sur mes bras pour m'introduire avec d'infinies précautions. Mon érection est presque douloureuse tellement j'apprécie l'instant.

Je m'enfonce doucement, centimètre par centimètre. Même si Clémentine est considérablement excitée, elle reste très étroite. La pénétration n'étant pas sa préférence, je me dois de rester d'une grande attention. Je me penche pour l'embrasser. D'un dernier petit coup de reins, Clémentine s'introduit la presque totalité des dix centimètres que je peux y mettre. De sa main chaude et douce, elle tient les dix autres centimètres en m'embrassant avec passion. Mes couilles ballotent sur ses doigts.

Nous restons rapidement sans bouger. Nous adorons contracter nos muscles fessiers pour faire bouger nos sexes intimement réunis. Nous échangeons nos impressions. << Je t'aime Julien. Je t'aime depuis le premier instant où je t'ai vu ! >> chuchote t-elle à mon oreille entre chaque baiser fougueux. Je bouge doucement. Nous nous berçons. Nous revenons sur nos souvenirs communs. La première fois. Les premières confidences. Nous ne connaissons pas d'aphrodisiaque plus puissant que nos souvenirs.

C'est ainsi qu'Estelle nous surprend en ouvrant doucement la porte. Pour la voyeuse qu'elle est, ce spectacle lui fait pousser un gémissement de contentement. << Ça fait deux minutes que j'écoute à la porte et une minute que je regarde par le trou de la serrure ! >> dit elle en s'allongeant à côté de nous. << On mange ! C'est prêt ! >> dit -elle en empoignant délicatement mes couilles par derrière. Elle se redresse pour se mettre à quatre pattes derrière moi. Son visage entre mes fesses. Elle me fait le cul.

Je me redresse. Avec précaution je m'extrais du sexe gluant de Clémentine. Estelle adore le jus de nos mélanges. Elle me contourne, m'empêche de me lever complètement pour me sucer en gloussant. Elle me tient fermement par les fesses. Clémentine dit : << Tu prends ton apéro ? >>. Estelle cesse enfin pour se lever d'un bond. << Venez vite, ça va refroidir ! >> lance t-elle. Nous la suivons avec nos fringues à la main. Nous les enfilons avant de nous assoir à table. Tout est prêt. Miam.

Ce sont des pommes de terre farcies de crevettes poêlées. Recouvertes de gruyère fondu. Gratinées avec des calmars. En entrée une salade avec les dernières tomates. Une sauce au Roquefort. Il en reste encore 500 gr. De quoi tenir jusqu'au retour à Edimbourg d'ici lundi 16 aout. Nous couvrons les joues d'Estelle de bisous en la remerciant pour ce somptueux repas d'anniversaire. << Annie Versaire fait bien les choses ! >> lance Clémentine. << La petite vient en mangeant ! >> rajoute Estelle. Rires...

Il est 13 h15. Nous mangeons de bon appétit en faisant le bilan de notre séjour à St Andrews. Même si cette année la météo n'a strictement rien à voir avec ce qu'elle est d'habitude en Ecosse, ces vacances resteront de grands souvenirs. Nous traînons à table. Assises sur mes genoux, les filles font le très vague programme de l'après-midi. << J'ai envie d'être hypra salope ! >> fait Estelle. << Pas autant que moi ! >> rajoute Clémentine. Je me lève, je sors ma bite que j'agite devant mes coquines.

<< Miam ! Je te la bouffe tout l'après-midi, vieux satyre ! >> lance Estelle. Nous faisons la vaisselle. Nous allons nous laver les dents à la salle de bain. Lors de nos pitreries habituelles devant le miroir, les filles miment des fellations avec leurs brosses à dents. C'est très suggestifs. Ça me fait toujours bander. Cela m'amuse aussi. Têtes contre têtes nous nous rinçons la bouche au-dessus du lavabo. En nous essuyant, Clémentine dit : << Je viens de sucer un inconnu ! >>. Estelle répond : << Moi, je viens de sucer Julien ! >>.

C'est en riant que nous descendons l'escalier, pressés de filer nous encanailler en ville. Même si le ciel reste chargé, menaçant, il ne tombe pas la moindre goutte de pluie. Nous sommes équipés. Il faut garder les K-ways car la température reste à 18°. Nous reprenons le même chemin que ce matin. Il y a bien plus de monde en ce début d'après-midi. << Cette petite baise de ce matin m'a mis dans d'excellentes conditions ! >> fait Clémentine. << Moi, par contre, j'attends la mienne ! >> rajoute Estelle.

Nous en rions avant d'arriver dans les rues piétonnes. Nous nous sommes promis de profiter de la moindre opportunité pour donner libre cours à nos libidos anarchiques et débridées. Aussi Estelle ne cesse de me tripoter la braguette. Même si elle reste prudente, c'est parfois très "limite". Avec le K-ways, je peux laisser ma braguette ouverte. << Sors ton Zob, on se fait le tour de la ville comme ça. Après tout nous sommes juste trois à le savoir ! >> lance Estelle. << Excellente expérience ! >> rajoute Clémentine.

Dans l'encadrement d'une porte cochère, caché par mes deux coquines, je sors ma queue. Je bande mou. Je vérifie soigneusement. La bite pend exactement au ras du K-ways. On pourrait la voir lorsque je marche d'un pas rapide. Nous faisons quelques essais de marche normale. << Nous on sait, alors on peut la voir ! >> précise Clémentine. Je ne suis pas très tranquille. << La pochette avec les passes touristiques ! >> fait Estelle en me la mettant autour du cou. Elle pend exactement où il faut. Ouf !

Nous flânons ainsi. Nous attirons encore bien des regards. Je n'arrête pas de réajuster la pochette que je tiens d'une main pour bien masquer l'extrémité de mon sexe qui pourrait être visible. << Put-Hein ça m'excite ! >> fait Estelle à plusieurs reprises. << C'est génial ! >> dit Clémentine. Je ne suis pas à l'aise. Chaque regard appuyé d'un touriste me gêne considérablement. Je décide rapidement de mettre fin à cette épreuve. C'est beaucoup trop stressant. Les filles n'arrêtent pas de rire de mon embarras.

Je remballe sous les << Oh ! Dommage ! >> de mes deux anges qui me couvrent le visage de bisous. Nous avons visité le musée de l'université il y a quelques jours. Clémentine propose de revoir le musée historique de St Andrews. Nous l'avons déjà visité lors des années précédentes. Cette fois en plus de la collection habituelle, il y a une exposition regroupant plusieurs peintres locaux. C'est toujours très intéressant. La visite est libre. Nous attendons dans la file malgré nos passes touristiques.

Il faut passer les écrans de nos téléphones devant un robot. Le bip sonore confirme le contrôle de nos QR codes. Il y a du monde. Estelle et Clémentine restent serrées contre moi. Nous attirons encore bien des regards. Surtout celui de cette jeune fille en uniforme de vigile. Elle nous adresse même quelques sourires. Probablement une étudiante qui fait son job d'été. Nous nous approchons d'elle pour prétexter quelques renseignements. Elle n'y connait visiblement rien en meubles d'époque.

Clémentine qui sait ruser, axe la demande sur les horaires d'ouvertures, les toilettes et les possibilités d'acheter des cartes postales du musée. Ce prétexte permet une mise en confiance et une certaine complicité. Un homme d'âge mûr, en compagnie de deux jeunes filles, inspire la confiance d'une autre fille. C'est donc très simple de faire connaissance. Nous la laissons pour continuer notre visite. Les salles que nous visitons présentent les intérieurs bourgeois du passé. Des choses trouvées durant les fouilles archéologiques.

Nous revenons vers la jeune fille pour demander où se sont déroulées ces fouilles. Elle n'en n'a aucune idée. << On est encore tombé sur une "pointure" ! >> murmure Estelle quand nous reprenons nos découvertes. Les expositions de peinture sont à l'étage. Comme souvent dans ce type d'exposition, le pire voisine avec le laborieux. Il y a toutefois toujours un artiste qui sort du lot. La jeune vigile fait un tour dans les salles. Elle nous adresse des sourires complices. Estelle me chuchote : << On va la tester ! >>.

Je sais déjà ce que cela sous entend. Surtout quand elle me palpe discrètement la braguette en se serrant contre moi. Il y a une caméra de surveillance à un angle de chaque salle. Il faut donc êtres prudents et anticiper avec soin. La jeune vigile repasse. C'est à l'instant précis où elle nous adresse son sourire qu'Estelle pose sa main sur ma braguette. La jeune fille a une expression de surprise amusée. << Une membre du "Club" ! >> murmure Clémentine avant de me déposer un bisou sur la joue.

La nature de nos relations doit apparaître clairement à cette jeune étudiante. Elle repasse une nouvelle fois. Cette fois c'est Clémentine qui pose sa main sur ma braguette. Le sourire de la vigile a changé. Il est devenu comme celui d'une vieille amie. Surprenant. Clémentine a probablement raison, c'est une membre du "Club". Il faut rester d'une prudence de Sioux. Il y a de nombreux amateurs de peintures qui scrutent les toiles accrochées aux cimaises. A présent, la jeune vigile repasse toutes les deux minutes.

<< Elle veut mâter ! Attends, on lui demande de nous montrer où sont les chiottes ! >> murmure Estelle. Je bande comme le dernier des salauds. Tout ça m'excite considérablement. Nous avons affaire à une jeune fille très intéressée. << Gardons présent à l'esprit qu'elle doit s'emmerder grave avec ce job ! >> précise Clémentine. << Un peu de distraction sera la bienvenue ! >> rajoute Estelle. C'est elle qui va vers la vigile qui reste à présent dans la même salle que nous. Nous la devinons pressée de mâter un nouveau tripotage.

<< Cette petite voyeuse veut jouer avec nous ! Certain ! >> murmure Clémentine. Elle vient vers nous en invitant à la suivre. Il faut monter au second étage. Il y a un ascenseur pour les handicapés. Nous y sommes seuls tous les quatre. C'est là qu'Estelle, sous le regard appuyé de la jeune vigile, me palpe la braguette en y mettant toute la passion habituelle. La jeune fille me fixe. Elle observe mes réactions. Nul doute, nous avons affaire à une parfaite cérébrale. Je bande comme un fou.

L'ascenseur s'arrête. Nous suivons notre guide. Son attitude a changé. Sa démarche est assurée. Ses souliers à légers talons résonnent sur le carrelage. Nous sommes étonnés qu'il n'y ait personne. En général les chiottes sont un point de visites aussi important qu'une autre salle de musée. << Staff toilets ! >> dit simplement la jeune fille en ouvrant la porte. Il n'y a personne car ce sont les toilettes du personnel. Nous entrons. La jeune fille ferme la porte en restant à l'extérieur. Je sors ma bite.

Estelle me branle. Clémentine chuchote : << Si seulement elle pouvait entrer ! Surtout, montre lui ta queue ! >>. Comme si elle avait été entendue, la porte s'ouvre. Je suis en plein milieu de la petite salle. La queue dans la main d'Estelle qui l'agite en direction de la vigile. Elle reste dans l'encadrement de la porte. Sa sidération sans doute feinte, fait rapidement place à une expression amusée. Une attitude de connivence. Notre trio a attiré son intérêt dès que nous sommes entrés dans le musée.

Elle s'exprime avec cet accent écossais à couper au couteau. Elle a les expressions les plus vulgaires. Terminé le langage de politesse que sa fonction impose. Elle lève le pouce de sa main droite. Comme pour nous féliciter. Je suis tout rouge. La honte, la gêne, la situation fait battre mon cœur comme jamais. << Tu veux t'amuser avec nous ? >> lui demande Estelle en mimant une pipe. << Non, je ne peux pas m'absenter trop longtemps. Mon chef va bientôt venir prendre la relève ! >> dit elle.

Clémentine propose de nous voir dans un des salons de thé voisins du musée. << Non ! J'ai mon petit ami qui vient me chercher. Il est terriblement jaloux ! >>. Ses paroles sonnent un peu faux. Nous comprenons que cette jeune étudiante ne désire pas aller plus loin. Sa curiosité satisfaite elle veut probablement en rester là. Comportement typiquement féminin et fort compréhensible. Estelle debout derrière moi me masturbe. Clémentine se serre contre moi. La jeune fille nous fait un merveilleux sourire.

Elle quitte la pièce en disant : << Vous avez une chance extraordinaire. J'aimerais beaucoup vivre cette expérience ! Je vous souhaite un bon séjour en Ecosse ! >>. Nous voilà seuls. Nous éclatons de rire. Je suis comme soulagé. Je viens de vivre une terrible pression. Je sens encore battre mon cœur. Quelle expérience folle ! Je propose de filer. Inutile de prendre un risque. Jusqu'à présent tout était parfait. Nous sortons au moment même où deux hommes en uniformes de vigiles se pointent.

Nous les saluons. Ils sont un peu étonnés de nous voir sortir des toilettes réservées au personnel. Mais comme je suis accompagné de deux sublimes jeunes filles leurs étonnement fait place à des sourires de courtoisie. Je prétexte une erreur de notre part. Tout excusé nous reprenons l'ascenseur. Dans les salles du musée c'est à présent un des vigiles rencontrés à l'étage qui assure la surveillance. Je demande à Clémentine : << Tu veux t'amuser un peu ? Voilà une "victime" de choix ! >>.

Clémentine préfère quitter le musée. << C'est devenu trop oppressant ! Filons ! >> répond t-elle. C'est l'heure de la crème glacée. Le ciel s'est éclaircit. Il fait même plus doux. C'est à la supérette Morrisons que nous trouvons notre marque préférée. Trois pots de 500 ml. Haggen Dazs. Parfums nougat, pralin et pistache. C'est assis sur un banc de la place de l'Hôtel de ville que nous dégustons cette délicieuse collation de 17 h30. Il y a même les premiers rayons du soleil pour accompagner nos douceurs.

Nous nous mettons en quête d'un bon restaurant pour ce soir. Clémentine propose celui où nous avons mangé il y a deux ans, sur le port. Excellente suggestions. Les plateaux de fruits de mer de cet endroit sont féériques. Nous y réservons une table pour 20 h. Nous flânons. C'est le retour d'une véritable soirée d'été. Nous avons presque trop chaud dans nos sweats. J'ai la bite qui colle au fond du slip. C'est une sensation désagréable. << Je t'arrange ça dans un coin, viens ! >> me fait Estelle.

Nous allons derrière les empilements de palettes et de caisses contre le mur de cette partie des quais. La plus déserte. Estelle me sort une queue gluante. Le foutre qui en dégorge soudainement libéré par la liberté retrouvée s'écoule en une giclée sur le sweat d'Estelle. Elle éclate de rire avant de se mettre à pomper. Clémentine s'accroupit à son tour. Je fais le guet. Mes deux anges se refilent une bite qui suinte de foutre. Estelle, gloutonne, a des coulures sur le sweat. Elles s'écoulent sur les formes de ses tous petits seins.

Nous cessons car il y a du passage. Je m'apprête à essuyer les coulures sur son sweat lorsque Estelle s'écrie : << Non ! Laisse. Les vicelards qui vont me croiser comprendront certainement ! C'est génial ! >>. Nous éclatons de rire. Les coulures restent toutefois discrètes. Même si en séchant elles éclaircissent. C'est ainsi que nous prenons place dans ce restaurant typique aux nappes et aux rideaux vichy. Le garçon qui vient prendre la commande observe, comme hypnotisé, les taches sur le sweat à Estelle.

<< Un sweat de tailleuse ! Tu fais fort ! >> murmure Clémentine. << C'est génial ! Le mec a compris ce que j'ai fait avant de venir ! >> chuchote Estelle. Ce sont nos visites aux WC, à deux, une fois avec Estelle, une fois avec Clémentine, qui doivent attiser l'intérêt du jeune serveur. Il lui est impossible de nous rejoindre. << Dommage ! >> murmure Estelle qui, au moment de l'addition, mime carrément une pipe devant le garçon. Il me regarde, consterné. << Vos toilettes sont parfaites ! >> lui assène Estelle pour enfoncer le clou.

Nous traînons encore un peu sur les quais. Il y a une animation musicale. Un groupe de jazz interprète des standards avec classe et virtuosité. Il est 22 h30 quand nous rentrons. Au lit, j'offre un léchage de minou à mes deux anges. Estelle connaît un orgasme rapide qui la fait hurler. Clémentine lui met la main sur la bouche. L'orgasme de Clémentine fait trembler tout le vieux lit. Nous nous endormons tous les trois doucement. Je suis entre mes deux anges à qui je propose de me terminer demain...

Bonne balade à toutes les coquines qui savent profiter de chaque opportunité pour donner libre cours à leurs libidos débridées...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 46 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1606 -



Notre dernière journée à St Andrews

Hier matin, dimanche, ce sont les mouvements masturbatoires de Clémentine contre ma hanche qui me tirent de mon profond sommeil. << J'ai fait un rêve érotique ! >> me chuchote t-elle à l'oreille. Tout en gémissant, Estelle se réveille à son tour. Elle se serre encore plus fort contre moi. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous. Mains dans les culottes. Il est presque neuf heures. Nous dormons rarement aussi longtemps. Même en vacances c'est plutôt rare. Estelle lâche mon érection naturelle pour se lever d'un bond.

Nous faisons le lit avant de nous rendre aux toilettes. Nous rejoignons Estelle dans la cuisine. La douce effluve parfumée dans laquelle se mêlent l'odeur du café, celle du pain grillé. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan du séjour à St Andrews. Nous mangeons de bon appétit en écoutant Clémentine raconter son rêve érotique. Nous sommes suspendus à ses lèvres. << C'est ce qui s'est passé hier, au musée, avec la fille qui en est la cause, j'en suis sûre ! >> précise t-elle.

Nous en rions de bon cœur. Nous traînons à table. Le dimanche, pas de jogging ou d'entraînement. Assises sur mes genoux, les filles font mille projets pour la semaine à venir. Nous récupérons notre nouveau camping Car demain matin. Nous louons pour sept jours. Cette fois notre périple nous emmènera dans le Nord Est de l'Ecosse. Nous reverrons Aberdeen, Dunnottar Castle. Des réjouissances en perspective. La vaisselle. Nous passons à la salle de bain pour nous laver les dents. Le dimanche pas de douche. On reste "sale".

Dehors il fait beau. Le généreux soleil est déjà haut dans un ciel principalement bleu. Nous avons de la chance. Cette année pas de grosses chaleurs qui nous insupportent. Clémentine surtout, qui déteste les canicules. Les filles revêtent une jupette kaki. Un T-shirt carmin. Je mets mon short kaki, mon T-shirt carmin. Nous réunissons tout le linge sale de la semaine pour faire une machine. Il y a un sèche linge. Bien pratique la vieille du départ. Nous dévalons les escaliers. Il est dix heures. Il fait très doux. Superbement beau.

<< Ça ne durera pas ! Regardez ce qui nous arrive sur la tête ! >> lance Estelle. En effet, là-bas, au dessus des montagnes lointaines, un amas de lourds nuages menaçants barre tout l'horizon. Nous longeons les clôtures des prés en direction de la ville. Les filles me tiennent les mains. Nous marchons d'un bon pas. Cinq cent mètres par les pâturages et nous voilà au lotissement des maisons rénovées. C'est comme partout en Europe. Les propriétaires sont occupés dans leurs jardins, dans leurs potagers. C'est la campagne.

Estelle glisse sa main dans ma braguette. Nous croisons des marcheurs. Il y a la proximité du sentier John Muir. Il parcourt l'Ecosse dans tous les sens. Ce sentier est fort fréquenté par tous les amoureux de la randonnée. Lorsque nous viendrons nous installer a Edimbourg, nous nous promettons de parcourir l'Ecosse ainsi. Pour des randonnées de plusieurs jours avec arrêts dans des gîtes ou à la belle étoile. Je glisse mes mains sous les jupettes quand mes anges reviennent sur la visite du musée, hier, l'attitude de la jeune vigile.

<< J'adore quand tu es vicieux avec d'autres filles ! >> fait Clémentine. << J'en sais quelque chose ! >> lance Estelle. Nous en rions. Voilà la clairière circulaire à l'orée de la forêt. C'est le départ de plusieurs itinéraires. Il règne là une sorte d'animation permanente. Il y a des bancs et des tables de pierres. Des marcheurs sons assis, étudient des cartes, d'autres cassent la croûte. Il y a ce type tout seul là-bas qui semble rôder entre les totems indicateurs et le chalet. Un abri en bois qui évoque un peu les habitations alpestres.

Clémentine repère toujours ce genre d'individus. << Je vais faire mon test ! >> dit elle en s'éloignant. Estelle m'entraîne dans l'autre direction. Nous descendons vers la rivière. Il y deux ponts en bois. Nous prenons celui de gauche qui permet de contourner le chalet en restant à une centaine de mètres. Là, derrière les fourrés, nous faisons semblant d'étudier l'écran de nos téléphones. Il y a de fréquents passages sur le chemin à une dizaine de mètres. D'ici, nous pouvons observer le chalet et ses abords immédiats.

Nous voyons Clémentine en faire le tour deux fois. Elle marche doucement. Elle aussi observe l'écran de son téléphone. Le type a repéré la fille. Clémentine avait vu juste. Probablement un exhibitionniste, un vicelard. Il regarde partout autour de lui. Il n'y a que peu de gens qui passent là derrière. Nous n'avons pas vu l'autre cabanon en contrebas. Ce sont les toilettes publiques. C'est très fréquenté. Dernière formalité avant les départs. Estelle tire la petite paire de jumelle du sac à dos que je trimballe toujours partout.

Elle mâte en commentant ce qu'elle voit. << Gagné, c'est un exhibo ! >> chuchote Estelle en me passant les jumelles. Le type est d'une grande prudence, d'une discrétion totale. Une sorte de virtuose. On voit parfaitement son petit manège. Et sa grosse bite. Il attend le passage de la fille pour la lui montrer subitement. Clémentine relève la tête. Le mec agite son sexe dans sa direction. Il est obligé de se retourner car il y a un couple de randonneurs qui se pointe. Clémentine revient sur ses pas. Le mec recommence.

Clémentine adore ce genre de jeux avec des inconnus. Cette attitude semble considérablement exciter le type qui récidive. Il doit s'adresser à la promeneuse car elle s'arrête. << Quel culot ce mec ! >> murmure Estelle qui me raconte ce qu'elle voit. Les jumelles agrandissent huit fois. Les détails ainsi que les expressions de visages sont bien visibles. Clémentine en est à son quatrième passage. Estelle me donne les jumelles. Le mec, entre deux bosquets, son pantalon et son slip aux genoux, se branle devant le cinquième passage de Clémentine.

<< Elle le pousse à la faute. Pourtant le mec reste hyper vigilant ! >> chuchote Estelle. J'observe à mon tour. Estelle me palpe la braguette. Je bande comme un vrai salaud. Là-bas, tout semble avoir cessé. Il y a l'arrivée de tout un groupe de touristes. L'exhibitionniste a remballé. Il a même disparu. Clémentine remonte jusqu'à la clairière. Nous la rejoignons. En éclatant de rire elle nous raconte les propos assez surréalistes de l'exhibitionniste. Des propositions surtout. << Le vrai vicelard ! >> rajoute encore Clémentine.

Il est temps de rentrer. Nous sommes attendus pour midi. Le repas de famille. C'est en arrivant dans la propriété que le ciel se couvre brutalement. Comme si un opérateur avait éteint la lumière d'un gigantesque décors de théâtre. Il est 11 h50. Il y a plein de voitures garées dans la cour. Tout le monde est déjà là. Nous restons vêtus ainsi. C'est ma tante qui nous accueille pour nous entraîner dans le grand salon. Quelle joie de revoir mon oncle, sa compagne, le mari de ma tante, mon cousin, sa femme, ma cousine, son mari.

Nous évitons tous contacts physiques. Par prudence mais nos sourires, nos rires ont autant de valeurs que des bises. En Ecosse aussi il y a une recrudescence d'informations formatées par les médias. Clémentine me murmure : << Ici aussi les autorités incompétentes ont derrière la tête de nouvelles restrictions pour l'automne. Elles ont compris qu'un peuple se contrôle beaucoup plus facilement enfermé que libre. C'est tellement plus simple pour manipuler les opinions et créer deux adversaires. Les "pour" et les "contre" ! >>.

Nous saluons les convives. Rapidement, Estelle et Clémentine deviennent le centre d'intérêt. Surtout celui des messieurs. Parmi tous les quinquagénaires présents, elles sont une attractivité supplémentaire. Nous passons à table. Estelle à ma gauche, Clémentine à ma droite. Nos réflexes sont devenus tellement naturels que nous ne nous rendons plus toujours compte de leurs effets. La nature de nos relations doit jaillir là, une fois encore, à la vue de la tablée. Ce qui suscite des regards amusés, envieux et parfois libidineux des messieurs.

Le regard des femmes par contre est de toute autre nature. Je surprends quelquefois de curieuses expressions sur le visage de ma cousine ou encore sur celui de la femme de mon cousin. L'attitude de leurs époux n'est peut-être pas toujours discrète. Mais cela reste très ludique, anecdotique et sans conséquence. Nous rions beaucoup, l'ambiance est chaleureuse. Les plaisanteries fusent. Rien n'est d'ailleurs plus convivial, plus gai qu'un repas d'écossais. Les filles me font du pied sous la table. Dehors, il fait sombre. Sinistre.

Nous traînons à table jusqu'aux environs de 14 h30. Une promenade digestive s'impose. Nous sortons. Il ne pleut pas. Le ciel est menaçant. Ce sont de lourds nuages qui le chargent. Toutes les nuances de gris. C'est magnifique. Je suis entre mes deux anges. Seule Clémentine me tient la main. Estelle essaie de se dominer. Nous descendons vers le lotissement des maisons rénovées. Au fil de la promenade, mon cousin me glisse à l'oreille : << Tu es un sacré veinard. J'aimerais être à ta place juste une journée ! Tu ne dois pas t'ennuyer ! >>.

Il fait évidemment allusion à mon trio. Le mari de ma cousine me fait d'ailleurs une réflexion similaire. Je les comprends. Nous avons tous les trois quasiment le même âge. La bonne cinquantaine. La présence de ma compagne de 24 ans et de note amie intime est une source de fantasmes pour tout homme normalement constitué. Surtout lorsqu'il s'agit de jeunes filles sublimes et hyper craquantes. Moi, je ne m'en rends plus toujours compte car c'est une douce habitude, mon environnement. Mais les autres ont une autre perception des choses.

Il est 17 h quand nous revenons pour la collation. Ces petites fêtes de familles nous réjouissent. Surtout que Clémentine et Estelle sont devenues des membres de cette famille. Mon oncle d'Edimbourg adore plaisanter avec Clémentine qu'il tient parfois par le bras. Ces 84 ans ne lui pèsent pas et cette jeunesse est un peu un bain de jouvence. Nous voilà de retour. Nous prenons le thé. Ma cousine et son mari sont les premiers à partir. Ils ont leur avion demain matin pour Victoria, la capitale de la Colombie Britannique, à l'Ouest du Canada.

C'est au tour de mon cousin et de sa femme de partir. Nous nous promettons tous de nous revoir l'an prochain. << Peut-être aux fêtes de fin d'année ! >> précise mon oncle. Il est dix huit heures trente. Nous quittons à notre tour. C'était superbe mais nous sommes pressés de nous retrouver tous les trois seuls. Nous prenons la voiture car il y a les premières gouttes. Nous quittons St Andrews pour Leuchars, à quelques 9 km au Nord. Il y a le restaurant ou Clémentine a réservé une table. Nous y avons mangé il y a deux ans. Super souvenir.

C'est devant des queues de homards grillés, accompagnées de légumes verts que nous faisons le bilan de cette journée dense. Dehors il pleut soudain des cordes. Il y a peu de monde dans la salle. Les filles racontent leurs impressions. << Ton cousin devait être un sacré dragueur dans sa jeunesse ! >> lance Estelle. << Le mari de ta cousine aussi ! >> rajoute Clémentine. Nous en rions beaucoup. Nous traînons à table. Quatre visites aux toilettes. Deux fois avec Estelle. Deux fois avec Clémentine. Nos rituels pisseux de contorsionnistes.

Il est 22 h quand nous sommes de retour dans une maison calme et silencieuse. Seule la berline de mon Oncle d'Edimbourg est encore là. Le couple a prévu de passer quelques jours à St Andrews. Au lit, j'offre des cunnilingus juteux à mes deux anges. Quand je m'occupe du minou gluant de l'une, l'autre s'occupe de ma bite au fromage. Quelques pénétrations plus tard, Estelle connaît un orgasme qui fait trembler le vieux lit. L'orgasme de Clémentine est un séisme supplémentaire. Je propose à mes deux anges de remettre mon orgasme à demain.

Bonne soirée de folies à toutes les coquines qui aiment se faire lécher le minou, sucer de la queue et baiser un peu avant de dormir...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 47 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1607 -



Nous quittons St Andrews pour le Nord Est de l'Ecosse

Hier matin, lundi, il est sept heures quand l'application réveil du téléphone à Clémentine nous tire de nos profonds sommeils. << Petit salopiot ! >> lance t-elle en l'éteignant. Nous nous étirons longuement en modulant nos gémissements jusqu'à l'absurde. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous. Mains dans les culottes. Estelle me tient la queue dure comme du bois, Clémentine me tient les couilles bien dodues. Estelle se lève la première en s'écriant : << Pipi ! >>.

Nous nous levons pour faire le lit. Enlever les draps. C'est à notre tour d'aller aux toilettes. << J'ai la tête dans le cul ! >> fait Clémentine que je tiens par la nuque, assise entrain de pisser. C'est à son tour de me tenir la queue pour en diriger le jet. Nous rejoignons Estelle dans la cuisine. Dans l'odeur du café, du pain grillé. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le programme de la journée. Nous mangeons de bon appétit tout en faisant un rapide bilan de notre séjour à St Andrews.

La vaisselle. Nous passons à la salle de bain pour nous laver les dents. L'appartement est d'une propreté parfaite. Tous les jours un peu de ménage. Nous laissons donc un endroit aussi propre que lorsque nous sommes arrivés. Nous préparons nos valises. Il y a une sorte de nostalgie tempérée par la perspective des aventures qui nous attendent. Les filles me font plein de bisous en me donnant leurs impressions. Il est huit heures trente. Tout est parfait. Nous descendons avec nos bagages.

Nous saluons ma tante et son époux. A leurs âges, il faut toujours apprécier ce dernier moment. Nous espérons pouvoir les revoir aux fêtes de fin d'année. Je glisse discrètement une enveloppe à ma tante. Nous nous reverrons déjà à Edimbourg le mercredi premier septembre pour le dernier repas de famille. Avant notre départ. Nous voilà partis. Direction Dundee où nous allons récupérer notre camping car de location. Il fait beau. Mais comme hier il y a de lourds amas nuageux sur l'horizon.

Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. << Aujourd'hui, dans tous les coins, je te tiens la bite ! >> me fait Estelle assise à l'arrière. << Et moi je fais les photos ! >> lance Clémentine. Nous rions. Sur notre droite, la mer du Nord et ses reflets d'argent. Sur notre gauche les pâturages, les collines et, au loin les sommets des Black Mounts. Il y a 35 km d'une route nationale très fréquentée. C'est l'axe principale entre St Andrews et Dundee. Dundee où nous arrivons à l'heure prévue.

L'agence de location se trouve dans la zone commerciale. Ces zones se ressemblent toutes à travers l'Europe. Un hypermarché Tesco, des grandes surfaces, hall aux chaussures, Décathlon Store, bref, la totale. Des garages et des agences de location de véhicules. Voilà même Hertz Location. Je gare la voiture sur le parking. Je remballe. Nous allons directement au bureau. Nous y sommes reçus par une charmante hôtesse. Notre camping car nous attend. C'est un Notin. Superbe engin.

Je remplis les documents. Un versement a déjà été fait en mai pour confirmer la réservation. Je laisse un chèque certifié pour la caution. Nous sommes priés de garer notre voiture personnelle dans le parking souterrain. Elle y restera jusqu'à lundi matin prochain. Tout est parfait. La jeune femme nous invite à la suivre. Elle nous fait visiter l'intérieur du camping car. C'est le modèle NotinLiner II. << Un camion ! >> lance Estelle. << Oh yeah ! C'est one camion ! >> fait l'hôtesse dans un français de circonstance.

C'est sans doute un de ses premiers voyages car il est neuf. Je regarde le compteur qui affiche 5000 miles, environs 8000 km. La jeune femme nous confirme que c'est sa troisième escapade. Nous prenons possession de la pochette contenant les papiers du véhicule. C'est parti. A ma droite, sur les deux confortables sièges passagers, Estelle et Clémentine bouclent leurs ceintures. Je fais de même. La conduite de ce "camion" est d'une facilité déconcertante. Celui-ci se manipule comme un jouet.

Nous quittons Dundee en direction de Stonehaven. Il y a une soixantaine de kilomètres par la nationale qui longe la mer. Le paysage change. Sur notre gauche il devient spectaculaire. Les pâturages semblent délimités en certains endroits par des falaises. Comme des murs empêchant d'aller au-delà. Estelle se penche sur sa gauche pour tendre son bras. Elle arrive avec peine à la poser sur ma braguette. Il est 11 h quand nous arrivons à Stonehaven. Il fait beau. Il faut se garer sur un parking réservé.

Nous en profitons pour vider la glacière et mettre son contenu dans le réfrigérateur. Tout est propre et nickel. Dans les placards de la vaisselle en plastique. Il y a même un lave vaisselle. Estelle ouvre le canapé lit pour voir. Clémentine déplie la table. C'est spacieux. Très particulier. Nous décidons de prendre notre repas de midi dans le véhicule. Pour tester les fonctionnalités. Deux plaques électriques. Il y a des panneaux solaires sur le toit. Deux réservoirs d'eau. 300 litres. Tout est parfait.

Nous faisons quelques pas pour nous dégourdir les jambes. Estelle glisse sa main dans ma braguette. Nous sommes à l'écart mais il faut tout de même rester prudents. Il y a une bonne vingtaine de camping cars et de vans garés là. Pleins de touristes. Comme la plupart du temps nous entendons principalement parler en langues nordiques. Probablement du suédois, du scandinave ou encore du finlandais. Cet été nous n'avons quasiment croisé aucun français. Les restrictions sanitaires certainement.

Nous avons eu la bonne idée d'arriver en Grande Bretagne à la fin du mois de juin, avant les contraintes sanitaires. Espérons qu'il en sera de même pour quitter les îles Britanniques au début septembre. << Pas d'inquiétude, n'importe qui entre en France n'importe comment et comme dans des WC publics ! >> lance Clémentine. Nous rions de cette évidence. Nous pénétrons dans les premières rues de la petite cité balnéaire. Broomhill road est accueillante. << Une boulangerie ! >> lance Estelle.

<< Un salon de thé ! >> rajoute Clémentine. Tout cela est de bonne augure. Il y a les commerces de proximité à quelques centaines de mètres. Nous resterons à Stonehaven jusqu'à demain matin. L'endroit mérite d'être visité. Nous achetons du pain, une superbe brioche aux noix et au pudding. En Ecosse ce sont souvent de gros pavés rectangulaires avec un sommet arrondi. Nous retournons au véhicule. On fait simple. Des petites patates surgelées, trois filets de saumon avec une salade de tomates.

C'est rapide et c'est super bon. << Ça cale ! >> précise Estelle. Nous ne traînons pas. La vaisselle. Nous nous lavons les dents en faisant les pitres. Nous restons vêtus comme les jours précédents. Jupettes et sweats pour les filles, short et sweat pour moi. Il est 13 h quand nous quittons le camping car pour la ville. C'est une petite cité charmante. Une artère principale bordées de maisons basses ou à un étage, toutes fleuries. Une petite église dotée d'un étrange clocher rond comme le donjon d'un château. Le ciel se couvre.

Nous flânons. Nous sommes passés à Stonehaven il y a deux ans en nous promettant de visiter. Voilà l'occasion. C'est évidemment très touristique. Discrètement, avec cette virtuosité acquise au fil des ans, Estelle n'arrête plus de me palper la braguette. << On les fait ces photos ? >> demande t-elle souvent. Nous en rions de bon cœur. C'est là, entre deux maisons de pierres, dans une étroite venelle, qu'Estelle extrait ma queue du short. Debout derrière moi, elle agite ma queue en direction de l'appareil photo.

Clémentine prend les clichés. Estelle est penchée, seul sa tête au haut de mes hanches est visible avec sa main qui tient ma bite. Je regarde partout. Il ne faudrait pas se faire surprendre. Nous faisons une dizaine de clichés. Une dizaine de poses différentes. Nous cessons juste à temps, voilà des touristes. << Put-Hein, on a failli se faire gauler ! >> s'écrie Estelle. Nous prenons les petites rues adjacentes. Il y a des boutiques de souvenirs, des magasins que nous ne voyons plus que rarement. Le soleil a disparu.

Il y a une quincaillerie, un droguiste, deux cordonniers. Des magasins d'articles de pêche. Des magasins de sports dont les vitrines débordent d'accessoires de golf, sport national écossais. Là, dans l'encadrement d'une porte cochère, dans le renfoncement des piliers, contre une lourde porte en chêne, Estelle propose de faire des photos. L'endroit est à risques. << Sans risque c'est beaucoup moins drôle ! >> précise t-elle en empoignant ma braguette d'une poigne ferme. C'est presque douloureux.

Clémentine, tout en sortant l'appareil de sa pochette, regarde partout. << Je fais les photos depuis le trottoir, comme ça je peux contrôler s'il y a quelqu'un ! >> dit elle. Je sors ma bite. Je bande mou. Estelle, debout à côté de moi, tient mon sexe en souriant. Nous sourions tous les deux à l'objectif. Ce sont presque des photos normales d'un couple père fille en vacances. Sauf que je ne suis pas le père, qu'Estelle n'est pas la fille et que j'ai la bite à l'air. A présent bien dure et fièrement dressée. Surréaliste et si drôle.

<< Je les montre à maman ! >> lance Estelle. Bien évidemment cette plaisanterie fait allusion aux photos du même style déjà trouvées par Michèle. Nous rigolons comme des bossus. Il faut cesser. Il y a des touristes. Une bonne dizaine de photos à rajouter à la collection. Nous flânons en ville avant d'aller en bord de mer. Il est déjà 18 h. Nous commençons à regarder les menus affichés devant les restaurants. Il y a des trucs vraiment sympas. Ces encornets farcis au pâté de saumon par exemple. Accompagnés de légumes en beignets.

Nous faisons encore quelques photos en bas des quais. Le chemin qui mène aux plages. Les criques offrent des endroits discrets. Une fois encore Clémentine prend des clichés bien graveleux. J'exhibe une queue bien dure, fièrement dressée. Estelle la tient fermement ou ne la présente à l'objectif qu'entre son pouce et son index, tenue à sa base. Sur certaines photos, j'ai les couilles bien dodues qui dépassent de la braguette. Estelle est debout, accroupie, à genoux, parfois son visage contre mon sexe. Le ciel s'obscurcit encore.

Nous totalisons bien une cinquantaine de photos du même style. Nous retournons sur les quais. Ce restaurant très classe où nous attend notre table. Nos encornets farcis au pâté de saumon. C'est un régal. La salle est pleine. Les distanciations sont là également respectées. Ici, en Grande Bretagne, les QR codes ne sont pas encore exigés. Mais nous entendons par les informations que cela ne saurait tarder. Visites aux toilettes. Deux fois avec Estelle, deux fois avec Clémentine qui prend toujours des photos de l'endroit.

A table, au dessert, nous regardons les photos prises cet après-midi. << C'est du porno très soft ! Demain on fait du porno très hard ! >> murmure Estelle. Est-ce que le serveur qui vient débarrasser a vu ce que nous scrutons sur l'écran de l'appareil photo ? Toujours est-il qu'il ramène l'addition avec un étrange sourire. Nous flânons encore dans le crépuscule le long de la mer. L'air du large. Le ciel est resté voilé une bonne partie de l'après-midi. Il est 22 h30 quand nous revenons au camping car. Pas une goutte de pluie.

Bonnes séances photos à toutes les coquines qui aiment réaliser de la discrète pornographie touristiques dans les lieux à risques...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 48 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1608 -



Nous retrouvons Dunnottar Castle et sa magie

Hier matin, mardi, nous nous réveillons tous les trois quasiment en même temps. Il est presque huit heures. Ce sont probablement à cause des voix qui s'éloignent à proximité du camping car. Sur les aires de stationnements obligatoires ce sont souvent des désagréments qu'il faut subir. Estelle me tient par mon érection naturelle. Clémentine saisit mes couilles. Nous nous étirons. Estelle se lève d'un bond pour se rendre dans l'étroit cabinet de toilettes. Nous faisons le lit en l'écoutant chantonner.

C'est au tour de Clémentine. Estelle fait le café. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. C'est à mon tour d'aller aux WC. Impossible de tenir à deux dans l'exigu cabine. Je rejoins mes deux anges. La banquette est en coin. L'odeur du café envahit tout l'espace du véhicule. Nous mangeons de bon appétit en faisant le programme du jour. Nous mangeons de bon appétit en riant de nos photos de hier après-midi. La brioche achetée chez le boulanger est absolument délicieuse. Un régal.

La vaisselle. Nous nous lavons les dents en faisant les clowns. Nous nous habillons de nos tenues de jogging. Nous sortons. Il fait beau. Quelques mouvements d'échauffement dans la fraîcheur matinale. Il faut improviser le parcourt nouveau de ce running. Nous nous fions au sens de l'orientation d'Estelle. Nous courons d'un rythme soutenu en découvrant les paysages champêtres aux abords d'Aberdeen. Ce sont des champs, des cultures céréalières. Là-bas, les hautes tours en métal des puits pétroliers.

Aberdeen est la première productrice de pétrole du Royaume Unis. Nous passons à côté d'une exploitation agricole. Il y a déjà de l'animation ce matin. Des tracteurs, des machines. C'est l'époque de la fenaison. Il y a de grandes meules de foin partout dans les prés. Il est 9 h30 quand nous sommes de retour au camping car. La plupart des autres véhicules sont déjà partis. Il ne reste plus que le nôtre et trois vans. Il y a les bâtiments des sanitaires. Nous allons juger de la propreté des lieux. C'est nickel car deux employées nettoient.

Estelle prend sa douche dans la cabine voisine de la nôtre. Nous pouvons bavarder. Chanter. Pousser des cris car la résonance est étonnante. Nous voilà habillés comme hier. Jupettes, T-shirts pour les filles, shorts, T-shirt pour moi. Tous les trois aux mêmes teintes. En route. Il n'y a qu'une trentaine de kilomètres par la route du littoral pour arriver au château. Il faut redescendre sur Stonehaven. Je roule doucement. Sur notre gauche les reflets argentés de la mer du Nord. Sur notre droite les contreforts des montagnes.

Nous garons le véhicule sur le grand parking de l'autre côté de la route. C'est bien pensé car il y a les emplacements réservés aux camping cars. Un affichage lumineux indique le nombre de places disponibles. Nous sortons en sautillant. La joie de retrouver Dunnottar Castle. C'est un endroit réellement surprenant. Le cri permanent des mouettes qui tournoient au-dessus des ruines. Il faut suivre la file des touristes jusqu'aux bâtiments de l'accueil. Nous avons nos passes touristiques ce qui permet un gain de temps.

Estelle n'arrête pas de palper ma braguette. Même si elle le fait discrètement, c'est toujours un peu gênant. << On fait des photos cochonnes dans le château ! >> chuchote t-elle. Je m'attends encore à quelques situations embarrassantes. Le sentier descend en pente douce. La mer est calme, le ciel est bleu d'azur. Interdiction absolue de quitter le sentier. Dommage, nous irions volontiers aux bords des falaises vertigineuses. Le château est construit sur un éperon rocheux. Le sentier remonte en pente plus raide.

Nous pénétrons l'enceinte des murailles avec nos cœurs qui battent la chamade. Nous sommes tellement contents de revoir ce lieu. << Pas une journée sans que j'y pense quand nous sommes à la maison, dans l'atelier ou en balade ! >> me confie Clémentine. Depuis deux ans il y a eut quelques aménagements discrets. Des panneaux explicatifs qui narrent l'histoire de cette étonnante forteresse, par exemple. Construite au XIIIème siècle sur l'emplacement d'un autre château datant du premier siècle.

La visite est libre ou guidée, c'est aux choix du visiteur. Nous optons pour la première formule. Ce qui ne nous empêche pas de nous rapprocher quelquefois des groupes pour écouter le guide. Nous retrouvons les maisons reconstituées du village. Le four à pain, le réservoir d'eau, la maison du potier. Les emplacements des potagers. Tout est agencé, reconstitué avec une grande fidélité. Estelle a de multiples occasions de palper ma braguette en nous chuchotant des cochonneries. Nous rions beaucoup.

Nous déambulons dans les murs d'enceinte avant d'aller vers le château. Cette année il est possible de monter dans le donjon. Une haute tour carrée qui surplombe la falaise vertigineuse. La roche ainsi que les murailles sont de couleur ocre. Les constructions humaines se confondent avec les roches naturelles. Nul doute que cette forteresse devait être d'une redoutable efficacité. Elle protégeait la côte des envahisseurs venus du continent. Depuis la tour on voit à des dizaines de miles à la ronde.

Il y a onze bâtiments. Estelle me tripote dans les escaliers, sur la plateforme du sommet, dans la petite salle d'arme où l'on ne peut se tenir qu'à une dizaine de visiteurs. Les gens du moyen-âge étaient étonnement petits. Ils devaient tenir ici à un plus grand nombre. Nous redescendons pour prendre le sentier qui mène à la grotte. C'est une énorme cavité naturelle sous la citadelle. Jadis existait là un escalier raide qui menait dans le château depuis ces souterrains impressionnants.

Je bande comme un salaud à cause des multiples attouchements d'Estelle qui devient de plus en plus téméraire. A tel point que même Clémentine lui demande de tempérer ses "assauts". Nous éclatons souvent de rire. Cette caverne présente la particularité d'avoir une ouverture sur la mer. Il y a là, sous nos pieds, plus de 50 mètres de falaise. Clémentine et moi nous sommes sujets au vertige. Malgré la rambarde, de regarder en bas nous couvre de frissons. Estelle n'en souffre pas trop.

Nous traînons dans Donnottar Castle jusqu'aux environs de 13 h30. Ça doit bien faire deux heures et demi que nous flânons. Nous voulons nous en mettre plein les yeux. Nous nous promettons de venir en pèlerinage ici, chaque année, jusqu'à la fin de nos existences. Nous quittons par le sentier. Là-bas, au-dessus de l'horizon, de lourds nuages arrivent depuis les montagnes. Il commence à faire faim. Direction Stonehaven. L'inconvénient avec un camping car, c'est qu'il faut toujours se garer loin. Sur les aires réservées.

C'est sur le grand parking du Co-op Food que je peux stationner. Ce supermarché est de bonne taille. Il nous faut des fruits, du pain pour les sandwichs. Il y a du monde. Autant de touristes que d'autochtones. Estelle une fois encore profite de chaque occasions. << Tu es une véritable obsédée ! >> lui lance Clémentine. << Une véritable dépravée ! >> répond Estelle. Nous en rions de bon cœur. Nous passons en caisse. Oranges, pommes, nectarines, brugnons, kiwis. Trois belles baguettes, du saumon fumé sous blister.

C'est là, sur le parking, dans le camping car, que nous faisons nos sandwichs, que nous les savourons. Il est presque quinze heures. Le ciel se couvre inexorablement. C'est le même phénomène qui se répète chaque jour depuis deux semaines. Estelle dit : << On va se trouver un "plan" pour cesser de dormir sur les aires de stationnement ! >>. Nous avons une combine qui fonctionne plutôt bien. Demander aux restaurateurs où nous mangeons le soir de pouvoir rester sur le parking privé du restaurant. Ça fonctionne souvent très bien.

Nous quittons Stonehaven pour reprendre la route d'Aberdeen. Nous voulons encore y passer une seconde nuit. Le ciel ressemble à une palette de peintre où il n'y aurait plus que des nuances de gris. Je roule doucement. Assises dans leurs confortables sièges passagers, les filles parlent de la rentrée universitaire. Il reste trois années avant leurs doctorats. Elles ont milles ruses, milles stratégies. J'adore les écouter mettre au point des "plans". Nous revenons sur Aberdeen. Il est presque 17 h.

<< Venez, j'ai une idée ! >> lance Estelle. Elle me guide. Je roule doucement. Nous prenons l'étroite route où nous avons joggé ce matin. L'exploitation agricole. << Entre carrément ! >> me fait Estelle. Je commence à comprendre. Estelle et Clémentine descendent du véhicule pour s'adresser à la jeune femme sur le pas de la porte. Je vais les rejoindre. Les filles viennent de négocier la possibilité de passer la nuit dans la cour de la grande ferme. La jeune femme est la compagne de l'exploitant agricole. La patronne.

<< But it's perfect. It's a good idea. Spend as many nights as you want. Park the car there, between the two barns. No one will disturb you ! >> précise t-elle à deux reprises. Je déplace le véhicule à l'endroit indiqué. Entre les deux granges. Nous pourrons utiliser les sanitaires réservés aux employés de la ferme. Merci Estelle. Nous saluons la dame. Dans le petit sac à dos, je mets nos capes de pluie. Le ciel est incertain et menaçant. Il y a trois kilomètres jusqu'à la ville mais au moins nous dormirons tranquilles.

Il est 18 h15 quand nous arrivons en ville. Il y a des touristes partout. Il y a de l'animation partout. C'est là, sur le port, entre deux piles de cagettes et de palettes qu'Estelle me sort la bite. Je dis : << Pensons à trouver un bon restaurant d'abord ! >>. Estelle s'accroupit en disant : << Ta ta ta, la gaudriole d'abord ! >>. Clémentine tire l'appareil photo du sac à dos. Elle prend des clichés de la pipe que me fait Estelle. Cette capacité qu'ont les filles de prendre des expressions innocentes même dans les situations les plus excitantes.

Cela ne dure que cinq minutes. Nous remontons sur la rue qui longe les quais. Il y a là plusieurs restaurants. << Essayons celui-là ! Des moules grillées au feu de bois ! >> lance Clémentine. Nous avons de la chance, une table se libère d'ici une demi heure. Il est déjà 20 h quand nous prenons place. Nous savourons ces moules grillées. C'est absolument succulent. Nous regardons les photos de la fellation du port. Une étrange luminosité. << Elles sont magnifiques ! >> murmure Estelle toute ravie du résultat.

Bonne visite des ruines d'un château pittoresque à toutes les coquines qui aiment y tripoter une braguette et se faire toucher un peu...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 49 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1609 -



Nous partons vers le Nord et l'intérieur des terres

Hier matin, mercredi, il est presque huit heures trente quand je suis tiré de mon profond sommeil par le souffle chaud d'Estelle sur mon visage. Ses lèvres ventouses qui se collent sur ma joue. Elle se serre encore plus fort en gémissant doucement. C'est adorable. Cela réveille Clémentine qui se blottit contre moi. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous lors qu'elles glissent toutes les deux leurs mains dans mon slip. Se disputant mon érection naturelle en riant. Dehors il fait beau.

Estelle se lève la première pour trottiner jusqu'à l'étroit cabinet de toilette du camping car. Nous nous levons pour faire le lit. C'est au tour de Clémentine d'aller aux toilettes. Estelle fait le café. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. De l'extérieur nous parviennent des voix. C'est toutefois beaucoup plus calme dans un corps de ferme que sur une aire de stationnement pour camping cars. C'est à mon tour d'aller aux WC. Nous prenons un copieux petit déjeuner. Il reste de la brioche. Miam.

Nous mangeons de bon appétit en regardant les photos prises hier. On y voit Estelle me tailler une pipe. Sur tous les clichés elle fixe l'objectif avec ma bite dans la bouche. Ce regard ingénue, innocent, comme si elle était surprise avec les doigts dans le pot de confiture. Je la félicite. Clémentine propose d'en refaire aujourd'hui. << Avec les paysages en arrière fond pour le prétexte et pour le souvenir ! >> dit elle. Nous éclatons de rire. La vaisselle. Nous nous lavons les dents en faisant les pitres.

Nous enfilons nos tenues de jogging. Nous avons bien repéré les lieux hier. Nous sortons. Il y a deux employés agricoles qui préparent une machine. C'est la période de la fenaison. C'est probablement un engin pour constituer les meules de foin. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Nous courons du rythme soutenu qu'impose Estelle. Nous sortons de la grande cour pour suivre le chemin qui longe les clôtures. Il y a des oies, des poules, des canards qui font un bruit d'enfer en s'écartant pour nous laisser passer.

Il est 10 h quand nous revenons après notre heure de running. Comme nous avons été invités à le faire, nous prenons notre douche dans les sanitaires réservés au personnel de la ferme. Nous sommes vêtus comme hier. Jupettes et T-shirts pour les filles, short et T-shirt pour moi. C'est parti. Nous quittons l'exploitation agricole déserte pour reprendre la nationale 9. Nous quittons cette route pour prendre à gauche. Je roule prudemment. La circulation est fluide mais la route n'est pas très large.

Il est 11 h quand nous pénétrons comme par une porte naturelle dans les contreforts des montagnes. Les Cairngorms. Les terres fertiles de la région d'Aberdeen font place au massif montagneux. Sur la droite les Monadhliath Mountains. Sur la gauche les Cairngorm Moutains. Entre les deux coule la large rivière Spey. La route fait plusieurs méandres. Nous traversons donc cette rivière de multiples fois souvent sur de pittoresques ponts de pierres. Parfois de véritables défis au-dessus des gouffres.

C'est la seconde rivière d'Ecosse. Riche en saumon elle est la destination de tous les amateurs de pêche. C'est ici un véritable sport populaire. Nous arrivons à Aviemore pour 11 h30. Une large vallée de conifères, de bouleaux et de hêtres. C'est verdoyant. Absolument féérique. Le ciel a tendance à se voiler légèrement. En hiver Aviemore est l'une des plus grandes stations de ski de Grande Bretagne. Il n'est donc pas rare de voir des chalets. Parfaites imitations des vallées alpestres.

<< Put-Hein, un endroit de rêve ! >> lance Estelle. Je gare le véhicule sur l'aire de stationnement obligatoire. Impossible d'entrer dans la ville en voiture. Encore moins en camping car. Il fait doux. Pas un brin de vent. La situation géographique de cette vallée la protège totalement. Tous les férus d'alpinisme, de varappe ou encore d'escalade se donnent rendez-vous ici à la belle saison. Il faut préciser que derrière les forêts à l'entour, nous sommes entourés de falaises parfois vertigineuses.

Là-bas, le sommet du Ben MacDui, le second plus haut pic d'Ecosse après le Ben Nevis. Il y a là des circuits de randonnées bien attirants. Nous décidons immédiatement de rester là au moins jusqu'à vendredi. Il y a un petit kilomètre jusqu'à l'entrée de la ville. C'est probablement un des endroits les plus touristiques. Tous les connaisseurs, les amateurs de montagnes, de grimpettes et de randonnées viennent ici de toute l'Europe. Comme nous ne connaissons pas du tout, nous allons à l'office du tourisme.

Il y a du monde partout. Nous récupérons quelques brochures sans nous attarder. Estelle en profite évidemment pour me palper la braguette. << Génial ! Regardez ! >> fait Clémentine en nous montrant des photos. Il y a ici aussi les ruines d'une cathédrale. << C'est là qu'on se mange nos sandwichs à midi ! >> propose t-elle. Il y a également les ruines du château sur le Loch Et Eilein. Il faudrait rester là plusieurs jours pour en découvrir tous les trésors. Nous ne sommes pas bousculés par un planning. Nous avons tout notre temps.

Nous flânons un peu dans la rue principale. Entourée de maison basses à un étage, fleuries et typiques. Les vitrines des magasins de sports se succèdent. C'est étrange de voir tous ces skis présentés en vitrines en plein mois d'aout. Mais la région est très fréquentée en hiver par les adeptes du ski de fond. Il y a des concours, des championnats. La neige y est abondante. Il suffit de regarder les photos affichées partout. Une véritable station de sports d'hiver n'ayant rien à envier à Chamonix.

Le supermarché Aldi est situé au fond d'une place aménagée. Des parterres de fleurs. Des bancs, des manèges anciens. Nous traversons cet espace verdoyant pour entrer dans le grand magasin. Il y a une galerie commerciale. Là aussi, on peut acheter des luges, des skis, de grosses godasses même en aout. C'est assez surréaliste. Il y a surtout cette boulangerie pâtisserie fort alléchante. C'est plein de monde. De plus en plus de gens ont repris l'habitude du masque sanitaire.

Il faut dire qu'ici aussi, en Grande Bretagne, les chaînes d'informations jouent sur la peur, la paranoïa et les avertissements déguisés. Nous achetons trois belles baguettes "finlandaises" aux graines de lin, aux noix et à la pistache. Une belle brioche au pudding et aux amandes. Il y a la poissonnerie juste à côté. Ce qui évite d'entrer dans le supermarché. Nous avons tout ce qu'il faut. Nous prenons trois filets de saumon fumé en beignets. Au magasin de fruits et légumes, nous prenons des tomates, des nectarines.

Nous ressortons pour nous trouver un bel endroit. Nous remontons une des rues transversales. Un parc magnifique, juste au bord du lac. Là-bas, de l'autre côté, à environ cinq cent mètres, les ruines du château dans un écrin de verdures. C'est somptueux. Nous trouvons un banc libre. C'est là que nous préparons nos sandwichs. Le cadre est merveilleux. << Enfin, il n'y a plus ces incessants cris de mouettes ! >> signale Estelle qui me palpe souvent la braguette. Là, ici, je peux l'ouvrir.

C'est discret. Il y a du passage. Mais il me suffit de poser le petit sac à dos sur les cuisses pour dissimuler ma bite aux regards. Bite que me tient souvent Estelle en savourant ses nectarines, puis son sandwich. Nous bavardons beaucoup tout en riant. Je suis entre mes deux anges. Il fait bon, doux. Le ciel est voilé mais lumineux. Moi aussi parfois je peux glisser une main sous les jupettes. << Après, j'enlève ma culotte pour me promener en ville ! >> fait Estelle en me masturbant doucement.

<< Moi aussi ! Direct dans la pochette avant du sac ! >> rajoute Clémentine. << Et toi, tu es prié de garder ta braguette ouverte et ta bite disponible ! >> lance Estelle. Nous en rigolons comme des bossus. Nous mangeons de bon appétit. Le saumon fumé en beignet est un régal entre deux tranches de pain finlandais. Nous flânons un peu le long des allées du parc. Il y a des jardins en étages. La vue sur les eaux du lac est constante quel que soit l'angle. C'est là, dans les fourrés que nous entraîne Estelle.

Elle me sort le Zob pour le présenter devant l'objectif de l'appareil photo. Clémentine étudie bien les perspectives. Elle veut les ruines du château en arrière plan. Nous rions beaucoup de l'étude des différents angles de prises de vues. Estelle, debout derrière moi, me tient la queue. Il y a juste sa tête et son sourire sous mon bras que je passe autour de son épaule. Nous regardons chaque cliché sur l'écran. << Peut mieux faire ! >> dit à chaque fois Clémentine. Je bande mou. C'est tellement rigolo.

Je tiens Estelle par la nuque, ou par ses cheveux. Comme une "soumise" lors de quelques photos où elle agite ma bite en direction de l'objectif. Combien de fois ne manquons nous pas de nous faire surprendre. J'ai souvent juste le temps de me tourner. Où alors Estelle se serre contre moi. Clémentine qui ne veut jamais figurer sur ce genre de photos se contente de nous conseiller, de prendre telle ou telle pose devant tel ou tel coin du paysage superbe qui nous entoure. Nous nous amusons beaucoup.

Nous quittons le parc pour prendre la direction des ruines de la cathédrale à huit cent mètres. Les eaux du Loch reflètent les murs cyclopéens. C'est magique de voir ces reflets gothiques dans les eaux sombres et mystérieuses. C'est beaucoup plus vaste que nous le percevions depuis le parc. En fait c'est un peu comme une cathédrale forteresse. Il y a là un monde fou. << Pour faire nos photos particulières très spéciales, ça va être difficile ! >> lance Estelle en glissant sa main sous mon T-shirt.

En effet, il va falloir ruser. Mais mes deux anges ne sont-elles pas de merveilleuses virtuoses ? Comme partout en Ecosse, c'est un gazon soigneusement entretenu que nous foulons pour découvrir ces ruines. C'est immense. Comme un petit village entre des murs d'enceintes. Tout est de couleur ocre, il y a du lierre partout. Des pierres tombales templières. Des panneaux racontent d'ailleurs leur histoire. Lorsque les chevaliers du Temple se sont enfuit de France pour fuir les persécutions du roi Philippe le Bel et du pape Clément V.

C'est ici, en Ecosse, que la plupart d'entre eux ont trouvé refuge. D'autres encore se sont dissout dans l'ordre de Malte. C'est une histoire passionnante. Nous ne tardons pas à trouver des recoins pour faire nos photos. Toujours avec le souci d'immortaliser les plus beaux angles de ces ruines majestueuses. Nous arrivons même à faire des photos de fellations ou encore des photos où nous faisons semblant de baiser. Moi derrière Estelle, serré contre son cul. Penchée en avant elle mime le plaisir.

Là aussi, nous avons bien failli nous faire surprendre à plusieurs reprises. Nous sommes certains que quelques touristes tout aussi discrets que nous, ont vu quelques unes de nos mises en scène. Il est 17 h quand nous revenons en ville. En quête d'un bon restaurant afin d'y réserver une table. Ce ne sont pas les établissements très classes qui manquent. Nous réservons une table dans l'un des plus attractifs, au bord du Loch. Avec vue sur les ruines du château que nous irons visiter demain.

Nous flânons en savourant nos cornets de glaces. Estelle me tripote sans arrêt. Souvent au mépris de la prudence la plus élémentaire. Nous réussissons même le tour de force de réaliser quelques autres photos. C'est ainsi que les principaux monuments de la ville figure en arrière plan de nos clichés graveleux, pornographiques et terriblement vicelards. Il est 20 h quand nous rejoignons notre restaurant. Que les tartelettes aux fruits de mer sont exquises ! Nos visites aux toilettes également...

Bonnes découvertes à toutes les coquines qui aiment photographier les paysages en mode "bite à l'air" et jupettes retroussées...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
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Chères amies lectrices
Chers amis lecteurs

Clémentine et moi remercions toutes nos lectrices et tous nos lecteurs pour leur fidélité.
Même si "Clémentine", "Julien", "Estelle" et tous les autres, ne sont qu'autant de pseudonymes.
Nous aimons à soigner nos lecteurs afin de les captiver, de les amuser et surtout de leur proposer du rêve.

Il est important de respecter l'anonymat des personnes. Tout particulièrement sur les forums "Sexe".
Même si tout cela est beaucoup plus réel encore que ne l'imagine le lecteur toujours étonné et amusé.

Nos récits ne demandent aucun commentaire. Aussi nous remercions toutes celles et tous ceux qui n'en mettent pas.
C'est une grande preuve de tact et de bon goût. La "Classe". Toute la place reste disponible pour les épisodes qui se suivent.
Ainsi chaque épisode suit le précédent dans l'ordre chronologique du déroulement des évènements sans aucune rupture.

Par contre nous remercions toutes celles et tous ceux qui nous contactent en messagerie privée pour témoigner leurs ressentis. Joies.
C'est vraiment beaucoup mieux. Cela reste privé et ne regarde personne. Les intéressés savent à quel point nous répondons toujours.

Continuons cette saga dans la magnifique trente quatrième page qui nous attend déjà...

Cordialement.


Homme, 53 ans, France
Coeur - 1 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1610 -



Randonnée et visite des ruines du château

Hier matin, jeudi, je suis tiré de mon sommeil par la main d'Estelle qui se saisit de mon érection naturelle. C'est une bien curieuse sensation. Cela me sort également d'un rêve où je suis dans un étrange endroit avec de vieilles connaissances de jeunesse. Le souffle chaud d'Estelle contre mon visage est un enchantement supplémentaire. Je m'étire dans un élan qui réveille Clémentine. Je suis entre mes deux anges qui se serrent contre moi. Distribution de bisous et mains dans les culottes.

Estelle se lève d'un bond. Elle se précipite vers l'exigu cabinet de toilettes du camping car. Nous faisons notre lit. Il est à peine huit heures. Dehors il fait beau. Nous entendons quelques voix à proximité de notre véhicule. Cette fois les vacanciers semblent parler doucement pour ne pas importuner les gens qui dorment encore. C'est au tour de Clémentine d'aller aux toilettes. Estelle prépare le café. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. C'est à mon tour d'aller aux WC. Dans l'odeur de brioche.

Nous prenons notre petit déjeuner en évoquant notre journée de hier. Ces amusantes photos qu'Estelle aime à réaliser partout. Ces clichés que prend Clémentine dans les situations les plus incongrues. Ma bite dans la main d'Estelle devant de beaux bâtiments, des monuments ou encore simplement de beaux paysages. Nous en rigolons comme des bossus. Nous mangeons de bon appétit tout en faisant le programme de la journée. Randonnée pour contourner le lac, puis visite des ruines du château.

Il est huit heures trente. La vaisselle. Nous nous lavons les dents avant d'enfiler nos vêtements de jogging. Nous sortons dans l'agréable fraîcheur matinale. Il y a du monde qui circule entre les camping cars et les vans. Des touristes vont aux sanitaires, d'autres en reviennent. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Il faut improviser un parcourt. Nous nous fions au sens de l'orientation d'Estelle. Nous sommes rapidement sur un large chemin pierreux qui longe des pâturages. Il y a d'autres joggeurs.

Les vaches aux longs poils et aux cornes démesurées nous regardent passer. Là-bas, à quelques centaines de mètres, les premières maisons de Braeriach Avielochan. Le petit village voisin d'Aviemore. C'est une boucle très sympathique. Le chemin passe en forêt, dans les prés et gravit même un arpent de colline. De quoi avoir une vue magnifique sur la ville, son Loch, ses monuments. Il est neuf heures trente quand nous revenons au camping car. Nous allons jeter un coup d'œil aux sanitaires.

C'est superbe. Deux femmes, employées municipales, sont entrain de tout nettoyer. Nous bénéficions donc d'un endroit propre qui sent le chlore. Nous nous habillons plutôt léger. Jupettes, T-shirts pour les filles, short, T-shirt pour moi. Il est presque dix heures. Le soleil est haut dans le ciel. Il y a bien quelques nuages d'altitude mais la journée s'annonce magnifique. Dans le sac à dos des nectarines, des pommes, les trois sandwichs que nous confectionnons avec du pâté végétal, tomates et olives noires.

La bouteille d'eau. Nous chaussons nos nouvelles chaussures de marche. Nous quittons l'aire de stationnement pour prendre la direction du lac. Il y a environ deux miles en suivant l'itinéraire emprunté durant notre running. Estelle n'arrête pas de palper ma braguette. Nous croisons nombre de marcheurs. Il faut ruser. Estelle retire sa culotte pour me permettre de la tripoter intimement à mon tour. Elle retrousse souvent sa jupette pour un ou deux clichés que prend Clémentine. Nous en rions aux éclats.

Cette fois c'est moi qui la touche. Nous posons tous sourires. Ma main entre les cuisses d'Estelle. Par devant, par derrière. Parfois je me place derrière elle, mes mains sur ses tous petits seins dont je peux sentir durcir les pointes. C'est tout bonnement génial. Nous quittons le chemin pour prendre le sentier qui longe le Loch. Les eaux sombres reflètent le bleu du ciel. Comme tous les lacs d'Ecosse celui-ci respire le mystère. A tout moment une créature étrange et monstrueuse pourrait surgir des eaux tourbeuses.

Il y de nombreux randonneurs. Des promeneurs aussi. En familles, en couples ou plus rarement solitaires. Estelle, accroupie, sa tête posée contre ma jambe qu'elle tient de ses deux mains, écarte largement ses cuisses pour les photos que prend Clémentine. << Tu nous excites ! >> lui dit elle. Estelle répond : << Mais je suis toute excitée à l'idée de vous exciter ! >>. Nous marchons en riant beaucoup de nos facéties. L'endroit est magnifique. Nous plongeons dans le lourd passé mystérieux du lieu.

Les ruines du château ne sont qu'apparences. Car l'intérieur a été en partie rénové et reconstitué. On peut monter sur le chemin de ronde, gravir les escaliers du donjon. Admirer le lac depuis les hauteurs de la tour. Il y a ce touriste solitaire qui prend des photos depuis la rambarde. C'est vertigineux. Cinquante mètres plus bas des falaises, les eaux noires sont angoissantes. << Un "plan" ! >> lance Clémentine. Estelle qui comprend la première, m'entraîne par le bras. Nous gravissons les marches.

Il y a là des canonnières sur l'étroite corniche. Personne ne s'aventure ici pour l'instant. Nous pouvons donc observer le jeu de Clémentine. Estelle me palpe la braguette. J'ai ma main entre ses cuisses par derrière. Nous sommes penchés en avant derrière les créneaux. Clémentine fait mine de fouiller dans le petit sac à dos poseé au sol entre ses cuisses écartées. Le type est à environ une dizaine de mètres. Il y a un couple de touristes qui se refilent une paire de jumelles pour regarder au loin.

Clémentine soulève le sac. Elle porte ses lunettes de soleil. Elle fait semblant de se concentrer sur l'intérieur de la pochette avant. Le mec a ainsi une vue parfaite sur la culotte blanche de la fille. Il lorgne. C'est certainement aussi attractif que les maisons d'Avielochan qu'on distingue au loin. Clémentine insiste toujours avec beaucoup de classe. L'inconnu comprend très rapidement qu'il a affaire à une "joueuse". Il regarde dans toutes les directions. Ce qui se passe là ne le laisse évidemment pas indifférent.

Il y a deux couples de touristes qui montent l'escalier. Clémentine leurs tourne le dos. Seul le type a une vue imprenable sur l'entre jambes de la jeune fille. Estelle et moi, planqués plus haut, nous avons une vue d'ensemble prestigieuse. Estelle prend quelques clichés avec son téléphone. La situation perdure depuis cinq minutes. Pour éviter la crampe, l'ankylose, Clémentine se redresse. Une main entre ses cuisses, elle se rapproche de la rambarde. A part le mec personne ne peut voir ce qu'elle fait de sa main.

Notre homme ne tente aucune approche. La préférence de Clémentine qui déteste se faire aborder. L'inconnu est de haute taille, mince et athlétique. La cinquantaine grisonnante il louche vers la fille à s'en déboîter les globes oculaires. Ma main entre les fesses d'Estelle, je l'encule de la première phalange de mon index. << Enculeur ! >> me chuchote t-elle. Clémentine vient de s'accroupir une nouvelle fois. Pas l'ombre d'un doute pour notre gaillard, il comprend avoir affaire à une belle exhibitionniste.

Cette fois il se tourne franchement vers la jeune fille. Il s'accroupit à son tour en pointant son appareil photo. C'est un gentleman. Il attend le signal de la belle exhibitionniste qui lève le pouce de sa main gauche. Le type mitraille. << Ça lui fera un beau souvenir de vacances ! >> murmure Estelle à qui j'enfonce l'index dans le fion. << Profiteur ! >> chuchote t-elle encore en se cambrant pour que ça rentre plus profond. Je lui titille le clitoris. Ce qui lui procure quelques discrets soubresauts et spasmes.

En contrebas, le type vient de se redresser. Une femme vient de le rejoindre. Elle a probablement surpris Clémentine dans sa position équivoque. Elle a peut-être même compris ce que faisait son compagnon. Elle l'entraîne par le bras en lui montrant l'horizon. Cela met un terme au jeu de Clémentine. Nous la rejoignons. Elle nous confie ses émotions, les sensations ressenties. Estelle lui montre les photos. << Génial ! On les télécharge direct sur la tablette ! >> lance t-elle en la sortant du sac.

Nous avons toujours cette tablette Apple avec nous. Ce qui permet d'écrire quelques lignes de nos récits à chaque fois que l'occasion se présente. Ce qui va encore être le cas car nous cherchons à présent un endroit pour manger. Il est déjà 13 h30. Il fait faim. Comme hier, le ciel se voile mais reste lumineux. Nous adorons ce climat, cette lumière diaphane si caractéristique de l'Ecosse. Nous savourons nos sandwichs un peu chauds assis sur un des nombreux bancs du parc voisin.

Il y a deux beaux bateaux blancs qui sillonnent le lac. Des touristes prennent des photos depuis le pont. Nous mangeons de bon appétit tout en bavardant. Il est 14 h quand nous prenons le sentier du retour. Nous voulons encore nous promener dans le centre d'Aviemore. Cette petite ville est si charmante. Nous prendrons la route pour Forres en fin d'après-midi. Il y a une soixantaine de kilomètres. Nous sommes passés à Forres trop rapidement il y a deux ans. Cette fois nous y passerons la journée de demain.

Nous nous offrons des cônes glacés que nous dégustons en flânant dans les rues pavées du centre. Il y a encore la boutique d'un antiquaire que nous voulons visiter. Estelle devient de plus en plus téméraire dans ses attouchements. << C'est de ta faute, tu n'arrêtes pas de m'exciter ! >> murmure t-elle. C'est vrai que je la tripote autant qu'elle mais en étant tout de même un peu plus discret. Nous en rions beaucoup. Il est 17 h30 quand nous revenons au camping car. En route pour Forres.

Le paysages est magnifique. Sur notre gauche les Cairngorms et leurs sommets rocheux. Sur notre droite les verts pâturages de l'Aberdeenshire. La région du Spey est superbe. La circulation est dense. Il faut rouler prudemment. Depuis quelques temps nous croisons plein d'auto stoppeurs. Cela me rappelle mes jeunes années quand ce mode de déplacements était en vogue. Dans un véhicule de location, nous évitons d'en prendre. << Ils sont supers mignons parfois ! >> lance souvent Estelle.

Il est 18 h45 quand nous garons le camping car sur l'aire de stationnement réservé. Il y en a bien une vingtaine. << On dirait un camp de gens du voyage ! >> fait Estelle qui prend une photo. Il y a une dizaine de minutes de marche jusqu'à l'entrée de la ville. Comme c'est charmant. Des maisons aux pierres ocres, foncées, fleuries, si typique d'une des villes les plus pittoresques d'Ecosse. Je peux sentir les frissons qui parcourent Clémentine lorsqu'elle me tient la main. Son émotion aux découvertes est toujours si intense.

La première des choses est de trouver un bon restaurant et d'y réserver une table pour la soirée. Nos vacances sont aussi gastronomiques qu'érotiques ou encore touristiques. La place de l'Hôtel de ville est extraordinaire. Il y a là quelques restaurants dans les rues pavées du centre. Nous jetons notre dévolu sur celui qui propose des moules grillées au feu de bois. Accompagnées de petites nouilles rissolées, en sauces, avec de petits légumes confis. Nous réservons pour 20 h. C'est parfait.

L'affluence touristique aux portes de la région de Speyside est dense. Il y a beaucoup de monde. Là aussi, il faut se tripoter discrètement. Ce qui n'est pas la spécialité d'Estelle que je dois carrément gronder à chaque coin de rue. La coquine prend tant de plaisir à me mettre dans l'embarras. Nous flânons jusqu'à la Sueno Stone. Cette énorme pierre levée qui évoque un menhir. Elle a été sculptée par les pictes au début du premier millénaire. Elle est couverte de symboles runiques. Quelques photos.

Des photos coquines où Estelle, serrée contre moi, pose sa main sur ma braguette. Clémentine prend de rapides clichés. Nous attirons souvent les regards. Aussi il faut êtres rusés, stratèges et rapides. Il est 20 h quand nous sommes attablés devant de somptueux plats de moules grillées. C'est exquis. Je recommande. En mangeant nous regardons les photos prises cet après-midi. Clémentine les télécharge pendant le repas. Nous flânons encore dans le crépuscule magique de Forres.

Bonnes visites de châteaux à toutes les coquines qui aiment s'y adonner à l'exhibe, aux attouchements et aux pipis dans les coins...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 2 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1611 -



Nous passons une partie de la journée à Forres

Hier matin, vendredi, il est huit heures quand je suis tiré de mon sommeil par la main exploratrice d'Estelle qui se saisit de mon érection naturelle. << Je t'aime ! >> murmure t-elle à mon oreille. Toute la nuit Estelle est restée accrochée à moi comme une naufragée à sa branche. Clémentine se réveille à son tour pour se blottir. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisou. << Je t'aime ! >> chuchote t-elle. Je glisse mes mains dans les culottes pour défaire quelques nœuds en chuchotant : << Je vous aime ! >>.

Estelle se lève d'un bond. << Pipi ! >> s'écrie t-elle en se précipitant vers l'étroit cabinet du camping car. Nous faisons le lit. C'est au tour de Clémentine. Estelle fait le café dont l'odeur envahit rapidement tout l'espace. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. C'est à moi d'aller aux WC. Il reste la moitié de la brioche. Nous prenons un excellent petit déjeuner en faisant le programme du jour. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos aventures de hier. Les photos de ma bite un peu partout.

<< Je les montre à maman au retour ! >> lance Estelle. Nous éclatons de rire. Ce n'est bien évidemment qu'une plaisanterie. Même si la maman d'Estelle est déjà tombée sur ce genre de photos. La vaisselle. Nous nous lavons les dents. Nous enfilons nos tenues de jogging. Nous sortons. Le ciel est couvert. De lourds nuages présentent quantité de nuances de gris. Quelques mouvements d'échauffement. C'est parti. Nous suivons Estelle et son rythme car son sens de l'orientation est infaillible.

Cet itinéraire nous emmène au bord du lac dont nous longeons le côté droit en courant. Il n'est pas possible de faire une boucle. Après nos exercices au sol, nos abdos, il faut revenir par le même chemin. Il est 9 h30 quand nous revenons au camping car. La plupart des autres véhicules sont déjà partis. Nous allons jeter un coup d'œil à l'état de propreté des sanitaires. C'est nickel. Nous récupérons nos affaires de toilettes, nos fringues avant d'aller prendre notre douche. Nous aimons hurler là car la résonance y est toujours étonnante.

Nous voilà habillés comme hier. Même si la fraîcheur s'est accentuée avec ce ciel maussade. Jupettes, T-shirts pour les filles, shorts, T-shirt pour moi. Nous retournons vers la ville. Les rues pavées y sont tellement charmantes et il y a des boutiques partout. Ce matin, nous donnons priorité à l'improvisation totale. Estelle propose des fish & chips pour midi. Nous applaudissons la suggestion. Nous flânons le long des quais. Voilà la baie de Findhorn et le petit village de Boatyard. Village qui touche Forres.

Il y a des bateaux couchés sur la plage de galets. Sans doute une école de navigation car il y a plein de gens en maillots de bain avec des bouées de sauvetages fixées autour de leurs reins. Je suis entre mes deux anges qui me tiennent par la main. Quelquefois, discrètement, Estelle reprend ses attouchements, ses palpations de braguette. Elle nous raconte son rêve. Une nébuleuse histoire de randonnée amoureuse. Nous en rions de bon cœur lorsqu'elle précise : << Sans sexe. Du moins, je ne m'en rappelle pas ! >>.

Nous entrons dans le village. Il n'y a qu'une seule et unique rue. C'est plein de monde. Nous apprenons qu'il y a là deux écoles de voiles et une école de canotage. Du kayak. Nous prenons le sens inverse. Le ciel semble s'éclaircir. Toute menace de pluie s'éloigne. Il est 11 h45 quand nous sommes de retour à Forres. Se promener dans le centre est un réel plaisir. Les bâtiments et l'architecture sont très XVIIIème. En Ecosse, ce sont souvent des plongées historiques dans un passé ancien. Un brin mythologique.

Il y a des marchands ambulants. Sandwicheries. Mais il y a ces stands extérieurs aux boucheries, aux poissonneries qui proposent des plats à emporter. Ces fameux fish & chips dont nous raffolons. Ils ne sont pas toujours d'égale qualité mais quand on a faim, en se promenant, c'est le repas sur le pouce idéal. Sur un grand panneau défilent les informations du jour. Nous apprenons que les contaminations sont redescendues à un point négligeable. A peine 32 cas sur 100 000. C'est devenu insignifiant.

Cela peut sembler paradoxale. Toutes les restrictions sanitaires ont été levées depuis début juillet et les cas de contamination dégringolent chaque jour un peu plus. << C'est la seule stratégie qui fonctionne vraiment ! >> lance un touriste anglais à sa femme. Ils sont devant nous en attendant leur tour d'êtres servis. C'est enfin à nous. Il faut dire que patienter quand on est mort de faim, avec des odeurs de fritures, est une véritable torture. Estelle me palpe discrètement la braguette. Je la touche moi aussi en secret.

C'est enfin à notre tour. Nous voilà tous les trois avec de gigantesques cornets de papier kraft. Des frites grossièrement coupées, des beignets de poissons. Il faut manger avec les doigts. Assis sur un banc devant l'Hôtel de Ville nous dégustons notre repas.Il est midi trente. Il y a plein de touristes partout. C'est très convivial. Il y a nombre de jeunes gens. Certainement les écoles de voiles voisines. Nous mangeons de bon appétit. Les doigts gras, nous rions de nos frasques sexuelles écossaises. Il y a de quoi s'amuser de nos souvenirs.

Nous flânons encore un peu en avisant une fontaine. On peut s'y laver les mains. D'abord un coup de gel hydroalcoolique en guise de savon. Puis rinçage sous les jets. On les secoue. On attend un peu en regardant toute une bande de D'jeunes sur des rollers qui traversent la place en chantant et en louvoyant entre les promeneurs. Nous prenons le chemin du retour. Il est 14 h quand nous revenons au camping car. Direction Elgin. Nous y sommes passés beaucoup trop vite il y a deux ans. C'est la capitale historique du Morey.

Nous quittons Forres par la nationale. La circulation est dense. Je roule doucement et avec prudence. Les hauts sommets des Cairngorms derrière nous, ce sont les pâturages qui nous entourent. Cette région du Nord Est de l'Ecosse est un peu son or vert. La plupart des cultures se font ici. Il y a même des expériences agricoles nouvelles qui sont tentées là. Toujours dans le total respect d'une écologie véritable. Loin de l'écologie cul-cul-la-praline des salons parisiens. Plein de publicités pour les distilleries.

Il y a environ 14 miles jusqu'à Elgin où nous arrivons pour 15 h. Une des deux aires de stationnements des camping cars est à proximité des ruines d'une ancienne cathédrale. C'est immense. Encore plus vaste qu'à St Andrews. Il y a un mile jusqu'à la ville. C'est magnifique. High Street, l'artère principale est noire de monde. Elgin est bien plus grande que Forres. C'est une ville véritable. Le ciel est devenu lumineux. Les pierres offrent un étrange contraste de gris granitique avec l'ocre des grès.

Elgin attire tous les amateurs de Whisky du monde. C'est la région des distilleries les plus réputées. Même si nous ne buvons pas d'alcool, c'est toujours intéressant de visiter les caves d'une authentique distillerie de whisky. On se réserve ça pour demain. Nous flânons dans les rues pavées du centre. Les maisons fleuries, les vitrines, les bars rappellent l'Irlande du Nord. Il y a des pubs typiques. Ce sont toujours des musiciens en chair et en os qui assurent l'animation des lieux. C'est vraiment très agréable.

Sur Hight Street il y a Graveyard Tour. Il y a Elgin Museum. Nous hésitons entre le musée historique de la tour et les fossiles préhistoriques des fouilles archéologiques des environs. << Venez, on va s'encanailler dans les vastes ruines de la cathédrale ! >> propose Clémentine. << C'est mieux qu'un musée poussiéreux ! >> rajoute Estelle. Les filles m'entraînent par le bras. Nous revenons aux ruines. << Pourquoi que les écossais font brûler leurs cathédrales ? >> lance Estelle.

La réponse figure sur des panneaux disposés un peu partout sur le parcours de la visite. Parcours que nous n'avons nullement envie de suivre. << Totale impro on a dit ! >> précise Estelle qui m'empoigne la braguette avec fermeté dans un de ses élans vulgaires qui nous ravissent. Elgin est un ancien bourg royal. Une cité médiévale très bien conservée. L'enceinte des ruines de la cathédrale présente un gazon écossais tel une moquette. Les pierres tombales sont nombreuses. Des tombes de chevaliers du Temple.

Ce ne sont pas les recoins qui manquent. Là, à l'écart des visiteurs, il y a un renfoncement dans les roches. Ils devaient êtres une des assises des fondations de l'édifice. Estelle nous y entraîne. Elle glisse sa main dans ma braguette qu'elle vient d'ouvrir. Clémentine reste à l'entrée pour faire le guet. Estelle se couche sur la pierre tombale en écartant ses cuisses. << Baise-moi comme la dernière des salopes ! >> lance t-elle. Je consulte Clémentine du regard. C'est un peu affolant de se retrouver là.

<< Totale impro, on a dit ! >> fait encore Estelle en écartant sa culotte pour me présenter sa chatte. Je bande comme le dernier des salauds. Je prends appui sur mes bras afin de ne pas peser de tout mon poids sur Estelle que je pénètre doucement. Juste quelques centimètres. Elle se masturbe en même temps. Elle se mordille la lèvre inférieure. Je chuchote : << Toujours présomptueuse dans vos possibilités de baise, chère salope. Vous êtes à peine humide ! Et adorable ! >>.

Je me retire pour ne pas infliger une douleur inutile à Estelle qui s'assoit en éclatant de rire. Elle dit : << C'était juste pour voir si tu es comme les scouts, toujours prêt à l'action de bravoure ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Nous quittons l'endroit. Il y a un marchand de glaces dans sa camionnette. Il n'a pas assez de ses deux mains pour servir l'afflux touristique. C'est frustrant car nous n'avons nulle envie d'attendre notre tour. On retourne vers la ville. Il y a quelques supérettes très accueillantes.

C'est dans l'enseigne Scotmid que nous trouvons des bacs de glaces d'une marque inconnue. MacKays propose des parfums rares et alléchants. Nous optons pour les parfums pêches, amandes et noix. << Totale impro ! >> précise une fois encore Estelle. Assis sur une des marches de Graveyard Tour, nous dégustons nos glaces. C'est un délice de s'embrasser avec les bouches pleines de crème glacée. De découvrir le gout des parfums de chacun qui fondent sur nos langues. C'est excitant aussi.

Nous flânons dans les rues du centre. Nous réservons une table dans un restaurant très luxueux. Nous y passons une bonne partie de la soirée car les musiciens proposent des musiques extraordinaires. Un mélange de folklore Celte et de musique plus moderne. Un mélange judicieux. Nous traînons encore un peu en ville avant de retourner au camping car. Les filles font leurs pipis au bord de la route. Je les tiens par les cheveux. Je les torche. C'est à leur tour de me tenir la bite pour en diriger les jets.

Bonnes découvertes à toutes les coquines qui aiment fouiller une braguette pour jouer avec une bite parfois molle, parfois dure...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 3 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1612 -



Nous découvrons tous les jours les beautés du Nord-Est de l'Ecosse

Hier matin, samedi, nous sommes réveillés par un grand bruit. Il y a des voix. Ce sont les inconvénients des aires de stationnements pour camping cars. Aires obligatoires rappelons-le. Et en Ecosse tous manquements à la loi est sévèrement sanctionné. Estelle se lève d'un bond pour regarder par la fenêtre. << C'est un camion poubelle ! Put-Hein le con ! Faire chier le monde à huit heures du matin ! >> s'écrie t-elle avant de se précipiter vers la porte des toilettes. Nous faisons notre lit.

C'est au tour de Clémentine d'aller faire pipi. Estelle fait le café. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. C'est à mon tour d'aller pisser. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le vague programme de la journée. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos découvertes quotidiennes. << Vivement qu'on vive ici. J'ai l'impression d'y avoir toujours vécu ! >> lance Clémentine. << Peut-être dans une vie antérieure ! >> fait Estelle avant de rajouter : << Pareil pour moi ! >>.

Il est huit heures trente. La vaisselle. Nous nous lavons les dents. Nous revêtons nos tenues de jogging. Nous sortons pour faire quelques mouvements d'échauffement. Le ciel est couvert. Identique à hier matin. Quelques camping cars quittent l'aire de stationnement. C'est parti pour notre running quotidien. Une fois encore nous nous fions au grand sens de l'orientation d'Estelle. Nous courons le long de la Spey. Cette rivière large et poissonneuse est déjà fréquentée par les pêcheurs à cette heure matinale.

Nous traversons un des ponts pour revenir par l'autre rive. Il est 9 h35 quand nous sommes de retour. Notre camping car est un des derniers encore stationnés. Nous allons jeter un coup d'œil dans les sanitaires. Nous avons une fois encore la chance avec nous. Deux employées sont entrain de tout nettoyer. On nous regarde de travers mais nous prenons nos douches dans un endroit propre. Jour de shampoing. Il n'y a que deux sèches cheveux muraux. J'attends mon tour en bavardant avec une des employées.

Il est dix heures quand nous quittons l'emplacement. Direction la petite bourgade de Findhorn. C'est par la nationale. Il y a 14 miles dans une paysage bucolique. Tout est vert, chaleureux. Il y a des exploitations agricoles. Des tracteurs tirant de gros engins. Nous arrivons dans cette adorable petite ville de bord de mer. Cet endroit est appelé "le paradis vert". Depuis les années soixante où des communautés hippies ont développé des cultures biologiques, la tradition des expériences agricoles a perduré.

Nous garons le véhicule sur le parking à l'entrée de la ville. Ici plus encore qu'ailleurs, l'accès est interdit à tout engin motorisé. Il est presque 11 h et le ciel s'éclaircit. Il fait doux. Pas plus de 20°. Estelle et Clémentine portent leurs jupettes, leurs T-shirts. Je suis en short, T-shirt. Nous entrons par la seule et unique rue principale. Toutes les maisons basses sont fleuries. Il y a des constructions extravagantes qui ne sont pas sans évoquer Tolkien et son Seigneur des Anneaux. C'est insolite mais beau.

C'est évidemment très touristique. Nous flânons à la découverte de ce bourg hors du temps. Un grand panneau nous informe qu'à Findhorn il se construit la cité écologique du futur. Il suffit de suivre le chemin fléché. Il commence à faire faim. Clémentine propose de nous acheter de quoi préparer des sandwichs avant de partir en exploration. << Fish & chips ! >> s'écrie Estelle qui se met à palper ma braguette avec insistance. Je dis : << Tu ne préfères pas un bon nem, toi, des fois ? >>. Nous rions de bon cœur.

Il y a une seule supérette. Tesco. Sur la petite place de l'Hôtel de ville. Des employés communaux sont entrain d'installer une scène. Après renseignements nous apprenons qu'il y a aura ce soir des groupes écossais qui feront de la musique. Immédiatement à droite, en entrant dans le supermarché, il y a la boulangerie. A côté, la poissonnerie. On peut y acheter des fish & chips ou des sandwichs. Il faut simplement patienter dans une longue file. Comme nous n'en avons nulle envie, nous entrons dans le magasin.

Il y a un monde fou. Nos baguettes de pain, nos nectarines et nos filets de saumon fumé dans le sac, nous attendons aux caisses. C'est rageant de perdre son temps dans ces situations. C'est de notre faute, nous n'avons pas anticipé. Nous allons êtres plus prévoyants. C'est enfin à notre tour. Nous trouvons très facilement un endroit pour confectionner et manger nos sandwichs. Assis sur un muret au-dessus du quai du port de pêche. Nous avons le spectacle de l'arrivée et du départ des bateaux.

Il y a plein de monde. Sur le port, c'est la criée permanente. C'est en Ecosse qu'on voit les plus impressionnants spécimens de crustacés. Des crabes, des araignées de mer, des langoustes, des homards. De véritables géants des fosses marines. Nous mangeons de bon appétit. Il y a le seul et unique restaurant sur le port. Clémentine propose d'y réserver une table pour ce soir. Ce que nous faisons immédiatement après notre repas. Nos places nous attendent en soirée, pour 19 h30. Parfait.

Nous retournons au bourg. Nous voulons découvrir ce fameux village écologique du futur. En fait, c'est un village voisin de Findhorn. Nous pénétrons dans un autre monde. Encore une fois, la référence qui vient à l'esprit est Tolkien. << On dirait des maisons de Hobbits ! >> lance Estelle. << Des habitations troglodytes aussi ! >> fait Clémentine. Il y a des constructions vitrées, très modernes mais aux structures en bois. Un escalier en spirale monte en haut de la falaise. Nous suivons les touristes.

Bien sûr, Estelle profite de chaque opportunité pour me palper la braguette. C'est discret mais parfois risqué. Nous arrivons sur une plate forme. C'est comme une rue à 20 mètres au-dessus des autres habitations. Se suivent de curieuses constructions. Elles sont étranges mais toujours dans une totale harmonie avec l'environnement. Il est étonnant qu'aucun producteur n'est encore tourné de film ici. Il y a une grande construction en bois. Il faut encore monter un large escalier taillé dans la pierre.

Il faut imaginer un endroit à la végétation exubérante, magnifiquement entretenu. Les parfums des fleurs. C'est vraiment de toute beauté. Il y a des dédales de chemins qui partent dans toutes les directions. Cette grande construction est un musée. La visite est guidée. Nous avons nos passes touristiques. Ils évitent de devoir attendre dans une file interminable. Une fois encore, notre guide est probablement une jeune étudiante qui exerce là son job d'été. Nous faisons partie d'un groupe de dix visiteurs.

Quelle étrange sensation que de parcourir ce lieu. En fait, ce sont des successions d'appartements. Des modèles d'intérieurs repensés. Rudolf Steiner et ses anthroposophes ont fait des émules. Ce courant de pensées ésotériques trouve un certain prolongement dans ce concept de vie saine où tout n'est que calme et sérénité. Les grandes baies vitrées offrent une luminosité vive. Un peu comme si nous étions au dehors. Nous suivons notre guide en écoutant son argumentaire appris par cœur.

Nous allons de surprises en surprises. Ces habitations sont réellement surprenantes. Certaines ne présentent aucun angle vif. Tout n'est qu'arrondis délicats. Il y a une explication à chaque concept présenté ici. L'Ecosse, à la pointe de l'écologie mondiale, applique des principes qui sont encore au stade expérimental partout ailleurs. C'est impressionnant de découvrir toutes ces choses et surtout de les voir fonctionner. Je suis certain que notre guide a repéré la main baladeuse d'Estelle.

La jeune fille regarde de plus en plus souvent en direction de notre trio. Elle comprend certainement que je ne suis pas le père des deux jeunes filles souvent collées contre moi. J'aime découvrir cette petite lueur dans le regard des filles qui découvrent un peu de la véritable nature de nos relations. Ce qui est encore le cas durant cette agréable visite. Estelle aussi a compris. Ce qui décuple encore ses initiatives ludiques. Je bande comme un salaud. Clémentine me tient par les épaules, Estelle par les hanches.

Nous attirons encore bien des regards. Ce ne sont pas seulement nos hautes tailles. Ici dans les pays du Nord, tout le monde est grand. Ce sont nos attitudes. Nous sommes tellement habitués que nous ne faisons plus réellement attention. Ce qui nous amuse beaucoup. La jeune guide semble amusée aussi. Je lui adresse souvent un discret sourire. Ce qui ne la déstabilise aucunement. << A la moindre occasion, tu lui montres ta bite ! >> me murmure Clémentine. << Tu veux que je la lui montre ? >> me chuchote Estelle.

Il n'en est évidement pas question. Ce serait tout simplement impossible. Un groupe en croise un autre. L'intérieur est si bien conçu que les groupes de visiteurs se croisent sans se confondre. Certains touristes portent un masque sanitaire. Ils sont de plus en plus rares. En Grande Bretagne la levée de toutes restrictions sanitaires semble porter ses fruits. La pandémie n'est plus qu'un souvenir. << Si elle a seulement véritablement existé un jour ! >> aime à préciser Clémentine toujours très lucide quand aux propagandes.

La visite dure quarante cinq minutes. Comme j'aime à le faire à chaque fois, je vais remercier la guide pour la qualité de sa prestation. Estelle et Clémentine m'entourent. Discrètement je glisse un billet de 10 £ dans la main de la jeune fille. Il n'y a ici aucune caméra de surveillance. Dans l'écologie du futur, "Big Brother" ne semble pas être invité. L'œil qui voit tout ne verra t-il rien en ce lieu ? Juste avant de saluer la guide qui s'apprête à rejoindre le groupe qui l'attend déjà, Estelle me touche la braguette.

Je lance un clin d'œil à la jeune fille. Quelle agréable surprise, elle nous lance un clin d'œil en retour. << Ça m'excite ce genre de complicité qui se créée ! >> lance Clémentine une fois dehors. << Moi aussi ! C'est hyper excitant ! >> rajoute Estelle. Je suis entre mes deux anges. En restant totalement indifférents aux regards interrogateurs que nous suscitons, nous continuons nos découvertes. << Nous sommes une curiosité supplémentaire ! >> fait Clémentine. << On devrait faire payer le coup d'œil ! >> rajoute Estelle.

Nous redescendons par une sorte d'ascenseur hydraulique dont le mécanisme est animé par une chute d'eau vertigineuse. Elle actionne une roue à aube. C'est cette énergie qui nous fait redescendre. Nous quittons ce village écologique pour retourner à Findhorn. Nous retournons dans la supérette pour y acheter nos bacs de crèmes glacées. Nous les avons repéré ce matin. Tesco Superstore propose notre marque préférée. Haagen Dazs. Un pot de pistache, un pot de nougat, un pot de vanille.

Assis sur un des nombreux bancs à l'entrée du second village écologique, nous savourons nos crèmes glacées en faisant bien des envieux. << J'ai envie de baiser ! >> me fait Estelle en posant sa main sur ma bosse. << Moi j'ai envie de sucer ! >> rajoute Clémentine avant de m'embrasser pour partager son parfum pistache avec mon parfum vanille. Nous adorons faire fondre les mélanges dans nos bouches. C'est au tour d'Estelle de partager son parfum nougat avec mon gout vanillé. Un délice que de s'embrasser ainsi.

Nous flânons longuement dans l'autre petit village écologique. Là, ce sont sont des constructions de bois qui évoquent des chalets savoyards. Il y a une fête en préparation ce soir car il y a plein de jeunes gens costumés de vêtements folkloriques. Nous ne visitons pas seulement. Nous cherchons également un coin discret pour nous livrer à nos besoins pressants. Les filles adorent pisser dans les coins et les recoins. << Je pisse mieux quand j'éprouve la crainte d'être vue ! >> confie souvent Estelle. Rires.

<< Moi, je pisse mieux quand je suis vue ! >> rajoute à chaque fois Clémentine. Il y a bien évidemment des toilettes publiques. Mais à quoi bon se mettre dans une file pour attendre son tour ! Non, c'est là, sur le sentier qui longe la mer au-dessus des basses falaises que nous trouvons l'endroit parfait. Les filles retirent leurs culottes qu'elles accrochent en riant aux branches d'un arbuste. Cette fois, je veux les lécher après leurs pissous. Excitées comme elles le sont, les mélanges sont étonnantes. Savoureux.

Je me régale du minou sirupeux d'Estelle. Je me régale du minou juteux de Clémentine. L'endroit est discret. Je suis carrément à plat ventre sur le rocher, la tête entre les cuisses d'Estelle qui gémit de plaisir. C'est au tour de Clémentine qui gémit de bonheur. Devant tant d'enthousiasme, d'entrain, je demande : << Je vous emmène au bout toutes les deux ? >>. Je ne suis pas obligé d'attendre la réponse d'Estelle qui se masturbe de plus en plus vite avant de pousser un râle de jouissance.

Clémentine est comme moi. Elle préfère rester hyper excitée tout le reste de la journée. Estelle me tient la bite pour en diriger les jets. Clémentine me tient les couilles par derrière. Les coquines ont descendu mon short et mon slip sur mes genoux. Je me cambre un peu pour que ça ne tombent pas sur mes chevilles. Accroupies, toutes les deux se refilent ma queue pour en savourer les derniers reliquats. Moi aussi, lorsque je suis excité, j'offre de délicats mélanges à mes deux anges. Des voix.

Nous avons tout juste le temps de cesser. Je remonte mon slip et mon short à toute vitesse. Les filles se redressent. C'est un groupe de marcheurs. Nous l'avons encore échappé belle. Nous retournons jusqu'au port de pêche. Il est déjà 18 h30. Il commence à faire faim. Il y avait cette luminosité si particulière à l'Ecosse tout l'après-midi. Voilà les premières apparitions du soleil. C'est magnifique. Sur le port aussi, il y aura ce soir une animation musicale. La fondation Findhorn organise les festivités.

<< Je suis encore plus excitée qu'avant ! >> lance Estelle en sautillant autour de nous. Nous éclatons de rire. << Vous savez quoi ? Dans la précipitation, les culottes sont restées accrochées aux branchages ! >> s'écrie soudain Clémentine qui les croyait dans le petit sac à dos que je trimballe. Nous en rigolons comme des bossus. << Elles feront peut-être le bonheur de quelques fétichistes tordus ! Ça existe partout ce genre de tarés ! >> lance Estelle, pliée de rire. << Protèges slips en primes ! >> fait encore Clémentine. Rigolades !

Il est 19 h30 quand nous sommes attablés. Ce restaurant est décoré dans l'esprit de tout ce que nous avons découvert à Findhorn. Les assiettes sont en bois, les couverts sont en bois sauf les lames des couteaux. Les nappes sont en papier kraft. Les verres sont toutefois en verre. Nous savourons nos homards fumés accompagnés de légumes délicatement rissolés. La salle ainsi que la terrasse couverte et vitrée sont pleines de monde. Quelques visites aux toilettes pour nos rituels pisseux et surtout vicieux.

Deux fois avec Estelle. Deux fois avec Clémentine. Quand Estelle a eu un orgasme, elle coule toujours encore un peu. Ce qui m'offre de suaves substances entre la poire et le fromage. L'addition. Nous allons flâner du côté de la place de l'Hôtel de ville. C'est un groupe assez Rock qui propose de la musique celtique électrifiée. Ça remue sévère et c'est superbe. Nous retournons au camping car pour 22 h45. Complètement épuisés. Clémentine me fait une petite pipe sans terminer. Juste pour le fun.

Bonnes découvertes écologiques à toutes les coquines qui aiment tripoter de la braguette sous le regard attendri d'une jeune guide...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 4 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1613 -



C'est le dernier jour de périple en camping car

Hier matin, dimanche, je suis tiré de mon sommeil par le souffle chaud d'Estelle sur mon visage. Il y a là quelque chose de très animal. Toute la nuit elle reste serrée contre moi, épousant chacun de mes mouvements nocturnes. Il est neuf heures. C'est lorsqu'elle se met à gémir que Clémentine se réveille à son tour. Elle vient se blottir contre moi. Je suis entre mes deux anges. Distribution de bisous. J'attends toujours que la main d'Estelle saisisse mon érection matinale avant de glisser la mienne dans sa culotte.

<< Pipi ! >> s'écrie t-elle en se levant pour se précipiter vers la porte des toilettes. Nous faisons notre lit. C'est au tour de Clémentine. Estelle fait le café en me déposant plein de bisous dans le cou. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. C'est à mon tour d'aller aux WC. L'étroitesse des cabinets d'un camping car impose aux grands gabarits quelques contorsions subtiles. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan de ce séjour dans le Nord Est de l'Ecosse. << Ça passe trop vite ! >> conclue d'Estelle.

Nous mangeons de bon appétit en faisant le très vague programme de la journée. Il faut ramener le véhicule à Dundee demain matin avant dix heures. Clémentine propose de descendre sur Dundee en fin d'après-midi et d'y passer la nuit. << Pas de complications inutiles en cas d'impondérable ! >> dit elle. Je me fie toujours aux recommandations de Clémentine. Je n'ai qu'à m'en féliciter. Nous traînons à table. C'est la même météo que hier. Le ciel est couvert. De lourds et menaçants nuages gris.

Le dimanche pas d'entraînement, pas de jogging. Pas de douche non plus. Nous aimons macérer dans nos jus. La vaisselle. Nous nous lavons les dents en faisant les clowns. << C'est bien aussi de rentrer sur Edimbourg. Cette nouvelle séquence de note séjour m'excite déjà ! >> lance Estelle qui nous entraîne dans une ronde. Ce qui fait bouger tout le véhicule. Nous sommes vêtus comme les jours précédents. Il faut réunir tout le linge sale que nous laverons une fois de retour chez oncle Alan à Edimbourg.

Nous faisons le nettoyage de l'intérieur du camping car. Il n'y a pas grand chose à faire. Nous observons un suivi quotidien de l'état des lieux. Nous sortons pour faire quelques pas. Là-bas, à quelques centaines de mètres, les maisons de Findhorn. Nous en garderons un excellent souvenir. Une découverte réellement insolite. Il est 11 h30 quand nous pénétrons dans la rue principale. La seule et unique boulangerie se trouve dans la galerie commerciale de la petite supérette.

Trois baguettes, une miche, une belle brioche au pudding. La dernière car il faut attendre dans la file. Ce qui est rageant. Dans le petit sac à dos que je trimballe partout, nos boîtes de pâté végétal. Nous en raffolons. Nous voilà assis sur les marches de l'Hôtel de ville fermé le dimanche. Il y a l'office de tourisme juste à côté. Nous mangeons en assistant à l'ininterrompu défilé des visiteurs. Des familles, des groupes, des couples. << Il y a du spectacle ! >> lance Estelle en dégustant son sandwich.

Nous flânons une dernière fois dans le bourg avant de retourner au camping car. Nous nous lavons les dents. Il y a 35 km jusquà la prochaine étape. Grantown on Spey. Nous voulons visiter ce petit village car c'est l'entrée du parc des Cairngorms. Ce massif montagneux qui se joint ici au massif des Grampians. Je roule doucement par la nationale. La circulation est dense. Ici aussi c'est le chassé croisé entre les vacanciers. C'est dimanche 15 aout. La fin des vacances pour certains. Le début pour d'autres.

Il est 13 h45 quand nous arrivons à Grantown on Spey. Encore un de ces villages de conte de Fée. Le parking obligatoire est au bord du lac. Il faut suivre la rive pour accéder aux premières maisons fleuries. C'est ici la première étape des amoureux de randonnées. Il y le fameux sentier John Muir qui traverse la contrée verdoyante pour gravir les montagnes à l'entour. Estelle me palpe la braguette en me faisant plein de bisous. << J'ai rêvé de trucs sympas avec toi cette nuit ! Tu es plus coquin qu'en vrai ! >> me dit elle. Rires.

<< Seulement, impossible de t'en rappeler ! >> lance Clémentine qui me tient la main. Nous entrons par la seule et unique rue du bourg. C'est touristique. Il y a encore un monde fou. Il y a ici tant de départs pour différents itinéraires pédestres que nous croisons quantité de marcheurs équipés. << On se fait une distillerie ? >> propose Clémentine. En effet, il y a cinq distilleries de Whisky différentes rien que dans le village. Une vingtaine à l'entour du bourg. Les visites sont gratuites. Il y a toujours un magasin de vente.

Je suis entre mes deux anges. Il faut rester dans un groupe d'une vingtaine de touristes. Il y a un guide. Un gros moustachu roux, jovial et plein d'humour. Nous descendons dans une cave. C'est une grande salle voutée de pierres rouges. Il y a d'énormes tonneaux en bois de chêne. C'est impressionnant. Il y a une forte odeur de malt, d'orge. Il fait chaud. C'est presque une étuve. La visite dure un petit quart d'heure. Le guide explique le processus de fabrication de cette célèbre boisson nationale.

Il est sur une plateforme métallique au-dessus d'un gigantesque alambic en cuivre. Comme un tribun qui ferait un discours, ce guide nous livre quelques anecdotes. Estelle n'arrête plus de me palper la bosse. Je bande comme un salaud. Clémentine contrôle l'état de mon érection avec une poigne moins ferme que celle d'Estelle. Nous remontons enfin à l'air frais. Nous faisons un tour dans le magasin de vente. Il y a là des souvenirs hétéroclites tournant autour de la fabrication du whisky.

Comme nous ne buvons pas d'alcool nous ne nous joignons pas à la dégustation gratuite. Tout ici, du chocolat aux gâteaux, contient du whisky. Les amateurs apprécieront. Nous flânons encore un peu avant de reprendre la direction du lac. A l'écart du chemin, il y a une table d'orientation au sommet du pyramide tronquée. Il faut monter les marches. La vue sur toute la région est superbe. Je me fais tripoter la bosse par Estelle. Pour masquer ses agissements, Clémentine fait écran de son corps.

Notre trio attire encore bien des regards. C'est certain, je ne suis pas le papa des deux sublimes jeunes filles qui restent serrées contre moi. Nous redescendons. << Tu n'es pas chiche ! >> me lance Estelle en empoignant ma bosse. Je demande : << Chiche de quoi ? >>. Elle regarde partout autour de nous avant de répondre : << Une photo où je te tiens par la bite ! >>. Je regarde partout. Il y a du monde. << Soyons rusés, stratèges et agiles ! >> fait Clémentine en sortant l'appareil photo du sac à dos.

Il faut faire vite, êtres sûrs de chacun de nos mouvements. Estelle m'entraîne entre deux conifères. Là, entre les troncs, je sors ma queue bien bandante. Estelle s'en saisit à pleine main. Elle se place contre moi pour présenter la situation à l'objectif de l'appareil. Clémentine prend trois clichés. Les gens les plus proches ne sont qu'à une centaine de mètres. Impossible d'en prendre un quatrième car un groupe de touristes arrive par là. J'ai juste le temps de remballer. Nous éclatons de rire.

Estelle renifle ses doigts en disant : << J'adore l'odeur de ta bite négligée du dimanche. Je vais même me la gouter avant ce soir ! >>. Nous rigolons comme des bossus en retournant vers le parking. Il est 16 h. Je roule doucement. A ma gauche les filles confortablement installées sur les sièges passagers parlent de leurs études. Il y a environ deux cent kilomètres jusqu'à Dundee. Je n'hésite pas à prendre chaque tronçon d'autoroute qui se présente. En Grande Bretagne, la plupart des autoroutes sont gratuites.

Le ciel reste voilé mais plutôt lumineux. Nous nous arrêtons dix minutes toutes les heures. C'est bien de se dégourdir les jambes et de se changer les idées. J'accompagne les filles dans les fourrés où elles m'entraînent. Je les tiens par la nuque pour parfaire leur équilibre. << J'adore quand tu nous fais pisser ! On devrait filmer la scène ! >> lance Estelle qui se cambre pour diriger son jet droit devant elle. << On se fait ce film à Edimbourg ! >> fait Clémentine qui se cambre à son tour. Quel jet impressionnant !

Je les torche soigneusement avec des mouchoirs en papiers. A mon tour. Estelle me tient la queue pour en diriger les jets. Clémentine me tient les couilles par derrière. Les coquines me descendent toujours le slip et le short. Du courant d'air bien agréable sur les fesses. Nous repartons. Il est 18 h45 quand nous arrivons à Dundee. L'aire de stationnement des camping cars est saturée. Plus une place. Clémentine propose d'aller directement à l'agence de location. Excellente idée car nous pouvons passer la nuit sur le parking.

C'est la même hôtesse qui nous reçoit. Il n'y a aucun problème. L'accès se fait par une petite porte grillagée dont elle nous remet la clef. Nous restons ainsi libres d'aller et de venir. Nous quittons les lieux pour nous rendre en ville. Il commence à faire faim. Quel plaisir de retrouver les rues piétonnes du centre. Il y a du monde. Une animation musicale est programmée pour ce soir. Une sorte de concert interceltique. Nous trouvons un bon restaurant sans trop de problèmes.

La table est réservée pour 20 h. Il nous reste une demi heure à flâner un peu. << On se fait une photo de la statue ? >> lance Estelle en mimant une masturbation masculine. J'ai subitement la trouille. Elle ne va tout de même pas me demander de sortir ma queue ici, en plein centre historique ! Et ben si ! Je refuse. << Alors on se trouve un coin qui permet un angle judicieux ! >> rajoute t-elle. Clémentine me fait plein de bisous en disant : << C'est juste un bon moment à passer. Tu verras, ça ira tout seul ! >>.

Nous rigolons comme des bossus. Il n'y a évidemment aucune possibilité de faire une telle photo. Par contre nous réussissons la prouesse d'en faire avec la main d'Estelle posée sur ma braguette. Clémentine demande à un jeune homme solitaire s'il veut bien nous prendre en photo. Il semble pressé mais accepte néanmoins. Clémentine lui fait couler un peu de gel hydroalcoolique sur les mains avant de lui passer l'appareil. Nous prenons la pose au milieu de la place. C'est d'une facilité déconcertante.

Je ne m'y attends pas du tout. Le jeune homme non plus. Au moment de prendre le cliché, Estelle et Clémentine posent leurs mains sur ma braguette en s'écriant :<< Cheese ! >>. Le garçon éclate de rire en disant : << Yeah ! It's right ! Cheese ! >>. Il est plié de rire. Nous rions tous les quatre. Nous remercions le jeune gars pour sa gentillesse. Il file à toute vitesse. Nous regardons la photo sur l'écran de l'appareil. << Excellent ! >> s'écrie Estelle. << Fabuleux ! >> rajoute Clémentine toute contente de la surprise faite au jeune homme.

Il est 20 h quand nous sommes attablés devant un énorme plateau de fruits de mer. Deux visites aux toilettes avec Estelle sous quelques regards amusés ou interrogateurs. Deux visites aux toilettes avec Clémentine. Je fais le contorsionniste dans les cabinets pour me régaler des minous de mes deux anges. Chacune se régale de mes mélanges parfumés "Parmezob". Nous flânons encore un peu en écoutant la musique jouée par un groupe de rock celtique. C'est vraiment magnifique.

Il est 22 h45 quand nous sommes de retour à l'agence de location. Tout est fermé. Il faut contourner le bâtiment pour accéder à la porte grillagée. Nous voilà dans le parking privé de l'agence. C'est l'assurance de passer une nuit tranquille. Il y a de la lumière dans un des camping Cars. Probablement des gens qui font comme nous. Au lit, j'offre de délicieux Cunnilingus à mes deux anges. Elles se refilent ma bite pour une juteuse fellation. Il me suffit de penser aux photos. J'éjacule n'importe comment.

Bonnes promenades dans les bourgs à toutes les coquines qui aiment photographier de la bite devant quelques monuments historiques...

Julien



Classe
Homme, 53 ans, France
Classe - 5 - Tous droits réservés - © - 2021 - Episode 1614 -



Retour sur Edimbourg dans la journée

Hier matin, lundi, nous nous réveillons quasiment en même temps tous les trois. Il est 8 h30. Pas un bruit sur le parking de l'agence de location. Je suis entre mes deux anges. Nous nous étirons longuement en modulant nos gémissements jusqu'à l'absurde. En riant de nos pitreries matinales. Estelle me tient fermement par mon érection naturelle. Clémentine empoigne mes couilles. Je glisse mes mains dans les culottes pour dénouer quelques longs poils entremêlés. Nous adorons ces séances de "coiffages".

Estelle se lève d'un bond. Son envie de pisser est toujours tellement forte. Elle se précipite vers la porte des toilettes du camping car. Nous défaisons le lit pour récupérer nos draps. C'est au tour de Clémentine d'aller pisser. Estelle fait le café. Je presse nos oranges, je pèle nos kiwis. C'est à mon tour d'aller lisbroquer. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant le bilan de cette semaine d'errance dans le Nord Est de l'Ecosse. Nous mangeons de bon appétit en faisant le vague programme de cette journée.

La vaisselle. Nous vidons le réfrigérateur pour remplir la glacière. Branchée toute la nuit elle est à moins 18°. Parfait. Nous nous lavons les dents. Dehors, il pleut. << C'est moche pour un départ ! >> lance Estelle. Pas de jogging ce matin. Aussi nous pratiquons nos exercices aérobics, nos exercices au sol ainsi que nos abdos dans le véhicule. Ça le fait bouger de sauter à trois sur place. << On va défoncer le plancher ! >> dit Estelle. << C'est vrai en plus ! >> rajoute Clémentine. Il faut cesser.

Nous rangeons nos affaires. Un brin de toilettes. Nous avons fait hier le plein d'eau et le plein d'essence. Nous rendons un véhicule aussi propre que nous l'avons emprunté. Nous sortons. Il ne fait pas froid. Par contre le parapluie s'impose. Nous traversons la cour pour rejoindre le bureau. Il y a deux hôtesses différentes. Les consignes ont été données. L'une des jeunes femmes vient avec nous pour faire l'état des lieux. Tout est OK. Je récupère la caution. Nous remplissons un court formulaire de satisfaction.

Le couple de touriste qui nous sourit seront les prochains locataires. Deux touristes danois à qui nous souhaitons bonne route. Nous descendons au parking souterrain pour récupérer notre voiture. Estelle branche la glacière. J'aide Clémentine à mettre nos affaires dans le coffre. Il est 10 h. C'est parti. Il y a environ soixante kilomètres jusqu'à Edimbourg. Je roule doucement. Clémentine joue avec ma queue. Estelle, assise à l'arrière, me caresse le cou, les joues, en nous donnant ses impressions sur nos vacances.

<< Ce sont les plus belles vacances de ma vie ! Merci Julien ! >> dit elle. Je réponds : << Ce sont les plus belles vacances de la mienne aussi. Merci Clémentine, merci Estelle ! >>. Clémentine s'empresse de préciser : << Et elles sont loin d'êtres finies ! Il reste presque trois semaines ! >>. C'est vrai. Une nouvelle page se tourne. Un nouveau chapitre de notre séjour écossais. Nous adorons Edimbourg. Il est 11 h15. Quel plaisir de retrouver la ville en y pénétrant par l'accès Nord d'Easfettes Avenue.

Impossible de passer par le centre en voiture. Il faut prendre le contournement et remonter sur Morningside par Leith. Nous chantons une comptine inventée par Estelle. Elle improvise des paroles absurdes que nous répétons en chantant. C'est délirant mais tellement amusant. Il est presque midi quand nous entrons dans la propriété de mon oncle. C'est sa femme qui nous accueille. La pluie est fine. Il y a quelques éclaircis. Notre appartement nous attend. Nous sommes invités pour le repas de 12 h30.

Nous montons nos affaires. Nous vidons la glacière pour tout mettre au frigo. Il reste encore plein de nos fromages préférés. Cette année, nous avons prévu large. Surtout en Roquefort, en gruyère de Comté et en Parmesan. Estelle prend sa douche la première. Assise sur mes genoux, Clémentine allume l'ordinateur. Deux messages. Celui de Juliette qui s'offre une nouvelle semaine de vacances en Vendée. Julie qui nous annonce deux nouvelles ventes. Il reste quatre toiles dans la galerie d'Art.

Par contre, il y a six commandes qui m'attendent pour cet automne. Malgré les prix fous et proprement indécents que j'exige pour une œuvre de commande, cela ne suffit pas à dissuader les collectionneurs. C'est à notre tour d'aller sous la douche. Enfin ! Ça fait du bien. Vêtus de nos jeans, de nos sweats légers, nous dévalons l'escalier pour rejoindre la famille. Mon oncle est revenu de la ville. Même s'il est en pleine forme, ses 84 ans exigent à présent de fréquentes visites chez son ami docteur.

Nous savourons les encornets farcis et les moules fumées accompagnés de pommes de terre finement rissolées. Nous mangeons de bon appétit en racontant notre séjour dans les Highlands. Nous traînons à table jusqu'aux environs de 13 h30. Nous prenons congé pour monter nous changer, nous laver les dents. Estelle et Clémentine portent une jupette kaki, un T-shirt carmin. Je porte un short et un T-hirt des mêmes couleurs. Nous vidons la machine pour suspendre le linge à la salle de bain.

Pressés de filer vers de nouvelles aventures, nous dévalons les escaliers de service pour reprendre la voiture. Nous descendons Morningside pour rejoindre Leith. La banlieue d'Edimbourg est un quartier portuaire. Vivent ici des artistes d'avant-garde et une population sédentaire. Le quai en front de mer est pittoresque. The Shore voit un enchaînement de pubs, de restaurants et de boutiques de toutes sortes. C'est évidemment très touristique car très "branché". Le soleil fait quelques appréciables apparitions.

Estelle reprend ses palpations de braguette. Il y a du monde. Il suffit de ruser. Elle se place devant moi pour dissimuler sa main tripoteuse. Cela nous amuse beaucoup. Clémentine fait la même chose. Quand elles sont ainsi à me faire des bisous, je peux glisser ma main sous leurs jupettes pour y palper leurs vulves. Nous adorons nous palper vulgairement. Nous attirons quelques regards. Il faut rester discrets. Ce qui devient de plus en plus difficile tant nous apprécions de jouer de nos dextres exploratrices.

Qu'il fait bon de flâner. L'air du large. L'incessant ballet des bateaux qui partent, qui reviennent. Le cri des mouettes. Il y a ce petit coin que nous aimons tout particulièrement. Dans une ruelle parallèle et moins fréquentée car absente de commerces. Il y a là une porte cochère toujours ouverte qui donne sur un petit jardin privé mais ouvert au public la journée. Nous y venons à chaque séjour écossais. Un pèlerinage libidineux. L'endroit permet quelques fantaisies toutes particulières.

Clémentine aime s'exhiber en ce lieu charmant. Cet espace vert et bien entretenu. Les propriétaires occupent probablement la grande demeure derrière les grilles. L'endroit doit mesurer cent mètres sur cent. Il y a quatre allées qui se rejoignent sur une place circulaire au milieu de laquelle il y a un kiosque. Il y a des bosquets, des bancs, de quoi s'amuser à nos jeux exhibitionnistes et voyeuristes. Il y a quelques rares touristes. On vient surtout ici pour casser une petite croûte.

Il y a ce jeune homme assis sur un des bancs. Il feuillette une brochure en prenant des notes dans un calepin. << Une "victime potentielle" ! >> murmure Clémentine en glissant sa main sous sa jupette. << Tu nous offres un "plan" ? >> lui demande Estelle en m'entraînant par le bras. Clémentine nous rejoint derrière les bosquets. Nous sommes tout contre les grilles. Elle retire sa culotte qu'elle met dans la pochette avant du petit sac à dos qu'elle prend. << Je vais faire mon show ! >> chuchote t-elle en nous laissant.

Estelle me sort la queue. Je glisse ma main dans sa culotte. Nous observons la manœuvre d'approche de Clémentine. Nous avons déjà assisté à ces situations tant de fois. Pourtant c'est à chaque fois une grande première. Clémentine s'installe sur le banc en face de celui occupé par le jeune homme. Seule l'allée les sépare. Environ dix mètres. Il y a du passage. Clémentine place le sac à dos entre ses cuisses. Elle fait mine d'y chercher quelque chose. Le jeune type n'y prête qu'une attention sommaire.

Tout juste s'il relève la tête de temps à autre. Mais à chaque fois il constate un changement. Les jambes toujours écartées, Clémentine a posé le sac sur sa cuisse. Le mec voit probablement sous la jupette. Il met des lunettes de soleil. C'est pour pouvoir loucher tout à son aise. Et il ne s'en prive pas. Surtout que Clémentine est d'une indécence folle. Une jambe relevée, un pied posé sur le bord du banc. Estelle me branle. Je la branle. On mâte comme des fous. Nous sommes à une vingtaine de mètres. Planqués.

La situation perdure. Clémentine change fréquemment de position. Mais toujours de manière à montrer sa chatte. Le jeune homme a probablement compris que cette sublime jeune fille le fait exprès. Il est le jouet d'une authentique exhibitionniste. Lorsque des promeneurs passent, il suffit à Clémentine de poser le sac entre ses cuisses. Personne ne pourrait se douter un seul instant de ce qui se passe réellement. Clémentine aussi porte ses lunettes de soleil. Elle reprend sa position suggestive.

Je bande comme le dernier des salauds. Le jeune gars est un timide. Il ne tente rien. Nous le sentons à la fois très gêné mais aussi très intéressé. Ces changements fréquents de positions, sa façon de passer sa main dans ses cheveux trahissent un trouble évident. Il doit avoir 25 ans. Vêtu d'un jeans, d'un T-shirt, de baskets et d'une casquette. Lui aussi a un petit sac à dos posé à côté de lui. Personne. Clémentine se lève, contourne le banc pour s'accroupir derrière, contre les fourrés. Position pisseuse.

Cette fois l'inconnu empoigne sa braguette. Il réajuste probablement son érection. J'imagine très facilement ce que ce jeune type est entrain de vivre. Impossible de voir si Clémentine pisse réellement. Estelle m'embrasse. Elle aussi est terriblement excitée. Je lui fais un doigt. Elle dégouline sur ma main. Clémentine se redresse juste à temps. Il y a des promeneurs. Les gens qui découvrent cet endroit son enchantés par son charme discret. Les parfums et le calme. Clémentine revient s'assoir.

Cette fois, ils échangent un sourire. Un deuxième. Clémentine se lève. Son téléphone à la main, elle s'approche du jeune homme. Elle semble lui poser une question en montrant l'écran. Nous voyons l'inconnu montrer différentes directions. Clémentine s'assoit à ses côtés. Ils se mettent à bavarder. A rire également. << Cette salope est entrain de draguer ! >> murmure Estelle qui se tortille sur mon doigt. Nous observons cette scène étonnante. La fille que j'aime, ma compagne, entrain d'allumer et de draguer un parfait inconnu.

Nous donnerions cher pour savoir ce qu'ils se racontent. Clémentine se touche parfois en riant. Le type se penche pour regarder ce qu'elle fait de sa main. Le jeune homme indique l'heure sur sa montre. Il se lève brusquement. Il salue la jeune fille en se palpant la braguette. Il s'en va presque en courant. Clémentine vient nous rejoindre. << C'est un londonien en vacances. Il a filé rejoindre sa copine et ses parents. Il a raté l'heure de leur rendez-vous d'un quart d'heure, à cause de moi ! >> dit elle. Rire.

<< Nous nous sommes fixés rendez-vous ici, demain après-midi pour 15 h ! Je peux ? >> lance Clémentine. Je l'encourage évidemment à honorer ce rendez-vous. << Toi, tu vas baiser avec ce mec, j'en suis sûre ! >> s'écrie Estelle. << J'aimerais bien, c'est un beau gosse et très gentil en plus ! >> précise Clémentine. Ce ne sont pas les endroits discrets qui manquent en ce lieu. Nous explorons soigneusement chaque recoin. Il y a un cabanon qui doit servir au rangement du matériel de jardinage. Nous regardons par l'unique fenêtre.

Il y a un petit tracteur tondeuse garé là. La porte est fermée à clef. Mais derrière, entre la grille et la cloison il y a un endroit parfait. << Il suffit d'emmener une cape de pluie en guise de plaid ! >> dit Estelle. Nous quittons le jardin pour retourner dans l'animation des quais. Clémentine est hyper excitée. Nous cherchons un éventuel second "plan". << Cachez moi ! >> dit elle. Estelle et moi faisons écran pour lui permettre de se masturber un peu. C'est surréaliste mais cela nous excite aussi.

Nous faisons une grande découverte. Dans la supérette d'une rue adjacente, nous trouvons la seule marque de crèmes glacées proposée là. Ben & Jerry's ! C'est une révélation. Ce sont des pots de 500 ml. C'est encore meilleur que Haagen Dazs. Il faut se faire une raison. Nous ne trouverons pas cette marque facilement. Seuls les fastfood Ben & Jerry's les proposent. Nous les savourons assis sur un des plots en béton posés tous les vingt mètres sur cette partie des quais. Nous réservons une table dans un restaurant pour ce soir.

Bonne drague à toutes les coquines qui aiment se faire un mec de temps en temps pendant leurs vacances. En toute complicité...

Julien



Classe

NOTE
Les commentaires imposent une rupture inutile dans la suite des textes.
C'est une grande preuve de tact et de courtoisie de ne pas en mettre.
Par contre les appréciations en messages privés nous enchantent.
D'avance MERCI...

Classe
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